Vilhelm A. Jarlsonfel
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Vilhelm A. Jarlsonfel#96191#96191#96191#96191#96191#96191#96191
Humain - Hunter de l'Ordre Renfield
Race : Humain
Couleur : #ff6600
Avatar : Wolf Daddy - Blood Lad
Date d'inscription : 25/09/2017
Nombre de messages : 95
Emploi/loisirs : Forgeron/metallurgiste et Hunter
Yens : 15
Feuille de personnage
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Ven 29 Sep 2017 - 14:51
Vilhelm Asgaroht Jarlsonfel
« Chaque cicatrice est une leçon »
" alt="Avatar 200x400"/> feat Wolf Daddy (Blood Lad) | Fiche d'identité
|
Physique
« Un coeur de glace dans un corps de pierre »
Outre sa musculature imposante de nature mais néanmoins entretenue régulièrement, on pourra noter chez cet homme d’âge moyen (à savoir 47 ans) une chevelure grisonnante mi-longue coiffée en bataille, se poursuivant le long de son visage en une fine barbe parfaitement entretenue. Son visage est barré de nombreuses cicatrices, héritées des nombreux combats qu’il a vécu. Parmi les plus visible, trois sautent immédiatement aux yeux : les deux premières vont des cotés de son front jusqu’au milieu de ses joues de chaque coté, couvrant aussi ses yeux, et la troisième barre son nez en plein milieu. Son regard est vraiment intense et profond, difficile de le soutenir en le regardant de face. De plus, il est plus grand que la moyenne du commun des mortels, dans les environs des deux mètres.
Il porte en permanence deux boucles d’oreilles en or massif à l’oreille gauche, et une à l’oreille droite. Aussi, sa garde robe n’est pas très étendu, il se contente généralement du minimum tout en restant assez classe. Polo, jean-ceinture et chaussures hautes en cuir renforcées sont son habit quotidien; il ne se change qu’au moment de forger, où il ne porte plus qu’un pantalon en kevlar, un tablier en cuir et des gants de cuir couvrant jusqu’à ses avant-bras.
Pour ce qui est de sa démarche, il se tient toujours droit comme un i, sauf lorsqu’il se bat, préférant adopter une posture plus courbée, plus souple sur les appuis. Une autre caractéristique est son sourire carnassier permanent, laissant entrevoir des canines proéminentes d’un blanc aussi éclatant que la neige du pays d’où il vient, mais qui peut devenir aussi chaleureux que le sourire d’un père quand il est avec les rares personnes qu’il considère comme ses amis.
Sa dernière particularité (et non des moindres !) est son anomalie génétique, portant le nom de Situs Inversus. Tous les organes de sa région ventrale sont inversé ! Il a donc le foie à gauche, l’estomac et le coeur à droite. Rien de bien méchant me direz vous, mais allez dire ça à un chirurgien ! Un coeur à droite… et puis quoi encore ?!
Il porte en permanence deux boucles d’oreilles en or massif à l’oreille gauche, et une à l’oreille droite. Aussi, sa garde robe n’est pas très étendu, il se contente généralement du minimum tout en restant assez classe. Polo, jean-ceinture et chaussures hautes en cuir renforcées sont son habit quotidien; il ne se change qu’au moment de forger, où il ne porte plus qu’un pantalon en kevlar, un tablier en cuir et des gants de cuir couvrant jusqu’à ses avant-bras.
Pour ce qui est de sa démarche, il se tient toujours droit comme un i, sauf lorsqu’il se bat, préférant adopter une posture plus courbée, plus souple sur les appuis. Une autre caractéristique est son sourire carnassier permanent, laissant entrevoir des canines proéminentes d’un blanc aussi éclatant que la neige du pays d’où il vient, mais qui peut devenir aussi chaleureux que le sourire d’un père quand il est avec les rares personnes qu’il considère comme ses amis.
Sa dernière particularité (et non des moindres !) est son anomalie génétique, portant le nom de Situs Inversus. Tous les organes de sa région ventrale sont inversé ! Il a donc le foie à gauche, l’estomac et le coeur à droite. Rien de bien méchant me direz vous, mais allez dire ça à un chirurgien ! Un coeur à droite… et puis quoi encore ?!
Caractère
« Mon petit truc en plus, c’est mes nombreuses cases en moins »
Vilhelm n’apprécie pas grand monde, mais n’est pas pour autant antipathique. Il porte un vrai charisme physique, déjà par son regard mais aussi sa parole. Il sait forcer le respect juste par sa présence. Mais au-delà des apparences, c’est un homme calme et réfléchi. Extraverti, jovial, souriant, il reste étonnamment facile à vivre. Il est par ailleurs très compréhensif, et sais quand un silence vaut mieux que des mots.
Cependant, son caractère change assez brutalement quand on l’offense, et pire que tout quand on lui manque de respect. Son regard se durcit, ses paroles deviennent crues et blessantes. Il n’aime plus personne, la seule chose capable de l’empêcher de fulminer est un grand verre de scotch sans glaçon. Aussi, s’il vous prenait l’envie de vous faire pardonner pour quoi que ce soit, prenez une bouteille de Whisky avec vous, et pas du bon marché ! Ca peut accessoirement vous sauver la vie.
Grand amateur de metal, il n’est pas rare de l’entendre fredonner un air, ça l’apaise et l’aide à se concentrer.
Malheureusement, il est une chose qu’il ne supporte pas, et lui fait perdre les pédales : les vampires. Il suffit qu’il flaire une de ces créatures pour se transformer en machine à tuer sanguinaire. Le plaisir de la traque et du combat, le sang qui bat dans ses tempes, son coeur qui tambourine comme s’il allait exploser, l’excès d’adrénaline est une drogue dont il a du mal à se passer tant qu’il n’étanche pas sa soif de sang. Il prends un malin plaisir à mutiler, broyer, démembrer et donner la mort la plus lente possible. Ceux qui l’ont connu au combat et au quotidien parlent de deux personnes différentes, d’un fou en liberté caché sous des airs de quarantenaire souriant. Hors du boulot de Hunter, sa passion reste la forge et le travail de l’acier en général. Il met comme une part de son âge dans chaque lame et objet qu’il créé, et y accorde beaucoup d’importance.
Enfin, pour ce qui est des goûts et des couleurs, son repas préféré reste le poulet au curry-poivrons, sa couleur préféré est le orange et il a une phobie assez mal gérée des serpents. Il est balance, il aime les armes blanches (particulièrement les haches), le whisky, le metal et la pluie.
Il n’accorde pas facilement sa confiance, et la perdre est chose facile. Mais quiconque la mérite peut être sûr d’avoir un allié solide.
Oh et son point faible, c’est les chatons…
Cependant, son caractère change assez brutalement quand on l’offense, et pire que tout quand on lui manque de respect. Son regard se durcit, ses paroles deviennent crues et blessantes. Il n’aime plus personne, la seule chose capable de l’empêcher de fulminer est un grand verre de scotch sans glaçon. Aussi, s’il vous prenait l’envie de vous faire pardonner pour quoi que ce soit, prenez une bouteille de Whisky avec vous, et pas du bon marché ! Ca peut accessoirement vous sauver la vie.
Grand amateur de metal, il n’est pas rare de l’entendre fredonner un air, ça l’apaise et l’aide à se concentrer.
Malheureusement, il est une chose qu’il ne supporte pas, et lui fait perdre les pédales : les vampires. Il suffit qu’il flaire une de ces créatures pour se transformer en machine à tuer sanguinaire. Le plaisir de la traque et du combat, le sang qui bat dans ses tempes, son coeur qui tambourine comme s’il allait exploser, l’excès d’adrénaline est une drogue dont il a du mal à se passer tant qu’il n’étanche pas sa soif de sang. Il prends un malin plaisir à mutiler, broyer, démembrer et donner la mort la plus lente possible. Ceux qui l’ont connu au combat et au quotidien parlent de deux personnes différentes, d’un fou en liberté caché sous des airs de quarantenaire souriant. Hors du boulot de Hunter, sa passion reste la forge et le travail de l’acier en général. Il met comme une part de son âge dans chaque lame et objet qu’il créé, et y accorde beaucoup d’importance.
Enfin, pour ce qui est des goûts et des couleurs, son repas préféré reste le poulet au curry-poivrons, sa couleur préféré est le orange et il a une phobie assez mal gérée des serpents. Il est balance, il aime les armes blanches (particulièrement les haches), le whisky, le metal et la pluie.
Il n’accorde pas facilement sa confiance, et la perdre est chose facile. Mais quiconque la mérite peut être sûr d’avoir un allié solide.
Oh et son point faible, c’est les chatons…
Histoire
« Formé dans le sang, élevé pour tuer»
1968, Norvège, dans la petite ville de Øvre Årdal, voit le jour un enfant à la chevelure grise argentée. Fruit de l’union entre l’héritier de la famille Jarlsonfel et de la fille ainée d’une famille aristocrate, il était promis à une vie de luxe et à une bonne éducation, afin d’un jour hériter de l’empire de ses parents.
