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Dim 26 Mar 2017 - 21:05
Voilà quelques jours à présent que Josh était rentré à Nakanoto. Quelques jours qu'il avait revu Junya et ou il avait eu le temps de se poser, se reposer et réfléchir concrètement à ce qu'il comptait faire les mois prochains. En soit, pas grand chose de vraiment compliqué, si ce n'est se refaire un entourage et surtout, récupérer des biens qui appartenaient à Isaac. Car c'était officiel pour lui à présent, ayant vu les cendres de son cousin au manoir Ryan, Isaac était bel et bien mort, non plus disparu. Et Joshua était peut-être l'un des mieux placés pour aller récupérer les affaires de son cousin, sachant où ce dernier les avait éparpillé. Oh, Junya aurait aussi bien pu le faire, mais notre blondinet avait des doutes quant au fait que le chef de famille aurait aimé déterré des affaires personnelles qu'il ne pourrait que mettre en carton.
Seulement Josh en avait besoin. Oh pas de tout, seulement il fallait qu'il le fasse, car même si pour lui cela avait été une évidence qu'Isaac n'était plus de ce monde, avoir la réalité en face c'était tout autre chose. Il fallait qu'il récupère le tout pour les mettre en carton et les classer au manoir, mais mieux que tout, ses écrits étaient le plus important à ses yeux, vu que son cousin lui avait toujours raconté ses aventures de son vivant et nul doute que cela était plus que précieux. Mais chez qui les avait-il mis de côté déjà ? Il du remonter dans ses souvenirs pour avoir ce nom, alors qu'il lui aurait été plus simple de demander à Junya : Raphaël de La Roche.
Avec ceci, il ne mit pas bien longtemps pour retrouver le lieu ou ce vampire classait et passait du temps. Mine de rien, ça avait aussi du bon d'être vampire de level A, certaines choses étaient clairement plus facile, dont retrouver un confrère. Prenant son courage à deux mains, il s'était donc avancé vers l'entrée ou il toqua une première fois. Bon, il était 22h00, mais qui d'autre qu'un vampire pouvait venir à cette heure-ci ? La pleine lune était parfaite pour éclairer les rues et quand bien même Josh ne portait pas trop les lycans dans son coeur, il appréciait l'ambiance de la ville ainsi.
Et s'il partait plutôt ? Non, il fallait qu'il récupère ses affaires, bien que les souvenirs n'étaient pas toujours des plus réjouissantes. Serrant les dents, ses canines s'entrechoquant, quand on lui ouvrit la porte, il ne pu réellement dire s'il s'agissait bien du fameux Raphaël, mais encore un peu trop dans ses pensées, il en oublia de se présenter. Ce qu'il pouvait être encore maladroit...
« Bonsoir, je...excusez-moi, mais j'ai eu connaissance que vous étiez en la possession d'affaire de mon cousin. Je me suis permis de venir pour...les récupérer. Puis-je entrer ? »
Oui, clairement il avait complètement zappé de le préciser, mais l'homme en face de lui l'avait quand même fait entrer, ce en quoi il le remercia, avant de se rendre compte de son erreur, tout de même.
« Oh je...je suis impoli, je me nomme Joshua, je suis le jeune cousin d'Isaac Backloy. »
Mais il fallait croire que ce fameux Raphael l'avait peut-être déjà deviné. Pas qu'ils se ressemblaient tous chez les Backloy, mais presque.
Raphaël de La Roche#95392#95392#95392#95392#95392#95392#95392
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Mar 4 Avr 2017 - 12:05
- Oui Kevin, promis, tu l’auras lundi sans faute. Aller, je te laisse, bonne nuit.
Je raccrochai en bâillant. Se faire réveiller dès la soirée par son éditeur, j’avais connu mieux comme début de nuit. Certes, je pus m’assurer en jetant un œil à l’horloge que mon sommeil s’était un peu trop prolongé. Toutefois j’aurais aimé qu’il attende au moins 22h avant de me téléphoner. Il avait beau être mon meilleur ami, son côté bourreau du travail m’agaçait parfois. Enfin, je m’estimais heureux d’entretenir une si belle amitié entre nous alors qu’il était mon patron, en quelques sortes, puisqu’il éditait mes romans. Je passai une main dans ma tignasse blonde pour me gratter le crâne. Je m’étais couché trop tard le matin… Raison pour laquelle je ne m’étais pas levé au crépuscule cette fois-ci.
Je pris ma douche avant toute chose, pour me réveiller et remettre mes idées en place. Une sonnerie de portable en plein milieu d’un rêve, ça avait de quoi vous perturber pendant un moment. Une fois frais et dispo, je me dirigeai dans mon bureau pour imprimer les derniers chapitres de mon roman en cours d’écriture pour pouvoir les relire avec du recul, et ainsi corriger les fautes et certaines tournures. C’était cela même que j’avais promis à Kevin ; lui rendre l’intégralité du script, relu et corrigé, pour qu’il puisse à son tour procéder à une lecture critique et me faire ses remarques. Il était quelque peu psychorigide sur les échéances…
-Bonjour Monsieur, me salua Seito quand je descendis au rez-de-chaussée. Vous avez bien dormi ?
- Oui Seito, ça va merci. Pourriez-vous me faire un café s’il-vous-plaît ?
Mon fidèle majordome opina silencieusement et s’éclipsa dans la cuisine. Je devais avouer que sans lui, cette villa paraîtrait bien vide. En plus il exécutait toutes les tâches ménagères avec une efficacité exemplaire et une rapidité digne d’un vampire. Quand j’y pensais, j’avais toujours vécu entouré de domestiques pour effectuer ce que la plupart des gens de mon rang qualifiaient de « basses besognes ». Pour ma part, j’avais appris à respecter leur travail. Je les remerciais toujours pour leurs services, sans témoigner de la supériorité à leur égard. Je gardais bien sûr les distances que demandait la bienséance, mais ça ne m’empêchait pas de les considérer comme des personnes, plutôt que comme de simples valets. Si je n’avais pas Seito, je me sentirais bien perdu, car j’étais probablement incapable de faire la majorité de ses tâches.
