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Aaren S. Hermansson#101451#101451#101451#101451#101451#101451
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
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Sam 24 Aoû 2019 - 23:14
La remarque d’Anzu sur la puissance des lycans lui arracha un sourire et un rire bref. Il se contenta de faire un geste de la main pour montrer que les éventuels dommages matériels ne l’ennuieraient pas plus que ça. A dire vrai, c’était déjà arrivé ; il comptait déjà au moins un lycan dans ses rangs, après tout. Ensuite, il s’était adonné à sa petite démonstration d’escrime, non sans afficher une certaine fierté. La lycane désigna l’épée comme son “amie”. A dire vrai, elle n’avait pas tout à fait tort, dans un sens. Face aux vampires, elle représentait son unique amie, une partenaire toujours présente qui le protégeait des esprits facétieux de ces êtres surnaturels. Tout du moins, tant qu’il s’en montrait digne et tenait ses engagements. Oui, Anzu aurait sûrement l’occasion de le voir à l’oeuvre, un jour ; et peut-être même plus tôt qu’il ne le pensait, avec les récents événements qui secouaient les chroniques.
Il en était désormais à observer attentivement l’Alpha qui se saisissait de son arme fétiche. Une main appuyée sur le dossier de son fauteuil, il pouvait déjà sentir le mécontentement de Stillhet. Pas de façon explicite, mais plutôt comme une intuition. Il analysa attentivement les subtilités dans l’expression de la japonaise. Il décrypta de la surprise, ainsi qu’un léger malaise. Elle fixait l’arme comme si elle redoutait sa réaction. Lorsque finalement elle la reposa en commentant, il ne put retenir un sourire mutin, coupable.
Effectivement, je vous prie de m'excuser pour ce petit tour, mais j'étais curieux de voir comment réagirait un lycan en tenant cette arme. Ou plutôt comment son arme réagirait avec un lycan. Vous avez saisi le concept. Certaines armes de Hunter développent une volonté propre avec les siècles, parfois qualifiée de conscience, même si je trouve le terme exagéré.
Aaren se pencha pour récupérer son épée sur la table. Des que sa paume entra en contact avec la garde, il sentit la volonté de Stillhet l'entourer d'une aura tant chaleureuse que rancunière. Comme si elle était heureuse de le récupérer, et en même temps, lui faisait des reproches. Comme si elle était vexée qu'il eut laisser Anzu la manipuler. Cette pensée lui arracha un sourire alors qu'il la soulevait avec une facilité déconcertante. Il la rangea dans son fourreau, rompant le sortilège.
Je comprends votre incrédulité. C'est difficile d'imaginer que des armes puissent être dotées de telles habiletés. En toute franchise, j'ignore si elles sont nombreuses, mais il en existe probablement d'autres en plus de la mienne. Je ne sais pas de quelle manière elles ont développé cette volonté, comme vous dites. Leur histoire est trop ancienne pour en avoir gardé une trace dans nos archives. À dire vrai… le secret même de leur fabrication s'est perdu à travers les âges. Nous ne sommes plus capables d'en produire depuis des centaines d'années, ce qui explique tant la valeur de nos armes que notre nombre limité.
Sans oublier que certaines armes avaient disparu de la circulation. Si un Hunter mourait seul, sans personne pour récupérer son arme et la transmettre à son successeur, celle-ci prenait la poussière sur la dernière demeure de son maître et finissait par être oubliée. Ou, plus vraisemblablement, tombait entre de mauvaises mains. Après un bref moment de silence, Aaren se tourna vers l'alpha, la main droite sur la garde de sa partenaire de toujours.
Assez parlé d'histoire. Je ne doute pas que cela vous passionne, mais je ne vais pas vous révéler tous nos secrets à peine arrivée. Il ponctua sa phrase d'un clin d'œil léger. Je vais transmettre votre dossier à Riku. Le connaissant, il ne tardera pas à vous contacter pour convenir d’une première rencontre.
Aaren reprit place dans son siège en face de l’Alpha. Constatant leurs verres vides, il se resservit un fond et proposa de même à son interlocutrice.
Bien sûr, vous pouvez prendre le temps de vous organiser avant de prendre vos nouvelles fonctions. Je ne vous impose aucune date pour votre premier jour.
Aaren reposa la bouteille après l’avoir soigneusement fermée, puis il s’enfonça dans son dossier, verre à la main. Son regard bleu pétillant fixait Anzu.
Avez besoin d’explications sur notre fonctionnement, les horaires, les gardes, ou tout autre sujet qui vous paraîtrait encore obscur après notre discussion ?
Il en était désormais à observer attentivement l’Alpha qui se saisissait de son arme fétiche. Une main appuyée sur le dossier de son fauteuil, il pouvait déjà sentir le mécontentement de Stillhet. Pas de façon explicite, mais plutôt comme une intuition. Il analysa attentivement les subtilités dans l’expression de la japonaise. Il décrypta de la surprise, ainsi qu’un léger malaise. Elle fixait l’arme comme si elle redoutait sa réaction. Lorsque finalement elle la reposa en commentant, il ne put retenir un sourire mutin, coupable.
Effectivement, je vous prie de m'excuser pour ce petit tour, mais j'étais curieux de voir comment réagirait un lycan en tenant cette arme. Ou plutôt comment son arme réagirait avec un lycan. Vous avez saisi le concept. Certaines armes de Hunter développent une volonté propre avec les siècles, parfois qualifiée de conscience, même si je trouve le terme exagéré.
Aaren se pencha pour récupérer son épée sur la table. Des que sa paume entra en contact avec la garde, il sentit la volonté de Stillhet l'entourer d'une aura tant chaleureuse que rancunière. Comme si elle était heureuse de le récupérer, et en même temps, lui faisait des reproches. Comme si elle était vexée qu'il eut laisser Anzu la manipuler. Cette pensée lui arracha un sourire alors qu'il la soulevait avec une facilité déconcertante. Il la rangea dans son fourreau, rompant le sortilège.
