Repos forcé [Ft. Kaede] (30/08/2022)
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Lloyd D. Evans#107240#107240#107240
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Ven 16 Sep 2022 - 0:00
Repos forcé
Un peu plus d'un mois s'était écoulé depuis le début de l'enquête. L'onsen n'a plus été surveillé depuis une semaine, bien que les pistes que nous ayons jusqu'à présent ne nous mène pas à grand chose, enfin, pas dans cette affaire, mais au fond de moi, je savais que c'était un groupe très organisé, peut-être le même qui a fait de ma vie un enfer, mais je n'avais aucune preuve pour les inculper, ni même de nom. Ils connaissent l'existance des surnaturels, et ils prenaient toutes les précautions nécessaires par conséquent, et cela me frustrait réellement, si bien que je commençais à faire de l'excès de zèle sur tout et n'importe quoi. La colère m'envahissait, jusqu'au jour où je me suis énervé contre un collègue pour une broutille, et que le service m'a dit que je devais prendre une pause dans cette affaire, que même si ça coïncidait avec ce qui m'était arrivait personnellement, on en avait aucune preuve. On me donna une semaine de congés, le temps de me détendre et de penser à autre chose, et quand bien même, je ne voulais pas de ce calme forcé, je n'avais pas d'autres choix.
Selon moi, j'avais forcément raté quelque chose dans cette enquête, ce n'était pas possible autrement. Peut-être que c'était un signe pour, qu'effectivement, j'aille profiter des sources chaudes en dehors de mon travail, en tant que client. En repensant à ces lieux, au delà de la scène de crime, c'est le visage de Kaede qui me vient à l'esprit, avant même l'établissement et son atmosphère. Il faut croire que cette collaboration m'avait vraiment marqué. Finalement, cette pause tombait à point nommée. Je pris le soin de téléphoner à l'établissement, réservant un séjour de quelques jours à mon nom. Si Kaede était au bout du fil, elle risquait de me reconnaître. Je préparais mes affaires pour ce séjour. Me doutant que les lieux étaient assez fréquentés, j'avais eu de la chance d'avoir de la place pour les prochains jours assez rapidement.
Deux jours passèrent depuis ma réservation, et c'est en voiture que je vins à mon nouveau lieu de détente. Mes habits étaient plus formels, un t-shrit gris ainsi qu'un pantalon de ville noir assez décontracté, qui tranchait avec l'uniforme du policier habituel. Sortant du véhicule, certaines images me reviennent en tête, mais j'étais satisfait de voir que l'établissement était encore assez fréquenté, que cette affaire avait finalement pas eu d'énormes conséquences. J'entre dans le hall d'accueil, mon visage assez neutre mais la présence de mon ex-collaboratrice mit cette neutralité à rude épreuve, me faisant presque dessiner un rictus sur mon visage.
-Bonjour. Comme promis, je viens ici en tant que résident. J'ai obtenu une semaine de congés, j'ai donc pensé bon de venir ici.
Finalement, mon sourire finit quand même par s'afficher. Oui, j'avais menti, ce n'est pas moi qui a obtenu cette semaine, on m'y a forcé car j'étais trop concentré dans mon enquête. Est-ce que j'avais quand même pris de quoi travailler dans ma valise en plus de mes vêtements de rechange? Tout à fait! Mais personne ne pouvait m'empêcher de faire mon devoir. Au final, je n'arrivais pas à me déconnecter de mon travail, même s'il n'y avait pas que ça derrière mon excès de zèle. Mon visage était encore plus fatigué que le mois dernier, et je voulais vraiment mettre la main sur cette organisation. Ces traits exténués sur mon visage pourraient montrer que j'avais menti, bien que si on me questionnait, j'inventerai probablement un alibi ou alors, je changerai de conversation. Inutile d'inquiéter mon entourage. Cette enquête, c'était la mienne, et j'étais le seul à blâmer pour être dans cet état.
Selon moi, j'avais forcément raté quelque chose dans cette enquête, ce n'était pas possible autrement. Peut-être que c'était un signe pour, qu'effectivement, j'aille profiter des sources chaudes en dehors de mon travail, en tant que client. En repensant à ces lieux, au delà de la scène de crime, c'est le visage de Kaede qui me vient à l'esprit, avant même l'établissement et son atmosphère. Il faut croire que cette collaboration m'avait vraiment marqué. Finalement, cette pause tombait à point nommée. Je pris le soin de téléphoner à l'établissement, réservant un séjour de quelques jours à mon nom. Si Kaede était au bout du fil, elle risquait de me reconnaître. Je préparais mes affaires pour ce séjour. Me doutant que les lieux étaient assez fréquentés, j'avais eu de la chance d'avoir de la place pour les prochains jours assez rapidement.
Deux jours passèrent depuis ma réservation, et c'est en voiture que je vins à mon nouveau lieu de détente. Mes habits étaient plus formels, un t-shrit gris ainsi qu'un pantalon de ville noir assez décontracté, qui tranchait avec l'uniforme du policier habituel. Sortant du véhicule, certaines images me reviennent en tête, mais j'étais satisfait de voir que l'établissement était encore assez fréquenté, que cette affaire avait finalement pas eu d'énormes conséquences. J'entre dans le hall d'accueil, mon visage assez neutre mais la présence de mon ex-collaboratrice mit cette neutralité à rude épreuve, me faisant presque dessiner un rictus sur mon visage.
-Bonjour. Comme promis, je viens ici en tant que résident. J'ai obtenu une semaine de congés, j'ai donc pensé bon de venir ici.
Finalement, mon sourire finit quand même par s'afficher. Oui, j'avais menti, ce n'est pas moi qui a obtenu cette semaine, on m'y a forcé car j'étais trop concentré dans mon enquête. Est-ce que j'avais quand même pris de quoi travailler dans ma valise en plus de mes vêtements de rechange? Tout à fait! Mais personne ne pouvait m'empêcher de faire mon devoir. Au final, je n'arrivais pas à me déconnecter de mon travail, même s'il n'y avait pas que ça derrière mon excès de zèle. Mon visage était encore plus fatigué que le mois dernier, et je voulais vraiment mettre la main sur cette organisation. Ces traits exténués sur mon visage pourraient montrer que j'avais menti, bien que si on me questionnait, j'inventerai probablement un alibi ou alors, je changerai de conversation. Inutile d'inquiéter mon entourage. Cette enquête, c'était la mienne, et j'étais le seul à blâmer pour être dans cet état.
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Dojima Kaede Nanako#107241#107241#107241#107241#107241
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Ven 16 Sep 2022 - 11:43
Kaede n'était pas celle qui avait enregistré la réservation du lycan, mais elle eut le plaisir de lire son nom en parcourant le registre. Il avait réservé pour plusieurs jours, et semblait donc s'offrir enfin le repos dont il avait paru avoir tant besoin un mois auparavant. Lors de leur dernière discussion, il s'était interrogé sur les secrets qu'elle paraissait connaître, mais avait su se contenter de sa réponse très évasive.
- Ces secrets ne sont pas seulement les miens, il ne m'appartient pas de les divulguer. Sachez seulement que je sais tenir ma langue sur ceux des autres.
Une façon de renouveler sa promesse de taire sa nature, qui ne lui avait pas causé le choc qu'on aurait pu attendre chez une humaine ignorante. Peut-être chercherait-il à en apprendre davantage lors de son séjour, mais au moins n'avait-il pas été rebuté par sa discrétion, et elle s'en réjouissait.
Était-ce pour cela qu'elle s'était particulièrement apprêtée ce jour-là, alors qu'elle attendait son arrivée dans l'entrée du bâtiment ? Qui lui avait fait choisir un kimono dont la teinte indigo réhaussait l'éclat de son regard ? Elle tâchait de se convaincre que ce n'était pas le cas... Mais le sourire qui réchauffa son visage lorsqu'elle le vit entrer possédait un éclat qui allait au-delà d'un accueil commercial, et trahissait un plaisir réel tandis qu'elle s'avançait pour le saluer.
- Vous m'en voyez ravie. Je suis heureuse de vous revoir, et j'espère que nous saurons vous offrir la détente dont vous avez tant besoin.
Elle s'était retenue de lui dire qu'il avait mauvaise mine, même s'il paraissait plus fatigué encore que lors de leur rencontre. Mais elle se fit la promesse qu'il retrouverait rapidement des traits plus détendus et reposés. Avec une certaine familiarité, elle glissa son bras autour de celui de Lloyd, pour appuyer sur lui une main légère.
- Si vous le voulez bien, je vais vous conduire à votre chambre, afin que vous puissiez vous installer. Et je serai honorée de vous faire visiter les lieux de détente, vous n'avez guère eu l'occasion de les voir lors de votre précédente visite.
Était-elle curieuse des progrès de l'enquête ? Evidemment. Mais elle ne le questionnerait pas. S'il était ici pour se changer les idées, il n'était pas question de gâcher ses efforts. Elle attendrait qu'il veuille lui en parler. Le chemin qu'elle suivit jusqu'à la chambre de son invité n'était pas nouveau pour ce dernier, puisqu'elle lui avait donné la même suite qu'un mois plus tôt. Mais elle espérait que cette fois-ci, servir le thé n'impliquerait pas de naviguer parmi des documents en tout genre. Une théière laissait d'ailleurs échapper une fine vapeur dans l'air de la pièce, à peine agitée par la brise marine pénétrant par la fenêtre ouverte.
