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Jeu 17 Mai 2018 - 19:33
Le café avait toujours fait partie du quotidien de Lin. L’odeur lui avait chatouillé les narines très tôt alors qu’elle regardait sa mère avec amour déjeuner. Le goût lui avait d’abord choqué le palais quand elle avait gouté un fond de tasse qu’avait justement laissé sa maman derrière elle. Avant de devenir ce que c’était à présent pour Lin… le meilleur breuvage au monde. Personne au monde ne pouvait la déconcentrer de son café. C’était sa petite drogue à elle – qu’elle n’avait certainement pas envie de combattre – et qu’elle ne laissait de côté pour rien, ni personne.
Mais voilà, un jour apparait l’exception qui, en théorie, doit confirmer la règle.
Pour tout avouer, Lin c’était attendue à une tirade digne des tragédies grecques mais, non. Elle avait à peine cligné les yeux que Metuselah n’était plus assis devant son petit bar – qui tenait à peine – mais devant elle. Par réflexe, elle inspira profondément pour calmer le rythme de son cœur : affolée ou affamée ? Elle n’en savait rien. Son geste – à savoir reprendre une gorgée – s’envola dans l’air alors qu’elle sentait, par surprise, un contact physique.
Hugh Jackman – ou pas – venait de poser sa main sur sa joue. Ouais, ouais, le truc archi romantique et sensuelle qu’on retrouve dans les films neuneu là qu’on regarde avec son plaid et un café – tiens, justement ! Ce café.
Etonnée par la réaction de son propre corps sous ce contact, elle ferma les yeux. Elle sentait le frisson commencer à la base de ses reins pour remonter à sa nuque lentement. C’était tellement… bon qu’elle en posa sa tasse – mince, un abandon de café ! Une première !
Merde, dans quoi c’était-elle fourrée ? Elle expira doucement alors qu’elle sentait son pouce toucher la partie charnue de ses lèvres. C’était agréable mais tellement… nouveau. Comment ne pas paniquer devant une nouveauté qui avait autant d’effet sur une personne ? Bonne question. Lin n’avait pas la réponse sur elle pour le moment. Repassez dans quelques jours.
« Vous avez promis de ne pas fuir, c'est cela ?.. »
Tiens, elle avait promis ? Elle avala sa salive. Quelle idée de promettre un truc pareil. Il fallait vraiment qu’elle s’achète deux ou trois neurones à l’occasion ça n’allait pas lui faire de mal. Quoi que non, le problème ne venait pas de son cerveau mais de l’état de ce dernier. Elle perdait complètement le contrôle de sa raison. Cela devait provenir des cours, la fatigue il n’y a que cela de véritable. Pourtant, elle n’avait pas sommeil. Du coup, ce voile sur sa conscience ne devait pas provenir de sa surcharge de travail qui tombait par feuille de son bureau…
Nouveau frisson alors qu’il se rapprochait. Mon dieu, devait-elle s’écouter un peu ? Non car ce qu’elle voyait ne présageait rien de bon.
Et pourquoi cela l’excitait-il bon sang ? Il lui manquait sérieusement un boulon et Metuselah en était probablement la cause. Elle suffoquait tellement qu’elle en avait chaud. Chaud de quoi ? Arrêtez avec vos questions, ça nous la perturbe la petite !
Les yeux de son invité – et ouais, on peut plus dire compagnon de route maintenant qu’elle l’avait invité chez elle l’idiote – était fixés sur elle. En tout cas, elle espérait bien que c’était sur elle et non pas sur un fantôme devant elle. Quoi ? C’était une réflexion idiote ? Oh, oh, on est en face d’un cerveau d’une donzelle en détresse attaquée par ses hormones ! Si vous n’êtes pas content, allez lire ailleurs et autre chose surtout.
Mon dieu, et c’était qu’ils brillaient en plus. Non là, c’était presque trop. Elle avait vraiment promis de ne pas s’enfuir ? Non car Twilight c’était pas sa tasse de thé. Enfin si mais pour Jacob… pas pour Edward Cullen.
« ... La reine de France ne m'a jamais regardé d'aussi prêt. Lâchez donc votre café, car je puis vous faire goûter bien d'autres choses... »
Elle fronça les sourcils. Elle ne l’avait pas lâché ? Elle posa un coup d’œil rapide. Ah non, elle la tenait encore du bout des doigts. Elle les retira en avalant sa salive.
-Oh… se contenta-t-elle de répondre.
Bah ouais, tu voulais dire quoi ? Vas-y bel âtre arrache-moi mes vêtements car là j’en peu vraiment plus mais, en même temps tu me fais peur donc reste à ta place s’il-te-plait. Même pas s’il-te-plait… stp ! C’était plus correct.
« Voulez-vous que je vous le dise, vraiment ? N'avez-vous point envie de découvrir par vous-même ? Après tout... je puis vous le dire, mais vous ne me croiriez pas... je pourrais vous montrer... »
Cette fois-ci, sa respiration se bloqua dans sa gorge alors qu’elle fermait les yeux pour savourer le toucher qui descendait dangereusement… sur sa carotide. Elle expira faiblement, fallait préciser que c’était l’une de ses zones sensibles… Quoi ? C’est quoi une zone sensible ?
Instant point culture pour les nuls : une zone sensible est une partie du corps qui donne des petits frissons en bas ! Capiche ?
Donc oui, Lin frissonna de nouveau, oui, elle se dit qu’elle se comprenait vraiment pas des fois, et oui, elle se fit la réflexion que c’était bon mais également incroyablement inquiétant.
« Ou... vous pourriez découvrir l'inconnu... »
Stop ! Help ! Que quelqu’un lui dise de se taire s’il vous plait ! ça suffit là, la petite magie du genre je suis trop sexy donc je te susurre dans l’oreille des avertissements ! Ah ça, pour de l’inconnu c’était de l’inconnu en plus hein !
Elle ouvrit les yeux. De mémoire : combien d’homme l’avait touché ? Trois en comptant aujourd’hui. Et honnêtement pour celui du milieu, ce n’était jamais allé plus loin qu’une petite caresse dans les cheveux et dans le cou. Donc ouais, on était proche du « attention ! Danger ! ça va saigner ». Est-ce qu’elle avait envie que ça s’arrête ?
Elle ne voulait pas briser ce contact. Au fond, elle appréciait les sensations que ça réveillait chez elle. Des sensations nouvelles qu’elle ne savait pas du tout comment gérer. C’était viscéral, comme si on lui broyait l’intérieur pour la pousser à aller plus loin – plus loin que de simple caresse. Elle avait soif, elle avait faim, elle avait chaud et en même temps froid. Trop de sensation incontrôlable.
D’un autre côté, elle avait peur. Peur de cet « inconnu » justement. Et de quel inconnu parlait Metuselah ? Elle n’en avait aucune idée. Elle était comme partagée entre le mystère des yeux écarlates de son invité et cette nouvelle envie naissante, dangereuse et puissante.
On pouvait presque croire qu’elle papillonnait des yeux mais, non. Elle les ferma de nouveau pour respirer encore et encore, loin de ce regard qui l’hypnotisait tout en lui faisant incroyablement peur. Comme une bouée de sauvetage, elle reposa ses doigts sur sa tasse. D’une caresse, elle toucha le rebord et ouvrit les yeux en fronçant les sourcils, elle était fendu sur le dessus pourtant elle n’avait vu aucun accro tout à l’heure.
Pensez à sa tasse la ramena bizarrement à la réalité, enfin… partiellement. Elle posa sa main sur celle de Metuselah en se forçant à se confronter au présent.
Elle avait envie de lui dire d’arrêter de la toucher. Elle avait besoin de retrouver un peu de contrôle sur elle-même. Deuxième fissure.
Elle avait besoin de lui demander de s’écarter. Sa présence, son odeur, son aura ou ce je ne sais quoi… l’enivrait trop. Troisième fissure
Elle avait également envie de lui demander de se taire. Il fallait que son intérieur arrête de se contracter, il fallait que son cœur retrouve un rythme cardiaque descend, il fallait que le voile sur son cerveau s’écarte légèrement pour lui permettre de mieux voir, de mieux comprendre, de mieux sentir. Quatrième fissure.
