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Mikhaïl Saïanski#105104#105104#105104#105104#105104#105104#105104
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Sam 28 Nov 2020 - 9:34
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
En réalité, ce Mercure ne semble pas plus intéressé que ça par mon badge. Son masque n'a même pas réagi quand j'ai mentionné sa fonction. Je vois pourtant mal comment il pourrait s'y prendre autrement. Enfin j'imagine qu'un espion comme lui, aidé par deux acolytes -au moins, en tout cas un Valerius et un Silas… sans doute des noms de code d'ailleurs, vu la désuétude des pseudonymes- a plus d'un tour dans son sac. Peut-être qu'ils ont fait main basse sur le système électronique qui contrôle l'ouverture des sas… Ce serait vraiment trop cool.
Revenons à nos moutons. Cette fois mon interlocuteur réagit. Et il m'a l'air… content ? Je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Enfin la dernière fois ça m'a évité de finir comme Nik-quasi-sans-tête, donc on va dire que c'est positif. Je fronce le nez. C'est étrange, sa façon de parler. On dirait ma grand-mère. Enfin bref, Mercure estime que ma présence ne lui est pas indispensable -je suis choqué-, mais n'est pas contre une collaboration. Bon. J'ai comme l'impression qu'il a des doutes sur mes motivations. Hmmm.
Je l'observe retourner près du tiroir pour ranger le dossier subtilisé. Etrange. Il avait l'air d'en avoir fichtrement besoin tout à l'heure. Pourquoi le garder sinon ? M'enfin, je vais pas protester contre un mec qui fait deux têtes de plus que moi et qui peut me tordre le cou aussi facilement qu'à un poulet. J'aime autant ne pas le contrarier. Je hausse donc les épaules en me détournant et je m'éloigne tout en me demandant comment il compte passer inaperçu.
J'aurais bien laissé libre court à mes réflexions à haute voix, cependant, il a déjà fait irruption une première fois derrière moi sans crier gare, après m'avoir vu me déhancher comme un diable. Alors j'aime autant être prudent cette fois et ne pas me faire surprendre par lui, ou quiconque d'ailleurs, dans une situation compromettante. Ma couverture est déjà bien assez entaillée comme ça.
J'arrive sans encombre jusqu'au couloir que j'ai cru repérer comme abritant la morgue. Je ne croise qu'un "confrère" sur la route, que je salue d'un hochement de tête très professionnel. Je me me bluffe moi-même c'est fou. Je m'arrête près de la porte alors que les couloirs sont de nouveau déserts. J'en profite pour me gratter l'épaule qui me démange depuis une minute. Bon, bon. Je suppose que le badge se glisse dans cette petite fente verticale à côté de l'entrée. Je m'exécute, retenant un cri de victoire lorsque la lumière passe au vert avec un signal sonore.
Je pose la main sur la poignée, vérifiant rapidement que personne n'est présent. D'ailleurs, il est où, ce Mercure ? Il m'a dit qu'il me retrouve à la morgue. Je suppose qu'il parlait de l'intérieur. Bon. Je me gratte à nouveau l'épaule. C'est dérangeant cette sensation que quelque chose se balade sur mon dos mine de rien. Puis j'entre avec assurance dans la pièce.
Mais il n'est toujours pas là. Je referme la porte en fronçant les sourcils, soucieux de ne pas attirer l'attention du personnel. Où est-il passé ? Je m'avance de quelques pas en remuant de l'épaule. Je m'arrête les mains dans les poches et observe les tables en inox qui s'alignent. C'est un endroit morbide, et pourtant je suis plus excitée qu'autre chose. C'est la première fois que je visite une morgue ! Une tape sur mon épaule me fait sursauter. Je fais volte-face, la main sur le coeur
Mon coeur bat encore la chamade. Sérieux, il doit faire des ravages à Halloween. Enfin bon, au moins il ne m'a pas fait faux bond.
Revenons à nos moutons. Cette fois mon interlocuteur réagit. Et il m'a l'air… content ? Je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Enfin la dernière fois ça m'a évité de finir comme Nik-quasi-sans-tête, donc on va dire que c'est positif. Je fronce le nez. C'est étrange, sa façon de parler. On dirait ma grand-mère. Enfin bref, Mercure estime que ma présence ne lui est pas indispensable -je suis choqué-, mais n'est pas contre une collaboration. Bon. J'ai comme l'impression qu'il a des doutes sur mes motivations. Hmmm.
Je l'observe retourner près du tiroir pour ranger le dossier subtilisé. Etrange. Il avait l'air d'en avoir fichtrement besoin tout à l'heure. Pourquoi le garder sinon ? M'enfin, je vais pas protester contre un mec qui fait deux têtes de plus que moi et qui peut me tordre le cou aussi facilement qu'à un poulet. J'aime autant ne pas le contrarier. Je hausse donc les épaules en me détournant et je m'éloigne tout en me demandant comment il compte passer inaperçu.
Mikhaïl ▬ Curieux personnage, je murmure à voix basse.
J'aurais bien laissé libre court à mes réflexions à haute voix, cependant, il a déjà fait irruption une première fois derrière moi sans crier gare, après m'avoir vu me déhancher comme un diable. Alors j'aime autant être prudent cette fois et ne pas me faire surprendre par lui, ou quiconque d'ailleurs, dans une situation compromettante. Ma couverture est déjà bien assez entaillée comme ça.
