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Jeu 5 Mar 2020 - 20:13
J'arrosais mes plantes sagement, dans la véranda de mon laboratoire qui servait exclusivement à la végétation quémandeuse d'un endroit chaud et humide. Ces fleurs étaient assez capricieuses et exigeantes, mais j'arrivais à répondre à leurs besoins correctement pour qu'elles daignent m'offrir leur parfum et leurs couleurs. Certaines étaient magnifiques, mais également dangereuses pour quiconque oserait poser le doigt dessus. Cela me faisait penser à cette femme, le Secret, qui était apparue brusquement dans ma vie un mois plus tôt.
J'avais fini par accepter sa requête, pour devenir une simple consultante dans son service. Mais c'était bien assez pour m'offrir la paix, jusqu'à que je cueille le trône qui me revenait de mes pleins droits. Elle avait même émis la perspective que je la rejoigne, dans une dimension plus importante en tant que Sentinelle. Cela m'était étrange, de potentiellement posséder ce statut tout comme mon frère. Mais c'était à envisager, dans un futur un peu plus lointain, afin de rivaliser sur nos compétences et nos valeurs, dans un point d'équilibre et d'égalité.
Autant vous dire, mon sommeil ces derniers temps avaient été quelque peu agité. Mes rêves relayaient en boucle son apparition dérangeante dans mon salon, avec ses grands airs de conquérante. Ce n'était pas un traumatisme, juste une puissante angoisse qu'elle puisse me duper comme les autres. Mais pour le moment, personne ne s'était pointé chez moi. Si elle avait réellement désirer me nuire, elle n'aurait certainement pas attendu un mois complet. A moins que ce ne soit pour endormir ma vigilance pour mieux m'arracher par la suite ?
Mon poignet se mit à trembler, alors que je tenais mon arrosoir en l'air pour hydrater mes plants. Tant et si bien, que je finis par le lâcher par inadvertance, sous le joug de la crainte encore trop présente.
-Mince...
Je me mordis la lèvre inférieure légèrement. Je m'étais affaiblie, à cause de cette histoire. Chaque bruit, chaque souffle, chaque battement d'aile, me mettait immédiatement sur mes gardes. Je sursautais comme un lapin apeuré au moindre craquement suspect, alors qu'à l'époque, c'était bien moi qui faisait pâlir mes cibles lorsqu'elles comprenaient quel destin se dressait devant leurs erreurs.
Je me massais délicatement les mains, un peu pensive. Finalement, cette femme, aussi désagréable fut-elle, me permettait de reprendre mon existence d'antan, celle qui m'appartenait avant que tout ne vole en éclat. A cause de lui. Je devais vraiment lever le menton, au lieu de baisser les yeux.
Je poussais alors un petit soupir et me tapota les joues pour me requinquer.
-Allons Abby... Un peu de nerf que diable...
Lux, qui m'observait depuis la fenêtre, se mit à miauler pour m'encourager dans cette motivation. Je me mis donc à lui sourire. J'avais vraiment l'impression qu'il me comprenait, parfois.
Puis soudain, j'entendis un fracassement sourd venir troubler le silence environnant. Le chat lâcha un cri strident et ses poils se hérissèrent pour courir vers la perturbation. Il arrivait parfois que des biches ou même des sangliers viennent se cogner sur ma maison par inadvertance à cause de l'artefact qui m'offrait une couverture d'invisibilité. Mais la réaction de Lux était trop inhabituelle pour que je reste immobile plus de quelques secondes.
J'allais encore devoir refaire la façade si le choc avait été trop brutal. A petit trot, j'allais donc pour constater l'origine de ce vacarme et les dégâts. Et lorsque je sortis de mon laboratoire, je le vis, là, allongé.
Là, là, là, par terre... Sonné... Ce n'était pas un sanglier, ni une biche. C'était... C'était, quoi ?
Je m'approchais doucement, silencieuse mais l'esprit agité, pendant que mon sort dimensionnel décryptait son énergie pour me donner une idée sur son identité.
Mais que vois-je ?
Il était assez impressionnant de visualiser autant d'énergie qui se dispersait dans un si petit corps... En tout cas, il n'était pas humain, ni vampire, ni même sorcier. C'était donc... Un lycan ? Est-ce que je devais le craindre ?
Je lui tournais autour, alerte, attentive à ses moindres faits et gestes. S'il devait me bondir dessus comme un animal enragé, je n'aurais qu'à me soustraire à sa prise en me rapetissant sur le champ. Ah. Mais Irina ne serait sûrement pas contente d'apprendre que j'ai fait usage de la magie en présence d'un inconnu. Je réfléchis donc un moment, me tenant encore à bonne distance par précaution. De toute façon, je pensais que si ce monsieur était infecté par ce fameux virus, il se serait déjà remis sur ses deux jambes pour me manger. Mais de ce que je voyais, il avait l'air assez décontenancé par ce choc imprévu.
Il se mit enfin à émettre un signe de vie et un râlement sortit de sa gorge. Il se redressa alors, péniblement, et je vis ces deux oreilles sur sa tête. Ça par exemple ! Je plissais mes paupières, assez intriguée. Même si en fin de compte, je ne pouvais que le comprendre. Je ne savais pas à quelle vitesse il courait mais vue l'état de ma façade, fort heureusement qu'elle se trouvait protégée par des arbres et des ronces. Sinon, il aurait démoli le mur. Ce qui me dérangeait le plus cependant, c'était qu'il avait maintenant connaissance de ma position et que je devais remettre en place l'artefact pour retrouver mon camouflage. Toutefois, il n'avait rien à faire ici. C'était une propriété privée. Pour signaler ma présence, je me raclais donc la gorge puis posa mes deux mains sur les hanches, assez mécontente.
-Dites donc vous.
Je fléchissais mes sourcils, sans pour autant faire la fière. Je savais pertinemment de quoi était capable un lycan pour m'être renseignée. Je ne voulais pas finir en steak haché à ce jour. En plus, pour ne pas me donner d'excuse, il n'y a pratiquement rien à manger sur moi, sauf s'il avait envie d'un os à ronger.
-Je ne me rappelle pas vous avoir envoyé une invitation pour refaire la façade.
Autant y aller avec une approche délicate, plutôt qu'agressive. Je n'étais même pas certaine qu'il l'ait fait exprès, finalement. Mais je préférais rester sur mes gardes. Toujours à bonne distance, je le scrutais pour anticiper le moindre mouvement à éviter de sa part.
J'avais fini par accepter sa requête, pour devenir une simple consultante dans son service. Mais c'était bien assez pour m'offrir la paix, jusqu'à que je cueille le trône qui me revenait de mes pleins droits. Elle avait même émis la perspective que je la rejoigne, dans une dimension plus importante en tant que Sentinelle. Cela m'était étrange, de potentiellement posséder ce statut tout comme mon frère. Mais c'était à envisager, dans un futur un peu plus lointain, afin de rivaliser sur nos compétences et nos valeurs, dans un point d'équilibre et d'égalité.
Autant vous dire, mon sommeil ces derniers temps avaient été quelque peu agité. Mes rêves relayaient en boucle son apparition dérangeante dans mon salon, avec ses grands airs de conquérante. Ce n'était pas un traumatisme, juste une puissante angoisse qu'elle puisse me duper comme les autres. Mais pour le moment, personne ne s'était pointé chez moi. Si elle avait réellement désirer me nuire, elle n'aurait certainement pas attendu un mois complet. A moins que ce ne soit pour endormir ma vigilance pour mieux m'arracher par la suite ?
Mon poignet se mit à trembler, alors que je tenais mon arrosoir en l'air pour hydrater mes plants. Tant et si bien, que je finis par le lâcher par inadvertance, sous le joug de la crainte encore trop présente.
-Mince...
Je me mordis la lèvre inférieure légèrement. Je m'étais affaiblie, à cause de cette histoire. Chaque bruit, chaque souffle, chaque battement d'aile, me mettait immédiatement sur mes gardes. Je sursautais comme un lapin apeuré au moindre craquement suspect, alors qu'à l'époque, c'était bien moi qui faisait pâlir mes cibles lorsqu'elles comprenaient quel destin se dressait devant leurs erreurs.
Je me massais délicatement les mains, un peu pensive. Finalement, cette femme, aussi désagréable fut-elle, me permettait de reprendre mon existence d'antan, celle qui m'appartenait avant que tout ne vole en éclat. A cause de lui. Je devais vraiment lever le menton, au lieu de baisser les yeux.
Je poussais alors un petit soupir et me tapota les joues pour me requinquer.
-Allons Abby... Un peu de nerf que diable...
Lux, qui m'observait depuis la fenêtre, se mit à miauler pour m'encourager dans cette motivation. Je me mis donc à lui sourire. J'avais vraiment l'impression qu'il me comprenait, parfois.
Puis soudain, j'entendis un fracassement sourd venir troubler le silence environnant. Le chat lâcha un cri strident et ses poils se hérissèrent pour courir vers la perturbation. Il arrivait parfois que des biches ou même des sangliers viennent se cogner sur ma maison par inadvertance à cause de l'artefact qui m'offrait une couverture d'invisibilité. Mais la réaction de Lux était trop inhabituelle pour que je reste immobile plus de quelques secondes.