Elle avait envie de lui dire de partir. Car elle avait peur. Peur de ce qu’elle ressentait, peur de se lâchez prise et surtout peur de lui. Sa tasse était inutilisable… Et pourtant, quand elle ouvrit la bouche…
-Montrez-moi.
Metuselah Shidara#98797#98797#98797#98797#98797#98797
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Jeu 11 Oct 2018 - 1:49
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ferrer une proie aussi intéressante. Dans les faits, la majorité des personnes dont il récupérait le sang ou qui cherchait à lui faire dire ce qu'il était ce contentait de l'entendre : les fantasmes qu'il représentait faisait le reste . En règle général, d'ailleurs, c'est à peine s'il avait besoin de demander, quand il ne se contentait pas cette contrefaçon d’hôpital. Rien ne valait le vrai sang, celui récupéré à la source, le repas qui, au jour d'aujourd'hui, était devenu un luxe en lui-même. De ce fait, il avait tendance à varier les plaisir avec ses proies... toujours de façon différente.
La farce, c'était que en règle général, il suffisait ensuite de quelques boissons pour faire croire à ses proies qu'ils avaient rêvés. Ou que ils avaient juste fait un rêve rose. Les excuses étaient divers, mais comme on dit, plus c'est gros, mieux ca passe, et il était fabuleux la quantité d'information que des êtres humains pourraient juger comme crédible.
Mais tout de même...
A proximité, il devait le dire, la saveur de la jeune femme envahissait ses sens comme il n'était pas permis. Si tout ses sens étaient aux abois, son odorat dominait de loin le reste. Son parfum était une chose, et le fait qu'elle se soit doucher ne gâchait rien, au contraire, mais à présent...
De par sa proximité, il pouvait sentir le musc de sa peau encore humide avec une telle force que il pourrait en baver. De fait, si son grand age ne lui avait pas permis de gérer ses pulsions, et qu'il n'avait pas été un sang-pur, il eut été fort probable que la jeune femme eu finit en casse-croûte en moins de temps qu'il n'en faut pour dire son nom. Mais deux choses étaient différentes.
Déjà, bien que son époque inhibe ce désir, boire le sang d'une jeune femme était encore plus extatique que l'extase du sexe. De fait, c'était pour ainsi dire même un plaisir misérable comparé au délice du fluide vitale primaire.
Il ne comprendrait jamais. Le sang fraîchement récupéré était la Vie elle-même, la possession la plus importante d'un individu. Et il était un vampire. Pourtant, cette génération « moderne » voulait transformer cela par des animaux, de l'artificiel ? Récupérer le sang des mourants ? Pouah !
Cependant... Quelque chose clochait avec Lin.
Quelque chose de différent. Quelque chose en plus. Quelque chose dont il ne parvenait pas à même le doigt dessus, et cela était si frustrant que il sentait que si sa curiosité n'était pas assouvi à présent qu'il avait pu se rapprocher autant sans être repoussé, il en serait malade. Il entendu un léger craquement, mais n'y prêta nul attention.
En revanche, les paroles de Lindiya fit jaillir en lui un sentiment de victoire.
Il avait carte blanche. Le feu vert. Il pouvait passer le pas. Il pouvait satisfaire l'un et l'autre désir.
Il pourrait lui montrer. Lui faire sentir. Lui faire ressentir.
Doucement, sa main se posa sur la nuque de la jeune femme, la caressant. Inconsciemment, ce geste sensuel assurait une prise certaine. Il ne faudrait pas qu'elle bouge après tout. L'autre main , elle déposa la poigne de Lin sur sa cuisse.
Détend-toi et ferme les yeux... Aussi étrange que cela puisse paraître...
Je te garanti que tu verras.
Ne pressons pas les choses. Cela ne serait pas nécessaire.
Avec un comportement plus proche d'un amant que d'un invité, il écarta les cheveux de Lin pour les placer derrière ses oreilles.
Et surtout, pour découvrir son cou.
Approchant ses lèvres, avant même qu'il ne ne la touche de ses dernières, il tira sa langue. En-dessous d'elle, même avec les yeux ouverts elle aurait eu du mal a le voir, mais la langue du vampire , était légèrement plus longue que la moyenne.
Langue qui alla se poser contre le cou nu de la jeune femme.
Lentement, le vampire approcha ses lèvres, remontant légèrement, et la main qui avait écarté ses cheveux se posa sur l'épaule de la jeune femme.
Une main sur l'épaule, l'autre tenant la nuque, ce fut des étaux de fer qui appliquèrent une pression qui, bien que douce en essence, empêchait de bouger aussi efficacement que possible.
Alors qu'il approchait les lèvres, la langue glissa , suivant son mouvement pour remonter, léchant la jeune femme.
Un délice. Il n'avait encore rien fait, mais sa seule langue lui promettait mille merveille.
Des merveilles qui l'attendait à présent.
Il avait eu le feu vert après tout.
Sa voix fut un murmure.
Abandonne-toi à moi, Lin...
Sans bruit, comme pour conclure, sa machoire se décrocha. Grand ouvert, les crocs pouvaient à présent jaillir, prêts à frapper. La pointe de ses canines se posèrent sur le cou de Lindiya.
Si prêt du but. Ce moment décisif précédent toutes morsures, tout plaisir ultime. Ses yeux brillaient de mille feu, et ses dent étaient humectés de sa bave, de sa drogue raciale, les rendant brillant comme l'argent.
Il n'était plus un être humain. Il était devenu un prédateur. Un vampire.
Il n'avait jamais été humain.
Et il était temps de passer à table...
la question demeurait, comment la jeune femme prendrait le fait de se faire … pénétrer ? Il ne la violait même pas, car il avait eu l'autorisation. Mais elle était dans l'inconnu.
Saurait-elle supporter le fait de savoir, ou devrait-il en faire... un des leurs ?
Des questions dont Metuselah était pressé d'obtenir la réponse.
Réponses qui pouvait attendre.
Il.
Avait.
FAIM.
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Mer 5 Déc 2018 - 1:40
Dans le passé, la jeune femme avait-elle autant joué avec le feu ? Elle se souvenait une fois avoir dansé en petite culotte sur la reprise d’I put spell on you du film Fifty Shades of grey. Rien de bien folichon en soit, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux et découvre son voisin d’immeuble avait une magnifique vu sur la scène. Bizarrement, elle avait trouvé ça… Excitant.
Malgré tout, elle avait vite fermé ses volets en faisant un magnifique doigt d’honneur au voyeuriste.
Elle s’était déjà bourré la tronche à ne plus se souvenir de rien le lendemain. Donc si on y réfléchissait bien, elle avait déjà joué plusieurs fois avec le feu.
Seulement, elle ne l’avait jamais fait avec un homme. En tout cas, pas un homme avec le même charisme que son invité actuel. Si ma capacité de rédactrice me permet de faire des corrélations avec d’autres événements du passé, Lin en était actuellement incapable.
Elle savait parfaitement qu’elle avait ouvert sa porte d’entrée à un danger sauvage. Avait-elle peur ? C’était difficile à savoir…
La caresse de Metuselah n’était pas vraiment la bienvenue en l’état actuel des choses. L’esprit de Lin était complètement embrumé.
N’avait-elle pas plutôt peur d’elle-même ? De l’envie presque incontrôlable qu’elle ressentait d’aller au-delà des limites de l’acceptable.
Détend-toi et ferme les yeux... Aussi étrange que cela puisse paraître...
Je te garanti que tu verras.
Une respiration plus lente, une caresse lascive et voilà que la barrière des convenances s’effondrait en quelques instants. Il n’y avait plus de « monsieur », de « vous », que des « tu » aussi doux à l’oreille qu’une boisson sucrée.
Qu’allait devenir Metuselah ? Une rencontre atypique dans un parc, dans une rue… Un amant. Lin était-elle prête à laisser un homme prendre cette place dans son existante. Pourquoi sentait-elle que l’instant présent allait dépasser l’entendement ? Elle sentait un danger grisant qui réveillait en elle une partie beaucoup plus sombre d’elle-même. Cette partie cachée existait-elle chez tout être humain ? Pouvait-on devenir l’ombre de nous-même sous des caresses ?
Elle connaissait les pouvoirs grisant de l’alcool. Cependant, il n’avait jamais réussis à lui faire perdre totalement le contrôle d’elle-même.
