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Dim 15 Sep 2019 - 23:35
Le calme régnait au cœur de la forêt. Les nuages dansaient dans le ciel, tandis que les branches des arbres s’étiraient vers eux comme une prière muette dans le but de les toucher. Même si en apparence, l'ambiance respirait la sérénité, on pouvait sentir cette pression permanente qui s'était installée sur les épaules de chaque créature qui y vivait. Anzu serrait sa veste longue bien fort contre elle telle une carapace fictive, comme pour se protéger des démons qui pourraient surgir de nulle part et s'attaquer à elle. Le comble, pour une louve alpha que de craindre un danger dont elle ne discernait pas encore les courbes mais dont elle pouvait largement sentir l'haleine de mort qu'il dégageait. L'obscurité laissait la place à l'imagination et animait les peurs les plus profondes. Elle restait méfiante, sur ses gardes, alors que ses bottes piétinaient la terre d'un pas rapide, vers le restaurant de ses congénères.
Le chemin lui paraissait interminable, alors qu'elle s'y était déjà rendue auparavant. Peut-être que cette sensation d'alerte qui faisait tambouriner sa poitrine, lui donnait l'impression de rallonger son temps comme un sort vicieux ? Elle souffla avec agacement, laissant échapper une buée de sa bouche qui se fondait dans l'atmosphère rafraîchie par l'humidité qui tombait dans l'air.
Malgré toutes ces émotions lourdes, elle avait quand même mis un point d'honneur à rencontrer ses partenaires pour leur signaler l'altercation qu'elle avait eu la veille avec ce Teisuke Saito. Tout comme Nadail, elle l'avait trouvé tout à fait par hasard ou par infortune, au milieu de cette forêt même alors qu'elle cherchait simplement le repos de ses angoisses. Mais au lieu de ça, elle s'était vue offrir un gamin complètement immature, ignare et impoli de surcroît. Même si au fond, la jeune femme devinait qu'il lui fallait seulement de bons tuteurs pour le remettre dans le droit chemin et le guider, sans parler de lui trouver un refuge. Un omega de ce calibre n'avait aucune chance de survivre dans de telles circonstances. De plus, il représentait également un danger, autant pour lui que pour les autres. Elle devait au moins lui éviter de dévier dans une mauvaise trajectoire en l'encadrant dans leur meute.
C'était également l'occasion de voir comment serait agencé l'étage au dessus du restaurant, pour accueillir ces deux réfugiés en plus de sa propre présence en prime. Après réflexion, elle en avait conclu qu'il valait mieux recentrer les effectifs, même si cela supposait accepter l'autre alpha dans son environnement privé. Adieu intimité. Mais en avait-elle déjà eu de toute façon ? Pas à son souvenir. Il fallait penser pratique et collaboratif désormais. Avec ces deux nouveaux nés loups, le choix s'imposait tout seul comme une évidence. Et quand bien même, elle n'allait pas leur laisser non plus cette tâche ingrate que de devoir les gérer tout seuls alors que c'est elle qui les avait ramassés. Ils étaient deux dans l'affaire, et la louve en avait bien conscience.
Quelques pas supplémentaires et elle parviendrait à destination. Elle n'avait croisé personne, ce qui n'avait réellement rien d'étrange finalement. L'ambiance qui régnait ne donnait pas vraiment l'envie de se promener dans les environs, ni même de sortir tout court. Elle entendit au loin, le hurlement d'un animal qui fendit le silence dans un cri strident. Son regard bleuté restait fixé sur ses chaussures, trop occupée à éviter les racines qui semblaient s'amuser à vouloir la faire tomber. Pas question, sa robe de velours noir lui avait coûté bien trop cher pour leur laisser ce plaisir.
Au loin, elle discernait quelques lumières timides qui dansaient dans la pénombre naissante. Comme une route vers la rédemption, elle poursuivit son chemin avec entrain tout en restant attentive au moindre bruit qui lui paraîtrait suspect pour mieux anticiper sur ses mouvements. Le bruit du vent dans les feuilles offrait vraiment un cadre sinistre à cet endroit, comme un chant lugubre à des funérailles, telle une aura malfaisante qui absorberait l'énergie.
Les pensées sombres, elle parvint à gagner l'encadrement de la porte. Avec une légère hésitation, par crainte de déranger, elle posa sa main sur la poignée avant de s'en saisir doucement et d'ouvrir la masse en bois dont sortait un rayon lumineux. Est-ce qu'un jour, elle pourrait considérer qu'elle se situait véritablement chez elle ? Un jour.
Elle ouvrit la porte en grand avant de s'engouffrer lentement dans cette pièce familière, et la referma derrière elle. Cette marche lui avait pompé plus d'énergie qu'elle ne l'aurait pensé, à moins qu'il ne s'agisse plutôt de ces idées noires qui l'avait accompagnées le long de son excursion.
Lacroix-san se situait derrière le comptoir, avec cette expression toujours taciturne accrochée au visage. Il semblait absorbé par un nouveau plat dont il devait tenter l'essai pour être aussi concentré. Dans une cadence silencieuse, elle s'avança à pas feutrés vers lui pour annoncer son arrivée en espérant que cela puisse le ramener à la réalité dont il s'était coupé sur l'instant.
-Bonjour, Ôkamiro-san.
Elle lui offrit un faible sourire, mais qui restait teinté de sympathie. Anzu devait avoir vraiment mauvaise mine. Depuis les événements récents, ses réflexions s'entrechoquaient dans son esprit comme des boules de pétanque, écartant une piste pour en attraper une autre, avant d'effectuer une arabesque et d'en faire revenir d'autres sur le tapis. Ne pas connaître tous les éléments de ce scénario obscur la rendait passablement agitée et son métabolisme répondait par des insomnies. Et le peu où elle fermait les yeux, elle voyait dans son sommeil des bouts de chair luisants sur le goudron, des cadavres qui s'amoncelaient sur le sol ou bien, ses propres yeux injectés du poison de cette folie perfide bien connue à ce jour.
-Je viens vous annoncer que j'ai trouvé un nouveau rescapé du caprice d'un alpha pas plus tard qu'hier. Teisuke Saito. Un gamin ignorant et turbulent, mais simplement perdu dans le fond. Je tenais à vous mettre au courant, qu'on puisse aussi anticiper sur l'agencement de l'étage.
Elle s'installa sur l'un des sièges mis à disposition, d'une mine un peu déconfite.
-Ah, et j'aurais bien besoin d'un verre de vin rouge, si tu veux bien m'accorder cette faveur.
Le chemin lui paraissait interminable, alors qu'elle s'y était déjà rendue auparavant. Peut-être que cette sensation d'alerte qui faisait tambouriner sa poitrine, lui donnait l'impression de rallonger son temps comme un sort vicieux ? Elle souffla avec agacement, laissant échapper une buée de sa bouche qui se fondait dans l'atmosphère rafraîchie par l'humidité qui tombait dans l'air.
Malgré toutes ces émotions lourdes, elle avait quand même mis un point d'honneur à rencontrer ses partenaires pour leur signaler l'altercation qu'elle avait eu la veille avec ce Teisuke Saito. Tout comme Nadail, elle l'avait trouvé tout à fait par hasard ou par infortune, au milieu de cette forêt même alors qu'elle cherchait simplement le repos de ses angoisses. Mais au lieu de ça, elle s'était vue offrir un gamin complètement immature, ignare et impoli de surcroît. Même si au fond, la jeune femme devinait qu'il lui fallait seulement de bons tuteurs pour le remettre dans le droit chemin et le guider, sans parler de lui trouver un refuge. Un omega de ce calibre n'avait aucune chance de survivre dans de telles circonstances. De plus, il représentait également un danger, autant pour lui que pour les autres. Elle devait au moins lui éviter de dévier dans une mauvaise trajectoire en l'encadrant dans leur meute.
C'était également l'occasion de voir comment serait agencé l'étage au dessus du restaurant, pour accueillir ces deux réfugiés en plus de sa propre présence en prime. Après réflexion, elle en avait conclu qu'il valait mieux recentrer les effectifs, même si cela supposait accepter l'autre alpha dans son environnement privé. Adieu intimité. Mais en avait-elle déjà eu de toute façon ? Pas à son souvenir. Il fallait penser pratique et collaboratif désormais. Avec ces deux nouveaux nés loups, le choix s'imposait tout seul comme une évidence. Et quand bien même, elle n'allait pas leur laisser non plus cette tâche ingrate que de devoir les gérer tout seuls alors que c'est elle qui les avait ramassés. Ils étaient deux dans l'affaire, et la louve en avait bien conscience.
Quelques pas supplémentaires et elle parviendrait à destination. Elle n'avait croisé personne, ce qui n'avait réellement rien d'étrange finalement. L'ambiance qui régnait ne donnait pas vraiment l'envie de se promener dans les environs, ni même de sortir tout court. Elle entendit au loin, le hurlement d'un animal qui fendit le silence dans un cri strident. Son regard bleuté restait fixé sur ses chaussures, trop occupée à éviter les racines qui semblaient s'amuser à vouloir la faire tomber. Pas question, sa robe de velours noir lui avait coûté bien trop cher pour leur laisser ce plaisir.
Au loin, elle discernait quelques lumières timides qui dansaient dans la pénombre naissante. Comme une route vers la rédemption, elle poursuivit son chemin avec entrain tout en restant attentive au moindre bruit qui lui paraîtrait suspect pour mieux anticiper sur ses mouvements. Le bruit du vent dans les feuilles offrait vraiment un cadre sinistre à cet endroit, comme un chant lugubre à des funérailles, telle une aura malfaisante qui absorberait l'énergie.
Les pensées sombres, elle parvint à gagner l'encadrement de la porte. Avec une légère hésitation, par crainte de déranger, elle posa sa main sur la poignée avant de s'en saisir doucement et d'ouvrir la masse en bois dont sortait un rayon lumineux. Est-ce qu'un jour, elle pourrait considérer qu'elle se situait véritablement chez elle ? Un jour.
Elle ouvrit la porte en grand avant de s'engouffrer lentement dans cette pièce familière, et la referma derrière elle. Cette marche lui avait pompé plus d'énergie qu'elle ne l'aurait pensé, à moins qu'il ne s'agisse plutôt de ces idées noires qui l'avait accompagnées le long de son excursion.
Lacroix-san se situait derrière le comptoir, avec cette expression toujours taciturne accrochée au visage. Il semblait absorbé par un nouveau plat dont il devait tenter l'essai pour être aussi concentré. Dans une cadence silencieuse, elle s'avança à pas feutrés vers lui pour annoncer son arrivée en espérant que cela puisse le ramener à la réalité dont il s'était coupé sur l'instant.
-Bonjour, Ôkamiro-san.
Elle lui offrit un faible sourire, mais qui restait teinté de sympathie. Anzu devait avoir vraiment mauvaise mine. Depuis les événements récents, ses réflexions s'entrechoquaient dans son esprit comme des boules de pétanque, écartant une piste pour en attraper une autre, avant d'effectuer une arabesque et d'en faire revenir d'autres sur le tapis. Ne pas connaître tous les éléments de ce scénario obscur la rendait passablement agitée et son métabolisme répondait par des insomnies. Et le peu où elle fermait les yeux, elle voyait dans son sommeil des bouts de chair luisants sur le goudron, des cadavres qui s'amoncelaient sur le sol ou bien, ses propres yeux injectés du poison de cette folie perfide bien connue à ce jour.
-Je viens vous annoncer que j'ai trouvé un nouveau rescapé du caprice d'un alpha pas plus tard qu'hier. Teisuke Saito. Un gamin ignorant et turbulent, mais simplement perdu dans le fond. Je tenais à vous mettre au courant, qu'on puisse aussi anticiper sur l'agencement de l'étage.
Elle s'installa sur l'un des sièges mis à disposition, d'une mine un peu déconfite.
-Ah, et j'aurais bien besoin d'un verre de vin rouge, si tu veux bien m'accorder cette faveur.
