I serve you but do not break me...
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Jess Duchannes#96704#96704#96704#96704#96704#96704#96704
Vampire Level B - Clan di Altiero
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Jeu 29 Mar 2018 - 19:11
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Feat Alessio di Altiero & Jess Duchannes
≪ A l’intention de Mademoiselle Jessica Duchannes,
Par la présente, Notre Maître et Seigneur Alessio Orfeo di Altiero vous invite dans sa demeure de Nakanoto, ce jour à 18 heures.
Verum natura abscondita ... ≫
Par la présente, Notre Maître et Seigneur Alessio Orfeo di Altiero vous invite dans sa demeure de Nakanoto, ce jour à 18 heures.
Verum natura abscondita ... ≫
≪…. est per umbras. Bon sang. ≫ Mes mots résonnaient éteignant toute vie autour de moi. J’étais plantée dans mon salon, assise sur mon canapé, les yeux rivés sur la trop élégante écriture. J’avais deviné au sceau sur l'enveloppe que ce n’était pas une simple invitation. C’était une convocation, un ordre venu d’en haut. Le temps était venu. Le grand chef de mon clan était en ville, il était impensable d’imaginer éviter cette entrevue. Je n’avais pas le choix. Je ne faisais pas partie de ces poupées frémissantes à l’idée de rencontrer notre maître. Dire que je n’eu aucun frisson en découvrant cette missive serait mentir, mais c’était plus par appréhension que par un quelconque plaisir à être reconnue. Mes prunelles se posèrent sur ma veste, dans laquelle j’avais trouvé la lettre. Avec un soupir, je jetais la tête en arrière et abandonnais l’idée de chercher à savoir comment elle était arrivée là et comment ils avaient pu anticiper cela. Je me posais la main gauche sur le visage, cherchant un semblant de je ne sais quoi, un réconfort peut-être, un peu de courage aussi sans doute. Je regardais ma montre… Il me restait largement le temps de me préparer mais soyons honnête, je ne serais jamais tout à fait prête pour ce genre de rencontrer.
J’avais été par le passé présentée au level A mais entre deux poignées de main et je n’avais vraiment jamais eu affaire au chef en tête à tête. Ce n’était pas rien. Surtout pour une petite aristocrate dans mon genre, qui faisait tout pour s’éloigner du monde des hauts rangs. Là, je n’y couperais pas. Je me souvenais parfaitement de ses cheveux rubis et de ses yeux azurs. Malgré mes réticences concernant les levels A, j’étais obligée d’admettre son charisme et son allure. Sa réputation n’était pas bonne ni mauvaise, mais juste. J'espérais que c’était vrai, dans le cas contraire, j’étais mal partie. Je rassemblais le peu de courage qu’il me restait alors et me levait, n’ayant pas le choix de toute façon sur le déroulement de ma journée. Comme par hasard, je ne travaillais pas aujourd’hui, je n’avais donc rien pour essayer d’inventer une excuse qui n’aurait de toute façon pas tenue la route. Cette journée fût la plus longue que je vécue depuis bien longtemps. Quand vint enfin le moment, je n’y croyais plus. Je laissais la missive sur la table basse. Ne laissant ainsi aucune interrogation si l’on venait à me chercher.
En prenant mon temps cependant, je commençais à me préparer physiquement en premier lui, comme je le disais, je ne serais jamais prête mentalement alors… Je pris une bonne douche, m’habilla, me maquilla et me coiffa, autrement dit, je me faisais digne de mon rang. Mais sans trop en faire. J’avais enfiler un pantalon bleu marine avec une veste style marin qui allait avec. Le bleu, c’est une couleur neutre non? Bon sang, maintenant que je me posais sincèrement la question… Au moins, Sir Williams serait satisfait de ma tenue car cet homme au courant de tout, quoique je puisse faire, il le savait.
Apprêtée convenablement donc, je regardais mon reflet dans le miroir, j’étais presque aux regrets de ne pas être enjouée à l’idée de me retrouver face au Maître. L’anneau qui ornait ma main gauche scintilla légèrement. Hésitant pendant un long moment, je me décidais de l’enlever, la garder au doigt serait une pure provocation et c’était bien la dernière chose à faire si je voulais avoir gain de cause. Je savais bien que ce sujet allait être avancé. L’arrivée de Sir Williams et ce rendez-vous n’étaient pas les fruits du hasard. J’étais jeune mais loin d’être idiote. Le cœur serré, je glissais ma dague sur mon collier et la cachais sous ma chemise. ≪ Quand il faut y aller... ≫ Je quittais alors le confort de chez moi en direction de la demeure qui n’était pas si loin, je n’avais qu’à traverser le parc. La promenade allait pouvoir me calmer peut-être.
La demeure était magnifique, se mariant parfaitement dans le décor japonais. Je la distinguée au bout d’une belle allée de cerisier. J’avançais d’un pas très sûr jusqu’à la grande porte et avant que je n’arrive devant, elle s’ouvrit, faisant apparaître le rez-de-chaussée de la maison. C’était à côté le souffle, l’on ne voyait pas toute la beauté et la richesse de notre famille de l’extérieur. ≪Mademoiselle Duchannes, quel plaisir de vous accueillir. Maître Alessio vous attend. ≫ m’annonça un bellâtre (il n’existe donc pas de vampires laids?) aux yeux océan. ≪ Je suis en avance. ≫ répondis-je froidement. Le majordome m’observa indécis un instant avant de se reprendre et de m’ouvrir la marche. Si moi, une petite level b arrivait à le surprendre, qu’en était-il de son maître suprême? Je pouvais voir quelques gardes, ici et là mais je m’attendais à plus de protection en présence de notre chef. Ne me dites pas que c’était l’un de ceux qui avec la fièvre du pouvoir se sentait invincible. Quelqu’un pourrait dire un jour à ces malheureux que s’ils en étaient là aujourd’hui à la place de leur prédécesseur, ce n’était pas pour rien? J’inspirais profondément, m’obligeant à taire mes pensées insolentes. ≪ Attendez là un instant, s’il vous plaît Mademoiselle. ≫ Pardon? Déjà? Seigneur, s’il existe. L’homme me laissa seule avant d’entrer de passer une porte au fond de la pièce dans laquelle nous étions. J’étais dans une sorte de hall longeant le jardin intérieur. Tout aussi superbe que le reste de cette maison d’ailleurs. Dans l’angle, je pouvais légèrement voir ce qu’il se passait dans l’autre pièce. Debout devant la fenêtre, un grand homme à la chevelure de braise bougea. Rapidement, je tournais le dos au jardin, l’air de rien. A ce moment là, un autre homme ouvrit la porte et m’invita à entrer dans le salon.
La tête haute, la démarche légère je traversais le couloir et rejoignais mon hôte. Avant de poser mes yeux sur lui ou quoique ce soit d’autre, je plongeais dans une profonde révérence, m’immobilisant, puis j’attendais que l’on m’autorise à me redresser. ≪ Mademoiselle Duchannes, mon Seigneur. Je suis particulièrement touchée par l’invitation que vous avez porté à mon intention. C’est un honneur, merci. ≫ dis-je d’une voix douce mais ferme.
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Alessio O. Di Altiero#96906#96906#96906#96906#96906#96906#96906
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Dim 22 Avr 2018 - 15:15
I serve you but do not break me
Feat Jess Duchannes & Alessio Di Altiero
C’était l’un de ses moments de vérité dont j’étais l’instigateur. J’allais rencontrer une nouvelle fois la jeune Jess Duchannes. La dernière fois c’était lors de sa présentation officielle et donc de son entrée dans le « monde ». L’entrevue avait été très rapide, elle n’était pas la seule à m’être présentée à ce moment-là et je n’avais que peu de temps à consacrer à toutes ces jeunes filles.
Cependant depuis cette époque j’avais eu un grand nombre de petit rapport, sur cette jeune fille. Sachant qu’elle vit ici et que j’y suis de passage, il me semblait de fait logique de l’inviter à me rencontrer. Enfin l’inviter … la convoquer serait plus juste en vérité. Je me doute que recevoir ce type d’invitation n’est pas forcément très plaisant voir même peut s’avérer un peu angoissant.
L’unique chose que j’espère est qu’elle ne sera pas comme tant d’autres jeunes filles nobles, prête à se pâmer devant moi, comme si jouer un rôle pouvait leur attirer mes bonnes grâces. Alors que ce type d’attitude a de plus forte chance de provoquer mon ire.
Je quitte mon bureau, laissant quelques papiers à traiter pour plus tard et vais m’installer dans l’un des salons donnant sur le jardin intérieur. Cet endroit me parait propice pour la recevoir. Ni trop formel comme mon bureau, ni trop décontracté pour autant. Même si je suis différent de mon père sur ce point et que je n’aime pas rappelé tout le temps aux autres la distinction qui existe entre eux et moi, je ne peux la nier pour autant. Je sais bien que ma réputation d’être quelque de juste doit être connue par elle. Et je sais qu’elle va tenter de plaider sa cause. Elle ignore encore totalement ma position sur le sujet.
Pour l’occasion, je porte un pantalon de coton noir classique, une chemise vert pastel dont le col est légèrement ouvert -seul les deux premiers boutons libérant la gorge-. Exceptionnellement je n’ai pas mis de veston, j’aurai pu et même peut-être dû, mais je crois qu’il vaut mieux que je me montre ‘proche’ vis-à-vis de cette jeune fille. Surtout vu que j’ai appris dernièrement.
Ces entretiens en tête à tête se déroulent toujours à peu près de la même façon : introduction, léchage de botte, différent, discussion et enfin départ. Cependant je sens qu’avec elle, l’entretient va prendre une tournure … particulière. Il y aura forcément introduction, probablement même dans les formes, mais je ne pense pas qu’elle fera du léchage de botte comme les autres. Elle n’est pas de cette veine-là.
De toute façon, cette entrevue n’a pas pour unique but de discuter de tout ça avec elle, mais aussi de l’inciter à la plus extrême des prudences. Le contexte actuel dans les rues de la ville peut nous porter préjudice et causer notre mort. Ce nouvel ordre me laisse sceptique, ses intentions ne sont pas aussi claires qu’il ne l’affirme. De plus ils communiquent beaucoup pour un ordre de Hunter … trop à mon goût.
Je demande à mon majordome de guetter à la porte pour la faire entrer rapidement quand elle sera là. En l’attendant, je laisse mes pensées divaguer en regardant le jardin intérieur.
Le temps passe et je finis par entendre des pas se dirigeant vers moi. J’en déduis qu’elle est arrivée et que l’entretient va pouvoir commencer. Mon majordome entre et me signale ce que je savais déjà. D’un geste je lui fais signe de la faire entrer et de nous laisser. Je n’ai besoin de personne pour chaperonner ce type de rencontre, je suis capable de remettre la demoiselle à sa place si le besoin s’en fait sentir.
Je me tourne vers elle et comme je le pensais, avant même de croiser mon regard, elle se fend d’une profonde révérence et la maintient. Mio Dio ce que les convenances peuvent être lourdes.
« - Mademoiselle Duchannes, mon Seigneur. Je suis particulièrement touchée par l’invitation que vous avez portée à mon intention. C’est un honneur, merci. »
Sa voix est douce et ferme à la fois. Bien elle ne me craint pas c’est déjà un bon point. Maintenant passons aux choses sérieuses. Je m’approche d’elle, pose un doigt sous son menton et la redresse en douceur.
« - Voyons signorina Duchannes, pas besoin d’être aussi formel. Je vous en prie installez-vous sur l’un des fauteuils. De plus nous savons vous et moi que mon invitation ne vous a pas touché dans ce sens-là. Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. »
Peut-être vais-je un peu vite ou peut-être pas. En tout cas le ton est donné. Je m’écarte d’elle et me dirige vers un buffet en bois de cerisier sur adossé au mur droit de la pièce. Je l’ouvre et en sors deux verres de cristal ainsi qu’une carafe –de même facture- remplit de sang. Je m’en sers un, avant de me tourner vers elle, la carafe en main.
« - Je vous propose de me parler un peu de vous, de votre vie ici au pays du soleil levant. Oh et souhaitez-vous un verre de sang peut-être ? »
Cependant depuis cette époque j’avais eu un grand nombre de petit rapport, sur cette jeune fille. Sachant qu’elle vit ici et que j’y suis de passage, il me semblait de fait logique de l’inviter à me rencontrer. Enfin l’inviter … la convoquer serait plus juste en vérité. Je me doute que recevoir ce type d’invitation n’est pas forcément très plaisant voir même peut s’avérer un peu angoissant.
L’unique chose que j’espère est qu’elle ne sera pas comme tant d’autres jeunes filles nobles, prête à se pâmer devant moi, comme si jouer un rôle pouvait leur attirer mes bonnes grâces. Alors que ce type d’attitude a de plus forte chance de provoquer mon ire.
Je quitte mon bureau, laissant quelques papiers à traiter pour plus tard et vais m’installer dans l’un des salons donnant sur le jardin intérieur. Cet endroit me parait propice pour la recevoir. Ni trop formel comme mon bureau, ni trop décontracté pour autant. Même si je suis différent de mon père sur ce point et que je n’aime pas rappelé tout le temps aux autres la distinction qui existe entre eux et moi, je ne peux la nier pour autant. Je sais bien que ma réputation d’être quelque de juste doit être connue par elle. Et je sais qu’elle va tenter de plaider sa cause. Elle ignore encore totalement ma position sur le sujet.
Pour l’occasion, je porte un pantalon de coton noir classique, une chemise vert pastel dont le col est légèrement ouvert -seul les deux premiers boutons libérant la gorge-. Exceptionnellement je n’ai pas mis de veston, j’aurai pu et même peut-être dû, mais je crois qu’il vaut mieux que je me montre ‘proche’ vis-à-vis de cette jeune fille. Surtout vu que j’ai appris dernièrement.