Elle ne connaissait cependant pas le pouvoir de Metuselah. Allait-il lui faire perdre le contrôle ?
Elle ferma les yeux alors qu’il dégageait ses cheveux derrière ses oreilles. Elle était incapable de prédire les mouvements de son invité, elle tombait complètement dans l’inconnu. Et là, l’impensable pour la Lindiya d’avant arriva, elle poussa un soupir d’aise alors qu’elle sentait la langue de l’homme parcourir son cou. Un frisson beaucoup plus intense que les précédents la parcourue, elle n’empêcha pas le moins du monde son corps de réagir comme il l’entendait. Elle laissa sa tête tombait légèrement en arrière pour découvrir totalement sa nuque aux caresses de son invité.
Abandonne-toi à moi, Lin...
Incapable de répondre, Lin ne pouvait même pas accepter. Son corps parlait de lui-même. Elle poussa un soupir parmi tant d’autre, pouvait-on vraiment s’abandonner plus aux caresses de quelqu’un… Elle n’en avait aucune idée. En tout cas, elle était plus que prête. Elle était presque impatiente…
Au début, rien ne la surprenait. Les caresses étaient terminées, les léchouilles également – dommage c’était très enivrant. Elle sentit légèrement une dent, sans que cela l’inquiète, bien au contraire, elle ressentit de la naissance de son creux de rein, au haut de son cuir chevelu un frisson qui réussit à lui faire lâcher un petit gémissement.
Un gémissement, doux, tendre, sensuel, qui se termina dans un petit couinement à la limite du cri.
Elle ouvrit les yeux instinctivement. La douleur était cuisante mais s’évapora en un éclair. Elle ne ressentait plus rien de douloureux, juste une présence inhabituelle dans sa nuque. Sur quoi venait-elle de tomber ? Elle savait qu’elle ne pouvait pas se défaire de l’étreinte de Metuselah qui la tenait aussi doucement que fermement.
Metuselah…
Elle avait ouvert sa porte a un inconnu beaucoup trop irréel pour être réalisé. Elle posa sa main sur le comptoir pour se maintenir alors qu’elle savait parfaitement que Metuselah ne la laisserait pas tomber. Cherchait-elle une sécurité qu’elle avait abandonnée trop rapidement dans de mauvaise main ? Aucune idée.
L’autre main s’approchait doucement du visage de son « amant ». Pensait-elle obtenir la vérité d’un simple touché ? Il fallait croire qu’oui puisqu’elle ne s’accrochait qu’à cette idée pour ne pas tomber dans la folie. Elle posa sa main sur la propre nuque. Elle sentit sa gorge déglutir. « Merde ».
Merde...
Bordel de merde. Elle ouvrit totalement les yeux, une bonne fois pour toute pour regarder son plafond. Son propre instinct animal lui dictait de ne pas bouger. Elle devait rester dans cette position, en priant n’importe quel Dieu de la réveiller.
Pourquoi elle ne criait pas à la fin.
Après tout, elle était dans une résidence universitaire où les murs étaient aussi fins que du papier. Elle savait au fond d’elle-même que c’était inutile.
Elle ferma les yeux comme pour s’abandonner à cette violation d’intimité à laquelle elle avait donné son accord. Au fond, elle n’avait plus qu’à s’abandonner totalement à lui. C’était donc à cela qu’il pensait… Une même phrase pour deux significations différentes. Quelle ironie du sort finalement. Voilà que tous ses espoirs reposaient sur une promesse de garder la vie sauve.
Elle finit par poser sa main valide sur le torse de Metuselah qui était quoi ? Un fanatique, un serial killer, un accro aux histoires de vampire ? Il n’aurait pas pu rester sur Twilight ? Des vampires tout mignons, tout beau, accro aux sangs des animaux ? Il avait tellement de classe d’un point de vue extérieur que toutes ces hypothèses devenait impensable. Lindiya ne cherchait même pas à le repousser. Elle avait juste besoin de sentir une présence sous ses doigts.
Mais allait-il s’arrêter ? Elle se sentait déjà… moins vive. Elle n’avait donné son sang qu’une seule fois et ça avait mal finis. Elle n’avait fait que des malaises. Elle avait finis par quitter l’amphithéâtre blanche comme une merde de laitier pour aller se réfugier dans le canapé et sous le plaid douillé d’une amie.
Stop... supplia-t-elle instinctivement.
Elle pouvait déjà plus faire de phrase. Elle était où la soirée sous les cris d’extase bordel de merde. Elle n’avait pas demandé à finir croquer ! En tout cas, pas de cette façon. La panique commençait à s’installer en elle comme un poison incontrôlable. C’était quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait laissé rentrer dans sa vie ?! Elle serrait le comptoir de toutes ces petites forces, elle s’agrippait au haut du… vampire ? Non, c’était juste impensable. Irréel. Non acceptable.
Il y avait des notions fantastiques qui devaient rester dans les romans, un point c’est tout.
Elle finit par tâtonner pour trouver sa tasse qui pouvait bel et bien faire office d’arme. Quoi ? Oui c’était une idée tout droit sortis d’un film d’horreur, et alors ? Elle finit par l’attraper. Elle avait peur. Il ne fallait pas le cacher, c’était idiot. Elle était incapable de crier, seule les actrices en étaient capables.
Elle s’accrocha à la tasse comme si c’était son seul salut. La panique montait crescendo. Elle était à moitié tétanisée par la peur, l’extérieur était presque immobile mais, son intérieur criait à la rébellion. Elle devait lui lancer cette tasse. Qu’est-ce qu’elle attendait bon sang ? Elle avait l’impression d’être là depuis des heures alors que ça ne faisait même pas une minute.
Elle avait maintenant envie de pleurer, la tasse finit par se casser sous sa poigne – ouais, elle se prend pour Hulk maintenant la meuf – et tout espoir était terminé.
Il avait gagné. Elle s’abandonna totalement en fermant les yeux.
Metuselah Shidara#99597#99597#99597#99597#99597#99597
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Jeu 3 Jan 2019 - 17:49
Cela faisait un certains tempos qu'il n'avait pas réellement bu du sang d'humain. En effet, avec les nouveautés techniques, il s'en était passé pendant un certains temps, comme une sorte de bonne volonté envers sa communauté qui devenait friand de ces trucs a la mode.
Mais rien ne pouvait égaler le sang tiré directement à la source. Ce goût, sacré, métallique, ce liquide chaleureux qui coulait au fond de sa gorge pour le réchauffer, pour se diffuser dans tout ses organes et semblant les rendre plus intense, cette flamme dans les yeux qui s'intensifiait, alors que chacun de ses sens étaient poussés à l'extrême, et que mille saveur se déversaient. Sang, sel, sucre, fer, un condensé qui en révulsait certains. Mais pour les vampires, c'était aussi plaisant que de la drogue. Non, plus même. Une drogue liquide, un nectar tiré tout droit de l'Olympe capable de faire perdre pied même au plus sage des siens.
Il n'était pas surprenant que les vampires de plus bas rang ne pouvaient se retenir. Même pour un Sang-pur tel que lui, son Instinct lui rappelait à ses beaux jours ce qui était l'Ambroisie humain . Un délice incommensurable, dont seul les plus puissants pouvaient contrôler la pulsion de tout prendre.
Mais rien ne pouvait le préparer à cela. Une saveur en plus. Une autre teneur.
Cela faisait des siècles... non, millénaire qu'il n'avait pas ressentit pareil saveur.
Sa mâchoire et sa dent semblait le démanger sous le sang, comme attisé par la liqueur. Une liqueur qui semblait couver d'une sorte... d'énergie ? De courant électrique ? Cela se diffusa en lui comme une secousse, et l'énergie surgit en lui comme une sorte de seconde source, plus puissante encore que pour un humain normale.
Le regard du vampire s' écarquilla. Le sang semblait... chanter en lui, résonnant dans toute les cellules de son corps, lui donnant l'impression qu'il allait exploser sur place.
C'était fabuleux. Dangereux, aussi. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas goûté pareil saveur que il en avait presque oublié l'origine. Pourtant, cela parlait à sa mémoire. Une seule type de personne pouvait frapper ainsi les sens d'un vampire. Une seule.
