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Ven 23 Nov 2018 - 5:15
Un restaurant pour les vampires ... Qu'est-ce qu'il ne fallait pas inventer encore ? Voilà quelle avait été la réaction de Maria lorsqu’elle avait entendu parler de cette adresse pour la toute première fois, retenant un rire moqueur. Mais un mot avait suffi à raviver son intérêt : c'était un restaurant français ! Hiiiiiiii ! Voilà à peu près ce qu’on avait pu l’entendre échapper de façon très girly. Il ne manquait plus qu’elle se mette à tourner sur elle-même ou à sautiller partout pour qu’on la regarde comme une folle … ou une gamine ! Mais franchement, ce n’était pas le genre de découvertes que l’on s’attendait à faire dans une bourgade comme Nakanoto. Non, le Japon était déjà parfois bien suffisamment conservateur devant toute la culture étrangère, alors cela se limitait souvent aux grandes villes …
Pour la peine, Maria avait osé poser quelques questions. Elle devait voir cela de ses propres yeux. Quelqu'un la reconnaîtrait peut-être, et alors ? Cela risquait seulement de faire un peu de bonne presse à l'établissement. Tant que le cuistot n'était pas trop mauvais …
Certes, jusqu’à présent, elle avait préféré se fier à son pouvoir ou même jouer la carte de l’humanité. Mais si elle souhaitait remonter le cours de ses origines, elle n'avait pas vraiment le choix de dévoiler son existence et se mêler un peu plus à ses semblables. Bien sûr, elle aurait pu demandé à l’un de ses amis de l’accompagner, toutefois, chacun avait ses propres occupations n’est-ce pas ? Il valait mieux attendre d’avoir déjà son opinion sur l’endroit avant d’offrir une invitation, bonjour la honte sinon !
C'est dubitative que l’étoile montante du théâtre observait la devanture, quelques jours plus tard, dans sa tenue du dimanche, élégante, sans pour autant en faire trop puisqu’elle ne savait pas si c’était un restaurant de grand luxe. Ni même s'il servait finalement une clientèle plutôt variée, mais c'était aussi ce mystère qui l'avait attirée, après tout. Normalement, les journaux se seraient arrachés une telle affaire ! Mais devant les lieux, elle doutait, maintenant. Était-ce vraiment une cuisine française qui se cachait derrière ces murs ? D’accord il ne fallait pas toujours se fier aux apparences mais ... Si le but était de passer inaperçu dans ce coin perdu de la campagne, chapeau ! Au moins, le cadre naturel était agréable, bien plus que le coin de la forêt où elle s’était perdue l’autre fois. C’est sûr que la tempête ne devait pas avoir aidé non plus. Maria ne put s'empêcher de sourire en lisant l'écriteau près de l’entrée :
« Fangtasia :
Tout client a le droit de passer un agréable moment ici.
Tout client est considéré avec le même égard que les autres.
Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. »
Eh bien ça avait au moins le mérite d'être clair … Une personne avec un certain sens de l’humour possédait donc l’endroit ! Tout cela la rassurait un peu dans sa décision d’être venue, même s’il y avait d’autres clients. Maria poussa donc la porte avec plus d’assurance. De toute façon, il était trop tard pour faire marche arrière maintenant ! Elle pouvait enfin rabaisser un peu le châle qu’elle avait déposé contre son visage pâle par cette chaleur. Ce n’était pas le moment de faire un malaise par coup de chaleur. Elle retira aussi ses gants blancs pour les ranger dans son sac à main, puis soupira un peu, espérant ne pas finalement être déçue puisque personne n’était venu l’accueillir. Mais la porte était ouverte ! Et puis ça sentait tellement bon … Ah ! Peut-être y avait-il une petite terrasse ? Elle n’avait pas trop remarqué. Par ce temps, ce serait logique que tout le monde s’arrache les places et puis ça avait un côté un peu bon chic pour relaxer entre potes, enfin, dans son imagination, c’était le cas.
« J’espère au moins pouvoir obtenir un verre d’eau après avoir fait tout ce trajet ... » lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie à la salle vide, pour le moment.
Tu n’arranges pas ton cas, là, ma fille.
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Ven 23 Nov 2018 - 13:09
La journée avait commencée admirablement bien comme toujours, ce qui contrastait avec ma soirée absolument désolante de la veille. Il fallait bien avouer que les rencontres entre lycans ne se passent que rarement correctement et comme mon établissement se trouve être un restaurant pour les créatures surnaturelles, il était devenus récurrent malgré ma devanture de voir des lycans venir jouer les fiers. Seulement ils ne se rendent compte de leur erreur qu’une fois qu’Ôkamiô est de sorti et les pousse à la sortie.
Quoi qu’il en soit, cette journée chaude était parfaite pour prendre soin de ma serre à plante aromatique le matin avant le service du midi. Le soleil tapait fort, mais le couvert des arbres de la forêt était une isolation parfaitement pour le restaurant mis à part la serre et la terrasse qui étaient bien exposé justement pour en profiter. C’était pratique car peu de vampire restaient au soleil et les rares lycans commençant à devenir des habitués, venaient en journée exclusivement et se mettaient en terrasse.
Je ne me suis aperçu d’une nouvelle odeur que tardivement, retournant alors à l’intérieur pour accueillir le nouveau client. C’était une cliente d’ailleurs, ai-je entendu à sa sollicitation pour un verre d’eau.
Ôkamiô ▬ Elle se prend pour qui celle-là ?C’était évidemment sur le ton de la plaisanterie qu’elle avait formulé cela, mais Ôkamiô et la plaisanterie faisaient deux.
Ôkamiô ▬ Ohla, je t’arrête, je suis un vrai bout en train !Quoi qu’il en soit, je me suis présenté à cette jeune femme avec un verre d’eau glacée à la main que j’ai pris soin d’amener en même temps que moi, passant dans la cuisine sur ma route.