- Si cela vous convient, je vous laisse vous installer, et nous pourrons ensuite nous retrouver pour visiter les lieux. Souhaitez-vous manger en ma compagnie, ou visiter d'abord les bains ?
Elle espérait passer plus de temps en sa compagnie qu'elle n'en avait l'habitude avec les clients du ryukan, mais elle avait avec lui un lien naissant qu'elle espérait renforcer.
- Ces secrets ne sont pas seulement les miens, il ne m'appartient pas de les divulguer. Sachez seulement que je sais tenir ma langue sur ceux des autres.
Une façon de renouveler sa promesse de taire sa nature, qui ne lui avait pas causé le choc qu'on aurait pu attendre chez une humaine ignorante. Peut-être chercherait-il à en apprendre davantage lors de son séjour, mais au moins n'avait-il pas été rebuté par sa discrétion, et elle s'en réjouissait.
Était-ce pour cela qu'elle s'était particulièrement apprêtée ce jour-là, alors qu'elle attendait son arrivée dans l'entrée du bâtiment ? Qui lui avait fait choisir un kimono dont la teinte indigo réhaussait l'éclat de son regard ? Elle tâchait de se convaincre que ce n'était pas le cas... Mais le sourire qui réchauffa son visage lorsqu'elle le vit entrer possédait un éclat qui allait au-delà d'un accueil commercial, et trahissait un plaisir réel tandis qu'elle s'avançait pour le saluer.
- Vous m'en voyez ravie. Je suis heureuse de vous revoir, et j'espère que nous saurons vous offrir la détente dont vous avez tant besoin.
Elle s'était retenue de lui dire qu'il avait mauvaise mine, même s'il paraissait plus fatigué encore que lors de leur rencontre. Mais elle se fit la promesse qu'il retrouverait rapidement des traits plus détendus et reposés. Avec une certaine familiarité, elle glissa son bras autour de celui de Lloyd, pour appuyer sur lui une main légère.
- Si vous le voulez bien, je vais vous conduire à votre chambre, afin que vous puissiez vous installer. Et je serai honorée de vous faire visiter les lieux de détente, vous n'avez guère eu l'occasion de les voir lors de votre précédente visite.
Était-elle curieuse des progrès de l'enquête ? Evidemment. Mais elle ne le questionnerait pas. S'il était ici pour se changer les idées, il n'était pas question de gâcher ses efforts. Elle attendrait qu'il veuille lui en parler. Le chemin qu'elle suivit jusqu'à la chambre de son invité n'était pas nouveau pour ce dernier, puisqu'elle lui avait donné la même suite qu'un mois plus tôt. Mais elle espérait que cette fois-ci, servir le thé n'impliquerait pas de naviguer parmi des documents en tout genre. Une théière laissait d'ailleurs échapper une fine vapeur dans l'air de la pièce, à peine agitée par la brise marine pénétrant par la fenêtre ouverte.
- Si cela vous convient, je vous laisse vous installer, et nous pourrons ensuite nous retrouver pour visiter les lieux. Souhaitez-vous manger en ma compagnie, ou visiter d'abord les bains ?
Elle espérait passer plus de temps en sa compagnie qu'elle n'en avait l'habitude avec les clients du ryukan, mais elle avait avec lui un lien naissant qu'elle espérait renforcer.
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Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Ven 16 Sep 2022 - 14:15
Repos forcé
Il était difficile de contenir a satisfaction quand mon regard se porta de nouveau sur celui de Kaede. Qui plus est, son kimono violet lui allait à ravir cette couleur se mariant parfaitement avec ses yeux et cela lui ajoutait un charme indéniable qui ne me laissait pas insensible. Le décor autour de moi était toujours aussi agréable à l'oeil et en dehors de l'enquête, je pouvais sentir les bienfaits de ces lieux rien qu'à l'ambiance qui y régnait, sans qu'aucun crime ne vienne la perturber. Je me souviens de sa dernière réponse concernant les secrets qu'elle pouvait cacher, et elle avait su combler mes attentes sans rien dire pour autant. Le fait que cela ne dépende pas d'elle suffise à ce que je ne cherche pas davantage, même si cette curiosité restait présente, mais pas uniquement pour les secrets qu'elle détenait.
Ce fut aussi la première fois que je remarquais ce sourire qui illuminait le visage de la propriétaire de l'onsen. Avait-elle toujours eu ce sourire aussi radieux? L'enquête m'avait déconnectée de beaucoup de choses apparemment, car c'est le genre de détails que j'aurais pu remarquer, même si je doute qu'elle ait sourit à ce point durant notre première rencontre. Je sentis son bras s'enrouler autour du mien, montrant une certaine proximité qui m'avait pris au dépourvu, mais qui n'était cependant la bienvenue. Ne quittant pas ses yeux, j'acquiesce d'un mouvement de la tête.
-Tout le plaisir est pour moi. Et je serais ravi de faire cette visite des lieux, surtout si... la compagnie est aussi agréable.
Faire un compliment de la sorte après quelques minutes ne me ressemblait pas vraiment. En temps normal, j'étais peu loquace et plutôt morose, mais il y avait quelque chose en elle qui déliait ma langue. À moins que cela vienne de moi et que je suis en train de sortir de cette période de deuil? Difficile à dire, mais la chose dont j'étais sûr à l'heure actuelle, c'est que je me sentais bien, et que la présence de Kaede y était pour beaucoup. Nous nous dirigeâmes alors vers la chambre, le chemin m'étant assez familier. J'en profitais donc pour continuer la conversation. Je ne savais pas si elle souhaitait entendre parler de l'enquête, alors que ça devait être un douloureux souvenir pour elle. Je préférais passer ça sous silence pour le moment, me contentant de prendre des nouvelles.
-En tout cas, je suis heureux de voir que tout se passe bien ici. Les lieux semblent encore assez fréquentés et ils n'ont pas perdu de leur splendeur. Il est vrai que j'ai besoin de me détendre en ce moment, on va dire que le mois n'a pas été de tout repos.
Malgré moi, je reviens sur le sujet de l'enquête, même de manière implicite. Décidément, les habitudes ont la vie dure. Au moment où nous arrivâmes à ma chambre, je constate que j'ai le droit à la même suite que le mois dernier. Je me remémore encore les papiers éparpillés dans la pièce, quand je faisais mon enquête. Mais il ne fallait pas que je retombe dans ce cercle vicieux. Cette fois, je devais me reposer, ou rien de tout cela ne servira. La théière de la suite laissait échapper de la vapeur, montrant que la boisson était prête. Lorsque Kaede me proposa plusieurs choix, ma réponse ne se fit pas attendre.
-Je serais ravi de manger en votre compagnie. Avant la détente, j'ai envie de prendre de vos nouvelles depuis le mois dernier.
D'un point de vue professionnel, bien entendu. Je n'essayerais pas d'en apprendre davantage sur elle dans le domaine privé, même si cette idée ne me déplaisait pas. Je verrais bien combien de temps, j'arriverais à tenir ces paroles. J'entre alors dans la pièce, déposant mes affaires près du lit après avoir, au préalable, retiré mes chaussures afin de respecter la propreté des lieux. Je retourne ensuite voir Kaede, prêt à continuer ma visite, notamment pour se sustenter ensemble avant de visiter les bains, comme convenu.
-C'est fou à quel point cette chambre est grande, quand il y a moins de papiers autour. En tout cas, j'espère que vous allez bien depuis le mois dernier, mais le simple fait de vous revoir aussi souriante me rassure déjà énormément.
Oui, son sourire est la première chose que j'avais remarqué avec elle, ainsi que cette proximité qui n'était pas là auparavant. Je ne savais point ce que ce séjour me réservait, mais je tâcherai de faire de bien meilleurs souvenirs que lors de ma dernière visite.
Ce fut aussi la première fois que je remarquais ce sourire qui illuminait le visage de la propriétaire de l'onsen. Avait-elle toujours eu ce sourire aussi radieux? L'enquête m'avait déconnectée de beaucoup de choses apparemment, car c'est le genre de détails que j'aurais pu remarquer, même si je doute qu'elle ait sourit à ce point durant notre première rencontre. Je sentis son bras s'enrouler autour du mien, montrant une certaine proximité qui m'avait pris au dépourvu, mais qui n'était cependant la bienvenue. Ne quittant pas ses yeux, j'acquiesce d'un mouvement de la tête.
-Tout le plaisir est pour moi. Et je serais ravi de faire cette visite des lieux, surtout si... la compagnie est aussi agréable.