Un individu sans expérience aurait sans doute mit cela sur une stupidité telle que l'âme sœur, une « Tua Cantante » selon certains livres de romance pour adolescent.
La vérité était tellement différente...
Une gorgée. Deux gorgée.
L'espace d'un instant, il sut qu'il la tuait. Il sut qu'il allait l'abattre.
Et au fond de lui, c'était sans doute pour le mieux. Il DEVAIT la tuer.
Lui sucer tout son sang. Savourer. Enfin. Cela faisait si longtemps que...
Alors que ses dents surdéveloppés semblaient se réconforter dans la blessure, Metuselah , par un sursaut de volonté, parvint à les retirer. Lentement.
Il sentit sa mâchoire frémir sous le retrait, comme ses dents être... appelé par la blessure. Il était dure pour lui de rompre sa gorgée. Encore plus dure de retirer ses armes naturelles.
Avec un grand coup de tete en arrière, le vampire poussa un râle. Pas une seule goutte de sang ne transparaissait sur ses lèvres. Le goût avait été tel que la simple petite parcelle de sang ne pouvait pas être gâché. Cela aurait été une hérésie que de tacher ses propres lèvres avec.
Il dut inspirer, la jeune femme dans ses bras, longuement, afin de respirer l'air frais pour reprendre conscience. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait été ainsi plongé dans les affres de la Gourmandise. Trop longtemps à son goût.
Sa poigne ne lâchait pas l'inconsciente jeune femme. Alors que son regard se posait de nouveau sur elle, Metuselah se décida.
Avec une certaine tendresse, il la prit dans ses bras et l'amena à son lit. Elle était pâle. Trop pâle.
Metuselah eut un petit rire.
Ah. Cela doit faire des siècles que je n'ai pas réalisé cela... Je me demande si...
Son âme de scientifique, associé avec son affection pour la jeune femme, l'enjoignit à prendre le risque.
Avec un petit geste de la main, il déplaça une mèche de cheveux.
... Si on m'avait dit un jour que je ferais cet honneur à une gamine... Tu es une petite idiote , mais tu es adorable...
A nouveau, en douceur, il replanta ses crocs dans la nuque de la jeune femme. A une différence prêt.
Son sang jaillit de ses crocs pour se fondre dans la jeune femme, lui offrant de son propre sang.
Il était en train de lui transférer son propre sang.
Sur un coup de tête.
Une impulsion soudaine.
Après quelques minutes, il se sépara enfin d'elle. Si lui sucer le sang l'avait empli de puissance, lui en donner une quantité comparable avait été épuisant.
Il ignorait quel résultat cela aurait sur elle, il espérait juste que cela ne la tue pas.
Mais c'était la première fois que il faisait... ça.
Se redressant, il resta assit à son chevet, patient. Attendant son réveil. Il ne put s'empêcher de trouver qu'il y avait en elle une forme de … pureté.
... Désolé, Lin. J'avais en tête des projets bien plus plaisant je l'avoue...
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Mer 9 Jan 2019 - 17:15
On l’évite ou pas l’épisode du potentiel décès ? Vous savez, cet épisode dans les séries ou les romans où l’héroïne se sent partir au loin – doté d’une conscience qu’elle n’avait pas avant – dans l’espace-temps. Concrètement, Lin avait-elle pu enfin rencontrer le grand seigneur religieux ? Mieux, revoir tout son passé défilé autour d’elle ? Après tout, d’un aspect extérieur, elle y était bientôt à la fin. Et bien, vous voulez la vérité ? Il n’y avait… Rien.
Elle avait fermé les yeux un instant comme pour faire une pause. Cependant, elle avait été incapable de les rouvrir. Non pas, parce qu’elle était trop faible. Mais tout simplement par lâcheté. Tout se déroulait dans l’ombre. Elle sentait légèrement ses forces la quitter tout de même, il fallait pas se leurrer mais, yeux fermés, elle se sentait juste prête à aller se coucher. Elle avait abandonné toute méthode pour se défendre, alors qu’elle se sentait partir, elle comprit très vite que Metuselah ne la lâcherait pas. Elle était très bien maintenu dans ses bras, elle n’avait presque plus peur.
Enfin, elle s’endormit. Et oui, elle avait eu cette douce sensation de s’endormir. Une minute passa, puis trente. Apparus doucement l’heure sans que Lin ne se réveille. Elle ne ressentait rien puisqu’elle dormait. Est-ce qu’on se sentait s’endormir alors qu’on mourrait ? Très bonne question. Et je ne souhaite pas connaître la réponse de sitôt. Et Lin, non plus.
Si elle devait rencontrer son créateur, elle espérait encore avoir beaucoup de temps avant cela. Elle s’éveillait peu à peu. Vous savez comme quand on se réveille après une bonne grasse matinée, on se sent réveillé mais nos yeux ne nous suivent pas. Quoi ? Vous pensiez vous aussi au réveil télévisé où la victime se redresse dans son lit en criant prête à prendre la porte à la première occasion ? Et bien non. Lin ouvrit un œil, puis deux en grognant.
Son lit était toujours aussi confortable et la tentation était grande de se rendormir fissa en ronronnant. Mais, elle le vit. Il était toujours là et au fond, elle aussi. Dingue. Elle ne se redressa pas, elle en avait les capacités, elle se sentait même prête à courir un marathon mais, elle n’en ressentait pas l’envie. Elle était en vie et lui, toujours ici. Avait-elle rêvé ? Si oui, il serrait dans le lit et non pas assis à son chevet.
S’accordant plus de tendresse qu’elle n’en avait reçue, elle se caressa elle-même la nuque à la recherche de la vérité. Sous ses doigts, elle les sentit. Deux trous bien distinct l’un de l’autre. Elle pouvait bien y mettre de côté un instant, elle avait tellement envie de se rendormir ou de faire je ne sais quoi de tendre et agréable. Un Disney, elle n’avait pas un Disney sur son disque dur ? Tout passait avec un Disney. Ou alors elle pouvait retourner se coucher, après tout, elle était bien installée. Un ronron et au dodo. Sauf qu’elle le voyait encore. Pourquoi il ne disait rien tiens ? Il avait perdu sa langue. C’était dommage, il s’en servait bien pourtant de « base ».
« Vous avez perdu votre langue du coup ? » murmura-t-elle avant de se mettre à rigoler.
C’était incontrôlable. Elle avait comme un besoin de rire sans s’arrêter. Elle avait l’impression d’avoir bus six mojitos d’affilée, Lin avait toujours eu l’alcool joyeux. Vous savez à rire comme une idiote, à se trémousser de partout, à sauter, à chanter, à crier et à s’amuser jusqu’au bout de la nuit. Elle s’essuya une larme avec le bout du doigt en essayant de retrouver sa respiration mais c’était peine perdue.
Elle riait même de bon cœur finalement. Elle ne comprenait rien à rien et son esprit rationnel l’a quitté adorablement à travers ce fou rire. Elle avait faim, elle avait chaud, et… elle avait envie de fraise.
Elle réussit à se calmer un instant, pouvait-elle se lever ? Elle regarda du coin de l’œil Metuselah qui l’observait. Il n’ouvrait toujours pas la bouche. Très bien. Et bien, elle non plus. Elle retira sa couverture, elle était toujours habillée de la même façon et depuis le temps, ses cheveux avaient pris le temps de sécher.
Elle sauta de pied ferme sur le sol pour se diriger vers son frigo. Elle en avait ! Quelle femme intelligente qu’elle était ! Elle mit la main sur ses fraises, le tube de chantilly et mit en route son café. Elle avait tellement faim. Pas de quartier, elle se mit à rire, en déversant le tube dans le carton à fraise. Elle en choppa une et la croqua sans ménagement, un peu comme Metuselah tout à l’heure. L’image lui permit de ricaner en mangeant.
Elle tendit une fraise par gentillesse à son hôte.
« Ça, tu peux croquer, ça fait pas mal »
Elle s’approcha doucement avec sa fraise pour la tendre à Metuselah. Elle souriait sans vraiment savoir pourquoi. Pourtant, on est beaucoup à penser qu’elle aurait dû fuir très vite et pourtant, elle était là à tendre une fraise à cet homme. Elle se sentait en vie. Et fuir, ne lui donnerait aucune réponse.
