Tempête (01/07/2018) - Feat Enclave
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Mer 15 Avr 2020 - 19:52
J’écoutais tranquillement Irina reprendre la parole alors que je pensais pouvoir passer à la suite. Mais son intervention fut instructive, comme à son habitude. Elle soulevait brillamment la personnalité à prendre avec des pincettes de ce brave Soborov. Un sorcier dangereux, qui ne manquait pas d’initiatives peu scrupuleuses. Il était d’autant plus à manier avec vigilance, qu’ils avaient tout deux bénéficié du même mentor en plus de posséder des compétences similaires de l’esprit. J’aurais largement préféré que le Secret se présente devant l’administration. Elle aurait fait largement le poids et aurait su prendre des précautions nécessaires tout en les confrontant habilement. Mais je respectais son choix que de ne pas vouloir perdre du temps avec cette invitation sournoise. Elle balaya néanmoins l’aide proposée par la Ruse, du grand Irina dans toute sa splendeur en somme. Mais je comprenais largement ce désir que d’agir avec des moyens qu’elle connaissait parfaitement pour être de la même trempe et de suivre sa propre stratégie. Si elle estimait savoir régler le problème en un temps record, alors il n’y avait aucun élément supplémentaire à rajouter à ses méthodes outre ce dont elle avait besoin. Son plan consistait à faire collaborer Eiko, sa disciple qui possédait un talent fort intéressant dans sa manipulation du temps. Et selon le résultat collecté, je n’aurais plus qu’à saisir cet indice pour déloger les malheureux par le biais de ma divination.
C’était un plan qui tenait debout, savamment ficelé. Je me contentais donc d’hocher la tête d’un air entendu, bien que je ne sois toujours pas disposée à être de meilleure humeur. Elle amena également une autre donnée par rapport à un vampire, qui serait également assez enclin à trouver un remède à ce virus. Je ne trouvais pas vraiment cela nécessaire, puisque notre Altruisme était déjà sur cette voie-là. Nous n’avions pas besoin d’un cadavre savant supplémentaire, ni qu’on ne se mêle davantage de nos affaires. Quel intérêt ? Nous n‘étions pas censé la mettre en veilleuse ? Enfin plus on est de fous, plus on rit.
Je glissais ensuite mon regard de braise dans la direction du Savoir, alors que je m’accoudais sur mon siège, un peu songeuse. Oh ? Alors elle connaissait intimement le chef des chevaliers des ombres. Cela pouvait être un très bon point. Je me demandais bien dans quelles circonstances, mais ce n’était que la curiosité qui parlait. En tout cas, la direction à prendre pour contrecarrer cette situation misérable prenait forme et pourtant, je n’avais pas le cœur à m’en satisfaire. J’étais toujours bloquée sur notre manque d’action et je ne pouvais pas m’empêcher de maudire la situation dans laquelle nous nous trouvions à cause de notre inactivité. Néanmoins, mes sourcils se fléchirent spontanément lorsque le Savoir poursuivait son discours. Son grain de sel à ajouter ? Quel manque de parler, j’aurais pu en soupirer si je n’étais pas en compagnie de tous les autres. Cette petite, malgré toute la bonne volonté qu’elle mettait dans son rôle, manquait cruellement de tact. La maladresse n’était pas permise, surtout si Thomas l’avait choisi pour aller au-devant de la scène pour rencontrer la hiérarchie. Je craignais pour notre image… Elle n’avait clairement pas encore les épaules.
Imperceptiblement, je me mis donc à souffler doucement, alors que la Puissance semblait aussi volcanique que moi. J’admirais l’effort qu’il faisait pour ne pas laisser transparaître sa colère mais j’étais trop bien placée pour comprendre son ressentiment. Cela se lisait sur son visage comme une pancarte où il y aurait écrit « bombe prête à exploser ». Et à mon grand étonnement, des mots qui ne lui ressemblaient se mirent à sortir de sa bouche. Mais comment on avait pu en arriver là ? Ennuyée, je me pinçais l’arête du nez en constatant l’attitude bien obéissante de mon collègue. J’avais presque mal pour lui, bien que ses efforts eussent coûté au moins dix ans de sa dignité. Nous étions donc relayés au rang de personnages non essentiels au déroulement de leur projet. Un comble, pour deux Enclavistes habituellement adeptes de l’offensive dans toute sa splendeur. Mais si nous ne souhaitions pas passer pour des importuns, nous devions nous cantonner à la bonne conduite. Même si clairement, la bonne conduite adoptée depuis un an maintenant, ne relevait en rien de l’exploit à mon sens. Mais si je parvenais à gérer ma frustration tant bien que mal, ce ne sera pas le cas de Greed. A court terme, il y aura des étincelles. Il était le molosse de l'Enclave et le plus agressif. Une vraie cocotte minute. Un beau jour viendra où sa laisse cèdera.
Ce fut au tour de l’Altruiste d’intervenir, très positif sur nos chances de trouver un remède rapidement. A la bonne heure. Il était même enclin à neutraliser la source du problème directement quand l’occasion se présenterait. C’était presque irréel à entendre, mais cela me tira un petit sourire fourbe que je lui adressais. Et qu’en était-il de son annonce ? Sûrement l’arrivée imminente de son disciple. J’avais eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois suite à mon altercation avec Lin. Enfin, altercation… Elle l’avait cherché aussi. Néanmoins, mon expression se dégarnit bien vite au discours du Bouclier. Infaillible ? Quelle arrogance. Même moi je n’avais pas cette prétention orageuse. Se sentir infaillible était un point faible qui poussait à se reposer sur ses compétences sans chercher à se remettre en question et sans chercher à exceller davantage. Et que faisait-il de la divination de notre Savoir ? Ce type me sortait autant par les yeux qu’une tâche noire sur du papier blanc. Encore plus lorsqu’il entreprit de me contredire. Je dus prendre fermement sur moi pour ne pas surenchérir à sa remarque, estimant qu’elle ne valait pas la peine d’être relevée finalement.
Bien, c’était l’heure de résumer rapidement la situation et de procéder à un vote.
Mais soudainement, après le discours de la Sagesse, Altaïr se trouva saisi d’une sorte de crise. Le Secret et l’Altruisme se précipitèrent ensuite vers elle pour diagnostiquer un état de faiblesse incroyable, avant d’être conduite hors de la salle. L’Altruisme annonça brièvement l’arrivée de Devdan et s’éclipsa avec la malheureuse.
Cette interruption soudaine eut ensuite le don de jeter un grand blanc, qui ne me gênait pas le moins du monde. Pauvre Savoir, elle n’était vraisemblablement pas au bout de ses peines. Mais soit, le scandale passé, la conversation reprit son cours grâce à Miyuki. Ce n’était pas faute d’essayer de rassurer Greed, bien que très superflu évidemment, il ne décolérait pas pour autant. Les votes furent alors lancés et nous nous trouvions à une majorité de oui pour la première interrogation -hahaha- et une autre majorité de oui pour le repas entre amis. Autant dire que je n’émettrais pas d’avis concernant la première question, j’étais bien trop dépitée pour pouvoir y répondre. Même si au final, les futurs plans qui se présageaient contrebalançaient avec notre médiocrité antérieure. Quant à la seconde, j’optais pour un oui, mais comme le soulignait le Temps, il ne fallait pas non plus rameuter tout le village. Il y avait déjà bien assez d’éléments aux faits dans cette cause, il était donc inutile d’élargir le cercle de nos joyeux compagnons. Pas de risque inutile.
-Je suis d’accord avec le Temps et la Ruse.
Pas besoin de plus de commentaires, je ne ferais que répéter ce qui a déjà été dit. Nous arrivions enfin à la partie qui me semblait la plus intéressante, à savoir la transcription de la divination du Savoir. C’était terriblement puissant et réaliste. Il était à peine croyable que ce genre de choses puissent se produire dans nos archives. Elles avaient été conçues pour être scellées et protégées de toutes attaques extérieures, même les plus ravageuses. Inviolables et inaccessibles. Un vrai désastre en perspective ! Il nous fallait agir vite. Mais alors que je comptais appuyer la nature urgente de ce scandale, le Bouclier se mit à tenir un discours pour le moins… Je n’avais même pas les mots, tellement c’était minable.
Le Temps ne manqua pas de rebondir tout à fait sèchement à cette bavure, et j’étais tout à fait apte à l’approuver. Même si elle mettait un point d’honneur à se contenir, elle avait été piquée à vif. Il s’agissait tout de même de ses précieuses reliques, sans parler de cette menace capable de pourfendre nos défenses. C’était un sujet à traiter au sérieux et le plus rapidement possible. La Ruse ne semblait pas en reste. Elle bondit presque de sa chaise, indignée par la réaction du Bouclier. C’était bien la première fois que je la voyais réagir aussi vivement, quelle éloquence ! Que ce vieux en prenne de la graine d’être remis à une place qu’il avait oublié l’espace de deux commentaires déplacés face à notre Temps.
Un fin sourire carnassier étira mes lèvres carmin alors que j’empruntais mon intonation la plus médisante.
-Du calme, du calme ma chère Ruse. Le Bouclier n’a-t-il pas mentionné posséder des défenses infaillibles ? En témoigne ce joyeux feu de paille flambant gaiement les archives de notre Temps, n’est-ce pas ! Il est donc si disproportionné de s’en préoccuper, vous avez raison…
Je lançais un regard acéré au concerné espérant que le message soit passé, avant de reprendre avec sérieux.
-Bien. Trêve d’ironie. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’impasse sur cette révélation. Il en va de la sécurité de toute l’Enclave et c’est là votre rôle Bouclier. Alors prenez cette vision au sérieux. Il s’agit de notre rôle à tous. De ce que nous pouvons entendre, cette menace est portée sur notre espèce et il est hors de question qu’on ne s’en saisisse pas tout de suite. J’espère que tout le monde ici est d’accord sur l’état d’urgence d’une telle prédilection.
Mes yeux balayèrent rapidement l’audience comme d’un avertissement. Je ne resterais pas sage deux fois, tout en sachant que nous étions la cible d’une potentielle aberration. Puis, j’aiguisais mon attention sur le Temps, plus aimable.
-Arisugawa-san, avez-vous à votre connaissance des éléments dans vos archives qui pourraient nous mettre sur une piste potentielle ? Comme des rapports scellés sur la création d’aberration ? Nous avons déjà un indice sur son identité, il semble manier l’élément du feu. C’est extrêmement maigre je le conçois mais il nous faudra épingler cette créature coûte que coûte. Alors je me demandais si vous aviez une étagère portée sur ce sujet.
La chasse n’allait pas se faire sans moi. Je jetais discrètement un coup d’œil vers la Puissance au passage. L’idée allait forcément lui plaire.
C’était un plan qui tenait debout, savamment ficelé. Je me contentais donc d’hocher la tête d’un air entendu, bien que je ne sois toujours pas disposée à être de meilleure humeur. Elle amena également une autre donnée par rapport à un vampire, qui serait également assez enclin à trouver un remède à ce virus. Je ne trouvais pas vraiment cela nécessaire, puisque notre Altruisme était déjà sur cette voie-là. Nous n’avions pas besoin d’un cadavre savant supplémentaire, ni qu’on ne se mêle davantage de nos affaires. Quel intérêt ? Nous n‘étions pas censé la mettre en veilleuse ? Enfin plus on est de fous, plus on rit.
Je glissais ensuite mon regard de braise dans la direction du Savoir, alors que je m’accoudais sur mon siège, un peu songeuse. Oh ? Alors elle connaissait intimement le chef des chevaliers des ombres. Cela pouvait être un très bon point. Je me demandais bien dans quelles circonstances, mais ce n’était que la curiosité qui parlait. En tout cas, la direction à prendre pour contrecarrer cette situation misérable prenait forme et pourtant, je n’avais pas le cœur à m’en satisfaire. J’étais toujours bloquée sur notre manque d’action et je ne pouvais pas m’empêcher de maudire la situation dans laquelle nous nous trouvions à cause de notre inactivité. Néanmoins, mes sourcils se fléchirent spontanément lorsque le Savoir poursuivait son discours. Son grain de sel à ajouter ? Quel manque de parler, j’aurais pu en soupirer si je n’étais pas en compagnie de tous les autres. Cette petite, malgré toute la bonne volonté qu’elle mettait dans son rôle, manquait cruellement de tact. La maladresse n’était pas permise, surtout si Thomas l’avait choisi pour aller au-devant de la scène pour rencontrer la hiérarchie. Je craignais pour notre image… Elle n’avait clairement pas encore les épaules.
Imperceptiblement, je me mis donc à souffler doucement, alors que la Puissance semblait aussi volcanique que moi. J’admirais l’effort qu’il faisait pour ne pas laisser transparaître sa colère mais j’étais trop bien placée pour comprendre son ressentiment. Cela se lisait sur son visage comme une pancarte où il y aurait écrit « bombe prête à exploser ». Et à mon grand étonnement, des mots qui ne lui ressemblaient se mirent à sortir de sa bouche. Mais comment on avait pu en arriver là ? Ennuyée, je me pinçais l’arête du nez en constatant l’attitude bien obéissante de mon collègue. J’avais presque mal pour lui, bien que ses efforts eussent coûté au moins dix ans de sa dignité. Nous étions donc relayés au rang de personnages non essentiels au déroulement de leur projet. Un comble, pour deux Enclavistes habituellement adeptes de l’offensive dans toute sa splendeur. Mais si nous ne souhaitions pas passer pour des importuns, nous devions nous cantonner à la bonne conduite. Même si clairement, la bonne conduite adoptée depuis un an maintenant, ne relevait en rien de l’exploit à mon sens. Mais si je parvenais à gérer ma frustration tant bien que mal, ce ne sera pas le cas de Greed. A court terme, il y aura des étincelles. Il était le molosse de l'Enclave et le plus agressif. Une vraie cocotte minute. Un beau jour viendra où sa laisse cèdera.
Ce fut au tour de l’Altruiste d’intervenir, très positif sur nos chances de trouver un remède rapidement. A la bonne heure. Il était même enclin à neutraliser la source du problème directement quand l’occasion se présenterait. C’était presque irréel à entendre, mais cela me tira un petit sourire fourbe que je lui adressais. Et qu’en était-il de son annonce ? Sûrement l’arrivée imminente de son disciple. J’avais eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois suite à mon altercation avec Lin. Enfin, altercation… Elle l’avait cherché aussi. Néanmoins, mon expression se dégarnit bien vite au discours du Bouclier. Infaillible ? Quelle arrogance. Même moi je n’avais pas cette prétention orageuse. Se sentir infaillible était un point faible qui poussait à se reposer sur ses compétences sans chercher à se remettre en question et sans chercher à exceller davantage. Et que faisait-il de la divination de notre Savoir ? Ce type me sortait autant par les yeux qu’une tâche noire sur du papier blanc. Encore plus lorsqu’il entreprit de me contredire. Je dus prendre fermement sur moi pour ne pas surenchérir à sa remarque, estimant qu’elle ne valait pas la peine d’être relevée finalement.
Bien, c’était l’heure de résumer rapidement la situation et de procéder à un vote.
Mais soudainement, après le discours de la Sagesse, Altaïr se trouva saisi d’une sorte de crise. Le Secret et l’Altruisme se précipitèrent ensuite vers elle pour diagnostiquer un état de faiblesse incroyable, avant d’être conduite hors de la salle. L’Altruisme annonça brièvement l’arrivée de Devdan et s’éclipsa avec la malheureuse.