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Lun 16 Sep 2019 - 12:02
C’est une soirée bien étrange, comme toutes celles depuis la mort de ce lycan qui a été retrouvé dans une rue sombre du quartier des affaires de la grande ville de Nakanoto. Vivant aussi haut dans les montagnes et étant aussi perdu que nous le sommes dans la forêt, très loin de tout sentier pédestre balisé, l’ambiance n’est pas vraiment au beau fixe. Les vampires ne viennent plus et nous n’avons aucune réservation depuis plusieurs jours. Ils ont peur de faire la route et de tomber sur un lycan énervé par l’idée d’être finalement plus mortel qu'il ne l’imaginait et en mal d’un peu de châtiment à faire pleuvoir sur un vampire. Il n’y a pas beaucoup de Dwight Hodgkin dans la région, mais certain venaient grâce aux visites de Rosalie, mais avec ce couvre-feu que le chef a instauré, ceux-ci ne viennent plus.
D'un autre côté, même si je n'ai pas vraiment de clients lycan depuis que j’ai ouvert. Beaucoup ne sont pas prêt à partager les lieux avec des vampires et pourtant cela devrait prendre un jour ou l’autre. Je songeais à voir venir la meute Hirano sans doute un de ces quatre, mais ce n’était pas encore le cas pour le moment.
Il a plu toute la journée, comme c’est la saison des pluies au Japon, rien d’étonnant, mais il y avait une drôle d'atmosphère dans les montagnes de par ce fait. La température a drastiquement chuté depuis que le soleil a disparu, mais aussi à cause de l’augmentation de l’humidité. Ce souffle froid constitué de nuages bas en début de soirée avait comme un fond d’expiration de la mort déployant son linceul funeste sur toute la vallée, comme si un drame couvait.
Comme la journée partait à la base sous un regard particulièrement ennuyeux, comme tous les jours depuis la mort du lycan, nous avons continué de faire les aménagements pour faire du Fangtasia, le quartier général, la demeure en somme de notre meute, notre famille. La veille nous avions déjà fini de faire tomber les murs et déblayer les gravats pour l’instant entreposés derrières l’établissement. Aujourd’hui, nous avons redécoupé l’espace de l’étages pour faire six chambres plus spacieuses, conserver un salon et une salle de bain commune. Il y a encore beaucoup de boulot, mais nous n’avons pas grand-chose d’autre à faire de nos journées et avec la force et l’énergie du lycan que nous sommes, on peut dire qu’on abat le bouleau de dix hommes du soir au couché pour ainsi dire.
Nous étions derrière le comptoir lorsque la porte s’est ouverte à cette heure tardive. Absorbé par l’idée de voir cette salle vide et de n’avoir servi personne de la soirée à par nous-même. Pour le coup, nous n'avions rien fait d'exceptionnel. Un plat mijoté en cocotte, bien assez pour deux mines de rien. Un plat de veau haché, mijoté dans une sauce à base de tomate avec des oignons, déglacé au vin rouge avant d’être farci à l'intérieur de pommes de terre dorant à souhait ensuite dans du beurre chargé d’échalottes et persil mi en cocotte. C’était Anzu qui venait d’arriver. Elle venait régulièrement maintenant, mais pas souvent avec une belle robe de velours et elle affichait sur son visage l’inquiétude du cadre en ville.
Je levais donc me regard vers elle pour lui faire un vague sourire avant de m’adresser à elle.
Voilà qu’elle nous annonça d’un seul coup qu’elle avait encore trouvé un omega qu’elle fit entrer dans notre cercle familial.
Pour répondre à sa demande, je suis allé chercher un bon bordeaux que nous avions dans la cave à vin au sous-sol avant de revenir pour la servir.
Je nous servis ainsi deux assiettées en un temps record, une poignée de minutes en tout et pour tout. Gardant bonne figure, nous avons versé le vin à ce moment-là dans notre propre verre avec de servir un deuxième verre à notre amie qui était dans un léger instant de détresse.
D'un autre côté, même si je n'ai pas vraiment de clients lycan depuis que j’ai ouvert. Beaucoup ne sont pas prêt à partager les lieux avec des vampires et pourtant cela devrait prendre un jour ou l’autre. Je songeais à voir venir la meute Hirano sans doute un de ces quatre, mais ce n’était pas encore le cas pour le moment.
Il a plu toute la journée, comme c’est la saison des pluies au Japon, rien d’étonnant, mais il y avait une drôle d'atmosphère dans les montagnes de par ce fait. La température a drastiquement chuté depuis que le soleil a disparu, mais aussi à cause de l’augmentation de l’humidité. Ce souffle froid constitué de nuages bas en début de soirée avait comme un fond d’expiration de la mort déployant son linceul funeste sur toute la vallée, comme si un drame couvait.
Comme la journée partait à la base sous un regard particulièrement ennuyeux, comme tous les jours depuis la mort du lycan, nous avons continué de faire les aménagements pour faire du Fangtasia, le quartier général, la demeure en somme de notre meute, notre famille. La veille nous avions déjà fini de faire tomber les murs et déblayer les gravats pour l’instant entreposés derrières l’établissement. Aujourd’hui, nous avons redécoupé l’espace de l’étages pour faire six chambres plus spacieuses, conserver un salon et une salle de bain commune. Il y a encore beaucoup de boulot, mais nous n’avons pas grand-chose d’autre à faire de nos journées et avec la force et l’énergie du lycan que nous sommes, on peut dire qu’on abat le bouleau de dix hommes du soir au couché pour ainsi dire.
Nous étions derrière le comptoir lorsque la porte s’est ouverte à cette heure tardive. Absorbé par l’idée de voir cette salle vide et de n’avoir servi personne de la soirée à par nous-même. Pour le coup, nous n'avions rien fait d'exceptionnel. Un plat mijoté en cocotte, bien assez pour deux mines de rien. Un plat de veau haché, mijoté dans une sauce à base de tomate avec des oignons, déglacé au vin rouge avant d’être farci à l'intérieur de pommes de terre dorant à souhait ensuite dans du beurre chargé d’échalottes et persil mi en cocotte. C’était Anzu qui venait d’arriver. Elle venait régulièrement maintenant, mais pas souvent avec une belle robe de velours et elle affichait sur son visage l’inquiétude du cadre en ville.
Je levais donc me regard vers elle pour lui faire un vague sourire avant de m’adresser à elle.
Ôkamiro ▬ Bonjour Anzu-san...Elle n’avait pas le moral et ça s’est vu à avec le fébrile sourire qu’elle nous a offert à son tour. Pas étonnant qu’elle vienne ici pour quérir de la compagnie alors.
Ôkamiô ▬ Pas étonnant avec le père qu’elle se coltine chez elle !Le fait qu’il était tellement bavard qu’elle devait se sentir bien seule une fois rentrée chez elle. Pas étonnant qu’elle décide faire toute cette route pour venir jusqu’à nous, tout aussi seuls qu’elle que nous sommes si loin de toute. Nadail n’était pas encore à demeurer ici et il n’était pas là non plus ce soir par ailleurs.
Voilà qu’elle nous annonça d’un seul coup qu’elle avait encore trouvé un omega qu’elle fit entrer dans notre cercle familial.
Ôkamiro ▬ On s’est dit qu’on ne dépasserait sans doute pas les six membres... du coup on a abattu les cloisons et posé les bases pour découper le tout en six chambres spécieuses... une salle de bain... et un salon convivial... pour l’instant c’est juste le bordel et dégueulasse... mais bon ça ne sera pas long... la plomberie est déjà faite car les douches étaient commune déjà car traditionnelle...C’est donc un nouveau membre turbulent. Idéal pour se faire calmer par Ôkamiô en un rien de temps s'il le met de travers. C'est qu'il est très chatouilleux depuis un jour ou deux.
Pour répondre à sa demande, je suis allé chercher un bon bordeaux que nous avions dans la cave à vin au sous-sol avant de revenir pour la servir.
Ôkamiro ▬ Tu n’as pas l’air bien Anzu-san... tu veux en parler un peu ?Il lui fallait un bon repas pour lui redonner le sourire. Le plat principal était déjà en train de cuir finalement, alors j’ai sorti du congélateur des coquilles saint jacques que j’avais réservé pour en snacker quelques-unes rapidement. Je coupais en julienne des carottes et des poireaux pour jeter le tout dans une poêle pour les faire réduire avec du beurre, une pointe de crème et du cidre brut. Pendant la préparation, ma conscience s’est effacée au profit de celle de mon compagnon, mais ce fut vraiment soudain et sans notre totem. C’était la deuxième fois aujourd’hui que nous échangeâmes nos positions sans utiliser le bandana, ce qui était pour le moins étrange.
Je nous servis ainsi deux assiettées en un temps record, une poignée de minutes en tout et pour tout. Gardant bonne figure, nous avons versé le vin à ce moment-là dans notre propre verre avec de servir un deuxième verre à notre amie qui était dans un léger instant de détresse.
“TEXTE”
Etilya sur DK RPG
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Mer 18 Sep 2019 - 20:42
La réalité lui semblait étrangement éloignée, comme si son propre conscient tentait de temporiser l'impact des événements en la découpant du drame récent. Tel un rêve éveillé, elle se sentait dans un flou astral vaporisé par son cerveau pour lui éviter d'éclater dans une crise d'hystérie qui lui ferait automatiquement perdre ses moyens pour l'emporter dans la colère. En somme, elle luttait contre son anxiété de n'être qu'une minable spectatrice face à la scène qui se déroulait sous son nez sans en discerner les tenants et les aboutissements. Tout ça la mettait clairement dans un état de frustration si intense que son esprit essayait tant bien que mal de la canaliser en l'excluant de cette vérité aberrante, faisant passer le vrai pour du presque faux. Mais la prise de conscience restait douloureuse.
Elle se faisait vite rattraper par l'imminente menace qui planait au-dessus de leur tête lors de ces nuits où s'éveillaient les tensions les plus morbides. Cette réalité qui percutait les lycans de plein fouet, émergeait dans son sommeil comme une épée douloureuse plantée dans son subconscient.
Pensivement, elle écoutait parler son ami d'une oreille quelque peu distraite qui lui faisait part de sa réflexion concernant l'agencement des pièces du dessus pour accueillir leurs réfugiés, passés et à venir.
-Tu as raison, six membres, c'est déjà bien suffisant. N'oublie pas de me compter parmi les effectifs ! Pour le reste, ça me semble être un bon plan. Il ne manque plus qu'à mettre tout ça en forme et le tour sera joué.
Cette perspective avait au moins le mérite de lui mettre du baume au cœur, ce qui fit instantanément écho sur son humeur devenue un peu plus enjouée qu'à son arrivée. En y repensant, elle leur devait bien plus qu'elle ne voulait l'admettre. Quelque part au fond d'elle, elle sentait cette porte froide qu'elle s'était évertuée à maintenir fermée à double tour, s'ouvrir légèrement pour laisser filtrer quelques rayons lumineux sur sa solitude bien installée. Ce constat la faisait néanmoins frémir, comme une ombre animée par la crainte qu'on ne la délaisse à nouveau, alors qu'elle apprenait tout juste à tisser un lien. Elle secoua légèrement la tête pour chasser ces vilaines pensées, ne souhaitant pas se laisser avaler par ces futilités dignes d'une adolescente. La confiance se construisait avec le temps, comme un édifice précieux à commencer par les bases, pour ensuite en déterminer la structure brique par brique et la rendre aussi solide qu'une muraille impénétrable. Un concept difficilement applicable pour la jeune femme, mais qui restait néanmoins possible avec de la conviction et de la bienveillance.
Toutefois, son congénère ne manqua pas de souligner son attitude étrange alors qu'il allait lui procurer sa boisson aux vertus apaisantes. Il n'y avait pas besoin d'être un expert pour remarquer que son moral volait à quelques centimètres du plancher. Mais en règle générale, les gens ne prenaient tellement pas le temps de faire attention aux autres qu'ils loupaient bien vite ce genre de détails. Toutefois, Ôkamiro ne ressemblait pas à ce type de profil, bien au contraire, il restait observateur et attentionné, malgré son flegme apparent.
-Oh tu sais, la routine...
