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Jeu 7 Fév 2019 - 22:21
Je pouvais m’attendre à tout venant de la petite Izbranova, c’était une femme si perfide, l’incarnation même de notre espèce en sommes. Une langue aussi fourchue que celle d’un serpent, ne pouvant rien faire d’autre que de palabrer pendant des heures sans qu’une once de vérité ne soit dite. Que pouvais-je bien espérer de cette femme qui n’avait jamais été foutu de reconnaître son implication dans la genèse des lycans. Shidara était tellement imbu de lui-même qu’il n’avait jamais caché le fait que c’était de se son fait, de sa curiosité scientifique que ces créatures avaient vu le jour. Mais elle, cette princesse à la peau aussi froide que la neige de Sibérie et au coeur plus dur qu’un glacier, je ne voyais pas pourquoi elle restait à essayer de persuader tout le monde de ce que tous savaient.
Bradley ▬ Je ne comprends pas votre façon de faire Yesfir… J’ai mes témoins pendus à des crochets de bouchers qui m’ont raconté l’implication de votre clan et ici il n’y a que nous et vous continuer à vous draper dans le déni...Je pris une grosse bouffée de mon cigare avec une grande lassitude, comme si le poid de l’âge finissait enfin à montrer son vrai visage sous la colère fugace dont j’avais fait preuve avant. C’était encore et toujours la même rengaine avec les vampires… 99% des nôtres avaient les mêmes défauts que les 1% des humains et c’était bien ça que je trouvais le plus désolant dans cette existence aussi longue. A quoi bon vivre éternellement dans un vivier de serpents sournois ne pouvant jamais se montrer juste honnête et franc et dire les choses telles qu’elles sont ? C’était là l’essence même de notre espèce, faux semblants et malfaisance.
Elle était d’accord sur le fond, c’était évident et tout ça la plongeait dans autant de lassitude que moi au final, ne pouvant qu’à peine le dissimuler. Je voulais vraiment faire des efforts car ma soeur et mon cousin avaient raison, le climat dans le clan était devenus horrible et beaucoup de nos gens commençaient à se demander s’il ne fallait pas relancer une nouvelle guerre vampirique. Bien entendu, le Sénat empêchait une telle guerre d’avoir lieu et Izbranova comme moi-même le savions bien. Si l’un de nous voulait entrer en guerre contre l’autre d’une façon aussi directe, l’ensemble des clans devraient prendre position en soutien au clan agressé. C’était là l’arme de dissuasion ultime que représentait le Sénat en sommes. Mais mon clan commençait à en avoir assez, les doléance s’accumulaient petit à petit et cela m’exaspérait au plus haut point.
Elle était très au fait de sa situation, tout comme moi. Les états-unis étaient sortis victorieux de la seconde guerre mondiale et avaient réussi à devenir les banquiers du monde. Le pays était plus fort que jamais à tout point de vue tandis que l’URSS s’était totalement repliée sur elle-même et enfermée sur l’élan patriotique, mais celui-ci arrivait à son terme. Plus rien n’allait pour son pays et nous le savions. Elle voulait donc des accords forts entre nos clans dans le but que le sien ne soit pas perdant à cause de la défaite soviétique.
Le souffle de fumée me drapait dans un brouillard soudain qui n’allait pas durer, mais je dois bien avouer qu’il en valait mieux ainsi. Izbranova a fait quelque chose que je n’aurais jamais cru possible d’elle et j’ai bien dû avoir un air estomaqué une demi seconde. Encore heureux qu’elle n’eut pas la possibilité de voir cette réaction spontanée que je n’ai pu contrôlé.
Je n’arrivais pas à croire qu’Izbranova puisse faire preuve d’autant de franchise sur son cas. C’était absolument inimaginable venant d’elle de s'épancher ainsi sur les problèmes qu’elle vivait à cause des tensions internes dans son clan. Elle était en proie à des doutes et dans le collimateur des levels A de sa cours. Je savais que la jeune vampire était connus pour que rien ne résiste à son autorité, mais chez les levels A, ce genre de pouvoirs avait des effets réduit et je ne savais rien de ses autres pouvoirs même si j’imaginais bien au vue de la froideur de sa peau qu’un lien avec la glace était fort possible. Pour moi qui suis capable de lancer traverser un mur avec ma seule force et me déplacer plus vite qu’une balle, mater les rebelles était simple, mais je pouvais me projeter à sa place....
Je pris une profonde respiration tout en écrasant le reste de mon cigare dans le cendrier à ma droite. Il n’était plus temps de palabrer et les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.
