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Dim 7 Jan 2018 - 21:44
Bizarrement, il apprenait à être moins arrogant depuis quelques temps. Il faut dire qu'être devenu lycan l'avait rendu plus puissant que n'importe quel être humain et même qu'un vampire,
mais il avait aussi appris à ses dépends qu'en tant que jeune loup-garou omega, il n'était qu'un vermisseau à côté des vieux lycans ou des alpha. Alors autant Mia avait du mal à accepter qu'il ait raison dans le fait qu'il ne fallait pas qu'elle s'en mêle personnellement, autant ça lui faisait mal d'avoir reconnu lui-même qu'elle lui était clairement supérieure et cela n'avait pas grand chose à voir avec le fait qu'elle était une femme.
Ce qui était intéressant, c'est que cette femme, toute aussi désagréable et solitaire qu'elle était, avait l'instinct de protection des alpha dans le sang. Avait-elle conscience qu'elle avait ce qu'il fallait pour être un chef de meute très valable ? Après, avec le duo de bras cassés qu'ils faisaient, il n'était pas non plus recommandé que d'autres lycans rejoignent leur clan et il avait pleinement conscience qu'elle avait déjà suffisamment à faire avec lui avant de chercher à agrandir sa meute. Mais qu'importe qu'il le sache, il ne put s'empêcher de grimacer lorsqu'elle exigea qu'il sache parfaitement se contrôler avant de se mêler de quoi que ce soit... C'était complètement logique, mais merde, c'était pas agréable à entendre qu'on est un raté, même si c'est dit de cette façon ...
« Une dernière chose. Promets-moi d’être prudent, lorsque t’y seras. Promets-moi de pas foncer tête baissée dans l’tas comme tu sais si bien l’faire. Les lycans sont déjà en nombre restreint, alors j’veux pas perdre bêtement un membre de ma meute. »
Akatsuki afficha un air ironique sur son visage.
Tu veux dire le seul et l'unique membre de ta meute, hé... Ça te ferait chier de te retrouver toute seule après, hein ?! T'aurais plus personne sur qui passer tes nerfs... que c'est triste !
Est ce qu'il avait conscience qu'elle venait d'avouer qu'elle ne voulait pas qu'il meure ? Avait-elle conscience de son côté qu'ils finissaient par s'apprécier et par tenir l'un à l'autre ? Peut-être n'en étaient-ils pas encore à là, mais leur relation prenait une bonne tournure. Mais il se permettait peut-être un peu trop rapidement de la taquiner...
Donc en gros, tu me demandes d'être meilleur que toi dans la gestion de mes émotions. T'es sûre que t'essaies pas de faire de moi le petit lycan omega parfait ? J'te préviens, y'a du boulot, d'autant qu'il faudrait que je me laisse faire ...
Ouais, leur meute avait du potentiel ... mais bon sang, les prochains lycans qui la rejoindraient devront s'accrocher !
Mia Luna Ogawa#96390#96390#96390#96390#96390#96390#96390
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Avatar : Mikasa Ackerman - Shingeki no kyojin
Date d'inscription : 08/07/2013
Nombre de messages : 560
Emploi/loisirs : Garde chasse
Yens : 332
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Lun 8 Jan 2018 - 16:15
Finalement la soirée ne se déroulait pas si mal. Mia était rentrée d’une humeur de chien, avait gueulé sur Aka comme à son habitude, qui s’était défendu, comme à son habitude, tout portait à croire qu’ils allaient encore se prendre le chou et que l’un des deux allait encore se retrouver dans la rue -sachant que c’était Mia, la propriétaire de l’appart. Et puis, pour la première fois depuis une décennie, ses défenses avaient flanché pour un court instant, usées par le temps et les événements récents. A présent, ils semblaient s’être rapprochés un peu plus, arrivant à nourrir une conversation sans s’insulter, ni se hurler dessus toutes les cinq minutes. Enfin, ça aurait pu durer, s’il n’y avait pas la légendaire bêtise d’Akatsuki…
Le visage de Mia se ferma suite à ses mots. Non content de lui rappeler que sa meute se restreignait à deux individus -en la comptant – il reléguait le sérieux de son discours au niveau d’une ironie de bas étage. Déjà qu’elle n’avait pas pensé, pour une fois, que sans Aka elle n’aurait plus de bouc émissaire, en plus il lui rappelait les inconvénients de la solitude. Elle émit un bruit de bouche méprisant. Il n’y avait qu’une chose à dire.
