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Dim 12 Fév 2017 - 23:29
Cela faisait presque deux semaines qu'il squattait chez celle qu'il avait fini par accepter comme son alpha. Il fallait avouer que les choses n'étaient pas simples : l'appart de Mia n'était pas bien grand et vu qu'il dormait sur le canapé, l'intimité n'était pas de mise, sans parler du fait qu'ils n'étaient tous deux ni très bavards, ni très sociables, l'ambiance était donc un peu pesante. Mais Akatsuki n'avait pas franchement le droit de se plaindre, sans elle et son canapé, il serait à la rue ou pire... Disons qu'ils avaient assez causé de grabuge dans l'établissement pour qu'il soit recherché. Ce n'était pas autant le cas pour sa colocataire de fortune car ils ne savaient pas vraiment de qu'il il s'agissait, alors que lui était inscrit au pensionnat, ils avaient donc toutes les infos sur lui ... Il devait alors se faire discret et il lui était donc difficile de trouver du travail.
Il fallait dire qu'après ce qu'il s'était passé à ce fameux premier "entraînement", il avait eu une période de forte déprime où il s'était vraiment demandé ce qu'il allait faire de son cas et il lui avait fallu plusieurs jours pour qu'il remonte la pente et se décide à prendre en main sa bête. Et lors de cette période, Mia ne l'avait pas trop emmerdé, mais tous deux devaient avoir conscience qu'il ne pouvait pas faire grand chose sans son aide.
Depuis ces quelques jours, Aka avait pris l'habitude de se réveiller en même temps que Mia lorsqu'elle allait au travail - en même temps il était dur de ne pas réveiller un lycan qui dormait dans la pièce principale d'un appart - et l'avait parfois accompagné à son boulot pour profiter de la forêt et du bienfait qu'elle avait sur lui. Certains autres jours, il avait recommencé à arpenter la ville à la recherche d'un truc à faire, de quelques sous à gagner, histoire au moins d'aider Mia, mais il avait conscience aussi qu'il lui serait dur de retrouve rune opportunité comme celle qu'il avait eu avec Gold-Anna. Il reconnaissait ses problèmes de comportement et savait qu'il ne pouvait continuer comme ça, sauf que comme pour sa partie animale, il ne savait pas par où commencer ...
Autant dire qu'il trouvait le temps long avec toutes ces affaires et aujourd'hui, rien n'avait réussi à le motiver. Il était simplement resté chez Mia toute la journée à broyer du noir. Il avait même fini par éteindre la tv et avait limite l'impression qu'il était déjà 23h alors que si son alpha n'était pas rentré, c'est qu'il était beaucoup tôt que ça ...
Il fallait dire qu'après ce qu'il s'était passé à ce fameux premier "entraînement", il avait eu une période de forte déprime où il s'était vraiment demandé ce qu'il allait faire de son cas et il lui avait fallu plusieurs jours pour qu'il remonte la pente et se décide à prendre en main sa bête. Et lors de cette période, Mia ne l'avait pas trop emmerdé, mais tous deux devaient avoir conscience qu'il ne pouvait pas faire grand chose sans son aide.
Depuis ces quelques jours, Aka avait pris l'habitude de se réveiller en même temps que Mia lorsqu'elle allait au travail - en même temps il était dur de ne pas réveiller un lycan qui dormait dans la pièce principale d'un appart - et l'avait parfois accompagné à son boulot pour profiter de la forêt et du bienfait qu'elle avait sur lui. Certains autres jours, il avait recommencé à arpenter la ville à la recherche d'un truc à faire, de quelques sous à gagner, histoire au moins d'aider Mia, mais il avait conscience aussi qu'il lui serait dur de retrouve rune opportunité comme celle qu'il avait eu avec Gold-Anna. Il reconnaissait ses problèmes de comportement et savait qu'il ne pouvait continuer comme ça, sauf que comme pour sa partie animale, il ne savait pas par où commencer ...
Autant dire qu'il trouvait le temps long avec toutes ces affaires et aujourd'hui, rien n'avait réussi à le motiver. Il était simplement resté chez Mia toute la journée à broyer du noir. Il avait même fini par éteindre la tv et avait limite l'impression qu'il était déjà 23h alors que si son alpha n'était pas rentré, c'est qu'il était beaucoup tôt que ça ...
Mia Luna Ogawa#95103#95103#95103#95103#95103#95103#95103
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Mar 21 Fév 2017 - 17:01
Mia se massa les phalanges, la mine patibulaire. Ce type n’avait eu que ce qu’il méritait. Il se souviendrait dorénavant qu’il ne valait mieux pas la provoquer. Et encore, il avait de la chance. Ces derniers temps, elle n’était pas dans son assiette. C’était la fameuse période . Le mois où sa cousine avait poussé son dernier soupir, dans un corps mutilé et méconnaissable. Durant ce mois, Mia n’était pas comme d’habitude. Elle paraissait parfois apathique, voire morose. Elle s’énervait moins, plus lassée qu’impatiente. Elle broyait même du noir à certains moments. Mais là ce type l’avait vraiment gavé et il récoltait ce qu’il avait semé. LE coup de poing magistral qu’elle lui avait foutu l’avait mis dans les vapes pour une bonne dizaine de minutes. Voilà qui lui remettrait les idées en place. Elle réajusta sa veste, totalement indifférente aux regards tantôt méfiants tantôt angoissés des passants. Elle s’installa sur sa moto et démarra en trombe. Ce qu’elle détestait par-dessus tout, c’était les machos qui la prenaient de haut. Et le type n’était pas un japonais, ils étaient rarement machos, les japonais.
Déjà que ses journées de garde-chasse, quand elle les passait au bureau, la gavaient royalement… fallait pas déconner. Elle prit donc le chemin du retour. Elle n’avait qu’une envie, c’était poser son cul sur son canap’ et se boire une bonne bière. Elle n’était même pas d’humeur à passer dans un bar. Elle risquait encore de prendre la mouche et déclencher une bagarre. Voire casser quelques bouts de quelque chose. Valait mieux qu’elle rentre chez elle. Au pire elle se défoulerait sur Akatsuki. Quoique, elle n’avait même pas envie. Leur cohabitation ne se passait pas toujours très bien ; les deux lycans avaient un caractère aussi pourri l’un que l’autre, s’envoyaient constamment des piques à la gueule, et se prenaient la tête pour un rien. Parfois, elle regrettait même d’avoir pris la décision de l’héberger. Mais pas question de reconnaître qu’elle s’était trompée ou quoi. C’était elle l’Alpha, et lui devait se soumettre, point. Oui, si elle continuait sur cette voie, ça n’irait pas pour s’arranger.
Elle rangea sa moto sur sa place de parking et accrocha consciemment son antivol. Une fois on lui avait déjà volé, et ça n’avait pas bien fini pour le criminel. Car Mia l’avait retrouvé grâce à son odeur bien avant les flics –en fait elle n’avait même pas porté plainte, trop furieuse pour avoir recours aux flics. Maintenant, elle prenait encore plus de précaution. Hors de question de perdre son temps à rechercher un crétin suicidaire qui voudrait lui piquer sa bécane. Elle monta ensuite jusqu’à son petit appart’ ; elle en avait plein les pattes. Et l’autre parasite qui passait son temps à squatter son canapé… Il pourrait faire des efforts pour trouver un taf, histoire de pouvoir participer aux frais, au moins. Elle était pourtant en partie responsable de la situation de l’oméga. Après tout, elle aurait pu éviter les affrontements au Pensionnat. Elle aurait pu. Mais elle ne l’avait pas fait.