Ôkamiro ▬ Bienvenue au Fangtasia mademoiselle… votre verre d’eau. Ai-je dit avec une grande mollesse comme à mon habitude. Je puis vous suggérez une des tables libres en salle... ou un place sur le comptoir donnant vu sur la cuisine ouverte.Je ne sais pas pourquoi mais son visage ne m’était pas étranger, mais pour le moment, je n’arrivais tout simplement pas à mettre le doigt dessus. Pourtant avec son apparence, on ne peut pas dire qu’elle puisse passer inaperçue.
C’est à ce moment-là que je songeais au théâtre devant lequel je passais régulièrement lorsque je me promenai en ville. Elle était sur certaine affiche, une étoile montante sur la scène de Nakanoto.
Ôkamiô ▬ Une actrice ? crois qu’elle saurait faire des choses devant une caméra ?
Ôkamiro ▬ Je crois que tu n’a jamais été aussi lourd qu’en ce moment...
J’attendis de voir quel serait son choix avant de lui porter la carte de l’établissement qui était très simple en réalité. Il y avait un menu spécial vampire, mais après il y figurait juste les différentes viandes fraîches que nous avions ainsi que le fait que tout es de saison en légumes. C’était comme ça que je fonctionnai ici, du gastronomique au client, ce qui signifiait qu’aucun de mes plats n’était identique à celui du voisin, celui-ci étant invité à me faire part de ses préférences culinaires.
“Une Diva fait son entrée”
© Etilya sur DK RPG
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Sam 24 Nov 2018 - 19:41
Depuis que Maria avait pénétré dans le restaurant, elle avait une mauvaise impression, comme un frisson qui ne voulait pas quitter son dos. C'était pour le moins étrange, plus étrange encore était le fait qu'elle ne puisse pas mettre le doigt sur l'élément qui aurait pu éveiller ses instincts de vampire, mais ce ne serait pas la première fois que la curiosité la mettait dans une situation un peu particulière, après tout. Ah ! Comme on avait raison de dire que c'était un mauvais défaut, d'autres diraient peut-être même que c'était de la folie vu son état de santé ... Mais la vie manquerait de piment, sinon ! Alors entre ça et s'apitoyer sur son sort, le choix avait été vite fait.
Au moins, on ne la laissa pas attendre éternellement. Un jeune homme venait de sortir de la cuisine pour lui tendre son verre d'eau. Cela soulevait son lot de questions, par exemple : peut-être travaillait-il seul ici ? Cela expliquerait les cernes, pauvre chouchou ! Oh, il était en train de le dévisager là non ? Puisqu'elle y était habituée, Maria le remercia simplement tout en lui adressant un beau sourire. Elle espérait simplement que cela le mettrait un peu plus à l'aise. L'albinos prit ensuite une petite gorgée en observant la salle pour décider du meilleur endroit où s'installer. Embêtant quand il y a des fenêtres partout. Quelle idée de sortir en plein milieu de la journée. En plus, cela lui permettrait d'éviter les discussions puériles du premier friand de théâtre qui pouvait se trouver sur la terrasse ... Certes, cela lui faisait plaisir qu'on reconnaisse son talent, mais elle était en congé, aujourd'hui, et loin de la ville en plus alors elle voulait juste en profiter !
C'est à ce moment qu'elle comprit, maintenant que cet homme était tout près. C'était une odeur qui l'avait mise sur ses gardes. Une odeur qu'elle ne pouvait oublier. Une odeur de lycan. La surprise en fut telle qu'elle se mit à toussoter violemment, sans pouvoir s'arrêter, ayant avalé de travers. Oh. Mon. Dieu. Elle s'était laissée emporter par l'enthousiasme au lieu de mener une enquête avant de mettre les pieds ici et elle le regrettait amèrement maintenant. Peut-être que tout ceci était en fait un horrible guet apens ! Ça lui avait semblé suspect depuis le début toute cette histoire, c'était trop beau pour être vrai ... Alors au lieu de servir les vampires peut-être que ... C'était eux qui finissaient transformés en gigot d'agneau ?! Le menu spécial vampire hein, comme le disait la carte, très drôle, vraiment ! Mais il avait commis une erreur. Elle était une Blanchet, nom de nom ! Elle devait faire honneur à ses ancêtres. Elle ne montrerait à personne qu'elle avait peur. Elle le laissa donc faire son numéro de bon hôte et reprit enfin son souffle.
« Vous ... vous avez du canard et même du homard ?! Je n'en ai pas mangé depuis que j'ai quitté la France. Depuis combien de temps vous cachez vous dans les environs ? Ah. Je veux bien prendre la table du coin, là-bas. »
Bien joué, il n'y verrait sûrement que du feu ! Elle n'avait pas pu retenir la question suivante, plus pour comprendre comment elle n'avait jamais entendu parler de cet endroit avant que pour une arrière-pensée quelconque, mais puisqu'elle était ici ... Si c'était pour mourir entre les griffes d'un autre fou furieux, aussi bien le faire le ventre plein de délicats amuse-bouches. Puis, même si les prix étaient alléchants, ce ne devait pas être tout le monde qui avait les moyens de se payer un plat relevé digne d'un VRAI cordon bleu. Alors, relèverait-il le challenge ?
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Dim 25 Nov 2018 - 14:23
Elle était étrange cette fille, pas à cause de son albinisme, il y avait quelque chose, un je ne sais quoi d’étrangement autre. Cette impression me vint lorsqu’elle s’est mise à parler, son débit était bien différent de lorsqu’elle avait demandé de l’eau en plaisantant. Rapide, saccadé, passant du coq à l’âne, avait-elle peur de quelque chose ?
Ôkamiô ▬ T’es pas une flèche mon petit.... T’es un lycan et elle une vampire… si ça s’trouve, elle savait même pas ce que nous étions abruti !Remarque pertinente de la part de mon comparse de toujours. Je l’accompagnais au coin qu’elle avait demandé et qui était bien calme. Pour plus de confort, j’ai baissé les stores pour occulter le soleil et allumé les lumières des lustres.
Ôkamiro ▬ Installez-vous je vous prie, je vais revenir avec votre entrée rapidement. Vous voulez un apéritif ?