Cette interruption soudaine eut ensuite le don de jeter un grand blanc, qui ne me gênait pas le moins du monde. Pauvre Savoir, elle n’était vraisemblablement pas au bout de ses peines. Mais soit, le scandale passé, la conversation reprit son cours grâce à Miyuki. Ce n’était pas faute d’essayer de rassurer Greed, bien que très superflu évidemment, il ne décolérait pas pour autant. Les votes furent alors lancés et nous nous trouvions à une majorité de oui pour la première interrogation -hahaha- et une autre majorité de oui pour le repas entre amis. Autant dire que je n’émettrais pas d’avis concernant la première question, j’étais bien trop dépitée pour pouvoir y répondre. Même si au final, les futurs plans qui se présageaient contrebalançaient avec notre médiocrité antérieure. Quant à la seconde, j’optais pour un oui, mais comme le soulignait le Temps, il ne fallait pas non plus rameuter tout le village. Il y avait déjà bien assez d’éléments aux faits dans cette cause, il était donc inutile d’élargir le cercle de nos joyeux compagnons. Pas de risque inutile.
-Je suis d’accord avec le Temps et la Ruse.
Pas besoin de plus de commentaires, je ne ferais que répéter ce qui a déjà été dit. Nous arrivions enfin à la partie qui me semblait la plus intéressante, à savoir la transcription de la divination du Savoir. C’était terriblement puissant et réaliste. Il était à peine croyable que ce genre de choses puissent se produire dans nos archives. Elles avaient été conçues pour être scellées et protégées de toutes attaques extérieures, même les plus ravageuses. Inviolables et inaccessibles. Un vrai désastre en perspective ! Il nous fallait agir vite. Mais alors que je comptais appuyer la nature urgente de ce scandale, le Bouclier se mit à tenir un discours pour le moins… Je n’avais même pas les mots, tellement c’était minable.
Le Temps ne manqua pas de rebondir tout à fait sèchement à cette bavure, et j’étais tout à fait apte à l’approuver. Même si elle mettait un point d’honneur à se contenir, elle avait été piquée à vif. Il s’agissait tout de même de ses précieuses reliques, sans parler de cette menace capable de pourfendre nos défenses. C’était un sujet à traiter au sérieux et le plus rapidement possible. La Ruse ne semblait pas en reste. Elle bondit presque de sa chaise, indignée par la réaction du Bouclier. C’était bien la première fois que je la voyais réagir aussi vivement, quelle éloquence ! Que ce vieux en prenne de la graine d’être remis à une place qu’il avait oublié l’espace de deux commentaires déplacés face à notre Temps.
Un fin sourire carnassier étira mes lèvres carmin alors que j’empruntais mon intonation la plus médisante.
-Du calme, du calme ma chère Ruse. Le Bouclier n’a-t-il pas mentionné posséder des défenses infaillibles ? En témoigne ce joyeux feu de paille flambant gaiement les archives de notre Temps, n’est-ce pas ! Il est donc si disproportionné de s’en préoccuper, vous avez raison…
Je lançais un regard acéré au concerné espérant que le message soit passé, avant de reprendre avec sérieux.
-Bien. Trêve d’ironie. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’impasse sur cette révélation. Il en va de la sécurité de toute l’Enclave et c’est là votre rôle Bouclier. Alors prenez cette vision au sérieux. Il s’agit de notre rôle à tous. De ce que nous pouvons entendre, cette menace est portée sur notre espèce et il est hors de question qu’on ne s’en saisisse pas tout de suite. J’espère que tout le monde ici est d’accord sur l’état d’urgence d’une telle prédilection.
Mes yeux balayèrent rapidement l’audience comme d’un avertissement. Je ne resterais pas sage deux fois, tout en sachant que nous étions la cible d’une potentielle aberration. Puis, j’aiguisais mon attention sur le Temps, plus aimable.
-Arisugawa-san, avez-vous à votre connaissance des éléments dans vos archives qui pourraient nous mettre sur une piste potentielle ? Comme des rapports scellés sur la création d’aberration ? Nous avons déjà un indice sur son identité, il semble manier l’élément du feu. C’est extrêmement maigre je le conçois mais il nous faudra épingler cette créature coûte que coûte. Alors je me demandais si vous aviez une étagère portée sur ce sujet.
La chasse n’allait pas se faire sans moi. Je jetais discrètement un coup d’œil vers la Puissance au passage. L’idée allait forcément lui plaire.
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Mer 15 Avr 2020 - 22:08
Comme toujours, la discussion était tendue, bien que grâce à certains, les humeurs d’autres se calmaient peu à peu pour se montrer beaucoup plus magnanime. Cela n’était pas visible souvent qu’un Greed décidant de mettre un peu d’eau dans son vin.
Quoi qu’il en soit, la Sagesse décidait de conclure la discussion avec un vote pour savoir à quoi s’en tenir. L’idée n’était pas tant d’avoir un avis final à transmettre à ces délégués que d’avoir également de son point de vue une idée globale de la pensée de chacun au terme de notre débat. C’est ainsi que le Temps se tint prête à recueillir les voix de chacun et chacune... enfin ça, c'était sans compter sur une interruption de séance surprise bien entendu.
Altaïr s'est mise à hurler sans prévenir et sans raisons apparente ce qui a suffi à motiver les médecins se souciant un minimum des vivants à se bouger pour voir de quoi il retournait. L’Altruisme posa sa main sur elle, mais j’ai compris à son regard que ce n’était pas aussi simple qu’un désordre physique foudroyant ses entrailles et l’ayant fait hurler de douleur. Il me murmura qu’elle semblait avoir une fatigue physique vraiment importante, mais rien pouvant expliquer les hurlements.
J’ai donc décidé d’investiguer à mon tour, car si le problème n’était pas physique, il était psychique et ce n’était donc pas à prendre à la légère pour une enclaviste.
Fouillant son esprit je trouvais le point d’origine de tout ça. Des hallucinations chroniques, une dépression de plusieurs décennies, des traumatismes à la chaine qui la hantaient chaque jour. Un esprit presque aussi malade que laisse à supposer celui de Greed... voilà qui était ennuyeux. Nous ne sommes jamais venus sur le sujet de sa santé, mais il était évident qu’à l’avenir il me faudrait songer à ne pas oublier ce genre de détails. Jamais je n’aurai recommandé une personne à l’esprit aussi instable pour rejoindre nos rangs.
Nous saluions tous le départ du Savoir alors que l’Altruisme la fit emmener et tira sa révérence de plus belle. Nous nous sommes retrouvés amputés de deux membres pour le reste d’une séance qui s’annonçait capital.
L’heure était ainsi au vote, toujours voter, toujours donner son avis, pour que toujours, tout soit consigné. Voilà quelle était la volonté du Temps de Nakanoto, grande archiviste et gardienne de la mémoire de l’Enclave.
Le tour de table continuait inlassablement jusqu’à en venir à ma personne. Très rapidement, je votais en faveur de la première motion et blanc à la seconde. Mais je ne pouvais pas en rester là.
Vint alors le second sujet à l’ordre du jour, à savoir la vision d’Altaïr... oui, une vision. J’étais d’un seul coup totalement refroidi. Je n’étais déjà pas partante pour prendre avec tout l’entrain du monde cette menace fantôme à notre encontre, mais là, j'avais clairement des doutes venant de se trouvés nourris par les faits.
Le Temps partagea les souvenir de sa conversation avec Altaïr, voilà qui était intéressant. Je restais néanmoins de marbre alors qu’elle demandait l’avis de l’assemblée sur cette question tout en questionnant directement le Bouclier. Ce dernier ne se fit pas prier d’ailleurs pour lui répondre que tout était en ordre et qu’il n’y avait rien à craindre ce qui était pour le moins rassurant.
La fougueuse Noor donna rapidement son avis sur la question et son envie de mettre un nom sur ce danger, à savoir “Aberration”, voilà qui était vraiment fort de café à mon sens. Elle ne macha pas non plus ses mots pour réitérer son intention de se mettre à ma disposions en cas de besoin pour lorsque nous passerons à l’action.
Forcément, c’est Riven qui venait encore à semer un vent discorde sur notre assemblée en s’en prenant maintenant au Bouclier... Ah... Riven Riven Riven...
Je restais silencieux, comment souvent, ne faisant pas de vague, écoutant attentivement ce qui se disait, mais ce n’était là que tout pour me déplaire. Riven s’emballait tout de suite sur cette histoire demandant au Temps s’il y avait quelques données que ce fut sur une aberration de feu dans ses archives pouvant nous mettre sur la voix de la menace hypothétique pesant sur nous.
C’était en fin à mon tour de parler, et j’avais quelques petites choses à dire maintenant que le sujet était lancé, mais j’allais encore une fois détruire les rêves de ma collègue.
Quoi qu’il en soit, la Sagesse décidait de conclure la discussion avec un vote pour savoir à quoi s’en tenir. L’idée n’était pas tant d’avoir un avis final à transmettre à ces délégués que d’avoir également de son point de vue une idée globale de la pensée de chacun au terme de notre débat. C’est ainsi que le Temps se tint prête à recueillir les voix de chacun et chacune... enfin ça, c'était sans compter sur une interruption de séance surprise bien entendu.
Altaïr s'est mise à hurler sans prévenir et sans raisons apparente ce qui a suffi à motiver les médecins se souciant un minimum des vivants à se bouger pour voir de quoi il retournait. L’Altruisme posa sa main sur elle, mais j’ai compris à son regard que ce n’était pas aussi simple qu’un désordre physique foudroyant ses entrailles et l’ayant fait hurler de douleur. Il me murmura qu’elle semblait avoir une fatigue physique vraiment importante, mais rien pouvant expliquer les hurlements.
J’ai donc décidé d’investiguer à mon tour, car si le problème n’était pas physique, il était psychique et ce n’était donc pas à prendre à la légère pour une enclaviste.
Fouillant son esprit je trouvais le point d’origine de tout ça. Des hallucinations chroniques, une dépression de plusieurs décennies, des traumatismes à la chaine qui la hantaient chaque jour. Un esprit presque aussi malade que laisse à supposer celui de Greed... voilà qui était ennuyeux. Nous ne sommes jamais venus sur le sujet de sa santé, mais il était évident qu’à l’avenir il me faudrait songer à ne pas oublier ce genre de détails. Jamais je n’aurai recommandé une personne à l’esprit aussi instable pour rejoindre nos rangs.
Nous saluions tous le départ du Savoir alors que l’Altruisme la fit emmener et tira sa révérence de plus belle. Nous nous sommes retrouvés amputés de deux membres pour le reste d’une séance qui s’annonçait capital.
L’heure était ainsi au vote, toujours voter, toujours donner son avis, pour que toujours, tout soit consigné. Voilà quelle était la volonté du Temps de Nakanoto, grande archiviste et gardienne de la mémoire de l’Enclave.
Le tour de table continuait inlassablement jusqu’à en venir à ma personne. Très rapidement, je votais en faveur de la première motion et blanc à la seconde. Mais je ne pouvais pas en rester là.
Irina ▬ Je vote blanc pour la seconde motion, mais seulement parce que nous sommes alliés au changelins, qu’on ne s’y trompe pas. Pour moi, conserver le secret prime sur tout autre chose et je ne tiens pas à ce que des chiens malades ou des mangeurs d‘hommes soient au courant pour nous. Nous nous sommes passés d’eux pendant des siècles, continuons comme ça.Puis comme à chaque fois, le Temps passa de récolte d’avis en récolte d’avis tout en consignant au final les motions adoptées. Soit, ainsi soit-il comme on dit. Nous verrons bien ce que tout cela donnera dans l’avenir, bien qu’il ne vaille mieux pas qu’on me demande quoi que ce soit.
Vint alors le second sujet à l’ordre du jour, à savoir la vision d’Altaïr... oui, une vision. J’étais d’un seul coup totalement refroidi. Je n’étais déjà pas partante pour prendre avec tout l’entrain du monde cette menace fantôme à notre encontre, mais là, j'avais clairement des doutes venant de se trouvés nourris par les faits.
Le Temps partagea les souvenir de sa conversation avec Altaïr, voilà qui était intéressant. Je restais néanmoins de marbre alors qu’elle demandait l’avis de l’assemblée sur cette question tout en questionnant directement le Bouclier. Ce dernier ne se fit pas prier d’ailleurs pour lui répondre que tout était en ordre et qu’il n’y avait rien à craindre ce qui était pour le moins rassurant.
La fougueuse Noor donna rapidement son avis sur la question et son envie de mettre un nom sur ce danger, à savoir “Aberration”, voilà qui était vraiment fort de café à mon sens. Elle ne macha pas non plus ses mots pour réitérer son intention de se mettre à ma disposions en cas de besoin pour lorsque nous passerons à l’action.
Forcément, c’est Riven qui venait encore à semer un vent discorde sur notre assemblée en s’en prenant maintenant au Bouclier... Ah... Riven Riven Riven...
Je restais silencieux, comment souvent, ne faisant pas de vague, écoutant attentivement ce qui se disait, mais ce n’était là que tout pour me déplaire. Riven s’emballait tout de suite sur cette histoire demandant au Temps s’il y avait quelques données que ce fut sur une aberration de feu dans ses archives pouvant nous mettre sur la voix de la menace hypothétique pesant sur nous.
C’était en fin à mon tour de parler, et j’avais quelques petites choses à dire maintenant que le sujet était lancé, mais j’allais encore une fois détruire les rêves de ma collègue.
Irina ▬ Vous êtes promptes à parler d'aberrations... à accuser vos collègue et ainés... mais où sont vos preuves bon sang ?! Une vision ? Sérieusement ?Je me tournais vers le Temps pour lui dire dans les yeux le fond de ma pensée.
Désolée de casser l’ambiance, mais depuis quand une seule divination suffit-elle à mettre en branle toute l’Enclave ? Depuis quand ne fait-on pas en sorte de recueillir l’avis de plusieurs devins ? Ce n’est pas comme si le futur n’était pas une science exacte après tout... oh ! Mais si en fait ! C’est précisément le cas !
L’esprit d’Altaïr était fragile et soumis à des démons personnels de ce que j’ai pu voir. Je serais vous, avant de critiquer le travail de notre estimé Bouclier, ce serait peut-être de vous questionner sur la fiabilité d’une seule vision, et manifestement, d’une vision venant d’un esprit malade.
Irina ▬ Je ne critique pas le danger qui menace peut-être vos archives. Pas plus que je ne viens mettre en doute que notre Savoir a vu ce qu’elle a vu. Mais vous plus que personne ici, êtes à même de comprendre que l'esprit peut percevoir des choses qui ne sont pas forcément des faits pour autre que lui-même.J’orientais mon regard masqué vers mes deux collègues ayant déjà été promptes à exprimer leur pensée à l’assemblée, mais il était hors de question que je ne mette pas les points sur les “i”.
Irina ▬ Vous dites aberrations ? Moi je dis sorciers ! Après tout pourquoi pas ?J’en avais plus qu’assez de ces gens qui se sentent si supérieurs tout en ne disant que des absurdités. Est-ce que Riven avait cessé de se servir de son cerveau ? C’était à peine croyable que j’en sois obligée de venir ne serait-ce qu’émettre une hypothèse aussi simple et évidente. Pourquoi penser à une théorie aussi incroyable que celle d’une aberration à elle-seule forçant nos défenses ? C’était tout simplement ridicule.
Le Bouclier l’assure, nos défenses sont parfaites, pourquoi les mettre en doute ? Comment une aberration pourrait-elle en venir à bout ? Je ne vois pour ma part qu‘une attaque d’une autre Enclave avec des sorciers rompu à la connaissance d’enchantement de protection et capables de les déjouer.
