Un nouveau louveteau entre en ville
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Fabricio Flores#102581#102581#102581
Lycan Oméga - Solitaire
Date d'inscription : 20/01/2020
Nombre de messages : 137
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Lun 20 Jan 2020 - 16:19
Fabricio Flores
« La vie n'est pas un long fleuve tranquille »
feat Sean Diaz (Life is strange 2) | Fiche d'identité |
Histoire
« Sous une mauvaise étoile »
Certain diront peut-être que j’ai eu de la chance de naître… Personnellement, je m’en serais bien passé. Je sais que j’ai l’air assez pessimiste à dire ça. Mais attendez d’en savoir plus avant de vous faire un avis.
Tout commence en Amérique. Mon père venait d’immigrer là-bas pour ses études. Il venait d’un p’tit coin paumé au Mexique. Il rêvait de la vie américaine, de grosses bagnoles, d’argent… Faut pas juger, chacun ses rêves. Si moi, j’pouvais en avoir, déjà, ça serait pas mal.
Enfin, bref, je disais donc qu’il venait de s’immigrer. Il enchainait petit boulot sur petit boulot. Il vivait un peu le jour le jour. Il n’était pas à plaindre. Il vivait comme il l’entendait à cet époque. Les jours de paie, il s’autorisait même à aller faire la fête. Tiens, c’est comme ça qu’il a rencontré ma mère, d’ailleurs.
Parlons-en de ma mère. Elle, elle est née sous une bonne étoile. Une petite fille de bourges qui suivait ses études dans une université prestigieuse et qui passait du temps avec ses amies à faire du shopping. Elle est tombée enceinte le jour où ils se sont rencontrés. Peut-être la seule fois où elle n’a pas eu de chance. Bah oui, elle était au étude et était trop jeune pour devenir mère. Pourquoi elle n’a pas avorté ? Peut-être parce qu’il était trop tard ou que sa famille était des cathos contre l’idée de tuer un foetus. Quoi qu’il en soit, elle m’a eu… Et elle s’est tout de suite débarrassé de moi en me refourguant à mon père.
Non, en vrai, je sais rien de ma mère. Enfin, à part qu’elle avait pondu ses oeufs ce soir-là et qu’elle m’avait refourgué comme un paquet de sale linge à mon père. Le reste, je ne le fais qu’imaginer.
Bref, tout ça pour dire que mon père s’était retrouvé avec un gosse sur les bras. Fini de s’amuser, il fallait assumer maintenant. Et il a plutôt bien fait ça. Je ne vais pas dire que je me souviens de tout. Mais je suis certain de ne pas avoir manqué d’amour. Il décida de louer un petit appart et il se fit engagé dans un garage et nous vécûmes ainsi.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais vous vous doutez bien que non. Comme si ça suffisait pas de ne pas avoir de mère, j’ai aussi perdu mon père, à cinq ans. Une voiture est tombé du pont, au garage, et il était malheureusement en dessous. Très agréable à expliquer à un gosse, hein ? Enfin bref, je fus placé en famille d’accueil. Joie ? Non, pas du tout. J’ai fini par passer de foyer en foyer. Ca se passait jamais bien. En vrai, il y avait un problème : je n’étais pas un gentil petit américain pure souche. Franchement, parfois, c’était à se demander si on cherchait pas un moyen de m’envoyer au Mexique. Franchement, ça ne m’aurait pas étonné.
Du coup, quand cela ne posait pas de problème à ma famille d’accueil, c’était plutôt à l’école que cela se compliquait. Vous connaissez les gosses, il n’y a pas plus ingrats et méchants. Et c’était pas mieux quand mon histoire commençait à tourner dans la cour de récré. Les profs n’étaient pas forcément mieux non plus, vu que certains n’hésitaient pas à la raconter aux autres. Un véritable plaisir. Enfin, ça forge le caractère. Voyons au moins le bon côté de la chose.
Avec tout ça, vous imaginez bien que j’étais en décrochage scolaire, comme les différentes directions le disaient si bien. Ils me faisaient rire. Essayez de suivre les cours quand il arrive que vous changiez d’école tous les trois mois. Enfin, bref, j’ai même fini par ne plus y aller, ce qui n’arrangeait pas ma situation.
Je passais donc mon temps à traîner en rue. Souvent, on tentait de me forcer à retourner en classe, sans succès. J’en avais simplement ma claque de toute cette stupidité humaine. Malheureusement, en rue, c’était pas forcément mieux. Il y avait beaucoup moins de cons, mais il y en avait quand même. D’ailleurs, ce jour-là, j’ai vraiment regretté pour la première fois un geste.
Pour la faire courte, un groupe de mec s’amusaient à me suivre en me balançant des insultes dans le dos. Je me contentais de les ignorer, simplement. Après tout, il y a pas un vieux truc qui dit “on répond aux imbéciles par le silence” ? Ca aurait pu s’arrêter là, sauf qu’un de ces idiots avait décidé de me rattraper et de me retenir par le poignet dans un escalier. Ca n’a pas manqué : je me suis retourner et je l’ai poussé. Il a dégringolé avant de se retrouver par terre, le dos brisé. Dans sa chute, sa colonne avait pris un mauvais coup et il n’était plus capable de bouger les jambes.
