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Invité
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Lun 12 Déc 2016 - 22:42
La curiosité ? Un vilain défaut ? Mais nooon, c'est juste une façon de montrer notre intérêt aux gens et aux choses ! C'est ça, la curiosité, c'est s'intéresser aux autres ! Et aujourd'hui, l'objet de ma curiosité était ce mystérieux nouvel homme de main. Bin ouais quoi, avec Tom-chou, on a eu le droit d'embaucher pour mener notre enquête à bien, mais le souci c'est qu'avec toutes mes responsabilités, je n'avais pas pu être là le jour de l'entretien de celui qui l'intéressait - non, mais pas de cette façon ... c'est pas parce que Tom-choupinou est gay qu'il ne pense qu'à ça !. Ce mec, celui que mon super copain a trouvé pour nous seconder, c'est un certain Shinji Tsuku... non, Tsukishima et ce mec travaille aussi du côté des humains - comme moi des fois ! - en tant qu'antiquaire. Ouaiiis, je me suis renseignée... Bin disons que j'ai une confiance absolue là-dessus pour avoir laissé Tom-Tom l'embaucher sans que je sois là - nan mais j'aurais bien voulu le tester moi aussi ... - mais je voulais quand même voir qui était ce mec de mes propres yeux avant de commencer à bosser avec lui. Du coup, dès la fin de ma journée, j'ai laissé Tomounet en plan et je suis partie en investigation ! Et attention, mesdames et messieurs, en mode super équipée ! Bon, j'ai laissé tomber le look du détective privé avec les lunettes de soleil, le chapeau et l'imper au col relevé, parce que en vrai, je suis pas détective privé, alors je me sentais pas légitime ... Du coup, j'ai gardé l'idée des lunettes de soleil mais j'ai troqué le chapeau contre une casquette large et l'imper contre une veste de sport un peu trop grande mais dans laquelle je dissimulais mes longues nattes bleues. Le souci c'est qu'avec cette tenue, on voyait plus ma superbe mini-jupe tout chou et on avait l'impression que j'étais à poil là-dessous ... enfin, j'avais quand même mis un collant et mes boots.
C'est là-dessus que je rentrais dans Les Mystères du Monde ! Wouaaah déjà l'enseigne pétait grave la classe ! Et c'est clair qu'en rentrant, ça pue déjà le mystère à plein nez ! Non mais gennnre des trucs que j'avais pas vu depuis des décennies ! Et encore, quand je les avais vues, c'était déjà des antiquités et j'étais gamine ! Aaaah, il y a plus de cinquante ans ... Et puis aussi, quand je disais que ça puait le mystère, on sentait aussi l'odeur particulière de la magie, une odeur qu'on ne peut distinguer que lorsque l'on est habitués. Du coup, je me doutais bien qu'il devait y avoir des trucs de "notre monde" pas loin, mais ça m'étonnerait qu'il soit au contact de n'importe qui, même sous verre ...
Ah ! Je suis sûre que c'est lui, le mec là-bas ! Oh putain le canooooon ! Vous voyez, genre le mec svelte, avec une chemise super blanche bien repassée sous lequel on devine un peu son torse ferme, hmmm ... Et sa veste est cool aussi, mais du coup on voit pas sa silhouette plus que ça et c'est limite frustrant ! Attendez, oh merde, il regarde par là !!!! Ooooh, putain ces yeux de fou ! Je crois que je suis amoureuse ... Oh, vite, faut que je détourne la tête, alleez, oooh qu'elle est belle cette vitriiiiine ...
C'est là-dessus que je rentrais dans Les Mystères du Monde ! Wouaaah déjà l'enseigne pétait grave la classe ! Et c'est clair qu'en rentrant, ça pue déjà le mystère à plein nez ! Non mais gennnre des trucs que j'avais pas vu depuis des décennies ! Et encore, quand je les avais vues, c'était déjà des antiquités et j'étais gamine ! Aaaah, il y a plus de cinquante ans ... Et puis aussi, quand je disais que ça puait le mystère, on sentait aussi l'odeur particulière de la magie, une odeur qu'on ne peut distinguer que lorsque l'on est habitués. Du coup, je me doutais bien qu'il devait y avoir des trucs de "notre monde" pas loin, mais ça m'étonnerait qu'il soit au contact de n'importe qui, même sous verre ...
Ah ! Je suis sûre que c'est lui, le mec là-bas ! Oh putain le canooooon ! Vous voyez, genre le mec svelte, avec une chemise super blanche bien repassée sous lequel on devine un peu son torse ferme, hmmm ... Et sa veste est cool aussi, mais du coup on voit pas sa silhouette plus que ça et c'est limite frustrant ! Attendez, oh merde, il regarde par là !!!! Ooooh, putain ces yeux de fou ! Je crois que je suis amoureuse ... Oh, vite, faut que je détourne la tête, alleez, oooh qu'elle est belle cette vitriiiiine ...
Shinji Tsukishima#94634#94634#94634#94634#94634#94634#94634
Sorcier Sang-pur - Spécialiste - Sentinelle
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Dim 18 Déc 2016 - 18:06
Encore une journée tranquille aujourd’hui. Shinji en profite pour avancer son rapport. Celui-ci est extrêmement important. Il contient notamment des informations obtenues suite à sa longue discussion avec une changeline, Morikawa Sawa. Nul doute qu’une fois ce rapport lu par le Secret et ses confrères, une importante réunion sera organisée à l’Enclave. Il n’a pas appris grand-chose sur l’histoire du virus anti-lycan en revanche. Il doit se montrer très prudent pour chercher des informations ; le moindre faux pas pourrait lui coûter gros. Voire la vie, même si son sort de transports dans les ombres lui permet d’éviter les conflits. Il serait embêtant de l’utiliser devant des témoins « non surnaturels » - et puis même devant des surnaturels qui ne sont pas alliés avec les sorciers. Pour l’instant il ne sait pas s’ils peuvent présenter une résistance à la magie, notamment la manipulation mentale. ça donnerait encore trop de travail aux effaceurs… Shinji soupire avant de relire la ligne de son rapport et de poursuivre.
Soudain il repense à un détail. Teru-san, la Sagesse, a parlé de sa collaboration avec le Savoir. Mais Shinji ne l’a toujours pas vu. Il se doute que ça viendra inévitablement –surtout que le maître sage a bien insisté sur la forte probabilité de la croiser ces prochaines semaines. Elle semble être du genre curieux et impatient. Enfin. Ce n’est pas l’heure de se déconcentrer. Shinji replonge le nez dans son rapport, vérifiant de temps en temps à travers la vitrine si des clients potentiels se présentent à l’entrée. Il finit par lever la tête quand un client passe la porte. Il met de côté son travail pour s’occuper du jeune homme.
▬ Ohayo, Que puis-je faire pour vous ?
▬ Je cherche un recueil de poème du 19ème siècle…
Le client lui explique en détail ce qu’il cherche. Shinji fouille dans son registre pour retrouver le numéro d’identification et l’étagère de la boutique où il l’a rangé. Il le présente ensuite au client qui l’examine attentivement. Satisfait, il hoche la tête et les négociations commencent. C’est ce moment que choisit une nouvelle cliente pour entrer dans la boutique. La sonnerie de la cloche, reliée à la porte pour signaler l’arrivée d’un client, attire l’attention de Shinji qui jette un œil à l’entrée. Il s’attarde sur une observation attentive de la nouvelle venue. Une jeune femme aux longues nattes… bleues semble-t-il, au regard pétillant et à l’expression enjouée. Shinji se doute aussitôt qu’elle n’est pas n’importe qui, même s’il ignore encore son identité. Il ressent son pouvoir magique depuis son bureau. Il s’agit donc d’une sorcière, et pas une jeune diplômée. Il termine la transaction avec le client puis s’avance vers la jeune femme.