Bradley ▬ Yesfir… Je ne sais pas ce qui vous a fait vous dire que coucher avec moi jadis était une bonne idée… et ne croyez pas que je n’ai pas su voir le dégoût que cela vous inspire que d’y repenser. En d’autre circonstances, si j’avais été un Izbranov, je vous aurais surement courtiser. Toutefois, je vous remercie pour votre franchise...Je me suis levé pour aller me servir un verre de vodka, trouvant que cela était de circonstance après tout. Je n’étais du genre à faire dans la ségrégation politique, la vodka était un bonne alcool.
Bradley ▬ Croyez-moi bien que je ne demanderai jamais à une femme de votre rang de me supplier Yesfir. Cela vous surprendra, mais malgré votre entêtement à nier vos responsabilités, je vous estime. Comme je l’ai dit, en d’autres temps...Je revins m'asseoir bien droit sur mon siège, me servant en même temps de ma vision pour balayer du regard les notes que j’avais clouées aux murs un peu partout. Il fallait que je vois ce que je pouvais bien faire pour l’aider dans la situation qu’était la nôtre, ce que j’étais prêt à céder pour qu’un accord soit conclu.
Bradley ▬ Cela sera une maigre consolation vue la piètre opinion que vous avez de moi, mais sachez que si un jour vous vous sentez en danger Yesfir… je serais là pour vous si vous avez la capacité à vous montrer aussi humble que vous venez de le faireAccepter de ne pas entretenir de commerce avec les pays du bloc soviétiques une fois que celui-ci sera fractionné était du domaine du possible. Je pouvais faire en sorte que les politique des états-unis fasse passer une réglementation sur la vente d’arme interdisant l’exportation vers ces pays. Ce ne serait à titre personnel même pas un manque à gagner et pour les américains, Bush préférerait perdre une couille plutôt que de commercer avec les pays de l’est. Tout était possible en sommes de ce qu’elle voulait et plus encore.
Bradley ▬ Je vais vous faire une offre Yesfir. Je vais faire en sorte qu’un embargo soit instauré pour qu’aucun commerce d’arme ne soit fait avec votre pays ou les pays de l’est une fois que l’URSS sera disloquée en pays. Je veux bien aller sur ce terrain là. En outre pour ce qui est du partenariat de recherche, mon clan n’est plus dans la course à la bioingénierie depuis que j’en suis à la tête. Avant de vous faire ma proposition qui a elle seule vous mettra à l’abri de vos assassins de l’ombre, j’aimerai vous entendre avouer votre part de responsabilité dans la création des lycans… juste ici, juste cette fois-ci, pendant que personne d’autres que nous n’existons à cet instant… Yesfir.. me ferez-vous cet honneur très chère amie ?
“Une proposition qu'elle ne peut pas refuser ?”
© Etilya sur DK RPG
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Dim 10 Fév 2019 - 19:55
En toute franchise, je ne m’attendais à rien de positif. Je n’étais pas sotte au point de croire qu’un homme tel que Bradley, avec qui j’entretenais une rivalité des plus tendues depuis des décennies maintenant, n’accepte de m’aider. Déjà que nous étions tous deux à la tête de clans qui, de base, se détestent tout naturellement par simple affiliation à leurs pays respectifs, certaines choses issues d’un passé charnel commun n’étaient là que pour ajouter à la haine que nous pouvions nous vouer l’un et l’autre. Et je comprenais très bien son point de vue; je l’avais manipulé, d’une manière, afin d’obtenir ce que je voulais. Dans ce cas spécifique, ce fut son silence que j’avais voulu me garantir. Rien de plus, ni de moins.
Je n’observais point l’écran mais, étrangement, j’avais levé les yeux pile au moment où le vampire expirait son nuage de fumée. Quelque part au fond de moi, une petite voix m’indiqua que je l’avais certainement pris de court avec ma franchise soudaine et extrêmement rare. Je la croyais, même si je ne pouvais voir les traits de l’Américain, une simple vue qui aurait pu confirmer mes soupçons. Je ne pouvais pas le blâmer d’en être surpris, puisque moi-même je l’étais. Néanmoins, contrairement à lui, j’avais su cacher ma surprise face à mon propre moment de faiblesse.
Les paroles qu’il prononça par la suite me firent arquer un sourcil; pourtant, je le laissai finir ce qu’il avait à dire. Ce n’était pas ma place de l’interrompre, de toute façon, puisque je savais que Bradley avait l’avantage dans cette situation. Ainsi, mon silence s’étire, j’écoute ce qu’il me dit d’une oreille attentive et surtout, avec un air neutre collé au visage. J’avais peut-être laissé mes paroles exprimer ma lassitude envers cette affaire, mon expression avait peut-être affiché ce même sentiment un instant lorsque j’ai eu cet instant de faiblesse quelques minutes plus tôt, mais il m’était inconcevable de me laisser paraître plus faible que je ne le suis. Même si je me sentais extrêmement vulnérable à l’heure actuelle.