Faire un compliment de la sorte après quelques minutes ne me ressemblait pas vraiment. En temps normal, j'étais peu loquace et plutôt morose, mais il y avait quelque chose en elle qui déliait ma langue. À moins que cela vienne de moi et que je suis en train de sortir de cette période de deuil? Difficile à dire, mais la chose dont j'étais sûr à l'heure actuelle, c'est que je me sentais bien, et que la présence de Kaede y était pour beaucoup. Nous nous dirigeâmes alors vers la chambre, le chemin m'étant assez familier. J'en profitais donc pour continuer la conversation. Je ne savais pas si elle souhaitait entendre parler de l'enquête, alors que ça devait être un douloureux souvenir pour elle. Je préférais passer ça sous silence pour le moment, me contentant de prendre des nouvelles.
-En tout cas, je suis heureux de voir que tout se passe bien ici. Les lieux semblent encore assez fréquentés et ils n'ont pas perdu de leur splendeur. Il est vrai que j'ai besoin de me détendre en ce moment, on va dire que le mois n'a pas été de tout repos.
Malgré moi, je reviens sur le sujet de l'enquête, même de manière implicite. Décidément, les habitudes ont la vie dure. Au moment où nous arrivâmes à ma chambre, je constate que j'ai le droit à la même suite que le mois dernier. Je me remémore encore les papiers éparpillés dans la pièce, quand je faisais mon enquête. Mais il ne fallait pas que je retombe dans ce cercle vicieux. Cette fois, je devais me reposer, ou rien de tout cela ne servira. La théière de la suite laissait échapper de la vapeur, montrant que la boisson était prête. Lorsque Kaede me proposa plusieurs choix, ma réponse ne se fit pas attendre.
-Je serais ravi de manger en votre compagnie. Avant la détente, j'ai envie de prendre de vos nouvelles depuis le mois dernier.
D'un point de vue professionnel, bien entendu. Je n'essayerais pas d'en apprendre davantage sur elle dans le domaine privé, même si cette idée ne me déplaisait pas. Je verrais bien combien de temps, j'arriverais à tenir ces paroles. J'entre alors dans la pièce, déposant mes affaires près du lit après avoir, au préalable, retiré mes chaussures afin de respecter la propreté des lieux. Je retourne ensuite voir Kaede, prêt à continuer ma visite, notamment pour se sustenter ensemble avant de visiter les bains, comme convenu.
-C'est fou à quel point cette chambre est grande, quand il y a moins de papiers autour. En tout cas, j'espère que vous allez bien depuis le mois dernier, mais le simple fait de vous revoir aussi souriante me rassure déjà énormément.
Oui, son sourire est la première chose que j'avais remarqué avec elle, ainsi que cette proximité qui n'était pas là auparavant. Je ne savais point ce que ce séjour me réservait, mais je tâcherai de faire de bien meilleurs souvenirs que lors de ma dernière visite.
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Mer 21 Sep 2022 - 11:44
Le compliment fait sur l'agrément de sa compagnie tira un nouveau sourire à la changeline, moins éclatant, mais plus doux. Presque timide, bien qu'elle ne le soit guère. Ce fut ensuite la fierté qui illumina son regard alors qu'il vantait la splendeur des lieux. Le ryukan était en effet son accomplissement, qu'elle vivait et entretenait au quotidien. Et avoir su en conserver l'attrait malgré les évènements de juillet n'avait pas été une mince affaire, aussi se sentait-elle légitimement satisfaite d'y être parvenue. Et que les plus empressés à venir, durant les premiers jours, soient les journalistes n'avait été qu'un problème mineur. Au moins les chasseurs d'histoire avaient-ils maintenus sa trésorerie à flot. Elle préférait donc diriger ses pensées vers le repos dont son compagnon avouait avoir besoin.
- Je vais donc me faire un devoir de vous offrir tout le bien-être dont vous avez besoin.
Et une lueur amusée étincela dans son regard, tandis qu'un sourire taquin flottait sur ses lèvres. Elle lui demeurait amplement reconnaissante de sa présence et de sa bienveillance passées. Et elle sentait que le taquiner et plaisanter avec lui serait plus efficace qu'une politesse formelle pour l'amener à baisser sa garde et se laisser aller. Elle décida donc de se fier à cet instinct.
Il ne fallut que quelques minutes à Lloyd pour déposer ses affaires, tout en plaisantant sur la différence que faisait l'absence de dossiers étalés sur toutes les surfaces disponibles. Elle afficha une expression amusée, avant de lui indiquer d'un geste léger les chaussons confortables placés près de la porte. A l'intérieur, une fois les invités installés, ils étaient encouragés à ne pas porter de chaussures, mais plutôt des chaussons ou des getas, ainsi que le voulait la tradition et les bonnes manières. Une façon, aussi, de se couper du monde extérieur. Aux sandales de bois et de pailles de riz, Kaede avait néanmoins adjoint des pantoufles de tissu simples, afin de moins dérouter les visiteurs occidentaux.
Une fois que le lycan se fut chaussé à son goût, elle lui reprit le bras pour l'escorter jusqu'au restaurant l'étage en dessous, où elle les installa à une table un peu en retrait. Tout en cheminant, elle avait poursuivi leur conversation, trouvant une aisance à lui parler comme si elle le connaissait depuis davantage de temps que ce n'était le cas.
- Il est vrai que les circonstances de notre rencontre n'ont guère été tendres, mais je tâche de voir le bon côté des choses et de conserver foi en l'avenir. Et puis, se morfondre ne fait guère avancer les choses, qu'en pensez-vous ? Et de fait, j'ai de quoi me réjouir : les clients n'ont pas tous fuit, et si la saison estivale a été moins bonne qu'espérée, elle n'a pas été ruinée non plus. Avec la présence des journalistes, j'ai même eu de la publicité gratuite !
Un rire marqua sa saillie. Il lui avait été plus difficile de se remettre personnellement, mais elle n'allait pas évoquer cela juste avant de manger. Les cauchemars, les épisodes de tétanie durant ses chasses, lorsque le sang lui évoquait d'autres images. Aujourd'hui encore, elle ne chassait plus de mammifères marins, pour se préserver. D'autant que sa famille s'était inquiétée à plusieurs reprises de voir un puissant requin marteau se figer puis abandonner sa proie pour fuir aveuglément. Néanmoins, elle sentait que les choses s'apaisaient. Elle ne s'éveillait plus en sursaut aussi souvent, et si elle n'aimait guère être la première à entrer dans la blanchisserie, du moins pouvait-elle désormais en passer la porte sans se mettre à trembler violemment.
- Et vous-même, comment allez-vous ?
Elle ne détailla pas davantage sa question, mais son visage exprimait un souci réel de Lloyd tandis qu'ils prenaient place à table.
- Je vais donc me faire un devoir de vous offrir tout le bien-être dont vous avez besoin.
Et une lueur amusée étincela dans son regard, tandis qu'un sourire taquin flottait sur ses lèvres. Elle lui demeurait amplement reconnaissante de sa présence et de sa bienveillance passées. Et elle sentait que le taquiner et plaisanter avec lui serait plus efficace qu'une politesse formelle pour l'amener à baisser sa garde et se laisser aller. Elle décida donc de se fier à cet instinct.
Il ne fallut que quelques minutes à Lloyd pour déposer ses affaires, tout en plaisantant sur la différence que faisait l'absence de dossiers étalés sur toutes les surfaces disponibles. Elle afficha une expression amusée, avant de lui indiquer d'un geste léger les chaussons confortables placés près de la porte. A l'intérieur, une fois les invités installés, ils étaient encouragés à ne pas porter de chaussures, mais plutôt des chaussons ou des getas, ainsi que le voulait la tradition et les bonnes manières. Une façon, aussi, de se couper du monde extérieur. Aux sandales de bois et de pailles de riz, Kaede avait néanmoins adjoint des pantoufles de tissu simples, afin de moins dérouter les visiteurs occidentaux.
Une fois que le lycan se fut chaussé à son goût, elle lui reprit le bras pour l'escorter jusqu'au restaurant l'étage en dessous, où elle les installa à une table un peu en retrait. Tout en cheminant, elle avait poursuivi leur conversation, trouvant une aisance à lui parler comme si elle le connaissait depuis davantage de temps que ce n'était le cas.
- Il est vrai que les circonstances de notre rencontre n'ont guère été tendres, mais je tâche de voir le bon côté des choses et de conserver foi en l'avenir. Et puis, se morfondre ne fait guère avancer les choses, qu'en pensez-vous ? Et de fait, j'ai de quoi me réjouir : les clients n'ont pas tous fuit, et si la saison estivale a été moins bonne qu'espérée, elle n'a pas été ruinée non plus. Avec la présence des journalistes, j'ai même eu de la publicité gratuite !
Un rire marqua sa saillie. Il lui avait été plus difficile de se remettre personnellement, mais elle n'allait pas évoquer cela juste avant de manger. Les cauchemars, les épisodes de tétanie durant ses chasses, lorsque le sang lui évoquait d'autres images. Aujourd'hui encore, elle ne chassait plus de mammifères marins, pour se préserver. D'autant que sa famille s'était inquiétée à plusieurs reprises de voir un puissant requin marteau se figer puis abandonner sa proie pour fuir aveuglément. Néanmoins, elle sentait que les choses s'apaisaient. Elle ne s'éveillait plus en sursaut aussi souvent, et si elle n'aimait guère être la première à entrer dans la blanchisserie, du moins pouvait-elle désormais en passer la porte sans se mettre à trembler violemment.