▬ Bonjour, Ojo-san. Je suis le propriétaire du magasin, Tsukishima Shinji. En quoi puis-je vous aider ?
Shinji s’incline devant elle en guise de salutation. Il suppose qu’elle ne vient pas ici comme n’importe quel humain en quête d’une antiquité sans signification particulière. Cependant, il y a pour l’instant trop d’oreilles curieuses pour aborder ouvertement le sujet. Shinji salue le client qui s’en va, mais il attend qu’il ait quitté le magasin et qu’il se soit éloigné pour se tourner de nouveau vers la sorcière.
▬ Pardonnez mon manque de déférence, j’attendais qu’il s’en aille. J’ai senti votre pouvoir magique à votre arrivée. Cherchez-vous un objet magique en particulier ? Ils sont entreposés dans l’arrière-boutique pour éviter qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains.
D’un geste discret il lui désigne la porte derrière son bureau. Il ne se doute bien évidemment pas que c’est uniquement pour le voir qu’elle est entrée dans son humble boutique.
Soudain il repense à un détail. Teru-san, la Sagesse, a parlé de sa collaboration avec le Savoir. Mais Shinji ne l’a toujours pas vu. Il se doute que ça viendra inévitablement –surtout que le maître sage a bien insisté sur la forte probabilité de la croiser ces prochaines semaines. Elle semble être du genre curieux et impatient. Enfin. Ce n’est pas l’heure de se déconcentrer. Shinji replonge le nez dans son rapport, vérifiant de temps en temps à travers la vitrine si des clients potentiels se présentent à l’entrée. Il finit par lever la tête quand un client passe la porte. Il met de côté son travail pour s’occuper du jeune homme.
▬ Ohayo, Que puis-je faire pour vous ?
▬ Je cherche un recueil de poème du 19ème siècle…
Le client lui explique en détail ce qu’il cherche. Shinji fouille dans son registre pour retrouver le numéro d’identification et l’étagère de la boutique où il l’a rangé. Il le présente ensuite au client qui l’examine attentivement. Satisfait, il hoche la tête et les négociations commencent. C’est ce moment que choisit une nouvelle cliente pour entrer dans la boutique. La sonnerie de la cloche, reliée à la porte pour signaler l’arrivée d’un client, attire l’attention de Shinji qui jette un œil à l’entrée. Il s’attarde sur une observation attentive de la nouvelle venue. Une jeune femme aux longues nattes… bleues semble-t-il, au regard pétillant et à l’expression enjouée. Shinji se doute aussitôt qu’elle n’est pas n’importe qui, même s’il ignore encore son identité. Il ressent son pouvoir magique depuis son bureau. Il s’agit donc d’une sorcière, et pas une jeune diplômée. Il termine la transaction avec le client puis s’avance vers la jeune femme.
▬ Bonjour, Ojo-san. Je suis le propriétaire du magasin, Tsukishima Shinji. En quoi puis-je vous aider ?
Shinji s’incline devant elle en guise de salutation. Il suppose qu’elle ne vient pas ici comme n’importe quel humain en quête d’une antiquité sans signification particulière. Cependant, il y a pour l’instant trop d’oreilles curieuses pour aborder ouvertement le sujet. Shinji salue le client qui s’en va, mais il attend qu’il ait quitté le magasin et qu’il se soit éloigné pour se tourner de nouveau vers la sorcière.
▬ Pardonnez mon manque de déférence, j’attendais qu’il s’en aille. J’ai senti votre pouvoir magique à votre arrivée. Cherchez-vous un objet magique en particulier ? Ils sont entreposés dans l’arrière-boutique pour éviter qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains.
D’un geste discret il lui désigne la porte derrière son bureau. Il ne se doute bien évidemment pas que c’est uniquement pour le voir qu’elle est entrée dans son humble boutique.
Invité
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Dim 1 Jan 2017 - 19:57
Merde ça y est, putain il arrive !! Allez, allez, lalalaaa, je l'ai pas vuuu, il est pas lààà... Tu parles, j'avais limite la gueule collée à la vitre, ça faisait un peu trop pas naturel ...
▬ Bonjour, Ojo-san. Je suis le propriétaire du magasin, Tsukishima Shinji. En quoi puis-je vous aider ?
Ouais nan, cette vitrine est nulle en fait ... Disons que vu que je ne la regardais pas vraiment, je serais même incapable de dire ce qu'il y avait dedans, mais vous savez ce qui était plus grave ?! J'allais être obligée de me tourner vers lui et de le regarder pour lui répondre, fixer ses beaux yeux - et pas autre chose - quel dommage ... Nan mais même pas il m'avait prévenu Tom-choupinou, que notre nouveau sous fifre était si canon ... il voulait peut-être se le garder pour lui ? Nooon, sinon il me l'aurait dit ... il le sait, vu qu'on chasse les mêmes proies à quelques détails près, il faut qu'on se tienne mutuellement au courant ...
Bon bref, allez, trouver quelque chose à dire ... "T'as d'beaux yeux , tu sais... ?" ... On va éviter ... Ah, il se tourne vers l'autre visiteur, ouf, un moment de répis... Vas-y, reprends-toi Elena, t'as été repéré en moins de deux, prise en flagrant délit de mattage et en plus ce beau mec est loin d'être stupide, manquerait plus qu'il comprenne qui je suis ... Attends, et si je lui disais en fait ?
En quoi vous pouvez m'aider ...? dis-je en prenant une voix bizarre sans trop savoir pourquoi. Disons que je suis une touriste - ça se voit, non ? - et que vous allez me montrer ce que vous avez en stock ...?
Bon ok, je ne m'étais pas dévoilée. Nan mais genre, je voulais voir qui c'était avant de lire dire "Tiens, en fait j'suis un peu comme ta patronne.", parce que vous savez ces histoires de grades, ça pose des problèmes à beaucoup d'hommes... J'ai peur que l'on rate quelque chose avant que plus rien ne soit possible entre nous à ses yeux, vous voyez ? Comme ça, j'avais aussi l'occasion de lui montrer qui je suis, derrière ce pseudo merdique qu'est "Le Savoir", que je ne suis pas qu'une tête d'ampoule, mais que j'ai un coeur aussi ...!
Mais pour le moment je restais soft, prenons déjà des informations sur son professionnalisme ! Et cette première impression était juste ... à tomber.
▬ Bonjour, Ojo-san. Je suis le propriétaire du magasin, Tsukishima Shinji. En quoi puis-je vous aider ?
Ouais nan, cette vitrine est nulle en fait ... Disons que vu que je ne la regardais pas vraiment, je serais même incapable de dire ce qu'il y avait dedans, mais vous savez ce qui était plus grave ?! J'allais être obligée de me tourner vers lui et de le regarder pour lui répondre, fixer ses beaux yeux - et pas autre chose - quel dommage ... Nan mais même pas il m'avait prévenu Tom-choupinou, que notre nouveau sous fifre était si canon ... il voulait peut-être se le garder pour lui ? Nooon, sinon il me l'aurait dit ... il le sait, vu qu'on chasse les mêmes proies à quelques détails près, il faut qu'on se tienne mutuellement au courant ...