J'allais encore devoir refaire la façade si le choc avait été trop brutal. A petit trot, j'allais donc pour constater l'origine de ce vacarme et les dégâts. Et lorsque je sortis de mon laboratoire, je le vis, là, allongé.
Là, là, là, par terre... Sonné... Ce n'était pas un sanglier, ni une biche. C'était... C'était, quoi ?
Je m'approchais doucement, silencieuse mais l'esprit agité, pendant que mon sort dimensionnel décryptait son énergie pour me donner une idée sur son identité.
Mais que vois-je ?
Il était assez impressionnant de visualiser autant d'énergie qui se dispersait dans un si petit corps... En tout cas, il n'était pas humain, ni vampire, ni même sorcier. C'était donc... Un lycan ? Est-ce que je devais le craindre ?
Je lui tournais autour, alerte, attentive à ses moindres faits et gestes. S'il devait me bondir dessus comme un animal enragé, je n'aurais qu'à me soustraire à sa prise en me rapetissant sur le champ. Ah. Mais Irina ne serait sûrement pas contente d'apprendre que j'ai fait usage de la magie en présence d'un inconnu. Je réfléchis donc un moment, me tenant encore à bonne distance par précaution. De toute façon, je pensais que si ce monsieur était infecté par ce fameux virus, il se serait déjà remis sur ses deux jambes pour me manger. Mais de ce que je voyais, il avait l'air assez décontenancé par ce choc imprévu.
Il se mit enfin à émettre un signe de vie et un râlement sortit de sa gorge. Il se redressa alors, péniblement, et je vis ces deux oreilles sur sa tête. Ça par exemple ! Je plissais mes paupières, assez intriguée. Même si en fin de compte, je ne pouvais que le comprendre. Je ne savais pas à quelle vitesse il courait mais vue l'état de ma façade, fort heureusement qu'elle se trouvait protégée par des arbres et des ronces. Sinon, il aurait démoli le mur. Ce qui me dérangeait le plus cependant, c'était qu'il avait maintenant connaissance de ma position et que je devais remettre en place l'artefact pour retrouver mon camouflage. Toutefois, il n'avait rien à faire ici. C'était une propriété privée. Pour signaler ma présence, je me raclais donc la gorge puis posa mes deux mains sur les hanches, assez mécontente.
-Dites donc vous.
Je fléchissais mes sourcils, sans pour autant faire la fière. Je savais pertinemment de quoi était capable un lycan pour m'être renseignée. Je ne voulais pas finir en steak haché à ce jour. En plus, pour ne pas me donner d'excuse, il n'y a pratiquement rien à manger sur moi, sauf s'il avait envie d'un os à ronger.
-Je ne me rappelle pas vous avoir envoyé une invitation pour refaire la façade.
Autant y aller avec une approche délicate, plutôt qu'agressive. Je n'étais même pas certaine qu'il l'ait fait exprès, finalement. Mais je préférais rester sur mes gardes. Toujours à bonne distance, je le scrutais pour anticiper le moindre mouvement à éviter de sa part.
Fabricio Flores#103215#103215#103215
Lycan Oméga - Solitaire
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Yens : 24
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Sam 7 Mar 2020 - 22:44
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
Feat Abigail Prestonn & Fabricio Flores
Je n’savais pas depuis combien d’temps j’étais dehors. Tout c’que j’savais, c’était ça m’faisait un bien fou. J’étais pas fait pour rester en intérieur. Surtout après avoir passé autant d’temps enfermé. Certes, l’manoir était immense. Mais j’étais comme un animal en cage là-bas. Du coup, j’avais certes rejoint une meute. Mais j’avais réussi à négocier un peu de liberté avec Mia. Tant que je rentrais avant la nuit, quoi.
Bref, là, j’faisais une p’tite pointe de vitesse. Rien de bien méchant. J’évitais juste de m’approchais trop du barrage. J’avais pas envie de me faire fusiller sans raison. Même si je risquais pas grand-chose, en vrai. Mais bon, juste pour le principe de pas avoir mal… Mais bon, C’était sans compter que la vie aimait me contredire. C’était ainsi que je me retrouvais étalé par terre, sonné. Mais j’venais de rentrer dans quoi, là ?
Je me redresse, m’frottant le crâne. Bordel, mais ça f’sait un mal de chien ! En plus de ça, il y a une bonne femme qui est débarquée de je n’sais où et qu’il s’met à beugler. Elle peut pas parler moins fort ? Y en a qui ont mal au crâne. J’capte même pas c’qu’elle dit. J’ai trop mal pour me concentrer. De toute façon, première chose à faire, c’est d’me relever. Allez Fa ! Tu peux le faire ! T’as la tête en vrac mais c’est pas grave ! Ça y est ! J’étais debout, appuyé sur… Attendez un instant. Y a rien, là ! Sur quoi j’étais appuyé ? C’est… invisible ? De la magie ? Alors ça veut dire que…
Mais bordel ! J’suis maudit ou quoi ? J’étais obligé d’en rencontrer un d’sitôt ? Mais bordel quoi. Je reculais avant m’arrêter. J’avais encore un peu d’mal avec l’équilibre. Pourquoi il a fallu que j’fonce dans c’piège aussi ? J’pouvais faire attention où j’mettais les pattes ?
Attendez… C’était quoi cette tête ? Ah ouais… Japon, donc japonais. La langue de barbares. Euh… Fallait que j’retrouve mes mots, là. Comment on disait déjà… Bordel, mais il veut pas passer c’mal de crâne ? On est pas censé s’remettre vite, chez les lycans ?
J’la regardais avec défiance. Si elle tentais quoiqu’se soit, j’là déchictais. De tout façon, vu comment j’étais, oreilles et queue sorties, elle devait déjà savoir à quoi elle avait affaire.
Bref, là, j’faisais une p’tite pointe de vitesse. Rien de bien méchant. J’évitais juste de m’approchais trop du barrage. J’avais pas envie de me faire fusiller sans raison. Même si je risquais pas grand-chose, en vrai. Mais bon, juste pour le principe de pas avoir mal… Mais bon, C’était sans compter que la vie aimait me contredire. C’était ainsi que je me retrouvais étalé par terre, sonné. Mais j’venais de rentrer dans quoi, là ?
Fabricio ▬ « Ow... Mi cabeza... »
Je me redresse, m’frottant le crâne. Bordel, mais ça f’sait un mal de chien ! En plus de ça, il y a une bonne femme qui est débarquée de je n’sais où et qu’il s’met à beugler. Elle peut pas parler moins fort ? Y en a qui ont mal au crâne. J’capte même pas c’qu’elle dit. J’ai trop mal pour me concentrer. De toute façon, première chose à faire, c’est d’me relever. Allez Fa ! Tu peux le faire ! T’as la tête en vrac mais c’est pas grave ! Ça y est ! J’étais debout, appuyé sur… Attendez un instant. Y a rien, là ! Sur quoi j’étais appuyé ? C’est… invisible ? De la magie ? Alors ça veut dire que…
Fabricio ▬ « ¡Un vampiro! »
Mais bordel ! J’suis maudit ou quoi ? J’étais obligé d’en rencontrer un d’sitôt ? Mais bordel quoi. Je reculais avant m’arrêter. J’avais encore un peu d’mal avec l’équilibre. Pourquoi il a fallu que j’fonce dans c’piège aussi ? J’pouvais faire attention où j’mettais les pattes ?
Fabricio ▬ « ¡No te acerques más! ¡No puedes hacer nada contra mí! »
Attendez… C’était quoi cette tête ? Ah ouais… Japon, donc japonais. La langue de barbares. Euh… Fallait que j’retrouve mes mots, là. Comment on disait déjà… Bordel, mais il veut pas passer c’mal de crâne ? On est pas censé s’remettre vite, chez les lycans ?
Fabricio ▬ « N’approchez… pas… Vampire ! »
J’la regardais avec défiance. Si elle tentais quoiqu’se soit, j’là déchictais. De tout façon, vu comment j’étais, oreilles et queue sorties, elle devait déjà savoir à quoi elle avait affaire.
"Droit dans l'mur"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 19 Mar 2020 - 17:42
Alors qu'il se redressait sur ses deux jambes en titubant pour se mettre debout, je devinais à sa mine stupéfaite que la panique viendrait ensuite. Ma réflexion ne tarda pas à se réaliser lorsqu'il se mit à hurler en espagnol, ce qui me semblait être une accusation franchement désagréable : un vampire !
Je restais interdite, face à cette exclamation qui avait manqué de me déchirer un tympan. Mais ce qui me paraissait pour le moins étrange, était très justement l'idée qu'il se faisait de moi sur l'instant. Les lycans ne possédaient-ils pas un odorat hors norme pour deviner que je ne n'étais en rien similaire à ces êtres de la nuit ? Mon odeur était-elle aussi détestable ?
Je le scrutais donc profondément de mes prunelles éclatantes tel un doux coucher de soleil se penchant sur l'horizon. Un petit soupir las vint franchir les barrières de mes lèvres fines, avant que je me mette à dodeliner doucement de la tête dans un signe de négation, pour lui signifier que je n'étais pas de ce bord.