Un silence des plus tendus s’installe alors que mon regard semble se fixer sur l’écran devant moi, perdu dans le vague. Je devais réfléchir. Tout avouer et obtenir ce que je veux, ou bien laisser tomber et me retrouver aux prises avec ces idiots de level A qui souhaitaient ma mort depuis qu’il est évident que l’URSS allait s’effondrer? Il me semblait que le choix était évident, que la solution était d’abord et avant tout d’avouer mes faits et gestes. Cela me permettrait non seulement d’obtenir un accord équitable, ça me permettrait également de contenir la noblesse du clan. Pour l’instant, du moins. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’avoir des doutes. Je n’avais aucune garantie que Bradley n’était pas en train d’enregistrer cet entretien d’une quelconque manière. Ainsi, décidais-je de révéler mes secrets, lui détiendrait une preuve fournie de moi-même quant à mon implication dans cette affaire, chose que je m’étais entêtée à nier de tout mon être depuis des lustres.
Au bout d’un moment, je finis par baisser les yeux, lâchant un soupir las. Bien que je ne sois pas certaine que ce soit la bonne décision à prendre et qu’on voudra ma tête d’une façon ou d’une autre, je me décide à lui faire confiance.
“... Je n’ai pas personnellement été impliquée dans la recherche au sein de l’affaire des lycanthropes. J’étais simplement curieuse de voir ce qui pourrait résulter des efforts scientifiques menés, à l’époque, par les chercheurs de mon clan et de ceux des clans associés dans ce bordel.”
Je finis par croiser les bras, soupirant à nouveau et n’osant visiblement plus regarder l’écran ou la caméra.
“Je ne vous cache pas, cependant, que le but de leur création était d’obtenir un être obéissant qui pourrait éventuellement devenir une sorte de serviteur et, possiblement, un être capable de protéger contre d’imminentes menaces.”
Un léger silence plane à nouveau.
“Mon rôle ne s’est pas arrêté là. J’ai moi-même été chargée de trouver des volontaires pour les expériences que les scientifiques ont voulu mener. La majorité de ces volontaires sont des humains issus de mon pays, des humains croyant fermement en mon culte. Comme ils étaient prêts à tout pour attirer mon attention et potentiellement accéder au statut d’immortels, j’ai joué là-dessus. J’ai pris avantage de leur vulnérabilité afin de les modeler en parfaits candidats. Ils n’ont pas refusé, puisqu’ils croyaient s’en sortir indemnes.”
Je soupire une dernière fois avant de fixer la caméra pour la première fois depuis que j’ai commencé à parler de ce sujet.
“Mais ma contribution s’arrête ici. Je suis consciente que mes actes sont d’une cruauté sans pareille, sachez-le. Cependant, ne tentez pas de me faire culpabiliser à ce sujet. Vous avez obtenu ce que vous demandiez de moi.”
Je n’observais point l’écran mais, étrangement, j’avais levé les yeux pile au moment où le vampire expirait son nuage de fumée. Quelque part au fond de moi, une petite voix m’indiqua que je l’avais certainement pris de court avec ma franchise soudaine et extrêmement rare. Je la croyais, même si je ne pouvais voir les traits de l’Américain, une simple vue qui aurait pu confirmer mes soupçons. Je ne pouvais pas le blâmer d’en être surpris, puisque moi-même je l’étais. Néanmoins, contrairement à lui, j’avais su cacher ma surprise face à mon propre moment de faiblesse.
Les paroles qu’il prononça par la suite me firent arquer un sourcil; pourtant, je le laissai finir ce qu’il avait à dire. Ce n’était pas ma place de l’interrompre, de toute façon, puisque je savais que Bradley avait l’avantage dans cette situation. Ainsi, mon silence s’étire, j’écoute ce qu’il me dit d’une oreille attentive et surtout, avec un air neutre collé au visage. J’avais peut-être laissé mes paroles exprimer ma lassitude envers cette affaire, mon expression avait peut-être affiché ce même sentiment un instant lorsque j’ai eu cet instant de faiblesse quelques minutes plus tôt, mais il m’était inconcevable de me laisser paraître plus faible que je ne le suis. Même si je me sentais extrêmement vulnérable à l’heure actuelle.
