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Lun 4 Mar 2019 - 17:28
La journée arrivait à son terme et le soleil nimbait la région de ses rayons crépusculaires amorçant ainsi une nuit proche. C’était l’heure idéale pour une promenade dans le but de se réveiller avant une nouvelle nuit de patrouille dans le but de trouver et neutraliser des lycans infectés. Telle était la façon dont je voyais les choses. Je suis donc sorti dans l’idée de profiter de la caresse d’un soleil affaibli qui ne ferait aucun mal à mes pouvoirs ou à mes capacités.
Je me suis égaré dans une partie de la ville où se trouvaient bon nombres de petits commerces d’artisans. C’était très différent de mon pays le Japon en réalité, ça même rien à voir et pour être honnête, c’est mieux d’une certaine façon. Ici, il y a encore cette profonde valeur de l’honneur qui n’a rien à voir avec l’image de l’honneur qu’on les dealers ou les chefs de gangs des quartiers chauds. Ici on dédie sa vie à une fonction dans la société dans le but de participer à la vie de celle-ci et se parfaire soi-même. Ainsi on s’investit à fond dans ce qu’on fait comme si on était défini par cela. Les artisans plus que quiconque sont ainsi les grands experts de leur domaine et érigent au rang d’art leur activité quelle qu’elle soit.
Je ne suis pas quelqu’un du genre expansif, mais j’ai un profond respect pour ces japonais et l’attachement à leur travail. Etant moi-même un artisan d’une certaine manière, j’étais fasciné de les voir travailler alors que leur boutique était fermée.
Soudainement, j’ai senti une odeur familière, une odeur qui m’était restée dans le nez depuis que je l’avais humé. C’était celle de la louve au caractère de cochon qui m’avait accueilli à bras ouvert à mon domaine lors de mon arrivé à Nakanoto. Cette odeur était subtile, résiduelle, mais peut-être un indices sur là où elle vivait pourquoi pas. J’ai décidé de suivre cette légère note qui très vite s’est précisée. Cette fragrance était accompagnée de notes d’alcool et de suie, me conduisant jusqu’à la devanture d’une petite armurerie avec un appartement à l’étage. J’entendais à l’intérieur de la bâtisse le bruit caractéristique d’un marteau s’abattant lourdement sur le métal. Elle devait être ouverte sous un angle ou un autre alors j’ai décidé de faire le tour pour voir la forge de mes propres yeux et l’artisan qui travaillait. L’odeur d’Ogawa était beaucoup trop légère pour qu’elle soit venue ici un jour, sans doute s’était-elle déposé sur la personne à force de contact ou de proximité.
L’hydromel avec son petit côté miellée avait une odeur caractéristique que je m’étonnais de percevoir ici, mais lorsque j’ai eu enfin une ligne de vue avec l’artisan, je le fut beaucoup moins. Mes éperons d’acier ternis martellaient le sol à chacun de mes pas me rapprochant de l’homme qui était taillé comme un véritable golgoth, un peu comme moi, ce qui était tout à faire rare dans le paysage nippon. La scène m’avait arraché un sourire de l’aspect extérieur que je m’en fis en l’imaginant. Un cowboy débarquant à un forge tenue par un homme grand et patibulaire, cela me plongea dans une forme de profonde nostalgie aussi soudaine que imprévue. Je me voyais bien lui demander de jeter un coup d’oeil à mes éperons ou aux fers de mon cheval, mais malheureusement, je ne pouvais pas me balader à cheval comme je le souhaitais en ville.
Mes sens se portaient un peu partout pour admirer et évaluer le travail de l’homme tout en essayant de le jauger lui-même. Avec son aspect général, je devenais chez lui une vie rude, car il faisait plus vieux qu’il ne devait vraiment l’être à mon sens. Des origines européenne à n’en pas douter, ce qui me permettrait de lui parler en anglais au moins. Ses muscles bandés, martelant le métal avec force et habileté était fascinant. Cela se voyait qu’il était forgeron depuis bien longtemps et qu’il y prenait du plaisir, autant qu’un boxeur avec un sac de sable. C’est en me concentrant ainsi que j’ai perçu une odeur de sang de vampire qui planait légèrement. Je ne connaissais pas cet homme, mais il était possible qu’il soit un chasseur de vampire donc, ou alors avait-il eut de la chance en rencontrant un sauvage avec sa carrure impressionnante. Je décidais donc de le saluer simplement.
Je me suis égaré dans une partie de la ville où se trouvaient bon nombres de petits commerces d’artisans. C’était très différent de mon pays le Japon en réalité, ça même rien à voir et pour être honnête, c’est mieux d’une certaine façon. Ici, il y a encore cette profonde valeur de l’honneur qui n’a rien à voir avec l’image de l’honneur qu’on les dealers ou les chefs de gangs des quartiers chauds. Ici on dédie sa vie à une fonction dans la société dans le but de participer à la vie de celle-ci et se parfaire soi-même. Ainsi on s’investit à fond dans ce qu’on fait comme si on était défini par cela. Les artisans plus que quiconque sont ainsi les grands experts de leur domaine et érigent au rang d’art leur activité quelle qu’elle soit.
Je ne suis pas quelqu’un du genre expansif, mais j’ai un profond respect pour ces japonais et l’attachement à leur travail. Etant moi-même un artisan d’une certaine manière, j’étais fasciné de les voir travailler alors que leur boutique était fermée.
Soudainement, j’ai senti une odeur familière, une odeur qui m’était restée dans le nez depuis que je l’avais humé. C’était celle de la louve au caractère de cochon qui m’avait accueilli à bras ouvert à mon domaine lors de mon arrivé à Nakanoto. Cette odeur était subtile, résiduelle, mais peut-être un indices sur là où elle vivait pourquoi pas. J’ai décidé de suivre cette légère note qui très vite s’est précisée. Cette fragrance était accompagnée de notes d’alcool et de suie, me conduisant jusqu’à la devanture d’une petite armurerie avec un appartement à l’étage. J’entendais à l’intérieur de la bâtisse le bruit caractéristique d’un marteau s’abattant lourdement sur le métal. Elle devait être ouverte sous un angle ou un autre alors j’ai décidé de faire le tour pour voir la forge de mes propres yeux et l’artisan qui travaillait. L’odeur d’Ogawa était beaucoup trop légère pour qu’elle soit venue ici un jour, sans doute s’était-elle déposé sur la personne à force de contact ou de proximité.
L’hydromel avec son petit côté miellée avait une odeur caractéristique que je m’étonnais de percevoir ici, mais lorsque j’ai eu enfin une ligne de vue avec l’artisan, je le fut beaucoup moins. Mes éperons d’acier ternis martellaient le sol à chacun de mes pas me rapprochant de l’homme qui était taillé comme un véritable golgoth, un peu comme moi, ce qui était tout à faire rare dans le paysage nippon. La scène m’avait arraché un sourire de l’aspect extérieur que je m’en fis en l’imaginant. Un cowboy débarquant à un forge tenue par un homme grand et patibulaire, cela me plongea dans une forme de profonde nostalgie aussi soudaine que imprévue. Je me voyais bien lui demander de jeter un coup d’oeil à mes éperons ou aux fers de mon cheval, mais malheureusement, je ne pouvais pas me balader à cheval comme je le souhaitais en ville.
Mes sens se portaient un peu partout pour admirer et évaluer le travail de l’homme tout en essayant de le jauger lui-même. Avec son aspect général, je devenais chez lui une vie rude, car il faisait plus vieux qu’il ne devait vraiment l’être à mon sens. Des origines européenne à n’en pas douter, ce qui me permettrait de lui parler en anglais au moins. Ses muscles bandés, martelant le métal avec force et habileté était fascinant. Cela se voyait qu’il était forgeron depuis bien longtemps et qu’il y prenait du plaisir, autant qu’un boxeur avec un sac de sable. C’est en me concentrant ainsi que j’ai perçu une odeur de sang de vampire qui planait légèrement. Je ne connaissais pas cet homme, mais il était possible qu’il soit un chasseur de vampire donc, ou alors avait-il eut de la chance en rencontrant un sauvage avec sa carrure impressionnante. Je décidais donc de le saluer simplement.
Bradley ▬ M’sieur. Dis-je en faisant un petit signe du chapeau en y portant deux doigts.Je me suis un peu rapproché pour qu’il puisse tout de même jauger que pour une fois, il y avait quelqu’un d’autre dans la même pièce que lui à faire deux mètres dix pour cent vingt kilos de barbaque. Je regardais pour la première fois depuis longtemps moi-même un homme de même stature que moi, les yeux dans les yeux. J’étais impatient de voir ce qui allait se passer ce soir et je ne manquait d’esquisser un sourire carnassier tout en lui parlant.
Bradley ▬ Et.. Les vampires chantent-ils autant que l’acier le fait sous vos coups ?
“Golgoth²”
Etilya sur DK RPG
Vilhelm A. Jarlsonfel#100063#100063#100063#100063#100063#100063#100063
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Emploi/loisirs : Forgeron/metallurgiste et Hunter
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Mer 13 Mar 2019 - 14:42
Les nouveaux Bodybuildbros
Feat Bradley Dwight Hodgkin ~
Une longue journée touche à sa fin, et diable qu’elle ne fut pas de tout repos. Appuyé contre mon établis à soudure, bras croisés, je rumine les évènements récents. La rencontre avec Al qui avait presque tout déclenché, puis celle avec Sarah, et maintenant celle avec Mia. Que d’aventure, je n’en regrette pas la moindre seconde, mais qui aurait pu prédire il y a de ça un an que Nakanoto me mènerait aussi loin, et me ferait changer à ce point ? Les vampires que jadis je haïssait plus que tout sont aujourd’hui les seuls vrais amis que j’ai, et des créatures que je ne croyais exister que dans les livres ont fait leur irruption dans ma vie -pour mon plus grand bonheur au final-.
Les yeux perdus dans les flammes dansantes de ma forge, je me laisse aller au grès des pensées qui me viennent. Toutes ces créatures existent c’est un fait, nous partageons le même monde alors pourquoi ne peut-on vivre en harmonie ? C’est bizarre, jamais je ne me serait posé cette question avant, mais aujourd’hui se pointe en moi l’espoir qu’un jour ces affrontements prendrons fins. Mais pour cela le chemin sera très long et parsemé d’embuches. Réconcilier vampires et Lycans ne sera pas chose facile, et faire de même entre vampires et humains sera encore pire. La seule possibilité pour entrevoir cet espoir serait d’annihiler les Shidara et leurs partisans, mais c’est carrément mission impossible. Il faudra tâtonner de longues années pour voir les choses évoluer, et j’espère être encore vivant pour voir ce jour arriver.
Pris soudain d’une pulsion créatrice, j’empoigne dans un tonneau à ma droite une barre d’acier d’un bon mètre environ et la fourre dans les flammes qui viennent nimber toute la partie immergée. Le temps de la chauffe de l’acier me laisse quelques minutes pour m’adonner à un petit plaisir dont je profite rarement. Sous mon étale de bois massif, dans un tiroir, trône une boite en bois précieux. A l’intérieur, quelques cigares Cubains d’importation, cadeau d’un client. Je saisit la boite et la pose ouverte sur la table, avant de saisir la guillotine et d’en sélectionner un. Une de mes vieilles habitudes est d’humecter ces précieux barreaux de chaise avec un peu de whisky de bonne cuvée, afin d’hydrater quelque peu le tabac trop sec et de le parfumer légèrement. Ça vous change le goût d’un cigare de manière exquise !
Mon petit rituel accompli, je porte un bout du Cubain à mes lèvres et allume l’autre extrémité avec le métal chauffé à blanc que j’extirpe des flammes. Instantanément, mes poumons se chargent de l’épaisse fumée que je ne tarde pas à ré-expirer en un volute blanchâtre. La sensation m’avait manqué, vu que je ne fume que très rarement je profite de chaque bouffée que je peux en tirer.
Je pris place sur un tabouret de bois massif, bien large, et empoigne un marteau lourd avec lequel je commence à enchainer les coups sur l’acier rougeoyant. A chaque martèlement l’acier envoie voler un myriade d’étincelles qui, comme un feu d’artifices, s’éteignent bien vite après s’être envolés. Je ne songe à aucune forme précise, laissant l’acier décider seul sous mes coups l’aspect qu’il prendra. Le bruit cristallin résonne périodiquement, me plongeant dans un état de concentration si intense que je n’en aperçut pas de suite l’ombre pourtant imposante qui planait dans l’entrée de mon atelier.
Hasardant un oeil, mon bras se stoppe net en l’air lorsque j’avise la carrure presque bestiale du visiteur inattendu. Le visage nimbé d’ombre par le soleil couchant dans son dos, il apparait comme un géant dans l’encadrement de la porte. Chapeau de cuir enfoncé sur la tête, éperons foulant le sol a chaque pas de ses grandes jambes, il s’avance à quelques enjambées de moi avant de porter la main a son couvre-chef pour me saluer bien sobrement.
A première vue, il saute aux yeux que l’homme n’a rien d’un natif du pays. Sa taille et sa carrure comparable à la mienne provoquent chez moi une montée d’adrénaline aussi soudaine qu’inexplicable, et je me lève pour faire face pour la première fois à quelqu’un de ma stature. Il n’y a rien de conventionnel chez ce cowboy, même les vêtements semblent d’époque comme tirés d’un vieux western en noir et blanc. Vieux étant le mot totalement adapté pour décrire l’état pitoyable des ergots d’aciers qui chaussent ses bottes, si ternes qu’ils paraissent presque rouillés. Cependant un blason arboré sur sa poitrine me saute au visage et me dessine immédiatement un sourire malsain.
« Et.. Les vampires chantent-ils autant que l’acier le fait sous vos coups ? »
C’était une certitude, cet emblème je l’ai déjà vu maintes fois bien que rarement sur mes victimes. Dwight Hodgkin, les amerloques parmi les vampires, pas les plus emmerdant à ce que je sais mais leur renommée n’est plus a faire dans le milieu. Difficile de croire cependant qu’ils cachaient un mastodonte pareil dans leur rang, et vu la tronche de la bête il ne s’agit surement pas de menu fretin.
Tenant encore la barre d’acier rougie dans ma main gauche, je viens poser sur mon épaule la partie froide de l’acier et penche légèrement la tête sur le côté, mon sourire toujours affiché en réponse à celui du vampire.
« Plus que de chants c’est de leur supplications que s’accompagnent mes coups, mais si vous abordez le sujet c’est que vous vous en doutiez, n’est-ce pas, Dwight Hodgkin ? »
Je ne lâche pas des yeux une seconde cet inconnu sans nul doute dangereux. Hecatomb n’est pas à portée de main et c’est bien fâcheux, dans ces circonstances il à incontestablement l’avantage. Connaissant leur force de base phénoménale, je n’ose imaginer la puissance que peut dégager ce monstre ni même les dégâts s’il lui prenait l’envie de me coller une droite. Je n’avais pas senti cette sensation ni cette intensité depuis mon affrontement avec Mia, et l’exaltation de me retrouver face à face avec lui me prend aux tripes.
Après réflexion, il est fort possible qu’il ne soit pas venu pour m’éliminer. Sinon, pourquoi ne pas m’avoir pris par surprise ? A moins que l’homme partage comme moi ce sens de l’honneur poussant à laisser une chance à l’adversaire, ainsi que l’amour du défi ? Rien n’est moins certain, mais s’il s’avère qu’ici ce soit le cas, je ne reculerais pas d’un pouce !
« Vous venez vous aventurer en territoire ennemi cowboy ? Faut être sacrément burné pour se pointer ici en connaissance de cause, ou sacrément fêlé. »
Accompagnant le geste à la parole, je contracte instinctivement mes muscles saillants recouverts d’une fine couche de transpiration. Mon tablier de cuir devient rapidement trop petit pour contenir la masse gonflée qu’il emprisonne et moule parfaitement le contour de mes pectoraux à nu, rendant pour une fois honneur à la masse de barbaque musculeuse que j’entretient avec tant d’aciduité.