Je comprends votre incrédulité. C'est difficile d'imaginer que des armes puissent être dotées de telles habiletés. En toute franchise, j'ignore si elles sont nombreuses, mais il en existe probablement d'autres en plus de la mienne. Je ne sais pas de quelle manière elles ont développé cette volonté, comme vous dites. Leur histoire est trop ancienne pour en avoir gardé une trace dans nos archives. À dire vrai… le secret même de leur fabrication s'est perdu à travers les âges. Nous ne sommes plus capables d'en produire depuis des centaines d'années, ce qui explique tant la valeur de nos armes que notre nombre limité.
Sans oublier que certaines armes avaient disparu de la circulation. Si un Hunter mourait seul, sans personne pour récupérer son arme et la transmettre à son successeur, celle-ci prenait la poussière sur la dernière demeure de son maître et finissait par être oubliée. Ou, plus vraisemblablement, tombait entre de mauvaises mains. Après un bref moment de silence, Aaren se tourna vers l'alpha, la main droite sur la garde de sa partenaire de toujours.
Assez parlé d'histoire. Je ne doute pas que cela vous passionne, mais je ne vais pas vous révéler tous nos secrets à peine arrivée. Il ponctua sa phrase d'un clin d'œil léger. Je vais transmettre votre dossier à Riku. Le connaissant, il ne tardera pas à vous contacter pour convenir d’une première rencontre.
Aaren reprit place dans son siège en face de l’Alpha. Constatant leurs verres vides, il se resservit un fond et proposa de même à son interlocutrice.
Bien sûr, vous pouvez prendre le temps de vous organiser avant de prendre vos nouvelles fonctions. Je ne vous impose aucune date pour votre premier jour.
Aaren reposa la bouteille après l’avoir soigneusement fermée, puis il s’enfonça dans son dossier, verre à la main. Son regard bleu pétillant fixait Anzu.
Avez besoin d’explications sur notre fonctionnement, les horaires, les gardes, ou tout autre sujet qui vous paraîtrait encore obscur après notre discussion ?
Invité
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Dim 25 Aoû 2019 - 16:00
Le chef des chevaliers des ombres ne semblait pas particulièrement soucieux du bien-être de son mobilier. Et dans un sens tant mieux : car selon Anzu, il allait y avoir certainement du grabuge.
Elle constata aisément que cet homme avait réellement de la suite dans les idées. En soi, son instinct avait pressenti qu'il avait une idée derrière la tête. Elle se doutait bien qu'un hunter ne laissait pas impunément son objet fétiche entre les mains de n'importe quel individu. Il semblait d'ailleurs assez satisfait de ce petit test expérimental, qui manifestait bien son petit effet. Une expression un peu coupable se peignit sur son fin visage avant de révéler la raison pour laquelle il l'avait autorisé à s'en saisir.
Un petit rire s'échappa de la bouche de la lycane.
-Et bien pour vous donner satisfaction entièrement, je dirais avoir ressenti quelques fourmillements d'abord au bout des doigts, avant de remonter jusqu'à mon avant bras. Sans parler d'un léger tournis. C'est peu commun à vrai dire, les lycans étant totalement immunisés contre ce genre de réactions corporelles qui n'appartiennent qu'aux autres, de part notre constitution solide. Et bien au contraire, je pense que le terme de conscience sied parfaitement à son cas. Comme si elle s'était sentie contrariée.
Quand on y réfléchissait un peu, tout individu doué de conscience s'exprimait à travers leurs émotions et celle que cette lame lui avait soufflé, était similaire à une forme de mécontentement. Anzu ne pouvait s'empêcher de penser avec fantaisie que peut-être, lors de sa conception, l'âme d'un guerrier lointain avait été scellée dans cet étau et qu'elle s'exprimait à travers une volonté certaine.
Il entreprit de récupérer son dû, toujours avec un certain air énigmatique collé au visage comme s'il s'excusait silencieusement auprès de son « amie » pour cette démonstration incommodante.
-Il est quand même incroyable de constater une incapacité à reproduire ces armes, quand on connaît les moyens à disposition de nos jours.
En effet, c'en était presque déstabilisant. Sachant que leur mode d'emploi avait même disparu de la circulation, comme s'ils n'avaient jamais existé. Mais le résultat demeurait toujours à ce jour, comme un héritage antique à conserver absolument. Sans ces reliques, les hunters subiraient bien des difficultés à poursuivre leur rôle en bonne et due forme. D'ailleurs, ils en connaissaient déjà, même avec. Néanmoins, elle reconnaissait leur capacité à savoir s'adapter au monde du surnaturel et d'y avoir creusé leur place.
Mais Aaren décida de couper court à cette conversation, jugeant bon de laisser planer un peu le mystère. Une petite moue s'invita sur les lèvres de la jeune femme. A vrai dire, elle aurait bien voulu en savoir plus mais chaque chose en son temps. Son dossier allait être transmis à celui chargé de son entraînement, le fameux Riku. Au passage, il se resservit son énième verre avant d'accepter sa proposition également.
-Le plus tôt sera le mieux.
L'oeil déterminé, elle ne comptait pas traîner dans la paresse. Il fallait s'y coller, et maintenant. De plus, ça lui permettrait de s'acclimater rapidement à ce nouvel environnement et surtout, signifier sa présence et son investissement au sein des chevaliers des ombres, même si ça signifiait se mélanger à la population humaine ou vampirique. Après tout, elle était là très exactement pour ça, autant plonger dans le grand bain rapidement. Quant à sa fonction de pharmacienne, elle songeait déjà à réduire ses heures. Sans parler du fait qu'une perspective de meute à agrandir se pointait à l'horizon.