Un petit rire jaune s'égosilla au fond de sa gorge, pour controverser l'ironie de ses propos.
-En vérité, je me demande ce qu'on a bien faire pour que le sort s'acharne à ce point. C'est vrai quoi, notre espèce a déjà bien assez souffert comme ça pour rajouter encore plus de malheurs. Les événements me dépassent et ma seule hâte est d'y mettre un terme, que j'puisse enfin fermer les yeux sans voir des cadavres danser sous mes paupières.
Elle attrapa son verre tendu comme une bénédiction avant d'en vider le contenu d'une traite sans attendre.
-A part ça, ça va. Je me concentre sur les paramètres à venir, à commencer par cette fameuse entrevue avec le level A. C'est déjà un début.
Un silence vague émana dans la pièce, bien trop emmuré dans la préparation de son plat, ce qui fit sourire Anzu en coin. Tellement de concentration, capable de l'enfermer dans sa petite bulle bien à lui. Il vint par la suite déposer deux assiettes sur le bar, mais la louve n'était même pas certaine d'avoir de l'appétit. Un comble pour une gourmande de son calibre. Toutefois, il s'agirait d'un sacrilège si elle devait bouder son plat gentiment offert.
-Et toi, comment tu te sens ?
Elle se faisait vite rattraper par l'imminente menace qui planait au-dessus de leur tête lors de ces nuits où s'éveillaient les tensions les plus morbides. Cette réalité qui percutait les lycans de plein fouet, émergeait dans son sommeil comme une épée douloureuse plantée dans son subconscient.
Pensivement, elle écoutait parler son ami d'une oreille quelque peu distraite qui lui faisait part de sa réflexion concernant l'agencement des pièces du dessus pour accueillir leurs réfugiés, passés et à venir.
-Tu as raison, six membres, c'est déjà bien suffisant. N'oublie pas de me compter parmi les effectifs ! Pour le reste, ça me semble être un bon plan. Il ne manque plus qu'à mettre tout ça en forme et le tour sera joué.
Cette perspective avait au moins le mérite de lui mettre du baume au cœur, ce qui fit instantanément écho sur son humeur devenue un peu plus enjouée qu'à son arrivée. En y repensant, elle leur devait bien plus qu'elle ne voulait l'admettre. Quelque part au fond d'elle, elle sentait cette porte froide qu'elle s'était évertuée à maintenir fermée à double tour, s'ouvrir légèrement pour laisser filtrer quelques rayons lumineux sur sa solitude bien installée. Ce constat la faisait néanmoins frémir, comme une ombre animée par la crainte qu'on ne la délaisse à nouveau, alors qu'elle apprenait tout juste à tisser un lien. Elle secoua légèrement la tête pour chasser ces vilaines pensées, ne souhaitant pas se laisser avaler par ces futilités dignes d'une adolescente. La confiance se construisait avec le temps, comme un édifice précieux à commencer par les bases, pour ensuite en déterminer la structure brique par brique et la rendre aussi solide qu'une muraille impénétrable. Un concept difficilement applicable pour la jeune femme, mais qui restait néanmoins possible avec de la conviction et de la bienveillance.
Toutefois, son congénère ne manqua pas de souligner son attitude étrange alors qu'il allait lui procurer sa boisson aux vertus apaisantes. Il n'y avait pas besoin d'être un expert pour remarquer que son moral volait à quelques centimètres du plancher. Mais en règle générale, les gens ne prenaient tellement pas le temps de faire attention aux autres qu'ils loupaient bien vite ce genre de détails. Toutefois, Ôkamiro ne ressemblait pas à ce type de profil, bien au contraire, il restait observateur et attentionné, malgré son flegme apparent.
-Oh tu sais, la routine...
Un petit rire jaune s'égosilla au fond de sa gorge, pour controverser l'ironie de ses propos.
-En vérité, je me demande ce qu'on a bien faire pour que le sort s'acharne à ce point. C'est vrai quoi, notre espèce a déjà bien assez souffert comme ça pour rajouter encore plus de malheurs. Les événements me dépassent et ma seule hâte est d'y mettre un terme, que j'puisse enfin fermer les yeux sans voir des cadavres danser sous mes paupières.
Elle attrapa son verre tendu comme une bénédiction avant d'en vider le contenu d'une traite sans attendre.
-A part ça, ça va. Je me concentre sur les paramètres à venir, à commencer par cette fameuse entrevue avec le level A. C'est déjà un début.
Un silence vague émana dans la pièce, bien trop emmuré dans la préparation de son plat, ce qui fit sourire Anzu en coin. Tellement de concentration, capable de l'enfermer dans sa petite bulle bien à lui. Il vint par la suite déposer deux assiettes sur le bar, mais la louve n'était même pas certaine d'avoir de l'appétit. Un comble pour une gourmande de son calibre. Toutefois, il s'agirait d'un sacrilège si elle devait bouder son plat gentiment offert.
-Et toi, comment tu te sens ?
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Jeu 19 Sep 2019 - 14:32
Elle était très étrange ce soir, un peu ici, un peu ailleurs, comme un chat avec le regard fuyant et fixé dans le vide sans aucune raison apparente. C’est un peu le contre-coup de ce qui se passe en ville et il était évident que c’était à cause du lycan retrouvé mort en ville. Elle avait le regard beaucoup perdu que d’habitude et c’était légèrement perturbant.
Elle nous fit une petite plaisanterie en nous disant de la compter dans l’effectif de personnes à loger ici. C’était une évidence qu’elle avait été compté depuis le début, même si ça n'aurait été que pour avoir une chambre d'ami attitré tout en conservant sa vie chez elle et son père. Elle ne pouvait pas le savoir encore, mais nous avions terminé une chambre d’ores et déjà. Il restait la peinture ou le papier peint à poser bien entendu, tout comme l’ameublement à mettre puisque nous n’avions jamais meublé l’étage si ce n’est que pour nous et encore.
Il faudrait que nous lui proposions de venir chercher des affaires à elle à l’aide de notre pickup ou du camion qui nous sert pour les pièces de viande et les denrées que nous allons chercher chez nos cultivateurs locaux. On pourrait certaine déménager ses affaires dès demain si c’était son souhait.
Elle avait le talent d’éluder les questions dans un premier temps à chaque fois avant de finalement y répondre. C’était ça son truc à elle. Mais c’est ensuite seulement qu’elle a commencé à s’épancher sur ses craintes et le fait que l’avenir devenait à mesure des jours de plus en plus incertain. La colère commençait à monter en moi et c’est alors que je me suis retrouvé passager à nouveau.
Je tournais en revanche mon regard vers le réfrigérateur chromé qui reflétait mon partenaire. Nous nous échangeâmes alors un regard entendu. Il était de plus en plus possible que ce soit à cause du virus. Nous devions être contaminé sans doute, bien que ce n'était pas encore certain. Pourtant faut pas trop inquiéter notre amie pour le moment. Alors lorsqu’elle nous demande ce qu’il pouvait y avoir de neuf dans notre vie, il fallait rebondir et partir sur autre chose.
Elle nous fit une petite plaisanterie en nous disant de la compter dans l’effectif de personnes à loger ici. C’était une évidence qu’elle avait été compté depuis le début, même si ça n'aurait été que pour avoir une chambre d'ami attitré tout en conservant sa vie chez elle et son père. Elle ne pouvait pas le savoir encore, mais nous avions terminé une chambre d’ores et déjà. Il restait la peinture ou le papier peint à poser bien entendu, tout comme l’ameublement à mettre puisque nous n’avions jamais meublé l’étage si ce n’est que pour nous et encore.
Ôkamiro ▬ Bien sûr que nous t’avons compté... et pour tout te dire... une chambre est déjà fini alors tu peux même en prendre possession ce soir si tu veux... elle est juste pas meublée ou peinte... enfin la décoration est à faire quoi...C’est mon partenaire qui avait initié l’idée de procéder au plus vite et de faire ça chambre par chambre histoire de loger tout le monde dès que possible. Après tout, il y avait déjà Nadail qui trainait ici et là et avait besoin d’une chambre à lui et maintenant ce Teisuke ou je ne sais quoi. Mais nous deux aussi il nous fallait une chambre.
Il faudrait que nous lui proposions de venir chercher des affaires à elle à l’aide de notre pickup ou du camion qui nous sert pour les pièces de viande et les denrées que nous allons chercher chez nos cultivateurs locaux. On pourrait certaine déménager ses affaires dès demain si c’était son souhait.
Elle avait le talent d’éluder les questions dans un premier temps à chaque fois avant de finalement y répondre. C’était ça son truc à elle. Mais c’est ensuite seulement qu’elle a commencé à s’épancher sur ses craintes et le fait que l’avenir devenait à mesure des jours de plus en plus incertain. La colère commençait à monter en moi et c’est alors que je me suis retrouvé passager à nouveau.
Ôkamiro ▬ C’est encore arrivé...Merde, j’étais à nouveau aux manettes d’un coup sans m’en apercevoir et sans totem. C’était vrai bizarre comme truc, mais cela se produisait de plus en plus souvent maintenant. Je profitais du fait qu’elle observe son assiette pour nouer le bandana autour de notre tête dans le but de jouer le jeu et faire croire qu'avait échangé nos places normalement.
Je tournais en revanche mon regard vers le réfrigérateur chromé qui reflétait mon partenaire. Nous nous échangeâmes alors un regard entendu. Il était de plus en plus possible que ce soit à cause du virus. Nous devions être contaminé sans doute, bien que ce n'était pas encore certain. Pourtant faut pas trop inquiéter notre amie pour le moment. Alors lorsqu’elle nous demande ce qu’il pouvait y avoir de neuf dans notre vie, il fallait rebondir et partir sur autre chose.
Ôkamiô ▬ Et bien ma grande ! De c’que je peux te dire c’est que Rosie est bien partante pour qu’on s’voit demain puisque t’en parles ! Toi, nous et elle et ensuite tu rencontreras le grand patron ! Mais te fais pas trop d’bile pour cette histoire ma grande ! Les vampires ont passé des millénaires sans armes pour les tuer, il fallait bien que ça tombe pour nous aussi un jour et avec les techniques humaines de maintenant, bah c’est pas si étonnant ! Après c’est vrai que t’es plus jeune que nous au final, donc c’est pas facile de se rendre compte de ce que pouvaient savoir déjà les humain qui nous ont conçu, mais c’est pas la fin du monde ! Alors ok maintenant va y avoir des chasseurs de lycans... mais ça dépend un peu qui s’en charge aussi tiens ! Si c’est les chevaliers des ombres, avec ce que tu m’en a dit, tu s’rais pas contente qu’eux soient capable d’arrêter des lycans qui foutent le bordel et tuent des gens ?Je passais derrière le comptoir pour venir tout près d’elle un moment, et avant qu’elle ne commence son entrée, pour la serrer dans mes bras.
Ôkamiô ▬ T’inquiète pas trop va! J’suis là moi ! Et j’te promet qu’il nous arrivera rien à toi, moi, Nadail ou... Teimachin là j’ai oublié son nom.Après quoi je suis revenu de mon côté du comptoir pour m’assoir sur la chaise haute en cuisine pour manger tout en étant à porter de réagir pour la cuisson encore en cours.
Etilya sur DK RPG
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Ven 20 Sep 2019 - 19:15
Décidément, ils avaient vraiment fait vite pour la première chambre. Elle ne s'en serait pas doutée. La lycane soupçonnerait presque que la réalisation rapide de cet aménagement pouvait être une idée de son autre partenaire pour l'inviter à s'installer dès que possible. Étonnamment, son cœur se réchauffa doucement, procurant la sensation qu'elle avait peut-être finalement sa place quelque part, à l'abri des tensions du monde.
Toutefois, une légère gêne s’immisça au creux de sa rétine et elle entreprit d'attraper une mèche de cheveux qu'elle enroula autour de ses doigts en détournant le regard.
-Oh. C'est gentil mais... Vous ne préférez pas la garder pour vous ? Après tout, vous êtes quand même les propriétaires des lieux... Je peux encore patienter un peu tu sais.