Mon regard s’imprègne de défi tandis que mon visage se ferme dans une concentration soudaine, tandis que je force comme rarement pour rendre ma personne plus imposante que je ne le suis déjà de nature. Une odeur de poudre chatouille cependant mes narines habituées, et je devine sans peine qu’un -ou plusieurs- colts se dissimulent sous ce grand manteau. Je n’ai qu’une hâte, de voir de quel bois est fait mon potentiel adversaire, et ce qu’il cache sous son apparat de cuir. Je ne doute pas un instant qu’une montagne de son espèce répondra à l’appel viril d’un de ses semblables, pour l’honneur et la force !
Les yeux perdus dans les flammes dansantes de ma forge, je me laisse aller au grès des pensées qui me viennent. Toutes ces créatures existent c’est un fait, nous partageons le même monde alors pourquoi ne peut-on vivre en harmonie ? C’est bizarre, jamais je ne me serait posé cette question avant, mais aujourd’hui se pointe en moi l’espoir qu’un jour ces affrontements prendrons fins. Mais pour cela le chemin sera très long et parsemé d’embuches. Réconcilier vampires et Lycans ne sera pas chose facile, et faire de même entre vampires et humains sera encore pire. La seule possibilité pour entrevoir cet espoir serait d’annihiler les Shidara et leurs partisans, mais c’est carrément mission impossible. Il faudra tâtonner de longues années pour voir les choses évoluer, et j’espère être encore vivant pour voir ce jour arriver.
Pris soudain d’une pulsion créatrice, j’empoigne dans un tonneau à ma droite une barre d’acier d’un bon mètre environ et la fourre dans les flammes qui viennent nimber toute la partie immergée. Le temps de la chauffe de l’acier me laisse quelques minutes pour m’adonner à un petit plaisir dont je profite rarement. Sous mon étale de bois massif, dans un tiroir, trône une boite en bois précieux. A l’intérieur, quelques cigares Cubains d’importation, cadeau d’un client. Je saisit la boite et la pose ouverte sur la table, avant de saisir la guillotine et d’en sélectionner un. Une de mes vieilles habitudes est d’humecter ces précieux barreaux de chaise avec un peu de whisky de bonne cuvée, afin d’hydrater quelque peu le tabac trop sec et de le parfumer légèrement. Ça vous change le goût d’un cigare de manière exquise !
Mon petit rituel accompli, je porte un bout du Cubain à mes lèvres et allume l’autre extrémité avec le métal chauffé à blanc que j’extirpe des flammes. Instantanément, mes poumons se chargent de l’épaisse fumée que je ne tarde pas à ré-expirer en un volute blanchâtre. La sensation m’avait manqué, vu que je ne fume que très rarement je profite de chaque bouffée que je peux en tirer.
Je pris place sur un tabouret de bois massif, bien large, et empoigne un marteau lourd avec lequel je commence à enchainer les coups sur l’acier rougeoyant. A chaque martèlement l’acier envoie voler un myriade d’étincelles qui, comme un feu d’artifices, s’éteignent bien vite après s’être envolés. Je ne songe à aucune forme précise, laissant l’acier décider seul sous mes coups l’aspect qu’il prendra. Le bruit cristallin résonne périodiquement, me plongeant dans un état de concentration si intense que je n’en aperçut pas de suite l’ombre pourtant imposante qui planait dans l’entrée de mon atelier.
Hasardant un oeil, mon bras se stoppe net en l’air lorsque j’avise la carrure presque bestiale du visiteur inattendu. Le visage nimbé d’ombre par le soleil couchant dans son dos, il apparait comme un géant dans l’encadrement de la porte. Chapeau de cuir enfoncé sur la tête, éperons foulant le sol a chaque pas de ses grandes jambes, il s’avance à quelques enjambées de moi avant de porter la main a son couvre-chef pour me saluer bien sobrement.
A première vue, il saute aux yeux que l’homme n’a rien d’un natif du pays. Sa taille et sa carrure comparable à la mienne provoquent chez moi une montée d’adrénaline aussi soudaine qu’inexplicable, et je me lève pour faire face pour la première fois à quelqu’un de ma stature. Il n’y a rien de conventionnel chez ce cowboy, même les vêtements semblent d’époque comme tirés d’un vieux western en noir et blanc. Vieux étant le mot totalement adapté pour décrire l’état pitoyable des ergots d’aciers qui chaussent ses bottes, si ternes qu’ils paraissent presque rouillés. Cependant un blason arboré sur sa poitrine me saute au visage et me dessine immédiatement un sourire malsain.
« Et.. Les vampires chantent-ils autant que l’acier le fait sous vos coups ? »
C’était une certitude, cet emblème je l’ai déjà vu maintes fois bien que rarement sur mes victimes. Dwight Hodgkin, les amerloques parmi les vampires, pas les plus emmerdant à ce que je sais mais leur renommée n’est plus a faire dans le milieu. Difficile de croire cependant qu’ils cachaient un mastodonte pareil dans leur rang, et vu la tronche de la bête il ne s’agit surement pas de menu fretin.
Tenant encore la barre d’acier rougie dans ma main gauche, je viens poser sur mon épaule la partie froide de l’acier et penche légèrement la tête sur le côté, mon sourire toujours affiché en réponse à celui du vampire.
« Plus que de chants c’est de leur supplications que s’accompagnent mes coups, mais si vous abordez le sujet c’est que vous vous en doutiez, n’est-ce pas, Dwight Hodgkin ? »
Je ne lâche pas des yeux une seconde cet inconnu sans nul doute dangereux. Hecatomb n’est pas à portée de main et c’est bien fâcheux, dans ces circonstances il à incontestablement l’avantage. Connaissant leur force de base phénoménale, je n’ose imaginer la puissance que peut dégager ce monstre ni même les dégâts s’il lui prenait l’envie de me coller une droite. Je n’avais pas senti cette sensation ni cette intensité depuis mon affrontement avec Mia, et l’exaltation de me retrouver face à face avec lui me prend aux tripes.
Après réflexion, il est fort possible qu’il ne soit pas venu pour m’éliminer. Sinon, pourquoi ne pas m’avoir pris par surprise ? A moins que l’homme partage comme moi ce sens de l’honneur poussant à laisser une chance à l’adversaire, ainsi que l’amour du défi ? Rien n’est moins certain, mais s’il s’avère qu’ici ce soit le cas, je ne reculerais pas d’un pouce !
« Vous venez vous aventurer en territoire ennemi cowboy ? Faut être sacrément burné pour se pointer ici en connaissance de cause, ou sacrément fêlé. »
Accompagnant le geste à la parole, je contracte instinctivement mes muscles saillants recouverts d’une fine couche de transpiration. Mon tablier de cuir devient rapidement trop petit pour contenir la masse gonflée qu’il emprisonne et moule parfaitement le contour de mes pectoraux à nu, rendant pour une fois honneur à la masse de barbaque musculeuse que j’entretient avec tant d’aciduité.
Mon regard s’imprègne de défi tandis que mon visage se ferme dans une concentration soudaine, tandis que je force comme rarement pour rendre ma personne plus imposante que je ne le suis déjà de nature. Une odeur de poudre chatouille cependant mes narines habituées, et je devine sans peine qu’un -ou plusieurs- colts se dissimulent sous ce grand manteau. Je n’ai qu’une hâte, de voir de quel bois est fait mon potentiel adversaire, et ce qu’il cache sous son apparat de cuir. Je ne doute pas un instant qu’une montagne de son espèce répondra à l’appel viril d’un de ses semblables, pour l’honneur et la force !
Strong men showdown
© Etilya sur DK RPG
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Mer 13 Mar 2019 - 23:02
Burné l’colosse ! C’est ce que je me suis dit lorsqu’il m’a répondu. Il avait dû reconnaître le blason de mon clan, mais avec sa réaction, surement pas que j’étais le chef dudit clan, à moins qu’il ne soit fou. Non seulement il avait pris avec un sourire qui me plaisait ce que je lui avait dit, mais non content de confirmer mes dires, il allait plus loin en parlant de supplications. C’était soit l’homme le plus courageux du monde, soit le plus fou. L’un ou l’autre m’allait bien en réalité.
Il était là, à me regarder avec la plus grande attention. Il devait se douter que je n’étais pas n’importe qui même sans savoir que je pouvais être. Je ne sentais pas de peur en lui, mais de l'excitation. Il devait appréhender un adversaire comme moi, mais cela ne le terrifiait pas, bien au contraire. Il devait y trouver une sorte de challenge si d’aventure nous nous opposons l’un à l’autre.
En tant que chasseur, son cerveau devait être en ébullition en ce moment. Sans doute se demandait-il ce que je pouvais bien faire ici dans sa boutique. Si j’étais venu pour faire disparaître un chasseur, je m’y serais sûrement pris ainsi, venant directement vers lui pour lui signifier sa fin proche. Toutefois, il se savait également en mauvaise posture si c’était la raison de ma venu dans sa forge, car à l’odeur, son arme ne devait pas être proche de lui, le sang de vampire n’étant pas des plus présent autour de nous. J’attendais de voir ce qu’il allait faire ou dire et je ne fus pas déçu.
Sa réparti était tout à fait savoureuse à entendre. Venir ici en territoire ennemis ? C’était vraiment ce qu’il pensait ? Certes, c’était le cas de façon formelle, mais je n’avais rien à craindre d’un mortel. J’avais passé les croisades à affronter des chasseurs de vampire par dizaine sans trouver de véritables ennemis de valeurs. Aujourd’hui en revanche, j’avais devant moi un homme qui n’avait peur de rien ni de personne. A son accent, je reconnus un norvégien d’origine, ce qui ne me choqua guère au vue du bestiau. En revanche je n’ai pas pu retenir un l’hilarité qui m’a envahie lorsqu’il me laissa le choix d’être soit très burné, soit totalement fêlé.
C’est alors qu’il s’est mis à bander ses muscles comme dans un réflexe naturel pour m’impressionner, à moins que ce ne fut à cause d’une forte crise de spasmes. Son torse avec ses pectoraux saillants et nimbés de sueur semblaient à étroit en étant parqués dans ce tablier de cuir. Toutefois, s’il voulait mon respect, il allait devoir faire un peu plus d’efforts.
Je me suis approché de la table où se trouvait la boîte de cigare ouverte. J’ai posé mon manteau de cuir sur le côté tout en enlevant les hostels de flanc que j’avais dessous. Ces armes étaient loin de valoir la puissance de feu de ceux que j’avais à la taille, mais bijoux pouvaient tout de même stopper un vampire dans sa course ainsi qu’un lycan, bien que seul un vampire puisse avoir assez de force pour les manier sans se démettre l’épaule. Je me demandais si pour un humain, il en avait assez pour faire le test. Mon regard c’est porté sur ceux à ma taille, mais là, il n’y avait pas photo, si un humain les utilisait, il se briserait le bras, seul ma capacité à développer une force colossale pouvait les manier.
Ma chemise est coupée sur mesure et souligne particulièrement bien ma musculature, mais malgré le prix exorbitant de celle-ci, j’ai décidé d’entrer dans son petit jeu. Je me suis mis à contracter ma musculature puissante qui était beaucoup trop à l’étroit dans cette chemise. Les coutures ont commencé à s'étirer encore et encore jusqu’à ce que les boutons et ces dernières ne n’abandonnent et ne rompent. Je me suis en un instant retrouvé torse nue avec des lambeaux de chemise pendouillant de cette musculatures aberrante.
Il pouvait également voir que je n'avais que quatre cicatrice sur le torse, point vulnérable s'il en est. Ces quatre cicatrices étaient parfaitement parallèle, des griffures profondes d'un lycan qui aurait pu tuer mon cousin et pour qui je m'étais interposé. J'avais réussi à faire cicatriser tout de suite cette plaie béante en utilisant mon soin empathique sur le lycan, lui faisant rebondir dessus cette blessure terrible. Toutefois, plutot que de me guérir à grand renfort sur des mortels en leur partageant cette cicatrice pour retrouver un corps parfait de vampire, j'avais opté pour exhiber fièrement cette marque.
J’avais hâte de voir ce qu’allait maintenant pouvoir faire ce brave forgeron…
Il était là, à me regarder avec la plus grande attention. Il devait se douter que je n’étais pas n’importe qui même sans savoir que je pouvais être. Je ne sentais pas de peur en lui, mais de l'excitation. Il devait appréhender un adversaire comme moi, mais cela ne le terrifiait pas, bien au contraire. Il devait y trouver une sorte de challenge si d’aventure nous nous opposons l’un à l’autre.
En tant que chasseur, son cerveau devait être en ébullition en ce moment. Sans doute se demandait-il ce que je pouvais bien faire ici dans sa boutique. Si j’étais venu pour faire disparaître un chasseur, je m’y serais sûrement pris ainsi, venant directement vers lui pour lui signifier sa fin proche. Toutefois, il se savait également en mauvaise posture si c’était la raison de ma venu dans sa forge, car à l’odeur, son arme ne devait pas être proche de lui, le sang de vampire n’étant pas des plus présent autour de nous. J’attendais de voir ce qu’il allait faire ou dire et je ne fus pas déçu.
Sa réparti était tout à fait savoureuse à entendre. Venir ici en territoire ennemis ? C’était vraiment ce qu’il pensait ? Certes, c’était le cas de façon formelle, mais je n’avais rien à craindre d’un mortel. J’avais passé les croisades à affronter des chasseurs de vampire par dizaine sans trouver de véritables ennemis de valeurs. Aujourd’hui en revanche, j’avais devant moi un homme qui n’avait peur de rien ni de personne. A son accent, je reconnus un norvégien d’origine, ce qui ne me choqua guère au vue du bestiau. En revanche je n’ai pas pu retenir un l’hilarité qui m’a envahie lorsqu’il me laissa le choix d’être soit très burné, soit totalement fêlé.
Bradley ▬ Je suppose qu’il y a un peu des deux...Il était loin de chez lui l'énergumène et en plus de ça il avait l’audace de tenter ma patience avec quelques railleries. J’étais certain qu’il n’avait aucune idée de qui il avait vraiment en face de lui, mais ce n’était pas bien grave. Tout ce qui comptait était ce type avec la barre de d’acier chauffée à blanc en partie sur son épaule et sur laquelle il avait manifestement allumé son cigare. Ce mec était fascinant s’il était comme ça tout le temps.
C’est alors qu’il s’est mis à bander ses muscles comme dans un réflexe naturel pour m’impressionner, à moins que ce ne fut à cause d’une forte crise de spasmes. Son torse avec ses pectoraux saillants et nimbés de sueur semblaient à étroit en étant parqués dans ce tablier de cuir. Toutefois, s’il voulait mon respect, il allait devoir faire un peu plus d’efforts.
Je me suis approché de la table où se trouvait la boîte de cigare ouverte. J’ai posé mon manteau de cuir sur le côté tout en enlevant les hostels de flanc que j’avais dessous. Ces armes étaient loin de valoir la puissance de feu de ceux que j’avais à la taille, mais bijoux pouvaient tout de même stopper un vampire dans sa course ainsi qu’un lycan, bien que seul un vampire puisse avoir assez de force pour les manier sans se démettre l’épaule. Je me demandais si pour un humain, il en avait assez pour faire le test. Mon regard c’est porté sur ceux à ma taille, mais là, il n’y avait pas photo, si un humain les utilisait, il se briserait le bras, seul ma capacité à développer une force colossale pouvait les manier.
Ma chemise est coupée sur mesure et souligne particulièrement bien ma musculature, mais malgré le prix exorbitant de celle-ci, j’ai décidé d’entrer dans son petit jeu. Je me suis mis à contracter ma musculature puissante qui était beaucoup trop à l’étroit dans cette chemise. Les coutures ont commencé à s'étirer encore et encore jusqu’à ce que les boutons et ces dernières ne n’abandonnent et ne rompent. Je me suis en un instant retrouvé torse nue avec des lambeaux de chemise pendouillant de cette musculatures aberrante.
Il pouvait également voir que je n'avais que quatre cicatrice sur le torse, point vulnérable s'il en est. Ces quatre cicatrices étaient parfaitement parallèle, des griffures profondes d'un lycan qui aurait pu tuer mon cousin et pour qui je m'étais interposé. J'avais réussi à faire cicatriser tout de suite cette plaie béante en utilisant mon soin empathique sur le lycan, lui faisant rebondir dessus cette blessure terrible. Toutefois, plutot que de me guérir à grand renfort sur des mortels en leur partageant cette cicatrice pour retrouver un corps parfait de vampire, j'avais opté pour exhiber fièrement cette marque.
