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Mia Luna Ogawa#99903#99903#99903#99903#99903#99903#99903
Lycan Alpha - Meute Ogawa
Race : Lycan Alpha
Couleur : #ff9900
Avatar : Mikasa Ackerman - Shingeki no kyojin
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Emploi/loisirs : Garde chasse
Yens : 332
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Sam 23 Fév 2019 - 10:32
Le soleil venait de se coucher et ses rayons déclinaient lentement à l'horizon, plongeant progressivement les lieux dans la pénombre. Mia déambulait parmi les chênes, indifférente au changement de luminosité. Elle profitait de sa soirée pour prendre l'air dans son élément désormais naturel, la forêt. Elle avait beau en profiter une bonne partie de ses journées au travers de son travail, elle n'était jamais rassasié d'un bon bol d'air frais. Elle avait garé sa moto contre un arbre, en retrait du sentier principal. Depuis, elle laissait ses pas la mener où bon leur semblerait. De temps en temps elle fermait les yeux pour s'imprégner des bruits environnant. Le chant d'un oiseau, le glapissement d'un renard, le vent qui caressait les feuilles.
De nombreuses odeurs lui parvenaient, parmi elles, l'humus, la sève fraîche, l'urine d'un petit prédateur qui marquait son territoire… Se concentrer sur ses cinq sens lui permettait de recentrer son esprit, calmer ses pensées bouillonnantes et réfléchir à la situation actuelle. Pour l'instant l'enquête était au point mort. Elle n'avait pas avancé depuis son escapade chez les chevaliers en compagnie de Kudo Daisuke et l’autre Alpha. De toute manière, ils ne lui seraient probablement plus d’aucune aide… Enfin. Elle ne savait pas par où commencer. Cette affaire était tellement emmêlée qu’on ne savait pas quel fil dérouler en premier.
Mia s’immobilisa brutalement, les sourcils froncés. Une odeur étrange lui parvenait ; parsemée de musc, aux touches familières, mais brouillée par autre chose. Si elle en connaissait assurément la nature, elle ne savait plus si elle l’avait déjà sentie ailleurs. Probablement… ça l’intriguait. Désireuse d’en connaître l’origine, elle infléchit sa direction pour suivre la piste grâce à son odorat sur-développé. Plus elle s’en approchait, plus elle augmentait la cadence. Et finalement elle déboucha sur un sentier, où les odeurs lui parvinrent bien plus nettes, bien plus nombreuses… et bien plus désagréables. Elle grimaça ; qu’est-ce qui pouvait bien occasionner un tel mélange en pleine forêt ? ça l’étonnerait qu’un combat eut lieu entre des lycans et des vampires. Aucune trace de sang, en odeur comme en visuel.
Elle décida de suivre le sentier pour voir jusqu’où il menait. Et à mesure qu’elle progressait, son pressentiment s’aggravait. Son expression changeait. Et lorsqu’elle déboucha sur un bâtiment niché au cœur de la forêt, dans une clairière aménagée, Mia en avait désormais la nausée. Tant de vampires semblaient avoir circulé ici, en toute impunité, sans accroche parmi des lycans… Elle avait du mal à le croire. Il n’y avait donc qu’un seul moyen d’en avoir le cœur net. Elle s’avança à grandes enjambées jusqu’à la porte et la poussa sans délicatesse.
Le spectacle qui l’attendait lui arracha une grimace de dégoût. Deux vampires conversaient tranquillement tandis qu’un homme au fond, probablement un lycan, s’afférait. Les lieux, dans les tons orange, or et rouge, tranchaient avec la sérénité de sa forêt. Des tables et des chaises étaient installées un peu partout, un comptoir de bar complétait l’ambiance au fond. Et l’endroit où le supposé lycan s’activait n’était autre que la cuisine. Un restaurant. Un foutu restaurant où des vampires cotoyaient des lycans en toute impunité. La rumeur était donc fondée…
« J’y crois pas… C’est écœurant. »
Jusque là, les deux sangsues n’avaient pas paru spécialement alarmées de sa présence. Ils avaient tourné la tête vers elle, surpris, mais nullement effrayés. Comme s’ils étaient habitués. Comme si c’était normal. C’en était d’autant plus enrageant. Mais en voyant la rage peinte sur son visage, et en percevant sa voix, méprisante, hargneuse, ils comprirent qu’elle n’était pas là pour commander. Et la peur s’insinua progressivement dans leurs coeurs, devinant qu’elle n’était pas la plus tolérante de ses congénères.
« Un restaurant pour vampires, fréquentant des lycans. Vous m'faites vomir ! »
D’un geste, elle envoya balader les malheureux meubles qui se trouvaient trop près d’elle. C’était intolérable. Insultant. Qui pouvait bien accepter ça ? Qui pouvait bien tenir un établissement aussi répugnant ? Ce lycan était une honte à leur race ! Pactiser avec l’ennemi, le laisser se repaître de plats cuisinés avec du sang, c’était à vomir.
« Vous vous en tirerez pas comme ça ! »
Un grondement féroce s’échappa de sa gorge. Ses griffes percèrent la peau de ses doigts, tandis que ses iris prenaient une teinte bleu de glace. Elle était à deux doigts de la transformation. Le sort de ces deux êtres abjectes était scellé.
De nombreuses odeurs lui parvenaient, parmi elles, l'humus, la sève fraîche, l'urine d'un petit prédateur qui marquait son territoire… Se concentrer sur ses cinq sens lui permettait de recentrer son esprit, calmer ses pensées bouillonnantes et réfléchir à la situation actuelle. Pour l'instant l'enquête était au point mort. Elle n'avait pas avancé depuis son escapade chez les chevaliers en compagnie de Kudo Daisuke et l’autre Alpha. De toute manière, ils ne lui seraient probablement plus d’aucune aide… Enfin. Elle ne savait pas par où commencer. Cette affaire était tellement emmêlée qu’on ne savait pas quel fil dérouler en premier.
Mia s’immobilisa brutalement, les sourcils froncés. Une odeur étrange lui parvenait ; parsemée de musc, aux touches familières, mais brouillée par autre chose. Si elle en connaissait assurément la nature, elle ne savait plus si elle l’avait déjà sentie ailleurs. Probablement… ça l’intriguait. Désireuse d’en connaître l’origine, elle infléchit sa direction pour suivre la piste grâce à son odorat sur-développé. Plus elle s’en approchait, plus elle augmentait la cadence. Et finalement elle déboucha sur un sentier, où les odeurs lui parvinrent bien plus nettes, bien plus nombreuses… et bien plus désagréables. Elle grimaça ; qu’est-ce qui pouvait bien occasionner un tel mélange en pleine forêt ? ça l’étonnerait qu’un combat eut lieu entre des lycans et des vampires. Aucune trace de sang, en odeur comme en visuel.
Elle décida de suivre le sentier pour voir jusqu’où il menait. Et à mesure qu’elle progressait, son pressentiment s’aggravait. Son expression changeait. Et lorsqu’elle déboucha sur un bâtiment niché au cœur de la forêt, dans une clairière aménagée, Mia en avait désormais la nausée. Tant de vampires semblaient avoir circulé ici, en toute impunité, sans accroche parmi des lycans… Elle avait du mal à le croire. Il n’y avait donc qu’un seul moyen d’en avoir le cœur net. Elle s’avança à grandes enjambées jusqu’à la porte et la poussa sans délicatesse.