J'arrive sans encombre jusqu'au couloir que j'ai cru repérer comme abritant la morgue. Je ne croise qu'un "confrère" sur la route, que je salue d'un hochement de tête très professionnel. Je me me bluffe moi-même c'est fou. Je m'arrête près de la porte alors que les couloirs sont de nouveau déserts. J'en profite pour me gratter l'épaule qui me démange depuis une minute. Bon, bon. Je suppose que le badge se glisse dans cette petite fente verticale à côté de l'entrée. Je m'exécute, retenant un cri de victoire lorsque la lumière passe au vert avec un signal sonore.
Je pose la main sur la poignée, vérifiant rapidement que personne n'est présent. D'ailleurs, il est où, ce Mercure ? Il m'a dit qu'il me retrouve à la morgue. Je suppose qu'il parlait de l'intérieur. Bon. Je me gratte à nouveau l'épaule. C'est dérangeant cette sensation que quelque chose se balade sur mon dos mine de rien. Puis j'entre avec assurance dans la pièce.
Mikhaïl ▬ Mercure ? je chuchote en le cherchant du regard.
Mais il n'est toujours pas là. Je referme la porte en fronçant les sourcils, soucieux de ne pas attirer l'attention du personnel. Où est-il passé ? Je m'avance de quelques pas en remuant de l'épaule. Je m'arrête les mains dans les poches et observe les tables en inox qui s'alignent. C'est un endroit morbide, et pourtant je suis plus excitée qu'autre chose. C'est la première fois que je visite une morgue ! Une tape sur mon épaule me fait sursauter. Je fais volte-face, la main sur le coeur
Mikhaïl ▬ Ah c'est vous ! je m'exclame, toujours en chuchotant. Pfiou. Me faites plus ça. Je suis trop jeune pour mourir d'une crise cardiaque.
Mon coeur bat encore la chamade. Sérieux, il doit faire des ravages à Halloween. Enfin bon, au moins il ne m'a pas fait faux bond.
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Aberration
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Lun 15 Fév 2021 - 20:07
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl Saïanski & Adrien
Notre lucane cerf-volant se glissa délicatement dans le col de notre médecin, pour peu qu’il en soit un, attendant sagement que le bipède se rende vers la morgue, pour y mener des recherches supplémentaires. En chemin, il ne croise qu’une seule autre personne qui ne fait aucune remarque. A vrai dire, quelle remarque serait-il bien possible de faire quand on croise une personne qui, de toute apparence au minimum, avait tout à fait le droit de se promener dans les couloirs et de vaquer à ses occupations. Même pas celle de signaler la présence d’un insecte sur sa blouse vu que le dit insecte jouait parfaitement bien à cache-cache.
Soudain, ce fut l’arrêt. Mercure sortit de sa cachette afin de comprendre ce qu’il se passait. Ils étaient visiblement arrivés à destination, vu la porte fermée devant laquelle il s’était arrêté et un signal sonore semblant venir du lecteur de badge. Le docteur se retint de sauter sur place et les fit entrer, partant en reconnaissance de l’endroit. Notre petit insecte en profita pour quitter sa cachette et s’envoler, chatouillant au passage l’homme par inadvertance. Il chercha un coin discret, dans l’ombre, pour reprendre forme humaine, ce qui allait être plus pratique pour mener des recherches et discuter avec l’autre zigoto.
En parlant de ce dernier, il s’était légèrement avancé vers ce qui devait être des tables où on pratiquait des autopsies ou où on nettoyait les défunts. Adrien n’avait jamais visité de morgue, mais il imaginait que cela servait à cela. D’ailleurs, il se serait bien passé de la visite de ses lieux. Mais il y avait, pour lui, un mystère à éclaircir et il ne comptait pas sortir de ces lieux sans s’être assurer que ce n’était pas une histoire d’aberrations.
Mercure sortit de l’ombre pour s’approcher de l’autre type, sans un bruit. Il ne signala sa présence que par une simple pression sur son épaule. Ce qui fut suffisant pour le faire sursauter l’humain, qui fit immédiatement demi-tour vers lui. Visiblement, l’approche avait été un peu trop discrète.
Il s’éloigna de l’homme, attendant que ce dernier récupère de sa surprise. Il se dirigea vers ce qui devait contenir les corps, cherchant où se trouvait celui de Tashidara Nobu. S’il était encore sur place, il devait donc être quelque part par ici.
Il jeta aussi au passage un coup d’œil au médecin pour voir si ce dernier était remis de ses émotions. Apparemment, il n’avait pas encore bougé de là où il était. Mercure ne savait pas pourquoi il était là ni pourquoi il lui avait proposé de l’aide. Mais il serait ravi si ce dernier se mettait à fouiller aussi.
Soudain, ce fut l’arrêt. Mercure sortit de sa cachette afin de comprendre ce qu’il se passait. Ils étaient visiblement arrivés à destination, vu la porte fermée devant laquelle il s’était arrêté et un signal sonore semblant venir du lecteur de badge. Le docteur se retint de sauter sur place et les fit entrer, partant en reconnaissance de l’endroit. Notre petit insecte en profita pour quitter sa cachette et s’envoler, chatouillant au passage l’homme par inadvertance. Il chercha un coin discret, dans l’ombre, pour reprendre forme humaine, ce qui allait être plus pratique pour mener des recherches et discuter avec l’autre zigoto.
En parlant de ce dernier, il s’était légèrement avancé vers ce qui devait être des tables où on pratiquait des autopsies ou où on nettoyait les défunts. Adrien n’avait jamais visité de morgue, mais il imaginait que cela servait à cela. D’ailleurs, il se serait bien passé de la visite de ses lieux. Mais il y avait, pour lui, un mystère à éclaircir et il ne comptait pas sortir de ces lieux sans s’être assurer que ce n’était pas une histoire d’aberrations.
