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Aaren S. Hermansson#101371#101371#101371#101371#101371#101371
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Ven 16 Aoû 2019 - 17:08
La pointe d’humour d’Aaren soutira un sourire discret à son interlocutrice ; mais il ne lui échappa pas. Bien. Il parvenait donc à toucher son âme si consciencieuse par son esprit et son humilité. Il avait même l’étrange impression, en la regardant plus attentivement, que cette lumière sur son visage avait quelque chose d’exceptionnelle. Ses traits semblaient tant figé sur un masque neutre que la moindre nuance relevait de l’exception. Plus leur conversation s’éternisait, plus cette mystérieuse japonaise l’intriguait. Il avait l’impression de faire face à une énigme dont la solution lui échappait encore. Une énigme douée de conscience qui s’obstinait à lui demeurer inaccessible.
Son interlocutrice agrémenta son sourire d’un discours encourageant. Ainsi donc les japonais n’avaient fait que transcrire le sanscrit en phonétique, pour leur faciliter la prononciation. Voilà qui ne devrait pas représenter un obstacle si grand finalement. Bien sûr, il serait nettement plus dur pour James Wilson d’apprendre le mantra qu’Aaren… Cependant, une véritable ferveur donnée dans l’entraînement suffirait amplement à justifier un progrès fulgurant. C’était décidé ; il s’appliquerait dorénavant à réciter ces quelques mots jusqu’à les prononcer à la perfection. Il pourrait même pousser l’effort jusqu’à revenir ici pour exposer ses progrès à sa professeure improvisée…
La japonaise daigna répondre à sa dernière question. Il porta sur elle un regard nouveau. Ainsi donc, elle appartenait à un clan ancien. Le norvégien ne connaissait pas toute l’histoire du Japon, cependant, il avait connaissance de son fonctionnement ancestral. Les clans aujourd’hui avaient nettement moins de pouvoir qu’à l’époque des samouraïs, cependant, ils gardaient une certaine influence dans les provinces qu’ils habitaient. Ils pouvaient s’assimiler aux familles notables européennes, bourgeoises voire même nobles. Cette femme devait donc posséder un statut illustre.
Je vois. Vous êtes donc quelqu’un d’important dans la région ? J’ai cru comprendre que les clans, au Japon, exercent une certaine influence sur les provinces.
Il ne réalisa qu’à cet instant précis que ni l’un ni l’autre n’avait décliné son identité. Si son interlocutrice s’était en partie dévoilé, lui gardait encore secret son nom. Et il le resterait probablement longtemps, ne pouvant pas s’exposer en plein jour sous son nom d’origine. Toutefois, il conviendrait de se présenter au moins sous sa couverture, surtout s’il souhaitait obtenir le nom de la mystérieuse gardienne du sekidozan. Il inclina donc légèrement le buste.
Pardonnez mes manières, je ne me suis même pas présenté. James Wilson. Je n’ai hélas aucun titre spécifique à décliner, je ne suis qu’un humble étranger en quête de savoir.
Son nom ne l’intéressait sans doute pas. Combien de visiteurs devait-elle voir passer chaque jour ? Il ne serait qu’un homme parmi tant d’autres à ses yeux. Mais, en ce qui le concernait, il ne comptait pas en rester là. Cette femme semblait attachée à ses instants de méditation. Pratiquant lui-même l’art de la conscience de soi, il savait qu’une régularité s’imposait pour ces exercices de l’esprit. Ainsi, il était fort possible qu’elle suivît consciencieusement un emploi du temps horodaté sur ces instants qu’elle accordait à son corps et à son esprit. Donc, s’il revenait la semaine suivante, le même jour à la même heure, il avait des chances de la recroiser. Peut-être un peu après onze heure, pour ne pas l’interrompre, la prochaine fois, en pleine introspection. Conforté dans sa décision, il se redressa pour poser ses iris actuellement gris sur la gardienne des lieux.
Pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur ? C’est ma dernière question, promis, ajouta-t-il avec une pointe d’humour, conscient qu’il avait déjà abusé de son temps.
Il espérait qu’elle consentirait à lui donner son nom. Ce serait plus plaisant pour tous les deux que de s’adresser de façon impersonnelle l’un à l’autre. Et il comptait bien, lors de sa prochaine visite, voire des suivantes, percer le mystère qui entourait cette femme à l’allure si fière.