Franchement, j’ai eu la trouille à ce moment-là. Heureusement, ses amis étaient plus occupés par son état que par ma présence. Je me suis donc éclipsé avant de rentrer là où j’étais placé. J’ai pris mes clics et mes clacs, soit pas grand chose, avant de passer la porte et de ne jamais revenir. J’ai erré pendant un temps, dormant dans des ruelles et me nourrissant avec ce que je trouvais. C’était pas une vie. Ma vie n’était pas une vie. Et le pire, c’est que j’étais loin d’en être au bout.
Finalement, J'ai réussi à trouver un boulot au niveau d’un port. Pour une fois, j’ai crû que la chance était avec moi. Un cargo s’apprêtait à porter son contenu en Europe et ils cherchaient quelques personnes pour compléter l’équipage. Bref, clairement un plan foireux mais je l’avais pas senti. Je voyais plutôt une occasion de mettre les voiles et de quitter l’asile qu’était ce pays. Je n’y avais pas d’attache. Après, il était vrai que je pensais au départ plutôt rejoindre le Mexique. Mais rien ne m’attendait vraiment là, pour moi. Alors, l’Espagne ou ça, c’était du pareil au même. Tant que je pouvais me faire comprendre sur place, ça me suffisait.
J’ai donc embarqué. Et je me fis littéralement exploité. Je m’étais douté que le boulot n’allait pas être de tout repos. Mais là, c’était limite inhumain. Le pire, c’est que je pouvais pas quitter ainsi le navire. Bah oui, j’allais pas plonger directement dans l’océan. J’ai tenu bon autant que j’ai pu. Et quand la terre fut enfin en vue. Je disparus, tout simplement.
L’errance recommença. Faut dire qu’un gosse de 14 ans, étranger, sans rien pour lui, il va pas se lancer comme ça dans la vie active. En plus, il fallait que je fasse gaffe à ne pas me faire chopper, vu que je n’avais rien à faire ici. Et il n’était pas question que je retourne là-bas dans le premier avion dispo. Pour le coup, je pense que je pouvais bien vénérer mon père. Ça n’avait pas dû être facile pour lui non plus, à l’époque.
Comme si tout ceci ne suffisait pas. Une nouvelle tuile me tomba sur le dos. Je me suis fait floué mon sac. Un p’tit con me l’a complètement arraché et il a fui avec. Bien sûr, j’ai essayé de le rattraper, mais depuis le temps que j’étais dehors à subir, on ne pouvait pas dire que j’étais dans une forme olympique, m’voyez ? Bref, en plus de tout cela, je n’avais plus aucun papier. Le peu d’argent que j’avais, envolé. Ma situation craignait un max.
Cette histoire m’avait complètement achevé. La vie me faisait bien comprendre que je pouvais tout simplement crever la gueule ouverte. Ce soir-là, je m’étais rendu sur la plage, dans un coin où il n’y avait plus personne. Je m’étais allongé sur le sable et j’avais prié la marée de gentiment m’emporter au loin. Ce fut cette nuit que je fis ma première rencontre surnaturelle. Et franchement, pour toutes les fois où j’avais dormi à la belle étoile, on pouvait s’étonner que j’en avais pas fait une autre avant.
Bref, j’avais senti quelque chose me chatouiller le nez et j’avais fini par ouvrir les yeux. La nuit était noire mais je pouvais voir le visage d’une jeune demoiselle penché au dessus de moi. Elle devait avoir que quelques années en plus que moi, à tout casser. Le sourire qu’elle m’offrait était juste dérangeant. Je me souviens encore de la phrase qu’elle m’avait lâcher, la toute première. Je crois que je ne pourrais jamais l’oublier.
“Mais que fait un petit animal comme toi couché sur le sable tout seul à cette heure tardive ?”
Bordel, cette fille était dingue. Je voulais pas rester une minute de plus à ses côté. Je roulai sur le côté et me relevai pour partir avant d’être retenu par le poignet, une nouvelle fois. Cette fois-ci, pas d’escalier, mais pas de moyen de me dégager non plus. Sa poigne me faisait mal à crever. Elle était limite à me broyer les os. Je ne pus jamais m’échapper. Je ne pus que la suivre. C’est ainsi que je me retrouvais quelques jours plus tard, captif, au Japon.
Si j’avais pensé vivre un enfer jusque là, j’étais loin du compte. Déjà… Bah, il a fallu admettre que le surnaturel existait. J’étais simplement prisonnier de vampires. De vampires, bordel ! Et la demoiselle me prenait pour son animal domestique. Dis comme ça, on aurait pu croire que c’était sympa, que j’étais choyé et aimé. Mais non, le moindre truc était l’occasion de me faire du mal. J’étais son punching-ball, son exutoire, son défouloir, son jouet préféré. Et quand elle en avait assez de moi, elle me laissait traîner dans un coin avant de demander à ses domestiques de me retaper.
J’ai essayé de m’enfuir, de partir. Mais c’était impossible. L’endroit où je me trouvais était une véritable forteresse. Et quand j’étais dehors et que j’avais le malheur de partir un petit peu trop loin, elle accourait de suite pour me ramener à l’intérieur, par la peau des fesses.