J’avais hâte de voir ce qu’allait maintenant pouvoir faire ce brave forgeron…
“Duel de masse”
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Mar 7 Mai 2019 - 18:10
Les nouveaux Bodybuildbros
Feat Bradley Dwight Hodgkin ~
Enfin un mouvement de mon potentiel adversaire, la tension monterait-elle d’un cran ? Que va donc-t-il donner comme réponse à ma provocation musclée ? Sans adoucir mon regard ni cligner des yeux, je guette chaque mouvement du titan avec une attention parfaite. Il retire son blouson et le dépose à coté des cigares, dévoilant de ce fait tout un arsenal bien calibré accroché autour d’une splendide chemise sur mesure a n’en pas douter. Sans cette masse de cuir enveloppante, il parait encore plus démesurément musclé que je ne l’avait imaginé. Un rictus de plaisir s’esquisse doucement sur mes lèvres à mesure qu’il retire ses armes.
Armes qui au passage ne me disent rien qui vaille, personne ne se balade avec 4 révolvers chargés, encore moins un vampire pour qui un tel apparat est tout à fait inutile. Me revient alors à l’esprit que les Dwight Hodgkin sont versés dans bon nombre d’entreprise monnayant et fabricant des armes à feu, leur réputation n’est plus à faire chez l’Ordre grâce à l’excellence de nos services d’information. Ainsi donc, même un monstre à la puissance colossale peut relier à des créations humaines pour se battre. Ou bien peut-être par nostalgie ? Leur famille est Américaine, et le gars me semble tout droit sorti d’un western. Lors de la conquête de l’ouest, chaque cowboy avait son révolver, voir même plusieurs, et s’en servaient comme une extension d’eux même. C’était aussi indispensable à l’époque que le portable pour les jeunes aujourd’hui.
Si c’était bien le cas, alors ce vampire aurait au bas mot 200 ans, rien d’extraordinaire à vrai dire. Ce n’est cependant qu’une supposition, l’homme donne l’impression d’avoir tout vécu, ses yeux sont fermes, durs, froids, comme si plus rien en ce monde ne l’excitait ou ne l’étonnait. Pourtant mes paroles avaient l’air de l’amuser, et une petite étincelle s’était allumée lorsque je l’avais défié.
Mais lorsque le vampire se tourne vers moi, c’est le défi que je lis dans ses yeux. Il répond finalement à mon appel, et de la plus belle des façon. Sa chemise si finement taillée finit en lambeau en une fraction de seconde, dévoilant une musculature imposante gonflée à l’extrême. Chaque muscle contracté augmente un peu plus la carrure déjà impressionnante du bonhomme, le faisant désormais apparaitre comme un vrai monstre de puissance et de virilité.
Mon sourire ne diminue pas, et un éclair dans mes yeux reflète toute l’excitation que ce moment me procure. Il est hors de question que je reste sur la touche, si les vêtements doivent voler en éclats alors ils voleront !
Mon regard est cependant happé par son torse, fendu de bas en haut par une cicatrice que je ne reconnais que trop bien. Et pour cause, la même me démange encore le dos sur toute la longueur. Alors comme ça, nous partageons plus de points communs encore que notre seule carcasse ? Ces lignes douloureuses racontent une histoire que j’aimerai m’entendre faire conter un jour, si c’était possible.
Lui en revanche ne nous connait pas ce trait commun, je m’en vais donc le lui faire découvrir, mais pas tout de suite. Je répond à la force par la force, et pose mes phalanges les unes contre les autres au niveau de mon torse, en dessous de mes pectoraux. Tenant toujours la barre chauffée à blanc, je serre mes deux poings et les écrase l’un contre l’autre en forçant comme jamais, soudain pris d’une énergie infernale. Chaque fibre de mon corps s’épaissit et se tend, faisant gonfler jusqu’à mon cou. La lanière de cuir de mon tablier qui en fait le tour se bande, le matériau peu élastique couine sous l’effort. Rompre cette matière n’est pas chose facile, et un tablier de forge est fait pour résister à l’usure, le faire céder est un véritable défi. M’inclinant légèrement vers l’avant, je force d’autant plus, et à défaut de déchirer le cuir c’est la boucle qui cède et envoie voler des morceaux métallique dans les airs. La protection déchirée s’étale sur mes genoux et dévoile un torse musclé parsemé de cicatrices en tous genre. Je laisse un râle de contentement raisonner dans ma forge, mais bien vite ma fierté laisse place à la douleur. La blessure de ma cuisse s’est rouverte semble-t-il, c’est mauvais signe. Très mauvais. Le vampire ne sent surement pas mon odeur à cause de l’alcool et du soufre environnant, mais à cette distance il ne lui faudra que quelques secondes pour la flairer et très surement la reconnaitre. Idée a double tranchant de semer mon odeur partout en ville hier soir, brillant comme idée… mais quel con…
Mine de rien, feignant ne pas souffrir et cachant mon pas boitillant, je me retourne vers le feu et verse dans les flammes un peu de poudre de soufre qui crépite au contact des charbon ardents. Mon dos tourné vers mon invité dévoile finalement les cinq cicatrices qui le parcourent, surplombant toutes les autres par la férocité apparente du coup qui me les a infligées. Je suis certain qu’il les a vu, car il m’observe avec attention, mais je ne saurait dire si l’odeur chimique nauséabonde du soufre a suffit à cacher l’odeur de ma cuisse qui commence à saigner.
Me retournant vers lui, j’affiche un sourire satisfait tout en contractant mon pectoraux droit, puis le gauche. D’un signe de tête, je lui désigne la boite à cigare.
« Sers-toi cowboy. »
Patientant quelques seconde qu’il me scrute puis accepte mon offre, je le laisse préparer son barreau de chaise en silence. Je rallume le mien sur la barre d’acier encore rouge, puis la tend vers lui. Ce duel rimait a quelque chose, il y a un sens là derrière que seul lui et moi pouvons comprendre, et je ressent une sorte de confiance extraordinaire et inexplicable naitre entre nous deux. Aucun mot échangé ne peut expliquer ce sentiment, mais je vois à son regard qu’un intérêt est né. Pour preuve, celui-ci approche sa tête de la barre incandescente dressée entre nous sans jamais me quitter des yeux et pose l’extrémité de son cigare dessus. En quelques secondes celui-ci commence à fumer et le titan tire dessus, puis souffle un épais volute de fumée sur le côté.
Pour moi, plus de doute mes jours ne sont pas en danger. J’avance une main franche, limite amicale vers le vampire dans l’espoir qu’il la saisisse.
« Vilhelm. C’est un plaisir cowboy. »
Armes qui au passage ne me disent rien qui vaille, personne ne se balade avec 4 révolvers chargés, encore moins un vampire pour qui un tel apparat est tout à fait inutile. Me revient alors à l’esprit que les Dwight Hodgkin sont versés dans bon nombre d’entreprise monnayant et fabricant des armes à feu, leur réputation n’est plus à faire chez l’Ordre grâce à l’excellence de nos services d’information. Ainsi donc, même un monstre à la puissance colossale peut relier à des créations humaines pour se battre. Ou bien peut-être par nostalgie ? Leur famille est Américaine, et le gars me semble tout droit sorti d’un western. Lors de la conquête de l’ouest, chaque cowboy avait son révolver, voir même plusieurs, et s’en servaient comme une extension d’eux même. C’était aussi indispensable à l’époque que le portable pour les jeunes aujourd’hui.
Si c’était bien le cas, alors ce vampire aurait au bas mot 200 ans, rien d’extraordinaire à vrai dire. Ce n’est cependant qu’une supposition, l’homme donne l’impression d’avoir tout vécu, ses yeux sont fermes, durs, froids, comme si plus rien en ce monde ne l’excitait ou ne l’étonnait. Pourtant mes paroles avaient l’air de l’amuser, et une petite étincelle s’était allumée lorsque je l’avais défié.
Mais lorsque le vampire se tourne vers moi, c’est le défi que je lis dans ses yeux. Il répond finalement à mon appel, et de la plus belle des façon. Sa chemise si finement taillée finit en lambeau en une fraction de seconde, dévoilant une musculature imposante gonflée à l’extrême. Chaque muscle contracté augmente un peu plus la carrure déjà impressionnante du bonhomme, le faisant désormais apparaitre comme un vrai monstre de puissance et de virilité.
Mon sourire ne diminue pas, et un éclair dans mes yeux reflète toute l’excitation que ce moment me procure. Il est hors de question que je reste sur la touche, si les vêtements doivent voler en éclats alors ils voleront !
Mon regard est cependant happé par son torse, fendu de bas en haut par une cicatrice que je ne reconnais que trop bien. Et pour cause, la même me démange encore le dos sur toute la longueur. Alors comme ça, nous partageons plus de points communs encore que notre seule carcasse ? Ces lignes douloureuses racontent une histoire que j’aimerai m’entendre faire conter un jour, si c’était possible.
Lui en revanche ne nous connait pas ce trait commun, je m’en vais donc le lui faire découvrir, mais pas tout de suite. Je répond à la force par la force, et pose mes phalanges les unes contre les autres au niveau de mon torse, en dessous de mes pectoraux. Tenant toujours la barre chauffée à blanc, je serre mes deux poings et les écrase l’un contre l’autre en forçant comme jamais, soudain pris d’une énergie infernale. Chaque fibre de mon corps s’épaissit et se tend, faisant gonfler jusqu’à mon cou. La lanière de cuir de mon tablier qui en fait le tour se bande, le matériau peu élastique couine sous l’effort. Rompre cette matière n’est pas chose facile, et un tablier de forge est fait pour résister à l’usure, le faire céder est un véritable défi. M’inclinant légèrement vers l’avant, je force d’autant plus, et à défaut de déchirer le cuir c’est la boucle qui cède et envoie voler des morceaux métallique dans les airs. La protection déchirée s’étale sur mes genoux et dévoile un torse musclé parsemé de cicatrices en tous genre. Je laisse un râle de contentement raisonner dans ma forge, mais bien vite ma fierté laisse place à la douleur. La blessure de ma cuisse s’est rouverte semble-t-il, c’est mauvais signe. Très mauvais. Le vampire ne sent surement pas mon odeur à cause de l’alcool et du soufre environnant, mais à cette distance il ne lui faudra que quelques secondes pour la flairer et très surement la reconnaitre. Idée a double tranchant de semer mon odeur partout en ville hier soir, brillant comme idée… mais quel con…
Mine de rien, feignant ne pas souffrir et cachant mon pas boitillant, je me retourne vers le feu et verse dans les flammes un peu de poudre de soufre qui crépite au contact des charbon ardents. Mon dos tourné vers mon invité dévoile finalement les cinq cicatrices qui le parcourent, surplombant toutes les autres par la férocité apparente du coup qui me les a infligées. Je suis certain qu’il les a vu, car il m’observe avec attention, mais je ne saurait dire si l’odeur chimique nauséabonde du soufre a suffit à cacher l’odeur de ma cuisse qui commence à saigner.
Me retournant vers lui, j’affiche un sourire satisfait tout en contractant mon pectoraux droit, puis le gauche. D’un signe de tête, je lui désigne la boite à cigare.
« Sers-toi cowboy. »
Patientant quelques seconde qu’il me scrute puis accepte mon offre, je le laisse préparer son barreau de chaise en silence. Je rallume le mien sur la barre d’acier encore rouge, puis la tend vers lui. Ce duel rimait a quelque chose, il y a un sens là derrière que seul lui et moi pouvons comprendre, et je ressent une sorte de confiance extraordinaire et inexplicable naitre entre nous deux. Aucun mot échangé ne peut expliquer ce sentiment, mais je vois à son regard qu’un intérêt est né. Pour preuve, celui-ci approche sa tête de la barre incandescente dressée entre nous sans jamais me quitter des yeux et pose l’extrémité de son cigare dessus. En quelques secondes celui-ci commence à fumer et le titan tire dessus, puis souffle un épais volute de fumée sur le côté.
Pour moi, plus de doute mes jours ne sont pas en danger. J’avance une main franche, limite amicale vers le vampire dans l’espoir qu’il la saisisse.
« Vilhelm. C’est un plaisir cowboy. »
Strong men showdown
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Invité
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Mar 7 Mai 2019 - 20:07
Le nordique avait de l’allure pour un humain. Une fière stature, des balafres sur le visage marquant un passé houleux et un faciès buriné par le temps et les missions en tant que hunter surement. Toutefois, il y avait ce défi dans le regard, l’œil du fou comme j’aimais à l’appeler. C’était ce regard de l’homme qui en a trop vu dans la vie et trop perdu pour en avoir encore quelque chose à foutre de ce qui pouvait arriver à sa carcasse. C’était ça qui passait dans son regard, mais aussi de la satisfaction à en croire le sourire marquant le bas de son visage.
Son regard fut attiré par mon torse musclé ainsi libéré par ma petite mise en bouche pour titiller son intérêt et répondre à son défi lancé dès qu’il m’a vu. Mais ce n’était pas un regard anodin. Tandis que j’enlevai ce qu’il restait de ma chemise, faute d’intérêt à continuer de porter des lambeaux de tissus, je compris. La cicatrice, c’était la cicatrice. Mais ce n’était un regard ordinaire de quelqu’un qui était étonné ou songeur ou encore terrifié. Non. C’était une cicatrice de quelqu’un qui savait ce qui me l’avait infligé. Elle était relativement atténuée depuis 24h, et cela malgré le soin que je m’étais fait sur la tronche du lycan qui m’avait blessé. Il me faudrait encore plusieurs jours pour qu’elle soit moins voyante mais elle demeurerait toujours sur mon torse en une trace plus ou moins visible, tout du moins pour quelques décennies ou siècles.
Soudainement, répondant à mon défi, le nordique s’est crispé de tout son être. Bandant s’est muscle à tout rompre pour essayer de faire craquer le cuir. Il en voulait, mais c’était impossible que de déchirer du cuir comme moi ma chemise, mais à ma grande surprise, alors qu’il était à deux doigts en apparence d’exploser, la boucle de son tablier a volé en éclat. C’était incroyable à voir pour un simple humain. C’est là que je me suis mise à la sentir, cette odeur de sang. C’était couvert par les odeurs qui émanaient de la forge, peut-être le faisait-il exprès d’ailleurs, mais ce n’était que peine perdue face à mon odorat hors du commun. C’était le sang que j’avais senti sur la scène du crime, si on pouvait appeler le cadavre de ce lycan une scène de crime bien entendu. Rien ne peut longtemps tromper mon odorat et quelque part, c’était peut-être plus son odeur que c’elle d’Ogawa qui m’avait conduit à entrer ici. Il avait également de belles balafres dans le dos, témoignant de la sauvagerie du combat et de tous les autres qu’il avait mené dans sa longue vie maintenant. Toutefois la blessure n’était pas visible, c’était sans doute une blessure à la jambe qui s’était ouverte à cause de son effort pour faire sauter cette maudite boucle.
Il devait sans doute être en train de se sentir bien con d’avoir relevé le défi et surtout de se demander ce qu’il allait advenir de lui. Il avait regardé mes flingues avec attention, et à en juger par ses yeux qui n’ont rien laissé transparaître, il devait savoir au moins de quel clan je venais bien qu’il n’ait pas eu le temps de voir d’armories de famille, puisque pour une fois je n’en portais pas excepté en boucle de ceinture à flingue que j’avais bien vite enlevé.
Il m’invita à me servir dans la boite à cigare sur laquelle, il est vrai, je lorgnais depuis un moment, intrigué de savoir si nous avions les même goût. J’ouvris la boite, des cubains, il avait de bons goûts. Il ne roulait clairement pas sur l’or ou en tout cas n’en donnait pas l’air à voir sa boutique et son habitation au-dessus, mais en tout cas il avait l’amour des bonnes choses, même si elles n’étaient données. Il tendit sa barre incandescente vers moi pour me laisser allumer le cigare et tirer un peu dessus pour le faire démarrer, chose que j’acceptai de bon cœur.