-J'aurais bien quelques détails supplémentaires sur votre organisation au sein de vos rangs, effectivement. Les tours de ronde, les éléments potentiels avec qui je serais amenée à travailler. Peut-être les personnalités les plus influentes également ou hiérarchie. Comment fonctionnerait mon emploi du temps et surtout, si je serais amenée à posséder davantage de responsabilités après avoir fait mes preuves.
Elle ne comptait d'ailleurs pas non plus rester un élément de simple subordination. Ce n'était même pas une question d'ambition ni même d'égo. Elle acceptait rentrer chez eux en tant que simple recrue, car il fallait bien démarrer par le premier échelon. Mais à l'avenir, elle ne pensait pas s'arrêter là.
Elle constata aisément que cet homme avait réellement de la suite dans les idées. En soi, son instinct avait pressenti qu'il avait une idée derrière la tête. Elle se doutait bien qu'un hunter ne laissait pas impunément son objet fétiche entre les mains de n'importe quel individu. Il semblait d'ailleurs assez satisfait de ce petit test expérimental, qui manifestait bien son petit effet. Une expression un peu coupable se peignit sur son fin visage avant de révéler la raison pour laquelle il l'avait autorisé à s'en saisir.
Un petit rire s'échappa de la bouche de la lycane.
-Et bien pour vous donner satisfaction entièrement, je dirais avoir ressenti quelques fourmillements d'abord au bout des doigts, avant de remonter jusqu'à mon avant bras. Sans parler d'un léger tournis. C'est peu commun à vrai dire, les lycans étant totalement immunisés contre ce genre de réactions corporelles qui n'appartiennent qu'aux autres, de part notre constitution solide. Et bien au contraire, je pense que le terme de conscience sied parfaitement à son cas. Comme si elle s'était sentie contrariée.
Quand on y réfléchissait un peu, tout individu doué de conscience s'exprimait à travers leurs émotions et celle que cette lame lui avait soufflé, était similaire à une forme de mécontentement. Anzu ne pouvait s'empêcher de penser avec fantaisie que peut-être, lors de sa conception, l'âme d'un guerrier lointain avait été scellée dans cet étau et qu'elle s'exprimait à travers une volonté certaine.
Il entreprit de récupérer son dû, toujours avec un certain air énigmatique collé au visage comme s'il s'excusait silencieusement auprès de son « amie » pour cette démonstration incommodante.
-Il est quand même incroyable de constater une incapacité à reproduire ces armes, quand on connaît les moyens à disposition de nos jours.
En effet, c'en était presque déstabilisant. Sachant que leur mode d'emploi avait même disparu de la circulation, comme s'ils n'avaient jamais existé. Mais le résultat demeurait toujours à ce jour, comme un héritage antique à conserver absolument. Sans ces reliques, les hunters subiraient bien des difficultés à poursuivre leur rôle en bonne et due forme. D'ailleurs, ils en connaissaient déjà, même avec. Néanmoins, elle reconnaissait leur capacité à savoir s'adapter au monde du surnaturel et d'y avoir creusé leur place.
Mais Aaren décida de couper court à cette conversation, jugeant bon de laisser planer un peu le mystère. Une petite moue s'invita sur les lèvres de la jeune femme. A vrai dire, elle aurait bien voulu en savoir plus mais chaque chose en son temps. Son dossier allait être transmis à celui chargé de son entraînement, le fameux Riku. Au passage, il se resservit son énième verre avant d'accepter sa proposition également.
-Le plus tôt sera le mieux.
L'oeil déterminé, elle ne comptait pas traîner dans la paresse. Il fallait s'y coller, et maintenant. De plus, ça lui permettrait de s'acclimater rapidement à ce nouvel environnement et surtout, signifier sa présence et son investissement au sein des chevaliers des ombres, même si ça signifiait se mélanger à la population humaine ou vampirique. Après tout, elle était là très exactement pour ça, autant plonger dans le grand bain rapidement. Quant à sa fonction de pharmacienne, elle songeait déjà à réduire ses heures. Sans parler du fait qu'une perspective de meute à agrandir se pointait à l'horizon.
-J'aurais bien quelques détails supplémentaires sur votre organisation au sein de vos rangs, effectivement. Les tours de ronde, les éléments potentiels avec qui je serais amenée à travailler. Peut-être les personnalités les plus influentes également ou hiérarchie. Comment fonctionnerait mon emploi du temps et surtout, si je serais amenée à posséder davantage de responsabilités après avoir fait mes preuves.
Elle ne comptait d'ailleurs pas non plus rester un élément de simple subordination. Ce n'était même pas une question d'ambition ni même d'égo. Elle acceptait rentrer chez eux en tant que simple recrue, car il fallait bien démarrer par le premier échelon. Mais à l'avenir, elle ne pensait pas s'arrêter là.
Aaren S. Hermansson#101725#101725#101725#101725#101725#101725
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Dim 22 Sep 2019 - 15:49
Des fourmillements au bout des doigts, puis dans l’avant-bras, suivis d’un léger vertige. Ainsi donc, son arme pouvait déstabiliser même des lycans. Voilà qui était fascinant. Il ne put retenir un sourire satisfait en entendant le récit d’Anzu. Oui, il ne serait pas exagéré d’affirmer que Stillhet était probablement la plus mystérieuse et la plus étonnante des armes de hunter. Elle ne croyait pas si bien dire en parlant de frustration. Il lui avait semblé, lui aussi, entendre les reproches silencieux de son éternelle partenaire. Puis la louve fit un commentaire sur l’étrange disparition du secret de fabrication des armes. Oui, c’était bien dommage, car le nombre de chasseur s’en trouvait fortement restreint. Heureusement, chez les chevaliers, ils recrutaient d’autres races, aux compétences physiques démesurées, comme les lycans, ce qui leur permettait d’équilibrer le manque d’effectif humain.
Anzu lui témoigna par la suite sa volonté de commencer au plus vite ses nouvelles fonctions. Cela ne dépendrait pas uniquement de l’emploi du temps de la lycane. Il devrait voir aussi avec Riku quand il pourrait accueillir ce sang frais sous son commandement. Mais un délai d’une semaine lui paraissait tout à fait convenable.