La première chose qu’elle fit en rentrant : s’ouvrir une canette de bière. Elle avait besoin de boire un coup et se poser cinq minutes. Elle prendrait sa douche plus tard. La canette à la main, elle se rendit dans le salon et découvrit Akatsuki affalé sur le canapé, occupé à compter les aspérités du plafond.
« Me dis pas que t’as traîné là toute la journée. »
« Salut, t’as passé une bonne journée ? » Non ça c’était pas son style, et puis elle n’était pas vraiment d’humer là. Elle s’assit dans le fauteuil juste à côté et alluma la télé tout en buvant sa bière. Elle mit un canal pour regarder ce qui se disaient niveau actualités, surtout localement. Mais elle tomba sur des banalités, même des trucs vieux de deux mois qu’ils reprenaient faute d’un truc à se mettre sous la dent. Pourtant ce n’était pas ce qui manquait à Nakanoto… Elle soupira avant de prendre une nouvelle gorgée. Elle s’interrompit en plein mouvement quand elle vit des images percutantes. Le premier ministre japonais et le président américain qui rendaient hommage aux victimes d’Hiroshima. L’hypocrisie de la situation était telle qu’elle en écrabouilla sa canette. Le contenu se déversa sur ses genoux, mais elle était complètement obnubilée, atterrée, outrée par ce qu’elle voyait. Puis la rage monta d’une traite et elle balança son restant de canette à travers la pièce. La canette loupa de peu le poste de télévision et alla s’encastrer dans le mur trois centimètres plus haut. Elle resta quelques secondes dans le creux formé par l’impact avant de se détacher et de s’écraser au sol dans un bruit métallique.
« Solidarité mon cul ! »
Mia ne pouvait pas oublier. Elle était là, en 1945. Elle avait vu le champignon de fumée radioactive s’élever suite à l’impact de la bombe nucléaire. Elle avait vu sa ville rasée par la bêtise des américains. Elle avait vu sa maison en cendre, et elle n’avait jamais pu voir le corps de ses parents adoptifs. ç’avait été l’un de ses pires souvenirs. Tout ça parce que, soit disant que Japon n’avait pas voulu rendre les armes… Elle ne pourrait jamais pardonner ça. Elle détestait les américains depuis cet incident. Elle porta une main humide à son écharpe rouge, qui ne la quittait jamais. La dernière chose qui lui restait de son passé. Le dernier souvenir matériel de sa cousine.
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Mar 4 Avr 2017 - 20:07
Mia finit par rentrer, perturbant le silence qui régnait dans l'appartement. Ce n'était pas plus mal hein, mis avec elle, il ne savait jamais sur quel pied danser, alors si elle ne disait rien en rentrant, il ne disait rien non plus. Elle rentra donc, et revint avec une bière à la main. La tête qu'elle avait ... En règle générale, elle était déjà pas très engageante, mais là elle faisait une de ses gueules. En fait limite, on avait pas besoin de la voir pour le savoir, y'avait comme une aura spéciale autour d'elle qui ne donnait pas envie de se retrouver près d'elle. Enfin, du coup, quand elle lui sortit une pique, il fut à la fois étonné et pas du tout. D'un côté, il était habitué à ce qu'elle le fasse chier et d'un autre, il avait eu l'impression qu'elle allait pas dire un mot de la soirée...
Et qu'est ce que tu veux que je foute ?! L'une des dernières fois où je suis sorti, y'avait trois mecs qui me suivaient de près pour me chopper. Et si jamais je me retourne pour leur refaire le portrait, j'vais finir par attirer l'attention par ici ... C'est ça que tu veux ?!
En fait, elle ne l'écoutait même pas, il ne s'en était pas aperçu tout de suite. Pour elle, c'était juste une remarque désagréable, comme elle avait l'habitude d'en faire et d'ailleurs, elle attendait très rarement une réponse aux questions qu'elle posait.
La lycane s'était juste assise dans le fauteuil, assorti au canapé sur lequel il était, et elle avait allumé le télé comme s'il n'était pas là. Pas grave, il n'en avait pas grand chose à foutre non plus, c'était tout juste frustrant, c'est tout. De toute façon, tous deux n'étaient pas amis, alors il n'y avait pas vraiment de pincettes à prendre pour protéger une quelconque relation. S'ils s'ignoraient mutuellement, ça se passait pas trop mal. Donc Akatsuki se détendit à nouveau, accordant un oeil distrait à la télévision, sans trop se préoccuper de ce qu'il s'y racontait.
S'il n'avait pas eu des sens hyper développés, il aurait sûrement été surpris par la réaction de Mia. Elle venait d'écraser sa canette dans sa main, alors qu'elle n'était même pas encore vide... Y'en avait partout, mais elle ne semblait pas franchement s'en soucier car elle la balança ensuite à travers la pièce. Sa tête ... elle était sur le point de péter un câble, en fait...?! Aka resta un peu sur ses gardes, lui qui ne comprenait rien à ce qu'il lui prenait.
« Solidarité mon cul ! »
Akatsuki, à présent à moitié redressé sur le canapé, leva un sourcil, les yeux fixés sur Mia, tourna la tête en direction de la tv, avant de revenir sur elle. Sérieusement ?! C'était cet événement qui la mettait dans cet état ? En fait, juste ... Pourquoi ? Elle aurait pu avoir un truc contre les ricains ou un truc comme ça, mais non, techniquement, ça semblait lié à l'événement en lui-même vu les mots qu'elle venait de cracher. Mais en gros, il était sensé faire quoi là ? Il était pas assez suicidaire pour lancer une boutade pour détendre l'atmosphère et franchement pas sûr de la réaction de celle-là pour lui poser la moindre question, mais il fallait avouer qu'il était intrigué... Oh allez ...
Qu'est ce qu'elle a fait pour mériter ça, cette pauvre bière ? A moins que t'en veuilles au mur ? Ou ...?
Merde, il était vraiment suicidaire en faire. Lancer une boutade, se foutre à moitié de sa gueule et essayer de poser une question sans en avoir l'air même si c'était complètement grillé ... ça faisait beaucoup, hein ?