Le spectacle qui l’attendait lui arracha une grimace de dégoût. Deux vampires conversaient tranquillement tandis qu’un homme au fond, probablement un lycan, s’afférait. Les lieux, dans les tons orange, or et rouge, tranchaient avec la sérénité de sa forêt. Des tables et des chaises étaient installées un peu partout, un comptoir de bar complétait l’ambiance au fond. Et l’endroit où le supposé lycan s’activait n’était autre que la cuisine. Un restaurant. Un foutu restaurant où des vampires cotoyaient des lycans en toute impunité. La rumeur était donc fondée…
« J’y crois pas… C’est écœurant. »
Jusque là, les deux sangsues n’avaient pas paru spécialement alarmées de sa présence. Ils avaient tourné la tête vers elle, surpris, mais nullement effrayés. Comme s’ils étaient habitués. Comme si c’était normal. C’en était d’autant plus enrageant. Mais en voyant la rage peinte sur son visage, et en percevant sa voix, méprisante, hargneuse, ils comprirent qu’elle n’était pas là pour commander. Et la peur s’insinua progressivement dans leurs coeurs, devinant qu’elle n’était pas la plus tolérante de ses congénères.
« Un restaurant pour vampires, fréquentant des lycans. Vous m'faites vomir ! »
D’un geste, elle envoya balader les malheureux meubles qui se trouvaient trop près d’elle. C’était intolérable. Insultant. Qui pouvait bien accepter ça ? Qui pouvait bien tenir un établissement aussi répugnant ? Ce lycan était une honte à leur race ! Pactiser avec l’ennemi, le laisser se repaître de plats cuisinés avec du sang, c’était à vomir.
« Vous vous en tirerez pas comme ça ! »
Un grondement féroce s’échappa de sa gorge. Ses griffes percèrent la peau de ses doigts, tandis que ses iris prenaient une teinte bleu de glace. Elle était à deux doigts de la transformation. Le sort de ces deux êtres abjectes était scellé.
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Sam 23 Fév 2019 - 14:28
Toute la journée avait été très calme et alors que le crépuscule était déjà bien entamé, je n’avais eu pour l’instant qu’une poignée de client et ceux qui avait réservé pour deux étaient déjà arrivé. J’ai crus comprendre que le monde des vampires était très troublé ces derniers jours en raison de l’imminence d’une réunion très importante à leur sénat. C’était du moins ce que les ragots à table m’avaient vendu comme informations.
Ces deux clients m’avaient pris mon menu spécial pour vampire, comme souvent les représentant de leur espèce faisait en fait.
Je m’affairai en cuisine lorsqu’une personne est entré en faisant claquer la porte d’une façon très peu courtoise pour les autres clients. L’odeur ne laissait pas de place aux doutes. C’était un lycane et à en juger par l’aura que je percevais, une alpha. Une odeur d’alcool et d’huile de moteur était présent sur cette personne, en plus de l’odeur enivrante des bois menant jusqu’ici. Toutes ces petites subtilités olfactives étaient pour mon nez entraîné en plus de surdéveloppé, autant d’informations qui me rapprochaient de l'inéluctable vérité.
C’est alors que j’ai entendu du mobilier volé dans un coin de la pièce prêt de l’entrée, sans doute le guéridon avec le livre d’or de l’établissement. J’ai mis ce que j’avais en train de cuir à l’arrêt pour le moment et sortait de ma cuisine. En tant que bon oméga, et ôte, il fallait que j’aille accueillir dignement la lycane.
Ôkamiô ▬ Courage mon grand, si t’a besoin d’aide je suis là !Je suis sorti de ma cuisine pour me diriger vers l’entrée du restaurant tout en passant près de la table de mes deux clients pour les rassurer et leur proposer une autre bouteille de vin. Une fois cela fait, je poursuivis ma route vers la lycane qui avait déjà les yeux brillants d’un bleu cristallin sans pareil et les griffes sorties. Dans un sursaut réflexe, mes yeux sont devenu bleu un bref instant, mon être d’omega me poussant à la soumissions envers l’Alpha. A moins que ce ne fut juste l’effet de la peur que me procurait la jeune femme. Ce devait être la furie dont m’avait parlé Asuna, celle qui voulait tuer sans vergogne tout les vampires.
Ôkamiro ▬ Bonsoir mademoiselle…. Bienvenue au Fangtasia... Je suis désolé de me voir obligé de... vous demander d’arrêter de faire peur aux clients… ici tout le monde est à la même enseigne… vous désirez manger ?Evidemment comme à mon habitude, malgré la brève peur que j’ai ressenti, l’apathie a bien vite fait son retour. Je n’étais pas du genre à me laisser impressionner trop longtemps, à moins qu’elle ne fut capable de cuisiner mieux que moi, ce dont je doutais largement. Il y avait sur elle des odeurs trahissant les repas faciles et les bars des bas-fond que le dépôt de trois étoiles.
J’avais pris soin en venant vers elle de dénouée mon bandeau du poignet, car de toute façon j’étais sur le point de l’enfiler pour la cuisine. Mon autre moi n’était pas loin pour intervenir en cas de problèmes. Je le voyais se refléter dans les vitres de mon établissement et me faire des signes de lui rentrer dedans, mais je préférai laisser une chance encore à la jeune femme. Il y avait quelque chose que je ne m'expliquait chez elle, quelque chose de familier, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Cela viendrait surement pendant la conversation que nous allions sans doute avoir. J’espérai seulement qu’on en vienne pas aux griffes...
“Loup y es-tu ?”
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Lun 11 Mar 2019 - 23:08
Trop absorbée par ses désirs de destruction, Mia ne s'aperçut pas que l'homme des cuisines avait quitté son antre pour se rapprocher, probablement alerté par le grabuge. Elle ne le remarqua que lorsqu'il fut devant lui, bravant sa rage pour s'adresser à elle d'un ton apathique. Les yeux glacials de l'alpha se posèrent sur lui. Elle plissa les yeux. Un oméga ? Un vulgaire oméga tenait ce restaurant et osait lui tenir tête ? Enfin, lui tenir tête… En l'occurrence il se contenta de lui souhaiter la bienvenue. La bienvenue ! Dans ces circonstances ! Cela dépassait tout entendement. Un ricanement mauvais s'échappant de sa gorge.
« Manger ? Tu t'fous d'ma gueule ? J'ai vraiment l'air de vouloir bouffer ? »
Elle avait envie de lui foutre une bonne claque griffue. Ce type l'horripilait déjà alors même qu'elle ne le connaissait que depuis une minute. Enfin… Peut-être pas… Elle le scruta intensément et se concentra sur son odeur. Ses traits comme ses pheromones lui paraissaient familiers, mais elle n'aurait su dire ni où, ni quand elle avait pu le rencontrer. Pas récemment, c'était sûr. Elle se serait tout de suite souvenu de sa tête de con.
« Je te connais toi.» lança-t-elle d'un ton suspicieux.
L'espagnole força sa mémoire. Où avait-elle donc déjà senti cette odeur ? Croisé ce regard apathique ? Elle fouilla dans sa mémoire, toujours plus loin. Pas à sa libération, c'était certain. Pas depuis non plus. Mais il ne faisait pas parti de ses compagnons prisonniers. Or, puisqu'il était lycan, il n'aurait pas pu la rencontrer autrement… Toutes ces décennies de captivité ne lui avaient pas permis de voyager. Donc, ce nigaud avait forcément dû mettre les pieds dans le labo Shidara au cours de sa captivité. Un cobaye provisoire… Qui n'était là que pour satisfaire les lubies de Metuselah.
Le souvenir la frappa soudainement. Celui d'un jeune homme, au regard craintif, qui baissait les yeux devant elle chaque fois qu'ils se croisaient. Un étranger de passage qui courbait l'échine à chaque expérience, quand elle, redressait le menton, insolente, défiante. De derriere ses barreaux, elle se souvenait l'avoir encouragé par la pensée, au début. Puis de le mépriser les derniers jours, en réalisant qu'il se laissait faire sans broncher. Finalement les pièces du puzzle se mettaient en place.
« C'est toi… C'est toi le loup qui courbait l'échine devant Shidara. Le petit loup dressé. »
Elle afficha une grimace de dédain. Finalement elle n'était pas surprise d'apprendre comment il avait fini. Un lycan docile qui nourrissait ses bourreaux. Les poils de sa nuque se hérissèrent à cette pensée écœurante. Un grognement monta de sa gorge.