Il ne l’avait pas laissé pour morte comme elle avait cru un instant. C’était un réel mystère. Et la réalité se confondait avec ses romans sans qu’elle réussisse encore à le réaliser et à l’assimiler surtout. Dans les romans, l’héroïne réussissait à comprendre immédiatement ce qui se préparait autour d’elle. La réalité était tout autre. Lin savait d’avance que le contrecoup viendrait plus tard. Elle ne réalisait pas mais cela finira par se produire. On ne pleure jamais sur le coup mais, toujours avec du recul.
Elle ferma les yeux un instant, elle était dorénavant épuisée. Elle ne comprenait plus rien, à son corps, à son esprit, tout était comme déréglée. Elle retourna donc dans son lit avec sa barquette de fraise.
« Tu devrais en manger. Ça redonne des forces y parait. continua-t-elle en se léchant les doigts. Tu as l’air plus pale que tout à l’heure, étrange quand on s’est que tu as bien mangé, non ? Ou peut-être pas.
Metuselah Shidara#99674#99674#99674#99674#99674#99674
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Sam 12 Jan 2019 - 1:32
Attendre le réveil de Lin n'était rien pour le vampire. Il était un homme patient. Très, très, très patient. Il avait déjà attendu des jours, voir des semaines que quelque chose n'arrive. Alors attendre quelques minutes voir heures pour la petiote n'était absolument rien pour lui.
De fait, plus le temps avançait, plus il réfléchissait. Cette saveur, il avait finit par la reconnaître. Voir ça en face de lui était une première depuis de nombreux siècles. Surtout que elle manifestait un trait qu'il n'avait pas prit en compte jusque-là. Le simple fait que certains d'entre... eux ignoraient leurs propres existences. Ou sinon, Lindiya était une excellente comédienne.
Hum...
Il avait beau tenté de se convaincre, il fallait se rendre à l'évidence : le jour ou ce visage sera celui d'une manipulatrice, c'était que les aptitudes de ces dernières avaient surpassé toutes prévisions. Assez pour le baiser lui.
Mais de fait, manipulé ou non, il l'avait mordu à même la chaire. S'il aurait du mal à qualifier cela de « première » -il n'aurai pas reconnu le goût autrement-, le fait qu'elle soit toujours en vie pour en parler était, elle, une première.
Que deviendrait-elle ? Il n'en avait aucune idée.
Mais il avait bien deux-trois idées de produits à tester pour en profiter. Ce n'est pas tout les jour qu'on avait une sorte de... comment dire... de cobaye semi-consentante par charme ?
Enfin. Le réveil. Le fameux réveil.
Le silence s'imposait. L'observation était de mise. Que ferait-elle ?
Voyons.
Réalisation des évènements. Classique, indémodable, toujours cocasse.
Acceptation apparent de la réalité. Surprenante capacité d'adaptation.
Rire.
Fraise...
… Fraise ?
Intéressant. Elle semblait... décalée. Hors de la réalité, comme une sorte de bulle. Elle semblait ne pas pouvoir s'arrêter de rire, et d'avoir une appétit étrange. Des envies de fraises, hein. Intéressant choix, le vampire aurait parié sur du chocolat pourtant. Bon, pas grave.
Avec un petit sourire en coin, il prit la fraise que Lin lui tendait et le mit en bouche, toujours en la regardant dans les yeux. Fascinant. Elle prenait la chose étonnement bien.
Tellement bien qu'il pourrait au final sans doute passer à l'étape supérieur.
Ainsi, quand elle se rassit à coté de lui, il lui adressa un grand sourire.
Un mélange intéressant entre mesquinerie et vice .
J'ai bien autre chose pour redonner des forces, si ca t'intéresse. De bien plus... appétissant.
Ouai, bon, okay. Vu ce qui s'était passé quelques instants avants, la blague était de mauvais goût, il devait le reconnaître. Mais tout de même !
En revanche, puisque elle lui tendait une aussi belle perche, il ne put s’empêcher de la saisir.
Déposant sa main sur son bras, il se lécha les babines.
Ca fait pas mal, promis, et je sais que tu as aussi envie d'y croquer.
Appliquant une certaine force, il l'attira vers elle pour l'embrasser.
Sa main libre s'empara de la barquette de fraise, afin de la lui subtiliser des mains. Cependant, ce n'était pas pour que lui les mange, non.
Son baiser, plutôt que celui d'un amoureux, était celui que ferait un amant. Langoureux, désirable, et bien entendu, invitation.
Il lui retirait un pain de la bouche pour lui offrir un autre met, en un sens.
Cependant, après l'avoir attiré vers lui, il la lâcha, afin de glisser sa main autour de sa taille.
De façon assez vicieuse, si elle ne le repoussait pas rapidement, elle-même, dans son état, aurait bien du mal à résister.
Et, fort curieusement, Metuselah avait un sérieux doute sur sa capacité à le repousser. La façon d'agir de Lin, actuellement, était énergique, flamboyante presque.
Et ca tombait bien, il avait une autre expérience à tester.
Une expérience plus...
intime.
Un truc appelé la Petite Mort.
Et puis, soyons honnête, c'était bien trop amusant pour faire une pause...
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Mar 12 Fév 2019 - 18:39
- Spoiler:
Stop jukebox. Non ce n’est pas le moment, il fallait qu’il s’arrête.
Elle ne pouvait tout de même pas avoir ce genre de chanson dans la tête. Encore moins, à cet instant. Et pourtant, elle entendait très distinctement dans son esprit, cette musique d’ambiance qui ouvrait la porte à tous les délices.
C’était une invitation à tous les délits.
Pourquoi y pensait-elle ? Pourquoi sentait-elle les notes vibraient dans son esprit comme si sa chaîne wi-fi diffusait le son en ce moment même ? C’était incompréhensible. Tout déconnait dans son esprit, sauf sa vue.
Elle regardait Metuselah s’approcher, sans vraiment faire attention à ce qu’il pouvait bien raconter. La version de Joe Cocker prenait le dessus sur sa bouche. C’était complètement… hors du commun mais, c’était des plus fantasque ! Pouvait-elle admettre qu’elle aimait cette situation ? Qu’elle avait presque envie que ce moment durs jusqu’à la fin des temps... chaque note, chaque mot, chaque phrase lui donnait envie de fermer les yeux et de se laisser aller à la tentation.
Pourtant, le danger rodait. Elle n’avait pas vraiment envie de se refaire croquer, s’en était de trop pour cette nuit. Pour couronner le tout, elle n’avait jamais ressentis l’envie urgente de sortir avec Eduard Cullen. Non, elle avait toujours préféré la version poilue de Jacob. Par contre, Damon Salvatore c’était une tout autre histoire.
« I put a spell on you, because you’re mine »
Elle était comme hypnotisée par le mélange sensuel entre son imagination débordante et la réalité qui était – également – loin d’être anodine.
Embrasser, cela, elle l’avait déjà fait. Elle connaissait ce petit terrain sensuel sans pour autant y avoir déjà trouvé quelconque désir. Ce n’était peut-être pas son passe-temps favoris que voulez-vous. Et pourtant, qu’est-ce qu’elle aurait dû y accorder un peu plus d’attention… Car à cet instant défendu, cette bouche l’attirait et demandait beaucoup plus de soin que n’importe quelles autres.
Ce n’était pas pour imiter les films qu’elle se mit à fermer les yeux mais bel et bien pour profiter des sensations qui déferlaient dans son corps. Elle se sentait dans un autre monde, comme si ses sensations étaient décuplées. Ce n’était pas son odorat, ni sa vue qui était touchés, bien au contraire, si elle ouvrait les yeux, elle savait qu’elle verrait flous. Non c’était tout autre. Un sens que l’être humain met si souvent de côté. Oublié. Ignoré. Et pourtant, si fort.
Le toucher.
Un baiser pouvait-il vraiment donner cette sensation ? Pouvait-il réellement ouvrir la porte du désir ? Pourtant, ce n’était pas grand-chose. Juste deux bouches, deux langues, deux contacts. Oh mon dieu, elle adorait ça.
Elle n’avait certainement pas envie que ça s’arrête. Elle sentit la main du vampire lui retirer la barquette, un simple frôlement innocent qui pourtant lui contracta le bas du dos savoureusement. Comment pouvait-on juste… ressentir d’aussi loin ?