Mia Luna Ogawa#95483#95483#95483#95483#95483#95483#95483
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Ven 12 Mai 2017 - 13:06
- HRP:
- Attention, pétage de câble en vue XD
Aux invectives de son nouveau coloc, Mia n’accorda au final que peu d’attention. Elle n’était vraiment pas d’humeur à répondre aux provocations. Il valait mieux pas en fait ; sinon ça finirait avec du sang et des touffes de poils en moins, vu les personnalités des deux lascars… Pourquoi elle avait accepté de le prendre sous son toit en fait ? Ils ne s’entendaient pas ; ils étaient trop similaires. Ils étaient comme deux éléments réactifs : séparément ça se passait pas trop mal, mais dès qu’ils étaient en contact… ça faisait boum. Elle aurait dû s’en foutre comme pour beaucoup de choses. Mais depuis qu’elle s’était mise en tête de le « former », qu’elle n’arrivât pas à se faire comprendre ou à s’entendre avec un oméga de sa meute… le seul de sa meute en fait, ça la faisait rager. La situation lui échappait et elle détestait ça. Elle ne cherchait pas à s’en faire un ami. Elle considérait qu’elle n’avait pas besoin d’amis de toute façon –elle ne faisait plus assez confiance à personne pour ça. Mais au moins, une relation neutre… Mais non c’était même pas possible. Elle avait envie de hurler et de casser quelque chose. Ou quelqu’un. Ce pourquoi sa canette avait fini encastré dans le mur d’en face.
Akatsuki ne manqua pas l’occasion de mettre les pieds dans le plat en bon bourrin qu’il était. Il ne manqua pas l’occasion de faire de l’humour pourri auquel Mia ne serait pas vraiment réceptive. Le regard qu’elle lui jeta suite à cette remarque totalement suicidaire aurait fait pâlir un dragon. Elle se redressa à moitié, la mine offensée.
« Ou quoi ? « T’es de mauvais poil ? Tu t’es levé du pied gauche ce matin ? » C’est ça qu’tu voulais dire ? Vas-y, dis le ! Qu’est-ce t’en a foutre de toute façon ?! »
Toute la rage accumulée ces derniers, plus la souffrance qui la rongeait toujours à cette période –l’anniversaire de la mort de sa cousine- remontèrent d’un bloc. Comme la vague immense d’un tsunami, elle balaya tout autre sentiment. Mia se leva.
« Monsieur passe ses journées à larver sur mon canapé, avec pour seul souci ce qu’il bouffera le soir ou quand sa détestée Alpha rentrera le soir ! T’en as rien à foutre de ce qui a pu s’passer à l’époquer parce que t’y étais pas, tu t’en fous qu’des connards osent dire pardon en se recueillant sur la tombe de leurs victimes, parce que t’étais même pas né ! »
Elle se mit à arpenter la pièce, écumante de rage, se tournant de temps en temps vers lui, le pauvre qui devait se demander ce qu’il avait pu faire à la vie pour le pourrir comme ça. Il ne pouvait pas savoir ce que traversait son Alpha, puisqu’il ne savait de toute façon rien d’elle.
« Mais moi j’oublie pas, moi j’y pense encore et j’refuse cette hypocrisie écoeurante ! Mais ça tu peux pas comprendre bien sûr ! Monsieur n’en a rien à foutre, y’en a que pour sa pomme ! Forcément, Monsieur n’a connu personne à l’époque, ça l’intéresse pas ces vieilles histoires ! Monsieur n’a personne à regretter ! »
Après cette vague de fureur, elle saisit d’une main l’écharpe rouge qui décorait toujours son cou. Le seul souvenir matériel de sa cousine. Elle ne la quittait jamais et c’était bien la seule chose dont elle prenait soin en ce monde. Loin d’en avoir terminé avec Akatsuki, elle se rassit et son regard noir ne diminua pas en intensité. Mais la vague de colère était passée et il ne sommeillait plus qu’un torrent grondant. Il y eut même un voile de lassitude qui recouvrit son expression.
« J’sais très bien c’que tu penses de moi. La pétasse qui t’pourrie la vie. Bah tu sais quoi ? J’te retiens pas. T’en as marre ? Casse-toi. J’m’en fous. J’sais même pas pourquoi j’t’ai proposé de vivre sous mon toit, j’aurais dû m’douter qu’on se supporterait pas. »
Sur ces mots, son visage se ferma et elle fixa un point imaginaire sur son plancher. Elle disait ça, mais au fond ça ne lui était pas si égale que ça. Elle n’avait pas forcément envie de le voir se barrer. C’était paradoxal, mais autant il lui mettait les nerfs à vif, autant il représentait sa seule compagnie depuis son évasion. Depuis dix ans. Ils n’étaient pas amis, mais le détestait-elle pour autant ? Non, sans ça elle lui aurait probablement déjà arraché la tête. Mais Mia était un concentré de sentiments contradictoires et bien trop fière pour reconnaître qu’elle pouvait parfois avoir besoin de quelque chose ou de quelqu’un.
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Mar 18 Juil 2017 - 18:59
Ah... ce regard, c'était pas bon ça, mais c'est pas comme s'il ne s'y était pas attendu, il avait cherché la merde... Et là, quand elle ouvrit la bouche... Non, franchement ça aurait pu être pire, elle lui répondit juste de façon cinglante, au départ ... puis sa superbe humeur fit monter la sauce et elle ne s'arrêta plus.
Bizarrement, hem, il la laissa faire, il la laissa s'énerver, même s'il faillit monter au créneau quand elle s'attaqua à lui, il suffit de quelques mots pour qu'il comprenne que le but de son alpha n'était pas de lui en foutre plein la gueule, ... juste de se défouler verbalement sur lui sans qu'il comprenne réellement tout ce qu'elle racontait. Elle se mettait à tourner en rond, comme si elle essayait de fuir, d'oublier quelque chose ou quelqu'un ou qu'elle devenait simplement folle, puis elle tournait son regard dément vers lui avant de se détourner à nouveau. Euuh, elle réfléchissait à le bouffer là ouu ? Non, Akatsuki voyait bien que Mia n'allait pas bien, que c'était pas vraiment contre lui, qu'elle ... souffrait ?
Il venait aussi de comprendre que son alpha avait connu la seconde guerre mondiale, qu'elle était donc là lors du désastre d'Hiroshima et Nagasaki et qu'elle y avait perdu quelqu'un, vu de la façon dont elle réagissait face à cette cérémonie retransmise. Merde. Pour dire qu'elle soit minimum aussi vieille et qu'elle ressente encore tout ce poids sur elle après tant de temps, ... nan franchement, ça donnait pas envie d'être à moitié immortel. Apparemment, le temps passé n'avait rien changé pour elle.
Et elle continuait à s'égosiller, à lui dire des trucs qui avaient quasiment ni queue ni tête, mais il pensait en cerner la base. C'est pour ça qu'il avait limite envie de jouer au psy avec elle, sauf que cette taré recommença à s'attaquer à lui pour rien et qu'il ne put bien entendu pas lui parler calmement...
Mais bordel, tu vas la fermer maintenant ?!! Tu gueules des trucs depuis tout à l'heure qui n'ont aucune putain de cohérence ! Ok, t'as connu la guerre, ok, j'ai compris que c'était l'horreur et que t'as perdu quelqu'un là-dedans, mais merde, qu'est ce que je viens foutre là-dedans ?! Quand est ce que j'ai dit que tu me pourrissais la vie ?! Ceux qui m'ont pourri la vie sont ceux qui ont fait de moi un lycan et de ce que je sache, t'y es pour rien ! Toi, tu m'as fourni un endroit où me cacher le temps que ces conneries passent, qu'est ce que je peux avoir contre toi, à part ton putain de caractère de merde que je peux même pas te reprocher parce que j'suis tout aussi concerné.