Elle ne voyait pas d'inconvénients à venir définitivement poser ses valises ici mais tout de même, il s'agissait aussi de leur confort également. De plus, il lui faudrait songer à déplacer ses propres meubles pour retrouver son petit cocon. L'idée d'arranger la pièce à sa sauce l'arrangeait également, elle adorait organiser son univers à son goût pour qu'elle puisse s'y sentir bien.
-Nadail aurait bien besoin d'une chambre également. Il ne fait que vagabonder. Bon certes, il se méfie toujours autant de moi mais il a vite compris qu'il valait mieux pour lui de rester avec nous.
Sa dent vint agripper sa lèvre inférieure, pas très fière. Cette situation l'embêtait. Il ne lui faisait clairement pas confiance, même si elle tentait tant bien que mal de rattraper son erreur. Lorsqu'il était amené à la croiser, il s'arrangeait toujours pour se tenir à une distance respectable par crainte sûrement de subir une autre marque de violence. Ça lui apprendra à réagir avec désinvolture, mais malheureusement, la brutalité était la seule communication qu'on lui avait inculquée pour se faire entendre, quand il ne s'agissait pas de s'enterrer dans le mutisme ou de réagir avec cynisme.
Alors qu'elle fixait son couvert quelque peu perplexe face à sa faim qui ne se déclarait pas, l'alpha fit son apparition à son tour. La louve n'avait même pas besoin de lever le museau pour le deviner, sa présence avait rempli la pièce soudainement de sa masse imposante.
-C'est noté pour demain. Tu me noteras l'adresse et l'heure, j'y serais comme convenu.
Ces deux rencontres promettaient. Elle ne savait pas tellement à quoi s'attendre mais cette entrevue était nécessaire pour leur avenir. Cela permettrait de gonfler leur rang et de devenir un poids important dans un rapport de force face aux autres. Si ce Bradley acceptait l'alliance, plus d'un hésiterait avant de s'attaquer à eux, ce qui leur garantirait une couverture de protection dissuasive. Sachant que leur meute restait assez spéciale à l'égard des autres, car dirigée par deux alphas. Ce vampire a dû y réfléchir également de son côté, sans parler de Rosalie, qui représentait sûrement une influence non négligeable sur ce level A, mais aussi sur ses congénères. Il ne manquait plus qu'à faire ses preuves pour sceller le pacte.
Ce n'était pas faute de tenter de la réconforter du mieux qu'il le pouvait à sa manière et Anzu le remerciait pour ça. Mais contrairement aux vampires, leur effectif restait bien moins élevé, tout en sachant que les plus vieux avaient eu le temps de creuser leur nid pour affronter le problème et s'en soustraire. Les lycans, par rapport à eux, manquaient d'expériences et de recul. Surtout elle, puisqu'au final, elle ne restait qu'une petite jeunette comparée à son homologue. Accusé le coup lui restait difficile et désagréable.
Alors certes, tout dépendait de qui possédait une telle atrocité. Mais même en sachant qu'une arme de ce calibre pouvait se situer entre les mains, admettons, d'un chevalier des ombres, ça ne l'enchantait pas plus. Ca leur donnerait une occasion de se laisser sentir pousser des ailes pour certains, dans le meilleur des cas... Mais pour les autres, ceux qui souhaitaient vraiment répandre leur sang, son existence s'avérait être une réelle menace, ajoutons à cela le virus qui se faufilait dans l'air. Tout en sachant qu'on pouvait largement supposer que ces deux phénomènes étaient intimement liés à une même source.
En réponse, elle se mit à grogner légèrement pour manifester son désagrément.
-Je me méfie. J'ai peut-être intégré les chevaliers des ombres mais je n'en conclus pas forcément que les membres qui la composent sont tous fiables. Un tel engin ne devrait pas être confié à n'importe qui. Je dirais même plus : si nous devions avoir un problème avec l'un des nôtres, ce devrait être à nous de nous en charger.
Et pas ces... Humains. Mais elle se retint d'ajouter cette pointe d'animosité, jugée de trop. Puis d'un pas feutré mais rapide, il la rejoignit devant le comptoir pour lui offrir une étreinte rassurante. Ses grands yeux s'écarquillèrent légèrement sous cet élan de gentillesse dont elle n'avait toujours pas pris l'habitude.
Ne rien leur arriver ? Elle y comptait bien. Et si jamais il devait se produire quoique ce soit, elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour pallier au problème, quitte à devenir une furie. Anzu ne pouvait tolérer de perdre une seconde fois quelqu'un qu'elle souhaite à ses côtés. C'était inenvisageable, inconcevable. Si par malheur, un événement désastreux devait se produire, il en valait de soi qu'il pouvait aussi, compter sur elle.
-Il en va de même de mon côté. Je ne laisserais personne devenir une menace pour nous.
Tandis qu'il regagnait sa place, ses lèvres s'étirèrent dans un petit sourire. Peut-être que la lycane n'était pas au meilleur de sa forme en ce moment, mais l'erreur qu'on pouvait commettre, était de croire qu'on puisse se permettre de la pourfendre dans sa faiblesse alors que bien au contraire ; c'était très exactement dans ce genre de moment où elle se montrerait la plus dangereuse. Surtout si ça devait toucher ses deux amis.
Toutefois, une légère gêne s’immisça au creux de sa rétine et elle entreprit d'attraper une mèche de cheveux qu'elle enroula autour de ses doigts en détournant le regard.
-Oh. C'est gentil mais... Vous ne préférez pas la garder pour vous ? Après tout, vous êtes quand même les propriétaires des lieux... Je peux encore patienter un peu tu sais.
Elle ne voyait pas d'inconvénients à venir définitivement poser ses valises ici mais tout de même, il s'agissait aussi de leur confort également. De plus, il lui faudrait songer à déplacer ses propres meubles pour retrouver son petit cocon. L'idée d'arranger la pièce à sa sauce l'arrangeait également, elle adorait organiser son univers à son goût pour qu'elle puisse s'y sentir bien.
-Nadail aurait bien besoin d'une chambre également. Il ne fait que vagabonder. Bon certes, il se méfie toujours autant de moi mais il a vite compris qu'il valait mieux pour lui de rester avec nous.
Sa dent vint agripper sa lèvre inférieure, pas très fière. Cette situation l'embêtait. Il ne lui faisait clairement pas confiance, même si elle tentait tant bien que mal de rattraper son erreur. Lorsqu'il était amené à la croiser, il s'arrangeait toujours pour se tenir à une distance respectable par crainte sûrement de subir une autre marque de violence. Ça lui apprendra à réagir avec désinvolture, mais malheureusement, la brutalité était la seule communication qu'on lui avait inculquée pour se faire entendre, quand il ne s'agissait pas de s'enterrer dans le mutisme ou de réagir avec cynisme.
Alors qu'elle fixait son couvert quelque peu perplexe face à sa faim qui ne se déclarait pas, l'alpha fit son apparition à son tour. La louve n'avait même pas besoin de lever le museau pour le deviner, sa présence avait rempli la pièce soudainement de sa masse imposante.
-C'est noté pour demain. Tu me noteras l'adresse et l'heure, j'y serais comme convenu.
Ces deux rencontres promettaient. Elle ne savait pas tellement à quoi s'attendre mais cette entrevue était nécessaire pour leur avenir. Cela permettrait de gonfler leur rang et de devenir un poids important dans un rapport de force face aux autres. Si ce Bradley acceptait l'alliance, plus d'un hésiterait avant de s'attaquer à eux, ce qui leur garantirait une couverture de protection dissuasive. Sachant que leur meute restait assez spéciale à l'égard des autres, car dirigée par deux alphas. Ce vampire a dû y réfléchir également de son côté, sans parler de Rosalie, qui représentait sûrement une influence non négligeable sur ce level A, mais aussi sur ses congénères. Il ne manquait plus qu'à faire ses preuves pour sceller le pacte.
Ce n'était pas faute de tenter de la réconforter du mieux qu'il le pouvait à sa manière et Anzu le remerciait pour ça. Mais contrairement aux vampires, leur effectif restait bien moins élevé, tout en sachant que les plus vieux avaient eu le temps de creuser leur nid pour affronter le problème et s'en soustraire. Les lycans, par rapport à eux, manquaient d'expériences et de recul. Surtout elle, puisqu'au final, elle ne restait qu'une petite jeunette comparée à son homologue. Accusé le coup lui restait difficile et désagréable.
Alors certes, tout dépendait de qui possédait une telle atrocité. Mais même en sachant qu'une arme de ce calibre pouvait se situer entre les mains, admettons, d'un chevalier des ombres, ça ne l'enchantait pas plus. Ca leur donnerait une occasion de se laisser sentir pousser des ailes pour certains, dans le meilleur des cas... Mais pour les autres, ceux qui souhaitaient vraiment répandre leur sang, son existence s'avérait être une réelle menace, ajoutons à cela le virus qui se faufilait dans l'air. Tout en sachant qu'on pouvait largement supposer que ces deux phénomènes étaient intimement liés à une même source.
En réponse, elle se mit à grogner légèrement pour manifester son désagrément.
-Je me méfie. J'ai peut-être intégré les chevaliers des ombres mais je n'en conclus pas forcément que les membres qui la composent sont tous fiables. Un tel engin ne devrait pas être confié à n'importe qui. Je dirais même plus : si nous devions avoir un problème avec l'un des nôtres, ce devrait être à nous de nous en charger.
Et pas ces... Humains. Mais elle se retint d'ajouter cette pointe d'animosité, jugée de trop. Puis d'un pas feutré mais rapide, il la rejoignit devant le comptoir pour lui offrir une étreinte rassurante. Ses grands yeux s'écarquillèrent légèrement sous cet élan de gentillesse dont elle n'avait toujours pas pris l'habitude.
Ne rien leur arriver ? Elle y comptait bien. Et si jamais il devait se produire quoique ce soit, elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour pallier au problème, quitte à devenir une furie. Anzu ne pouvait tolérer de perdre une seconde fois quelqu'un qu'elle souhaite à ses côtés. C'était inenvisageable, inconcevable. Si par malheur, un événement désastreux devait se produire, il en valait de soi qu'il pouvait aussi, compter sur elle.
-Il en va de même de mon côté. Je ne laisserais personne devenir une menace pour nous.
Tandis qu'il regagnait sa place, ses lèvres s'étirèrent dans un petit sourire. Peut-être que la lycane n'était pas au meilleur de sa forme en ce moment, mais l'erreur qu'on pouvait commettre, était de croire qu'on puisse se permettre de la pourfendre dans sa faiblesse alors que bien au contraire ; c'était très exactement dans ce genre de moment où elle se montrerait la plus dangereuse. Surtout si ça devait toucher ses deux amis.
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Sam 21 Sep 2019 - 12:48
Anzu est toujours aussi gentille et prévenante, comme à son habitude. Chassez le naturel, il revient au galop. C’est ainsi qu’elle est.
Ce Nadail. C’est vrai que pour l’instant il n’avait vraiment nulle part où aller et personnellement, je me demandais encore s’il allait parvenir à rester et surtout à faire corps avec la meute.
Je lui lançais un regard enjôleur avec un sourire carnassier dans le but qu'elle puisse penser quelque chose comme “ah mais quel gros lourd celui-là” histoire de lui changer un peu les idées et qu’elle profite un peu de son entrée que j’allais bientôt débarrasser au profit du plat de résistance.
En outre pour le rendez-vous ce n’était que l’affaire d’une demie heure de footing dans les bois à peine et bien moins encore si nous y allions en forme lupine, bien que j’eusse de doutes sur le fait qu’elle veuille se rendre nue à un tel rendez-vous. Encore que, ce serait représentatif de notre peuple.
