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Adrien#105581#105581#105581
Aberration
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Jeu 8 Avr 2021 - 21:16
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Le Médecin semblait partant à l’idée de bien vouloir l’aider à explorer les souterrains et les cellules où se trouvait le pauvre homme. Mais, contrairement à tout à l’heure, il semblait qu’il serait moins utile. Tout d’abord parce qu’il ne pensait pas y avoir accès à l’aide de son badge. Ensuite parce qu’il ne savait pas vraiment où cela se trouvait. Du moins, c’est ce que Mercure avait cru comprendre en écoutant pendant le rangement de la paperasse, faisant tomber par inadvertance un papier. L’aberration s’était penchée pour la ramasser et le jeune homme s’était approcher pour lire. Lui aussi, d’ailleurs, avait reconnu le nom du journaliste. Celui qui avait justement écrit l’article qui avait amené Mercure en infiltration ici.
Mercure essayait tant bien que mal de rester concentrer sur les dires du jeune médecin. Ce qui était une tâche ardue avec les autres qui se mettaient à piailler.
Adrien se retint de frapper la table d’énervement. Il regarda attentivement Valerius, lui jetant un regard noir, avant de tourner la tête vers le jeune homme. L’aberration avait beau s’énerver intérieurement. Il devait reconnaitre, du coup, que l’autre homme allait plus être une épine dans son pied qu’autre chose. A voir s’il voulait l’accompagner ou pas. Et s’il le souhaitait, il faudrait s’arranger pour le guider, ce qui n’arrangeait rien. Il n’allait pas se balader sous forme humaine. Mais allait-il prendre le risque de se transformer devant un autre ? Alors, il n’avait pas vu son visage. Ce qui était un bon point. Le mauvais, c’est que les créatures comme Xánthos se cachaient maintenant, de ce qu’il en savait. Au pire, il pourrait toujours l’éliminer après.
Ce fut un sorcier livide qui posa la question. Ce fut un changelin, aussi blême et loquace, qui apporta la réponse. Tous les deux regardaient avec inquiétude l'aberration se transformer en papillon.
Adrien ▬ « En effet… J’ai de moins en moins envie de le rencontrer. »
Xánthos ▬ « Que comptes-tu faire, Adrien ? »
Silas ▬ « Et bien, il voudrait bien aller explorer un peu plus. Mais je crains qu’il doive se trainer un boulet. »
Xánthos ▬ « Ne sois pas si médisant… »
Valerius ▬ « Je rejoins l’avis de Silas. Vous avez vu cette danse, tout à l’heure. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Adrien serait déjà mort depuis des lustres. Même si c’était un chat. »
Adrien ▬ « La ferme, Valerius. »
Mercure essayait tant bien que mal de rester concentrer sur les dires du jeune médecin. Ce qui était une tâche ardue avec les autres qui se mettaient à piailler.
Valerius ▬ « Pas la peine de parler sur ce ton. Et puis, lui-même avoue qu’il ne sait pas où ça se trouve ! Tu ne pourras pas te transformer et attendre qu’il te suive. Et tu vas certainement pas te balader sous cette forme en sa compagnie… »
Xánthos ▬ « Là, je déteste l’avouer, mais il marque un point. »
Valerius ▬ « Silence, l’animal de compagnie… »
Adrien ▬ « Hey ! »
Valerius ▬ « Cet énergumène ne te sert plus à rien. Débarrasse-t’en. Profite pour boire un coup et fais ce que tu décides de faire. Sois-tu continue ta perte de temps ici, mais seul, soit tu retournes en ville pour aller voir ce qui se prétend être un journaliste. »
Adrien se retint de frapper la table d’énervement. Il regarda attentivement Valerius, lui jetant un regard noir, avant de tourner la tête vers le jeune homme. L’aberration avait beau s’énerver intérieurement. Il devait reconnaitre, du coup, que l’autre homme allait plus être une épine dans son pied qu’autre chose. A voir s’il voulait l’accompagner ou pas. Et s’il le souhaitait, il faudrait s’arranger pour le guider, ce qui n’arrangeait rien. Il n’allait pas se balader sous forme humaine. Mais allait-il prendre le risque de se transformer devant un autre ? Alors, il n’avait pas vu son visage. Ce qui était un bon point. Le mauvais, c’est que les créatures comme Xánthos se cachaient maintenant, de ce qu’il en savait. Au pire, il pourrait toujours l’éliminer après.
Adrien ▬ « J’oublie plus ou moins où ça se trouve. Et je ne devrais ne pas avoir trop de problème pour y entrer. Le problème est que je dois rester visible. Je peux vous emmener là-bas. Mais il faudra faire attention à ne pas me perdre des yeux… »
Silas ▬ « Tu ne vas pas… ? »
Xánthos ▬ « Si, il va… »
Ce fut un sorcier livide qui posa la question. Ce fut un changelin, aussi blême et loquace, qui apporta la réponse. Tous les deux regardaient avec inquiétude l'aberration se transformer en papillon.
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Mikhaïl Saïanski#105708#105708#105708#105708#105708#105708#105708
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Dim 18 Avr 2021 - 16:08
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
Hum, Mercure n'a pas l'air de tenir ce journaliste en haute estime. J'imagine qu'il a dû écrire un article moralement limite sur le défunt ; il ne serait pas venu ici juste pour discuter chiffon. Surtout avec un homme aussi atteint. En tout cas je n'ai pas lu d'article à ce sujet. J'avoue ne pas avoir trop suivi l'actualité qu'il a rédigé dernièrement. J'ai un peu d'autres chats à fouetter.