De ce que je pouvais entrevoir, l'angoisse devait lui jouer des tours puisqu'il ne semblait pas être en phase avec ses facultés lupines. De plus, il m'avait l'air jeune et peut-être même qu'il était tout simplement novice dans ses propres conditions qu'il incarnait en tant que loup garou. Un débutant, qui n'avait pas encore bien conscience de son potentiel et de ses capacités.
Je le laissais m'assener ses menaces qui titubaient autant que sa silhouette tentait de trouver un équilibre. Son assurance était branlante, alors que je le fixais toujours d'un œil terne, droite comme une planche qu'on aurait fixé dans mon dos. Comment étais-je sensée réagir ? Il avait découvert ma cachette invisible, bien qu'il ne puisse pas vraiment l'entrevoir. Quelle excuse à apporter à cette dissimulation, si je n'étais pas un vampire ? Même si je lui donnais confirmation que j'en étais potentiellement un, il pouvait très bien comprendre que je lui avais menti grâce à son odorat et se poser davantage de questions sur ce qu'il venait de se produire et donc sur moi.
Dans le doute, je préférais donc ne rien ajouter de plus et le laisser penser ce qu'il voulait. Mais il était extrêmement sur la défensive et si je tentais de m'approcher, il me sauterait à la gorge par simple instinct de survie. Ce qui était ironique en soi, car les lycans n'avaient pas tant à craindre grâce à leur constitution exemplaire. Ce petit loup devait encore avoir tant à apprendre. D'ailleurs, où était son maître ?
D'un geste lent, je mis un doigt devant ma bouche pour lui intimer le calme avant de me mettre à communiquer dans sa langue. Heureusement que j'avais encore des bases grâce à mon enseignement exemplaire d'une autre vie.
-Rangez vos griffes, s'il vous plaît. Vous faites peur à mon chat.
Lux fulminait contre la bête, juste derrière moi, sans oser trop s'approcher cependant. Entre lui et moi, la menace était nettement ce loup. Je devais faire attention, puisqu'il pouvait vite devenir imprévisible. Finalement, j'allais devoir le rassurer en le guidant un peu pour qu'il puisse se calmer. Il avait l'air très hostile aux vampires et si je ne le raisonnais pas, un incident fâcheux pouvait vite arriver. Décidément, cette ville était remplie d'énergumènes agités qui me donnaient mal au crâne.
-Utilisez votre nez, je vous prie, vous constaterez que vous n'avez rien à craindre.
Je lui offris un mince sourire pour l'encourager à reprendre le contrôle tout en l'invitant à se concentrer sur ses facultés. C'était peut-être un louveteau, mais un louveteau perdu qui pouvait faire du mal quand même. Toutefois, il n'avait pas l'air méchant, juste un peu sonné. Je lui laissais donc le loisir de constater par lui-même qu'il se trompait, espérant qu'il ne se rapproche pas trop de moi non plus. Mes vêtements étaient propres.
-Dites moi quand vous serez plus serein, que je puisse m'approcher de vous. Prenez votre temps, j'ai tout le mien.
Je restais interdite, face à cette exclamation qui avait manqué de me déchirer un tympan. Mais ce qui me paraissait pour le moins étrange, était très justement l'idée qu'il se faisait de moi sur l'instant. Les lycans ne possédaient-ils pas un odorat hors norme pour deviner que je ne n'étais en rien similaire à ces êtres de la nuit ? Mon odeur était-elle aussi détestable ?
Je le scrutais donc profondément de mes prunelles éclatantes tel un doux coucher de soleil se penchant sur l'horizon. Un petit soupir las vint franchir les barrières de mes lèvres fines, avant que je me mette à dodeliner doucement de la tête dans un signe de négation, pour lui signifier que je n'étais pas de ce bord.
De ce que je pouvais entrevoir, l'angoisse devait lui jouer des tours puisqu'il ne semblait pas être en phase avec ses facultés lupines. De plus, il m'avait l'air jeune et peut-être même qu'il était tout simplement novice dans ses propres conditions qu'il incarnait en tant que loup garou. Un débutant, qui n'avait pas encore bien conscience de son potentiel et de ses capacités.
Je le laissais m'assener ses menaces qui titubaient autant que sa silhouette tentait de trouver un équilibre. Son assurance était branlante, alors que je le fixais toujours d'un œil terne, droite comme une planche qu'on aurait fixé dans mon dos. Comment étais-je sensée réagir ? Il avait découvert ma cachette invisible, bien qu'il ne puisse pas vraiment l'entrevoir. Quelle excuse à apporter à cette dissimulation, si je n'étais pas un vampire ? Même si je lui donnais confirmation que j'en étais potentiellement un, il pouvait très bien comprendre que je lui avais menti grâce à son odorat et se poser davantage de questions sur ce qu'il venait de se produire et donc sur moi.
Dans le doute, je préférais donc ne rien ajouter de plus et le laisser penser ce qu'il voulait. Mais il était extrêmement sur la défensive et si je tentais de m'approcher, il me sauterait à la gorge par simple instinct de survie. Ce qui était ironique en soi, car les lycans n'avaient pas tant à craindre grâce à leur constitution exemplaire. Ce petit loup devait encore avoir tant à apprendre. D'ailleurs, où était son maître ?
D'un geste lent, je mis un doigt devant ma bouche pour lui intimer le calme avant de me mettre à communiquer dans sa langue. Heureusement que j'avais encore des bases grâce à mon enseignement exemplaire d'une autre vie.
-Rangez vos griffes, s'il vous plaît. Vous faites peur à mon chat.
Lux fulminait contre la bête, juste derrière moi, sans oser trop s'approcher cependant. Entre lui et moi, la menace était nettement ce loup. Je devais faire attention, puisqu'il pouvait vite devenir imprévisible. Finalement, j'allais devoir le rassurer en le guidant un peu pour qu'il puisse se calmer. Il avait l'air très hostile aux vampires et si je ne le raisonnais pas, un incident fâcheux pouvait vite arriver. Décidément, cette ville était remplie d'énergumènes agités qui me donnaient mal au crâne.
-Utilisez votre nez, je vous prie, vous constaterez que vous n'avez rien à craindre.
Je lui offris un mince sourire pour l'encourager à reprendre le contrôle tout en l'invitant à se concentrer sur ses facultés. C'était peut-être un louveteau, mais un louveteau perdu qui pouvait faire du mal quand même. Toutefois, il n'avait pas l'air méchant, juste un peu sonné. Je lui laissais donc le loisir de constater par lui-même qu'il se trompait, espérant qu'il ne se rapproche pas trop de moi non plus. Mes vêtements étaient propres.
-Dites moi quand vous serez plus serein, que je puisse m'approcher de vous. Prenez votre temps, j'ai tout le mien.
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Mar 31 Mar 2020 - 12:48
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
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Hein ? J’fais peur à son chat ? Parce qu’c’est tout ce qui l’inquiétait, c’vampire ? Je vais l’étriper et elle va voir. S’chat, ce s’ra l’dernier ses soucis. Et puis, elle me dit d’utiliser son odorat. Mais ça a des pouvoirs les vampires. Elle pouvait bien avoir celui de cacher son odeur. J’ai bien vu que les Shidara pouvaient faire. Et j’avais la preuve qu’elle pouvait faire de la magie. Donc, ça devait être une vampire, tout simplement. Fallait pas m’prendre pour un idiot non plus. Elle allait pas m’faire croire qu’elle était humaine, non mais !
J’donnais un coup dans le mur invisible. Pas un gros, hein. J’voulais pas non plus me broyer la patte. Juste de quoi rappeler ce qu’il y avait à côté de moi. Histoire qu’elle comprenne qu’il fallait pas m’prendre pour un con. J’étais jeune, mais pas débile !
Qu’elle avoue ! Aucune raison d’mentir alors qu’elle était démasquée. En plus, elle avait l’air un peu plus raisonnable que les Shidaras. Elle voulait pas qu’lui saute dessus, elle n’avait qu’à pas mentir. C’est tout. Quoi elle voulait m’approcher ? Pourquoi ? Pour m’sauter dessus ? Et puis quoi encore ? Sérieusement. C’t’insulte ! Elle avait tout son temps ? Ça tombe bien, moi aussi. J’avais pas, après tout l’éternité d’vant moi ? De toute façon, il y avait aucune raison qu’elle soit en train de me dire la vérité. Il y avait que les vampires qui pouvait faire ce genre de choses. J’n’avais jamais entendu parler d’humains avec des pouvoirs. On m’aurait prévenu, non ? Bon… Et si des humains d’ce genre existaient ? P’être que les vampires n’étaient pas au courant. Ça voudrait juste dire qu’il y avait encore plus de monde caché ? Oh bordel, ma tête…
Je m’assis. J’avais l’impression que le sort tournait à force de réfléchir. Sérieusement, c’est quoi c’bordel ? Plus l’temps avançait, plus j’avais l’impression que tout allait d’travers. Sérieux ? Des vampires, des lycans, des hunters… Et maintenant… Ça ? Enfin, en supposant qu’elle mentait pas. Mais elle avait pas l’air de mentir. Enfin… Ca, j’étais pas sûr. J’attendais toujours de voir qu’elle allait répondre. Là, j’étais paumé. Enfin… C’est pas comme si c’mot résumait un peu ma vie, hein ? Merci, la garce…
Voyons voir si elle mentait ou pas. Si elle disait humaine, j’n’la croirai pas.
