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Mia Luna Ogawa#100535#100535#100535#100535#100535#100535#100535
Lycan Alpha - Meute Ogawa
Race : Lycan Alpha
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Mer 8 Mai 2019 - 9:41
Elle, elle ne comprenait rien à la vie ? Quelle ironie ! C'était lui qui ne comprenait rien ! Elle savait à quel point elle était cruelle. Après tout elle l'avait privé de tout ce à quoi elle aurait pu se raccrocher. Sa famille, ses rares amis de l'époque, également morts à Hiroshima, et même son petit ami qui l'avait défendue. C'était facile de juger, de proférer des accusations. Mais il n'avait pas la moindre idée de ce que c'était. Tout perdre. Être laissée pour morte. Devoir se reconstruire avec les ruines de son ancienne vie partie en fumée. Elle allait lui faire comprendre !
Alors qu'elle bondissait sur son adversaire, un changement se produisit chez lui. Elle sentit son aura évoluer. Ou plutôt décroître. Le corps d'Okamiro changea également, prenant la silhouette d'un oméga. Ah, il comptait la prendre de court avec ses subterfuges de dégénéré ? Qu'à cela ne tienne ! Elle aussi pouvait le faire. L'oméga glissa entre ses pattes. Elle ajusta au dernier moment sa position pour se rattraper sur ses membres et éviter de s'écraser. Emportée dans son élan, elle parcourut un mètre avant de faire volte-face. Pendant ce court laps de temps, il était redevenu l'alpha. Elle gronda.
« Bat toi comme un homme au moins ! »
Il évitait l'affrontement depuis le début. De quoi avait-il peur au juste ? Pressentait-il sa cuisante défaite ? Il n’avait pas tort. Mais il devrait avoir le cran de l’affronter, au lieu de la harguer. Elle secoua la tête, les oreilles plaquées sur le crâne, alors qu’il partait dans un nouveau monologue, soudainement furieux. Qu’il se taise ! Il ne savait pas de quoi il parlait ! Bien sûr qu’elle avait souffert plus que lui, plus que la plupart des autres d’ailleurs. Soixante ans ! Soixantes longues années de captivité, de torture et de sévices. Emmurée dans son esprit à moitié fou.
« T’es un homme, tu peux pas comprendre ! »
Sourd à ses protestations, il poursuivit son discours, abordant le sujet des laboratoires. Aussitôt les images lui revinrent en tête. Elle secoua vigoureusement la tête pour les chasser. Des humains dans cet endroit ? Oui elle se souvenait. Pourquoi elle ne les haïssait pas ? Elle gronda.
« La ferme ! »
Il la confrontait à ses propres paradoxes. Mais il y avait des vérités enfouies qu’elle ne pouvait pas accepter. Qui ébranleraient le peu d’intégrité qui lui restait. Qui mettrait en danger sa survie intérieure. Alors son esprit inventa une énième explication. Elle racla la terre de ses griffes, puis entama à nouveau une ronde menaçante.
« Des exécutants. Des sous-fifres. Ils obéissaient aux ordres sous la contrainte ! Pas comme les vampires ! Ils ont fait ça pour leurs intérêts, pour le plaisir ! Parce qu’ils sont mauvais ! »
Elle s’immobilisa et le toisa. Il avait repris forme humaine et se contentait de la fixer de son air apathique, signe que l’alpha s’était retiré. Quoi, c’était tout ? Il lui balançait ses conneries, et il en restait là ? Elle montra les crocs, les oreilles couchées vers l’arrière. Elle était folle de rage, littéralement. Pourtant elle hésitait encore. Il restait l’un des siens. Même s’il se comportait comme un traître à ses yeux. Elle avait beau être en conflit avec certains lycans, elle n’avait jamais souhaité leur mort. Elle avait le sens de la meute, quand bien même elle n’arrivait même pas à maintenir la cohésion de la sienne.
Alors qu'elle bondissait sur son adversaire, un changement se produisit chez lui. Elle sentit son aura évoluer. Ou plutôt décroître. Le corps d'Okamiro changea également, prenant la silhouette d'un oméga. Ah, il comptait la prendre de court avec ses subterfuges de dégénéré ? Qu'à cela ne tienne ! Elle aussi pouvait le faire. L'oméga glissa entre ses pattes. Elle ajusta au dernier moment sa position pour se rattraper sur ses membres et éviter de s'écraser. Emportée dans son élan, elle parcourut un mètre avant de faire volte-face. Pendant ce court laps de temps, il était redevenu l'alpha. Elle gronda.
« Bat toi comme un homme au moins ! »
Il évitait l'affrontement depuis le début. De quoi avait-il peur au juste ? Pressentait-il sa cuisante défaite ? Il n’avait pas tort. Mais il devrait avoir le cran de l’affronter, au lieu de la harguer. Elle secoua la tête, les oreilles plaquées sur le crâne, alors qu’il partait dans un nouveau monologue, soudainement furieux. Qu’il se taise ! Il ne savait pas de quoi il parlait ! Bien sûr qu’elle avait souffert plus que lui, plus que la plupart des autres d’ailleurs. Soixante ans ! Soixantes longues années de captivité, de torture et de sévices. Emmurée dans son esprit à moitié fou.
« T’es un homme, tu peux pas comprendre ! »
Sourd à ses protestations, il poursuivit son discours, abordant le sujet des laboratoires. Aussitôt les images lui revinrent en tête. Elle secoua vigoureusement la tête pour les chasser. Des humains dans cet endroit ? Oui elle se souvenait. Pourquoi elle ne les haïssait pas ? Elle gronda.
« La ferme ! »
Il la confrontait à ses propres paradoxes. Mais il y avait des vérités enfouies qu’elle ne pouvait pas accepter. Qui ébranleraient le peu d’intégrité qui lui restait. Qui mettrait en danger sa survie intérieure. Alors son esprit inventa une énième explication. Elle racla la terre de ses griffes, puis entama à nouveau une ronde menaçante.