L'individu semble en grande délibération avec ses acolytes. Je l'entends invectiver le dénommé Valerius. M'étonnerait pas que ce soit une grande gueule. Mais cette introspection dure longtemps. Enfin, c'est mon impression. Et j'ai la très désagréable sensation d'être de trop. Vous savez, quand vous êtes seul dans une pièce en compagnie d'un type étrange et un peu dangereux, qui réfléchit tout seul et parle à des inconnus dans son oreillette, que vous n'avez aucun idée de ce qu'ils se racontent, mais que vous êtes certains que c'est à votre sujet ? Bah c'est exactement ce que je vis actuellement. Et franchement c'est déplaisant.
Son "Hey" me fait sursauter. Et mon ventre gargouille. Toutes ces émotions ça me donne faim. Je me mords la lèvre pour résister à l'envie d'ouvrir une barre chocolatée planquée dans la poche de ma blouse d'emprunt. Mon inquiétude grandit lorsque Mercure fixe le vide comme s'il y avait quelqu'un. Soit la technologie a fait un bond dans le temps -ce qui ne serait pas étonnant vu que les espions se réservent toujours la meilleure- et il a une projection holographique de ses acolytes, soit… En fait je ne préfère pas savoir.
Finalement son regard revient sur moi. Je lui souris innocemment, tandis que je me fais violence pour ne pas frissonner. Pitié, Seigneur, je suis trop jeune pour mourir, attendez un peu avant de me rappeler près de vous… Dieu semble avoir écouté ma prière, car l'espion finit par me répondre comme si de rien n'était. Je commence à décrypter ses paroles parfois énigmatiques. "j'oublie où ça se trouve" ça doit vouloir dire "je me souviens". Sinon ça n'a aucun sens. Tiens… si j'avais dû le fréquenter sur le long terme, je me serais fait un dictionnaire, juste pour le fun. Je fronce légèrement les sourcils.
La suite me coupe le sifflet. Je contemple bouche bée Mercure qui rapetisse à toute vitesse pour devenir un papillon. UN PAPILLON ! Mais ! Mais alors c'est un changelin ??? Je ne l'ai pas senti… Et même si je suis pas hyper impliqué dans la communauté changeline, j'en fréquente depuis toujours, alors j'aurais dû m'en rendre compte tout de même. Est-ce que mes sens s'émoussent ? Dois-je m'inquiéter ? Je ne sais pas si on peut consulter un docteur changelin pour ça…
… oups. ça m'a échappé. Bon. C'est un peu mort pour l'anonymat. Maintenant il doit se douter que j'en suis un également. ça met un peu ma couverture en péril tout ça. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de changelins qui officient en médecin dans un asile. Mais, au pire, on s'en fout, non ? S'il est changelin et espion, ça nous fait presque deux points communs. Presque, car je ne suis pas touuuut à fait un espion. Mais c'est proche quand même. Bon, aller reprends toi Mike, ce n'est pas le moment de s'exciter sur cette découverte. Je me secoue une seconde et je file lui ouvrir la porte. Je vérifie qu'il n'y a personne, car ce serait suspect qu'un psychiatre sorte de la morgue sans raison. Puis je lui fais signe de passer devant.
Je me glisse ensuite par l'encadrement et referme délicatement la porte. Puis je rejoins le lépidoptère qui n'a pas vraiment attendu que j'ai terminé. Heureusement que j'ai de bons yeux. Je me hâte pour retrouver une distance minimale de trente centimètres histoire d'être sûr de ne pas le perdre. Je comprends ce qu'il voulait dire maintenant. C'est une folle situation quand même. Imaginez, vous, un humain guidé par un papillon. HAHAHA. Garde ton sérieux, Mike.
Nous arrivons finalement à destination, du moins je le suppose lorsqu'il reprend forme humaine. OK. Garde ton calme.
… Va falloir que je travaille sur la discrétion intra-espèce. Mais je ne risque rien, entre changelins, on se soutient, n'est-ce pas ?
L'individu semble en grande délibération avec ses acolytes. Je l'entends invectiver le dénommé Valerius. M'étonnerait pas que ce soit une grande gueule. Mais cette introspection dure longtemps. Enfin, c'est mon impression. Et j'ai la très désagréable sensation d'être de trop. Vous savez, quand vous êtes seul dans une pièce en compagnie d'un type étrange et un peu dangereux, qui réfléchit tout seul et parle à des inconnus dans son oreillette, que vous n'avez aucun idée de ce qu'ils se racontent, mais que vous êtes certains que c'est à votre sujet ? Bah c'est exactement ce que je vis actuellement. Et franchement c'est déplaisant.
Son "Hey" me fait sursauter. Et mon ventre gargouille. Toutes ces émotions ça me donne faim. Je me mords la lèvre pour résister à l'envie d'ouvrir une barre chocolatée planquée dans la poche de ma blouse d'emprunt. Mon inquiétude grandit lorsque Mercure fixe le vide comme s'il y avait quelqu'un. Soit la technologie a fait un bond dans le temps -ce qui ne serait pas étonnant vu que les espions se réservent toujours la meilleure- et il a une projection holographique de ses acolytes, soit… En fait je ne préfère pas savoir.
Finalement son regard revient sur moi. Je lui souris innocemment, tandis que je me fais violence pour ne pas frissonner. Pitié, Seigneur, je suis trop jeune pour mourir, attendez un peu avant de me rappeler près de vous… Dieu semble avoir écouté ma prière, car l'espion finit par me répondre comme si de rien n'était. Je commence à décrypter ses paroles parfois énigmatiques. "j'oublie où ça se trouve" ça doit vouloir dire "je me souviens". Sinon ça n'a aucun sens. Tiens… si j'avais dû le fréquenter sur le long terme, je me serais fait un dictionnaire, juste pour le fun. Je fronce légèrement les sourcils.