Il fut élevé durement, les bonnes manières et la bienséance étaient pour ainsi dire ses seuls amis. Toute forme de créativité personnelle était strictement encadrée, régie par les lois immuables de l’aristocratie. Dès ses premiers pas, la tenue et l’attitude furent ses premiers enseignement :
« Un noble ne rampe pas avec les animaux ! », « Tiens toi droit », « Marches convenablement ! » étaient les rengaines habituelles. Lorsqu’il sut se tenir, il apprit comment penser. A 6 ans à peine, il connaissait les bases d'une entreprise, à 7 il connaissait la plupart des techniques de négociations, à 8 il était imbattable au jeu d’échec et parlait couramment 3 langues. Ses parents étaient fier de lui, et non sans raison car il ne limitait en rien ses efforts. Avide de savoir, il passait le plus clair de ses journées enfermé dans la grande bibliothèque du manoir familial, cloitré entre les murs de pierre à peine éclairés par sa bougie, alors que tous les autres enfants du canton jouaient dans l’herbe et la boue. Regarder les roturiers lui était interdit, car baisser les yeux sur les déchets empêche de les lever vers l’avenir. Et pourtant, plus il vieillissait et plus il les enviait, eux qui libre comme le vent couraient à travers les plaines d’herbes et les champs de fleur, dans l’insouciance naïve de l’enfance, alors que lui vivait de diktat et d’impositions. Sa liberté se cantonnait à 2 heures de piano et violon par jour, cours de peinture deux fois par semaine le mercredi et le vendredi, et Théâtre ou opéra le samedi selon programmation. L’envie de s’émanciper bourdonnait dans son crâne, de partir loin de ces codes, de prendre la vie un jour à la fois. La nuit dans son gigantesque lit, il rêvait d’aventure, de découverte, d’une vie loin d’ici ou personne ne lui dicterait quoi faire ou quoi manger. Hélas il était trop craintif pour se rebeller contre son père, un homme vicieux et colérique qu’il craignait plus qu’il ne l’aimait.
1980, Norvège, Øvre Årdal. J’ai maintenant 12 ans. Parfait jeune aristocrate, propre sur moi et habillé de sagesse apparente, je fais semble-t-il la fierté de mes parents, enfin de ma mère pour le moins. Père n’a plus baissé les yeux vers moi depuis ma petite enfance, et notre dernière réelle conversation remonte à plus d’un an, lorsque j’essayais d’arrêter le piano. Vous aurez surement compris que je n’ai pas arrêté, et que la déculottée qui a suivie devant le personnel de la maison m’aura servie de leçon une bonne fois pour toutes. Je me contente de me taire, obéir aux ordres et sourire de façon mondaine lors des réceptions organisées au manoir. Je n’ai pour ainsi dire toujours pas d’amis, ces semblants de bourgeois me donnent envie de vomir avec leurs déblatérions stupides, à afficher à qui mieux-mieux la fortune de papa-maman. Outre ces abrutis, quelquefois venaient des jeunes filles de mon âge. Fallait-il leur faire la cour ou bien les ignorer, ou comme à peu près tout ce que je faisait, feindre d’apprécier leur compagnie aussi plate et monotone qu’elles ? Je n’en avais pas la moindre idée et pour tout dire je m’en foutais pas mal, à chaque fin de réception je me couchais avec un mal de crâne terrible.
J’ai deux petits frères, Enkel et Øswald, des jumeaux de 3 ans. Mignons comme des anges en apparence, mais ce sont de vrais petits démons. Ils courent partout dans les couloirs, échappent sans cesse à la surveillance de la bonne, et amassent un record de bêtises hallucinant. Mais ce qui me rend jaloux, c’est l’indifférence de père face à cette indiscipline, si j’avais été à leur place j’aurai subi bon nombre de remontrances, voire des châtiments. Malgré tout j’aime mes frères, j’ai l’impression de ne plus être seul dans mon calvaire au moins…
Quelques jours plus tard, une nouvelle bien sombre arriva jusqu’au oreilles des occupants du manoir : la ville abriterait un désaxé, qui enlèverait de jeunes enfants. Ce n’était certes qu’une rumeur, mais 3 jeunes garçon avaient déjà disparu en l’espace de deux semaines. Le problème n’était pas à prendre à la légère, afin d’assurer notre sécurité, mon père fit appel aux forces privées de gardiennage, sorte de soldats apathiques qui rodaient telles des ombres autour de la propriété à la nuit tombée. Je n’étais pas vraiment censé être au courant, mais j’avais surpris une conversation entre les bonnes, qui craignaient pour notre sureté. Je ne craignais rien, au contraire cette histoire illumina mes yeux avides d’aventure. Il y avait là, dehors, un mystère qui n’attendait que d’être élucidé ! Ainsi, une nuit, j’entrouvris la fenêtre de ma chambre, et je profitais des aspérités de la pierre taillée pour descendre jusqu’au sol. Un rapide coup d’oeil autour de moi, les gardes effectuaient leurs rondes par groupe de deux, et passaient devant ma chambre tous les quart d’heure environ. Me glissant derrière la haie de rosier, mon souffle se coupa lorsqu’une lampe torche éclaira l’allée avoisinant ma cachette.
« T’as entendu ?! » dit un premier garde
« Surement un animal, te met pas la rate au court-bouillon » lui répondit son collègue
« On est payés pour ça, imbécile ! Va voir ! »
Dans un grommellement de mécontentement, le garde approchait de ma direction. Je tremblais comme une feuille, j’aillais être découvert c’est sûr !! Plus que deux mètres et il pourrait m’éclairer… plus qu’un… et il s’arrête. Entre les feuilles, je pouvais le voir retirer son colt du holster à sa ceinture, il allait me tuer ! Je ne veux pas mourir !!
J’allais sortir de ma cachette mains en l’air lorsqu’un bruit sec fendit le silence de la nuit. Le garde fit volte face et partit en direction du son suspect. Je respirais de nouveau, et tentais de calmer mon pauvre coeur. Assez bizarrement, je n’avais pas peur, j’étais en extase et un large sourire barrait la moitié de mon visage. Après quelques minutes et la certitude que les gardes s’étaient éloignés, je repris mon chemin discret, à couvert des rosiers. Pas après pas, scrutant le sol dans la pénombre afin d’éviter de faire un quelconque bruit trahissant ma présence. Le ciel était voilé, rendant la tâche d’autant plus ardue. J’arrivais presque au portail, lorsque le ciel se découvrit à peine, laissant transpercer un fin rayon de lumière. Mon sang se glaça d’un seul coup. Entre le portail et moi se tenait une silhouette enveloppée d’un grand manteau noir, coiffée d’un chapeau. Je ne pouvais discerner sons visage, seules son sourire carnassier dévoilait deux canines proéminentes. L’individu fit un pas vers moi, puis un deuxième. J’étais paralysé, mon corps ne pouvait plus bouger, et aucun son ne sortait de ma bouche. Les larmes montaient à mes yeux tandis qu’il avançait une main blanche comme la neige vers mon visage. Puis il se figea et regarda vivement derrière moi. Je réussi à tourner la tête et vis les deux gardes courir dans ma direction. Quand je fis volte face, l’autre avait disparu.
La nuit même, je subissait une correction magistrale. Père était dans une colère noire. Dès le lendemain, il fit condamner ma fenêtre, et chacun de mes déplacements étaient encadrés d’un garde. C’était la fin pure et simple de ma liberté. J’avais bien essayé de leur raconter ce que j’avais vu, qu’un étranger s’était infiltré chez nous, mais nul ne m’a cru, et pour me punir de ce vil mensonge, père lui même vient fermer ma porte à clef tous les soirs, et l’ouvrir chaque matin.
1980, Norvège, Øvre Årdal. Quelques mois après ma tentative de « fugue » ratée, un homme est venu au manoir, demander Asile. Je n’ai jamais vu père aussi stressé que depuis qu’il le vit à notre porte. Il s’emporte facilement, ses propos sont incohérents, il perds ses moyens lorsqu’il lui parle. Cet homme, aux cheveux gris clairs, presque la cinquantaine, ne me lâchait pas du regard. Je ressentais un certain malaise en sa présence, l’intérêt qu’il me porte me semble à la limite du malsain… Il vivait chez nous depuis moins d’une semaine, mais chaque nuit je les entendais crier lui et mon père, comme s’ils se fachaient sur un sujet. J’ai donc décidé d’espionner leur conversation une nuit, après avoir dérobé un double de la clef de ma chambre à une des servantes. J’ouvris la porte avec précaution, et me positionnait au sommet de l’escalier qui donnait sur le grand salon, caché derrière un pilier. Père faisait les cent pas, notre invité était assis dans un des fauteuils, un bourbon à la main.
« Tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de me le prendre ! » hurlait père
« Tu sais comme moi que je n’ai pas le choix, il doit en être ainsi. »
« C’est mon héritier !! Je l’ai élevé dans ce seul but ! »
« Tu as deux autres héritiers ! Je n’en ai aucun ! Tu n’as pas le choix ! Dès sa naissance tu savais que ce jour viendrait, il a les cheveux d’argent comme moi, et comme notre père et son père avant lui ! »
« Je ne changerai pas d’avis Leyf, tu ne prendras pas mon fils ainé ! Je refuse qu’il devienne un chasseur de mythe pouilleux dans ton genre ! »
A ces mots, l’homme assis se leva d’un bond, sortit un long poignard d’un fourneau à sa ceinture et plaça le tranchant sous la gorge de mon père.