J’avais bien aimé qu’on change de sujet pour s’amuser lorsque j’ai servi les pommes de terre farcies mais ce n’était pas simple. Elle venait sur le sujet le plus compliqué à traiter au monde. Est-ce qu’on mérite un acharnement ? Sans doute pas, mais est-ce qu’on peut parler d’acharnement sur nous en fin de compte ? Pas sûr. Avec Rosie, à force on arrive à comprendre le regard que portent les vampires sur les chasseurs, en tout cas celui de Bradley et à force de parler avec le père Kobayashi, on finit par vite comprendre que c’est une réaction logique des humains face à un danger en réalité. Certain des notres ont fait des atrocités bien avant le virus en lachant la bête et chassant des humains pour le plaisir après tout.
Nous étions là, à guetter ce son singulier qui et non-identifié, pour voir s’il se répétait.
Ôkamiô ▬ Nan t’inquiète pas pour nous ma grande ! Déjà avant même qu'on fasse ces travaux on dormais plus sur le canap’ que dans notre lit donc tu sais.. Nan franchement si tu veux pioncer dès ce soir fais-toi plaisir hein ! Et demain on ira chercher tes affaires en fourgon si tu veux. Voir dans la nuit si t’es motivée ahahah!C’était l’affaire de quoi ? Trois heures tout au plus. Une heure le temps de se rendre du Fangtasia à chez elle en pickup par les routes de forêt ; prendre le fourgon garé chez mon maraicher ; prendre et charger ses affaires et enfin revenir ici et tout décharger. Ouai, trois voire quatre heures à tout casser.
Ce Nadail. C’est vrai que pour l’instant il n’avait vraiment nulle part où aller et personnellement, je me demandais encore s’il allait parvenir à rester et surtout à faire corps avec la meute.
Ôkamiô ▬ T’as raison pour ce p’tit gars, mais bon il a pas voulu revenir dans l’coin pour l’instant. P’t’être qu’avec une chambre à finir ça l’motiverait. Faudrait qu’il passe pour filer un coup d’main demain tiens ! Ça s’rait pas mal !C’était évident qu’Anzu s’en voulait pour Nadail. Ce gars ne faisait encore confiance à personne et c’était pas forcément gagné d’entrée de jeu avec lui vu le passif qu’il semblait avoir. Mais faut pas qu’elle se mette autant de poids sur les épaules, surtout pas en un moment pareil.
Je lui lançais un regard enjôleur avec un sourire carnassier dans le but qu'elle puisse penser quelque chose comme “ah mais quel gros lourd celui-là” histoire de lui changer un peu les idées et qu’elle profite un peu de son entrée que j’allais bientôt débarrasser au profit du plat de résistance.
Ôkamiô ▬ T’as qu’à dormir ici ce soir et rester pour les travaux demain et nous irons ensemble au rendez-vous. On déménagera tes affaires après manger si tu veuxC’est pas comme si nous en avions pour des dizaines d’heures. En trois quatre heures, ce serait facilement réglé cette histoire de déménagement. Le temps de prendre le pickup et de retrouver le fourgon en ville, le charger et revenir par les petites routes de terre en forêt jusqu'au Fangtasia et c'était réglé.
En outre pour le rendez-vous ce n’était que l’affaire d’une demie heure de footing dans les bois à peine et bien moins encore si nous y allions en forme lupine, bien que j’eusse de doutes sur le fait qu’elle veuille se rendre nue à un tel rendez-vous. Encore que, ce serait représentatif de notre peuple.
Ôkamiro ▬ Nous ne sommes pas un peuple.Je jetais un regard noir en direction du réfrigérateur à ces mots dans ma tête. Je vis son visage blasé comme toujours. Il n’avait pourtant pas tort en fait. On n’a pas de culture, pas de coutumes, nous ne formons rien de spécial en vérité. Il n’y a que des alphas et des omega ayant décrété des zones comme étant leur territoire et c’est tout.
J’avais bien aimé qu’on change de sujet pour s’amuser lorsque j’ai servi les pommes de terre farcies mais ce n’était pas simple. Elle venait sur le sujet le plus compliqué à traiter au monde. Est-ce qu’on mérite un acharnement ? Sans doute pas, mais est-ce qu’on peut parler d’acharnement sur nous en fin de compte ? Pas sûr. Avec Rosie, à force on arrive à comprendre le regard que portent les vampires sur les chasseurs, en tout cas celui de Bradley et à force de parler avec le père Kobayashi, on finit par vite comprendre que c’est une réaction logique des humains face à un danger en réalité. Certain des notres ont fait des atrocités bien avant le virus en lachant la bête et chassant des humains pour le plaisir après tout.
Ôkamiô ▬ Nos problèmes ne sont pas nos problèmes dès lors où il y a des victimes Anzy-chan. C’est trop facile de laisser des lycans comme Ogawa faire n’importe quoi et pleurer quand les vampires veulent se venger, pareil pour les humains. Ils sont beaucoup plus nombreux que nous et les vampires et avec la science d’aujourd’hui, ils peuvent facilement trouver des solutions en cherchant tous ensemble. Non c’est pas la joie, mais on paie aussi pour les actes de quelques isolés. Nous ne sommes pas un peuple de lycans.. Tiens d’ailleurs on continue de s’appeler lycan alors que c’est le terme des laboratoires ça ! Pourquoi pas Loup garous ou un autre mot ! On est..Je me suis intérompu croyant entendre quelque chose.
Ôkamiô ▬ T’as entendu un truc toi aussi ?C’était trop lointain et indistinct, mais ce n’était pas un bruit normal dans une forêt à cette heure-ci. Comme nous avions presque fini nos assiettes, je suis passé dans la salle, me dirigeant accompagné par Anzu vers la porte pour sortir.
Nous étions là, à guetter ce son singulier qui et non-identifié, pour voir s’il se répétait.
Etilya sur DK RPG
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Lun 23 Sep 2019 - 21:36
En y repensant, la jeune louve ne s'était jamais réellement sentie forcée d'être quelqu'un d'autre avec eux. Peut-être au commencement, éventuellement, par rapport à sa vigilance naturelle qui prônait toujours au début de chaque rencontre. Mais ce masque avait tendance à très vite tomber avec ces deux congénères. Comme si le simple fait se de trouver dans la même pièce qu'eux, supprimait presque instantanément ses défenses.
Dans un sens, elle pouvait comprendre pourquoi elle baissait son armure de glace : elle fondait à mesure qu'elle se sentait acceptée et en confiance, face à l'extravagance bouillante mais spontanée de son ami. Sa proposition à la motivation décapante amusait la demoiselle.
-Dans ce cas, levons un verre à mon futur emménagement nocturne ! Autant faire les choses rapidement.
La nature méfiante de Nadail faisait tanguer la synchronisation de leur groupe. Et elle se doutait que ce serait bien loin d'être le seul élément perturbateur quand elle repensa à sa rencontre avec l'autre omega. L'ambiance risquait d'être mouvementée pendant encore quelques mois, le temps que tout le monde puisse s'acclimater les uns aux autres. Et vue les personnalités singulières de chaque membre, la cohésion risquait d'être compliquée. Il lui faudra prendre sur elle pour tenter de canaliser les ardeurs de chacun de ses compagnons, sans parler des siennes. Mais bon, le tout était d'y croire et il n'était pas question de jeter l'éponge aussi rapidement.
-Il faut juste qu'il s'habitue à sa condition et qu'il apprenne, comme vous, vous avez appris.
Contrairement aux autres, sa nature lycane avait été immédiatement comme une seconde peau dont elle s'affublait à sa guise. Née louve, elle n'avait pas subi ce traitement innommable et horrible comme ses deux congénères pour commencer, et n'avait pas éprouvé de difficultés particulières pour apprivoiser son organisme. La douleur morale et physique lui avait donc été épargnée à ce stade. Malheureusement, tous les lycans ne possédaient pas cette chance.
Ôkamio se mit ensuite à lui lancer un regard qu'elle reconnaissait entre mille et qui lui donnait très souvent envie, la plupart du temps, de lui assener un coup dans le buffet. Au moins, entre eux deux, il y en avait au moins un qui restait toujours égal à lui-même.
Mais tandis qu'il remettait son invitation sur le tapis, elle se mit à arquer un sourcil en le voyant jeter un regard sombre vers une surface lisse, où elle devinait la présence de son hôte en vue de sa réaction. Ce changement de comportement la fit cligner des yeux, s'interrogeant sur la raison de cette saute d'humeur. Qu'avait-il bien pu dire ? Mystère. Elle préférait maintenir sa question en suspend.
-C'est vrai que laisser Ogawa régler ces affaires pourraient facilement nous discréditer, finalement... Voir pire, nous cataloguer dans des clichés que nous souhaitons résorber.
La Terre aurait tôt fait de se transformer en une chasse géante aux vampires, simplement parce qu'ils sont ce qu'ils sont. Il n'y avait rien de très juste ou d'équitable dans cette logique qui n'en était pas une dans la tête de cette lycane blessée.
-Comme quoi, la cohésion des mœurs au sein d'une communauté permet de faire front face à la menace. Et je trouve que nous manquons vraiment de collaboration, de part nos différentes opinions. Au moins, ceux qui ont créé cette arme étaient d'accord sur l'idée de nous faire défaut et on peut dire qu'ils sont sur la bonne voie !
Ses épaules tressautèrent légèrement alors qu'elle se mit à ricaner sournoisement. Pour faire avancer une troupe, il faut impérativement se serrer les coudes et ce n'était pas bien le cas encore entre ses congénères lupins. L'union fait la force, comme on dit. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle redoutait un peu cette réunion extra-alpha. Les discordances battaient son plein et elle ne supporterait certainement pas qu'on puisse faire passer son propre intérêt face à la menace qui planait sur leurs têtes respectives. Ce serait inadmissible.
Puis d'un coup, il bifurqua sur un sujet auquel elle n'aurait pas particulièrement songé. Un peuple ? Qu'est ce qui déterminait un peuple finalement ? Leurs caractéristiques, leurs coutumes, leur culture, leur code... Pas seulement des points communs. C'était un thème intéressant à aborder.
Toutefois, alors qu'il se lançait dans son propre avis, il laissa sa phrase en suspend, comme si quelque chose l'avait perturbé. Et elle comprit rapidement l'objet de sa curiosité.
Rapidement, elle lui enchaîna le pas pour aller écouter plus attentivement l'origine de ce bruit mystérieux. Ses oreilles en alerte, elle tentait de capter avec précision la seconde secousse qui ne tarda pas à retentir. Un glapissement sourd et imprécis. Mais qui ne ressemblait en rien à celui d'un animal qui peuplait la forêt.
-On dirait... Une sorte de plainte ? Qui provient un peu plus au Nord.
Elle pointa le doigt en direction de la source du phénomène. Puis soudain, ce qui ne semblait qu'être qu'un bruit indistinct, se transformait en un cri plus fort et aigu, accompagné de quelques rires rauques qui tintaient à ses tympans dans ce silence nocturne.
Son sang ne fit alors qu'un tour et ses prunelles se mirent à s'assombrir au cœur de la nuit en un clignement de paupières. Elle croisa donc celles de son partenaire d'un air entendu. Ce n'était pas si loin.
-On y va.
Dans un sens, elle pouvait comprendre pourquoi elle baissait son armure de glace : elle fondait à mesure qu'elle se sentait acceptée et en confiance, face à l'extravagance bouillante mais spontanée de son ami. Sa proposition à la motivation décapante amusait la demoiselle.
-Dans ce cas, levons un verre à mon futur emménagement nocturne ! Autant faire les choses rapidement.
La nature méfiante de Nadail faisait tanguer la synchronisation de leur groupe. Et elle se doutait que ce serait bien loin d'être le seul élément perturbateur quand elle repensa à sa rencontre avec l'autre omega. L'ambiance risquait d'être mouvementée pendant encore quelques mois, le temps que tout le monde puisse s'acclimater les uns aux autres. Et vue les personnalités singulières de chaque membre, la cohésion risquait d'être compliquée. Il lui faudra prendre sur elle pour tenter de canaliser les ardeurs de chacun de ses compagnons, sans parler des siennes. Mais bon, le tout était d'y croire et il n'était pas question de jeter l'éponge aussi rapidement.
-Il faut juste qu'il s'habitue à sa condition et qu'il apprenne, comme vous, vous avez appris.