Un silence des plus tendus s’installe alors que mon regard semble se fixer sur l’écran devant moi, perdu dans le vague. Je devais réfléchir. Tout avouer et obtenir ce que je veux, ou bien laisser tomber et me retrouver aux prises avec ces idiots de level A qui souhaitaient ma mort depuis qu’il est évident que l’URSS allait s’effondrer? Il me semblait que le choix était évident, que la solution était d’abord et avant tout d’avouer mes faits et gestes. Cela me permettrait non seulement d’obtenir un accord équitable, ça me permettrait également de contenir la noblesse du clan. Pour l’instant, du moins. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’avoir des doutes. Je n’avais aucune garantie que Bradley n’était pas en train d’enregistrer cet entretien d’une quelconque manière. Ainsi, décidais-je de révéler mes secrets, lui détiendrait une preuve fournie de moi-même quant à mon implication dans cette affaire, chose que je m’étais entêtée à nier de tout mon être depuis des lustres.
Au bout d’un moment, je finis par baisser les yeux, lâchant un soupir las. Bien que je ne sois pas certaine que ce soit la bonne décision à prendre et qu’on voudra ma tête d’une façon ou d’une autre, je me décide à lui faire confiance.
“... Je n’ai pas personnellement été impliquée dans la recherche au sein de l’affaire des lycanthropes. J’étais simplement curieuse de voir ce qui pourrait résulter des efforts scientifiques menés, à l’époque, par les chercheurs de mon clan et de ceux des clans associés dans ce bordel.”
Je finis par croiser les bras, soupirant à nouveau et n’osant visiblement plus regarder l’écran ou la caméra.
“Je ne vous cache pas, cependant, que le but de leur création était d’obtenir un être obéissant qui pourrait éventuellement devenir une sorte de serviteur et, possiblement, un être capable de protéger contre d’imminentes menaces.”
Un léger silence plane à nouveau.
“Mon rôle ne s’est pas arrêté là. J’ai moi-même été chargée de trouver des volontaires pour les expériences que les scientifiques ont voulu mener. La majorité de ces volontaires sont des humains issus de mon pays, des humains croyant fermement en mon culte. Comme ils étaient prêts à tout pour attirer mon attention et potentiellement accéder au statut d’immortels, j’ai joué là-dessus. J’ai pris avantage de leur vulnérabilité afin de les modeler en parfaits candidats. Ils n’ont pas refusé, puisqu’ils croyaient s’en sortir indemnes.”
Je soupire une dernière fois avant de fixer la caméra pour la première fois depuis que j’ai commencé à parler de ce sujet.
“Mais ma contribution s’arrête ici. Je suis consciente que mes actes sont d’une cruauté sans pareille, sachez-le. Cependant, ne tentez pas de me faire culpabiliser à ce sujet. Vous avez obtenu ce que vous demandiez de moi.”
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Lun 11 Fév 2019 - 17:30
J’étais parfaitement conscient que ce que j’avais demandé était totalement impossible de son point de vue à en juger par le silence qui s’était installé dans notre dialogue lorsque je lui ai demandé d’admettre son véritable rôle dans la conception des lycans. J’imaginais bien la fierté qui était en elle, à devoir sans cesse paraître la chef de clan dure et froide qu’elle était. C’était une demande hors du commun et totalement inacceptable de son point de vue à n’en pas douter.
C’était la première fois que je vis Yesfir baisser les yeux. Son regard bleu cristallin tout droit sorti d’un conte de par l’aspect irréel d’un tel regard s’était orienté vers le sol. Elle commença à expliquer son implication dans toute cette histoire. Croisant les bras sous sa magnifique poitrine mise en valeur par sa tenue de reine, je compris qu’elle n’osait plus du tout regarder la caméra et en un sens affronter ce que je l’obligeais à faire en ce moment pour son propre bien.
Le fait est qu’elle avait fait en sorte de fournir les scientifiques qui étaient déjà lancé sur le sujet pour travailler avec ceux que les traîtres de mon clan avaient envoyé ainsi que l’ordre Renfield. Sans oublier la contribution majoritaire de Metuselah Shidara. Elle n’avait pas fait que cela, bien au contraire même. Elle avait utilisé son culte, celui que son clan avait instauré dans le but de subjuguer les humains et de les mettre à contribution en se faisant en un sens passer pour des dieux. Les vampires ainsi présentés comme une forme ultime de vie devait l’espoir de vaincre la mort pour ces humains prêts à tout. En outre, c’était un moyen de contrôle très efficace. C’était comme ça qu’elle avait pu fournir une grande quantité de sujet volontaire pour les expérimentations menées dans les laboratoires Renfield et Shidara. J’aurais pu trouver cela horrible, mais alors j’aurais un point de vue tout à fait humain sur la question et non celui d’un vampire. Elle avait raison, en étant objectif, c’étaient des actes d’une très grande cruauté. Certes c’était affreux, mais en toute honnêteté, ces humains seraient mort au jour d’aujourd’hui selon toute probabilité à cause des conflits qu’ils auraient pu voir naître. Qu’ils furent sacrifiés sur l’autel de la science plutôt que de la barbarie était selon moi tout à fait acceptable maintenant.