Hum, très bien. Dans ce cas, donnez-moi une semaine pour préparer votre affectation. Le temps de m’entretenir avec Kobayashi-san.
Par la suite, il l’invita à s’exprimer sur les aspects de son nouveau métier qui lui paraissaient encore obscurs. Et elle ne le déçut pas. Un flot de questions surgit de ses lèvres, toutes plus pertinentes les unes que les autres. Voilà de nombreux points à éclaircir. Autant suivre l’ordre énoncé pour éviter de s’égarer.
Alors, concernant les gardes, nous avons toujours deux équipes de nuit au QG qui se relaient. La première commence à dix-huit heure, jusqu’à deux heure du matin, et la suivante fait deux heures-huit heures. Leurs compositions changent tous les jours. Elles sont déterminées une semaine à l’avance. Des exceptions sont possibles pour ceux qui ont des obligations familiales. Les pères ou mères de famille peuvent se retirer en cas d’indisponibilité.
Tandis qu’il parlait, Aaren se leva pour récupérer dans ses placards quelques documents destinés à l’accueil des nouveaux arrivants. Ils contenaient un certain nombre d’informations sur l’organisation des hunters, la constitution des équipes, les gardes de nuit… ainsi qu’une série de FAQ pour apporter un maximum de détails.
Concernant les femmes enceintes, elles ne partent plus en mission dès le signalement de leur grossesse et ce jusqu’à la fin de leur congé maternité. Elles peuvent au début faire partie d’une équipe de nuit, uniquement pour donner l’alerte. Nous avons également des astreintes les jours de repos, le dimanche notamment, sur le même fonctionnement. Nous sollicitons autant les nouvelles recrues que les plus confirmés, donc il est possible que vous fassiez partie des premières gardes. Votre emploi du temps fonctionnera donc en journée de huit heures à dix-huit heures, sauf après une garde de nuit où vous ne commencerez qu’à quatorze heure. Vous aurez un jour de repos par semaine, ainsi qu’une garde de nuit minimum par semaine, et au moins une astreinte par mois. Votre quotidien tournera autour de l’accueil des civils au QG, de patrouilles en ville et dans les montagnes, mais aussi, ponctuellement, de missions spéciales.
Aaren attrapa une pochette vide qui trônait sur son bureau et y rangea les documents informatifs. Puis il regagna sa place et fit glisser le dossier sur la table à l’attention de son interlocutrice.
Les équipes sont constituées selon l’expérience, les forces et les faiblesses de chacun, de sorte à avoir un groupe complet et complémentaire, où les plus novices pourront apprendre et progresser. Il y a toujours un leader, qu’on peut appeler officier. Les membres d’une équipe peuvent tourner, si jamais on dénote des conflits, des déséquilibres, ou si, au dernier bilan, on s’aperçoit qu’un membre a atteint le maximum de son potentiel et qu’il lui faut apprendre auprès d’autres équipiers.
Il s’enfonça un peu plus dans son siège en croisant les doigts, appuyant ses coudes sur les accoudoirs.
Vous serez donc amenée à travailler avec plusieurs hunters différents. Difficile de dire tout de suite avec qui. En revanche, pour les personnalités, comme vous dites, parmi les officiers nous avons plusieurs têtes reconnues. Riku, pour commencer, votre référent, un hunter riche en valeurs et philosophe, à ne pas sous-estimer. Il y a aussi Utsuara Yukito, un lycan qui a fait rapidement ses preuves et gagné l’entière confiance de notre ordre. Et bien sûr, je n’oublie pas Jorgen Mortensen, mon bras droit, que vous connaissez déjà, puisqu’il est chargé des entretiens. Nous avions également Altaïr Arafa-Nazari, autrefois, mais elle s’est retirée il y a peu. Mais il est possible que vous croisiez sa route occasionnellement, car elle continue de nous aider ponctuellement.
Il fit une courte pause en repensant à la sorcière. Elle ne lui avait jamais donné de raison sur son départ soudain, mais il ne serait pas surpris que ce fût en rapport avec les siens. Ses compétences avérées et sa clairvoyance légendaire lui manquaient, toutefois, il comprenait son choix et n’avait pas tenté de l’en dissuader. Il l’avait bien dit à Anzu : il ne retenait pas ceux dont les convictions avaient évolué.
Quant à votre dernière question… Bien évidemment, si votre période d’essai, qui va durer un mois, est concluante et que vous vous démarquez par la suite, il n’est pas impossible que je vous confie de plus grandes responsabilités. Comme la direction d’une équipe, par exemple, ou la formation de nos recrues.
Le norvégien se leva pour aller chercher de l’eau. Tout ce discours lui avait donné soif, mais comme il avait déjà bu de l’alcool, il préférait rester raisonnable. Il en proposa également un à son invitée avant de se rasseoir.
ça fait beaucoup d’informations, j’en ai conscience. Ce livret d’accueil reprendra tout ce que j’ai pu dire, avec un peu plus de précisions. Si néanmoins vous ne trouvez pas toutes les réponses que vous attendez, je ne doute pas que Riku se chargera d’éclairer votre lanterne lorsque vous le rencontrerez.
Anzu lui témoigna par la suite sa volonté de commencer au plus vite ses nouvelles fonctions. Cela ne dépendrait pas uniquement de l’emploi du temps de la lycane. Il devrait voir aussi avec Riku quand il pourrait accueillir ce sang frais sous son commandement. Mais un délai d’une semaine lui paraissait tout à fait convenable.
Hum, très bien. Dans ce cas, donnez-moi une semaine pour préparer votre affectation. Le temps de m’entretenir avec Kobayashi-san.
Par la suite, il l’invita à s’exprimer sur les aspects de son nouveau métier qui lui paraissaient encore obscurs. Et elle ne le déçut pas. Un flot de questions surgit de ses lèvres, toutes plus pertinentes les unes que les autres. Voilà de nombreux points à éclaircir. Autant suivre l’ordre énoncé pour éviter de s’égarer.