« Pauv’ con. »
En quelques mots, l’oméga venait de balayer la quasi-totalité des progrès accomplis en si peu de temps. C’en était presque navrant. Dire qu’elle avait ressenti de l’inquiétude pour lui, l’espace d’un instant, en l’imaginant face à un infecté… Il pouvait bien crever, ça lui était égal ! Elle alla se chercher une bouteille de bière dans la cuisine, puisque sa canette avait fini encastrée dans le mur, au-dessus du téléviseur. Elle n’en proposa même pas à Akatsuki, trop contrariée pour se montrer polie -déjà qu’elle ne l’était pas souvent. Quand elle fut revenue, il reprit la parole, de façon plus posée cette fois, avec seulement un soupçon d’ironie. Elle lui jeta un regard sombre. Devait-elle faire un effort et passer l’éponge sur sa connerie ? Elle n’était pas sûre d’en avoir envie. D’autant plus qu’il lui rappelait qu’en matière de gestion des émotions elle n’était sans doute pas la mieux placée. Mia se rassit dans son fauteuil et décapsula sa bouteille de bière d’un geste sec de la main.
« Si j’voulais faire d’un lycan un parfait petit oméga, j’me serais pas reposée sur toi. J’suis pas débile. C’est clair que si tu passais moins de temps à faire le con, et plus à t’appliquer, t'aurais ptet fait plus de progrès. »
Et vlan. Ça s’était pour s’être foutu de sa gueule alors qu’elle parlait avec un grand sérieux et sans aucune arrière-pensée. Elle savait bien qu’il avait juste dit ça pour l’emmerder, mais elle avait l’impression que tous ses efforts étaient insignifiants. Elle estima pour cette fois être quitte et décida de ne pas en rajouter une couche. Le souci, c’était que leurs disputes avaient toujours débuté de la même manière ; l’un faisait une réflexion que l’autre n’appréciait pas et qui se targuait d’appliquer le dicton « œil pour œil, dent pour dent ». Et ainsi de suite, jusqu’à se retrouver dans un cercle vicieux dont ils ne sortaient que par lassitude ou épuisement. L’espagnole s’appuya contre le dossier de son siège en portant le goulot à ses lèvres.
« J’sais très bien que y’a encore du chemin à faire, surtout quand un oméga n’a pas reçu d’enseignement juste après sa transformation. J’ai jamais prétendu faire de toi un parfait lycan. La perfection c’est juste un idéal qu’on se fixe sans jamais l’atteindre et j’trouve ça con. »
Elle marqua une pause pour le fixer droit dans les yeux.
« Après, si tu veux pas progresser, j’peux rien pour toi. Faut que t’y mettes aussi du tien. Je te l’ai déjà dit, je ne peux que t’aider, pas faire le boulot à ta place, surtout si tu pars l’esprit défaitiste. Ça sape la volonté, alors que c’est justement ce qu’il te faut pour t’en sortir. Faut qu'tu sois convaincu d'y parvenir, d'être à la hauteur. Sinon c'est effectivement perdu d'avance. »
Sur ces mots, elle fixa de nouveau le mur devant elle en buvant sa bière, se plongeant dans un mutisme contestataire. Elle ne restait pas fermée à la conversation, mais s’il voulait encore débiter des conneries, elle ne l’écouterait plus.
Le visage de Mia se ferma suite à ses mots. Non content de lui rappeler que sa meute se restreignait à deux individus -en la comptant – il reléguait le sérieux de son discours au niveau d’une ironie de bas étage. Déjà qu’elle n’avait pas pensé, pour une fois, que sans Aka elle n’aurait plus de bouc émissaire, en plus il lui rappelait les inconvénients de la solitude. Elle émit un bruit de bouche méprisant. Il n’y avait qu’une chose à dire.
« Pauv’ con. »
En quelques mots, l’oméga venait de balayer la quasi-totalité des progrès accomplis en si peu de temps. C’en était presque navrant. Dire qu’elle avait ressenti de l’inquiétude pour lui, l’espace d’un instant, en l’imaginant face à un infecté… Il pouvait bien crever, ça lui était égal ! Elle alla se chercher une bouteille de bière dans la cuisine, puisque sa canette avait fini encastrée dans le mur, au-dessus du téléviseur. Elle n’en proposa même pas à Akatsuki, trop contrariée pour se montrer polie -déjà qu’elle ne l’était pas souvent. Quand elle fut revenue, il reprit la parole, de façon plus posée cette fois, avec seulement un soupçon d’ironie. Elle lui jeta un regard sombre. Devait-elle faire un effort et passer l’éponge sur sa connerie ? Elle n’était pas sûre d’en avoir envie. D’autant plus qu’il lui rappelait qu’en matière de gestion des émotions elle n’était sans doute pas la mieux placée. Mia se rassit dans son fauteuil et décapsula sa bouteille de bière d’un geste sec de la main.