Je disais cela toujours d’un ton très monocorde, ce ton si blasé que beaucoup me reprochait à cause de la nonchalance qui se dégageait ainsi de moi. Bien entendu je n’étais pas encore derrière mes fourneaux donc comment se montrer plus énergique ? Toutefois j’avais pris bonne note qu’elle avait dit avoir quitté la France.
Ôkamiro ▬ Je peux vous proposer une coupe de champagne pour vampireAi-je alors dit en français pour marquer mon appartenance à cette culture.
Je me suis alors esquivé après sa réponse pour m’atteler à la tâche et nouer mon foulard autour de la tête car j’avais encore du travail à abattre.
Cela faisait un bien fou que d’être au boulot bordel ! J’ai apporté leur plats aux clients qui attendaient en terrasse, il ne me restait qu’à dresser de toute façon. Puis je suis allé apporter son apéritif à la demoiselle.
Ôkamiô ▬ Et voilà ! Les amuses bouches c’est des croustillants de boudin au sang. Bonne dégustation !J’ai commencé à préparer alors son entrée, au homard puisqu’elle avait suggéré en vouloir et j’avais inventé une excellente recette pour une entrée qui avait été reprise par un grand chef français. J’ai donc lancé la cuisson du homard pendant que je me suis attelé à lancer en cuisson une carotte, un navette, des haricots verts et des pommes de terre. Très vite retiré du feu une fois cuit et plongé dans l’eau glacée pour arrêter la cuisson et conserver le croquant. J’ai Plongé 15 secondes les tomates dans une eau bouillante puis dans une eau glacée, mondé les tomates et les ai réservé au frigo. Dans une casserole, j’ai fait réduire le porto, ajouté la truffe finement hachée, la gelée en poudre et 25 cl d’eau. Une fois la consistance sirupeuse, j’ai laissé refroidir, puis trempé les tomates dans la préparation et les ai réservé au frais. Pendant que cela réduisant, j’ai préparé une petite mayonnaise minute avec un jaune d’oeuf frais du matin et je me suis mis sur une autre sauce à base d’un ketchup maison également, de cognac et de sauce Worcestershire pour constituer une sauce cocktail avec beaucoup de goût. J’ai ensuite décortiqué mon homard avant de le dresser dans l’assiette, mélanger la mayonnaise à la macédoine et dressé une quenelle dans une assiette. J’ai ajouté la queue de homard coupée en quatre sur la quenelle et les pinces et coudes sur le côté. Je nappai de sauce cocktail tout en ajoutant des points de sauce, vinaigre balsamique et huile de basilic tout autour et terminai en ajoutant quelque pousses de Red Veined et fleurs de bourrache.
Je suis allé en salle pour lui apporter son entrée, m’approchant doucement de sa table fort heureusement, je la trouvais encore présente, signe qu’elle laissait sans doute le bénéfice du doute à l’établissement.
Ôkamiô ▬ Et voilà ! J’vous souhaite une bonne dégustation ! Vous m’en direz des nouvelles ! Bon appétit !Dis-je encore une fois en français...
“Pinçante comme le homard ! ”
© Etilya sur DK RPG
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Mer 28 Nov 2018 - 20:42
Donc, il connaissait sa nature tout comme elle connaissait la sienne. Bon point à savoir, enfin ça ne la surprenait pas vraiment que leurs sens soient sur un pied d'égalité vu ce dont elle avait été témoin des « prouesses » de leur espèce. Au moins, il ne l’avait pas touché pendant qu'il l’accompagnait jusqu'à la table. C'était le serveur alors ? Ou bien cela confirmait sa théorie précédente … Maria s’en fichait un peu, il lui avait parlé français et ça suffisait à la rendre un peu moins de mauvaise humeur, c’etait peut-être stupide, mais c'était comme cela.
« Une délicate attention. Mais je préfère le vin. » répondit-elle du tac au tac, dans leur langue commune.
Le champagne lui sortait par les yeux, on ne servait que ça dans les grandes réceptions, ou bien un peu de saké, quel ennui ! Certes, rien ne valait un grand cru de Bordeaux, mais étant donné la qualité du menu, peut-être arriverait-il à la surprendre. À vrai dire, l’après-midi, elle avait plutôt l’habitude de boire du thé, mais puisqu'elle était sortie dans un restaurant, cela donnait envie de faire les choses en grand. Le homard, c’était de la chair blanche, alors c’était plutôt du rouge ou du blanc qui était recommandé ? À moins que ce ne soit du rosé … Maria ne s’en souvenait pas. L’autre ne sembla pas s’en formaliser, repartant en direction de la cuisine.
Ouf. C’est comme si un poids énorme venait de se retirer de sa poitrine, elle pouvait enfin se détendre un peu. Du caaaalme, se répéta-t-elle comme un mantra, même si elle n’avait jamais trop prêté attention à tous ces charabias sur la méditation, les chakras et nia nia nia. Il y avait du monde dehors, alors il ne risquait pas de faire une scène et de mettre en péril son gagne-pain, s’il s’était installé ici, c’est bien parce qu'il était un passionné … Et peut-être aussi pour éviter justement ce genre de réaction devant le simple mot lycan. Maria soupira, et dire qu'elle s'estimait assez ouverte d’esprit, une rencontre menaçant sa vie avait vite suffi à la faire changer d’idée en lui lançant ses vieux démons en plein visage hein ? Elle ne voulait pas craindre chacun de ses pas dans la rue et avoir â regarder au-dessus de son épaule pour vérifier qu'on ne la suivait pas. Un peu soucieuse, très pensive, elle prit une gorgée du vin qu'on lui avait apporté, examinant toujours d’un œil sceptique les petites bouchées. Allez. De toute façon, si on voulait la tailler en julienne, on n’allait pas l’empoisonner.