La différence avec vos hypothèses ? C’est que la mienne a au moins le mérite d’être à minima corroborée par la venue d’une délégation d’étrangers et le fait qu’à mon sens, seuls des sorciers pourraient venir à bout de nos défenses.
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Jeu 30 Avr 2020 - 16:23
Le Bouclier avait pris le temps de répondre au Temps en détail sur ce qu’il avait fait depuis qu’elle l’avait mis au courant il y a quelques temps à en juger par les dire du Temps. Le fait est que sa façon de répondre témoignait d’un certain zèle.
Il se montra ensuite très attentif à ce qu’il se dit autour de la table, fronçant les sourcils lorsqu’on en venait à parler de la situation, d’aberration ou de ce genre de choses. La Ruse s’était levée pour faire acte de son mécontentement et de la façon dont le Bouclier semblait prendre la chose, mais il n’eut aucune réaction si ce ne fut qu’un léger sourire. Ce n’était pas son tour de parole de toute façon.
Puis vint le tour de la Justice d’exprimer son point de vue sur la situation ainsi qu’à diriger son attitude meurtrière vers le Bouclier qui la toisait du regard sans dire mot.
Le Secret pris la parole et les traits du Bouclier semblaient alors s’adoucir, comme si l’on passait une douce pommade sur ses nerfs à vifs. Il hochait de la tête à chaque constatation du long monologue de sa consœur avant que cela ne semble devenir trop long pour lui et qu’il n’affiche une certaine lassitude.
Lorsque cela fut son tour, la Puissance ne semblant rien vouloir dire, le Bouclier prit la parole tout en restant assis.
Il se montra ensuite très attentif à ce qu’il se dit autour de la table, fronçant les sourcils lorsqu’on en venait à parler de la situation, d’aberration ou de ce genre de choses. La Ruse s’était levée pour faire acte de son mécontentement et de la façon dont le Bouclier semblait prendre la chose, mais il n’eut aucune réaction si ce ne fut qu’un léger sourire. Ce n’était pas son tour de parole de toute façon.
Puis vint le tour de la Justice d’exprimer son point de vue sur la situation ainsi qu’à diriger son attitude meurtrière vers le Bouclier qui la toisait du regard sans dire mot.
Le Secret pris la parole et les traits du Bouclier semblaient alors s’adoucir, comme si l’on passait une douce pommade sur ses nerfs à vifs. Il hochait de la tête à chaque constatation du long monologue de sa consœur avant que cela ne semble devenir trop long pour lui et qu’il n’affiche une certaine lassitude.
Lorsque cela fut son tour, la Puissance ne semblant rien vouloir dire, le Bouclier prit la parole tout en restant assis.
Bouclier ▬ Très chère Justice, lorsque vous saurez faire autre chose qu’abaisser un marteau et rendre un jugement pour le compte de cette assemblée, peut-être que je daignerai prendre votre avis en considération. Vous êtes une experte en défense et sortilèges d’enchantement ? Je ne crois pas. Par contre mettre le feu et incendier les habitations vous connaît il est vrai.Le Bouclier se tourna une nouvelle fois vers le Temps.
Je n’ai aucune raison de me faire du souci au sujet d’un incendie quelconque dans les archives et je l’ai déjà dit. Que ce soit une aberration m’étonnerait au plus haut point et je ne vois pas en quoi cela serait un danger. Calmez donc vos nerfs Justice, Ruse. Je vous trouve bien nerveuses. Une aberration ne représente aucun danger pour nous.
Ne laissez pas la peur paralyser votre jugement, nous aurons besoin de toute vautre lucidité Ruse.
Bouclier ▬ Les enchantements dans l’enceinte de vos archives sont tous opérationnels, aucune flamme ne saurait avoir vie là-bas. Nos illusions repoussant les mortels suffiraient à leurrer n’importe qui. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, nous avons toujours des sorciers expérimentés qui assurent la protection de l’entrée des archives.Puis il orienta à nouveau son regard vers la Ruse et la Justice.
Bouclier ▬ Alors oui je le dis encore une fois car vous ne semblez pas entendre. Il n’y a aucun souci à se faire faute de plus de preuves. Mais puisque vous semblez aussi extra-lucide que ce qu’il s’avère être notre folle de Savoir, peut-être pouvez-vous me dire comment il est possible de désactiver pour une aberration des enchantements empêchant le feu de se faire ? Ou comment il aurait pu s’infiltrer ? Vous avez toutes les réponses en ce monde alors, allez-y, illuminez-nous de votre science infuse !Après cela, il se mura dans le silence. Il était rare que le Bouclier parle autant. Il n’était plus tout jeune, tout en étant loin de l’âge de l’Altruisme, mais c’était un homme très discret d’ordinnaire.
En ce qui me concerne, je trouve les révélations du Secret effarantes. Je n’arrive même pas à croire Secret que vous n’ayez rien vu. Vous lui avez fait passer son entretien pourtant et vous n’avez pas vu les troubles mentaux ? Faites attention, ou la Justice va peut-être bientôt aussi remettre en cause votre expertise et légitimité.
Désolé, mais en ce qui me concerne, je n’ai plus rien à dire sur ce sujet à moins qu’on est des informations sérieuses et digne de ce nom. Vous vous emballez tellement... Je suis certain que le Temps n’a même pas eu l’occasion de demander au Savoir si on pouvait mettre d’autre devins sur le coup pour confirmer la vision et que c’était simple à ça qu’elle voulait en venir avec ce sujet. Mais non, comme d’habitude il faut que vous montiez au créneau Justice. Finalement, vous êtes certaine que vous n’avez pas décider de briguer ce poste par dépit faute d’avoir pu postuler pour le poste de la Puissance ?
Etilya sur DK RPG
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Sorcier - Enclaviste de la Puissance
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Mar 12 Mai 2020 - 3:15
Tempête
Feat ~ Miyuki Arisugawa, Noor Naram-Din, Riven Donazya, Altaïr Arafa-Nazari, Irina Fujibayashi, Greed & Thomas Tel
Pour la première fois depuis des décennies j’arrache à ce vieux bougre d’Altruisme une expression de stupéfaction. C’aurait presque été jouissif si je ne me sentais pas autant muselé par mes propres agissements. Et malgré sa réaction il embraye sur une tirade tout ce qu’il y a de plus banal au sujet de la suffisance des informations qu’il possède pour se mettre à l’oeuvre et nous dégotter un remède au virus lycan… Bien, au moins il mettra son alchimie au service d’un but plus concret que les recherches foireuses qu’il menait jusqu’à maintenant, et c’est sans grande conviction que j’ose espérer qu’il nous débarrasse de ce poids qu’est la question des loups-garous infectés. Mes forces ont trop à faire à chasser et survivre à ces bestioles rageuses et increvables. Il m’en coute de l’admettre mais si je devais lutter seul contre chacune de ces saloperies pestiférées je passerait surement un sale quart d’heure, même si en mater quelques unes ne me couterait pas grand chose à l’usure je serais vite dépassé sans une préparation adéquate.
Puis l’ancien aborde le sujet de l’assaut contre l’ordre des hunters humains. Enfin un sujet où je touche ma bille ! Mais au final tout cela pour dire qu’il n’en fera pas parti de par son manque de compétence en la matière, avant de changer de points pour parler d’une hypothétique annonce qu’il souhaitait faire à la fin de la séance. Nul besoin d’être devin pour savoir qu’il mentionnerait son départ de notre Enclave pour y laisser la place à son disciple.
Devdan, encore un inconnu au bataillon, même si le nom lui n’est pas inconnu à mes souvenirs. Et un disciple de cet ancêtre décrépit ne sera surement qu’un réplicat de l’épine dans le pied qu’il est actuellement. Faut-il toujours que « mesure » et « action » se confrontent ?! Si c’est le cas le prochain et dernier Enclaviste en devenir aura du mauvais sang à se faire, car après le Bouclier c’est moi le plus ancien de notre joyeuse bande et je ne me laisserait pas marcher dessus par un nouveau venu à la belle crinière brossée par le ponte qui lui lègue sa place.
Puis ce fut au bouclier de prendre parole, assurant par ses actes et sa parole mes arrières. C’est coutume dans les environs, puisque lui et moi sommes souvent de concert dans nos entreprises. De même que la ruse qui nous permet de former le triangle d’offense/défense du peuple sorcier Japonais. Je comprends à peu de chose près son détachement vis-à-vis des activités humaines récentes, même si de mon point de vu cela ne représente qu’une raison de plus d’entasser des macchabés. Lui doit faire face aux investigations militaires depuis cette nuit et s’assurer de notre invisibilité totale, ainsi que des défenses en cas de brèche de notre système. Il faut savoir que je fais entièrement confiance au Bouclier même si l’aspect… présomptueux… de sa personnalité me laisse souvent dubitatif.
Puis Thomas-senpai pris le relais, résumant à haute voix la situation. Rien à dire quand à cette abréviation de notre débat, jusque là tout semble tenir à peu de choses près la route. Rien à dire à part que je me sens relégué au rang d’inutilité, soumis à la présence du Bouclier, du Secret et de l’Altruisme. Cette situation requiert pourtant les décisions d’un guerrier, d’un bourreau comme moi, mais il semblerait que la modération de cette assemblée soit bien trop dirigée vers un laxisme passif comme à l’accoutumée.
Du moins passif en apparence, car mes sens s’éveillent lorsque j’entend le terme d’ « expédition punitive » employé par celui-là même qui impose la mesure dans cette assemblée. Instantanément mon oeil gauche s’embrase et un sourire à dents dévoilées s’empare de mon faciès. Sourire qui s’élargie encore pour devenir presque macabre lorsque notre Sagesse prononce les mots « ils doivent payer ». C’est à ce moment précis que mon cerveau en ébullition soudaine se déconnecte de la conversation engagée entre tous les sorciers présents pour se tourner vers un débat interne endiablé. Une part de moi veut entendre ce qu’il se dit, mais une autre plus forte encore veut bondir hors de son siège pour faire un massacre. Cela fait bien trop longtemps que la bête n’a pas été lâchée, que le monstre rampe dans l’ombre en attendant un os digne de lui à ronger. Quelques mots entrent dans mes oreilles bourdonnantes, répétés par les innombrables voix entonnant le chant de la guerre.
«Assassin », « Renfield », « Puissance », « Force de frappe », « Leçon », toutes ces allitérations de la guerre que j’aime tant et qui font grouiller mon corps entier d’un millier de tremblements d’excitation. Il est temps d’ouvrir la brèche et d’officiellement donner une branlée bien méritée à ces humains inférieurs, les remettre à leur place, les faire regretter d’être nés !
J’imagine déjà, devant nos yeux écarquillés, les scènes sanglantes et les corps mutilés. Nous voyons les hommes voler en éclats, écartelés par nos membres. Leurs armes rebondir sans nous toucher, leurs expressions de désarrois tandis que nous aspirons la dernière seconde de vie hors de leurs êtres pathétiques. Leurs gémissements lorsqu’un à un nous briserons chaque os de leurs misérables carcasses ! Enfin ! Enfin, un boulot à la hauteur du grand Moi !
C’est à grand peine que mon cerveau reprends contact avec la réalité lorsqu’Alta s’effondre en hurlant. Je lute contre moi-même et mes voies pour m’enquérir de son état sans quitter mon siège. Les mains invisibles sortent de sous ma blouse et se ruent sur elle, caressant jusqu’à l’essence même de sa vie. Un soupire de soulagement franchis mes lèvres à grand peine lorsque je comprends que ses jours ne sont pas en danger, même si je ressent une agitation vitale touchant jusqu’à son essence. Cette sensation… Je ne la connait que trop bien. La peur, la colère, la crainte, le désarroi, j’aurai presque l’impression de toucher ma propre âme. Malgré le brouhaha qui envenime mon esprit je tourne le regard vers le Savoir qui s’élève dans les bras du vieil Altruisme, accompagné du Secret. Celui-ci l’emmène à l’hôpital en nous gratifiant d’un « adieu » n’annonçant que la venue de son successeur. Qu’importe son vote et mon état mental largement dérange, je le gratifie d’un signe de tête respectueux. Car malgré tous nos désaccords, nos querelles, il est à l’enclave ce que Dieu est aux chrétiens, un bienfaiteur souriant et dévoué qui emmène le salut à quiconque le demande. Il disparait alors, tandis que je fais parti des rares à ne pas avoir quitté mon trône, et mes pensées se rivent une fois de plus en mon subconscient hyperactif. Les voix se multiplient et se mêlent, véhémentes et agressives comme jamais, tandis que le cercle de l’Enclave fait silence. Je transpire abondamment tout en maintenant mes mains contre mon estomac, tout en courbant mon buste jusqu’à porter ma tête au contact de la table de pierre. Le silence pesant de l’assemblée ne fait que dupliquer le bordel qui anime mon esprit, jusqu’à ce que je sente le contrôle m’échapper.
Une seule seconde de lucidité me permet de m’agripper le visage avec force, enfonçant dans mes joues fines et creusées mes maigres doigts osseux. L’incandescence de mon oeil gauche me brule les doigts au passage avant qu’il ne s’éteigne dans un léger crépitement. Qu’étais-je en train d’imaginer ?! Aurais-je encore perdu le contrôle ?!
Un rapide coup d’oeil aux alentour me montre que la manœuvre n’est pas passée à l’as mais que personne ne s’en étonne, considérant cela comme une habitude. Je soupire doucement en tentant de calmer les palpitations qui m’animent, masquant à grand peine le soulagement qui m’anime de n’avoir blessé personne dans mon accès psychotique.
Juste le temps de respirer, et j’ai déjà raté la plupart du discours de Tom. Je reprends contact avec la réalité juste à temps pour entendre la fin de sa première question. A-t-on agis suffisamment concernant le cas du virus lycan ? JAMAIS ! Je me refuse à suivre le troupeau et me retrouve seul à lever la main lors du vote négatif à cette proposition. Il apparait donc clair que je suis le seul à posséder les épaules nécessaires pour assumer notre total manque d’efficacité concernant cette situation de crise ! Soit, envers et contre tous je soutient le fait que nous avons été -et sommes toujours- bien trop laxistes !
Dans un deuxième temps le voilà qui demande si nous donnons notre accords pour un assaut multi-espèces contre Renfield. Par fierté je me refuse de lever la main lors de la proposition favorable, mais les mains invisibles qui jusqu’à présent avaient disparues s’emparent de mon bras et le tirent vers le plafond. J’empoigne ma manche et, sans succès, la tire vers le bas de toutes mes maigres forces.
« Qu’est ce que vous branlez ?! » Seul tu ne pourras rien contre une armée d’humain ! « Comment oses-tu ? » Si tu crèves nous aussi, il est hors de question qu’on te laisse aller au suicide !
Et tandis que je tire sur ma manche, l’aura putride qui m’habite commence lentement à se déverser dans la salle, laissant planer dans l’atmosphère l’odeur caractéristique de cadavre qui m’entoure lorsque je commence à m’énerver. Mon ire soudaine n’en est qu’à ses balbutiements, signe d’un conflit interne maitrisé pour le moment.
« Je refuse de participer à un salon de thé inter-espèce pendant mon massacre. C’est MON massacre ! » Tu seras mort avant même de tuer quiconque ! « Quoi ?! »
Je n’ai pas entendu Miyuki parler que ce soit pour me sermonner ou pour raisonner, de même que Noor qui s’insurge ou qui me rassure, que Riven qui dans sa plus grande médisance n’exprimait que la réalité obscure de la situation, qu’Irina qui tente de temporiser en retournant la question dans tous les sens et surtout dans le sens du Bouclier.