Ces entretiens en tête à tête se déroulent toujours à peu près de la même façon : introduction, léchage de botte, différent, discussion et enfin départ. Cependant je sens qu’avec elle, l’entretient va prendre une tournure … particulière. Il y aura forcément introduction, probablement même dans les formes, mais je ne pense pas qu’elle fera du léchage de botte comme les autres. Elle n’est pas de cette veine-là.
De toute façon, cette entrevue n’a pas pour unique but de discuter de tout ça avec elle, mais aussi de l’inciter à la plus extrême des prudences. Le contexte actuel dans les rues de la ville peut nous porter préjudice et causer notre mort. Ce nouvel ordre me laisse sceptique, ses intentions ne sont pas aussi claires qu’il ne l’affirme. De plus ils communiquent beaucoup pour un ordre de Hunter … trop à mon goût.
Je demande à mon majordome de guetter à la porte pour la faire entrer rapidement quand elle sera là. En l’attendant, je laisse mes pensées divaguer en regardant le jardin intérieur.
Le temps passe et je finis par entendre des pas se dirigeant vers moi. J’en déduis qu’elle est arrivée et que l’entretient va pouvoir commencer. Mon majordome entre et me signale ce que je savais déjà. D’un geste je lui fais signe de la faire entrer et de nous laisser. Je n’ai besoin de personne pour chaperonner ce type de rencontre, je suis capable de remettre la demoiselle à sa place si le besoin s’en fait sentir.
Je me tourne vers elle et comme je le pensais, avant même de croiser mon regard, elle se fend d’une profonde révérence et la maintient. Mio Dio ce que les convenances peuvent être lourdes.
« - Mademoiselle Duchannes, mon Seigneur. Je suis particulièrement touchée par l’invitation que vous avez portée à mon intention. C’est un honneur, merci. »
Sa voix est douce et ferme à la fois. Bien elle ne me craint pas c’est déjà un bon point. Maintenant passons aux choses sérieuses. Je m’approche d’elle, pose un doigt sous son menton et la redresse en douceur.
« - Voyons signorina Duchannes, pas besoin d’être aussi formel. Je vous en prie installez-vous sur l’un des fauteuils. De plus nous savons vous et moi que mon invitation ne vous a pas touché dans ce sens-là. Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. »
Peut-être vais-je un peu vite ou peut-être pas. En tout cas le ton est donné. Je m’écarte d’elle et me dirige vers un buffet en bois de cerisier sur adossé au mur droit de la pièce. Je l’ouvre et en sors deux verres de cristal ainsi qu’une carafe –de même facture- remplit de sang. Je m’en sers un, avant de me tourner vers elle, la carafe en main.
« - Je vous propose de me parler un peu de vous, de votre vie ici au pays du soleil levant. Oh et souhaitez-vous un verre de sang peut-être ? »
"Franchise"
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Jess Duchannes#97027#97027#97027#97027#97027#97027#97027
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Ven 27 Avr 2018 - 0:07
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Feat Alessio di Altiero & Jess Duchannes
Mon corps entier se crispa quand il passa un doigt sous mon menton pour me redresser. Son geste était doux, presque rassurant, mais je restais sur mes gardes, bien que je n’ai pu m’empêcher un léger rictus à son appellation italienne. Cela me faisait chaud au coeur, je ne sais pas vraiment pourquoi, c’était juste… comme avant lorsque je vivais en France, non loin des frontière natales. Mon instinct ne m'avertit pas contre mon hôte parce que j’étais naturellement sous sa protection, j’essayais cependant de ne pas me laisser convaincre si facilement. C’était un level A après tout… et j’étais loin d’être une aristocrate irréprochable sans histoire.
J’allais refusé le confort d’une assise n’étant pas là pour passer un bon moment, mais sa franchise m’a surprise au point de me faire plier. Cette partie allait donc se dérouler à jeu ouvert, c’était rare mais bienvenue. Je m’installais alors, droite sur l’un des fauteuils pendant qu’il se servait un verre. Pas de serviteur à l’horizon. Cela était soit parfaitement mauvais pour moi, soit mon Maître était un homme plus simple que son rang ne l’exigeait. Je me disais que c’était un peu des deux…
Je mordais légèrement ma joue quand il m’invita à partager mon expérience au Japon. Est-ce vraiment si simple de faire la cosette avec un Chef? Alors qu’il avait réussit à me mettre plus ou moins à l’aise, il anéanti tout en me proposant juste un verre de sang. Refuser n’était pas envisageable, je n’étais pas assoiffée mais presque donc c’était avec plaisir que j’acceptais. En revanche, le laisser me servir moi, son inférieure. L’on m’avait sans cesse retourner l’esprit avec cette étiquette de malheur… Personne ne m’avait appris quoi faire dans une telle situation ! Comme si nos Gardiens étaient une bande d’assistés, trop fragile pour se servir eux-même. Bon. Inutile de s’affoler. Je devais me reprendre et gérer ce menu détail avec classe. Doucement, je me suis levée pour le rejoindre. ≪ Merci, mon Seigneur. ≫ dis-je respectueusement, sincère cette fois-ci. Je le laissais me servir et pris le verre qu’il me tendait alors. Maintenant, je devais retourner m’assoir sans tomber ou me tâcher avec le sang. Je savais être extrêmement maladroite dans un grand stress. Stress inutile, je sais, je sais, ça va. ≪ Ce n’était pas évident à mon arrivée ici, mais j’ai vite su m’adapter. ≫ De retour sur à la place qui était la mienne, j’attendais qu’il goûte la liqueur pour en faire de même. Je n’avais jamais vraiment aimé me nourrir à la source, si je puis m’exprimer ainsi, pas pour taire une soif de sang en tout cas. Le fait de boire au verre me troublait moins, pourtant cela venait forcément de quelqu’un mais bon, c’était ça la psychologie. Les vampires étaient les meilleurs patients pour les thérapeutes.
J’observais le nectar puis l’huma, comme si j’étais une professionnelle. ≪ Pas mal du tout. ≫ J’essayais de paraître détendue, assez pour donner une touche d’humour, puisque nous avions convenu d’être honnête. Mais surtout, j’essayais d’esquiver sa question. Je savais que mon tuteur, Sir Williams, avait fait un rapport complet à sa hiérarchie sur mon comportement et ma situation. Sa désapprobation sur mon style de vie était aussi la leur. Restait à savoir si le sommet de la pyramide était d’accord. Pour ce faire, je n’avais pas d’autres choix que de me rentrer dans le vif du sujet. S’il était ce qu’il semblait être, cette conversation serait plus originale que je ne l’aurais cru. ≪ Allons droit au but, mon Seigneur. Nous savons vous et moi que ma petite vie vous importe peu. C’est plutôt ce que j’en fais et avec qui, qui vous interresse, je me trompe? Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. ≫ Impertinente, oui je l’étais assez pour reprendre les mots de mon Aîné. Pour dire vrai, je n’avais que cela à offrir pour l’instant à défaut de me renfermer sur moi-même. Ce qui ne serait pas intelligent de ma part. ≪ Sir William a dû faire une liste détaillée de mes fréquentations, il a aussi sûrement dû fait un compte rendu de mon comportement en tant qu’unique héritière des Duchannes. ≫ Je fis une pause, les doigts serrés autour du cristal fin. Je pensais lui avoir fait comprendre, par la même occasion, que je n’étais pas là pour lui plaire et le complaire dans sa toute grande splendeur. ≪Il m’a ordonné de quitter mon travail pour occuper une place plus… valorisante pour une jeune femme de mon rang. Êtes-vous d’accord avec cela? Les Di Altiero sont-ils toujours ancrés dans un passé où les femmes sont faites pour être belles, ou essayer de l’être, et obéir en silence? Où bien sommes-nous en harmonie avec la modernité de notre monde pour laisser faire les jeunes voler de leurs propres ailes? ≫ De suite de cette entrevue, c’était ma liberté qui était en jeu. Non pas que j’allais me retrouver enfermée dans une cellule humide et sombre. Non. Si nous ne partagions pas la même point de vue, je passerais ma vie derrière de jolis barreaux dorés.
J’allais refusé le confort d’une assise n’étant pas là pour passer un bon moment, mais sa franchise m’a surprise au point de me faire plier. Cette partie allait donc se dérouler à jeu ouvert, c’était rare mais bienvenue. Je m’installais alors, droite sur l’un des fauteuils pendant qu’il se servait un verre. Pas de serviteur à l’horizon. Cela était soit parfaitement mauvais pour moi, soit mon Maître était un homme plus simple que son rang ne l’exigeait. Je me disais que c’était un peu des deux…
Je mordais légèrement ma joue quand il m’invita à partager mon expérience au Japon. Est-ce vraiment si simple de faire la cosette avec un Chef? Alors qu’il avait réussit à me mettre plus ou moins à l’aise, il anéanti tout en me proposant juste un verre de sang. Refuser n’était pas envisageable, je n’étais pas assoiffée mais presque donc c’était avec plaisir que j’acceptais. En revanche, le laisser me servir moi, son inférieure. L’on m’avait sans cesse retourner l’esprit avec cette étiquette de malheur… Personne ne m’avait appris quoi faire dans une telle situation ! Comme si nos Gardiens étaient une bande d’assistés, trop fragile pour se servir eux-même. Bon. Inutile de s’affoler. Je devais me reprendre et gérer ce menu détail avec classe. Doucement, je me suis levée pour le rejoindre. ≪ Merci, mon Seigneur. ≫ dis-je respectueusement, sincère cette fois-ci. Je le laissais me servir et pris le verre qu’il me tendait alors. Maintenant, je devais retourner m’assoir sans tomber ou me tâcher avec le sang. Je savais être extrêmement maladroite dans un grand stress. Stress inutile, je sais, je sais, ça va. ≪ Ce n’était pas évident à mon arrivée ici, mais j’ai vite su m’adapter. ≫ De retour sur à la place qui était la mienne, j’attendais qu’il goûte la liqueur pour en faire de même. Je n’avais jamais vraiment aimé me nourrir à la source, si je puis m’exprimer ainsi, pas pour taire une soif de sang en tout cas. Le fait de boire au verre me troublait moins, pourtant cela venait forcément de quelqu’un mais bon, c’était ça la psychologie. Les vampires étaient les meilleurs patients pour les thérapeutes.
J’observais le nectar puis l’huma, comme si j’étais une professionnelle. ≪ Pas mal du tout. ≫ J’essayais de paraître détendue, assez pour donner une touche d’humour, puisque nous avions convenu d’être honnête. Mais surtout, j’essayais d’esquiver sa question. Je savais que mon tuteur, Sir Williams, avait fait un rapport complet à sa hiérarchie sur mon comportement et ma situation. Sa désapprobation sur mon style de vie était aussi la leur. Restait à savoir si le sommet de la pyramide était d’accord. Pour ce faire, je n’avais pas d’autres choix que de me rentrer dans le vif du sujet. S’il était ce qu’il semblait être, cette conversation serait plus originale que je ne l’aurais cru. ≪ Allons droit au but, mon Seigneur. Nous savons vous et moi que ma petite vie vous importe peu. C’est plutôt ce que j’en fais et avec qui, qui vous interresse, je me trompe? Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. ≫ Impertinente, oui je l’étais assez pour reprendre les mots de mon Aîné. Pour dire vrai, je n’avais que cela à offrir pour l’instant à défaut de me renfermer sur moi-même. Ce qui ne serait pas intelligent de ma part. ≪ Sir William a dû faire une liste détaillée de mes fréquentations, il a aussi sûrement dû fait un compte rendu de mon comportement en tant qu’unique héritière des Duchannes. ≫ Je fis une pause, les doigts serrés autour du cristal fin. Je pensais lui avoir fait comprendre, par la même occasion, que je n’étais pas là pour lui plaire et le complaire dans sa toute grande splendeur. ≪Il m’a ordonné de quitter mon travail pour occuper une place plus… valorisante pour une jeune femme de mon rang. Êtes-vous d’accord avec cela? Les Di Altiero sont-ils toujours ancrés dans un passé où les femmes sont faites pour être belles, ou essayer de l’être, et obéir en silence? Où bien sommes-nous en harmonie avec la modernité de notre monde pour laisser faire les jeunes voler de leurs propres ailes? ≫ De suite de cette entrevue, c’était ma liberté qui était en jeu. Non pas que j’allais me retrouver enfermée dans une cellule humide et sombre. Non. Si nous ne partagions pas la même point de vue, je passerais ma vie derrière de jolis barreaux dorés.
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Alessio O. Di Altiero#97163#97163#97163#97163#97163#97163#97163
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Mer 2 Mai 2018 - 7:11
I serve you but do not break me
Feat Jess Duchannes & Alessio Di Altiero
Elle accepte ma proposition et viens même chercher son verre. Après un bref et poli remerciement, elle retourne à sa place. Comme pour détendre un peu plus l’atmosphère, et après avoir humé le nectar que je lui offre, la jeune Duchannes laisse échapper une petite phrase. Je souris à son écoute. Pourtant j’ai l’impression que nous sommes encore dans les banalités et non dans le vif du sujet.
« - Allons droit au but, mon Seigneur. Nous savons vous et moi que ma petite vie vous importe peu. C’est plutôt ce que j’en fais et avec qui, qui vous intéresse, je me trompe ? Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. »
Droit au but hein ? Je pense que tu sous-estimes grandement mon intérêt pour ta vie au Japon. De plus pour que ce que tu fais et avec qui tu le fais m’intéresse, il aurait déjà fallu que j’ouvre les très -trop- nombreux rapports de Sir Williams à ton sujet. J’aime sa légère impertinence, pour une fois que je n’ai pas face à moi quelqu’un qui désire ma bénédiction au mépris de son intégrité personnelle.