Contrairement aux autres, sa nature lycane avait été immédiatement comme une seconde peau dont elle s'affublait à sa guise. Née louve, elle n'avait pas subi ce traitement innommable et horrible comme ses deux congénères pour commencer, et n'avait pas éprouvé de difficultés particulières pour apprivoiser son organisme. La douleur morale et physique lui avait donc été épargnée à ce stade. Malheureusement, tous les lycans ne possédaient pas cette chance.
Ôkamio se mit ensuite à lui lancer un regard qu'elle reconnaissait entre mille et qui lui donnait très souvent envie, la plupart du temps, de lui assener un coup dans le buffet. Au moins, entre eux deux, il y en avait au moins un qui restait toujours égal à lui-même.
Mais tandis qu'il remettait son invitation sur le tapis, elle se mit à arquer un sourcil en le voyant jeter un regard sombre vers une surface lisse, où elle devinait la présence de son hôte en vue de sa réaction. Ce changement de comportement la fit cligner des yeux, s'interrogeant sur la raison de cette saute d'humeur. Qu'avait-il bien pu dire ? Mystère. Elle préférait maintenir sa question en suspend.
-C'est vrai que laisser Ogawa régler ces affaires pourraient facilement nous discréditer, finalement... Voir pire, nous cataloguer dans des clichés que nous souhaitons résorber.
La Terre aurait tôt fait de se transformer en une chasse géante aux vampires, simplement parce qu'ils sont ce qu'ils sont. Il n'y avait rien de très juste ou d'équitable dans cette logique qui n'en était pas une dans la tête de cette lycane blessée.
-Comme quoi, la cohésion des mœurs au sein d'une communauté permet de faire front face à la menace. Et je trouve que nous manquons vraiment de collaboration, de part nos différentes opinions. Au moins, ceux qui ont créé cette arme étaient d'accord sur l'idée de nous faire défaut et on peut dire qu'ils sont sur la bonne voie !
Ses épaules tressautèrent légèrement alors qu'elle se mit à ricaner sournoisement. Pour faire avancer une troupe, il faut impérativement se serrer les coudes et ce n'était pas bien le cas encore entre ses congénères lupins. L'union fait la force, comme on dit. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle redoutait un peu cette réunion extra-alpha. Les discordances battaient son plein et elle ne supporterait certainement pas qu'on puisse faire passer son propre intérêt face à la menace qui planait sur leurs têtes respectives. Ce serait inadmissible.
Puis d'un coup, il bifurqua sur un sujet auquel elle n'aurait pas particulièrement songé. Un peuple ? Qu'est ce qui déterminait un peuple finalement ? Leurs caractéristiques, leurs coutumes, leur culture, leur code... Pas seulement des points communs. C'était un thème intéressant à aborder.
Toutefois, alors qu'il se lançait dans son propre avis, il laissa sa phrase en suspend, comme si quelque chose l'avait perturbé. Et elle comprit rapidement l'objet de sa curiosité.
Rapidement, elle lui enchaîna le pas pour aller écouter plus attentivement l'origine de ce bruit mystérieux. Ses oreilles en alerte, elle tentait de capter avec précision la seconde secousse qui ne tarda pas à retentir. Un glapissement sourd et imprécis. Mais qui ne ressemblait en rien à celui d'un animal qui peuplait la forêt.
-On dirait... Une sorte de plainte ? Qui provient un peu plus au Nord.
Elle pointa le doigt en direction de la source du phénomène. Puis soudain, ce qui ne semblait qu'être qu'un bruit indistinct, se transformait en un cri plus fort et aigu, accompagné de quelques rires rauques qui tintaient à ses tympans dans ce silence nocturne.
Son sang ne fit alors qu'un tour et ses prunelles se mirent à s'assombrir au cœur de la nuit en un clignement de paupières. Elle croisa donc celles de son partenaire d'un air entendu. Ce n'était pas si loin.
-On y va.
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Invité
Mar 24 Sep 2019 - 14:32
C’était génial qu’elle soit d’accord avec nous pour s’installer dès maintenant et à voir son sourire et son entrain à vivre cet instant, nous ne pouvions qu’être ravis nous-mêmes. Cela faisait vraiment chaud au cœur de voir notre amie envie avoir un large sourire expressif et sincère pour la première fois ce soir.
Je comprends tout autant qu’Ôkamiro qu’elle a de bonnes raisons de s’inquiéter pour l’avenir et ce que tout ça va donner à la longue, d’autant plus en ce climat incertain. Toutefois, il ne faut pas se laisser abattre dans la vie, sans quoi on finit par être jeté au sol sans pouvoir se relever à cause du poids qu’on se rajoute nous-même.
Je levais mon verre pour trinquer avec notre amie qui était partante pour que nous fassions ce qu’il y avait à faire cette nuit. Ce serait une nuit très bien remplie en plus de la journée, mais rien d’insurmontable, il n’était pas encore trop tard. En nous débrouillant bien, nous aurions fini aux alentours de minuit peut-être, rien de trop contraignant donc.
Ôkamiô ▬ A ton emménagement au Fangtasia alors ! Et à l’avenir de notre famille !Cette décision allait avoir de grandes répercussions pour l’avenir et aussi changer un peu la donne sur tout un tas de choses. Il faut dire qu’avec deux alphas domiciliant au même endroit, la sécurité allait de base être plus forte. Pour la protection de l’établissement étant donnée sa fonction, ça sera idéal pour faire face à des sautes d’humeur de la miss Ogawa, mais aussi pour gérer les nouveaux omega. Anzu avait décidé visiblement que notre meute ne compterait que des omegas instables et récemment nés à leur nouvelle identité.
Ôkamiro ▬ Vu son chef de meute partenaire… c’est pas si étonnant… t’es encore plus instable qu’un nouveau lycan donc autant qu’ils viennent avec nous...C’est pas totalement faux comme raisonnement en fait ce qu’il me dit alors ! C’est vrai qu’avec notre capacité à passer d’un extrême à l’autre sans prévenir, c’est pouvoir être qualifié d’instable à n’en pas douter. En soi, j’ai pas grand-chose à rétorquer à mon homologue.
S’habituer à sa situation comme nous l’avons fait ? Voilà qui était une façon de présenter la chose bien étrange en fait. Ôkamiro a tellement été brisé par son expérience dans les laboratoires que son esprit s’est séparé en deux, nous donnant naissance à tous les deux. Il vaut donc mieux pour lui qu’il ne passe pas par les mêmes galères que nous. Je suis pas sûr que la meute supporte deux dédoublements de personnalité.
Ôkamiô ▬ Ouai Nadail reste une bonne pâte même dans sa situation. Mais pour l’autre… S’il a un sale caractère, t’inquiètes pas que j’m’en vais lui mettre une bonne correction à c’merdeux s’il fout l’boxon ici ! C’est comme ça aussi qu’ça marche. On peut former une famille c’est clair ! Mais c’est pas lui l’boss du coin ! Il rentra bien dans l’rang un moment où l’autre ! Mais ok, j’vais laisser à ton nouveau protégé pour le moment, mais je lui donne pas plus d’une semaine pour rentrer dans s’calmer s’il crèche ici !Nous avions plusieurs questions en suspens encore sur Nadail, son passé ou ce qu’il voulait faire de sa nouvelle nature et dans la vie maintenant que sa longévité venait de prendre un coup de pied au cul pour s’envoler vers l’inconnu.
Ôkamiô ▬ Nadail m’a l’air beaucoup plus tranquil que l’autre que tu nous ramène en tout cas. Mais il est pas un problème, il est ici chez lui.Si ce mec vit mal la transition, pourquoi pas, mais au moins il n’a pas l’air d’être une tête de con comme Teisuke.
Ogawa allait être un sérieux problème si elle ne voulait pas se calmer. Elle s’était faite chasseuse de vampire à ses heures, mais ce n’est qu’une barbare sans cervelle. Elle tue sans se soucier de l'innocence de ses victimes comme une gamine qui jouerait à brûler une fourmilière avec une loupe. Je suis persuadé que beaucoup de vampires l’ont déjà dans l’nez et il ne faudra pas longtemps avant que des levels A ne se mettent à lui courir après pour lui mettre la pression. Je n’imagine même pas où Junya pourrait l’envoyer sans qu’elle ne puisse rien faire. Quant à Bradley, il a été capable de porter un coup suffisamment fort pour donner un lycan et lui briser les articulations avant de l’entraver pour de bon. Je ne connais que ces deux chefs de clan là, mais déjà, je sais que je ne ferai pas le malin en face d’eux. Ogawa elle n’a aucun sens de la mesure et à faire la sotte comme ça, tout va retomber sur nous autre.
Ôkamiro ▬ Le fait est qu’Ogawa peut être raisonnée… il faut juste lui parler comme il faut mais elle pourrait comprendre… je m’en chargerai...Maintenant que le diable est sorti de sa boite avec une arme tueuse de lycan, c’est une question de temps seulement avant que d’autre ne s’empare du secret pour la fabriquer. Ce sont des humains qui ont appris à le faire et de ce que j’ai compris des discussions avec Anzu, les chasseurs ne savent pas faire d’arme tueuses de vampires. En soi, il est donc évident que beaucoup de vampires comme Shidara vont se mettre à la recherche des chasseurs qui ont réussi à trouver un moyen pour nous tuer afin de s’emparer de ce savoir.
Elle avait raison lorsqu’elle parlait de cohésion dans la communauté. Les humains sont beaucoup plus soudés que nous. Enfin, on va dit qu’une fois organisés en bande, ils le sont.
Ôkamiô ▬ Je suis d’accord. On n’est fort qu’à un niveau de meute, soit une poignée seulement ! Il faudrait faire mieux, c’est sûr, mais bon déjà, gérons notre meute.Nous n’avons pas eu le temps de débattre plus avant sur la façon dont nous pouvions nous organiser entre lycans et essayer de faire mieux et pourquoi pas de faire de nous un véritable peuple. Le bruit nous avait intrigué tous les deux.
En sortant, tendant l’oreille, je me concentrais pour transformer mon conduit auditif, étirant l’oreille vers une forme canine dans la volée, toujours rose comme celle d’un humain, mais drastiquement difforme. Cela me permis de saisir en effet une sorte plainte lointaine.
Ôkamiô ▬ Ouai ! Je crois que c’est peut-être une fille ! T’as raison on s’bouge !Ni une ni deux, nous nous sommes transformés pour nous engouffrer dans le sous-bois au plus vite. La distance nous séparant du cri ou de cette plainte devait être d’environ cinq ou six kilomètres tout au plus. Ce n’était donc pas une distance qui nous demanderait beaucoup de temps pour la parcourir.
Au bout d’une petite dizaine de minute à courir dans les bois sous forme lupine, nous entendîmes à nouveau cette plainte, mais il s’agissait en réalité d’une chose pire encore. Il y avait deux plaintes féminines, mélangées à des cris frénétiques venant d’hommes. J’ai regardé Anzu droit dans les pupilles en tournant la tête dans sa direction après que cette nouvelle écoute nous fit nous arrêter.
Ôkamiô ▬ C’était beaucoup plus clair cette fois ! On a des jeunes filles en danger !Nous nous lançâmes ventres à terre dans une course hystérique en direction de la provenance des cris jusqu’à ce que nous rattrapâmes une piste olfactive qui me fit m’arrêter un instant pour l’humer de prêt. C’était du sang, frais, jusque-là rien qui nécessite de se pencher sur la question, mais je sentais une fragrance subtile couverte par la dose de sang. L’odeur d’un vampire. Directement, je me retournais vers ma partenaire.
Ôkamiô ▬ C’est pas des humains qui chassent ces filles ! Mais des vampires ! On s’les fait ! Mais t’as pas intérêt d’en choper plus que moi !Lui dis-je avant de me lancer à nouveau à la suite de la piste.
Nous n’étions plus très loin d’eux au bout de quelques minutes, ce qui nous permis d’entendre très clairement les hurlements des filles qui n’en pouvaient plus maintenant. Rien qu’à l’écoute de ses suppliques, ces cris de détresse mélangés à des râles douloureux. On pouvait entendre quatre voix distinctes, masculines de toute évidence, mais avec plusieurs accents différents, comme s’ils formaient un petit groupe de vampires de différentes nations d’origine.