« N’insulte plus jamais notre Ordre, sans nous vous seriez tous mort il y a des années même si tu refuses de l’admettre. Père n’a pas perdu la vie face à des mythes, les contes ne tuent pas les gens ! Ils existent Alfrid, ils sont parmis nous, tu es juste trop stupide pour le voir. »
Il retira lentement sa lame de mon père, qui mais la main sur son cou aussitôt. Il le massa de longues secondes, puis s’adressa fermement à son frère :
« Dès que cette affaire sera finie je veux que tu disparaisses de ma vie, en attendant je veux que tu restes loin de ma famille et de mon fils »
« Comme tu voudras mon frère, mais tôt ou tard son instinct le conduira jusqu’à moi. Ce n’est pas le petit aristocrate que tu le force à être, c’est un hunter. »
Sur ces mots, il pris la route vers sa chambre, qui se situe en face de la mienne. Je me dépêchait de rentrer le plus discrètement possible, mais la porte m’échappa et le loquet claqua doucement. J’étais sûr qu’ils l’avaient entendu. Je glissait la clef dans la sérier et fermais à clef, juste à temps pour voir la poignée s’abaisser plusieurs fois. Après quelques essaies, la personne de l’autre côté de la porte s’en alla. Je me mettais alors dans mon lit, bouleversé par la tournure des évènements. J’apprenais premièrement que j’avais un oncle, et que cet homme était apparemment dangereux. Pourquoi père ne m’avait jamais parlé de lui ?! Il m’avait dit que son père était mort à la guerre, c’était un mensonge aussi ?? C’est quoi ces mythes dont parlait mon oncle, et c’est quoi un Hunter ?? Toutes ces questions tourmentaient mon esprit, j’en perdi le sommeil plusieurs jours.
1981, Norvège, Øvre Årdal. Tout le manoir est en alerte, tout le monde cours partout. Enkel à disparu dans la nuit, Øswald s’est réveillé seul dans la chambre ce matin et la fenêtre était ouverte. Les gardes ont fouillés toute la propriété, aucune trace de lui. Mon oncle prit son manteau et disparut toute la matinée, après avoir fouillé minutieusement toute la chambre. J’aurai aimé le suivre, mais je ne pouvais pas. Depuis huit mois qu’il habitait chez nous, il passait beaucoup de temps dans la bibliothèque et à visiter la ville. Je ne pouvais pas lui parler, mais l’affaire d’enlèvement semblait vraiment lui tenir à coeur. C’était le 27ème cas de disparition, le doute n’était plus permis. La ville avait déjà organisé plusieurs recherches et battues, tué plusieurs animaux sauvages qui paraissaient dangereux, mais rien n’y faisait. L’état mental de mon père ne cessait de se dégrader, la paranoïa dont il souffrait le coupait de toute les personnes qu’il côtoyait, la peur se lisais sur son visage là ou autrefois on pouvait lire la force et la fierté. Mère ne cessait pas de pleurer, elle ne sortait plus de sa chambre. Du haut de mes 12 ans et demi je ne pouvais rien faire, et cette impuissance me frustrait. J’ai passé la totalité de la journée avec mon frère qui pleurait son jumeau disparu. Une chose est sûre il n’avait pas fugué. Il n’était même pas assez grand pour atteindre la fenêtre sans chaise ou marche-pied, et aucun de ceux-ci ne se trouvait sur les lieux. Ensuite, Øswald aurait été au courant, vu la complicité qu’ils entretiennent. Toute cette affaire était louche, très louche, je craignais que l’homme que j’avais vu il y a presque un an soit revenu.
Le soir même, père s’est battu avec mon oncle. La rage surpassait son raisonnement. Il finit rapidement à terre, et pour la première fois je vis les larmes couler sur ses joues. Il prit plusieurs minutes pour se calmer, son frère le rassura comme il put mais père ne voulait rien savoir. Il tenait mon oncle pour responsable. De ma cachette, je pouvais voir le visage d’ordinaire impassible de cet homme coupé d’amertume.
« Je le retrouverai, je te le jure. »
Dehors un orage se préparait, on entendait au loin gronder le tonnerre. Mais c’est un bruit tout autre qui nous fit dresser tous trois d’un seul coup. Quelque part dans le manoir une fenêtre venait de voler en éclat. Mon père bondit dans les escalier et se rua vers le lieu du vacarme sans même calculer ma présence. Puis s’en suivit mon oncle, qui lui me remarque. Sans un mot il me prit par le bras au passage, et me jeta dans ma chambre.
« Tu ne sors d’ici sous aucun prétexte, compris ?! »
C’était la première fois qu’il me parlait, je ne comprenais pas vraiment quel était le danger mais je ne voulais pas rester seul ici, à peine eut-il tourné les talons que je m’empressai de le suivre aussi discrètement que possible. Père était dans la chambre des jumeaux, la fenêtre gisait en morceaux sur le sol de moquette rouge. J’observai depuis la porte entrouverte.
« Je l’ai vu Leyf, noir comme la nuit, il a pris Øswald ! »
Puis sans d’autres paroles mon père plongea par la fenêtre et partit en courant.
« N’y va pas seul Idiot, tu vas y rester !! » Hurlait Leyf, « L'imbécile ! »
Puis il parti en courant vers les escaliers, sans me voir bien heureusement. Je courrais après lui, jusqu’à l’extérieur. Il s’était mis à pleuvoir, un mur d’eau martelait le sol et réduisait la visibilité à une dizaine de mètres à peine. Armé d’une lampe torche, mon oncle courait en suivant les traces fraiches des pas dans la boue, et je le suivais à bonne distance. On courut ainsi pendant 20 bonnes minutes, jusqu’à arriver à une vieille chaumine entre deux valons. Mon oncle entra par la porte entrebâillée, je me retrouvais seul à l’extérieur, dans le noir. La pluie s’était un peu calmée, je m’avançait donc vers la lucarne la plus proche et espionnait l’intérieur. Mon père gisait sur le sol, inerte, dans une marre de sang. Les larmes montèrent, je mis mes mains devant ma bouche pour ne pas crier. Mon oncle retira son manteau, et déchira une lanière et fit un garrot au niveau du bras, ou de ce qu’il en restait. Arraché au-dessus du coude, je ne pu me retenir de vomir à cette vision. Lorsque mes haut-le-coeur se calmèrent, je repris mon courage et regardais à nouveau. Père était en vie, voila qui me rassurait à peine. Il dit quelques mots à mon oncle, puis perdit connaissance. Leyf se redressa, dans son dos pendait une énorme hache, cachée auparavant par son manteau. Il la prit en main et avança vers le fond de la maisonnette, où se situait une trappe menant à un soubassement. Lorsqu’il l’eut ouverte et descendu, je pénétrais dans l’habitation vide et accourait aux cotés de mon père. Il était inconscient, mais bien en vie. Je le serrais contre moi pour la première fois, j’étais sincèrement soulagé. Mais ce soulagement fut de courte durée, le sol se mit à trembler sous mes pieds, des cris emmenaient de la trappe. Tremblant comme jamais, la peur au ventre, j’avançai d’un pas prudent. Les ténèbres insondables entouraient la frêle échelle de bois, impossible de connaitre la profondeur de cette cave, et les rugissements qui en sortaient, à la limite de l'inhumains, ne me donnaient vraiment pas envie d’y entrer, mais trop de questions bouillonnaient en moi, j’avais besoin de réponses et je comptais fermement en obtenir ! Sans prendre le temps d’hésiter, j’empoignai la rampe et m’enfonçai dans cet espace exigu. Chaque échelon me rapprochait de la vérité, des réponses que je cherchais tant ! Lorsqu’un odeur aigre envahit mes narines, une odeur de fer et de moisi, impossible à supporter. J’avais de plus en plus de haut-le-coeur lorsque je mis enfin pied à terre, sur un sol mal pavé en pierre et terre battue. Le court couloir sombre n’était éclairé que par la lueur faiblarde de la lampe de mon oncle, qui n’était plus qu’à quelques mètres de moi après le virage. Me collant au mur, je jetais discrètement un oeil derrière le mur depuis l’angle. La lampe était à terre, n’éclairant que le mur. Je voyais néanmoins deux individus se battre dans la pénombre, sans aucun doute Leyf et le malfaiteur ! Je ne sais plus pourquoi je suis sorti de ma cachette pour me saisir de la lampe, sans doute étais-ce mon irrépressible envie de voir à quoi peut bien ressembler le visage du mal, mais lorsque je l’eut tournée vers eux, le choc fut tel je je tombais à la renverse sur le postérieur. Etonnés de voir qu’un invité supplémentaire s’était incrusté, les deux belligérants cessèrent le combat une fraction de seconde, et c’est ainsi que je le vis, la créature qui hantait mes cauchemars depuis un an, l’inconnu au chapeau. Son couvre chef était écrasé au sol, mais c’était bien le même, mais la seule chose que mes yeux incrédules ne pouvais lâcher était son visage, déformé par la haine et la rage comme celui d’un animal sauvage, la bouche grande ouverte couverte de sang, une peau pale à l’extrême, celle la même que j’avais trouvée blanche comme la neige la première fois, mais le pire restait ses yeux, de petits yeux noirs injectés de sang et démesurément ouverts.
« Vilhelm !!! » Cria mon oncle, mais il était trop tard la créature se jetait sur moi. Mon premier réflexe fut de tendre les bras en criant, la peur pris le contrôle de mon corps je ne pensais plus clairement. Elle n’eut pas le temps de m’atteindre, car un de ses bras volait à travers la petite pièce. Le monstre hurlais, et changea de cible pour s’attaquer à celui qui l’avait mutilé.
« Pour mon frère sale fils de chien ! Vi va te cacher ! » hurla-t-il tout en faisant barrage de son corps. Je pris mes jambes à mon cou sans demander mon reste, ayant débusqué une petite porte dérobée je l’ouvris prestement et la refermais derrière moi. J’étais toujours en possession de la lampe, tout mon corps tremblait et mes yeux pleuraient sans cesse. Perdu dans ma tourmente, je sursautais quand une main m’agrippa le haut du pyjama au niveau de l’épaule.