Son interlocutrice agrémenta son sourire d’un discours encourageant. Ainsi donc les japonais n’avaient fait que transcrire le sanscrit en phonétique, pour leur faciliter la prononciation. Voilà qui ne devrait pas représenter un obstacle si grand finalement. Bien sûr, il serait nettement plus dur pour James Wilson d’apprendre le mantra qu’Aaren… Cependant, une véritable ferveur donnée dans l’entraînement suffirait amplement à justifier un progrès fulgurant. C’était décidé ; il s’appliquerait dorénavant à réciter ces quelques mots jusqu’à les prononcer à la perfection. Il pourrait même pousser l’effort jusqu’à revenir ici pour exposer ses progrès à sa professeure improvisée…
La japonaise daigna répondre à sa dernière question. Il porta sur elle un regard nouveau. Ainsi donc, elle appartenait à un clan ancien. Le norvégien ne connaissait pas toute l’histoire du Japon, cependant, il avait connaissance de son fonctionnement ancestral. Les clans aujourd’hui avaient nettement moins de pouvoir qu’à l’époque des samouraïs, cependant, ils gardaient une certaine influence dans les provinces qu’ils habitaient. Ils pouvaient s’assimiler aux familles notables européennes, bourgeoises voire même nobles. Cette femme devait donc posséder un statut illustre.
Je vois. Vous êtes donc quelqu’un d’important dans la région ? J’ai cru comprendre que les clans, au Japon, exercent une certaine influence sur les provinces.
Il ne réalisa qu’à cet instant précis que ni l’un ni l’autre n’avait décliné son identité. Si son interlocutrice s’était en partie dévoilé, lui gardait encore secret son nom. Et il le resterait probablement longtemps, ne pouvant pas s’exposer en plein jour sous son nom d’origine. Toutefois, il conviendrait de se présenter au moins sous sa couverture, surtout s’il souhaitait obtenir le nom de la mystérieuse gardienne du sekidozan. Il inclina donc légèrement le buste.
Pardonnez mes manières, je ne me suis même pas présenté. James Wilson. Je n’ai hélas aucun titre spécifique à décliner, je ne suis qu’un humble étranger en quête de savoir.
Son nom ne l’intéressait sans doute pas. Combien de visiteurs devait-elle voir passer chaque jour ? Il ne serait qu’un homme parmi tant d’autres à ses yeux. Mais, en ce qui le concernait, il ne comptait pas en rester là. Cette femme semblait attachée à ses instants de méditation. Pratiquant lui-même l’art de la conscience de soi, il savait qu’une régularité s’imposait pour ces exercices de l’esprit. Ainsi, il était fort possible qu’elle suivît consciencieusement un emploi du temps horodaté sur ces instants qu’elle accordait à son corps et à son esprit. Donc, s’il revenait la semaine suivante, le même jour à la même heure, il avait des chances de la recroiser. Peut-être un peu après onze heure, pour ne pas l’interrompre, la prochaine fois, en pleine introspection. Conforté dans sa décision, il se redressa pour poser ses iris actuellement gris sur la gardienne des lieux.
Pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur ? C’est ma dernière question, promis, ajouta-t-il avec une pointe d’humour, conscient qu’il avait déjà abusé de son temps.
Il espérait qu’elle consentirait à lui donner son nom. Ce serait plus plaisant pour tous les deux que de s’adresser de façon impersonnelle l’un à l’autre. Et il comptait bien, lors de sa prochaine visite, voire des suivantes, percer le mystère qui entourait cette femme à l’allure si fière.
Invité
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Mer 28 Aoû 2019 - 21:33
« Je vois. Vous êtes donc quelqu’un d’important dans la région ? J’ai cru comprendre que les clans, au Japon, exercent une certaine influence sur les provinces. »
Oh que oui. Il ne saurait jamais à quel point. Ma mission s’étalait à l’échelle du pays. Cependant, ce n’était pas la version officielle. Aujourd’hui, le Sekidozan n’était guère plus qu’un musée aux yeux des humains, et la maison Arisugawa-no-miya, apparentée à la famille impériale, était censée être éteinte. A un niveau humain, je n’avais pas d’influence particulière, si ce n’était celle d’une famille noble. Mais cela m’arrangeait. Je ne voulais rien avoir à faire avec les humains.