Mikhaïl ▬ Comment ça ne pas vous per…
La suite me coupe le sifflet. Je contemple bouche bée Mercure qui rapetisse à toute vitesse pour devenir un papillon. UN PAPILLON ! Mais ! Mais alors c'est un changelin ??? Je ne l'ai pas senti… Et même si je suis pas hyper impliqué dans la communauté changeline, j'en fréquente depuis toujours, alors j'aurais dû m'en rendre compte tout de même. Est-ce que mes sens s'émoussent ? Dois-je m'inquiéter ? Je ne sais pas si on peut consulter un docteur changelin pour ça…
Mikhaïl ▬ Mazeeette ! je m'exclame à voix basse. Vous êtes un changelin papillon ! C'est trop cool !
… oups. ça m'a échappé. Bon. C'est un peu mort pour l'anonymat. Maintenant il doit se douter que j'en suis un également. ça met un peu ma couverture en péril tout ça. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de changelins qui officient en médecin dans un asile. Mais, au pire, on s'en fout, non ? S'il est changelin et espion, ça nous fait presque deux points communs. Presque, car je ne suis pas touuuut à fait un espion. Mais c'est proche quand même. Bon, aller reprends toi Mike, ce n'est pas le moment de s'exciter sur cette découverte. Je me secoue une seconde et je file lui ouvrir la porte. Je vérifie qu'il n'y a personne, car ce serait suspect qu'un psychiatre sorte de la morgue sans raison. Puis je lui fais signe de passer devant.
Mikhaïl ▬ Allez-y, allez-y, je vous suis.
Je me glisse ensuite par l'encadrement et referme délicatement la porte. Puis je rejoins le lépidoptère qui n'a pas vraiment attendu que j'ai terminé. Heureusement que j'ai de bons yeux. Je me hâte pour retrouver une distance minimale de trente centimètres histoire d'être sûr de ne pas le perdre. Je comprends ce qu'il voulait dire maintenant. C'est une folle situation quand même. Imaginez, vous, un humain guidé par un papillon. HAHAHA. Garde ton sérieux, Mike.
Nous arrivons finalement à destination, du moins je le suppose lorsqu'il reprend forme humaine. OK. Garde ton calme.
Mikhaïl ▬ C'est fou ça, je vous avais pas reconnu ! Et vous avez d'autres formes aussi exotiques ?
… Va falloir que je travaille sur la discrétion intra-espèce. Mais je ne risque rien, entre changelins, on se soutient, n'est-ce pas ?
"Entre changelins, on se soutient... ?"
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Mar 20 Avr 2021 - 18:36
Mission impossible : Opération Caméléon
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Mercure, à peine transformé, se mit à virevolter autour de notre médecin qui affichait un air ébahi sans pouvoir s’empêcher de commenter à voix haute. Ainsi, ce petit gars était au courant de l’existence des changelins. Il n'était pas difficile de deviner ce fait, puisqu’il avait clairement dit le mot. Cela eut au moins le mérite de sortir de leurs torpeurs Silas et Xánthos. Ces deux-là étaient un peu plus soulagés.
Excellent question, se dit l’aberration. Toutefois, l’heure n’était pas à réfléchir à ce sujet, puisque le comparse imprévu d’espionnage ouvrit la porte au papillon et lui donna le signal de départ. Sans attendre, l’insecte s’engouffra dans l’ouverture et commença à voler en direction de l’endroit où avait dû être enfermé la pauvre victime.
Une fois arrivé, Mercure regarda avec attention la porte. C’était là. Mais, sous sa forme actuelle, il ne pouvait décidément pas l’ouvrir. Et son collègue ne semblait visiblement pas enclin à venir l’aider. Tant pis. Il regarda avec attention s’il y avait la moindre caméra dans le coin pouvant le surprendre. Une personne au courant de son secret était déjà une personne de trop. Enfin, tant que ce docteur le prenait pour un changelin, ça lui allait.
Il reprit forme humaine, à l’abri des regards, si on pouvait le dire ainsi, puisqu’il était parfaitement visible par une autre personne. Autre personne qui ne tarda pas, d’ailleurs, à ouvrir sa bouche pour parler changelin et forme. C’était peut-être pas le moment, ni l’endroit, hein… Surtout pas au milieu d’un couloir où n’importe qui pouvait arriver et les entendre. Pour simple réponse, Mercure colla une main sur sa bouche pour le faire taire. Avant de montrer la porte d’un mouvement de tête pour lui faire comprendre.
La voix de l’aberration n’était qu’un simple murmure mais l’énervement dans sa voix était palpable. S’il pouvait supporter les disputes de ces trois idiots en temps normal, la tension de l’infiltration ne l’aidait pas. Une fois le silence revenu. Mercure poussa un soupire et posa la main sur la poignée de la porte, pour tenter de l’ouvrir.
Xánthos ▬ « C’est un changelin aussi… Comment n’ai-je pas pu le remarquer ? »
Excellent question, se dit l’aberration. Toutefois, l’heure n’était pas à réfléchir à ce sujet, puisque le comparse imprévu d’espionnage ouvrit la porte au papillon et lui donna le signal de départ. Sans attendre, l’insecte s’engouffra dans l’ouverture et commença à voler en direction de l’endroit où avait dû être enfermé la pauvre victime.
Une fois arrivé, Mercure regarda avec attention la porte. C’était là. Mais, sous sa forme actuelle, il ne pouvait décidément pas l’ouvrir. Et son collègue ne semblait visiblement pas enclin à venir l’aider. Tant pis. Il regarda avec attention s’il y avait la moindre caméra dans le coin pouvant le surprendre. Une personne au courant de son secret était déjà une personne de trop. Enfin, tant que ce docteur le prenait pour un changelin, ça lui allait.
Il reprit forme humaine, à l’abri des regards, si on pouvait le dire ainsi, puisqu’il était parfaitement visible par une autre personne. Autre personne qui ne tarda pas, d’ailleurs, à ouvrir sa bouche pour parler changelin et forme. C’était peut-être pas le moment, ni l’endroit, hein… Surtout pas au milieu d’un couloir où n’importe qui pouvait arriver et les entendre. Pour simple réponse, Mercure colla une main sur sa bouche pour le faire taire. Avant de montrer la porte d’un mouvement de tête pour lui faire comprendre.