« Des exécutants. Des sous-fifres. Ils obéissaient aux ordres sous la contrainte ! Pas comme les vampires ! Ils ont fait ça pour leurs intérêts, pour le plaisir ! Parce qu’ils sont mauvais ! »
Elle s’immobilisa et le toisa. Il avait repris forme humaine et se contentait de la fixer de son air apathique, signe que l’alpha s’était retiré. Quoi, c’était tout ? Il lui balançait ses conneries, et il en restait là ? Elle montra les crocs, les oreilles couchées vers l’arrière. Elle était folle de rage, littéralement. Pourtant elle hésitait encore. Il restait l’un des siens. Même s’il se comportait comme un traître à ses yeux. Elle avait beau être en conflit avec certains lycans, elle n’avait jamais souhaité leur mort. Elle avait le sens de la meute, quand bien même elle n’arrivait même pas à maintenir la cohésion de la sienne.
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Mer 8 Mai 2019 - 10:35
Malgré la créature aux traits tirés par la rage sous un pelage hérissé, munie d’une haine et d’une colère incommensurable, je voyais la bête blessée derrière. Je ne pouvais pas ne pas me souvenir des paroles qu’Anzu avait eu pour elle lorsqu’Ôkamiô lui parlait.
Ôkamiô ▬C’est une conne j’te dis ! Laisse là se barrer !
Elle était bien plus que ça. Elle n’avait pas fait parler d’elle depuis que nous étions sortis et avec un caractère aussi fort que le sien, je compris où était le problème dans l’équation. Elle n’était tout simplement pas sorti en même temps que nous et faisait partie de ceux qui n’étaient libres que depuis quelques années. Elle était restée prisonnière de ces geôliers pendant un très long moment. Rien que cette phrase “T’es un homme, tu peux pas comprendre”, prononcée avec rage, en réponse immédiate à sa souffrance, c’était sans équivoque. Faire un parallèle était alors simple. Elle avait dû connaître des sévices sexuels pendant ce labs de temps.
Ôkamiô ▬ Merde ! Tu crois ?!
Elle n’avait pas pour autant l’exclusivité de la souffrance. C’est une chose trop intérieure, vécue comme un tsunami pour chacun. Nous avions été tellement traumatisés sur le coup que notre personnalité s’était divisée en deux pour survivre. Ce n’était pas soixante ans de captivité, mais comment comparer son vécu et le nôtre ? C’était juste impossible. Il fallait respecter la souffrance de chacun et j’allais lui montrer que je respectais la sienne.
Dans mon plus simple appareil, je ramassais mon bandana et je fis un pas vers elle qui continuait de fulminer de rage.
Ôkamiô ▬ Hey ! Qu’est-ce tu fais mon vieux là?!
Je pris une grande inspiration en pensant que je jouais clairement avec le feu. Toutefois, je voulais croire Anzu et laisser une chance à la petite fille aux yeux noirs profonds de revenir au calme. Si nous ne pouvions pas discuter de façon posée, alors nous ne sommes vraiment que des bêtes. Je fis un deuxième pas en sa direction.
Ôkamiô ▬ Déconne pas putain ! T’sais bien qu’si tu noue pas le bandana j’arrive pas toujours à prendre le contrôle !
Je faisais fi de cet ouragan intérieur pour ma part, me concentrant sur mon objectif, la lycane.
Ôkamiro ▬ Oui les humains obéissaient aux ordres sous la contrainte... mais malgré tout, ce n’est pas pour autant que les vampires n’étaient dans le même cas... C'est exactement comme ça que ça s’est passé dans mon pays à mon retour... Les français qui avaient obéit étaient des collaborateurs sous la contrainte... et les allemands tous des nazis... Mais même toi tu sais que c’est idiot de dire ça...
Je fis un nouveau pas vers elle, puis un autre en profitant de ce que je venais de lui dire. Je n’étais qu’un omega, mais la présence d’Ôkamiô était suffisante pour me faire me sentir bien, serein devant son aura à elle.
Ôkamiô ▬ Putain tu vas te faire découper mec !
Non. Elle ne le fera pas. Mon instinct d’omega sentait bien qu’elle avait changé au moment même où il était devenu purement omega. L’esprit de la meute était présent quelque part dans ses gènes et s’était réveillé. Si mes mots arrivaient à la toucher un peu, peut-être qu’elle accepterait d’entendre ce que j’avais à lui dire.
Ôkamiro ▬ J’ai longtemps séjourné en Espagne pour la culture culinaire... là-bas il y a un dicton que tu dois connaître... Amistad de todos, y de ninguno, todos es uno...
J’ai continué à faire quelque pas grâce à cette phrase jusqu’à pratiquement être arrivé devant elle.
Ôkamiro ▬ On ne peut pas juger toute une race sur les actes de quelques malfaisants isolés... c’est pas tout blanc ou tout noir la vie... même toi tu en es consciente je le sais... Je sais que tu vas sûrement refuser... mais si tu es disposée à discuter, je veux bien te faire à manger...
C’était un peu quitte ou double avec le tempérament de cette fille. Mais sur les paroles d’Anzu-san, j’étais prêt à lui laisser le bénéfice du doute et de l’inviter à entretenir un rapport amical sinon neutre envers nous. Nous n’avions pas besoin d’assauts répétés sur notre établissement. Maintenant, à cet instant, soit elle partait, soit elle restait...