- Et vous-même, comment allez-vous ?
Elle ne détailla pas davantage sa question, mais son visage exprimait un souci réel de Lloyd tandis qu'ils prenaient place à table.
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Jeu 22 Sep 2022 - 0:08
Repos forcé
Je me prenais en train d'apprécier son sourire et son regard plus joyeux que lors de notre dernière rencontre. Il y avait quelque chose en Kaede qui m'intriguait, au delà du mystère qu'elle faisait planer. Elle avait ce petit quelque chose qui me donnait envie de la regarder, encore et encore, et je sentais que j'arrivais à me détendre avec elle. C'était assez inhabituel pour moi de baisser ma garde ainsi, mais c'était plus fort que moi, je prenais goût à cette ambiance chaleureuse et apaisante. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement quand à sa remarque d'ailleurs, faisant de ma détente son devoir. Encore une fois, ce sourire et ce regard me déstabilisaient, contrastant totalement avec l'attitude plus formelle qu'elle avait le mois dernier. J'avais l'impression d'être en face d'une autre personne, à moins que cela ne soit qu'une facette plus sincère de sa personnalité qui me mettait à l'aise. Une réaction plus humaine et franche, c'était vraiment agréable.
Je continuais de relâcher ma pression sur mes épaules, pensant de moins en moins au travail et à ce qu'il s'est passé ici, et davantage à l'instant présent et à cette présence qui me faisait tant de bien. Après m'être déchaussé, j'avais le choix entre des chaussons plus occidentaux et des sandales traditionnelles. Afin de réellement me couper, je décide de prendre la seconde option. Il y avait toutefois un léger contraste avec mes habits actuels, et je me dis qu'une tenue plus traditionnelle accordée avec mes getas, afin de rester dans le thème des lieux. Kaede me repris ensuite le bras, sentant de nouveau sa chaleur, et me guidant ainsi au restaurant à l'étage inférieur. Mon odorat de lycan ne peut m'empêcher de sentir son odeur, et, une fois de plus, celle-ci me paraissait meilleure dans mes souvenirs. Pourquoi ce parfum était-il aussi doux pour mes narines? Je n'ai pas l'impression qu'elle ait changé, juste que ... c'est une fragrance que j'apprécie davantage, désormais.
Nous continuâmes notre conversation et elle commençait alors à me parler de son entreprise, et des conséquences des événements qui ont amené à notre rencontre. Je fus content de savoir que cela n'avait pas entaché durablement sa réputation. Certes, son chiffre d'affaires avait pris un coup, mais ce n'était pas si catastrophique que ça. Je buvais ses paroles, et son rire eut le mérite de me faire arracher un sourire sans que je m'en rende compte. Finalement, je me rendais que c'était une femme pleine de vie et de positivité, si bien qu'elle me contaminait avec ça, pensant que le quotidien avec Kaede ne doit pas être une chose désagréable à vivre, loin de là. Cela me rassura et d'un sourire, mon regard croisa le sien, lui répondant d'une voix calme.
-J'admire votre optimisme, ça me fait vraiment plaisir de voir que l'onsen n'en a pas trop souffert. Je suis d'accord, il faut savoir avancer quand la vie devient difficile ... même si ça paraît impossible.
Mon regard s'était assombri durant quelques instants pendant ces paroles avant de rapidement chasser ces obscures pensées pour me concentrer sur le présent. Je me revoyais au plus bas, encore humain, coincé dans une boucle infernale en faisant des cauchemars et laissant la vie m'abattre. Cette fois-ci, je comptais bien rester fort, pour la meute, pour ma vengeance contre ces vampires, mais aussi pour ma revanche contre la vie. Je devais prendre exemple sur ma compagnie du jour, à aller de l'avant et à ne plus voir les mauvais côtés. Sa question me fit réaliser que je n'avais pas à me plaindre, que moi aussi, je devais afficher une mine positive, m'installant à table.
-Et bien ... je vais bien! Un peu fatigué par ce dernier mois, mais je me suis pas mal surmené au travail. Rien de très grave, juste que je suis très assidu à la tâche et dans mes dossiers ... On m'a juste fait comprendre que j'avais besoin de souffler un peu et c'était l'occasion idéale pour aller vous voir. Malgré les circonstances, notre première rencontre a été des plus agréables et je voulais réitérer ce moment dans un contexte plus propice à la détente. Et je dois dire que ... je ne suis pas du tout déçu. Je découvre une femme avec qui, il est agréable de discuter et dont la compagnie est des plus chaleureuses.
Je me cacherai de dire que c'est un rayon de Soleil après plus de deux ans d'orages dans ma vie, mais pour que j'en vienne à penser cela, c'est qu'elle avait su marquer mon esprit. Regardant le menu, je devais bien avouer que tout me donnait envie, me demandant à quand remonte le vrai dernier repas qui n'était pas constitué de nouilles instantanées ou de choses expresses, sans que je prenne le temps de cuisiner. C'était la première fois que je me rendais dans un tel lieu, et je pense ne pas me tromper, si jamais, je décide de prendre une soupe miso en guise de mise en bouche. Néanmoins, quelques conseils seraient le bienvenu, et plutôt que de tout garder pour moi, je préfère profiter de cette occasion pour communiquer avec la gérante et avoir ses conseils.
-Dites moi Kaede... que me conseillerez-vous comme repas? Je suis sûr que vous avez de bons goûts culinaires, alors autant que je me fies à votre expérience. Attention cependant, si vous me conseillez de l'alcool, je saurais que c'est pour que je me détende.
Ma dernière phrase avait été dite sur le ton de l'humour, me prêtant à ce jeu pour la première fois depuis le décès de ma femme. Etais-ce un signe de mon deuil qui commençait à se faire? Ou la signification d'une toute autre chose dont je ne soupçonnais pas encore l'existence? Ce séjour s'annonçait aussi mystérieux que mes enquêtes, mais dont la solution me donnera bien plus qu'un sentiment de justice.
Je continuais de relâcher ma pression sur mes épaules, pensant de moins en moins au travail et à ce qu'il s'est passé ici, et davantage à l'instant présent et à cette présence qui me faisait tant de bien. Après m'être déchaussé, j'avais le choix entre des chaussons plus occidentaux et des sandales traditionnelles. Afin de réellement me couper, je décide de prendre la seconde option. Il y avait toutefois un léger contraste avec mes habits actuels, et je me dis qu'une tenue plus traditionnelle accordée avec mes getas, afin de rester dans le thème des lieux. Kaede me repris ensuite le bras, sentant de nouveau sa chaleur, et me guidant ainsi au restaurant à l'étage inférieur. Mon odorat de lycan ne peut m'empêcher de sentir son odeur, et, une fois de plus, celle-ci me paraissait meilleure dans mes souvenirs. Pourquoi ce parfum était-il aussi doux pour mes narines? Je n'ai pas l'impression qu'elle ait changé, juste que ... c'est une fragrance que j'apprécie davantage, désormais.
Nous continuâmes notre conversation et elle commençait alors à me parler de son entreprise, et des conséquences des événements qui ont amené à notre rencontre. Je fus content de savoir que cela n'avait pas entaché durablement sa réputation. Certes, son chiffre d'affaires avait pris un coup, mais ce n'était pas si catastrophique que ça. Je buvais ses paroles, et son rire eut le mérite de me faire arracher un sourire sans que je m'en rende compte. Finalement, je me rendais que c'était une femme pleine de vie et de positivité, si bien qu'elle me contaminait avec ça, pensant que le quotidien avec Kaede ne doit pas être une chose désagréable à vivre, loin de là. Cela me rassura et d'un sourire, mon regard croisa le sien, lui répondant d'une voix calme.
-J'admire votre optimisme, ça me fait vraiment plaisir de voir que l'onsen n'en a pas trop souffert. Je suis d'accord, il faut savoir avancer quand la vie devient difficile ... même si ça paraît impossible.
Mon regard s'était assombri durant quelques instants pendant ces paroles avant de rapidement chasser ces obscures pensées pour me concentrer sur le présent. Je me revoyais au plus bas, encore humain, coincé dans une boucle infernale en faisant des cauchemars et laissant la vie m'abattre. Cette fois-ci, je comptais bien rester fort, pour la meute, pour ma vengeance contre ces vampires, mais aussi pour ma revanche contre la vie. Je devais prendre exemple sur ma compagnie du jour, à aller de l'avant et à ne plus voir les mauvais côtés. Sa question me fit réaliser que je n'avais pas à me plaindre, que moi aussi, je devais afficher une mine positive, m'installant à table.
-Et bien ... je vais bien! Un peu fatigué par ce dernier mois, mais je me suis pas mal surmené au travail. Rien de très grave, juste que je suis très assidu à la tâche et dans mes dossiers ... On m'a juste fait comprendre que j'avais besoin de souffler un peu et c'était l'occasion idéale pour aller vous voir. Malgré les circonstances, notre première rencontre a été des plus agréables et je voulais réitérer ce moment dans un contexte plus propice à la détente. Et je dois dire que ... je ne suis pas du tout déçu. Je découvre une femme avec qui, il est agréable de discuter et dont la compagnie est des plus chaleureuses.