Mercure sortit de l’ombre pour s’approcher de l’autre type, sans un bruit. Il ne signala sa présence que par une simple pression sur son épaule. Ce qui fut suffisant pour le faire sursauter l’humain, qui fit immédiatement demi-tour vers lui. Visiblement, l’approche avait été un peu trop discrète.
Adrien ▬ « Je ne compte pas vous faire vivre. J’ai déjà écouté que je ne laissais pas de traces. »
Il s’éloigna de l’homme, attendant que ce dernier récupère de sa surprise. Il se dirigea vers ce qui devait contenir les corps, cherchant où se trouvait celui de Tashidara Nobu. S’il était encore sur place, il devait donc être quelque part par ici.
Action : Recherche du corps de Tashidara Nobu et observation de ce dernier, si possible
Il jeta aussi au passage un coup d’œil au médecin pour voir si ce dernier était remis de ses émotions. Apparemment, il n’avait pas encore bougé de là où il était. Mercure ne savait pas pourquoi il était là ni pourquoi il lui avait proposé de l’aide. Mais il serait ravi si ce dernier se mettait à fouiller aussi.
Adrien ▬ « Le corps du type dont je cherche les renseignements doit se trouver dans le coin. Si vous voulez me donner un coup de pied, c’est quand vous voulez »
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Dim 21 Fév 2021 - 13:38
La morgue de l’hôpital est vraiment un endroit très grand et particulièrement bien nettoyé et entretenu. Contrairement au secteur psychiatrique longue durée, l’endroit ne fait pas du tout vétuste, mais à la pointe de l’équipement neuf.
Sur un large bureau, probablement celui du médecin légiste en chef de l’hôpital, se trouve une pile de document ainsi que du matériel informatique allumé. Il est probable que la morgue, bien que déserte pour le moment, voit du monde arriver prochainement.
Dans les papiers sur le bureau se trouve un dossier portant le nom de Tashirada Nobu. Il contient le rapport d’autopsie, mais également l’ordre de restitution du corps à la famille une fois la crémation militaire accomplie. Dans ce dossier se trouve la mention de la nécessité de détruire le corps avant de le rendre à cause des causes de la mort. L’ordre provient directement d’un colonel.
Ce dossier permet de savoir que le corps se trouve dans le tiroir numéro quinze.
Son dossier contient tout un tas d’informations sur lui et notamment la raison de son internement de longue durée depuis maintenant trente-deux années. Il est fait état d’un délire paranoïaque avec des hallucination très fortes et très violentes le rendant agressif envers tous ceux qui se trouvent autour de lui. Il a été déclaré extrêmement dangereux et totalement inapte à la réinsertion dans la société.
Dans le tiroir numéro quinze se trouve la dépouille recherchée. C’est un homme de la cinquantaine qui présente des ecchymoses en très grand nombre, comme s’il s’était fait passer à tabac. Il y a également des traces évidentes de mauvais traitement auto-infligés avec des brûleurs de cigarettes et autres scarifications. Les yeux rendus vitreux par la libération du potassium sont néanmoins très étranges et on peut y voir des éclats de couleurs étranges. Ce sont des pétéchies, des vaisseaux sanguins oculaires ayant explosés. Cela est causé le plus souvent à la suite d’une strangulation ce qui peut correspondre à la mort par pendaison qui ne lui aurait pas brisé la nuque.
La nuque n’est en effet pas brisée après une rapide osculation pour vérifier.
La langue en revanche présente une couleur anormale pour un mort récent. Elle est d’une couleur proche du noir charbon et la gorge présente les traces d’une hémorragie à l’intérieur.
Il est possible qu’un ce malade ne se soit peut-être pas suicidé, ou pas en se pendant en tout cas. Les dernières observations tendraient à prouver qu’il a pris une quelconque substance.
Son corps présente également des traces sur ses avant-bras, des entailles, sans doute d’origine défensives suite à une altercation récente avec quelqu’un.
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Dim 28 Fév 2021 - 12:09
Mission impossible : Opération Caméléon
Feat Mikhaïl & Adrien
Franchement j'admire le talent de ce type pour apparaître et disparaître dans l'ombre en toute discrétion comme il vient de le faire. C'est l'espion par excellence en fait. D'ailleurs n'est-ce pas ma première hypothèse ? Je me remets à peine de mes émotions que les paroles étranges contradictoires de mon partenaire imprévu me laissent muet de stupeur. Comment ça il ne compte pas me faire vivre ? Mon cœur rate un battement. Mais c'est pas ce qu'il prétendait cinq minutes plus tôt !
J'espère franchement que c'est juste une mauvaise compréhension. Il me rassure rapidement, en disant que c'est exactement ce qu'il vient de dire. Mes yeux s'arrondissent. Ah. Bon. Pourtant je suis persuadé de l'avoir entendu dire exactement le contraire. Bon, j'avais déjà quelques doutes depuis qu'il a essayé de me zigouiller -donc depuis le début en fait- mais là j'en suis sûr. Ce type a un vrai problème. M'enfin ! Tant qu'il me laisse en un seul morceau, je ne vais vraiment pas me plaindre.