Non, c’est la prise de parole spontanée du Bouclier qui m’arrache de mes divagations, pour ne m’enfermer au final que dans une sphère de mépris et d’énervement largement échauffés par ce présomptueux personnage.
Même si durant des années notre collaboration étroite pour défendre notre univers n’a subit aucune faille ni aucune bévue, je répugnait à l’entendre parler de lui aussi supérieurement, sans notion de mesure ou d’auto-critique. Bien entendu, vous êtes en droit de vous demander pourquoi le grand Moi ose jeter cette pierre à cet illustre Enclaviste alors que je suis le premier, en tous points, à laisser déborder une confiance démesurée en Moi. La différence se fait, voyez-vous, au niveau de nos capacités. Lui dresse des murs inviolables pour se cacher derrière la tête haute tandis que moi je me salis les mains et les couvre de sang pour briser ceux que dressent nos ennemis et passer au travers.
Qu’il est simple et opportuniste de s’asseoir sur ses acquis quand ceux-ci ne sont jamais mis à l’épreuve par quiconque capable de les détruire un à un, qu’il est confortable d’assurer l’efficacité de ses défenses quand personne ne tente de les assaillir d’un puissant assaut frontal.
Me passent alors par l’esprit une nuée d’images, noires, morbides, où les entrailles du Bouclier repeignent les murs de la salle des archives, et seul debout dans une marre de son sang, je me tient avec le rictus satisfait de l’impossible achevé. Je le vois si supérieur, sur de lui, et moi lui arrachant bras et jambes lors de suppliques infernales n’aboutissant qu’à une mort plus horrible encore. Malgré la jouissance prématurée qui m’envahit peu à peu, j’agrippe fermement le col de ma blouse pour m’encrer de nouveau dans la réalité, laissant paraitre sur mon visage une mine déconcertée et absente passant presque pour du désintérêt. Mais les faibles soubresauts de mon visage témoignent eux d’un inlassable combat entre raison et déraison.
J’arrive à peine à me rendre compte que c’est mon tour de parole, mes lèvres closes refusant de s’ouvrir pour spéculer logiquement. Prisonnier de moi-même et de mes pensées, emmuré dans mon propre silence, je suis incapable d’entreprendre la moindre prise de parole.
Quelques secondes seulement s’écoulent avant que le Bouclier ne récupère MON tour de parole, ce qui suscite une fois de plus un énervement démesuré en moi, attisant la flamme de ma haine que je tente d’étouffer depuis le début du débat.
Il commence par rabaisser Riven sur ses capacités effectives. Première erreur. Riven faisant parti des Enclaviste que je tient en plus haute estime, la rabaisser de la sorte en face de moi et avec tant de condescendance me met hors de moi. L’insulter ne passe pas mieux, loin de là. Et parler de notre Ruse dans les mêmes termes ne fait que jeter de l’huile sur le feu déjà ardent.
Sous estimer un ennemi aussi puissant qu’une aberration ne passe pas non plus, surtout vis à vis de moi. Il devrait savoir que je répugne à l’existence de ces erreurs de la nature, et d’autant plus si elles sont assez puissantes pour nous nuire. D’autant plus si elles sont plus puissantes que Moi !
Sa voix doucereuse envers Miyuki ne le sauvera pas, ma haine est déjà dévorante, ses paroles doucereuses ne le sauveront pas de mon agressivité cette fois !
Une fois de plus il tient tête à Noor et Riven, leur assurant leur erreur à l’encontre de ses défenses toutes puissantes. Toutes puissantes… laisse moi rire ! Aurait-il dit plus tôt qu’une aberration ne peut rien contre lui ? Aurait-il dit que seul un sorcier pourrait le mettre en défaut ?!
Mes limites sont dépassées lorsqu’il s’en prend à Altaïr. L’insulter de folle, aux dépends du seul vrai fou que je représente en cette assemblée, est une insulte directe et intolérable. J’apprécie Alta, sa retenue, sa discrétion, sa compétence, l’insulter en face de moi n’est qu’un signet d’adret de mort. Je salue la providence puisqu’il s’agit d’un enclaviste, m’empêchant par Le Serment de porter atteinte sur lui, sinon il serait déjà mort.
Mort corps se crispe, tremble, se cambre. Il convulse sans retenues aucune jusqu’à éclatement lorsqu’il parle de mon poste, de ma Puissance A MOI !!!
Personne ne peut prétendre à mon rôle hormis Moi ! Et prétendre l’inefficacité de Riven comme une veine tentative d’occuper un rôle inadéquat en vue de me voler ma chaise est impardonnable !
Un rire inhumain franchis mes lèvres tandis que je bondis sur mon trône, cambré vers l’arrière, mes bras fermement serrés sur mes côtes. Lorsque mon hilarité se calme, mon crâne jusqu’à présent pendant dans mon dos se braque vers l’avant, enfonçant dans les pupilles du bouclier deux iris bleus ardents. Phénomène rare et n’annonçant que la catastrophe, mes deux yeux ont viré au noir onyx et mes deux pupilles se sont embrasées. Flotte dans l’atmosphère environnante une odeur de cadavre écrasante, omniprésente, menaçante. Sans un mot, le visage impassible bien que possédant des traits de démence profondément encrés, j’écrase mon pied gauche sur la table, l’escaladant partiellement de fait. Sur les murs tout autour de nous s’encrent des dessins inquiétants de multiples mains, aux diamètres allant de la normale jusqu’à un mètre de circonférence. Ces appuis multiples m’empêchent de vaciller malgré le visible tremblement qui agite chaque fibre de mon être. Puis mon deuxième pieds se hisse sur le bureaux, et j’enclenche un pas vers le bouclier. La pression ambiante est plus écrasante à chaque pas que je fais, pourtant nul ne réagis. Les plus anciens savent lire mes mouvements, mes gestes, mon aura, et ils savent que nul ne sera blessé. Du moins en cet instant.
Alors nul ne bouge jusqu’à ce que je surplombe de toute ma hauteur le Bouclier. Je m’accroupi dans le craquement sonore de mes deux genoux crampés, et le toise intensément avec ce même sourire génocidaire que j’aborde depuis le début de ma crise.
Le duel de regard se poursuit dans le plus grand des silences pendant ce qui semble une éternité, ne durant néanmoins pas plus de 30 secondes. Puis mes lèvres s’agitent, et les mots qui les franchissent me ravissent tout autant qu’ils m’excitent, sans pour autant que je ne les aient pensés par avance.
« JE suis La seule Puissance. »
Puis je tourne mon regard fou vers notre secret, augmentant de ce fait la pression ambiante.
« Je ne remettrait pas en question la vision d’Altaïr, sa science me dépasse de loin. Mais son esprit… »
Je me penche un peu plus vers le Bouclier et le toise intensément.
« Non… je ne remet en cause que ce que je peux comprendre, et vous prétendez que vos défenses sont imperméables à tout ce qui peut essayer de les assaillir. »
Puis d’un seul oeil je toise Irina.
« Et vous pensez que des sorciers peuvent nous assaillir … et passer nos défenses ?! »
Mon corps se tends, presque à tomber à la renverse, dans un rire presqu’aussi inhumain que précédemment. Et lorsque l’hilarité nouvelle se calme, une fois de plus, mon sourire carnassier et provocateur s’approche presqu’au contact de celui du Bouclier.
« Que diriez-vous de jouer avec moi, Bouclier ? Vos « soit-disant » défenses inébranlables contre moi et moi seul, sorcier et non Aberration. Si j’atteins la salle de réunion de l’enclave sans encombres vous revoyez tout votre système de sécurité, sinon je m’engage à suivre vos ordres en matière de défense jusqu’à la fin de votre carrière. »
En cet instant je me fous bien de la valeur historique et potentielle des archives et des artéfact, il s’agit juste d’honneur et de défi. De Cerbère et de celui qui prétend pouvoir le museler. Je refuse que l’on puisse croire que je prenne une menace au sérieux sans qu’elle ne soit considérée comme un danger évident. Ce laxisme me sort par les deux orbites, et j’entend bien rétablir mon autorité en la manière. Quitte à m’opposer à un collègue aussi proche.
Puis l’ancien aborde le sujet de l’assaut contre l’ordre des hunters humains. Enfin un sujet où je touche ma bille ! Mais au final tout cela pour dire qu’il n’en fera pas parti de par son manque de compétence en la matière, avant de changer de points pour parler d’une hypothétique annonce qu’il souhaitait faire à la fin de la séance. Nul besoin d’être devin pour savoir qu’il mentionnerait son départ de notre Enclave pour y laisser la place à son disciple.
Devdan, encore un inconnu au bataillon, même si le nom lui n’est pas inconnu à mes souvenirs. Et un disciple de cet ancêtre décrépit ne sera surement qu’un réplicat de l’épine dans le pied qu’il est actuellement. Faut-il toujours que « mesure » et « action » se confrontent ?! Si c’est le cas le prochain et dernier Enclaviste en devenir aura du mauvais sang à se faire, car après le Bouclier c’est moi le plus ancien de notre joyeuse bande et je ne me laisserait pas marcher dessus par un nouveau venu à la belle crinière brossée par le ponte qui lui lègue sa place.
Puis ce fut au bouclier de prendre parole, assurant par ses actes et sa parole mes arrières. C’est coutume dans les environs, puisque lui et moi sommes souvent de concert dans nos entreprises. De même que la ruse qui nous permet de former le triangle d’offense/défense du peuple sorcier Japonais. Je comprends à peu de chose près son détachement vis-à-vis des activités humaines récentes, même si de mon point de vu cela ne représente qu’une raison de plus d’entasser des macchabés. Lui doit faire face aux investigations militaires depuis cette nuit et s’assurer de notre invisibilité totale, ainsi que des défenses en cas de brèche de notre système. Il faut savoir que je fais entièrement confiance au Bouclier même si l’aspect… présomptueux… de sa personnalité me laisse souvent dubitatif.
Puis Thomas-senpai pris le relais, résumant à haute voix la situation. Rien à dire quand à cette abréviation de notre débat, jusque là tout semble tenir à peu de choses près la route. Rien à dire à part que je me sens relégué au rang d’inutilité, soumis à la présence du Bouclier, du Secret et de l’Altruisme. Cette situation requiert pourtant les décisions d’un guerrier, d’un bourreau comme moi, mais il semblerait que la modération de cette assemblée soit bien trop dirigée vers un laxisme passif comme à l’accoutumée.
Du moins passif en apparence, car mes sens s’éveillent lorsque j’entend le terme d’ « expédition punitive » employé par celui-là même qui impose la mesure dans cette assemblée. Instantanément mon oeil gauche s’embrase et un sourire à dents dévoilées s’empare de mon faciès. Sourire qui s’élargie encore pour devenir presque macabre lorsque notre Sagesse prononce les mots « ils doivent payer ». C’est à ce moment précis que mon cerveau en ébullition soudaine se déconnecte de la conversation engagée entre tous les sorciers présents pour se tourner vers un débat interne endiablé. Une part de moi veut entendre ce qu’il se dit, mais une autre plus forte encore veut bondir hors de son siège pour faire un massacre. Cela fait bien trop longtemps que la bête n’a pas été lâchée, que le monstre rampe dans l’ombre en attendant un os digne de lui à ronger. Quelques mots entrent dans mes oreilles bourdonnantes, répétés par les innombrables voix entonnant le chant de la guerre.
«Assassin », « Renfield », « Puissance », « Force de frappe », « Leçon », toutes ces allitérations de la guerre que j’aime tant et qui font grouiller mon corps entier d’un millier de tremblements d’excitation. Il est temps d’ouvrir la brèche et d’officiellement donner une branlée bien méritée à ces humains inférieurs, les remettre à leur place, les faire regretter d’être nés !
J’imagine déjà, devant nos yeux écarquillés, les scènes sanglantes et les corps mutilés. Nous voyons les hommes voler en éclats, écartelés par nos membres. Leurs armes rebondir sans nous toucher, leurs expressions de désarrois tandis que nous aspirons la dernière seconde de vie hors de leurs êtres pathétiques. Leurs gémissements lorsqu’un à un nous briserons chaque os de leurs misérables carcasses ! Enfin ! Enfin, un boulot à la hauteur du grand Moi !
C’est à grand peine que mon cerveau reprends contact avec la réalité lorsqu’Alta s’effondre en hurlant. Je lute contre moi-même et mes voies pour m’enquérir de son état sans quitter mon siège. Les mains invisibles sortent de sous ma blouse et se ruent sur elle, caressant jusqu’à l’essence même de sa vie. Un soupire de soulagement franchis mes lèvres à grand peine lorsque je comprends que ses jours ne sont pas en danger, même si je ressent une agitation vitale touchant jusqu’à son essence. Cette sensation… Je ne la connait que trop bien. La peur, la colère, la crainte, le désarroi, j’aurai presque l’impression de toucher ma propre âme. Malgré le brouhaha qui envenime mon esprit je tourne le regard vers le Savoir qui s’élève dans les bras du vieil Altruisme, accompagné du Secret. Celui-ci l’emmène à l’hôpital en nous gratifiant d’un « adieu » n’annonçant que la venue de son successeur. Qu’importe son vote et mon état mental largement dérange, je le gratifie d’un signe de tête respectueux. Car malgré tous nos désaccords, nos querelles, il est à l’enclave ce que Dieu est aux chrétiens, un bienfaiteur souriant et dévoué qui emmène le salut à quiconque le demande. Il disparait alors, tandis que je fais parti des rares à ne pas avoir quitté mon trône, et mes pensées se rivent une fois de plus en mon subconscient hyperactif. Les voix se multiplient et se mêlent, véhémentes et agressives comme jamais, tandis que le cercle de l’Enclave fait silence. Je transpire abondamment tout en maintenant mes mains contre mon estomac, tout en courbant mon buste jusqu’à porter ma tête au contact de la table de pierre. Le silence pesant de l’assemblée ne fait que dupliquer le bordel qui anime mon esprit, jusqu’à ce que je sente le contrôle m’échapper.
Une seule seconde de lucidité me permet de m’agripper le visage avec force, enfonçant dans mes joues fines et creusées mes maigres doigts osseux. L’incandescence de mon oeil gauche me brule les doigts au passage avant qu’il ne s’éteigne dans un léger crépitement. Qu’étais-je en train d’imaginer ?! Aurais-je encore perdu le contrôle ?!
Un rapide coup d’oeil aux alentour me montre que la manœuvre n’est pas passée à l’as mais que personne ne s’en étonne, considérant cela comme une habitude. Je soupire doucement en tentant de calmer les palpitations qui m’animent, masquant à grand peine le soulagement qui m’anime de n’avoir blessé personne dans mon accès psychotique.
Juste le temps de respirer, et j’ai déjà raté la plupart du discours de Tom. Je reprends contact avec la réalité juste à temps pour entendre la fin de sa première question. A-t-on agis suffisamment concernant le cas du virus lycan ? JAMAIS ! Je me refuse à suivre le troupeau et me retrouve seul à lever la main lors du vote négatif à cette proposition. Il apparait donc clair que je suis le seul à posséder les épaules nécessaires pour assumer notre total manque d’efficacité concernant cette situation de crise ! Soit, envers et contre tous je soutient le fait que nous avons été -et sommes toujours- bien trop laxistes !
Dans un deuxième temps le voilà qui demande si nous donnons notre accords pour un assaut multi-espèces contre Renfield. Par fierté je me refuse de lever la main lors de la proposition favorable, mais les mains invisibles qui jusqu’à présent avaient disparues s’emparent de mon bras et le tirent vers le plafond. J’empoigne ma manche et, sans succès, la tire vers le bas de toutes mes maigres forces.