Fabricio ▬ « Et ça ? »
J’donnais un coup dans le mur invisible. Pas un gros, hein. J’voulais pas non plus me broyer la patte. Juste de quoi rappeler ce qu’il y avait à côté de moi. Histoire qu’elle comprenne qu’il fallait pas m’prendre pour un con. J’étais jeune, mais pas débile !
Fabricio ▬ « Tu sais… faire magie, vampire. »
Qu’elle avoue ! Aucune raison d’mentir alors qu’elle était démasquée. En plus, elle avait l’air un peu plus raisonnable que les Shidaras. Elle voulait pas qu’lui saute dessus, elle n’avait qu’à pas mentir. C’est tout. Quoi elle voulait m’approcher ? Pourquoi ? Pour m’sauter dessus ? Et puis quoi encore ? Sérieusement. C’t’insulte ! Elle avait tout son temps ? Ça tombe bien, moi aussi. J’avais pas, après tout l’éternité d’vant moi ? De toute façon, il y avait aucune raison qu’elle soit en train de me dire la vérité. Il y avait que les vampires qui pouvait faire ce genre de choses. J’n’avais jamais entendu parler d’humains avec des pouvoirs. On m’aurait prévenu, non ? Bon… Et si des humains d’ce genre existaient ? P’être que les vampires n’étaient pas au courant. Ça voudrait juste dire qu’il y avait encore plus de monde caché ? Oh bordel, ma tête…
Je m’assis. J’avais l’impression que le sort tournait à force de réfléchir. Sérieusement, c’est quoi c’bordel ? Plus l’temps avançait, plus j’avais l’impression que tout allait d’travers. Sérieux ? Des vampires, des lycans, des hunters… Et maintenant… Ça ? Enfin, en supposant qu’elle mentait pas. Mais elle avait pas l’air de mentir. Enfin… Ca, j’étais pas sûr. J’attendais toujours de voir qu’elle allait répondre. Là, j’étais paumé. Enfin… C’est pas comme si c’mot résumait un peu ma vie, hein ? Merci, la garce…
Fabricio ▬ « Bon… Si pas vampire… T’es… Quoi ? »
Voyons voir si elle mentait ou pas. Si elle disait humaine, j’n’la croirai pas.
"Lies or not ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Mar 7 Avr 2020 - 13:08
Sans l’ombre d’un doute, cet omega n’avait pas l’air bien conscient de ses propres aptitudes. Malgré mon initiative de l’inviter à sentir mon odeur, il persistait dans sa réflexion. Quelle tête de mule ce garçon. Pour appuyer son doute, il se permettait même de redonner un coup sur ma protection pour bien me faire comprendre qu’il ne changerait pas d’avis.
Je me pinçais donc les lèvres, pas tant par agacement mais parce que je ne savais pas comment me tirer de ce mauvais pas. J’étais à découvert. Et je pouvais amplement comprendre ses suspicions, puisqu’il ne semblait pas être coutumier du monde surnaturel. J’avançais alors d’un pas et poussais du pied la pierre que je savais être l’artefact pour laisser apparaître ma maison totalement. Il était terriblement méfiant et sur ses gardes, alors je préférais montrer patte blanche.
Désemparé, il finit par poser son fessier par terre. Il paraissait à bout, en proie à une réflexion intense. Le pauvre ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Et pourtant, alors que je restais toujours en retrait à l’observer, le doute finit par planer. Il finit par me demander ce que j’étais, si je n’étais pas un vampire.
Mes paupières se plissèrent à cette interrogation alors que Lux venait s’asseoir à côté de moi en grondant toujours vers l’intrus. Hum ? Qu’est-ce que j’étais sensée dire ? « Non, évidemment que je ne suis pas un vampire ! » Mais le portail invisible portait bien trop à confusion. Ou alors « Non, je suis une sorcière. » Je me ferais sûrement arracher les yeux par l’Enclave présente. Que pouvais-je bien faire ? Fuir ? Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
Un petit soupir ennuyé s’échappa de ma bouche entrouverte. D’un air contrit, je me remémorais mes expériences passées en tant qu’espionne et autant être honnête, je n’aurais jamais eu ce genre d’inconvénient avant. Mais là, la situation n’était pas prévue et je n’avais pas toutes les ficelles pour la contrôler. A l’époque, c’était moi qui préparais le terrain pour justement éviter les problèmes. Et voilà qu’un lycan percutait ma demeure alors qu’il n’avait pourtant rien à faire ici. Le sort, sûrement.
Devais-je le percevoir comme un signe ? J’étais restée sûrement cachée trop longtemps et le Destin me poussait dehors. D’abord cette femme et pas des moindres, le grand Secret, et maintenant ce jeune homme perturbé qui débarquait comme une comète. Était-ce un test pour prouver ma loyauté ? J’arquais les sourcils, songeuse. Elle serait bien capable de me faire ce genre de coup, aussi tiré par les cheveux soit-il. Je me méfiais encore beaucoup de ce serpent. Et si elle apprenait que j’avais fauté… Ma tête se secoua vivement pour chasser ces images qui me venaient à l’esprit.
-C’est délicat…murmurais-je.
Je l’imitais donc à mon tour pour rejoindre la terre, pliant les genoux pour me poser sur mes talons en position japonaise traditionnelle. Je ne voulais pas non plus salir ma robe, elle était propre.
-Ce que vous avez percuté est un mur invisible, uniquement rendu possible grâce à un artefact. C’est un objet que tout le monde peut utiliser, même vous, vous le pourriez. Ce que vous qualifiez de « magie » ne vient donc pas de moi mais de cet accessoire, là-bas.
Je désignais du menton la pierre que j'avais poussé du pied un instant plus tôt. Après tout, c’était bien vrai. Cette capacité n’émanait pas de mon propre être, donc ne m’impliquait pas directement. Sous cet angle, je pouvais donc me soustraire à ces suspicions, puisque tout était vrai jusque-là.
-Je suis une personne tout à fait banale. Je l’ai seulement acheté au marché noir pour me protéger de celui qui me veut du mal. Je ne connais pas l’origine du vendeur et je n’ai pas cherché à la connaître. Tout ce que je sais, c’est que cet artefact est capable de me couvrir. Enfin… Jusqu’à présent, en tout cas.
Mon dieu, j’espère que vous pourrez me pardonne. Je n’aimais pas vraiment mentir, cela m’embêtait. Mais il fallait ce qu’il fallait. Aussi, j’y incorporais tout de même une forme de véracité. J’étais vraiment en danger, après tout. Pourtant, je ne cillais pas un seul instant, trop habituée à garder une contenance digne et fière. L’éducation britannique est très portée sur l’étiquette et mon rôle auprès de sa Majesté sur les apparences, j’étais ravie de ne pas avoir perdu d’anciennes habitudes. Même si le motif pour user de ma malice laissait à désirer.
-Je ne voulais pas vous faire peur, ponctuais-je d’un mince sourire, sachez que vous êtes bien plus effrayant, à vrai dire…
J’émis un petit rire confus pour souligner ma gêne. Petit retournement de situation inopiné. Si quelqu’un mordait ici, c’était bien lui. Je ne me frotterais pas impunément à une bête de cette force, aussi jeune qu’il puisse être. Encore pire s’il n’avait pas conscience de son potentiel. L’énergie qu’il dégageait était intense et je me demandais bien comment il se débrouillait pour la gérer. Dire que ce n’était que le plus petit format de son espèce et pourtant déjà si fort… Mais j’avais au moins la certitude qu’il était en bonne santé et n’était pas attaqué par cette fameuse maladie. C’était déjà ça.
-Je peux vous faire entrer si vous voulez. Vous verrez, il n’y a rien de dangereux. A part Lux, peut-être…
Je caressais le pelage sombre de mademoiselle et je le gratifiais d’un regard amical, espérant endormir le loup dans sa tanière sagement.
Je me pinçais donc les lèvres, pas tant par agacement mais parce que je ne savais pas comment me tirer de ce mauvais pas. J’étais à découvert. Et je pouvais amplement comprendre ses suspicions, puisqu’il ne semblait pas être coutumier du monde surnaturel. J’avançais alors d’un pas et poussais du pied la pierre que je savais être l’artefact pour laisser apparaître ma maison totalement. Il était terriblement méfiant et sur ses gardes, alors je préférais montrer patte blanche.
Désemparé, il finit par poser son fessier par terre. Il paraissait à bout, en proie à une réflexion intense. Le pauvre ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Et pourtant, alors que je restais toujours en retrait à l’observer, le doute finit par planer. Il finit par me demander ce que j’étais, si je n’étais pas un vampire.
Mes paupières se plissèrent à cette interrogation alors que Lux venait s’asseoir à côté de moi en grondant toujours vers l’intrus. Hum ? Qu’est-ce que j’étais sensée dire ? « Non, évidemment que je ne suis pas un vampire ! » Mais le portail invisible portait bien trop à confusion. Ou alors « Non, je suis une sorcière. » Je me ferais sûrement arracher les yeux par l’Enclave présente. Que pouvais-je bien faire ? Fuir ? Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
Un petit soupir ennuyé s’échappa de ma bouche entrouverte. D’un air contrit, je me remémorais mes expériences passées en tant qu’espionne et autant être honnête, je n’aurais jamais eu ce genre d’inconvénient avant. Mais là, la situation n’était pas prévue et je n’avais pas toutes les ficelles pour la contrôler. A l’époque, c’était moi qui préparais le terrain pour justement éviter les problèmes. Et voilà qu’un lycan percutait ma demeure alors qu’il n’avait pourtant rien à faire ici. Le sort, sûrement.