“Son Choix”
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Mia Luna Ogawa#100556#100556#100556#100556#100556#100556#100556
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Dim 12 Mai 2019 - 10:02
Alors qu’elle fixait Okamiro d’un oeil sauvage, les crocs dévoilés et les griffes plantées dans le sol, un léger changement se produisit chez le mâle. Elle ne sut quoi exactement, mais son regard était différent. Après un long silence, uniquement troublé par leurs respirations et les grondements de la louve, l’autre Alpha esquissa un mouvement. Aussitôt sur ses gardes, Mia coucha les oreilles, mais resta immobile, tandis qu’il ramassait le morceau de tissu à terre. Que comptait-il faire ? Se le repasser autour du front pour invoquer de nouveau son alter ego ? Qu’il vienne donc, elle était prête ! Il fit un pas vers elle. Cette fois elle se crispa sur ses membres et poussa un grognement d’avertissement. Il n’affichait aucune agressivité, cependant elle se méfiait des pensées biscornues qui devaient circuler dans son esprit tordu. Après tout, ils étaient deux à l’intérieur, non ?
Au deuxième pas, elle plaqua les oreilles sur son crâne et dévoila de plus belle sa dentition qui n’avait rien à envier à celle d’un ours. Ses yeux bleus passaient des pieds d’Okamiro à son visage, tentant de percer à jour ses intentions. Il gardait cette apathie apparente qui semblait le caractériser. Cependant, il ne manquait pas de ressource, comme elle l’avait découvert. S’il comptait l’impressionner et gagner du terrain, il se trompait. Elle ne reculerait pas d’un iota !
Il prit alors la parole, de nouveau immobile, pour reprendre le sujet en cours. Les narines de Mia se dilatèrent alors qu’elle expirait brusquement. Les nazis ? Elle en avait vaguement entendu parler, à cette époque, mais aussi lorsqu’elle vivait encore à Hiroshima. Ils avaient été informés de la situation mondiale grâce aux colporteurs de nouvelles et les journaux locaux. Sauf que dans l’histoire, le Japon était l’allié de l’Allemagne nazie. Est-ce qu’elle pensait que tous les allemands étaient nazis ? Elle ne s’était jamais posé la question, mais probablement que non. Sauf que la comparaison ne convenait pas ; on parlait d’humains. Les vampires c’était autre chose.
Il fit deux nouveaux pas dans sa direction, s'attirant un regard d'avertissement. Elle s'était montrée plus silencieuse pendant qu'il parlait, mais cette soudaine proximité lui arracha un nouveau grognement. Toutefois, cette soudaine remontée d'agressivité fut passagère ; l'oméga fit allusion à un vieux dicton espagnol, l'un des favoris de son père. Ses grondements cessèrent et ses oreilles se dressèrent sur son crâne. Un proverbe qui voulait simplement dire que personne ne pouvait plaire à tout le monde, car on se montrerait alors déloyal à tous. Elle s'interrogea sur le message qu'il voulait faire passer dans cette situation précise. Pendant ce temps, la distance entre eux avait diminué, au point qu'il aurait pu la toucher simplement en tendant le bras.
Il poursuivit alors son idée. Elle coucha de nouveau les oreilles sur son crâne. Quelques vampires malfaisants isolés ? Metuselah était le pire d'entre tous, c'était une vérité. Mais les autres ne seraient pas tous mauvais ? Donc, lui en particulier, l’aurait été, là où d’autres les auraient aidé ? Elle secoua la tête. Non. Elle ne pouvait pas l'accepter ! Elle le fixa de nouveau et fit quelques pas sur le côté.
« Discuter ? Et de quoi, hein ? Je vais pas rester assise devant une table pour t’entendre me dire tes quatre vérités ! J'ai passé l'âge qu'on me fasse la morale ! »
Si on sentait l'énervement dans sa voix, l'agressivité s'était faite plus discrète. La façon qu'il avait eu de lui parler l'avait quelque peu calmée. Au début il s'était contenté de contre-argumenter avec violence, rejetant en bloc tout le discours de la louve. Alors que là, il s'était montré plus… compréhensif, plus respectueux d'une certaine façon.
« Qu'est-ce qui te fait dire que tous les vampires ne sont pas malfaisants ? Comment peux-tu croire ce qu'ils te disent, ou ce qu'ils veulent bien te montrer ? Ils sont maîtres dans l'art de manipuler les esprits. Il suffit de les regarder ! Rien que leur apparence est faite pour tromper les sens. »
Elle stoppa sa marche en demi-cercle. Elle pouvait peut-être lui faire entendre raison. Lui montrer qu'il avait tort, et que les vampires l'utilisaient comme un chien. Il valait mieux que ça, quand bien même elle pouvait prendre de haut sa situation psychologique. Il avait montré qu’il regorgait de ressources insoupçonnées. Tout n’était pas encore perdu.
Au deuxième pas, elle plaqua les oreilles sur son crâne et dévoila de plus belle sa dentition qui n’avait rien à envier à celle d’un ours. Ses yeux bleus passaient des pieds d’Okamiro à son visage, tentant de percer à jour ses intentions. Il gardait cette apathie apparente qui semblait le caractériser. Cependant, il ne manquait pas de ressource, comme elle l’avait découvert. S’il comptait l’impressionner et gagner du terrain, il se trompait. Elle ne reculerait pas d’un iota !
Il prit alors la parole, de nouveau immobile, pour reprendre le sujet en cours. Les narines de Mia se dilatèrent alors qu’elle expirait brusquement. Les nazis ? Elle en avait vaguement entendu parler, à cette époque, mais aussi lorsqu’elle vivait encore à Hiroshima. Ils avaient été informés de la situation mondiale grâce aux colporteurs de nouvelles et les journaux locaux. Sauf que dans l’histoire, le Japon était l’allié de l’Allemagne nazie. Est-ce qu’elle pensait que tous les allemands étaient nazis ? Elle ne s’était jamais posé la question, mais probablement que non. Sauf que la comparaison ne convenait pas ; on parlait d’humains. Les vampires c’était autre chose.