« Qu’est ce que vous branlez ?! » Seul tu ne pourras rien contre une armée d’humain ! « Comment oses-tu ? » Si tu crèves nous aussi, il est hors de question qu’on te laisse aller au suicide !
Et tandis que je tire sur ma manche, l’aura putride qui m’habite commence lentement à se déverser dans la salle, laissant planer dans l’atmosphère l’odeur caractéristique de cadavre qui m’entoure lorsque je commence à m’énerver. Mon ire soudaine n’en est qu’à ses balbutiements, signe d’un conflit interne maitrisé pour le moment.
« Je refuse de participer à un salon de thé inter-espèce pendant mon massacre. C’est MON massacre ! » Tu seras mort avant même de tuer quiconque ! « Quoi ?! »
Je n’ai pas entendu Miyuki parler que ce soit pour me sermonner ou pour raisonner, de même que Noor qui s’insurge ou qui me rassure, que Riven qui dans sa plus grande médisance n’exprimait que la réalité obscure de la situation, qu’Irina qui tente de temporiser en retournant la question dans tous les sens et surtout dans le sens du Bouclier.
Non, c’est la prise de parole spontanée du Bouclier qui m’arrache de mes divagations, pour ne m’enfermer au final que dans une sphère de mépris et d’énervement largement échauffés par ce présomptueux personnage.
Même si durant des années notre collaboration étroite pour défendre notre univers n’a subit aucune faille ni aucune bévue, je répugnait à l’entendre parler de lui aussi supérieurement, sans notion de mesure ou d’auto-critique. Bien entendu, vous êtes en droit de vous demander pourquoi le grand Moi ose jeter cette pierre à cet illustre Enclaviste alors que je suis le premier, en tous points, à laisser déborder une confiance démesurée en Moi. La différence se fait, voyez-vous, au niveau de nos capacités. Lui dresse des murs inviolables pour se cacher derrière la tête haute tandis que moi je me salis les mains et les couvre de sang pour briser ceux que dressent nos ennemis et passer au travers.
Qu’il est simple et opportuniste de s’asseoir sur ses acquis quand ceux-ci ne sont jamais mis à l’épreuve par quiconque capable de les détruire un à un, qu’il est confortable d’assurer l’efficacité de ses défenses quand personne ne tente de les assaillir d’un puissant assaut frontal.
Me passent alors par l’esprit une nuée d’images, noires, morbides, où les entrailles du Bouclier repeignent les murs de la salle des archives, et seul debout dans une marre de son sang, je me tient avec le rictus satisfait de l’impossible achevé. Je le vois si supérieur, sur de lui, et moi lui arrachant bras et jambes lors de suppliques infernales n’aboutissant qu’à une mort plus horrible encore. Malgré la jouissance prématurée qui m’envahit peu à peu, j’agrippe fermement le col de ma blouse pour m’encrer de nouveau dans la réalité, laissant paraitre sur mon visage une mine déconcertée et absente passant presque pour du désintérêt. Mais les faibles soubresauts de mon visage témoignent eux d’un inlassable combat entre raison et déraison.
J’arrive à peine à me rendre compte que c’est mon tour de parole, mes lèvres closes refusant de s’ouvrir pour spéculer logiquement. Prisonnier de moi-même et de mes pensées, emmuré dans mon propre silence, je suis incapable d’entreprendre la moindre prise de parole.
Quelques secondes seulement s’écoulent avant que le Bouclier ne récupère MON tour de parole, ce qui suscite une fois de plus un énervement démesuré en moi, attisant la flamme de ma haine que je tente d’étouffer depuis le début du débat.
Il commence par rabaisser Riven sur ses capacités effectives. Première erreur. Riven faisant parti des Enclaviste que je tient en plus haute estime, la rabaisser de la sorte en face de moi et avec tant de condescendance me met hors de moi. L’insulter ne passe pas mieux, loin de là. Et parler de notre Ruse dans les mêmes termes ne fait que jeter de l’huile sur le feu déjà ardent.
Sous estimer un ennemi aussi puissant qu’une aberration ne passe pas non plus, surtout vis à vis de moi. Il devrait savoir que je répugne à l’existence de ces erreurs de la nature, et d’autant plus si elles sont assez puissantes pour nous nuire. D’autant plus si elles sont plus puissantes que Moi !
Sa voix doucereuse envers Miyuki ne le sauvera pas, ma haine est déjà dévorante, ses paroles doucereuses ne le sauveront pas de mon agressivité cette fois !
Une fois de plus il tient tête à Noor et Riven, leur assurant leur erreur à l’encontre de ses défenses toutes puissantes. Toutes puissantes… laisse moi rire ! Aurait-il dit plus tôt qu’une aberration ne peut rien contre lui ? Aurait-il dit que seul un sorcier pourrait le mettre en défaut ?!
Mes limites sont dépassées lorsqu’il s’en prend à Altaïr. L’insulter de folle, aux dépends du seul vrai fou que je représente en cette assemblée, est une insulte directe et intolérable. J’apprécie Alta, sa retenue, sa discrétion, sa compétence, l’insulter en face de moi n’est qu’un signet d’adret de mort. Je salue la providence puisqu’il s’agit d’un enclaviste, m’empêchant par Le Serment de porter atteinte sur lui, sinon il serait déjà mort.
Mort corps se crispe, tremble, se cambre. Il convulse sans retenues aucune jusqu’à éclatement lorsqu’il parle de mon poste, de ma Puissance A MOI !!!
Personne ne peut prétendre à mon rôle hormis Moi ! Et prétendre l’inefficacité de Riven comme une veine tentative d’occuper un rôle inadéquat en vue de me voler ma chaise est impardonnable !
- Rire:
Un rire inhumain franchis mes lèvres tandis que je bondis sur mon trône, cambré vers l’arrière, mes bras fermement serrés sur mes côtes. Lorsque mon hilarité se calme, mon crâne jusqu’à présent pendant dans mon dos se braque vers l’avant, enfonçant dans les pupilles du bouclier deux iris bleus ardents. Phénomène rare et n’annonçant que la catastrophe, mes deux yeux ont viré au noir onyx et mes deux pupilles se sont embrasées. Flotte dans l’atmosphère environnante une odeur de cadavre écrasante, omniprésente, menaçante. Sans un mot, le visage impassible bien que possédant des traits de démence profondément encrés, j’écrase mon pied gauche sur la table, l’escaladant partiellement de fait. Sur les murs tout autour de nous s’encrent des dessins inquiétants de multiples mains, aux diamètres allant de la normale jusqu’à un mètre de circonférence. Ces appuis multiples m’empêchent de vaciller malgré le visible tremblement qui agite chaque fibre de mon être. Puis mon deuxième pieds se hisse sur le bureaux, et j’enclenche un pas vers le bouclier. La pression ambiante est plus écrasante à chaque pas que je fais, pourtant nul ne réagis. Les plus anciens savent lire mes mouvements, mes gestes, mon aura, et ils savent que nul ne sera blessé. Du moins en cet instant.
Alors nul ne bouge jusqu’à ce que je surplombe de toute ma hauteur le Bouclier. Je m’accroupi dans le craquement sonore de mes deux genoux crampés, et le toise intensément avec ce même sourire génocidaire que j’aborde depuis le début de ma crise.
Le duel de regard se poursuit dans le plus grand des silences pendant ce qui semble une éternité, ne durant néanmoins pas plus de 30 secondes. Puis mes lèvres s’agitent, et les mots qui les franchissent me ravissent tout autant qu’ils m’excitent, sans pour autant que je ne les aient pensés par avance.
« JE suis La seule Puissance. »
Puis je tourne mon regard fou vers notre secret, augmentant de ce fait la pression ambiante.
« Je ne remettrait pas en question la vision d’Altaïr, sa science me dépasse de loin. Mais son esprit… »
Je me penche un peu plus vers le Bouclier et le toise intensément.
« Non… je ne remet en cause que ce que je peux comprendre, et vous prétendez que vos défenses sont imperméables à tout ce qui peut essayer de les assaillir. »
Puis d’un seul oeil je toise Irina.
« Et vous pensez que des sorciers peuvent nous assaillir … et passer nos défenses ?! »
Mon corps se tends, presque à tomber à la renverse, dans un rire presqu’aussi inhumain que précédemment. Et lorsque l’hilarité nouvelle se calme, une fois de plus, mon sourire carnassier et provocateur s’approche presqu’au contact de celui du Bouclier.
« Que diriez-vous de jouer avec moi, Bouclier ? Vos « soit-disant » défenses inébranlables contre moi et moi seul, sorcier et non Aberration. Si j’atteins la salle de réunion de l’enclave sans encombres vous revoyez tout votre système de sécurité, sinon je m’engage à suivre vos ordres en matière de défense jusqu’à la fin de votre carrière. »
En cet instant je me fous bien de la valeur historique et potentielle des archives et des artéfact, il s’agit juste d’honneur et de défi. De Cerbère et de celui qui prétend pouvoir le museler. Je refuse que l’on puisse croire que je prenne une menace au sérieux sans qu’elle ne soit considérée comme un danger évident. Ce laxisme me sort par les deux orbites, et j’entend bien rétablir mon autorité en la manière. Quitte à m’opposer à un collègue aussi proche.
Offense inappropriée
Etilya sur DK RPG
Thomas Tel#104041#104041#104041#104041#104041#104041#104041
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Jeu 21 Mai 2020 - 12:30
Tempête
Feat Miyuki Arisugawa, Noor Naram-Din, Riven Donazya, Altaïr Arafa-Nazari, Irina Fujibayashi, Greed & Thomas Tel
Les votes commencèrent à main levé avant d’être interrompu immédiatement par l’état de santé du savoir, inquiétant d’un coup l’assemblée présence. Irina et l’Altruisme se jetèrent sur elle pour s’n quérir avant de décider qu’il valait mieux l’évacuer pour son bien. Voilà qui était fâcheux de se retrouver à nouveau avec un membre en moins en cette période trouble. Le doyen, au passage, décida de faire finalement son annonce dans la foulée. Il comptait prendre sa retraite et se faire remplacer par son petit-fils. Une décision surement murement réfléchie et respectable de sa part. L’actuel Altruisme, bien que Thomas ait peu travailler avec lui au final, s’était toujours donné corps et âme pour les sorciers. Il avait donc droit à un repos amplement mérité afin de prendre du temps pour lui.
Les votes reprirent. Les deux mentions furent acceptées, avec des explications virent. Le Respect du secret tenait encore une fois à cœur de toute l’Enclave. Ils avaient tous raisons. Thomas ne pouvait en blâmer aucun à ce sujet. Toutefois, il y avait un problème de taille, malgré tout. Si les humains, les changelins et les Lycans les avaient oubliés, ce n’était pas tout à fait le cas pour les vampires. Metuselah Shidara en était un bon exemple. Il était assez vieux pour savoir qu’ils avaient existés avant d’être chassé. Et leur sang était une preuve suffisante pour montrer qu’ils étaient toujours là, cachés dans l’ombre.
Il était temps de passer au point suivant et Miyuki montra la vision du savoir. Elle était terrifiante. Pourtant, Thomas n’avait aucune raison de mettre en cause les défenses du Bouclier. Mais la vision était là et elle faisait froid dans le dos. La discussion partit dans tous les sens pour savoir qui pouvaient être les coupables de ce genre d’actions. Aberration ou Sorcier ? C’était une bonne question. Le point culminant de cette discussion fut l’intervention… greedesque de la Puissance, justement.
Les votes reprirent. Les deux mentions furent acceptées, avec des explications virent. Le Respect du secret tenait encore une fois à cœur de toute l’Enclave. Ils avaient tous raisons. Thomas ne pouvait en blâmer aucun à ce sujet. Toutefois, il y avait un problème de taille, malgré tout. Si les humains, les changelins et les Lycans les avaient oubliés, ce n’était pas tout à fait le cas pour les vampires. Metuselah Shidara en était un bon exemple. Il était assez vieux pour savoir qu’ils avaient existés avant d’être chassé. Et leur sang était une preuve suffisante pour montrer qu’ils étaient toujours là, cachés dans l’ombre.
Thomas ▬ « J’ai bien conscience de ces faits. Et en effet, il ne faut pas que notre secret s’ébruite. Car plus il est connu, plus il risque d’être répété. Toutefois, vous avez souligné un détail important, Temps, et vous venez de me rappeler d’une chose. Et je me tourne vers le Secret pour le souligner. Les vampires savent. Pas tous, heureusement. Mais certains sont assez vieux pour savoir que nous avons existés avant de nous cacher. J’ai pris conscience de cette réalité en rencontrant Metuselah Shidara. Or, comme vous le dites, notre sang est un met de choix pour les vampires. Si l’un d’entre eux tombe sur l’un des nôtres et reconnait ce sang, cela va poser un problème du côté vampire. Toutefois, ceci est un problème dont il faudra reparler dans une autre mesure. Peut-être à la fin de notre réunion, si vous êtes d’accord. Procédons méthodiquement. Dont reprenons à la proposition faite.
Pour un accord fait, seul ceux au courant actuellement de notre existence et avec lesquelles nous avons choisis de partager notre secret seront demandés, soit les changelins. Je pense que cette revue sera acceptée par tout le monde. »
Il était temps de passer au point suivant et Miyuki montra la vision du savoir. Elle était terrifiante. Pourtant, Thomas n’avait aucune raison de mettre en cause les défenses du Bouclier. Mais la vision était là et elle faisait froid dans le dos. La discussion partit dans tous les sens pour savoir qui pouvaient être les coupables de ce genre d’actions. Aberration ou Sorcier ? C’était une bonne question. Le point culminant de cette discussion fut l’intervention… greedesque de la Puissance, justement.
Thomas ▬ « Du calme, Collègues ! Du calme ! Je pense que nous avons déjà assez d’ennemis et de menaces à dos. Si nous commençons aussi à nous tirer dessus, je ne donne pas cher pour les sorciers de Nakanoto. Nous sommes ici pour nous assurer de la survie et du bien-être de notre communauté. Ainsi dénigrer ainsi Altaïr pour sa santé mentale est tout bonnement contre-productif. Les pouvoirs liés à la divination sont dangereux pour son utilisateur. Tout le monde sait ça. C’est pour cela que nous interdisons à nos apprentis de se lancer dans cette aventure. Toutefois, il ne faut en aucun cas ignorer la puissance et la véracité d’une prédiction. Je pense que le temps doit surement posséder d’excellent exemple de situations délicates qui auraient pu être évité tout simplement parce que des sorciers n’ont pas écouter les visions d’un devin.
Reprenons depuis le début. Cette vision est tout sauf rassurante. Mais comme l’a dit notre Temps, elle pourrait arriver un jour comme elle pourrait ne pas l’être. Elle a peut-être d’ailleurs été évitée déjà que nous pouvons ne pas le savoir. Il vaudrait mieux la prendre en compte, au cas où. Les archives du temps sont une série d’ouvrages précieux qu’il faut absolument sauvegarder et protéger. Le savoir qui y est accumulé est important pour notre propre survie. Certes, nous pourrions très bien nous en passer si cela venait à être détruit. Mais nous serions forcément handicapés si cela venait à arriver. Pire encore, cela voudrait aussi dire que des personnes auraient réussi à localiser notre Enclave, ce qui est loin d’être un bon signe.