« - Sir William a dû faire une liste détaillée de mes fréquentations, il a aussi sûrement dû fait un compte rendu de mon comportement en tant qu’unique héritière des Duchannes. »
Oui oui je suppose que dans ses rapports il doit y avoir ça. Mais à quoi bon lire ce genre de papiers puisqu’il n’y a pas d’intérêt à savoir ces petites informations sur le moment ? Surtout quand je sais que je vais rencontrer la personne en face à face dans un délais relativement court. Oui tu as fait des vagues, mais franchement ce n’est rien comparé à on petit frère dont les frasques me préoccupe bien plus.
Elle serre entre ses doigts le pied du verre de cristal fin dans lequel j’ai verré du sang tout à l’heure. Elle a du caractère et n’a pas froid aux yeux. Deux qualités qui en ma présence ont fortement tendance à disparaître comme par enchantement. J’ai fini par ne plus m’en étonner, les faux-semblants font malheureusement parti intégrante des relations gravitant autour de moi. Je ne suis pas un dieu, parfois j’ai aussi besoin d’être remis à ma place. Heureusement pour moi, ce point n’est pas fréquent et le seul qui a le droit de le faire est Sergio. Qui n’est cependant pas de ce voyage. Enfin pour le moment.
« - Il m’a ordonné de quitter mon travail pou occuper une place plus … valorisante pour une jeune femme de mon rang. Êtes-vous d’accord avec cela ? Les Di Altiero sont-ils toujours ancrés dans un passé où les femmes sont faites pour être belles, ou essayer de l’être, et obéir en silence ? Où bien sommes-nous en harmonie avec la modernité de notre monde pour laisser faire les jeunes voler de leurs propres ailes ? »
J’ai compris, tu crains par-dessus tout de te retrouver enfermée dans les responsabilités que ton rang impose. Tout s’explique quant à la dernière lettre accompagnant le rapport de Sir William. Elle me paraissait alarmante alors qu’en fait … il n’y a absolument aucune raison de d’être alarmé par son comportement et ses envies. Elle est jeune et souhaite profiter de la vie, rien de bien étonnant. En tout cas à mon sens.
Je me dirige vers le buffet et y prends, posé dessus, une chemise couleur beige. Je reviens face à mon invitée et m’assois dans le fauteuil libre, en vis-à-vis du sien. J’avale une gorgée de sang et conserve encore un peu le silence. Je détaille le comportement de cette jeune femme. Malgré ses efforts, elle est nerveuse. Sa raideur et ses doigts qui ne cessent de se serrer et de se desserrer sur le verre m’indique qu’elle appréhende ma réponse. Limite presque ma sanction sur ses agissements.
Je pose la chemise que j’ai récupéré sur la table basse nous séparant. Je vois à son regard interrogateur qu’elle ne comprend pas mon geste. Ce n’est pas la première qui ne me suit pas dans mes raisonnements et elle ne sera certainement pas la dernière non plus.
« - J'aime votre impertinence. Cependant voilà les dix derniers rapports de Sir Williams vous concernant. Vu votre appréhension et votre promptitude à avancer l’un des sujets dont ces rapports parlent, vous craignez que je les approuve. »
Je décèle maintenant dans son regard de la peur. Voilà la vérité, elle sait que le contenu de ces morceaux de papiers peut lui être fatal dans sa manière de mener sa vie. Et bien sûr comme tous dans le clan, elle sait que si je dis non, elle n’aura d’autre choix que d’obéir.
« - Pour votre information, je ne les ai pas lus. Cela fait bien longtemps que j’ai cessé de le faire en vérité. Sir William est parfois trop pointilleux pour moi et trop prolifique en rapport. »
C’est la stricte vérité. Sir William est un bon précepteur, je ne remets pas ce point en cause. Néanmoins, comme encore trop de membres du clan, il est bien trop vieux jeux et peine à s’adapter aux nouvelles règles que je donne. Ce n’est pourtant pas faute de lui en avoir parler deux ou trois fois.
« - Je comprends votre étonnement. J’aurai dû lire ses rapports, mais j’avais d’autres choses en tête. Donc tant que vous ne me dîtes pas ce que vous faites de votre temps ici, quel métier vous faites, qui vous fréquentez, je peux difficilement émettre un avis et encore moins une décision. »
L’unique point que j’ai mémorisé, car martelé dans chacune des lettres de son précepteur, est qu’elle montre peu de prudence. C’est bien la seule chose qui, au vu des temps qui court, puisse être le sujet d’un rappel à l’ordre.
« - Pour répondre à votre question, non le clan Di Altiero n’est pas ancré dans le passé. J’espère bien que les femmes et filles du clans agissent par elles-mêmes et participent activement à notre bonne réputation d’ouverture. Il est de mon devoir de garder un œil sur tous, mais tant que vous ne provoquez pas d’incident diplomatique, je n’ai pas de raison de m’opposer à votre style de vie. »
Je marque une pause et j’en profite pour en boire une gorgée à mon verre.
« - Alors dîtes moi. Quel métier faites-vous pour que Sir William veuille que vous le quittiez ? Qui donc fréquentez vous pour appréhender à ce point mon jugement à ce sujet ? Et puis, juste de la curiosité pardonnez la moi, cette bague de qualité de qui vous vient-elle ? »
« - Allons droit au but, mon Seigneur. Nous savons vous et moi que ma petite vie vous importe peu. C’est plutôt ce que j’en fais et avec qui, qui vous intéresse, je me trompe ? Soyons totalement honnête l’un avec l’autre. »
Droit au but hein ? Je pense que tu sous-estimes grandement mon intérêt pour ta vie au Japon. De plus pour que ce que tu fais et avec qui tu le fais m’intéresse, il aurait déjà fallu que j’ouvre les très -trop- nombreux rapports de Sir Williams à ton sujet. J’aime sa légère impertinence, pour une fois que je n’ai pas face à moi quelqu’un qui désire ma bénédiction au mépris de son intégrité personnelle.
« - Sir William a dû faire une liste détaillée de mes fréquentations, il a aussi sûrement dû fait un compte rendu de mon comportement en tant qu’unique héritière des Duchannes. »
Oui oui je suppose que dans ses rapports il doit y avoir ça. Mais à quoi bon lire ce genre de papiers puisqu’il n’y a pas d’intérêt à savoir ces petites informations sur le moment ? Surtout quand je sais que je vais rencontrer la personne en face à face dans un délais relativement court. Oui tu as fait des vagues, mais franchement ce n’est rien comparé à on petit frère dont les frasques me préoccupe bien plus.
Elle serre entre ses doigts le pied du verre de cristal fin dans lequel j’ai verré du sang tout à l’heure. Elle a du caractère et n’a pas froid aux yeux. Deux qualités qui en ma présence ont fortement tendance à disparaître comme par enchantement. J’ai fini par ne plus m’en étonner, les faux-semblants font malheureusement parti intégrante des relations gravitant autour de moi. Je ne suis pas un dieu, parfois j’ai aussi besoin d’être remis à ma place. Heureusement pour moi, ce point n’est pas fréquent et le seul qui a le droit de le faire est Sergio. Qui n’est cependant pas de ce voyage. Enfin pour le moment.
« - Il m’a ordonné de quitter mon travail pou occuper une place plus … valorisante pour une jeune femme de mon rang. Êtes-vous d’accord avec cela ? Les Di Altiero sont-ils toujours ancrés dans un passé où les femmes sont faites pour être belles, ou essayer de l’être, et obéir en silence ? Où bien sommes-nous en harmonie avec la modernité de notre monde pour laisser faire les jeunes voler de leurs propres ailes ? »
J’ai compris, tu crains par-dessus tout de te retrouver enfermée dans les responsabilités que ton rang impose. Tout s’explique quant à la dernière lettre accompagnant le rapport de Sir William. Elle me paraissait alarmante alors qu’en fait … il n’y a absolument aucune raison de d’être alarmé par son comportement et ses envies. Elle est jeune et souhaite profiter de la vie, rien de bien étonnant. En tout cas à mon sens.
Je me dirige vers le buffet et y prends, posé dessus, une chemise couleur beige. Je reviens face à mon invitée et m’assois dans le fauteuil libre, en vis-à-vis du sien. J’avale une gorgée de sang et conserve encore un peu le silence. Je détaille le comportement de cette jeune femme. Malgré ses efforts, elle est nerveuse. Sa raideur et ses doigts qui ne cessent de se serrer et de se desserrer sur le verre m’indique qu’elle appréhende ma réponse. Limite presque ma sanction sur ses agissements.
Je pose la chemise que j’ai récupéré sur la table basse nous séparant. Je vois à son regard interrogateur qu’elle ne comprend pas mon geste. Ce n’est pas la première qui ne me suit pas dans mes raisonnements et elle ne sera certainement pas la dernière non plus.
« - J'aime votre impertinence. Cependant voilà les dix derniers rapports de Sir Williams vous concernant. Vu votre appréhension et votre promptitude à avancer l’un des sujets dont ces rapports parlent, vous craignez que je les approuve. »
Je décèle maintenant dans son regard de la peur. Voilà la vérité, elle sait que le contenu de ces morceaux de papiers peut lui être fatal dans sa manière de mener sa vie. Et bien sûr comme tous dans le clan, elle sait que si je dis non, elle n’aura d’autre choix que d’obéir.
« - Pour votre information, je ne les ai pas lus. Cela fait bien longtemps que j’ai cessé de le faire en vérité. Sir William est parfois trop pointilleux pour moi et trop prolifique en rapport. »
C’est la stricte vérité. Sir William est un bon précepteur, je ne remets pas ce point en cause. Néanmoins, comme encore trop de membres du clan, il est bien trop vieux jeux et peine à s’adapter aux nouvelles règles que je donne. Ce n’est pourtant pas faute de lui en avoir parler deux ou trois fois.
« - Je comprends votre étonnement. J’aurai dû lire ses rapports, mais j’avais d’autres choses en tête. Donc tant que vous ne me dîtes pas ce que vous faites de votre temps ici, quel métier vous faites, qui vous fréquentez, je peux difficilement émettre un avis et encore moins une décision. »
L’unique point que j’ai mémorisé, car martelé dans chacune des lettres de son précepteur, est qu’elle montre peu de prudence. C’est bien la seule chose qui, au vu des temps qui court, puisse être le sujet d’un rappel à l’ordre.
« - Pour répondre à votre question, non le clan Di Altiero n’est pas ancré dans le passé. J’espère bien que les femmes et filles du clans agissent par elles-mêmes et participent activement à notre bonne réputation d’ouverture. Il est de mon devoir de garder un œil sur tous, mais tant que vous ne provoquez pas d’incident diplomatique, je n’ai pas de raison de m’opposer à votre style de vie. »
Je marque une pause et j’en profite pour en boire une gorgée à mon verre.
« - Alors dîtes moi. Quel métier faites-vous pour que Sir William veuille que vous le quittiez ? Qui donc fréquentez vous pour appréhender à ce point mon jugement à ce sujet ? Et puis, juste de la curiosité pardonnez la moi, cette bague de qualité de qui vous vient-elle ? »
"Questions"
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Jess Duchannes#97253#97253#97253#97253#97253#97253#97253
Vampire Level B - Clan di Altiero
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Mer 9 Mai 2018 - 10:07
I serve you but do not break me...
Feat Alessio di Altiero & Jess Duchannes
J’avais du mal à comprendre, c’est vrai. Ainsi, je n’étais pas là suite aux menaces lancées par Sir Williams. Le Maître allait alors découvrir en même temps que moi le contenu de ces rapports… Bon sang. Mon précepteur m’aurait-il menti tout ce temps? Aurais-je été trompée au sujet de mon hôte? Pour quelle raison? Il me fallut quelques instants pour remettre mes idées en place. Je ne parvins pas à m’empêcher de sourire cependant quand le Padrone Alessio décrit les messages. Je ne pouvais être que d’accord… J’écoutais alors bien sagement ce qu’il avait en tête ne luttant pas cependant contre mes émotions. La franchise. C’était, je crois les bases de cette nouvelle relation alors je ne cachais pas ma crainte et ma surprise ou même peut-être mes aveux… Particulièrement quand il précisa l’incident diplomatique. Bon d’accord, c’était de lourds termes mais… Comment expliquer mes rapports avec le chef Shidara. Il aurait été préférable finalement qu’il soit au courant de tout le reste, cela aurait peut-être amoindri les conséquences. Sa dernière interrogation appuya mon avis. Ma bague? Comment…? Instinctivement, je plaquais ma main contre poitrine et sentais contre mes doigts. Elle avait dû sortir glisser de sous ma chemise lorsque je m’étais inclinée. Je rougis violemment, rien ne se passait décidément comme prévu. Au moins, il reconnaissait sa qualité. C’était une bonne chose non?
Je bu une gorgée de sang, profitant du silence pour calmer mon coeur. Il battait si fort, le level A devait sans doute l’entendre d’où il était. Avec grâce, je posais mon verre sur la table et lui donna les réponses attendues, mes yeux d’ambre posées sur son Altesse. « Je suis serveuse, dans un café, restaurant. C’est plutôt bien payé. Du moins j’arrivais à vivre convenablement avant de voir ma fortune gelée… C’est vrai que je n’aurais pas pu m’offrir un appartement comme le mien avec mon seul salaire. » Maintenant il s’agissait d’expliquer pourquoi le décisionnaire des Duchannes avait pris une telle décision. Je répondrais alors au sujet du magnifique vampire qui m’avait offert cette bague.