Étonnement, cela n'avait pas trop mauvais goût et pas seulement à cause du sang. Pourtant, sa mère avait toujours refusé qu'on en serve au menu. Aah ! Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. C’est bien comme cela que l’on dit ? Ou alors c’etait le chef qui était franchement doué. Un grand sourire fit son apparition sur son visage bien malgré elle à cette pensée. Qui vivra verra. Elle attendrait le plat principal pour se faire une idée ! Il faudrait qu'elle envoie cette adresse à Raphaël ... Elle l’aurait bien fait aussi pour la demoiselle, Jess c’est bien cela, mais elle n’avait pas ses coordonnées, tout comme pour les deux sorciers, quant à Lin, c'était peut-être dangereux de l'envoyer dans un restaurant surnaturel, surtout qu'elle ne se faisait pas encore tout à fait à sa nouvelle réalité … En tout cas, en parlant du loup, le voilà qui était de retour. Maria appréciait l’odeur de son plat, mais elle tiquait pourtant sur des détails comme d’habitude. Cet homme … Son langage et sa gestuelle semblaient un peu différents de tout â l’heure non ? Ce n’était pas son esprit qui était en train de lui jouer des tours ? Oui vraiment elle était tombée sur un drôle d’endroit pourtant c'était encore loin d'être dit que cela lui déplaise ...
« Merci. » Elle saisit la fourchette, les pinces dans l'autre main, rassurée de ne pas avoir â se débattre avec des baguettes, heureusement elle avait déjà déposé sa serviette en papier sur ses genoux, on ne défait pas les bonnes manières à table … Mais elle se penchant légèrement vers l’avant en remarquant qu’il ne partait pas, haussant un peu les sourcils. « Vous avez l’intention de me dévorer des yeux encore longtemps ? »
Oui, elle se moquait un peu de lui, sans même savoir s’il saisirait vraiment son trait d’humour. Quoique son regard pétillant de malice suffirait d’habitude. C’est juste que si elle ne faisait rien, elle risquait d'exploser. Ses émotions allaient reprendre le dessus et elle allait hurler ou s’enfuir sans demander son reste, ce serait dommage que l’assiette ou son verre tombe par terre. Quoique ce serait moche aussi, du sang et des petits bouts de chair partout sur le carrelage ... Il n’avait pas mieux à faire ? Aussi bien se servir une assiette lui même et lui tenir compagnie, même si ça manquerait de classe … Franchement, ça la mettait un peu mal à l’aise qu’on la regarde manger comme cela. Peut-être qu’il attendait ce commentaire qu'il lui avait demandé ? Mais il n’était pas supposé n’en avoir rien à cirer qu’elle soit une artiste ou la dernière des catins ? Elle n'était pas une critique culinaire, juste une compatriote â la limite, bien loin de chez elle, cela pouvait donc attendre après qu'elle ait prit le temps de décortiquer tout ce qu'il restait de la carapace, il risquait d’en avoirpour un moment même si elle n’etait pas une débutante ... Et puis, il n’avait même pas répondu à sa question. S’il s’attendait à ce qu'elle alimente la conversation ensuite, il pouvait se mettre le doigt dans l’oeil et bien profond !
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Jeu 29 Nov 2018 - 10:01
Elle était à croquer cette poulette, ce regard cinglant et cette langue qui n’est pas en reste… Elle savait ce qu’elle voulait et clairement c’était que j’foute le camp maintenant après l’avoir servis. Il faut croire qu’elle n’avait pas saisi que j’attendais la confirmation pour lui servir un autre vin, car du rouge avec du homard ? Quelle faute de goût, on prend toujours du blanc avec des produits de la mer. Je m’attèle donc à lui servir un Puligny Montrachet, qui se trouve être le numéro un pour accompagner le homard à n’en pas douter. C’est seulement après cela que j’ai tiré ma révérence après quelque mots habilement marqués.
Ôkamiô ▬ Une délicieuse créature comme vous, pour sûr que je vous dévorerai bien des yeux, mais j’attendais votre feu vert pour vous servir un autre vin, rien de plus.Directement j’ai été chercher le canard fraîchement étouffé du matin, cela permet en ne le saignant pas de conserver le sang dans tout les muscles. J’allais préparer à cette donselle une variante vampire de la célèbre recette de canard au sang que j’avais appris à la Tour d’Argent. D’abord je badigeonnai le canard de beurre et de sel avant de l'enfourner pendant 20 minutes. Elle qui avait ce regard de française un peu bêcheuse, elle allait en avoir de la France dans son assiette aujourd’hui !
Ôkamiro ▬ T’es dur là… je suis certain qu’elle est sympas en plus...Je sorti le canard, il me fallait faire vite et le vider pour préparer un hachis son foie en y ajoutant du citron, de la madère et du cognac ainsi qu’un peu de AB négatif. C’était une véritable symphonie du couteau, quel son si délicat à mes oreilles… J’ai découpé les cuisses afin de les braiser au four et pendant celui-ci j’ai commencé à lever les filets en tranches fines après avoir retiré la peau pour les déposer sur le hachis.
Ôkamiô ▬ T’a raison, j’aime son humour, mais n’empêche qu’elle va pas être déçu de sa boustifaille !
J’ai utilisé ma force de lycan pour broyer ensuite la carcasse afin de préparer un consommé de canard au jus corsé avec lequel je mélangai un peu plus d’AB négatif. On fait ensuite cuir la préparation des filet tout en continuant de mélanger la sauce pour éviter les grumeaux. Enfin je sors les cuisses braisées du four pour les servir avec un salade et dans une autre assiette je sers les filets de canard avec un nappage de sauce et des pommes soufflées minutes.
Les pommes soufflées… en voilà quelque chose de terrifiant pour beaucoup de chef qui n’ont pas l’habitude d’en faire, car il faut un timing et une maîtrise culinaire certaine pour y parvenir à coup sûr. L’excellence culinaire à la française dans toute sa splendeur en sommes. Nous n’avons pas inventé la cuisine, mais nous l’avons érigé au rang d’art à n’en pas douter.
Avant de terminer mon dressage, je suis allé la débarrasser de son assiette une fois celle-ci fini. J’enlevais alors mon bandeau pour le nouer à nouveau autour de mon poignet.