Il était hors de question que je me prive d’une bonne partie de chasse à l’ancienne là. Pas question d’arriver au milieu de ces gars pour les arrêter dans leur tuerie. Ce n’était peut-être pas très juste pour ces filles, mais c’était la bête qui s’exprimait. J’ai bifurqué pour me séparer de ma partenaire et m’enfoncer dans les feuillages, prêt à en découdre...
Etilya sur DK RPG
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Mar 1 Oct 2019 - 20:11
Cette notion étrange... Quel tintement doux au creux de son oreille que d'entendre ce mot qui lui semblait beaucoup plus clair qu'à cet instant précis. Une famille. Elle en avait eu une, autrefois, considérée par les liens du sang. Mais ces fils qui les reliaient avaient été décousus par la force cruelle des choses, pour ne forme qu'un sac de nœuds au fur et à mesure du temps. Finalement, qu'est ce vraiment que la famille ? Un mot qui désigne des individus issus du même nid, ou bien, beaucoup plus que ça finalement ?
Anzu ne pouvait s'empêcher de fixer étrangement son partenaire tout en méditant à cette réflexion. Ils n'avaient aucun lien de parenté, mais leur vision se tournait dans la même direction. Peut-être que leur passé n'était pas similaire, mais ils se rejoignaient, au détour d'un chemin emprunté par le hasard. Ils l'avaient accepté auprès d'eux, en lui ouvrant les bras, mais l'entendre prononcer de sa bouche comme une évidence, la perturbait quelque peu. Une famille, où chaque personne aurait sa place sans avoir à le prouver. Cette atmosphère bienveillante qu'elle avait perdu, l'enrobait de nouveau dans une étreinte chaleureuse.
Souriante, elle leva alors son verre à cette perspective avant de trinquer joyeusement. Il n'hésita pas non plus à faire ressurgir son côté mâle rugissant pour indiquer qu'il ne manquerait pas de cadrer Teisuke à la dur si nécessaire. Ce qui fit rire la jeune femme.
-Doucement narvalo. Je ne pense pas qu'il prétende être au dessus de qui que ce soit. Il est simplement ignorant. Rappelle toi, ce n'était qu'un simple humain il y a peu. Il lui faudra du temps, lui comme Nadail, pour assimiler leur nouvelle existence. Mais si jamais la manière douce ne fonctionne pas, je te donnerais le feu vert pour faire à ta façon. Évite seulement de me le traumatiser, sinon c'est moi qui serais obligée de te faire la leçon.
Anzu lui décocha un air sournois avant de reporter l'attention sur le russe.
-Il fera un bon élément, j'en suis certaine.
Ce type en avait un peu plus dans la tête que l'autre, mais il faudra faire des pieds et des mains pour le mettre à l'aise. La cohésion au sein de leur équipe restait autant une priorité que la réunion qui s'annonçait avec les alphas. Avec un noyau solide, leurs barrières seront difficilement brisables et limiteraient leur vulnérabilité aux yeux des autres meutes, mais également, des races susceptibles de vouloir les biaiser. Tel un pilier capable de supporter le poids de la menace sur leurs épaules, il faudra remonter ses manches pour souder tous ces atomes éparpillés par leur condition.
Mais la conversation fut vite écourtée par une alerte curieuse. Alors que les deux compères s'empressaient de rejoindre le pas de la porte pour analyser ce bruit étrange, Ôkamio compris aussi vite que sa partenaire que quelque chose clochait. L'ambiance nocturne s'entrecoupait de plaintes s'élevant toujours plus alarmées. Il ne leur avait fallu qu'un instant pour s'élancer dans la nuit, leurs quatre pattes fouettant rageusement la terre mouillée avec rapidité en direction de l'alerte.
L'alpha fit ensuite une courte pause alors qu'il levait le museau pour humer l'air de son odorat. L'humidité avait la capacité de transporter les odeurs et leur permettait de préciser leur piste, en plus de la cause de ce grabuge. Les néons de la louve aux poils sombres le toisèrent d'un œil averti alors que ses oreilles remuaient telles des paraboles pour agripper chaque sonorité suspecte qui remontait dans la nuit. Le verdict ne tarda pas à tomber, fatalement, comme une évidence. Une légère fragrance de sang remontait jusqu'à ses narines, composée d'une autre effluve tout aussi désagréable. Un râle sourd gargouilla au fond de la gorge de la louve dont les crocs se mirent à claquer en réponse à son collègue dont les pensées la traversèrent.
-J'vais m'gêner.
Ils comptaient bien leur faire passer un message très clair : celui de la mort. A grandes enjambées, ils remontèrent alors jusqu'à la source de cette perturbation qui agitait leurs sens respectifs. Plus ils se rapprochaient, plus la situation apparaissait critique à l'esprit de la jeune femme. Des prières arrachées dans une complainte de pitié déchirèrent l'obscurité et déversaient en elle, un sentiment de colère qui l’entraînait à courser plus vite encore. Des moqueries sadiques accompagnaient ces plaintes douloureuses et elle pouvait maintenant facilement détecter le nombre d'individus. Quatre ravisseurs vampires et deux humaines.
Mais alors qu'ils touchèrent au but, Ôkamio se détourna de sa trajectoire pour s'enfoncer dans la végétation. Surprise, elle freina la cadence pour deviner ses intentions, avant d'en conclure qu'il comptait sûrement leur réserver un petit cadeau de bienvenue en soignant son arrivée.
Cependant, Anzu n'était pas d'humeur à mettre en scène son intervention chevaleresque et décida de tracer son chemin sans perdre une seule seconde. Rien n'avait d'égal que sa directivité et sa façon d'aller droit au but, même en cas de confrontation directe. Alors qu'elle arrivait à une bonne hauteur, où elle fut capable de discerner les traits de ses assaillants en plus de la scène ensanglantée qui s'offrait devant elle, la lycane décida de temporiser sa cadence d'un pas lent, s'approchant doucement mais sûrement de son but.
Il était l'heure.
Sa masse émergea de la pénombre, entrant à son tour dans ce mauvais scénario, avec la volonté d'en modifier les paramètres. Lentement, elle avança d'abord vers les victimes pour s'assurer que la vie coulait encore dans leurs veines, alors que les quatre autres eurent tôt fait de remarquer sa présence assommante. Ôkamio se logeait non loin de là, prêt également à intervenir. Leur première réaction fut immédiate : la peur. La fuite. Mais qu'est ce que de petits vampires d'aussi bas rangs pouvaient bien faire devant une telle bête pour échapper à leur triste sort ? La réponse gronda comme une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes.
Il ne lui avait fallu qu'un seul bond puissant pour s'emparer des deux premiers chasseurs les plus proches devenus de pauvres proies sans défenses. Leurs deux cous étaient désormais prisonniés dans cet étau de fer qui leur coupaient la circulation et le souffle. Leurs yeux ressortaient de leurs orbites, empli d'une terreur muette mais bien lisible sur leurs visages livides. Leurs jambes battaient en vain dans le vide alors que notre lycane les soulevait tous les deux de chaque main, de toute sa hauteur. Un bleu de braise incandescent brillait au fond de sa rétine, tandis qu'elle les fixait dangereusement. Puis, elle se décida finalement à reprendre sa forme humaine, ne manquant pas de toujours les garder en tenaille de ses mains devenues plus fines mais toujours aussi fortes. Un sourire mutin traversa sa face dont les traits se durcissaient pour leur offrir un aspect terrifiant, celui que personne ne voudrait avoir à croiser.
-Suppliez moi de ne pas vous tuer. Sussurra t-elle tout bas mais dont l'intonation restait sifflante, alors que ses doigts effilés se resserraient sur leurs gorges. Suppliez moi, comme ces filles que vous avez charcutés.
Ils savaient. Ils savaient qu'ils ne s'en sortiraient pas. On pouvait le lire dans leurs regards qui se croisèrent en coin, cherchant désespérément un miracle pour éviter de signer leur fin. Un craquement sourd arracha à l'un, un cri perçant, signe qu'Anzu commençait à s'impatienter de leur silence puisqu'elle exerça une pression plus intense encore. L'autre, bavait presque avec la frayeur qui lui battait les tempes. Mais alors qu'il tapa une œillade sur sa gauche pour repérer ses autres partenaires en espérant leur fuite, ses yeux s'ouvrirent plus grands encore sous la terreur.
-Tu ne croyais pas tout de même pas qu'on allait laisser l'un de vous filer. Si ?
Elle lui sourit perfidement pour agrandir leur détresse criante, alors que son ami allait gentiment s'occuper du cas des deux autres.
Anzu ne pouvait s'empêcher de fixer étrangement son partenaire tout en méditant à cette réflexion. Ils n'avaient aucun lien de parenté, mais leur vision se tournait dans la même direction. Peut-être que leur passé n'était pas similaire, mais ils se rejoignaient, au détour d'un chemin emprunté par le hasard. Ils l'avaient accepté auprès d'eux, en lui ouvrant les bras, mais l'entendre prononcer de sa bouche comme une évidence, la perturbait quelque peu. Une famille, où chaque personne aurait sa place sans avoir à le prouver. Cette atmosphère bienveillante qu'elle avait perdu, l'enrobait de nouveau dans une étreinte chaleureuse.
Souriante, elle leva alors son verre à cette perspective avant de trinquer joyeusement. Il n'hésita pas non plus à faire ressurgir son côté mâle rugissant pour indiquer qu'il ne manquerait pas de cadrer Teisuke à la dur si nécessaire. Ce qui fit rire la jeune femme.
-Doucement narvalo. Je ne pense pas qu'il prétende être au dessus de qui que ce soit. Il est simplement ignorant. Rappelle toi, ce n'était qu'un simple humain il y a peu. Il lui faudra du temps, lui comme Nadail, pour assimiler leur nouvelle existence. Mais si jamais la manière douce ne fonctionne pas, je te donnerais le feu vert pour faire à ta façon. Évite seulement de me le traumatiser, sinon c'est moi qui serais obligée de te faire la leçon.
Anzu lui décocha un air sournois avant de reporter l'attention sur le russe.
-Il fera un bon élément, j'en suis certaine.
Ce type en avait un peu plus dans la tête que l'autre, mais il faudra faire des pieds et des mains pour le mettre à l'aise. La cohésion au sein de leur équipe restait autant une priorité que la réunion qui s'annonçait avec les alphas. Avec un noyau solide, leurs barrières seront difficilement brisables et limiteraient leur vulnérabilité aux yeux des autres meutes, mais également, des races susceptibles de vouloir les biaiser. Tel un pilier capable de supporter le poids de la menace sur leurs épaules, il faudra remonter ses manches pour souder tous ces atomes éparpillés par leur condition.
Mais la conversation fut vite écourtée par une alerte curieuse. Alors que les deux compères s'empressaient de rejoindre le pas de la porte pour analyser ce bruit étrange, Ôkamio compris aussi vite que sa partenaire que quelque chose clochait. L'ambiance nocturne s'entrecoupait de plaintes s'élevant toujours plus alarmées. Il ne leur avait fallu qu'un instant pour s'élancer dans la nuit, leurs quatre pattes fouettant rageusement la terre mouillée avec rapidité en direction de l'alerte.
L'alpha fit ensuite une courte pause alors qu'il levait le museau pour humer l'air de son odorat. L'humidité avait la capacité de transporter les odeurs et leur permettait de préciser leur piste, en plus de la cause de ce grabuge. Les néons de la louve aux poils sombres le toisèrent d'un œil averti alors que ses oreilles remuaient telles des paraboles pour agripper chaque sonorité suspecte qui remontait dans la nuit. Le verdict ne tarda pas à tomber, fatalement, comme une évidence. Une légère fragrance de sang remontait jusqu'à ses narines, composée d'une autre effluve tout aussi désagréable. Un râle sourd gargouilla au fond de la gorge de la louve dont les crocs se mirent à claquer en réponse à son collègue dont les pensées la traversèrent.