Ok. C’était bien plus difficile de mentionner Sachio que je ne le pensais. Pendant un court instant, la tentation de mentionner Zuko-kun chatouilla mes lèvres mais nous avons convenu d’attendre notre entrevue avec Tel avant que je n’enquête auprès des plus sages. Bon. Je baissais le regard sur l’anneau. Je désirais tant le porter sans avoir peur des qu'en-dira-t’on, sans sentir le poids du secret sur mes épaules. « Ce bijou est la cause de bon nombre de conflits avec Sir Williams. Il… Il se montre extrêmement dur depuis que ... » J’étais pourtant bien partie. La gorge sèche, je ne parvenais pas à réclamer cette faveur. C’était bien là la raison de présence. Bien que mon hôte n’était pas ce que j’avais imaginé, étais-je éconduite en redoutant la suite de cette conversation. Pourtant, il ne me brusqua pas, au contraire, il avait tout fait pour que je me sente bien en sa présence. Etais-je donc incapable d’accepter cela et de le remercier en me confiant justement?
S’il refusait ma requête… J’étais prête à m’enfuir pour avoir ce que je voulais. J’étais prête à faire une croix sur tout ce que j’avais pour suivre cet homme qui bouleversait ma vie. Alors pourquoi n’arrivai-je pas à simplement espérer une réponse favorable? C’était ce que je souhaitais pourtant. « J’entretiens une relation privilégiée avec Sachio Aoki, membre du clan Izbranov. » Voilà c’était dit et pour l’instant, je ne me sentais guère mieux. « Suite à la réaction négative et exagérée de mon précepteur, je suis, je l’avoue, plus qu’inquiète quant à votre avis sur ce sujet. Nous souhaitons nous unir et Sir Williams a été clair sur le sujet. Il refuse, affirmant que j’étais promise à plus... » Je plaignais un peu le Maître parce qu’il devait sans doute se retrouver face à ce genre de situation plus souvent que je ne pouvais l’imaginer. Super ! Je devais l’ennuyer avec mes affaires plus qu’autre chose… D’autant plus que d’après ses propres dires, il ne semblait pas vraiment s’imposer inutilement alors mon tuteur avait joué avec mon ignorance pour me faire croire tout et n’importe quoi à son sujet. « J’ai été éconduite, n’est-ce pas? Puisque vous n’avez jamais lu ses rapports...» Je n’attendais pas de réponse de sa part car je connaissais la réponse.
Une colère naquit en moi. J’étais depuis des semaines dans la tourmente, envisageant le pire alors que finalement, rien n’était scellé. Je me retrouvais bien bête et gênée. Quelle image je devais lui présenter maintenant? Je raclais ma gorge nouée, redressais les épaules et repris. « Maître, je veux épouser cet homme. Je ne m’attends pas à une décision de votre part aujourd’hui mais… une fois la situation tirée au clair, après être complètement transparente avec vous, serait-il possible de seulement y réfléchir? Je sais que ma conduite est loin d’être parfaite, je ne suis cependant pas mauvaise et je souhaite faire ce qu’il faut pour satisfaire tout le monde. » Bien que je risquais de regretter ces derniers mots, je ne m’étais pas désarmé cette fois-ci. J’étais prête à tout pour l’avoir. Même s’il fallait qu’Alessio Di Alterio devienne plus important qu’il ne l’était déjà dans ma vie. C’était finalement à lui, le Chef de notre clan à qui je devais rendre des comptes. Étrangement venant de moi, cela ne me dérangeait plus. Au contraire, j’avais presque envie qu’il m’apprécie finalement.
« Vous parliez d’incident diplomatique… » Je préférais tuer dans l’oeuf. Dans ma situation, il allait forcément être au courant de toute façon. « Je crois… avoir commis une erreur, Maître. Je… J’ai rencontré plusieurs fois par malchance Metuselah Shidara et cela ne s’est pas bien passé, comme il est facilement envisageable avec ce bast… » Je me tue avant d’insulter publiquement ce Level A. « … avec ce personnage. J’ai donc décidé d’accepter un... travail pour lui, en pensant que ça arrangerait les choses, pour m’excuser. » Avant qu’il ne m’interroge sur le sujet, je lui dévoilais ce que j’avais fait avec mes deux compères sorciers. L’effraction, tout ça, tout ça quoi. Authentique, je ne lui cachais rien. Je ne m’étalais cependant pas sur notre première rencontre. Je lui faisais comprendre la chose simplement.
Plus je contais mon histoire, plus j’avais l’impression de me retrouver face à Père quand j’étais enfant, lui confessant mes malheurs et mes bêtises… C’était vraiment étrange de ressentir ce sentiment de sécurité alors que je m’attendais au pire. Je me sentais… un peu comme à la maison.
Je bu une gorgée de sang, profitant du silence pour calmer mon coeur. Il battait si fort, le level A devait sans doute l’entendre d’où il était. Avec grâce, je posais mon verre sur la table et lui donna les réponses attendues, mes yeux d’ambre posées sur son Altesse. « Je suis serveuse, dans un café, restaurant. C’est plutôt bien payé. Du moins j’arrivais à vivre convenablement avant de voir ma fortune gelée… C’est vrai que je n’aurais pas pu m’offrir un appartement comme le mien avec mon seul salaire. » Maintenant il s’agissait d’expliquer pourquoi le décisionnaire des Duchannes avait pris une telle décision. Je répondrais alors au sujet du magnifique vampire qui m’avait offert cette bague.
Ok. C’était bien plus difficile de mentionner Sachio que je ne le pensais. Pendant un court instant, la tentation de mentionner Zuko-kun chatouilla mes lèvres mais nous avons convenu d’attendre notre entrevue avec Tel avant que je n’enquête auprès des plus sages. Bon. Je baissais le regard sur l’anneau. Je désirais tant le porter sans avoir peur des qu'en-dira-t’on, sans sentir le poids du secret sur mes épaules. « Ce bijou est la cause de bon nombre de conflits avec Sir Williams. Il… Il se montre extrêmement dur depuis que ... » J’étais pourtant bien partie. La gorge sèche, je ne parvenais pas à réclamer cette faveur. C’était bien là la raison de présence. Bien que mon hôte n’était pas ce que j’avais imaginé, étais-je éconduite en redoutant la suite de cette conversation. Pourtant, il ne me brusqua pas, au contraire, il avait tout fait pour que je me sente bien en sa présence. Etais-je donc incapable d’accepter cela et de le remercier en me confiant justement?
S’il refusait ma requête… J’étais prête à m’enfuir pour avoir ce que je voulais. J’étais prête à faire une croix sur tout ce que j’avais pour suivre cet homme qui bouleversait ma vie. Alors pourquoi n’arrivai-je pas à simplement espérer une réponse favorable? C’était ce que je souhaitais pourtant. « J’entretiens une relation privilégiée avec Sachio Aoki, membre du clan Izbranov. » Voilà c’était dit et pour l’instant, je ne me sentais guère mieux. « Suite à la réaction négative et exagérée de mon précepteur, je suis, je l’avoue, plus qu’inquiète quant à votre avis sur ce sujet. Nous souhaitons nous unir et Sir Williams a été clair sur le sujet. Il refuse, affirmant que j’étais promise à plus... » Je plaignais un peu le Maître parce qu’il devait sans doute se retrouver face à ce genre de situation plus souvent que je ne pouvais l’imaginer. Super ! Je devais l’ennuyer avec mes affaires plus qu’autre chose… D’autant plus que d’après ses propres dires, il ne semblait pas vraiment s’imposer inutilement alors mon tuteur avait joué avec mon ignorance pour me faire croire tout et n’importe quoi à son sujet. « J’ai été éconduite, n’est-ce pas? Puisque vous n’avez jamais lu ses rapports...» Je n’attendais pas de réponse de sa part car je connaissais la réponse.
Une colère naquit en moi. J’étais depuis des semaines dans la tourmente, envisageant le pire alors que finalement, rien n’était scellé. Je me retrouvais bien bête et gênée. Quelle image je devais lui présenter maintenant? Je raclais ma gorge nouée, redressais les épaules et repris. « Maître, je veux épouser cet homme. Je ne m’attends pas à une décision de votre part aujourd’hui mais… une fois la situation tirée au clair, après être complètement transparente avec vous, serait-il possible de seulement y réfléchir? Je sais que ma conduite est loin d’être parfaite, je ne suis cependant pas mauvaise et je souhaite faire ce qu’il faut pour satisfaire tout le monde. » Bien que je risquais de regretter ces derniers mots, je ne m’étais pas désarmé cette fois-ci. J’étais prête à tout pour l’avoir. Même s’il fallait qu’Alessio Di Alterio devienne plus important qu’il ne l’était déjà dans ma vie. C’était finalement à lui, le Chef de notre clan à qui je devais rendre des comptes. Étrangement venant de moi, cela ne me dérangeait plus. Au contraire, j’avais presque envie qu’il m’apprécie finalement.
« Vous parliez d’incident diplomatique… » Je préférais tuer dans l’oeuf. Dans ma situation, il allait forcément être au courant de toute façon. « Je crois… avoir commis une erreur, Maître. Je… J’ai rencontré plusieurs fois par malchance Metuselah Shidara et cela ne s’est pas bien passé, comme il est facilement envisageable avec ce bast… » Je me tue avant d’insulter publiquement ce Level A. « … avec ce personnage. J’ai donc décidé d’accepter un... travail pour lui, en pensant que ça arrangerait les choses, pour m’excuser. » Avant qu’il ne m’interroge sur le sujet, je lui dévoilais ce que j’avais fait avec mes deux compères sorciers. L’effraction, tout ça, tout ça quoi. Authentique, je ne lui cachais rien. Je ne m’étalais cependant pas sur notre première rencontre. Je lui faisais comprendre la chose simplement.
Plus je contais mon histoire, plus j’avais l’impression de me retrouver face à Père quand j’étais enfant, lui confessant mes malheurs et mes bêtises… C’était vraiment étrange de ressentir ce sentiment de sécurité alors que je m’attendais au pire. Je me sentais… un peu comme à la maison.
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Alessio O. Di Altiero#97603#97603#97603#97603#97603#97603#97603
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Sam 16 Juin 2018 - 23:06
I serve you but do not break me ...
Feat Jess Duchannes & Alessio Di Altiero
J’entends son cœur battre la chamade, en même temps que je vois le rouge lui monter aux joues et sa main se plaquer contre l’anneau que je venais de mentionner. Malgré sa tentative pour se détendre un peu, en buvant notamment un peu de sang, avant de déposer son verre près de la pile de papier. Son regard ambré se porte alors sur moi.
« - Je suis serveuse, dans un café, restaurant. C’est plutôt bien payé. Du moins j’arrivais à vivre convenablement avant de voir ma fortune gelée … C’est vrai que je n’aurais pas pu m’offrir un appartement comme le mien avec mon seul salaire. »
Oui j’ai cru comprendre en effet que Sir Williams avait gelé temporairement la fortune des Duchannes. Son argument invoqué, qui sur le moment était justifiable, fût qu’elle l’héritière de la famille était très dépensière. J’avoue avoir fait confiance, sans m’interroger outre mesure. J’avais des affaires plus urgentes à traiter et savais qu’il était un bon gestionnaire. Au final, peut-être aurais-je dû y prêter plus d’attention. Le métier de serveuse n’est pas plus déshonorant qu’un autre, si Sir Williams savait que mon petit frère avait été barman ou même le métier de Vittoria le siècles dernier … Il aurait terminé en cendre depuis longtemps.
J’observe son regard se fixer sur son anneau. Il semble avoir énormément de valeur à ses yeux, et à son cœur je suppose.
« - Ce bijou est la cause de bon nombre de conflits avec Sir Williams. Il … Il se montre extrêmement dur depuis que … »
Sa voix tombe, comme si mettre des mots sur l’origine de ces conflits semblait d’un coup bien trop complexe. La jeune Duchannes semble en proie au doute et à une émotion sans borne. Je ne me trompe pas en pensant que cet anneau est plus qu’important pour elle. Je conserve le silence, la laissant aller à son rythme dans ses révélations, après tout j’ai prévu de la dédier une partie de ma soirée au besoin.
« - J’entretiens une relation privilégiée avec Sachio Aoki, membre du clan Ibranov. Suite à la réaction négative et exagérée de mon précepteur, je suis, je l’avoue, plus qu’inquiète quant à votre avis sur ce sujet. Nous souhaitons nous unir et Sir Williams a été clair sur le sujet. Il refuse, affirmant que j’étais promise à plus … J’ai été éconduite, n’est-ce pas ? Puisque vous n’avez jamais lu ses rapports … »
Tout ça pour … une simple histoire d’amour ? Vraiment ? Sir Williams était définitivement irrécupérable sur le sujet ! Aoki … ce nom ne me parle pas tellement, mais je suis sûr que Sergio pourra au besoin m’éclairer un peu. Certes nous n’avons que peu de relation avec les Ibranov, mais rien n’empêche deux vampires de se marier que je sache. De plus promise à plus ? A plus quoi ? Ça ne veut rien dire ! On n’est pas promis à plus, on espère plus, on aspire à plus. Il n’y a aucune proposition de mariage arrangée en ce qui la concerne, donc elle possède toujours sa liberté.
Je perçois l’angoisse dans sa voix, sur une hypothèse erronée de sur croix. Oui je n’ai pas lu les rapports depuis longtemps, c’est vrai. Cela signifie seulement que je n’ai pas pris connaissance de la situation, pas que j’ai pris une décision. Qu’est-ce que c’est que ce portrait de tortionnaire qu’on a fait de moi à cette jeune fille ?