Il fit deux nouveaux pas dans sa direction, s'attirant un regard d'avertissement. Elle s'était montrée plus silencieuse pendant qu'il parlait, mais cette soudaine proximité lui arracha un nouveau grognement. Toutefois, cette soudaine remontée d'agressivité fut passagère ; l'oméga fit allusion à un vieux dicton espagnol, l'un des favoris de son père. Ses grondements cessèrent et ses oreilles se dressèrent sur son crâne. Un proverbe qui voulait simplement dire que personne ne pouvait plaire à tout le monde, car on se montrerait alors déloyal à tous. Elle s'interrogea sur le message qu'il voulait faire passer dans cette situation précise. Pendant ce temps, la distance entre eux avait diminué, au point qu'il aurait pu la toucher simplement en tendant le bras.
Il poursuivit alors son idée. Elle coucha de nouveau les oreilles sur son crâne. Quelques vampires malfaisants isolés ? Metuselah était le pire d'entre tous, c'était une vérité. Mais les autres ne seraient pas tous mauvais ? Donc, lui en particulier, l’aurait été, là où d’autres les auraient aidé ? Elle secoua la tête. Non. Elle ne pouvait pas l'accepter ! Elle le fixa de nouveau et fit quelques pas sur le côté.
« Discuter ? Et de quoi, hein ? Je vais pas rester assise devant une table pour t’entendre me dire tes quatre vérités ! J'ai passé l'âge qu'on me fasse la morale ! »
Si on sentait l'énervement dans sa voix, l'agressivité s'était faite plus discrète. La façon qu'il avait eu de lui parler l'avait quelque peu calmée. Au début il s'était contenté de contre-argumenter avec violence, rejetant en bloc tout le discours de la louve. Alors que là, il s'était montré plus… compréhensif, plus respectueux d'une certaine façon.
« Qu'est-ce qui te fait dire que tous les vampires ne sont pas malfaisants ? Comment peux-tu croire ce qu'ils te disent, ou ce qu'ils veulent bien te montrer ? Ils sont maîtres dans l'art de manipuler les esprits. Il suffit de les regarder ! Rien que leur apparence est faite pour tromper les sens. »
Elle stoppa sa marche en demi-cercle. Elle pouvait peut-être lui faire entendre raison. Lui montrer qu'il avait tort, et que les vampires l'utilisaient comme un chien. Il valait mieux que ça, quand bien même elle pouvait prendre de haut sa situation psychologique. Il avait montré qu’il regorgait de ressources insoupçonnées. Tout n’était pas encore perdu.
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Dim 12 Mai 2019 - 14:06
Etrangement Ogawa semblait commencer à se calmer un peu ou tout du moins à ne plus vouloir en découdre. C’était peut-être bel et bien parce que je décidai de venir en tant qu’omega vers elle et avec plus de respect qu’Ôkamiô. C’était peut-être ça l’astuce pour pouvoir communiquer avec elle, la brosser dans le sens du poil et surtout essayer de lui faire comprendre qu’on peut épouser son point de vue. Lorsque je fus tout proche d’elle, elle s’était même adouci sous ses traits de lycane alpha colérique.
Elle demeurait toutefois sur la défensive encore. Ce ne devait vraiment pas être dans son habitude de rester assise à discuter et ne voyait pas vraiment ce que cela pouvait lui apporter. Elle redoutait le fait que je puisse lui faire la morale comme à une enfant, mais ce n’était pas le but. Je voulais juste lui montrer mon point de vue sur la question, de façon calme et posée. Il y avait une ouverture à la discussion, bien que toujours énervée, l’agressivité elle diminuait en intensité.
Ôkamiro ▬ Je pense que nous nous sommes envoyés assez de fions comme ça pour ce soir... discuter autour d’un bon repas sera mieux que labourer le sol en opposant nos points de vue divergeant... tu ne crois pas ?Elle posa une question qui en soit était révélatrice de l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait depuis son évasion. Elle était intimement convaincue que tous les vampires étaient le mal incarné, une peu comme si l’espèce vampire était mue avec une conscience collective, une sorte d’esprit de ruche faisant de chaque individu un immonde connard sans scrupule. Cependant les vampires sont plus proches de nous et des humains, faisant ainsi d’eux des êtres fondamentalement distincts les uns des autres.
Ôkamiro ▬ Avant de répondre à ta question... laisse-moi t’en poser une... Comment sais-tu que tous les lycans ne sont pas des bêtes assoiffées de sang et mangeuses d’hommes ? Après tout... beaucoup tuent des gens et leur apparence est sans équivoque également...Je pense que j’allais surement être son interlocuteur pendant un moment encore car mon alter ego avait décidé qu’il avait bien assez parlé avec elle ce soir. Toutefois, il n’était pas impossible que ce soit un trait commun à Mia et Ôkamiô que ne pas pouvoir redevenir calme lorsqu’ils sont face à un autre alpha les ayant provoqués. Ogawa avait baissé sa garde et peut-être envisageait-elle comme possible d’ouvrir le dialogue avec nous. Elle n’était donc pas perdue pour toujours et il y avait de l’espoir. Si elle pouvait un jour rencontrer un ou deux vampires capables de lui montrer l’autre facette de cette espèce, peut-être qu’elle arrivait à relativiser ses convictions.
Ôkamiro ▬ Pour te répondre, je sais que tous les vampires ne sont pas malfaisants, car j’en ai rencontré des gentils... tout simplement. Tu penses que je suis à leur botte car je suis cuisinier, mais la cuisine était ma passion avant de devenir un lycan... Aujourd’hui j’ai ouvert cet établissement pour que les lycans et les vampires aient un endroit où ils seraient égaux... c’est pour nouer le dialogue entre les espèces... certes, tu as raison sur le fait que beaucoup de vieux vampires sans malfaisants... mais n’est-ce pas comme n’importe quel humain ? … il y a des tueurs en série terriblement sanguinaire et amoraux dans le monde et ce ne sont que des humains... pourtant il y a aussi des parangons de vertus... pourquoi ne pas laisser une chance d’admettre qu’il puisse y avoir des vampires avec le cœur sur la main ?J’avais évidemment une idée précise du pourquoi. Il est très difficile pour les gens de passer outre un traumatisme d’importance, mais surtout car il est plus facile de rester accrocher à une douleur qui nous définit qu’à une incertitude. Ce n’était pas gagné, mais il y avait de l’espoir pour Mia Ogawa...