Devais-je le percevoir comme un signe ? J’étais restée sûrement cachée trop longtemps et le Destin me poussait dehors. D’abord cette femme et pas des moindres, le grand Secret, et maintenant ce jeune homme perturbé qui débarquait comme une comète. Était-ce un test pour prouver ma loyauté ? J’arquais les sourcils, songeuse. Elle serait bien capable de me faire ce genre de coup, aussi tiré par les cheveux soit-il. Je me méfiais encore beaucoup de ce serpent. Et si elle apprenait que j’avais fauté… Ma tête se secoua vivement pour chasser ces images qui me venaient à l’esprit.
-C’est délicat…murmurais-je.
Je l’imitais donc à mon tour pour rejoindre la terre, pliant les genoux pour me poser sur mes talons en position japonaise traditionnelle. Je ne voulais pas non plus salir ma robe, elle était propre.
-Ce que vous avez percuté est un mur invisible, uniquement rendu possible grâce à un artefact. C’est un objet que tout le monde peut utiliser, même vous, vous le pourriez. Ce que vous qualifiez de « magie » ne vient donc pas de moi mais de cet accessoire, là-bas.
Je désignais du menton la pierre que j'avais poussé du pied un instant plus tôt. Après tout, c’était bien vrai. Cette capacité n’émanait pas de mon propre être, donc ne m’impliquait pas directement. Sous cet angle, je pouvais donc me soustraire à ces suspicions, puisque tout était vrai jusque-là.
-Je suis une personne tout à fait banale. Je l’ai seulement acheté au marché noir pour me protéger de celui qui me veut du mal. Je ne connais pas l’origine du vendeur et je n’ai pas cherché à la connaître. Tout ce que je sais, c’est que cet artefact est capable de me couvrir. Enfin… Jusqu’à présent, en tout cas.
Mon dieu, j’espère que vous pourrez me pardonne. Je n’aimais pas vraiment mentir, cela m’embêtait. Mais il fallait ce qu’il fallait. Aussi, j’y incorporais tout de même une forme de véracité. J’étais vraiment en danger, après tout. Pourtant, je ne cillais pas un seul instant, trop habituée à garder une contenance digne et fière. L’éducation britannique est très portée sur l’étiquette et mon rôle auprès de sa Majesté sur les apparences, j’étais ravie de ne pas avoir perdu d’anciennes habitudes. Même si le motif pour user de ma malice laissait à désirer.
-Je ne voulais pas vous faire peur, ponctuais-je d’un mince sourire, sachez que vous êtes bien plus effrayant, à vrai dire…
J’émis un petit rire confus pour souligner ma gêne. Petit retournement de situation inopiné. Si quelqu’un mordait ici, c’était bien lui. Je ne me frotterais pas impunément à une bête de cette force, aussi jeune qu’il puisse être. Encore pire s’il n’avait pas conscience de son potentiel. L’énergie qu’il dégageait était intense et je me demandais bien comment il se débrouillait pour la gérer. Dire que ce n’était que le plus petit format de son espèce et pourtant déjà si fort… Mais j’avais au moins la certitude qu’il était en bonne santé et n’était pas attaqué par cette fameuse maladie. C’était déjà ça.
-Je peux vous faire entrer si vous voulez. Vous verrez, il n’y a rien de dangereux. A part Lux, peut-être…
Je caressais le pelage sombre de mademoiselle et je le gratifiais d’un regard amical, espérant endormir le loup dans sa tanière sagement.
Fabricio Flores#103770#103770#103770
Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 12 Avr 2020 - 10:59
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
Feat Abigail Prestonn & Fabricio Flores
Elle soupira. Bah oui, ma grande. Mais t’étais capable de faire d’la magie. Si t’es pas un vampire, t’étais quoi ? Et comment tu faisais ça ? Ce… mur invisible. C’était pas une humaine qui pouvait faire c’genre de chose. C’était délicat ? J’voulais bien voir ça.
Elle s’dirigea vers une pierre et m’expliquant rapidement. Un artefact ? Qu’est-ce c’était qu’ça, encore ? Un objet avec d’la magie ? Bordel, ça s’faisait, ça ? En tout cas, maintenant, y avait un mur. Une maison, même. C’était donc là-d’dans qu’j’avais foncé ? J’comprenais un peu mieux. Finalement, heureus’ment qu’j’allais pas si vite. Y aurait eu plus d’mur. Bon, la dame disait que tout l’monde pouvait utiliser la pierre. J’me levais donc et je la pris pour la r’mettre en place. La maison disparut à nouveau. Ok. Ça marche. J’veux bien croire qu’elle était pas vampire, pour l’moment. J’notais aussi que les vampires pouvaient ensorceler des objets. L’vendeur devait en être un. La dame a eu d’la chance. Ces fourbes étaient capables de n’importe quel coup fourré. Elle devrait faire attention, du coup. Il pouvait p’être la r’trouver avec cet objet. Enfin, c’était à elle de à gérer c’la si ça arrivait.
J’étais bien plus effrayant ? Ouais, j’imaginais bien. Si effectivement c’était une humaine, s’r’trouver en face d’un lycan, même en pleine journée, ça d’vait faire peur. Donc, pour l’coup. Si elle trouvait des objets magiques, elle d’vait être un poil familière avec l’monde surnaturel. Elle m’proposa d’entrer. J’avoue qu’cette maison invisible perdu en plein milieu des bois, ça piquait ma curiosité. J’me d’mandais c’qu’elle pouvait bien faire ici, loin d’tout. Elle n’aimait p’être pas voir du monde. C’était bien sa veine avec moi qui m’prenait son mur en pleine face. Enfin. J’la suivais ou pas ? Parce que rentrer chez une inconnue, c’était tout d’même pas la meilleure idée du siècle. Bon, j’craignais pas grand-chose, au final. J’pouvais bien rentrer cinq minutes. Elle me montra l’chemin jusqu’à la porte.
J’avoue qu’avec tout c’te histoire, j’avais pas fait plus attention à la maison. J’avais juste vu qu’elle était grande. Pour une seule personne, c’tait immense. Elle m’répondit pas tout de suite, m’amenant d’abord dans un salon. Là, il y avait un bon mélange d’odeur. Déjà, ça sentait l’chat. Mais normal, elle en avait un. Mais ça sentait aussi assez bien les plantes. Uh… Il y avait l’air d’en avoir beaucoup, vraiment beaucoup dans l’coin.
Elle s’dirigea vers une pierre et m’expliquant rapidement. Un artefact ? Qu’est-ce c’était qu’ça, encore ? Un objet avec d’la magie ? Bordel, ça s’faisait, ça ? En tout cas, maintenant, y avait un mur. Une maison, même. C’était donc là-d’dans qu’j’avais foncé ? J’comprenais un peu mieux. Finalement, heureus’ment qu’j’allais pas si vite. Y aurait eu plus d’mur. Bon, la dame disait que tout l’monde pouvait utiliser la pierre. J’me levais donc et je la pris pour la r’mettre en place. La maison disparut à nouveau. Ok. Ça marche. J’veux bien croire qu’elle était pas vampire, pour l’moment. J’notais aussi que les vampires pouvaient ensorceler des objets. L’vendeur devait en être un. La dame a eu d’la chance. Ces fourbes étaient capables de n’importe quel coup fourré. Elle devrait faire attention, du coup. Il pouvait p’être la r’trouver avec cet objet. Enfin, c’était à elle de à gérer c’la si ça arrivait.
J’étais bien plus effrayant ? Ouais, j’imaginais bien. Si effectivement c’était une humaine, s’r’trouver en face d’un lycan, même en pleine journée, ça d’vait faire peur. Donc, pour l’coup. Si elle trouvait des objets magiques, elle d’vait être un poil familière avec l’monde surnaturel. Elle m’proposa d’entrer. J’avoue qu’cette maison invisible perdu en plein milieu des bois, ça piquait ma curiosité. J’me d’mandais c’qu’elle pouvait bien faire ici, loin d’tout. Elle n’aimait p’être pas voir du monde. C’était bien sa veine avec moi qui m’prenait son mur en pleine face. Enfin. J’la suivais ou pas ? Parce que rentrer chez une inconnue, c’était tout d’même pas la meilleure idée du siècle. Bon, j’craignais pas grand-chose, au final. J’pouvais bien rentrer cinq minutes. Elle me montra l’chemin jusqu’à la porte.
Fabricio ▬ « Vous faites quoi ? Ici ? Grand… Et loin de tout. »
J’avoue qu’avec tout c’te histoire, j’avais pas fait plus attention à la maison. J’avais juste vu qu’elle était grande. Pour une seule personne, c’tait immense. Elle m’répondit pas tout de suite, m’amenant d’abord dans un salon. Là, il y avait un bon mélange d’odeur. Déjà, ça sentait l’chat. Mais normal, elle en avait un. Mais ça sentait aussi assez bien les plantes. Uh… Il y avait l’air d’en avoir beaucoup, vraiment beaucoup dans l’coin.