Mon majordome m’apporta la tasse de café dans le grand salon. Je levai les yeux de mon script pour le remercier avec un sourire et je pris la tasse, appréciant la chaleur confortable du récipient contre ma paume. J’avais un peu de mal à me concentrer, alors je comptais sur la caféine pour rectifier le tir. Toutefois, au bout d’une dizaine de minutes seulement, je ressentis le besoin de marcher. Je me levai donc et me mis à déambuler tout en lisant, la tasse dans une main, le script dans l’autre. J’avais recours à cette méthode quand mon esprit rechignait à travailler sérieusement. Et la plupart du temps, ça portait ses fruits. Je m’arrêtais de temps en temps sur un meuble pour noter au crayon une modification à faire.
Je passai devant l’entrée lorsque j’entendis frapper. Mon premier réflexe fut de vérifier l’heure sur la grande pendule du hall. Il n’était que vingt-deux heures pourtant. Je n’attendais personne. A moins que j’eusse oublié un rendez-vous, auquel cas je pourrais commencer à m’inquiéter sur ma mémoire défaillante… Intrigué je décidai d’aller ouvrir moi-même, puisque j’étais à quelques mètres seulement de la porte. Je posai donc script et tasse sur le buffet de l’entrée et déverrouillai la serrure.
Ma première réaction en découvrant mon visiteur fut de hausser les sourcils. Premièrement à cause de cette aura reconnaissable entre toutes qu’il dégageait ; il ne pouvait être qu’un sang-pur, ce qui me stupéfiait d’autant plus que je me serais forcément souvenu d’un rendez-vous avec l’un d’entre eux… Et je me demandai alors pour quelle raison un homme illustre comme lui viendrait me rendre visite sans prévenir. Et deuxièmement, parce que son visage me paraissait vaguement familier. J’étais pourtant certain de ne l’avoir jamais croisé auparavant, de mémoire en tout cas : son odeur, elle, m’était inconnue. Il devait avoir un lien de parenté avec un autre sang-pur typé occidental de mon entourage… Je ne devais pas être très bien réveillé pour développer ce genre de réflexion. Le seul qui correspondait à cette description, c’était Junya, et il n’avait malheureusement plus de famille ici. Il avait perdu ses deux cousins il y avait deux ans déjà. Toutefois, son discours m’interpella, et il semblait aller dans ce sens…
- Euh… Pardon excusez-moi, je suis juste surpris de recevoir la visite inopinée d’un vampire de votre rang. Mais entrez, je vous en prie.
Je m’écartai pour le laisser passer, puis je refermai la lourde porte, posant sur ses épaules un regard à la fois curieux et stupéfait. Je ne me souvenais pas avoir recueilli les affaires de quiconque récemment… à moins que son « cousin » fut de rang inférieur. C’était possible que j’eusse confondu, après tout, Nakanoto comportait une grande proportion d’occidentaux, dont je faisais partie, même si j’étais un métis. Je repris ma tasse pour boire une gorgée, plus par automatisme en réalité. Quand il m’annonça son identité, je manquai recracher tout le café avalé. Je me mis à tousser avec force, et il me fallut quelques dizaines de secondes pour recouvrer l’usage de la parole. Je posai alors sur lui un regard consterné.
- Vous… vous êtes le cousin d’Isaac Backloy ? Joshua Backloy Ryan ? (je me raclai la gorge, à peine remis de mon presque étouffement) Pardonnez ma réaction mais… enfin je vous croyais… J’ai cru comprendre par Junya que vous étiez mort…
Je me souvenais très bien du soir où j’avais présenté mes condoléances à Junya pour la perte de ses cousins. Enfin, officiellement on n’avait retrouvé que les cendres d’Isaac, mais visiblement Joshua n’aurait jamais disparu sans laisser de trace. Du moins c’était ce que j’avais tiré du peu que m’avait raconté le chef du clan Ryan. Mais visiblement mes interprétations étaient erronées. Réalisant ce que je venais de dire je secouai la tête.
- Je suis désolé… Je ne voulais pas paraître inconvenant. Je suis juste… stupéfait. Je comprends pourquoi votre visage me paraissait familier. J’avais en effet fait le rapprochement avec Junya et Isaac, mais je pensais me tromper étant donné les circonstances. Mais, je manque à mon devoir d’hôte... Seito !
Le majordome de la famille apparut presque aussitôt dans mon champ de vision, fidèle à sa légendaire discrétion.
- Oui Monsieur ? Tout va bien ? demanda-t-il en jetant un coup d’œil presque imperceptible en direction de mon invité.
- Oui ça va. Pourriez-vous préparer des rafraîchissements je vous prie ? (je me tournai vers Joshua) Vous voulez boire quelque chose ?
C’était la première chose que j’avais trouvé pour me rattraper. A croire que j’étais destiné à partager un verre avec tous les Backloy Ryan…
Je raccrochai en bâillant. Se faire réveiller dès la soirée par son éditeur, j’avais connu mieux comme début de nuit. Certes, je pus m’assurer en jetant un œil à l’horloge que mon sommeil s’était un peu trop prolongé. Toutefois j’aurais aimé qu’il attende au moins 22h avant de me téléphoner. Il avait beau être mon meilleur ami, son côté bourreau du travail m’agaçait parfois. Enfin, je m’estimais heureux d’entretenir une si belle amitié entre nous alors qu’il était mon patron, en quelques sortes, puisqu’il éditait mes romans. Je passai une main dans ma tignasse blonde pour me gratter le crâne. Je m’étais couché trop tard le matin… Raison pour laquelle je ne m’étais pas levé au crépuscule cette fois-ci.
Je pris ma douche avant toute chose, pour me réveiller et remettre mes idées en place. Une sonnerie de portable en plein milieu d’un rêve, ça avait de quoi vous perturber pendant un moment. Une fois frais et dispo, je me dirigeai dans mon bureau pour imprimer les derniers chapitres de mon roman en cours d’écriture pour pouvoir les relire avec du recul, et ainsi corriger les fautes et certaines tournures. C’était cela même que j’avais promis à Kevin ; lui rendre l’intégralité du script, relu et corrigé, pour qu’il puisse à son tour procéder à une lecture critique et me faire ses remarques. Il était quelque peu psychorigide sur les échéances…
-Bonjour Monsieur, me salua Seito quand je descendis au rez-de-chaussée. Vous avez bien dormi ?
- Oui Seito, ça va merci. Pourriez-vous me faire un café s’il-vous-plaît ?