Je renouvelai mon invitation en lui faisant un signe du bras tendu vers l'ouverture béante du restaurant qui n'avait plus de portes.
“Lueur d'espoir”
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Mia Luna Ogawa#100592#100592#100592#100592#100592#100592#100592
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Dim 19 Mai 2019 - 0:22
Le bougre n’avait pas répondu à sa question, insistant juste sur son idée : discuter autour d’un bon repas. Mais, à supposer que ce fût envisageable, elle ne pourrait pas faire abstraction de l’odeur vampirique qui emplissait chaque planche de bois, chaque centimètre de mur. Rien que cette idée lui donnait des frissons de dégoût. Non, quand bien même la proposition de l’oméga serait sincère et vierge de toute mauvaise intention, jamais Mia ne saurait dépasser sa haine pour fréquenter le même établissement que ses bourreaux.
Alors qu’elle se confortait dans cette décision irrévocable, Okamiro lui soumit une question qui la laissa un instant interdite. Comment savait-elle que les lycans n’étaient pas des bêtes enragées avides de chaire et de sang ? Pardon ? Mais c’était une évidence même ! Si certains d’entre eux pouvaient avoir quelques écarts de comportement, il fallait garder à l’esprit qu’ils avaient traversé de terribles épreuves, parfois pendant des décennies entières comme elle. Ils étaient traumatisés tant dans leur chaire que dans leur âme. C’était des victimes avant tout. Et bien sûr il y avait désormais le mal qui les rongeait.
« Ceux qui tuent sont infectés, ce n’est pas leur faute ! »
Cette question n’avait finalement aucun intérêt. Avait-il vraiment voulu comparer le cas des lycans fous avec celui des vampires malfaisants ? Inepties. On ne comparait pas des choux et des carottes, comme disait sa tante Yuna. Yuna… Pourquoi cette soudaine pensée pour sa défunte mère adoptive ? Elle secoua la tête ; elle ne devait pas se laisser distraire. Surtout que son homologue se lançait dans un long monologue d’argumentation. La louve laissa échapper un grognement bref en entendant “vampire” et “gentil” dans la même phrase -ce qui pouvait être assimilé à un ricanement sceptique. La partie sur sa vie de cuisinier ne l’intéressait guère, qu’il fût ramoneur ou banquier n’y changerait rien. S’il coopérait avec les vampires, s’il les fréquentait, il était à leurs bottes, comme il disait.
Des lycans égaux aux vampires ? Nouveau ricanement lupin. C’était tellement naïf ! D’autant que les loups n’avaient pas à être comparés avec ces satanées créatures. Nouer le dialogue entre les espèces… quelle bêtise ! Il n’y avait rien à gagner à se baisser à leur niveau. Et maintenant il les comparait aux humains ! Alors, certes, l’humanité pouvait être composé d’autant de bons samaritains que de véritables enfoirés. Mais… c’était différent. En quoi… eh bien, les humains ne naissaient pas monstres. Ils pouvaient le devenir, par de mauvais choix et de terribles épreuves. Alors que les vampires, eux, en étaient par définition. Il suffisait de voir leur mort, ils étaient réduits en cendres. Si ça, ce n’était pas un signe !
« pourquoi ne pas laisser une chance d’admettre qu’il puisse y avoir des vampires avec le cœur sur la main ? »
Mais parce que ça reviendrait tout simplement à admettre que certains pouvaient être aussi malfaisants. Qu’ils pouvaient le devenir, par des mauvais choix et de dramatiques concours de circonstances. Qu’ils pouvaient changer, du bon comme du mauvais côté. Qu’ils n’étaient pas monstrueux, et que certains étaient innocents, peut-être même innombrables, parmi ceux dont elle avait pris la vie. Et que lui, plus que quiconque, était alors concerné. Lui, était devenu mauvais, ou l’avait peut-être toujours été, portant habilement un masque de bonté. Et. Ce n’était pas. Acceptable. La louve frappa le sol avec sa patte, laissant une marque profonde dans l’humus.
« Comment tu peux penser ça ? Et que fais-tu des level D alors ? Eux qui massacrent tous les humains qu’ils croisent ? Ils sont le reflet de leurs maîtres, en plus primitifs. Ils étaient peut-être humains. Etaient. Mais leurs actes montrent bien qu’ils ont plus rien de ça. Les vampires qui ont pris possession de leur corps ont détruit leur humanité. »
Ses grondements avaient repris, signe que le sujet devenait périlleux. Pourtant, ce n’était pas tant pour lui, que pour elle. Elle ne réalisait pas que le chemin sur lequel elle s’aventurait, en apparence lisse comme le manteau neigeux de l’hiver, pouvait dissimuler un terrain aussi instable que la surface fine d’un lac gelé. Un seul faux pas, et elle chuterait, engloutie par les ténèbres.
Alors qu’elle se confortait dans cette décision irrévocable, Okamiro lui soumit une question qui la laissa un instant interdite. Comment savait-elle que les lycans n’étaient pas des bêtes enragées avides de chaire et de sang ? Pardon ? Mais c’était une évidence même ! Si certains d’entre eux pouvaient avoir quelques écarts de comportement, il fallait garder à l’esprit qu’ils avaient traversé de terribles épreuves, parfois pendant des décennies entières comme elle. Ils étaient traumatisés tant dans leur chaire que dans leur âme. C’était des victimes avant tout. Et bien sûr il y avait désormais le mal qui les rongeait.