Tandis qu'il s'éloigne d'un côté, j'observe l'autre partie de la pièce. Qu'est-ce qu'on est supposé chercher ici ? A part un corps bien sûr. Les lieux sont dignes de la représentation que je me fais d'une morgue. Sobres. Morbides. Un rien inquiétants. Comme c'est excitant ! Absorbé par mon exploration visuelle, je me fais reprendre par Mercure.
Je percute seulement maintenant ce qu'il vient de dire. Un coup de pied ? Soit il a raté sa carrière de comique, soit il doit sérieusement revoir son registre d'expression. Je décide de ne rien dire, c'est plus prudent. J'ignore totalement s'il a un bon sens de l'humour, et je ne voudrais pas finir en pâtée pour chien. Je commence donc à soulever le draps du corps présent, pour découvrir une femme d'un certain âge, probablement morte de vieillesse.
Je remets le linge en place et me tourne cette fois vers le bureau. Il doit y avoir des éléments intéressants. A l'aide de mon stylo, je fais glisser une à une les pages du tas de papier. Bah oui, on ne sait jamais, si je laisse des empreintes ça serait embêtant. Je retrouve ainsi le dossier sur ce fameux Tashidara Nobu. J'enfile une paire de gants en latex pour le parcourir sans risque.
Je laisse mon compère se charger de l'observation du corps pendant que je poursuis ma lecture. Tiens, c'est curieux. Un certain colonel a ordonné la destruction du corps avant restitution à la famille. Je fronce les sourcils. Je ne suis pas un spécialiste, mais je sais que ça ne fait pas partie de la procédure classique. Qu'est-ce qu'ils cherchent donc à cacher ?
Je siffle, impressionné.
Je fais machinalement le signe de croix en guise de respect et adresse une prière au Seigneur pour qu'il prenne soin de lui dans l'après-vie. Parce que franchement, il a eu une vie très moche. Je me demande bien ce qui a pu le mettre dans cet état… parce que je doute qu'il ait développé de tels troubles à vingt ans du jour au lendemain. Je prends le dossier pour me rapprocher de Mercure qui observe le corps. La vision de ce dernier, inerte, aux yeux rouges quand on soulève la paupière, la langue noire quand on ouvre la bouche, et si pâle, me laisse un profond sentiment de malaise. Il me rappelle de mauvais souvenirs. La bouche sèche, je me détourne pour lire le rapport d'autopsie.
Je relève un instant le nez du document pour constater les faits.
Je replonge ensuite dans ma lecture, soudain excité. J'ai la sensation que je tiens un secret d'état entre mes mains, et Dieu que c'est grisant ! Quand je vais raconter ça à Kaito il sera vert.
Mikhaïl ▬ Euh, vous ne disiez pas que vous ne comptez pas me tuer pour éviter de laisser des traces ?
J'espère franchement que c'est juste une mauvaise compréhension. Il me rassure rapidement, en disant que c'est exactement ce qu'il vient de dire. Mes yeux s'arrondissent. Ah. Bon. Pourtant je suis persuadé de l'avoir entendu dire exactement le contraire. Bon, j'avais déjà quelques doutes depuis qu'il a essayé de me zigouiller -donc depuis le début en fait- mais là j'en suis sûr. Ce type a un vrai problème. M'enfin ! Tant qu'il me laisse en un seul morceau, je ne vais vraiment pas me plaindre.
Tandis qu'il s'éloigne d'un côté, j'observe l'autre partie de la pièce. Qu'est-ce qu'on est supposé chercher ici ? A part un corps bien sûr. Les lieux sont dignes de la représentation que je me fais d'une morgue. Sobres. Morbides. Un rien inquiétants. Comme c'est excitant ! Absorbé par mon exploration visuelle, je me fais reprendre par Mercure.
Mikhaïl ▬ Ah euh oui, désolé.
Je percute seulement maintenant ce qu'il vient de dire. Un coup de pied ? Soit il a raté sa carrière de comique, soit il doit sérieusement revoir son registre d'expression. Je décide de ne rien dire, c'est plus prudent. J'ignore totalement s'il a un bon sens de l'humour, et je ne voudrais pas finir en pâtée pour chien. Je commence donc à soulever le draps du corps présent, pour découvrir une femme d'un certain âge, probablement morte de vieillesse.
Mikhaïl ▬ Oups, pardon madame.
Je remets le linge en place et me tourne cette fois vers le bureau. Il doit y avoir des éléments intéressants. A l'aide de mon stylo, je fais glisser une à une les pages du tas de papier. Bah oui, on ne sait jamais, si je laisse des empreintes ça serait embêtant. Je retrouve ainsi le dossier sur ce fameux Tashidara Nobu. J'enfile une paire de gants en latex pour le parcourir sans risque.
Mikhaïl ▬ Ah ! Tiroir numéro quinze !
Je laisse mon compère se charger de l'observation du corps pendant que je poursuis ma lecture. Tiens, c'est curieux. Un certain colonel a ordonné la destruction du corps avant restitution à la famille. Je fronce les sourcils. Je ne suis pas un spécialiste, mais je sais que ça ne fait pas partie de la procédure classique. Qu'est-ce qu'ils cherchent donc à cacher ?
Mikhaïl ▬ Il y a un ordre de destruction du corps. Visiblement ils ne veulent pas que quiconque ait connaissance des causes de sa mort. Oh, c'est son dossier psychologique. Délire paranoïaque avec hallucinations fortes et violentes, comportement agressif même envers ses proches. Jugé extrêmement dangereux et totalement inapte à la réinsertion dans la société. Et il est interné depuis… trente-deux ans.
Je siffle, impressionné.