Bon bref, allez, trouver quelque chose à dire ... "T'as d'beaux yeux , tu sais... ?" ... On va éviter ... Ah, il se tourne vers l'autre visiteur, ouf, un moment de répis... Vas-y, reprends-toi Elena, t'as été repéré en moins de deux, prise en flagrant délit de mattage et en plus ce beau mec est loin d'être stupide, manquerait plus qu'il comprenne qui je suis ... Attends, et si je lui disais en fait ?
En quoi vous pouvez m'aider ...? dis-je en prenant une voix bizarre sans trop savoir pourquoi. Disons que je suis une touriste - ça se voit, non ? - et que vous allez me montrer ce que vous avez en stock ...?
Bon ok, je ne m'étais pas dévoilée. Nan mais genre, je voulais voir qui c'était avant de lire dire "Tiens, en fait j'suis un peu comme ta patronne.", parce que vous savez ces histoires de grades, ça pose des problèmes à beaucoup d'hommes... J'ai peur que l'on rate quelque chose avant que plus rien ne soit possible entre nous à ses yeux, vous voyez ? Comme ça, j'avais aussi l'occasion de lui montrer qui je suis, derrière ce pseudo merdique qu'est "Le Savoir", que je ne suis pas qu'une tête d'ampoule, mais que j'ai un coeur aussi ...!
Mais pour le moment je restais soft, prenons déjà des informations sur son professionnalisme ! Et cette première impression était juste ... à tomber.
Shinji Tsukishima#94783#94783#94783#94783#94783#94783#94783
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Ven 6 Jan 2017 - 20:15
A première vue, avec sa chevelure teintée en bleu, la jeune femme a l’air assez en marge. Dans le sens, très différente des clients habituelles. Elle a l’air un peu… comment dire, secouée ? Il n’arrive pas à trouver le bon mot. Il se demande ce qui peut la remuer ainsi. Peut-être a-t-elle remarqué en vitrine un objet de collection qui suscite en elle une excitation profonde… Il se contente de la scruter de ses yeux dorés, attendant sa réponse. Lorsque celle-ci vient, il lève un sourcil, l’air sceptique. Une touriste ? Il n’est pas dupe ; quand on commence sa phrase par « Disons que… » c’est qu’on part sur une hypothèse et qu’on est donc en général en train de mentir –ou au mieux cacher son identité ou son objectif réel.
▬ Soit, répond-il sans insister. Tout dépend de vous ; qu’est-ce que vous souhaitez voir en particulier ? J’ai des amulettes, des potions, des vieux grimoires de magie, des armes magiques…
Il fait un geste ample de la main, l’air de dire qu’il ne va pas lui faire toute la liste. La porte à l’arrière n’a pas l’air comme ça, mais elle cache une arrière-boutique bien fournie en trouvailles les plus insolites les unes que les autres. Et toutes jugées impropres à la vente classique ; autrement dit ce n’est pas à n’importe qui qu’il va les vendre… Les seuls objets de son arrière-boutique qu’il ait vendu jusqu’à présent c’était à des sorciers. Et il garde en tête les personnes « homologuées » pour acquérir ces biens. Il ne les commercialise pas à n’importe qui.
▬ Si vous voulez bien me suivre…
Il la guide jusqu’à l’arrière-boutique. Mais alors qu’il dépasse son bureau dans le but de déverrouiller la porte, un client franchit l’entrée, faisant retentir la petite clochette. Aussitôt Shinji se retourne vers Elena, stoïque, et lui désigne les autres rayons de la boutique.
▬ Je vous laisse parcourir les vitrines, Ojo-san. En attendant que vous trouviez votre bonheur, je vais m’occuper de ce monsieur.
Il se dirige alors vers l’homme qui vient d’entrer et entame son rituel habituel ; « Bienvenue » « que puis-je faire pour vous aider » « que cherchez-vous en particulier ? » etc, etc. Fort heureusement, le client sait ce qu’il veut pour l’avoir repéré auparavant, et la transaction se déroule rapidement. Une fois l’homme éclipsé, au bout d’une quinzaine de minutes environ, Shinji revient vers la sorcière. Ce n’est pas la première fois qu’il se montre brusque, à changer le sujet de conversation. Il a l’habitude ; plus d’une fois des clients sont entrés sans prévenir alors qu’il s’apprêtait à faire une transaction d’objets, disons, officieux.
▬ Pardonnez-moi, je ne laisse aucun citoyen lambda avoir un aperçu de l’arrière-boutique. Nous disions donc… Avez-vous eu le temps de réfléchir à ce que vous êtes venu chercher dans la boutique ?
Et, finement, il ne dit pas ça uniquement pour parler d’objet. Il a bien compris qu’elle ne lui dit pas tout. Et honnêtement, ça la regarde. Mais il a aussi l’impression qu’elle n’est pas venue ici uniquement pour faire du shopping, si j’ose dire. En plus, maintenant, elle lui dit très vaguement quelque chose ; il l’a probablement croisée au détour d’un couloir à l’école des sorciers de Nakanoto. Il retourne derrière son bureau pour ouvrir la porte, une fois certain qu’aucun humain ne les épiait. Il sort les clés de sa veste et ouvre la porte, avant de laisser la sorcière passer en première. Il referme la porte derrière lui et croise les bras, attendant qu’elle fasse un premier tour d’exploration.
▬ Vous voyez quelque chose qui vous intéresse ? finit-il par demander au bout d’une minute.
▬ Soit, répond-il sans insister. Tout dépend de vous ; qu’est-ce que vous souhaitez voir en particulier ? J’ai des amulettes, des potions, des vieux grimoires de magie, des armes magiques…
Il fait un geste ample de la main, l’air de dire qu’il ne va pas lui faire toute la liste. La porte à l’arrière n’a pas l’air comme ça, mais elle cache une arrière-boutique bien fournie en trouvailles les plus insolites les unes que les autres. Et toutes jugées impropres à la vente classique ; autrement dit ce n’est pas à n’importe qui qu’il va les vendre… Les seuls objets de son arrière-boutique qu’il ait vendu jusqu’à présent c’était à des sorciers. Et il garde en tête les personnes « homologuées » pour acquérir ces biens. Il ne les commercialise pas à n’importe qui.
▬ Si vous voulez bien me suivre…
Il la guide jusqu’à l’arrière-boutique. Mais alors qu’il dépasse son bureau dans le but de déverrouiller la porte, un client franchit l’entrée, faisant retentir la petite clochette. Aussitôt Shinji se retourne vers Elena, stoïque, et lui désigne les autres rayons de la boutique.
▬ Je vous laisse parcourir les vitrines, Ojo-san. En attendant que vous trouviez votre bonheur, je vais m’occuper de ce monsieur.
Il se dirige alors vers l’homme qui vient d’entrer et entame son rituel habituel ; « Bienvenue » « que puis-je faire pour vous aider » « que cherchez-vous en particulier ? » etc, etc. Fort heureusement, le client sait ce qu’il veut pour l’avoir repéré auparavant, et la transaction se déroule rapidement. Une fois l’homme éclipsé, au bout d’une quinzaine de minutes environ, Shinji revient vers la sorcière. Ce n’est pas la première fois qu’il se montre brusque, à changer le sujet de conversation. Il a l’habitude ; plus d’une fois des clients sont entrés sans prévenir alors qu’il s’apprêtait à faire une transaction d’objets, disons, officieux.
▬ Pardonnez-moi, je ne laisse aucun citoyen lambda avoir un aperçu de l’arrière-boutique. Nous disions donc… Avez-vous eu le temps de réfléchir à ce que vous êtes venu chercher dans la boutique ?