Je me cacherai de dire que c'est un rayon de Soleil après plus de deux ans d'orages dans ma vie, mais pour que j'en vienne à penser cela, c'est qu'elle avait su marquer mon esprit. Regardant le menu, je devais bien avouer que tout me donnait envie, me demandant à quand remonte le vrai dernier repas qui n'était pas constitué de nouilles instantanées ou de choses expresses, sans que je prenne le temps de cuisiner. C'était la première fois que je me rendais dans un tel lieu, et je pense ne pas me tromper, si jamais, je décide de prendre une soupe miso en guise de mise en bouche. Néanmoins, quelques conseils seraient le bienvenu, et plutôt que de tout garder pour moi, je préfère profiter de cette occasion pour communiquer avec la gérante et avoir ses conseils.
-Dites moi Kaede... que me conseillerez-vous comme repas? Je suis sûr que vous avez de bons goûts culinaires, alors autant que je me fies à votre expérience. Attention cependant, si vous me conseillez de l'alcool, je saurais que c'est pour que je me détende.
Ma dernière phrase avait été dite sur le ton de l'humour, me prêtant à ce jeu pour la première fois depuis le décès de ma femme. Etais-ce un signe de mon deuil qui commençait à se faire? Ou la signification d'une toute autre chose dont je ne soupçonnais pas encore l'existence? Ce séjour s'annonçait aussi mystérieux que mes enquêtes, mais dont la solution me donnera bien plus qu'un sentiment de justice.
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Ven 23 Sep 2022 - 14:46
Si Lloyd paraissait se détendre, et jouer le jeu, s'ouvrant à sourire plus facilement lui aussi, il marquait par moment une humeur sombre, bien qu'elle ne s'attarda pas. Mais la changeline n'en fit pas mention. Il lui semblait qu'entre son travail et sa nature parfois traquée, pour ce qu'elle en savait, il ne pouvait chasser toutes les pensées désagréables qui se présentaient. S'appesantir dessus ne l'aiderait pas, aussi laissa-t-elle passer les nuages qui troublaient parfois son regard. S'il désirait lui en parler, un jour, il trouverait en elle une oreille bienveillante, mais ce serait très intrusif que de le questionner. Et se sentir sur la défensive ne l'aiderait aucunement à se laisser aller, bien au contraire.
Elle ne pouvait retenir une pointe d'inquiétude à l'entendre expliquer qu'il se laissait trop happer par son travail, bien qu'il semble avoir un entourage attentif, puisqu'il admettait à demi-mots que l'initiative de ce repos ne venait pas entièrement de lui, ce qui tira un léger sourire à Kaede. Elle ne pouvait dire être étonnée, il lui avait paru profondément impliqué dans ses enquêtes, mais savoir que ses proches pouvaient le pousser à la détente était rassurant. En revanche, elle se questionnait sur sa proximité réelle avec son entourage, si il venait ici seul, et dans le but avoué de la voir. Elle en déduisait qu'il devait être célibataire, ou sa compagne serait bien étrange de le laisser venir sans en profiter elle aussi. A moins qu'elle n'ait pu se libérer ? Si elle ne voulait pas se montrer indiscrète, l'hôtelière aimait saisir les indices et tenter de se représenter un tableau plus complet de son compagnon, tout en acceptant le risque de se fourvoyer totalement. Peut-être aurait-elle quelques réponses au fil des discussions.
En revanche, les compliments que lui adressa ce dernier la prirent totalement au dépourvu, et une légère rougeur vint marquer ses pommettes. Lloyd lui avait plutôt paru de caractère renfermé, introverti, et voilà qu'il la prenait par surprise. Elle ne sut trop que lui répondre, hormis un rire léger.
- J'espère que je ne vous décevrai pas alors.
En disant cela, elle réalisa que ce pouvait être perçu comme du flirt. Elle ne savait trop qu'en penser. Elle était là dans un cadre professionnel, où elle s'attachait à conserver une certaine distance, mais le policier lui donnait envie d'être elle-même, et non simplement l'hôtesse élégante qu'elle affichait dans les lieux. Surtout qu'il paraissait lui aussi la taquiner, et se laissait aller à un léger flirt, alors qu'il lui demandait conseil pour le choix du repas. Elle prit quelques secondes pour réfléchir.
- Je vous conseillerai le kare udon. C'est un curry aux udons, l'un des plats les plus réconfortants que je connaisse. Ma grand-mère avait l'habitude de dire que les udons étaient comme un câlin de l'intérieur, et je tends à être d'accord avec elle. Si vous souhaitez ajouter de la viande, un émincé de porc ou de bœuf se marie très bien avec le bouillon au curry.
Pour sa part, si elle voulait pouvoir se lever de table ensuite, elle préférait un plat de yakiudon accompagné d'un poulet katsu, sans quoi elle aurait l'impression de se traîner tout le reste de la journée. Avec un sourire, elle ajouta.
- Nous avons un excellent saké, mais je vous conseille d'attendre d'être immergé dans l'onsen pour le boire, c'est là qu'il est le meilleur. Si je vous suggère une bière légère, m'accuserez-vous de vouloir vous enivrer ?
Son ton était celui de l'humour, car pour un homme de sa corpulence, il fallait très certainement bien davantage qu'une bière durant le repas. Et elle soupçonnait que sa nature lycane majore sa résistance à l'alcool.
Elle ne pouvait retenir une pointe d'inquiétude à l'entendre expliquer qu'il se laissait trop happer par son travail, bien qu'il semble avoir un entourage attentif, puisqu'il admettait à demi-mots que l'initiative de ce repos ne venait pas entièrement de lui, ce qui tira un léger sourire à Kaede. Elle ne pouvait dire être étonnée, il lui avait paru profondément impliqué dans ses enquêtes, mais savoir que ses proches pouvaient le pousser à la détente était rassurant. En revanche, elle se questionnait sur sa proximité réelle avec son entourage, si il venait ici seul, et dans le but avoué de la voir. Elle en déduisait qu'il devait être célibataire, ou sa compagne serait bien étrange de le laisser venir sans en profiter elle aussi. A moins qu'elle n'ait pu se libérer ? Si elle ne voulait pas se montrer indiscrète, l'hôtelière aimait saisir les indices et tenter de se représenter un tableau plus complet de son compagnon, tout en acceptant le risque de se fourvoyer totalement. Peut-être aurait-elle quelques réponses au fil des discussions.
En revanche, les compliments que lui adressa ce dernier la prirent totalement au dépourvu, et une légère rougeur vint marquer ses pommettes. Lloyd lui avait plutôt paru de caractère renfermé, introverti, et voilà qu'il la prenait par surprise. Elle ne sut trop que lui répondre, hormis un rire léger.
- J'espère que je ne vous décevrai pas alors.
En disant cela, elle réalisa que ce pouvait être perçu comme du flirt. Elle ne savait trop qu'en penser. Elle était là dans un cadre professionnel, où elle s'attachait à conserver une certaine distance, mais le policier lui donnait envie d'être elle-même, et non simplement l'hôtesse élégante qu'elle affichait dans les lieux. Surtout qu'il paraissait lui aussi la taquiner, et se laissait aller à un léger flirt, alors qu'il lui demandait conseil pour le choix du repas. Elle prit quelques secondes pour réfléchir.
- Je vous conseillerai le kare udon. C'est un curry aux udons, l'un des plats les plus réconfortants que je connaisse. Ma grand-mère avait l'habitude de dire que les udons étaient comme un câlin de l'intérieur, et je tends à être d'accord avec elle. Si vous souhaitez ajouter de la viande, un émincé de porc ou de bœuf se marie très bien avec le bouillon au curry.
Pour sa part, si elle voulait pouvoir se lever de table ensuite, elle préférait un plat de yakiudon accompagné d'un poulet katsu, sans quoi elle aurait l'impression de se traîner tout le reste de la journée. Avec un sourire, elle ajouta.
- Nous avons un excellent saké, mais je vous conseille d'attendre d'être immergé dans l'onsen pour le boire, c'est là qu'il est le meilleur. Si je vous suggère une bière légère, m'accuserez-vous de vouloir vous enivrer ?
Son ton était celui de l'humour, car pour un homme de sa corpulence, il fallait très certainement bien davantage qu'une bière durant le repas. Et elle soupçonnait que sa nature lycane majore sa résistance à l'alcool.