Son paternel était pas mal aussi dans son genre. Un genre de scientifique fou assez vieux pour avoir vu la construction des pyramides. Bon, j’exagère surement. Mais je suis sûr que je dois pas être si loin que ça en vrai. Elle avait aussi deux frères. Mais ces derniers ne m’adressaient jamais la parole. Une soeur jumelle aussi, pas mieux que la première. Et la mère… On pourrait croire qu’elle est resté dans le passé. Bref, une véritable petite famille dysfonctionnelle et très bizarre.
De temps en temps, quand je le pouvais, je me mettais à aider les domestiques. En vrai, c’était quand même un bon moyen d’échapper à ma “maîtresse”. Bien souvent, quand elle me cherchait, l’ainé, qui n’est physiquement pas le plus vieux des deux, lui disait de me laisser tranquille tant que je me rendais utile. Je le payais généralement plus cher par après. Mais au moins, j’étais plus souvent en paix. Et puis, comme ça, j’apprenais aussi le japonais sur le tas. Ça aussi, c’est une belle langue de barge. Toute autant que ceux qui la parlent.
Un autre point pratique, c’est que le personnel, ça parle. C’est ainsi que j’ai pu me familiariser un peu plus avec le surnaturel. Les vampires et leurs levels, les lycans, le virus qui les frappait actuellement, le fait que le scientifique avait participé à leur création, les hunters. Bordel, c’est qu’il y avait un beau monde caché ! Une raison de plus de rester sur cette foutue planète ! Enfin, je notais une chose. Si je n’étais pas un bête petit humain, on se servirait pas de moi pour bouffer et j’aurais pu m’échapper il y a bien longtemps. Ce n’était pas raisonnable mais je voyais enfin une porte de sortie. Et puis, la raison, je l’avais perdue il y a bien longtemps.
C’est ainsi, qu’un jour, je me suis présenté devant le chef de ce clan, pour lui faire la demande. Lui aussi aimait bien s’amuser avec moi, mais il ne faisait pas acte de violence comme sa fille pouvait si bien le faire. Sa torture à lui, était mentale. Je m’en étais bien rendu compte au fil des discussion qu’on avait pu avoir. Enfin, dans un sens, le fruit n’était pas tombé bien loin de l’arbre.
Bref, dans un détour de la discussion, je lui avais demandé s’il lui arrivait encore de créer des lycans. Je me souviens avoir vu la lueur dans son regard s’embraser rien qu’à cette question. Toutefois, la seule réponse que j’obtins fut un “pourquoi ?”. C’est ainsi que je lui transmis ma volonté d’en devenir un. Il m’informa des risques et des dangers. Mais cela ne me fit que me conforter dans mon choix. Ça passait ou ça cassait. Mais dans les deux cas j’étais gagnant. Soit, avec ma nouvelle condition, je pouvais m’enfuir. Soit je n’étais plus et j’étais libéré de la succession de merdes que n’arrêtait pas de me tendre la vie.
Quelques jours plus tard, il vint me chercher pour m’emmener dans des recoins du château dont j’ignorais même l’existence. Il m’attacha solidement à un table avant de faire son office. Je ne sais pas combien de temps cela a duré exactement, mais je ne pourrais jamais oublier le calvaire que j’ai vécu et qui sembla durer une éternité. Un mal de chien, on va dire. C’est ce qui convient le mieux pour décrire quand on devient un loup. Au final, cela en valut la peine. Le résultat fut satisfaisant. Peut-être pas aux yeux de mon sauveur, qui décréta en me voyant que j’étais un oméga.
Mon retour dans les parties supérieures de la maison ne se firent pas sans murmurent. Les domestiques me suivaient du regard, apeurés, et ils fuyaient quand je m’approchais de trop. J’avais aussi énormément de mal à maintenir une forme humaine. La moindre contrariété ou un simple changement d’humeur faisait que je me transformais. Quasiment toutes les nuits, je prenais l’apparence d’une bête féroce. Forcément, ils avaient peur que je leur saute dessus. Je pouvais même sentir se faire dessus quand il me voyait. Et une chose est sûre, c’est la première fois que j’appréciais sentir une odeur aussi mauvaise
Mon plus grand plaisir fut quand même de constater la mauvaise humeur de ma “maîtresse”. Maintenant, elle ne pouvait plus jouer avec moi comme elle le faisait avant. Ou du moins, pas sans y laisser quelques plumes. C’était toujours un peu inégal, mais l’écart avait été vachement réduit.
Il ne fallut plus très longtemps pour que je me décide de quitter cet asile. Transformé, je passais par une fenêtre. A quoi bon l’ouvrir, d’abord ? Je courrai aussi vite que je le pouvais maintenant, et je finis par enfin quitter le territoire de ces vampires fous. Certes, j’étais à nouveau à la rue, sans rien, sans but, dans un monde que je ne connaissais pas. Je pouvais à tout moment rencontrer un lycan infecté qui me ferait perdre le peu de raison qui me restait encore. Et c'était sans compter mes transformations involontaires.
Toutefois, pour une fois, ma bonne étoile se décida et brilla pour me faire rencontrer une lycane qui s’appelait Mia…
Tout commence en Amérique. Mon père venait d’immigrer là-bas pour ses études. Il venait d’un p’tit coin paumé au Mexique. Il rêvait de la vie américaine, de grosses bagnoles, d’argent… Faut pas juger, chacun ses rêves. Si moi, j’pouvais en avoir, déjà, ça serait pas mal.