Bien sûr, il s'était mis à gueuler aussi, mais là, il marquait une courte pause de deux secondes pour reprendre un peu plus calmement.
Si tu veux que je me casse, dis-le franchement et me demande pas mon avis, ou alors tu m'expliques ce que c'est que ton putain de délire pour que je comprenne mieux. Tu choisis quoi ?!
Bizarrement, hem, il la laissa faire, il la laissa s'énerver, même s'il faillit monter au créneau quand elle s'attaqua à lui, il suffit de quelques mots pour qu'il comprenne que le but de son alpha n'était pas de lui en foutre plein la gueule, ... juste de se défouler verbalement sur lui sans qu'il comprenne réellement tout ce qu'elle racontait. Elle se mettait à tourner en rond, comme si elle essayait de fuir, d'oublier quelque chose ou quelqu'un ou qu'elle devenait simplement folle, puis elle tournait son regard dément vers lui avant de se détourner à nouveau. Euuh, elle réfléchissait à le bouffer là ouu ? Non, Akatsuki voyait bien que Mia n'allait pas bien, que c'était pas vraiment contre lui, qu'elle ... souffrait ?
Il venait aussi de comprendre que son alpha avait connu la seconde guerre mondiale, qu'elle était donc là lors du désastre d'Hiroshima et Nagasaki et qu'elle y avait perdu quelqu'un, vu de la façon dont elle réagissait face à cette cérémonie retransmise. Merde. Pour dire qu'elle soit minimum aussi vieille et qu'elle ressente encore tout ce poids sur elle après tant de temps, ... nan franchement, ça donnait pas envie d'être à moitié immortel. Apparemment, le temps passé n'avait rien changé pour elle.
Et elle continuait à s'égosiller, à lui dire des trucs qui avaient quasiment ni queue ni tête, mais il pensait en cerner la base. C'est pour ça qu'il avait limite envie de jouer au psy avec elle, sauf que cette taré recommença à s'attaquer à lui pour rien et qu'il ne put bien entendu pas lui parler calmement...
Mais bordel, tu vas la fermer maintenant ?!! Tu gueules des trucs depuis tout à l'heure qui n'ont aucune putain de cohérence ! Ok, t'as connu la guerre, ok, j'ai compris que c'était l'horreur et que t'as perdu quelqu'un là-dedans, mais merde, qu'est ce que je viens foutre là-dedans ?! Quand est ce que j'ai dit que tu me pourrissais la vie ?! Ceux qui m'ont pourri la vie sont ceux qui ont fait de moi un lycan et de ce que je sache, t'y es pour rien ! Toi, tu m'as fourni un endroit où me cacher le temps que ces conneries passent, qu'est ce que je peux avoir contre toi, à part ton putain de caractère de merde que je peux même pas te reprocher parce que j'suis tout aussi concerné.
Bien sûr, il s'était mis à gueuler aussi, mais là, il marquait une courte pause de deux secondes pour reprendre un peu plus calmement.
Si tu veux que je me casse, dis-le franchement et me demande pas mon avis, ou alors tu m'expliques ce que c'est que ton putain de délire pour que je comprenne mieux. Tu choisis quoi ?!
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Ven 21 Juil 2017 - 17:05
Elle bouillait de rage, de frustration, de colère… Toutes les merdes des derniers jours venaient de faire céder son self-control –du moins de ce qu’il en restait. Le pauvre Akatsuki prenait pour tous ceux qui lui causaient du tort. Il n’y était pour rien, elle le savait pertinemment au fond d’elle, mais elle ne pouvait plus rester sans rien faire. Alors elle passait sa rage sur son oméga, qui n’avait rien demandé, et à sa tête, devait se demander quelle mouche avait piqué son Alpha.
La réplique d’Akatsuki lui fit l’effet d’une douche froide. Elle souffla sa rage aussi vite qu’ouragan. Elle le regarda, muette de surprise. ça faisait des jours qu’ils se prenaient le chou pour un rien, qu’ils en venaient presque aux mains parfois, qu’ils se hurlaient l’un sur l’autre sans raison apparente. Mia avait conscience de son caractère difficile, et malgré ça elle n’essayait pas de changer. Pour elle rien ne pourrait s’améliorer. Ils avaient de légers soucis de communication, tous les deux, et ainsi aucun des deux n’avait livré son opinion sur l’autre. Alors elle avait fini par s’imaginer qu’il la détestait, sans doute pour se justifier de lui hurler dessus à chaque fois. Sans doute aussi parce qu’elle pensait que personne ne pouvait réellement l’apprécier –ou du moins, ne pas la détester.
Et il venait juste de briser l’illusion qu’elle se faisait sur la façon dont il la percevait. Il insinuait presque qu’il lui était redevable, alors qu’elle n’avait jamais vraiment vu les choses sous cet angle. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui dise ouvertement qu’il n’avait rien contre elle. Pas plus qu’il n’exigeât des explications. Elle pensait qu’il se serait cassé après lui avoir gueulé dessus, comme d’habitude. Etait-ce qu’elle espérait au fond ? Eviter de s’expliquer ? Eviter de parler d’elle, de son passé ? Eviter de remuer le couteau dans cette plaie à vif qui ne cicatriserait jamais ? En soi c’était peut-être une forme de lâcheté.
Elle détourna finalement les yeux après un long silence. Elle contracta les poings, le visage fermé, mais rien ne se produisit. Pas de réplique cinglante, pas de coups de poings portés sur le lycan. Juste un mutisme aussi anormal qu’impressionnant. Elle ne savait pas quoi répondre à ça. Elle s’était défoulée sur lui, alors qu’il n’y était pour rien, s’imaginant qu’il la haïssait parce qu’elle lui pourrissait la vie. Elle l’avait plus ou moins insulté, sans raison apparente. A part, peut-être ce feu dévastateur qui la rongeait de l’intérieur ; cette souffrance qui l’usait jusqu’à la moelle.
« Je… J’passe mon temps à te faire la vie dure, alors j’ pensais que tu me détestais à cause de ça. J’t’ai poussé à combattre tes camarades en sachant qu’t’aurais des ennuis, j’pensais que tu m’en voulais pour ça aussi. »
Sa voix avait perdu son ton colérique. On n’y sentait plus qu’une certaine lassitude. Peut-être un peu de culpabilité, aussi. Le coup de gueule du lycan lui avait effectivement fait l’effet d’une douche froide. Ça l’avait calmée, juste assez pour retrouver un ton de conversation habituel entre deux citoyens civilisés. Sa colère et sa frustration accumulées ces derniers temps, poussées par la souffrance qui l’habitait, avaient explosé dans un concert d’éclats de voix, d’insultes et de violence verbale. A présent, elle était tel un volcan après l’éruption. Un nouveau silence plana entre eux, tandis qu’elle contractait et décontractait ses poings frénétiquement, à tel point qu’on pouvait légitimement se demander si elle n’allait pas frapper quelque chose. Ou quelqu’un.