Mikhaïl ▬ Bah dis donc sacré dossier. Ce pauvre type a passé plus de temps en asile qu'à l'air libre. Paix à son âme.
Je fais machinalement le signe de croix en guise de respect et adresse une prière au Seigneur pour qu'il prenne soin de lui dans l'après-vie. Parce que franchement, il a eu une vie très moche. Je me demande bien ce qui a pu le mettre dans cet état… parce que je doute qu'il ait développé de tels troubles à vingt ans du jour au lendemain. Je prends le dossier pour me rapprocher de Mercure qui observe le corps. La vision de ce dernier, inerte, aux yeux rouges quand on soulève la paupière, la langue noire quand on ouvre la bouche, et si pâle, me laisse un profond sentiment de malaise. Il me rappelle de mauvais souvenirs. La bouche sèche, je me détourne pour lire le rapport d'autopsie.
Mikhaïl ▬ Hum, voyons, présence de pétéchies, typiques d'un cas de strangulation. Il a été retrouvé pendu, donc, c'est cohérent, si la nuque n'a pas été brisée, ce qui est aussi le cas. Par contre la couleur de la langue est anormale, plutôt signe d'un empoisonnement. Blessures défensives sur les avants-bras.
Je relève un instant le nez du document pour constater les faits.
Mikhaïl ▬ M'est avis que monsieur a été suicidé.
Je replonge ensuite dans ma lecture, soudain excité. J'ai la sensation que je tiens un secret d'état entre mes mains, et Dieu que c'est grisant ! Quand je vais raconter ça à Kaito il sera vert.
Action : Lecture complète du rapport d'autopsie
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Dim 28 Fév 2021 - 13:48
Le rapport d’autopsie est extrêmement complet. Chaque détail observable sur le corps est noté avec soin. De toute évidence le dossier n’a pas pour but d’être rendu publique, il y a une annotation de transfert dans les archives confidentielle des forces de défense Japonaises.
“Les blessures sur les bras montre que le sujet a résisté avec beaucoup de violence. Je note qu’il a perdu deux ongles dans ses attaques et j’ai retrouvé beaucoup de lambeaux de peaux dessous et sur lui en le nettoyant correspondant aux blessures observées sur le personnel.”
“Le sujet présente de nombreuses pétéchies dans les yeux correspondant à un manque d’apport en oxygène et un éclatement des vaisseaux intraoculaires. Cela peut être imputer à la pise de contention exercée par le personnel dans le but de calmer le patient. “
“La paroi de l’œsophage est très détériorée et pleine de cicatrices. Cette constatation est logique au regard de son dossier médical de patient et les lavages d’estomac presque hebdomadaire du patient à cause de la prise de médicaments en surdosage.”
Le rapport toxicologique est vaste et varié. Pour ceux qui ont des connaissances en la matière, au vu des dosages découverts, il était sous plusieurs traitement à base d’anxiolytiques et antis dépresseurs très puissants. Il était également sous plusieurs médicaments ayant pour but de calmer les hallucinations et tous sont puissants également. Pour un œil avisé, cet homme devait être une véritable épave au quotidien qui lors de la redescente des médicaments devait devenir une véritable bombe.
“Nous notons que le corps comporte des cicatrices auto-infligées qui pour les plus vieilles remontent sans doute à avant son arrivée du secteur fermé et qui pour les plus récentes remontent à quelques jours avant la mort. Certaines de ces scarifications ont vraisemblablement un sens à cause de leur aspect.”
Dans le dossier figurent plusieurs photos du corps. On peut voir qu’il s’est gravé plusieurs symboles étranges dans la chair. Certaine ressemblent à des crabes pour les plus faciles à identifier.
“Nous remarquons la couleur de la langue qui trahit une surdose médicamenteuse. L’analyse toxicologique confirme la prise d’un médicament ayant pu conduit à un mort par suffocation par hémorragie laryngée-trachéal.”
“Mes conclusions après l’autopsie sont sans appels. Le patient a succombé des suites de la prise d’un médicament et non des suites d’une prise de contention dans le but de le calmer. Sa crise de délire a été vraisemblablement causé par la prise du médicament. Le personnel ayant procédé à la contention du patient n’est pas responsable de sa mort bien qu’on puisse toujours émettre l’hypothèse selon laquelle cela n’a fait qu’accentuer les effets du médicament et accélérer le processus. “
“Les blessures sur les bras montre que le sujet a résisté avec beaucoup de violence. Je note qu’il a perdu deux ongles dans ses attaques et j’ai retrouvé beaucoup de lambeaux de peaux dessous et sur lui en le nettoyant correspondant aux blessures observées sur le personnel.”
“Le sujet présente de nombreuses pétéchies dans les yeux correspondant à un manque d’apport en oxygène et un éclatement des vaisseaux intraoculaires. Cela peut être imputer à la pise de contention exercée par le personnel dans le but de calmer le patient. “
“La paroi de l’œsophage est très détériorée et pleine de cicatrices. Cette constatation est logique au regard de son dossier médical de patient et les lavages d’estomac presque hebdomadaire du patient à cause de la prise de médicaments en surdosage.”
Le rapport toxicologique est vaste et varié. Pour ceux qui ont des connaissances en la matière, au vu des dosages découverts, il était sous plusieurs traitement à base d’anxiolytiques et antis dépresseurs très puissants. Il était également sous plusieurs médicaments ayant pour but de calmer les hallucinations et tous sont puissants également. Pour un œil avisé, cet homme devait être une véritable épave au quotidien qui lors de la redescente des médicaments devait devenir une véritable bombe.
