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Le Narrateur#104784#104784#104784#104784#104784
Vieux sage
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Lun 28 Sep 2020 - 21:27
Base militaire de Gifu
3 Juillet 2018
Centre de formation militaire
Centre de réservistes
Centre d’hospitalisation générale
La base de Gifu est vaste et positionnée idéalement pour lancer des contingents militaires ici et là dans les régions proches. Plusieurs centaines de personnes travaillent ici dans l’administration, mais c’est vraisemblablement quelques milliers de personnes qui sont sur le site quotidiennement à commencer par les militaires en postes, mais aussi leur famille vivant sur la base.
Plusieurs grands bâtiments se trouvent çà et là. Majoritairement des centres de stockages d’armements et de véhicules ainsi que les baraquements où vivent les recrues et autres militaires mobilisés ne vivant pas sur la base les résidences.
Il n’y a aucun doute à se faire sur le fait que bon nombre de militaires, pour ne pas dire la totalité, de ceux qui sont détachés au maintien de la quarantaine de la péninsule de Noto viennent d’ici.
C’est ainsi que cette base immense a des allures presque fantomatiques par moment à cause de la démesure du lieu par rapport au peu de monde que l’on peut voir en activité. En revanche, lorsqu’on porte son regard avec attention à certains endroits, il est impossible de passer à côté de la tension qui règne en réalité sur le lieu.
C’est clairement une gestion de crise comme le Japon n’en a pas connu depuis longtemps, surtout pas dans cette région. Les portes des hangars sont parfois grandes ouvertes, ce qui permet de se rendre compte de la mobilisation militaire rien qu’à jauger l’absence d’un très grand nombre de véhicules.
La sécurité est à la fois renforcée et sans doute très affaiblie par la crise. Les militaires surveillants les lieux font beaucoup d’excès de zèles avec de très nombreux contrôles, mais sont en incapacité d’un autre côté d’avoir un périmètre surveillé de façon parfaite et optimale comme en temps normal.
Au centre, très près de centre de commandement se trouve un grand hôpital militaire, massif et d’une forme pratiquement circulaire. Une vaste court intérieur se trouve au centre de ce cercle de béton, d’acier et de verre assez ancien, réservée aux patients et n’ayant aucune communication donc avec l’extérieur ou de possibilité de fuite.
Le bâtiment est assez vieux et par endroit fait presque vétuste. Certaines parties de ce cercle ont été de façon manifeste rénovées, mais une vaste proportion se trouve dans un état vraiment lamentable et porte sur elle les stigmates du temps passé. Cette aile, si l’on peut parler d’aile dans un bâtiment en cercle, n’est autre que la section psychiatrique de l’établissement et elle fait peine à voir. La seule chose qui fait plus froid dans le dos en la voyant de l’extérieur est encore d’imaginer les conditions de vie et de traitement à l’intérieur...
Etilya sur DK RPG
Mikhaïl Saïanski#104815#104815#104815#104815#104815#104815#104815
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Dim 4 Oct 2020 - 17:39
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
Par le travail, j'ai visité beaucoup d'endroits -surtout au dépend des propriétaires. Des merveilleux, des disgracieux, des lumineux, des sombres, des colorés, des ternes, des animés, des désertés… Mais s'il y en a bien un dans lequel je n'ai jamais pensé mettre un jour les pieds, c'est une base militaire, truffée de soldats armés jusqu'aux dents, surentraînés, capables de vous assommer d'une petite pichenette. Surtout un poids plume comme moi. Et bien sûr, c'est exactement là où je me trouve aujourd'hui.
Sur le terrain d'entraînement, des officiers scandent des instructions à une rangée de soldats disciplinés qui font leur footing du matin. Sur l'aire de réserve des véhicules, des mécaniciens entretiennent scrupuleusement un des nombreux tanks alignés sur la terre battue -ceux-là même qui font désormais barrage autour de la région de Nakanoto. De l'autre côté, sur la ridiculement petite air de promenade de l'hôpital, un infirmier accompagne l'unique patient de sortie pour sa balade quotidienne de cinq minutes. Et moi, j'observe la scène depuis la fenêtre du couloir, les mains dans les poches de ma blouse.
Que fais-je donc ici, me diriez-vous ? C'est très simple, en réalité. Quelques jours auparavant, un client anonyme m'a contacté pour me demander d'effectuer une mission pour le moins… inhabituelle. Subtiliser un dossier médical, avec tous les comptes rendus des entretiens psychologiques, écrit comme audio. Bien évidemment, je me suis posé des questions, sur l'intérêt qu'il porte à de telles données. Mais il s'est braqué quand j'ai cherché à en savoir plus, et franchement je n'allais laisser passer une telle occasion. Parce qu'à la clé, y'a un sacré pactole quand même. Les gens sont prêts à payer une fortune pour des papiers de nos jours. Ils sont fous ces japonais. M'enfin, je vais pas m'en plaindre.
Enfin, si, quand même. Le client avait omis un petit, tout petit détail. La nature de l'hôpital psychiatrique dont il est question. Un établissement qui réunit les vétérans de l'armée de défense japonaise, au centre d'une base militaire. Oui parce qu'en plus les japonais ne font jamais comme tout le monde, depuis leur défaite après la seconde guerre mondiale, ils ont proclamé haut et fort qu'ils n'auront plus d'armée en tant que telle, uniquement des troupes de défense. Et accessoirement un service d'espionnage, parce que faut pas déconner, mais ça bien sûr c'est un secret, hein. Bref je m'égare. Je disais donc que j'ai découvert, lors d'une visite de courtoisie, que ledit hôpital se trouve en plein milieu de ladite base militaire, et ça n'arrange pas fichtrement mes affaires. Surtout que le jour suivant, la quarantaine s'est installée. Autant dire que j'ai beaucoup prié pour que cela n'entrave pas mes projets.
Et faut croire que le seigneur ne m'a pas totalement abandonné. Parce qu'il se trouve qu'un petit nouveau docteur arrivé fraîchement d'Europe devait passer quelques jours ici, pour une raison qui me dépasse. Le client m'avait prévenu, mais j'avais surtout peur d'un contretemps. M'enfin, si j'en crois mon nouvel ami qui dort profondément dans un hôtel, solidement ligoté, avec un panneau "ne pas déranger" sur la porte du couloir... pour l'instant tout va bien. Les somnifères font vraiment des miracles de nos jours.
Après emprunté sa blouse et son badge, me voici officiellement infiltré dans l'hôpital psychiatrique de la base militaire de Gifu. Une mission d'infiltration pour récupérer des documents top secret. On se croirait dans Mission Impossible. C'est FOU. J'en trémousse encore d'excitation. Tiens, ça mérite même un petit nom…Voyons voir…. OH ! Opération Caméléon. ça sonne bien, ça rime, c'est représentatif, et ça fait même un petit jeu de mot changelin. Je suis fier de ma trouvaille. Pouhalala, quand je vais raconter mon aventure à Kaïto, il va être vert.
Bon, bon, je pense, je pense, mais les documents ne vont pas se subtiliser tout seuls. Même si l'image d'un dossier médical qui s'enfuit avec ses petits jambes est vraiment hilarante…. Concentration, Mike, concentration. Alors, hier j'ai repéré les lieux en me faisant passer pour un technicien de maintenance, pour noter l'emplacement des services, et surtout, SURTOUT, les positions des caméras. Ils sont beaucoup trop procéduriers ici quand même, j'ai bien cru qu'ils allaient me jeter dehors avec un coup de pied au derrière. Heureusement que j'ai pu remplacer un ami qui devait réellement s'y rendre et qui a confirmé ma version -un petit billet ça sauve la vie. Donc, la partie administrative de l'hôpital se situe au fond. Enfin non, un cercle n'a pas de bout… Donc, plutôt, de l'autre côté. Je n'ai qu'à parcourir cette distance pour rejoindre la poule aux oeufs d'or. J'imagine déjà les billets pleuvoir, comme Numérobis devant Cléopâtre -j'adore ce film, les français sont trop comiques.
Je ne croise personne sur le chemin, en dehors de "confrères" qui me salue d'un bref mouvement de la tête, auquel je réponds professionnellement, chacun sans s'arrêter. Je me sens comme un poisson dans l'eau avec ce déguisement qui me va à merveille. Je dois avoir l'air sérieux comme ça, avec mon petit badge nominatif et mes lunettes factices. N'empêche, ils devraient sérieusement songer à refaire les locaux. J'ai arrêté de compter les éléments vétustes qui composent la structure. C'est à se demander comme cette bâtisse tient encore debout avec un système électrique fonctionnel.
Bon, bon. Me voilà arrivé devant la sacro-sainte porte. Un regard à droite. Un regard à gauche. Personne en vue. Je ne sais pas si mon alias est censé visiter cette partie de l'hôpital, donc je préfère être prudent. J'affiche un sourire satisfait, abandonnant mon masque de parfait petit médecin, avant d'ouvrir la porte avec entrain, en laissant échapper quelques mots dans un murmure enthousiaste.
Sur le terrain d'entraînement, des officiers scandent des instructions à une rangée de soldats disciplinés qui font leur footing du matin. Sur l'aire de réserve des véhicules, des mécaniciens entretiennent scrupuleusement un des nombreux tanks alignés sur la terre battue -ceux-là même qui font désormais barrage autour de la région de Nakanoto. De l'autre côté, sur la ridiculement petite air de promenade de l'hôpital, un infirmier accompagne l'unique patient de sortie pour sa balade quotidienne de cinq minutes. Et moi, j'observe la scène depuis la fenêtre du couloir, les mains dans les poches de ma blouse.
Que fais-je donc ici, me diriez-vous ? C'est très simple, en réalité. Quelques jours auparavant, un client anonyme m'a contacté pour me demander d'effectuer une mission pour le moins… inhabituelle. Subtiliser un dossier médical, avec tous les comptes rendus des entretiens psychologiques, écrit comme audio. Bien évidemment, je me suis posé des questions, sur l'intérêt qu'il porte à de telles données. Mais il s'est braqué quand j'ai cherché à en savoir plus, et franchement je n'allais laisser passer une telle occasion. Parce qu'à la clé, y'a un sacré pactole quand même. Les gens sont prêts à payer une fortune pour des papiers de nos jours. Ils sont fous ces japonais. M'enfin, je vais pas m'en plaindre.