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Sam 24 Sep 2022 - 1:27
Repos forcé
Montrais-je une facette de moi un peu trop personnelle à Kaede? Après tout, ce comportement était si inhabituel, ce côté joueur et plutôt taquin, cela me ressemblait davantage avant que j'arrive à Nakanoto, avant que tout s'enchaîne et que ma vie devienne un enfer. Cependant, pouvais-je vraiment parler d'Enfer en ce moment. Une compagnie agréable, un lieu qui l'est tout autant, une période d'accalmie qui faisait presque tâche avec mon quotidien. Ce n'était pas une mauvaise chose pour autant, et ce que je vivais actuellement faisait ressortir ce côté humain que je pensais avoir perdu à tout jamais. Mon visage affichait des émotions, j'osais m'ouvrir un peu plus, sans pour autant parler de moi et de ma vie privée, mais juste pouvoir tenir une conversation en dehors de ma vengeance ou de mon travail, c'était quelque chose sur laquelle, je ne comptais plus. Je pensais encore, il y a un mois, que le seul morceau d'humanité qui me restait était dans la dernière photo de famille que j'avais pu sauver, qui se situait dans mon portefeuille.
Je ne m'attendais pas à voir Kaede rougir, et je devais bien admettre que le rouge lui allait plutôt bien. L'entendre rire aussi, me faisait du bien, mais je m'emportais sans doute un peu trop, cela me ressemblait pas, et je ne savais plus vraiment si j'étais moi-même, ou si je me forçais à être quelqu'un de plus agréable. Qui étais-je, au final? La personne profitant d'un bon moment en compagnie d'une femme des plus agréables, ou la personne taciturne et réservée qui ne s'ouvrait à personne? Évitant de trop réfléchir à tout cela, j'écoutais les conseils de Kaede, qui me conseilla de partir sur un kare udon. La description qu'elle me faisait de ce plat était plutôt adorable, surtout ce câlin intérieur qui pouvait faire sourire aux premiers abords, mais que je prenais au sérieux. Le conseil de l'alcool était bon aussi, il est vrai qu'un saké se savoure mieux dans un lieu paisible, un peu comme un whisky près d'une cheminée, au final. Pour le moment, une bière légère sera amplement suffisant. Depuis ma transformation, je n'ai plus touché à l'alcool au point de me soûler, mais on m'avait averti que les lycans avaient une meilleure résistance à celle-ci, tout comme les autres addictions. Je garde mon sourire, acquiesçant de la tête.
-Et bien, je vous fait confiance, je prendrais un kare udon avec un peu de bœuf, mais je suis intrigué par ce câlin intérieur. J'ai envie de ressentir cette chaleur intérieure. Quand à la bière légère... non, je ne vous accuserais pas de vouloir m'enivrer, en revanche, je vous suspecterai de vouloir rendre mon séjour encore plus agréable.
Me voilà que je me prenais au jeu, à rire et à plaisanter, alors que cela ne me ressemblait pas. Je ne me comprenais vraiment pas, et surtout, je ne faisais rien pour changer ce ressenti, c'est comme si j'étais revenu des années en arrière. Avoir un plat plus consistant et préparé avec soin me changera de mes derniers repas, et j'étais vraiment intrigué par la cuisine des lieux, dont les odeurs me chatoyaient déjà les narines. J'avais fait mon choix, j'attendais plus qu'on prenne notre commande, répétant les choix que j'avais énuméré auparavant, et écoutant attentivement la commande de Kaede. Je n'étais pas incollable sur toutes les spécialités du pays, mais la cuisine japonaise avait un charme que l'on retrouvait pas forcément dans la cuisine occidentale, ainsi que des épices qui seraient pas aux goûts de tous sur le Nouveau Continent. Le temps que nos commandes arrivent, je continue la conversation avec l'hôte de ces lieux, toujours guidé par cette bonne humeur inhabituelle qui régnait en moi.
-Cela fait longtemps que je n'ai plus mangé en compagnie de quelqu'un, enfin, sauf quelques exceptions au travail, mais en dehors des collègues, ça doit faire au moins 1 an, et je dois admettre qu'avec les enquêtes, la cuisine n'est pas mon point fort. Peut-être devrais-je prendre des cours, cela ne me ferait pas de mal.
Je laissais peut-être échapper trop d'informations me concernant. Là, Kaede pouvait apprendre que je n'étais pas forcément la personne la plus sociable, et que j'étais visiblement un mauvais cuisinier. Drôle de façon de se mettre en avant, mais cela relevait le premier point, celui de mon inaptitude sociale liée à un isolement trop long. Je n'avais pas parlé de mon passif militaire, qui pouvait accentuer ce côté asocial, mais cela risquait d'amener à des souvenirs moins agréables, concernant mes anciens frères d''armes, dont un en particulier qui me laisse toujours un sentiment d'impuissance et de culpabilité. Je chassais cette pensée pour éviter que le sourire que j'arborais à l'heure actuelle disparaisse, voulant à tout prix savourer ce moment de bien-être. Je devais me concentrer sur le présent, et actuellement, j'étais en train de profiter de mon repos et des conseils fournis par Kaede.
Je ne m'attendais pas à voir Kaede rougir, et je devais bien admettre que le rouge lui allait plutôt bien. L'entendre rire aussi, me faisait du bien, mais je m'emportais sans doute un peu trop, cela me ressemblait pas, et je ne savais plus vraiment si j'étais moi-même, ou si je me forçais à être quelqu'un de plus agréable. Qui étais-je, au final? La personne profitant d'un bon moment en compagnie d'une femme des plus agréables, ou la personne taciturne et réservée qui ne s'ouvrait à personne? Évitant de trop réfléchir à tout cela, j'écoutais les conseils de Kaede, qui me conseilla de partir sur un kare udon. La description qu'elle me faisait de ce plat était plutôt adorable, surtout ce câlin intérieur qui pouvait faire sourire aux premiers abords, mais que je prenais au sérieux. Le conseil de l'alcool était bon aussi, il est vrai qu'un saké se savoure mieux dans un lieu paisible, un peu comme un whisky près d'une cheminée, au final. Pour le moment, une bière légère sera amplement suffisant. Depuis ma transformation, je n'ai plus touché à l'alcool au point de me soûler, mais on m'avait averti que les lycans avaient une meilleure résistance à celle-ci, tout comme les autres addictions. Je garde mon sourire, acquiesçant de la tête.
-Et bien, je vous fait confiance, je prendrais un kare udon avec un peu de bœuf, mais je suis intrigué par ce câlin intérieur. J'ai envie de ressentir cette chaleur intérieure. Quand à la bière légère... non, je ne vous accuserais pas de vouloir m'enivrer, en revanche, je vous suspecterai de vouloir rendre mon séjour encore plus agréable.
Me voilà que je me prenais au jeu, à rire et à plaisanter, alors que cela ne me ressemblait pas. Je ne me comprenais vraiment pas, et surtout, je ne faisais rien pour changer ce ressenti, c'est comme si j'étais revenu des années en arrière. Avoir un plat plus consistant et préparé avec soin me changera de mes derniers repas, et j'étais vraiment intrigué par la cuisine des lieux, dont les odeurs me chatoyaient déjà les narines. J'avais fait mon choix, j'attendais plus qu'on prenne notre commande, répétant les choix que j'avais énuméré auparavant, et écoutant attentivement la commande de Kaede. Je n'étais pas incollable sur toutes les spécialités du pays, mais la cuisine japonaise avait un charme que l'on retrouvait pas forcément dans la cuisine occidentale, ainsi que des épices qui seraient pas aux goûts de tous sur le Nouveau Continent. Le temps que nos commandes arrivent, je continue la conversation avec l'hôte de ces lieux, toujours guidé par cette bonne humeur inhabituelle qui régnait en moi.
-Cela fait longtemps que je n'ai plus mangé en compagnie de quelqu'un, enfin, sauf quelques exceptions au travail, mais en dehors des collègues, ça doit faire au moins 1 an, et je dois admettre qu'avec les enquêtes, la cuisine n'est pas mon point fort. Peut-être devrais-je prendre des cours, cela ne me ferait pas de mal.
Je laissais peut-être échapper trop d'informations me concernant. Là, Kaede pouvait apprendre que je n'étais pas forcément la personne la plus sociable, et que j'étais visiblement un mauvais cuisinier. Drôle de façon de se mettre en avant, mais cela relevait le premier point, celui de mon inaptitude sociale liée à un isolement trop long. Je n'avais pas parlé de mon passif militaire, qui pouvait accentuer ce côté asocial, mais cela risquait d'amener à des souvenirs moins agréables, concernant mes anciens frères d''armes, dont un en particulier qui me laisse toujours un sentiment d'impuissance et de culpabilité. Je chassais cette pensée pour éviter que le sourire que j'arborais à l'heure actuelle disparaisse, voulant à tout prix savourer ce moment de bien-être. Je devais me concentrer sur le présent, et actuellement, j'étais en train de profiter de mon repos et des conseils fournis par Kaede.
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Lun 26 Sep 2022 - 13:17
Sa description avait suffisamment séduit le policier pour qu'il veuille goûter à ce câlin intérieur. Cette formulation avait toujours amusée Kaede, lui évoquant sans trop savoir pourquoi un nounours à la guimauve, mais avec les saveurs chaleureuses du curry. S'entendre accusée de vouloir rendre le séjour plus agréable pour son invité, elle eut un léger rire.
- Je plaide coupable. Est-ce que vous allez m'arrêter ?