Alors, concernant les gardes, nous avons toujours deux équipes de nuit au QG qui se relaient. La première commence à dix-huit heure, jusqu’à deux heure du matin, et la suivante fait deux heures-huit heures. Leurs compositions changent tous les jours. Elles sont déterminées une semaine à l’avance. Des exceptions sont possibles pour ceux qui ont des obligations familiales. Les pères ou mères de famille peuvent se retirer en cas d’indisponibilité.
Tandis qu’il parlait, Aaren se leva pour récupérer dans ses placards quelques documents destinés à l’accueil des nouveaux arrivants. Ils contenaient un certain nombre d’informations sur l’organisation des hunters, la constitution des équipes, les gardes de nuit… ainsi qu’une série de FAQ pour apporter un maximum de détails.
Concernant les femmes enceintes, elles ne partent plus en mission dès le signalement de leur grossesse et ce jusqu’à la fin de leur congé maternité. Elles peuvent au début faire partie d’une équipe de nuit, uniquement pour donner l’alerte. Nous avons également des astreintes les jours de repos, le dimanche notamment, sur le même fonctionnement. Nous sollicitons autant les nouvelles recrues que les plus confirmés, donc il est possible que vous fassiez partie des premières gardes. Votre emploi du temps fonctionnera donc en journée de huit heures à dix-huit heures, sauf après une garde de nuit où vous ne commencerez qu’à quatorze heure. Vous aurez un jour de repos par semaine, ainsi qu’une garde de nuit minimum par semaine, et au moins une astreinte par mois. Votre quotidien tournera autour de l’accueil des civils au QG, de patrouilles en ville et dans les montagnes, mais aussi, ponctuellement, de missions spéciales.
Aaren attrapa une pochette vide qui trônait sur son bureau et y rangea les documents informatifs. Puis il regagna sa place et fit glisser le dossier sur la table à l’attention de son interlocutrice.
Les équipes sont constituées selon l’expérience, les forces et les faiblesses de chacun, de sorte à avoir un groupe complet et complémentaire, où les plus novices pourront apprendre et progresser. Il y a toujours un leader, qu’on peut appeler officier. Les membres d’une équipe peuvent tourner, si jamais on dénote des conflits, des déséquilibres, ou si, au dernier bilan, on s’aperçoit qu’un membre a atteint le maximum de son potentiel et qu’il lui faut apprendre auprès d’autres équipiers.
Il s’enfonça un peu plus dans son siège en croisant les doigts, appuyant ses coudes sur les accoudoirs.
Vous serez donc amenée à travailler avec plusieurs hunters différents. Difficile de dire tout de suite avec qui. En revanche, pour les personnalités, comme vous dites, parmi les officiers nous avons plusieurs têtes reconnues. Riku, pour commencer, votre référent, un hunter riche en valeurs et philosophe, à ne pas sous-estimer. Il y a aussi Utsuara Yukito, un lycan qui a fait rapidement ses preuves et gagné l’entière confiance de notre ordre. Et bien sûr, je n’oublie pas Jorgen Mortensen, mon bras droit, que vous connaissez déjà, puisqu’il est chargé des entretiens. Nous avions également Altaïr Arafa-Nazari, autrefois, mais elle s’est retirée il y a peu. Mais il est possible que vous croisiez sa route occasionnellement, car elle continue de nous aider ponctuellement.
Il fit une courte pause en repensant à la sorcière. Elle ne lui avait jamais donné de raison sur son départ soudain, mais il ne serait pas surpris que ce fût en rapport avec les siens. Ses compétences avérées et sa clairvoyance légendaire lui manquaient, toutefois, il comprenait son choix et n’avait pas tenté de l’en dissuader. Il l’avait bien dit à Anzu : il ne retenait pas ceux dont les convictions avaient évolué.
Quant à votre dernière question… Bien évidemment, si votre période d’essai, qui va durer un mois, est concluante et que vous vous démarquez par la suite, il n’est pas impossible que je vous confie de plus grandes responsabilités. Comme la direction d’une équipe, par exemple, ou la formation de nos recrues.
Le norvégien se leva pour aller chercher de l’eau. Tout ce discours lui avait donné soif, mais comme il avait déjà bu de l’alcool, il préférait rester raisonnable. Il en proposa également un à son invitée avant de se rasseoir.
ça fait beaucoup d’informations, j’en ai conscience. Ce livret d’accueil reprendra tout ce que j’ai pu dire, avec un peu plus de précisions. Si néanmoins vous ne trouvez pas toutes les réponses que vous attendez, je ne doute pas que Riku se chargera d’éclairer votre lanterne lorsque vous le rencontrerez.
Invité
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Mar 24 Sep 2019 - 18:00
Suite à sa requête, le chef des chevaliers des ombres ne manqua pas de lui déverser un flot d'informations qu'elle enregistrait avec des hochements de tête, les sourcils arqués par sa concentration.
Une semaine pour préparer le terrain ne lui semblait ni trop peu, ni trop. Malgré son appréhension naturelle envers les humains, ça ne l'empêcherait pas de s'adapter rapidement. En tout cas, en tant que chevalier des ombres qui porterait ses responsabilités. Sa perception vis à vis de son opinion personnelle elle, serait un peu plus longue à évoluer de par sa méfiance aiguë. Elle espérait que ce Riku Kobayashi serait véritablement à la hauteur de ses attentes comme l'insinuait ce mortel, sinon, elle aurait tôt fait d'éprouver des difficultés à s'ouvrir sur ce nouveau monde encore suspect à ses yeux lupins.