« Mais bien sûr. Il n'y a que toi pour faire ça. Nourrir ces monstres qui t'ont martyrisé. Ttt. Tu m'fais vomir ! »
Dans un accès de rage elle balança une table contre le mur. Les pieds du meuble se brisèrent sous la force de l'impact, mais elle y resta totalement indifférente. Elle pointa un doigt accusateur sur le lycan.
« Comment t'as pu te laisser amadouer comme un vulgaire chien ! Après tout ce qu'ils nous ont fait subir ! T'es une vraie honte pour les lycans ! »
Mia pensait qu'Asuna était déjà tombée bien bas, mais, il fallait l'admettre, il y avait encore pire qu'elle en ce bas monde.
« Manger ? Tu t'fous d'ma gueule ? J'ai vraiment l'air de vouloir bouffer ? »
Elle avait envie de lui foutre une bonne claque griffue. Ce type l'horripilait déjà alors même qu'elle ne le connaissait que depuis une minute. Enfin… Peut-être pas… Elle le scruta intensément et se concentra sur son odeur. Ses traits comme ses pheromones lui paraissaient familiers, mais elle n'aurait su dire ni où, ni quand elle avait pu le rencontrer. Pas récemment, c'était sûr. Elle se serait tout de suite souvenu de sa tête de con.
« Je te connais toi.» lança-t-elle d'un ton suspicieux.
L'espagnole força sa mémoire. Où avait-elle donc déjà senti cette odeur ? Croisé ce regard apathique ? Elle fouilla dans sa mémoire, toujours plus loin. Pas à sa libération, c'était certain. Pas depuis non plus. Mais il ne faisait pas parti de ses compagnons prisonniers. Or, puisqu'il était lycan, il n'aurait pas pu la rencontrer autrement… Toutes ces décennies de captivité ne lui avaient pas permis de voyager. Donc, ce nigaud avait forcément dû mettre les pieds dans le labo Shidara au cours de sa captivité. Un cobaye provisoire… Qui n'était là que pour satisfaire les lubies de Metuselah.
Le souvenir la frappa soudainement. Celui d'un jeune homme, au regard craintif, qui baissait les yeux devant elle chaque fois qu'ils se croisaient. Un étranger de passage qui courbait l'échine à chaque expérience, quand elle, redressait le menton, insolente, défiante. De derriere ses barreaux, elle se souvenait l'avoir encouragé par la pensée, au début. Puis de le mépriser les derniers jours, en réalisant qu'il se laissait faire sans broncher. Finalement les pièces du puzzle se mettaient en place.
« C'est toi… C'est toi le loup qui courbait l'échine devant Shidara. Le petit loup dressé. »
Elle afficha une grimace de dédain. Finalement elle n'était pas surprise d'apprendre comment il avait fini. Un lycan docile qui nourrissait ses bourreaux. Les poils de sa nuque se hérissèrent à cette pensée écœurante. Un grognement monta de sa gorge.
« Mais bien sûr. Il n'y a que toi pour faire ça. Nourrir ces monstres qui t'ont martyrisé. Ttt. Tu m'fais vomir ! »
Dans un accès de rage elle balança une table contre le mur. Les pieds du meuble se brisèrent sous la force de l'impact, mais elle y resta totalement indifférente. Elle pointa un doigt accusateur sur le lycan.
« Comment t'as pu te laisser amadouer comme un vulgaire chien ! Après tout ce qu'ils nous ont fait subir ! T'es une vraie honte pour les lycans ! »
Mia pensait qu'Asuna était déjà tombée bien bas, mais, il fallait l'admettre, il y avait encore pire qu'elle en ce bas monde.
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Lun 11 Mar 2019 - 23:58
Il était illusoir de vouloir raisonner avec une bête, elle ne sont pas assez évoluées pour qu’un dialogue soit possible évidemment. Ogawa était exactement comme on nous l’avait vendu, émotive et à prendre avec des pincettes. Son regard sanguinaire et sa fascination pour le mobilier brisé était exactement la façon dont nous l’avions imaginé depuis le temps que nous en entendions parler.
Je me suis tourné vers mes clients qui étaient apeurés. Ils dévisageaient la bête en face de moi ainsi que ma propre personne dans le but de savoir s’il valait mieux pour eux qu’ils s’en aille ou demeure sur place.
D’un geste rempli de rage, elle lança une table contre un mur le réduisant en miette. Je regardais la table sans vraiment donner l’impression de m’en soucier, laissant même échapper quelques mots en intérêts.
J’avais une façon de me tenir bien différente de mon comparse, il valait bien mieux pour lui qu’il laisse l’alpha de nous deux se charger de cette garce.
Je me suis tourné vers mes clients qui étaient apeurés. Ils dévisageaient la bête en face de moi ainsi que ma propre personne dans le but de savoir s’il valait mieux pour eux qu’ils s’en aille ou demeure sur place.
Ôkamiô ▬ Il est hors de question que cette pétasse fasse la loi dans notre resto !Il avait raison et un léger signe de tête conforta les deux vampires en train de manger qu’ils pouvaient rester et profiter de leurs plats.
Ôkamiro ▬ Si vous ne voulez pas manger ici… partez, nous ne vous retenons pas, mais ne dérangez pas mes clients.Elle fut coupé dans sa rage l’espace d’un instant, ne nous offrant rien de plus qu’une vague sensation de chercher dans sa mémoire quelques information connus de son esprit de béotienne. Toutefois, il y avait quelque chose de son odeur qui me rappelait vaguement quelque chose de lointain. C’était alors évident, en une demi seconde de réflexion à peine j’avais compris que c’était elle la petite fille au regard sombre du premier laboratoire où j’avais été retenu. Elle n’avait pas fait parti de ceux qui avaient pu se sauver comme moi. Cela signifiait donc qu’elle n’était libre que depuis quelques dizaines d’années tout au plus et avait connu l’enfer bien plus longtemps que moi.
Ôkamiô ▬Elle gueule beaucoup ma parole ! Mais l’écoute pas ! Si tu n’avais pas baissé la tête, je n’aurais pas existé ! Et on aurait pas été transféré dans l’autre labo !Elle n’avait pas tort sur tout ce qu’elle disait, enfin de son point de vue en tout cas. Pour ma part je restais vraiment imperméable à ses remarques. Elles glissaient sur moi comme l’eau sur un ciret, ce qui n’allait pas aider à la calmer. Mon regard en apparence semi-agard allait sans doute l’énerver davantage.
D’un geste rempli de rage, elle lança une table contre un mur le réduisant en miette. Je regardais la table sans vraiment donner l’impression de m’en soucier, laissant même échapper quelques mots en intérêts.
Ôkamiro ▬ Je suppose que je peux m’assoir sur un dédommagement...Les clients se sont levés, sentant le danger. Je les ai salué d’un signe de tête en leur faisant signe que l’addition était pour moi ce soir. Ils avaient eu le temps de finir leur dessert ce qui était un grand soulagement pour moi.
Ôkamiro ▬ J’ai peut-être courbé l'échine, mais c’est moi qui suis en parti à l'origine de la fuite des nôtres dans le deuxième laboratoire... Mais ne t’a-t-on jamais dit qu’il n’y avait que les enfants immatures pour ainsi faire preuve de sophisme en jugeant toute une race sur les actes isolés de quelques uns ?Evidemment en temps normale une telle phrase n’allait pas manquer de déclencher un ouragan de colère chez une personne comme elle. Le sachant très bien, je pris sur moi dans un geste rapide et agile de nouer le bandanas que j’avais en main autour de ma tête. Instantanément le changement était fait. Notre corps marqua sa transition aussitôt, les muscles tendus dans une position tout à fait sûre, pour ne pas dire affirmée. L’air affable sur le visage devint un regard embrassé, paré d’un sourire carnassier et nos yeux teintés de rouge.
J’avais une façon de me tenir bien différente de mon comparse, il valait bien mieux pour lui qu’il laisse l’alpha de nous deux se charger de cette garce.