Ôkamiro ▬ Tout s’est bien passé mademoiselle ? Je … je vais vous débarrasser et vous apporter la suite... Puis-je vous demander qui vous a… recommandé mon établissement ?J’écoutai rapidement sa réponse avant d’y apporter juste un simple sourire en guise de contentement avant de m’en retourner dans ma cuisine pour terminer le dressage sur un plateau d’argent sur lequel je disposait les deux assiette ainsi qu’un verre de Crozes-Hermitage, à mon sens le meilleur rouge qui se sert avec un canard au sang. Toutefois j’apportais également un verre de de sang AB positif qui selon mes clients vampire se mariait tout à fait bien également avec le reste du plat en général.
Ôkamiro ▬ Voilà votre plat mademoiselle… Je pense que cela vous plaira. Un canard au sang, façon tour d’argent à la mode vampire avec un Crozes-Hermitage ou un AB positif en accompagnement…. Bonne dégustation….J’étais de retour à mon apathie si naturelle maintenant que tout était servi, bien que je commençai à me demander si elle prendrait un dessert pour clôturer son repas du midi. Je ne savais pas encore si c’était une gourmande, mais au vu de l’entrée et du plat, il n’était pas impossible que cela ne la rassasi rapidement, d'autant plus avec le sang humain étant dans le plat qui la sustentera réellement.
Ôkamiô ▬Aller… on s’en branle ! On commence le dessert quand même ! Une jolie minette comme celle-là ! Elle résistera pas à un sorbet au sang !
“TEXTE”
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Lun 3 Déc 2018 - 4:01
Maria faillit bien s'étouffer. Non pas à cause de sa répartie qui l'amusait plus qu'autre chose mais bien parce qu'il avait mentionné le vin ! LE VIN. Nom d'une saucisse atomique. Il y avait certainement un sous-entendu très lourd là-dessous : tu t'es gourée, la princesse. Elle retint tant bien que mal le rouge qui voulait lui monter aux joues sous la honte. Ouais, on lui avait enseigné tout cela, mais c'était le genre d'informations tellement inutiles lorsqu'on ne participait pas aux banquets et autres réceptions des aristocrates. Elle avait fait une exception pour Halloween, fête commune à toute la ville, et elle s'en était mordu les doigts. Comme de fait, il avait placé une coupe de blanc près de sa main. Elle le regarda s'éloigner, sourcils froncés, puis haussa les épaules. Un point partout. Il avait juste réussi à se moquer bien gentiment d'elle. Sans vraiment l'insulter, quoi.
Quand même un peu frustrée, c'est avec bien plus d'énergie que Maria fit son quatre-heures à ce qu'il restait des amuse-gueules de homard. Si elle n'avait pas de classe, elle les aurait tous enfourné dans sa bouche pour les avaler avec le maudit vin, mais on ne précipite pas un repas. D'abord parce que si elle s'étouffait vraiment, on poussait le ridicule à un autre niveau. Ensuite parce que ... Elle soupira d'aise, c'était vraiment aussi bon que l'odeur le laissait présager ! Par contre, elle laissa de côté la sauce en salade. La laitue avait tendance à lui coller entre les dents.
Bon ... Il faisait quoi, là, l'espèce de grande perche ? Non mais parce qu'elle était toute seule dans la pièce et son entrée était finie, là. Attendre, elle voulait bien, surtout qu'elle n'était pas la seule cliente, mais il y avait des limites. Peut-être n'aurait-elle pas dû être aussi dure envers lui tout à l'heure. Maintenant il la faisait poireauter. Non mais elle en faisait des efforts ! Elle n'avait pas cassé son verre, cette fois-ci. Elle ne l'avait pas attaqué avec sa coutellerie non plus. Remarque avec des pinces, à part lui piquer le nez, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire ? Ah, si c'était une entrée en la matière, peut-être qu'il préparait le plat principal ...
La logique voulait qu'il lui servirait du canard puisque c'était ce qu'elle avait mentionné et qu'il ne lui avait pas reposé la question. Quelle importance, ça lui convenait parfaitement. Si le plat ressemblait au précédent ... Non mais elle ne finirait jamais tout ça, franchement, elle n'avait pas l'habitude ... D'un autre côté elle avait envie de goûter à tout et puis ce n'est pas comme si elle allait prendre dix kilos, au pire elle aurait une petite indigestion le lendemain mais ça en aurait valu la peine ... Ce n'est pas parce qu'on est une fille de riches qu'on gaspille forcément les bonnes choses non mais oh ! Aussi bien finir le repas avec un dessert et un café bien serré. Ce serait le pur bonheur !
Comme elle s'ennuyait ferme, même si elle se doutait qu'on ne précipitait pas la préparation, Maria se rapprocha du comptoir, s'y installant avec un petit bond, le menton au creux de ses mains pendant qu'elle observait ce qu'elle pouvait de la cuisine. Elle passa un peu sa langue sur ses lèvres pour effacer toute trace qu'il pouvait rester, pensive. Même s'il n'y avait pas eu tous ces prix au mur, cette vue aurait suffi à la convaincre que ces aliments n'étaient pas nés de la chance du débutant ou quoi. Finalement, la nourriture c'était aussi un art en soi. Il fallait être habile pour marier les saveurs, et puis au final la seul récompense venait des autres, à part la fierté, peut-être. Était-elle un peu admirative ? Pff ... Bref au moins il n'y avait pas de massacre à la tronçonneuse comme elle se l'était imaginé !
Le grand chef revint enfin s'intéresser à elle, ramassant l'assiette qu'elle avait laissé derrière. Elle fit la moue en voyant qu'il marmonnait, franchement ... C'était triste à voir. Tout un contraste avec un peu plus tôt. Maria leva le pouce en l'air pour signifier avec un peu d'entrain que tout était parfait de ce côté. Elle pencha un peu la tête sur le côté, il y avait un détail qui lui manquait pour comprendre. Bon, il y avait certes le bandana en différence, mais un bout de tissu ne pouvait pas suffire à expliquer un changement de personnalité !