Frisson presque trop fort pour ses connaissances. Un petit soupire. Presque instinctive. Intenable même alors qu’il pose sa main sur sa taille.
Le peu de raison existant fil à tout allure. Elle a chaud mais, en même temps pas assez pour rester loin d’une autre chaleur. Elle fronce les sourcils, sûrement dans un dernier moment de résistance. Un petit constat était nécessaire, elle avait toujours Joe Coecker en fond sonore, des frissons dans tout le corps et pourtant, un moment de lucidité était nécessaire. Avait-elle peur ? Elle sourit. Pas le moins du monde. Bien au contraire, elle en voulait plus.
Vous savez ce sentiment un peu incertain, de ce sentir pleinement « femme ». Celui qui te donne des ailes, te fait faire tout et n’importe quoi et bien notre Lin se sentait prête à conquérir le monde. Et surtout, à conquérir Metuselah.
Lin aimait cette sensation, il ne fallait pas se leurrer. Celle de laisser son corps prendre le dessus. Elle n’a même pas besoin de réfléchir ou de parler, sa bouche en demande encore donc elle va le chercher. Elle comprend vite que tel angle, lui permet de ressentir plus de désir, si elle embrasse comme cela, elle sourit car un frisson lui prouve qu’elle est sur la bonne voie. C’est nouveau et grisant. Elle veut se rapprocher de son corps, elle se redresse, répond à l’étreinte, ne se retient pas, attrape ce qu’elle a devant elle.
Il ne se gêne pas après tout, pourquoi devrait-elle avoir honte d’en faire de même ? Elle se redresse sur ses jambes, comment pouvait-elle donc y penser ? Elle ne le savait pas. C’était tout nouveau et elle en avait envie que voulez-vous. Cela ne se contrôle pas, elle se redresse de plus en plus sans jamais retirer ses lèvres de celle de cet homme. Elle pose sa main sur son épaule pour s’aider à se redresser.
Ça fonctionne à merveille, elle obtient ce qu’elle cherche. Elle s’écarte doucement alors qu’elle le regarde. Il fallait sûrement qu’elle évite de le regarder dans les yeux. Elle se mit à rougir. Finalement, regarder de haut la situation, c’était assez intimidant. Par contre… Il fallait clairement que Joe Cocker commence à se taire. Elle finissait par être déconcentrée par cette distraction.
Bras croisés, elle empoigne chaque côté de son t-shirt et d’un seul mouvement se le retire sans vraiment d’autres formes de procès. Elle est incapable de savoir si elle rougit de timidité ou d’envie. Et puis, au fond, pourquoi se soucier de ce détail. Elle savait très bien ce qu’elle voulait et pour une fois, elle était bien prête à mordre pour l’obtenir.
Alors qu’elle se rapproche de nouveau de cette tentation sur patte, elle sourit doucement… Oups. Son esprit venait de changer de registre.
« I want it, I got it, I want it, I got it »
Elle retourne immédiatement vers l’objet de son désir. A savoir, pour le moment, les lèvres de Metuselah. Elle se demandait même ce qui pourrait bien réveiller de nouvelle sensation chez elle.
« I see it, I like it, I want it, I got it ».
Metuselah Shidara#100202#100202#100202#100202#100202#100202
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Mer 3 Avr 2019 - 0:42
Depuis combien de temps le vampire n'avait pas ressenti le plaisir mutin de faire réellement succomber quelqu'un ? A dire vrai, longtemps. Sa femme et quelques amantes avaient bien sur réussi à l'amener à aller chercher en eux leurs jouissances, mais en règle général, Metuselah Shidara ne s'embarrassait pas de ce genre de détail. En réalité, il n'en avait en règle général ni l'envie ni la motivation, et pour tout dire, ni même le besoin.
Avoir passé les premières années de son existence dans un bordel avait, en un sens, inauguré sa vie à ce sujet, sans parler de la suite. Le sexe avait toujours fait partie de son chemin, et le plaisir, son quotidien. Que cela soit à ses débuts, à son passage à Rome en tant que gladiateur, à son passage en Grèce, en Egypte, en Inde...
Toute contrée avait élevé le sexe a une partie de leurs histoires. Et c'était une des premières choses sur lesquels Shidara s'était penchée, ayant compris il y a longtemps la meilleur manière de... comment dire... « tenir une femme en laisse une fois le collier posée » , disons ?
Aussi sexiste cela soit-il, il y avait un fond de vérité . Rappelez-vous le mythe, ou Tiresias, le Devin Aveugle Grec, s'est retrouvé dans un conflit entre Hera et Zeus pour savoir lequel des deux partis obtenaient le plus de plaisir dans une relation intime. Le devin avait répondu la femme, ayant lui-même vécu dans les deux peaux durant sa vie.
En un sens, le vampire était admiratif de la capacité des femmes en règle général à qualifier les hommes de pervers , au vu du fait qu'elles n'étaient pas spécialement mieux loti. Mais cela avait ses avantages, avantages dont il bénéficiait actuellement.
Sa langue alla chercher celle de la jeune femme, sachant que dans un cadre de baiser, la majorité des sensation passaient par celle-ci. En effet , bien qu'il soit connaissance commune de faire attention au toucher, l'ensemble des sens étaient important. Le goût pouvaient être stimulés, selon le Kama-sutra, par certains mets délicats, en effet, mais la langue pouvait, bien maniée, parfaitement faire l'affaire.
Et malheureusement, il aurait actuellement un peu de mal avec l'ouïe -quoique- et l'odorat actuellement, l'amenant à se pencher sur les sens... hum, accessible, pour ainsi dire.
Et puis, il n'allait pas nier que rien ne l’empêchait au passage de prendre son petit plaisir . Après tout, il avait eu fort peu l'occasion de se relâcher ses derniers temps... et avait tendance à légèrement perdre pied en général quand ça s'accumulait. Une de ses petites faiblesses méconnus, en un sens.
Son 'invitation' ayant été répondu par la positive, Metuselah, sentant la jeune femme se placer contre... non, sur lui, se contenta d'agripper sa langue avec la sienne pour ne pas lui permettre de s'échapper, pareil à un serpent buccale.
Enfin, une sécurité peu nécessaire, au vu du fait qu'elle-même ne semblait pas du tout songer à se séparer de lui en bougeant. Quel ironie, dire que quelque instant plus tôt, ce même organe qui s'insinuait en elle servait à récupérer son sang.
Cependant, tout acte à une fin. Ou plutôt, dans ce cas-la, une fin temporaire, en la personne de l'étudiante rompant le baiser pour se déshabiller.
Le vampire souriait toujours, voyant dans les yeux de la femme ses instincts soumettre sa raison. Elle avait une fièvre, et celle-ci était indéniablement élevée.
Mais fort ironiquement, ce n'était pas liée à sa santé.
L'avantage de ce genre de douche passé préalablement, c'était qu'il n'y avait pas réellement de tenue sous un tee-shirt. Du coup, la main de Metuselah pouvait librement glisser sur son corps.
Mais pas la caresser, non. L'effleurer. Tel un léger vent. Attiser son sens.
Il aurait bien baisser sa tête, mais la jeune femme, sa bouche conquise, semblait ne pas vouloir l'autoriser à jouer de ses lèvres autre part qu'avec les siennes.
L'ironie étant que lui-même était encore habillé.
Une gêne autant qu'une occasion pour lui de garder toute sa raison et son contrôle. Prenant une des mains de Lin pendant son baiser, il la fit glisser vers le haut de sa chemise, lui laissant le plaisir de toucher sa peau autre que sur son visage.
Pour sa part, l'angle de sa tête avec Lin changea légèrement. Par instinct, elle avait prit un angle confortable. Dans son cas, c'était... un 'instinct' forgé par deux mille ans d'expériences sexuels divers.
L'avantage des humaines, c'était que Metuselah n'avait pas... se lâcher directement. Le manque d'expérience de ses derniers jouaient, bien évidemment, mais aussi leur coté jeune lui donnait une certaine platitude pour... les analyser.
Dans le cas présent, ses doigts effleurant la peau nue de la jeune femme n'avait qu'un seul but, trouver une zone érogène assez délicate pour pouvoir l'exploiter pleinement. Après tout, son petit plaisir était d'entendre les soupirs et autres bruits poussées par le sexe 'faible' lors de ce genre d’événement, et de l'exploiter afin de pouvoir... plonger plus avant, disons.