Valerius ▬ « Ce type n’a visiblement pas le sens des priorités. Enfin, s’il est une de ses bêtes et qu’il te prend pour l’un des leurs, on peut comprendre son excitation. »
Xánthos ▬ « Qui traites-tu de bêtes ? »
Valerius ▬ « Ton espèce. Vous n’êtes que des sauvages qui se baladent sans le moindre vêtement dès que l’occasion se présente. »
Adrien ▬ « Ça suffit, vous deux ! Ce n’est obscurément pas l’endroit ! »
La voix de l’aberration n’était qu’un simple murmure mais l’énervement dans sa voix était palpable. S’il pouvait supporter les disputes de ces trois idiots en temps normal, la tension de l’infiltration ne l’aidait pas. Une fois le silence revenu. Mercure poussa un soupire et posa la main sur la poignée de la porte, pour tenter de l’ouvrir.
"Discrétion"
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Sam 24 Avr 2021 - 10:04
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A mesure que nous progressons, je commence à reconnaître les lieux. Et je comprends avec un certain agacement que le lépidoptère me conduit en vérité à l'aile qui accueille les chambres des patients. Dans le milieu, ça s'appelle une cellule. Cellule, cachots… Tout est lié. Mon dictionnaire n'est pas encore au point visiblement. Je me sens idiot de ne pas avoir faire le rapprochement plus tôt. Enfin, la bonne nouvelle, c'est que mon badge pourra peut-être nous servir en fin de compte. Parce que je l'ai emprunté à un médecin. Et un médecin qui ne va pas voir ses patients, c'est un peu dommage dans le métier tout de même. Par contre, a-t-il accès à l'ensemble des cellules… Dans la mesure où le dossier du macchabé est classé secret défense, il est très plausible que la base ait restreint l'accès à sa cellule.
Le papillon s'arrête devant une porte. J'en déduis que nous sommes arrivés à bon port. Il marque un temps d'arrêt, avant de se soustraire à la vue des caméras pour reprendre forme humaine. Et à peine ai-je ouvert la bouche pour partager mon enthousiasme qu'il me saute dessus pour plaquer sa paume contre mes lèvres. Si j'avais pu parler, je ne me serais pas privé pour balancer "je suis flatté mais je doute que ce soit l'endroit ni le moment". Mais il a raison. Ce serait bête de se faire repérer, car si moi je peux toujours expliquer ma présence ici, lui, c'est une autre histoire. Je hoche donc la tête pour lui signifier que je vais tenir ma langue.
Le voilà qui peste à voix basse contre ses supposés acolytes d'oreillette. Je lève un doigt et ouvre la bouche, prêt à lui faire remarquer que l'intérêt est justement de rester silencieux, mais finalement je m'abstiens. Il n'a déjà pas l'air ravis de ce que lui seul a entendu, alors on ne va pas remuer le couteau dans la plaie. En attendant, je n'ai toujours pas eu la réponse à ma question…
Je décide à la place de me montrer utile. Je le contourne en frôlant le mur pour m'approcher de la porte d'intérêt. Comme pour les autres, il y a un lecteur de badge. J'espère vivement que ça va marcher. Je jette discrètement un œil à droite, puis à gauche. Personne. Je dégaine donc mon pass et le glisse dans la fente adaptée. Suspens. Une demi-seconde s'écoule. Et… roulements de tambours ! ça bip au vert. YES. Je tourne la tête vers Mercure avant un grand sourire satisfait. Ils n'ont sans doute pas eu le temps de reprogrammer les lecteurs, ou ils n'ont simplement pas les compétences pour isoler une cellule en particulier.
Mikhaïl ▬ C'est bon, je chuchote sans pour autant regarder Mercure, ce qui paraîtrait suspect devant une caméra.
J'ouvre la porte et j'entre dans la pièce. Je ne m'attendais pas à un palace, mais je dois avouer qu'une chambre de prisonnier, c'est chaleureux à côté de cet endroit. Bon, Mike, ce n'est pas le moment de critiquer la déco. Rappelle-toi ta mission : trouver des informations sur ce Nobu-machin-chose. Con-cen-tra-tion. C'est l'heure de l'inspection.
Action : Inspection de la cellule
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Mar 27 Avr 2021 - 9:09
Le bloc psychiatrique fait vieillot et désuet, pour ne pas dire archaïque. Il tranche totalement avec le reste du bâtiment dans lequel il est installé et au design plutôt moderne, comme s’il avait été construit en réalité par-dessus un autre bâtiment plus ancien. Ce pavillon est rempli de malades, il y en a un peu partout qui sont en libre circulation et le personnel s’occupe d’eux. Certains sont également mutilés ou portent des séquelles physiques importantes. La majorité des patients qui sont visibles ont l’air d’avoir tous dépassé la cinquantaine.
La chambre de Nobu, malheureusement en entrant vous informe tout de suite que vous n’apprendrez rien. Elle a été manifestement réattribuée à une autre personne à en juger par les effets personnels ayant tout l’air d’appartenir à une femme. Cependant, avant de quitter les lieux, on peut se rendre compte que la chambre a été manifestement repeinte récemment.
Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec les hôpitaux, la détresse mentale ou simplement ce genre de service à la base, l’ambiance est pesante. Une profonde tristesse et mélancolie semble imprégner l’endroit comme si de nombreux malheurs s’étaient passés ici.
La chambre de Nobu, malheureusement en entrant vous informe tout de suite que vous n’apprendrez rien. Elle a été manifestement réattribuée à une autre personne à en juger par les effets personnels ayant tout l’air d’appartenir à une femme. Cependant, avant de quitter les lieux, on peut se rendre compte que la chambre a été manifestement repeinte récemment.
Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec les hôpitaux, la détresse mentale ou simplement ce genre de service à la base, l’ambiance est pesante. Une profonde tristesse et mélancolie semble imprégner l’endroit comme si de nombreux malheurs s’étaient passés ici.
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Ven 30 Avr 2021 - 19:28
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Pensant que l’aberration était en train de se disputer, le changelin en avait profité pour passer son badge sur le boitier. Celui-ci émit une lumière verte, signe que l’accès leur avait été accordé. Ils pouvaient maintenant entrer dans le bloc psychiatrique. Mercure ouvrit la danse, son comparse du jour sur ses talons.
La première chose qui frappa Adrien fut l’état des lieux. Avait-il fait un retour dans le temps sans le vouloir en passant la porte ? Il l’imaginait mal. Pourtant, ce qu’il avait devant les yeux semblait d’une autre époque et cela tranchait avec le reste du centre. Ce dernier payait certes pas de mine, mais avait au moins le mérite de paraitre un rien plus moderne. Franchement, ce ne devait pas être un plaisir d’être enfermé ici.
Mercure avança, bien encadré. A ses côtés, il y avait le médecin et Xánthos. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas l’air d’être des plus à l’aise. Cela pouvait se comprendre. La détresse mentale emplissait la pièce. Même l’aberration, qui n’était pas, il fallait l’avouer, entièrement bien dans sa tête, se sentait un peu nauséeux. Un flash rapide d’une nuit noire où il fût allongé, entouré de cadavres en morceaux et sanglants lui revient en tête. Il s’empressa rapidement de chasser cette vision. Il n’était pas le moment de perdre le contrôle de lui-même.
Il jeta un coup d’œil en arrière. Il n’y avait personne à part Valerius et Silas qui ne semblaient pas motivés à entrer. Soit… Il ferma la porte et son regard se jeta ensuite en avant pour voir plus attentivement l’agitation qu’il y avait dans la pièce.
Des patients allaient et venaient, visiblement libre de leur mouvement. Du moins, pour la plupart. Des membres du personnel s’occupaient attentivement d’eux. Si bien que l’entrée de deux visiteurs étaient, pour l’instant passé inaperçue. Nul doute que cela serait moins le cas s’ils s’approchaient. Voilà un cas que l’homme n’avait pas prévu. Il considéra bien vite ses options, puise qu’un tel accoutrement risquait d’attirer l’attention.
Déjà, il y avait beaucoup trop de monde pour se soustraire à la vue de tous. Il ne pouvait donc pas compter sur la sorcellerie. Cela tombait bien, puisque que son acolyte d’aujourd’hui le pensait changelin. Il ne comptait pas expliquer pourquoi lui le voyait et pas eux. La deuxième solution était de rapidement se retransformer, tant qu’ils n’étaient pas vu. La troisième était d’enlever son masque et de se faire passer pour un visiteur, accompagné d’un médecin pour le faire entrer.
Il ne savait comment son ami savait mais son ami avait raison. L’option deux était la plus logique. Il se retransforma en papillon. Puis qu’on le pensait changelin, il ne pouvait plus se permettre de fantaisie. Au moins, sous cette forme, il pouvait plus facilement guider le médecin. Il se dirigea tout doucement à travers les personnes pour prendre la direction des chambres.
Trouver la chambre en question fut un peu plus compliquée que trouver l’aile psychiatrique. Ils finirent toutefois par trouver l’ancienne chambre, que l’acolyte ouvrit toujours avec son merveilleux laisser-passer. Ils entrèrent rapidement et Mercure reprit forme humaine. La déception fut visible sur le masque quand il remarqua que la pièce ne lui apprendrait rien. Il n’y avait personne, à part eux. Mais la présence d’effets personnels montrait bien que la chambre avait été réaffectée. Et elle avait été visiblement repeinte.
Il se retourna ensuite vers le jeune homme. L’aberration était déçue, mais aussi désolée. Enfin, il ne pouvait pas savoir avant d’avoir vérifié. Au final, cette visite ne lui avait pas appris plus. Et il ne voyait pas ce qu’il pouvait aller voir par la suite. En réalité, une rencontre avec ce journaliste devenait de plus en plus importante avant de revenir, peut-être, pour une seconde visite.
La première chose qui frappa Adrien fut l’état des lieux. Avait-il fait un retour dans le temps sans le vouloir en passant la porte ? Il l’imaginait mal. Pourtant, ce qu’il avait devant les yeux semblait d’une autre époque et cela tranchait avec le reste du centre. Ce dernier payait certes pas de mine, mais avait au moins le mérite de paraitre un rien plus moderne. Franchement, ce ne devait pas être un plaisir d’être enfermé ici.
Mercure avança, bien encadré. A ses côtés, il y avait le médecin et Xánthos. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas l’air d’être des plus à l’aise. Cela pouvait se comprendre. La détresse mentale emplissait la pièce. Même l’aberration, qui n’était pas, il fallait l’avouer, entièrement bien dans sa tête, se sentait un peu nauséeux. Un flash rapide d’une nuit noire où il fût allongé, entouré de cadavres en morceaux et sanglants lui revient en tête. Il s’empressa rapidement de chasser cette vision. Il n’était pas le moment de perdre le contrôle de lui-même.
Il jeta un coup d’œil en arrière. Il n’y avait personne à part Valerius et Silas qui ne semblaient pas motivés à entrer. Soit… Il ferma la porte et son regard se jeta ensuite en avant pour voir plus attentivement l’agitation qu’il y avait dans la pièce.
Des patients allaient et venaient, visiblement libre de leur mouvement. Du moins, pour la plupart. Des membres du personnel s’occupaient attentivement d’eux. Si bien que l’entrée de deux visiteurs étaient, pour l’instant passé inaperçue. Nul doute que cela serait moins le cas s’ils s’approchaient. Voilà un cas que l’homme n’avait pas prévu. Il considéra bien vite ses options, puise qu’un tel accoutrement risquait d’attirer l’attention.