Sans que je ne m’y attente, une pointe de colère dans sa voix, probablement diriger contre elle-même, mon interlocutrice reprend la parole.
« - Maître, je veux épouser cet homme. Je ne m’attends pas à une décision de votre part aujourd’hui mais … une fois la situation tirée au clair, après être complètement transparente avec vous, serait-il possible de seulement y réfléchir ? Je sais que ma conduite est loin d’être parfaite, je ne suis cependant pas mauvaise et je souhaite faire ce qu’il faut pour satisfaire tout le monde. »
Voilà une demande on ne peut plus précise. Et un but très noble, bien qu’à mon sens complexe, voir impossible à atteindre. Oui ta conduite n’est pas parfaite, la mienne non plus et je ne parle même pas de mon frère qui me cause mille fois plus de tracas qu’elle. Il est évident que cette jeune femme n’est pas mauvaise, sinon elle aurait déjà fait bien pire, et dans le dos de tous.
Il me semble qu’elle vient, seulement, de prendre en mesure que Sir Williams était certes son précepteur, mais qu’il me rendait des comptes à moi. Et par vois de conséquences, qu’elle aussi ne devait finalement ne rendre des comptes qu’à moi. Cela paraît lui avoir redonnée du courage, pour tout expliquer sans hésiter ni reculer.
« - Vous parliez d’incident diplomatique … Je crois … avoir commis une erreur, Maître. Je … j’ai rencontré plusieurs fois par malchance Metuselah Shidara et cela ne s’est pas bien passé, comme il est facilement envisageable avec ce bast … avec ce personnage. J’ai donc décidé d’accepter un … travail pour lui, en pensant que ça arrangerait les choses, pour m’excuser. »
Je grimace sans vraiment le vouloir à l’énonciation de mon homologue. J’ai décidément un problème avec cette famille, je ne supporte pas la fille quant au père … quelque chose chez lui me dérange profondément sans que je ne l’explique vraiment. Accepter un travail pour lui pour arranger les choses et s’excuser ? Je crains le pire. Mais avant même que je ne puisse formuler la moindre interrogation, elle prend les devant et m’explique les détails.
En effet, entrer par effraction chez les Shidara est loin d’être une bonne idée. Je dirai qu’elle est même digne de Daegan … auraient-ils passés trop de temps ensemble de par le passé ? Je me passe une main sur la nuque. Et bien en voilà un problème à traiter. Je peux supposer que la personne dont Metuselah m’a parlé lors du bal de sa fille est Jess. Il va falloir que j’en sache un peu plus.
« - Sachio Aoki ? Je ne le connais pas personnellement, seulement la réputation de sa famille, qui n’est pas mauvaise. Je pense cependant que garder une aussi jolie bague à votre cou, alors qu’elle est faite pour votre doigt, n’est pas sa place. De plus à la place de ce jeune homme, je ne prendrai pas forcément bien cette action. Cependant pour être tout à fait honnête, je préfère rencontrer d’abord ce garçon, me faire mon opinion sur lui avant de te livrer mon choix sur cette potentielle future union. Je ne m’y oppose pas, je réserve seulement ma décision pour plus tard. »
Je nous ressers un verre chacun, puis en bois une gorgé tranquillement. Mes paroles ne sont pas spécialement plaisantes sur le sujet qui lui tient le plus à cœur, cependant j’ai besoin de connaitre un peu ce jeune homme pour donner un avis. Qu’il soit positif, ou négatif.
« - Ensuite je pense qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde. Il y a toujours des mécontents pour des raisons qui ne sont pas toujours valables. Il faut seulement faire au mieux, et rester avant tout fidèle à soi-même. »
J’affiche un sourire mutin, il va vraiment falloir qu’elle se détende la petite. J’ai l’impression qu’elle s’attend à ce que je la morde à tout moment. Qu’est-ce que mon frère et Sir Williams ont bien pu lui mettre en tête ?
« - Après nous pouvons appeler un chat, un chat. Metuselah Shidara est très loin d’être un ange, c’est clairement un démon. Alors le gratifier de bâtard ce n’est pas spécialement un scoop pour moi. Tu as le droit de le penser, je ne t’en voudrai jamais pour ça. Tu peux laisser échapper ce mot en ma présent, je ne t’en tiendrai pas rigueur. Par contre, il faudra que tu tiennes ta langue vis-à-vis des autres membres du clans et des autres vampires en général. Je pense que tu t’en doutes bien sûr. »
C’est une jeune femme intelligente qui se tient devant moi, je ne doute pas qu’elle comprenne et sache ce qu’elle doit faire. Néanmoins puisque nous jouons l’honnêteté autant la jouer jusqu’au bout.
« - En ce qui concerne l’incident avec le chef des Shidara … et compte-tenu du climat actuel en ville, je peux difficilement te le reprocher. Un seul conseil : la prochaine fois, soit plus prudente et ne te fait pas prendre. L’effraction est une activité délicate, qu’il faut pratiquer avec une prudence de chaque instant. Si t’améliorer dans ce petit domaine t’intéresse, ma porte t’est ouverte Jess. »
Je déteste au plus haut point les barrières qui se dressent sous prétexte que je dirige le clan. Elle a déjà eu un bon aperçu de l’absence totale de barrière avec Daegan, je la pense capable de l’accepter aussi avec moi.
« - Pour ton métier, je n’ai qu’une chose à dire, s’il te plaît et te convient, tu fais ce que bon te semble. Le plus important est que tu puisses avoir ton équilibre, si le métier de serveuse y contribue parfait. Sir Williams est trop vieux jeux sur ce type de détails. Franchement s’il savait, ne serait-ce que la moitié des métiers exercées par ma sœur Vittoria … je pense qu’il serait bien plus permissif. »
Peut-être devrais-je songer à lui en toucher deux mots d’ailleurs ?
« - Pour le fait de bloquer ton accès à la fortune de ta famille … je vais voir à faire en sorte que tu puisses à nouveau y avoir accès. Ainsi tu pourras vivre bien, sans avoir à te préoccuper de l’avenir. Ma seule demande en échange est ta patience pour ton désir de mariage. Tu as cependant ma parole que j’agirai au plus vite, afin que ton attente ne soit pas trop longue. »
C’est bien le moins que je puisse faire pour elle dans la situation présente. Suite à quoi une interrogation me taraude un peu.
« - Dis-moi … j’ai l’impression que ton ressentis vis-à-vis de moi a changé entre le début de notre entretien et maintenant. Puis-je savoir ce que Sir Williams a bien pu te faire croire sur moi ? Et pourquoi pas ce que Daegan a aussi pu te faire croire, après tout je le connais c’est un spécialiste dans le domaine le bougre. »
« - Je suis serveuse, dans un café, restaurant. C’est plutôt bien payé. Du moins j’arrivais à vivre convenablement avant de voir ma fortune gelée … C’est vrai que je n’aurais pas pu m’offrir un appartement comme le mien avec mon seul salaire. »
Oui j’ai cru comprendre en effet que Sir Williams avait gelé temporairement la fortune des Duchannes. Son argument invoqué, qui sur le moment était justifiable, fût qu’elle l’héritière de la famille était très dépensière. J’avoue avoir fait confiance, sans m’interroger outre mesure. J’avais des affaires plus urgentes à traiter et savais qu’il était un bon gestionnaire. Au final, peut-être aurais-je dû y prêter plus d’attention. Le métier de serveuse n’est pas plus déshonorant qu’un autre, si Sir Williams savait que mon petit frère avait été barman ou même le métier de Vittoria le siècles dernier … Il aurait terminé en cendre depuis longtemps.
J’observe son regard se fixer sur son anneau. Il semble avoir énormément de valeur à ses yeux, et à son cœur je suppose.
« - Ce bijou est la cause de bon nombre de conflits avec Sir Williams. Il … Il se montre extrêmement dur depuis que … »
Sa voix tombe, comme si mettre des mots sur l’origine de ces conflits semblait d’un coup bien trop complexe. La jeune Duchannes semble en proie au doute et à une émotion sans borne. Je ne me trompe pas en pensant que cet anneau est plus qu’important pour elle. Je conserve le silence, la laissant aller à son rythme dans ses révélations, après tout j’ai prévu de la dédier une partie de ma soirée au besoin.
« - J’entretiens une relation privilégiée avec Sachio Aoki, membre du clan Ibranov. Suite à la réaction négative et exagérée de mon précepteur, je suis, je l’avoue, plus qu’inquiète quant à votre avis sur ce sujet. Nous souhaitons nous unir et Sir Williams a été clair sur le sujet. Il refuse, affirmant que j’étais promise à plus … J’ai été éconduite, n’est-ce pas ? Puisque vous n’avez jamais lu ses rapports … »
Tout ça pour … une simple histoire d’amour ? Vraiment ? Sir Williams était définitivement irrécupérable sur le sujet ! Aoki … ce nom ne me parle pas tellement, mais je suis sûr que Sergio pourra au besoin m’éclairer un peu. Certes nous n’avons que peu de relation avec les Ibranov, mais rien n’empêche deux vampires de se marier que je sache. De plus promise à plus ? A plus quoi ? Ça ne veut rien dire ! On n’est pas promis à plus, on espère plus, on aspire à plus. Il n’y a aucune proposition de mariage arrangée en ce qui la concerne, donc elle possède toujours sa liberté.
Je perçois l’angoisse dans sa voix, sur une hypothèse erronée de sur croix. Oui je n’ai pas lu les rapports depuis longtemps, c’est vrai. Cela signifie seulement que je n’ai pas pris connaissance de la situation, pas que j’ai pris une décision. Qu’est-ce que c’est que ce portrait de tortionnaire qu’on a fait de moi à cette jeune fille ?
Sans que je ne m’y attente, une pointe de colère dans sa voix, probablement diriger contre elle-même, mon interlocutrice reprend la parole.
« - Maître, je veux épouser cet homme. Je ne m’attends pas à une décision de votre part aujourd’hui mais … une fois la situation tirée au clair, après être complètement transparente avec vous, serait-il possible de seulement y réfléchir ? Je sais que ma conduite est loin d’être parfaite, je ne suis cependant pas mauvaise et je souhaite faire ce qu’il faut pour satisfaire tout le monde. »
Voilà une demande on ne peut plus précise. Et un but très noble, bien qu’à mon sens complexe, voir impossible à atteindre. Oui ta conduite n’est pas parfaite, la mienne non plus et je ne parle même pas de mon frère qui me cause mille fois plus de tracas qu’elle. Il est évident que cette jeune femme n’est pas mauvaise, sinon elle aurait déjà fait bien pire, et dans le dos de tous.
Il me semble qu’elle vient, seulement, de prendre en mesure que Sir Williams était certes son précepteur, mais qu’il me rendait des comptes à moi. Et par vois de conséquences, qu’elle aussi ne devait finalement ne rendre des comptes qu’à moi. Cela paraît lui avoir redonnée du courage, pour tout expliquer sans hésiter ni reculer.
« - Vous parliez d’incident diplomatique … Je crois … avoir commis une erreur, Maître. Je … j’ai rencontré plusieurs fois par malchance Metuselah Shidara et cela ne s’est pas bien passé, comme il est facilement envisageable avec ce bast … avec ce personnage. J’ai donc décidé d’accepter un … travail pour lui, en pensant que ça arrangerait les choses, pour m’excuser. »
Je grimace sans vraiment le vouloir à l’énonciation de mon homologue. J’ai décidément un problème avec cette famille, je ne supporte pas la fille quant au père … quelque chose chez lui me dérange profondément sans que je ne l’explique vraiment. Accepter un travail pour lui pour arranger les choses et s’excuser ? Je crains le pire. Mais avant même que je ne puisse formuler la moindre interrogation, elle prend les devant et m’explique les détails.
En effet, entrer par effraction chez les Shidara est loin d’être une bonne idée. Je dirai qu’elle est même digne de Daegan … auraient-ils passés trop de temps ensemble de par le passé ? Je me passe une main sur la nuque. Et bien en voilà un problème à traiter. Je peux supposer que la personne dont Metuselah m’a parlé lors du bal de sa fille est Jess. Il va falloir que j’en sache un peu plus.
« - Sachio Aoki ? Je ne le connais pas personnellement, seulement la réputation de sa famille, qui n’est pas mauvaise. Je pense cependant que garder une aussi jolie bague à votre cou, alors qu’elle est faite pour votre doigt, n’est pas sa place. De plus à la place de ce jeune homme, je ne prendrai pas forcément bien cette action. Cependant pour être tout à fait honnête, je préfère rencontrer d’abord ce garçon, me faire mon opinion sur lui avant de te livrer mon choix sur cette potentielle future union. Je ne m’y oppose pas, je réserve seulement ma décision pour plus tard. »
Je nous ressers un verre chacun, puis en bois une gorgé tranquillement. Mes paroles ne sont pas spécialement plaisantes sur le sujet qui lui tient le plus à cœur, cependant j’ai besoin de connaitre un peu ce jeune homme pour donner un avis. Qu’il soit positif, ou négatif.
« - Ensuite je pense qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde. Il y a toujours des mécontents pour des raisons qui ne sont pas toujours valables. Il faut seulement faire au mieux, et rester avant tout fidèle à soi-même. »
J’affiche un sourire mutin, il va vraiment falloir qu’elle se détende la petite. J’ai l’impression qu’elle s’attend à ce que je la morde à tout moment. Qu’est-ce que mon frère et Sir Williams ont bien pu lui mettre en tête ?