« Les gens parlent ... Moi, j'aimerais bien savoir où est-ce que vous vous procurez tout ce sang hm ? Mais connaître le nom d'un grand chef, ce serait déjà pas mal, puisque je crois bien que vous connaissez le mien. Je suis méga fan ! »
Ce n'était pas juste de la prétention, elle avait bien vu quelque chose dans son regard quand elle était arrivée, il l'avait reconnu ! Bon. Okay. Peut-être qu'elle en faisait un peu trop là, en tentant de prendre un langage plus naturel, plus ... normal. Il ne fallait pas qu'il se liquifie sur place, sinon adieu son canard. Oh oh oh ! C'est qu'il était capable d'enligner quelques phrases lorsqu'il était question de cuisine ! Sans toucher au plat de résistance, le laissant refroidir un peu pour simplement profiter encore un peu de l'arrangement, les couleurs et l'odeur tout ça lui donnait l'eau à la bouche - bon sang elle allait ressembler à ces crétins qui photographiaient tout pour leurs réseaux sociaux si ça continuait - elle croisa les doigts, puis planta son regard dans celui du Français.
« Vous n'êtes vraiment pas un mauvais bougre hein ? Ça change ... »
Elle avait lâché ça avec un petit sourire presque penaud. Pas qu'elle s'excuse vraiment, c'était normal de se méfier des étrangers, quand on ne connaissait pas leurs intentions, plus encore quand il était impossible de vraiment se défendre. Peut-être que si elle lui expliquait, ils pourraient être un peu moins tendus tous les deux et vraiment profiter de cet après-midi au calme ?
« Le dernier lycan qui a croisé ma route s'est retrouvé entre les griffes de ces soi-disant chevaliers alors ... »
Est-ce qu'elle le déconcentrait dans son travail ? Elle n'aurait pas voulu se retrouver sur la liste noire des invités. Attends deux secondes. Il était au courant au moins qu'il y avait un putain de virus qui pouvait les transformer en véritable machine à tuer ? Enfin plus que d'habitude ... Non mais parce ce mec avait l'air un peu à côté de la plaque, même s'il n'avait pas l'air complètement idiot non plus ...
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Lun 3 Déc 2018 - 21:48
Elle eut un regard boudeur lorsque j’ai fait ma petite plaisanterie avec le vin avant de retourner en cuisine pour préparer son plat. Je n’avais pas eu l’impression d’être plus long que de raison pour préparer celui-ci par ailleurs, mais pourtant elle s’était ramené au comptoir à un moment. Sans doute, comme toute bonne diva qui se respecte avait-elle englouti son entrée comme un chien sa paté sans pour autant en apprécier toutes les notes subtiles et s’attendait à être servi tout de suite derrière. Toutefois, la cuisine ne fonctionnait pas comme ça. Il faut du temps pour que l’estomac se fasse au repas et du temps pour que les papilles ne se reposent et dissipent les goût précédents. Cela était d’autant plus vrai lorsqu’on avait les papilles d’un vampire.
Lorsque je suis venu la débarrasser, elle a quand même dénié me répondre sur la question de sa présence ici et d’où elle tenait son information sur le restaurant. Elle me retourna d’entrée de jeu une question que beaucoup de monde venait à me poser à propos du sang d’humain que j’arrivais à me procurer pour les besoins de mon menu spécial vampire.
Ôkamiô ▬ Ahah t’aimerai bien le savoir poulette ! Mais c’est un secret avec Ryan !Forcément l’autre ne manqua pas de réagir. Encore heureux qu’il ne fut plus aux commandes, mais il n’avait pas totalement tort non plus. C’était en effet grâce à Junya que j’arrivais à obtenir tout ce sang, bien que je me limitait à un litre de sang par menu spécial vampire. J’essayais de m'astreindre à ne pas pouvoir proposer plus de cinquante formule par semaine afin de limiter mes besoins de sang et la difficulté d’approvisionnement.
Ôkamiro ▬ Pour le sang… disons que j’ai un accord avec quelqu’un qui a des ressources…Elle avait compris que je l’avais reconnu grâce à sa présence sur les affiches du théâtre. Pour une actrice, elle était maline.
Ôkamiro ▬ Lacroix.. Ôkamiro Lacroix… Ravi de vous rencontrer mademoiselle Blanchet.Le silence intérieur de mon alter ego était lourd de sens. Mais je m’en suis retourné à mes fourneaux après lui avoir répondu non sans une certaine satisfaction.
Ôkamiô ▬ Celle-là, si j’me retenai pas ! Elle passerait à la casserole la colombe !
Ôkamiro ▬ Je rêve ou tu viens de faire une blague sur son albinisme ?
Lorsque je suis arrivé avec le plateau et le plat de résistance en deux service, elle eut un regard qui s'illumina un bref instant avant de prendre la parole pour énoncer une sorte de compliment. Ça n’avait pas le ton d’excuse, mais il y avait une main tendu comme un rameau d’olivier pour faire la paix en quelque sorte. Dans un certain soupir, je lâchai la chose suivante.
Ôkamiro ▬ Je suppose que le temps que vous finissiez votre plat, le sorbet peu attendre.Je me suis versé un verre d’eau avant de m’installer à sa table tandis qu’elle avait son plat en deux service de présenter dont un encore sous cloche.
Ôkamiô ▬ Elle en a gros sur la patate celle-là crois moi !Et pas manqué, elle avait lâché une bombe phénoménale. Elle avait croisé un lycan avant et fort peu recommandable s’il s’était retrouvé entre les mains des chevaliers des ombres. Je n’étais pas très au courant de toutes ces choses, mais Junya m’avait parlé d’un lycan infecté ayant fait irruption à la fête d’Halloween à Nakanoto. Il y avait beaucoup de blessés et quelques morts, mais surtout, les chevaliers des ombres avaient fait irruption eux aussi. De ce que me disait cette demoiselle de fait, ils avaient dû mettre la main sur lui.