Et, finement, il ne dit pas ça uniquement pour parler d’objet. Il a bien compris qu’elle ne lui dit pas tout. Et honnêtement, ça la regarde. Mais il a aussi l’impression qu’elle n’est pas venue ici uniquement pour faire du shopping, si j’ose dire. En plus, maintenant, elle lui dit très vaguement quelque chose ; il l’a probablement croisée au détour d’un couloir à l’école des sorciers de Nakanoto. Il retourne derrière son bureau pour ouvrir la porte, une fois certain qu’aucun humain ne les épiait. Il sort les clés de sa veste et ouvre la porte, avant de laisser la sorcière passer en première. Il referme la porte derrière lui et croise les bras, attendant qu’elle fasse un premier tour d’exploration.
▬ Vous voyez quelque chose qui vous intéresse ? finit-il par demander au bout d’une minute.
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Mar 28 Fév 2017 - 17:17
Putaiiiiiin ! J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure ! Enfin, plus je dirais, sinon je serais sûrement morte maintenant ... Non mais, est ce que c'était lui qui me faisait cet effet, le fait d'avoir été prise ne flagrant délit ou le fait d'être en mission secrète ?! Sûrement un peu de tout ça à la fois, mais fallait avouer que ce mec avait une sacré aura ... A moins qu'il ne s'agisse de son regard ? Non mais fallait voir ses yeux ! Là, je peux dire que je les voyais bien... en fait il me fixait bizarrement. C'était pas le regard que j'avais l'habitude de croiser, en temps normal, on me regardait plus avec effarement, ou des fois même, les gens sont choqués qu'en me voyant ... Là il avait l'air ... je sais paaas, suspicieux ! Merde, merde merde ... Qu'est ce que j'avais dit ou fait de travers ?!
Quand il m'invita à le suivre sans qu'il me pose de questions, je me suis dit que je devais être un peu parano ... Yeaaah j'allais voir l'arrière boutique ! J'allais être en tête à tête avec lui dans un endroit coupé des regards extérieurs, tout ça avait de quoi m'émoustiller !!! Bon ok, son arrière boutique il devait l'ouvrir à chaque sorcier qui venait le voir m'enfin, je préférais voir ça comme un privilège.
Et puis au moment où il allait ouvrir la porte, vla qu'un autre énergumène se ramène, raaaaaah, jamais tranquille ici ! Depuis quand les boutiques d'antiquités sont si en vogue ?! Encore, peut-être que certains ne venaient que pour lui ...? Bref, j'étais carrément frustrée quand, au lieu de le suivre dans son antre, je devais patienter dans la boutique comme si de rien n'était. Pfff, retour à la case départ...
Pis c'est qu'il en mettait du temps ! J'avais tout juste posé un oeil sur les objets dans les vitrines - c'est pas comme si je côtoyais ce genre d'objets un peu tous les jours ... J'avais même connu des objets semblables encore en service, c'est pas que j'étais vieille hein ... je voulais pas dire non plus que les trucs qu'il proposait étaient pourris, mais juste que voilà, maintenant, là, aujourd'hui, j'ne avais rien à foutre !
Non mais ce mec ne venait pas juste pour regarder en plus, vu qu'il venait acquérir un objet, ça prenait un putain de temps fou ! A la fin, je m'étais juste adossée au comptoir, les coudes posés dessus et je les regardais faire leurs affaires, un air d'ennui flottant sur mon visage.
Quand il revint vers moi, je lui répondis par un simple "Hum." et je le suivis enfin dans son arrière boutique. C'est une fois après avoir passé la porte que ma bonne humeur remonta. J'étais enfin là où je devais être... En tout cas, cette pièce n'avait pas la même odeur que la boutique elle-même, même si la fragrance des vieux objets était toujours présente. En fait, l'odeur qui régnait ici me rappelait les rayons anciens de la bibliothèque de l'école. Ça n'aurait pas dû être un bon souvenir vu la quantité de trucs qu'on m'a obligé à y lire et le temps que j'y ai perdu, mais finalement, la pièce où j'avais étudié tant de livres était un peu comme mon petit coin perso, donc ça restait agréable.
Je finis même par faire le tour de ces nouvelles vitrines avec intérêt et retrouvais ici et là des objets de bel ouvrage du style que je pouvais avoir en main de temps en temps, mais il y avait aussi quelques raretés. Un grimoire attira tout particulièrement mon attention : c'était totalement con, mais au titre, je reconnus tout de suite le livre que mon ancien maître m'avait décrit comme "inutile pour toi et totalement ennuyeux". Je souris alors rien qu'en le regardant.
Le beau Shinji finit par me demander si j'avais trouvé quelque chose qui m'intéressait et je me rendis compte à cet instant que j'avais totalement oublié pourquoi j'étais venue ici : lui. Je me tirais donc de mes rêveries de lui fit mon sourire enjôleur :
Oui, ce grimoire... C'est un peu comme un fruit défendu pour moi, il me le faut ...
Je n'allais pas encore préciser que celui-ci n'était que le second fruit défendu qui m'intéressait dans sa boutique ...
Quand il m'invita à le suivre sans qu'il me pose de questions, je me suis dit que je devais être un peu parano ... Yeaaah j'allais voir l'arrière boutique ! J'allais être en tête à tête avec lui dans un endroit coupé des regards extérieurs, tout ça avait de quoi m'émoustiller !!! Bon ok, son arrière boutique il devait l'ouvrir à chaque sorcier qui venait le voir m'enfin, je préférais voir ça comme un privilège.
Et puis au moment où il allait ouvrir la porte, vla qu'un autre énergumène se ramène, raaaaaah, jamais tranquille ici ! Depuis quand les boutiques d'antiquités sont si en vogue ?! Encore, peut-être que certains ne venaient que pour lui ...? Bref, j'étais carrément frustrée quand, au lieu de le suivre dans son antre, je devais patienter dans la boutique comme si de rien n'était. Pfff, retour à la case départ...
Pis c'est qu'il en mettait du temps ! J'avais tout juste posé un oeil sur les objets dans les vitrines - c'est pas comme si je côtoyais ce genre d'objets un peu tous les jours ... J'avais même connu des objets semblables encore en service, c'est pas que j'étais vieille hein ... je voulais pas dire non plus que les trucs qu'il proposait étaient pourris, mais juste que voilà, maintenant, là, aujourd'hui, j'ne avais rien à foutre !
Non mais ce mec ne venait pas juste pour regarder en plus, vu qu'il venait acquérir un objet, ça prenait un putain de temps fou ! A la fin, je m'étais juste adossée au comptoir, les coudes posés dessus et je les regardais faire leurs affaires, un air d'ennui flottant sur mon visage.
Quand il revint vers moi, je lui répondis par un simple "Hum." et je le suivis enfin dans son arrière boutique. C'est une fois après avoir passé la porte que ma bonne humeur remonta. J'étais enfin là où je devais être... En tout cas, cette pièce n'avait pas la même odeur que la boutique elle-même, même si la fragrance des vieux objets était toujours présente. En fait, l'odeur qui régnait ici me rappelait les rayons anciens de la bibliothèque de l'école. Ça n'aurait pas dû être un bon souvenir vu la quantité de trucs qu'on m'a obligé à y lire et le temps que j'y ai perdu, mais finalement, la pièce où j'avais étudié tant de livres était un peu comme mon petit coin perso, donc ça restait agréable.
Je finis même par faire le tour de ces nouvelles vitrines avec intérêt et retrouvais ici et là des objets de bel ouvrage du style que je pouvais avoir en main de temps en temps, mais il y avait aussi quelques raretés. Un grimoire attira tout particulièrement mon attention : c'était totalement con, mais au titre, je reconnus tout de suite le livre que mon ancien maître m'avait décrit comme "inutile pour toi et totalement ennuyeux". Je souris alors rien qu'en le regardant.