Fabricio ▬ « Plantes… Beaucoup plantes… Sent bon… »
"Power of flowers"
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Lun 20 Avr 2020 - 19:08
Ma petite ruse avait l’air d’avoir fonctionné. Je n’avais pas temps perdu que cela finalement. Toujours aussi apte à gérer une situation, même lorsqu’elle s’avérait délicate. Néanmoins, même si le doute s’était un peu dissipé, je devais rester très vigilante avec ce lycan. Il suffisait d’un seul faux pas pour aiguiser de nouveau sa vigilance. Et je n’avais clairement pas besoin de cela. A mon étonnement, il alla au-devant de sa méfiance et s’empara de la pierre en question pour en tester sa qualité. Enfin, c’était surtout pour vérifier que je ne lui mentais pas. Mais je demeurais assez sereine, étant donné que ce n’était pas un mensonge. Je lui laissais donc le loisir de se faire son propre avis.
Gagné.
Ma maison retrouva son habit d’invisibilité lorsqu’il replaçait l’artefact. J’en déduisais à son visage renfrogné qu’il m’accordait au moins le bénéfice de ne pas être un vampire. Avec amabilité, je l’invitais donc à rentrer pour désintégrer ses suspicions et me garantir une tranquillité à venir. Cet omega devait bien avoir une famille et je ne souhaitais pas davantage attirer l’attention. Ma bienveillance naturelle et mon sens de l’hospitalité serviraient à l’endormir un peu plus. Puis tout à coup, il s’intéressa à la raison pour laquelle je me trouvais dans un endroit si isolé et si vaste. Je me relevais donc pour me rapprocher de lui doucement, tout en lui ouvrant ma porte. Je n’avais pas besoin de réellement m’étaler sur le sujet, mais sa question demeurait légitime. En réalité, tout le monde se la posait, ou tout du moins, les personnes qui tombaient sur ma cachette. Mais il m’était clairement beaucoup moins hostile que le serpent m’ayant rendue visite auparavant. Je ne sentais pas d’animosité ou de curiosité mal placée, seulement une interrogation qui lui faisait froncer des sourcils. Toutefois, je n’étais pas encline à me confier entièrement à cet enfant étrange. Il n’était pas en phase avec son monde et un mot de trop de sa part pouvait potentiellement me mettre dans l’embarras.
-Comme je vous l’ai dit, quelqu’un me veut du mal, alors je dois me cacher.
Je le laissais entrer le premier, alors que je laissais la porte derrière nous ouverte afin qu’il ne se sente pas pris dans un piège mesquin. De toute façon, mon salon avait besoin d’être aéré. C’était d’autant plus vrai que son odeur qui se déposait dans la pièce laissait quelque peu à désirer. Toutefois, le jeune homme finit par faire une remarque qui ne me laissa pas de marbre. Un petit rire cristallin s’échappa de ma bouche alors que ses sens étaient chatouillés par des parfums qui ne laissaient personne indifférents. Encore plus pour un museau qui possédait cette capacité très délicate de détecter des effluves.
-Venez.
Je l’invitais à me rejoindre, alors que je me dirigeais vers une porte à l’arrière du salon. Je me saisissais alors des clés pour l’introduire dans la serrure et poussa cette porte en chêne massive. Nous atterrissions alors dans mon petit jardin d’Eden, là où mille vies habitaient une énorme serre de jardin. Bien-sûr, plus au fond, mon matériel de laboratoire nécessaire à mon métier de botaniste y trônait. Mais cela ne retirait en rien le charme de cet endroit que j’avais conçu avec mon professeur et dont je prenais le plus grand soin même après sa mort. Des plantes en tous genres ornaient les murs pour les habiller de couleurs et de senteurs exquises. Le sol en bitume, était également jonché de pétales perdus. Des insectes me faisaient également la visite, ainsi que d’autres animaux comme des oiseaux ou des lapins. Je leur laissais le libre accès, tant qu’ils ne touchaient pas à mon travail. J’aimais particulièrement cette ambiance détendue et j’espérais que cela puisse l’apaiser également.
-Voici mon petit jardin secret.
Lux aussi semblait vouloir partager la visite que déjà, elle revenait pointer le bout de ses oreilles. Elle devait avoir senti que ce jeune homme n’était en rien un élément dangereux, bien qu’elle préférât anticiper en restant à l’écart.
-Vous n’avez rien vu de tel auparavant, je suppose, dis-je en caressant une feuille au hasard, d’où venez-vous d’ailleurs ? Enfin, si ce n’est pas trop indiscret. Il est rare qu’un garçon de votre jeune âge navigue en ces terres japonaises et qui n’en possède pas le dialecte.
Peut-être pourrais-je en apprendre un peu plus sur lui au passage.
Gagné.
Ma maison retrouva son habit d’invisibilité lorsqu’il replaçait l’artefact. J’en déduisais à son visage renfrogné qu’il m’accordait au moins le bénéfice de ne pas être un vampire. Avec amabilité, je l’invitais donc à rentrer pour désintégrer ses suspicions et me garantir une tranquillité à venir. Cet omega devait bien avoir une famille et je ne souhaitais pas davantage attirer l’attention. Ma bienveillance naturelle et mon sens de l’hospitalité serviraient à l’endormir un peu plus. Puis tout à coup, il s’intéressa à la raison pour laquelle je me trouvais dans un endroit si isolé et si vaste. Je me relevais donc pour me rapprocher de lui doucement, tout en lui ouvrant ma porte. Je n’avais pas besoin de réellement m’étaler sur le sujet, mais sa question demeurait légitime. En réalité, tout le monde se la posait, ou tout du moins, les personnes qui tombaient sur ma cachette. Mais il m’était clairement beaucoup moins hostile que le serpent m’ayant rendue visite auparavant. Je ne sentais pas d’animosité ou de curiosité mal placée, seulement une interrogation qui lui faisait froncer des sourcils. Toutefois, je n’étais pas encline à me confier entièrement à cet enfant étrange. Il n’était pas en phase avec son monde et un mot de trop de sa part pouvait potentiellement me mettre dans l’embarras.
-Comme je vous l’ai dit, quelqu’un me veut du mal, alors je dois me cacher.
Je le laissais entrer le premier, alors que je laissais la porte derrière nous ouverte afin qu’il ne se sente pas pris dans un piège mesquin. De toute façon, mon salon avait besoin d’être aéré. C’était d’autant plus vrai que son odeur qui se déposait dans la pièce laissait quelque peu à désirer. Toutefois, le jeune homme finit par faire une remarque qui ne me laissa pas de marbre. Un petit rire cristallin s’échappa de ma bouche alors que ses sens étaient chatouillés par des parfums qui ne laissaient personne indifférents. Encore plus pour un museau qui possédait cette capacité très délicate de détecter des effluves.
-Venez.
Je l’invitais à me rejoindre, alors que je me dirigeais vers une porte à l’arrière du salon. Je me saisissais alors des clés pour l’introduire dans la serrure et poussa cette porte en chêne massive. Nous atterrissions alors dans mon petit jardin d’Eden, là où mille vies habitaient une énorme serre de jardin. Bien-sûr, plus au fond, mon matériel de laboratoire nécessaire à mon métier de botaniste y trônait. Mais cela ne retirait en rien le charme de cet endroit que j’avais conçu avec mon professeur et dont je prenais le plus grand soin même après sa mort. Des plantes en tous genres ornaient les murs pour les habiller de couleurs et de senteurs exquises. Le sol en bitume, était également jonché de pétales perdus. Des insectes me faisaient également la visite, ainsi que d’autres animaux comme des oiseaux ou des lapins. Je leur laissais le libre accès, tant qu’ils ne touchaient pas à mon travail. J’aimais particulièrement cette ambiance détendue et j’espérais que cela puisse l’apaiser également.
-Voici mon petit jardin secret.
Lux aussi semblait vouloir partager la visite que déjà, elle revenait pointer le bout de ses oreilles. Elle devait avoir senti que ce jeune homme n’était en rien un élément dangereux, bien qu’elle préférât anticiper en restant à l’écart.
-Vous n’avez rien vu de tel auparavant, je suppose, dis-je en caressant une feuille au hasard, d’où venez-vous d’ailleurs ? Enfin, si ce n’est pas trop indiscret. Il est rare qu’un garçon de votre jeune âge navigue en ces terres japonaises et qui n’en possède pas le dialecte.
Peut-être pourrais-je en apprendre un peu plus sur lui au passage.
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Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 3 Mai 2020 - 11:28
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
Feat Abigail Prestonn & Fabricio Flores
A peine j’avais fait la r’marque que la demoiselle m’invita à la suivre. Nous nous rendimes dans une serre. Oh bordel ! C’était magnifique ! Il y avait une tonne de fleurs. Tellement d’espèces différentes ! Je ne pouvais pas imaginer qu’il y en existait autant de sortes ! Certaines avait un doux parfum agréable. D’autres… Mouais… On va juste dire qu’elles sentaient un peu moins bons. En toute cas, j’pouvais pas compter le nombre d’espèces qui se trouvaient ici. C’était tellement énorme ! Et pourtant, j’étais sûr qu’il en manquait ici. Elle pouvait pas toutes les avoir rassemblées ici. Pas possible pour une personne toute seule. Elle avait peut-être été aidée. Du coup, j’comprendais qu’elle était… non pas fleuriste. Elle avait pas l’air de les vendre. Elle les étudiait plutôt ? C’était… Ah oui ! Botaniste. J’pensais bien qu’ce fût le mot. Bon… J’me d’mandais bien en quoi consistait exactement l’études des fleurs. Mais bon, c’était un métier comme un autre. Elle devait avoir fait des études pendant un long moment. Elle était peut-être plus vielle que j’le pensais, du coup. On ne l’dirait pas.