Mon fidèle majordome opina silencieusement et s’éclipsa dans la cuisine. Je devais avouer que sans lui, cette villa paraîtrait bien vide. En plus il exécutait toutes les tâches ménagères avec une efficacité exemplaire et une rapidité digne d’un vampire. Quand j’y pensais, j’avais toujours vécu entouré de domestiques pour effectuer ce que la plupart des gens de mon rang qualifiaient de « basses besognes ». Pour ma part, j’avais appris à respecter leur travail. Je les remerciais toujours pour leurs services, sans témoigner de la supériorité à leur égard. Je gardais bien sûr les distances que demandait la bienséance, mais ça ne m’empêchait pas de les considérer comme des personnes, plutôt que comme de simples valets. Si je n’avais pas Seito, je me sentirais bien perdu, car j’étais probablement incapable de faire la majorité de ses tâches.
Mon majordome m’apporta la tasse de café dans le grand salon. Je levai les yeux de mon script pour le remercier avec un sourire et je pris la tasse, appréciant la chaleur confortable du récipient contre ma paume. J’avais un peu de mal à me concentrer, alors je comptais sur la caféine pour rectifier le tir. Toutefois, au bout d’une dizaine de minutes seulement, je ressentis le besoin de marcher. Je me levai donc et me mis à déambuler tout en lisant, la tasse dans une main, le script dans l’autre. J’avais recours à cette méthode quand mon esprit rechignait à travailler sérieusement. Et la plupart du temps, ça portait ses fruits. Je m’arrêtais de temps en temps sur un meuble pour noter au crayon une modification à faire.
Je passai devant l’entrée lorsque j’entendis frapper. Mon premier réflexe fut de vérifier l’heure sur la grande pendule du hall. Il n’était que vingt-deux heures pourtant. Je n’attendais personne. A moins que j’eusse oublié un rendez-vous, auquel cas je pourrais commencer à m’inquiéter sur ma mémoire défaillante… Intrigué je décidai d’aller ouvrir moi-même, puisque j’étais à quelques mètres seulement de la porte. Je posai donc script et tasse sur le buffet de l’entrée et déverrouillai la serrure.
Ma première réaction en découvrant mon visiteur fut de hausser les sourcils. Premièrement à cause de cette aura reconnaissable entre toutes qu’il dégageait ; il ne pouvait être qu’un sang-pur, ce qui me stupéfiait d’autant plus que je me serais forcément souvenu d’un rendez-vous avec l’un d’entre eux… Et je me demandai alors pour quelle raison un homme illustre comme lui viendrait me rendre visite sans prévenir. Et deuxièmement, parce que son visage me paraissait vaguement familier. J’étais pourtant certain de ne l’avoir jamais croisé auparavant, de mémoire en tout cas : son odeur, elle, m’était inconnue. Il devait avoir un lien de parenté avec un autre sang-pur typé occidental de mon entourage… Je ne devais pas être très bien réveillé pour développer ce genre de réflexion. Le seul qui correspondait à cette description, c’était Junya, et il n’avait malheureusement plus de famille ici. Il avait perdu ses deux cousins il y avait deux ans déjà. Toutefois, son discours m’interpella, et il semblait aller dans ce sens…
- Euh… Pardon excusez-moi, je suis juste surpris de recevoir la visite inopinée d’un vampire de votre rang. Mais entrez, je vous en prie.
Je m’écartai pour le laisser passer, puis je refermai la lourde porte, posant sur ses épaules un regard à la fois curieux et stupéfait. Je ne me souvenais pas avoir recueilli les affaires de quiconque récemment… à moins que son « cousin » fut de rang inférieur. C’était possible que j’eusse confondu, après tout, Nakanoto comportait une grande proportion d’occidentaux, dont je faisais partie, même si j’étais un métis. Je repris ma tasse pour boire une gorgée, plus par automatisme en réalité. Quand il m’annonça son identité, je manquai recracher tout le café avalé. Je me mis à tousser avec force, et il me fallut quelques dizaines de secondes pour recouvrer l’usage de la parole. Je posai alors sur lui un regard consterné.
- Vous… vous êtes le cousin d’Isaac Backloy ? Joshua Backloy Ryan ? (je me raclai la gorge, à peine remis de mon presque étouffement) Pardonnez ma réaction mais… enfin je vous croyais… J’ai cru comprendre par Junya que vous étiez mort…
Je me souvenais très bien du soir où j’avais présenté mes condoléances à Junya pour la perte de ses cousins. Enfin, officiellement on n’avait retrouvé que les cendres d’Isaac, mais visiblement Joshua n’aurait jamais disparu sans laisser de trace. Du moins c’était ce que j’avais tiré du peu que m’avait raconté le chef du clan Ryan. Mais visiblement mes interprétations étaient erronées. Réalisant ce que je venais de dire je secouai la tête.
- Je suis désolé… Je ne voulais pas paraître inconvenant. Je suis juste… stupéfait. Je comprends pourquoi votre visage me paraissait familier. J’avais en effet fait le rapprochement avec Junya et Isaac, mais je pensais me tromper étant donné les circonstances. Mais, je manque à mon devoir d’hôte... Seito !
Le majordome de la famille apparut presque aussitôt dans mon champ de vision, fidèle à sa légendaire discrétion.
- Oui Monsieur ? Tout va bien ? demanda-t-il en jetant un coup d’œil presque imperceptible en direction de mon invité.
- Oui ça va. Pourriez-vous préparer des rafraîchissements je vous prie ? (je me tournai vers Joshua) Vous voulez boire quelque chose ?
C’était la première chose que j’avais trouvé pour me rattraper. A croire que j’étais destiné à partager un verre avec tous les Backloy Ryan…
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Sam 8 Avr 2017 - 17:35
Joshua avait un peu tiqué aux dires du level B, car même s'il devait se faire à l'idée qu'on le considérerait comme un level A à vie, ce faire accueillir de la sorte le laissait toujours un peu penaud. On le laissait entrer parce qu'il était un vampire de rang A, la personne s'excusait parce qu'il était de rang A...Peut-être se trompait-il, mais à l'heure actuelle, il trouvait ça tout de même gênant. Enfin, il avait provoqué cette rencontre, il fallait qu'il en assume les conséquences. Ce qu'il apprécia cependant fut tout de même la réaction du vampire, qui ne se gêna pas de son côté pour observer son invité comme s'il s'agissait d'un revenant. De la curiosité se lisait aisément et cela fit afficher un sourire à notre blondinet, qui appréciait cette touche de simplicité. Et ce fut encore plus amusant lorsqu'il le vit avaler de travers. Oh non, il ne voulait pas le voir s'étouffer, mais sa réaction était assez intéressante.