Son regard était taquin, avant qu'elle ne réalise ce qu'elle venait de dire. Sa façade professionnelle s'écroulait totalement, et elle pouvait seulement se réjouir que Lloyd en soit le seul témoin. Ce qui ne l'empêcha pas de baisser le regard, mortifiée. Que lui arrivait-il ? Elle ne s'était plus conduite ainsi depuis la fin de ses études, hormis en compagnie de ses plus proches amis. Heureusement, l'arrivée de la serveuse venue prendre leurs commandes vint rompre son moment de gêne, et tout en commandant un pichet de bière pour eux deux, elle se promit de prendre garde à n'en boire qu'un verre. Il n'aurait plus manqué que l'alcool lui monte à la tête.
Une fois la jeune femme repartie, le lycan confia que ses repas étaient usuellement solitaires et peu cuisinés. Ce qui confirma à Kaede son impression première d'isolement. Il n'avait donc ni famille, ni amis proches ? Ni même de flirt ? Cela lui parut d'une profonde tristesse, à elle qui ne se voyait pas vivre sans sa famille, sans ses amis, sans vie sociale. Mais peut-être cela lui convenait-il ? Il ne souffrait peut-être pas de la solitude.
- Depuis combien de temps vivez-vous au Japon ?
La question ne lui paraissait pas trop indiscrète. Tout, de son nom à son physique, clamait des origines occidentales. Et peut-être une immigration récente expliquait aussi sa solitude. Kaede savait que son peuple n'était pas toujours accueillant pour les étrangers venus vivre sur leur sol. Dans ce cas, elle se ferait un devoir de lui prouver que l'hospitalité et la chaleur humaine existaient aussi au Japon. Devoir qu'elle prenait bien davantage à cœur que s'il avait été antipathique et hideux, elle devait se l'avouer. Mais elle refusait de questionner cela davantage. Il était bien trop tôt pour cela. Elle n'était pas prête à admettre éprouver de l'attirance pour un homme, surtout qui ne fut pas changelin, alors qu'elle pensait son cœur verrouillé. Sinon, elle se sentirait forcée de combattre cette attraction, pour se protéger.
Alors que Lloyd répondait à son interrogation, leurs entrées, vite prêtes, arrivèrent. Un bol de miso fumante pour lui, et une salade de graines germées pour elle. Chassant de son esprit les questions importunes, elle souhaita bon appétit à son compagnon.
- Je plaide coupable. Est-ce que vous allez m'arrêter ?
Son regard était taquin, avant qu'elle ne réalise ce qu'elle venait de dire. Sa façade professionnelle s'écroulait totalement, et elle pouvait seulement se réjouir que Lloyd en soit le seul témoin. Ce qui ne l'empêcha pas de baisser le regard, mortifiée. Que lui arrivait-il ? Elle ne s'était plus conduite ainsi depuis la fin de ses études, hormis en compagnie de ses plus proches amis. Heureusement, l'arrivée de la serveuse venue prendre leurs commandes vint rompre son moment de gêne, et tout en commandant un pichet de bière pour eux deux, elle se promit de prendre garde à n'en boire qu'un verre. Il n'aurait plus manqué que l'alcool lui monte à la tête.
Une fois la jeune femme repartie, le lycan confia que ses repas étaient usuellement solitaires et peu cuisinés. Ce qui confirma à Kaede son impression première d'isolement. Il n'avait donc ni famille, ni amis proches ? Ni même de flirt ? Cela lui parut d'une profonde tristesse, à elle qui ne se voyait pas vivre sans sa famille, sans ses amis, sans vie sociale. Mais peut-être cela lui convenait-il ? Il ne souffrait peut-être pas de la solitude.
- Depuis combien de temps vivez-vous au Japon ?
La question ne lui paraissait pas trop indiscrète. Tout, de son nom à son physique, clamait des origines occidentales. Et peut-être une immigration récente expliquait aussi sa solitude. Kaede savait que son peuple n'était pas toujours accueillant pour les étrangers venus vivre sur leur sol. Dans ce cas, elle se ferait un devoir de lui prouver que l'hospitalité et la chaleur humaine existaient aussi au Japon. Devoir qu'elle prenait bien davantage à cœur que s'il avait été antipathique et hideux, elle devait se l'avouer. Mais elle refusait de questionner cela davantage. Il était bien trop tôt pour cela. Elle n'était pas prête à admettre éprouver de l'attirance pour un homme, surtout qui ne fut pas changelin, alors qu'elle pensait son cœur verrouillé. Sinon, elle se sentirait forcée de combattre cette attraction, pour se protéger.
Alors que Lloyd répondait à son interrogation, leurs entrées, vite prêtes, arrivèrent. Un bol de miso fumante pour lui, et une salade de graines germées pour elle. Chassant de son esprit les questions importunes, elle souhaita bon appétit à son compagnon.
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Jeu 29 Sep 2022 - 15:38
Repos forcé
J'étais vraiment intrigué par ce câlin intérieur qu'elle vendait, en plus d'n appétit naissant. Mon séjour venait à peine de commencer que j'étais déjà de bonne humeur, prêt à me détendre alors que ej n'avais pas encore testé les sources chaudes. Était-ce le lieu, le fait que je me sois éloigné du travail, ou encore la présence de Kaede qui me permettait de me relâcher ainsi? La réaction de celle-ci me pris de court, ne m'attendant pas à une telle provocation et taquinerie, ce qui eut l'effet de me faire rire, mais surtout, et encore une fois, de me faire sourire, mon regard ne quittant pas le sien. Je répondis brièvement, voyant la serveuse arriver vers nous, afin que cette conversation reste dans la confidence, les paroles remplies d'assurances de mon interlocutrices ayant laissées place à une tête baissée, remplie de gêne.
-Non, juste vous passer les menottes.
Je devais garder mon sérieux quand la serveuse prit nos commandes. Qu'est ce qui m'avait pris de dire cela, le tout avec un air tout aussi taquin qu'elle. Je ne saurais dire quoi, mais il y avait quelque chose en elle qui refaisait sortir l'humain qui est en moi. Une fois les commandes passées, les taquineries laissèrent place à une discussion plus sérieuse, ou je m'ouvrais davantage, peut-être même trop rapidement, qui sait. Cela me faisait du bien, de relâcher un peu ma garde et jusqu'à présent, Kaede a été la seule à y arriver. La question suivante était certes, personnelle, mais pas trop intrusive, il ne fallait cependant pas que j'entre trop dans les détails, au risque de faire revenir certains souvenirs. Je ne suis pas venu au Japon seul, mais désormais, je le suis, et c'est une chose que je ne voulais pas évoquer à ce repas, je ne voulais pas ruiner cette bonne humeur et cette ambiance chaleureuse et taquine qui y régnait.
-Et bien ... cela fait trois ans qu'on ... que je suis arrivé au Japon. Avant, j'habitais aux Etats-Unis, j'étais militaire.
Je venais de divulguer quelques informations supplémentaires, montrant que je lui faisais confiance. Peut-être en avais-je encore trop dit, notamment avec mon hésitation, mais les entrées qui commençaient à arriver me firent penser à autre chose. Regardant son bol de miso, je souhaitais un bon appétit à mon tour à Kaede, avant de goûter mon entrée. Le goût était exquis, une excellente entrée qui réchauffait déjà le corps et l'esprit. Si la soupe Miso était déjà très bonne, je pouvais dores et déjà dire que le plat principal allait être des plus délicieux. Pendant le repas, je continuais de questionner ma compagnie du jour, curieux d'en apprendre davantage sur elle, alors que le pichet de bière venait d'arriver à notre table.
- Quand avez-vous trouvé votre vocation? J'ai l'impression que vous aviez toujours su quelle était la vôtre, tant votre hospitalité est agréable.
Pour réussir à me faire sourire autant de fois, c'est qu'elle était forcément très douée dans son métier et qu'elle arrivait à inspirer le calme et la détente à n'importe qui. C'était donc, pour moi, un point que je me devais de résoudre. Il y avait peut-être d'autres raisons qui expliquaient son efficacité, mais mon côté rationnel ne voyait que la qualité exceptionnelle de son service. Servant un verre à Kaede avant de me servir à mon tour et de poser le pichet, mon regard se plonge de nouveau dans le sien, repensant à l'euphorie qu'on a eu, quelques instants auparavant, plaisantant sur le fait que j'allais la menotter.
-Non, juste vous passer les menottes.
Je devais garder mon sérieux quand la serveuse prit nos commandes. Qu'est ce qui m'avait pris de dire cela, le tout avec un air tout aussi taquin qu'elle. Je ne saurais dire quoi, mais il y avait quelque chose en elle qui refaisait sortir l'humain qui est en moi. Une fois les commandes passées, les taquineries laissèrent place à une discussion plus sérieuse, ou je m'ouvrais davantage, peut-être même trop rapidement, qui sait. Cela me faisait du bien, de relâcher un peu ma garde et jusqu'à présent, Kaede a été la seule à y arriver. La question suivante était certes, personnelle, mais pas trop intrusive, il ne fallait cependant pas que j'entre trop dans les détails, au risque de faire revenir certains souvenirs. Je ne suis pas venu au Japon seul, mais désormais, je le suis, et c'est une chose que je ne voulais pas évoquer à ce repas, je ne voulais pas ruiner cette bonne humeur et cette ambiance chaleureuse et taquine qui y régnait.