Enfin, bref, je disais donc qu’il venait de s’immigrer. Il enchainait petit boulot sur petit boulot. Il vivait un peu le jour le jour. Il n’était pas à plaindre. Il vivait comme il l’entendait à cet époque. Les jours de paie, il s’autorisait même à aller faire la fête. Tiens, c’est comme ça qu’il a rencontré ma mère, d’ailleurs.
Parlons-en de ma mère. Elle, elle est née sous une bonne étoile. Une petite fille de bourges qui suivait ses études dans une université prestigieuse et qui passait du temps avec ses amies à faire du shopping. Elle est tombée enceinte le jour où ils se sont rencontrés. Peut-être la seule fois où elle n’a pas eu de chance. Bah oui, elle était au étude et était trop jeune pour devenir mère. Pourquoi elle n’a pas avorté ? Peut-être parce qu’il était trop tard ou que sa famille était des cathos contre l’idée de tuer un foetus. Quoi qu’il en soit, elle m’a eu… Et elle s’est tout de suite débarrassé de moi en me refourguant à mon père.
Non, en vrai, je sais rien de ma mère. Enfin, à part qu’elle avait pondu ses oeufs ce soir-là et qu’elle m’avait refourgué comme un paquet de sale linge à mon père. Le reste, je ne le fais qu’imaginer.
Bref, tout ça pour dire que mon père s’était retrouvé avec un gosse sur les bras. Fini de s’amuser, il fallait assumer maintenant. Et il a plutôt bien fait ça. Je ne vais pas dire que je me souviens de tout. Mais je suis certain de ne pas avoir manqué d’amour. Il décida de louer un petit appart et il se fit engagé dans un garage et nous vécûmes ainsi.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais vous vous doutez bien que non. Comme si ça suffisait pas de ne pas avoir de mère, j’ai aussi perdu mon père, à cinq ans. Une voiture est tombé du pont, au garage, et il était malheureusement en dessous. Très agréable à expliquer à un gosse, hein ? Enfin bref, je fus placé en famille d’accueil. Joie ? Non, pas du tout. J’ai fini par passer de foyer en foyer. Ca se passait jamais bien. En vrai, il y avait un problème : je n’étais pas un gentil petit américain pure souche. Franchement, parfois, c’était à se demander si on cherchait pas un moyen de m’envoyer au Mexique. Franchement, ça ne m’aurait pas étonné.
Du coup, quand cela ne posait pas de problème à ma famille d’accueil, c’était plutôt à l’école que cela se compliquait. Vous connaissez les gosses, il n’y a pas plus ingrats et méchants. Et c’était pas mieux quand mon histoire commençait à tourner dans la cour de récré. Les profs n’étaient pas forcément mieux non plus, vu que certains n’hésitaient pas à la raconter aux autres. Un véritable plaisir. Enfin, ça forge le caractère. Voyons au moins le bon côté de la chose.
Avec tout ça, vous imaginez bien que j’étais en décrochage scolaire, comme les différentes directions le disaient si bien. Ils me faisaient rire. Essayez de suivre les cours quand il arrive que vous changiez d’école tous les trois mois. Enfin, bref, j’ai même fini par ne plus y aller, ce qui n’arrangeait pas ma situation.
Je passais donc mon temps à traîner en rue. Souvent, on tentait de me forcer à retourner en classe, sans succès. J’en avais simplement ma claque de toute cette stupidité humaine. Malheureusement, en rue, c’était pas forcément mieux. Il y avait beaucoup moins de cons, mais il y en avait quand même. D’ailleurs, ce jour-là, j’ai vraiment regretté pour la première fois un geste.
Pour la faire courte, un groupe de mec s’amusaient à me suivre en me balançant des insultes dans le dos. Je me contentais de les ignorer, simplement. Après tout, il y a pas un vieux truc qui dit “on répond aux imbéciles par le silence” ? Ca aurait pu s’arrêter là, sauf qu’un de ces idiots avait décidé de me rattraper et de me retenir par le poignet dans un escalier. Ca n’a pas manqué : je me suis retourner et je l’ai poussé. Il a dégringolé avant de se retrouver par terre, le dos brisé. Dans sa chute, sa colonne avait pris un mauvais coup et il n’était plus capable de bouger les jambes.
Franchement, j’ai eu la trouille à ce moment-là. Heureusement, ses amis étaient plus occupés par son état que par ma présence. Je me suis donc éclipsé avant de rentrer là où j’étais placé. J’ai pris mes clics et mes clacs, soit pas grand chose, avant de passer la porte et de ne jamais revenir. J’ai erré pendant un temps, dormant dans des ruelles et me nourrissant avec ce que je trouvais. C’était pas une vie. Ma vie n’était pas une vie. Et le pire, c’est que j’étais loin d’en être au bout.
Finalement, J'ai réussi à trouver un boulot au niveau d’un port. Pour une fois, j’ai crû que la chance était avec moi. Un cargo s’apprêtait à porter son contenu en Europe et ils cherchaient quelques personnes pour compléter l’équipage. Bref, clairement un plan foireux mais je l’avais pas senti. Je voyais plutôt une occasion de mettre les voiles et de quitter l’asile qu’était ce pays. Je n’y avais pas d’attache. Après, il était vrai que je pensais au départ plutôt rejoindre le Mexique. Mais rien ne m’attendait vraiment là, pour moi. Alors, l’Espagne ou ça, c’était du pareil au même. Tant que je pouvais me faire comprendre sur place, ça me suffisait.