Déjà, il y avait beaucoup trop de monde pour se soustraire à la vue de tous. Il ne pouvait donc pas compter sur la sorcellerie. Cela tombait bien, puisque que son acolyte d’aujourd’hui le pensait changelin. Il ne comptait pas expliquer pourquoi lui le voyait et pas eux. La deuxième solution était de rapidement se retransformer, tant qu’ils n’étaient pas vu. La troisième était d’enlever son masque et de se faire passer pour un visiteur, accompagné d’un médecin pour le faire entrer.
Xánthos ▬ « Oublie tout de suite cette idée. »
Il ne savait comment son ami savait mais son ami avait raison. L’option deux était la plus logique. Il se retransforma en papillon. Puis qu’on le pensait changelin, il ne pouvait plus se permettre de fantaisie. Au moins, sous cette forme, il pouvait plus facilement guider le médecin. Il se dirigea tout doucement à travers les personnes pour prendre la direction des chambres.
Trouver la chambre en question fut un peu plus compliquée que trouver l’aile psychiatrique. Ils finirent toutefois par trouver l’ancienne chambre, que l’acolyte ouvrit toujours avec son merveilleux laisser-passer. Ils entrèrent rapidement et Mercure reprit forme humaine. La déception fut visible sur le masque quand il remarqua que la pièce ne lui apprendrait rien. Il n’y avait personne, à part eux. Mais la présence d’effets personnels montrait bien que la chambre avait été réaffectée. Et elle avait été visiblement repeinte.
Adrien ▬ « Perte de temps pour rien. Dommage. »
Il se retourna ensuite vers le jeune homme. L’aberration était déçue, mais aussi désolée. Enfin, il ne pouvait pas savoir avant d’avoir vérifié. Au final, cette visite ne lui avait pas appris plus. Et il ne voyait pas ce qu’il pouvait aller voir par la suite. En réalité, une rencontre avec ce journaliste devenait de plus en plus importante avant de revenir, peut-être, pour une seconde visite.
Adrien ▬ « A moins que vous ayez une estimation de ce qu’on pourrait encore faire. Je pense que je vais vous prendre. »
"Chou blanc"
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Ven 7 Mai 2021 - 19:10
Mission impossible :
Opération Caméléon
Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
La porte dévoile l'aile psychiatrique où sont internés les malades. Certains sont de sortie dans la grande pièce de vie, visiblement. Hum. Pour moi ce n'est pas un problème, après tout je suis médecin officiellement, ma présence ici est donc parfaitement logique. Par contre, mon acolyte lui qui veut rester discret… MAis, il semblerait que personne ne nous ait remarqué pour l'instant. Tout le monde est bien occupé, tantôt par son livre, tantôt par la télé, tantôt par un patient récalcitrant. Que demande le peuple.
Je suis donc Mercure, redevenu papillon, pour rejoindre la zone qui regroupe les chambres individuelles des pensionnaires. Au passage, cet endroit est vraiment lugubre. Et je ne parle pas de la couleur des murs, qui sont eux d'une blancheur malaisante. Il règne une ambiance pesante, comme si tous les malheurs du monde se concentraient au même endroit. Brrrr. Je retiens un frisson, car il serait suspect qu'un médecin en psychiatrie se laisse si facilement atteindre par ce quotidien.
Nous arrivons après quelques détours à la chambre du fameux Nobu. En tout cas le papillon s'arrête devant, donc c'est mon hypothèse. J'actionne donc la porte avec mon badge et je la pousse pour permettre à mon acolyte de passer en premier. Je referme soigneusement derrière moi. Mais finalement, rien ne nous attend à l'intérieur. Vu la robe qui traîne sur la chaise… à moins que Nobu ait eu des lubies étranges… Il y a quelqu'un d'autre ici. Bin ils ont pas perdu leur temps. Par ailleurs je sens une odeur chimique qui me rappelle la peinture fraîche. Les paroies semblent en effet trop propres et neuves pour être d'origine.
Mercure est très déçu, si j'en crois son expression analogique. Je peux le comprendre. Il est venu ici spécifiquement pour faire la lumière sur cette histoire, et il n'aura pas appris grand chose. Puis il balance une phrase totalement surréaliste. Je lâche un hoquet de surprise et le fixe avec des yeux ronds comme des soucoupes. Par mes aïeux, je ne m'y attendais pas à celle-là. Il m'annonce ça directement avec un tel aplomb… Et il a l'air sérieux en plus.
OK. Il n'a pas l'air de comprendre. A mon avis, sa langue a encore fourché et moi j'ai tout pris au pied de la lettre. Oups. Je passe pour quoi maintenant ? Enfin, pas que ça me fasse grand chose… Mais il va me rendre chèvre ce type à force. Et je n'ai pas pour prétention de faire le rituel pour devenir un bouc. J'agite la main comme pour effacer ce qui vient d'être dit. Quelle situation cocasse quand même.
Maintenant que j'en parle… je serais bien tenté de rendre une petite visite. Juste pour satisfaire ma curiosité. Parce que cette histoire est pas nette quand même. Et qui dit affaire louche, dit culture du secret et des gens qui font tout pour le garder. Et moi j'adore faire chier les gens. Et pour les faire chier, faut résoudre ce mystère et l'éventer. En allant parler à sa mère ou au journaliste, au choix. Ouais. ça pourrait être un bon plan.
Je suis donc Mercure, redevenu papillon, pour rejoindre la zone qui regroupe les chambres individuelles des pensionnaires. Au passage, cet endroit est vraiment lugubre. Et je ne parle pas de la couleur des murs, qui sont eux d'une blancheur malaisante. Il règne une ambiance pesante, comme si tous les malheurs du monde se concentraient au même endroit. Brrrr. Je retiens un frisson, car il serait suspect qu'un médecin en psychiatrie se laisse si facilement atteindre par ce quotidien.