« Vi… aide moi… » disais une voix faiblarde, que je reconnus tout de suite. Levant lentement la lampe, je vis Øswald pendu par les pieds au plafond, un crochet de boucher dans chaque talon. Le sang coulait le long de ses jambes et de son corps nu. La lampe tomba de ma main, et s’étala sur le sol, éclairant le mur et une partie de la pièce. Ma respiration s’est coupée, mon esprit cessa de fonctionner de manière rationnelle à la vue du spectacle d’horreur qui se tenait sous mes yeux. Il y avait en tout une dizaine d’enfant, âgés de 6 à 13 ans, pendu de la même façon. Leurs bras flasques pendaient vers le sol, recouverts de sang séché, et laissant voir qu'une plaie béante sous chacune de leurs aisselles. Ils étaient tous morts, certains commençaient même à pourrir. Et parmi ces macchabés, mon frère Enkel disparu deux jours plus tôt. Je tombais à genoux, puis mon visage alla percuter le sol jonché de bassines de métal contenant le liquide vital de ces pauvres enfants. Je vomis une fois de plus, jusqu’à perdre la sensation de mon propre corps. Je frappais le sol en hurlant, pleurant de tout mon être. Aucune pensée rationnelle ne me venait, seuls m’envahissaient la tristesse, la haine et la peur. C’est la voix d’ Øswald qui me ramena quelques secondes de mon délire, la priorité absolue était de la sauver. Je ramassais la lampe, essuyais le mélange de terre, de sang et de dégueuli qui couvrait mon visage, et me précipitais pour l’aider. Je vérifiais premièrement la gravité des entailles sous ses bras. A mon grand réconfort il n’y en avait pas, nul doute que notre oncle était arrivé à temps pour interrompre ce rituel barbare. Retournant une bassine pour me constituer un marche-pied, je hissais mon frère de toute mes forces afin de le retirer de ces crochets. Il hurla une dernière fois, mais c’était presque imperceptible tant sa gorge et ses lèvres étaient sèches. Une fois détaché, je retirais ma robe de chambre, ne gardant que mon bas de laine, et l’enveloppais dedans avant de l’allonger dans un coin de la pièce. Voyant l’état de mon frère, la peur laissa place à de la rancune, une haine sans limite que je vouais intégralement à l’abomination de forme humaine qui se trouvait de l’autre côté de la porte. Je pris une bassine à moitié pleine et la tirais derrière moi. J’ai ouvert la porte d’un coup sec et éclairé la salle. Les deux combattants s’échangeaient des coups dans un ballet d’une violence inouïe. Je n’avais pas remarqué directement que le bras manquant avait repoussé, puisqu’il lui en manquait un deuxième. La créature attaquais en des mouvements désordonnés, comme uniquement fonctionnant à l’instinct, tandis que mon oncle lui assénait des coups d’une grande précision, faisant mouche à chaque opportunité. La créature me repéra instantanément et couru vers moi. C’était l’effet escompté, je voulais qu’elle vienne, je voulais me battre contre ce mal qui s’acharnait sur ma famille. Lorsqu’il fut à portée, je réunissait ce qu’il me restait de force pour lui jeter au visage le contenu du récipient que je cachais derrière moi. Le sang recouvrit tout son visage et ses yeux ouverts. Profitant de cette opportunité unique, Leyf asséna le dernier coup de hache qui fit voler la tête du monstre, qui allait s’écraser mollement sur le sol à quelques enjambées de nous. Le corps s’effondra en cendre sur l’instant, ne laissant plus qu’un manteau vide et une paire de bottes trouées. Mon oncle lâcha son arme et me mit une gifle, la première de ma vie, avant de me serrer dans ses bras.
« T’es qu’un idiot suicidaire ! Je t’avais donné un ordre ! »
Notre étreinte fut de courte durée, il fallait sortir mes frères et mon père de là. Le retour se fit difficilement. Mon père avait repris connaissance, mais était comme mort à l’intérieur. Ce qui restait de son bras manquant trainait pitoyablement sur son côté, tandis qu’il portais Øswald sur son dos. Mon oncle portait dans ses bras le corps de Enkel. Aucun de nous ne parlait, et aucun de nous ne parla jamais de ce qu’il s’était passé.
1981, Norvège, Øvre Årdal. Un mois après cette fameuse nuit, mon père ne s’était toujours pas remis. Il errait dans le manoir comme un fantôme, ne cessant ses cent pas que pour aller soutenir ma mère qui ne quittait plus le lit de Enkel, qu’elle baignait de larme.
On a du amputer les deux pieds de Øswald, gagnés par la gangrène. Quand à Enkel, on l’à fait enterrer dans le cimetière familial. Comme pour les autres enfants, mon oncle raconta au village l’attaque d’une bête féroce qui n’avait épargné aucun des disparus. Pour les corps manquant, il raconta que la bête les avait dévoré, et pour ceux qui se trouvaient dans la cave, il les retournas un à un à leur famille. On avait eu une grande discussion lui et moi, ou il m’apprenait être mon oncle (chose que je savais déjà) mais aussi tout ce que je ne savais pas sur cette affaire. Il fut très patient et répondis à toutes mes questions avec précision, me racontant l’histoire de la branche secrète de notre famille, qui depuis de nombreuses génération chassait les créatures hostiles de la nuit afin de préserver la sécurité et la tranquillité naïve du commun des mortels. La Transylvanie étant le pays d’origine du mythe des vampires, je ne fut que peu étonné de ses dires. Leur existence seule m’aurait paru impossible il y a un mois, mais c’est tout autre chose aujourd’hui.
J’ai donc appris par cette discussion que j’étais l’héritier du sang des Hunters, sang pur que ma famille dissimule depuis longtemps. Chaque jeune garçon ainé porteur d’une chevelure argentée (selon la tradition apparemment) hérite du patrimoine génétique nécessaire pour devenir Hunter. Nous sommes très peu à naitre ainsi, un à chaque génération depuis plusieurs générations, deux fut le maximum il y a bien longtemps.
J’ai décidé de partir avec mon oncle. Mon père n’a même pas cherché à me retenir, les non-morts ne sont pas un mythe et il en avait la preuve désormais, il ne pouvait s’opposer à mon départ. Je sais qu’un jour je serais appelé à revenir, je ne savais pas quand. J’ai embrassé ma mère, mon frère, et je finis par faire face à mon père. Il me regardait, son visage exprimait du regret, de la tristesse, mais il ne disait rien. J’allais partir quand il me prit dans ses bras (ou du moins ce qu’il en restait) et me serra contre lui. « Pardonne moi fils. »
Ce fut ses derniers mots à mon égard, et il rentra au manoir. Je pris peu de temps après la route avec mon oncle, laissant derrière moi tout ce que j’avais connu jusque là. Notre destination m’était totalement inconnue, le futur se présentait bien incertain, mais je ne craignais nullement de devoir y faire face.
1986, Norvège, Vettisfossen Waterfall. Je vis avec Leyf depuis 5 ans, 5 longues années sans voir ma famille. Mon entrainement n’en est que ses balbutiements d’après lui, même si j’ai déjà éliminé mon premier vampire de classe E il y a quelques semaines. J’apprends à manier Hecatomb, la hache anti-vampire de notre famille, et au vu de mes progrès fulgurants il est vrai que j’ai ça dans le sang. On vit reclus dans une petite maison avec tout le confort moderne, au pied des cascades; on ne manque de rien à part de présence étrangère. Je me suis mis à la forge il y à peu, le besoin de créativité que je ressentais nécessitait une activité manuelle plus intense que la confection de pièges rudimentaires. Liant l’utile à l’agréable, j’utilise les pyrites de fer que je trouve au bord du Fjord pour couler et marteler des lames et d’autres objets. Cette activité au passage me permet de me faire un peu d’argent, de quoi acheter de nouveaux vêtements lors de nos rares virées en ville, ou quelques objets ou babioles décoratives ou utiles.
Mes journées se résument généralement à quelques heures de sport par jour, dont de la course, de la nage et de l’escalade, à un entrainement intensif au combat mais aussi à un apprentissage stratégique complexe. D’ici quelques année je serai enfin prêt à devenir le Hunter que l’on attend de moi, et enfin j’ai trouvé ma voie !
1993, Norvège, Vettisfossen Waterfall. Ma formation est enfin finie, j’ai souffert, crié, pleuré, saigné par litres, failli perdre mes deux yeux, mais je suis là, bien en vie et prêt à succéder à ma lignée. Je ne compte plus les vampires que j’ai croisé, ni même ceux que j’ai tué. Ma haine extrême à leur égard est devenu le moteur de ma réussite. Nul ne peut contester mon droit au titre de Hunter, je l’ai plus que mérité. C’est aujourd’hui que se passe la cérémonie du lègue, je récupère le flambeau de mes ancêtres afin de perpétrer leur oeuvre et protéger la population, j’y consacre ma vie et y dédie mon âme. Je suis fin prêt.
2001, Japon, Nakanoto. J’ai quitté le pays pour aller vivre au Japon, ce pays qui me fascinait depuis quelques temps. Il parait qu’ici la concentration de vampire au mètre carrée avoisine celle des mouches autour d’un étron encore fumant. Rien que d’y penser j’ai la gerbe, autant de tueurs potentiels réunis au même endroit, il fallait quelqu’un comme moi pour faire le tri et jouer les garde-fou. J’ai rejoins l’Ordre Renfield de bon grès, quand une organisation aussi réputée dans le milieu des Hunters fait appel à vous, refuser serait un affront terrible et une erreur tout aussi grossière. J’ai débarrassé la Norvège d’une partie de ses nuisibles, aucun Hunter là-bas n’ignore mon nom, et bientôt il sera de même dans ce pays. Y’a pas mal de cul qui vont se faire botter sous peu, je peux le garantir… Craignez de me voir frapper à votre porte, car je suis le remède à votre immortalité !