Tout ce qu’elle venait de me dire faisait parti de ce que j’avais appris par les traîtres pourrissant dans mon donjon suspendu à des crochets de boucher. Elle avait donc su faire preuve d’une très grande honnêteté envers moi malgré toute la souffrance intérieure que cela pouvait lui donner.
Je repensais alors aux nuit et à la journée passé ensemble il y a longtemps maintenant. Tout était parti de ses charme, loin d’être une femme que l’on aime pas regarder. Tout n’était que fein chez cette femme, jusqu’au plaisir qu’elle avait laissé entrevoir lors de nos ébats. Encore une fois, tout n’était que factice et finalement elle s’était retrouvé avec un rustre immonde lui rendant la monnaie de sa pièce. Elle avait voulu jouer ce jour là et elle s’en était mordu les doigts à voir sa tête lorsque je l’ai laissé. Je me souviens même du regard de son jeune level D à l’époque, avec tout le mépris qu’il y avait. C’était un regard de jalousie, je le connaissais bien. Elle avait sans doute l’habitude de s’envoyer en l’air avec son infant avec l’idée d’effacer les souvenirs de tout ceux qui la sautaient pour le pouvoir. Toutefois, cela nous faisait un point en commun, celui de porter dans notre coeur un level D d’une manière qui déplaît aux autres.
Bradley ▬ Yesfir… merci pour votre honnêteté. Je sais ce que cela vous coûte et n’ayez crainte, je ne veux pas vous faire culpabiliser. La vérité est ma plus grande satisfaction.Je la fixais droit dans les yeux au travers de cette caméra dont j’ai pris soin de me rapprocher pour qu’elle puisse me voir de plus près et ne pas manquer la sincérité de mon visage pour ce que j’allais dire ensuite.
Bradley ▬ Que cela reste entre nous, mais je vais vous présenter mes excuses pour avoir profité de la situation il y a des années au moment de mon investiture. Vous avez usé de vos charme pour clore la conversation et je me suis venger de la plus horrible des manières en n’apparaissant sans doute que comme un rustre et non pas avec la révérence dû à une femme comme vous.J’étais véritablement sincère à ce sujet. Non pas que j’en étais voulu à l’époque bien entendu. J’avais même beaucoup apprécié ces moments chargés de passion sexuelles, elle qui était bien moins frigide qu’on pouvait le laisser croire. Je voyais bien la gêne et la détresse qui était celle de Yesfir au moment où elle s’était livrée intégralement et le plus sincèrement du monde. C’était vraiment un conversation des plus intéressante finalement. Nous qui étions las peu de temps avant encore, je nous imaginais bien être captivés d’ici peu.
Bradley ▬ Chère Yesfir… je suis un homme de parole. Aussi, je suis prêt à vous faire une proposition qui aura du poid pour les vampires de votre cours.Je pris le temps de bien réfléchir encore une fois à la proposition que je venais de faire et il fallait qu’elle semble crédible aux yeux de tous, aussi, il était nécessaire d’édulcorer un peu l’idée de base.
Nous allons passer un accord secret tout les deux. Officiellement, vous aurez réussi à me faire accepter de ne plus impliquer mon clan dans la recherche médicale ou biologique. Cela fera comprendre à votre clan que vous êtes capable d’avoir ascendant sur un vampire trois fois plus vieux que vous. En contrepartie de cela, en secret, grâce à des échanges diplomatiques, vous ferez en sorte de me faire parvenir l’avancée des recherches que vous menez dans votre clan à ce niveau. L’accord de partage est donc là de façon officieuse et vous passez de façon officielle pour une reine des négociations. Votre clan vous foutra la paix après cette victoire retentissante.
Bradley ▬ Partons du principe que nous concluons ce deal pour les cinquantes prochaines années et de mon côté j’aurais une faveur qui je sais, vous parlera.J’ai été boire une autre gorgé de mon verre de vodka avant de me retourner vers la caméra à nouveau pour espérer croiser son regard angélique à nouveau. C’était déroutant de parler au travers de tout un tas de câbles divers et de se dire qu’elle assistait à cela à des milliers de kilomètres d’ici. Je ne pouvais que me réjouir de cette entrevue qui commençait à prendre une tournure véritablement intéressante.