-Et bien ... cela fait trois ans qu'on ... que je suis arrivé au Japon. Avant, j'habitais aux Etats-Unis, j'étais militaire.
Je venais de divulguer quelques informations supplémentaires, montrant que je lui faisais confiance. Peut-être en avais-je encore trop dit, notamment avec mon hésitation, mais les entrées qui commençaient à arriver me firent penser à autre chose. Regardant son bol de miso, je souhaitais un bon appétit à mon tour à Kaede, avant de goûter mon entrée. Le goût était exquis, une excellente entrée qui réchauffait déjà le corps et l'esprit. Si la soupe Miso était déjà très bonne, je pouvais dores et déjà dire que le plat principal allait être des plus délicieux. Pendant le repas, je continuais de questionner ma compagnie du jour, curieux d'en apprendre davantage sur elle, alors que le pichet de bière venait d'arriver à notre table.
- Quand avez-vous trouvé votre vocation? J'ai l'impression que vous aviez toujours su quelle était la vôtre, tant votre hospitalité est agréable.
Pour réussir à me faire sourire autant de fois, c'est qu'elle était forcément très douée dans son métier et qu'elle arrivait à inspirer le calme et la détente à n'importe qui. C'était donc, pour moi, un point que je me devais de résoudre. Il y avait peut-être d'autres raisons qui expliquaient son efficacité, mais mon côté rationnel ne voyait que la qualité exceptionnelle de son service. Servant un verre à Kaede avant de me servir à mon tour et de poser le pichet, mon regard se plonge de nouveau dans le sien, repensant à l'euphorie qu'on a eu, quelques instants auparavant, plaisantant sur le fait que j'allais la menotter.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dojima Kaede Nanako#107261#107261#107261#107261#107261
Changelin Requin - Civil
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Avatar : Emma (Sekiro : Shadows die twice)
Date d'inscription : 26/07/2022
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Yens : 98
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Lun 3 Oct 2022 - 13:02
Si elle s'était sentie embarrassée de sa taquinerie, Kaede ne s'attendait aucunement à une réponse sur le même ton, et elle adressa au lycan un regard pétillant et amusé, en même temps qu'un petit sourire en coin. Heureusement, la serveuse vint l'interrompre avec que sa langue trop vive ne l'entraîne davantage encore dans cette direction. Lui ayant déjà promis à demi-mots un saké dans l'onsen, elle appréhendait autant qu'elle escomptait ce moment.
Mais cette tension qui naissait entre eux, étrange et pourtant délicieuse, s'apaisa avec les prémices du repas, et l'évocation de souvenirs pour Lloyd, en réponse à sa curiosité. Bien entendu, elle ne put manquer d'entendre ce pluriel vivement corrigé. Elle y devina un drame ou un chagrin, mais retint sa curiosité. S'il désirait évoquer ce sujet, cela viendrait de lui. Et il semblait bien davantage vouloir le dissimuler pour le moment. Aussi ne se ferait-elle pas intrusive, soupçonnant que cela briserait leur complicité naissante. Elle choisit donc de rebondir sur une autre information qu'il lui avait offerte.
- Militaire ? Vous avez quitté l'armée pour la police donc ?
Si trois ans paraissaient amplement suffisant pour retrouver une vie sociale après avoir changé de continent, la vie militaire ou de policier, sans même évoquer ce mystérieux "on", pouvait s'avérer des freins suffisants pour une personne de nature renfermée, comme pouvait le paraître le lycan. Même si elle découvrait qu'il était bien plus chaleureux qu'il ne le semblait au premier abord, si on s'efforçait de passer cette première impression. Tout en savourant les premières bouchées de sa salade, elle se prêta à son tour au jeu des questions, accompagnant sa réponse d'un sourire.
- Je pense que tout comme on peut vous dire protecteur de nature, on peut me dire hospitalière... J'ai grandi au sein d'une famille qui place au cœur de sa vie l'entraide et la générosité, et je pense que j'ai voulu à mon tour apporter ma pierre à cela. D'autant qu'un emploi de bureau m'ennuierait vite. Et comme vous avez pu le voir, je réagis assez mal au sang, donc les métiers de la santé ne sont pas faits pour moi.
Elle eut un petit rire d'auto-dérision. Bien sûr, elle devinait que même un médecin ou une infirmière eut mal réagi à la scène de crime. Et elle ne pouvait guère expliquer non plus que sa part prédatrice réagissait au sang et aux blessures. Pas davantage qu'elle n'évoquerait son rêve de créer un refuge pour les siens, ou la vie communautaire soudée par le secret de son village natal. Même si elle savait que, le jour où elle-même deviendrait maman, elle s'appuierait sur les siens pour élever et protéger ses enfants, ainsi qu'elle l'avait été.
Alors qu'elle tendait la main pour saisir son verre que Lloyd venait de remplir, elle se trouva happée par son regard ambré, qui semblait évoquer bien des choses qu'elle ne savait décrypter. Mais qui firent monter sur ses pommettes un voile incarnat, avant qu'elle ne parvienne à s'en détacher pour se dissimuler derrière son verre, buvant quelques gorgées pour estomper son trouble. Tâchant de reprendre le contrôle d'elle-même, elle eut un sourire taquin.
- Je peux voir que vous savez dissimuler certains de vos secrets mieux que d'autres, savez-vous taire ceux des autres ?
Dans son timbre filtrait uniquement de l'humour, alors qu'elle plaisantait son imprudence lors de leur rencontre. Elle ne s'avouerait pas qu'elle cherchait à savoir s'il pourrait accepter son propre secret, ou du moins de savoir qu'elle lui dissimulait une part d'elle-même. Mais cette inquiétude était réelle, tant elle avait pu être porteuse de souffrances.
Mais cette tension qui naissait entre eux, étrange et pourtant délicieuse, s'apaisa avec les prémices du repas, et l'évocation de souvenirs pour Lloyd, en réponse à sa curiosité. Bien entendu, elle ne put manquer d'entendre ce pluriel vivement corrigé. Elle y devina un drame ou un chagrin, mais retint sa curiosité. S'il désirait évoquer ce sujet, cela viendrait de lui. Et il semblait bien davantage vouloir le dissimuler pour le moment. Aussi ne se ferait-elle pas intrusive, soupçonnant que cela briserait leur complicité naissante. Elle choisit donc de rebondir sur une autre information qu'il lui avait offerte.
- Militaire ? Vous avez quitté l'armée pour la police donc ?
Si trois ans paraissaient amplement suffisant pour retrouver une vie sociale après avoir changé de continent, la vie militaire ou de policier, sans même évoquer ce mystérieux "on", pouvait s'avérer des freins suffisants pour une personne de nature renfermée, comme pouvait le paraître le lycan. Même si elle découvrait qu'il était bien plus chaleureux qu'il ne le semblait au premier abord, si on s'efforçait de passer cette première impression. Tout en savourant les premières bouchées de sa salade, elle se prêta à son tour au jeu des questions, accompagnant sa réponse d'un sourire.
- Je pense que tout comme on peut vous dire protecteur de nature, on peut me dire hospitalière... J'ai grandi au sein d'une famille qui place au cœur de sa vie l'entraide et la générosité, et je pense que j'ai voulu à mon tour apporter ma pierre à cela. D'autant qu'un emploi de bureau m'ennuierait vite. Et comme vous avez pu le voir, je réagis assez mal au sang, donc les métiers de la santé ne sont pas faits pour moi.
Elle eut un petit rire d'auto-dérision. Bien sûr, elle devinait que même un médecin ou une infirmière eut mal réagi à la scène de crime. Et elle ne pouvait guère expliquer non plus que sa part prédatrice réagissait au sang et aux blessures. Pas davantage qu'elle n'évoquerait son rêve de créer un refuge pour les siens, ou la vie communautaire soudée par le secret de son village natal. Même si elle savait que, le jour où elle-même deviendrait maman, elle s'appuierait sur les siens pour élever et protéger ses enfants, ainsi qu'elle l'avait été.
Alors qu'elle tendait la main pour saisir son verre que Lloyd venait de remplir, elle se trouva happée par son regard ambré, qui semblait évoquer bien des choses qu'elle ne savait décrypter. Mais qui firent monter sur ses pommettes un voile incarnat, avant qu'elle ne parvienne à s'en détacher pour se dissimuler derrière son verre, buvant quelques gorgées pour estomper son trouble. Tâchant de reprendre le contrôle d'elle-même, elle eut un sourire taquin.
- Je peux voir que vous savez dissimuler certains de vos secrets mieux que d'autres, savez-vous taire ceux des autres ?
Dans son timbre filtrait uniquement de l'humour, alors qu'elle plaisantait son imprudence lors de leur rencontre. Elle ne s'avouerait pas qu'elle cherchait à savoir s'il pourrait accepter son propre secret, ou du moins de savoir qu'elle lui dissimulait une part d'elle-même. Mais cette inquiétude était réelle, tant elle avait pu être porteuse de souffrances.
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