Il y avait une certaine camaraderie dans ce geste symbolique. Deux colosses à demi nu en train d’échanger des regards lourds de sens depuis plusieurs minutes déjà et s’offrant un cigare, tout comme deux loups solitaires se feraient fassent un soir avant que l’un d’eux n’offre à l’autre un morceau de son gibier. Dans un geste rapide, j’ai appuyé ma jambe sur un tabouret avec de me servir de tous les lambeaux de ma chemise pour les nouer autour. J’avais décidé de me montrer rapide pour ne pas empiéter sur notre rencontre plus avant.
Il avança sa main tendue vers la mienne, pour se présenter à moi. C’était curieux, mais c’était un geste amical que je n’avais pas vu depuis bon nombre d’année. Il me rappelait un peu un vieux vendeur d’arme près d’Odessa il y a maintenant très longtemps.
Je tendis ma main vers lui pour l’empoigner chaleureusement.
Je préférai crever l’absès tout de suite avec un gars comme lui. S’il ne savait pas que j’étais un chef de clan, maintenant c’était chose faite et peut-être qu’il serait d’autant plus en confiance. Après tout, beaucoup de groupes de chasseurs de vampires déconseillaient voire interdisaient à leurs chasseurs d’attaquer un chef de clan, à cause de notre puissance sans doute.
J’ai décidé de saluer la performance incroyable de ce chasseur pour avoir réussi à tuer ce qu’on croyait immortels. En serrant sa main, j’ai utilisé mon pouvoir de guérison empathique. Evidemment, je savais que pour moi, cela n’allait pas guérir très rapidement, d’où l’intérêt de m’être bander solidement la jambe avant. Je ne voulais pas qu’on me pense affaibli ou je ne sais quoi et le garrot tiendrait largement jusqu’à ce que je rentrer au domaine pour faire à nouveau rebondir la blessure sur Rider. Je sentais une blessure se tailler dans le flanc de mon mollet tandis que pour lui c’était une guérison expresse comme il n’en avait sans doute jamais connu avant. Il n’aura peut-être pas une vraie blessure de guerre en plus, mais par les temps qui courent, un hunter qui boite est un hunter mort.
Je voyais bien à son regard qu’il était surpris de ce qu’il se passait. L’air de rien et surtout pas en montrant que j’avais pris la blessure pour moi, je me suis installé contre une poutre apparente dans son établi.
Son regard fut attiré par mon torse musclé ainsi libéré par ma petite mise en bouche pour titiller son intérêt et répondre à son défi lancé dès qu’il m’a vu. Mais ce n’était pas un regard anodin. Tandis que j’enlevai ce qu’il restait de ma chemise, faute d’intérêt à continuer de porter des lambeaux de tissus, je compris. La cicatrice, c’était la cicatrice. Mais ce n’était un regard ordinaire de quelqu’un qui était étonné ou songeur ou encore terrifié. Non. C’était une cicatrice de quelqu’un qui savait ce qui me l’avait infligé. Elle était relativement atténuée depuis 24h, et cela malgré le soin que je m’étais fait sur la tronche du lycan qui m’avait blessé. Il me faudrait encore plusieurs jours pour qu’elle soit moins voyante mais elle demeurerait toujours sur mon torse en une trace plus ou moins visible, tout du moins pour quelques décennies ou siècles.
Soudainement, répondant à mon défi, le nordique s’est crispé de tout son être. Bandant s’est muscle à tout rompre pour essayer de faire craquer le cuir. Il en voulait, mais c’était impossible que de déchirer du cuir comme moi ma chemise, mais à ma grande surprise, alors qu’il était à deux doigts en apparence d’exploser, la boucle de son tablier a volé en éclat. C’était incroyable à voir pour un simple humain. C’est là que je me suis mise à la sentir, cette odeur de sang. C’était couvert par les odeurs qui émanaient de la forge, peut-être le faisait-il exprès d’ailleurs, mais ce n’était que peine perdue face à mon odorat hors du commun. C’était le sang que j’avais senti sur la scène du crime, si on pouvait appeler le cadavre de ce lycan une scène de crime bien entendu. Rien ne peut longtemps tromper mon odorat et quelque part, c’était peut-être plus son odeur que c’elle d’Ogawa qui m’avait conduit à entrer ici. Il avait également de belles balafres dans le dos, témoignant de la sauvagerie du combat et de tous les autres qu’il avait mené dans sa longue vie maintenant. Toutefois la blessure n’était pas visible, c’était sans doute une blessure à la jambe qui s’était ouverte à cause de son effort pour faire sauter cette maudite boucle.
Il devait sans doute être en train de se sentir bien con d’avoir relevé le défi et surtout de se demander ce qu’il allait advenir de lui. Il avait regardé mes flingues avec attention, et à en juger par ses yeux qui n’ont rien laissé transparaître, il devait savoir au moins de quel clan je venais bien qu’il n’ait pas eu le temps de voir d’armories de famille, puisque pour une fois je n’en portais pas excepté en boucle de ceinture à flingue que j’avais bien vite enlevé.
Il m’invita à me servir dans la boite à cigare sur laquelle, il est vrai, je lorgnais depuis un moment, intrigué de savoir si nous avions les même goût. J’ouvris la boite, des cubains, il avait de bons goûts. Il ne roulait clairement pas sur l’or ou en tout cas n’en donnait pas l’air à voir sa boutique et son habitation au-dessus, mais en tout cas il avait l’amour des bonnes choses, même si elles n’étaient données. Il tendit sa barre incandescente vers moi pour me laisser allumer le cigare et tirer un peu dessus pour le faire démarrer, chose que j’acceptai de bon cœur.
Il y avait une certaine camaraderie dans ce geste symbolique. Deux colosses à demi nu en train d’échanger des regards lourds de sens depuis plusieurs minutes déjà et s’offrant un cigare, tout comme deux loups solitaires se feraient fassent un soir avant que l’un d’eux n’offre à l’autre un morceau de son gibier. Dans un geste rapide, j’ai appuyé ma jambe sur un tabouret avec de me servir de tous les lambeaux de ma chemise pour les nouer autour. J’avais décidé de me montrer rapide pour ne pas empiéter sur notre rencontre plus avant.
Il avança sa main tendue vers la mienne, pour se présenter à moi. C’était curieux, mais c’était un geste amical que je n’avais pas vu depuis bon nombre d’année. Il me rappelait un peu un vieux vendeur d’arme près d’Odessa il y a maintenant très longtemps.
Je tendis ma main vers lui pour l’empoigner chaleureusement.
Bradley ▬ Bradley. Répondis-je avec la voix légèrement altérer par le cigare dans la bouche.
Bradley ▬ Bradley Dwight Hodgkin.
Je préférai crever l’absès tout de suite avec un gars comme lui. S’il ne savait pas que j’étais un chef de clan, maintenant c’était chose faite et peut-être qu’il serait d’autant plus en confiance. Après tout, beaucoup de groupes de chasseurs de vampires déconseillaient voire interdisaient à leurs chasseurs d’attaquer un chef de clan, à cause de notre puissance sans doute.
J’ai décidé de saluer la performance incroyable de ce chasseur pour avoir réussi à tuer ce qu’on croyait immortels. En serrant sa main, j’ai utilisé mon pouvoir de guérison empathique. Evidemment, je savais que pour moi, cela n’allait pas guérir très rapidement, d’où l’intérêt de m’être bander solidement la jambe avant. Je ne voulais pas qu’on me pense affaibli ou je ne sais quoi et le garrot tiendrait largement jusqu’à ce que je rentrer au domaine pour faire à nouveau rebondir la blessure sur Rider. Je sentais une blessure se tailler dans le flanc de mon mollet tandis que pour lui c’était une guérison expresse comme il n’en avait sans doute jamais connu avant. Il n’aura peut-être pas une vraie blessure de guerre en plus, mais par les temps qui courent, un hunter qui boite est un hunter mort.
Je voyais bien à son regard qu’il était surpris de ce qu’il se passait. L’air de rien et surtout pas en montrant que j’avais pris la blessure pour moi, je me suis installé contre une poutre apparente dans son établi.
Bradley ▬ Et si nous parlions maintenant de ce que ça fait d’être le premier tueur de lycan à ne pas en être un lui-même...
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Mar 9 Juil 2019 - 0:18
Les nouveaux Bodybuildbros
Feat Bradley Dwight Hodgkin ~
Une bouffée, puis une autre, et l’américain savoure enfin son cubain. Un tabac d’exception, de noble origine, au goût inimitable. Il aime les bonnes choses c’est indéniable.
A peine a-t-il tiré sur le barreau que je lui ai offert qu’il ramasse les lambeaux de sa chemise. Je ne peut que me sentir désolé pour ce colosse, son vêtement semblait coûter un certain pécule et la voilà réduite au rang de chiffon. Cependant il en ramassa chaque étoffe pour se les nouer autour de la cuisse, ne manquant pas de m’étonner au passage. Une sorte de rituel ? Ou juste des remords à la laisser finir sa vie de chemise sur le sol poussiéreux de mon atelier ? Quand bien même il y aurait une raison fondée derrière cet acte, je décide de ne pas m’en préoccuper et le laisse terminer.
Ma main s’avance alors vers lui lorsqu’il finit son bref acte de récupération. L’homme hésite un instant, regardant ma pogne tendue non pas avec méfiance mais avec une légère surprise, puis l’empoigne chaleureusement avec force. Il se présente d’abord par un simple prénom, Bradley.
Bradley… pourquoi ça me dit quelque chose ? J’ai déjà entendu ce prénom quelque part, mais impossible de me souvenir quel rang il occupe dans la famille des ricains.
« Bradley Dwight Hodgkin »
… Oh bordel… oh putain de bordel de merde…
Mon regard dévie nerveusement vers nos mains serrées, puis vers l’homme. Il me faut bien quelques secondes pour réaliser que j’échange des commodités avec un chef de clan. En l’espace d’un instant, des centaines de choses me passent par la tête. En face de moi, ce n’est ni un sbire, ni un mercenaire, ni un quelconque membre éloigné, mais bien la tête d’affiche de la famille. Si l’envie lui prenait, il réduirait ma main en bouilli, et ma tête s’il lui plaisait. C’est lui, le monstre à la puissance colossale, le vampire dont le seul nom fait reculer les hunters les plus aguerris : Bradley Dwight Hodgkin.
J’avale ma salive et rive mon regard au sien, content d’être à la même hauteur que cette légende, et mon sourire s’agrandit encore, dévoilant mes dents blanches et pointues. Dans mes yeux je sent la flamme de l’excitation s’embraser, et resserre encore ma poigne autour de sa main.
Soudain, je sent dans ma jambe blessée comme un picotement, et en un battement de cil la douleur s’est envolée. Comme par magie, je sens les bords de ma plaie se ressouder et l’entaille profonde s’efface pour ne devenir plus qu’un mauvais souvenir. J’écarquille encore plus mes yeux, par quel miracle est-ce possible !? Est-ce lui qui m’a soigné ? Mais… Pourquoi ?! Pourquoi un vampire, un chef qui plus est, s’évertuerai à soigner un hunter comme moi ?
J’hésite un instant à le lui demander, mais finalement reste muet. Lui s’éloigne et prend place contre une des poutres qui soutiennent le plafond de mon atelier. Lorsqu’il s’adosse, je remarque la légère trace sanguinolente qui commence à traverser le bandage serré de la chemise qu’il s’est noué plus tôt autour de la cuisse. Alors…il ne m’aurait pas soigné, mais pris ma blessure à ma place !? Pourquoi ?
Je le dévisage un instant, pensif et méfiant. Un tel geste ne veut dire qu’une chose, il attend quelque chose en retour.
« Et si nous parlions maintenant de ce que ça fait d’être le premier tueur de lycan à ne pas en être un lui-même… »
Je me doutais bien que c’était ce qui l’amenait… Alors donc je suis percé à jour, ce n’était de toute façon qu’une question de temps. Je le savais déjà, peut-être inconsciemment, mais je n’aurai pas pu échapper éternellement à mes pêchers. Quitte à devoir fournir quelques explications, ce sera un honneur d’en référer en troisième au second chef de clan que je connais maintenant. Je me doute qu’il ne me tuera pas, ça ne ferait aucun sens.
Je me retourne, exposant une fois de plus ma cicatrice au colosse, et plonge dans les flammes incandescentes la barre d’acier qui commence sérieusement à refroidir. Sans dire un mot, je fais quelques pas, me rendant compte une fois de plus que la gêne de ma cuisse à bel et bien disparu, et m’approche d’un petit placard en hauteur au dessus de l’évier. Je prend la bouteille qui y trône, ainsi que deux verres. Un whisky américain, pour ne pas dépayser mon invité. Dalmore, cuvée prestige, King Alexander III. Je m’en revient à l’établi, sers deux belles doses, et tend un des deux à Brad. Levant mon verre, j’en prend une bonne gorgée. C’est devenue une habitude, ou plutôt un rituel, que de boire un verre avec les êtres paranormaux qui entrent dans ma vie. Bordel, mon karma finira par me tuer.
Empoignant la barre de nouveau chauffée à blanc, je tire une latte sur mon cigare et m’installe sur mon tabouret, face à mon enclume et au chef de clan.
« Ce que ça fait… Le Hunter en tire tout le mérite. »
Je frappe une première fois sur l’acier, faisant voler une gerbe d’étincelles.
« Le Guerrier en tire toute la gloire. »
Second coup, plus puissant encore, qui laisse une marque profonde.
« Mais l’Homme… L’Homme lui n’en tire rien, si ce n’est du remord et du dégout envers lui et les siens… »
Troisième coup, dévastateur, destructeur, qui fait rebondir le marteau comme s’il fut muni d’un ressort. Ma voix était empreinte d’amertume. Si j’avais la chance de revivre ce moment, où les chefs des Renfield m’ont intimé l’ordre d’abattre un lycan, je les enverrais tous se faire foutre, quitte à en crever. J’ai maintenant une dette envers les lycans, marquée au fer rouge au fond de la poitrine. Jamais Mia me pardonnera. Et mes amis ? Dans quel merdier je les ai poussés ? Putain…
« Que veux tu savoir Bradley ? Comment je l’ai tué ? Pourquoi je l’ai tué ? »
Je n’ai même plus le coeur à le regarder. Comme une échappatoire, je bourine de toute mes force l’acier rougeoyant, comme si chaque coup sur mon enclume était un coup au destin tordu qui m’a mené jusqu’ici, comme si marteler cette lame en devenir exorcisait tout mes maux et absoudrait tous mes pêchers.
« Je ne peux rien te dire. Crois moi, j’aimerai. Vraiment. Mais si je parle, il y aura des morts. D’innombrables morts. Ce n’est pas qu’une escarmouche, c’est une guerre qui se prépare. Et vos adversaires sont plus puissants que vous ne le pensez, toi et les tiens. »
C’est vrai, d’ici peu, l’Ordre passera à l’attaque. Ils ne sont pas encore prêt, mais bientôt il le seront. Et lorsque ce sera le cas, Odin nous vienne en aide. Et moi dans tout ça ? Je suis perdu. Je ne sais à quel clan, à quel groupe prêter allégeance. Je ne sais pas quel leader suivre. Je ne sais pas qui a raison, qui à tort, qui doit mourir et qui doit vivre. Une seule chose reste, la certitude de devoir faire un choix, et de vivre avec les conséquences, comme je l’ai toujours fait.
Mais l’Ordre, ils ont dépassé les bornes. Et ça, ils le paieront à coup sûr.
Je relève la tête vers le colosse, et rive mon regard, affuté comme une lame d’argent, au fond des yeux sombres du chef de famille.
« Tu te doute que ce n’est pas avec mon arme anti-vampire que j’ai fait ce carnage. Je n’ai déjà plus l’arme en ma possession, ils me l’ont prise. Mais j’ai quelque chose, quelque chose qu’eux même ignorent en ma possession. »
Je me lève, laissant en plan marteau et acier, et avance vers l’américain avec une assurance nouvelle, un second souffle. J’ai pris ma décision.
« Donne moi une raison de t’aider, une seule, et je le jure sur ma hache, je t’aiderai. »
A peine a-t-il tiré sur le barreau que je lui ai offert qu’il ramasse les lambeaux de sa chemise. Je ne peut que me sentir désolé pour ce colosse, son vêtement semblait coûter un certain pécule et la voilà réduite au rang de chiffon. Cependant il en ramassa chaque étoffe pour se les nouer autour de la cuisse, ne manquant pas de m’étonner au passage. Une sorte de rituel ? Ou juste des remords à la laisser finir sa vie de chemise sur le sol poussiéreux de mon atelier ? Quand bien même il y aurait une raison fondée derrière cet acte, je décide de ne pas m’en préoccuper et le laisse terminer.