“Nous notons que le corps comporte des cicatrices auto-infligées qui pour les plus vieilles remontent sans doute à avant son arrivée du secteur fermé et qui pour les plus récentes remontent à quelques jours avant la mort. Certaines de ces scarifications ont vraisemblablement un sens à cause de leur aspect.”
Dans le dossier figurent plusieurs photos du corps. On peut voir qu’il s’est gravé plusieurs symboles étranges dans la chair. Certaine ressemblent à des crabes pour les plus faciles à identifier.
“Nous remarquons la couleur de la langue qui trahit une surdose médicamenteuse. L’analyse toxicologique confirme la prise d’un médicament ayant pu conduit à un mort par suffocation par hémorragie laryngée-trachéal.”
“Mes conclusions après l’autopsie sont sans appels. Le patient a succombé des suites de la prise d’un médicament et non des suites d’une prise de contention dans le but de le calmer. Sa crise de délire a été vraisemblablement causé par la prise du médicament. Le personnel ayant procédé à la contention du patient n’est pas responsable de sa mort bien qu’on puisse toujours émettre l’hypothèse selon laquelle cela n’a fait qu’accentuer les effets du médicament et accélérer le processus. “
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Mar 2 Mar 2021 - 20:18
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Mikhaïl ▬ « Euh, vous ne disiez pas que vous ne comptez pas me tuer pour éviter de laisser des traces ? »
Mercure roula des yeux à la remarque. Ce gars était-il dur de la feuille ? Des fois, il se demandait si le monde débloquait pas un peu de temps en temps à répéter ce qu’il venait dire. Il se contenta de répondre, de manière un peu sèche, avant de se mettre à chercher.
Adrien ▬ « C’est ce que j’ai dit. »
Le jeune médecin s’excusa. Mais Adrien ne rajouta rien. Il n’était pas d’humeur. Il était surtout prêt à mener un bien ses recherches pour comprendre ce qu’il se passait ici et ce qu’était ce fameux protocole 404. Il trouvait déjà l’affaire louche avant de s’envoler à tire-d’aile jusqu’ici, cela ne s’était pas arrangé depuis qu’il avait commencé à fouiller.
Il rappela rapidement à l’ordre l’autre jeune homme qui mena ses recherches sur le bureau. Visiblement, il trouva le dossier en rapport avec l’homme puisqu’il donna l’emplacement précis du cadavre, dans le tiroir numéro quinze. Mercure ne s’empressa pas de demander la permission pour ouvrir et se mit à observer le corps en écoutant ce que le médecin avait à dire. En ce qui concernait l’ordre de destruction du corps, cela ne l’étonnait pas plus que ça. Quelqu’un, visiblement, cherchait à effacer ses traces comme il avait pu le constater dans le dossier.
La première chose que vit l’aberration fut les ecchymoses. Cet homme avait été, visiblement, passé à tabac. Et ses agresseurs n’avaient pas été de main morte, selon l’avis du grec. Il y avait aussi des traces de brulures de cigarettes et de scarification. Se l’était-il fait lui-même ou était-ce de la torture pure et simple ? Quoi qu’il en fût, ce n’était pas joli à voir, loin de là.
Pendant que le docteur commentait sa lecture d’une manière peu conventionnelle, notre intrus prit le temps de remonter au niveau du cou. Elle n’était pas brisée. Il passa un rapide coup d’œil dans sa bouche et recula en voyant l’état de la langue complétement noircie. Mercure n’était pas médecin mais il était certain que ce n’était pas un état normal pour un mort récent. Pourtant, des morts, il en avait vu dans sa vie. Il en avait même causé. Il ne se souvenait certes pas de tout. Plus il tentait de remonter dans le temps, plus sa mémoire lui faisait défaut. Mais il n’était pas nécessaire de remonter aussi loin. Mercure prit ses tripes à deux mains et regarda à nouveau l’intérieur de la bouche du cadavre. En plus de l’état de la langue, il lui semblait voir ce qui ressemblait à du sang. Une hémorragie ? Possiblement, sans trop de doutes.
Mercure finit par ouvrir un œil et vit que ce dernier était vitreux. Il se demandait si le mort voyait encore quelque chose avant sa mort. Il y avait aussi des petites taches de couleurs étranges. Ça devait être les pétéchies dont parlait le médecin. La nuque n’avait pas été brisée, en tout cas. Comme l’avait souligné la lecture du rapport. Un suicide ? Mouais… Adrien avait l’impression que quelque chose clochait, sans savoir quoi. Mais était-ce seulement son instinct qui parlait ou son obstination à y voir quelque chose d’autres ? Il voulait en savoir plus. Ecartez toute possibilité et avoir l’esprit tranquille. S’il laissait tout ainsi pour apprendre qu’il s’était trompé par la suite, il était certain qu’il s’en voudrait.
Adrien ▬ « La cause de la mort… La penderie ou l’empoisonnement, d’après vous ? »
Il se décida à prendre quelques photos et referma le tiroir pour s’approcher du médecin. Ce dernier pourrait peut-être lui en apprendre plus à l’aide du rapport.
Adrien ▬ « Vous avez dit qu’il avait des solutions physiques. Il devait être traité pour ça, du coup… non ? »
"Lecture et observations"
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Mar 16 Mar 2021 - 15:12
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Feat Mikhaïl & Adrien
Olala, mais monsieur est ronchon ma parole. On va se tenir à carreaux, hein. Je voudrais pas le froisser. J'ai pas envie de savoir ce qu'il fait quand il est contrarié. Je préfère nettement quand il a des accents circonflexes sur son masque, entre nous. On va essayer de le satisfaire, juste le temps de mener à bien son objectif. Mais qu'est-ce qui m'a pris, moi, franchement ?