J’ai donc embarqué. Et je me fis littéralement exploité. Je m’étais douté que le boulot n’allait pas être de tout repos. Mais là, c’était limite inhumain. Le pire, c’est que je pouvais pas quitter ainsi le navire. Bah oui, j’allais pas plonger directement dans l’océan. J’ai tenu bon autant que j’ai pu. Et quand la terre fut enfin en vue. Je disparus, tout simplement.
L’errance recommença. Faut dire qu’un gosse de 14 ans, étranger, sans rien pour lui, il va pas se lancer comme ça dans la vie active. En plus, il fallait que je fasse gaffe à ne pas me faire chopper, vu que je n’avais rien à faire ici. Et il n’était pas question que je retourne là-bas dans le premier avion dispo. Pour le coup, je pense que je pouvais bien vénérer mon père. Ça n’avait pas dû être facile pour lui non plus, à l’époque.
Comme si tout ceci ne suffisait pas. Une nouvelle tuile me tomba sur le dos. Je me suis fait floué mon sac. Un p’tit con me l’a complètement arraché et il a fui avec. Bien sûr, j’ai essayé de le rattraper, mais depuis le temps que j’étais dehors à subir, on ne pouvait pas dire que j’étais dans une forme olympique, m’voyez ? Bref, en plus de tout cela, je n’avais plus aucun papier. Le peu d’argent que j’avais, envolé. Ma situation craignait un max.
Cette histoire m’avait complètement achevé. La vie me faisait bien comprendre que je pouvais tout simplement crever la gueule ouverte. Ce soir-là, je m’étais rendu sur la plage, dans un coin où il n’y avait plus personne. Je m’étais allongé sur le sable et j’avais prié la marée de gentiment m’emporter au loin. Ce fut cette nuit que je fis ma première rencontre surnaturelle. Et franchement, pour toutes les fois où j’avais dormi à la belle étoile, on pouvait s’étonner que j’en avais pas fait une autre avant.
Bref, j’avais senti quelque chose me chatouiller le nez et j’avais fini par ouvrir les yeux. La nuit était noire mais je pouvais voir le visage d’une jeune demoiselle penché au dessus de moi. Elle devait avoir que quelques années en plus que moi, à tout casser. Le sourire qu’elle m’offrait était juste dérangeant. Je me souviens encore de la phrase qu’elle m’avait lâcher, la toute première. Je crois que je ne pourrais jamais l’oublier.
“Mais que fait un petit animal comme toi couché sur le sable tout seul à cette heure tardive ?”
Bordel, cette fille était dingue. Je voulais pas rester une minute de plus à ses côté. Je roulai sur le côté et me relevai pour partir avant d’être retenu par le poignet, une nouvelle fois. Cette fois-ci, pas d’escalier, mais pas de moyen de me dégager non plus. Sa poigne me faisait mal à crever. Elle était limite à me broyer les os. Je ne pus jamais m’échapper. Je ne pus que la suivre. C’est ainsi que je me retrouvais quelques jours plus tard, captif, au Japon.
Si j’avais pensé vivre un enfer jusque là, j’étais loin du compte. Déjà… Bah, il a fallu admettre que le surnaturel existait. J’étais simplement prisonnier de vampires. De vampires, bordel ! Et la demoiselle me prenait pour son animal domestique. Dis comme ça, on aurait pu croire que c’était sympa, que j’étais choyé et aimé. Mais non, le moindre truc était l’occasion de me faire du mal. J’étais son punching-ball, son exutoire, son défouloir, son jouet préféré. Et quand elle en avait assez de moi, elle me laissait traîner dans un coin avant de demander à ses domestiques de me retaper.
J’ai essayé de m’enfuir, de partir. Mais c’était impossible. L’endroit où je me trouvais était une véritable forteresse. Et quand j’étais dehors et que j’avais le malheur de partir un petit peu trop loin, elle accourait de suite pour me ramener à l’intérieur, par la peau des fesses.
Son paternel était pas mal aussi dans son genre. Un genre de scientifique fou assez vieux pour avoir vu la construction des pyramides. Bon, j’exagère surement. Mais je suis sûr que je dois pas être si loin que ça en vrai. Elle avait aussi deux frères. Mais ces derniers ne m’adressaient jamais la parole. Une soeur jumelle aussi, pas mieux que la première. Et la mère… On pourrait croire qu’elle est resté dans le passé. Bref, une véritable petite famille dysfonctionnelle et très bizarre.
De temps en temps, quand je le pouvais, je me mettais à aider les domestiques. En vrai, c’était quand même un bon moyen d’échapper à ma “maîtresse”. Bien souvent, quand elle me cherchait, l’ainé, qui n’est physiquement pas le plus vieux des deux, lui disait de me laisser tranquille tant que je me rendais utile. Je le payais généralement plus cher par après. Mais au moins, j’étais plus souvent en paix. Et puis, comme ça, j’apprenais aussi le japonais sur le tas. Ça aussi, c’est une belle langue de barge. Toute autant que ceux qui la parlent.