Ma main s’avance alors vers lui lorsqu’il finit son bref acte de récupération. L’homme hésite un instant, regardant ma pogne tendue non pas avec méfiance mais avec une légère surprise, puis l’empoigne chaleureusement avec force. Il se présente d’abord par un simple prénom, Bradley.
Bradley… pourquoi ça me dit quelque chose ? J’ai déjà entendu ce prénom quelque part, mais impossible de me souvenir quel rang il occupe dans la famille des ricains.
« Bradley Dwight Hodgkin »
… Oh bordel… oh putain de bordel de merde…
Mon regard dévie nerveusement vers nos mains serrées, puis vers l’homme. Il me faut bien quelques secondes pour réaliser que j’échange des commodités avec un chef de clan. En l’espace d’un instant, des centaines de choses me passent par la tête. En face de moi, ce n’est ni un sbire, ni un mercenaire, ni un quelconque membre éloigné, mais bien la tête d’affiche de la famille. Si l’envie lui prenait, il réduirait ma main en bouilli, et ma tête s’il lui plaisait. C’est lui, le monstre à la puissance colossale, le vampire dont le seul nom fait reculer les hunters les plus aguerris : Bradley Dwight Hodgkin.
J’avale ma salive et rive mon regard au sien, content d’être à la même hauteur que cette légende, et mon sourire s’agrandit encore, dévoilant mes dents blanches et pointues. Dans mes yeux je sent la flamme de l’excitation s’embraser, et resserre encore ma poigne autour de sa main.
Soudain, je sent dans ma jambe blessée comme un picotement, et en un battement de cil la douleur s’est envolée. Comme par magie, je sens les bords de ma plaie se ressouder et l’entaille profonde s’efface pour ne devenir plus qu’un mauvais souvenir. J’écarquille encore plus mes yeux, par quel miracle est-ce possible !? Est-ce lui qui m’a soigné ? Mais… Pourquoi ?! Pourquoi un vampire, un chef qui plus est, s’évertuerai à soigner un hunter comme moi ?
J’hésite un instant à le lui demander, mais finalement reste muet. Lui s’éloigne et prend place contre une des poutres qui soutiennent le plafond de mon atelier. Lorsqu’il s’adosse, je remarque la légère trace sanguinolente qui commence à traverser le bandage serré de la chemise qu’il s’est noué plus tôt autour de la cuisse. Alors…il ne m’aurait pas soigné, mais pris ma blessure à ma place !? Pourquoi ?
Je le dévisage un instant, pensif et méfiant. Un tel geste ne veut dire qu’une chose, il attend quelque chose en retour.
« Et si nous parlions maintenant de ce que ça fait d’être le premier tueur de lycan à ne pas en être un lui-même… »
Je me doutais bien que c’était ce qui l’amenait… Alors donc je suis percé à jour, ce n’était de toute façon qu’une question de temps. Je le savais déjà, peut-être inconsciemment, mais je n’aurai pas pu échapper éternellement à mes pêchers. Quitte à devoir fournir quelques explications, ce sera un honneur d’en référer en troisième au second chef de clan que je connais maintenant. Je me doute qu’il ne me tuera pas, ça ne ferait aucun sens.
Je me retourne, exposant une fois de plus ma cicatrice au colosse, et plonge dans les flammes incandescentes la barre d’acier qui commence sérieusement à refroidir. Sans dire un mot, je fais quelques pas, me rendant compte une fois de plus que la gêne de ma cuisse à bel et bien disparu, et m’approche d’un petit placard en hauteur au dessus de l’évier. Je prend la bouteille qui y trône, ainsi que deux verres. Un whisky américain, pour ne pas dépayser mon invité. Dalmore, cuvée prestige, King Alexander III. Je m’en revient à l’établi, sers deux belles doses, et tend un des deux à Brad. Levant mon verre, j’en prend une bonne gorgée. C’est devenue une habitude, ou plutôt un rituel, que de boire un verre avec les êtres paranormaux qui entrent dans ma vie. Bordel, mon karma finira par me tuer.
Empoignant la barre de nouveau chauffée à blanc, je tire une latte sur mon cigare et m’installe sur mon tabouret, face à mon enclume et au chef de clan.
« Ce que ça fait… Le Hunter en tire tout le mérite. »
Je frappe une première fois sur l’acier, faisant voler une gerbe d’étincelles.
« Le Guerrier en tire toute la gloire. »
Second coup, plus puissant encore, qui laisse une marque profonde.
« Mais l’Homme… L’Homme lui n’en tire rien, si ce n’est du remord et du dégout envers lui et les siens… »
Troisième coup, dévastateur, destructeur, qui fait rebondir le marteau comme s’il fut muni d’un ressort. Ma voix était empreinte d’amertume. Si j’avais la chance de revivre ce moment, où les chefs des Renfield m’ont intimé l’ordre d’abattre un lycan, je les enverrais tous se faire foutre, quitte à en crever. J’ai maintenant une dette envers les lycans, marquée au fer rouge au fond de la poitrine. Jamais Mia me pardonnera. Et mes amis ? Dans quel merdier je les ai poussés ? Putain…
« Que veux tu savoir Bradley ? Comment je l’ai tué ? Pourquoi je l’ai tué ? »
Je n’ai même plus le coeur à le regarder. Comme une échappatoire, je bourine de toute mes force l’acier rougeoyant, comme si chaque coup sur mon enclume était un coup au destin tordu qui m’a mené jusqu’ici, comme si marteler cette lame en devenir exorcisait tout mes maux et absoudrait tous mes pêchers.
« Je ne peux rien te dire. Crois moi, j’aimerai. Vraiment. Mais si je parle, il y aura des morts. D’innombrables morts. Ce n’est pas qu’une escarmouche, c’est une guerre qui se prépare. Et vos adversaires sont plus puissants que vous ne le pensez, toi et les tiens. »
C’est vrai, d’ici peu, l’Ordre passera à l’attaque. Ils ne sont pas encore prêt, mais bientôt il le seront. Et lorsque ce sera le cas, Odin nous vienne en aide. Et moi dans tout ça ? Je suis perdu. Je ne sais à quel clan, à quel groupe prêter allégeance. Je ne sais pas quel leader suivre. Je ne sais pas qui a raison, qui à tort, qui doit mourir et qui doit vivre. Une seule chose reste, la certitude de devoir faire un choix, et de vivre avec les conséquences, comme je l’ai toujours fait.
Mais l’Ordre, ils ont dépassé les bornes. Et ça, ils le paieront à coup sûr.
Je relève la tête vers le colosse, et rive mon regard, affuté comme une lame d’argent, au fond des yeux sombres du chef de famille.
« Tu te doute que ce n’est pas avec mon arme anti-vampire que j’ai fait ce carnage. Je n’ai déjà plus l’arme en ma possession, ils me l’ont prise. Mais j’ai quelque chose, quelque chose qu’eux même ignorent en ma possession. »
Je me lève, laissant en plan marteau et acier, et avance vers l’américain avec une assurance nouvelle, un second souffle. J’ai pris ma décision.
« Donne moi une raison de t’aider, une seule, et je le jure sur ma hache, je t’aiderai. »
Karma
© Etilya sur DK RPG
Invité
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Mar 9 Juil 2019 - 15:45
Lorsque nos mains se sont jointes et que je me suis présenté tout à fait officiellement à lui, c’est là que tout à changer. D’abord le doute, lorsque je n’ai dit que mon prénom, puis la surprise et la stupéfaction lorsqu’il a compris qui il avait en face de lui. Il savait qui je suis maintenant et son corps réagissait dans un premier temps avec logique. Le cœur s’est emballé sous le coup de la peur, de l’instinct de survie, un réflexe primaire de la partie reptilienne de son cerveau qui sait que je peux sans mal le tuer. Ses yeux filaient de nos mains jusqu’à mon regard, son corps et ses muscles surirrigués par le sang dans le but de pouvoir faire face au danger. Puis, un sourire de satisfaction et des battements de cœurs plus lents bien que rapides, c’était de l’excitation.
Il avait un sourire carnassier à souhait, les dents taillées en pointes dans le but de faire plus effrayant sans doute. Chose qui devait totalement avoir son petit effet sur beaucoup vu sa carrure à n’en pas douter.
Il était hésitant et pour ne pas dire méfiant à mon égard. Une réaction parfaitement censée. C’est le fait d’avoir compris que j’avais guéri sa blessure en la prenant pour moi. C’était là ma seule capacité de guérison, mais c’était l’une des plus performante vu le contrecoup de ce pouvoir. Une blessure mortelle pour un vampire qui rebondit sur moi est tout aussi fatale pour ma personne après tout, mais je peux guérir très vite grâce à ça et régénérer des blessures plus graves que certain avec un pouvoir de guérison. Il devait se demander le pourquoi du comment de ce geste de bienveillance alors que nous ne nous connaissions guère.
Il s’est mis à forger juste devant moi pour répondre à ma question au sujet de sa performance de la soirée passée. Il éprouvait donc du remord pour son geste ce qui n’était que plus étonnant encore venant du garçon que j’avais devant moi.
Bradley ▬ Du remord, et bien je suis étonné !
Je tirai une grosse latte de ce cubain absolument délicieux. Préférant garder ce breuvage qu’il m’a servi dans l’autre main avant d’y goutter pendant qu’il me demanda ce que je voulais savoir.
Bradley ▬ Comment tu l’as tué, ça je le sais, j’ai vu le corps et assez de cadavre et de scène de crime pour savoir qui chercher pour avoir mon coupable. Quant au pourquoi... Il suffit juste de savoir qu’un soldat obéit aux ordres pour le savoir. Dans une situation de crise comme celle du virus, rien de plus évident. Pour l’instant ces bêtes sont plus dangereuses en vie que morte, si tu veux mon avis, tu as bien fait. Faute de remède, il aurait tué une femme avec trois enfants, ou des jeunes rentrant du cinéma peut-être...
Une guerre couve c’est certain. J’en était convaincu depuis le début de cette histoire de virus lycan qui se répandait dans la région. Le pire était peut-être de se dire que la situation était bien plus explosive que ce hunter ne pouvait lui-même penser. De ce que je savais grâce à mes affaires de vente d'armement militaire, le Japon augmentait la sécurité militaire au sud de la péninsule de Noto depuis quelques temps, comme s’ils préparaient une opération de grande ampleur peut-être. Tout allait bientôt partir en sucette dans le coin et c’était précisément le but de ma venue que de remettre de l’ordre dans toute cette histoire.
Bradley ▬ Crois-moi mon gars... Renfield n’est pas prêt pour ce qu'il va lui arriver. J’ai déjà vaincu des dizaines de hunters réunis au même endroit pour moi. Je suis là pour remettre de l'ordre et ça passera par balayer cette organisation responsable de la création de lycan une bonne fois pour toute. Je me demande ce qu'ils feront face à non pas un mais trois chefs de clan arrivant sur leur palier. Il y aura des morts... c’est certain. Mais peut-être que l'un d'eux saura convaincre un maximum de ses frères d’armes qu’il valait mieux se joindre aux chevaliers des ombres non ?
Je levais mon verre vers lui avec ce petit “non” en bouche avant de boire une lampée de cette cuvée d’exception. Le message était clair en fait. J’avais besoin d’un homme à l’intérieur pour donner une chance aux plus innocents des chasseurs ou juste membre de l’Ordre Renfield avant le grand nettoyage.
C’est là qu’il s’est montré énigmatique. Il avait donc en sa possession une information que les Renfield ignoraient. J’étais assez vieux pour mesurer qu’une information ignorée de l’ennemis peut être un avantage faisant gagner une guerre. Mais il demandait une contrepartie de ma bonne foi.
Bradley ▬ Tu me connais de nom, peut-être de réputation. Renfield doit parler de moi comme d'un être cruel et sadique avec ce que j’ai fait à tous les vampires de mon clan qui se sont joins aux expériences pour la création des lycans et ayant tué mon frère et mes parents... Sache que tout ce qu’on dit sur moi est vrai. Les traitres continuent depuis cinquante ans à souffrir chaque jour et à demander la mort.
Mais je suis aussi un homme juste.
J’ai posé mon verre pour prendre un colt et le sortir de son étui avant d’en sortir également une balle. C’est le modèle adapter pour moi seule avec une puissance digne d’un calibre capable d’arrêter un taureau net en visant juste. Je lui ai lancé la balle pour qu’il puisse voir le filigrane “BDH” de gravé dessus et lui montrer le degré de perfectionnisme dans un art similaire au sien. La balle est dans un alliage titane et carbone pour résister à l'explosion stable de la charge dans la douille elle-même en titane et carbone. Une balle avec la puissance d'un fusil à pompe, sans la dispersion. C'était cela bassement résumé.
Bradley ▬ La bonne raison... C’est peut-être en partie vous qui m’avez donné une bonne raison de continuer à parcourir ce monde que je foule depuis trop de siècles.
Je suis peut-être un monstre pour beaucoup et je fais mon beurre sur la guerre et les armes. Mais je sais protéger les miens et c’est là tout ce que je veux. Je ne veux pas tuer sans raison, mais si j’investit de force Renfield, je tuerai tous ceux que je trouverai sur mon chemin entre moi et le remède ou l’arme. Je ne veux pas cette arme pour moi... tuer les lycans ne m’intéresse pas plus que ça, je peux déjà les neutraliser. La cicatrice n’est dû qu'au fait que je me soi interposé entre un lycan et un membre de ma famille... Les Renfield ne doivent pas disposer du moyen de tuer les lycans... Cela devrait être l'apanage de chasseurs plus parcimonieux et voulant l’équilibre entre les races et non la suprématie et l’éradication...
Alors... ai-je votre hache dans mon camp ?
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Vilhelm A. Jarlsonfel#101432#101432#101432#101432#101432#101432#101432
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Ven 23 Aoû 2019 - 1:04
Les nouveaux Bodybuildbros
Feat Bradley Dwight Hodgkin ~
Bien qu’appuyé sur une robuste poutre, Bradley sembla presque tressaillir lorsque j’avouais ressentir du remord. C’est étonnant venant d’un chasser chevronné de s’en vouloir d’avoir mené sa chasse à bien, et pourtant j’étais là à ruminer mes actes et craindre mon sors.
Il savait déjà comment je m’étais pris pour tuer le lycan, rien d’étonnant venant d’un homme qui compte les cadavres par milliers et tire son influence de ceux qu’il créé partout dans le monde. Des corps il a du en voir et en piétiner assez pour reconnaitre l’origine d’une simple plaie, et surement déduire le déroulement de la bataille. C’est pas à ce vieux corbac qu’on apprendra à croasser visiblement, ça colle à l’image d’homme blasé que j’avais de lui depuis le début.
Je ne peux cependant m’avouer que très légèrement rassuré qu’un homme tel que lui m’assure que j’ai bien agi, que mon acte à peut être sauvé plus d’un innocent ou vengé les précédents et qu’en ces temps sombre, un infecté mort vaut mieux que vivant. Je pense sincèrement qu’il a raison, je tente désespérément de m’en convaincre, mais ce poids qui pèse sur mon torse et m’écrase de l’intérieur me rappelle le meurtre de sang froid que j’ai commis hier soir. Certes, je m’en suis tiré à un poil de cul, moi qui suis pourtant surentrainé. Je suis rentré blessé, n’importe qui d’autre n’aurait sans doute pas eu cette chance et aurait fini à la place du cadavre que j’ai laissé sur le carreau : baignant dans son sang dans cette ruelle merdique, entre trois mégots et une flaque de pisse. Ça vaut mieux comme ça, oui… peut-être…
« Crois-moi mon gars... Renfield n’est pas prêt pour ce qu'il va lui arriver. J’ai déjà vaincu des dizaines de hunters réunis au même endroit pour moi. Je suis là pour remettre de l'ordre et ça passera par balayer cette organisation responsable de la création de lycan une bonne fois pour toute. Je me demande ce qu'ils feront face à non pas un mais trois chefs de clan arrivant sur leur palier. Il y aura des morts... c’est certain. Mais peut-être que l'un d'eux saura convaincre un maximum de ses frères d’armes qu’il valait mieux se joindre aux chevaliers des ombres non ? »
Attends… Trois chefs de clans ?! Un seul serait déjà une calamité sans nom s’il lui prenait d’attaquer le QG, alors trois en même temps, il y aurait fort à parier que beaucoup mourront, ce serait la fin de tous les hunters de l’Ordre Renfield. Tant d’innocents, d’ignorants surtout, qui ne mériteraient pas de mourir pour des desseins abjects et sous les ordres de maniaques tels que les dirigeants de l’ordre.