« - Après nous pouvons appeler un chat, un chat. Metuselah Shidara est très loin d’être un ange, c’est clairement un démon. Alors le gratifier de bâtard ce n’est pas spécialement un scoop pour moi. Tu as le droit de le penser, je ne t’en voudrai jamais pour ça. Tu peux laisser échapper ce mot en ma présent, je ne t’en tiendrai pas rigueur. Par contre, il faudra que tu tiennes ta langue vis-à-vis des autres membres du clans et des autres vampires en général. Je pense que tu t’en doutes bien sûr. »
C’est une jeune femme intelligente qui se tient devant moi, je ne doute pas qu’elle comprenne et sache ce qu’elle doit faire. Néanmoins puisque nous jouons l’honnêteté autant la jouer jusqu’au bout.
« - En ce qui concerne l’incident avec le chef des Shidara … et compte-tenu du climat actuel en ville, je peux difficilement te le reprocher. Un seul conseil : la prochaine fois, soit plus prudente et ne te fait pas prendre. L’effraction est une activité délicate, qu’il faut pratiquer avec une prudence de chaque instant. Si t’améliorer dans ce petit domaine t’intéresse, ma porte t’est ouverte Jess. »
Je déteste au plus haut point les barrières qui se dressent sous prétexte que je dirige le clan. Elle a déjà eu un bon aperçu de l’absence totale de barrière avec Daegan, je la pense capable de l’accepter aussi avec moi.
« - Pour ton métier, je n’ai qu’une chose à dire, s’il te plaît et te convient, tu fais ce que bon te semble. Le plus important est que tu puisses avoir ton équilibre, si le métier de serveuse y contribue parfait. Sir Williams est trop vieux jeux sur ce type de détails. Franchement s’il savait, ne serait-ce que la moitié des métiers exercées par ma sœur Vittoria … je pense qu’il serait bien plus permissif. »
Peut-être devrais-je songer à lui en toucher deux mots d’ailleurs ?
« - Pour le fait de bloquer ton accès à la fortune de ta famille … je vais voir à faire en sorte que tu puisses à nouveau y avoir accès. Ainsi tu pourras vivre bien, sans avoir à te préoccuper de l’avenir. Ma seule demande en échange est ta patience pour ton désir de mariage. Tu as cependant ma parole que j’agirai au plus vite, afin que ton attente ne soit pas trop longue. »
C’est bien le moins que je puisse faire pour elle dans la situation présente. Suite à quoi une interrogation me taraude un peu.
« - Dis-moi … j’ai l’impression que ton ressentis vis-à-vis de moi a changé entre le début de notre entretien et maintenant. Puis-je savoir ce que Sir Williams a bien pu te faire croire sur moi ? Et pourquoi pas ce que Daegan a aussi pu te faire croire, après tout je le connais c’est un spécialiste dans le domaine le bougre. »
"Patience"
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Dim 24 Juin 2018 - 17:03
I serve you but do not break me...
Feat Alessio di Altiero & Jess Duchannes
Il est vrai qu’Alessio-sama me donnerait désormais beaucoup de réponses alors qu’au final je n’en souhaitais vraiment qu’une seule. Je restais ébahi par sa première réaction. A défaut de sauter sur mes pieds, je plaquais ma main contre l’accoudoir de mon assise et m’y cramponner. Je n’arrivais pas à y croire. Williams-senpai m’avait jusqu’à présent donné son désaccord en le justifiant par la désapprobation de notre chef. Il m’avait grossièrement menti et moi aussi crédule qu’une enfant, je l’avais cru au long de ces longues semaines de conflits.
Quelle image devais-je donner, les yeux écarquillés, les lèvres ouvertes devant le puissant homme? Nous avions la chance de défendre notre union, du moins de mon côté. J’avais vraiment du mal à m’en remettre. Cela ne m’empêchait pas de rougir de plus belle alors que Maître Alessio souligna ma maladroite façon de porter mon bijou. Et après quoi? Je devais la passer devant lui, affichant donc publiquement quelque chose que je venais de lui soumettre. Je préférais la garder là pour l’instant. Alors que je mordais ma lèvre pour retenir mon sourire, je patientais qu’il nous re-serve avant de boire à nouveau sans attendre cette fois. Toutes ces violentes émotions m’usaient peu à peu et j’avais, c’est vrai, négligé mes bestiaux besoins de sang.
En bonne élève, je hochais la tête, attentive à ses conseils. Je me suis vue incapable de retenir mon rire quand il cita Shidara à son tour. C’est à ce moment précis que je décidais de chasser toutes les fausses idées que j’avais de cet homme pour le laisser se forger sa propre image dans ma tête. Je n’avais même pas remarqué alors qu’il avait, pour sa part, laissé tomber la distance imposée par l’étiquette du “vous”. Sa proposition quant à m’aider dans le domaine de l’effraction n’a pas besoin d’être citée pour dire que je souris de plus belle. Il me faisait penser à quelqu’un que nous avons en commun. Je comprenais mieux certaines choses, qu’ils n’aillent pas me faire croire que Daegan avait appris seul à faire ses mauvais coups.
« Merci Maître. Grazie mille. » Me suis-je plusieurs fois répétée.
Personne n’aurait pu me faire croire la tournure de cette audience. Dire qu’Alessio-sama était de mon côté était trop s’avancer mais au moins je le savais à l’écoute et ouvert d’esprit. Je n’avais aucune idée sur comment le remercier pour la compréhension, le temps et l’intention qu’il m’accordait, d’autant plus qu’il allait me redonner mainmise sur mes comptes. Ainsi, je pourrais régler ma première dette, celle que j’avais envers mon fiancé pour son piano. Un lourd poids qu’il portait sur ses épaules déjà bien chargées.
« Je serais patiente. Je saurais attendre et franchir les étapes unes à unes avec vous. J’aurais préféré, de loin, me présenter sans circonstance mais je suis ravie d’avoir reçu votre invitation. Je suis sincère. » déclarais-je, la tête inclinée vers le bas en signe de respect.
Maintenant, mon challenge était de convaincre mon cher et tendre d’accepter de le rencontrer. Bon, pour une cause aussi noble que la nôtre, je doutais qu’il me refuse cela.
La question suivante du prince italien me prit au dépourvu. Alors se souciait-il de ce que je pouvais bien penser de lui? C’est vrai que je m’étais montrée plus que distante et presque hostile face à cette rencontre dans les premiers temps.
« Je… Je ne voulais pas vous offenser mais il est vrai que l’éducation que j’ai reçue de Sir Williams m’a fait craindre votre position. Disons qu’il devait asseoir sa sévérité en votre nom. J’avoue que peu de chose pouvait alors me faire obéir sinon votre mécontentement, Alessio-sama. Mon précepteur me vendait vos rapports basés sur une profonde confiance. Je n’avais aucune raison de croire qu’il me mentait et que vous n’aviez pas pris connaissance de ses rapports. Ensuite, disons que mon expérience en matière de sang-purs ou chef ne m’a jamais été agréable. Sauf en effet avec votre frère Daegan-sama. »
Qu’il le mentionne me fit chaud au coeur. Il est évident qu’il savait que j’avais presque grandi avec son cadet, le savoir conscient de notre proximité était d’autant plus appréciable. Cette famille ressemblait de plus en plus à une famille comme les autres qu’aux mythes que l’on nous faisait croire dès nos premières années.
J’étais profondément honnête sur mon ressenti vis-à-vis des levels A. D’autant plus que, étant pourtant d'ordinaire moins conditionnée, le dernier sang pur que j’avais rencontré était l’un des pires démons que notre race puisse engendrer alors… Couplée à ma profonde haine pour ce monstre, j’étais quand même mal à l’aise quand même il s'agissait de lui. Je regrettais mon sens de la diplomatie toujours un peu plus depuis que je lui avait donné cette sadique idée de lui rendre un service. Je trouverais bien le moyen de lui faire payer. Je pressentais que mon hôte ne me l’empêchera pas.
« En ce qui concerne votre frère, il n’a jamais manqué de vous présenter comme son bien-aimé frère et ne m’a jamais éconduite sur comment vous étiez. Pour dire vrai… j’étais encore assez jeune quand les Duchannes ont reçu Daegan-sama, je ne me souciais pas vraiment de… votre opinion. Désolée.
Comment va-il d’ailleurs? Je le vois sur les premières pages des magazines, il a l’air heureux. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps… »
Délicate façon de m’offrir une ouverture s’il se voyait offensé par mon manque d'intérêt mais j’en doute bien. Je l’imaginais mal en vouloir à une enfant, au contraire. Deagen avait toujours été un bouclier pour moi.
Quelle image devais-je donner, les yeux écarquillés, les lèvres ouvertes devant le puissant homme? Nous avions la chance de défendre notre union, du moins de mon côté. J’avais vraiment du mal à m’en remettre. Cela ne m’empêchait pas de rougir de plus belle alors que Maître Alessio souligna ma maladroite façon de porter mon bijou. Et après quoi? Je devais la passer devant lui, affichant donc publiquement quelque chose que je venais de lui soumettre. Je préférais la garder là pour l’instant. Alors que je mordais ma lèvre pour retenir mon sourire, je patientais qu’il nous re-serve avant de boire à nouveau sans attendre cette fois. Toutes ces violentes émotions m’usaient peu à peu et j’avais, c’est vrai, négligé mes bestiaux besoins de sang.
En bonne élève, je hochais la tête, attentive à ses conseils. Je me suis vue incapable de retenir mon rire quand il cita Shidara à son tour. C’est à ce moment précis que je décidais de chasser toutes les fausses idées que j’avais de cet homme pour le laisser se forger sa propre image dans ma tête. Je n’avais même pas remarqué alors qu’il avait, pour sa part, laissé tomber la distance imposée par l’étiquette du “vous”. Sa proposition quant à m’aider dans le domaine de l’effraction n’a pas besoin d’être citée pour dire que je souris de plus belle. Il me faisait penser à quelqu’un que nous avons en commun. Je comprenais mieux certaines choses, qu’ils n’aillent pas me faire croire que Daegan avait appris seul à faire ses mauvais coups.
« Merci Maître. Grazie mille. » Me suis-je plusieurs fois répétée.
Personne n’aurait pu me faire croire la tournure de cette audience. Dire qu’Alessio-sama était de mon côté était trop s’avancer mais au moins je le savais à l’écoute et ouvert d’esprit. Je n’avais aucune idée sur comment le remercier pour la compréhension, le temps et l’intention qu’il m’accordait, d’autant plus qu’il allait me redonner mainmise sur mes comptes. Ainsi, je pourrais régler ma première dette, celle que j’avais envers mon fiancé pour son piano. Un lourd poids qu’il portait sur ses épaules déjà bien chargées.
« Je serais patiente. Je saurais attendre et franchir les étapes unes à unes avec vous. J’aurais préféré, de loin, me présenter sans circonstance mais je suis ravie d’avoir reçu votre invitation. Je suis sincère. » déclarais-je, la tête inclinée vers le bas en signe de respect.
Maintenant, mon challenge était de convaincre mon cher et tendre d’accepter de le rencontrer. Bon, pour une cause aussi noble que la nôtre, je doutais qu’il me refuse cela.
La question suivante du prince italien me prit au dépourvu. Alors se souciait-il de ce que je pouvais bien penser de lui? C’est vrai que je m’étais montrée plus que distante et presque hostile face à cette rencontre dans les premiers temps.
« Je… Je ne voulais pas vous offenser mais il est vrai que l’éducation que j’ai reçue de Sir Williams m’a fait craindre votre position. Disons qu’il devait asseoir sa sévérité en votre nom. J’avoue que peu de chose pouvait alors me faire obéir sinon votre mécontentement, Alessio-sama. Mon précepteur me vendait vos rapports basés sur une profonde confiance. Je n’avais aucune raison de croire qu’il me mentait et que vous n’aviez pas pris connaissance de ses rapports. Ensuite, disons que mon expérience en matière de sang-purs ou chef ne m’a jamais été agréable. Sauf en effet avec votre frère Daegan-sama. »
Qu’il le mentionne me fit chaud au coeur. Il est évident qu’il savait que j’avais presque grandi avec son cadet, le savoir conscient de notre proximité était d’autant plus appréciable. Cette famille ressemblait de plus en plus à une famille comme les autres qu’aux mythes que l’on nous faisait croire dès nos premières années.
J’étais profondément honnête sur mon ressenti vis-à-vis des levels A. D’autant plus que, étant pourtant d'ordinaire moins conditionnée, le dernier sang pur que j’avais rencontré était l’un des pires démons que notre race puisse engendrer alors… Couplée à ma profonde haine pour ce monstre, j’étais quand même mal à l’aise quand même il s'agissait de lui. Je regrettais mon sens de la diplomatie toujours un peu plus depuis que je lui avait donné cette sadique idée de lui rendre un service. Je trouverais bien le moyen de lui faire payer. Je pressentais que mon hôte ne me l’empêchera pas.
« En ce qui concerne votre frère, il n’a jamais manqué de vous présenter comme son bien-aimé frère et ne m’a jamais éconduite sur comment vous étiez. Pour dire vrai… j’étais encore assez jeune quand les Duchannes ont reçu Daegan-sama, je ne me souciais pas vraiment de… votre opinion. Désolée.
Comment va-il d’ailleurs? Je le vois sur les premières pages des magazines, il a l’air heureux. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps… »
Délicate façon de m’offrir une ouverture s’il se voyait offensé par mon manque d'intérêt mais j’en doute bien. Je l’imaginais mal en vouloir à une enfant, au contraire. Deagen avait toujours été un bouclier pour moi.
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Dim 1 Juil 2018 - 21:26
I serve you but do not break me ...