Ôkamiô ▬ On peut rien pour c’mec bro ! Les infectés sont foutus ! Tu m’étonne qu’elle se méfie d’un resto tenu par un lycan perdu dans les bois !J’ai bu un coup avant de prendre un inspiration relativement profonde teinté d’une certaine gêne vis à vis de la situation. Mais je reprenais avec la même intention qu’était la mienne lorsque je ne parlais pas cuisine, ou n’y étais pas.
Ôkamiro ▬ Je ne pense pas être un mauvais bougre… je ne suis d’ailleurs pas vraiment populaire parmis les miens à cause de ma relation avec les vampires… Mais dans la vie… rien n’est tout blanc ou tout noir...Je comprenais son attitude vis-à-vis des lycans en réalité, car quand je voyais comment réagissent ceux que je rencontraient, ce n’était pas très engageant. À chaque fois qu’un lycan entre dans mon restaurant, je m’attends à ce que ce soit la furie Ogawa, avec son envie d’éventrer du vampire en pagaille.
Ôkamiô ▬ J’t’ai djà dit que si cette connasse s’pointe un jour ici j’la dérouille et la sort par la peau du cul !Je ne doutais pas qu’il le ferait, mais le résultat… Si c’était pour démolire tout le restaurant ce n’était pas la peine de se battre, mais la garanti de l’établissement est d’être une zone neutre pour les vampire, défendu par un alpha. Encore heureux, nous n’étions pas nombreux en tant que lycans, mais encore bien moins à être alpha. De fait, comme il n’y avait qu’Ôkamiô qui avait son aura d’alpha, je passais pour un faible, chose que je suis, mais lui pouvait remettre n’importe quel omega à sa place sans problème.
Ôkamiro ▬ Ici vous ne craignez rien en tout cas… certain vampires viennent manger… certain lycans viennent parfois mais c’est rare… Nous ne laissons personnes s’en prendre aux clients...Je m’essayai à un ton un peu plus rassurant et optimiste, mais ce n’était pas encore ça à vrai dire à cause du ton monocorde dont j’avais du mal à me détacher.
“Une actrice blessée et une main tendue”
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Sam 8 Déc 2018 - 22:29
Certes, certes. On ne dévoile pas ses secrets quand on a un minimum de jugeote. Il ne fallait pas se fier aux apparences après tout ! Qu’est-ce qui empêcherait ensuite un rival de s’en inspirer pour lui voler tous ses clients ? Et vu qu’il était perdu au milieu de la campagne, il devait bien en avoir besoin, ce jeune homme ! Peut-être était-ce mieux ainsi de toute façon. Si Maria avait appris que le restaurant été lié aux Ryan ... Au chef du clan en plus ? Cette fois elle aurait été bonne pour la crise de nerf. Elle aurait quitté les lieux sans même apprendre le nom de ce lycan un peu étrange.
C’est bien ce qui l’avait empêché de pincer les lèvres sous une amère déception qu’on lui refuse le moindre petit bout d’information. Ôkamiro Lacroix ... Oh ! Un métis alors ? C’était plutôt rare dans ce pays. À moins qu’il ait décidé de changer son prénom pour passer inaperçu mais quel intérêt franchement si c’était pour vivre comme un sauvage dans les bois ... Elle n’eut pas le temps de le questionner trop là-dessus puisqu’il l’abandonna une fois de plus. De toute façon, cela n’aurait sans doute pas été très délicat de sa part. Et puis, elle était sa cliente, il n’était pas vraiment là pour discuter après tout !
Bon ... Retour à l’attente maintenant ... Le canard n’allait pas voler tout seul jusqu’ici après tout. Enfin si cela arrivait, il faudrait se poser des questions et bien sérieusement ...
Cette fois elle n’eut pas à attendre très longtemps, la préparation avait été finie rapidement, mais c’était ce moment qu’elle avait choisi pour mettre les pieds dans le plat. Ses intentions étaient bonnes à n’en pas douter. Seulement, sa franchise à propos de cette histoire semblait l’avoir mis mal à l’aise. Une fois de plus cela lui jouait de mauvais tours. Bien sûr que cela l’avait mis mal à l’aise ! D’abord elle accusait plus ou moins tous les lycans d’être des fous furieux. Ensuite, elle lui disait indirectement que ses semblables déjà peu nombreux étaient traqués ! Elle n’en ratait pas une ... Tu m’étonnes qu’il refuse presque de lui parler après.
Ne voyant pas trop comment répondre à tout cela, et puisqu’il avait changé de sujet, il ne restait qu’une seule option. L’assiette à découvert allait finir par devenir froide et ce serait gâcher tous les efforts qui avaient été mis dans cette concoction. Maria hocha simplement un peu la tête et fit enfin passer la première bouchée entre ses lèvres délicates, croquant goulument dans la chair en évitant de mettre du jus partout, quand même, si ce n’est peut-être un mince filet qui disparut bien vite. Un vrai régal !
« Vous avez mérité votre mur des trophées à n'en plus douter Monsieur Lacroix. Qui sait peut-être qu'un jour vous pourrez m'y ajouter. Je compte bien revenir si ce que vous dites est vrai ! »
Cette fois c’est tout son visage qui avait pris un air bien plus radieux et enchanté même. Elle n'avait peut-être pas oublié tous ses soucis mais au moins pour le moment elle passait un moment assez agréable. Tout de même, dit comme cela, si ses paroles ne semblaient pas horriblement prétentieuses, ça pouvait sonner étrangement assez sexuel. Comme si elle faisait exprès de dire des idioties ... Bon allez on dira que c'est la faute du vin ... Les chiens ne font pas des chats ! Elle ne pensait pas grand-chose de tout cela au-delà du fait qu’un jour, elle serait peut-être vraiment célèbre, une étoile parmi les grands. Même si ce n’était pas particulièrement dans ses plans d’avenir, on peut toujours rêver. Elle ne pouvait juste pas s'empêcher de taquiner un peu ce genre de personnes mollassonnes pour tenter de créer une réaction. Et puis c’est lui qui continuait de la regarder sans gêne, d’abord.
