Repos forcé [Ft. Kaede] (30/08/2022)
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Lloyd D. Evans#107263#107263#107263
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Yens : 101
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Ven 7 Oct 2022 - 4:00
Repos forcé
Suite à ma plaisanterie, je m'attendais pas à ce regard aussi pétillant de la part de Kaede. Il était vraiment plaisant de se noyer dans son regard, d'observer son petit sourire en coin qui illuminait son visage et ... peut-être que je devrais arrêter de me concentrer autant sur les détails de son faciès. Il faut dire qu'il est loin d'être désagréable à regarder, surtout quand elle arbore des expressions si joyeuses. La serveuse nous avait interrompu, et j'ignorais si elle tombait au bon ou mauvais moment. Cela nous a stoppé dans notre élan euphorique, tout comme cela nous a sauvé d'un possible moment ridicule. Je commençais à croire qu'avec elle, j'avais du mal à garder mes propres secrets, alors que l'espace d'un instant, j'avais révélé le fait que je n'étais pas venu seul au Japon. Kaede n'avait pas besoin de savoir ma vie passée, je ne me sens pas encore prêt à parler de ça avec qui que ce soit, quand bien même, je sais que ça sera une oreille attentive et une épaule confortable, je préférais profiter de cette sortie dans la joie et la bonne humeur. Suite à sa question, je fis un mouvement de la tête du bas vers le haut, affirmant ses dires.
-Tout à fait. J'ai servi plusieurs années sous le drapeau américain avant d'entrer dans la police. J'ai rapidement pu trouver un poste me convenant.
Il est clair qu'avec un tel passé, j'allais forcément travailler dans le domaine de la sécurité, et la police me semblait être un bon compromis à l'époque. Seulement, si j'avais su tout ce qui m'arriverait par la suite, aurais-je vraiment pris cette voie? Tant de choses auraient été différentes, mais je ne pouvais pas revenir en arrière, aussi douloureux cette vérité soit-elle., elle était immuable. Ce petit jeu de blagues et de sourires avait laissé place à un interrogatoire plus personnel, que Kaede était en train de mener. Et alors que nos entrées étaient arrivées, elle répondit à ma question par un compliment qui me prit légèrement au dépourvu. Il y a bien longtemps que l'on ne m'avait pas dit que j'étais protecteur, et quand je voyais le sort réservé aux personnes que j'étais censé protégé, je trouvais presque cette qualité ironique me concernant. Elle n'était pas au courant, cela ne pouvait être que dans le bon sens du terme. Elle me raconta ensuite que son choix de métier a été tracé depuis toujours, de part l'environnement dans lequel, elle avait grandi, mais aussi part le fait que certains métiers lui étaient inaccessibles. Il est vrai que la peur du sang et l'ennui du bureau, sont deux choses qui peuvent se comprendre, même si peu de personnes peuvent rester neutre face à la quantité de sang et la brutalité du meurtre du mois dernier, à moins d'avoir l'habitude de ce genre de visions.
-Rares sont les personnes à aimer le sang... de cette manière. Vous avez eu une réaction normale. L'essentiel, c'est que l'on arrive à mettre ce mauvais souvenir de côté, et se concentrer sur l'avenir, et des choses plus importantes.
Je me voulais rassurant, mon ton était plus amical, voulant mettre Kaede à l'aise durant ce repas, alors que je buvais une autre gorgée de ma soupe. Je sentais le regard de Kaede se poser sur moi alors que je venais de la servir et je ne saurais dire quoi, mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui était différent, voire même, hypnotisant. Je sais que le regard de Mia est lié à son charisme et à son autorité, mais pour la gérante de l'onsen, c'était tout autre chose. Elle n'est pas de la même trempe que mon alpha, mais quelque chose en elle me bouleversait au plus profond de mon être. Si pour Mia, on voulait baisser les yeux, Kaede, elle, on voulait continuer à les regarder, encore et encore. Néanmoins, ce contact visuel cessa par son sourire en coin alors que je détourne légèrement la tête, me reprenant.
Sa phrase, tournée sur le ton de l'humour, était l'excuse parfaite pour sourire, feignant le fait que c'était dû à sa remarque et non à cet échange quelques instants plus tôt. Oui, je savais cacher des secrets, avec une certaine efficacité, mais ceux des autres, je mets un point d'honneur à les taire et à ne jamais les révéler. Malgré mon sourire, je garde mon ton sérieux.
-Les secrets des autres sont toujours bien gardés avec moi, professionnellement ou personnellement. Ils ne fuiteront jamais. Et je sens que je peux avoir confiance en vous, si jamais, je dois être amené à en confier d'autres de manière volontaire, cette fois.
J'ignorais si elle comptait me confier un de ses secrets, mais je sais que lorsque cela concerne une autre personne, je suis muet comme une carpe. Tenant ma bière à la main, je décide de pimenter un peu cette ambiance, gardant ce petit sourire en coin.
-Peut-être aurez-vous le droit à d'autres secrets de ma part? Quand cependant, cela reste un mystère, ça pourrait être maintenant, tout comme à l'onsen, mais je sais que si c'est à vous que je me confie, ils seront bien gardés. Nous avons tout les deux nos secrets et je dois avouer que depuis notre dernière rencontre, vous m'avez rendu très curieux.