Enfin, si, quand même. Le client avait omis un petit, tout petit détail. La nature de l'hôpital psychiatrique dont il est question. Un établissement qui réunit les vétérans de l'armée de défense japonaise, au centre d'une base militaire. Oui parce qu'en plus les japonais ne font jamais comme tout le monde, depuis leur défaite après la seconde guerre mondiale, ils ont proclamé haut et fort qu'ils n'auront plus d'armée en tant que telle, uniquement des troupes de défense. Et accessoirement un service d'espionnage, parce que faut pas déconner, mais ça bien sûr c'est un secret, hein. Bref je m'égare. Je disais donc que j'ai découvert, lors d'une visite de courtoisie, que ledit hôpital se trouve en plein milieu de ladite base militaire, et ça n'arrange pas fichtrement mes affaires. Surtout que le jour suivant, la quarantaine s'est installée. Autant dire que j'ai beaucoup prié pour que cela n'entrave pas mes projets.
Et faut croire que le seigneur ne m'a pas totalement abandonné. Parce qu'il se trouve qu'un petit nouveau docteur arrivé fraîchement d'Europe devait passer quelques jours ici, pour une raison qui me dépasse. Le client m'avait prévenu, mais j'avais surtout peur d'un contretemps. M'enfin, si j'en crois mon nouvel ami qui dort profondément dans un hôtel, solidement ligoté, avec un panneau "ne pas déranger" sur la porte du couloir... pour l'instant tout va bien. Les somnifères font vraiment des miracles de nos jours.
Après emprunté sa blouse et son badge, me voici officiellement infiltré dans l'hôpital psychiatrique de la base militaire de Gifu. Une mission d'infiltration pour récupérer des documents top secret. On se croirait dans Mission Impossible. C'est FOU. J'en trémousse encore d'excitation. Tiens, ça mérite même un petit nom…Voyons voir…. OH ! Opération Caméléon. ça sonne bien, ça rime, c'est représentatif, et ça fait même un petit jeu de mot changelin. Je suis fier de ma trouvaille. Pouhalala, quand je vais raconter mon aventure à Kaïto, il va être vert.
Bon, bon, je pense, je pense, mais les documents ne vont pas se subtiliser tout seuls. Même si l'image d'un dossier médical qui s'enfuit avec ses petits jambes est vraiment hilarante…. Concentration, Mike, concentration. Alors, hier j'ai repéré les lieux en me faisant passer pour un technicien de maintenance, pour noter l'emplacement des services, et surtout, SURTOUT, les positions des caméras. Ils sont beaucoup trop procéduriers ici quand même, j'ai bien cru qu'ils allaient me jeter dehors avec un coup de pied au derrière. Heureusement que j'ai pu remplacer un ami qui devait réellement s'y rendre et qui a confirmé ma version -un petit billet ça sauve la vie. Donc, la partie administrative de l'hôpital se situe au fond. Enfin non, un cercle n'a pas de bout… Donc, plutôt, de l'autre côté. Je n'ai qu'à parcourir cette distance pour rejoindre la poule aux oeufs d'or. J'imagine déjà les billets pleuvoir, comme Numérobis devant Cléopâtre -j'adore ce film, les français sont trop comiques.
Je ne croise personne sur le chemin, en dehors de "confrères" qui me salue d'un bref mouvement de la tête, auquel je réponds professionnellement, chacun sans s'arrêter. Je me sens comme un poisson dans l'eau avec ce déguisement qui me va à merveille. Je dois avoir l'air sérieux comme ça, avec mon petit badge nominatif et mes lunettes factices. N'empêche, ils devraient sérieusement songer à refaire les locaux. J'ai arrêté de compter les éléments vétustes qui composent la structure. C'est à se demander comme cette bâtisse tient encore debout avec un système électrique fonctionnel.
Bon, bon. Me voilà arrivé devant la sacro-sainte porte. Un regard à droite. Un regard à gauche. Personne en vue. Je ne sais pas si mon alias est censé visiter cette partie de l'hôpital, donc je préfère être prudent. J'affiche un sourire satisfait, abandonnant mon masque de parfait petit médecin, avant d'ouvrir la porte avec entrain, en laissant échapper quelques mots dans un murmure enthousiaste.
Mikhaïl ▬ A nous deux, petit dossier médical !
"Je déclare solennellement l'opération caméléon ouverte !"
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Aberration
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Mar 13 Oct 2020 - 13:28
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Du haut du rebord d’une fenêtre du centre militaire de Gifu, un rossignol observait avec attention les alentours, notant les déplacements des gardes qui allaient et venaient sur le terrain. Contrairement à ce que le moineau pensait, il y avait peu de monde sur place. Après réflexion, cela était logique. Pas mal de ressources humaines avait été déployée sur la péninsule de Noto pour gérer la quarantaine. Il se souvenait quand il avait lu le journal, ce matin-là. Il avait de suite repenser à la conversation qu’il avait eu quelques jours auparavant avec le drôle d’énergumène, celui qui lui avait parlé du dénommé Wishmaker. Il lui avait annoncé la quarantaine et il ne s’était pas trompé. Enfin, ce n’était pas la raison pour laquelle il était ici, au centre militaire, mais bien un autre sujet.
Dans ce dit journal, le petit oiseau avait justement lu un autre article qui l’avait étrangement intrigué. Sa curiosité lui faisant terriblement défaut, il avait eu envie de vérifier que cela n’avait pas de lien avec la création d’une aberration. Il y avait peu d’informations dans le sujet. Ainsi, dans le doute, il avait décidé de dissiper ses doutes. Si cela n’avait en effet pas de lien avec une aberration, il aurait, au pire, fait un petit tour du propriétaire pour rien. Mais cela importait peu, pour lui.
Il s’était donc, après deux jours de préparation, envoler pour Gifu. Sortir de la zone de quarantaine par la voie des airs ne fut pas compliqué. Arrivé jusqu’au centre militaire, à vol d’oiseau, ne fut pas plus compliqué. Maintenant, après avoir observer les lieux de l’extérieur, il était temps pour lui de s’infiltrer dans es bâtiments. Heureusement pour lui, il ne serait pas compliqué de rentrer. La vétusté des lieux lui laissait un nombre élevé de portes d’entrée.
Sans attendre une seconde de plus, il s’envola, à tir d’ailes jusqu’à la branche d’un arbre se trouvant dans la cour de l’hôpital militaire. Le rossignol, à l’abri des regards, changea de forme pour prendre celle d’une petite souris, qui dévala sans peine le tronc de l’arbre et qui se faufila jusqu’au bâtiment circulaire, se cachant parmi quelques touffes d’herbes quand il pouvait se le permettre. La petite bête, une fois au pied du mur, se transforma en une autre, encore plus petite, une fourmi, lui permettant de passer sans peine dans une fissure.
Maintenant qu’il était à l’intérieur, il fallait réfléchir à la manière de procéder. Il ne pouvait décidément pas se permettre de reprendre forme humaine. Même s’il avait le visage caché par son masque, Mercure serait vite repérer. Il allait donc devoir rester sous forme animale pour se déplacer. Enfin, pour l’instant, en tout cas. Ceci dit, quelque chose de trop gros ne serait pas le plus judicieux. De plus, il serait plus simple pour lui de se déplacer en volant et de se cacher sur les murs au cas où. Et bien, un insecte serait parfait. Coccinelle, se dit-il. Fourmi devint donc coccinelle et s’envola pour parcourir les couloirs.
Pour le petit porte-bonheur, il était maintenant temps de savoir où il allait se rendre. Valait-il mieux aller du côté de l’administration et des archives pour jeter un coup d’œil aux différents dossiers des patients ou aller directement voir dans l’aile psychiatriques pour se rendre compte sur place de ce qu’il s’y passait ? Ce n’était ni un dilemme, ni un choix cornélien. Toutefois aucune des deux propositions se démarquaient de l’autre. Et dans les deux cas, il se dit qu’il ne pouvait passer si facilement.
Finalement, la décision fut tout autre. Alors que notre petite coccinelle hésitait sur le chemin à emprunter, un médecin passa dans son champ de vision. Il ressemblait à n’importe quel médecin que l’on aurait pu croiser dans n’importe quel hôpital militaire, avec son air sérieux, sa blouse et ses lunettes ? Il semblait quelques peu petit et frêle. Il serait simple de lui dérober son badge pour accéder aux accès protégés de l’infrastructure. Enfin… Il ne fallait pas juger les apparences. Après tout, qui pourrait dire que la minuscule petite coccinelle qui voltigeait simplement pouvait se transformer en une bête féroce capable de vous arracher les entrailles d’un coup de griffes. Dans tous les cas, la petite coccinelle le suivit et finit par se poser sur son épaule, espérant que sa destinations soit l’un des lieux qu’il désirait visiter.
Le médecin, après quelques couloirs, finit par s’arrêter devant une porte. Un regard à droite, un regard à gauche. Ce dernier semblait s’assurer qu’il était seul. Voilà un comportement bien suspicieux, se dit la coccinelle. Son expression change. De là où elle est, notre petit insecte ne pouvait pas voir exactement ce qu’il en était parfaitement. Mais elle avait parfaitement noté la disparition du sérieux pour un sourire victorieux. L’homme s’apprêta à ouvrir la porte, murmurant quelques mots troublants pour notre petit porte-bonheur. Visiblement, cet homme ne travail pas plus que lui ici.
Voilà qui était intéressant… La coccinelle se demanda un instant ce qu’elle devait faire. Le confondre ? Ce n’était pas son boulot. Peut-être cherchait-il la même chose que lui ? Dans ce cas, peut-être en faire un potentiel allié. Dans ce cas, peut-être que « discuter » s’imposait pour vérifier cette idée. Si ce n’était pas le cas, une simple confusion devrait le sortir de cette situation. Mais pas, ici, pas maintenant, alors que les caméras pouvaient le repérer facilement. Peut-être dans la pièce. Oui, c’était une meilleure idée. S’il n’avait qu’une seule personne à gérer, il pouvait très facilement s’en sortir. Pour l’instant, la petite coccinelle laissa entrer l’autre individu et le suivit, toujours accroché à son épaule.