Pendant que je lis scrupuleusement le rapport d'autopsie, mon acolyte improvisé inspecte minutieusement le corps. Lui aussi semble dubitatif sur la cause de la mort. En même temps, y'a plein de trucs chelous. Pourquoi détruire un corps si la mort est naturelle ? Et puis ce type s'est mutilé plus d'un fois si j'en crois les conclusions du légiste. Il n'allait clairement pas bien dans sa tête. C'est triste.
Soudain la voix de Mercure brise le silence qui s'est installé. Je le fixe en clignant des yeux, stupéfié. Mort par penderie ?... Mais oui mais oui. Mes lèvres tremblent une seconde. Et puis c'est plus fort que moi. J'éclate de rire. Enfin, mon hilarité ne dure que quelques secondes. L'expression de mon interlocuteur a tôt fait de me calmer. Je ne saurais dire s'il est froissé, vexé, blasé, ou juste surpris. Du coup je me dépêche de rattraper le coup.
Je replonge le nez sur le rapport pour échapper à ce fou rire qui me menace, histoire de retrouver le passage où j'avais lu les conclusions sur le sujet.
Je relève ensuite le nez du document pour observer le corps. Ah je dois avoir l'air tellement sérieux comme ça, il ne manque plus que les lunettes. Mercure referme le tiroir avec feu le patient dedans -Amen. Puis il se tourne vers moi pour me poser une nouvelle question. Je fronce le nez. Comment ça, traité pour une solution physique ? Je me gratte la perruque jusqu'à faire le rapprochement. Il veut certainement dire problème psychologique. Je veux bien croire que mon esprit mal placé peut entendre autre chose, mais là, c'est un peu too much. Je ne suis pas sourd non plus. J'ai bien compris qu'il dit parfois le contraire de ce qu'il pense. Cependant, vu ses précédentes réactions, je me garde de faire tout commentaire. Manquerait plus que je le vexe.
Je bénis Netflix et ses séries portant sur des troubles psychiatriques. Jamais je n'aurais pu balancer tout ça avec autant d'aplomb. On peut dire ce qu'on veut, mais l'oisiveté, c'est instructif.
Je hoche la tête pour appuyer mon opinion, les lèvres pincées. Puis je lève les paumes vers le plafond.
Mon regard dérive à nouveau sur les photos du dossier d'autopsie. Et je remarque une fois de plus la singularité de certaines scarifications. J'attrape une image représentant la silhouette grossière d'un crustacé, selon toute vraisemblance, et je l'observe une seconde, songeur.
Je suis bien content d'être fasciné par les phobies. On apprend un tas de trucs en explorant Internet. Y'a des fois je m'impressionne moi-même.
Pendant que je lis scrupuleusement le rapport d'autopsie, mon acolyte improvisé inspecte minutieusement le corps. Lui aussi semble dubitatif sur la cause de la mort. En même temps, y'a plein de trucs chelous. Pourquoi détruire un corps si la mort est naturelle ? Et puis ce type s'est mutilé plus d'un fois si j'en crois les conclusions du légiste. Il n'allait clairement pas bien dans sa tête. C'est triste.
Soudain la voix de Mercure brise le silence qui s'est installé. Je le fixe en clignant des yeux, stupéfié. Mort par penderie ?... Mais oui mais oui. Mes lèvres tremblent une seconde. Et puis c'est plus fort que moi. J'éclate de rire. Enfin, mon hilarité ne dure que quelques secondes. L'expression de mon interlocuteur a tôt fait de me calmer. Je ne saurais dire s'il est froissé, vexé, blasé, ou juste surpris. Du coup je me dépêche de rattraper le coup.
Mikhaïl ▬ Haha, désolé, c'est juste que j'ai compris penderie au lieu de pendaison, du coup, j'ai imaginé une penderie qui agresse un humain avec sa double porte, un peu comme dans la belle et la bête vous voyez ? … Non ? Bon laissez tomber. Donc, nous disions. La pendaison ou l'empoisonnement. Pour moi c'est clairement un empoisonnement.
Je replonge le nez sur le rapport pour échapper à ce fou rire qui me menace, histoire de retrouver le passage où j'avais lu les conclusions sur le sujet.
Mikhaïl ▬ Il n'y a pas de trace de pender- pendaison. Les traces de strangulation ont été infligées par le personnel pendant qu'ils tentaient de le maîtriser avec une prise de contention, probablement au niveau du cou. D'où les pétéchies. Le patient s'est fortement débattu et s'en est même pris au personnel, d'où les traces sur ses avant-bras et les morceaux de peaux retrouvés sous ses ongles. Il aurait pris une surdose de médicaments, qui a induit une hémorragie laryngée-trachéale, et l'analyse toxicologique va dans ce sens. Cette surdose serait à l'origine de sa crise de démence. La tentative du personnel de le maîtriser pourrait avoir précipité sa mort, mais il n'avait visiblement aucune chance de s'en sortir avec ce qu'il avait dans le ventre.