Je sais que vous avez un level D dont vous êtes proche. J’aimerai que vous orientiez une partie de vos recherches futur vers une solution pour que les level D puissent se dispenser du sang de level A ou de leur créateur...
Bradley ▬ Je sais que cela va vous surprendre Yesfir, surtout venant de moi. Mais j’aimerai que nous repartions à zéro tout les deux. Je sens que derrière tout le personnage que vous avez créé pour régner, il y a une jeune femme que je pourrais apprécier et peut-être que de votre côté, j’arriverai à vous effacer l’idée d’horrible rustre que vous avez de moi...
Nous ne sommes pas obligés de nous faire la guerre Yesfir et vous seriez surprise de ce que je suis prêt à faire pour aider un ou une amie dans le besoin... Je suis loin d’être un chef de clan comme les autres et j’espère qu’au travers d’un nouveau départ je saurais dans la mesure de vous le prouver.
“Une proposition qu'elle ne peut pas refuser ?”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 12 Fév 2019 - 2:52
Il fallait croire que malgré mon âge plutôt avancé, il y aurait toujours certaines choses qui ne manqueraient pas de me surprendre. La sincérité avec laquelle Bradley m’adressait la parole en était un exemple parfait et, honnêtement, je suis certaine que ma surprise était bien visible sur mes traits. Néanmoins, malgré que j’aurais largement pu l’interrompre et demander si je ne rêvais pas, je le laisse parler. Après tout, le masque a été délaissé et brisé depuis plusieurs minutes déjà, il n’en valait pas la peine d’en remettre un nouveau.
J’observais l’écran d’un air attentif, presque fasciné tant je n’étais pas habituée à voir un air aussi sincère sur le visage du vieux vampire. Cela devait être la première fois que je le voyais ainsi, ses traits habituellement crispés et durs aujourd’hui plus doux et étrangement calmes. J’avais presque de nouveau l’impression de rêver, aussi me pinçai-je légèrement le bras de façon discrète pour réellement vérifier si c’était bien vrai. De toute évidence, j’étais bien éveillée et je n’étais point perdue dans un songe étrange.
La tournure que la situation avait prise était totalement inattendue. Moi qui m’attendais à une dispute des plus violentes, une engueulade que tout le manoir aurait certainement pu entendre, je n’avais point prévu que la conversation deviendrait… plaisante. A l’heure actuelle j’avais surtout l’impression que nous étions de vieux amis en train de discuter calmement, afin que l’un trouve une façon efficace d’aider l’autre. Ce qui, d’une manière, n’était pas totalement faux. Je connaissais Bradley depuis longtemps, même si nous n’étions pas nécessairement en bons termes. Et en toute franchise, que cette rivalité entre nous se soit atténuée un tant soit peu suite à cette conversation me faisait grand bien et me rassurait un peu, même.
Un léger sourire se dessina progressivement sur mes lèvres alors que je l’écoutais parler, lui qui m’exaspérait tant à peine une quinzaine de minutes plus tôt. Je devais avouer que je m’étais crispée un peu lorsqu’il avait mentionné Shura, mais je m’étais détendue immédiatement lorsqu’il énonça ensuite qu’il désirait que les recherches que mon clan entreprendrait s’orientent de façon à procurer davantage de libertés aux level D. Chose dont je n’étais pas contre et qui, d’une manière, serait fort utile, j’en conviens. Cela dit, bien qu’un nouveau moment de silence plana un instant, je repris vite la parole lorsqu’il eut énoncé ce qu’il avait à dire.
“Je ne saurais comment vous remercier, Bradley, pour l’aide que vous m’offrez. Sachez qu’elle sera appréciée au plus haut point. Afin de m’assurer que cette guerre se termine réellement, j’irai personnellement m’assurer que Gorbatchev accepte de se rendre. Mon pays ne peut plus endurer de telles souffrances et la situation dans laquelle nous sommes plongés est désastreuse, pour ne pas dire catastrophique. Cependant, je sais que le peuple saura se relever après cette chute.
Je serais honnorée de faire en sorte que mes scientifiques se mettent à la tâche afin de trouver une façon d’octroyer davantage de liberté aux level D. Ce serait effectivement une cause juste.
Et enfin, il me fera grand plaisir de recommencer à zéro avec vous. Bien que ce fut, disons, amusant de vous emmerder de temps à autres, je n’avais jamais eu l’intention de faire en sorte que cette rivalité ne prenne autant d’ampleur qu’elle n’en avait jusqu’à il y a peu. Je préfèrerais vous considérer comme un ami plutôt qu’un ennemi, surtout en ces temps difficiles que mon clan traversera durant quelques années.”