Un autre point pratique, c’est que le personnel, ça parle. C’est ainsi que j’ai pu me familiariser un peu plus avec le surnaturel. Les vampires et leurs levels, les lycans, le virus qui les frappait actuellement, le fait que le scientifique avait participé à leur création, les hunters. Bordel, c’est qu’il y avait un beau monde caché ! Une raison de plus de rester sur cette foutue planète ! Enfin, je notais une chose. Si je n’étais pas un bête petit humain, on se servirait pas de moi pour bouffer et j’aurais pu m’échapper il y a bien longtemps. Ce n’était pas raisonnable mais je voyais enfin une porte de sortie. Et puis, la raison, je l’avais perdue il y a bien longtemps.
C’est ainsi, qu’un jour, je me suis présenté devant le chef de ce clan, pour lui faire la demande. Lui aussi aimait bien s’amuser avec moi, mais il ne faisait pas acte de violence comme sa fille pouvait si bien le faire. Sa torture à lui, était mentale. Je m’en étais bien rendu compte au fil des discussion qu’on avait pu avoir. Enfin, dans un sens, le fruit n’était pas tombé bien loin de l’arbre.
Bref, dans un détour de la discussion, je lui avais demandé s’il lui arrivait encore de créer des lycans. Je me souviens avoir vu la lueur dans son regard s’embraser rien qu’à cette question. Toutefois, la seule réponse que j’obtins fut un “pourquoi ?”. C’est ainsi que je lui transmis ma volonté d’en devenir un. Il m’informa des risques et des dangers. Mais cela ne me fit que me conforter dans mon choix. Ça passait ou ça cassait. Mais dans les deux cas j’étais gagnant. Soit, avec ma nouvelle condition, je pouvais m’enfuir. Soit je n’étais plus et j’étais libéré de la succession de merdes que n’arrêtait pas de me tendre la vie.
Quelques jours plus tard, il vint me chercher pour m’emmener dans des recoins du château dont j’ignorais même l’existence. Il m’attacha solidement à un table avant de faire son office. Je ne sais pas combien de temps cela a duré exactement, mais je ne pourrais jamais oublier le calvaire que j’ai vécu et qui sembla durer une éternité. Un mal de chien, on va dire. C’est ce qui convient le mieux pour décrire quand on devient un loup. Au final, cela en valut la peine. Le résultat fut satisfaisant. Peut-être pas aux yeux de mon sauveur, qui décréta en me voyant que j’étais un oméga.
Mon retour dans les parties supérieures de la maison ne se firent pas sans murmurent. Les domestiques me suivaient du regard, apeurés, et ils fuyaient quand je m’approchais de trop. J’avais aussi énormément de mal à maintenir une forme humaine. La moindre contrariété ou un simple changement d’humeur faisait que je me transformais. Quasiment toutes les nuits, je prenais l’apparence d’une bête féroce. Forcément, ils avaient peur que je leur saute dessus. Je pouvais même sentir se faire dessus quand il me voyait. Et une chose est sûre, c’est la première fois que j’appréciais sentir une odeur aussi mauvaise
Mon plus grand plaisir fut quand même de constater la mauvaise humeur de ma “maîtresse”. Maintenant, elle ne pouvait plus jouer avec moi comme elle le faisait avant. Ou du moins, pas sans y laisser quelques plumes. C’était toujours un peu inégal, mais l’écart avait été vachement réduit.
Il ne fallut plus très longtemps pour que je me décide de quitter cet asile. Transformé, je passais par une fenêtre. A quoi bon l’ouvrir, d’abord ? Je courrai aussi vite que je le pouvais maintenant, et je finis par enfin quitter le territoire de ces vampires fous. Certes, j’étais à nouveau à la rue, sans rien, sans but, dans un monde que je ne connaissais pas. Je pouvais à tout moment rencontrer un lycan infecté qui me ferait perdre le peu de raison qui me restait encore. Et c'était sans compter mes transformations involontaires.
Toutefois, pour une fois, ma bonne étoile se décida et brilla pour me faire rencontrer une lycane qui s’appelait Mia…
Physique
« L’apparence, c’est surfait. »
J’ai 16 ans. Je fais 1m73 pour pour 63 kg. J’ai les cheveux bruns foncés et courts. Enfin, c’est relatif. Vu que certains ont des cheveux jusque dans le bas du dos, on peut dire que j’ai les cheveux courts. Histoire de vous faire une idée, ma frange tombe sur la moitié de mon front, voir mes sourcils dans le pire des cas. Parfois, je rase sur les côté. Crête iroquoise, quoi. J’aime bien cette coupe. Après, ça me représente bien de ne pas être dans la norme. J’ai les yeux marrons et la peau basanée, de beaux signes de mes origines mexicaine. Mon visage est fin, ovale. J’ai un nez droit et un arc de cupidon pour les lèvres. Vous savez, le petit creux au niveau de la lèvre supérieure.
Sinon, je suis de corpulence mésomorphe avec une silhouette rectangulaire. Donc pas mince, ni gros, en somme. Musclé, mais pas des tonnes. Presque pas de graisse. Mais, en vrai, c’est pas comme si j’aurais pu m’engraisser à un moment de ma vie. Assez poilus au niveau des jamabes et des bras. Vive les gênes mexicains ! Doigts fins et et de taille moyenne. Pieds carrés. Pointure 44
Côté vêtements, je suis jeans, sweats et baskets. Short et t-shirts s’il fait bon. Rien de fantaisiste, rien de particulier. C’est le plus simple pour ne pas se faire remarquer. Bien souvent, je fais pas attention à ce que je porte. Vêtement abîmés ? J’m’en fous. Après avoir passé plusieurs mois dans la rue, j’suis plus à ça près. Bon, j’vous rassure : quand j’ai l’occasion, j’fais attention à mon hygiène. Même si j’ai souvent été crade, dans la vie. Encore une fois, les douches, c’est compliqué dans on vit sous les ponts.