Mais ils sont organisés, perdre la branche Nippone de l’Ordre ne suffirait surement pas à les anéantir. Ils se savent en danger, encore fébriles, ils auront sûrement prévu de se faire attaquer et auront pris des dispositions. De plus, leurs doutes à mon égard n’ont été que renforcés par ma petite « décision personnelle », ils n’auront surement pas ramenée l’arme anti-lycans dans la base centrale. S’ils le faisaient, ce serait l’acte le plus con qu’ils auraient fait, scellant leur perte à coup sûr puisqu’il s’agit de leur seul prototype. Pour l’instant tout du moins.
Je me demande si Al participera au massacre… Je le vois mal enfoncer la porte aux côtés de Bradley pour massacrer du hunter, c’est pas son genre. Et j’imagine mal Shidara bouger son vieux cul rabougris pour prendre part aux festivités, même si il ne nous porte pas dans son coeur de pierre flétri.
Brad a raison sur bien des points en réalité, sans Renfield les lycans ne seraient pas là. Je leurs en veux pour ce qu’ils ont fait subir à tous ces innocents pendant des années durant, ces… expériences affreuses. Toute cette douleur, tout… toute cette sauvagerie qu’ils leurs ont fait subir, et Mia, ce qu’ils lui ont fait est impardonnable. Bien qu’aujourd’hui elle soit plus puissante que jamais, elle s’en est trouvée changée à tout jamais.
Je m’attarde quand même sur une perche que me tend le colosse. Un frère d’arme convainquant les autres de fuir pour se relier aux chevaliers des ombres ? Moi ? Je joue déjà les agents doubles, me voilà donc maintenant agent triple ? Je continuerai donc à creuser le fossé à merde dans lequel je me suis embourbé jusqu’à m’y noyer… Belle perspective, donc la seule face radieuse me permettrait de sauver le maximum de mes camarades qui n’ont rien à voir avec les fautes que nous avons commis, l’Ordre et moi. Un juste sacrifice en somme, une mort plus ou moins certaine au bout du chemin, il ne tient donc qu’à moi de choisir si je fonce dans le tas la tête haute ou si je fuis la queue entre les jambes.
Tss, comme si c’était possible ! J’ai aidé à créer ce bordel, il n’est que justice que j’aide à le terminer une bonne fois pour toute, pour le camps que j’estime être le bon ! J’estime avoir raison de faire confiance aux vampires pour cette fois, d’avoir confiance en Brad.
Il touche à peine à son verre de whisky quand je lui annonce que j’ai en ma possession quelque chose que même l’Ordre ignore. Je le leur ait volé au nez et à la barbe, au culot que l’on me connait. Dwight Hodgkin n’est pas un jeunot pour ne pas reconnaitre la valeur d’un tel atout caché secrètement dans ma manche. Il ne me faut qu’une raison solide de me fier à lui, au-delà de la confiance qui peut lier deux hommes, plus d’une vie est en jeu et un tel engagement ne se prend pas à la légère. Je veux savoir pourquoi je m’embarque dans cette histoire, fini l’aveuglette.
« Tu me connais de nom, peut-être de réputation. Renfield doit parler de moi comme d'un être cruel et sadique avec ce que j’ai fait à tous les vampires de mon clan qui se sont joins aux expériences pour la création des lycans et ayant tué mon frère et mes parents... Sache que tout ce qu’on dit sur moi est vrai. Les traitres continuent depuis cinquante ans à souffrir chaque jour et à demander la mort.
Mais je suis aussi un homme juste. »
La réputation du vampire le précède de manière si extravagante que plus d’un se l’imaginait mesurer 5 mètres et porter des crocs longs comme des poignards. La vérité est bien loin de cette fiction, mais l’aura extraordinaire que dégage le bonhomme dépasse de loin toute rumeur. Cruel, sadique ou que sais-je encore, je vois en face de moi un homme fort, fier, mais surtout vrai. Il ne se cache pas, fait face avec force et honneur. Il n’y a pas d’honneur dans le mensonge, ni dans la trahison des siens. Il est le genre d’homme à venger consciemment, de manière si réfléchie que ça parait presque froid et purement sadique. Il en impose clairement, tant par son calme latent que sa prestance.
Je le crois donc sans peine lorsqu’il m’annonce être un homme juste, ça me semble plus que censé. Il dégaina soudainement l’une de ses armes pour en extirper une balle. L’acte ne déclencha aucune réaction de crainte où de recul de ma part, le colosse ne me ferait rien. J’attrape tout de même la balle qu’il lance dans ma direction, puis l’analyse finement sous toutes les coutures. Mis à part l’anagramme « BDH » estampillé sur la tranche, je reconnais sans mal une munition d’excellente facture. Un vrai travail d’orfèvre. Passant le culot sous mon nez, j’hume quelques odeurs de poudre, pourtant bien légères comparé à une cartouche standard. Quand à l’acier utilisé, il s’agit sans nul doute d’un alliage de fort bonne qualité. Le poids du projectile m’indique un matériau de faible densité pourtant, et en bon professionnel je porte la balle jusqu’à ma bouche pour poser le bout de ma langue sur le métal froid. Du carbone, c’est une certitude. Ce goût de charbon si caractéristique d’un alliage carboné, mais cette légèreté et cette résistance ne peuvent venir que d’un seul acier : le titane. Il s’agit donc d’un alliage T40 rarement utilisé dans le domaine de l’armement, mais c’est un excellent choix si l’alliage compte aussi de l’iridium ou du vanadium.
Une munition de ce calibre pourrait percer un char d’assaut de part en part et conserver assez de puissance et d’impact pour éclater un tronc d’arbre à 100 mètres. Il s’agit sans nuls doutes d’une pure merveille d’armement !
« La bonne raison... C’est peut-être en partie vous qui m’avez donné une bonne raison de continuer à parcourir ce monde que je foule depuis trop de siècles. »
Je relève la tête vers le vampire, portant une concentration et une attention sans faille à chacun de ses mots.
« Je suis peut-être un monstre pour beaucoup et je fais mon beurre sur la guerre et les armes. Mais je sais protéger les miens et c’est là tout ce que je veux. Je ne veux pas tuer sans raison, mais si j’investit de force Renfield, je tuerai tous ceux que je trouverai sur mon chemin entre moi et le remède ou l’arme. Je ne veux pas cette arme pour moi... tuer les lycans ne m’intéresse pas plus que ça, je peux déjà les neutraliser. La cicatrice n’est dû qu'au fait que je me soi interposé entre un lycan et un membre de ma famille... Les Renfield ne doivent pas disposer du moyen de tuer les lycans... Cela devrait être l'apanage de chasseurs plus parcimonieux et voulant l’équilibre entre les races et non la suprématie et l’éradication...
Alors... ai-je votre hache dans mon camp ? »
Je le scrute quelques instants, mon regard plongé au fond du sien, perçant le voile noir de ses yeux. Il n’est pas homme à mentir, je le sais avec certitude. Je prend donc la première décision censée de ma vie : croire en un autre et en ses convictions, et lui prêter ma force.
Je lui lance la balle qu’ils m’avais envoyé quelques secondes plus tôt, puis tourne le dos et sors de la pièce sans un mot. Le bruit de mes pas faisant grincer l’escalier jusqu’à ma chambre résonne dans le silence pesante de ma forge. Il ne me faut que peu de temps pour pénétrer de nouveau mon atelier, Hecatomb solidement serrée dans ma main droite. Je la dépose sur la table aux côtés des colts du vampire, entre nous deux.
Fourrant la main dans la poche de mon tablier déchiré, j’en sors une pochette de prélèvements en plastique en la dépose devant le vampire bodybuildé. A l’intérieur, une infime quantité de limaille argentée, et quelques résidus d’un autre composant plus poudreux et collant.
« S’il est un des secrets de l’Ordre Renfield que personne ne connait à part les exécutifs, c’est bien la composition de leur arme anti-lycan. J’ai pu récupérer un peu de poussière en l’affutant aussi discrètement que possible. J’y ai joué ma vie, mais ça en valait la peine. Je sais désormais deux choses sur cette arme inédite : premièrement, la lame est en alliage de palladium et de titane; deuxièmement, c’est l’autre substance qui est à l’origine de son facteur anti-régénérant chez les lycans. »
Je laisse le soin au géant à demi nu de prendre en main le paquet et de le porter auprès de ses yeux et de son nez d’expert, comme moi précédemment avec sa balle.
« Je suis limité par le matériel à ma disposition, mes analyses ne me permettent pas de conclure sur l’origine exacte de ce matériau, mais ma main à couper que ça a un lien avec les recherches que Renfield s’évertue à mener dans l’ombre, et avec un certain virus qui se propage dans la nature. »
Je lance un regard appuyé à Bradley. Je ne peux rien lui dire de plus, il devra se contenter de tout ce que je sais. S’il désire en apprendre plus, je ne doute pas que ses labos ont au moins le minimum de technologie nécessaire pour analyser chaque atome de l’échantillon inestimable que je viens de lui remettre, et à défaut il a la fortune nécessaire pour se la procurer. Je n’espère qu’une chose en retour, qu’il me tienne au courant de chaque découverte qu’il fera à ce sujet, en priorité. Chose qu'il semble avoir deviné sans besoin de clarifier le sujet.
Patientant qu’il finisse son coup d’oeil et sa réflexion, je saisi le manche de ma hache et la pose sur mon épaule.
« Ma hache est tienne Dwight Hodgkin. »
Il savait déjà comment je m’étais pris pour tuer le lycan, rien d’étonnant venant d’un homme qui compte les cadavres par milliers et tire son influence de ceux qu’il créé partout dans le monde. Des corps il a du en voir et en piétiner assez pour reconnaitre l’origine d’une simple plaie, et surement déduire le déroulement de la bataille. C’est pas à ce vieux corbac qu’on apprendra à croasser visiblement, ça colle à l’image d’homme blasé que j’avais de lui depuis le début.
Je ne peux cependant m’avouer que très légèrement rassuré qu’un homme tel que lui m’assure que j’ai bien agi, que mon acte à peut être sauvé plus d’un innocent ou vengé les précédents et qu’en ces temps sombre, un infecté mort vaut mieux que vivant. Je pense sincèrement qu’il a raison, je tente désespérément de m’en convaincre, mais ce poids qui pèse sur mon torse et m’écrase de l’intérieur me rappelle le meurtre de sang froid que j’ai commis hier soir. Certes, je m’en suis tiré à un poil de cul, moi qui suis pourtant surentrainé. Je suis rentré blessé, n’importe qui d’autre n’aurait sans doute pas eu cette chance et aurait fini à la place du cadavre que j’ai laissé sur le carreau : baignant dans son sang dans cette ruelle merdique, entre trois mégots et une flaque de pisse. Ça vaut mieux comme ça, oui… peut-être…
« Crois-moi mon gars... Renfield n’est pas prêt pour ce qu'il va lui arriver. J’ai déjà vaincu des dizaines de hunters réunis au même endroit pour moi. Je suis là pour remettre de l'ordre et ça passera par balayer cette organisation responsable de la création de lycan une bonne fois pour toute. Je me demande ce qu'ils feront face à non pas un mais trois chefs de clan arrivant sur leur palier. Il y aura des morts... c’est certain. Mais peut-être que l'un d'eux saura convaincre un maximum de ses frères d’armes qu’il valait mieux se joindre aux chevaliers des ombres non ? »
Attends… Trois chefs de clans ?! Un seul serait déjà une calamité sans nom s’il lui prenait d’attaquer le QG, alors trois en même temps, il y aurait fort à parier que beaucoup mourront, ce serait la fin de tous les hunters de l’Ordre Renfield. Tant d’innocents, d’ignorants surtout, qui ne mériteraient pas de mourir pour des desseins abjects et sous les ordres de maniaques tels que les dirigeants de l’ordre.
Mais ils sont organisés, perdre la branche Nippone de l’Ordre ne suffirait surement pas à les anéantir. Ils se savent en danger, encore fébriles, ils auront sûrement prévu de se faire attaquer et auront pris des dispositions. De plus, leurs doutes à mon égard n’ont été que renforcés par ma petite « décision personnelle », ils n’auront surement pas ramenée l’arme anti-lycans dans la base centrale. S’ils le faisaient, ce serait l’acte le plus con qu’ils auraient fait, scellant leur perte à coup sûr puisqu’il s’agit de leur seul prototype. Pour l’instant tout du moins.
Je me demande si Al participera au massacre… Je le vois mal enfoncer la porte aux côtés de Bradley pour massacrer du hunter, c’est pas son genre. Et j’imagine mal Shidara bouger son vieux cul rabougris pour prendre part aux festivités, même si il ne nous porte pas dans son coeur de pierre flétri.
Brad a raison sur bien des points en réalité, sans Renfield les lycans ne seraient pas là. Je leurs en veux pour ce qu’ils ont fait subir à tous ces innocents pendant des années durant, ces… expériences affreuses. Toute cette douleur, tout… toute cette sauvagerie qu’ils leurs ont fait subir, et Mia, ce qu’ils lui ont fait est impardonnable. Bien qu’aujourd’hui elle soit plus puissante que jamais, elle s’en est trouvée changée à tout jamais.
Je m’attarde quand même sur une perche que me tend le colosse. Un frère d’arme convainquant les autres de fuir pour se relier aux chevaliers des ombres ? Moi ? Je joue déjà les agents doubles, me voilà donc maintenant agent triple ? Je continuerai donc à creuser le fossé à merde dans lequel je me suis embourbé jusqu’à m’y noyer… Belle perspective, donc la seule face radieuse me permettrait de sauver le maximum de mes camarades qui n’ont rien à voir avec les fautes que nous avons commis, l’Ordre et moi. Un juste sacrifice en somme, une mort plus ou moins certaine au bout du chemin, il ne tient donc qu’à moi de choisir si je fonce dans le tas la tête haute ou si je fuis la queue entre les jambes.
Tss, comme si c’était possible ! J’ai aidé à créer ce bordel, il n’est que justice que j’aide à le terminer une bonne fois pour toute, pour le camps que j’estime être le bon ! J’estime avoir raison de faire confiance aux vampires pour cette fois, d’avoir confiance en Brad.
Il touche à peine à son verre de whisky quand je lui annonce que j’ai en ma possession quelque chose que même l’Ordre ignore. Je le leur ait volé au nez et à la barbe, au culot que l’on me connait. Dwight Hodgkin n’est pas un jeunot pour ne pas reconnaitre la valeur d’un tel atout caché secrètement dans ma manche. Il ne me faut qu’une raison solide de me fier à lui, au-delà de la confiance qui peut lier deux hommes, plus d’une vie est en jeu et un tel engagement ne se prend pas à la légère. Je veux savoir pourquoi je m’embarque dans cette histoire, fini l’aveuglette.
« Tu me connais de nom, peut-être de réputation. Renfield doit parler de moi comme d'un être cruel et sadique avec ce que j’ai fait à tous les vampires de mon clan qui se sont joins aux expériences pour la création des lycans et ayant tué mon frère et mes parents... Sache que tout ce qu’on dit sur moi est vrai. Les traitres continuent depuis cinquante ans à souffrir chaque jour et à demander la mort.
Mais je suis aussi un homme juste. »
La réputation du vampire le précède de manière si extravagante que plus d’un se l’imaginait mesurer 5 mètres et porter des crocs longs comme des poignards. La vérité est bien loin de cette fiction, mais l’aura extraordinaire que dégage le bonhomme dépasse de loin toute rumeur. Cruel, sadique ou que sais-je encore, je vois en face de moi un homme fort, fier, mais surtout vrai. Il ne se cache pas, fait face avec force et honneur. Il n’y a pas d’honneur dans le mensonge, ni dans la trahison des siens. Il est le genre d’homme à venger consciemment, de manière si réfléchie que ça parait presque froid et purement sadique. Il en impose clairement, tant par son calme latent que sa prestance.