« Vous… vous êtes le cousin d’Isaac Backloy ? Joshua Backloy Ryan ? Pardonnez ma réaction mais… enfin je vous croyais… J’ai cru comprendre par Junya que vous étiez mort… »
Le plus jeune compris alors le pourquoi-du-comment de sa réaction. Ainsi il connaissait Junya et son cousin s'était...comment dire...reposé sur les épaules de cet homme ? Il devait être quelqu'un d'un peu exceptionnel alors, ou quelqu'un de vraiment bien pour que Junya lui fasse confiance. Ayant le désir de lui répondre, il ne pu cependant prendre les devants que l'écrivain s'excusait à nouveau. Pourtant il n'y avait pas de quoi. Ceci dit, de l'entendre dire que l'on pouvait aisément faire le rapprochement physique avec ses cousins le touchait, même si c'était une évidence, l'entendre était toujours le plus beau des compliments pour notre jeune vampire.
Le majordome de la maison arrivant à la demande de ce fameux Raphaël, lorsqu'on lui proposa quelque chose, il ne pu refuser. Il accepta donc avec plaisir, sachant qu'il n'aurait pas besoin de dire explicitement ce qu'il désirait, buvant du thé, tout comme Junya et Isaac.
« Monsieur De La Roche...si vous pouviez juste...me traiter comme un invité normal cela m'irait aussi. Je veux dire...ne vous préoccupez pas de me statut, je n'y suis pas habitué et je ne m'y habituerais peut-être même jamais. » Il eut alors un rire un peu nerveux, suivant au passage son hôte dans la pièce ou il désirait se poser en sa compagnie. « Et appelez-moi Joshua, tout simplement. Je n'aime pas trop les "Monsieurs" et compagnie. Enfin, puisque vous connaissez Junya et connaissiez Isaac, je doute que ma demande ne vous étonne pas. »
Un sourire, plus avenant, alors qu'il prenait place dans l'un des fauteuils à disposition, observant alors les lieux avec soin. C'était...pas vraiment la décoration qu'il aurait souhaité chez lui, mais en soit ça n'en restait pas même désagréable d'être ici, bien au contraire. Enfin, ne paraissant pas trop déplacé, il se concentra sur ce fameux Raphael, qui attisait quand même sa curiosité : rare était les personnes qui faisaient l'entourage proche des Backloy et des Ryan, alors il intéressait clairement notre jeune homme.
« Je suis désolé de m'être invité, vraiment. Mais je ne savais pas trop comment aborder les choses en vous écrivant. Je ne vous dérangerais pas bien longtemps, vous avez surement du travail. J'ai cru comprendre que vous étiez écrivain, je suppose que c'est un plus de pouvoir travailler à domicile, mais que ça en reste tout de même contraignant. » Car Josh le savait, il se sentirait clairement incapable de travailler chez lui. Mon dieu non. Il avait bien trop la bougeotte. « Et je ne souhaite pas trop importuner un ami de Junya. Je suppose que vous avez été là pour le soutenir ses deux dernières années...je crois que je ne peux que vous en remercier. »
Eh oui. Tout le monde ne revenait pas d'entre les morts tous les jours. Bien qu'il n'ait jamais été mort. Enfin, il savait que sa méthode n'avait pas été la meilleure pour son entourage, mais de savoir que son cousin avait tout de même été épaulé apaisait un poids qu'il se mettait lui-même sur les épaules et surtout, sur la conscience.
Le majordome revenant alors, servant les boissons, Joshua l'en remercia et vint alors humer la tasse de thé qui lui était offerte. Merde. Ce Raphaël avait des goûts qui lui plaisait beaucoup trop. Reposant sa tasse sans y toucher en premier temps, attendant surtout qu'il refroidisse légèrement ; non pas qu'il doutait des talents de préparation de son majordome, mais Josh n'avait jamais aimé le thé chaud ; il s'était plutôt lancé dans la raison de sa venue.
« La raison de ma venue concerne d'ailleurs le second intéressé de votre épaule bienveillante envers mon cousin. Isaac m'avait informé qu'il avait laissé ses écrits chez vous et...c'est ce pourquoi je viens vous les réclamer. Ses affaires me sont précieuses...le deuil est plus facile à dire qu'à faire... »
Raphaël de La Roche#95488#95488#95488#95488#95488#95488#95488
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Ven 12 Mai 2017 - 18:04
Joshua Backloy Ryan… C’était une nouvelle pour le moins inattendue. Mais une excellente nouvelle. Quand je repensais à la souffrance et au chagrin de Junya… J’avais beaucoup de compassion pour lui. Je savais trop bien ce que c’était de perdre des êtres chers. Alors qu’un de ses chers cousins présumé mort refit surface, c’était inespéré. Ce dut être un choc pour lui. Car il était certain que mon invité s’était présenté en premier devant son cousin pour son retour à Nakanoto. Et ce devait être également récent, sans quoi j’en aurais entendu parler. Je ne présumais pas de servir de confident à Junya, mais il m’aurait parlé d’un événement si important. Du moins je le croyais.
La demande de mon invité m’arracha un fin sourire. Je m’y attendais un peu, à vrai dire. Certains sang-purs devaient être lassés d’être traités comme des princes par leurs semblables. Et je pouvais aisément le comprendre, même si je ne l’avais pas vraiment vécu. Je m’empressai donc de le rassurer sur ce point.
- Ne vous en faites pas, Joshua. J’offre toujours à boire à mes invités, quels qu’ils soient. Et je vous en prie, appelez-moi Raphaël. Je ne suis pas très friand non plus des Monsieurs. D’autant plus que mon nom français à rallonge est parfois pompeux, je trouve.
Je prenais cependant note de sa demande et veillerais par la suite à ne pas faire de distinction de rang entre lui et les autres invités que pouvaient recevoir ces murs. Je guidai donc mon invité vers le salon, attrapant au passage mon manuscrit imprimé. Je n’aimais pas laisser traîner mes affaires, surtout lorsqu’il s’agissait du travail. Je l’invitai d’un geste à s’assoir sur le fauteuil tandis que je prenais place dans le canapé en face.