Le beau Shinji finit par me demander si j'avais trouvé quelque chose qui m'intéressait et je me rendis compte à cet instant que j'avais totalement oublié pourquoi j'étais venue ici : lui. Je me tirais donc de mes rêveries de lui fit mon sourire enjôleur :
Oui, ce grimoire... C'est un peu comme un fruit défendu pour moi, il me le faut ...
Je n'allais pas encore préciser que celui-ci n'était que le second fruit défendu qui m'intéressait dans sa boutique ...
Shinji Tsukishima#95272#95272#95272#95272#95272#95272#95272
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Lun 20 Mar 2017 - 0:41
Plus il l’observe et plus cette sorcière lui paraît étrange. C’est même plus que ça. Elle le met mal à l’aise. Oui, c’est ça. L’attitude de la sorcière, pour être plus précis. Chaque fois qu’il a le dos tourné, sa nuque le démange, comme quand on le regarde fixement. Il se fait des idées, ou elle cherche autre chose qu’une antiquité dans sa boutique ? Il a la légère impression qu’elle n’est pas vraiment là pour faire des emplettes. Enfin, à force de croiser des gens bizarres, il doit devenir parano… Mais elle atteint un record dans la catégorie. Shinji ne se dévêt pas de son masque de stoïcisme, mais son esprit, lui, s’active derrière ses prunelles dorées. Elle passe d’une humeur à l’autre aussi facilement qu’on change de chaussettes. Juste avant elle faisait la moue, et maintenant qu’ils sont dans l’arrière-boutique, elle trépigne de nouveau.
Au sourire qu’elle lui offre, il cille. Cette fois-ci, il ne pense pas se tromper. Il n’est pas très fin en matière de psychologie féminine, mais là ce serait comme ne pas remarquer un cheval dans un magasin de porcelaine. Il jurerait qu’elle lui fait du charme… ce qui ne va pas pour arranger son malaise. Manque de peau pour elle, elle est tombée sur probablement le seul sorcier insensible de Nakanoto. Enfin insensible… disons qu’il n’a jamais été très réceptif à ce genre de démonstration. Et ce depuis la classe d’éveil ; il n’a jamais réalisé toutes les fois où il a pu intéresser des filles. Le grand ténébreux solitaire… faut croire que les filles ont le chic pour s’enticher des insaisissables.
▬ « L’histoire et les mystères des runes », lit-il à haute voix. C’est effectivement un bon ouvrage.
Shinji jette un œil sur son registre ; il n’a plus en tête le prix exact de ce grimoire. Après quelques pages tournées, il fait face à la sorcière en croisant les bras, parfaitement inexpressif.
▬ Le prix de base est fixé à 100 000 yens. Si toutefois vous me présentez un titre spécial, je peux vous faire une remise de 20%.
Il guette sa réaction, attendant de voir si elle s’étrangle ou au contraire saute de joie. Il se demande si elle a conscience de la valeur réelle de cet ouvrage. Il regorge d’anecdotes en tout genre, certes, mais également d’informations éparses qui, regroupées, assemblées et mises bout à bout, peuvent faire de n’importe quel sorcier un véritable expert en incantation runique. Bien sûr ça demanderait des mois de lecture et d’études, et des années d’expériences pour mettre à profit ces connaissances. Il se demande pourquoi elle a employé l’expression « fruit défendu »…
▬ Est-ce qu’il vous faut autre chose ?
Il lui laisse le temps de terminer son petit tour. Mais sa question a un double sens ; il ignore si elle l’a saisi, mais c’est un moyen de savoir si elle ne cherche qu’une rareté magique dans son arrière-boutique, ou autre chose. La seconde possibilité ne le surprendrait pas plus que ça. Son intuition lui souffle que cette femme n’est pas entrée par hasard dans sa boutique.
▬ Si vous avez fini de regarder les articles de l’arrière-boutique, je vous propose de repasser dans l’autre pièce pour procéder à la transaction.
Shinji désigne la porte du bout du doigt, sans toutefois bouger de sa position. Il attend de voir ce qu’elle va dire ou faire. Il aimerait bien retourner à son bureau, mais pour lui comme pour tout bon commerçant, « le client est roi ».
Au sourire qu’elle lui offre, il cille. Cette fois-ci, il ne pense pas se tromper. Il n’est pas très fin en matière de psychologie féminine, mais là ce serait comme ne pas remarquer un cheval dans un magasin de porcelaine. Il jurerait qu’elle lui fait du charme… ce qui ne va pas pour arranger son malaise. Manque de peau pour elle, elle est tombée sur probablement le seul sorcier insensible de Nakanoto. Enfin insensible… disons qu’il n’a jamais été très réceptif à ce genre de démonstration. Et ce depuis la classe d’éveil ; il n’a jamais réalisé toutes les fois où il a pu intéresser des filles. Le grand ténébreux solitaire… faut croire que les filles ont le chic pour s’enticher des insaisissables.
▬ « L’histoire et les mystères des runes », lit-il à haute voix. C’est effectivement un bon ouvrage.
Shinji jette un œil sur son registre ; il n’a plus en tête le prix exact de ce grimoire. Après quelques pages tournées, il fait face à la sorcière en croisant les bras, parfaitement inexpressif.
▬ Le prix de base est fixé à 100 000 yens. Si toutefois vous me présentez un titre spécial, je peux vous faire une remise de 20%.
Il guette sa réaction, attendant de voir si elle s’étrangle ou au contraire saute de joie. Il se demande si elle a conscience de la valeur réelle de cet ouvrage. Il regorge d’anecdotes en tout genre, certes, mais également d’informations éparses qui, regroupées, assemblées et mises bout à bout, peuvent faire de n’importe quel sorcier un véritable expert en incantation runique. Bien sûr ça demanderait des mois de lecture et d’études, et des années d’expériences pour mettre à profit ces connaissances. Il se demande pourquoi elle a employé l’expression « fruit défendu »…
▬ Est-ce qu’il vous faut autre chose ?
Il lui laisse le temps de terminer son petit tour. Mais sa question a un double sens ; il ignore si elle l’a saisi, mais c’est un moyen de savoir si elle ne cherche qu’une rareté magique dans son arrière-boutique, ou autre chose. La seconde possibilité ne le surprendrait pas plus que ça. Son intuition lui souffle que cette femme n’est pas entrée par hasard dans sa boutique.
▬ Si vous avez fini de regarder les articles de l’arrière-boutique, je vous propose de repasser dans l’autre pièce pour procéder à la transaction.
Shinji désigne la porte du bout du doigt, sans toutefois bouger de sa position. Il attend de voir ce qu’elle va dire ou faire. Il aimerait bien retourner à son bureau, mais pour lui comme pour tout bon commerçant, « le client est roi ».
Invité
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Mar 4 Avr 2017 - 21:24
En fait, j'sais pas si son air stoïque m'exaspérait, me décevait, m'attirait encore plus ou me donner juste envie d'éclater de rire - nan mais franchement, rendez-vous compte de cette tête qu'il faisait ! Comme s'il ne se passait rien, comme si rien ne nous liait ! Comme si j'étais invisible à ses yeux !!!!! En fait, je savais que non, hé - beh, s'il me parlait, il savait que j'existais ! - mais je crois qu'il était sur le point de tout découvrir, par rapport à mon attirance et à mon statut. Non mais attendez, je venais ici incognito et le mec comme ça, il me demande si j'ai une carte à lui montrer pour avoir une ristourne ... Vous pouvez comprendre que ça me fasse flipper, non ?! (Oubliez pas le truc des grades au travail dans les couples, que la femme soit d'un niveau plus élevé, tout ça ...) Ah mais au fait, j'y pense, en plus je sais me rendre invisible pour de vrai ... Ouais donc je flippais qu'il le sache, mais si après tout il découvrait tout, tout seul, est ce que ça valait le coup que je garde le secret ? Ouaiiis bonn, tout mes pensées n'ont aucun sens, je crois qu'il me rend folle ...