Ôkamiro ▬ Essaye quand même de ne pas trop démolir notre restaurant...C’était un bon point de marquer, car vu l’engin que j’avais devant moi, c’était pas gagné que d’arriver à sauvegarder les murs si elle voulait se la jouer. Je fis craquer mes doigts pour assouplir un peu mes tendons avant de reprendre le fil de la conversation à ma manière.
Ôkamiô ▬ Si tu veux t’la jouer Michel Badass Rodriguez y a pas d’soucis ma jolie ! Mais t’a pas besoin de péter tout c’que tu trouve dans l’coin pour montrer qu’t’as autant de cojones qu’un alpha mâle comprendes?Suite à quoi j’étais décidé de me mettre au même niveau qu’elle, toutes griffes sortie, les veines noirâtres le long des bras, les yeux rouges scintillants, prêt à me transformer si c’était ce qu’elle souhait. La folie et la rage en moi pouvaient rarement s’exprimer dans la soif de sang et de carnage qui pouvait m’étreindre doucement dans les moments où la raison m’abandonnait totalement. Cela pouvait se lire dans mes yeux, mais le pouvait-elle ?
“La fin du Fangtasia ? ”
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Jeu 4 Avr 2019 - 19:43
“Ne dérangez pas mes clients” Il n'avait que ces mots à la bouche ! Elle allait se gêner tiens ! Un pathétique lycan, un toutou des vampires qui leur offrait l'hospitalité alors même qu'ils l'avaient emprisonné et torturé pendant des années. C'était un chien qui réclamait sa pâté auprès de ses maîtres quand bien même il prendrait un coup de bâton plus tard. Ça la dégoûtait. Et il osait parler de dédommagement en plus. Elle afficha un sourire mauvais en ricanant.
« Tu supposes bien. »
Les deux sangsues sentirent que la situation dégénérait et préfèrent s'éclipser. Mia se serait bien lancée à leur poursuite, mais elle devait d'abord régler le compte de ce phénomène. L'oméga osa la confronter avec des paroles provocatrices. Un tic nerveux agita le sourcil droit de Mia et elle grogna férocement.
« Si c'est vrai, tant mieux, t'auras au moins fait quelque chose pour les tiens à part fricoter avec leurs bourreaux. Mais j'te permets pas pour autant d'me faire la morale, pauv’ tache ! Tu sais rien ! »
Elle s'apprêtait à bondir lorsqu'il amorça un mouvement surprenant, sentant qu'elle allait passer à l'offensive. Elle le vit saisir son bandeau noué sur le bras pour le passer sur son front. Sa première pensée fut : il est vraiment dégénéré. Puis elle haussa légèrement les sourcils lorsque l'atmosphère se métamorphosa. L'aura de son congénère gagna en ampleur et en puissance jusqu'à rivaliser avec la sienne. Tiens donc. Un Alpha? Son attitude avait drastiquement changé elle aussi. Il se tenait désormais solidement campe sur ses jambes, la tête haute, le dos bien droit. Elle resta un moment à le fixer, interdite, les yeux plissés. Elle ne réagit que lorsque il s'adressa à elle d'un ton diamétralement opposé et agrémenté d'un vocabulaire fleuri. L'agacement chassa la surprise et elle gronda à nouveau.
« ¡Al menos no escondí mis bolas en un maldita tela! On dirait bien que c'est moi qui ait le plus de cojones ici, perrito. »
Elle le toisa avec dédain et mépris. Quel genre de personne on était pour lui donner des leçons et être obligé d'enfiler un vulgaire bout de tissu pour ne plus être une moitié de lycan ? Ça l’énervait encore plus. Ça lui donnait effectivement l'envie de tout envoyer balader. Et la rivalité d'alpha qui s'était ajoutée à l'équation n'allait rien arranger. Elle avait envie d'en découdre, toutefois elle n'était pas stupide. Elle n'allait pas foncer dans le tas sans savoir à qui, à quoi elle avait affaire. Elle connaissait le petit loup pathétique qui baissait les yeux et courbait l'échine. Mais elle ignorait tout de cet alpha qui la défiait du regard. Il serait peut-être plus judicieux de le laisser faire le premier pas, histoire de voir ce qu'il avait dans le ventre.
« Tu comptes faire quoi, l'eunuque ? Te contenter de me hurler dessus pour défendre ton précieux restaurant ? »
Elle visait la provocation, car elle connaissait bien les mâles. Dès qu'on portait atteinte à leur virilité et leur fierté masculine, ils sortaient de leurs gonds, et dans ces moments, ils faisaient des erreurs. Elle lui adressa un sourire mauvais. Quitte à voir ses proies lui échapper, autant porter un coup à l'autre imbécile. Il semblait tenir à son foutu restaurant. Elle recula d'un pas et laissa la bête intérieure prendre le dessus. Ses vêtements gémirent avant de se déchirer brusquement, mais elle s'en foutait. Son visage devint une gueule garnie de crocs qui feraient pâlir un ours ; ses mains, des pattes puissantes munies de griffes capables de déchiqueter un mur de titane. En l'espace de quelques secondes, la petite silhouette de l'espagnole s'était effacée au profit d'une Alpha qui dépassait les deux mètres une fois dressée sur ses postérieurs. Elle toisa son homologue, une lueur de défi dans les yeux.
« Alors, perrito ? » lui dit-elle par télépathie.
D'un coup de patte, elle fit basculer une table et ses quatre chaises. Les craquements secs indiquèrent que certaines n'avaient pas supporté le choc. Elle leva la gueule vers le plafond pour pousser un hurlement. Puis elle se campa sur ses quatres membres ; avec son mètre quatre-vingt dix, elle dominait toujours l'autre alpha encore humain. Elle planta ses iris devenus azur dans ceux de son adversaire. S'il ne faisait rien, elle continuerait de saccager son établissement. Il ne tenait qu'à lui d'inverser le cours du destin.
« Tu supposes bien. »
Les deux sangsues sentirent que la situation dégénérait et préfèrent s'éclipser. Mia se serait bien lancée à leur poursuite, mais elle devait d'abord régler le compte de ce phénomène. L'oméga osa la confronter avec des paroles provocatrices. Un tic nerveux agita le sourcil droit de Mia et elle grogna férocement.
« Si c'est vrai, tant mieux, t'auras au moins fait quelque chose pour les tiens à part fricoter avec leurs bourreaux. Mais j'te permets pas pour autant d'me faire la morale, pauv’ tache ! Tu sais rien ! »
Elle s'apprêtait à bondir lorsqu'il amorça un mouvement surprenant, sentant qu'elle allait passer à l'offensive. Elle le vit saisir son bandeau noué sur le bras pour le passer sur son front. Sa première pensée fut : il est vraiment dégénéré. Puis elle haussa légèrement les sourcils lorsque l'atmosphère se métamorphosa. L'aura de son congénère gagna en ampleur et en puissance jusqu'à rivaliser avec la sienne. Tiens donc. Un Alpha? Son attitude avait drastiquement changé elle aussi. Il se tenait désormais solidement campe sur ses jambes, la tête haute, le dos bien droit. Elle resta un moment à le fixer, interdite, les yeux plissés. Elle ne réagit que lorsque il s'adressa à elle d'un ton diamétralement opposé et agrémenté d'un vocabulaire fleuri. L'agacement chassa la surprise et elle gronda à nouveau.
« ¡Al menos no escondí mis bolas en un maldita tela! On dirait bien que c'est moi qui ait le plus de cojones ici, perrito. »
Elle le toisa avec dédain et mépris. Quel genre de personne on était pour lui donner des leçons et être obligé d'enfiler un vulgaire bout de tissu pour ne plus être une moitié de lycan ? Ça l’énervait encore plus. Ça lui donnait effectivement l'envie de tout envoyer balader. Et la rivalité d'alpha qui s'était ajoutée à l'équation n'allait rien arranger. Elle avait envie d'en découdre, toutefois elle n'était pas stupide. Elle n'allait pas foncer dans le tas sans savoir à qui, à quoi elle avait affaire. Elle connaissait le petit loup pathétique qui baissait les yeux et courbait l'échine. Mais elle ignorait tout de cet alpha qui la défiait du regard. Il serait peut-être plus judicieux de le laisser faire le premier pas, histoire de voir ce qu'il avait dans le ventre.