« Pardon. »
Peut-être était-ce parce qu’elle n’allait vraiment pas bien, ou que toute sa rage l’avait quitté et qu’elle pouvait faire place à autre chose. Toujours est-il que des excuses, de sa bouche, même à peine audibles comme maintenant, c’était totalement inattendu. A propos de quoi ? Son comportement quotidien ? Son pétage de câble qui venait de passer ? Elle qui ne pensait jamais à s’excuser, même quand elle était en tort –surtout quand elle était en tort. La lassitude émoussait sans doute ses défenses, que sais-je. Elle se redressa sur son siège et posa son front contre ses poings serrés, les coudes appuyés sur ses genoux.
« C’est vrai. J’ai perdu de la famille à Hiroshima. Et après ça ma vie a tourné au cauchemar, et ma cousine… Elle n’a pas eu ma "chance". »
Elle serra l’écharpe rouge qui entourait son coup. Chance, oui, si on considérait que survivre à une morsure de lycan alpha et se transformer en oméga en était une. C’était la première fois qu’elle livrait une part de son histoire à quelqu’un. Elle n’aurait jamais imaginé le faire un jour, surtout à Akatsuki, son oméga, avec qui elle s’entendait comme chien et chat. Réalisant d’ailleurs ce qu’elle faisait, elle se referma comme une huître. Elle frappa la table de son poing.
« Et avec ça, ce putain de virus me casse les couilles ! Si j’attrape le salopard qui l’a lâché sur nous… »
Inutile de préciser ce qu’elle lui ferait. A part, peut-être, que ce serait une fin tout sauf enviable, dans la souffrance absolue et une lente agonie.
La réplique d’Akatsuki lui fit l’effet d’une douche froide. Elle souffla sa rage aussi vite qu’ouragan. Elle le regarda, muette de surprise. ça faisait des jours qu’ils se prenaient le chou pour un rien, qu’ils en venaient presque aux mains parfois, qu’ils se hurlaient l’un sur l’autre sans raison apparente. Mia avait conscience de son caractère difficile, et malgré ça elle n’essayait pas de changer. Pour elle rien ne pourrait s’améliorer. Ils avaient de légers soucis de communication, tous les deux, et ainsi aucun des deux n’avait livré son opinion sur l’autre. Alors elle avait fini par s’imaginer qu’il la détestait, sans doute pour se justifier de lui hurler dessus à chaque fois. Sans doute aussi parce qu’elle pensait que personne ne pouvait réellement l’apprécier –ou du moins, ne pas la détester.
Et il venait juste de briser l’illusion qu’elle se faisait sur la façon dont il la percevait. Il insinuait presque qu’il lui était redevable, alors qu’elle n’avait jamais vraiment vu les choses sous cet angle. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui dise ouvertement qu’il n’avait rien contre elle. Pas plus qu’il n’exigeât des explications. Elle pensait qu’il se serait cassé après lui avoir gueulé dessus, comme d’habitude. Etait-ce qu’elle espérait au fond ? Eviter de s’expliquer ? Eviter de parler d’elle, de son passé ? Eviter de remuer le couteau dans cette plaie à vif qui ne cicatriserait jamais ? En soi c’était peut-être une forme de lâcheté.
Elle détourna finalement les yeux après un long silence. Elle contracta les poings, le visage fermé, mais rien ne se produisit. Pas de réplique cinglante, pas de coups de poings portés sur le lycan. Juste un mutisme aussi anormal qu’impressionnant. Elle ne savait pas quoi répondre à ça. Elle s’était défoulée sur lui, alors qu’il n’y était pour rien, s’imaginant qu’il la haïssait parce qu’elle lui pourrissait la vie. Elle l’avait plus ou moins insulté, sans raison apparente. A part, peut-être ce feu dévastateur qui la rongeait de l’intérieur ; cette souffrance qui l’usait jusqu’à la moelle.
« Je… J’passe mon temps à te faire la vie dure, alors j’ pensais que tu me détestais à cause de ça. J’t’ai poussé à combattre tes camarades en sachant qu’t’aurais des ennuis, j’pensais que tu m’en voulais pour ça aussi. »
Sa voix avait perdu son ton colérique. On n’y sentait plus qu’une certaine lassitude. Peut-être un peu de culpabilité, aussi. Le coup de gueule du lycan lui avait effectivement fait l’effet d’une douche froide. Ça l’avait calmée, juste assez pour retrouver un ton de conversation habituel entre deux citoyens civilisés. Sa colère et sa frustration accumulées ces derniers temps, poussées par la souffrance qui l’habitait, avaient explosé dans un concert d’éclats de voix, d’insultes et de violence verbale. A présent, elle était tel un volcan après l’éruption. Un nouveau silence plana entre eux, tandis qu’elle contractait et décontractait ses poings frénétiquement, à tel point qu’on pouvait légitimement se demander si elle n’allait pas frapper quelque chose. Ou quelqu’un.
« Pardon. »
Peut-être était-ce parce qu’elle n’allait vraiment pas bien, ou que toute sa rage l’avait quitté et qu’elle pouvait faire place à autre chose. Toujours est-il que des excuses, de sa bouche, même à peine audibles comme maintenant, c’était totalement inattendu. A propos de quoi ? Son comportement quotidien ? Son pétage de câble qui venait de passer ? Elle qui ne pensait jamais à s’excuser, même quand elle était en tort –surtout quand elle était en tort. La lassitude émoussait sans doute ses défenses, que sais-je. Elle se redressa sur son siège et posa son front contre ses poings serrés, les coudes appuyés sur ses genoux.
« C’est vrai. J’ai perdu de la famille à Hiroshima. Et après ça ma vie a tourné au cauchemar, et ma cousine… Elle n’a pas eu ma "chance". »
Elle serra l’écharpe rouge qui entourait son coup. Chance, oui, si on considérait que survivre à une morsure de lycan alpha et se transformer en oméga en était une. C’était la première fois qu’elle livrait une part de son histoire à quelqu’un. Elle n’aurait jamais imaginé le faire un jour, surtout à Akatsuki, son oméga, avec qui elle s’entendait comme chien et chat. Réalisant d’ailleurs ce qu’elle faisait, elle se referma comme une huître. Elle frappa la table de son poing.
« Et avec ça, ce putain de virus me casse les couilles ! Si j’attrape le salopard qui l’a lâché sur nous… »
Inutile de préciser ce qu’elle lui ferait. A part, peut-être, que ce serait une fin tout sauf enviable, dans la souffrance absolue et une lente agonie.
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Ven 21 Juil 2017 - 18:31
Akatsuki n'aurait jamais pensé que ce dernier ultimatum serait passé sans qu'elle ne lui gueule dessus en retour, parce que Mia n'aimait pas les ultimatums. Mais apparemment, aujourd'hui était un jour vraiment spécial,
vraiment difficile.
Il ne l'avait jamais vu comme ça... En même temps, il ne la connaissait pas depuis si longtemps, mais elle s'était toujours un peu comportée de la même manière,
soit encline à en faire baver n'importe qui, soit à se prendre la tête toute seule en silence. Là, elle semblait vidée de toute énergie. Il l'avait vu serrer son poing,
il avait affronté son regard, même si cela avait été difficile, mais rien ne s'était passé et elle avait gardé le silence encore quelques secondes.