Il fut élevé durement, les bonnes manières et la bienséance étaient pour ainsi dire ses seuls amis. Toute forme de créativité personnelle était strictement encadrée, régie par les lois immuables de l’aristocratie. Dès ses premiers pas, la tenue et l’attitude furent ses premiers enseignement :
« Un noble ne rampe pas avec les animaux ! », « Tiens toi droit », « Marches convenablement ! » étaient les rengaines habituelles. Lorsqu’il sut se tenir, il apprit comment penser. A 6 ans à peine, il connaissait les bases d'une entreprise, à 7 il connaissait la plupart des techniques de négociations, à 8 il était imbattable au jeu d’échec et parlait couramment 3 langues. Ses parents étaient fier de lui, et non sans raison car il ne limitait en rien ses efforts. Avide de savoir, il passait le plus clair de ses journées enfermé dans la grande bibliothèque du manoir familial, cloitré entre les murs de pierre à peine éclairés par sa bougie, alors que tous les autres enfants du canton jouaient dans l’herbe et la boue. Regarder les roturiers lui était interdit, car baisser les yeux sur les déchets empêche de les lever vers l’avenir. Et pourtant, plus il vieillissait et plus il les enviait, eux qui libre comme le vent couraient à travers les plaines d’herbes et les champs de fleur, dans l’insouciance naïve de l’enfance, alors que lui vivait de diktat et d’impositions. Sa liberté se cantonnait à 2 heures de piano et violon par jour, cours de peinture deux fois par semaine le mercredi et le vendredi, et Théâtre ou opéra le samedi selon programmation. L’envie de s’émanciper bourdonnait dans son crâne, de partir loin de ces codes, de prendre la vie un jour à la fois. La nuit dans son gigantesque lit, il rêvait d’aventure, de découverte, d’une vie loin d’ici ou personne ne lui dicterait quoi faire ou quoi manger. Hélas il était trop craintif pour se rebeller contre son père, un homme vicieux et colérique qu’il craignait plus qu’il ne l’aimait.
1980, Norvège, Øvre Årdal. J’ai maintenant 12 ans. Parfait jeune aristocrate, propre sur moi et habillé de sagesse apparente, je fais semble-t-il la fierté de mes parents, enfin de ma mère pour le moins. Père n’a plus baissé les yeux vers moi depuis ma petite enfance, et notre dernière réelle conversation remonte à plus d’un an, lorsque j’essayais d’arrêter le piano. Vous aurez surement compris que je n’ai pas arrêté, et que la déculottée qui a suivie devant le personnel de la maison m’aura servie de leçon une bonne fois pour toutes. Je me contente de me taire, obéir aux ordres et sourire de façon mondaine lors des réceptions organisées au manoir. Je n’ai pour ainsi dire toujours pas d’amis, ces semblants de bourgeois me donnent envie de vomir avec leurs déblatérions stupides, à afficher à qui mieux-mieux la fortune de papa-maman. Outre ces abrutis, quelquefois venaient des jeunes filles de mon âge. Fallait-il leur faire la cour ou bien les ignorer, ou comme à peu près tout ce que je faisait, feindre d’apprécier leur compagnie aussi plate et monotone qu’elles ? Je n’en avais pas la moindre idée et pour tout dire je m’en foutais pas mal, à chaque fin de réception je me couchais avec un mal de crâne terrible.
J’ai deux petits frères, Enkel et Øswald, des jumeaux de 3 ans. Mignons comme des anges en apparence, mais ce sont de vrais petits démons. Ils courent partout dans les couloirs, échappent sans cesse à la surveillance de la bonne, et amassent un record de bêtises hallucinant. Mais ce qui me rend jaloux, c’est l’indifférence de père face à cette indiscipline, si j’avais été à leur place j’aurai subi bon nombre de remontrances, voire des châtiments. Malgré tout j’aime mes frères, j’ai l’impression de ne plus être seul dans mon calvaire au moins…
Quelques jours plus tard, une nouvelle bien sombre arriva jusqu’au oreilles des occupants du manoir : la ville abriterait un désaxé, qui enlèverait de jeunes enfants. Ce n’était certes qu’une rumeur, mais 3 jeunes garçon avaient déjà disparu en l’espace de deux semaines. Le problème n’était pas à prendre à la légère, afin d’assurer notre sécurité, mon père fit appel aux forces privées de gardiennage, sorte de soldats apathiques qui rodaient telles des ombres autour de la propriété à la nuit tombée. Je n’étais pas vraiment censé être au courant, mais j’avais surpris une conversation entre les bonnes, qui craignaient pour notre sureté. Je ne craignais rien, au contraire cette histoire illumina mes yeux avides d’aventure. Il y avait là, dehors, un mystère qui n’attendait que d’être élucidé ! Ainsi, une nuit, j’entrouvris la fenêtre de ma chambre, et je profitais des aspérités de la pierre taillée pour descendre jusqu’au sol. Un rapide coup d’oeil autour de moi, les gardes effectuaient leurs rondes par groupe de deux, et passaient devant ma chambre tous les quart d’heure environ. Me glissant derrière la haie de rosier, mon souffle se coupa lorsqu’une lampe torche éclaira l’allée avoisinant ma cachette.
« T’as entendu ?! » dit un premier garde
« Surement un animal, te met pas la rate au court-bouillon » lui répondit son collègue
« On est payés pour ça, imbécile ! Va voir ! »
Dans un grommellement de mécontentement, le garde approchait de ma direction. Je tremblais comme une feuille, j’aillais être découvert c’est sûr !! Plus que deux mètres et il pourrait m’éclairer… plus qu’un… et il s’arrête. Entre les feuilles, je pouvais le voir retirer son colt du holster à sa ceinture, il allait me tuer ! Je ne veux pas mourir !!
J’allais sortir de ma cachette mains en l’air lorsqu’un bruit sec fendit le silence de la nuit. Le garde fit volte face et partit en direction du son suspect. Je respirais de nouveau, et tentais de calmer mon pauvre coeur. Assez bizarrement, je n’avais pas peur, j’étais en extase et un large sourire barrait la moitié de mon visage. Après quelques minutes et la certitude que les gardes s’étaient éloignés, je repris mon chemin discret, à couvert des rosiers. Pas après pas, scrutant le sol dans la pénombre afin d’éviter de faire un quelconque bruit trahissant ma présence. Le ciel était voilé, rendant la tâche d’autant plus ardue. J’arrivais presque au portail, lorsque le ciel se découvrit à peine, laissant transpercer un fin rayon de lumière. Mon sang se glaça d’un seul coup. Entre le portail et moi se tenait une silhouette enveloppée d’un grand manteau noir, coiffée d’un chapeau. Je ne pouvais discerner sons visage, seules son sourire carnassier dévoilait deux canines proéminentes. L’individu fit un pas vers moi, puis un deuxième. J’étais paralysé, mon corps ne pouvait plus bouger, et aucun son ne sortait de ma bouche. Les larmes montaient à mes yeux tandis qu’il avançait une main blanche comme la neige vers mon visage. Puis il se figea et regarda vivement derrière moi. Je réussi à tourner la tête et vis les deux gardes courir dans ma direction. Quand je fis volte face, l’autre avait disparu.
La nuit même, je subissait une correction magistrale. Père était dans une colère noire. Dès le lendemain, il fit condamner ma fenêtre, et chacun de mes déplacements étaient encadrés d’un garde. C’était la fin pure et simple de ma liberté. J’avais bien essayé de leur raconter ce que j’avais vu, qu’un étranger s’était infiltré chez nous, mais nul ne m’a cru, et pour me punir de ce vil mensonge, père lui même vient fermer ma porte à clef tous les soirs, et l’ouvrir chaque matin.
1980, Norvège, Øvre Årdal. Quelques mois après ma tentative de « fugue » ratée, un homme est venu au manoir, demander Asile. Je n’ai jamais vu père aussi stressé que depuis qu’il le vit à notre porte. Il s’emporte facilement, ses propos sont incohérents, il perds ses moyens lorsqu’il lui parle. Cet homme, aux cheveux gris clairs, presque la cinquantaine, ne me lâchait pas du regard. Je ressentais un certain malaise en sa présence, l’intérêt qu’il me porte me semble à la limite du malsain… Il vivait chez nous depuis moins d’une semaine, mais chaque nuit je les entendais crier lui et mon père, comme s’ils se fachaient sur un sujet. J’ai donc décidé d’espionner leur conversation une nuit, après avoir dérobé un double de la clef de ma chambre à une des servantes. J’ouvris la porte avec précaution, et me positionnait au sommet de l’escalier qui donnait sur le grand salon, caché derrière un pilier. Père faisait les cent pas, notre invité était assis dans un des fauteuils, un bourbon à la main.
« Tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de me le prendre ! » hurlait père
« Tu sais comme moi que je n’ai pas le choix, il doit en être ainsi. »
« C’est mon héritier !! Je l’ai élevé dans ce seul but ! »
« Tu as deux autres héritiers ! Je n’en ai aucun ! Tu n’as pas le choix ! Dès sa naissance tu savais que ce jour viendrait, il a les cheveux d’argent comme moi, et comme notre père et son père avant lui ! »
« Je ne changerai pas d’avis Leyf, tu ne prendras pas mon fils ainé ! Je refuse qu’il devienne un chasseur de mythe pouilleux dans ton genre ! »
A ces mots, l’homme assis se leva d’un bond, sortit un long poignard d’un fourneau à sa ceinture et plaça le tranchant sous la gorge de mon père.