Bon, du coup, je lui signifiais que je n'avais besoin de rien d'autre et évitais au dernier moment de sortir un "Hmm, et quelle genre de transaction avez-vous en tête ?" pour essayer de faire un peu de rangement dans ma ptite tête. Et devant tellement d'indécisions, je finis par attaquer totalement différemment :
Ah, en fait si, zavez des trucs sur les lycans ? Non parce que avec tout ce qui se passe, faudrait s'informer au max, non ?
Héhé ! Attaquer sur l'angle du travail ! Qu'allait-il me dire, sachant qu'il n'avait pas encore totalement capté qui j'étais ? Après, ma question était carrément floue en fait, il pouvait très bien me répondre avec son air professionnel sans ciller, mais je voulais tenter des trucs. A quel point était-il imperturbable mon beau ténébreux ?
Putain, je m'y retrouvais pas à nouveau ! J'avais envie de scruter le moindre rictus sur son visage ou le moindre mouvement esquissé par son corps ... ... (oubliez, je divague) et d'un autre, je n'avais toujours pas pris de décision, si j'allais me dévoiler ou non, si j'allais taxer mon bouquin juste pour qu'il sache pas ou jouer franc jeu pour voir sa réaction... Raaaah c'est sacrément dur la vie d'une femme à la fleur de l'âge... C'est bizarre, ça me rappelle une histoire de chasse aux papillons ...
Bon, du coup, je lui signifiais que je n'avais besoin de rien d'autre et évitais au dernier moment de sortir un "Hmm, et quelle genre de transaction avez-vous en tête ?" pour essayer de faire un peu de rangement dans ma ptite tête. Et devant tellement d'indécisions, je finis par attaquer totalement différemment :
Ah, en fait si, zavez des trucs sur les lycans ? Non parce que avec tout ce qui se passe, faudrait s'informer au max, non ?
Héhé ! Attaquer sur l'angle du travail ! Qu'allait-il me dire, sachant qu'il n'avait pas encore totalement capté qui j'étais ? Après, ma question était carrément floue en fait, il pouvait très bien me répondre avec son air professionnel sans ciller, mais je voulais tenter des trucs. A quel point était-il imperturbable mon beau ténébreux ?
Putain, je m'y retrouvais pas à nouveau ! J'avais envie de scruter le moindre rictus sur son visage ou le moindre mouvement esquissé par son corps ... ... (oubliez, je divague) et d'un autre, je n'avais toujours pas pris de décision, si j'allais me dévoiler ou non, si j'allais taxer mon bouquin juste pour qu'il sache pas ou jouer franc jeu pour voir sa réaction... Raaaah c'est sacrément dur la vie d'une femme à la fleur de l'âge... C'est bizarre, ça me rappelle une histoire de chasse aux papillons ...
Shinji Tsukishima#95539#95539#95539#95539#95539#95539#95539
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Dim 28 Mai 2017 - 12:03
Plus la conversation s’éternise, moins Shinji arrive à comprendre la sorcière qui lui fait face. Elle est en marge de toute la gente féminine de son milieu qu’il a pu rencontrer. Déjà qu’il n’est pas très à l’aise avec ces demoiselles, si en plus l’une d’entre elle se présente totalement en marge des autres… ça ne va pas beaucoup l’aider. Il est à peu près certain d’une chose, cependant ; elle s’intéresse beaucoup trop à lui de son goût. Il préfère nettement sa vie en solitaire à la fréquentation de femmes toute plus étranges les unes que les autres.
Il espérait pouvoir regagner rapidement son bureau, dans la pièce principale. Mais c’est sans compter sur l’intervention de la sorcière qui le lance sur un sujet pour le moins inattendu. Shinji lui jette un regard légèrement surpris. Il n’a pas l’habitude qu’on lui parle des lycans, même de la part des sorciers haut placés. Il croise les bras et place sa main gauche sur son menton tandis qu’il réfléchit à la question.
▬ Les lycans… je sais très peu de choses à leur sujet. Et le peu d’informations sur eux ne provient pas toujours d’une source fiable. J’ai bien deux ou trois ouvrages qui les évoquent, mais les faits les plus concrets ne remontent pas avant le milieu du dix-neuvième siècle. Et même là, ils restent très flous.
Ses yeux glissent sur les rayons à la recherche des dits ouvrages. Il ne se souvient plus vraiment où il a lu de telles informations. Il déambule le long des rayons un peu poussiéreux, faute d’être examinés assez régulièrement. Il va falloir qu’il fasse un peu de ménage… Il finit par tomber sur un livre parlant des légendes urbaines des humains. Il le sort et le feuillette pendant une minute avant de retrouver la page qui l’intéresse.
▬ Celui-ci évoque des caractéristiques raciales, basée sur l’observation d’un soi-disant scientifique, cependant je ne peux pas garantir la véracité de ces informations. Il traite de nombreux sujets jusque-là non vérifiés, voire infirmés. Il pourrait très bien s’agir d’une simple créature des légendes humaines parmi tant d’autres.
Shinji le dépose sur un petit meuble à disposition, avant de reprendre l’inspection de ses rayons. Ses doigts fins effleurent la tranche des ouvrages à la recherche du nom d’un auteur qui l’avait marqué à l’époque, quand il avait lu un nouvel élément de sa boutique. Car Shinji jette toujours un œil, même rapide, aux ouvrages qu’il entrepose dans son petit commerce. Il s’arrête devant un ouvrage à la couverture sombre en cuir qui porte le nom de l’auteur qu’il a en tête. Il le sort pour lire en diagonal les premières pages.
▬ Celui-là traite d’une période de trouble du dix-neuvième siècle. Il y aurait eu des disparitions étranges, corrélées avec les premières observations, quelques temps plus tard, de créatures à l’apparence lycanthropique. Là encore je ne sais pas si ces informations sont cent-pour-cent fiables, mais elles me paraissaient assez véridiques pour classer ce livre dans l’arrière-boutique.
Shinji pose le deuxième ouvrage sur le premier. Il passe sa main sur la première de couverture pour en retirer la poussière. Il se souvient de ce livre. Il l’avait lu en entier à l’époque, avant de l’enregistrer dans son registre. S’il évite de s’en tenir aux informations d’ouvrages non validés par les institutions, sans preuve de leur véracité, il trouve cependant son contenu assez intéressant.
▬ De mémoire c’est tout ce que j’ai sur le sujet. Mais… (il se tourne vers la sorcière) Pourquoi vous vous intéressez aux lycans ? Est-ce la requête d’un supérieur, ou juste par intérêt personnel ? C’est assez inhabituel, comme centre d’intérêt.
Shinji est bien décidé à creuser un peu pour en savoir plus sur cette femme qui lui tourne autour depuis tout à l’heure. Et s’il n’est pas un maître en matière de conversation, il est cependant doué pour résoudre des énigmes et démêler le vrai du faux.