En ce qui concerne les auteurs potentiels de cet incendie, nous n’avons aucune preuve qu’il s’agisse d’une aberration. Mais nous avons aucune preuve non plus que ce n’en est pas une. Mais il est sûr que ces dernières doivent nous en vouloir étant donné que nous passons notre temps à leschasser pour les éliminer. Il ne serait pas étonnant qu’elle se mettent à nous attaquer. Surtout que l’une d’entre elle à été éliminée récemment par l’un des nôtres avec l’aide de changelin. Il ne faut pas oublier, Bouclier, qu’une aberration est quelque chose que ne devrait pas exister. Il en existerait une ou des capables de franchir vos défenses et de mettre le feu à l’Enclave que je ne serais absolument pas étonné. Attention, ne me faites pas dire que je n’ai pas dit : Je n’ai aucun doute sur vos capacités. Ce n’est pas pour rien que vous êtes le Bouclier. Mais prenez bien en compte que s’il s’agit effectivement d’aberrations, alors elles peuvent très bien ne pas respecter les règles établies par la nature telles que nous les connaissons.
Côté sorcier, je ne suis pas expert en pyromancie, mais je ne connais pas de sorts qui pourraient produire cet effet… Peut-être un sort classé interdit. Justice, vous êtes la mieux placée pour nous en dire plus à ce sujet. Et comme la souligner le Secret. Nous avons justement des sorciers à dos. Et, là aussi, rien ne dit qu’il existe pas un briseur de sort extrêmement doué qui serait capable d’annuler nos défenses. C’est encore un point à prendre en compte. Tant qu’on ne connaît ni la nature, ni les capacités de ce ou ces ennemis.
Il y a une troisième option : Vampire. Mais, encore une fois, je n’ai pas à ma connaissance un vampire disposant de ce genre de pouvoir. Mais cela pourrait possiblement exister. Si, effectivement, ils découvrent que nous sommes toujours là, ils ne pourraient ne pas le voir d’un bon œil. Toutefois, cette possibilité me semble farfelue, mais elle a le mérite d’exister.
Nous avons donc trois pistes. Seule l’une d’entre elle peut être mis de côté pour l’instant, mais nous ne pouvons toutefois la négliger. Après tout, si on venait à éliminer l’impossible, ce qui reste, même si ça paraît improbable, est la vérité.
Pour finir, bien que cela soit proposé d’une très mauvaise manière, il serait peut-être intéressant de tester justement nos barrières. Bien que je me doute que vous effectuer déjà une batterie de tests, Bouclier. Toutefois, il est toujours important d’avoir plusieurs points de vue sur notre travail pour en connaitre sa véritable qualité. »
"Remettre l'église au milieu du village... encore"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Lun 1 Juin 2020 - 18:00
Tandis que tous s’occupent d’Arafa-Nazari-san, je perçois du coin de l’œil le visage de Greed qui se tort étrangement, tandis qu’il se tient la tête à deux mains. Je l’observe avec une certaine inquiétude. Nous étions tous habitué à ce comportement étrange, désormais. Cela n’arrivait pas à chaque réunion mais suffisamment pour être souligné. Ce que ces crises impliquaient me glaçaient le sang cependant. Mon avis était plus tranché que celui de ma mère à ce sujet : l’Enclave n’aurait jamais dû tolérer un nécromancien parmi ses membres, mais l’arrêter. Cela aurait permis à Greed de conserver un esprit plus sain. Je pensais cela en tout amitié pour lui, car même si je n’étais pas à ce poste depuis de longues années comme lui, j’avais été sa collègue plus longtemps que quiconque ici, par le biais de mes ancêtres. C’était une Puissance aux pratiques pas toujours très orthodoxes, comme l’avait encore prouvé le fait qu’il n’ait pas lu les comptes-rendus des dernières réunions, mais il était indéniablement efficace et impliqué. Il était désormais trop tard pour le sauver, mais c’était tout à fait regrettable. Son attitude pendant le vote était préoccupante. Le Secret et l'Altruisme seraient peut-être amenés à se pencher bientôt sur son cas. Il était important qu’il fût toujours maître de son esprit. Fujibayashi-san et Takamori-san l'examinaient déjà régulièrement. Peut-être pourrais-je aborder le sujet avec lui ?… Ce n’était pas spécialement mes affaires et je ne me mêlais jamais de ce qui ne me regardait pas, mais si son problème devenait un problème pour l’Enclave...
Je fus rassurée de voir que d’autres Enclavistes partageaient mon point de vue quand au vote. Cependant, à peine le mot « aberration » fut prononcé que cela provoqua de vives réactions. Il me faudrait tempérer tout cela quand viendrait à nouveau mon tour. Je m’étais mal exprimée. L’aberration était une hypothèse. Ces créatures, à la fois mystérieuse et dangereuses, étaient un sujet sensible pour les sorciers. J’aurais dû me douter de leur réaction.
Fujibayashi-san apporta une nouvelle qui changea la donne : manifestement Arafa-Nazari-san n’était pas tout à fait saine d’esprit, ce qui remettait en cause sa vision. Certes, elle n’avait pas menti sur ses dons lors de l’entretien. Le Secret l’aurait vu. Mais si elle souffrait régulièrement d’hallucinations, nous étions de retour au point de départ. La vision pouvait aussi bien être une vraie prédiction qu’une illusion de son esprit. Une partie de moi, bien enfouie au fond de mon esprit, était un peu déçue. J’avais été prompte à faire confiance à la jeune femme, car elle représentait pour moi un idéal de ce que devrait être une Enclaviste, que ce soit dans sa compétence ou dans son comportement. Cependant, elle n’avait jamais mentionné avoir des problèmes mentaux, ce qu’elle savait pourtant assurément au vu de ce que disait Fujibayashi-san.
Le Bouclier baissa amplement dans mon estime lorsqu’il se montra aussi dédaigneux envers ses collègues. Des erreurs avaient été faites, certes, mais aucun problème ne se réglait avec des mots blessants et des accusations vides. Il devait savoir comme nous tous qu’Irina se limitait lors des entretiens. Avec du temps, elle pourrait savoir tout des candidats, mais ce n’était pas sain. Il nous appartenait de vérifier quel candidat était le plus apte, pas de découvrir tous leurs secrets. Quand à Riven, c’était indéniablement une excellente Justice, meilleure dans son rôle que son prédecesseur au même âge selon mes souvenirs. Les propos de Kurakawa-san furent interrompu par un rire étrange de Greed qui se leva brusquement, perché sur son trône. Il marche sur la table se dirigeant vers le Bouclier de manière menaçante. Cependant, nous savons tous que le Bouclier ne risque rien. C’est le plus grand expert en négamagie du pays. Difficile de lui faire du mal par des sorts. Il lança un défi à Kurakawa-san, mais je savais dors et déjà que ce n’était pas utile. Une fois le discours de Thomas terminé, je pris la parole à mon tour.
« Je vous en prie, rasseyez-vous, Greed-san, dis-je d’une voix posée. Ces défenses ne sont peut-être pas impassables, mais j’ai grande confiance en leur efficacité concernant la plupart des sorciers. A moins que vous nous ayez caché avoir vous-même des compétences en négamagie, vous vous retrouverez aussi démuni que n’importe quel intrus. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire de nouveaux tests, les derniers, il y a plusieurs années de cela, étant tout à fait concluants. A moins d’avoir des personnes plus spécifiques sous la main, en tant cas. Après tout, vous-même pourriez passer vos défenses sans trop de mal, Bouclier, n’est-ce pas ? Mais j’y viendrai plus tard.
Je m’excuse, j’ai peut-être mal formulé mes propos concernant cette vision. Il pourrait s’agir d’une aberration, mais cela ne veut pas dire que c’en est forcément une. Un sorcier, comment l’a mentionné le Secret, est aussi capable de créer un tel spectacle, d’autant qu’il faudrait être un maître en négamagie pour pouvoir ne serait-ce que provoquer une flammèche dans les Archives. Il faudrait deux sorts : un pour lever les défenses, et le sort de feu, auquel il pourrait facilement donner la forme qu’il souhaite. Quant aux aberrations, elles proviennent du pouvoir des sorciers. Elles ne pourraient traverser nos défenses sans les déclencher et seraient autant soumises que nous aux zones d’antimagie mises en place par le Bouclier. Sauf si leur créateur les désactive, en tout cas. Cela me paraît moins probable au vu de la vision, mais il pourrait également s’agir d’un vampire. Leur magie est différente de la nôtre et ils ne craignent donc pas les zones d’antimagie qui ne leur sont pas spécifiques. Il leur faudrait être suffisamment habiles pour esquiver les autres défenses, mais cela ne me paraît pas impossible, est-ce que je me trompe, Bouclier ? Cela fait aussi partie des raisons pour lesquelles je suis réticente à ce qu’il apprenne notre secret.
Pour vous répondre, Justice, nous possédons en effet quelques ouvrages traitant des aberrations. Ils se trouvent dans la partie des archives interdite au public afin d’éviter d’attiser trop la curiosité des plus influençables. J’ai parcouru ceux qui je n’avais pas encore lu cette semaine. Cependant, il n’y a pas grand-chose à en tirer si ce n’est que chaque aberration est différente. Elles n’obéissent pas à des règles précises et il y a probablement autant de manière d’en créer que d’aberrations existantes. Et je n’ai rien trouvé sur une éventuelle aberration de feu. »
En vérité, ce que nous avions était bien maigre. Ces ouvrages étaient soit des rapports écrits par des personnes extérieure à la création de l’aberration, souvent des disciples de la Puissance ayant mené l’Enquête, ce qui donnait un rapport extrêmement flou et théorique, soit il s’agissait des journaux des sorciers cherchant à créer ces abominations, et dans ce cas, le fruit d’esprits malades, qui ne pouvaient en aucun cas constituer une source fiable. Quelle que fut le processus, jouer magiquement avec la vie corrompait l’esprit de manière irréversible.
« De toute façon, au vu des révélations de notre Secret, nous ne pouvons plus considérer cette vision de la même manière, malgré tout le respect que j’ai pour notre nouveau Savoir. Elle pourrait être aussi vraie que fausse, et comme nous y voyons les archives brûler ce qui est normalement impossible, la sagesse voudrait que l’on y accorde qu’une attention limitée pour le moment. Je propose que nous classions cette affaire pour le moment, ce qui ne nous empêche pas de prendre certaines précautions. Demandons à nos meilleurs devins d’explorer cette possibilité dans l’avenir, et, si vous le voulez bien, Bouclier, profitons-en pour chercher à rendre nos défenses parfaites plus parfaites encore. Je pense notamment aux vampires, mais aussi aux lycans. Nous ignorons encore les effets que notre magie a vraiment sur eux, comme une zone d’antimagie par exemple. Je pense qu’il serait intéressant d’y travailler, avec notre Savoir si celle-ci est en état d’assurer ses fonctions. »
Il n’y avait ni reproche ni ironie dans ma voix tandis que je m’adressais au Bouclier. Je reconnaissais qu’il était tout à fait brillant et compétent en tant qu’Enclaviste. Il était arrivé bien avant moi à cette table, mais les souvenirs de ma mère me permettait d’affirmer qu’il n’avait jamais fait défaut à l’Enclave et que son travail lui tenait très à cœur. Cependant, il était présomptueux de penser que son travail était parfait. La perfection serait toujours inaccessible et il appartenait à nous autres Enclavistes de la rechercher toujours plus loin, toute notre vie. C’était notre devoir envers notre peuple.
« Est-ce que ces mesures vous conviennent ou préférez-vous tout de même que de nouveaux tests classiques soient mis en place, ou peut-être d'autres suggestions ? Sinon, nous passerons au point suivant. »
Invité
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Lun 8 Juin 2020 - 15:10
La situation avait vite dégénéré, suite à la réaction de Noor, restant toujours aussi sanguine malgré toutes ces années à lui enseigner le sang froid. Elle n’a jamais était une personne très posée. Réfléchis mais très peux calme et posée sauf lorsqu’elle ne se concerte pas intérieurement, ce qu’elle n’avait malheureusement pas fait lors de cette réunion.
Le sang lui était monté à la tête oui, tout simplement parce qu’elle ne supportait pas l’idée que ces archivent si précieuses soient mise en danger. Encore moins à cause d’un vieux mage persuadé d’avoir atteint la perfection en matière de défense magique. Et si leurs ennemis présumés étaient des aberrations, comme dis plutôt. Le peuple des sorciers, même en étant à l’origine de ces monstres, ne peuvent connaître parfaitement le type d’aberration et les différentes capacités qui les font être ce qu’ils sont. Il sont tous différent les un des autres et créés de manière tout aussi varié avec tout autant d’outils différents en possession de chaque peuple de sorcier à l’époque.
Même sa famille était à l’origine de l’une de ces aberration. Noor le savait mais ne connaissait pas pour autant son apparence ou les capacités qu’en avait hérité cette création, ni même si elle est encore en vie au jour d’aujourd’hui. Elle se rappelle seulement que sa mère lui avait contée une histoire, lorsqu’elle était enfant. Une histoire, le soir, lorsque la petite Noor ne voulait pas s’endormir et préférait jouer des tours à ses camarades. La créature, d’après ce conte, était redoutable, d’une puissance incomparable à ce connu à ce jour et inarrêtable. Elle avait décimé tous les sorciers et sorcières présent lors du rituel, immédiatement après sa transformation. Noor ne savait que trop bien qu’une histoire du passé est forcément déformé au fils des années qui passe. Cela ne l'empêchait pas d’être effrayé par l’idée qu’une de ces créatures. Et surtout celle-ci plus précisément. Soit à leur recherche pour se venger de les avoir pourchassé et décimé après s’être servie d’eux.
Sa pulsion soudaine, et probablement à tort, n’était pas uniquement basé sur le risque de la perte des archives. Mais également et finalement surtout, sur les risques que ces aberrations, puissent engendrer s’ils sont envi à ce jour et auraient lancer une nouvelle chasse aux sorcières.
Riven avait alors pris la parole suite à cette réaction à chaud pour ajouter son avis plus calmement tout en envoyant un pique au Bouclier. Manifestement, cette dernière était du même avis que notre princesse et n’avait pas peur de le faire entendre tout en proposant à Noor de malgré tout se calmer et reprendre ses esprits.
Noor prit alors une grande inspiration et repris place sur sa chaise avant d’écouter ce que sa consoeure, avait à ajouté suite à sa remarque piquante à l’encontre du Bouclier. Pour cette dernière il était important de ne pas négliger les dire du Savoir, une prédiction reste importante à écouter et avec des fortes probabilité d’arriver à terme. Il ne faut donc pas le négliger. Noor acquiesça silencieusement d’un mouvement de tête en direction de la Justice suivi d’un léger sourire presque imperceptible. Riven poursuivi en demandant au Temps si elle avait plus d’information dans ces archives concernant les aberrations et plus précisément une manipulant parfaitement le feu. Peut-être en effet que quelques informations sur ce sujet pourrait éclaircir le problème.
Tout le monde n’étaient malheureusement pas du même avis que la Babylonienne et la Justice. Irina, le secret, essaya de les remettre à leur place en leur faisant bien comprendre que tout cela n’était que divination. De simple vision d’un futur lointain ou proche, qui arrivera ou non. Se futur à-t-il déjà évolué depuis l’arrivé de cette vision ? Au final que savent-il de vrai et de concré ? Noor haussa un sourcil tout en écoutant Irina expliquer l’instabilité du Savoir. Son instabilité mental en proie à des démons ne lui permettant pas d’être finalement fiable à cent pour cent.
Il est connu que les sorciers et sorcières utilisant la divination son fragilisé par le temps à force de vision dû à ce pouvoir imparfait. Cela n’étonne donc pas entièrement Noor qui finalement reste campé sur son idée que cette vision n’est pas entièrement impossible et certainement pas à écarter. Tout comme la possibilité que la perfection n’existe pas et qu’il n’est pas forcément un mal de remettre en question la fiabilité des protections créé par le Bouclier en personne.