Une fois la porte refermée, le petit insecte voltigeur s’envola, laissant un jeune homme extatique commencer à fouiller dans les casiers. Elle se dirigea doucement dans un coin sombre pour prendre une nouvelle forme. Mais cette fois, ce ne fut rien de mignon, ni de commun. Doucement, la forme se redressa, sur ses pieds. On pouvait distinguer un homme, un grand homme, dont le visage était masqué par un outil high-tech. Le jeune homme était de noir vêtu. Son jean sombre se fondait presque dans l’ombre de sa cachette. Son pull, qui couvrait le haut de son corps, disposait d’une capuche rabattue, cachant ses cheveux, argentés comme un métal. Sur le peu de peau à découvert, du côté de ses mains, il était possible de voir des écailles et ses ongles était de belles griffes tranchantes. Cachés par le masque, des yeux reptiliens se braquait sur le jeune homme qui n’avait pas encore remarqué le danger ambiant, et sa langue fourchue siffla de manière fébrile et joueuse sa présence.
Soudainement, d’un bond, il rejoignit sa cible et cala un bras contre sa poitrine. De son autre main, il amena doucement les griffes au cou de sa victime et caressa délicatement la jugulaire de sa prise. Coincée, elle était, telle une mouche prise au piège dans la toile d’une araignée. Pourtant, il n’avait pas envie de lui faire du mal. Loin de lui cette idée.
Derrière lui, le sorcier observait la scène. Sur le côté, assis sur un bureau, le vampire Valerius se délectait de la scène. Il attendait désespérément le moment où Adrien allait céder à la tentation pour faire couler une goutte de sang et s’en nourrir, oubliant bien vite que ce n’était pas dans les plans de l’aberration.
A travers son masque, la voix était légèrement modifiée, afin de la rendre méconnaissable. D’un geste doux, il fit tourner la tête du jeune homme, dont le regard sur l’écran LED se situant sur la partie supérieur de l’accessoire, montrant un regard qui n’indiquait, pour l’instant, rien qui vaille…
Dans ce dit journal, le petit oiseau avait justement lu un autre article qui l’avait étrangement intrigué. Sa curiosité lui faisant terriblement défaut, il avait eu envie de vérifier que cela n’avait pas de lien avec la création d’une aberration. Il y avait peu d’informations dans le sujet. Ainsi, dans le doute, il avait décidé de dissiper ses doutes. Si cela n’avait en effet pas de lien avec une aberration, il aurait, au pire, fait un petit tour du propriétaire pour rien. Mais cela importait peu, pour lui.
Il s’était donc, après deux jours de préparation, envoler pour Gifu. Sortir de la zone de quarantaine par la voie des airs ne fut pas compliqué. Arrivé jusqu’au centre militaire, à vol d’oiseau, ne fut pas plus compliqué. Maintenant, après avoir observer les lieux de l’extérieur, il était temps pour lui de s’infiltrer dans es bâtiments. Heureusement pour lui, il ne serait pas compliqué de rentrer. La vétusté des lieux lui laissait un nombre élevé de portes d’entrée.
Sans attendre une seconde de plus, il s’envola, à tir d’ailes jusqu’à la branche d’un arbre se trouvant dans la cour de l’hôpital militaire. Le rossignol, à l’abri des regards, changea de forme pour prendre celle d’une petite souris, qui dévala sans peine le tronc de l’arbre et qui se faufila jusqu’au bâtiment circulaire, se cachant parmi quelques touffes d’herbes quand il pouvait se le permettre. La petite bête, une fois au pied du mur, se transforma en une autre, encore plus petite, une fourmi, lui permettant de passer sans peine dans une fissure.
Maintenant qu’il était à l’intérieur, il fallait réfléchir à la manière de procéder. Il ne pouvait décidément pas se permettre de reprendre forme humaine. Même s’il avait le visage caché par son masque, Mercure serait vite repérer. Il allait donc devoir rester sous forme animale pour se déplacer. Enfin, pour l’instant, en tout cas. Ceci dit, quelque chose de trop gros ne serait pas le plus judicieux. De plus, il serait plus simple pour lui de se déplacer en volant et de se cacher sur les murs au cas où. Et bien, un insecte serait parfait. Coccinelle, se dit-il. Fourmi devint donc coccinelle et s’envola pour parcourir les couloirs.
Pour le petit porte-bonheur, il était maintenant temps de savoir où il allait se rendre. Valait-il mieux aller du côté de l’administration et des archives pour jeter un coup d’œil aux différents dossiers des patients ou aller directement voir dans l’aile psychiatriques pour se rendre compte sur place de ce qu’il s’y passait ? Ce n’était ni un dilemme, ni un choix cornélien. Toutefois aucune des deux propositions se démarquaient de l’autre. Et dans les deux cas, il se dit qu’il ne pouvait passer si facilement.
Finalement, la décision fut tout autre. Alors que notre petite coccinelle hésitait sur le chemin à emprunter, un médecin passa dans son champ de vision. Il ressemblait à n’importe quel médecin que l’on aurait pu croiser dans n’importe quel hôpital militaire, avec son air sérieux, sa blouse et ses lunettes ? Il semblait quelques peu petit et frêle. Il serait simple de lui dérober son badge pour accéder aux accès protégés de l’infrastructure. Enfin… Il ne fallait pas juger les apparences. Après tout, qui pourrait dire que la minuscule petite coccinelle qui voltigeait simplement pouvait se transformer en une bête féroce capable de vous arracher les entrailles d’un coup de griffes. Dans tous les cas, la petite coccinelle le suivit et finit par se poser sur son épaule, espérant que sa destinations soit l’un des lieux qu’il désirait visiter.
Le médecin, après quelques couloirs, finit par s’arrêter devant une porte. Un regard à droite, un regard à gauche. Ce dernier semblait s’assurer qu’il était seul. Voilà un comportement bien suspicieux, se dit la coccinelle. Son expression change. De là où elle est, notre petit insecte ne pouvait pas voir exactement ce qu’il en était parfaitement. Mais elle avait parfaitement noté la disparition du sérieux pour un sourire victorieux. L’homme s’apprêta à ouvrir la porte, murmurant quelques mots troublants pour notre petit porte-bonheur. Visiblement, cet homme ne travail pas plus que lui ici.
Voilà qui était intéressant… La coccinelle se demanda un instant ce qu’elle devait faire. Le confondre ? Ce n’était pas son boulot. Peut-être cherchait-il la même chose que lui ? Dans ce cas, peut-être en faire un potentiel allié. Dans ce cas, peut-être que « discuter » s’imposait pour vérifier cette idée. Si ce n’était pas le cas, une simple confusion devrait le sortir de cette situation. Mais pas, ici, pas maintenant, alors que les caméras pouvaient le repérer facilement. Peut-être dans la pièce. Oui, c’était une meilleure idée. S’il n’avait qu’une seule personne à gérer, il pouvait très facilement s’en sortir. Pour l’instant, la petite coccinelle laissa entrer l’autre individu et le suivit, toujours accroché à son épaule.
Une fois la porte refermée, le petit insecte voltigeur s’envola, laissant un jeune homme extatique commencer à fouiller dans les casiers. Elle se dirigea doucement dans un coin sombre pour prendre une nouvelle forme. Mais cette fois, ce ne fut rien de mignon, ni de commun. Doucement, la forme se redressa, sur ses pieds. On pouvait distinguer un homme, un grand homme, dont le visage était masqué par un outil high-tech. Le jeune homme était de noir vêtu. Son jean sombre se fondait presque dans l’ombre de sa cachette. Son pull, qui couvrait le haut de son corps, disposait d’une capuche rabattue, cachant ses cheveux, argentés comme un métal. Sur le peu de peau à découvert, du côté de ses mains, il était possible de voir des écailles et ses ongles était de belles griffes tranchantes. Cachés par le masque, des yeux reptiliens se braquait sur le jeune homme qui n’avait pas encore remarqué le danger ambiant, et sa langue fourchue siffla de manière fébrile et joueuse sa présence.
Soudainement, d’un bond, il rejoignit sa cible et cala un bras contre sa poitrine. De son autre main, il amena doucement les griffes au cou de sa victime et caressa délicatement la jugulaire de sa prise. Coincée, elle était, telle une mouche prise au piège dans la toile d’une araignée. Pourtant, il n’avait pas envie de lui faire du mal. Loin de lui cette idée.
Silas ▬ « Joli sens de la mise en scène. »
Derrière lui, le sorcier observait la scène. Sur le côté, assis sur un bureau, le vampire Valerius se délectait de la scène. Il attendait désespérément le moment où Adrien allait céder à la tentation pour faire couler une goutte de sang et s’en nourrir, oubliant bien vite que ce n’était pas dans les plans de l’aberration.
Adrien ▬ « Dis-moi, petit. Qui es-tu et que viens-tu faire ici ? »
A travers son masque, la voix était légèrement modifiée, afin de la rendre méconnaissable. D’un geste doux, il fit tourner la tête du jeune homme, dont le regard sur l’écran LED se situant sur la partie supérieur de l’accessoire, montrant un regard qui n’indiquait, pour l’instant, rien qui vaille…
"Une coccinelle sur une épaule"
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Mer 14 Oct 2020 - 20:26
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Feat Mikhaïl & Adrien
Je referme la porte avec entrain et je ferme les stores un à un. On ne sait jamais, si un petit curieux passe par là pendant que je m'affaire. Il serait fâcheux d'attirer l'attention avec une attitude suspecte. Je me retourne ensuite et balaye la pièce du regard, à la recherche d'une caméra. Rien en vue. J'affiche un sourire satisfait en me frottant les mains. Bien ! ll est temps de se mettre au travail.
Rien de mieux que de bosser en musique, je vous le dis. Bon bon bon, alors où est rangé le dossier de ce monsieur… Comment déjà ? Yasahiro Hayate. Ou Hayate Yasahiro ? Je sais plus dans quel ordre on le dit. Bon, on va commencer par les Y. Je me dirige vers l'armoire d'un pas hâtif et j'effleure les tiroirs de l'index. Avant de m'immobiliser, l'expression pincée. Des kanjis. Partout. Mince. J'avais oublié ce détail. Je me gratte la tête en réfléchissant. Alors certes en Russie, on a un alphabet cyrillique, donc en soit l'alphabet latin ne me manque pas vraiment. Mais ça reste un alphabet. Ici, ils écrivent avec des symboles. Sont fous ces japonais. Bon. ça commençait par quoi déjà ? Aller, quand faut y aller, faut y aller. J'ouvre un tiroir au pif.