« Tu comptes faire quoi, l'eunuque ? Te contenter de me hurler dessus pour défendre ton précieux restaurant ? »
Elle visait la provocation, car elle connaissait bien les mâles. Dès qu'on portait atteinte à leur virilité et leur fierté masculine, ils sortaient de leurs gonds, et dans ces moments, ils faisaient des erreurs. Elle lui adressa un sourire mauvais. Quitte à voir ses proies lui échapper, autant porter un coup à l'autre imbécile. Il semblait tenir à son foutu restaurant. Elle recula d'un pas et laissa la bête intérieure prendre le dessus. Ses vêtements gémirent avant de se déchirer brusquement, mais elle s'en foutait. Son visage devint une gueule garnie de crocs qui feraient pâlir un ours ; ses mains, des pattes puissantes munies de griffes capables de déchiqueter un mur de titane. En l'espace de quelques secondes, la petite silhouette de l'espagnole s'était effacée au profit d'une Alpha qui dépassait les deux mètres une fois dressée sur ses postérieurs. Elle toisa son homologue, une lueur de défi dans les yeux.
« Alors, perrito ? » lui dit-elle par télépathie.
D'un coup de patte, elle fit basculer une table et ses quatre chaises. Les craquements secs indiquèrent que certaines n'avaient pas supporté le choc. Elle leva la gueule vers le plafond pour pousser un hurlement. Puis elle se campa sur ses quatres membres ; avec son mètre quatre-vingt dix, elle dominait toujours l'autre alpha encore humain. Elle planta ses iris devenus azur dans ceux de son adversaire. S'il ne faisait rien, elle continuerait de saccager son établissement. Il ne tenait qu'à lui d'inverser le cours du destin.
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Jeu 4 Avr 2019 - 21:12
La bougresse, j’adore déjà c’est fille ! C’était un tempérament terriblement volcanique, on aurait dit un mec en fait. Elle est parti au quart de tour comme un rocher dans une pente raide. Même sa manière de jurer avait quelque chose d’attirant en fait, mais elle n’avait pas ce petit côté intellectuelle que pouvait avoir Rosy lorsqu’elle engueulait le mollasson ou vociférait sur l’autre cowboy. Mais il y avait des couilles sous cette tête de cochon hispanique.
Je ne pouvais pas la laisser détruire le restaurant de toute façon et un alpha sous sa forme est déjà assez dangereux comme ça pour ne pas lui laisser l’avantage trop longtemps. J’étais donc bien obligé de faire comme elle et laisser ma nature profonde faire le reste pour me mettre à son niveau de dangerosité.
Mes membres se sont distendus pour s’étirer et se recouvrir de poils dru et épais, d’un noir profond. Les ongles devant des griffes aussi dure que le métal et aiguisées comme nos couteaux de cuisine. La queue, les oreilles, tout se déployait pour ainsi me transformer en le prédateur alpha que nous sommes par nature en tant que lycan. Je ne m’abaissai pas à la toiser de ma stature comme elle l’avait fait en s’étant transformée maintenant que j’avais l’avantage de quelques centimètres.
Elle savait se rendre énervante à briser nos meubles à s’attaquer ainsi à ma virilité, elle allait voir ce qu’elle allait voir celle-là ! J’avais fait un pas vers elle..
Il était hors de question que je fasse un pas de travers dans cet affrontement, cette fille allait être perdante si elle pensait me faire aller là où elle le voulait. J’allais pouvoir la dominer dans ce combat.
Je ne pouvais pas la laisser détruire le restaurant de toute façon et un alpha sous sa forme est déjà assez dangereux comme ça pour ne pas lui laisser l’avantage trop longtemps. J’étais donc bien obligé de faire comme elle et laisser ma nature profonde faire le reste pour me mettre à son niveau de dangerosité.
Mes membres se sont distendus pour s’étirer et se recouvrir de poils dru et épais, d’un noir profond. Les ongles devant des griffes aussi dure que le métal et aiguisées comme nos couteaux de cuisine. La queue, les oreilles, tout se déployait pour ainsi me transformer en le prédateur alpha que nous sommes par nature en tant que lycan. Je ne m’abaissai pas à la toiser de ma stature comme elle l’avait fait en s’étant transformée maintenant que j’avais l’avantage de quelques centimètres.
Elle savait se rendre énervante à briser nos meubles à s’attaquer ainsi à ma virilité, elle allait voir ce qu’elle allait voir celle-là ! J’avais fait un pas vers elle..
Ôkamiro ▬ Ne fais pas ça… C’est une tactique à coup sûr… t’as vu comment tu réagis le sanguin...Il avait pas tord en tout cas. Si cette fille voulait me faire sortir de mes gonds pour que je fasse des erreurs c’était peine perdu. C’est con de le dire comme ça, mais avoir l’autre dans la caboche ça aide à faire le point et garder le contrôle. Il ne fallait pas que je tombe dans un piège aussi idiot que ça. Et c’est là que j’ai pensé à une chose. C’était comme un mec cette fille en fait…
Ôkamiô ▬ Hmm la saloperie ! Elle est pas aussi bête qu’elle en l’air !
Ôkamiro ▬ Et c’est toi qui dit ça...
Ôkamiô ▬ En fait.. j’devrais te remercier ma grande ! Parce que c’est pas les suceurs de sang qui l’ont le plus brisé, mais toi ! Sans toi, jamais j’aurais pu être là et nous faire sortir de taule ! Donc merci pour nôtre libération anticipée en fait !J’étais sur mes quatre pattes dans le but de réceptionner le plus aisément du monde une attaque directe de sa part pour nous emporter hors du restaurant quitte à détruire les portes d’entrées dans cette manoeuvre. Mais cette fille ne valait pas un combat qui détruirait tout ce qui nous tenait à coeur dans la région. J’aimais pas trop dire que l’autre avait raison, mais ce qui était certain c’est que même moi j’avais bien compris que tout les vampires n’étaient pas des monstres. Malgré le fait que j’étais sans doute l’incarnation de sa bête à Ôkamiro… j’étais de loin moins monstrueuse que cette fille. Il n’y a rien de plus laird dans ce monde que la haine aveugle. Je la toisais du regard rouge intense qui était le miens, les crocs largement déployés tel un rictus cynique après ma boutade télépathique en réponse à la sienne.
Il était hors de question que je fasse un pas de travers dans cet affrontement, cette fille allait être perdante si elle pensait me faire aller là où elle le voulait. J’allais pouvoir la dominer dans ce combat.
“Le début des hostilités”
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Dim 14 Avr 2019 - 17:17
Comme escompté, l’autre Alpha se laissa gouverner par ses hormones, décidé à défendre sa virilité. Ah, les hommes pouvaient être si facile à manipuler parfois. Okamiro se transforma et bientôt, deux énormes loups noirs se dévisageaient, prêts à en découdre. Il la dominait de plusieurs centimètres, mais elle ne se laisserait pas impressionner si facilement. Combien d’hommes l’avaient toisée de toute leur hauteur, avant de mordre la poussière ? Il ne ferait pas exception à la règle. Il posa une patte en avant, prêt à bondir sur elle, poussé par ses provocations. Mais il s’immobilisa rapidement, et Mia déchanta. Un homme qui savait reprendre le contrôle sur ses pics de testostérone, c’était vraiment possible ? Il lui balança une réplique percutante par télépathie. Mia grogna ; qu’est-ce qu’il entendait par là ? Elle comptait bien lui faire cracher le morceau.