Je m'ouvrais beaucoup trop en une soirée, mais cela montrait que je me sentais bien avec la personne. Il y avait, cependant, encore trop d'oreilles autour de nous pour confier des secrets, il faudra être particulièrement discrets. Avant de s'ouvrir encore un peu plus, je lève mon verre en direction de Kaede, l'invitant à trinquer.
-À cette soirée pleine de saveurs et de détente. Kampai.
J'attendis qu'elle trinque avec moi avant de commencer à boire, afin de ne pas paraître impoli. La bière était assez fraîche et le goût plutôt prononcé pour une japonaise. Ce pays était décidément plein de surprises, mais ce n'était rien par rapport à mon hôte qui lui, me mettait dans des états que je ne soupçonnais plus, me rendant presque mon humanité troquée pour une vengeance.
-Tout à fait. J'ai servi plusieurs années sous le drapeau américain avant d'entrer dans la police. J'ai rapidement pu trouver un poste me convenant.
Il est clair qu'avec un tel passé, j'allais forcément travailler dans le domaine de la sécurité, et la police me semblait être un bon compromis à l'époque. Seulement, si j'avais su tout ce qui m'arriverait par la suite, aurais-je vraiment pris cette voie? Tant de choses auraient été différentes, mais je ne pouvais pas revenir en arrière, aussi douloureux cette vérité soit-elle., elle était immuable. Ce petit jeu de blagues et de sourires avait laissé place à un interrogatoire plus personnel, que Kaede était en train de mener. Et alors que nos entrées étaient arrivées, elle répondit à ma question par un compliment qui me prit légèrement au dépourvu. Il y a bien longtemps que l'on ne m'avait pas dit que j'étais protecteur, et quand je voyais le sort réservé aux personnes que j'étais censé protégé, je trouvais presque cette qualité ironique me concernant. Elle n'était pas au courant, cela ne pouvait être que dans le bon sens du terme. Elle me raconta ensuite que son choix de métier a été tracé depuis toujours, de part l'environnement dans lequel, elle avait grandi, mais aussi part le fait que certains métiers lui étaient inaccessibles. Il est vrai que la peur du sang et l'ennui du bureau, sont deux choses qui peuvent se comprendre, même si peu de personnes peuvent rester neutre face à la quantité de sang et la brutalité du meurtre du mois dernier, à moins d'avoir l'habitude de ce genre de visions.
-Rares sont les personnes à aimer le sang... de cette manière. Vous avez eu une réaction normale. L'essentiel, c'est que l'on arrive à mettre ce mauvais souvenir de côté, et se concentrer sur l'avenir, et des choses plus importantes.
Je me voulais rassurant, mon ton était plus amical, voulant mettre Kaede à l'aise durant ce repas, alors que je buvais une autre gorgée de ma soupe. Je sentais le regard de Kaede se poser sur moi alors que je venais de la servir et je ne saurais dire quoi, mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui était différent, voire même, hypnotisant. Je sais que le regard de Mia est lié à son charisme et à son autorité, mais pour la gérante de l'onsen, c'était tout autre chose. Elle n'est pas de la même trempe que mon alpha, mais quelque chose en elle me bouleversait au plus profond de mon être. Si pour Mia, on voulait baisser les yeux, Kaede, elle, on voulait continuer à les regarder, encore et encore. Néanmoins, ce contact visuel cessa par son sourire en coin alors que je détourne légèrement la tête, me reprenant.
Sa phrase, tournée sur le ton de l'humour, était l'excuse parfaite pour sourire, feignant le fait que c'était dû à sa remarque et non à cet échange quelques instants plus tôt. Oui, je savais cacher des secrets, avec une certaine efficacité, mais ceux des autres, je mets un point d'honneur à les taire et à ne jamais les révéler. Malgré mon sourire, je garde mon ton sérieux.
-Les secrets des autres sont toujours bien gardés avec moi, professionnellement ou personnellement. Ils ne fuiteront jamais. Et je sens que je peux avoir confiance en vous, si jamais, je dois être amené à en confier d'autres de manière volontaire, cette fois.
J'ignorais si elle comptait me confier un de ses secrets, mais je sais que lorsque cela concerne une autre personne, je suis muet comme une carpe. Tenant ma bière à la main, je décide de pimenter un peu cette ambiance, gardant ce petit sourire en coin.
-Peut-être aurez-vous le droit à d'autres secrets de ma part? Quand cependant, cela reste un mystère, ça pourrait être maintenant, tout comme à l'onsen, mais je sais que si c'est à vous que je me confie, ils seront bien gardés. Nous avons tout les deux nos secrets et je dois avouer que depuis notre dernière rencontre, vous m'avez rendu très curieux.
Je m'ouvrais beaucoup trop en une soirée, mais cela montrait que je me sentais bien avec la personne. Il y avait, cependant, encore trop d'oreilles autour de nous pour confier des secrets, il faudra être particulièrement discrets. Avant de s'ouvrir encore un peu plus, je lève mon verre en direction de Kaede, l'invitant à trinquer.
-À cette soirée pleine de saveurs et de détente. Kampai.
J'attendis qu'elle trinque avec moi avant de commencer à boire, afin de ne pas paraître impoli. La bière était assez fraîche et le goût plutôt prononcé pour une japonaise. Ce pays était décidément plein de surprises, mais ce n'était rien par rapport à mon hôte qui lui, me mettait dans des états que je ne soupçonnais plus, me rendant presque mon humanité troquée pour une vengeance.
Codage par Libella sur Graphiorum
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