Il ne s'était pas douté qu'elle se voyait de façon aussi pessimiste, même s'il ne doutait pas qu'elle était au courant qu'elle avait un sale caractère. Elle s'en voulait pour des choses qu'il n'aurait jamais lui-même mis sur son dos. Quand même,
l'histoire au bahut, c'était de sa faute à lui, c'est lui qui avait eu envie de foncer dans le tas en premier, même si c'était elle qui l'avait fait, mais au départ, elle avait juste cherché à le traîner à l'extérieur du pensionnat.
Le lycan était toujours un peu sur ses gardes, mais même s'il sentait que la pression était redescendu, il ne se serait jamais attendu à ce qu'elle ...
« Pardon. »
Akatsuki se détendit d'un coup, un peu beaucoup surpris. Après ce mot et puis la voyant comme ça, c'est bon, il ne craignait plus trop que ça finisse mal. Il croyait bon de la laisser parler de tout son saoul, mais Mia était vraiment une femme bizarre, parce qu'elle ne s'éternisa pas en explications. Elle affirma simplement qu'elle avait perdu des gens à Hiroshima et que sa cousine avait morflé... Ce truc fit un peu tiquer le jeune homme. Attends, elle perd des membres de sa famille à cause de cette foutue bombe nucléaire, elle est elle-même un lycan depuis plusieurs décennies au moins et sa cousine a pas eu sa chance ? Il était pas franchement sûr de comprendre ... mais avant même qu'il ne puisse poser la question, elle avait déjà repris du poil de la bête et frappait la table vigoureusement en changeant totalement de sujet...
Attends, un virus ? Lâché sur "nous" ?! C'est quoi cette histoire ?!
- H-Rp:
Alors, gros bug, j'ai pas su dire si Aka était au courant, vu que notre rp quand il quitte le bahut, on en a pas parlé et depuis il est un peu resté chez Mia quoi ... donc à moins qu'ils en aient parlé entre eux, il doit pas être au courant. Pour la fameuse vidéo il a pu savoir par la tv. Si ça te semble pas cohérent, dis-moi et on en reparle.
Mia Luna Ogawa#96184#96184#96184#96184#96184#96184#96184
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Mer 27 Sep 2017 - 22:56
Ses excuses inattendues avaient eu le mérite d’évacuer subitement la tension de l’atmosphère. Du moins son oméga s’était-il aussitôt détendu, à la fois soulagé –d’être toujours en un seul morceau sans doute- et extrêmement surpris. IL est clair que Mia n’était pas du genre à s’excuser ; elle détestait avoir tort, et encore plus qu’on le lui fasse remarquer. Donc en général elle préférait s’amputer un bras plutôt que d’articuler un seul mot d’excuse. Mais les circonstances étaient exceptionnelles ; elle était à cran pour beaucoup de raisons. Le triste anniversaire d’Hiroshima, le virus qui infectait les lycans… sans parler de son plus vieil ennemi. Leurs « retrouvailles » quelques temps auparavant lui avaient également usé les nerfs et la rage la rongeait depuis. Bref, tout était bon pour venir à bout de ses principes. On peut dire, en quelques sortes, qu’elle avait baissé sa garde l’espace d’un instant fugace.
Sa vive réaction à l’égard du virus anti-lycan suscita la stupéfaction chez Akatsuki. Lequel s’empressa de lui demander de quoi il en retournait. Elle lui jeta un regard en biais ; elle avait complètement oublié de le tenir au courant. Entre sa chasse aux vampires qui lui prenait de plus en plus de temps –c’est fou ce que Nakanoto attirait du monde ces temps-ci- et qui demandait plus de prudence, son investigation officieuse sur le virus, et son boulot… Ils avaient beau vivre sous le même toit elle n’avait même pas trouvé un moment pour lui en parler. Elle posa ses coudes sur ses cuisses pour y prendre et se pencha, fixant le sol.
« T’es au courant pour la fameuse vidéo qui a circulé quelques jours sur le net ? Celle où on voit un lycan et un vampire se battre ? Bah le lycan, selon la rumeur, était infecté par un virus. »
Mia se frotta le front d’un pouce.
« Je ne sais pas si c’est lui à l’origine de ces conneries, mais depuis quelques semaines, des lycans de la région deviennent fous et perdent le contrôle sur leur transformation. Et de ce que j’ai pu apprendre, ce phénomène se transmet par morsure. »
Mia se leva et se dirigea jusqu’à la fenêtre du salon pour poser son regard d’acier sur les bâtiments de la ville qui plongeait progressivement dans le noir. ça et là, des enseignes de petits et grands commerces et autres restaurants s’allumaient, en même temps que les habitations. La ville paraissait en cet instant si paisible que rien ne laissait deviner qu’un tel danger menaçait ses habitants.
« On pense que c’est un virus justement à cause du mode de contamination. Je sais pas pourquoi ni comment le premier infecté s’est retrouvé en liberté… Je suis presque certaine que c’est un coup des vampires. »
Elle se retourna et s’adossa à la fenêtre en croisant les bras. Son regard fixa un instant l’argenté qui se retrouvait assailli d’informations importantes qu’il aurait certainement aimé avoir plus tôt. Bah de toute façon, l’essentiel de l’histoire, à savoir son alliance avec les sorciers, n’avait eu lieu que quelques jours plus tôt.
« D’ailleurs j’ai croisé des gens étranges. Ils ressemblent aux humains, mais ils ont des pouvoirs. Ils se nomment « sorciers » si j’en crois leurs mots… Et eux aussi s’intéressent au virus ; il fait trop de vague et risque de compromettre le secret de leur existence… enfin peu m’importe leurs motivations du moment qu’ils font pas de coup foireux. Ils m’ont proposé leur aide pour trouver un vaccin, en échange de ma coopération pour leur enquête. »
Mia n’avait pas eu de nouveau contact avec ces deux lascars. Certes elle n’était pas le genre de personne qu’on avait envie de recontacter pour autre chose qu’une affaire urgente. Elle s’était montrée assez antipathique, comme à son habitude, et son fort caractère de lycan était allé jusqu’à démontrer ouvertement sa force, histoire de faire comprendre qu’il ne valait mieux pas la doubler. Si elle s’y était pris autrement, peut-être le courant serait-il mieux passé… Mais y’avait-il seulement une chance pour qu’elle se comporte différemment ?
« J’suis désolée de pas t’en avoir parlé plus tôt. Comme tu peux imaginer, j’étais assez préoccupée ces derniers temps. »
Ce n’était probablement pas la meilleure justification au monde ; après tout ils se côtoyaient tous les jours depuis que l’oméga avait dû fuir le Pensionnat. Si elle avait fait un effort et qu’elle avait mis de côté sa mauvaise humeur, elle aurait pu trouver un moment pour le tenir au courant. Peut-être n’en avait-elle juste pas eu l’envie.