« Comment ? De quoi tu parles ? Okamiro ? Tu délires ma parole ! T’es quoi, son alter ego c’est ça ?»
Mia se positionna sur ses quatres pattes et se déplaça de quelques mètres dans une ronde menaçante. Le plafond du restaurant était juste assez haut pour accueillir toute la hauteur de sa forme Alpha dressée sur ses postérieures. Ils restaient tout de même limités par l’espace restreint des lieux. Nul doute qu’ils finiraient par casser une porte ou un mur lors de leur affrontement, s’ils se foutaient effectivement sur la gueule.
« J’vois pas en quoi je l’aurais brisé. Not’ séjour commun dans ce labo, je l’ai passé à l’encourager, au début. Et quand j’ai vu qu’il baissait les bras, j’étais frustrée. J’ai fini par le mépriser, ouais. »
La louve fit claquer sa gueule dans le vide. Elle avait surtout été déçue qu’un lycan put céder si facilement à ses bourreaux. Tel qu’elle le voyait aujourd’hui, il aurait pu aller tellement loin. Faire tellement de ravage parmi leurs ennemis, si seulement il ne s’était pas détourné du droit chemin… Elle s’immobilisa, en position défensive.
« Mais jamais j’l’ai brisé en quoi qu’ce soit. J’vois pas en quoi j’suis responsable de son état, de ton existence, ou de toutes ces conneries.»
Elle poussa un nouveau grognement. Ce n’était pas l’envie qui manquait de lui sauter dessus. Mais elle devait garder la tête froide, tant qu’elle ne savait pas de quoi il était capable. Si elle se montrait trop hâtive, elle risquait de commettre une erreur qu’elle paierait chèrement par la suite, et elle avait une réputation à tenir. Hors de question de se faire mater par un loup aussi pathétique ! Ou des loups… Ils semblaient plusieurs dans sa tête.
« Alors, explique-toi, perrito.»
Elle attendait sa réponse. Et s’il n’était pas disposé à la lui donner, elle irait la chercher par la force. Elle planta ses griffes solidement dans le plancher, prenant un malin plaisir à lui refaire le parquet. Il semblait tant tenir à son foutu restaurant, ce serait sans doute une raison suffisante pour le pousser à faire une erreur.
« Comment ? De quoi tu parles ? Okamiro ? Tu délires ma parole ! T’es quoi, son alter ego c’est ça ?»
Mia se positionna sur ses quatres pattes et se déplaça de quelques mètres dans une ronde menaçante. Le plafond du restaurant était juste assez haut pour accueillir toute la hauteur de sa forme Alpha dressée sur ses postérieures. Ils restaient tout de même limités par l’espace restreint des lieux. Nul doute qu’ils finiraient par casser une porte ou un mur lors de leur affrontement, s’ils se foutaient effectivement sur la gueule.
« J’vois pas en quoi je l’aurais brisé. Not’ séjour commun dans ce labo, je l’ai passé à l’encourager, au début. Et quand j’ai vu qu’il baissait les bras, j’étais frustrée. J’ai fini par le mépriser, ouais. »
La louve fit claquer sa gueule dans le vide. Elle avait surtout été déçue qu’un lycan put céder si facilement à ses bourreaux. Tel qu’elle le voyait aujourd’hui, il aurait pu aller tellement loin. Faire tellement de ravage parmi leurs ennemis, si seulement il ne s’était pas détourné du droit chemin… Elle s’immobilisa, en position défensive.
« Mais jamais j’l’ai brisé en quoi qu’ce soit. J’vois pas en quoi j’suis responsable de son état, de ton existence, ou de toutes ces conneries.»
Elle poussa un nouveau grognement. Ce n’était pas l’envie qui manquait de lui sauter dessus. Mais elle devait garder la tête froide, tant qu’elle ne savait pas de quoi il était capable. Si elle se montrait trop hâtive, elle risquait de commettre une erreur qu’elle paierait chèrement par la suite, et elle avait une réputation à tenir. Hors de question de se faire mater par un loup aussi pathétique ! Ou des loups… Ils semblaient plusieurs dans sa tête.
« Alors, explique-toi, perrito.»
Elle attendait sa réponse. Et s’il n’était pas disposé à la lui donner, elle irait la chercher par la force. Elle planta ses griffes solidement dans le plancher, prenant un malin plaisir à lui refaire le parquet. Il semblait tant tenir à son foutu restaurant, ce serait sans doute une raison suffisante pour le pousser à faire une erreur.
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Lun 15 Avr 2019 - 3:12
Elle comprenait rien cette petite idiote ! Elle était très forte pour gueuler comme une truie à l’abatoire, mais pour faire fonctionner ce qu’il y avait derrière les crocs c’était une autre histoire. Il lui fallait le temps pour piger qu’elle avait plus du tout le même homme en face d’elle, mais peut être qu’elle avait juste picoler jusqu’à se niquer la tête en juger par les odeurs de vieux bars sordides qui l’accompagnaient lorsqu’elle est entrée dans le restaurant.
Cette Ogawa était une pointure, c’était sûr. Elle devait faire partie des alphas les plus redoutable à force de se foutre en rogne pour un oui ou pour un non et à déclencher des combats. Elle avait plus de bouteille que nous sur ce point là.
Je bougeais tout autant qu’elle pour me tenir devant la porte finalement et limiter la casse en cas de charge de sa part. Mais en réalité, il valait mieux éviter l’affrontement ici ou le gagner sans trop dévaster l’endroit pour que nous restions crédibles.
Ôkamiô ▬ Toi on peut dire que t’es une vraie flèche poupée ! Tout juste poulette ! Je suis Ôkamiô ! L’alpha de nous deux !Elle campait sur ses positions finalement. Elle n’était pas aussi bête que je l’imaginais au début pour le coup. Elle faisait plutôt le tour comme dans un duel lambda d’alphas, me jaugeant surement. Elle devait être surprise par ma réaction qui différait des mâles normaux.
Ôkamiro ▬ Me remercie pas… Si ça n’avait été que de ton fait… elle nous aurait déjà collé une droite par maladresse de ta part...Putain qu’il pouvait m’irriter dans ces cas là ! Je détestais quand il avait raison lors des combats, mais à chaque fois que nous avons eu à affronter un alpha, mine de rien, il fut de bon conseil et m’avait évité des déconvenus par pur bêtise. J’imaginais à peine ce que cela pouvait vraiment donner lorsque nous étions en accord parfait, mais ce n’était arrivé qu’une seul fois, et depuis, plus jamais l’améthyste de notre regard mélangé ne s’était montré à nouveau.
Cette Ogawa était une pointure, c’était sûr. Elle devait faire partie des alphas les plus redoutable à force de se foutre en rogne pour un oui ou pour un non et à déclencher des combats. Elle avait plus de bouteille que nous sur ce point là.
Ôkamiro ▬ Si j’étais toi, je la laisserai venir… regarde-là… elle ne comprend pas… bien que cela m’énerve.. tu devrais continuer à parler...Pendant ce temps-là, la miss s’impatientait était clairement en train de faire ses putains de griffes sur le parquet massif de la salle. Mais elle se prenait pour qui sans déconner cette connasse ?! Non… il faut que je me calme…
Ôkamiô ▬ Parler ?! Woh putain c’est pas mon truc ça !
Je bougeais tout autant qu’elle pour me tenir devant la porte finalement et limiter la casse en cas de charge de sa part. Mais en réalité, il valait mieux éviter l’affrontement ici ou le gagner sans trop dévaster l’endroit pour que nous restions crédibles.
Ôkamiô ▬ Quoi ? Qu’est-ce tu pige pas ? T’es lente à ce point là ? On a pas tout à fait les même souvenirs je crois ! Dans ta souffrance… dans ta souffrance ton coeur s’est assombri comme ton regard ma jolie.Je me suis positionné juste à côté d’une poutre de soutien de l’entrée, si jamais je donnais un coup de griffe dedans, le lustre se casserait la gueule sur elle en me chargeant. Bien que je ne tenais pas particulièrement à détruire mon restaurant…
C’est ce regard sombre qui m’a donné naissance ! Ce regard si sombre qu’il lui a percé le coeur en point de se haïr tellement qu’il en est devenu un omega tandis que sa colère accumulée me donnait naissance. Toute sa résistance s’est mise en sommeil, tandis que ton rejet a fini par convaincre le big boss de nous envoyer ailleurs, dans une cellule juste pour les omegas...