« Ceux qui tuent sont infectés, ce n’est pas leur faute ! »
Cette question n’avait finalement aucun intérêt. Avait-il vraiment voulu comparer le cas des lycans fous avec celui des vampires malfaisants ? Inepties. On ne comparait pas des choux et des carottes, comme disait sa tante Yuna. Yuna… Pourquoi cette soudaine pensée pour sa défunte mère adoptive ? Elle secoua la tête ; elle ne devait pas se laisser distraire. Surtout que son homologue se lançait dans un long monologue d’argumentation. La louve laissa échapper un grognement bref en entendant “vampire” et “gentil” dans la même phrase -ce qui pouvait être assimilé à un ricanement sceptique. La partie sur sa vie de cuisinier ne l’intéressait guère, qu’il fût ramoneur ou banquier n’y changerait rien. S’il coopérait avec les vampires, s’il les fréquentait, il était à leurs bottes, comme il disait.
Des lycans égaux aux vampires ? Nouveau ricanement lupin. C’était tellement naïf ! D’autant que les loups n’avaient pas à être comparés avec ces satanées créatures. Nouer le dialogue entre les espèces… quelle bêtise ! Il n’y avait rien à gagner à se baisser à leur niveau. Et maintenant il les comparait aux humains ! Alors, certes, l’humanité pouvait être composé d’autant de bons samaritains que de véritables enfoirés. Mais… c’était différent. En quoi… eh bien, les humains ne naissaient pas monstres. Ils pouvaient le devenir, par de mauvais choix et de terribles épreuves. Alors que les vampires, eux, en étaient par définition. Il suffisait de voir leur mort, ils étaient réduits en cendres. Si ça, ce n’était pas un signe !
« pourquoi ne pas laisser une chance d’admettre qu’il puisse y avoir des vampires avec le cœur sur la main ? »
Mais parce que ça reviendrait tout simplement à admettre que certains pouvaient être aussi malfaisants. Qu’ils pouvaient le devenir, par des mauvais choix et de dramatiques concours de circonstances. Qu’ils pouvaient changer, du bon comme du mauvais côté. Qu’ils n’étaient pas monstrueux, et que certains étaient innocents, peut-être même innombrables, parmi ceux dont elle avait pris la vie. Et que lui, plus que quiconque, était alors concerné. Lui, était devenu mauvais, ou l’avait peut-être toujours été, portant habilement un masque de bonté. Et. Ce n’était pas. Acceptable. La louve frappa le sol avec sa patte, laissant une marque profonde dans l’humus.
« Comment tu peux penser ça ? Et que fais-tu des level D alors ? Eux qui massacrent tous les humains qu’ils croisent ? Ils sont le reflet de leurs maîtres, en plus primitifs. Ils étaient peut-être humains. Etaient. Mais leurs actes montrent bien qu’ils ont plus rien de ça. Les vampires qui ont pris possession de leur corps ont détruit leur humanité. »
Ses grondements avaient repris, signe que le sujet devenait périlleux. Pourtant, ce n’était pas tant pour lui, que pour elle. Elle ne réalisait pas que le chemin sur lequel elle s’aventurait, en apparence lisse comme le manteau neigeux de l’hiver, pouvait dissimuler un terrain aussi instable que la surface fine d’un lac gelé. Un seul faux pas, et elle chuterait, engloutie par les ténèbres.
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Dim 19 Mai 2019 - 14:52
Elle n’avait pas compris ce que je voulais lui dire au sujet des lycans et de ce que certains d’entre eux faisaient pour se distraire. J’avais entendu des rumeurs bien sinistre à ce sujet et cela avait couté la vie à toute une famille dans les rues de Nakanoto il y a bien des années de ça, vraiment longtemps avant le virus.
Ôkamiro ▬ Je ne parlais pas des infectés, mais de nos frères et sœurs qui tuent des humains pour le plaisir. Tu trouves ça normal ?Elle ne nous prendrait pas sur ce terrain-là, pas avec plus de soixante ans de thérapie et l’évolution de la discipline qu’est la psychologie à travers ce demi-siècle.
Ôkamiro ▬ Pour ceux qui sont malades... je peux comprendre qu’ils tuent sans s’en rendre compte... mais les autres... tout ceux qui vivent des traumatismes de deviennent pas des tueurs sociopathes... je ne vois pas pourquoi leur accorder plus de pardon qu’à n’importe tueur humain en soi.Après cela, je marquais un temps d’arrêt à cause de la façon dont elle avait de revenir sur le sujet et ne pas accepter d’entrer à l’intérieur du restaurant. A croire que c’était insoutenable pour elle que de venir là où des vampires avait pu fouler le sol avant elle. Elle ferait bien mieux de se faire suivre par un spécialiste en fait, car là, ça doit être terriblement handicapant au quotidien d’être dans un tel état d’esprit en fait.
C’est après que nous n’avons pas aimé son discours sur les level D. Elle les voyait comme des monstres sans cœur qui ne pensaient qu’à répondre la souffrance en tuant aveuglément les humains qu’ils croisaient. Elle les comparait à des bêtes sans cervelles, des êtres primitifs muent par le mal absolu. Plus elle en parlait, plus le venin de notre colère se rependait dans nos veines comme une envie fulgurante de se transformer pour lui écraser la gueule contre le rocher le plus proche encore et encore. Sans même nous en rendre compte, pendant un bref instant Ôkamiô fumes en harmonie parfaite. L’espace d’une demie seconde nous n’étions plus deux, mais seulement un, celui que nous aurions dû être, un alpha unifié par nos deux identités. Ce moment fut marqué par notre regard bleu Ôkamiro s’étant mélangé au rouge Ôlamiô pour donner un améthyste de notre véritable nous.
Nous ne nous en rendîmes pas compte pour autant. J’étais de nouveau moi et je continuais de vouloir calmer le jeu et de lui expliquer en quoi ce qu’elle a dit était faux à mon sens.