Il espérait pouvoir regagner rapidement son bureau, dans la pièce principale. Mais c’est sans compter sur l’intervention de la sorcière qui le lance sur un sujet pour le moins inattendu. Shinji lui jette un regard légèrement surpris. Il n’a pas l’habitude qu’on lui parle des lycans, même de la part des sorciers haut placés. Il croise les bras et place sa main gauche sur son menton tandis qu’il réfléchit à la question.
▬ Les lycans… je sais très peu de choses à leur sujet. Et le peu d’informations sur eux ne provient pas toujours d’une source fiable. J’ai bien deux ou trois ouvrages qui les évoquent, mais les faits les plus concrets ne remontent pas avant le milieu du dix-neuvième siècle. Et même là, ils restent très flous.
Ses yeux glissent sur les rayons à la recherche des dits ouvrages. Il ne se souvient plus vraiment où il a lu de telles informations. Il déambule le long des rayons un peu poussiéreux, faute d’être examinés assez régulièrement. Il va falloir qu’il fasse un peu de ménage… Il finit par tomber sur un livre parlant des légendes urbaines des humains. Il le sort et le feuillette pendant une minute avant de retrouver la page qui l’intéresse.
▬ Celui-ci évoque des caractéristiques raciales, basée sur l’observation d’un soi-disant scientifique, cependant je ne peux pas garantir la véracité de ces informations. Il traite de nombreux sujets jusque-là non vérifiés, voire infirmés. Il pourrait très bien s’agir d’une simple créature des légendes humaines parmi tant d’autres.
Shinji le dépose sur un petit meuble à disposition, avant de reprendre l’inspection de ses rayons. Ses doigts fins effleurent la tranche des ouvrages à la recherche du nom d’un auteur qui l’avait marqué à l’époque, quand il avait lu un nouvel élément de sa boutique. Car Shinji jette toujours un œil, même rapide, aux ouvrages qu’il entrepose dans son petit commerce. Il s’arrête devant un ouvrage à la couverture sombre en cuir qui porte le nom de l’auteur qu’il a en tête. Il le sort pour lire en diagonal les premières pages.
▬ Celui-là traite d’une période de trouble du dix-neuvième siècle. Il y aurait eu des disparitions étranges, corrélées avec les premières observations, quelques temps plus tard, de créatures à l’apparence lycanthropique. Là encore je ne sais pas si ces informations sont cent-pour-cent fiables, mais elles me paraissaient assez véridiques pour classer ce livre dans l’arrière-boutique.
Shinji pose le deuxième ouvrage sur le premier. Il passe sa main sur la première de couverture pour en retirer la poussière. Il se souvient de ce livre. Il l’avait lu en entier à l’époque, avant de l’enregistrer dans son registre. S’il évite de s’en tenir aux informations d’ouvrages non validés par les institutions, sans preuve de leur véracité, il trouve cependant son contenu assez intéressant.
▬ De mémoire c’est tout ce que j’ai sur le sujet. Mais… (il se tourne vers la sorcière) Pourquoi vous vous intéressez aux lycans ? Est-ce la requête d’un supérieur, ou juste par intérêt personnel ? C’est assez inhabituel, comme centre d’intérêt.
Shinji est bien décidé à creuser un peu pour en savoir plus sur cette femme qui lui tourne autour depuis tout à l’heure. Et s’il n’est pas un maître en matière de conversation, il est cependant doué pour résoudre des énigmes et démêler le vrai du faux.
Invité
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Dim 2 Juil 2017 - 12:56
Pfff, c'était irritant à la fin qu'il fasse preuve de tant de professionnalisme, pas une seule réaction suspecte de sa part, pas un seul clignement d'yeux en trop, ni d'hésitation dans la voix...
Il fallait l'avouer, Tom avait sûrement trouvé l'agent le plus apte à ce poste, mais merde, c'était carrément difficile de le faire sortir de ses gonds, c'était à la fois fatiguant et de bonne augure... ça voudrait dire que je n'allais pas s'ennuyer avec lui, niéhéhé !! Merde, range ton sourire machiavélique Elena, il va te prendre pour quelqu'un de louche ...
Le pire, c'est que je l'écoutais parler avec grand intérêt, et pas QUE parce qu'il était beau gosse non,
mais c'était intéressant d'avoir son avis sur les trucs qu'il me conseillait et encore une fois, il était pas mauvais, mais ptet trop honnête par rapport à des commerciaux, parce que vu ce qu'il disait du premier ouvrage, je voyais déjà à quoi m'attendre et je savais bien que je n'en tirerais rien de plus que ce que je savais... En même temps, on avait un peu des infos carrément plus récentes au boulot et il en avait même pas fait référence ! Putain, merde, il déteignait sur moi maintenant ! Bin ouais, vlà que je me comportais en professionnelle à mon tour, chier !
Je regardais le second livre avec plus d'intérêt. Encore une fois, il n'essayait pas de me tromper sur la marchandise, mais je finissais par avoir envie de fouiller ce bouquin pour donner mon propre avis.
Et puis un truc qui relatait des faits, c'était intéressant. Merde, faut que je me trouve plus de biographies de sorciers...
Quand on y pense, le dix-neuvième siècle n'est pas si loin... une, deux générations maximum avant nous, après tout. On a carrément fait des progrès depuis le temps, j'veux dire, par rapport aux récoltes d'infos, tout ça, ... mais qu'est ce que c'est relou à retranscrire ... Je marquais une pause. Parler du passé ça me donnait une idée, histoire de recentrer le sujet ... D'ailleurs, dites-moi, vous êtes du coin depuis longtemps ? lui demandais-je, alors que je posais un coude sur le meuble, penchée vers lui, lui tendant ma carte de l'autre main. Ouais, j'avais décidé de pas me dévoiler, comme ça, sur un coup de tête ... J'me disais que ce serait carrément plus fun de voir son expression quand on se verra pour le boulot !
Je prendrais celui-là aussi alors, indiquant le second livre qu'il venait de me montrer, comme ça on pourra en parler avec plus de profondeur autour d'un verre ...
Alors là, si je ne lui tirais pas une réaction, j'en boufferais ma casquette ! Après, la chose que je craignais,
c'est que mon sourire et mon regard soient un peu trop carnassiers... mais merde, je commençais à avoir faim de beauté ténébreuse, moi !
Shinji Tsukishima#95672#95672#95672#95672#95672#95672#95672
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Mar 4 Juil 2017 - 0:34
Aucun doute ; cette femme appartient à un genre unique. Nul doute qu’elle doit avoir une sacrée réputation dans leur communauté de sorciers, si tout du moins elle fait bien partie de celle de Nakanoto. Tiens, voilà une piste intéressante à creuser. Il pourrait se renseigner auprès de ses confrères, notamment à l’école des sorciers. Les professeurs se souviendront forcément d’un cas comme elle. Ou si sa scolarité remonte à trop longtemps –on ne sait jamais, avec la longévité des sorciers – il peut toujours enquêter auprès d’autres sentinelles par exemple. Il lui suffirait de leur faire une description succinte de cette femme. Une personne avec une telle coloration de cheveux et des lentilles de couleur violette, c’est pour le moins inoubliable.
Et il réalise que ce serait probablement plus fructueux que de le lui demander directement. La voilà qui occulte totalement sa question sur les lycans. Soit elle a cessé de l’écouter à ce moment là, soit elle a détourné la conversation volontairement pour ne pas y répondre. Aurait-elle donc des choses à cacher ? ça ne fait qu’attiser un peu plus sa curiosité. Elle le prend un peu au dépourvu en enchaînant subitement sur une question somme toute habituelle, mais un peu détonante dans la situation actuelle. Il glisse ses prunelles dorées sur la carte bancaire qu’elle lui tend et la saisit entre ses longs doigts fins.