En lycan, je fais à peu près 1m90 pour à peu près 115 kg. J’peux pas être plus précis. Le rapport de Shidara disait qu’il pouvait pas faire mieux pour la mesure. Il a tapé au pif. Mon poil est brun foncé, comme mes cheveux. Mes crocs sont acérés et mes griffes aiguisées. En journée, je suis souvent partiellement transformé. J’ai beaucoup de mal à me contrôler. Il va vraiment falloir que je travaille là-dessus pour me balader à nouveau en ville.
Sinon, je suis de corpulence mésomorphe avec une silhouette rectangulaire. Donc pas mince, ni gros, en somme. Musclé, mais pas des tonnes. Presque pas de graisse. Mais, en vrai, c’est pas comme si j’aurais pu m’engraisser à un moment de ma vie. Assez poilus au niveau des jamabes et des bras. Vive les gênes mexicains ! Doigts fins et et de taille moyenne. Pieds carrés. Pointure 44
Côté vêtements, je suis jeans, sweats et baskets. Short et t-shirts s’il fait bon. Rien de fantaisiste, rien de particulier. C’est le plus simple pour ne pas se faire remarquer. Bien souvent, je fais pas attention à ce que je porte. Vêtement abîmés ? J’m’en fous. Après avoir passé plusieurs mois dans la rue, j’suis plus à ça près. Bon, j’vous rassure : quand j’ai l’occasion, j’fais attention à mon hygiène. Même si j’ai souvent été crade, dans la vie. Encore une fois, les douches, c’est compliqué dans on vit sous les ponts.
En lycan, je fais à peu près 1m90 pour à peu près 115 kg. J’peux pas être plus précis. Le rapport de Shidara disait qu’il pouvait pas faire mieux pour la mesure. Il a tapé au pif. Mon poil est brun foncé, comme mes cheveux. Mes crocs sont acérés et mes griffes aiguisées. En journée, je suis souvent partiellement transformé. J’ai beaucoup de mal à me contrôler. Il va vraiment falloir que je travaille là-dessus pour me balader à nouveau en ville.
Caractère
« Mon caractère ? Je le dois à la vie. »
Bon, je vais essayer d’être le plus objectif possible. Clairement, ça va pas être simple. Autant j’pouvais m’appuyer sur le rapport de Shidara pour mon physique, autant là...
Bon déjà, j’ai pas un caractère de merde. Malgré tout ce que j’ai subi dans la vie. J’suis plutôt “Ferme ta gueule, mords sur ta langue et avance”. J’aime pas me prendre la tête. Ce que disent les autres, j’ai vite appris à l’ignorer et à me démerder comme je le pouvais. Je fais profil bas, j’évite les problèmes et je vis dans mon coin. Enfin… Ça, c’est pas vraiment possible. Pour ça, faudrait que je vive dans une grotte. Et j’avoue que je préfère vivre sous un toit et avoir à bouffer. Bref, tout ça pour dire que je suis plutôt solitaire et que je garde mon sang-froid. Ça, c’est moins simple depuis que je suis lycan.
J’ai aussi un peu perdu intérêt pour la vie. Oh, c’est pas que j’attends plus rien d’elle. Non, je me prépare toujours pour la prochaine tuile qu’elle va m’envoyer sur la tronche. Ouais, on peut dire que je suis pessimiste. Mais je suis aussi déterminé et combatif. Et un jour, j’aurais une vie bien meilleure. Là, je me serais bien venger de tout ce qu’elle m’a fait subir, la garce.
Bon, malgré tout, j’ai tout de même gardé ma gentillesse de gamin. Si je peux aider, je le fais. On pourrait croire que je serais devenu mauvais, désabusé et cynique. En vrai, on va pas se mentir, je le suis devenu un peu. Mais ce n’est pas pour autant que tout le monde doit prendre dans la gueule de ma part. Certains ne m’ont rien fait et m’ont même tendu la main. Et puis, être utile permet parfois d’éviter le pire.
Je pense qu’on peut dire aussi que je suis mystérieux… Non, plutôt taciturne… Non plus. Enfin, j’veux dire que je suis du pas du genre à parler de moi. En vrai, c’est franchement étonnant que je vous ai déjà livré tout ça. Sinon, Je ne suis ni franc, ni hypocrite. Je vais pas dire à la gueule ce que je pense de vous, mais je vais pas non plus vous lécher le cul.
Sinon, je suis autonome. J’ai appris à me débrouiller tout seul. Je sais laver mes vêtements, cuisiner, nettoyer. On peut dire aussi que je suis aventureux. Sinon, je serais jamais parti comme je l’ai fait, ni tenter de devenir ce que je suis maintenant. Mature, aussi. Même si c’est dommage que j’aille vite perdu mon âme d’enfant. Persévérant… Ça rejoint ce que j’ai dit plus tôt. Tenace et Solide aussi… A ma place, d’autres seraient tombés depuis bien longtemps. Familier. D’ailleurs, je crois que cela va me jouer des tours au Japon. Blasé, sombre et caustique avec la vie. Voilà… Je pense qu’on a fait le tour.