Mauvaise pioche. Je referme le premier tiroir d'un coup de hanche. Bon, au suivant. Oui, j'aime bien danser, aussi. Vous m'avez jamais vu me trémousser devant Just Dance avec mes soeurs vous. E-pique. Surtout que je suis plutôt bon. Et l'expression ennuyée de mes frangines chaque fois que je les explose franchement ça vaut bien le sale quart d'heure que je passe après. Le deuxième tiroir ne donne rien non plus. Bon. Je veux bien être patient, mais je vais pas quand même me taper tous les caissons des archives en japonais !
Ah ! Ah ça y'est je crois que je tiens le bon bout ! Mon expression s'illumine tandis que je tiens la dernière note du couplet avant le refrain. Quel timing incroyable. Je m'admire, vraiment. J'attrape le dossier d'un air victorieux. Ah, c'est presque trop facile.
Tiens, qu'est-ce que j'entends entre deux paroles ? On aurait dit un sifflement. Comme celui du serpent. Je me retourne, suspicieux, tout en conservant le rythme.
Suffit de le penser très fort pour qu'une merde me tombe dessus. J'ai tout juste eu le temps de hurler avant qu'un type immense et masqué ne me plaque contre l'armoire, manquant de m'assommer en faisant tomber un dossier haut perché juste à côté de mon pied. J'en lâche mon dossier qui rejoint le classeur dans un froissement de papier. Mais bordel mais comment il est entré là lui ? ça fait combien de temps qu'il me regarde ? Et qu'est-ce qu'il fout là ? Parce qu'il n'a clairement pas l'uniforme des militaires du coin. Et ce n'est certainement pas un médecin.
Son bras me maintient solidement la poitrine. Il a une force de titan, et je suis un poids plume. Aucune chance de m'extirper à la loyale. Et je sens quelque chose contre ma gorge. Quelque chose de pointu qui me chatouille la jugulaire. Je louche vers le bas pour découvrir des… griffes ? Ou alors il s'est pas fait une manucure depuis des années. Voyons, qu'est-ce qui est grand, flippant, et qui a des griffes ?... Gloups. En fait non je veux pas savoir. Mon regard dérive sur la gauche, à la recherche d'une sortie de secours. Quelque chose. N'importe quoi pour me tirer de ce mauvais pas.
Mais l'individu me force à le regarder. Enfin à fixer ce qui lui fait office d'yeux. Deux petites croix analogiques. Mon dieu que c'est classe. Je veux le même. Il s'adresse à moi d'une voix étrange, très clairement modifiée. Non vraiment, il me faut absolument le nom de son fournisseur. Avec ça je n'aurai plus à me soucier de mes traits occidentaux ! Mais, ce n'est pas le moment de songer à refaire ma garde robe. Je cligne des yeux, un peu surpris par la question et le ton qu'il emploie. Mon coeur bat à toute allure. Il n'a pas l'air de plaisanter dites donc. Vite, vite, gagner du temps pour trouver une idée. Je lève lentement l'index de ma main gauche devant mon visage sans me laisser décontenancer.
Petit hommage à ma mère qui m'a appris les bonnes manières. Elle est toujours la première à froncer les sourcils quand on fait preuve d'impolitesse. Combien de fois me suis-je fait reprendre sur mon manque de tenue ? Mon majeur se dresse à son tour.
Oui, il fait au moins deux têtes de plus que moi. Il doit avoisiner les deux mètres. Sérieusement, c'est censé être un pays de petites gens ici. Et il faut que je tombe sur un géant en pleine mission d'infiltration dans une base militaire. Fichtre ! Finalement c'est mon pouce qui se déplie.
Ma main droite, elle, farfouille dans ma poche arrière à la recherche de mon sauf-conduit. Bon, le spray au poivre, on oublie, hein. Au mieux ça lui rouillera les circuits. Mais finalement mes doigts doigts effleure un objet dur et plat. Mon mini-taser. Voilà qui est mieux. Je referme délicatement ma main dessus tout en poursuivant le dialogue.
Pour le moment je reste immobile. ça me démange de lui donner un petit coup de jus pour lui apprendre les bonnes manières. Cependant, c'est sa, euh, griffe, sur ma gorge qui me retient. Il serait fâcheux qu'un faux mouvement précipite ma disparition dans une mare de sang. Désolée maman, mais блини ! J'suis dans le caca.
Mikhaïl ▬ Well, you can tell by the way I use my walk
I'm a woman's man, no time to talk
Music loud and women warm, I've been kicked around
Since I was born ♪
Rien de mieux que de bosser en musique, je vous le dis. Bon bon bon, alors où est rangé le dossier de ce monsieur… Comment déjà ? Yasahiro Hayate. Ou Hayate Yasahiro ? Je sais plus dans quel ordre on le dit. Bon, on va commencer par les Y. Je me dirige vers l'armoire d'un pas hâtif et j'effleure les tiroirs de l'index. Avant de m'immobiliser, l'expression pincée. Des kanjis. Partout. Mince. J'avais oublié ce détail. Je me gratte la tête en réfléchissant. Alors certes en Russie, on a un alphabet cyrillique, donc en soit l'alphabet latin ne me manque pas vraiment. Mais ça reste un alphabet. Ici, ils écrivent avec des symboles. Sont fous ces japonais. Bon. ça commençait par quoi déjà ? Aller, quand faut y aller, faut y aller. J'ouvre un tiroir au pif.
Mikhaïl ▬ And now it's alright, it's okay
And you may look the other way
We can try to understand
The New York Times' effect on man ♪
Mauvaise pioche. Je referme le premier tiroir d'un coup de hanche. Bon, au suivant. Oui, j'aime bien danser, aussi. Vous m'avez jamais vu me trémousser devant Just Dance avec mes soeurs vous. E-pique. Surtout que je suis plutôt bon. Et l'expression ennuyée de mes frangines chaque fois que je les explose franchement ça vaut bien le sale quart d'heure que je passe après. Le deuxième tiroir ne donne rien non plus. Bon. Je veux bien être patient, mais je vais pas quand même me taper tous les caissons des archives en japonais !
Mikhaïl ▬ Whether you're a brother or whether you're a mother
You're stayin' alive, stayin' alive
Feel the city breakin' and everybody shakin'
And we're stayin' alive, stayin' alive ♪
Ah ! Ah ça y'est je crois que je tiens le bon bout ! Mon expression s'illumine tandis que je tiens la dernière note du couplet avant le refrain. Quel timing incroyable. Je m'admire, vraiment. J'attrape le dossier d'un air victorieux. Ah, c'est presque trop facile.
Mikhaïl ▬ Ah, ha, ha, ha, stayin' alive, stayin' alive ♪
Tiens, qu'est-ce que j'entends entre deux paroles ? On aurait dit un sifflement. Comme celui du serpent. Je me retourne, suspicieux, tout en conservant le rythme.
Mikhaïl ▬ Ah, ha, ha, ha-AAAAAAAAAAAAAH mes aïeux !
Suffit de le penser très fort pour qu'une merde me tombe dessus. J'ai tout juste eu le temps de hurler avant qu'un type immense et masqué ne me plaque contre l'armoire, manquant de m'assommer en faisant tomber un dossier haut perché juste à côté de mon pied. J'en lâche mon dossier qui rejoint le classeur dans un froissement de papier. Mais bordel mais comment il est entré là lui ? ça fait combien de temps qu'il me regarde ? Et qu'est-ce qu'il fout là ? Parce qu'il n'a clairement pas l'uniforme des militaires du coin. Et ce n'est certainement pas un médecin.
Son bras me maintient solidement la poitrine. Il a une force de titan, et je suis un poids plume. Aucune chance de m'extirper à la loyale. Et je sens quelque chose contre ma gorge. Quelque chose de pointu qui me chatouille la jugulaire. Je louche vers le bas pour découvrir des… griffes ? Ou alors il s'est pas fait une manucure depuis des années. Voyons, qu'est-ce qui est grand, flippant, et qui a des griffes ?... Gloups. En fait non je veux pas savoir. Mon regard dérive sur la gauche, à la recherche d'une sortie de secours. Quelque chose. N'importe quoi pour me tirer de ce mauvais pas.
Mais l'individu me force à le regarder. Enfin à fixer ce qui lui fait office d'yeux. Deux petites croix analogiques. Mon dieu que c'est classe. Je veux le même. Il s'adresse à moi d'une voix étrange, très clairement modifiée. Non vraiment, il me faut absolument le nom de son fournisseur. Avec ça je n'aurai plus à me soucier de mes traits occidentaux ! Mais, ce n'est pas le moment de songer à refaire ma garde robe. Je cligne des yeux, un peu surpris par la question et le ton qu'il emploie. Mon coeur bat à toute allure. Il n'a pas l'air de plaisanter dites donc. Vite, vite, gagner du temps pour trouver une idée. Je lève lentement l'index de ma main gauche devant mon visage sans me laisser décontenancer.
Mikhaïl ▬ Alors, de une, quand on est poli, on dit "Bonjour Monsieur, excusez-moi de vous déranger mais pourriez-vous me dire qui vous êtes et ce que vous faites ici ?"
Petit hommage à ma mère qui m'a appris les bonnes manières. Elle est toujours la première à froncer les sourcils quand on fait preuve d'impolitesse. Combien de fois me suis-je fait reprendre sur mon manque de tenue ? Mon majeur se dresse à son tour.
Mikhaïl ▬ De deux, je ne suis pas petit, c'est vous qui êtes grand. Très grand.
Oui, il fait au moins deux têtes de plus que moi. Il doit avoisiner les deux mètres. Sérieusement, c'est censé être un pays de petites gens ici. Et il faut que je tombe sur un géant en pleine mission d'infiltration dans une base militaire. Fichtre ! Finalement c'est mon pouce qui se déplie.
Mikhaïl ▬ Et de trois, c'est plutôt à moi de vous poser la question. Après tout, je ne suis qu'un honnête médecin étranger venu chercher le dossier d'un patient pour aider mes confrères à traiter son cas disons, particulier.