Avant de se lâcher véritablement, deux conditions étaient nécessaires. Trouver les points faibles, et finir nu. Jusque-la, les préliminaires étaient un acte qui ne brisaient jamais la concentration mentale du doyen.
A sa décharge, à certains moments de sa vie, il avait … disons, apprit à se contrôler.
L'effleurant donc de ses doigts à tout son corps accessible, Metuselah, profitant du fait qu'ils n'étaient pas encore corps collées, rompit de lui-même le baiser, ses lèvres caressant celles de Lin avec une nuance d'obscénité dans sa façon de faire. Cercler ses lèvres, avant de glisser lui bécoter le cou. En règle général, il aurait attendu un peu plus, mais d'une part, il n'en ressentait nul envie, et d'autre part, il sentait qu'il n'y aurait plus accès plus tart.
L'autre raison était le principe d'effleurement.
Ne pas toucher, juste effleurer.
Langue effleurant les lèvres.
Doigts effleurant le corps.
Paumes effleurant les seins.
Puis lèvres effleurant le cou, expirant dans ce dernier.
Fait-moi plaisir, petite humaine. Craque. Succombe. Perd ton humanité.
Laisse-moi emplir ton essence.
Ces pensée pénétraient la tête du chef Shidara, mû par un sadisme naturel dans ce genre de situation.
Des Idées mues par sa raison, car quelque chose empêchait sa passion de prendre le pas.
Enfin, il disait ça, mais l'une des raisons de ses effleurements étaient d'attiser sa propre flamme. Après tout, une fois relâché...
Il était loin d'être l'homme le plus subtile du monde.
Et puis, la jeune femme méritait des... préliminaires dignes de ce nom.
Invité
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Mer 24 Avr 2019 - 0:23
Perdre le contrôle n’est agréable pour personne. Avez-vous déjà entendu quelqu’un lâcher au beau milieu d’une conversation que perdre le contrôle était acceptable ? Par exemple, quand ton chien ne t’écoute pas, que tu perds le contrôle sur lui et qu’il se sauve. Ou alors, quand tu es partis trente minutes en avance, en pensant avoir bien timer ton trajet mais, que tu perds le contrôle et finis en retard. C’est vrais ça, qui aimé perdre le contrôle ? Sauf à cet instant.
Lin ne se sentait pas vraiment comme les femmes dans ses romans, qui sures d’elles-mêmes et de leurs désirs savaient où elles allaient. Elle se sentait d’avantage prisonnière des mains de Metuselah qui d’un simple mouvement pouvait lui faire perdre toute raison. Elle essayait tant bien que mal de reprendre sa respiration et le tempo habituel de son rythme cardiaque mais c’était peine perdue.
Elle sentait le chemin qu’arpentait ses mains sur son corps dénudé, ce n’était même pas une caresse, juste un frôlement qui lui donnait des frissons des pieds à la tête. Est-ce que c’était donc ça : aimer perdre le contrôle ? Car il était vrai, alors. Qu’elle aimait cela plus que de raison. Elle avait l’impression de n’être qu’aux amuses bouches de la soirée, comme s’il lui donnait qu’un faible aperçu de la suite mais, cela était déjà, aux sens novices de la jeune femme déjà source de beaucoup de plaisir.
Elle ne perdait pas que le contrôle de ses sens, elle le savait. Elle perdait également le contrôle de la situation : l’avait-elle eu juste un instant ? Si elle est hésitante et emportée par son désir, Metuselah semble complètement maître de ses moyens et de la situation. Il prenait même les choses en main, sans que Lin ne s’en rende compte, bien trop enivrée qu’elle était à l’idée d’en découvrir plus encore et encore.
Les yeux fermés, c’est comme si elle attendait une nouvelle surprise. Elle ouvre les yeux intriguée, alors que Metuselah prend sa main pour la poser sur sa propre chemise, il la regarde. Le message est clair et sans équivoque. Elle avale doucement sa salive rapidement de nouveau emportée par le baiser du vampire. C’était comme si, du moment où elle retrouvait un peu d’espace, elle retrouvait sa raison. Dès qu’il reposait ses mains sur elle ou ses lèvres, s’en était finis et elle retrouvait cette fougue qu’elle ne savait pas posséder elle-même.
Elle soupire doucement alors qu’elle réussit de ses mains tremblantes, à lui retirer les premiers boutons. Elle était incapables de se concentrer sur deux choses à la fois, ses mouvements étaient donc saccadé et entrecoupé de pause. Elle le sentit rompre le contact de leur lèvre, elle ouvre les yeux et les refermes immédiatement en poussant un gémissement sortit tout droit de nulle part alors qu’elle le sent descendre dans son cou. Il la frôle à peine et pourtant, elle le sent. Elle sent le frisson nouveau. Il ne faisait pas qu’effet des pieds à la tête, il lui contractait également une partie de son corps qu’elle n’avait encore jamais ressentis jusqu’à alors.
Comme par miracle, elle réussit malgré tout à retirer les derniers boutons de chemise du vampire sous ses mains. A temps, avant qu’elle repousse un second gémissement d’impatience alors qu’elle le sent continuer sa traverser. Sa bouche et ses mains jouent une valse sur son corps qui lui fait perdre toute raison, lui faisant découvrir une chaleur et une moiteur nouvelle qu’elle était très loin de connaître.
« Mon dieu »
Elle le sent, oh mon dieu, elle le sentait plus que de raison. Sa main descend dans le creux de son dos, elle se contracte comme pour prévenir la caresse, mais, simultanément, son autre main frôle le galbe de son sein, elle pousse un soupir retenu… et cerise sur le gâteau, il soupire. Sa bouche caresse son cou, son soupir son oreille, sa main le creux de son dos et l’autre son sein et s’en est finis d’elle.
C’était comme une vague, une vague de chaleur qui naissait au creux de son ventre et faisait des va et viens chaud et doucereux dans son intérieur. Elle ne voulait pas que cela cesse.
Elle en voulait plus. C’était indéniable. Elle acceptait de perdre toute raison pour ressentir d’avantage. Elle ne s’était jamais sentie aussi humaine qu’à cet instant. Tous ses sens sont en folie, elle ne pensait qu’à ressentir une nouvelle vague. Plus il la touche, plus elle gémit et tremble au-dessus de lui.
Pire que tout, encore un frisson, celui de trop, et elle se contracte sans vraiment contrôler ce corps qui est le sien. Plus sa féminité crie à l’aide, plus ses hanches ondulent. Cela n’a pas vraiment de sens, ni d’explication, ça vient un point c’est tout, son inexpérience lui fait regretter de ne pas savoir utiliser ses mains comme il sait aussi bien utiliser les siennes et son instinct, la pousse tout simplement, à calmer cette tension qu’elle ressent dans son intimité, en ondulant.
Faut-il faire une pause pour qu’elle réussisse, le temps d’un instant, à retrouver sa respiration ? Elle s’agrippe à Metuselah comme si c’était sa seule chance de survie dans tout ce joyeux bordel. Dans un élan de fougue, qu’elle ne se connaissait pas – vous me direz, elle ne se reconnaissait pas depuis un bon moment déjà – elle lui retire entièrement sa chemise, la tirant fermement pour qu’ils soient tous les deux au même stade.
Le peu de vêtement qu’elle sentait était de trop que cela soit sur elle, ou sur lui. Elle se sentait comme prisonnière de son bas de pyjama et finalement, on pouvait en déduire que notre cher vampire devait également être prisonnier de son propre bas. Elle le regarde presque en colère de se sentir perdre la raison alors qu’il semblait si… serein.
Elle plisse les yeux, alors qu’elle pose à son tour ses propres doigts sur les surfaces de peau de l’homme en dessous d’elle. Malgré sa position, elle était très loin de se sentir maitresse de la situation mais, elle appréciait tout particulièrement d’avoir une aussi belle vue. Elle ne cherchait pas vraiment à le frôler, juste à le sentir sous le bout de ses doigts, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle y trouverait. Il avait réussis d’un simple mouvement, à la faire gémir comme si elle ne pouvait que faire cela : s’abandonner et gémir en vois-tu en voilà.