Mais il ne fallait pas partir aussi pessimiste. Elle aurait bientôt l'heureuse occasion de le rencontrer et de juger par elle-même si oui ou non, elle se sentirait capable d'assumer cette nouvelle avancée parmi les humains. Et surtout, si elle pouvait les côtoyer sans s'évertuer à rester sur la défensive. Un gros changement de mentalité en perspective s'imposait doucement mais sûrement à son esprit. Toutefois, il ne fallait pas oublier que c'était elle qui avait ce choix, et uniquement elle.
Il passa ensuite sur les modalités de son emploi du temps. Elle songeait alors à ce moment qu'il allait absolument falloir trouver un remplaçant pour sa pharmacie, si elle souhaitait être aux attendues en terme de présence. Sans quoi, elle aurait tôt fait de faire couler la boutique, ce qu'elle ne souhaitait guère. Un point qu'il lui faudra envisager très prochainement en vue de ce qu'il lui expliquait. Apparemment, tout le monde restait logé à la même enseigne, que ce soit les nouveaux ou les plus expérimentés. Pour le moment, tout ce qu'il lui annonçait lui convenait au premier abord, fallait-il encore qu'elle s'organise de son côté.
Pour plus de confort, il lui donna également une pochette avec les documents nécessaires à sa compréhension du fonctionnement de son emploi du temps. Certainement pour ne pas en manquer les détails.
Tout lui paraissait méticuleusement pensé et organisé pour faire tourner cet organisme avec efficacité et rigueur. Cet homme agençait chaque moyen humain à sa guise, mais sans omettre d'en tirer le meilleur profit autant pour lui que pour ses membres. Il les incitait dans une démarche de développement et de progression, plutôt que de les placer à l'aveuglette sans aucune logique. Anzu saluait son management, digne d'un chef d'entreprise qui savait pertinemment comment attiser le potentiel de chacun pour toujours mieux aiguiser ses compétences. Elle aurait presque envie d'en prendre des notes, étant donné qu'elle sera peut-être bientôt confrontée -à plus petite échelle-, à établir les mêmes démarches au sein d'une potentielle meute.
Chaque individu se complétait malgré les différences qui les habitaient. Mais il avait très bien compris qu'au lieu de les ranger par niveau, il valait mieux mélanger les éléments pour une équipe hétérogène, capable de sceller les faiblesses des autres pour les faire grimper. Il souligna également qu'une bonne cohésion de groupe, autre que le potentiel, résidait aussi dans l'ambiance entre les membres, ce qui allait également de soi.
En somme, cette organisation complexe mais finement exploré, restait à l'image de l'homme à sa tête. En tout cas, c'est ce qu'elle pensait. Il poursuivit alors sur les personnalités les plus influentes au sein de leur groupe, à commencer par son futur mentor, puis celui chargé des entretiens, ainsi que son bras droit. Il termina alors que une certaine Altaïr, mentionnée un peu plus tôt. Pour elle ne savait quelle raison, elle décela comme une sorte de regret quand il annonça qu'elle ne faisait plus vraiment partie de ces murs. Sûrement quelqu'un à l'envergure importante pour ce chef.
Attentive à son discours, il lui signala finalement qu'une certaine montée en grade pouvait être possible si et seulement si, elle saurait faire ses preuves à l'avenir. Mais cette condition tombait sous le sens pour la lycane. Elle ne doutait pas de ses qualités de meneuse en tant qu'alpha constituée, mais elle devra surtout faire ses preuves en terme de tolérance et créer des liens assez fiables avec ses futurs collègues. Mais étaient-ils prêts à cela par rapport à son statut inscrit dans le surnaturel ? Cette interrogation se vérifierait normalement avec le temps.
En signe de compréhension, elle lui offrit un sourire bref mais entendu tandis qu'il s'hydratait après cette longue tirade.
-Tout est clair pour moi. Je ne vous demanderais pas plus de temps. S'il y a quoique ce soit, je saurais à qui m'adresser.
Rapidement, elle se redressa alors en s'emparant de toutes ses nouvelles affaires pour les ranger avant de s'incliner respectueusement en avant pour signer son départ.
-Je vous remercie pour votre accueil. J'espère pouvoir combler vos attentes lors de notre collaboration.
Alors certes, il demeurait un simple mortel et représentait alors une partie de la population qu'elle dédaignait par sa simple composition. Mais malgré tout, il était aussi celui qui lui permettrait de gagner en ascension dans ses principes et faire l'étalage sur son état d'esprit évincé par des séquelles passées. Il avait donc le droit à son respect, même si ça ne signifiait pas pour autant qu'il avait conquis sa confiance entière. Mais cette possibilité aboutirait sûrement avec son expérience à venir.
-Je vous souhaite une bonne fin de journée, Hermansson-san.
Une semaine pour préparer le terrain ne lui semblait ni trop peu, ni trop. Malgré son appréhension naturelle envers les humains, ça ne l'empêcherait pas de s'adapter rapidement. En tout cas, en tant que chevalier des ombres qui porterait ses responsabilités. Sa perception vis à vis de son opinion personnelle elle, serait un peu plus longue à évoluer de par sa méfiance aiguë. Elle espérait que ce Riku Kobayashi serait véritablement à la hauteur de ses attentes comme l'insinuait ce mortel, sinon, elle aurait tôt fait d'éprouver des difficultés à s'ouvrir sur ce nouveau monde encore suspect à ses yeux lupins.
Mais il ne fallait pas partir aussi pessimiste. Elle aurait bientôt l'heureuse occasion de le rencontrer et de juger par elle-même si oui ou non, elle se sentirait capable d'assumer cette nouvelle avancée parmi les humains. Et surtout, si elle pouvait les côtoyer sans s'évertuer à rester sur la défensive. Un gros changement de mentalité en perspective s'imposait doucement mais sûrement à son esprit. Toutefois, il ne fallait pas oublier que c'était elle qui avait ce choix, et uniquement elle.