« Si j’voulais faire d’un lycan un parfait petit oméga, j’me serais pas reposée sur toi. J’suis pas débile. C’est clair que si tu passais moins de temps à faire le con, et plus à t’appliquer, t'aurais ptet fait plus de progrès. »
Et vlan. Ça s’était pour s’être foutu de sa gueule alors qu’elle parlait avec un grand sérieux et sans aucune arrière-pensée. Elle savait bien qu’il avait juste dit ça pour l’emmerder, mais elle avait l’impression que tous ses efforts étaient insignifiants. Elle estima pour cette fois être quitte et décida de ne pas en rajouter une couche. Le souci, c’était que leurs disputes avaient toujours débuté de la même manière ; l’un faisait une réflexion que l’autre n’appréciait pas et qui se targuait d’appliquer le dicton « œil pour œil, dent pour dent ». Et ainsi de suite, jusqu’à se retrouver dans un cercle vicieux dont ils ne sortaient que par lassitude ou épuisement. L’espagnole s’appuya contre le dossier de son siège en portant le goulot à ses lèvres.
« J’sais très bien que y’a encore du chemin à faire, surtout quand un oméga n’a pas reçu d’enseignement juste après sa transformation. J’ai jamais prétendu faire de toi un parfait lycan. La perfection c’est juste un idéal qu’on se fixe sans jamais l’atteindre et j’trouve ça con. »
Elle marqua une pause pour le fixer droit dans les yeux.
« Après, si tu veux pas progresser, j’peux rien pour toi. Faut que t’y mettes aussi du tien. Je te l’ai déjà dit, je ne peux que t’aider, pas faire le boulot à ta place, surtout si tu pars l’esprit défaitiste. Ça sape la volonté, alors que c’est justement ce qu’il te faut pour t’en sortir. Faut qu'tu sois convaincu d'y parvenir, d'être à la hauteur. Sinon c'est effectivement perdu d'avance. »
Sur ces mots, elle fixa de nouveau le mur devant elle en buvant sa bière, se plongeant dans un mutisme contestataire. Elle ne restait pas fermée à la conversation, mais s’il voulait encore débiter des conneries, elle ne l’écouterait plus.
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Lun 8 Jan 2018 - 18:49
Ok, il en avait peut-être un peu trop fait... Après, il avait pas voulu être méchant, mais il ne savait apparemment pas - ou plus - s'y prendre pour détendre l'atmosphère. Ça partait réellement d'un bon sentiment, hein, mais il ne savait plus faire la différence entre l'ironie et la taquinerie ... Résultat, Mia s'était de nouveau refermée, l'avait traité de "pauv' con" avec un air limite blasé et s'en était allé vers le frigo sans autre commentaire. Il n'avait même pas pris mal la remarque et n'avait même pas rétorqué. Après tout, même si ça n'avait pas été son but, il avait commencé ... Enfin, la voyant partir, il avait fini par croire que leur discussion s'arrêtait là et commençait à se réinstaller en mode peinard, mais c'était mal la connaître.
La première pique qu'elle lui envoya était totalement méritée, essayer de faire de lui l'omega parfait revenait à essayer de faire un chef d'oeuvre avec de la boue. Enfin, il ne l'aurait jamais reconnu lui-même mais avait conscience qu'il n'était pas le modèle à suivre et ne le serait jamais sur certains points. Mais le fait que Mia laisse à penser qu'il n'en avait rien à foutre d'apprendre à se contrôler et qu'il ne se donnait pas à fond, ça le mit particulièrement en rogne. Nan mais quoi ?! Il pouvait faire quoi concrètement pour s'améliorer à part faire des séances avec elle ?! Un peu plus et elle remettait sur le tapis qu'il n'était qu'une loque de canapé ...
Autant lors de leur conversation, il avait remarqué qu'il en apprenait carrément plus sur elle et sur sa façon de voir les choses, autant à cet instant il était beaucoup trop remonté pour faire attention à ce qu'elle disait d'intéressant. Nan mais sérieux, elle le prenait pour qui ?!
C'est fou ce que tu te fais des films, quand même. Genre où est ce que t'as vu que j'en avais rien à foutre ou que je partais défaitiste, bordel... Assis tous deux dans le canapé, regardant tous deux droit devant eux, tous deux en rogne, c'était une scène qui ne méritait pas qu'on s'attarde dessus. Akatsuki finit donc par pousser un long soupire pour essayer de se contenir et se leva. C'est clairement pas ce soir qu'on fera quelque chose de constructif, alors j'me casse, a plus...
Sur ces mots, il prit tout juste la peine de prendre une veste et sortit de l'appartement en claquant la porte derrière lui. L'air frais lui ferait du bien... si jamais il arrivait à s'en sortir sans se faire remarquer.
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