- Je vous en prie, Joshua. Vous ne me dérangez pas. J’étais certes en train de travailler, mais c’est toujours un plaisir d’avoir de la visite dans cette grande maison. Quant à Junya… Je l’ai effectivement soutenu du mieux que j’ai pu, et c’était la moindre des choses. Je sais ô combien ce qu’il a traversé…
Je n’allais pas plus loin, ne souhaitant pas m’étaler sur ce que j’avais vécu il y avait longtemps de ça. J’étais plutôt réservé sur mes malheurs, et puis Joshua n’était pas venu m’entendre déclamer tous les sinistres événements de mon existence. Seito choisit ce moment pour revenir avec le thé Earl Grey que je lui avais demandé –c’était de loin ma variété préférée, même si j’en aimais beaucoup d’autres. Mon majordome portait également sur son plateau une petite assiette de biscuits et autres plaisirs qui pourraient convenir au palais de notre invité. Je remerciai son service d’un geste de la tête et mon serviteur s’éclipsa pour nous laisser discuter. Je pris ma tasse, la soutenant grâce à la soucoupe, tout en invitant Joshua à se servir. Il ne but cependant pas tout de suite, trouvant peut-être la boisson trop chaude. Je lançai un regard compatissant à mon invité.
- Je comprends parfaitement.
Je portai instinctivement une main au collier en fleur de lys autour de mon coup. Il avait appartenu à mon frère jumeau, et je l’avais récupéré à sa mort. Il ne me quittait jamais depuis. J’étais donc bien placé pour comprendre cet attachement matériel par rapport aux possessions d’un défunt. Je bus une gorgée de mon thé avant de reposer ma tasse.
- Ça me revient, maintenant que vous en parlez. Je crois me souvenir de l’endroit où je les ai rangés à l’époque. Je vais les chercher, je ne devrais pas en avoir pour longtemps.
Je me levai pour disparaître aussitôt. Au sens littéral du terme, car j’avais la fâcheuse manie de me téléporter un peu partout dans ma demeure, même quand il y avait des invités. Je me rendis dans mon bureau pour fouiller dans mes tiroirs, pendant quelques minutes, avant de finalement les retrouver dans un placard, soigneusement enveloppés d’une pochette en carton pour les protéger. Je les saisis d’un geste soigneux, presque religieusement. J’avais conscience de leur importance aux yeux de Joshua et je tenais à en prendre soin jusqu’à ce que je les lui remette en main propre. Je réapparus à l’entrée du salon.
- Les voici ! Je les avais entreposés à l’abri en attendant qu’il les récupère. J’appréciais beaucoup son style. Des tournures poétiques et un vocabulaire recherché… tout ça agencé avec fluidité, et avec çà et là des figures de style pour enrichir le texte. Sa mort a été un choc… c’est une grande perte pour tous.
Je tendis les documents à Joshua avant de reprendre place en face de lui. Je me saisis de ma tasse pour trouver du réconfort dans la chaleur qu’elle émettait. La vie n’épargnait décidément personne. Et bien souvent en particulier les gens qui ne méritaient pas de souffrir.
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Dim 30 Juil 2017 - 17:27
Sa gêne s'était atténuée au fur et à mesure que l'hôte de la maison parlait et justifiait ses actes. Certes, cela détendait notre jeune homme de savoir qu'il proposait à boire à tout ses invités, mais lui arrivait-il souvent de le faire avec des parfaits inconnus qui débarquaient à l'improviste ? Non, il n'oserait pas lui poser la question, elle serait déplacée, de plus, il comprenait bien que Raphaël faisait en sorte qu'il soit à l'aise. Alors, il allait devoir tenter de se faire au mieux à l'ambiance de la demeure et se décontracter totalement. Même si le blond en face de lui était un inconnu, il savait qu'il pouvait avoir en lui une personne de confiance. Le suivant donc au salon et se posant, profitant alors du thé qu'on lui servait, humant avec plaisir les vapeurs de ce dernier, lorsque son hôte fit part de ses impressions, il ne fut pas non plus bien compliqué pour Joshua de comprendre que lui aussi avait déjà perdu un être cher. Son pendentif en disait long. Une épouse peut-être ? Il aurait été trop déplacé de poser la question.
Souriant maigrement, alors qu'il demandait à récupérer les bien d'Isaac, lorsqu'il revint avec, son thé avait déjà refroidi suffisamment pour qu'il puisse porter à ses lèvres l'eau chaude et en boire une gorgée. Ça lui faisait du bien, beaucoup même, et alors qu'il reposait la tasse, il prit en main ce que l'écrivain lui tendait avec précaution. Nostalgie. L'odeur du papier, de l'encre qui faisait la maison, puis ce qu'il lui donnait avec ses mots qui auraient pu être rassurant, flatteur...
Son cœur se pinçait. Non, il n'y arrivait clairement pas à le faire ce deuil. Il retenait alors ses larmes, qui étaient pourtant à deux doigts de perler sur ses joues, mais ce Raphaël avait déjà du supporter le fardeaux de son cousin, il ne voulait pas lui faire subir cela à son tour. Et pour cela, il fallait qu'il reporte son attention sur autre chose. Et Junya en était la parfaite conversation.
« Je ne pourrais jamais assez vous remercier je crois. Pour ce que vous avez fait pour Junya justement. Je ne vous connais que peu, vraiment, mais je vous dois beaucoup. Autant pour ses textes...que pour mon chef de famille. Il n'est pas tous les jours que quelqu'un de notre entourage nous soutienne, vous êtes quelqu'un en or, je me dois de le reconnaitre et je crois que je ne tolérerais pas un refus de votre part, quant à ma demande suivante : vous pouvez me demander ce que vous souhaitez, à n'importe quel moment, je ferais tout mon nécessaire pour répondre à vos attentes. »
Il serait alors ce qui avait appartenu à Isaac dans ses bras et dans un rien, il avait plongé son regard dans celui de son interlocuteur. Il prendrait le temps de connaitre cet homme, il en faisait le serment, il ferait en sorte d'être aussi là pour lui autant qu'il en avait fait pour ses cousins. Non pas par obligation, mais parce que les hommes d'honneur se faisaient rares et qu'il ne pouvait pas se permettre qu'un jour quelqu'un vienne piétiner cette âme qui donnait tant.