« N’insulte plus jamais notre Ordre, sans nous vous seriez tous mort il y a des années même si tu refuses de l’admettre. Père n’a pas perdu la vie face à des mythes, les contes ne tuent pas les gens ! Ils existent Alfrid, ils sont parmis nous, tu es juste trop stupide pour le voir. »
Il retira lentement sa lame de mon père, qui mais la main sur son cou aussitôt. Il le massa de longues secondes, puis s’adressa fermement à son frère :
« Dès que cette affaire sera finie je veux que tu disparaisses de ma vie, en attendant je veux que tu restes loin de ma famille et de mon fils »
« Comme tu voudras mon frère, mais tôt ou tard son instinct le conduira jusqu’à moi. Ce n’est pas le petit aristocrate que tu le force à être, c’est un hunter. »
Sur ces mots, il pris la route vers sa chambre, qui se situe en face de la mienne. Je me dépêchait de rentrer le plus discrètement possible, mais la porte m’échappa et le loquet claqua doucement. J’étais sûr qu’ils l’avaient entendu. Je glissait la clef dans la sérier et fermais à clef, juste à temps pour voir la poignée s’abaisser plusieurs fois. Après quelques essaies, la personne de l’autre côté de la porte s’en alla. Je me mettais alors dans mon lit, bouleversé par la tournure des évènements. J’apprenais premièrement que j’avais un oncle, et que cet homme était apparemment dangereux. Pourquoi père ne m’avait jamais parlé de lui ?! Il m’avait dit que son père était mort à la guerre, c’était un mensonge aussi ?? C’est quoi ces mythes dont parlait mon oncle, et c’est quoi un Hunter ?? Toutes ces questions tourmentaient mon esprit, j’en perdi le sommeil plusieurs jours.
1981, Norvège, Øvre Årdal. Tout le manoir est en alerte, tout le monde cours partout. Enkel à disparu dans la nuit, Øswald s’est réveillé seul dans la chambre ce matin et la fenêtre était ouverte. Les gardes ont fouillés toute la propriété, aucune trace de lui. Mon oncle prit son manteau et disparut toute la matinée, après avoir fouillé minutieusement toute la chambre. J’aurai aimé le suivre, mais je ne pouvais pas. Depuis huit mois qu’il habitait chez nous, il passait beaucoup de temps dans la bibliothèque et à visiter la ville. Je ne pouvais pas lui parler, mais l’affaire d’enlèvement semblait vraiment lui tenir à coeur. C’était le 27ème cas de disparition, le doute n’était plus permis. La ville avait déjà organisé plusieurs recherches et battues, tué plusieurs animaux sauvages qui paraissaient dangereux, mais rien n’y faisait. L’état mental de mon père ne cessait de se dégrader, la paranoïa dont il souffrait le coupait de toute les personnes qu’il côtoyait, la peur se lisais sur son visage là ou autrefois on pouvait lire la force et la fierté. Mère ne cessait pas de pleurer, elle ne sortait plus de sa chambre. Du haut de mes 12 ans et demi je ne pouvais rien faire, et cette impuissance me frustrait. J’ai passé la totalité de la journée avec mon frère qui pleurait son jumeau disparu. Une chose est sûre il n’avait pas fugué. Il n’était même pas assez grand pour atteindre la fenêtre sans chaise ou marche-pied, et aucun de ceux-ci ne se trouvait sur les lieux. Ensuite, Øswald aurait été au courant, vu la complicité qu’ils entretiennent. Toute cette affaire était louche, très louche, je craignais que l’homme que j’avais vu il y a presque un an soit revenu.
Le soir même, père s’est battu avec mon oncle. La rage surpassait son raisonnement. Il finit rapidement à terre, et pour la première fois je vis les larmes couler sur ses joues. Il prit plusieurs minutes pour se calmer, son frère le rassura comme il put mais père ne voulait rien savoir. Il tenait mon oncle pour responsable. De ma cachette, je pouvais voir le visage d’ordinaire impassible de cet homme coupé d’amertume.
« Je le retrouverai, je te le jure. »
Dehors un orage se préparait, on entendait au loin gronder le tonnerre. Mais c’est un bruit tout autre qui nous fit dresser tous trois d’un seul coup. Quelque part dans le manoir une fenêtre venait de voler en éclat. Mon père bondit dans les escalier et se rua vers le lieu du vacarme sans même calculer ma présence. Puis s’en suivit mon oncle, qui lui me remarque. Sans un mot il me prit par le bras au passage, et me jeta dans ma chambre.
« Tu ne sors d’ici sous aucun prétexte, compris ?! »
C’était la première fois qu’il me parlait, je ne comprenais pas vraiment quel était le danger mais je ne voulais pas rester seul ici, à peine eut-il tourné les talons que je m’empressai de le suivre aussi discrètement que possible. Père était dans la chambre des jumeaux, la fenêtre gisait en morceaux sur le sol de moquette rouge. J’observai depuis la porte entrouverte.
« Je l’ai vu Leyf, noir comme la nuit, il a pris Øswald ! »
Puis sans d’autres paroles mon père plongea par la fenêtre et partit en courant.
« N’y va pas seul Idiot, tu vas y rester !! » Hurlait Leyf, « L'imbécile ! »
Puis il parti en courant vers les escaliers, sans me voir bien heureusement. Je courrais après lui, jusqu’à l’extérieur. Il s’était mis à pleuvoir, un mur d’eau martelait le sol et réduisait la visibilité à une dizaine de mètres à peine. Armé d’une lampe torche, mon oncle courait en suivant les traces fraiches des pas dans la boue, et je le suivais à bonne distance. On courut ainsi pendant 20 bonnes minutes, jusqu’à arriver à une vieille chaumine entre deux valons. Mon oncle entra par la porte entrebâillée, je me retrouvais seul à l’extérieur, dans le noir. La pluie s’était un peu calmée, je m’avançait donc vers la lucarne la plus proche et espionnait l’intérieur. Mon père gisait sur le sol, inerte, dans une marre de sang. Les larmes montèrent, je mis mes mains devant ma bouche pour ne pas crier. Mon oncle retira son manteau, et déchira une lanière et fit un garrot au niveau du bras, ou de ce qu’il en restait. Arraché au-dessus du coude, je ne pu me retenir de vomir à cette vision. Lorsque mes haut-le-coeur se calmèrent, je repris mon courage et regardais à nouveau. Père était en vie, voila qui me rassurait à peine. Il dit quelques mots à mon oncle, puis perdit connaissance. Leyf se redressa, dans son dos pendait une énorme hache, cachée auparavant par son manteau. Il la prit en main et avança vers le fond de la maisonnette, où se situait une trappe menant à un soubassement. Lorsqu’il l’eut ouverte et descendu, je pénétrais dans l’habitation vide et accourait aux cotés de mon père. Il était inconscient, mais bien en vie. Je le serrais contre moi pour la première fois, j’étais sincèrement soulagé. Mais ce soulagement fut de courte durée, le sol se mit à trembler sous mes pieds, des cris emmenaient de la trappe. Tremblant comme jamais, la peur au ventre, j’avançai d’un pas prudent. Les ténèbres insondables entouraient la frêle échelle de bois, impossible de connaitre la profondeur de cette cave, et les rugissements qui en sortaient, à la limite de l'inhumains, ne me donnaient vraiment pas envie d’y entrer, mais trop de questions bouillonnaient en moi, j’avais besoin de réponses et je comptais fermement en obtenir ! Sans prendre le temps d’hésiter, j’empoignai la rampe et m’enfonçai dans cet espace exigu. Chaque échelon me rapprochait de la vérité, des réponses que je cherchais tant ! Lorsqu’un odeur aigre envahit mes narines, une odeur de fer et de moisi, impossible à supporter. J’avais de plus en plus de haut-le-coeur lorsque je mis enfin pied à terre, sur un sol mal pavé en pierre et terre battue. Le court couloir sombre n’était éclairé que par la lueur faiblarde de la lampe de mon oncle, qui n’était plus qu’à quelques mètres de moi après le virage. Me collant au mur, je jetais discrètement un oeil derrière le mur depuis l’angle. La lampe était à terre, n’éclairant que le mur. Je voyais néanmoins deux individus se battre dans la pénombre, sans aucun doute Leyf et le malfaiteur ! Je ne sais plus pourquoi je suis sorti de ma cachette pour me saisir de la lampe, sans doute étais-ce mon irrépressible envie de voir à quoi peut bien ressembler le visage du mal, mais lorsque je l’eut tournée vers eux, le choc fut tel je je tombais à la renverse sur le postérieur. Etonnés de voir qu’un invité supplémentaire s’était incrusté, les deux belligérants cessèrent le combat une fraction de seconde, et c’est ainsi que je le vis, la créature qui hantait mes cauchemars depuis un an, l’inconnu au chapeau. Son couvre chef était écrasé au sol, mais c’était bien le même, mais la seule chose que mes yeux incrédules ne pouvais lâcher était son visage, déformé par la haine et la rage comme celui d’un animal sauvage, la bouche grande ouverte couverte de sang, une peau pale à l’extrême, celle la même que j’avais trouvée blanche comme la neige la première fois, mais le pire restait ses yeux, de petits yeux noirs injectés de sang et démesurément ouverts.
« Vilhelm !!! » Cria mon oncle, mais il était trop tard la créature se jetait sur moi. Mon premier réflexe fut de tendre les bras en criant, la peur pris le contrôle de mon corps je ne pensais plus clairement. Elle n’eut pas le temps de m’atteindre, car un de ses bras volait à travers la petite pièce. Le monstre hurlais, et changea de cible pour s’attaquer à celui qui l’avait mutilé.