Elle devait voir mon émerveillement sur mon visage. En effet, j’n’avais jamais rien vu d’pareil avant. C’était juste impressionnant. Même les Shidara n’avaient pas ça. Ou j’n’étais jamais tombé dessus. Fallait avouer que c’était grand chez c’vampire mégalo. Elle me demanda aussi d’où j’venais. Et ouais… J’tranchais un peu dans l’paysage, hein ? Le plus simple était d’dire la vérité. Elle savait c’que j’étais, de toute façon.
J’avais pas envie d’en dire plus. Mon calvaire chez les Shidaras ne r’gardait que moi. Et Mia à qui j’m’étais tout d’même confié un peu plus. De toute façon, elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. C’était largement suffisant pour comprendre comment j’en étais arrivé ici et mon… état, ni même que j’parle pratiquement pas l’japonais. Même si ça allait mieux dernièrement d’puis que j’créchais chez Mia. Enfin… détail… Encore une fois, pas b’soin d’étendre sur le sujet.
J’avançais un peu le long des rangées de fleurs, m’approchant de temps en temps pour les humer. C’est fou comme chaque parfum était sensiblement différent d’puis que j’étais lycan. J’étais certain que j’pouvais pas les différencier ainsi, avant. Tout à coup, un lapin bondit hors des fleurs et mon r’gard l’suivit pour finir par s’poser dans le fond d’la serre. Il y avait une sorte de labo, appar’ment. J’pouvais même commencer à sentir certains produits maintenant que j’m’en étais approcher.
Elle devait voir mon émerveillement sur mon visage. En effet, j’n’avais jamais rien vu d’pareil avant. C’était juste impressionnant. Même les Shidara n’avaient pas ça. Ou j’n’étais jamais tombé dessus. Fallait avouer que c’était grand chez c’vampire mégalo. Elle me demanda aussi d’où j’venais. Et ouais… J’tranchais un peu dans l’paysage, hein ? Le plus simple était d’dire la vérité. Elle savait c’que j’étais, de toute façon.
Fabricio ▬ « Amérique… Enlevé et transformé par vampires sadiques… me suis échappé. »
J’avais pas envie d’en dire plus. Mon calvaire chez les Shidaras ne r’gardait que moi. Et Mia à qui j’m’étais tout d’même confié un peu plus. De toute façon, elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. C’était largement suffisant pour comprendre comment j’en étais arrivé ici et mon… état, ni même que j’parle pratiquement pas l’japonais. Même si ça allait mieux dernièrement d’puis que j’créchais chez Mia. Enfin… détail… Encore une fois, pas b’soin d’étendre sur le sujet.
Fabricio ▬ « Comprend langue… si lent. Juste difficile à parler… »
J’avançais un peu le long des rangées de fleurs, m’approchant de temps en temps pour les humer. C’est fou comme chaque parfum était sensiblement différent d’puis que j’étais lycan. J’étais certain que j’pouvais pas les différencier ainsi, avant. Tout à coup, un lapin bondit hors des fleurs et mon r’gard l’suivit pour finir par s’poser dans le fond d’la serre. Il y avait une sorte de labo, appar’ment. J’pouvais même commencer à sentir certains produits maintenant que j’m’en étais approcher.
Fabricio ▬ « Votre boulot… étudier les fleurs ? »
"Dire peu... Sous-entendre beaucoup !"
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Invité
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Dim 10 Mai 2020 - 1:40
Je constatais avec plaisir que le cadre semblait lui plaire. J'étais assez fière de l'environnement que j'avais réussi à conserver de mon estimé mentor, Bill. Un homme que j'avais considéré plus comme un grand-père qu'un professeur avec les années écoulées en sa compagnie. A ce simple souvenir, mon cœur se mua dans un pincement douloureux. Sur le lit de sa mort, je lui avais fait part de ma réelle nature et au lieu de susciter l'effroi ou l'étonnement, il m'avait souri d'un air radieux avant de me demander d'être heureuse. C'était comme si, au fond, il avait toujours su plus ou moins que j'étais différente mais n'avait jamais osé aborder le sujet. Le connaissant, ce devait être pour ne pas m'embarrasser. Bill s'était toujours montré si bienveillant envers moi, me prenant sous son aile fragilisée par la vieillesse. Mais cela ne l'avait pas empêché d'être fort comme un pilier inestimable. Et pourtant, ce n'était qu'un humain. Une sous race, comme se plaisaient à dire les sorciers de mon statut. Mais je n'étais pas d'accord avec ces préjugés sévères. Il y avait du bon et du mauvais en chacun de nous. Bien-sûr, je n'oubliais pas tellement cette terrifiante période que les mortels nous avaient fait traverser lors de la Grande Chasse. Nous avions tellement perdu...
Était-ce si illusoire que d'espérer un jour, une main tendue entre nos deux peuples ?
Mon regard s'alourdit et s'attrista en un battement d'ailes de papillon alors que j'observais cet enfant s'émerveiller comme j'avais pu le faire la première fois que mes pieds avaient foulé cet endroit. Son innocence du moment me tira un sourire tendre, évacuant ces sombres pensées qui tendaient à m'envahir l'esprit. Ce n'était pas l'heure de ressasser le passé et surtout pas de le faire rejaillir. Je devais m'occuper de mon invité surprise, bien que fracassant comme une mini météorite atterrirait dans mon jardin.
Il m'apprit alors être originaire d'Amérique. Quel long périple pour un enfant si jeune. Enfin, je pouvais bien en dire autant, d'autant plus que sa venue ici s'était engagée contre son gré. Capturé, disait-il ? Mais quelle horreur. Quel genre de personnes pouvait bien commettre ce type d'atrocités ? A vrai dire, je n'étais pas vraiment en phase avec tout ce qu'il pouvait se passer. J'avais mis un point d'honneur à m'isoler du monde, envers et contre tout, j'étais donc assez déconnectée. Mais Shinji m'avait tenue au courant de plusieurs faits établis, pour m'aider à identifier le contexte et les enjeux à en tirer. Cela m'avait fait froid dans le dos. Nous vivions vraiment dans un monde empli de sang et de violence qui jonchait les rues. Cette petite ville à l'apparence si paisible n'était sous le sillage du diable et de ses manigances.
En tout cas, je comprenais un peu mieux en quoi il craignait les vampires et pourquoi il s'était montré si agressif en repérant la magie qui entourait ma maisonnette. Je sentais néanmoins qu'il n'avait pas le cœur à poursuivre dans cette lancée, alors je me contentais de hocher la tête d'un air entendu. Pourtant, la curiosité ne manquait pas. Je me demandais au moins s'il avait un toit où loger. Mais cela aurait été indécent de lui forcer la main, je ne voulais pas d'un autre pique de colère alors qu'il venait tout juste de se calmer.
A la place, je préférais poursuivre la conversation sur un point plus agréable et moins sensible.
-Si vous le souhaitez, je peux vous donner des livres pour vous permettre d'apprendre ! Lorsque je suis arrivée ici, il m'a été difficile de maîtriser cette langue, je comprends que cela puisse être compliqué. Mais je vous rassure, vous vous débrouillez déjà très bien.
Je m'avançais à ses côtés, constatant sa curiosité apparente alors qu'il reniflait les différentes fleurs mises en exposition. Son odorat était bien plus performant et développé que le mien. Je m'en trouvais presque envieuse ! Les lycans possédaient vraiment des capacités extraordinaires et j'espérais qu'il puisse en faire bon usage à l'avenir. Sans crier gare, un animal bien commun orné de deux longues oreilles se mit à bondir, comme pris sur le fait accompli. Je me tournais alors vers lui, les mains jointes devant moi et remarquais au passage qu'il me dépassait de bons centimètres malgré son âge. Cette idée m'amusa, sachant qu'il en gagnerait sûrement plus tard.
-Effectivement, je suis botaniste. Cette entreprise appartenait à mon grand-père. Elle me tient très à cœur, alors j'en prends le plus grand soin.
Je caressais une pétale par simple réflexe du bout des doigts, comme si chaque fibre de leur être transportait encore le souvenir de ce vieil homme que j'affectionnais tant.
-Elles possèdent des secrets qui leur sont propres mais avec de la patience et de l'attention, il est possible d'en découvrir quelques uns. Je les trouve fascinante. Et vous, est-ce que vous avez une passion ou un passe temps ?
Je venais de me rendre compte, à mon grand désarroi, que je ne connaissais même pas son prénom ! Quelle maladresse !
-Que je suis sotte, je ne me suis même pas présentée... Je m'appelle Abigaïl Prestonn. Mais vous pouvez m'appeler Abby.