Je souris légèrement, avant d’effectuer une petite courbette.
“Ce fut un plaisir, Bradley, de vous revoir, d’avoir conclu cet accord et d’avoir enfin mis nos différends de côté.”
J’observais l’écran d’un air attentif, presque fasciné tant je n’étais pas habituée à voir un air aussi sincère sur le visage du vieux vampire. Cela devait être la première fois que je le voyais ainsi, ses traits habituellement crispés et durs aujourd’hui plus doux et étrangement calmes. J’avais presque de nouveau l’impression de rêver, aussi me pinçai-je légèrement le bras de façon discrète pour réellement vérifier si c’était bien vrai. De toute évidence, j’étais bien éveillée et je n’étais point perdue dans un songe étrange.
La tournure que la situation avait prise était totalement inattendue. Moi qui m’attendais à une dispute des plus violentes, une engueulade que tout le manoir aurait certainement pu entendre, je n’avais point prévu que la conversation deviendrait… plaisante. A l’heure actuelle j’avais surtout l’impression que nous étions de vieux amis en train de discuter calmement, afin que l’un trouve une façon efficace d’aider l’autre. Ce qui, d’une manière, n’était pas totalement faux. Je connaissais Bradley depuis longtemps, même si nous n’étions pas nécessairement en bons termes. Et en toute franchise, que cette rivalité entre nous se soit atténuée un tant soit peu suite à cette conversation me faisait grand bien et me rassurait un peu, même.
Un léger sourire se dessina progressivement sur mes lèvres alors que je l’écoutais parler, lui qui m’exaspérait tant à peine une quinzaine de minutes plus tôt. Je devais avouer que je m’étais crispée un peu lorsqu’il avait mentionné Shura, mais je m’étais détendue immédiatement lorsqu’il énonça ensuite qu’il désirait que les recherches que mon clan entreprendrait s’orientent de façon à procurer davantage de libertés aux level D. Chose dont je n’étais pas contre et qui, d’une manière, serait fort utile, j’en conviens. Cela dit, bien qu’un nouveau moment de silence plana un instant, je repris vite la parole lorsqu’il eut énoncé ce qu’il avait à dire.
“Je ne saurais comment vous remercier, Bradley, pour l’aide que vous m’offrez. Sachez qu’elle sera appréciée au plus haut point. Afin de m’assurer que cette guerre se termine réellement, j’irai personnellement m’assurer que Gorbatchev accepte de se rendre. Mon pays ne peut plus endurer de telles souffrances et la situation dans laquelle nous sommes plongés est désastreuse, pour ne pas dire catastrophique. Cependant, je sais que le peuple saura se relever après cette chute.
Je serais honnorée de faire en sorte que mes scientifiques se mettent à la tâche afin de trouver une façon d’octroyer davantage de liberté aux level D. Ce serait effectivement une cause juste.
Et enfin, il me fera grand plaisir de recommencer à zéro avec vous. Bien que ce fut, disons, amusant de vous emmerder de temps à autres, je n’avais jamais eu l’intention de faire en sorte que cette rivalité ne prenne autant d’ampleur qu’elle n’en avait jusqu’à il y a peu. Je préfèrerais vous considérer comme un ami plutôt qu’un ennemi, surtout en ces temps difficiles que mon clan traversera durant quelques années.”
Je souris légèrement, avant d’effectuer une petite courbette.
“Ce fut un plaisir, Bradley, de vous revoir, d’avoir conclu cet accord et d’avoir enfin mis nos différends de côté.”
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Mer 13 Fév 2019 - 15:38
Dans un premier temps, elle fit silence fasse à tout ce que j’avais à lui dire et à lui proposer, mais je devais bien avouer que je n’étais pas totalement certain de moi à ce moment. Il était toujours du domaine du possible qu’elle finisse par éclater de rire en me traitant comme un être ridicule.
Ce ne fût pas le cas, bien au contraire même. Je vis un sourire se dessiner peu à peu sur son visage au fur et mesure qu’avançait mon monologue. Je ne connaissais pas vraiment la nature de sa relation avec son level D, mais son regard jaloux envers moi vingt ans auparavant ne me laissait guère autre chose à penser qu’ils entrenaient au moins une relation intime. J’espérais ainsi qu’elle accepte mon offre car elle participerait à aider son protégé. Avec l’avancé des technologies, il était bien plus facile qu’au siècle dernier de vivre en étant un level D, mais ce n’était pas une sinécure non plus. Il fallait du sang pur et de préférence du créateur au moins une fois par semaine, ce qui signifie qu’avec la péremption de la magie de notre au sang au bout d’une semaine, ils pouvaient se passer de nous tout au plus une quinzaine de jours. C’était un sort assez peu enviable et finalement une chaîne de soumission bien pratique si on créé un level D à des fins de pouvoir. Mon père avait transformé de force beaucoup d’humain dans le milieu politique pour leur faire faire ce qu’il souhaitait sous peine de ne plus recevoir de sang et de devenir des animaux.