Irina continue alors dans sa lancé en expliquant à Miyuki qu’il serait bien qu’elle remette en question son jugement et qu’une vision n’est pas forcément précise, ne permettant pas une lecture sûr. Se tournant ensuite en direction de la Justice et de la Ruse elle les remit à leur place. Pourquoi forcément aberration ? Pourquoi donc pas sorcier ? C’était ses dires, et Noor n’y avait tout simplement pas pensé car les visuels présentés de cette discussion parlaient précisément d’aberration et avait simplement suivi le mouvement dû à la crainte de ces monstres.
Le Bouclier, toujours aussi suffisant, décida alors de s’attaquer direction à celle qui, quelques minutes plus tôt, avait osé lui envoyer des piques pour lui faire comprendre qu’il était en paix avec lui même et que nul ne pourra franchir ses défenses sans en payer le prix. Du moins c’était le ressenti de Noor en cette instant. Il clama par la suite que les deux femmes se calmes et qu’elles ne laissent pas la peur paralyzer leur jugement. Peut-être qu’il n’a pas tort, du moins pour ce qui est de l’existence d’une aberration capable de cela, mais certainement pas pour ses défenses. Noor continue à croire que jamais rien n’est parfait, ce n’est pas pour rien qu’elle passe son temps à peaufiner ses créations jour après jour. Quand est-il donc de cette homme, d’un grand âge, bien trop sûr de lui et de son travail ?
La tempête se mis alors en action. Un rire effrayant sorti de la bouche de Greed. Il n’est pas la Puissance pour rien et tout feu tout flamme il décida alors de prendre immédiatement la défense d’Altaïr. Il ne mettra pas en doute ses visions, tout comme Noor ou Riven. C’est une possibilité et il serait dangereux de le nier et de l’écarter. A la suite de cette longue et belle réponse il finit par se tourner face au Bouclier pour le… provoquer en duel ? La princesse l’observe stupéfaite en train de proposer de mettre à mal les défense du Bouclier pour prouver qu’elles ne sont pas si parfaite comme on l’entend si bien le répéter depuis que le sujet à était lancé. Elle tourne le regard en direction du concerné, cherchant à voir une quelconque expression suite à cette proposition quelque peu agressive. Malgré tout, il est bon pour Noor de voir que quelque personnes reste du même avis qu’elle même.
Thomas, la sagesse incarné, finit s’imposer avec douceur pour demander le calme et remettre de l’ordre dans l’assemblé. Trop de tourment en si peu de temps à partir du moment où le mot aberration fut prononcer.
Il choisit alors de mettre le point sur le faite qu’il n’était pas une bonne idée que de dénigrer le Savoir de la sorte dû à sa santé mental. Que tout bon sorcier utilisant la divination perdent en santé et en vitalité à force d’utilisation. Cela ne peut en aucun cas signifier qu’il faut ignorer ce qu’elle à pu voir ou entrevoir. Précisément ce que pensait la Ruse lorsqu’il a été énoncé la possibilité d’une maladie mental effaçant pratiquement toute possibilité de véracité vis à vis de la vision. Il ajoute par la suite qu’il n’est pas dans notre avantage que de perdre ses archives et qu’il faudra donc procéder par élimination.
Cette ennemie, pouvant possiblement embraser ces archive SI bien protégées, n’est pas forcément une aberration. Il faut penser plus large… Ratisser plus large ! Cela pourrait tout autant être des sorciers, ou des vampires même s’ils n’en connaissent pas encore avec les capacités leurs permettant de le faire cela ne les écartent en rien. Puis, malgré sa réticence envers la réaction et proposition de Greed, l’idée de tester avec des point de vu différent, les défence produite par le Bouclier ne lui est pas désagréable.
Miyuki prend alors la parole, proposant d’abord à Greed de se rassoir, et signifiant que malgré la possibilité de la non impassibilité des défenses du Bouclier elle avait grandement confiance en ses capacités. D'après elle il ne serait pas nécessaire de faire de nouveaux testes excepté si une autre personne capable d’utiliser également la “négamagie” pourrait permettre un teste plus poussé. Elle ajoute alors, probablement pour se contredire ouvertement, qu’après tout, le Bouclier est capable de passer ses défenses sans trop de mal… alors il n’est pas totalement improbable qu’un autre sorcier, possédant ce type de magie, puisse passer les défenses presque haut la main. Elle s’excuse par la suite d’avoir nommé les aberrations un peu trop rapidement, qu’il est fortement probablement que l’ennemie soit tout autre et explique par la suite les possibilité risquant de permettre d'incinération des archives en outre passant les défenses ne permettant pas de laisser passer le feu.
Noor porta une main à son menton, fortement intéressé par ces explications. La négamagie est décidément fort intéressante, il faudra peut-être qu’un jour elle finisse par se pencher sur le sujet rien que pour en apprendre plus dans sa manipulation et ses nombreuses possibilités. Par la suite elle jugea bon de donner toutes les possibilités des autres races. Aberrations, née de la magie de sorciers, forcément soumis aux défenses d’anti magie. Vampires, magie différentes de celle des sorciers, l’anti magie n’aurait donc aucun effet sur eux mais d’autres défenses suivront.
Elle répond ensuite à la question de la Justice concernant les archives parlant d'aberrations. Elle les auraient finalement toutes lut, en aurait alors ressorti comme information qu’il doit y avoir autant d’aberration que de type d’aberration et de manière de les créer, ainsi que la non connaissance, à l’heure actuel, d’une aberration contrôlant le feu. Ce type d’information reste bien embêtant pour Noor mais celle-ci décide de rester silencieuse pour le moment face à cette annonce. C’est alors que Miyuki se “range” du côté du côté d’Irina, pensant que malgré son profond respect pour le Savoir, l’annonce d’une maladie mental la rongeant rend sa divination pratiquement nul et non avenue. Précisant qu’il faudrait donc mettre cette annonce de côté tant que d’autres devins n’aurons pas trouvé plus de précisions et de certitude concernant celle-ci. Elle finit alors sur une note sur la demande au Bouclier de rendre ses “défenses parfaite plus parfaite encore” surtout face aux vampires et lycans puis demandez leurs avis à tous sur son choix et d’autres propositions.
Noor pris alors son tour de parole. Elle est à présent calme et réfléchis et ne compte pas de nouveau s’emporter face à cette double crainte mais préfère prôner la prudence. Il vaut mieux évoluer que rester sur ses acquis.
Noor ▬ Tout d’abord je m’excuse de m’être emporté. Il est des mots qui passent souvent mal à mes oreilles et me font rapidement réagir malgré moi. Je parle notamment d’aberration et de “parfait”. Pour ma réponse, je propose que nous ne mettions, malgré tout, pas trop de côté cette divination. Comme Tel-sama l’a si bien souligné, la… “maladie mental” est probablement dû à son pouvoir trop souvent sollicité. Cela n’efface en rien cette vision et sa possibilité ou non que cette dernière se révèle être véritable. Pour les défenses, je suis entièrement d'accord sur le faite de les rendre encore plus parfaite et revoir celle-ci face aux vampires et lycans ainsi peut-être trouver un autre sorcier adepte de la négamagie pour la renforcer d’autant plus face à cette possibilité que vous avez nommé Arisugawa-sama. Ne sait-on jamais, il vaut mieux être trop prudent que pas assez.
Elle croisa par la suite les jambes pour se mettre plus à son aise, espérant être entendu et apprécié dans sa réaction présente.
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Lun 8 Juin 2020 - 19:19
Évidemment, s'il y avait bien une autre personne pour la ramener, c'était Irina. Même si j'admettais que son raisonnement se tenait, cela me procura assez vite un sentiment d'agacement. Pas tant parce qu'elle me contredisait puisqu'il était de mon devoir de prendre en compte son avis, mais parce qu'elle venait prendre la défense d'un vieux croûton suffisant et négligeait les compétences du Savoir. Malade, pas malade, ce n'était pas non plus une sorcière de bas étage. Elle était devenue Enclaviste et ses états émotionnels ne l'avaient pas empêché jusqu'ici de confirmer ses prédictions. En plus, c'était bien toi qui l'avais embauché non ? Quel culot, Irina, pour quelqu'un qui s'insurge d'un manque de respect à l'adresse du Bouclier. Toute cette scène me plongeait dans un désarroi jusqu'au plus profond de mon âme. Mais finalement, un mal de crâne s'insinua sur mon front, suite à l'intervention du Bouclier qui déblatérait des propos plus que déplacés. Mes sourcils s'étaient relevés, en réalité, trop longtemps tellement j'étais étonnée de l'entendre parler autant. Il devrait plutôt penser à se ménager, je ne voulais pas non plus qu'il risque une crise cardiaque. C'était si fragile à cet âge là...
Je pris alors une inspiration calme et détachée. Cela ne servait à rien. Cela ne servait à rien que je m'énerve, que j'explose, que je tape du poing sur la table. Alors je rabattais ma jambe doucement sur mon autre cuisse avant de tapoter mon accoudoir de ma griffe fourchue. Mais je n'eus même pas le temps d'enchaîner, la Puissance l'avait fait pour moi, emportée dans une colère noire et dévastatrice dirigée tout droit vers le vieillard. En même temps, quelle idiotie que de remettre en cause notre rôle au sein de cette assemblée. Même si en soi, l'envie ne manquait pas de rajouter mon grain de sel, je préférais laisser courir. Si je devais pointer du doigt tout ce qui se passait en ridicule ici, nous n'en aurions pas terminé avant des jours.
Heureusement que la Sagesse ne tarda pas à intervenir pour rediriger la conversation vers l'essentielle. L'enjeu actuel était surtout de vérifier toutes les pistes possibles qui s'offraient à nous. Encore une fois, nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre sagement. A ce niveau de réflexion, tout était possible. Que cela concerne de potentielles aberrations auxquelles nous n'avions pas eu à faire depuis des siècles mais dont des traces d'activités douteuses ont été détectées récemment... Ou bien ces sorciers qui pointaient le bout de leur nez dans nos affaires, pouvant également représenter une menace... Il n'était pas rare que même des magiciens se fassent la guerre pour diverses raisons. Ou même ces vampires, nous trouvant un peu trop à leur goût... Rien ne devait être laissé au hasard. La vision du Savoir devait être également vérifiée, cent fois s'il le fallait, à l'aide d'autres devins. Nous devions agir. Agir.
-Je pourrais éventuellement creuser cette possibilité, Sagesse. Mais je sais d'avance qu'il est inutile d'user de ma magie élémentaire contre la magie du Bouclier, je sais pertinemment qu'elle n'aurait aucun effet. Pour permettre une telle faille dans nos défenses, il faudrait user d'une méthode plus spécifique comme mettre hors jeu notre Bouclier, soit la source de ce pouvoir défensif. Enfin, ce n'est qu'un exemple. Mais comme vous l'invoquez Tel-san, il se peut que nos ennemis possèdent des ressources qui diffèrent des nôtres et nous faire défaut. Nous n'en savons rien.
Ses sorts anti-magie étaient stupéfiants et je n'avais pas de doute sur l'idée qu'il puisse contrecarrer la magie, étant donné qu'il s'agissait de sa spécificité. Mais nous ne savions pas qui se dresseraient tôt ou tard devant nous. Le Temps souleva également un point intéressant dans ce sens, soit la négamagie. Qu'est ce que cela donnerait si une personne qui possédait cette nature similaire aussi aiguisée, se confrontait au vieux ? Et qu'est ce qui se passerait face à un lycan ou un vampire ? En tout cas, les Archives d'Arisugawa n'étaient pas riches de connaissances concernant les aberrations. Quelle désolation. Au final, a suite me paraissait plutôt correcte. Ils se décidaient enfin à bouger un peu de leur siège dans le but de prendre des dispositions. La Ruse fut tout de même du même avis que moi, dans le sens où c'était clairement une erreur que de mettre en veilleuse cette révélation, mais soit.
Pour ma part, le fond du problème n'était pas réellement les défenses, mais cette manie que de rester statique. Cela manquait clairement d'actions orientées sur des enquêtes approfondies. Nous ne faisions que compter sur nos barrières, sans penser à anticiper les pas de nos ennemis. Même si pour l'heure, je n'avais rien à rajouter. Tout avait déjà été dit concernant les consolidations du Bouclier et les pistes à explorer, en espérant que nous nous décidions à actionner la vitesse supérieure dans la suite de cette réunion. En tout cas, selon comment cela se présage, je serais là, à observer. En attendant, je les laissais poursuivre.
Je pris alors une inspiration calme et détachée. Cela ne servait à rien. Cela ne servait à rien que je m'énerve, que j'explose, que je tape du poing sur la table. Alors je rabattais ma jambe doucement sur mon autre cuisse avant de tapoter mon accoudoir de ma griffe fourchue. Mais je n'eus même pas le temps d'enchaîner, la Puissance l'avait fait pour moi, emportée dans une colère noire et dévastatrice dirigée tout droit vers le vieillard. En même temps, quelle idiotie que de remettre en cause notre rôle au sein de cette assemblée. Même si en soi, l'envie ne manquait pas de rajouter mon grain de sel, je préférais laisser courir. Si je devais pointer du doigt tout ce qui se passait en ridicule ici, nous n'en aurions pas terminé avant des jours.
Heureusement que la Sagesse ne tarda pas à intervenir pour rediriger la conversation vers l'essentielle. L'enjeu actuel était surtout de vérifier toutes les pistes possibles qui s'offraient à nous. Encore une fois, nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre sagement. A ce niveau de réflexion, tout était possible. Que cela concerne de potentielles aberrations auxquelles nous n'avions pas eu à faire depuis des siècles mais dont des traces d'activités douteuses ont été détectées récemment... Ou bien ces sorciers qui pointaient le bout de leur nez dans nos affaires, pouvant également représenter une menace... Il n'était pas rare que même des magiciens se fassent la guerre pour diverses raisons. Ou même ces vampires, nous trouvant un peu trop à leur goût... Rien ne devait être laissé au hasard. La vision du Savoir devait être également vérifiée, cent fois s'il le fallait, à l'aide d'autres devins. Nous devions agir. Agir.
-Je pourrais éventuellement creuser cette possibilité, Sagesse. Mais je sais d'avance qu'il est inutile d'user de ma magie élémentaire contre la magie du Bouclier, je sais pertinemment qu'elle n'aurait aucun effet. Pour permettre une telle faille dans nos défenses, il faudrait user d'une méthode plus spécifique comme mettre hors jeu notre Bouclier, soit la source de ce pouvoir défensif. Enfin, ce n'est qu'un exemple. Mais comme vous l'invoquez Tel-san, il se peut que nos ennemis possèdent des ressources qui diffèrent des nôtres et nous faire défaut. Nous n'en savons rien.
Ses sorts anti-magie étaient stupéfiants et je n'avais pas de doute sur l'idée qu'il puisse contrecarrer la magie, étant donné qu'il s'agissait de sa spécificité. Mais nous ne savions pas qui se dresseraient tôt ou tard devant nous. Le Temps souleva également un point intéressant dans ce sens, soit la négamagie. Qu'est ce que cela donnerait si une personne qui possédait cette nature similaire aussi aiguisée, se confrontait au vieux ? Et qu'est ce qui se passerait face à un lycan ou un vampire ? En tout cas, les Archives d'Arisugawa n'étaient pas riches de connaissances concernant les aberrations. Quelle désolation. Au final, a suite me paraissait plutôt correcte. Ils se décidaient enfin à bouger un peu de leur siège dans le but de prendre des dispositions. La Ruse fut tout de même du même avis que moi, dans le sens où c'était clairement une erreur que de mettre en veilleuse cette révélation, mais soit.