Feat Jess Duchannes & Alessio Di Altiero
La jeune Duchannes semble passer par tous les sentiments possibles. Le premier est la sidération. En effet j’ai l’impression qu’en comprenant que Sir Williams a fait un peu de zèle pour assoir son autorité … elle se dit qu’elle s’est montrée bien crédule. Mais ce n’est pas grave, on a tous eu nos moments de crédulités. Même moi, et il m’a fallu bien plus de temps qu’elle pour m’en apercevoir. Des rougeurs lui montent aux joues, suite à quoi elle boit avec plaisir son verre, sans hésitation par rapport à plus tôt.
Ses hochements de tête à chaque parole m’informent qu’elle m’écoute avec attention et peut-être qu’elle appliquera mes conseils. Son rire est cristallin et me tire un sourire amusé. Il est vrai que je ne porte pas le chef des Shidara dans mon cœur et de fait que je ne mâche pas mes mots à son égard.
« - Merci Maître. Grazie mille. »
Bon nouveau point : lui faire oublier le maître. Si l’on passe à des registres plus familiers et donc au tutoiement, ce mot va vite devenir dérangeant. Elle reprend la parole pour me confirmer qu’elle sera patiente, prête à faire ses preuves si besoin, mais aussi qu’elle est ravie de cette invitation. Je sens bien qu’elle est vraiment sincère, je doute qu’elle soit capable de cacher ce qu’elle pense véritablement. Visiblement mon ultime question semble l’avoir prise au dépourvu. Pourtant c’est un peu normal que je me demande quel portrait on fait de moi … non ?
« - Je … je ne voulais pas vous offenser mais il est vrai que l’éducation que j’ai reçue d Sir Williams m’a fait craindre votre position. Disons qu’il devait asseoir sa sévérité en votre nom. J’avoue que peu de chose pouvait alors me faire obéir sinon votre mécontentement, Alessio-sama. Mon précepteur me vendait vos rapports basés sur une profonde confiance. Je n’avais aucune raison de croire qu’il me mentait et que vous n’aviez pas pris connaissances de ses rapports. Ensuite, disons que mon expérience en matière de sang-purs ou chef ne m’a jamais été agréable. Sauf en effet avec votre frère Daegan-sama. »
Forcément quand on commence avec le chef Shidara comme expérience … y’a de quoi avoir des réserves ! Quand à mon frère … disons que le jour où il se méfiera de quelqu’un et bien ce n’est pas demain. Elle continue donc sur sa lancée, me livrant je l’espère ce que Dae a bien pu dire sur moi durant son long séjour en France chez les Duchannes.
« - En ce qui concerne votre frère, il n’a jamais manqué de vous présente comme son bien-aimé frère et ne m’a jamais éconduite sur comment vous étiez. Pour dire vrai … j’étais encore assez jeune quand les Duchannes ont reçu Daegan-sama, je ne me souciais pas vraiment de … votre opinion. Désolée. »
Elle est mignonne. C’est normal, c’était avant sa présentation officielle, et donc son entrée dans le monde des grands. Si mon opinion avait déjà compté à ce moment-là, je me serais posé de sérieuse question sur l’organisation du clan.
« - Comment va-t-il d’ailleurs ? Je le vois sur les premières pages des magazines, il a l’air heureux. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps. »
Comment va mon frère ? … C’est une très bonne question à laquelle je n’ai que des suppositions. Il faut dire que cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus, et encore moins parlé. Enfin parlé de vive voix, vu que notre correspondance perdure. Pourtant j’ai quelques pistes, déjà son adresse. Et puis mes indiques font un travail remarquable me permettant de toujours avec un œil sur lui. De toute façon il va bien falloir que je profite de ce séjour au Japon pour le voir.
« - Pour être franc, cela fait un moment que je n’ai pas eu le plaisir de discuter en tête à tête avec Daegan. J’espère pouvoir le voir très bientôt. Cependant il va très bien, il se porte même comme un charme. J’irai même plus loin en disant que pour une fois il se tient à carreaux ! Un véritable miracle. Comme tu sembles tenir à lui, je peux te donner son adresse. Ainsi tu pourras aller l’embêter un peu, quand bon te semble. »
Joignant le geste à la parole, je note sur un morceau de papier l’adresse de mon petit frère, le numéro de son appartement ainsi que son numéro de téléphone portable. Qu’il faudrait que j’utilise pour convenir d’un rendez-vous avec lui. Je lui donne alors la feuille avec les informations. Je suis certain que cela fera plaisir à Dae de la revoir … sa petite sœur d’adoption.
« - Je te propose de laisser tomber le « Maître » entre nous. J’ai l’impression de te posséder or ce n’est pas le cas. Tu peux m’appeler seulement Alessio, ça sera plus simple. De plus je pense que nous serons amenés à nous voir régulièrement prochainement, ne serait-ce que par rapport à ma décision pour ton mariage. »
Décision que je ne pense pas prendre en sa défaveur. Après tout, je ne vois pas Jess choisir d’épouser un abruti fini. Après je peux quand même me tromper … mais j’en doute fortement.
« - J’aimerai aussi que tu fasses quelque chose pour moi, à l’avenir. Soit très prudente. Je sais bien que tu peux te défendre, mais avec toute cette affaire de lycan infecté, de disparitions et de tuerie, je préfèrerai que tu fasses attention. Tu le sais probablement, mieux que moi-même, à quel point un lycan infecté peut représenter une menace. Surtout après le bal d’Halloween donné par le maire. »
Un petit rappel du bon sens n’est jamais superflu. Et je ne sais pas pourquoi … mais je la soupçonne d’être comme Dae pour ce genre de chose. A savoir : ne pas prendre vraiment la mesure pleine du danger.
Ses hochements de tête à chaque parole m’informent qu’elle m’écoute avec attention et peut-être qu’elle appliquera mes conseils. Son rire est cristallin et me tire un sourire amusé. Il est vrai que je ne porte pas le chef des Shidara dans mon cœur et de fait que je ne mâche pas mes mots à son égard.
« - Merci Maître. Grazie mille. »
Bon nouveau point : lui faire oublier le maître. Si l’on passe à des registres plus familiers et donc au tutoiement, ce mot va vite devenir dérangeant. Elle reprend la parole pour me confirmer qu’elle sera patiente, prête à faire ses preuves si besoin, mais aussi qu’elle est ravie de cette invitation. Je sens bien qu’elle est vraiment sincère, je doute qu’elle soit capable de cacher ce qu’elle pense véritablement. Visiblement mon ultime question semble l’avoir prise au dépourvu. Pourtant c’est un peu normal que je me demande quel portrait on fait de moi … non ?
« - Je … je ne voulais pas vous offenser mais il est vrai que l’éducation que j’ai reçue d Sir Williams m’a fait craindre votre position. Disons qu’il devait asseoir sa sévérité en votre nom. J’avoue que peu de chose pouvait alors me faire obéir sinon votre mécontentement, Alessio-sama. Mon précepteur me vendait vos rapports basés sur une profonde confiance. Je n’avais aucune raison de croire qu’il me mentait et que vous n’aviez pas pris connaissances de ses rapports. Ensuite, disons que mon expérience en matière de sang-purs ou chef ne m’a jamais été agréable. Sauf en effet avec votre frère Daegan-sama. »
Forcément quand on commence avec le chef Shidara comme expérience … y’a de quoi avoir des réserves ! Quand à mon frère … disons que le jour où il se méfiera de quelqu’un et bien ce n’est pas demain. Elle continue donc sur sa lancée, me livrant je l’espère ce que Dae a bien pu dire sur moi durant son long séjour en France chez les Duchannes.
« - En ce qui concerne votre frère, il n’a jamais manqué de vous présente comme son bien-aimé frère et ne m’a jamais éconduite sur comment vous étiez. Pour dire vrai … j’étais encore assez jeune quand les Duchannes ont reçu Daegan-sama, je ne me souciais pas vraiment de … votre opinion. Désolée. »
Elle est mignonne. C’est normal, c’était avant sa présentation officielle, et donc son entrée dans le monde des grands. Si mon opinion avait déjà compté à ce moment-là, je me serais posé de sérieuse question sur l’organisation du clan.
« - Comment va-t-il d’ailleurs ? Je le vois sur les premières pages des magazines, il a l’air heureux. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps. »
Comment va mon frère ? … C’est une très bonne question à laquelle je n’ai que des suppositions. Il faut dire que cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus, et encore moins parlé. Enfin parlé de vive voix, vu que notre correspondance perdure. Pourtant j’ai quelques pistes, déjà son adresse. Et puis mes indiques font un travail remarquable me permettant de toujours avec un œil sur lui. De toute façon il va bien falloir que je profite de ce séjour au Japon pour le voir.
« - Pour être franc, cela fait un moment que je n’ai pas eu le plaisir de discuter en tête à tête avec Daegan. J’espère pouvoir le voir très bientôt. Cependant il va très bien, il se porte même comme un charme. J’irai même plus loin en disant que pour une fois il se tient à carreaux ! Un véritable miracle. Comme tu sembles tenir à lui, je peux te donner son adresse. Ainsi tu pourras aller l’embêter un peu, quand bon te semble. »
Joignant le geste à la parole, je note sur un morceau de papier l’adresse de mon petit frère, le numéro de son appartement ainsi que son numéro de téléphone portable. Qu’il faudrait que j’utilise pour convenir d’un rendez-vous avec lui. Je lui donne alors la feuille avec les informations. Je suis certain que cela fera plaisir à Dae de la revoir … sa petite sœur d’adoption.
« - Je te propose de laisser tomber le « Maître » entre nous. J’ai l’impression de te posséder or ce n’est pas le cas. Tu peux m’appeler seulement Alessio, ça sera plus simple. De plus je pense que nous serons amenés à nous voir régulièrement prochainement, ne serait-ce que par rapport à ma décision pour ton mariage. »
Décision que je ne pense pas prendre en sa défaveur. Après tout, je ne vois pas Jess choisir d’épouser un abruti fini. Après je peux quand même me tromper … mais j’en doute fortement.
« - J’aimerai aussi que tu fasses quelque chose pour moi, à l’avenir. Soit très prudente. Je sais bien que tu peux te défendre, mais avec toute cette affaire de lycan infecté, de disparitions et de tuerie, je préfèrerai que tu fasses attention. Tu le sais probablement, mieux que moi-même, à quel point un lycan infecté peut représenter une menace. Surtout après le bal d’Halloween donné par le maire. »
Un petit rappel du bon sens n’est jamais superflu. Et je ne sais pas pourquoi … mais je la soupçonne d’être comme Dae pour ce genre de chose. A savoir : ne pas prendre vraiment la mesure pleine du danger.
"Confidence"
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Jess Duchannes#98264#98264#98264#98264#98264#98264#98264
Vampire Level B - Clan di Altiero
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Mar 7 Aoû 2018 - 21:58
I serve you but do not break me...
Feat Alessio di Altiero & Jess Duchannes
Ravie d’entendre des nouvelles de mon frère d’une autre mère, je n’ai pu m’empêcher de laisser les lèvres se tendrent dans un large sourire. Se tenir à carreaux? J’en étais moins certaine. N’est-ce pas ce qu’on pourrait dire de moi? Inutile de dire que ce n’était pas tout à fait juste. Mon coeur battait la chamade quand mes yeux déchiffrer une adresse et un numéro de téléphone. Les yeux pétillants, je lançais un vif regard au prince italien, ne sachant comment le remercier. Sans cela, je n’aurais sans doute jamais pu joindre son cadet.
Alessio-sama avait, d’une façon ou d’une autre, su écarter le bouclier que je brandissais ardemment contre ceux de son rang. J’étais moi aussi soumise aux préjugés et aprioris. Personne n’est parfait, désolée. Evidemment, comment ne pas légèrement rougir quand il me proposa d’être plus familière avec lui. J’avais jusqu’à présent, et à tord ou pas, idolâtré notre chef de clan d’une ombre qui n’était pas la sienne mais j’avais été élevée et continuer de l’être en respectant mes supérieurs. Je n’étais pas certaine de pouvoir le satisfaire sur ce point. Et puis… il était clair qu’il souhaitait laisser tomber les barrières de nos classes sociales et j’étais de son avis. Cependant, pour moi, le nommer ainsi était aussi un signe d’affection, je crois. De reconnaissance surtout. Peut-être un jour en serais-je capable, je viendrais même à le tutoyer s’il le désire, pourquoi pas son cadet avait su me faire plier, bien qu’à l’époque, je me moquais parfaitement qu’il soit un level A ou autre chose d’ailleurs.
Je me contentais alors d'acquiescer à ses requêtes, l’écoutant attentivement. Oui les lycans… ma première rencontre avec ces chiens n’avait guère était bonne. Et bêtement, oui, je commençais à nourrir quelque chose de négatif pour eux. Ce n’était pas de la haine, c’était un mot bien trop fort et réservé aux créatures de la pire espèces, les tarés. Je n’avais besoin de citer personne.
Alors était-il au courant pour le bal du Maire? C’était somme toute le déclenchement de bien des problèmes. C’était un peu comme si le rideau s’était levé au mauvais moment. Je n’arrivais cependant pas à me décider pour qui. Ceux qui tiraient les ficelles? Nous ? Aucune idée. Ce mystère n’était pourtant caché que par un écran de fumée, cependant personne n’osait y pénétrer.
« Maître… Alessio, j’ai bien conscience du danger. Je ne le comprends peut-être pas et ne sais pas tout à fait où il est mais j’essaye d’être plus vigilante. Il a beaucoup de choses qui nous...me dépassent ici et je suis lui d’être de taille pour y faire face. Dans la société d’aujourd’hui, l’inconnu est un danger, même s’il peut nous réserver de belles surprises, elles restent peu nombreuses. J’en paye déjà le prix en devant un service au Shidara … » C’était peu dire.