Bon déjà, j’ai pas un caractère de merde. Malgré tout ce que j’ai subi dans la vie. J’suis plutôt “Ferme ta gueule, mords sur ta langue et avance”. J’aime pas me prendre la tête. Ce que disent les autres, j’ai vite appris à l’ignorer et à me démerder comme je le pouvais. Je fais profil bas, j’évite les problèmes et je vis dans mon coin. Enfin… Ça, c’est pas vraiment possible. Pour ça, faudrait que je vive dans une grotte. Et j’avoue que je préfère vivre sous un toit et avoir à bouffer. Bref, tout ça pour dire que je suis plutôt solitaire et que je garde mon sang-froid. Ça, c’est moins simple depuis que je suis lycan.
J’ai aussi un peu perdu intérêt pour la vie. Oh, c’est pas que j’attends plus rien d’elle. Non, je me prépare toujours pour la prochaine tuile qu’elle va m’envoyer sur la tronche. Ouais, on peut dire que je suis pessimiste. Mais je suis aussi déterminé et combatif. Et un jour, j’aurais une vie bien meilleure. Là, je me serais bien venger de tout ce qu’elle m’a fait subir, la garce.
Bon, malgré tout, j’ai tout de même gardé ma gentillesse de gamin. Si je peux aider, je le fais. On pourrait croire que je serais devenu mauvais, désabusé et cynique. En vrai, on va pas se mentir, je le suis devenu un peu. Mais ce n’est pas pour autant que tout le monde doit prendre dans la gueule de ma part. Certains ne m’ont rien fait et m’ont même tendu la main. Et puis, être utile permet parfois d’éviter le pire.
Je pense qu’on peut dire aussi que je suis mystérieux… Non, plutôt taciturne… Non plus. Enfin, j’veux dire que je suis du pas du genre à parler de moi. En vrai, c’est franchement étonnant que je vous ai déjà livré tout ça. Sinon, Je ne suis ni franc, ni hypocrite. Je vais pas dire à la gueule ce que je pense de vous, mais je vais pas non plus vous lécher le cul.
Sinon, je suis autonome. J’ai appris à me débrouiller tout seul. Je sais laver mes vêtements, cuisiner, nettoyer. On peut dire aussi que je suis aventureux. Sinon, je serais jamais parti comme je l’ai fait, ni tenter de devenir ce que je suis maintenant. Mature, aussi. Même si c’est dommage que j’aille vite perdu mon âme d’enfant. Persévérant… Ça rejoint ce que j’ai dit plus tôt. Tenace et Solide aussi… A ma place, d’autres seraient tombés depuis bien longtemps. Familier. D’ailleurs, je crois que cela va me jouer des tours au Japon. Blasé, sombre et caustique avec la vie. Voilà… Je pense qu’on a fait le tour.
Et toi, mon enfant ?
« Petite citation »
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Mia Luna Ogawa#102582#102582#102582#102582#102582#102582#102582
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Lun 20 Jan 2020 - 19:29
Rebienvenuuuuuuuuuuuuuue
Te voilà enfin niño !
Hehe.
Hâte de pouvoir rp :3
Tu me feras signe quand la fiche sera prête pour la modération !
Te voilà enfin niño !
Hehe.
Hâte de pouvoir rp :3
Tu me feras signe quand la fiche sera prête pour la modération !
Invité
Invité
Lun 20 Jan 2020 - 21:04
Team Lycan au rapport !
Bienvenue à toi Fa ! Je te souhaite tout épanouissement sur le fofo !
On se croisera, par évidence. À bientôt !
Bienvenue à toi Fa ! Je te souhaite tout épanouissement sur le fofo !
On se croisera, par évidence. À bientôt !
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Lun 20 Jan 2020 - 21:26
Welcome nouveau petit louveteau !
Tkt pas tu vas te sentir chez toi ici et si tu as besoin d'échapper à ta mère d'adoption (Ogawa hein !), tta Asuna est là !
Tkt pas tu vas te sentir chez toi ici et si tu as besoin d'échapper à ta mère d'adoption (Ogawa hein !), tta Asuna est là !
Fabricio Flores#102587#102587#102587
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Yens : 24
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Lun 20 Jan 2020 - 21:28
Les trois drôles de dmaes pour me souhaiter la bienvenue !
Mais où est donc Bosley ?
Dans tous les cas, j'ai fini ma relecture, c'est fou le nombre de fautes que j'avais pu laisser. Je pense qu'on peut donc passer à la modération ^^
Mais où est donc Bosley ?
Dans tous les cas, j'ai fini ma relecture, c'est fou le nombre de fautes que j'avais pu laisser. Je pense qu'on peut donc passer à la modération ^^
Mia Luna Ogawa#102588#102588#102588#102588#102588#102588#102588
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Lun 20 Jan 2020 - 23:09
Je repasse donc pour la modération !
Et en fait j'ai rien à dire ! \o/
Et en fait j'ai rien à dire ! \o/
Validation
« By Raphy »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
→ Référencer ses/son pouvoir (Pour les vampires, sorciers et changelins)
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