Elle se demandait bien par quel magie il arrivait à faire tout cela mais, le sentir aussi près d’elle, jouer avec elle, lui empêchait toute réflexion de plus d’une seconde ou deux. Pas assez, en tout cas, pour mettre en place une tactique appropriée à la situation. Elle n’avait qu’un but finalement en tête, il fallait tout faire pour l’atteindre : en ressentir plus. Encore et encore. Elle posa doucement sa main sur le bouton du bas de Metuselah, elle n’ouvre pas les yeux, elle ne veut même pas s’excuser d’en avoir envie, après tout, elle savait qu’elle allait en demander plus dans quelques instants.
D’un claquement de doigt (en tout cas, cela ressemblait à ce mouvement), elle réussit à faire s’aider le bouton et ne se gêne pas du tout pour sourire de satisfaction. Oui, elle était plutôt fière de son coup. Elle perdait pied mais, pas complètement. S’il fallait en découvrir plus, il fallait en demander plus.
C’était assez étrange finalement, comme si, en plus de mettre sa raison de côté, son désir avait même mis un coup de pied à toute sa prudence. Légèrement autoritaire, elle retire ses mains d’elle, comme pour retrouver le temps d’un instant, une respiration assez calme pour éviter la crise d’asthme – même si Lin était loin d’être asthmatique, au passage.
Finalement, elle avait juste besoin de retrouver un peu d’espace pour être sûre et certaine de ce qu’elle allait demander. Elle regarde Metuselah alors qu’elle tient ses mains loin de son corps.
« J’en veux plus »
Tout n’était qu’envie à assouvir le plus rapidement possible. D’un mouvement, elle se redresse pour s’allonger sur le dos et retirer son bas de pyjama d’un coup de hanche et ensuite de pied – elle avait cette habitude de feignasse de canapé, à savoir retirer ses vêtements sans se lever du lit – pour le jeter au loin.
Les mains du vampire qui se repose de nouveau sur elle alors qu’elle n’a plus besoin de maintenir son corps pour ne pas tomber, c’est comme s’abandonner d’avantage à des caresses bienvenues. Elle récupère doucement l’une des mains du vampire, elle était assez hésitante finalement, elle ne savait pas vraiment si c’était la marche à suivre mais, elle en avait terriblement envie. Et finalement, n’étais-ce pas cela une première fois ? Juste… écouter son envie du moment.
Cette main qui au préalable, lui caresser doucereusement le creux des reins, elle l’invite sans équivoque à apaiser le feu qu’elle ressent beaucoup trop intensément.
« J’ai… vraiment envie de savoir ce que ça fait. Et je ne veux pas attendre une seconde de plus, Metuselah »
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Lun 1 Juil 2019 - 22:25
Il est dit dans le livre Dracula de Bram Stocker que les vampires avaient une affection toute particulière pour les vierges. Leurs innocences, leurs puretés, le sang de leurs intimités, tout cela étaient des aimants tellement puissant pour certains vampires.
Certains membres de la communauté avait par ailleurs assimilé l'habitude -plus ou moins discutable- de sentir la virginité d'une personne. Metuselah faisait partie de ces gens -la, comme Jess Duchannes avait pu l'observer il y a quelques jours.
Ironiquement, avec une telle faculté venait une réaction. La majorité se serait jeté sur le succulent... repas qui l'attendait, à fortiori un certain cow boy tout droit sorti d'un western avec les aptitudes de superman.
Pas lui.
Certains diraient qu'il savoure. D'autre, qu'il s'amuse simplement. Mais le fait est que … tout dépendait naturellement de ladite partenaire, bien évidemment. Dans le cas de Jess, qui souhaitait s'accrocher à ce Don à offrir à son promis, il s'était montré clément devant tant de loyauté.
Face à Lindiya qui semblait le désirer, il n'y avait nul raison de ne pas lui accorder son souhait.
D'autant plus que la jeune femme commençait, lentement, mais surement, à lui faire effet. En effet, la pâleur de sa peau, sa fraîcheur naturelle dirait certains, n'était rien comparé à la chaleur naturelle de la jeune femme , qui semblait croître de seconde en seconde.
Il était vrai que il y avait la blague fort connue qui consistait à chauffer quelqu'un. Et il était vrai que c'était un de ses grands jeux. Mais il était rare d'obtenir une telle réaction.
Enfin, elle semblait se réchauffer vraiment.
Néanmoins, cette chaleur n'avait absolument rien de brûlant. De fait, c'était une douce, délicieuse chaleur, qui semblait s'adapter à un désir de plaisir.
Il serait idiot de brûler le producteur de cedit plaisir, n'est-ce pas ?
Laissant la jeune femme le défaire de ses vêtements, le vampire pu ainsi savourer pleinement la douceur épidermique de la gente féminine.
Un homme de roman, Jean Baptiste Grenouille, avait tué pour l'odeur des femmes et la mettre en bouteille.
Metuselah se sentait à nouveau tenté de concevoir des vêtements à partir de peau de femmes. Une théorie mise de coté à cause de sa tendance à profiter de ses préférences : vivantes.
Et vivante, Lindiya Juhel l'était, sans aucun doute.
Alors que leurs lèvres ne quittaient contact, leurs langues, lancées dans une danse endiablée au milieu de leurs orifices buccales, semblaient se battre, chacun pour dominer l'autre.
Un échange de salive, et de saveur, un repas sans mordre.
Mais si cela ne s’arrêtait qu'à cela, ah !
Ses seins dans la paume de ses mains, Metuselah pouvait en apprécier la douceur, la mollesse qui accompagnait ses lambeaux de chairs si plaisants à contempler, à toucher. Son téton rose qu'il pouvait ainsi titiller, qu'il voulait sentir durcir. Tel était sa joie et son plaisir, ce contact , cet envie d'aller chercher son envie à elle pour la soumettre.
Même sans la danse endiablée, des langues, même sans le souffle saccadée qui susurrait à son oreille, même sans ce splendide cou qu'il aimait autant mordre que lécher, que bécoter, même sans tout cela, dans ces laps de temps que la jeune femme grappillait tant bien que mal, Metuselah y trouvait son bonheur.
Car admirer une œuvre d'art était des fois aussi plaisant que la drogue dans lequel il comptait se plonger.
Et à admirer ce corps, fort harmonieux pour une humaine, il sentait son désir croître, mue par des pensées fort peu catholique.
Cette pensée de déformer ses traits par le plaisir. Cette pensée de briser ses hanches, de voir des spasmes agiter son ventre et se répandre partout en son corps.
Cette pensée de voir sa proie perdre pied, et lui de prendre son pied dans le processus. De sentir leurs épidermes en contact, la sueur humaine les maculer.
Lui donner ce qu'elle voulait, et prendre ce que lui voulait.
Cela commençait sérieusement à le gêner plus bas, à lui faire se sentir à l'étroit. Ses nerfs désireux de sentir l'air frais et la caresse d'une femme devait se contenter de tissus, et cela en devenait difficile à supporter à présent.
Et de cette restriction, de cette limite, l'humaine lui donna le feu vert, déboutonnant son pantalon avant de se glisser sur le dos retirer son bas.
Elle avait envie, disait-elle.
Se dressant tranquillement, d'un même geste de sa main, il retira ses bas, jouant des pieds pour retiter ses chaussettes en passant. Le nu total était plus appréciable.
Tellement plus appréciable.
L'homme paraissait calme à nouveau. Mais c'était un calme si faux. Un calme qui cachait une tempête.
Lentement, il s'étira. Tel un félin.
Aaah... Pas une seconde de plus...
Sur ses mots, il bondit.
Il ne lui sauta pas dessus, non grand dieu. Ce serait endommager son corps fragile. Mais il se mouva rapidement, plongeant quasiment pour toucher, de ses lèvres, la péninsule de son intimité.
Bien sur, ce n'était qu'un avant-bouche. Littéralement en ce cas, mais bon, mademoiselle était pressée.
Pourquoi donc s'ennuyer ?
Léchant l'entrée de son intimité, il remonta pour se glisser entre ses cuisses, déposant des bisous sur la peau nue de la jeune femme.
Remontant lentement, doucement.
Approchant lentement l'épée du fourreau.
Léchouilles devint baisers, baisers devint suçons.
Et il comptait bien la regardait dans les yeux quand le sang coulerait .
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