Ôkamiro ▬ Ce n’est qu’un bien matériel...C’est ça…
Ôkamiô ▬ Tu es source de souffrance autour de toi bonita… Plus encore que nos bourreaux de jadis !Je faisais aller ma patte droite telle une main tournée vers le haut et comme tenant quelque chose entre mes griffes sans que ce soit le cas.
Ôkamiô ▬ Tu ne vois que les vampires… mais il y avait plus d’humains encore dans le laboratoir où tu étais. Alors pourquoi je sens l’odeur d’un humain sur toi ? Ne mérite-t-il pas de mourir comme tout les vampires ? Tu as peut être l’air d’une alpha qui en a dans l’froc, mais tu n’es qu’une gamine contrariée incapable de voir la vérité en face !Il est vrai qu’il était plus svelte que moi en tant qu’omega, mais les blessures qu’elle lui infligerait seraient plus terrible à cause de la différence de taille bien que je puisse revenir pour l’aider à guérir plus vite ensuite. Toutefois l’intérêt était réduit si nous parvenions à la faire sortir de là.
Ôkamiro ▬ Je ne suis pas certain que l’énerver ainsi… soit vraiment très indiqué… Tu ne veux pas que je prenne la relève ?
Ôkamiro ▬ En tout cas… ça sonnait très vrai ce que tu as dit… merci...
“Shame on you”
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Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Lun 22 Avr 2019 - 11:30
Mia avait grogné à la dénomination “poupée”. Elle allait lui faire passer l'envie de la traiter comme une greluche ! Surtout qu'il n'était qu'un alpha raté. Et dire qu'il avait en face de lui une ancienne oméga. Un Alpha qui s'ignorait et se cachait derrière un oméga, et une oméga devenue Alpha par la force de sa volonté. Ils représentaient tous les deux des extrêmes opposés. Quel dommage. Elle aurait pu apprécier sa personnalité d'alpha pourtant. Mais cet imbécile lui balançait tout ce qu'il fallait éviter. Il osait la tenir pour responsable de son état. Mais non ! Elle ne l'entendait pas. Il était seul maître de son destin, et il avait choisi de courber l'échine. C'était lui, le créateur de sa dualité, pas elle !
Il s'était déplacé avant son discours, lui faisant barrière à la sortie. Mais son objectif n'avait jamais été de s'éclipser par la porte. Ça ne l'a dérangerait même pas de traverser un mur. Elle s'était mise en mouvement, si bien que désormais, ils étaient face à face, campés dans une position défensive, chacun jaugeant l'autre. Son corps tressaillit aux mots “big boss”. Il n'avait aucun droit… AUCUN. Elle n'avait pas de maître ! Personne ne pouvait prétendre la posséder ! La tension commença à s'accumuler dans les muscles de ses membres.
C'est alors qu'il osa briser les interdits. Son accusation heurta de plein fouet son esprit encore fragile après toutes ces années. Le souvenir de Metuselah s'imposa à son esprit et l'isola du reste du monde. Elle n'entendait même pas la suite de son discours. Comment pouvait-il… comment osait-il insinuer qu'elle était pire que ses bourreaux ! Il ne savait pas ce qu'elle avait vécu. Il ne savait pas ce que représentait le malheur d'être sa favorite, alors même qu'elle était encore une oméga. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle avait traversé, en tant que lycan, en tant que femme. Ce n'était qu'un mâle prétentieux qui se permettait de la juger sans chercher à la comprendre. Comme tous les autres ! Personne ne pouvait infliger plus de souffrance, physique autant que psychologique, que Shidara. PERSONNE !
La louve ferma les yeux quelques secondes. Le peu de raison qui lui restait fut soufflé comme un fétu de paille par les accusations de son homologue. Elle posa sur lui un regard vide, déterminé. Il ne comprenait pas. Il ne cherchait pas à comprendre. Comme tous les autres. Soit. Elle resterait une éternelle incomprise. Elle s'était faite à cette destinée depuis longtemps. A peine avait-il prononcé son dernier mot qu'elle bondit sans crier gare.
Le choc fut brutal. Dans leur chute, ils arracherent une partie de l'encadrement de la porte. Les deux lycans roulèrent sur plusieurs mètres, entraînés par leur élan. Pendant ce court laps de temps, le claquement de leurs gueules et les grognements féroces furent les seuls bruits audibles. Mia finit par être repoussée et projetée en arrière. Elle fit aussitôt volte face et darda sur son adversaire son regard glacial et furieux.
« Petit mâle prétentieux… tu juges, tu baragouines, mais tu sais rien. »
Elle dit claquer ses mâchoires dans le vide pour extérioriser sa rage. Tout en grognant elle entama une ronde menaçante autour d'Okamiro. Ou Okamio, comme il se faisait appeler.
« T'as aucune idée de ce que j'ai enduré… Je t'interdis de parler de souffrance ! »
Elle poussa un nouveau grognement. Puis elle se rua de nouveau sur lui. Il était peut-être plus grand, et plus fort, elle était plus agile et plus expérimentée. Et elle comptait bien mettre à profit ces avantages pour lui faire mordre la poussière.
Il s'était déplacé avant son discours, lui faisant barrière à la sortie. Mais son objectif n'avait jamais été de s'éclipser par la porte. Ça ne l'a dérangerait même pas de traverser un mur. Elle s'était mise en mouvement, si bien que désormais, ils étaient face à face, campés dans une position défensive, chacun jaugeant l'autre. Son corps tressaillit aux mots “big boss”. Il n'avait aucun droit… AUCUN. Elle n'avait pas de maître ! Personne ne pouvait prétendre la posséder ! La tension commença à s'accumuler dans les muscles de ses membres.
C'est alors qu'il osa briser les interdits. Son accusation heurta de plein fouet son esprit encore fragile après toutes ces années. Le souvenir de Metuselah s'imposa à son esprit et l'isola du reste du monde. Elle n'entendait même pas la suite de son discours. Comment pouvait-il… comment osait-il insinuer qu'elle était pire que ses bourreaux ! Il ne savait pas ce qu'elle avait vécu. Il ne savait pas ce que représentait le malheur d'être sa favorite, alors même qu'elle était encore une oméga. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle avait traversé, en tant que lycan, en tant que femme. Ce n'était qu'un mâle prétentieux qui se permettait de la juger sans chercher à la comprendre. Comme tous les autres ! Personne ne pouvait infliger plus de souffrance, physique autant que psychologique, que Shidara. PERSONNE !
La louve ferma les yeux quelques secondes. Le peu de raison qui lui restait fut soufflé comme un fétu de paille par les accusations de son homologue. Elle posa sur lui un regard vide, déterminé. Il ne comprenait pas. Il ne cherchait pas à comprendre. Comme tous les autres. Soit. Elle resterait une éternelle incomprise. Elle s'était faite à cette destinée depuis longtemps. A peine avait-il prononcé son dernier mot qu'elle bondit sans crier gare.
Le choc fut brutal. Dans leur chute, ils arracherent une partie de l'encadrement de la porte. Les deux lycans roulèrent sur plusieurs mètres, entraînés par leur élan. Pendant ce court laps de temps, le claquement de leurs gueules et les grognements féroces furent les seuls bruits audibles. Mia finit par être repoussée et projetée en arrière. Elle fit aussitôt volte face et darda sur son adversaire son regard glacial et furieux.
« Petit mâle prétentieux… tu juges, tu baragouines, mais tu sais rien. »
Elle dit claquer ses mâchoires dans le vide pour extérioriser sa rage. Tout en grognant elle entama une ronde menaçante autour d'Okamiro. Ou Okamio, comme il se faisait appeler.