Sa vive réaction à l’égard du virus anti-lycan suscita la stupéfaction chez Akatsuki. Lequel s’empressa de lui demander de quoi il en retournait. Elle lui jeta un regard en biais ; elle avait complètement oublié de le tenir au courant. Entre sa chasse aux vampires qui lui prenait de plus en plus de temps –c’est fou ce que Nakanoto attirait du monde ces temps-ci- et qui demandait plus de prudence, son investigation officieuse sur le virus, et son boulot… Ils avaient beau vivre sous le même toit elle n’avait même pas trouvé un moment pour lui en parler. Elle posa ses coudes sur ses cuisses pour y prendre et se pencha, fixant le sol.
« T’es au courant pour la fameuse vidéo qui a circulé quelques jours sur le net ? Celle où on voit un lycan et un vampire se battre ? Bah le lycan, selon la rumeur, était infecté par un virus. »
Mia se frotta le front d’un pouce.
« Je ne sais pas si c’est lui à l’origine de ces conneries, mais depuis quelques semaines, des lycans de la région deviennent fous et perdent le contrôle sur leur transformation. Et de ce que j’ai pu apprendre, ce phénomène se transmet par morsure. »
Mia se leva et se dirigea jusqu’à la fenêtre du salon pour poser son regard d’acier sur les bâtiments de la ville qui plongeait progressivement dans le noir. ça et là, des enseignes de petits et grands commerces et autres restaurants s’allumaient, en même temps que les habitations. La ville paraissait en cet instant si paisible que rien ne laissait deviner qu’un tel danger menaçait ses habitants.
« On pense que c’est un virus justement à cause du mode de contamination. Je sais pas pourquoi ni comment le premier infecté s’est retrouvé en liberté… Je suis presque certaine que c’est un coup des vampires. »
Elle se retourna et s’adossa à la fenêtre en croisant les bras. Son regard fixa un instant l’argenté qui se retrouvait assailli d’informations importantes qu’il aurait certainement aimé avoir plus tôt. Bah de toute façon, l’essentiel de l’histoire, à savoir son alliance avec les sorciers, n’avait eu lieu que quelques jours plus tôt.
« D’ailleurs j’ai croisé des gens étranges. Ils ressemblent aux humains, mais ils ont des pouvoirs. Ils se nomment « sorciers » si j’en crois leurs mots… Et eux aussi s’intéressent au virus ; il fait trop de vague et risque de compromettre le secret de leur existence… enfin peu m’importe leurs motivations du moment qu’ils font pas de coup foireux. Ils m’ont proposé leur aide pour trouver un vaccin, en échange de ma coopération pour leur enquête. »
Mia n’avait pas eu de nouveau contact avec ces deux lascars. Certes elle n’était pas le genre de personne qu’on avait envie de recontacter pour autre chose qu’une affaire urgente. Elle s’était montrée assez antipathique, comme à son habitude, et son fort caractère de lycan était allé jusqu’à démontrer ouvertement sa force, histoire de faire comprendre qu’il ne valait mieux pas la doubler. Si elle s’y était pris autrement, peut-être le courant serait-il mieux passé… Mais y’avait-il seulement une chance pour qu’elle se comporte différemment ?
« J’suis désolée de pas t’en avoir parlé plus tôt. Comme tu peux imaginer, j’étais assez préoccupée ces derniers temps. »
Ce n’était probablement pas la meilleure justification au monde ; après tout ils se côtoyaient tous les jours depuis que l’oméga avait dû fuir le Pensionnat. Si elle avait fait un effort et qu’elle avait mis de côté sa mauvaise humeur, elle aurait pu trouver un moment pour le tenir au courant. Peut-être n’en avait-elle juste pas eu l’envie.
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Jeu 30 Nov 2017 - 14:09
Akatsuki la laissa parler jusqu'à ce qu'elle ait terminé. Le fait qu'elle finisse en s'excusant une seconde fois auprès de lui le fit à peine tiquer, mais si le sujet et ces révélations n'avaient pas été si importantes, il aurait sûrement cru que la Mia qu'il avait devant lui n'était pas la vraie. Oh après, il ne pensait pas que leur relationnel aurait été différent en d'autres circonstances, mais au moins pour une fois, son alpha avait plus d'une raison d'être aussi caractérielle.
Mais voilà, les informations qu'elle lui rapportait le laissaient songeur et perplexe. L'espace d'un temps, quand elle avait évoqué le fait que ce virus faisait que les lycans ne contrôlaient plus leur transformation, il avait pensé un instant qu'il était peut-être lui-même sujet à ce virus depuis le départ, mais non, ce n'était pas semblable à ce point. Même si jusqu'à maintenant, sa bête était sanguinaire, cela ne se produisait que lors de la pleine lune et il reprenait forme humaine aux premières lueurs du jour. Ce n'était pas le cas pour les infectés apparemment. Et puis il fallait être idiot pour se chercher une excuse dans son cas, il s'était juste laissé victimiser par son sang de lycan depuis sa transformation et il n'avait jamais eu de soutien d'un alpha pour l'aider à se contrôler, c'est tout. Mais maintenant, sa vie prenait un tournant.
Et le fait que tout ça se passe au moment où il commençait à apprendre à maîtriser son loup, faisait qu'il se questionnait. Il avait peut-être bien fait de rester cloîtré chez Mia en fait, parce qu'il n'avait pas envie de savoir de quelle façon ce virus aurait fonctionné sur lui, au moins jusque là, il était resté en sécurité. Mais en y repensant, si son alpha commençait à se lancer dans une enquête sur ce virus, ce n'était pas franchement une bonne idée. Un alpha hors de contrôle, ce n'était jamais une bonne idée. Mais après tout, il comprenait totalement qu'elle veuille se mêler à ça. Leur vie n'était déjà pas facile, mais si en plus il fallait craindre de se faire transformer en monstre par l'un des leurs en plus d'être pourchassés par des hunters ...
Pour ce qui était de ces fameux sorciers, Akatsuki n'avait pas eu plus de réaction que cela. Après tout, il n'était lycan que depuis quelques années et avait donc appris depuis l'existence avérée des vampires. Le fait que parmi toutes ces races de légendes, il y en ait d'autres qui restent encore discrètes, ce n'était pas forcément étonnant. C'était juste un chapitre en plus à rajouter dans l'histoire des bizarreries et ce n'était pas le plus important pour lui.
Je veux en être. Je sais pas en quoi je peux aider, mais j'en peux plus de rester là à rien foutre et pas question que je me fasse victimiser par un putain de virus. Et franchement, c'est pas contre toi, mais je crois que ce serait moins dangereux si je m'en mêlais et pas toi. Tu serais surement plus efficace que moi en cas de problèmes, mais justement, en cas de problèmes je serais plus facile à maîtriser.
Et puis, il était sacrément temps qu'il accepte de faire partie de ce monde et qu'il arrête de vivre en solitaire en se voilant la face. Il allait certainement le regretter, apprendre des trucs qu'il aurait jamais cru possible, mais ce serait mieux que sa vie actuelle.
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Sam 6 Jan 2018 - 16:04
Akatsuki ne réagit pas plus que ça aux informations qu’elle lui fournit, notamment concernant les sorciers, ce qui la surprit un peu. Bien sûr, elle nota son air perplexe par rapport à cette histoire de virus, mais elle aurait imaginé… quoi, au juste ? Qu’il sautât sur place, outré par l’existence de ce fléau ? Qu’il lui hurlât dessus pour l’avoir tenu dans le secret aussi longtemps ? Peut-être… Il semblerait qu’elle avait encore beaucoup à apprendre sur lui, sans doute autant qu’il aurait à apprendre d’elle sur l’art d’être un lycan.