« Certains, oui, surtout au sein du gouvernement. Pas le mien, cependant. Cela m’arrange, cela dit. Je préfère juste m’occuper de ce domaine. »
Et de mon peuple. Il s’inclina pour se présenter. J’appréciai qu’il respecte cette tradition, même si c’était vraiment la base. La plupart des occidentaux ne respectaient même pas cette règle primaire. Ne devions-nous pas naturellement nous renseigner ne fût-ce qu’un peu sur les coutumes d’un pays avant de s’y rendre, même pour du tourisme ? Cela me paraissait la moindre des politesses. Je détestais qu’on me tendît la main dans le but de serrer la mienne. Les contacts entre inconnus étaient prohibés, ici. Je n’avais pas envie de toucher qui que ce soit d’autres que mes proches.
Il s’appelait James Wilson. Je n’y connaissais pas grand-chose en accent, mais ce devait être un britannique ou un américain. Pas comme si je m’en souciais, de toute façon. Ce n’était qu’un touriste humain parmi d’autres, certes avec un peu d’esprit, mais rien de plus. Même s’il étudiait ici, je ne le reverrais probablement plus jamais. Je ne savais pas trop pourquoi il tenait à se présenter. L’humilité de sa présentation me plut. Naturellement, je m’inclinai également avec politesse.
« Mon nom est Arisugawa Miyuki. Enchantée de faire votre connaissance. »
J’ignorais s’il avait déjà entendu parler de la maison Arisugawa-no-miya. Peut-être ferait-il un rapprochement, mais de toute façon, Arisugawa n’était plus un nom si unique. Il était tout à fait envisageable qu’un autre clan mineur portât ce nom, et même des roturiers. Aucun risque de ce côté-là. Lui donner mon nom ne présentait aucun problème. Je n’avais pas de montre à vérifier, mais il devait être l’heure pour moi de manger, si je voulais commencer à travailler aux Archives à l’heure habituelle. Mes serviteurs devaient m’attendre avec un repas chaud. Il me fallait prendre congé.
« Il me faut maintenant retourner à mes activités. Je vous souhaite un bon séjour au Japon, Wiruson-san. »
Sur ce, je m’inclinai et tournai les talons en direction de ma demeure.
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Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Dim 22 Sep 2019 - 18:36
Ainsi, elle appartenait bien à un clan, mais visiblement sans grande influence sur les affaires de la région. Toutefois, il ne sut trop pourquoi, il lui sembla que ces mots ne renfermaient qu’une demi-vérité. Comme si elle en savait plus qu’elle ne voulait bien lui expliquer. Pourtant, ses traits ne trahissaient aucun pensée contraire. Elle restait parfaitement impassible, imperturbable quelque fussent les événements. Il ne pouvait qu’admirer cette maîtrise d’elle-même ; mais, d’un autre côté, il trouvait ça presque… triste. Lui arrivait-il de sortir de ce masque, sourire, profiter un peu de la vie ? Il n’aurait pas été surpris du contraire. Il y avait dans son regard, bien qu’insondable, cette note de rigueur et de droiture qui caractérisait si bien les citoyens ne s’accordant aucun répit.
Elle répondit à ses salutations en s’inclinant à son tour, puis en déclinant son identité. Arisugawa Miyuki. Ce nom sonnait magnifiquement bien. Il ne lui disait rien, cependant. Sa rencontre avec Bradley l’avait amené à envisager une installation au Japon, aussi, peu de temps après, il s’était peu à peu plongé dans cette culture si différente de sa Norvège. Mais il avait encore beaucoup à apprendre sur l’histoire du Japon et le passé des nombreux clans qui l’habitaient.
Enchanté de même, Lady Arisugawa.
Il maniait parfaitement sa couverture d’anglais étudiant, qui ne maîtrisait aucunement la langue locale, mais s’était un minimum renseigné sur les coûtumes des japonais. Aussi, en tant que tel, il savait que le nom de famille précédait toujours le prénom dans un patronyme nippon. De quoi s’éviter les foudres d’un indigène, car seuls les proches s’appelaient par le prénom, ici. Mais il se plaisait à marquer sa nature british, en préférant “Lady” au suffixe “san”. Après tout, un étudiant étranger ne pouvait maîtriser aussi bien le keigo, n’est-ce pas ?