« Pour mon frère sale fils de chien ! Vi va te cacher ! » hurla-t-il tout en faisant barrage de son corps. Je pris mes jambes à mon cou sans demander mon reste, ayant débusqué une petite porte dérobée je l’ouvris prestement et la refermais derrière moi. J’étais toujours en possession de la lampe, tout mon corps tremblait et mes yeux pleuraient sans cesse. Perdu dans ma tourmente, je sursautais quand une main m’agrippa le haut du pyjama au niveau de l’épaule.
« Vi… aide moi… » disais une voix faiblarde, que je reconnus tout de suite. Levant lentement la lampe, je vis Øswald pendu par les pieds au plafond, un crochet de boucher dans chaque talon. Le sang coulait le long de ses jambes et de son corps nu. La lampe tomba de ma main, et s’étala sur le sol, éclairant le mur et une partie de la pièce. Ma respiration s’est coupée, mon esprit cessa de fonctionner de manière rationnelle à la vue du spectacle d’horreur qui se tenait sous mes yeux. Il y avait en tout une dizaine d’enfant, âgés de 6 à 13 ans, pendu de la même façon. Leurs bras flasques pendaient vers le sol, recouverts de sang séché, et laissant voir qu'une plaie béante sous chacune de leurs aisselles. Ils étaient tous morts, certains commençaient même à pourrir. Et parmi ces macchabés, mon frère Enkel disparu deux jours plus tôt. Je tombais à genoux, puis mon visage alla percuter le sol jonché de bassines de métal contenant le liquide vital de ces pauvres enfants. Je vomis une fois de plus, jusqu’à perdre la sensation de mon propre corps. Je frappais le sol en hurlant, pleurant de tout mon être. Aucune pensée rationnelle ne me venait, seuls m’envahissaient la tristesse, la haine et la peur. C’est la voix d’ Øswald qui me ramena quelques secondes de mon délire, la priorité absolue était de la sauver. Je ramassais la lampe, essuyais le mélange de terre, de sang et de dégueuli qui couvrait mon visage, et me précipitais pour l’aider. Je vérifiais premièrement la gravité des entailles sous ses bras. A mon grand réconfort il n’y en avait pas, nul doute que notre oncle était arrivé à temps pour interrompre ce rituel barbare. Retournant une bassine pour me constituer un marche-pied, je hissais mon frère de toute mes forces afin de le retirer de ces crochets. Il hurla une dernière fois, mais c’était presque imperceptible tant sa gorge et ses lèvres étaient sèches. Une fois détaché, je retirais ma robe de chambre, ne gardant que mon bas de laine, et l’enveloppais dedans avant de l’allonger dans un coin de la pièce. Voyant l’état de mon frère, la peur laissa place à de la rancune, une haine sans limite que je vouais intégralement à l’abomination de forme humaine qui se trouvait de l’autre côté de la porte. Je pris une bassine à moitié pleine et la tirais derrière moi. J’ai ouvert la porte d’un coup sec et éclairé la salle. Les deux combattants s’échangeaient des coups dans un ballet d’une violence inouïe. Je n’avais pas remarqué directement que le bras manquant avait repoussé, puisqu’il lui en manquait un deuxième. La créature attaquais en des mouvements désordonnés, comme uniquement fonctionnant à l’instinct, tandis que mon oncle lui assénait des coups d’une grande précision, faisant mouche à chaque opportunité. La créature me repéra instantanément et couru vers moi. C’était l’effet escompté, je voulais qu’elle vienne, je voulais me battre contre ce mal qui s’acharnait sur ma famille. Lorsqu’il fut à portée, je réunissait ce qu’il me restait de force pour lui jeter au visage le contenu du récipient que je cachais derrière moi. Le sang recouvrit tout son visage et ses yeux ouverts. Profitant de cette opportunité unique, Leyf asséna le dernier coup de hache qui fit voler la tête du monstre, qui allait s’écraser mollement sur le sol à quelques enjambées de nous. Le corps s’effondra en cendre sur l’instant, ne laissant plus qu’un manteau vide et une paire de bottes trouées. Mon oncle lâcha son arme et me mit une gifle, la première de ma vie, avant de me serrer dans ses bras.
« T’es qu’un idiot suicidaire ! Je t’avais donné un ordre ! »
Notre étreinte fut de courte durée, il fallait sortir mes frères et mon père de là. Le retour se fit difficilement. Mon père avait repris connaissance, mais était comme mort à l’intérieur. Ce qui restait de son bras manquant trainait pitoyablement sur son côté, tandis qu’il portais Øswald sur son dos. Mon oncle portait dans ses bras le corps de Enkel. Aucun de nous ne parlait, et aucun de nous ne parla jamais de ce qu’il s’était passé.
1981, Norvège, Øvre Årdal. Un mois après cette fameuse nuit, mon père ne s’était toujours pas remis. Il errait dans le manoir comme un fantôme, ne cessant ses cent pas que pour aller soutenir ma mère qui ne quittait plus le lit de Enkel, qu’elle baignait de larme.
On a du amputer les deux pieds de Øswald, gagnés par la gangrène. Quand à Enkel, on l’à fait enterrer dans le cimetière familial. Comme pour les autres enfants, mon oncle raconta au village l’attaque d’une bête féroce qui n’avait épargné aucun des disparus. Pour les corps manquant, il raconta que la bête les avait dévoré, et pour ceux qui se trouvaient dans la cave, il les retournas un à un à leur famille. On avait eu une grande discussion lui et moi, ou il m’apprenait être mon oncle (chose que je savais déjà) mais aussi tout ce que je ne savais pas sur cette affaire. Il fut très patient et répondis à toutes mes questions avec précision, me racontant l’histoire de la branche secrète de notre famille, qui depuis de nombreuses génération chassait les créatures hostiles de la nuit afin de préserver la sécurité et la tranquillité naïve du commun des mortels. La Transylvanie étant le pays d’origine du mythe des vampires, je ne fut que peu étonné de ses dires. Leur existence seule m’aurait paru impossible il y a un mois, mais c’est tout autre chose aujourd’hui.
J’ai donc appris par cette discussion que j’étais l’héritier du sang des Hunters, sang pur que ma famille dissimule depuis longtemps. Chaque jeune garçon ainé porteur d’une chevelure argentée (selon la tradition apparemment) hérite du patrimoine génétique nécessaire pour devenir Hunter. Nous sommes très peu à naitre ainsi, un à chaque génération depuis plusieurs générations, deux fut le maximum il y a bien longtemps.
J’ai décidé de partir avec mon oncle. Mon père n’a même pas cherché à me retenir, les non-morts ne sont pas un mythe et il en avait la preuve désormais, il ne pouvait s’opposer à mon départ. Je sais qu’un jour je serais appelé à revenir, je ne savais pas quand. J’ai embrassé ma mère, mon frère, et je finis par faire face à mon père. Il me regardait, son visage exprimait du regret, de la tristesse, mais il ne disait rien. J’allais partir quand il me prit dans ses bras (ou du moins ce qu’il en restait) et me serra contre lui. « Pardonne moi fils. »
Ce fut ses derniers mots à mon égard, et il rentra au manoir. Je pris peu de temps après la route avec mon oncle, laissant derrière moi tout ce que j’avais connu jusque là. Notre destination m’était totalement inconnue, le futur se présentait bien incertain, mais je ne craignais nullement de devoir y faire face.
1986, Norvège, Vettisfossen Waterfall. Je vis avec Leyf depuis 5 ans, 5 longues années sans voir ma famille. Mon entrainement n’en est que ses balbutiements d’après lui, même si j’ai déjà éliminé mon premier vampire de classe E il y a quelques semaines. J’apprends à manier Hecatomb, la hache anti-vampire de notre famille, et au vu de mes progrès fulgurants il est vrai que j’ai ça dans le sang. On vit reclus dans une petite maison avec tout le confort moderne, au pied des cascades; on ne manque de rien à part de présence étrangère. Je me suis mis à la forge il y à peu, le besoin de créativité que je ressentais nécessitait une activité manuelle plus intense que la confection de pièges rudimentaires. Liant l’utile à l’agréable, j’utilise les pyrites de fer que je trouve au bord du Fjord pour couler et marteler des lames et d’autres objets. Cette activité au passage me permet de me faire un peu d’argent, de quoi acheter de nouveaux vêtements lors de nos rares virées en ville, ou quelques objets ou babioles décoratives ou utiles.
Mes journées se résument généralement à quelques heures de sport par jour, dont de la course, de la nage et de l’escalade, à un entrainement intensif au combat mais aussi à un apprentissage stratégique complexe. D’ici quelques année je serai enfin prêt à devenir le Hunter que l’on attend de moi, et enfin j’ai trouvé ma voie !
1993, Norvège, Vettisfossen Waterfall. Ma formation est enfin finie, j’ai souffert, crié, pleuré, saigné par litres, failli perdre mes deux yeux, mais je suis là, bien en vie et prêt à succéder à ma lignée. Je ne compte plus les vampires que j’ai croisé, ni même ceux que j’ai tué. Ma haine extrême à leur égard est devenu le moteur de ma réussite. Nul ne peut contester mon droit au titre de Hunter, je l’ai plus que mérité. C’est aujourd’hui que se passe la cérémonie du lègue, je récupère le flambeau de mes ancêtres afin de perpétrer leur oeuvre et protéger la population, j’y consacre ma vie et y dédie mon âme. Je suis fin prêt.