« Je ne veux pas interférer dans votre vie, mais sachez que vous pouvez compter sur moi, vous êtes surement la seule personne à des kilomètres - en dehors de Ruby, pensait-il - qui peut être digne de confiance et je ne veux pas gâcher ça. La confiance que vous a donné mes cousins n'est pas là par hasard. »
Un sourire et alors qu'il posait doucement les écrits de son défunt cousin sur la table basse, il récupérait alors sa tasse de thé, qu'il continua alors à boire. Puis comme un rien son regard s'était à nouveau perdu dans la décoration des lieux. Il ne savait d'ailleurs même pas quel genre de livre le vampire en face de lui pouvait écrire. Isaac écrivait tellement de tout même si son thème était ses voyages, mais tout le monde n'était pas dans le même genre. Chacun avait un style bien différent, ce Raphaël devait aussi avoir le sien...
« Je ne vous ai d'ailleurs même pas demandé ce que vous écriviez...je pense que c'était un point commun que vous aviez avec Isaac, mais je ne pense pas avoir déjà lu l'un de vos livres. M'en conseillerez-vous un ? Que je puisse peut-être converser avec vous une prochaine fois sur votre art ? »
Raphaël de La Roche#96237#96237#96237#96237#96237#96237#96237
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Lun 16 Oct 2017 - 0:08
J’avais beau affirmer que j’offrais toujours un verre à mes invités, quelque fût leur rang, je devais reconnaître que Josh n’avait pas totalement tort ; instinctivement, je me comportais toujours de manière plus courtoise lorsque mon vis-à-vis m’était socialement supérieur. Enfin, ce devait être le cas d’un certain nombre de vampires de mon rang. Toutefois, à sa demande, je veillerais par la suite à rester moi-même. Je vis le chagrin se peindre sur les traits occidentaux de Joshua. Je gardai un silence respectueux, me contentant de déguster mon thé sans poser de question déplacée. Le deuil était une épreuve longue et difficile à passer.
Je levai les yeux de ma tasse à ses paroles, à la fois gêné et touché par sa reconnaissance ainsi clairement exprimée. Je souris d’un air embarrassé, suite à ses compliments, mais plus particulièrement à sa proposition. Enfin ça ressemblait plus à une injonction, même si je me doutais qu’il ne m’imposait en rien sa volonté. Mais sa détermination à me retourner l’ascenseur me fit chaud au cœur. Son discours suivant, sur la confiance que je lui inspirais, me flatta également. Je reposai délicatement ma tasse sur sa soucoupe avant de le regarder dans les yeux et de lui sourire chaleureusement.
- Je suis très touché par vos paroles. Je ne vois pas quoi vous demander actuellement, mais je saurai m’en souvenir. Si jamais j’ai besoin d’aide, ou d’autre chose, pour quoi que ce soit, je saurai vers qui me tourner.
J’aurais pu tergiverser sur le fait qu’il n’avait pas à me couvrir d’éloges à ce point, que j’avais fait ce qu’il me semblait juste, et ce que mon cœur m’avait dicté. Mais je doutais de l’utilité de cette démarche ; sa reconnaissance était sincère et je comprenais qu’il eût besoin de me l’exprimer. Et puis, au final, j’aurais fait la même chose à sa place. Je souris à cette pensée ; sur ce point, nous étions sur la même longueur d’onde. Et de toute façon, il enchaîna sur un sujet plus banal, me posant une question légitime par rapport à mes œuvres. Je jetai machinalement un œil au manuscrit en relecture qui traînait.
- J’écris principalement des fictions du genre romance et suspens. Il m’arrive parfois de mélanger d’autres genres, du fantastique par exemple, ou des romans un peu plus historiques se déroulant à une époque plus reculée. J’aime particulièrement la renaissance et le dix-neuvième siècle.
Sentant la passion prendre le dessus, je m’obligeai à faire une pause, histoire de ne pas perdre le fil. Sinon, j’aurais pu passer des heures à parler de l’histoire de France et d’Europe, de mes voyages dont je tirais souvent des idées originales, et tant d’autres sources d’inspirations pour l’écriture. Je ne doutais pas que mon interlocuteur y aurait manqué d’intérêt, cependant, je n’oubliais pas qu’il m’avait posé une autre question qui exigeait, elle aussi, sa réponse. Je repris une gorgée de thé avant de poursuivre.
- Il serait bien présomptueux de ma part de vous conseiller un de mes romans alors que je ne connais pas vos goûts en matière de littérature. Voyons... Si vous aimez les romances plutôt classiques, je peux vous proposer Les amants de minuit, qui traite d’un amour tabou entre deux jeunes gens du dix-neuvième qui se retrouvent la nuit à minuit pour vivre leur idylle. Si vous préférez un peu plus de suspens, il y aurait peut-être Les disparus de Montmartre, qui se tourne un peu plus sur du genre policier.
Je n’avais cité que les œuvres phares, car j’en avais écrit un certain nombre au cours de ma longue vie d’écrivain. Je me perdis un instant dans mes œuvres favorites, celles dont j’étais le plus fier, que ce fut pour son style particulièrement travaillé, des recherches approfondies en amont, ou un scénario original. Ce fut un bruit de cuisine qui me tira de mes rêveries ; heureusement que Seito s’activait toute la nuit.
- Ce ne sont là que des exemples. Y’aurait-il un genre que vous aimez en particulier ?
Me souvenant d’un détail d’importance non négligeable, je me raclai la gorge avant de m’enfoncer dans mon siège.
- Ah, je me dois tout de même de vous préciser que seuls les plus récents affichent mon nom. J’en ai écrit d’autres avec des noms de plume différents. Vous savez, pour conserver l’anonymat en tant que vampire. Histoire que personne ne se pose trop de questions. Dire que je porte le même nom que mon père ne fonctionne qu’un temps malheureusement.
Dans un sens j’admirais le genre humain, toujours prompt à comprendre et à savoir tout sur tout. Mais c’était parfois un peu contraignant, surtout quand vous teniez à votre anonymat, et surtout, à garder votre longévité secrète.
Je levai les yeux de ma tasse à ses paroles, à la fois gêné et touché par sa reconnaissance ainsi clairement exprimée. Je souris d’un air embarrassé, suite à ses compliments, mais plus particulièrement à sa proposition. Enfin ça ressemblait plus à une injonction, même si je me doutais qu’il ne m’imposait en rien sa volonté. Mais sa détermination à me retourner l’ascenseur me fit chaud au cœur. Son discours suivant, sur la confiance que je lui inspirais, me flatta également. Je reposai délicatement ma tasse sur sa soucoupe avant de le regarder dans les yeux et de lui sourire chaleureusement.