Ma main droite, elle, farfouille dans ma poche arrière à la recherche de mon sauf-conduit. Bon, le spray au poivre, on oublie, hein. Au mieux ça lui rouillera les circuits. Mais finalement mes doigts doigts effleure un objet dur et plat. Mon mini-taser. Voilà qui est mieux. Je referme délicatement ma main dessus tout en poursuivant le dialogue.
Mikhaïl ▬ Alors dites-moi, qui êtes-vous et que faites vous ici ?
Pour le moment je reste immobile. ça me démange de lui donner un petit coup de jus pour lui apprendre les bonnes manières. Cependant, c'est sa, euh, griffe, sur ma gorge qui me retient. Il serait fâcheux qu'un faux mouvement précipite ma disparition dans une mare de sang. Désolée maman, mais блини ! J'suis dans le caca.
"Un imprévu de taille"
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Aberration
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Jeu 15 Oct 2020 - 11:57
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Le jeune médecin – Ou plutôt, celui qui semblait être un jeune médecin – avait farfouillé dans les différents tiroirs à la recherche d’un dossier, chantonnant un air inconnu aux oreilles de l’aberration. Visiblement, à l’air victorieux qu’il affichait, il avait trouvé ce pourquoi il était présent ici. Cette expression avait rapidement disparu, pour laisser place à de l’anxiété. Il fallait avouer qu’il n’était pas dans une situation confortable, coincé dans l’un des bras de Mercure et une griffe caressant gentiment la jugulaire. Il se déconfit pas pour autant, tentant une manœuvre en levant son index, pour commencer une énumération.
Mercure, dernière son masque, fronça les sourcils. Les croix de son masque laissèrent place à deux points d’interrogation, indiquant une légère incompréhension de sa part. En effet, cette réaction était loin d’être celle attendue. Le cri, oui, c’était logique. Celle-là, ne l’était pas. L’amalgamé ne baissa pas pour autant son attention, resserrant un tant soit peu sa prise autour du jeune homme, sans pour autant l’écraser ou affecter sa respiration et écouta attentivement ce que le jeune homme avait à dire.
Les points d’interrogation laissèrent place à deux traits d’union, symbolisant la fatigue. Il était réellement en train de lui donner un cours de politesse dans la situation dans laquelle il se trouvait ? Il ne trouvait pas cette action… inadaptée ? Sauf, peut-être, s’il cherchait à gagner du temps. En effet, plus ils trainaient et plus il y avait de chance que quelqu’un rentre et les surprenne. Ce que Mercure ne voulait simplement pas. Il allait donc falloir passer au plan B : retour dans l’ombre. Après tout, l’aberration se sentait mieux quand il n’était plus sous les projecteurs.
Après une remarque sur sa taille, le jeune homme tenta de lui faire avaler qu’il était un honnête médecin. Mais oui, et Mercure était une jolie petite fleur. Bien, s’il était effectivement ce qu’il prétendait être, il devait donc avoir une connaissance minimale du dossier qu’il était venu chercher. Voilà qui allait devenir amusant. Les tirets laissèrent place à deux accents circonflexes.
Rapidement, Mercure lâcha sa proie et se jeta sur le dossier que le médecin avait lâché sur la surprise. Il se dépêcha ensuite de retourner dans un coin sombre. Dans cette pièce, il n’était pas des mieux cachés. Il pouvait toutefois tromper les sens du jeune homme. Pour cela, il laissa tomber son chimérisme. Sans ça, il ne pouvait pas lancer de sorts.
Sa voix, comme attendu, avait résonné dans la pièce, rendant difficile sa localisation.
Adrien, sous son masque roula des yeux. Depuis le temps qu’il existait, il était habitué à ce genre de piques complétement stupides qui ne faisait jamais avancer la situation. Il répondit au Sorcier, à voix haute, ne se souciant pas de la confusion que cela pourrait provoquer chez le jeune médecin.
Après cet intermède, il continua comme si rien était. Il devait se concentrer sur ce que l’autre homme allait répondre. En jetant un coup d’œil sur le nom sur le dossier qu’il tenait maintenant, il reprit la parole.
Hayate Yasahiro. Ce n’était pas la personne qui l’intéressait. Il allait devoir chercher plus tard le dossier de Tashidara Nobu. Mais chaque chose en son temps.
Mercure, dernière son masque, fronça les sourcils. Les croix de son masque laissèrent place à deux points d’interrogation, indiquant une légère incompréhension de sa part. En effet, cette réaction était loin d’être celle attendue. Le cri, oui, c’était logique. Celle-là, ne l’était pas. L’amalgamé ne baissa pas pour autant son attention, resserrant un tant soit peu sa prise autour du jeune homme, sans pour autant l’écraser ou affecter sa respiration et écouta attentivement ce que le jeune homme avait à dire.
Les points d’interrogation laissèrent place à deux traits d’union, symbolisant la fatigue. Il était réellement en train de lui donner un cours de politesse dans la situation dans laquelle il se trouvait ? Il ne trouvait pas cette action… inadaptée ? Sauf, peut-être, s’il cherchait à gagner du temps. En effet, plus ils trainaient et plus il y avait de chance que quelqu’un rentre et les surprenne. Ce que Mercure ne voulait simplement pas. Il allait donc falloir passer au plan B : retour dans l’ombre. Après tout, l’aberration se sentait mieux quand il n’était plus sous les projecteurs.
Après une remarque sur sa taille, le jeune homme tenta de lui faire avaler qu’il était un honnête médecin. Mais oui, et Mercure était une jolie petite fleur. Bien, s’il était effectivement ce qu’il prétendait être, il devait donc avoir une connaissance minimale du dossier qu’il était venu chercher. Voilà qui allait devenir amusant. Les tirets laissèrent place à deux accents circonflexes.
Adrien ▬ « Je crois que je t’aime bien, toi. »
Rapidement, Mercure lâcha sa proie et se jeta sur le dossier que le médecin avait lâché sur la surprise. Il se dépêcha ensuite de retourner dans un coin sombre. Dans cette pièce, il n’était pas des mieux cachés. Il pouvait toutefois tromper les sens du jeune homme. Pour cela, il laissa tomber son chimérisme. Sans ça, il ne pouvait pas lancer de sorts.
Adrien ▬ « Bien, dans ce cas, Docteur, vous devriez pouvoir me parler un peu plus de ce cas particulier… J’avoue que cela m’intrigue. »
Sa voix, comme attendu, avait résonné dans la pièce, rendant difficile sa localisation.
Silas ▬ « Oh… Tu vas confronter ses dires ? Notre brave petit forgeron serait capable de réfléchir un minimum. »
Adrien, sous son masque roula des yeux. Depuis le temps qu’il existait, il était habitué à ce genre de piques complétement stupides qui ne faisait jamais avancer la situation. Il répondit au Sorcier, à voix haute, ne se souciant pas de la confusion que cela pourrait provoquer chez le jeune médecin.
Adrien ▬ « Tais-toi, Silas, si c’est pour ne pas être utile. »
Après cet intermède, il continua comme si rien était. Il devait se concentrer sur ce que l’autre homme allait répondre. En jetant un coup d’œil sur le nom sur le dossier qu’il tenait maintenant, il reprit la parole.
Adrien ▬ « Après tout, si vous êtes ce que vous prétendez être, vous n’aurez aucun mal à m’expliquer ce qu’il en est. Même si je trouve cela suspect de faire attention à ce que personne ne vous surprenne à pénétrer dans cette pièce. Vous n’avez pas la conscience tranquille, Docteur ? »
Hayate Yasahiro. Ce n’était pas la personne qui l’intéressait. Il allait devoir chercher plus tard le dossier de Tashidara Nobu. Mais chaque chose en son temps.
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Jeu 15 Oct 2020 - 12:26
Comme le pense Mikhaïl, c’est presque trop facile. Même si cela ne prévaut pas pour son document, mais plutôt pour l'objectif que poursuit Adrien.
Le dossier portant le nom de Tashidara Nobu qui se trouve dans le tiroir encore ouvert est assez maigre et ne ressemble pas à la plupart des dossiers présents ici. D’un simple coup d’œil il est estampillé d’un sigle, protocole 404.
À l’intérieur se trouve son dossier d’autopsie détaillé fait par le médecin militaire avec les annotations précises. Le corps est vraisemblablement encore à la morgue de l’hôpital bien entendu et y demeurera jusqu’à la lever de la quarantaine de la péninsule d’Ishikawa pour être rendu à la famille comme le veut le protocole.
Il y figure également le document qui relate la destruction des dossiers psychiatres, conformément au protocole 404.
Le dossier portant le nom de Tashidara Nobu qui se trouve dans le tiroir encore ouvert est assez maigre et ne ressemble pas à la plupart des dossiers présents ici. D’un simple coup d’œil il est estampillé d’un sigle, protocole 404.
À l’intérieur se trouve son dossier d’autopsie détaillé fait par le médecin militaire avec les annotations précises. Le corps est vraisemblablement encore à la morgue de l’hôpital bien entendu et y demeurera jusqu’à la lever de la quarantaine de la péninsule d’Ishikawa pour être rendu à la famille comme le veut le protocole.
Il y figure également le document qui relate la destruction des dossiers psychiatres, conformément au protocole 404.
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Sam 17 Oct 2020 - 11:31
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
Les petites croix sur l'écran analogique font place à deux points d'interrogations. Oh mon dieu. C'est qu'il est programmé pour la reconnaissance faciale afin d'afficher des symboles différents pour chaque expression de son porteur ! Je retiens un soupir envieux. S'il n'était pas si fort et effrayant, je l'aurais bien assommé en douce pour lui dérober son bien. La prise qui se resserre sur ma gorge me rappelle brutalement que ma vie est potentiellement en jeu, et je déglutis péniblement. S'il te plait, ne sois pas un type orgueilleux qui se vexe parce que son manège n'a pas eu l'effet escompté ! Je sais que je peux être décevant, mais je le serais encore plus en cadavre, crois-moi.