Puis elle lui annonça qu’elle devait s’en retourner à ses affaires. Bien évidemment, il ne devait pas être loin de midi. Il était bientôt l’heure de déjeuner, et elle avait probablement beaucoup à faire dans ce domaine. Bien qu’il s’interrogeât sur l’exactitude de son quotidien. Elle ne devait pas passer son temps à surveiller les visiteurs, ou méditer, si ? Il accueillit la fin de cette conversation avec une pointe de déception. Il avait tant de questions à son sujet… Il retint un sourire lorsqu’elle déforma son patronyme d’emprunt. Il trouvait ça… mignon ?
Ah, le devoir vous appelle j’imagine. Merci pour le temps que vous m’avez accordé. Je vous souhaite une bonne journée.
Il s’inclina à son tour puis l’observa s’éloigner, avant de tourner les talons. Il fit quelques pas, songeur. Il y avait une telle aura de mystère qui planait autour de cette femme… Il lui tardait de la percer, et résoudre l’énigme qu’elle représentait à ses yeux. Il s’immobilisa au milieu du pont pour tourner la tête vers le centre du bâtiment, où il la vit disparaître. Un sourire malicieux illumina ses traits.
A bientôt, Arisugawa Miyuki, murmura-t-il pour lui-même.
Puis il prit le chemin inverse pour retourner au quartier des affaires, l’esprit en ébullition, tandis qu’il orchestrait leur prochaine rencontre. Car ils allaient se revoir, c’était une certitude. Elle ne le savait juste pas encore.
Elle répondit à ses salutations en s’inclinant à son tour, puis en déclinant son identité. Arisugawa Miyuki. Ce nom sonnait magnifiquement bien. Il ne lui disait rien, cependant. Sa rencontre avec Bradley l’avait amené à envisager une installation au Japon, aussi, peu de temps après, il s’était peu à peu plongé dans cette culture si différente de sa Norvège. Mais il avait encore beaucoup à apprendre sur l’histoire du Japon et le passé des nombreux clans qui l’habitaient.
Enchanté de même, Lady Arisugawa.
Il maniait parfaitement sa couverture d’anglais étudiant, qui ne maîtrisait aucunement la langue locale, mais s’était un minimum renseigné sur les coûtumes des japonais. Aussi, en tant que tel, il savait que le nom de famille précédait toujours le prénom dans un patronyme nippon. De quoi s’éviter les foudres d’un indigène, car seuls les proches s’appelaient par le prénom, ici. Mais il se plaisait à marquer sa nature british, en préférant “Lady” au suffixe “san”. Après tout, un étudiant étranger ne pouvait maîtriser aussi bien le keigo, n’est-ce pas ?
Puis elle lui annonça qu’elle devait s’en retourner à ses affaires. Bien évidemment, il ne devait pas être loin de midi. Il était bientôt l’heure de déjeuner, et elle avait probablement beaucoup à faire dans ce domaine. Bien qu’il s’interrogeât sur l’exactitude de son quotidien. Elle ne devait pas passer son temps à surveiller les visiteurs, ou méditer, si ? Il accueillit la fin de cette conversation avec une pointe de déception. Il avait tant de questions à son sujet… Il retint un sourire lorsqu’elle déforma son patronyme d’emprunt. Il trouvait ça… mignon ?
Ah, le devoir vous appelle j’imagine. Merci pour le temps que vous m’avez accordé. Je vous souhaite une bonne journée.
Il s’inclina à son tour puis l’observa s’éloigner, avant de tourner les talons. Il fit quelques pas, songeur. Il y avait une telle aura de mystère qui planait autour de cette femme… Il lui tardait de la percer, et résoudre l’énigme qu’elle représentait à ses yeux. Il s’immobilisa au milieu du pont pour tourner la tête vers le centre du bâtiment, où il la vit disparaître. Un sourire malicieux illumina ses traits.
A bientôt, Arisugawa Miyuki, murmura-t-il pour lui-même.
Puis il prit le chemin inverse pour retourner au quartier des affaires, l’esprit en ébullition, tandis qu’il orchestrait leur prochaine rencontre. Car ils allaient se revoir, c’était une certitude. Elle ne le savait juste pas encore.
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