Ôkamiro ▬ Tu te trompes sur les level D... et sans la bonté d’un vampire de haut rang... un amie que j’avais lorsque j’étais jeune serait morte pendant un bombardement de guerre... il lui a sauvé la vie ce soir-là... certes elle se nourrit maintenant de sang humain... mais elle ne les tue pas pour autant... Et contrairement à ce que tu dis, elle n’a pas changé de quand je l’ai connu avant...Elle continuait de gronder face à la situation. Je ne savais pas si c’était pour m’impressionner ou parce que le sujet devenait délicat pour elle comme pour moi, mais au moins elle avait arrêté d'être grossière et énervée. Il fallait que je l’éclaire un peu sur un mode de penser très simple.
Ôkamiro ▬ Tu juges trop facilement sur la nature d’une chose. Toutefois une arme à feu qui est créée pour tuer... elle peut aussi servir à protéger entre de bonnes mains non ? … il faut juger les gens sur leurs actes et pas sur leur nature... Regardes toi... Tu as la réputation d’être une cinglée hystérique dans la région pour beaucoup de lycans... et pourtant tu es capable de converser... Il est donc plus intéressant de te juger sur tes actes plutôt que sur ta capacité à tout détruire non ?J’espérai maintenant que mes mots l’avaient un minimum touché pour qu’elle se mette à réfléchir un peu sur son cas. Je lui ai fait un geste calme pour lui signifier que j’allais revenir.
Je me suis engouffré dans mon restaurant pour préparer deux sandwichs en express. J’ai pris du pain noir que j’avais fait cuir dans la journée, j’ai pris de la salade, des tomates, et des concombres que j’ai taillés pour pouvoir les disposer dans le pain.
J’ai pris de la viande, un pavé de bœuf que j’ai haché au couteau avant de le mélangé à de l’échalote, un peu d’huile d’olive, du poivre de Sichuan pour apporter du parfum à tout ça. C’était un peu comme manger un tartare en sandwich et je ne doutais pas que vu son caractère, un steak tartare était dans ses goûts. Tout cela n’était pas formidable de mon point de vue malgré un accord des goûts parfait et la fraîcheur des ingrédients. Cela ne m’a pris que cinq minutes pour nous en préparer un chacun et revenir devant elle pour lui en proposer un. Peut-être qu'ici elle allait accepter de manger un morceau.
“Manger pour continuer”
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Mia Luna Ogawa#100726#100726#100726#100726#100726#100726#100726
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Lun 10 Juin 2019 - 2:15
Leurs frères et leurs soeurs qui tuaient des humains pour le plaisir ? Ses naseaux se dilatèrent, libérant un nuage de vapeur. Les muscles de sa gueule se contractèrent brièvement, alors que ses yeux allaient d’un point à un autre. Ses oreilles, tantôt dressées, tantôt couchées sur le côté, témoignaient du trouble qui l’agitait. Elle aurait pu encore une fois balayer ses propos d’un coup de patte. Mais ses connaissances sur ce sujet ne se limitaient pas qu’aux rumeurs qui lui étaient parvenues. Non. Elle en avait connu au moins un, un autre alpha, bien plus dangereux qu’elle. Un homme dont elle avait toléré la présence parce qu’il était l’un des siens. Parce qu’il l’avait fait se sentir vivante. Pour autant, des quelques mots qu’ils avaient pu échanger sur les humains, sa réflexion sur eux était très claire ; ils n’étaient guère plus que des divertissements pour lui. Il avait bien tenté un jour de la convertir à ses pratiques douteuses. Mais elle n’avait jamais cédé à ses penchants sordides. Malgré toutes ces années, elle n’oubliait pas qu’elle avait été l’une des leurs, longtemps auparavant. Zwei était tout ce qui correspondait à la définition d’un monstre. Ce qu’elle ne pouvait formuler à voix haute, puisque c’était ainsi qu’elle nommait ses pires ennemis.
La louve détourna la tête, ne trouvant rien à répliquer pour une fois. Cependant, elle ne se laissa pas désarmer pour autant et changea rapidement de sujet, rebondissant sur le statut des level D. Elle martela son point de vue avec conviction, détermination, ne s’apercevant que tardivement de l’effet que ses mots produisirent sur son homologue. Ce fut l’améthyste éphémère dans son regard qui l’interpella. Une colère abyssale l’emplissait, à tel point qu’elle amorça un mouvement de recul en grondant, surprise par ce revirement inattendu. Okamiro n’eut visiblement pas conscience de ce changement passager ; son regard de nouveau bleu la fixait avec apathie.
Il lui servit encore une fois un discours antagoniste. Une amie à lui qui n’avait pas changé ? Ses oreilles se couchèrent brusquement sur son crâne tandis qu’un grognement plus profond que les autres couvrit les habituels sons nocturnes. Non ! Pourquoi elle et pas un autre ? Pourquoi les autres et pas elle ? Elle ne pouvait pas l’admettre. Accepter que l’une fût toujours bienveillante, quand un autre, le sien, avait infléchi le cours de sa vie vers un enfer certain.
Le tableau qu’il dépeignit sur elle-même n’arrangea pas spécialement son humeur. Une folle hystérique, hein… Oh, elle se fichait assez peu de ce que pouvait penser le commun des mortels. Mais si la majorité des lycans pensaient ainsi… les siens… Finalement elle était plus seule qu’elle ne le pensait au départ. Juger sur les actes et non sur la nature… Peut-être…
Elle se rendit à peine compte de l’absence de l’autre alpha. Toute à son introspection, elle s’était isolée de son environnement. Si elle l’écoutait, alors Ichiro… Le blocage se réitéra immédiatement dans son esprit. La tension intérieure générée fut telle qu’elle se redressa et donna un grand coup de patte sur l’arbre le plus proche, qui gémit un moment avant de s’écraser lourdement sur le sol dans un fracas assourdissant. Juger sur les actes. Elle n’en était pas capable. Pas pour tout le monde. Il y avait encore des vérités trop acides pour les avaler.