- Je suis très touché par vos paroles. Je ne vois pas quoi vous demander actuellement, mais je saurai m’en souvenir. Si jamais j’ai besoin d’aide, ou d’autre chose, pour quoi que ce soit, je saurai vers qui me tourner.
J’aurais pu tergiverser sur le fait qu’il n’avait pas à me couvrir d’éloges à ce point, que j’avais fait ce qu’il me semblait juste, et ce que mon cœur m’avait dicté. Mais je doutais de l’utilité de cette démarche ; sa reconnaissance était sincère et je comprenais qu’il eût besoin de me l’exprimer. Et puis, au final, j’aurais fait la même chose à sa place. Je souris à cette pensée ; sur ce point, nous étions sur la même longueur d’onde. Et de toute façon, il enchaîna sur un sujet plus banal, me posant une question légitime par rapport à mes œuvres. Je jetai machinalement un œil au manuscrit en relecture qui traînait.
- J’écris principalement des fictions du genre romance et suspens. Il m’arrive parfois de mélanger d’autres genres, du fantastique par exemple, ou des romans un peu plus historiques se déroulant à une époque plus reculée. J’aime particulièrement la renaissance et le dix-neuvième siècle.
Sentant la passion prendre le dessus, je m’obligeai à faire une pause, histoire de ne pas perdre le fil. Sinon, j’aurais pu passer des heures à parler de l’histoire de France et d’Europe, de mes voyages dont je tirais souvent des idées originales, et tant d’autres sources d’inspirations pour l’écriture. Je ne doutais pas que mon interlocuteur y aurait manqué d’intérêt, cependant, je n’oubliais pas qu’il m’avait posé une autre question qui exigeait, elle aussi, sa réponse. Je repris une gorgée de thé avant de poursuivre.
- Il serait bien présomptueux de ma part de vous conseiller un de mes romans alors que je ne connais pas vos goûts en matière de littérature. Voyons... Si vous aimez les romances plutôt classiques, je peux vous proposer Les amants de minuit, qui traite d’un amour tabou entre deux jeunes gens du dix-neuvième qui se retrouvent la nuit à minuit pour vivre leur idylle. Si vous préférez un peu plus de suspens, il y aurait peut-être Les disparus de Montmartre, qui se tourne un peu plus sur du genre policier.
Je n’avais cité que les œuvres phares, car j’en avais écrit un certain nombre au cours de ma longue vie d’écrivain. Je me perdis un instant dans mes œuvres favorites, celles dont j’étais le plus fier, que ce fut pour son style particulièrement travaillé, des recherches approfondies en amont, ou un scénario original. Ce fut un bruit de cuisine qui me tira de mes rêveries ; heureusement que Seito s’activait toute la nuit.
- Ce ne sont là que des exemples. Y’aurait-il un genre que vous aimez en particulier ?
Me souvenant d’un détail d’importance non négligeable, je me raclai la gorge avant de m’enfoncer dans mon siège.
- Ah, je me dois tout de même de vous préciser que seuls les plus récents affichent mon nom. J’en ai écrit d’autres avec des noms de plume différents. Vous savez, pour conserver l’anonymat en tant que vampire. Histoire que personne ne se pose trop de questions. Dire que je porte le même nom que mon père ne fonctionne qu’un temps malheureusement.
Dans un sens j’admirais le genre humain, toujours prompt à comprendre et à savoir tout sur tout. Mais c’était parfois un peu contraignant, surtout quand vous teniez à votre anonymat, et surtout, à garder votre longévité secrète.
Invité
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Sam 28 Juil 2018 - 18:10
La réponse de Raphaël lui convient alors parfaitement. Il s'en souviendrait. Quoi qu'il en soit, notre vampire ferait en sorte d'en parler à Junya tout de même, afin que le jour ou son vis-à-vis aurait réellement besoin de quelque chose, il soit mit au courant dans les plus brefs délais. Mais il espérait que le jour ou ce dernier arriverait, cela ne serait pas pour palier à la douleur. Passons, la conversation dériva alors non sans mal sur ce qu'il écrivait et notre blondinet pensa ainsi à autre chose.
Des romans de fiction. Intéressant. Josh était bien évidemment branché romance, mais pas n'importe laquelle, alors restait à savoir ce qu'il pouvait bien écrire, quel était ses limites, même si les époques qu'il adulait n'étaient pas très ouvertes sur le sujet. Quoi que le premier qui proposait rentrait peut-être dans ses cordes.
« Et bien si les amants de minuit parlent clairement d'une relation homosexuelle, vous tapez pile poil dans mes critères, bien que cela reste rare à lire. Sinon, tant que vous ne me collez pas un roman relatant des expériences philosophiques, tout me va. Il n'y avait que Isaac que je pouvais lire ou le laisser conter ses histoires sans me lasser. Le voyage à travers les yeux des autres, narrant des contrées lointaines et sauvages ça, ça et je pense que c'est un défaut d'avoir grandi ainsi, c'est de loin ce que je préfère. »
Une pause, un regard vers les livres de son cousin, puis il reporta son attention sur le plus âgé concernant son histoire de nom. Effectivement, Josh n'avait pas encore vraiment fait attention à ce genre de détails...
« Je dois avouer que je suis encore bien jeune pour m'être posé cette question fatidique, cela ne doit pas être évident...dans le pire, si je veux vous lire, je vous demanderais directement quels sont vos livres, plutôt que de vous chercher en vain dans les rayons d'une bibliothèque sans âme pour me guider. »
Un sourire, avant de finir la gorgée de sa tasse et de la reposer sur la table basse, notre jeune homme empoigna dans les affaires d'Isaac, avant d'y jeter malgré tout un rapide coup d'oeil. Dans le tas, il y avait une lettre, c'était peut-être encore trop tôt pour l'ouvrir, plus encore devant Sir De La Roche, mais il avait le pressentiment qu'il reverrait le gardien de ses biens plus tôt que prévu.