-J'vais m'gêner.
Ils comptaient bien leur faire passer un message très clair : celui de la mort. A grandes enjambées, ils remontèrent alors jusqu'à la source de cette perturbation qui agitait leurs sens respectifs. Plus ils se rapprochaient, plus la situation apparaissait critique à l'esprit de la jeune femme. Des prières arrachées dans une complainte de pitié déchirèrent l'obscurité et déversaient en elle, un sentiment de colère qui l’entraînait à courser plus vite encore. Des moqueries sadiques accompagnaient ces plaintes douloureuses et elle pouvait maintenant facilement détecter le nombre d'individus. Quatre ravisseurs vampires et deux humaines.
Mais alors qu'ils touchèrent au but, Ôkamio se détourna de sa trajectoire pour s'enfoncer dans la végétation. Surprise, elle freina la cadence pour deviner ses intentions, avant d'en conclure qu'il comptait sûrement leur réserver un petit cadeau de bienvenue en soignant son arrivée.
Cependant, Anzu n'était pas d'humeur à mettre en scène son intervention chevaleresque et décida de tracer son chemin sans perdre une seule seconde. Rien n'avait d'égal que sa directivité et sa façon d'aller droit au but, même en cas de confrontation directe. Alors qu'elle arrivait à une bonne hauteur, où elle fut capable de discerner les traits de ses assaillants en plus de la scène ensanglantée qui s'offrait devant elle, la lycane décida de temporiser sa cadence d'un pas lent, s'approchant doucement mais sûrement de son but.
Il était l'heure.
Sa masse émergea de la pénombre, entrant à son tour dans ce mauvais scénario, avec la volonté d'en modifier les paramètres. Lentement, elle avança d'abord vers les victimes pour s'assurer que la vie coulait encore dans leurs veines, alors que les quatre autres eurent tôt fait de remarquer sa présence assommante. Ôkamio se logeait non loin de là, prêt également à intervenir. Leur première réaction fut immédiate : la peur. La fuite. Mais qu'est ce que de petits vampires d'aussi bas rangs pouvaient bien faire devant une telle bête pour échapper à leur triste sort ? La réponse gronda comme une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes.
Il ne lui avait fallu qu'un seul bond puissant pour s'emparer des deux premiers chasseurs les plus proches devenus de pauvres proies sans défenses. Leurs deux cous étaient désormais prisonniés dans cet étau de fer qui leur coupaient la circulation et le souffle. Leurs yeux ressortaient de leurs orbites, empli d'une terreur muette mais bien lisible sur leurs visages livides. Leurs jambes battaient en vain dans le vide alors que notre lycane les soulevait tous les deux de chaque main, de toute sa hauteur. Un bleu de braise incandescent brillait au fond de sa rétine, tandis qu'elle les fixait dangereusement. Puis, elle se décida finalement à reprendre sa forme humaine, ne manquant pas de toujours les garder en tenaille de ses mains devenues plus fines mais toujours aussi fortes. Un sourire mutin traversa sa face dont les traits se durcissaient pour leur offrir un aspect terrifiant, celui que personne ne voudrait avoir à croiser.
-Suppliez moi de ne pas vous tuer. Sussurra t-elle tout bas mais dont l'intonation restait sifflante, alors que ses doigts effilés se resserraient sur leurs gorges. Suppliez moi, comme ces filles que vous avez charcutés.
Ils savaient. Ils savaient qu'ils ne s'en sortiraient pas. On pouvait le lire dans leurs regards qui se croisèrent en coin, cherchant désespérément un miracle pour éviter de signer leur fin. Un craquement sourd arracha à l'un, un cri perçant, signe qu'Anzu commençait à s'impatienter de leur silence puisqu'elle exerça une pression plus intense encore. L'autre, bavait presque avec la frayeur qui lui battait les tempes. Mais alors qu'il tapa une œillade sur sa gauche pour repérer ses autres partenaires en espérant leur fuite, ses yeux s'ouvrirent plus grands encore sous la terreur.
-Tu ne croyais pas tout de même pas qu'on allait laisser l'un de vous filer. Si ?
Elle lui sourit perfidement pour agrandir leur détresse criante, alors que son ami allait gentiment s'occuper du cas des deux autres.
Invité
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Mer 2 Oct 2019 - 11:32
Il était étrange que ce soit ma partenaire plus fine, plus discrète par la masse musculaire moins importante que la nôtre qui pourtant opte pour l’approche la plus frontale. Mais je ne pouvais pas passer à côté d’un juste retour des choses après tout ce qu’avaient fait ces sales types, une bonne partie de chasse en bonne et due forme. Toutefois je ne pas me mentir à moi-même plus longtemps. Je fais surtout ça pour satisfaire une envie personnelle très profond.
Ôkamiro est le coincé de nous deux, le raisonné, le penseur, celui qui ne vit pas vraiment ses pulsions, ou plutôt qui ne le peut pas vraiment alors que moi, ah... moi... Je ne suis que pulsions, tout le temps, à chaque putain d’instant ! Je sens en moi résonner l’appétence de sang. Elle remonte des profondeurs enfouies de nos envies refoulées parmi d’autres et appelle
Ôkamiro ▬ Ne fais rien d’insensé mon ami...Ce n’était pas insensé, loin de là même. Ce n’était qu’une chose que nous avons renié bien trop longtemps et qui pourtant fait totalement partie de nous. Ces pulsions s’étaient lentement retrouvées éteintes, mais je pouvais de nouveau les sentir courir dans mes veines et faire battre mon cœur bien plus vite encore. N’allez pas croire qu’il ne s’agissait que d’une simple histoire de chasse car nous chassons tous les jours, non, c’est une histoire de vengeance ici, d’excitation à l’idée d’une traque hautement intéressante et intéressée. Une frénésie sanguinaire que seuls peuvent connaître ceux qui ont déjà chassé de l’humain ou aussi intelligent. Cette profonde euphorie à l’idée que la proie soit la plus maline que vous ne rencontrerez jamais avec cette sensation maîtresse que d’être alors le prédateur alpha. Le monstre qui règne sur l’écosystème dans lequel il vit et peu importe ce dernier.
À mesure que mes pas se faisaient discrets dans le sous-bois, me mouvant dans un sinistre silence ne laissant présager de rien, la Bête se réveillait et effaçait peu à peu les frontières de notre conscience partagée pour faire sa place et nous dicter sa loi. Pas une branche ne craqua sur notre passage tandis que nous nous dirigions à l’aide de nos sens affutés vers les responsables de cette chasse à l’homme.
J’avais une pleine conscience de mon environnement. Comme les humains ou les vampires n’en auront sans doute jamais une. Je m’arrêtais pour profiter de cette sensation unique. Je perçu alors la parole des bois en quelque sorte, sentant pratiquement les plantes pousser, entendant la chenille installer sur la feuille à côté de moi manger et se préparer pour sa chrysalide. L’insecte mange la feuille, et un insecte plus gros mange la chenille, lui-même manger par l’oiseau qui sera manger par l’homme et enfin l’homme par le vampire. Voilà la règle, la chaîne alimentaire de ce monde. Mais nous sommes là maintenant...
Je profitais de ce que mes yeux pouvaient distinguer dans l’obscurité, grâce au rayon de la reine des sélènes qui filtraient par la cime des arbres et me prodiguaient une vision comme en plein jour. Je vis de loin mon amie qui se ruait dans la mêlée pour sauver ces filles et c’est avec honte maintenant que je repense au fait qu’à cet instant, je n’en avais strictement rien à faire de ces filles. Mon regard se focalisa sur deux de ces vampires en retrait et mon odorat ainsi que mon ouïe se fixèrent sur eux, comme si tout mon être n’avait plus qu’une seule et unique sinistre envie.
D’un coup, ces hommes se sont mis à courir. Merci. Je me suis alors révélé à eux, moi qui étais là pour les prendre à revers dans les bois, tapis dans un énorme buisson sauvage depuis déjà un moment, sous le vent, leurrant ma présence depuis tout ce temps.
D’un seul coup de patte j’envoyais valser le premier contre un arbre, lui lacérant à peine le ventre. Son corps produisit un son très sourd lorsque son dos a rencontré l’écorce dure de ce conifère qui devait être plus vieux que moi. S’était sans doute sa colonne qui s’était fracturée par endroit, une blessure qui ne tarderait pas à guérir vite, mais qui me laisserai un peu de temps avec l’autre, son camarade.
Je retroussais mes babines pour lui dévoiler ma mâchoire, ces crocs terriblement longs et affamés, claquant encore et encore, suintant de bave. J’avançais à pas saccadés tout en grognant avec difficultés quelques mots simple dans le langage humain, si difficile à prononcer maintenant.
Ôkamiô ▬ Chasseur... chassé....Il tenta maladroitement de bondir en direction d’une branche haute pour sans doute fuir par le biais des arbres et me distancer, mais d’une allonge suffisante, j’éteignis ses espoirs vains en l’attrapant par le mollet gauche. Cette gueule terrible se referma alors sur sa cheville don l’articulation se mit tout de suite à craquer sous l’effet des incisives et des molaires. À l’instar des loups ou des hyènes, nous autres lycans, seigneurs canidés s’il en est, disposons de molaires capables de broyer les os pour en récupérer la substantifique moelle. D’un coup sec de la tête, ce qu’il restait de la cheville finit céder. Les os de l’articulation, broyés, finirent par totalement se disloquer, les tissus se déchirèrent et cédèrent sous la lacération des incisives prévues pour ça, séparant alors la cheville du reste du corps. Cette dernière commença à se ratatiner presque immédiatement avant d’amorcer ça transition vers un état de poussière.
Je lâchais alors le vampire qui ne pouvait que crier, mais qui arrivait alors à se contenir un tant soit peu. Sa blessure pissait le sang dans l’herbe, offrant un magnifique terreau fertile pour tous les insectes nécrophages. Je m’approchais de lui doucement, mon museau à quelques centimètres de son visage, mes crocs à peler ce dernier dans l’instant. Mais je n’en fis rien.
Ôkamiô ▬ Crie... Crie pour... moi!Lui dis-je alors pour lui rappeler cette phrase que j’avais perçu émanant de lui quelque temps plus tôt à l’encontre des de l’une des deux jeunes filles.
Il ne faut pas comprendre quoi que ce soit d’autre que la vengeance dans cette situation. Je ne fais pas ça pour les filles non plus en vérité. Je ne le fais que pour nous. A cette instant-là, il n’était plus possible de raisonner d’aucune façon que ce soit. Il n’y avait que le plaisir malsain de jubiler devant leur douleur comme certain d’entre eux l’avaient fait des décennies auparavant. Il n’y a pas de Justice, juste la vengeance !
Je plante doucement mes griffes dans son dos, passant derrière ses côtes, mais pas assez profondément pour venir lui infliger tout de suite une blessure mortelle en perforant son foie. Je ne fais qu’atteindre ses intestins qui se perfores et lui offriront une douleur à la hauteur de celle qu’il a infligé et plus encore. Je le laisse gire au sol pour me rapprocher de l’autre qui avait commencé à ramper au sol pour s’enfuir le temps que sa colonne puisse se remettre en place. J’entendis le son caractéristique de sa dernière lombaire se remettant en état et lui offrant sans doute à nouveau l’usage de ses jambes. J’éteignis alors le seul espoir de fuit qu’il pouvait avoir encore en tête en abattant ma patte sur ses lombaires. Marchant sur mon ennemi de tout mon poids, son dos céda pour commencer à se plier à l’envers d’un craquement sourd sonnant comme un accord sublime à mes oreilles.
Ôkamiô ▬ Pas … si … vite...Soufflais-je péniblement à son oreille en m’abaissant à son niveau.Ses cris de douleur à lui étaient bien présent en revanche, contrairement à son acolyte que je trouvais bien timoré pour le moment.
J’entendais alors Anzu parlé au loin, mais je ne prêtais pas vraiment attention à ce qu’il se passait, j’étais avec mes proies et il allait bien falloir que j’arrête de jouer...
“La Chasse Primordiale”
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