Pour ma part, le fond du problème n'était pas réellement les défenses, mais cette manie que de rester statique. Cela manquait clairement d'actions orientées sur des enquêtes approfondies. Nous ne faisions que compter sur nos barrières, sans penser à anticiper les pas de nos ennemis. Même si pour l'heure, je n'avais rien à rajouter. Tout avait déjà été dit concernant les consolidations du Bouclier et les pistes à explorer, en espérant que nous nous décidions à actionner la vitesse supérieure dans la suite de cette réunion. En tout cas, selon comment cela se présage, je serais là, à observer. En attendant, je les laissais poursuivre.
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Lun 8 Juin 2020 - 19:27
Et voilà que tout recommençait à aller de travers dans cette réunion. Pourquoi fallait-il que vous éprouviez le besoin de vous justifier Bouclier auprès de cette assemblée ? Ce n’était vraiment pas nécessaire que de leur répondre sur de mesquines attaques sur vos compétences. L’ancienneté et l’expertise que vous avez est à elle seule une preuve de notre sécurité en ces lieux et ailleurs.
Je n’arrivais même pas à croire qu'on puisse en arriver à douter à ce point pour si peu. Même Greed a décidé d’exploser ensuite, que c’était navrant. Je connais bien cet homme à force de le croiser à l’hôpital où nous travaillons tous les deux depuis de nombreuses années. Etiez-vous réellement dans l’envie de montrer votre toute puissance cher Puissance au point de vous condamner à mort vous-même en tentant d'affronter seul les défenses de notre estimé confrère ? Pourquoi les hommes étaient-ils toujours dans le besoin de prouver leur supériorité virile là où ce n’était vraiment pas indiqué de le faire ? Des mystères que la psychologie moderne n’a toujours pas résolu à mon grand regret. Lui aussi en vint à soutenir de façon indefectible le Savoir, mais je n’étais vraiment plus sûre de rien à son sujet et tout me poussait à remettre en question son jugement et ses prédictions.
Thomas fort heureusement portait bien son titre finalement et il poussa à reprendre nos esprits tous autant que nous fûmes. Je gardais néanmoins à l’esprit que nous n’était pas fini à mon sens vis-à-vis de ceux qui sont au courant de notre existence et que tout cela commençait à fort à devenir incontrôlable et qu’il fallait prendre des mesures extraordinaires pour rétablir l’équilibre originel. Toutefois, cela devait vraiment attendre.
Ce qui était surprenant c’était que selon moi il donnait du grain à moudre au moulin du Bouclier tout en se voulant dans le camp des autres. Une main de maître pour un habitué de la diplomatie cela dit. Pour moi, le Bouclier a dit que les sécurités étaient parfaites, certes, mais pas qu’un expert comme lui ne pouvait pas les annuler. Ses dires étaient orientés pour contredire l’hypothèse d’une aberration et non pas d’une attaque de sorciers très organisés.
Je fus assez surprise qu’il soulève que des tests étaient peut-être à faire et qu’on n'était jamais vraiment totalement sûr de son travail. Je ne pouvais m’empêcher à ce moment-là de lever les yeux au ciel en pensant qu’il fallait vraiment commencer à arrêter de douter d'un homme qui chaque jour fait tester ses défenses par le monde sorcier. Mais bon, s’il avait décidé de le braquer, c’était réussi. Au moins le calme était revenu.
J’étais enfin bien plus soulagée par l’intervention de Miyuki qui souleva le fait qu’elle avait été peut-être un rapide à parler d'aberration et que cela n'enlevait en rien du crédit des autres hypothèse. Merci ! J’étais toujours aussi sidérée de voir comment l’assemblée avait pu à ce point s’enflammer à propos de l’hypothétique présence d’une aberration dans une vision dans laquelle je n’accordais plus aucune considération maintenant après seulement un tour de table.
Noor s’excusa à sa manière, donc sans vraiment le faire visiblement et tout en remettant encore en question les qualifications de notre Bouclier. Pourquoi pas après tout. Mais sincèrement, d’où s’improvisait-elle experte dans l’esprit des sorciers devins pour justifier et contrer un doute sur sa santé mentale ?
Riven contre toute attente de ma part a décidé de ne rebondir sur rien de ce qui s’était dit mis à part l’intervention de la Sagesse. C’était presque incroyable.
Lorsque ce fut à mon tour de me prononcer à nouveau sur ce qu’il se disait autour de la table, je n’en pouvais simplement plus. Je me suis levée tout en laissant tomber le masque sur la table.
J’ai fauté en perdant momentanément mon sang froid et entâché ma réputation autour de cette table en me donnant en spectacle comme certain de mes collègues avant moi. Je pris bien le temps d’une longue et lente inspiration en fermant les yeux avant de les rouvrir et poursuivre dans le plus grand des calmes.
Je n’arrivais même pas à croire qu'on puisse en arriver à douter à ce point pour si peu. Même Greed a décidé d’exploser ensuite, que c’était navrant. Je connais bien cet homme à force de le croiser à l’hôpital où nous travaillons tous les deux depuis de nombreuses années. Etiez-vous réellement dans l’envie de montrer votre toute puissance cher Puissance au point de vous condamner à mort vous-même en tentant d'affronter seul les défenses de notre estimé confrère ? Pourquoi les hommes étaient-ils toujours dans le besoin de prouver leur supériorité virile là où ce n’était vraiment pas indiqué de le faire ? Des mystères que la psychologie moderne n’a toujours pas résolu à mon grand regret. Lui aussi en vint à soutenir de façon indefectible le Savoir, mais je n’étais vraiment plus sûre de rien à son sujet et tout me poussait à remettre en question son jugement et ses prédictions.
Thomas fort heureusement portait bien son titre finalement et il poussa à reprendre nos esprits tous autant que nous fûmes. Je gardais néanmoins à l’esprit que nous n’était pas fini à mon sens vis-à-vis de ceux qui sont au courant de notre existence et que tout cela commençait à fort à devenir incontrôlable et qu’il fallait prendre des mesures extraordinaires pour rétablir l’équilibre originel. Toutefois, cela devait vraiment attendre.
Ce qui était surprenant c’était que selon moi il donnait du grain à moudre au moulin du Bouclier tout en se voulant dans le camp des autres. Une main de maître pour un habitué de la diplomatie cela dit. Pour moi, le Bouclier a dit que les sécurités étaient parfaites, certes, mais pas qu’un expert comme lui ne pouvait pas les annuler. Ses dires étaient orientés pour contredire l’hypothèse d’une aberration et non pas d’une attaque de sorciers très organisés.
Je fus assez surprise qu’il soulève que des tests étaient peut-être à faire et qu’on n'était jamais vraiment totalement sûr de son travail. Je ne pouvais m’empêcher à ce moment-là de lever les yeux au ciel en pensant qu’il fallait vraiment commencer à arrêter de douter d'un homme qui chaque jour fait tester ses défenses par le monde sorcier. Mais bon, s’il avait décidé de le braquer, c’était réussi. Au moins le calme était revenu.
J’étais enfin bien plus soulagée par l’intervention de Miyuki qui souleva le fait qu’elle avait été peut-être un rapide à parler d'aberration et que cela n'enlevait en rien du crédit des autres hypothèse. Merci ! J’étais toujours aussi sidérée de voir comment l’assemblée avait pu à ce point s’enflammer à propos de l’hypothétique présence d’une aberration dans une vision dans laquelle je n’accordais plus aucune considération maintenant après seulement un tour de table.
Noor s’excusa à sa manière, donc sans vraiment le faire visiblement et tout en remettant encore en question les qualifications de notre Bouclier. Pourquoi pas après tout. Mais sincèrement, d’où s’improvisait-elle experte dans l’esprit des sorciers devins pour justifier et contrer un doute sur sa santé mentale ?
Riven contre toute attente de ma part a décidé de ne rebondir sur rien de ce qui s’était dit mis à part l’intervention de la Sagesse. C’était presque incroyable.
Lorsque ce fut à mon tour de me prononcer à nouveau sur ce qu’il se disait autour de la table, je n’en pouvais simplement plus. Je me suis levée tout en laissant tomber le masque sur la table.
Irina ▬ Peut-être que c'est parce que je travaille beaucoup avec Bouclier pour les besoins de la conservation du secret de notre existence qui au demeurant ne semble parfois n’inquiéter que moi. Mais j’ai pleinement confiance en vos capacités et vos certitudes lorsque vous nous assurez qu’aucune magie sorcière, incluant les aberrations de cette origine de fait, ne saurait passer.Je n’avais vraiment pas pour habitude d’hausser à ce point la voix, mais je n’en pouvais vraiment plus de cette discussion que je trouvais d’un stérile...
En admettant donc que ce soit une aberration de feu pouvant réduire en cendre nos précieuses archives, elle ne saurait franchir nos défense seule, sans l’aide d’un expert en négamagie comme notre Bouclier pour annuler les défenses de ce lieu. De fait ! Lorsqu’on a un peu de bon sens, il parait évident que ce serait une aberration liée à des sorciers et donc... bel et bien un problème de sorcier avant tout !
Le Temps ne saurait me contredire lorsque je rappel à cette assemblée que les aberrations anciennes ont été façonnées pour la très grande majorité dans le cadre des anciens conflits entre sorciers. Pourquoi pas aujourd’hui donc ?!
Mais les vampires offriraient de bons suspects, après tout ils commencent à savoir que nous sommes encore en vie et la transmission de cette information a très bien pu devenir incontrôlable depuis lors !
J’ai fauté en perdant momentanément mon sang froid et entâché ma réputation autour de cette table en me donnant en spectacle comme certain de mes collègues avant moi. Je pris bien le temps d’une longue et lente inspiration en fermant les yeux avant de les rouvrir et poursuivre dans le plus grand des calmes.
Irina ▬ Je le dirais très clairement donc. Contrairement à vous Puissance et à vous autres, je n’accorde aucun crédit à cette vision. Une brève expertise mentale m’a suffi pour voir qu’elle avait des hallucinations fréquentes qu’elle nous dissimulait à tous. Sans une étude approfondie de ses souvenirs, qu’est-ce qui nous dit que cette vision en était une ? Et non pas une hallucination qu’elle a eu d’un moment d’égarement de son esprit ? Je regrette maintenant très sincèrement d’avoir cautionner et encouragé son entrée en fonction parmi nous sans avoir creuser davantage en faisant fi du droit de tout un chacun de garder pour lui seul des facettes de sa vie.Ces babillages de gamins sur un sujet reposant sur des pseudos faits commençaient réellement à m’énerver et nous avions encore d’autres choses à voir bien plus concrètes.
Tout le monde a l’air bien prompt à remettre en question les qualités de nos défenses et de celui qui les gère, mais depuis quand un avis sans preuve vous permet à vous tous de critiquer un collègue ? Depuis quand en vient-on à douter à ce point de l’un des nôtres plus anciens et aguerri sans même avoir pu vérifier la véracité d'une vision ?
Je n’irai pas par quatre chemins. Nous avons bien assez discuté de ce problème n’en étant pas un. Je demande un ajournement immédiat de ce sujet de discussions jusqu’à la fin des examens à faire sur le Savoir et qu’un appel soit effectué auprès de tous les devins recensés du territoire pour qu’il se focalise sur cet hypothétique événement.
Avançons si vous le voulez bien. Merci.
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Mer 24 Juin 2020 - 14:34
Le Bouclier restait stoïc face aux accusations portées sur la sécurité de l’Enclave depuis le début de ce sujet. Mais ce fût véritablement les interventions de Greed et de la Justice qui semblèrent davantage le faire bouillir intérieurement.
L’intervention de la Sagesse lui fit lever un sourcil dubitatif sans doute en préparant une répartie bien construite.
Lorsque le Temps repris ses propos en poursuivant l’effort de la Sagesse pour calmer le jeu, il n’en fut que plus grandiloquant en faisant un signe de main approbateur en sa direction, comme si elle ne faisait que souligner d’autant plus ses propos.
Comme tout le monde sembla se calmer, il en fit de même et son visage se détendit, d’autant plus après la longue tirade du Secret.
Le Bouclier prit à nouveau la parole. Se tournant tout d’abord vers la Puissance
L’intervention de la Sagesse lui fit lever un sourcil dubitatif sans doute en préparant une répartie bien construite.
Lorsque le Temps repris ses propos en poursuivant l’effort de la Sagesse pour calmer le jeu, il n’en fut que plus grandiloquant en faisant un signe de main approbateur en sa direction, comme si elle ne faisait que souligner d’autant plus ses propos.
Comme tout le monde sembla se calmer, il en fit de même et son visage se détendit, d’autant plus après la longue tirade du Secret.
Le Bouclier prit à nouveau la parole. Se tournant tout d’abord vers la Puissance
▬ouclier Je ne vois pas d’intérêt à jouer avec vous cher collègue. D’autant plus que je ne suis pas certain que privé de vos pouvoir en tentant de forcer nos défenses vous vous en sortiriez. Il prit un instant pour se tourner vers le Temps ensuite. Soyez entièrement rassurée Temps, vos archives sont pour l’heure les plus sûres possibles et font l’objet d’un contrôle quotidien depuis vos mises en garde. Il orienta alors son regard vers la Sagesse. Je ne suis en revanche pas tout à fait d’accord avec vous collègue. Je suis davantage de l’avis du Secret. Beaucoup ici semblent promptes à penser tout de suite aux aberrations. Les seules aberrations dangereuses ont été façonnées selon les lois de la magie des sorciers et seront privées de pouvoirs magiques. De surcroît, je souhaite bien du courage à ces sales chiens galeux pour forcer une porte magique.
Le seul problème de sécurité que nous pourrions avoir serait beaucoup plus probablement issu des vampires. Nous n’avons plus de sorcier expert en magie de vampire depuis un demi-siècle déjà. De fait, il nous est impossible de mettre en place les protections magiques les privant de pouvoir comme nous en disposions encore à ce moment-là. Il regarda le Justice droit dans les yeux. J’ai été peut-être véhément dans mes propos à votre encontre. Mais accordez-moi au moins le fait que vous l’avez été tout autant en sous-entendant mon incompétence et nous serons quitte.
Le fait est que comme le Secret vient de le dire, le seul moyen pour qu’une aberration vienne à passer nos défenses serait qu’elle accompagne un sorcier spécialisé en négamagie pour retirer nos protections.
Mais là encore il faudrait que ce dernier soit accompagné de plusieurs assistants comme je le suis lorsque je les mets en place moi-même.
Si je dois donner mon avis une toute dernière fois sur ce sujet, pour moi, si on doit donner du crédit aux visions du Savoir, ce que personnellement je ne ferais qu’avec un autre devin prédisant la même chose, je dirais que nous n’avons que deux possibilités. Une attaque de sorcier d’une autre Enclave ou des vampires. Ce qui est loin d’être impossible. Je serais pour la plus grande prudence. Avant de crier à l’aberration bien vite, nous devrions avant tout nous méfier des nôtres et des suceurs de sang contre lesquels nous sommes plus vulnérables. Un renard vient à notre rencontre aujourd’hui et je crains fort que ce ne soit que pour tater le terrain. Je crois que je n’ai besoin de rappeler à personne ici que les sorciers n’ont pas toujours été en paix les uns avec les autres. Si certaines Enclaves pensent à vouloir étendre leur influence, nous sommes de loin la plus vulnérable.
Ce sera tout, passons au sujet suivant, je suis d’accord.
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