« Je ne vais pas abuser de votre hospitalité plus longtemps. Je repasserais plutôt sur une heure tout public. Je ne vous remercierais jamais assez quoi qu'il en soit. » Il se leva, pour pouvoir ensuite lui tendre sa main libre. « N'hésitez pas à m'envoyer votre tome des Amants de minuit au Manoir Ryan, il m'intéresse et je me ferais un plaisir de vous lire. Promis, je viendrais vous dire ce que j'en ai pensé. »
Un sourire, encore, avant de le saluer et de se diriger vers la sortie, bien que toujours accompagné du maitre des lieux. Un dernier salut, de la tête, avant de retourner s'engouffrer dans les ruelles de Nakanoto, paquet sous le coude. Faudrait-il encore que, maintenant qu'il ait récupéré cela, qu'il ait le courage de ré-ouvrir ses livres et même, cette fameuse lettre...
Raphaël de La Roche#98386#98386#98386#98386#98386#98386#98386
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Ven 17 Aoû 2018 - 10:34
Joshua me renseigna sur ses goûts en matière de littérature. J’avais peur de le décevoir en ce qui concernait ma dernière œuvre. « Les amants de minuit » n’abordait pas le sujet de l’homosexualité. Cependant, c’était une idée à exploiter pour une prochaine œuvre, que je mis de côté dans mon crâne. Par contre, il n’y avait aucun risque quant à la philosophie. Si je pouvais converser des heures durant sur le sujet avec des connaisseurs, je ne prenais pas vraiment de plaisir à écrire des livres dédiés à cette science de l’esprit. Je préférais de loin conter les aventures et mésaventures de personnages de tout milieu et de tout temps. Ça ne m’empêchait pas, en revanche, de glisser de temps à autres quelques phrasés philosophiques dans mes récits.
J’acquiesçai à sa proposition sur mes livres. C’était en effet plus judicieux que de perdre son temps à rechercher tous mes pseudonymes, qui étaient nombreux puisque j’écrivais depuis les années soixante-dix du siècle précédent. Il enchaîna sur son intention de partir et m’exhorta à lui expédier un exemplaire de mon dernier roman. Je souris tout en hochant la tête.
- Oui, je vous ferai parvenir un exemplaire, accompagné de la liste de mes œuvres et de mes différents noms de plume. Ainsi vous y verrez plus clair et pourrez faire votre choix en toute connaissance de cause.
Je me levai en terminant mon discours et serrai la main qu’il me tendait avec enthousiasme. C’était la première fois que je parlais vraiment avec le cousin de Junya, et c’était à la fois un plaisir et un honneur. Il était bien jeune, de ce que j’en savais -à peine plus de la vingtaine – mais son esprit était déjà bien aiguisé, et c’était appréciable. Il récupéra les affaires d’Isaac et je l’accompagnai jusqu’à la sortie. Après un dernier salut de la tête, il rejoignit le portail de ma demeure et regagna les ruelles de Nakanoto. Je fixai longuement l’endroit où il avait disparu. Joshua Backloy Ryan… l’héritier de la branche Backloy des sang-purs dirigeants de notre clan. Un jeune homme qui avait encore beaucoup à apprendre, mais me semblait bien parti.
Je fermai la porte de ma demeure et regagnai le canapé pour finir ma tasse de café. Je bus l’intégralité de son contenant, la mine songeuse. Joshua… encore un qui souffrait de la perte d’un être cher. J’avais perçu sa douleur et son chagrin dans son regard pourtant silencieux. Il ne s’était pas étendu sur le sujet, mais il n’en avait pas besoin pour que je comprisse à quel point la mort de son cousin l’avait affecté. C’était triste, à son âge. Malheureusement, la vie pouvait se montrer cruelle, sans faire de distinction ni de préférence. Personne n’y échappait, pas même les vampires, qui pouvaient pourtant vivre éternellement si personne ne mettait fin à leur existence.
Enfin… plutôt que de penser à des sujets déprimants, je me levai pour récupérer le manuscrit sur lequel je travaillais avant d’être interrompu par la visite inopinée de Joshua. J’avais du boulot à terminer, et une liste de mes œuvres à rédiger pour ce nouvel ami. Car il ne faisait aucun doute que nous le deviendrions dans un avenir proche.
J’acquiesçai à sa proposition sur mes livres. C’était en effet plus judicieux que de perdre son temps à rechercher tous mes pseudonymes, qui étaient nombreux puisque j’écrivais depuis les années soixante-dix du siècle précédent. Il enchaîna sur son intention de partir et m’exhorta à lui expédier un exemplaire de mon dernier roman. Je souris tout en hochant la tête.
- Oui, je vous ferai parvenir un exemplaire, accompagné de la liste de mes œuvres et de mes différents noms de plume. Ainsi vous y verrez plus clair et pourrez faire votre choix en toute connaissance de cause.
Je me levai en terminant mon discours et serrai la main qu’il me tendait avec enthousiasme. C’était la première fois que je parlais vraiment avec le cousin de Junya, et c’était à la fois un plaisir et un honneur. Il était bien jeune, de ce que j’en savais -à peine plus de la vingtaine – mais son esprit était déjà bien aiguisé, et c’était appréciable. Il récupéra les affaires d’Isaac et je l’accompagnai jusqu’à la sortie. Après un dernier salut de la tête, il rejoignit le portail de ma demeure et regagna les ruelles de Nakanoto. Je fixai longuement l’endroit où il avait disparu. Joshua Backloy Ryan… l’héritier de la branche Backloy des sang-purs dirigeants de notre clan. Un jeune homme qui avait encore beaucoup à apprendre, mais me semblait bien parti.
Je fermai la porte de ma demeure et regagnai le canapé pour finir ma tasse de café. Je bus l’intégralité de son contenant, la mine songeuse. Joshua… encore un qui souffrait de la perte d’un être cher. J’avais perçu sa douleur et son chagrin dans son regard pourtant silencieux. Il ne s’était pas étendu sur le sujet, mais il n’en avait pas besoin pour que je comprisse à quel point la mort de son cousin l’avait affecté. C’était triste, à son âge. Malheureusement, la vie pouvait se montrer cruelle, sans faire de distinction ni de préférence. Personne n’y échappait, pas même les vampires, qui pouvaient pourtant vivre éternellement si personne ne mettait fin à leur existence.
Enfin… plutôt que de penser à des sujets déprimants, je me levai pour récupérer le manuscrit sur lequel je travaillais avant d’être interrompu par la visite inopinée de Joshua. J’avais du boulot à terminer, et une liste de mes œuvres à rédiger pour ce nouvel ami. Car il ne faisait aucun doute que nous le deviendrions dans un avenir proche.
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