Deux traits s'affichent désormais sur l'écran. Grâce à l'expérience textuelle gagnée en discutant par sms avec mes soeurs, je comprends qu'il est blasé. Flûte. J'espère que je ne l'ai pas fâché. Il n'est déjà pas commode. Mais finalement, deux chapeaux remplacent bien vite sa dernière expression. Oh ça c'est bon signe. C'est ce qu'écrit Lana quand elle est contente. Je souris, mais je retiens la réplique idiote qui me vient à l'esprit. Rappelle-toi Mike, tu es un médecin. Fais preuve d'un minimum de sérieux. Même si c'est à la limite du possible. Finalement, l'emprise de l'inconnu disparaît et je peux de nouveau respirer en tout quiétude.
Sa réaction me coupe dans mon élan de reconnaissance. Il se jette sur le dossier que je suis venu chercher pour s'isoler ensuite contre le mur. Mais ! Mais non ! C'est pas juste ! J'ai pas eu le temps de le feuilleter ! Je n'ai aucune stricte idée de ce qu'il contient… Et mon client est resté avare en information. Der'mo. Je fais comment moi, maintenant, pour crédibiliser mon mensonge ? Je masque au mieux le trouble qui m'agite pour éviter de fissurer davantage ma couverture. Tant que j'ignore ce qui l'amène ici, je ne peux pas prendre le risque de lui dévoiler mes intentions. C'est peut-être un membre de la sécurité intérieur. ça expliquerait ce masque high-tech… Aïe-aïe-aïe.
Très digne, je réajuste ma blouse, lissant le tissu sur les manches. Bien évidemment, il me demande de décrire le cas du patient. Haha. Sans information ça va être compliqué, quand même. Je fronce les sourcils en l'entendant invectiver un être imaginaire. Je balaie la pièce du regard. Nous sommes bien seuls pourtant… Qui est ce Silas ?... Ah. Oui. D'accord. Ce doit être quelqu'un qui lui parle à travers une oreillette. Ils sont donc au moins deux. De mieux en mieux !
J'ouvre la bouche pour répliquer, mais il me devance. Attends, quoi ? Comment ça "faire attention à ce que personne ne vous surprenne à pénétrer dans cette pièce." ? D'où il sait ça lui ? Il n'y avait personne quand je suis rentré. Ai-je loupé une caméra que son acolyte a piraté ? Bon ça commence à faire beaucoup d'imprévus là. Déjà il me menace. Ensuite il me pique mon gagne-pain. Et maintenant il met en doute ma crédibilité. N'ai-je pas assez prié Dieu dimanche matin ?
Bon. Réfléchis calmement Mike. Tu n'as que deux options. Sois tu persistes dans ton mensonge en faisant comme si tu ne savais pas de quoi il parle. Eu risque de paraître encore plus ridicule, surtout si tu te trompes ce qui est fort probable d'ailleurs, ou pire, de l'énerver. Ou alors, tu joues franc-jeu en abandonnant ton alias. Au risque d'être face à des espions qui vont t'écrouer pour les vingt prochaines années de ta vie. C'est ce qui s'appelle avoir l'embarras du choix. Génial.
Bon. Perdu pour perdu, autant finir en panache. Un bon petit coup de poker comme je les aime. Voyons, nous sommes dans un hôpital psychiatrique d'un centre militaire. Quel est le symptôme le plus probable ? PTSD. Et quel cas particulier pourrait en découler ? Le PTSD complexe, qui survient lorsque le patient a été confronté à toute forme de violence sans possibilité de se défendre. Tu veux un diagnostic ? Je vais t'en donner un, moi, de diagnostic. Heureusement que j'étudie la psycho en roue libre. Je croise les bras, flegmatique, ignorant totalement sa remarque sur ma conscience -qui se porte très bien au passage.
Oh mon dieu j'ignorais que je faisais tant d'effet. Je me suis retenu de justesse de le dire à voix haute. Mais que c'est difficile de rester sérieux plus de cinq minutes ! Pitié abrégez mes souffrances…
Deux traits s'affichent désormais sur l'écran. Grâce à l'expérience textuelle gagnée en discutant par sms avec mes soeurs, je comprends qu'il est blasé. Flûte. J'espère que je ne l'ai pas fâché. Il n'est déjà pas commode. Mais finalement, deux chapeaux remplacent bien vite sa dernière expression. Oh ça c'est bon signe. C'est ce qu'écrit Lana quand elle est contente. Je souris, mais je retiens la réplique idiote qui me vient à l'esprit. Rappelle-toi Mike, tu es un médecin. Fais preuve d'un minimum de sérieux. Même si c'est à la limite du possible. Finalement, l'emprise de l'inconnu disparaît et je peux de nouveau respirer en tout quiétude.
Mikhaïl ▬ Ah, mer…
Sa réaction me coupe dans mon élan de reconnaissance. Il se jette sur le dossier que je suis venu chercher pour s'isoler ensuite contre le mur. Mais ! Mais non ! C'est pas juste ! J'ai pas eu le temps de le feuilleter ! Je n'ai aucune stricte idée de ce qu'il contient… Et mon client est resté avare en information. Der'mo. Je fais comment moi, maintenant, pour crédibiliser mon mensonge ? Je masque au mieux le trouble qui m'agite pour éviter de fissurer davantage ma couverture. Tant que j'ignore ce qui l'amène ici, je ne peux pas prendre le risque de lui dévoiler mes intentions. C'est peut-être un membre de la sécurité intérieur. ça expliquerait ce masque high-tech… Aïe-aïe-aïe.
Très digne, je réajuste ma blouse, lissant le tissu sur les manches. Bien évidemment, il me demande de décrire le cas du patient. Haha. Sans information ça va être compliqué, quand même. Je fronce les sourcils en l'entendant invectiver un être imaginaire. Je balaie la pièce du regard. Nous sommes bien seuls pourtant… Qui est ce Silas ?... Ah. Oui. D'accord. Ce doit être quelqu'un qui lui parle à travers une oreillette. Ils sont donc au moins deux. De mieux en mieux !
J'ouvre la bouche pour répliquer, mais il me devance. Attends, quoi ? Comment ça "faire attention à ce que personne ne vous surprenne à pénétrer dans cette pièce." ? D'où il sait ça lui ? Il n'y avait personne quand je suis rentré. Ai-je loupé une caméra que son acolyte a piraté ? Bon ça commence à faire beaucoup d'imprévus là. Déjà il me menace. Ensuite il me pique mon gagne-pain. Et maintenant il met en doute ma crédibilité. N'ai-je pas assez prié Dieu dimanche matin ?
Bon. Réfléchis calmement Mike. Tu n'as que deux options. Sois tu persistes dans ton mensonge en faisant comme si tu ne savais pas de quoi il parle. Eu risque de paraître encore plus ridicule, surtout si tu te trompes ce qui est fort probable d'ailleurs, ou pire, de l'énerver. Ou alors, tu joues franc-jeu en abandonnant ton alias. Au risque d'être face à des espions qui vont t'écrouer pour les vingt prochaines années de ta vie. C'est ce qui s'appelle avoir l'embarras du choix. Génial.
Bon. Perdu pour perdu, autant finir en panache. Un bon petit coup de poker comme je les aime. Voyons, nous sommes dans un hôpital psychiatrique d'un centre militaire. Quel est le symptôme le plus probable ? PTSD. Et quel cas particulier pourrait en découler ? Le PTSD complexe, qui survient lorsque le patient a été confronté à toute forme de violence sans possibilité de se défendre. Tu veux un diagnostic ? Je vais t'en donner un, moi, de diagnostic. Heureusement que j'étudie la psycho en roue libre. Je croise les bras, flegmatique, ignorant totalement sa remarque sur ma conscience -qui se porte très bien au passage.
Mikhaïl ▬ Syndrome de stress post-traumatique complexe, avec comorbidité se manifestant par un trouble de la personnalité prononcé. Pour les détails je comptais justement sur la lecture de ce dossier. Mais vous m'avez sauté dessus avant que je ne puisse le feuilleter…
Oh mon dieu j'ignorais que je faisais tant d'effet. Je me suis retenu de justesse de le dire à voix haute. Mais que c'est difficile de rester sérieux plus de cinq minutes ! Pitié abrégez mes souffrances…
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Dim 18 Oct 2020 - 19:36
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Finalement, le faux médecin avait tenté un coup de bluff, qui, au grand dam de l’aberration, sembla très crédible. Voilà qui ne l’arrangeait pas. Il avait toujours quelques suspicions, notamment à l’aide de son comportement avant d’entrer dans la salle. Il le trouvait aussi un peu exubérant, avec sa petite danse et sa chanson. Ca tranchait un peu de l’image que ce faisait Adrien de la rigueur militaire. Mais, il n’oubliait pas que le jeune homme se pensait seul et que, par conséquent, il pouvait très bien aussi s’être simplement laissé aller rien qu’à cette idée, ne faisant certainement pas une telle chose devant un public connu.
Xánthos ▬ « Te voilà coincé. Tu vas devoir lire le dossier pour savoir s’il dit la vérité. »
Valerius ▬ « Mes aieux… Pourquoi jouer avec cette souris ? Débarrasse-toi et prend ce que tu étais venu chercher. »
Derrière lui, accroupi, son ami changelin le regardait d’un air grave. La situation n’était pas des plus propice pour l’infiltré. Il tira une grimace à la réponse du vampire. Trop expéditif à son goût. Cela eut toutefois le mérite de faire réfléchir Mercure. Actuellement, il perdait son temps. Autant faire de suite ce qu’il était venu faire. Sauf que laisser un cadavre en plein milieu d’un centre miliataire était tout sauf une bonne idée. Toutefois, il pouvait toujours…
Adrien ▬ « Valerius a tort. Plan C, mais à ma manière. »
Sans victime. Valérius, bien que l’amalgamé ne le bit pas, tira une moue déçue. Encore une fois, ce n’était pas aujourd’hui qu’il aurait l’occasion d’assister à un bain de sang. Il allait donc chercher le dossier, il allait le lire, et il allait disparaitre sans laisser de trace, grâce au sort de confusion. L’autre gars penserait avoir tout simplement halluciné. Une fois avoir revu une nouvelle fois les étapes du plan dans sa tête, il leva le sort et sortit de sa cachette.