Était-ce si illusoire que d'espérer un jour, une main tendue entre nos deux peuples ?
Mon regard s'alourdit et s'attrista en un battement d'ailes de papillon alors que j'observais cet enfant s'émerveiller comme j'avais pu le faire la première fois que mes pieds avaient foulé cet endroit. Son innocence du moment me tira un sourire tendre, évacuant ces sombres pensées qui tendaient à m'envahir l'esprit. Ce n'était pas l'heure de ressasser le passé et surtout pas de le faire rejaillir. Je devais m'occuper de mon invité surprise, bien que fracassant comme une mini météorite atterrirait dans mon jardin.
Il m'apprit alors être originaire d'Amérique. Quel long périple pour un enfant si jeune. Enfin, je pouvais bien en dire autant, d'autant plus que sa venue ici s'était engagée contre son gré. Capturé, disait-il ? Mais quelle horreur. Quel genre de personnes pouvait bien commettre ce type d'atrocités ? A vrai dire, je n'étais pas vraiment en phase avec tout ce qu'il pouvait se passer. J'avais mis un point d'honneur à m'isoler du monde, envers et contre tout, j'étais donc assez déconnectée. Mais Shinji m'avait tenue au courant de plusieurs faits établis, pour m'aider à identifier le contexte et les enjeux à en tirer. Cela m'avait fait froid dans le dos. Nous vivions vraiment dans un monde empli de sang et de violence qui jonchait les rues. Cette petite ville à l'apparence si paisible n'était sous le sillage du diable et de ses manigances.
En tout cas, je comprenais un peu mieux en quoi il craignait les vampires et pourquoi il s'était montré si agressif en repérant la magie qui entourait ma maisonnette. Je sentais néanmoins qu'il n'avait pas le cœur à poursuivre dans cette lancée, alors je me contentais de hocher la tête d'un air entendu. Pourtant, la curiosité ne manquait pas. Je me demandais au moins s'il avait un toit où loger. Mais cela aurait été indécent de lui forcer la main, je ne voulais pas d'un autre pique de colère alors qu'il venait tout juste de se calmer.
A la place, je préférais poursuivre la conversation sur un point plus agréable et moins sensible.
-Si vous le souhaitez, je peux vous donner des livres pour vous permettre d'apprendre ! Lorsque je suis arrivée ici, il m'a été difficile de maîtriser cette langue, je comprends que cela puisse être compliqué. Mais je vous rassure, vous vous débrouillez déjà très bien.
Je m'avançais à ses côtés, constatant sa curiosité apparente alors qu'il reniflait les différentes fleurs mises en exposition. Son odorat était bien plus performant et développé que le mien. Je m'en trouvais presque envieuse ! Les lycans possédaient vraiment des capacités extraordinaires et j'espérais qu'il puisse en faire bon usage à l'avenir. Sans crier gare, un animal bien commun orné de deux longues oreilles se mit à bondir, comme pris sur le fait accompli. Je me tournais alors vers lui, les mains jointes devant moi et remarquais au passage qu'il me dépassait de bons centimètres malgré son âge. Cette idée m'amusa, sachant qu'il en gagnerait sûrement plus tard.
-Effectivement, je suis botaniste. Cette entreprise appartenait à mon grand-père. Elle me tient très à cœur, alors j'en prends le plus grand soin.
Je caressais une pétale par simple réflexe du bout des doigts, comme si chaque fibre de leur être transportait encore le souvenir de ce vieil homme que j'affectionnais tant.
-Elles possèdent des secrets qui leur sont propres mais avec de la patience et de l'attention, il est possible d'en découvrir quelques uns. Je les trouve fascinante. Et vous, est-ce que vous avez une passion ou un passe temps ?
Je venais de me rendre compte, à mon grand désarroi, que je ne connaissais même pas son prénom ! Quelle maladresse !
-Que je suis sotte, je ne me suis même pas présentée... Je m'appelle Abigaïl Prestonn. Mais vous pouvez m'appeler Abby.
Fabricio Flores#104045#104045#104045
Lycan Oméga - Solitaire
Date d'inscription : 20/01/2020
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Yens : 24
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Ven 22 Mai 2020 - 13:02
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
Feat Abigail Prestonn & Fabricio Flores
J’souris à la proposition d’la dame. Si elle avait des livres simples. Ça pouvait aider. Mia avait déjà été gentille de m’fournir en vêtements et m’offrait gentiment son canapé et en échange, j’aidais dans la maison. Bon, en était encore au stade où elle me montrait un peu ce qu’elle attendait d’moi. Histoire de faire tout comme elle le voulait. C’était un accord correct. Jamais trop d’boulot. Juste un peu à faire chaqu’jour. Bref, j’voulais pas en lui en d’mander plus en lui d’mandant des livres. Si une personne pouvait m’les prêter. Ça serait pas mal. En échange, j’pouvais bien m’taire sur ma découverte. Ça aid’rait aussi Mia dans les cours qu’elle me donnait. Elle me dit que j’me démerdais d’jà bien. Pas tant que ça, en vrai.
En fait, vallait mieux n’pas en parler. Tout simplement. Il me fallait encore du temps pour m’améliorer. Mais ça allait venir. C’est vrai que j’m’améliorais déjà depuis l’temps qu’j’étais ici. Finalement, à force, peut-être que j’pourrais m’trouver un coin tranquille où habiter et ne pas avoir besoin de r’venir en Espagne… Certainement pas aux US, par contre. Bon, par contre, fallait trouver une solution sur ma situation. Mais apparemment, les lycans avaient des contacts. Avec qui ? J’préférais pas d’m’poser d’questions pour le moment. Tant que j’avais des papiers, au final…
Donc, elle était botaniste. J’répétais quelques fois l’mot dans ma tête pour essayer de le retenir. Un mot d’plus dans mon vocabulaire. Journée productive, au final ! C’était bien ça. Euh… Un passe-temps ? Survivre ? M’en sortir, ça compte ? J’pouvais même pas dire « chercher les ennuis ». C’était les ennuis qui m’trouvaient en général.
Ouais… Non. J’avais pas vraiment de hobbies. Faut dire que j’avais pas vraiment eu l’occasion d’m’intéresser à un truc ou quoique ce soit d’autres. Quand on est à la rue, c’est pas l’truc auquel on pense. Plus tard, peut-être. Trouver un passe-temps, à ajouter dans les projets à long terme. Au passage, elle se présenta. Clairement, elle n’était pas d’ici. Mais ça, j’le savais déjà. Possiblement américaine. C’est bien l’genre de prénom et d’nom qu’on pouvait trouver là-bas.
Bah oui, elle venait d’se présenter. ‘Fallait bien faire pareil. Et puis, c’était plus simple. N’empêche, c’était un joli prénom, Abigail. Abby sonnait bien aussi.
Pour éviter toute question, j’me remis à parler des fleurs. C’était sa passion, donc. Ça devait être cool de travailler sur un truc qu’on aimait, d’ailleurs.
Fabricio ▬ « Comprendre… ça va. Si mots sont pas trop com…compliqué. Parler… plus difficile. Lire… »
En fait, vallait mieux n’pas en parler. Tout simplement. Il me fallait encore du temps pour m’améliorer. Mais ça allait venir. C’est vrai que j’m’améliorais déjà depuis l’temps qu’j’étais ici. Finalement, à force, peut-être que j’pourrais m’trouver un coin tranquille où habiter et ne pas avoir besoin de r’venir en Espagne… Certainement pas aux US, par contre. Bon, par contre, fallait trouver une solution sur ma situation. Mais apparemment, les lycans avaient des contacts. Avec qui ? J’préférais pas d’m’poser d’questions pour le moment. Tant que j’avais des papiers, au final…
Donc, elle était botaniste. J’répétais quelques fois l’mot dans ma tête pour essayer de le retenir. Un mot d’plus dans mon vocabulaire. Journée productive, au final ! C’était bien ça. Euh… Un passe-temps ? Survivre ? M’en sortir, ça compte ? J’pouvais même pas dire « chercher les ennuis ». C’était les ennuis qui m’trouvaient en général.
Fabricio ▬ « Pas… vraiment. »
Ouais… Non. J’avais pas vraiment de hobbies. Faut dire que j’avais pas vraiment eu l’occasion d’m’intéresser à un truc ou quoique ce soit d’autres. Quand on est à la rue, c’est pas l’truc auquel on pense. Plus tard, peut-être. Trouver un passe-temps, à ajouter dans les projets à long terme. Au passage, elle se présenta. Clairement, elle n’était pas d’ici. Mais ça, j’le savais déjà. Possiblement américaine. C’est bien l’genre de prénom et d’nom qu’on pouvait trouver là-bas.
Fabricio ▬ « Fabricio Florès. Fa, plus court. »
Bah oui, elle venait d’se présenter. ‘Fallait bien faire pareil. Et puis, c’était plus simple. N’empêche, c’était un joli prénom, Abigail. Abby sonnait bien aussi.
Fabricio ▬ « Joli prénom. »
Pour éviter toute question, j’me remis à parler des fleurs. C’était sa passion, donc. Ça devait être cool de travailler sur un truc qu’on aimait, d’ailleurs.
Fabricio ▬ « Les fleurs… C’est pas com…compliqué de les faire… vivre tous dans la serre ? »
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