Il passa ensuite sur les modalités de son emploi du temps. Elle songeait alors à ce moment qu'il allait absolument falloir trouver un remplaçant pour sa pharmacie, si elle souhaitait être aux attendues en terme de présence. Sans quoi, elle aurait tôt fait de faire couler la boutique, ce qu'elle ne souhaitait guère. Un point qu'il lui faudra envisager très prochainement en vue de ce qu'il lui expliquait. Apparemment, tout le monde restait logé à la même enseigne, que ce soit les nouveaux ou les plus expérimentés. Pour le moment, tout ce qu'il lui annonçait lui convenait au premier abord, fallait-il encore qu'elle s'organise de son côté.
Pour plus de confort, il lui donna également une pochette avec les documents nécessaires à sa compréhension du fonctionnement de son emploi du temps. Certainement pour ne pas en manquer les détails.
Tout lui paraissait méticuleusement pensé et organisé pour faire tourner cet organisme avec efficacité et rigueur. Cet homme agençait chaque moyen humain à sa guise, mais sans omettre d'en tirer le meilleur profit autant pour lui que pour ses membres. Il les incitait dans une démarche de développement et de progression, plutôt que de les placer à l'aveuglette sans aucune logique. Anzu saluait son management, digne d'un chef d'entreprise qui savait pertinemment comment attiser le potentiel de chacun pour toujours mieux aiguiser ses compétences. Elle aurait presque envie d'en prendre des notes, étant donné qu'elle sera peut-être bientôt confrontée -à plus petite échelle-, à établir les mêmes démarches au sein d'une potentielle meute.
Chaque individu se complétait malgré les différences qui les habitaient. Mais il avait très bien compris qu'au lieu de les ranger par niveau, il valait mieux mélanger les éléments pour une équipe hétérogène, capable de sceller les faiblesses des autres pour les faire grimper. Il souligna également qu'une bonne cohésion de groupe, autre que le potentiel, résidait aussi dans l'ambiance entre les membres, ce qui allait également de soi.
En somme, cette organisation complexe mais finement exploré, restait à l'image de l'homme à sa tête. En tout cas, c'est ce qu'elle pensait. Il poursuivit alors sur les personnalités les plus influentes au sein de leur groupe, à commencer par son futur mentor, puis celui chargé des entretiens, ainsi que son bras droit. Il termina alors que une certaine Altaïr, mentionnée un peu plus tôt. Pour elle ne savait quelle raison, elle décela comme une sorte de regret quand il annonça qu'elle ne faisait plus vraiment partie de ces murs. Sûrement quelqu'un à l'envergure importante pour ce chef.
Attentive à son discours, il lui signala finalement qu'une certaine montée en grade pouvait être possible si et seulement si, elle saurait faire ses preuves à l'avenir. Mais cette condition tombait sous le sens pour la lycane. Elle ne doutait pas de ses qualités de meneuse en tant qu'alpha constituée, mais elle devra surtout faire ses preuves en terme de tolérance et créer des liens assez fiables avec ses futurs collègues. Mais étaient-ils prêts à cela par rapport à son statut inscrit dans le surnaturel ? Cette interrogation se vérifierait normalement avec le temps.
En signe de compréhension, elle lui offrit un sourire bref mais entendu tandis qu'il s'hydratait après cette longue tirade.
-Tout est clair pour moi. Je ne vous demanderais pas plus de temps. S'il y a quoique ce soit, je saurais à qui m'adresser.
Rapidement, elle se redressa alors en s'emparant de toutes ses nouvelles affaires pour les ranger avant de s'incliner respectueusement en avant pour signer son départ.
-Je vous remercie pour votre accueil. J'espère pouvoir combler vos attentes lors de notre collaboration.
Alors certes, il demeurait un simple mortel et représentait alors une partie de la population qu'elle dédaignait par sa simple composition. Mais malgré tout, il était aussi celui qui lui permettrait de gagner en ascension dans ses principes et faire l'étalage sur son état d'esprit évincé par des séquelles passées. Il avait donc le droit à son respect, même si ça ne signifiait pas pour autant qu'il avait conquis sa confiance entière. Mais cette possibilité aboutirait sûrement avec son expérience à venir.
-Je vous souhaite une bonne fin de journée, Hermansson-san.
Aaren S. Hermansson#101789#101789#101789#101789#101789#101789
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
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Dim 6 Oct 2019 - 15:45
L’alpha l’avait écouté avec attention, avide de savoir. Elle se gorgeait en silence de chaque information qu’il lui communiquait, sans l’interrompre, sans même esquisser le moindre geste, en dehors des tressaillements naturels du corps, ou de cillement de paupière. Son attitude studieuse n’échappa nullement aux sens alertes du chevalier. Elle ferait décidément un bon élément, si sa période d’essai aboutissait. Ce dont, avec ses constatations, il ne doutait pas un instant.
Tandis qu’il étanchait sa soif après cette longue tirade, son interlocutrice prit finalement la parole. Aaren avait donc été suffisamment clair. Tant mieux ; ce n’étaient pas les questions qui manquaient aux nouvelles recrues. Mais Riku ne manquerait pas de répondre à ses prochaines questions, si d’ordinaire elles s’imposaient plus tard à son esprit. D’un naturel sociable, le norvégien appréciait toujours de converser avec un esprit éclairé. Toutefois… en tant que chef, il avait beaucoup à faire. Même s’il le voulait, il ne pouvait accorder une journée entière à un seul membre de son ordre. Car les autres également avait besoin de son management, en plus des tâches administratives qui lui incombaient et les missions et autres affaires en cours.
Vous m’en voyez ravi.
Il se leva en même temps que la jeune femme. Il l’observa rassembler ses nouvelles affaires en silence, bras croisés. Il sentait son empressement ; elle avait hâte de commencer. Après tout, elle n’avait pas émis la moindre objection lorsqu’il lui avait proposé de commencer dans une semaine. Elle le salua avec déférence selon la coutume locale. Il l’imita, s’efforçant toujours plus de respecter les moeurs de son pays d’accueil.