Adrien ▬ « Bien, Monsieur l’honnête médecin, même si j’ai toujours des certitudes, ça me semble crédible. Si vous le permettez, je vais opérer ce pourquoi je suis allé et je vais vous laisser tranquille. »
Il plaça le dossier qu’il tenait dans ses mains sous son bras. Il lui rendrait à la fin, quand il aurait fini sa tâche. Il ne fallait pas que le petit gars s’en aille. Il commença à chercher parmi les tiroirs son Saint-Graal tout en continuant la conversation. Tout pour le faire rester dans la pièce afin qu’il n’aille pas chercher des gardes. Encore une fois, il pouvait gérer une seule personne. Plus, ce n’était pas possible.
Adrien ▬ « Je me nomme Mercure. Je ne suis pas là pour vous. Mais principalement pour solutionner un petit mystère qui me taraude. J’aime aussi avoir la conscience tranquille. »
Silas ▬ « Tu es en train de jouer avec le feu, Adrien… »
Adrien ▬ « Je sais, Silas. Je sais exactement ce que je fabrique »
Xánthos ▬ « Confusion et disparition. Toujours aussi efficace. »
Valerius ▬ « La tactique préférée d’un lâche, oui… »
Adrien ▬ « Valerius, je ne peux pas tirer un coup. Ce n’est pas très discret. »
Valerius ▬ « C’est dommage, si tu veux mon avis »
Adrien laissa échapper un petit rire. Il n’était pas du genre à donner des informations sur lui, surtout en pleine infiltration. Mais c’était un détail en prévoyant de le rendre confus. Il s’assura d’avoir toujours le dossier de l’intéressé sous le bras avant de se replonger dans les tiroirs, il finit par jeter un coup d’œil à celui rester ouvert et trouva enfin ce qu’il cherchait. Une mine victorieuse s’afficha sur l’écran avant de vite être effacée par de la surprise, de l’énervement et de la fatigue. Bon… C’était pas ici qu’il trouverait des réponses. Mais il avait au moins appris qu’il pouvait faire un petit tour à la morgue.
Adrien ▬ « Enfer… Tant pis. On s’est rencontré pour rien. »
Il sortit rapidement son téléphone pour prendre une discrètement une ou deux photo du dossier avant de ranger soigneusement et se dirigea vers le jeune médecin à la conscience pas aussi tranquille qu’il l’avouait. Il lui tendit le dossier, d’une main blanche et pâle comme la lune. Sur le masque, deux petits accents circonflexes étaient affichés. Il était prêt à l’ensorceler, puis à profiter de la confusion engendrée par le sort pour se retransformer aussi vite qu’il le pouvait.
Adrien ▬ « Je vais vous laisser, mon brave Professeur. L’obligation m’interpelle ailleurs. »
"Lecture de dossier"
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Dim 8 Nov 2020 - 17:13
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
Non mais je rêve ou mon coup de bluff a fonctionné ? En tout cas il ne pipe mot pendant quelques secondes, visiblement en réunion avec lui-même. Mais il ne m'a pas sauté dessus, j'estime donc que c'est plutôt positif. Enfin en attendant, il a toujours mon dossier, et je suis toujours emmerdé. Faudrait pas que la situation s'éternise sinon ma patience va s'étioler et je vais perdre ce sérieux que j'ai soigneusement travaillé pendant deux jours. J'attends. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes… A la vingtième il se décide enfin à réagir. Je fronce les sourcils. Valerius ? Plan C ? Attendez, attendez. Ils sont trois dans l'histoire ? Un sur le terrain et deux assistants dans l'oreillette ? Eh mais c'est pas du jeu. Je suis tout seul pour ma mission. Faudrait peut-être que je songe à… Non, c'est trop contraignant les partenaires.
Finalement il sort de l'ombre pour m'annoncer qu'il me croit, bien qu'il nourrisse encore des soupçons à mon égard. Sérieux ? Il me croit ? Mon dieu. Dans tes dents Kaïto ! Depuis le temps que je te dis que je sais être sérieux, et biiiim ! Bon j'avoue que c'est difficile et ennuyeux. Je lui souris, l'air innocent et soulagé, tendant la main pour récupérer mon butin… qu'il décide de garder sous le bras. Zut. Alors lui aussi chercher un dossier médical ? Je croise les bras, dépité.
A ma grande surprise, il répond spontanément à ma question. Lui qui rechignait au début à s'expliquer. Il se présente sous le pseudonyme de Mercure -parce que c'est évidemment un nom d'emprunt. Non mais sérieux qui s'appellerait comme ça aujourd'hui ? Un nom de dieu en plus. Mon oreille interne s'agite. Un mystère ? Quel mystère ? Du genre que le gouvernement préfère laisser dans l'ombre ? Voilà ma curiosité piquée. Hum, hum. Cette réponse ne me satisfait qu'à moitié. Il en a trop dit. Ou pas assez. J'aime bien les mystères, surtout lorsqu'il s'agit de les révéler au grand jour en y gagnant quelque chose. Qu'est-ce que le Japon pourrait bien vouloir cacher ici, hum ? Mercure interrompt ma réflexion intérieure en se parlant à lui-même. Ou plutôt aux deux lascards qui l'assistent à distance. Ils n'ont visiblement pas l'air d'accord sur la stratégie à employer. ça ne doit pas être facile tous les jours. C'est bien pour cette raison que je préfère bosser en solo. Je cligne des yeux en l'entendant sa réplique au fameux Valerius. Euh, il parle au sens propre ou au sens figuré ? Non, Mike, non, ce n'est pas le moment de faire une blague.
Et merde, ça m'a échappé, avec un sourire idiot en plus. Ah je savais bien que mon masque de sérieux finirait bien par s'effriter à la longue. Il devient urgent de récupérer mon butin et m'éclipser en toute hâte. Je ne sais d'ailleurs toujours pas ce qui amène ces individus ici. Solutionner un mystère, c'est un peu vague, dans une base militaire. Et à supposer qu'il soit sincère, je ne sais pas s'ils travaillent en indépendants ou s'ils appartiennent à une organisation.
Je me penche par dessus son épaule alors qu'il jette son dévolu sur le dernier tiroir, celui que j'ai laissé ouvert. Et il se saisit de l'un d'eux, enthousiaste au début, et puis dépité finalement. Tashidara Nobu, protocole 404. Tiens tiens. Je n'ai absolument aucune idée de ce que c'est. Ah mais la feuille à l'intérieur par contre…
Tout ce mystère m'a creusé. Je sors une barre énergétique pour me remplir l'estomac. Je manque de m'étouffer en voyant le protocole de destruction explicité en bas de page. Parce qu'ils détruisent des dossiers ici ? Bah j'espère que le mien est complet ! Mon client ne m'a pas dit ce qu'il compte faire avec, mais pour peu qu'il veuille en connaître tous les détails, il serait bien déçu. Et souvent la déception ça rend con au point de réduire la paye. Ce n'est pas un destin enviable, croyez-moi.
L'homme au masque analogique en vient à exprimer à haute voix son désarrois. On s'est rencontré pour rien ? Tristesse. Pas de chance pour lui. Pour moi en revanche le destin me sourit. Le voilà qui me rend mon précieux butin. Je le récupère avec des étoiles dans les yeux, avant de le fixer, l'air perplexe. Professeur. ça me va trop bien.
De la part d'un individu qui m'a agressé avec… quelque chose sur la gorge en guise de pression, j'avoue que je m'attendais à plus. M'enfin. Je vais pas m'en plaindre. Avec sa force de Titan, il aurait facilement le dessus. Je serre mon précieux dossier entre mon bras et mon torse. Je l'ai enfin récupéré. Je n'ai plus qu'à quitter les lieux séance tenante. Je devrais. C'est la décision la plus sage. La plus raisonnable. La plus sensée. Mais… Ce mystère à élucider, là, ça me titille. Il y a tellement de zones d'ombre encore… ça mériterait de les éclaircir, non ?
Un voleur curieux est un voleur mort. Je ne dois pas perdre ce dogme de vue. Il n'est pas bon, dans la profession, de poser trop de question, ni de fouiller là où il ne devrait pas. Cependant, c'est en prenant des risques qu'on trouve des petites pépites. Il y a certainement moyen de gratter quelque chose dans cette histoire… Un voleur curieux est un voleur mort. Mais non, imaginons qu'il m'arrive un pépin, que je sois pris, ou pire, que je perde le dossier sur la route… Cependant, si je participe à cette enquête, la récompense au bout doit être aussi grande que l'effort donné, surtout si c'est pour collaborer avec une agence d'espionnage… Et puis, ce mec a l'air hyper fort, il a deux assistants, un masque grave cool… Aaaaaaah quel choix impossible.
Tiens c'est curieux, mon cerveau est encore en réunion avec ma conscience mais ma langue a déjà pris sa décision. Quelle sale petite rebelle. Bon, maintenant, réfléchissons à comment introduire ma collaboration relative sans trop compromettre ma mission ni mon identité… et sans y perdre un bout de quelque chose non plus. Je vois déjà son esprit machiavélique s'activer là. J'agite une main précipitamment.
Je lui souris d'un air innocent. Non vous ne rêvez pas. Je me constitue otage de mon propre chef. Mais j'y vois mon intérêt derrière. S'il travaille pour une organisation comme le MI6, son gouvernement voudra certainement récompenser ma collaboration. Et alors… par ici les pépètes !
Finalement il sort de l'ombre pour m'annoncer qu'il me croit, bien qu'il nourrisse encore des soupçons à mon égard. Sérieux ? Il me croit ? Mon dieu. Dans tes dents Kaïto ! Depuis le temps que je te dis que je sais être sérieux, et biiiim ! Bon j'avoue que c'est difficile et ennuyeux. Je lui souris, l'air innocent et soulagé, tendant la main pour récupérer mon butin… qu'il décide de garder sous le bras. Zut. Alors lui aussi chercher un dossier médical ? Je croise les bras, dépité.