« T'as aucune idée de ce que j'ai enduré… Je t'interdis de parler de souffrance ! »
Elle poussa un nouveau grognement. Puis elle se rua de nouveau sur lui. Il était peut-être plus grand, et plus fort, elle était plus agile et plus expérimentée. Et elle comptait bien mettre à profit ces avantages pour lui faire mordre la poussière.
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Lun 22 Avr 2019 - 12:58
Un instant nous étions droits face à elle et l’instant d’après nous voilà dehors, les portes du restaurant ayant volées. Le roulé-boulé de cette étrange mêlée fut terrible, mais je parvint à la repousser en arrière et me dégager d’elle. C’était une grosse brute, comme un mâle.
Nous nous grognions dessus comme deux animaux voulant avoir le dernier mot dans un affrontement de titans. Dans cette danse étrange de prédateurs voulant terrasser l’autre pour avoir l’ascendant sur lui, je faisais exactement comme elle, grognant, claquant la mâchoire et déployant mes griffes.
C’était une sorte de parade nuptiale d’un autre genre, un combat d’Alphas, mais bien que sanguin dans l’âme, je n’aimais pas ce genre d’affrontement non plus. Ce combat n’avait aucun sens et je n’aime pas me battre sans raison. Une chose que je partage avec Ôkamiro, c’est bien le fait de penser que toute dépense d’énergie doit avoir un intérêt, sans quoi, autant rester dans son coin. Elle voulait se battre pour le plaisir de nous faire ravaler nos paroles, sans comprendre à quel point elle avait tort de penser comme elle pense.
C’était comme un flash soudain, et j’étais aux commandes à nouveau, ressentant toute l’adrénaline d’Ôkamiô à nouveau. Toutefois notre corps s’est tout de suite adapté à notre nouvelle condition d’omega, plus petit, plus svelte et agile. Suffisamment pour glisser sous elle et la laisser se manger le sol au lieu de la silhouette imposante d’Ôkamiô. Puis je l’ai laissé reprendre le cours de son combat.
Notre corps se distordit à nouveau pour reprendre sa taille normale et ses muscles saillants. Je n’avais pas lâché prise et repris la main aussi vite depuis longtemps, c’était mentalement un gros effort pour le moment. Elle ne méritait pas un vrai affrontement celle-là… Je me sentis étrangement calme face à elle, comme si pour moi, le combat était déjà fini.
Nous nous grognions dessus comme deux animaux voulant avoir le dernier mot dans un affrontement de titans. Dans cette danse étrange de prédateurs voulant terrasser l’autre pour avoir l’ascendant sur lui, je faisais exactement comme elle, grognant, claquant la mâchoire et déployant mes griffes.
C’était une sorte de parade nuptiale d’un autre genre, un combat d’Alphas, mais bien que sanguin dans l’âme, je n’aimais pas ce genre d’affrontement non plus. Ce combat n’avait aucun sens et je n’aime pas me battre sans raison. Une chose que je partage avec Ôkamiro, c’est bien le fait de penser que toute dépense d’énergie doit avoir un intérêt, sans quoi, autant rester dans son coin. Elle voulait se battre pour le plaisir de nous faire ravaler nos paroles, sans comprendre à quel point elle avait tort de penser comme elle pense.
Ôkamiro ▬ Tu devrais pondérer tes paroles mon ami… elle s’est faite comme elle est aujourd’hui, ce n’était pas une alpha au temps du laboratoire...Il avait raison. Rien que pour cette prouesse à s’élever au rang d’alpha par la seule force de sa volonté, c’était bien balèze déjà. Elle méritait en effet le respect pour ça, mais gâchait absolument tout avec son comportement de merde.
Ôkamiô ▬ Mâle prétentieux ? Ma foi oui ! Je l’avoue ! Je ne renie pas qui je suis MOI! Pas comme toi ! Tu pourrais maintenant avoir la décence de reconnaître n’être qu’une gamine traumatisée qui ne comprends rien à rien à la vérité froide de la vie !Elle s’est ruée sur nous une nouvelle fois pour à nouveau nous faire la tête au carré et pouvoir ensuite se vanter d’être parvenu à nous faire ravaler nos paroles. Mais c’était hors de question ! Je n’allais pas la laisser prendre l’avantage sur nous ! Elle avait plus d’expérience et était plus agile que moi, c’était un fait. Je ne sortais que rarement et mon dernier combat avec un autre alpha remontait au moins à une dizaine d’années maintenant. Mais c’était sans compter sur Ôkamiro, le plus agile de nous deux. C’était le moment de lâcher prise un bref instant.
C’était comme un flash soudain, et j’étais aux commandes à nouveau, ressentant toute l’adrénaline d’Ôkamiô à nouveau. Toutefois notre corps s’est tout de suite adapté à notre nouvelle condition d’omega, plus petit, plus svelte et agile. Suffisamment pour glisser sous elle et la laisser se manger le sol au lieu de la silhouette imposante d’Ôkamiô. Puis je l’ai laissé reprendre le cours de son combat.
Notre corps se distordit à nouveau pour reprendre sa taille normale et ses muscles saillants. Je n’avais pas lâché prise et repris la main aussi vite depuis longtemps, c’était mentalement un gros effort pour le moment. Elle ne méritait pas un vrai affrontement celle-là… Je me sentis étrangement calme face à elle, comme si pour moi, le combat était déjà fini.
Ôkamiô ▬ Tu ne devrais pas nous jauger si mal. Contrairement à toi, nous sommes deux, un alpha et un omega, nous pouvons combattre plus en souplesse que toi encore.Tout mon corps fût pris d’une soudaine monté de colère, mes griffes s'aiguisent sur un rocher voisin de moi et ma gueule claquant dans l’air tandis que je reparti de plus bel pour lui faire entendre notre point de vue.
Ôkamiô ▬ Tu parles de ta souffrance comme si tu avais le monopole de celle-ci ! Mais qui es-tu pour ainsi te proclamer comme celle qui a le plus souffert dans sa vie hein ?! Dit moi ! Tu t’ériges égoïstement au sommet de l’échelle de la vie d’merde ! Mais putain pour qui tu t’prends ?! J’suis p’t’être le plus prétentieux de nous deux, mais je suis plus honnêtement avec moi-même que toi !Le stress retomba toute de suite après cet élan verbal ayant pour but de lui ouvrir un peu les yeux sur son comportement de princesse complètement timbrée. Mes muscles se détendirent et moin noir hérissé s'aplanit à son tour.
Ôkamiô ▬ On a peut-être pas vécu la même vie de merde que toi. Mais toi… t’es bien conne d’croire que la souffrance est universellement quantifiable.C’était fini. J’en avais assez de ce combat idiot avec une idiot. Je lâchais prise pour de bon, prêt à revenir en cas de besoin pour nous sauver la vie, mais je préférai de loin ne plus lui adresser la parole. Notre corps c’est à nouveau tordu jusqu’à ce que nous redevenions humain et qu’Ôkamiro avec son air de blasé notoire ne soit à nouveau visible. Le bandanas devenus tellement grand avec le noeud coulant tomba au sol. Il n’y avait plus qu’à voir ce qu’elle ferait.
Je sens l’odeur d’humains sur toi. On devrait peut-être aller leur dévorer le coeur pour se venger d’eux tu ne crois pas ? Après tout, ils étaient là aussi dans les labos ! On pourrait commencer par ceux dont tu portes l’odeur non ?! Qu’en dis-tu ? Non ? Pourquoi ? Hein ! Pourquoi ne hais-tu pas les humains comme tu hais les vampires ?! Respectes-toi un peu bordel ! Si tu viens m’casser les couilles parce qu’on veut nourrir des vampires et des lycans à la même enseigne, ait au moins la décence d’aller tuer tout les humains que tu croise !
“Alea jacta es”
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