Elle ferma les yeux quand il aborda le sujet de sa participation. Elle se doutait qu’il lui demanderait. Tout comme elle savait qu’il valait mieux pour elle de rester sur ses gardes. En tant qu’Alpha, elle ne pouvait pas se permettre de se faire infecter et perdre le contrôle. En pleine possession de ses moyens, elle représentait déjà une menace, notamment lorsque la colère ou la rage la guidait. Alors si en plus elle se retrouvait à perdre l’esprit, pire encore qu’une bête sauvage… Pourtant, elle était une femme d’action, de terrain. Alors l’idée de rester dans l’ombre pendant que lui, un oméga encore en apprentissage, pourrait enquêter sur place… ça la mettait dans une colère noire. Elle tapa soudainement du poing sur la table tout en se levant et criant.
« Putain ! »
Elle se dirigea vers la fenêtre du salon, les mains dans les poches, et porta son regard d’acier sur la ville. Sa mine fermée et sévère soulignait parfaitement son état de nerf. Elle était forte, rapide, et possédait un instinct hors du commun. Et pourtant elle devait se tenir à l’écart pour éviter de devenir une menace pour les autres races. Et en particulier pour les siens. Ça la hantait. Elle laissa un instant sa pensée vagabonder de toit en toit, le temps que sa colère se calme. Puis elle ferma de nouveau les yeux en expirant.
« Ça me crève de le reconnaître, mais t’as raison -et je dis pas ça contre toi. Infectée, j’serais une trop grande menace pour les autres. Les humains, les sorciers, mais surtout les lycans. Je l’sais bien, et ça me tue. Je supporte pas l’idée de rester dans l’ombre pendant que des omégas sont à découvert sur le terrain. »
Il pouvait le comprendre, elle s’en doutait. Il savait qu’elle ne déléguait jamais la sale besogne à des sous-fifres. Elle ne rechignait pas à faire le sale boulot de ses propres mains. Ça l’emmerdait, mais elle s’exécutait malgré tout. Pour elle, c’était aussi le rôle d’un chef, de prendre sur soi le plus difficile. D’assumer en toutes circonstances et surtout, de montrer l’exemple. Elle se tourna vers Akatsuki, les mains toujours planquées dans son short.
« J’accepte mais à une condition. Tu devras être prêt. Il faudra que tu sois en pleine possession de tes moyens en cas de problème, ça implique que tu saches te contrôle parfaitement en forme de lycan, et que tu saches aussi te transformer n’importe quelle nuit. Ça risque de demander du temps et de l’acharnement, mais je te laisserai pas participer à l’enquête tant que t’en seras pas capable. »
Autrement dit, elle ne l’exposerait jamais en état de faiblesse. Elle avait beaucoup de défaut, mais elle n’enverrait jamais un membre de sa meute au casse-pipe. Même si Akatsuki n’était pas son « mordu ». Elle l’avait pris sous son aile, elle devait donc agir envers lui comme avec n’importe quel oméga qu’elle avait transformé.
« Une dernière chose. Promets-moi d’être prudent, lorsque t’y seras. Promets-moi de pas foncer tête baissée dans l’tas comme tu sais si bien l’faire. Les lycans sont déjà en nombre restreint, alors j’veux pas perdre bêtement un membre de ma meute. »
Etait-ce un moyen d’exprimer son inquiétude ? Aller savoir. Mia avait une personnalité si complexe et tant de contradictions qu’il serait bien difficile de la connaître dans son intégralité.
Elle ferma les yeux quand il aborda le sujet de sa participation. Elle se doutait qu’il lui demanderait. Tout comme elle savait qu’il valait mieux pour elle de rester sur ses gardes. En tant qu’Alpha, elle ne pouvait pas se permettre de se faire infecter et perdre le contrôle. En pleine possession de ses moyens, elle représentait déjà une menace, notamment lorsque la colère ou la rage la guidait. Alors si en plus elle se retrouvait à perdre l’esprit, pire encore qu’une bête sauvage… Pourtant, elle était une femme d’action, de terrain. Alors l’idée de rester dans l’ombre pendant que lui, un oméga encore en apprentissage, pourrait enquêter sur place… ça la mettait dans une colère noire. Elle tapa soudainement du poing sur la table tout en se levant et criant.
« Putain ! »
Elle se dirigea vers la fenêtre du salon, les mains dans les poches, et porta son regard d’acier sur la ville. Sa mine fermée et sévère soulignait parfaitement son état de nerf. Elle était forte, rapide, et possédait un instinct hors du commun. Et pourtant elle devait se tenir à l’écart pour éviter de devenir une menace pour les autres races. Et en particulier pour les siens. Ça la hantait. Elle laissa un instant sa pensée vagabonder de toit en toit, le temps que sa colère se calme. Puis elle ferma de nouveau les yeux en expirant.
« Ça me crève de le reconnaître, mais t’as raison -et je dis pas ça contre toi. Infectée, j’serais une trop grande menace pour les autres. Les humains, les sorciers, mais surtout les lycans. Je l’sais bien, et ça me tue. Je supporte pas l’idée de rester dans l’ombre pendant que des omégas sont à découvert sur le terrain. »
Il pouvait le comprendre, elle s’en doutait. Il savait qu’elle ne déléguait jamais la sale besogne à des sous-fifres. Elle ne rechignait pas à faire le sale boulot de ses propres mains. Ça l’emmerdait, mais elle s’exécutait malgré tout. Pour elle, c’était aussi le rôle d’un chef, de prendre sur soi le plus difficile. D’assumer en toutes circonstances et surtout, de montrer l’exemple. Elle se tourna vers Akatsuki, les mains toujours planquées dans son short.
« J’accepte mais à une condition. Tu devras être prêt. Il faudra que tu sois en pleine possession de tes moyens en cas de problème, ça implique que tu saches te contrôle parfaitement en forme de lycan, et que tu saches aussi te transformer n’importe quelle nuit. Ça risque de demander du temps et de l’acharnement, mais je te laisserai pas participer à l’enquête tant que t’en seras pas capable. »
Autrement dit, elle ne l’exposerait jamais en état de faiblesse. Elle avait beaucoup de défaut, mais elle n’enverrait jamais un membre de sa meute au casse-pipe. Même si Akatsuki n’était pas son « mordu ». Elle l’avait pris sous son aile, elle devait donc agir envers lui comme avec n’importe quel oméga qu’elle avait transformé.
« Une dernière chose. Promets-moi d’être prudent, lorsque t’y seras. Promets-moi de pas foncer tête baissée dans l’tas comme tu sais si bien l’faire. Les lycans sont déjà en nombre restreint, alors j’veux pas perdre bêtement un membre de ma meute. »
Etait-ce un moyen d’exprimer son inquiétude ? Aller savoir. Mia avait une personnalité si complexe et tant de contradictions qu’il serait bien difficile de la connaître dans son intégralité.
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