Bon, je jouais l’obligée mais au fond j’avais l’impression que ce “service” qui était plus un nouveau job allait me causer des ennuis et ça ne me dérangeait pas plus que ça. J’avais moi-même du mal à le comprendre.. Pourtant, j’avais l’intention d’être des plus discrète sur ce… projet.
« En parlant de lui… Je sais au combien cela peut-être déraisonné mais… je pense accepter son offre. Oh combien je peux le détester et prier pour le voir disparaître, je sais que cela n’arrivera pas de sitôt alors… Est-ce utopique de croire que quelqu’un serait capable de le tenir en laisse? Laisse qu’il tend… c’est d’autant plus troublant... » Je couvrais mon visage d’une main.
Par les anciens, enlevez-moi cette image de la tête… Shidara en laisse… il ne manquait plus que ça. Oui, je sais, on dirait une scène sortie tout droit d’un mauvais yaoï …
« Je crois que je veux mourir finalement...» lâchai-je à demi-rire avant de finir mon verre au doux nectar d’une traite.
« Dîtes-moi que je suis folle, s’il vous plaît, Alessio-sama. C’est du grand n’importe quoi ! » J’avais besoin de conseils, de réconforts peut-être. Qui d’autre que lui était mieux placé pour me rassurer?
Connaissant l’homologue diabolique du seigneur rital, il se tiendrait au terme du contrat qui, j’en étais certaine, était déjà rédigé n’attendant que nos signatures. Ce démon était certes instable, il était… constant dans ce chaos. C’est la seule chose qui m’a convaincue d’ailleurs… Du grand n’importe quoi, je le disais.
Alessio-sama avait, d’une façon ou d’une autre, su écarter le bouclier que je brandissais ardemment contre ceux de son rang. J’étais moi aussi soumise aux préjugés et aprioris. Personne n’est parfait, désolée. Evidemment, comment ne pas légèrement rougir quand il me proposa d’être plus familière avec lui. J’avais jusqu’à présent, et à tord ou pas, idolâtré notre chef de clan d’une ombre qui n’était pas la sienne mais j’avais été élevée et continuer de l’être en respectant mes supérieurs. Je n’étais pas certaine de pouvoir le satisfaire sur ce point. Et puis… il était clair qu’il souhaitait laisser tomber les barrières de nos classes sociales et j’étais de son avis. Cependant, pour moi, le nommer ainsi était aussi un signe d’affection, je crois. De reconnaissance surtout. Peut-être un jour en serais-je capable, je viendrais même à le tutoyer s’il le désire, pourquoi pas son cadet avait su me faire plier, bien qu’à l’époque, je me moquais parfaitement qu’il soit un level A ou autre chose d’ailleurs.
Je me contentais alors d'acquiescer à ses requêtes, l’écoutant attentivement. Oui les lycans… ma première rencontre avec ces chiens n’avait guère était bonne. Et bêtement, oui, je commençais à nourrir quelque chose de négatif pour eux. Ce n’était pas de la haine, c’était un mot bien trop fort et réservé aux créatures de la pire espèces, les tarés. Je n’avais besoin de citer personne.
Alors était-il au courant pour le bal du Maire? C’était somme toute le déclenchement de bien des problèmes. C’était un peu comme si le rideau s’était levé au mauvais moment. Je n’arrivais cependant pas à me décider pour qui. Ceux qui tiraient les ficelles? Nous ? Aucune idée. Ce mystère n’était pourtant caché que par un écran de fumée, cependant personne n’osait y pénétrer.
« Maître… Alessio, j’ai bien conscience du danger. Je ne le comprends peut-être pas et ne sais pas tout à fait où il est mais j’essaye d’être plus vigilante. Il a beaucoup de choses qui nous...me dépassent ici et je suis lui d’être de taille pour y faire face. Dans la société d’aujourd’hui, l’inconnu est un danger, même s’il peut nous réserver de belles surprises, elles restent peu nombreuses. J’en paye déjà le prix en devant un service au Shidara … » C’était peu dire.
Bon, je jouais l’obligée mais au fond j’avais l’impression que ce “service” qui était plus un nouveau job allait me causer des ennuis et ça ne me dérangeait pas plus que ça. J’avais moi-même du mal à le comprendre.. Pourtant, j’avais l’intention d’être des plus discrète sur ce… projet.
« En parlant de lui… Je sais au combien cela peut-être déraisonné mais… je pense accepter son offre. Oh combien je peux le détester et prier pour le voir disparaître, je sais que cela n’arrivera pas de sitôt alors… Est-ce utopique de croire que quelqu’un serait capable de le tenir en laisse? Laisse qu’il tend… c’est d’autant plus troublant... » Je couvrais mon visage d’une main.
Par les anciens, enlevez-moi cette image de la tête… Shidara en laisse… il ne manquait plus que ça. Oui, je sais, on dirait une scène sortie tout droit d’un mauvais yaoï …
« Je crois que je veux mourir finalement...» lâchai-je à demi-rire avant de finir mon verre au doux nectar d’une traite.
« Dîtes-moi que je suis folle, s’il vous plaît, Alessio-sama. C’est du grand n’importe quoi ! » J’avais besoin de conseils, de réconforts peut-être. Qui d’autre que lui était mieux placé pour me rassurer?
Connaissant l’homologue diabolique du seigneur rital, il se tiendrait au terme du contrat qui, j’en étais certaine, était déjà rédigé n’attendant que nos signatures. Ce démon était certes instable, il était… constant dans ce chaos. C’est la seule chose qui m’a convaincue d’ailleurs… Du grand n’importe quoi, je le disais.
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Jeu 16 Aoû 2018 - 2:49
I serve you but do not break me ...
Feat Jess Duchannes & Alessio Di Altiero
En effet devoir un service à Shidara est quelque chose de potentiellement dérangeant, voir problématique. Mais je serais bien plus embêté si ce service était dû à l’Izbranova. Là oui clairement, ça aurait été la fin des haricots et j’aurai tout fait pour te dédouaner … quitte à en prendre pour mon grade. Tu apprendras avec le temps jeune fille qu’il existe encore pire que Shidara … même si je conçois que ça soit compliqué. De plus Jess, je sais que tu le comprendras bien assez tôt si j’accepte ta requête sur ce mariage avec ton fiancé, membre de ce clan. Enfin chaque chose en son temps je suppose.
« - En parlant de lui … je sais au combien cela peut être déraisonné mais … je pense accepter son offre. Oh combien je peux le détester et prier pour le voir disparaître, je sais que cela n’arriver pas de sitôt alors … Est-ce utopique de croire que quelqu’un serait capable de le tenir en laisse ? Laisse qu’il tend … c’est d’autant plus troublant … »
Clairement oui c’est troublant, mais de ce que j’en sais de l’individu, je crains qu’il n’aime ça. L’image que cela amène à mon esprit est … déroutante et extrêmement désagréable … ou risible. J’hésite entre les deux.
Accepter son offre ? Vraiment ? Et bien tu ne manques pas de courage en tout cas. Cependant j’avoue que moi, je ne manque pas de curiosité et que ce travail pour lui m’intrigue au plus haut point.
« - Je crois que je veux mourir finalement … »
Je me joins à son rire. Je peux tellement la comprendre pour le coup. La mort peut sembler enviable face à cette option, pourtant elle n’est pas envisageable.
« - Dîtes-moi que je suis folle, s’il vous plaît, Alessio-sama. C’est du grand n’importe quoi ! »
Je souris face à sa dernière phrase. Oui en effet c’est du grand n’importe quoi, mais au fond c’est ce qui fait de Jess, ce qu’elle est. Je la sens pour le coup en quête de conseil, de réconforts peut-être même. Comme quoi, l’âge importe peut quand on se retrouve dans des situations futurement rocambolesque. Si seulement tout pouvait être aussi simple dans mon rôle que seulement rassurer quelqu’un … ça me ferait des vacances ! Et là je sais que si Sergio m’entendait … il me taperait sur les doigts en me rappelant mes devoirs.
« - Oui Jess, tu es folle je te le confirme. Et en effet, c’est du grand n’importe quoi. Mais n’est-ce pas ce qui te définit en partie ? Ce petit grain de folie je veux dire. »
Mon sourire se fait plus mutin, je le sais. Il faudrait vraiment qu’un jour j’apprenne à grandir un peu, enfin … un jour peut-être.
« - Ne t’en fait pas, je suis persuadé que ça se passera … au mieux pour toi avec Metuselah Shidara. Il est certes peu fréquentable et appréciable, cependant il ne possède qu’une seule parole. Malgré tous ses travers, c’est quelqu’un de droit. Je ne l’apprécie pas outre mesure, mais je reconnais au moins cette qualité qu’il a. »
Rien que de trouver des qualités à mon homologue antique me donne la chair de poule. Pourtant je suis bien obligé de l’admettre, aussi retord qu’il puisse être, il possède des principes aussi vieux que lui … au minimum.
« - Au besoin n’hésite pas à faire appel à moi. Je viendrai t’aider sans hésiter. Mais rassure-toi, tout se passera bien … enfin aussi bien que possible. »
Je pense que pour une première rencontre, nous avons fait le tour. Il est temps que je la libère et la laisse retourner à ses occupations. Non sans lui donner un peu de travail pour une prochaine rencontre.
« - Ne t’inquiète pas. Je pense avoir suffisamment abusé de ton temps pour ce soir non ? Alors je t’en prie tu peux rentrer chez toi. Par contre un dernier point : je te laisse le soin d’organiser ma rencontre avec ton fiancé. L’endroit est à ta convenance, tout comme l’heure et le jour. »
Je me lève et l’accompagne moi-même jusqu’à la sortie de ma demeure.
« - Sois prudente en rentrant Jess, et à très bientôt. »
Je la regarde partir sereinement. Une fois qu’elle se trouve hors de ma vue, je retourne à mon bureau. S’il y a bien une chose qui ne s’arrête jamais, ce sont les affaires à traiter. Et il y en a plus que je ne le souhaiterai à voir ce soir.
« - En parlant de lui … je sais au combien cela peut être déraisonné mais … je pense accepter son offre. Oh combien je peux le détester et prier pour le voir disparaître, je sais que cela n’arriver pas de sitôt alors … Est-ce utopique de croire que quelqu’un serait capable de le tenir en laisse ? Laisse qu’il tend … c’est d’autant plus troublant … »
Clairement oui c’est troublant, mais de ce que j’en sais de l’individu, je crains qu’il n’aime ça. L’image que cela amène à mon esprit est … déroutante et extrêmement désagréable … ou risible. J’hésite entre les deux.
Accepter son offre ? Vraiment ? Et bien tu ne manques pas de courage en tout cas. Cependant j’avoue que moi, je ne manque pas de curiosité et que ce travail pour lui m’intrigue au plus haut point.
« - Je crois que je veux mourir finalement … »
Je me joins à son rire. Je peux tellement la comprendre pour le coup. La mort peut sembler enviable face à cette option, pourtant elle n’est pas envisageable.
« - Dîtes-moi que je suis folle, s’il vous plaît, Alessio-sama. C’est du grand n’importe quoi ! »
Je souris face à sa dernière phrase. Oui en effet c’est du grand n’importe quoi, mais au fond c’est ce qui fait de Jess, ce qu’elle est. Je la sens pour le coup en quête de conseil, de réconforts peut-être même. Comme quoi, l’âge importe peut quand on se retrouve dans des situations futurement rocambolesque. Si seulement tout pouvait être aussi simple dans mon rôle que seulement rassurer quelqu’un … ça me ferait des vacances ! Et là je sais que si Sergio m’entendait … il me taperait sur les doigts en me rappelant mes devoirs.
« - Oui Jess, tu es folle je te le confirme. Et en effet, c’est du grand n’importe quoi. Mais n’est-ce pas ce qui te définit en partie ? Ce petit grain de folie je veux dire. »
Mon sourire se fait plus mutin, je le sais. Il faudrait vraiment qu’un jour j’apprenne à grandir un peu, enfin … un jour peut-être.
« - Ne t’en fait pas, je suis persuadé que ça se passera … au mieux pour toi avec Metuselah Shidara. Il est certes peu fréquentable et appréciable, cependant il ne possède qu’une seule parole. Malgré tous ses travers, c’est quelqu’un de droit. Je ne l’apprécie pas outre mesure, mais je reconnais au moins cette qualité qu’il a. »
Rien que de trouver des qualités à mon homologue antique me donne la chair de poule. Pourtant je suis bien obligé de l’admettre, aussi retord qu’il puisse être, il possède des principes aussi vieux que lui … au minimum.
« - Au besoin n’hésite pas à faire appel à moi. Je viendrai t’aider sans hésiter. Mais rassure-toi, tout se passera bien … enfin aussi bien que possible. »
Je pense que pour une première rencontre, nous avons fait le tour. Il est temps que je la libère et la laisse retourner à ses occupations. Non sans lui donner un peu de travail pour une prochaine rencontre.
« - Ne t’inquiète pas. Je pense avoir suffisamment abusé de ton temps pour ce soir non ? Alors je t’en prie tu peux rentrer chez toi. Par contre un dernier point : je te laisse le soin d’organiser ma rencontre avec ton fiancé. L’endroit est à ta convenance, tout comme l’heure et le jour. »
Je me lève et l’accompagne moi-même jusqu’à la sortie de ma demeure.
« - Sois prudente en rentrant Jess, et à très bientôt. »
Je la regarde partir sereinement. Une fois qu’elle se trouve hors de ma vue, je retourne à mon bureau. S’il y a bien une chose qui ne s’arrête jamais, ce sont les affaires à traiter. Et il y en a plus que je ne le souhaiterai à voir ce soir.
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