Je le crois donc sans peine lorsqu’il m’annonce être un homme juste, ça me semble plus que censé. Il dégaina soudainement l’une de ses armes pour en extirper une balle. L’acte ne déclencha aucune réaction de crainte où de recul de ma part, le colosse ne me ferait rien. J’attrape tout de même la balle qu’il lance dans ma direction, puis l’analyse finement sous toutes les coutures. Mis à part l’anagramme « BDH » estampillé sur la tranche, je reconnais sans mal une munition d’excellente facture. Un vrai travail d’orfèvre. Passant le culot sous mon nez, j’hume quelques odeurs de poudre, pourtant bien légères comparé à une cartouche standard. Quand à l’acier utilisé, il s’agit sans nul doute d’un alliage de fort bonne qualité. Le poids du projectile m’indique un matériau de faible densité pourtant, et en bon professionnel je porte la balle jusqu’à ma bouche pour poser le bout de ma langue sur le métal froid. Du carbone, c’est une certitude. Ce goût de charbon si caractéristique d’un alliage carboné, mais cette légèreté et cette résistance ne peuvent venir que d’un seul acier : le titane. Il s’agit donc d’un alliage T40 rarement utilisé dans le domaine de l’armement, mais c’est un excellent choix si l’alliage compte aussi de l’iridium ou du vanadium.
Une munition de ce calibre pourrait percer un char d’assaut de part en part et conserver assez de puissance et d’impact pour éclater un tronc d’arbre à 100 mètres. Il s’agit sans nuls doutes d’une pure merveille d’armement !
« La bonne raison... C’est peut-être en partie vous qui m’avez donné une bonne raison de continuer à parcourir ce monde que je foule depuis trop de siècles. »
Je relève la tête vers le vampire, portant une concentration et une attention sans faille à chacun de ses mots.
« Je suis peut-être un monstre pour beaucoup et je fais mon beurre sur la guerre et les armes. Mais je sais protéger les miens et c’est là tout ce que je veux. Je ne veux pas tuer sans raison, mais si j’investit de force Renfield, je tuerai tous ceux que je trouverai sur mon chemin entre moi et le remède ou l’arme. Je ne veux pas cette arme pour moi... tuer les lycans ne m’intéresse pas plus que ça, je peux déjà les neutraliser. La cicatrice n’est dû qu'au fait que je me soi interposé entre un lycan et un membre de ma famille... Les Renfield ne doivent pas disposer du moyen de tuer les lycans... Cela devrait être l'apanage de chasseurs plus parcimonieux et voulant l’équilibre entre les races et non la suprématie et l’éradication...
Alors... ai-je votre hache dans mon camp ? »
Je le scrute quelques instants, mon regard plongé au fond du sien, perçant le voile noir de ses yeux. Il n’est pas homme à mentir, je le sais avec certitude. Je prend donc la première décision censée de ma vie : croire en un autre et en ses convictions, et lui prêter ma force.
Je lui lance la balle qu’ils m’avais envoyé quelques secondes plus tôt, puis tourne le dos et sors de la pièce sans un mot. Le bruit de mes pas faisant grincer l’escalier jusqu’à ma chambre résonne dans le silence pesante de ma forge. Il ne me faut que peu de temps pour pénétrer de nouveau mon atelier, Hecatomb solidement serrée dans ma main droite. Je la dépose sur la table aux côtés des colts du vampire, entre nous deux.
Fourrant la main dans la poche de mon tablier déchiré, j’en sors une pochette de prélèvements en plastique en la dépose devant le vampire bodybuildé. A l’intérieur, une infime quantité de limaille argentée, et quelques résidus d’un autre composant plus poudreux et collant.
« S’il est un des secrets de l’Ordre Renfield que personne ne connait à part les exécutifs, c’est bien la composition de leur arme anti-lycan. J’ai pu récupérer un peu de poussière en l’affutant aussi discrètement que possible. J’y ai joué ma vie, mais ça en valait la peine. Je sais désormais deux choses sur cette arme inédite : premièrement, la lame est en alliage de palladium et de titane; deuxièmement, c’est l’autre substance qui est à l’origine de son facteur anti-régénérant chez les lycans. »
Je laisse le soin au géant à demi nu de prendre en main le paquet et de le porter auprès de ses yeux et de son nez d’expert, comme moi précédemment avec sa balle.
« Je suis limité par le matériel à ma disposition, mes analyses ne me permettent pas de conclure sur l’origine exacte de ce matériau, mais ma main à couper que ça a un lien avec les recherches que Renfield s’évertue à mener dans l’ombre, et avec un certain virus qui se propage dans la nature. »
Je lance un regard appuyé à Bradley. Je ne peux rien lui dire de plus, il devra se contenter de tout ce que je sais. S’il désire en apprendre plus, je ne doute pas que ses labos ont au moins le minimum de technologie nécessaire pour analyser chaque atome de l’échantillon inestimable que je viens de lui remettre, et à défaut il a la fortune nécessaire pour se la procurer. Je n’espère qu’une chose en retour, qu’il me tienne au courant de chaque découverte qu’il fera à ce sujet, en priorité. Chose qu'il semble avoir deviné sans besoin de clarifier le sujet.
Patientant qu’il finisse son coup d’oeil et sa réflexion, je saisi le manche de ma hache et la pose sur mon épaule.
« Ma hache est tienne Dwight Hodgkin. »
Bodybuildbros
Etilya sur DK RPG
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Ven 23 Aoû 2019 - 5:32
Je compris enfin pourquoi cet homme m’inspirait du respect et je n’étais certainement pas au bout de mes peines pour la suite à mon avis qui n’est pas si humble.
Le fait est que lorsqu’il martèle l’acier avec son marteau, ce son m’hypnotise et me fascine, car lorsque je le vois faire, je vois cent générations de forgerons l’ayant précédé dans la pratique de son art. Les hommes ont acquis la capacité de devenir plus immortel encore que les vampires sans même s'en souvenir au jour d'aujourd'hui. En trainant mes guêtres dans un musée de la ville dans la journée, j’ai vu un katana exposé, mais dont le nom du forgeron avait totalement disparu des fiches d’histoire. Toutefois, j’ai reconnu l’arme, illustre, ayant rencontré son forgeron. Les descendants de cet artisan d’exception vivant aujourd’hui ne connaissent pas leurs racines et ont oublié leur ancêtre, mais l'esprit même de ce dernier subsiste tant qu’on observe ce sabre.
Quand je regarde cet homme travailler, je me revois à l’époque du compagnonnage, cette époque où un artisan ne pouvait se sentir meilleur et s’accomplir qu’au travers de son ouvrage. En ce temps-là, on avait la passion du travail bien fait.
Je pouvais sentir sur ce qui devaient être des vêtement sales l'odeur d'Ogawa. J'espérai presque qu’ils soient intimes tous les deux. Avec un peu de chance cette terreur déciderait de le transformer en lycan et de lui offrir une nouvelle vie loin de la mortalité facile et il pourrait ainsi continuer à faire se perpétuer la mémoire de tous ceux qui ont contribué à son talent en perfectionnant le travail de forge à travers le temps. Dans le cas contraire, il faudra que je lui propose de devenir un vampire, en espérant que je trouve vite un moyen pour faire qu’un level D n’ait plus besoin de sang de level A et en faire un level C en un sens.
J’ai lu sur son visage cette expression très rapidement passée. Plus que de l’appréhension, c’était un brin de crainte. Il réagissait instantanément à l’idée que plusieurs chefs de clan ne puissent investir le QG de l’ordre Renfield et faire un réel carnage. Le bonhomme avait lui aussi de profondes convictions et cela se sentait. Il n’est pas du genre à laisser ses camarades se faire tuer et y survivre en restant en sécurité dans un coin. L’idée de connaitre des innocents et le sort qui les attendait tous au tournant devait donc lui être tout aussi insoutenable.
Bien sûr je pourrais compatir pour ces gens. Renfield leur a surement menti à propos de leurs idéaux et de leur mission ou je ne sais quoi d’autre. Toutefois il faut aussi accepter que lorsqu’on demande de tuer, on met en place un protocole, une idéologie et lorsqu’on accepte cette dernière, on comprend facilement si celle-ci est la bonne ou non. Je regrette aucun mot prononcé à cet homme, sans quoi je ne serais pas celui que je suis. Ceux qui se dresserons sur ma route entre moi et le remède sont tous des morts vivants. Il y a une chance non négligeable que le lycan et ami de Rosy soit contaminé et le temps nous est maintenant compté. S’il devient hors de tout contrôle alors la santé mentale de mon infant ne s’en relèvera jamais.
Il jeta un coup d’oeil rapide à la balle que je lui ai envoyée et j’ai compris là encore que j’appréciasse déjà ce mec. En un claquement de doigt et un coup de langue, il avait compris la puissance dans mon arme, mais surtout que nous sommes pareil lui et moi et partagions le même amour du travail bien fait. C’est après me l’avoir renvoyée qu’il a plongé son regard dans le mien et le mien dans le sien dans le but de me jauger et de voir ce qu’il chercher chez moi, de l’honneur.
Il partit un instant à l’étage pour en revenir avec un étrange paquet qu’il me lança directement, ainsi que sa hache à la main qu’il s’empressa de poser sur la table à côté de mes propres armes. Une fine limaille argentée se trouvait à l'intérieur du sachet de prélèvement. C’était donc ça le secret qu’il avait réussi à rafler aux Renfield. Un prélèvement fait de cette fameuse arme tueuse de lycan et qu’il avait analysé à sa manière.
Bradley ▬ Paladium et titane ? Pas courant comme mélange ! M’exclamais-je avec le cigare au bord des lèvres avec un soupçon de surprise nonchalante.Le fait est que c’est pas vraiment courant du tout comment mélange et pourtant je m’y connais en armement. Un supraconducteur et l’un des métaux les plus résistant qui soit. En tout cas le bonhomme est loin de s’est foutu d’moi sur ce coup-là, c’est du diamant en poudre ce qu’il y a dans ce sache et si je trouve le dernier élément, j’ai la clé de fabrication d’une arme tueuse de lycan. Si son organisation a vent de ce qu’il a fait et surtout de ce qu’il me donne à moi, sans doute leur pire crainte avec Von Reizel, il est foutu c’est certain.
Bradley ▬ Déjà, on peut dire que t‘as d’sacrée couilles mon gars ! Je suppose que si tu sais pour le paladium et le titane c’est que tu as du matos de pointe à portée de main pour analyser les métaux. Donc je suppose que ce qui te manque c’est l’accès à des base de données plus spécifiques, référençant potentiellement des métaux plus secret ou des compositions artificielles..Je tirais une grosse latte sur mon cigare avant de souffler la fumée.
Bradley ▬ On va faire un truc. Je vais garder ça. Dis-je en rangeant avec soin le pochon dans la poche intérieur de mon manteau. Comme ça, Renfield ne trouvera rien chez toi et crois moi, après ce que tu as fait, ils vont t’avoir à l’œil je pense. Lorsque je repars au pays, je t’offre un aller-retour et t’assisteras à l‘analyse et auras le résultat directement. Comme ça, nous serons deux à avoir l’information et tu seras libre de le dire à qui de droit. Par contre. Si je t’ai trouvé, d‘autre le feront. Et je pense que ta copine Ogawa n’aimerait pas apprendre d’un autre que c’est toi qui a tué pour la première fois un lycan.Je me suis assis sur l’établi derrière moi et pris un instant pour souffler et laisser mon camarade faire de même.
Bradley ▬ Je la connais que depuis hier, mais c’est un sacré bout d’femme. Je sais pas si elle serait venu au rendez-vous que je lui ai donné dans la soirée pour rencontrer des chefs de clans qui veulent faire bouger les choses, mais ton numéro a changé la donne pour beaucoup de monde. Je sais pas si t’es au courant, mais tous les nobles et dirigeants des clans vampires ont été prévenus dans l’heure de ton tour de force et étaient sur les lieux.
“Alliance en pour-parlé”
Etilya sur DK RPG
Vilhelm A. Jarlsonfel#101807#101807#101807#101807#101807#101807#101807
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Jeu 10 Oct 2019 - 14:52
Les nouveaux Bodybuildbros
Feat Bradley Dwight Hodgkin ~
« Paladium et titane ? Pas courant comme mélange ! »
Tu parles si c’est pas courant, pour moi c’est de l’inédit j’ai jamais vu ça avant. Ce genre d’alliage est instable, le dosage doit être parfait pour éviter que la lame ne vole en éclat au premier contact. Malheureusement je ne peux quantifier avec exactitude la proportion de chaque métaux, mais si je devais donner une supposition je parierai sur du 99/1, sans quoi jamais cette lame n’aurait pu exister. Après, il est fort probable que l’alliage en question soit un secret de fabrique made in Renfield, et si l’occasion se présente je le leur prendrait sans la moindre hésitation. Comme Brad l’a si bien dit, « Cela devrait être l'apanage de chasseurs plus parcimonieux », et j’escompte bien en faire parti !
« Déjà, on peut dire que t‘as d’sacrée couilles mon gars ! Je suppose que si tu sais pour le paladium et le titane c’est que tu as du matos de pointe à portée de main pour analyser les métaux. Donc je suppose que ce qui te manque c’est l’accès à des base de données plus spécifiques, référençant potentiellement des métaux plus secret ou des compositions artificielles.. »
La remarque me fait sourire, de ces sourires entendus qui dévoilent tant les dents que l’accord des faits. Le vampire à tout juste, j’ai le matos pour une analyse classique mais rien d’assez poussé pour ne serais-ce que connaitre le pourcentage de masse de chaque métaux dans cet alliage, sans parler des substances présentes dont je ne peux que supposer l’existence faute de matériel pour en connaitre l’état et l’origine. Quand à la paire de burnes, rassures toi mon gars elle est bien ancrée, à croire qu’il n’y à que grâce à elles que ma tête tient encore sur mes épaules. En repensant à toutes les épreuves récentes auxquelles j’ai survécu juste avec mon culot et ma grande gueule, un petit frisson me parcoure l’échine. Il est étonnant que mon nom ne figure pas encore sur une stèle dans le cimetière du coin, alors bon ou mauvais signe je laisse les autres y aller de leurs pronostique. Pour ma part je suis encore vivant, et je compte bien le rester !
Une nouvelle bouffée de testostérone me remonte à bloc, je me redresse quelque peu et imite le cow-boy en cramant un bon centimètre de mon cubain, avant de relâcher un volute de fumée opaque en l’air.
« On va faire un truc. Je vais garder ça. »
Tandis que j’observe l’américain ranger l’échantillon que je lui ai fourni, j’écoute ses paroles comme un chrétien à l’église. Il est vrai qu’après mon petit coup d’affutage inopiné j’ai reçu dans la seconde un remontage de bretelles digne des grands pontes de Renfield. Heureusement que mes années de dévouement m’ont sauvé la peau, comme quoi même si ma remise en question n’est plus à faire il n’aura pas été vain de donner plusieurs années de ma vie à ces enfoirés. Ensuite, il m’offre de l’accompagner dans un pays que jamais il ne me serait venu à l’idée de visiter : son pays, les Etats Unis. Ceci dans le but de participer aux recherches et d’assister à ses côtés, en avant première, à l’analyse des composants exacts de cette arme nouvelle. Nous serons donc les deux seuls au monde hors renfield à connaitre la recette des armes anti-lycan. L’offre est alléchante bien entendu, il ne tient qu’à un fil que je saute dessus et accepte, mais mon coeur se serre d’un coup en repensant à Mia. Que dirait-elle si je me mettait à fabriquer l’arme de la destruction de sa race ? Elle ne me pardonnerait jamais… que dirait-elle déjà si elle savait pour mon meurtre de la nuit dernière ?!