2001, Japon, Nakanoto. J’ai quitté le pays pour aller vivre au Japon, ce pays qui me fascinait depuis quelques temps. Il parait qu’ici la concentration de vampire au mètre carrée avoisine celle des mouches autour d’un étron encore fumant. Rien que d’y penser j’ai la gerbe, autant de tueurs potentiels réunis au même endroit, il fallait quelqu’un comme moi pour faire le tri et jouer les garde-fou. J’ai rejoins l’Ordre Renfield de bon grès, quand une organisation aussi réputée dans le milieu des Hunters fait appel à vous, refuser serait un affront terrible et une erreur tout aussi grossière. J’ai débarrassé la Norvège d’une partie de ses nuisibles, aucun Hunter là-bas n’ignore mon nom, et bientôt il sera de même dans ce pays. Y’a pas mal de cul qui vont se faire botter sous peu, je peux le garantir… Craignez de me voir frapper à votre porte, car je suis le remède à votre immortalité !
Et toi, mon enfant ?
« Je suis gentil tout plein ! »
Je suis... |
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Ven 29 Sep 2017 - 22:36
Je peux donc officiellement te souhaiter la bienvenue sur le forum.
Alors, j'ai lu la fiche de part en part. Et j'ai pas grand chose à redire dessus. Elle est bien écrite et peu de fautes d'orthographe m'ont sauté à la figure. Le personnage est intéressant et risque fort de provoquer un peu plus d'agitation.
Sinon... J'avoue que le passage de la troisième personne à la première m'a un rien perturbé dans l'histoire. Et j'ai détecté une coquille amusante, vu que tu situe Nakanoto en Norvège dans le dernier paragraphe (Du moins, j'ai j'ai bien suivi la logique.)
Alors, j'ai lu la fiche de part en part. Et j'ai pas grand chose à redire dessus. Elle est bien écrite et peu de fautes d'orthographe m'ont sauté à la figure. Le personnage est intéressant et risque fort de provoquer un peu plus d'agitation.
Sinon... J'avoue que le passage de la troisième personne à la première m'a un rien perturbé dans l'histoire. Et j'ai détecté une coquille amusante, vu que tu situe Nakanoto en Norvège dans le dernier paragraphe (Du moins, j'ai j'ai bien suivi la logique.)
Invité
Invité
Ven 29 Sep 2017 - 23:05
Bienvenue Viviiiil \o/
J'avais remarqué la même chose que Kei, Nakanoto qui s'est téléporté en Norvège :'D
Sinon j'ai adoré lire ta fiche, l'histoire est passionnante ^__^
J'avais remarqué la même chose que Kei, Nakanoto qui s'est téléporté en Norvège :'D
Sinon j'ai adoré lire ta fiche, l'histoire est passionnante ^__^
Mia Luna Ogawa#96194#96194#96194#96194#96194#96194#96194
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Dim 1 Oct 2017 - 0:44
Bienvenuuuuuue ♥
Hohoho jcrois qu'on va bien s'entendre toi et moi /dies
J'aime bien le personnage en tout cas !
(y'a un vrai club de mordus des chatons qui se forment ici mdr /pan)
Je suis en train de lire ta fiche ; rien à dire pour le physique & le caractère.
Par contre pour l'histoire, le début me chiffonne un chouilla ; ça me paraît assez énorme qu'à six ans, il comprenne comment gérer une entreprise vu qu'à cet âge certains concepts comme la mort sont à peine intégrés. Après qu'il soit imbattable aux échecs à 8 ans, ça me choque moins, c'est le cas de nombreux génies xD (par génie j'entends les gens avec un gros QI)(genre +160). Le coup des 9 langues, bon ça me paraît beaucoup (jsp comment il trouve le temps pour assimiler tout ça o: ) mais en partant du principe qu'il a un QI hors norme, c'est pas impossible.
Après y'a juste une expression qui m'a fait tilté :
Ensuite, pour la suite je n'ai pas fini ; mais je voudrais juste que tu te relises un peu. Car si c'est bien écrit, je note des fautes récurrentes, notamment, classiques, les accords du passé simple à la première personne.
Sinon j'ai remarqué que des mots s'incrustent dans tes phrases à l'improviste, ce qui perturbent un peu la compréhension. Par exemple :
Voilà tout ce que j'ai à dire pour l'instant. Je finirai ma lecture demain, il se fait tard là x3
PS : bienvenue dans le club de la vingtaine hehe 8D
Hohoho jcrois qu'on va bien s'entendre toi et moi /dies
J'aime bien le personnage en tout cas !
(y'a un vrai club de mordus des chatons qui se forment ici mdr /pan)
Je suis en train de lire ta fiche ; rien à dire pour le physique & le caractère.
Par contre pour l'histoire, le début me chiffonne un chouilla ; ça me paraît assez énorme qu'à six ans, il comprenne comment gérer une entreprise vu qu'à cet âge certains concepts comme la mort sont à peine intégrés. Après qu'il soit imbattable aux échecs à 8 ans, ça me choque moins, c'est le cas de nombreux génies xD (par génie j'entends les gens avec un gros QI)(genre +160). Le coup des 9 langues, bon ça me paraît beaucoup (jsp comment il trouve le temps pour assimiler tout ça o: ) mais en partant du principe qu'il a un QI hors norme, c'est pas impossible.
Après y'a juste une expression qui m'a fait tilté :
à ce moment ton personnage a 12 ans, donc "jeunes femmes" pour moi c'est pas vraiment approprié xD "jeunes filles" à la limite (désolée je suis ptet trop pointilleuse x3)Outre ces abrutis, quelquefois venaient des jeunes femmes de mon âge.
Ensuite, pour la suite je n'ai pas fini ; mais je voudrais juste que tu te relises un peu. Car si c'est bien écrit, je note des fautes récurrentes, notamment, classiques, les accords du passé simple à la première personne.
Jamais de t avec je x) (et un s à la fin si c'est de l'imparfait, sinon juste -ai)(d'ailleurs, "tremblant" c'est mieux, sinon c'est le verbe conjugué à la 3ème personne du pluriel au présent xD)Tremblent comme jamais, la peur au ventre, j’avançait d’un pas prudent.
Sinon j'ai remarqué que des mots s'incrustent dans tes phrases à l'improviste, ce qui perturbent un peu la compréhension. Par exemple :
Je pense que tu voulais dire "empressai" mais sur le coup ça fait bizarre xD y'a d'autres phrases comme ça, je pense que c'est plus de l'inattention. Après une bonne relecture ça devrait aller o/à peine eut-il tourné les talons que je m’embrassais de le suivre
Voilà tout ce que j'ai à dire pour l'instant. Je finirai ma lecture demain, il se fait tard là x3
PS : bienvenue dans le club de la vingtaine hehe 8D
Vilhelm A. Jarlsonfel#96195#96195#96195#96195#96195#96195#96195
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Lun 2 Oct 2017 - 11:44
Merci a tous ^^
Pour ce qui est de Nakamoto, désolé j'étais fatigué j'ai fini à 3h du matin j'ai pas fait gaffe x)
Quand aux mots qui s'incrustent à la place d'autre c'est mon correcteur orthographique... Je corrige tout ça !!!
Oh et si la timeline ne correspond pas, ou qu'il à l'air bien trop intelligent, je peux tout modifier !! C'est vrai qu'à la relecture on dirait un génie ça me plait moyen... Je m'y colle de suite !
(et le passé et moi on est pas très très copain, j'évite le max de faute possible mais y'en a qui me sautent pas aux yeux des fois, désolé je ferai plus gaffe !!)
Edit :
Ca y est j'ai corrigé la plupart des fautes que j'ai vu ! Si vous en voyez d'autres surtout n'hésitez pas.
J'ai aussi modifié un peu le passage de 6 à 8 ans. Laissons les génies où ils sont, comme ça c'est déjà mieux ^^
Pour ce qui est de Nakamoto, désolé j'étais fatigué j'ai fini à 3h du matin j'ai pas fait gaffe x)
Quand aux mots qui s'incrustent à la place d'autre c'est mon correcteur orthographique... Je corrige tout ça !!!
Oh et si la timeline ne correspond pas, ou qu'il à l'air bien trop intelligent, je peux tout modifier !! C'est vrai qu'à la relecture on dirait un génie ça me plait moyen... Je m'y colle de suite !
(et le passé et moi on est pas très très copain, j'évite le max de faute possible mais y'en a qui me sautent pas aux yeux des fois, désolé je ferai plus gaffe !!)
Edit :
Ca y est j'ai corrigé la plupart des fautes que j'ai vu ! Si vous en voyez d'autres surtout n'hésitez pas.
J'ai aussi modifié un peu le passage de 6 à 8 ans. Laissons les génies où ils sont, comme ça c'est déjà mieux ^^
Raphaël de La Roche#96197#96197#96197#96197#96197#96197#96197
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Lun 2 Oct 2017 - 17:24
Bon, et bien tout est bon pour moi o/
(j'ai pas relu toute ta fiche pour les fautes, mais je te fais confiance /pan)
Tu es donc validé ♥
(j'ai pas relu toute ta fiche pour les fautes, mais je te fais confiance /pan)
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Validation
« By Raphy »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi ♥
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
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→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée ♥ (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
→ Référencer ses/son pouvoir (Pour les vampires, sorciers et changelins)
→ Faire sa fiche de Relation (et/ou une demande de rp !)
→ Intervenir dans Flood ! Ou sur la Tchat Box ! On ne mord pas ~
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Dim 15 Oct 2017 - 0:38
Welcome Vil ! J'ai adoré ta fiche !
Ca m'a permit de réaliser que ... je ne tiens pas tant que ça à la vie XD !
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