▬ Oui. Je suis né à Nakanoto. Ma famille y est encrée depuis plusieurs générations.
Une réponse brève et concise, comme toujours. En même temps il n’aurait pas pu ajouter grand-chose d’autre, car la voilà qui repart de plus belle. Au début, il se dit qu’au moins ses affaires marchent bien aujourd’hui, avec deux ouvrages en vente. Puis il lève les yeux, l’expression stupéfaite. Il n’est certes pas très fin psychologue, mais il sait toutefois reconnaître une invitation quand il en voit une. Enfin, façon de parler. Déstabilisé par cette proposition impromptue, il lisse le col de son manteau et jette un œil à l’horloge.
▬ C’est-à-dire que… ma journée n’est pas terminée, j’en ai bien peur. Une autre fois… A moins que vous ne soyez prête à attendre… Dans ce cas pourquoi pas…
Il n’est guère enthousiaste à l’idée de se retrouver seul face à elle, et pourtant il n’ose pas rejeter en bloc la proposition. Le pauvre Shinji n’a pas l’habitude de ce type de conversation. Il faut dire qu’on ne l’a pas éduqué dans ce sens. Dans l’esprit de son père, pour être au sommet de l’excellence, il ne faut pas se laisser distraire de quelque manière que ce soit. Alors il a inculqué la notion de distance à son fils, afin qu’il ne s’encombre pas de liens inutiles. Ainsi, ce que beaucoup de gens prennent pour de l’indifférence de sa part, ce n’est en fait qu’un manque de savoir vivre. Et ce en particulier avec les femmes. Car hormis sa mère et sa sœur, qui sont de toute façon des cas particuliers, il n’a jamais eu de tête à tête avec un membre du sexe opposé. Enfin, si. Il y a Alyssa. Mais c’est différent. Alyssa est unique, où qu’elle soit aujourd’hui. Elle a toujours été différente des autres. Naturelle, sincère, sans arrière-pensée, et surtout très ouverte d’esprit.
Enfin, l’heure n’est pas à ressasser le passé. Il doit se dépêtrer de cette situation, s’il y arrive tout du moins. Se rappelant qu’il tient encore la carte bancaire de sa cliente très avenante, il se décide à lui désigner son bureau, dans la pièce principale.
▬ Pour le paiement, ce sera plus commode à mon bureau. Venez.
Il se saisit du premier ouvrage, la laissant transporter sa seconde acquisition. Il s’installe à son bureau, insère la carte bancaire de la sorcière dans son terminal, puis le lui tend une fois le montant entré dans l’appareil.
▬ Tenez.
Il la laisse composer son code à l’abri des regards indiscrets. Il en profite pour retrouver le nom des ouvrages dans son ordinateur pour indiquer la date et le montant de la vente. Il ouvre ensuite son registre papier –il est prend toujours des précautions, on n’est jamais trop prudent avec l’informatique – pour inscrire le nom des ouvrages à la date d’aujourd’hui. Il bute toutefois sur le remplissage, car il lui manque une information essentielle. Il récupère d’abord son terminal et donne le reçu de carte bancaire à sa congénère.
▬ Il va me falloir un nom à inscrire. Pour le registre. Je garde toujours une trace écrite des transactions.
Assis à son bureau, le stylo immobilisé au-dessus du registre, il attend sa réponse. Et avec tout ça il a momentanément oublié sa question sur les lycans. Cette femme est vraiment très forte pour détourner l’attention.
Et il réalise que ce serait probablement plus fructueux que de le lui demander directement. La voilà qui occulte totalement sa question sur les lycans. Soit elle a cessé de l’écouter à ce moment là, soit elle a détourné la conversation volontairement pour ne pas y répondre. Aurait-elle donc des choses à cacher ? ça ne fait qu’attiser un peu plus sa curiosité. Elle le prend un peu au dépourvu en enchaînant subitement sur une question somme toute habituelle, mais un peu détonante dans la situation actuelle. Il glisse ses prunelles dorées sur la carte bancaire qu’elle lui tend et la saisit entre ses longs doigts fins.
▬ Oui. Je suis né à Nakanoto. Ma famille y est encrée depuis plusieurs générations.
Une réponse brève et concise, comme toujours. En même temps il n’aurait pas pu ajouter grand-chose d’autre, car la voilà qui repart de plus belle. Au début, il se dit qu’au moins ses affaires marchent bien aujourd’hui, avec deux ouvrages en vente. Puis il lève les yeux, l’expression stupéfaite. Il n’est certes pas très fin psychologue, mais il sait toutefois reconnaître une invitation quand il en voit une. Enfin, façon de parler. Déstabilisé par cette proposition impromptue, il lisse le col de son manteau et jette un œil à l’horloge.
▬ C’est-à-dire que… ma journée n’est pas terminée, j’en ai bien peur. Une autre fois… A moins que vous ne soyez prête à attendre… Dans ce cas pourquoi pas…
Il n’est guère enthousiaste à l’idée de se retrouver seul face à elle, et pourtant il n’ose pas rejeter en bloc la proposition. Le pauvre Shinji n’a pas l’habitude de ce type de conversation. Il faut dire qu’on ne l’a pas éduqué dans ce sens. Dans l’esprit de son père, pour être au sommet de l’excellence, il ne faut pas se laisser distraire de quelque manière que ce soit. Alors il a inculqué la notion de distance à son fils, afin qu’il ne s’encombre pas de liens inutiles. Ainsi, ce que beaucoup de gens prennent pour de l’indifférence de sa part, ce n’est en fait qu’un manque de savoir vivre. Et ce en particulier avec les femmes. Car hormis sa mère et sa sœur, qui sont de toute façon des cas particuliers, il n’a jamais eu de tête à tête avec un membre du sexe opposé. Enfin, si. Il y a Alyssa. Mais c’est différent. Alyssa est unique, où qu’elle soit aujourd’hui. Elle a toujours été différente des autres. Naturelle, sincère, sans arrière-pensée, et surtout très ouverte d’esprit.
Enfin, l’heure n’est pas à ressasser le passé. Il doit se dépêtrer de cette situation, s’il y arrive tout du moins. Se rappelant qu’il tient encore la carte bancaire de sa cliente très avenante, il se décide à lui désigner son bureau, dans la pièce principale.
▬ Pour le paiement, ce sera plus commode à mon bureau. Venez.
Il se saisit du premier ouvrage, la laissant transporter sa seconde acquisition. Il s’installe à son bureau, insère la carte bancaire de la sorcière dans son terminal, puis le lui tend une fois le montant entré dans l’appareil.
▬ Tenez.
Il la laisse composer son code à l’abri des regards indiscrets. Il en profite pour retrouver le nom des ouvrages dans son ordinateur pour indiquer la date et le montant de la vente. Il ouvre ensuite son registre papier –il est prend toujours des précautions, on n’est jamais trop prudent avec l’informatique – pour inscrire le nom des ouvrages à la date d’aujourd’hui. Il bute toutefois sur le remplissage, car il lui manque une information essentielle. Il récupère d’abord son terminal et donne le reçu de carte bancaire à sa congénère.
▬ Il va me falloir un nom à inscrire. Pour le registre. Je garde toujours une trace écrite des transactions.
Assis à son bureau, le stylo immobilisé au-dessus du registre, il attend sa réponse. Et avec tout ça il a momentanément oublié sa question sur les lycans. Cette femme est vraiment très forte pour détourner l’attention.
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