« Et je pense que ta copine Ogawa n’aimerait pas apprendre d’un autre que c’est toi qui a tué pour la première fois un lycan. »
Mes yeux se tournent instantanément vers le vampire. Comment peut-il savoir que je connais Mia ?! Elle le lui aurait dit ? Non, impossible, elle hait les vampires bien plus encore que moi, et Brad et moi n nous connaissions pas il y a une heure encore. Lui aurait-on communiqué l’information ?! Impossible, Al n’est même pas encore au courant, et je suis certain que personne ne nous a jamais vu ensemble elle et moi, hors du bar, et s’il y eut un vampire ce soir là autant elle que moi l’aurions senti et éliminé. Mais alors… il l’aurait senti ?!
Je jette un oeil vif sur la chaise à l’autre bout de la pièce et avise la pile de vêtements utilisés qui y trône encore, faute d’avoir eu le temps et la foi de faire une lessive. Parmi ceux-ci se trouve le polo bleu ciel que je portais lorsque Mia est venue me rendre visite à la forge. A cet instant précis, je suis certain que l’odorat du chef de clan a perçu son odeur sur mon linge. Je ne remettrai pas en doute ses capacités olfactives, s’il est une chose que j’ai apprise chez les vampires c’est que leurs pouvoirs dépassent l’entendement humain et qu’il est impossible de mesurer dans quelles circonstances. Mais quel con, c’est une erreur de débutant qui aurait pu me couter très cher…
J’imite donc Bradley en posant mon cul sur le coin d’un autre établi, tirant une grande bouffée de mon cigare en massant ma tempe gauche de ma main. Il a pas tort, vraiment pas. Il faut que ce soit moi qui avoue à la lycane ce qui s’est passé, pas un autre. Notre proximité… que dis-je, notre relation et notre amitié vaut plus que tout ce merdier dans lequel je suis embourbé, j’ose enfin imaginer des choses avec une femme, des possibilités qu’avant je n’avais jamais entrevu avec personne. Je lui fait confiance, je… je l’aime, je crois… non je suis sûr ! Et je sais que j’ai merdé, mais si je peux conserver ne serais-ce que la plus petite chance qu’un jour elle puisse me pardonner c’est a moi de confesser mon forfait.
« Je sais pas si t’es au courant, mais tous les nobles et dirigeants des clans vampires ont été prévenus dans l’heure de ton tour de force et étaient sur les lieux. »
Je relève les yeux vers Bradley, conscient de tout le rucus que j’ai créé. Ça ne me rassure vraiment pas de savoir que tous les 7 Draculas et leurs sbires soient au courant de l’affaire, mais à quoi d’autre aurais-je pu m’attendre ? Leur odorat et leurs sens aiguisés leur permettent de traquer mieux que quiconque, excepté les lycans. Avec l’odeur ferreuse de nos sangs mêlés, au macchabé et moi, il aurait été impossible que les suceurs de sang se ramènent pas en moins de quelques minutes, sans compter sur le vampire qui m’a surpris dans cette allée après l’affrontement. J’aurai du l’éliminer celui-là, enfin, si j’en avais eu la force à ce moment là. J’imagine que j’ai de la chance que les deux premiers vampires à venir me voir soient amicaux et ne me cassent pas la gueule pour obtenir des informations, j’aurai sans doute moins de chance avec les cinq autres s’ils se pointaient maintenant. Enfin, ils ne trouveraient pas grand monde ici, mon corps boue d’une rage sourde qui m’agite jusqu’au bout des doigts, une fureur inexplicable que j’ai du mal à contenir à l’idée de rester ici comme un pleutre au lieu de courir jusqu’à ma lycane pour tout lui avouer. L’adrénaline commence à peine à grimper, mais il me reste encore à répondre au chef des Dwight Hodgkin avant de laver ma conscience.
Je prends donc mon mal en patience en tirant sur mon cigare, calmant le tic qui anime ma jambe et la secoue d’un tremblement frénétique, puis souffle un autre nuage blanchâtre.
« Marché conclu, Brad. Si je suis encore de ce monde au moment du départ je t’accompagnerai volontiers, mais j’ai deux condition. Dès que l’on connaitra la composition exact de l’échantillon je veux être le premier à forger la nouvelle arme, et le secret de sa fabrication ne doit s’étendre qu’à notre connaissance à nous deux. S’il advenait que l’on doive communiquer cette information à un tiers, il faut que nous soyons d’accord. »
Je ne lâche pas le chef Américain des yeux, cherchant au fond de son regard le moindre signe d’approbation, et c’est d’un léger mouvement de tête qu’il me le donne. Je me retourner alors vers la table derrière moi et empoigne la bouteille pour resservir à ce cher vampire une nouvelle rasade de mon pêché favori, et fait de même avec mon verre. Le levant face à moi, je le porte jusqu’à mes lèvres et en vide le contenu d’un trait avant de faire claquer le verre sur l’établi de bois. Je me relève et tend de nouveau ma main vers le cowboy, qu’il empoigne cette fois-ci sans y réfléchir à deux fois. Une poignée de mains virile et franche, où tous deux y mettons notre force en nous dévisageant avec un sourire. Je sais que cet échange signe l’acte de nombreux autres à venir, qui nous réservent à tous les deux d’énormes découvertes et de bonnes aventures, mais pour l’heure le débat est clos, et je pense avoir à faire.
« Désolé Brad, j’ai vraiment pas envie de te foutre à la porte après tout ce qui vient de se passer, mais il est des choses qu’un homme doit prioriser… J’ai une conscience à laver et un honneur à retrouver, j’imagine que tu peux comprendre. »
Nul besoin d’en dire plus, l’autre géant à compris où je voulais en venir. Après un dernier échange, le voilà qui ramasse son blouson, son gilet et surtout ses armes qu’il remet bien en place sur son torse nu. Cependant qu’il se rhabille, j’empoigne dans ma petite boite en bois précieux deux cigares de plus et les lui tends.
« Pour la route. »
Il accepte de bon coeur ce présent de bon goût, et les range dans la même poche où il rangeait plus tôt mon autre « cadeau », bien plus précieux encore. Le sentiment d’avoir enfin fait quelque chose de bien ravive en moi le courage que j’avais commencé à perdre depuis un certain temps, comme si accorder ma confiance à Bradley brisait enfin le cercle vicieux dans lequel je n’arrêtais pas de sombrer. Comme un pari, je mise tout sur une alliance improbable entre deux chasseurs, dans l’infime espoir que tout va s’arranger. Enfin tout… il me reste un certain « détail » de 700 kilos à régler, et à en revenir en vie…
« Souhaite moi bonne chance. »
Tu parles si c’est pas courant, pour moi c’est de l’inédit j’ai jamais vu ça avant. Ce genre d’alliage est instable, le dosage doit être parfait pour éviter que la lame ne vole en éclat au premier contact. Malheureusement je ne peux quantifier avec exactitude la proportion de chaque métaux, mais si je devais donner une supposition je parierai sur du 99/1, sans quoi jamais cette lame n’aurait pu exister. Après, il est fort probable que l’alliage en question soit un secret de fabrique made in Renfield, et si l’occasion se présente je le leur prendrait sans la moindre hésitation. Comme Brad l’a si bien dit, « Cela devrait être l'apanage de chasseurs plus parcimonieux », et j’escompte bien en faire parti !
« Déjà, on peut dire que t‘as d’sacrée couilles mon gars ! Je suppose que si tu sais pour le paladium et le titane c’est que tu as du matos de pointe à portée de main pour analyser les métaux. Donc je suppose que ce qui te manque c’est l’accès à des base de données plus spécifiques, référençant potentiellement des métaux plus secret ou des compositions artificielles.. »
La remarque me fait sourire, de ces sourires entendus qui dévoilent tant les dents que l’accord des faits. Le vampire à tout juste, j’ai le matos pour une analyse classique mais rien d’assez poussé pour ne serais-ce que connaitre le pourcentage de masse de chaque métaux dans cet alliage, sans parler des substances présentes dont je ne peux que supposer l’existence faute de matériel pour en connaitre l’état et l’origine. Quand à la paire de burnes, rassures toi mon gars elle est bien ancrée, à croire qu’il n’y à que grâce à elles que ma tête tient encore sur mes épaules. En repensant à toutes les épreuves récentes auxquelles j’ai survécu juste avec mon culot et ma grande gueule, un petit frisson me parcoure l’échine. Il est étonnant que mon nom ne figure pas encore sur une stèle dans le cimetière du coin, alors bon ou mauvais signe je laisse les autres y aller de leurs pronostique. Pour ma part je suis encore vivant, et je compte bien le rester !
Une nouvelle bouffée de testostérone me remonte à bloc, je me redresse quelque peu et imite le cow-boy en cramant un bon centimètre de mon cubain, avant de relâcher un volute de fumée opaque en l’air.
« On va faire un truc. Je vais garder ça. »
Tandis que j’observe l’américain ranger l’échantillon que je lui ai fourni, j’écoute ses paroles comme un chrétien à l’église. Il est vrai qu’après mon petit coup d’affutage inopiné j’ai reçu dans la seconde un remontage de bretelles digne des grands pontes de Renfield. Heureusement que mes années de dévouement m’ont sauvé la peau, comme quoi même si ma remise en question n’est plus à faire il n’aura pas été vain de donner plusieurs années de ma vie à ces enfoirés. Ensuite, il m’offre de l’accompagner dans un pays que jamais il ne me serait venu à l’idée de visiter : son pays, les Etats Unis. Ceci dans le but de participer aux recherches et d’assister à ses côtés, en avant première, à l’analyse des composants exacts de cette arme nouvelle. Nous serons donc les deux seuls au monde hors renfield à connaitre la recette des armes anti-lycan. L’offre est alléchante bien entendu, il ne tient qu’à un fil que je saute dessus et accepte, mais mon coeur se serre d’un coup en repensant à Mia. Que dirait-elle si je me mettait à fabriquer l’arme de la destruction de sa race ? Elle ne me pardonnerait jamais… que dirait-elle déjà si elle savait pour mon meurtre de la nuit dernière ?!
« Et je pense que ta copine Ogawa n’aimerait pas apprendre d’un autre que c’est toi qui a tué pour la première fois un lycan. »
Mes yeux se tournent instantanément vers le vampire. Comment peut-il savoir que je connais Mia ?! Elle le lui aurait dit ? Non, impossible, elle hait les vampires bien plus encore que moi, et Brad et moi n nous connaissions pas il y a une heure encore. Lui aurait-on communiqué l’information ?! Impossible, Al n’est même pas encore au courant, et je suis certain que personne ne nous a jamais vu ensemble elle et moi, hors du bar, et s’il y eut un vampire ce soir là autant elle que moi l’aurions senti et éliminé. Mais alors… il l’aurait senti ?!
Je jette un oeil vif sur la chaise à l’autre bout de la pièce et avise la pile de vêtements utilisés qui y trône encore, faute d’avoir eu le temps et la foi de faire une lessive. Parmi ceux-ci se trouve le polo bleu ciel que je portais lorsque Mia est venue me rendre visite à la forge. A cet instant précis, je suis certain que l’odorat du chef de clan a perçu son odeur sur mon linge. Je ne remettrai pas en doute ses capacités olfactives, s’il est une chose que j’ai apprise chez les vampires c’est que leurs pouvoirs dépassent l’entendement humain et qu’il est impossible de mesurer dans quelles circonstances. Mais quel con, c’est une erreur de débutant qui aurait pu me couter très cher…
J’imite donc Bradley en posant mon cul sur le coin d’un autre établi, tirant une grande bouffée de mon cigare en massant ma tempe gauche de ma main. Il a pas tort, vraiment pas. Il faut que ce soit moi qui avoue à la lycane ce qui s’est passé, pas un autre. Notre proximité… que dis-je, notre relation et notre amitié vaut plus que tout ce merdier dans lequel je suis embourbé, j’ose enfin imaginer des choses avec une femme, des possibilités qu’avant je n’avais jamais entrevu avec personne. Je lui fait confiance, je… je l’aime, je crois… non je suis sûr ! Et je sais que j’ai merdé, mais si je peux conserver ne serais-ce que la plus petite chance qu’un jour elle puisse me pardonner c’est a moi de confesser mon forfait.
« Je sais pas si t’es au courant, mais tous les nobles et dirigeants des clans vampires ont été prévenus dans l’heure de ton tour de force et étaient sur les lieux. »
Je relève les yeux vers Bradley, conscient de tout le rucus que j’ai créé. Ça ne me rassure vraiment pas de savoir que tous les 7 Draculas et leurs sbires soient au courant de l’affaire, mais à quoi d’autre aurais-je pu m’attendre ? Leur odorat et leurs sens aiguisés leur permettent de traquer mieux que quiconque, excepté les lycans. Avec l’odeur ferreuse de nos sangs mêlés, au macchabé et moi, il aurait été impossible que les suceurs de sang se ramènent pas en moins de quelques minutes, sans compter sur le vampire qui m’a surpris dans cette allée après l’affrontement. J’aurai du l’éliminer celui-là, enfin, si j’en avais eu la force à ce moment là. J’imagine que j’ai de la chance que les deux premiers vampires à venir me voir soient amicaux et ne me cassent pas la gueule pour obtenir des informations, j’aurai sans doute moins de chance avec les cinq autres s’ils se pointaient maintenant. Enfin, ils ne trouveraient pas grand monde ici, mon corps boue d’une rage sourde qui m’agite jusqu’au bout des doigts, une fureur inexplicable que j’ai du mal à contenir à l’idée de rester ici comme un pleutre au lieu de courir jusqu’à ma lycane pour tout lui avouer. L’adrénaline commence à peine à grimper, mais il me reste encore à répondre au chef des Dwight Hodgkin avant de laver ma conscience.
Je prends donc mon mal en patience en tirant sur mon cigare, calmant le tic qui anime ma jambe et la secoue d’un tremblement frénétique, puis souffle un autre nuage blanchâtre.
« Marché conclu, Brad. Si je suis encore de ce monde au moment du départ je t’accompagnerai volontiers, mais j’ai deux condition. Dès que l’on connaitra la composition exact de l’échantillon je veux être le premier à forger la nouvelle arme, et le secret de sa fabrication ne doit s’étendre qu’à notre connaissance à nous deux. S’il advenait que l’on doive communiquer cette information à un tiers, il faut que nous soyons d’accord. »
Je ne lâche pas le chef Américain des yeux, cherchant au fond de son regard le moindre signe d’approbation, et c’est d’un léger mouvement de tête qu’il me le donne. Je me retourner alors vers la table derrière moi et empoigne la bouteille pour resservir à ce cher vampire une nouvelle rasade de mon pêché favori, et fait de même avec mon verre. Le levant face à moi, je le porte jusqu’à mes lèvres et en vide le contenu d’un trait avant de faire claquer le verre sur l’établi de bois. Je me relève et tend de nouveau ma main vers le cowboy, qu’il empoigne cette fois-ci sans y réfléchir à deux fois. Une poignée de mains virile et franche, où tous deux y mettons notre force en nous dévisageant avec un sourire. Je sais que cet échange signe l’acte de nombreux autres à venir, qui nous réservent à tous les deux d’énormes découvertes et de bonnes aventures, mais pour l’heure le débat est clos, et je pense avoir à faire.
« Désolé Brad, j’ai vraiment pas envie de te foutre à la porte après tout ce qui vient de se passer, mais il est des choses qu’un homme doit prioriser… J’ai une conscience à laver et un honneur à retrouver, j’imagine que tu peux comprendre. »
Nul besoin d’en dire plus, l’autre géant à compris où je voulais en venir. Après un dernier échange, le voilà qui ramasse son blouson, son gilet et surtout ses armes qu’il remet bien en place sur son torse nu. Cependant qu’il se rhabille, j’empoigne dans ma petite boite en bois précieux deux cigares de plus et les lui tends.
« Pour la route. »
Il accepte de bon coeur ce présent de bon goût, et les range dans la même poche où il rangeait plus tôt mon autre « cadeau », bien plus précieux encore. Le sentiment d’avoir enfin fait quelque chose de bien ravive en moi le courage que j’avais commencé à perdre depuis un certain temps, comme si accorder ma confiance à Bradley brisait enfin le cercle vicieux dans lequel je n’arrêtais pas de sombrer. Comme un pari, je mise tout sur une alliance improbable entre deux chasseurs, dans l’infime espoir que tout va s’arranger. Enfin tout… il me reste un certain « détail » de 700 kilos à régler, et à en revenir en vie…
« Souhaite moi bonne chance. »
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