Je ne doute pas que vous y parviendrez, Taena-san.
Il risquait peut-être de lui mettre la pression en se montrant si sûr de l’issue de son intégration. En même temps, le stress positif était toujours un bon moteur pour accomplir ses objectifs. Il lui adressa un petit sourire bien à lui pour appuyer ses propos, puis, d’un signe de la main en direction de la porte, il l’invita à passer devant lui. Elle lui adressa ses salutations, sur le point de partir. Toutefois, selon la procédure, il ne pouvait la laisser librement circuler dans les couloirs tant qu’elle ne serait pas officiellement en fonction.
Laissez-moi vous raccompagner jusqu’à l’accueil.
Il la suivit dans le couloir, puis dans l’ascenseur. Alors que le silence commençait à s’installer, un détail lui sauta à l’esprit.
Oh, j’y pense, avança-t-il tandis que la cabine entamait sa descente. Dans les papiers que je vous ai transmis, vous trouverez également un plan de nos locaux, pour vous y retrouver. On ne dirait pas comme ça, mais c’est assez grand, il n’est pas rare que les nouveaux se perdent les premiers jours. ça devrait vous être utile pour vos débuts.
Il lui adressa un clin d’oeil taquin tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvraient sur le couloir du rez-de-chaussée. Il la raccompagna jusqu’au hall d’entrée. Alors seulement, il s’immobilisa pour s’incliner en guise d’au revoir.
Merci de votre venue, Taena-san. Rentrez-bien et passez également une bonne soirée. Je vous dis donc à très bientôt.
Sur ces mots, ils se séparèrent, Anzu pour rentrer chez elle, Aaren pour regagner son bureau, satisfait de cet échange très enrichissant. Il reprit place derrière son bureau et put classer la fiche de l’alpha dans les recrues affectées. Il ne restait alors plus qu’un dossier à traiter. Celui d’un certain Daisuke Kudo, l’autre lycan qui s’était engagé en même temps que Taena-san. Le menton dans une main, il l’ouvrit pour découvrir le profil du candidat. Il attrapa son verre pour boire un peu d’eau, la mine pensive. Et lui, à qui devrait-il confier son apprentissage ? Une question essentielle, qui cependant resta en suspens. A quoi bon se torturer l’esprit… Il finirait bien par trouver. Et en cet instant, il n’imaginait pas un soupçon de ce que l’avenir lui réservait.
Tandis qu’il étanchait sa soif après cette longue tirade, son interlocutrice prit finalement la parole. Aaren avait donc été suffisamment clair. Tant mieux ; ce n’étaient pas les questions qui manquaient aux nouvelles recrues. Mais Riku ne manquerait pas de répondre à ses prochaines questions, si d’ordinaire elles s’imposaient plus tard à son esprit. D’un naturel sociable, le norvégien appréciait toujours de converser avec un esprit éclairé. Toutefois… en tant que chef, il avait beaucoup à faire. Même s’il le voulait, il ne pouvait accorder une journée entière à un seul membre de son ordre. Car les autres également avait besoin de son management, en plus des tâches administratives qui lui incombaient et les missions et autres affaires en cours.
Vous m’en voyez ravi.
Il se leva en même temps que la jeune femme. Il l’observa rassembler ses nouvelles affaires en silence, bras croisés. Il sentait son empressement ; elle avait hâte de commencer. Après tout, elle n’avait pas émis la moindre objection lorsqu’il lui avait proposé de commencer dans une semaine. Elle le salua avec déférence selon la coutume locale. Il l’imita, s’efforçant toujours plus de respecter les moeurs de son pays d’accueil.
Je ne doute pas que vous y parviendrez, Taena-san.
Il risquait peut-être de lui mettre la pression en se montrant si sûr de l’issue de son intégration. En même temps, le stress positif était toujours un bon moteur pour accomplir ses objectifs. Il lui adressa un petit sourire bien à lui pour appuyer ses propos, puis, d’un signe de la main en direction de la porte, il l’invita à passer devant lui. Elle lui adressa ses salutations, sur le point de partir. Toutefois, selon la procédure, il ne pouvait la laisser librement circuler dans les couloirs tant qu’elle ne serait pas officiellement en fonction.
Laissez-moi vous raccompagner jusqu’à l’accueil.
Il la suivit dans le couloir, puis dans l’ascenseur. Alors que le silence commençait à s’installer, un détail lui sauta à l’esprit.
Oh, j’y pense, avança-t-il tandis que la cabine entamait sa descente. Dans les papiers que je vous ai transmis, vous trouverez également un plan de nos locaux, pour vous y retrouver. On ne dirait pas comme ça, mais c’est assez grand, il n’est pas rare que les nouveaux se perdent les premiers jours. ça devrait vous être utile pour vos débuts.
Il lui adressa un clin d’oeil taquin tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvraient sur le couloir du rez-de-chaussée. Il la raccompagna jusqu’au hall d’entrée. Alors seulement, il s’immobilisa pour s’incliner en guise d’au revoir.
Merci de votre venue, Taena-san. Rentrez-bien et passez également une bonne soirée. Je vous dis donc à très bientôt.
Sur ces mots, ils se séparèrent, Anzu pour rentrer chez elle, Aaren pour regagner son bureau, satisfait de cet échange très enrichissant. Il reprit place derrière son bureau et put classer la fiche de l’alpha dans les recrues affectées. Il ne restait alors plus qu’un dossier à traiter. Celui d’un certain Daisuke Kudo, l’autre lycan qui s’était engagé en même temps que Taena-san. Le menton dans une main, il l’ouvrit pour découvrir le profil du candidat. Il attrapa son verre pour boire un peu d’eau, la mine pensive. Et lui, à qui devrait-il confier son apprentissage ? Une question essentielle, qui cependant resta en suspens. A quoi bon se torturer l’esprit… Il finirait bien par trouver. Et en cet instant, il n’imaginait pas un soupçon de ce que l’avenir lui réservait.
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