Nous arrivons après quelques détours à la chambre du fameux Nobu. En tout cas le papillon s'arrête devant, donc c'est mon hypothèse. J'actionne donc la porte avec mon badge et je la pousse pour permettre à mon acolyte de passer en premier. Je referme soigneusement derrière moi. Mais finalement, rien ne nous attend à l'intérieur. Vu la robe qui traîne sur la chaise… à moins que Nobu ait eu des lubies étranges… Il y a quelqu'un d'autre ici. Bin ils ont pas perdu leur temps. Par ailleurs je sens une odeur chimique qui me rappelle la peinture fraîche. Les paroies semblent en effet trop propres et neuves pour être d'origine.
Mikhaïl ▬ Sapristi... C'est ce qu'on appelle faire chou blanc.
Mercure est très déçu, si j'en crois son expression analogique. Je peux le comprendre. Il est venu ici spécifiquement pour faire la lumière sur cette histoire, et il n'aura pas appris grand chose. Puis il balance une phrase totalement surréaliste. Je lâche un hoquet de surprise et le fixe avec des yeux ronds comme des soucoupes. Par mes aïeux, je ne m'y attendais pas à celle-là. Il m'annonce ça directement avec un tel aplomb… Et il a l'air sérieux en plus.
Mikhaïl ▬ Euh, OK. Je suis très flatté, mais je pense que ce n'est ni le lieu, ni le moment…
OK. Il n'a pas l'air de comprendre. A mon avis, sa langue a encore fourché et moi j'ai tout pris au pied de la lettre. Oups. Je passe pour quoi maintenant ? Enfin, pas que ça me fasse grand chose… Mais il va me rendre chèvre ce type à force. Et je n'ai pas pour prétention de faire le rituel pour devenir un bouc. J'agite la main comme pour effacer ce qui vient d'être dit. Quelle situation cocasse quand même.
Mikhaïl ▬ Oubliez. Vous avez raison. Je ne vois rien d'autre qui pourrait vous aider ici. Il resterait quoi ? La mère et le journaliste… Vous pourrez toujours aller voir l'un ou l'autre. Ou les deux.
Maintenant que j'en parle… je serais bien tenté de rendre une petite visite. Juste pour satisfaire ma curiosité. Parce que cette histoire est pas nette quand même. Et qui dit affaire louche, dit culture du secret et des gens qui font tout pour le garder. Et moi j'adore faire chier les gens. Et pour les faire chier, faut résoudre ce mystère et l'éventer. En allant parler à sa mère ou au journaliste, au choix. Ouais. ça pourrait être un bon plan.
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Dim 4 Juil 2021 - 18:34
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Hein ? Ni le lieu, ni le moment ? Mercure pencha la tête, montrant clairement son incompréhension. L’homme en face de lui secoua la main avec lassitude, montrant qu’il valait mieux laisser tomber. Une blague de mauvais goût, surement. Il se recentra par la suite sur la raison de leur présence dans ces lieux. Lui non plus semblait être à court d’idée. Plus rien ne les retenait ici. Ou, du moins, ils n’apprendraient rien de plus. Cela frustra un peu l’espion. Il n’était pas plus avancé. Enfin si : il en avait appris un peu plus sur l’homme pour lequel il était venu enquêter et il en avait déduit un peu plus sur sa mystérieuse mort. Cela n’avait fait que déplacer le problème ailleurs, au final. L’homme avait clairement perdu l’esprit, sombrant dans la folie. La question était, maintenant, de savoir ce qui avait causé ceci. Le médecin avait parlé d’automutilation et d’une peur des crabes. Son dossier avait visiblement été effacé. Et, à part ce qu’ils avaient trouvé à la morgue, résumant de manière complète, ce dont souffrait la victime, il n’avait pas eu plus d’information. Il doutait sérieusement que la mère en sache réellement plus. Le journaliste, par contre, devait avoir surement mené un début d’enquête. Au pire, si le besoin en était, il pouvait toujours retenter de venir ici. En tout cas, pour l’instant, il ne voulait pas tenter plus sa chance. Il n’avait pas encore été repéré. Un rapide coup d’œil à ses amis lui confirma qu’ils pensaient tous la même chose.
Il n’était pas tout à fait certain que ce soit une bonne chose. Mais dans l’immédiat, cet homme ne connaissait pas son identité, comme il n’avait pas vu son visage. Aussi, s’il savait qu’il était pas humain, il le pensait simplement changelin. Ce qui, en soit, n’était pas totalement faux. En vrai, il n’arrivait pas à le considérer comme une menace. Et même s’il tentait la confusion, il n’était pas certain de la réussite. Cela faisait trop de temps passés ensemble. Une erreur de sa part. Mais une erreur qu’il assumait. Il aurait dû, au début de leur rencontre, dans la salle des archives.
Et il se transforma ensuite, en papillon, pour ne pas attirer l’attention, partant à la recherche de la sortie la plus proche, laissant l’autre seul, dans la pièce. Il n’était pas certain de le revoir un jour. Peut-être bien que si, si le hasard en décidait. En tout cas, malgré tout, il était certain qu’il ne risquait pas d’oublier ce drôle de médecin de sitôt. Et Mercure ne savait pas si c’était réellement une bonne chose.
Adrien ▬ « Vous avez tort. Il est temps pour moi de pousser le bouchon. Je vais vous laisser retourner bosser. »
Xánthos ▬ « Tu comptes réellement le laisser avec ce qu’il sait ? »
Il n’était pas tout à fait certain que ce soit une bonne chose. Mais dans l’immédiat, cet homme ne connaissait pas son identité, comme il n’avait pas vu son visage. Aussi, s’il savait qu’il était pas humain, il le pensait simplement changelin. Ce qui, en soit, n’était pas totalement faux. En vrai, il n’arrivait pas à le considérer comme une menace. Et même s’il tentait la confusion, il n’était pas certain de la réussite. Cela faisait trop de temps passés ensemble. Une erreur de sa part. Mais une erreur qu’il assumait. Il aurait dû, au début de leur rencontre, dans la salle des archives.