Mia se retourna juste à temps pour le voir revenir depuis le trou béant de son restaurant qui remplaçait la porte. Elle ne put ignorer l’odeur alléchante qui émanait de lui, ou plus précisément, de ce qu’il tenait dans ses mains. Elle huma l’air, mais resta toutefois immobile. La distraction olfactive n’était pas suffisante pour apaiser son esprit tourmenté. Il s’écoula quelques secondes de secondes pendant lesquelles ni l’un ni l’autre n’esquissa le moindre mouvement. Puis, finalement, le mécanisme d’auto-préservation acheva de se mettre en place.
La silhouette imposante de la lycane s’effaça en quelques secondes pour laisser place à celle de l’humaine, plus svelte, mais non moins solide. Elle posa sur Okamiro un regard vide. Ses prunelles argentées le percevaient clairement, mais l’espagnole n’était plus vraiment là. Sa conscience s’était réfugiée quelque part à l’intérieur, hors d’atteinte de ces mots sans merci qui s’acharnaient à détruire ses chimères si confortables. Pour ce soir, Okamiro, finalement, remportait la manche.
Dans un silence et une indifférence déconcertants, elle tourna les talons. Simplement, sans un mot ni un geste. Sourde aux protestations qu’il pourrait émettre pour la retenir, elle s’éloigna d’un pas mesuré, sans se presser, mais sans toutefois s’arrêter ni se retourner. Mettre de la distance. Regagner le confort de sa tanière. Plonger dans un sommeil réparateur. Tels furent ses motivations sur l’heure qui suivit, jusqu’à ce qu’elle eût gagné la chaleur de son modeste appartement. Là, elle s’étendit sur sa couche pour fermer les yeux et se laisser emporter au royaume de Morphée ; hors de portée de cette réalité affligeante qui s’obstinait à la détruire.
La louve détourna la tête, ne trouvant rien à répliquer pour une fois. Cependant, elle ne se laissa pas désarmer pour autant et changea rapidement de sujet, rebondissant sur le statut des level D. Elle martela son point de vue avec conviction, détermination, ne s’apercevant que tardivement de l’effet que ses mots produisirent sur son homologue. Ce fut l’améthyste éphémère dans son regard qui l’interpella. Une colère abyssale l’emplissait, à tel point qu’elle amorça un mouvement de recul en grondant, surprise par ce revirement inattendu. Okamiro n’eut visiblement pas conscience de ce changement passager ; son regard de nouveau bleu la fixait avec apathie.
Il lui servit encore une fois un discours antagoniste. Une amie à lui qui n’avait pas changé ? Ses oreilles se couchèrent brusquement sur son crâne tandis qu’un grognement plus profond que les autres couvrit les habituels sons nocturnes. Non ! Pourquoi elle et pas un autre ? Pourquoi les autres et pas elle ? Elle ne pouvait pas l’admettre. Accepter que l’une fût toujours bienveillante, quand un autre, le sien, avait infléchi le cours de sa vie vers un enfer certain.
Le tableau qu’il dépeignit sur elle-même n’arrangea pas spécialement son humeur. Une folle hystérique, hein… Oh, elle se fichait assez peu de ce que pouvait penser le commun des mortels. Mais si la majorité des lycans pensaient ainsi… les siens… Finalement elle était plus seule qu’elle ne le pensait au départ. Juger sur les actes et non sur la nature… Peut-être…
Elle se rendit à peine compte de l’absence de l’autre alpha. Toute à son introspection, elle s’était isolée de son environnement. Si elle l’écoutait, alors Ichiro… Le blocage se réitéra immédiatement dans son esprit. La tension intérieure générée fut telle qu’elle se redressa et donna un grand coup de patte sur l’arbre le plus proche, qui gémit un moment avant de s’écraser lourdement sur le sol dans un fracas assourdissant. Juger sur les actes. Elle n’en était pas capable. Pas pour tout le monde. Il y avait encore des vérités trop acides pour les avaler.
Mia se retourna juste à temps pour le voir revenir depuis le trou béant de son restaurant qui remplaçait la porte. Elle ne put ignorer l’odeur alléchante qui émanait de lui, ou plus précisément, de ce qu’il tenait dans ses mains. Elle huma l’air, mais resta toutefois immobile. La distraction olfactive n’était pas suffisante pour apaiser son esprit tourmenté. Il s’écoula quelques secondes de secondes pendant lesquelles ni l’un ni l’autre n’esquissa le moindre mouvement. Puis, finalement, le mécanisme d’auto-préservation acheva de se mettre en place.
La silhouette imposante de la lycane s’effaça en quelques secondes pour laisser place à celle de l’humaine, plus svelte, mais non moins solide. Elle posa sur Okamiro un regard vide. Ses prunelles argentées le percevaient clairement, mais l’espagnole n’était plus vraiment là. Sa conscience s’était réfugiée quelque part à l’intérieur, hors d’atteinte de ces mots sans merci qui s’acharnaient à détruire ses chimères si confortables. Pour ce soir, Okamiro, finalement, remportait la manche.
Dans un silence et une indifférence déconcertants, elle tourna les talons. Simplement, sans un mot ni un geste. Sourde aux protestations qu’il pourrait émettre pour la retenir, elle s’éloigna d’un pas mesuré, sans se presser, mais sans toutefois s’arrêter ni se retourner. Mettre de la distance. Regagner le confort de sa tanière. Plonger dans un sommeil réparateur. Tels furent ses motivations sur l’heure qui suivit, jusqu’à ce qu’elle eût gagné la chaleur de son modeste appartement. Là, elle s’étendit sur sa couche pour fermer les yeux et se laisser emporter au royaume de Morphée ; hors de portée de cette réalité affligeante qui s’obstinait à la détruire.
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