Mikhaïl ▬ D'accord. Mais vous n'avez pas répondu à mes questions. Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
A ma grande surprise, il répond spontanément à ma question. Lui qui rechignait au début à s'expliquer. Il se présente sous le pseudonyme de Mercure -parce que c'est évidemment un nom d'emprunt. Non mais sérieux qui s'appellerait comme ça aujourd'hui ? Un nom de dieu en plus. Mon oreille interne s'agite. Un mystère ? Quel mystère ? Du genre que le gouvernement préfère laisser dans l'ombre ? Voilà ma curiosité piquée. Hum, hum. Cette réponse ne me satisfait qu'à moitié. Il en a trop dit. Ou pas assez. J'aime bien les mystères, surtout lorsqu'il s'agit de les révéler au grand jour en y gagnant quelque chose. Qu'est-ce que le Japon pourrait bien vouloir cacher ici, hum ? Mercure interrompt ma réflexion intérieure en se parlant à lui-même. Ou plutôt aux deux lascards qui l'assistent à distance. Ils n'ont visiblement pas l'air d'accord sur la stratégie à employer. ça ne doit pas être facile tous les jours. C'est bien pour cette raison que je préfère bosser en solo. Je cligne des yeux en l'entendant sa réplique au fameux Valerius. Euh, il parle au sens propre ou au sens figuré ? Non, Mike, non, ce n'est pas le moment de faire une blague.
Mikhaïl ▬ Effectivement, ce n'est pas l'endroit idéal. Pas très confortable. Mais il y a toujours la chambre occupée par le personnel de garde. C'est un peu étroit, mais elle a le mérite d'apporter un peu d'intimité. Je suis sûr que vous trouverez une infirmière qui serait ravie de vous la faire visiter.
Et merde, ça m'a échappé, avec un sourire idiot en plus. Ah je savais bien que mon masque de sérieux finirait bien par s'effriter à la longue. Il devient urgent de récupérer mon butin et m'éclipser en toute hâte. Je ne sais d'ailleurs toujours pas ce qui amène ces individus ici. Solutionner un mystère, c'est un peu vague, dans une base militaire. Et à supposer qu'il soit sincère, je ne sais pas s'ils travaillent en indépendants ou s'ils appartiennent à une organisation.
Mikhaïl ▬ Dites-moi le nom du patient, je pourrais peut-être vous aider à le trouver...
Je me penche par dessus son épaule alors qu'il jette son dévolu sur le dernier tiroir, celui que j'ai laissé ouvert. Et il se saisit de l'un d'eux, enthousiaste au début, et puis dépité finalement. Tashidara Nobu, protocole 404. Tiens tiens. Je n'ai absolument aucune idée de ce que c'est. Ah mais la feuille à l'intérieur par contre…
Mikhaïl ▬ … ah c'est ballot.
Tout ce mystère m'a creusé. Je sors une barre énergétique pour me remplir l'estomac. Je manque de m'étouffer en voyant le protocole de destruction explicité en bas de page. Parce qu'ils détruisent des dossiers ici ? Bah j'espère que le mien est complet ! Mon client ne m'a pas dit ce qu'il compte faire avec, mais pour peu qu'il veuille en connaître tous les détails, il serait bien déçu. Et souvent la déception ça rend con au point de réduire la paye. Ce n'est pas un destin enviable, croyez-moi.
L'homme au masque analogique en vient à exprimer à haute voix son désarrois. On s'est rencontré pour rien ? Tristesse. Pas de chance pour lui. Pour moi en revanche le destin me sourit. Le voilà qui me rend mon précieux butin. Je le récupère avec des étoiles dans les yeux, avant de le fixer, l'air perplexe. Professeur. ça me va trop bien.
Mikhaïl ▬ C'est tout ? Vous n'allez pas me ligoter, m'assomer, ou pire, m'étrangler, pour que je garde le silence ?
De la part d'un individu qui m'a agressé avec… quelque chose sur la gorge en guise de pression, j'avoue que je m'attendais à plus. M'enfin. Je vais pas m'en plaindre. Avec sa force de Titan, il aurait facilement le dessus. Je serre mon précieux dossier entre mon bras et mon torse. Je l'ai enfin récupéré. Je n'ai plus qu'à quitter les lieux séance tenante. Je devrais. C'est la décision la plus sage. La plus raisonnable. La plus sensée. Mais… Ce mystère à élucider, là, ça me titille. Il y a tellement de zones d'ombre encore… ça mériterait de les éclaircir, non ?
Un voleur curieux est un voleur mort. Je ne dois pas perdre ce dogme de vue. Il n'est pas bon, dans la profession, de poser trop de question, ni de fouiller là où il ne devrait pas. Cependant, c'est en prenant des risques qu'on trouve des petites pépites. Il y a certainement moyen de gratter quelque chose dans cette histoire… Un voleur curieux est un voleur mort. Mais non, imaginons qu'il m'arrive un pépin, que je sois pris, ou pire, que je perde le dossier sur la route… Cependant, si je participe à cette enquête, la récompense au bout doit être aussi grande que l'effort donné, surtout si c'est pour collaborer avec une agence d'espionnage… Et puis, ce mec a l'air hyper fort, il a deux assistants, un masque grave cool… Aaaaaaah quel choix impossible.
Mikhaïl ▬ La morgue n'est accessible qu'avec un badge d'accès comme le mien. Vous risquez d'avoir du mal à rentrer.
Tiens c'est curieux, mon cerveau est encore en réunion avec ma conscience mais ma langue a déjà pris sa décision. Quelle sale petite rebelle. Bon, maintenant, réfléchissons à comment introduire ma collaboration relative sans trop compromettre ma mission ni mon identité… et sans y perdre un bout de quelque chose non plus. Je vois déjà son esprit machiavélique s'activer là. J'agite une main précipitamment.
Mikhaïl ▬ Inutile de me l'arracher de force ! Je vous accompagne volontiers. Vous voyez, j'ai senti un truc louche dès que je suis arrivé ici, mais je n'étais pas vraiment en position de fouiner. Jusqu'à votre arrivée. Oh, ne vous inquiétez pas pour ma position. Si on croise quelqu'un, je dirai que j'agis sous la menace.
Je lui souris d'un air innocent. Non vous ne rêvez pas. Je me constitue otage de mon propre chef. Mais j'y vois mon intérêt derrière. S'il travaille pour une organisation comme le MI6, son gouvernement voudra certainement récompenser ma collaboration. Et alors… par ici les pépètes !
"Un voleur curieux... est un voleur riche"
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Ven 13 Nov 2020 - 10:11
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Mercure regardait le jeune professeur qui s’interrogeait. Non, il n’allait pas l’étranger, le ligoter, l’assommer. Ce n’était pas assez discret. Si quelqu’un venait à le trouver, la présence d’une intrusion serait évidente. Et ça, l’amalgamé ne le voulait pas. Sa présence en ces lieux devait passer le plus inaperçue possible. Et donc, le plus simple était de simplement lui rendre confus l’esprit. Une fois de retour à la réalité, il penserait simplement avoir rêvé. C’était le plan. Sa porte de secours. Il devait la garder, ne pas gâcher l’occasion.
Il n’agit pas tout de suite, pourtant. Le docteur continuait de parler. La morgue n’était accessible qu’avec un badge. Et ? Il pouvait se transformer à côté qu’un autre employé et attendre que ce dernier lui ouvre discrètement. Donc non, Mercure n’allait pas lui arracher son précieux laisser-passer. Ça non plus, ce n’était pas discret. Pardon ? Un truc louche ? Tiens tiens… Lapsus révélateur ? Ça, avec son comportement à l’entrée, il ne devait vraiment pas être ce qu’il prétendait, au final. Mercure sourit. Et son masque afficha encore deux accents circonflexes.
Mercure entendit un soupire de soulagement. Xanthos était toujours inquiet quand il se lançait dans ce genre d’aventures. Valerius, lui, affichait toujours une moue boudeuse et déçue. Il espérait toujours que toute mauvaise rencontre se finisse en bain de sang pour la malheureuse personne. Il espérait toujours réussir à pousser le côté bestial de l’aberration. Il réussissait, parfois, quand les conditions étaient requises étaient rassemblées. Un certain humain avait failli y passer, il n’y a pas encore si longtemps. Hélas pour lui, Adrien avait repris ses esprits. A cause du fantôme du changelin.
Adrien, entre-temps, fit semblant de se diriger vers le tiroir, pour ranger le dossier qu’il tenait. Il le glissa discrètement dans une des poches intérieures de son manteau, avant de se transformer, une fois assuré que le jeune homme avait le dos tourné, en lucane cerf-volant. Il s’accrocha ensuite à son dos, attendant qu’il le conduise jusqu’à la morgue.
Il n’agit pas tout de suite, pourtant. Le docteur continuait de parler. La morgue n’était accessible qu’avec un badge. Et ? Il pouvait se transformer à côté qu’un autre employé et attendre que ce dernier lui ouvre discrètement. Donc non, Mercure n’allait pas lui arracher son précieux laisser-passer. Ça non plus, ce n’était pas discret. Pardon ? Un truc louche ? Tiens tiens… Lapsus révélateur ? Ça, avec son comportement à l’entrée, il ne devait vraiment pas être ce qu’il prétendait, au final. Mercure sourit. Et son masque afficha encore deux accents circonflexes.
Xánthos ▬ « Tu vas faire ce qu’il dit ? C’est pas une bonne idée. »
Adrien ▬ « C’est tendre de vous dévouer ainsi. Mais je ne sais pas si c’est un gentil concept que quelqu’un d’autre voit. J’y sortirai à ma manière. Mais vous pouvez m’y retrouver, si vous le voulez. Du moins, si vous voulez connaitre la fin de ce conte. »
Mercure entendit un soupire de soulagement. Xanthos était toujours inquiet quand il se lançait dans ce genre d’aventures. Valerius, lui, affichait toujours une moue boudeuse et déçue. Il espérait toujours que toute mauvaise rencontre se finisse en bain de sang pour la malheureuse personne. Il espérait toujours réussir à pousser le côté bestial de l’aberration. Il réussissait, parfois, quand les conditions étaient requises étaient rassemblées. Un certain humain avait failli y passer, il n’y a pas encore si longtemps. Hélas pour lui, Adrien avait repris ses esprits. A cause du fantôme du changelin.
Adrien ▬ « Allez-y ! Sortez comme si tout était normal. Nous nous retrouvons là-bas. »
Adrien, entre-temps, fit semblant de se diriger vers le tiroir, pour ranger le dossier qu’il tenait. Il le glissa discrètement dans une des poches intérieures de son manteau, avant de se transformer, une fois assuré que le jeune homme avait le dos tourné, en lucane cerf-volant. Il s’accrocha ensuite à son dos, attendant qu’il le conduise jusqu’à la morgue.
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