Adrien ▬ « Adieu. »
Et il se transforma ensuite, en papillon, pour ne pas attirer l’attention, partant à la recherche de la sortie la plus proche, laissant l’autre seul, dans la pièce. Il n’était pas certain de le revoir un jour. Peut-être bien que si, si le hasard en décidait. En tout cas, malgré tout, il était certain qu’il ne risquait pas d’oublier ce drôle de médecin de sitôt. Et Mercure ne savait pas si c’était réellement une bonne chose.
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Sam 14 Aoû 2021 - 12:22
Mission impossible :
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Feat Mikhaïl & Adrien
En pleine réflexion de quelle est la meilleure façon d'emmerder le gouvernement japonais, c'est la voix de Mercure qui m'interrompt. Je cligne des yeux avec de le fixer non sans un soupçon de déception. Je fronce les sourcils alors que je fais un effort de concentration pour déchiffrer son langage crypté. J'ai tort moi ? Ah non, il veut dire que j'ai raison… Par contre, pousser le bouchon… Je connais l'expression pousser mémé dans les orties, mais je doute que ce soit le sens qui s'applique ici. Bref, ce qu'il faut retenir, c'est qu'il va prendre congé et me laisser… travailler ? Ah oui c'est vrai que je suis censé bosser ici en tant que psychiatre. Où avais-je la tête.
C'est tout ce que je peux lui souhaiter. Je l'aurais bien harcelé de question pour en savoir plus sur lui, notamment, d'où il vient, combien de changelin papillon existent, s'il s'agit de sa forme native… Mais ce n'est pas vraiment le moment. D'autant que ça n'explique pas pourquoi mon instinct ne m'a pas alerté sur sa nature. Je fronce les sourcils tandis que je vois le lépidoptère s'éloigner avec légèreté. Est-ce que c'est seulement possible de se "louper" comme ça ? Faudrait que j'en touche deux mots à un ancien.
Je me masse le cou en pleine réflexion, et mes doigts effleurent la marque qu'il a laissée lorsqu'il m'a saisi à cet endroit, au tout début. Ah, oui, y'a ça aussi. Il est fort, et il peut griffer. Dans le premier cas, il existe certainement une forme native dont il tient cette capacité. Mais pour le second cas… Aucun changelin ne peut transformer qu'une seule partie de son corps. Mystère mystère.
Bon ça va bien de réfléchir, mais ma mission ici est terminée, il faut que je prenne la poudre d'escampette moi aussi. Le plan. S'en tenir au plan. Je dois sortir de ce bâtiment pour aller dans la cour, prétextant fumer une cigarette, et gagner la zone sécurisée sans caméra proche des canalisations pour m'enfuir en toute discrétion. Je m'exécute, la tête encore pleine d'interrogations sur ce mystérieux Mercure. Je me demande si je le reverrai un jour… Probablement, mais sous une autre identité. Le monde est petit à Nakanoto.
Je me souviens subitement de mon but premier : dérober le dossier médical pour le compte de mon client. La perspective de percevoir enfin ma paye après cette mission périlleuse, doublement avec cette rencontre imprévue, motive mes muscles et j'accélère le rythme une fois sous forme animale. Je fonce vers les égouts, enthousiaste à l'idée de pouvoir dépenser mes yens pour acheter l'objet de convoitise de Maria qui me rend la vie impossible depuis une semaine. A moi la tranquillité !
Mikhaïl ▬ Okep. Bah bonne chance pour la suite alors.
C'est tout ce que je peux lui souhaiter. Je l'aurais bien harcelé de question pour en savoir plus sur lui, notamment, d'où il vient, combien de changelin papillon existent, s'il s'agit de sa forme native… Mais ce n'est pas vraiment le moment. D'autant que ça n'explique pas pourquoi mon instinct ne m'a pas alerté sur sa nature. Je fronce les sourcils tandis que je vois le lépidoptère s'éloigner avec légèreté. Est-ce que c'est seulement possible de se "louper" comme ça ? Faudrait que j'en touche deux mots à un ancien.
Je me masse le cou en pleine réflexion, et mes doigts effleurent la marque qu'il a laissée lorsqu'il m'a saisi à cet endroit, au tout début. Ah, oui, y'a ça aussi. Il est fort, et il peut griffer. Dans le premier cas, il existe certainement une forme native dont il tient cette capacité. Mais pour le second cas… Aucun changelin ne peut transformer qu'une seule partie de son corps. Mystère mystère.
Bon ça va bien de réfléchir, mais ma mission ici est terminée, il faut que je prenne la poudre d'escampette moi aussi. Le plan. S'en tenir au plan. Je dois sortir de ce bâtiment pour aller dans la cour, prétextant fumer une cigarette, et gagner la zone sécurisée sans caméra proche des canalisations pour m'enfuir en toute discrétion. Je m'exécute, la tête encore pleine d'interrogations sur ce mystérieux Mercure. Je me demande si je le reverrai un jour… Probablement, mais sous une autre identité. Le monde est petit à Nakanoto.
Je me souviens subitement de mon but premier : dérober le dossier médical pour le compte de mon client. La perspective de percevoir enfin ma paye après cette mission périlleuse, doublement avec cette rencontre imprévue, motive mes muscles et j'accélère le rythme une fois sous forme animale. Je fonce vers les égouts, enthousiaste à l'idée de pouvoir dépenser mes yens pour acheter l'objet de convoitise de Maria qui me rend la vie impossible depuis une semaine. A moi la tranquillité !
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