Il était intéressant de voir comment elle s’exprimait et j’ai alors compris que nous avions sans doute un point de vue relativement identique sur les humains. Lorsqu’elle parlait de son peuple, ou du peuple soviétique, elle incluait les humains. Bien sûr il n’y aurait jamais une égalité totale entre humain et vampire de par le simple fait que sur un point de vue de chaîne alimentaire ce ne sera jamais le cas. Mais certain humain était bien plus raisonnable et intelligent que beaucoup de vampire et pouvaient être de véritables partenaires si on savait contenir notre égo d’êtres ancestraux. Finalement j’étais parti du principe qu’elle ne pouvait être qu’une petite pimbêche idiote, ayant volontairement fermé les yeux sur le fait que le clan Dwight Hodgkin était en déroute à la création des lycans. Mais finalement je découvrais une jeune femme vulnérable qui avait des légions d’assassin prêts à libérer le trône de son clan à tout instant. Elle avait surement bataillé toute sa vie pour conserver son titre et n’avait pas eu le temps de faire la fine bouche lorsque le projet lycan a germé. Richement parée et apprêtée, entourée par une cours immense digne d’un tsar, elle était pourtant sur son trône aussi seule que je l’avais été pendant plus de mille ans jusqu’à ce que je monte sur mon trône.
Il était plaisant de la voir blaguer en jurant comme si de rien n’était sur l’affection qu’elle portait à notre guerre passé et à tous les fions qu’on avait pu s’envoyer l’un l’autre. C’était un peu comme discuter avec une vieille amie d’enfance soudainement, un sentiment qui m’était pourtant bien étranger.
Bradley ▬ Je suis ravi que vous acceptiez ma proposition. Que ce soit en effet une émancipation totale des levels D ou au moins trouver un moyen de conserver notre sang pur plus longtemps, ce ne leur sera que plus profitable.Je pris un instant pour souffler et repenser à ces dernières années à la rancoeurs, pour ne pas dire à la haine que je vouais à cette femme et qui avait totalement disparu d’un seule coup.
J’irai bien entendu de mon côté voir le président Bush également en personne pour lui faire comprendre que cette guerre est terminée et qu’il ferait bien de contrôler l’exportation des arme en s’assurant que rien de produit en amérique ne soit envoyé dans vos contrées.
Yesfir, sachez que nous pourrons continuer à jouer ainsi. Si vous avez autant d’ennemis, vu la nature de l’accord officiel entre nous, nous devrons conserver une hostilité d’apparat pour tout le monde. Et jusqu’à preuve du contraire, même nos plus proches confidents devraient ignorer notre entente secrète. Il faudra que les documents que vous passerez à Rosalie sur l’état de vos recherches soit scellées et que seul moi puisse ouvrir le sceau. Aux yeux de tous et surtout de vos ennemis, nous devrons être opposés et hostiles.
Bradley ▬ Aujourd’hui, j’ai commencé ce dialogue avec une ennemie et je suis heureux de l’avoir achevé avec une amie. Je suppose qu’il nous faudra un temps d’adaptation à chacun, mais je compte bien me rendre à Moscou très vite pour signer nos accords dans votre cours afin de faire valoir votre avantage.Je glissais un dernier clin d’oeil furtif, l’air un peu séducteur, mais des plus sincère. C’est ainsi que nous nous sommes quitté, sur un accord conclus qui nous avantageait tout les deux et surtout une nouvelle alliance secrète qui ferait trembler le monde de la nuit s’il se savait. Certes les territoires des différents clans se valaient tous plus ou moins en superficie brut surement, mais sur le mien figurait la première puissance mondiale et sur celui de Yesfir la seconde. En soit même si ces deux cultures humaines ne seront jamais d’accord l’une avec l’autre, pour nous qui tirions les ficelles en coulisses, une telle alliance était sans aucun doute effrayante.
Nous avons sans doute bien plus de points communs que je ne l’aurais cru et je peux vous assurer qu’aujourd’hui vous avez devant vous un ami prêt à venir à votre secours au moindre de vos mots très chère Yesfir... La prochaine fois que nous nous verrons, j’aurais surement un présent pour vous que je vous offrirais peut-être autour d’un dîner...
“Accord et Amitié”
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