Petit plus : cela prouvait bien qu’elle était plus à l’aise non ? On ne se risque pas à dire de telles choses lorsqu’on craint pour sa sécurité. On verrait bien plus tard quand les gens commenceraient à quitter la terrasse.
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Dim 9 Déc 2018 - 21:58
Tout n’était pas facile dans notre monde, déjà à l’époque de la grande guerre, mais encore aujourd’hui. En fait, je me demande même parfois si ce monde n’est pas plus dur aujourd’hui pour ceux qui y vivent qu’il ne l’était autrefois. Je peine à trouver des produits de qualité, au point d’avoir du acheter des dizaines d’hectare pour faire pousser prêt de de deux cent variées de légumes et fruit différents en faisant des rotations. Aujourd’hui plus qu’à n’importe quelle époque, notre monde va très mal et ce n’était pas pour s’arranger. Le virus lycan était peut être une manigance de nos créateur ou pas. Après tout, rien ne nous disait que ce n’était pas une réaction d’un virus à la pollution ou que sais-je encore…
Ôkamiô ▬ Mec… nan sérieux, faut pas spéculer sur ce qu’on ne sait pas. Restons dans notre cuisine et bottons le cul à ceux qui viennent nous faire chier point barre !Je n’étais pas souvent d’accord avec Ôkamiô, mais c’était quelqu’un de censé dans les moments où il fallait l’être. Je suis un cuisinier de métier, de coeur et d’âme. Je n’ai pas d’autres talents dans la vie. Je ne sais pas me battre sans Ôkamiô, je ne suis pas un scientifique…
Ôkamiô ▬ Dit pas de connerie, tu oubli que tu as plusieurs diplôme de cuisine moléculaire, tu t’y connais en réaction chimique mon gars ! certes pour la cuisine, mais ça compte !Il avait raison finalement je connaissait un nombre incalculable de combinaisons chimique pour faire réagir les aliments comme je l’entendais. Finalement il y avait du bon de partager ce corps avec lui.
Ma morosité apparente s'évanouit au moment même de sa première bouchée de canard, contemplant l’illumination de son visage lorsque le goût lui explosait en bouche. Ce n’était pas étonnant, un vampire pouvoir avoir les papille bien plus fines qu’un humain et donc percevait n’importe quel gout bien plus nettement. La symphonie culinaire étant si fine, il fallait un maître avec l'odeur et le sens du goût d’un vampire sinon plus performant, mais surtout un palais entraîné. J’étais sans doute le seul cuisinier au monde à avoir le talent nécessaire pour accorder un plat à la perfection pour les vampires. Mais là c’était également l’accord entre nourriture classique et sang humain qui faisait la force de ce menu pour eux. L’accord de goût était parfait d’une part, mais aussi nutritif pour eux, ce qui décuple la sensation lors de la dégustation. En plus, elle avait un sourire charmeur, ce qui n’enlevait rien à la beauté de l’observation.
Elle fit une petite plaisanterie sur le mur après avoir saluer celui-ci avec le nombre de trophées qui s’y trouvaient. C’était le bilan d’une vie, d’une carrière qu’aucun autre cuisinier ne pouvait avoir eu, car aucun n’avait pu garder la fringance de la vingtaine pendant plus de soixante ans de carrières. Bocuse d’Or, mon plus beau prix, celui décerné par mon ami Paul Bocuse en personne… mais tant d’autres me rappelant de glorieuses années de cuisines et de concours dans tout les pays du monde. Des diplômes, des photos de prestigieuses brigades, des gens qui aujourd’hui des chefs étoilés célèbres tandis que moi j’ai été obligé de gagner bon nombres de ces prix sous de faux nom à cause de l’évidence de ma jeunesse éternelle. Contrairement aux vampires, nous étions tous nés humain à la base et n’avions pas pour but de devenir des immortels dont la seule façon de mourir étaient de s’entre tuer.
Ôkamiô ▬ Et encore, n’oubli pas que même si tu n’y arrive pas toi, nous sommes un alpha, ce qui signifie que seul un autre alpha plus fort que nous ou plusieurs alphas pourraient nous tuer.C’était bien vrai, il n’était pas facile de venir à bout d’un lycan et donc, cela participait d’autant plus à la damnation que certain éprouvaient.
Ôkamiro ▬ Hum, sur ce mur se trouve des gens pour qui j’ai travaillé ou avec qui j’ai travaillé… C’est vrai qu’il y a des grands noms… de grands disparus aussi… Mais on ne sait jamais, un jour peut être que vous détiendrez un théâtre de renom en étant son actrice vedette depuis des lustres et vous me demanderez de venir cuisiner pour vous.Je la toisais alors d’un sourire un peu malicieux pour une fois, avant de repartir en cuisine pour la laisser dévorer son plat en deux service. Il fallait parfois un peu de calme pour apprécier au mieux un plat.
Je suis aller débarrasser la table des autres clients qui partirent à ce moment là, laissant pour seule cliente la jeune actrice qui étant encore au plat de résistance. Je pensais alors que je n’aurai pas d’autre client pour le midi, je pouvais donc m’atteler à son désert et lui tenir compagnie si c’était d'aventure, son souhait.
Je suis aller chercher la préparation à base de sang humain. À cause de ses composant, on pouvait se passer de fixateur pour sorbet pour figer le tout et le glucose naturellement présent dedans permettant pour les vampires d’apporter juste le sucre qu’il fallait pour leur papilles. Je n’avais pratiquement besoin de toucher à rien, mais un chef qui ne transforme pas son produit un minimum n’est pas digne d’être appelé chef. Je portais mon sang à légère ébullition, frémissant en sommes, avant d’y mettre du gingembre frais finement ciselé ainsi qu’un peu de menthe, de coriandre, de combawa, de basilic, un peu de jus de citron vert. J’ai mis tout ça dans la sorbetière et j’ai ensuite attendu qu’elle eut fini ces deux plats pour venir la débarasser.
Ôkamiro ▬ J’espère que le canard a été à votre goût. Dans l'éventualité d’un dessert, je vous propose un sorbet au sang accompagné d’une flûte de sang pétillant offert par la maison.
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