Je relève ensuite le nez du document pour observer le corps. Ah je dois avoir l'air tellement sérieux comme ça, il ne manque plus que les lunettes. Mercure referme le tiroir avec feu le patient dedans -Amen. Puis il se tourne vers moi pour me poser une nouvelle question. Je fronce le nez. Comment ça, traité pour une solution physique ? Je me gratte la perruque jusqu'à faire le rapprochement. Il veut certainement dire problème psychologique. Je veux bien croire que mon esprit mal placé peut entendre autre chose, mais là, c'est un peu too much. Je ne suis pas sourd non plus. J'ai bien compris qu'il dit parfois le contraire de ce qu'il pense. Cependant, vu ses précédentes réactions, je me garde de faire tout commentaire. Manquerait plus que je le vexe.
Mikhaïl ▬ Oui, oui, il est fait mention des médicaments dans le rapport. Mais justement, c'est ce qui me chagrine dans l'histoire. Lorsqu'on administre un traitement à un patient, on lui donne toujours la dose pour la journée, ils n'ont jamais accès eux-même à leur traitement, justement pour éviter tout accident. Or, le rapport d'autopsie fait état de surdoses régulières allant jusqu'à affecter les parois de son système digestif. Il y a des traces de lavages d'estomac fréquents. Alors, soit il a eu accès à une réserve de médicament je ne sais comment, soit on lui a administré de trop fortes doses régulièrement. Involontairement ou non. Dans tous les cas, il y a une défaillance. Une grosse défaillance.
Je bénis Netflix et ses séries portant sur des troubles psychiatriques. Jamais je n'aurais pu balancer tout ça avec autant d'aplomb. On peut dire ce qu'on veut, mais l'oisiveté, c'est instructif.
Mikhaïl ▬ Si vous voulez mon avis, on l'a aidé à faire une overdose.
Je hoche la tête pour appuyer mon opinion, les lèvres pincées. Puis je lève les paumes vers le plafond.
Mikhaïl ▬ Pourquoi, ça, c'est une autre question… Mais je doute qu'on trouve les réponses là-dedans. Il faudrait déjà avoir accès à son dossier médical et les comptes rendus de ses thérapies, mais si j'ai bien compris ils ont été classés dans les archives confidentielles de la Défense.
Mon regard dérive à nouveau sur les photos du dossier d'autopsie. Et je remarque une fois de plus la singularité de certaines scarifications. J'attrape une image représentant la silhouette grossière d'un crustacé, selon toute vraisemblance, et je l'observe une seconde, songeur.
Mikhaïl ▬ En tout cas, il devait avoir sacrément peur des crabes. Je crois que ça s'appelle l'ostrocano… non, l'ostraconophobie, c'est ça. C'était sans doute le sujet de ses hallucinations, pour que ça le traumatise au point de les graver dans sa chair.
Je suis bien content d'être fasciné par les phobies. On apprend un tas de trucs en explorant Internet. Y'a des fois je m'impressionne moi-même.
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Mar 16 Mar 2021 - 15:42
En terminant de feuilleter le dossier médical, une feuille tombe au sol. C’est une liste qui retrace l’ensemble des visites qu’il a reçu depuis son internement. Sa mère vient presque chaque semaine depuis un petite village plus au nord de Nakanoto ce qui représente une sacrée route depuis cette région. Il y a en revanche un nom qui est inscrit à plusieurs reprise dans ce registre qui n’est pas celui de la mère. Ce nom c’est Ito Seiya, un nom qui n’est pas étranger pour ceux qui lisent le journal régulièrement. Il s’agit d’un journaliste du Nakanoto Daily et plus précisément celui qui a rédigé l’article nécrologique sur Nobu et fait valoir la colère de sa famille.
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Sam 20 Mar 2021 - 21:04
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Le silence se faisait toujours dans la salle, alors que Mercure venait de poser une question. Pensant un instant, l’aberration se demanda si quelque chose de grave ne se passait pas soudainement, alors que son attention avait été absorbée par la contemplation du corps. Il relève alors la tête vers son complice imprévu du jour et son masque afficha deux jolis points d’interrogation, explicitant son incompréhension cachée derrière.
Il voyait les lèvres du médecin trembler. Avait-il peur ? Etaient-ils repérés ? Il regarda rapidement autour de lui pour constater qu’ils étaient toujours seuls, avant d’entendre un fou rire exploser à côté de lui. Le docteur se pâmait presque d’hilarité. Ce fut toutefois court, bien qu’intense. Et il reprit alors assez vite son sérieux – Il tenta, du moins – en voyant l’expression du masque affiché de la lassitude. Il n’était pas aidé, en cet instant.
Il s’expliqua bien vite et Adrien leva les yeux au ciel. Ce type devait vraiment se laver un peu plus souvent les oreilles. De l’extérieur, il n’afficha aucune réaction, si bien que l’autre jeune homme ne s’attarda plus sur l’image qu’il avait eu tête pour donner son avis. L’empoisonnement était plutôt la cause de la mort. Il replongea ensuite pour le rapport pour retrouver les éléments qui confirmaient ses dires. Et il n’y avait vraiment rien de joyeux là-dedans.
La deuxième question d’Adrien le plonge dans une légère réflexion. Surement se retraçait-il le rapport de tête avant de répondre. La réponse était oui, sans équivoques. Il parla rapidement des dégâts qu’avaient provoqués les surdoses. Il était d’avis de Mercure qu’on pouvait même parler d’overdose. En tout cas, il comprenait mieux la raison de vouloir détruire le corps. Si sa famille le voyait dans cet état, ils en feraient surement une crise cardiaque.
Adrien releva la tête et son masque afficha de la surprise quand le médecin partagea son avis. Il pensait aussi qu’il s’agissait d’une overdose et que quelqu’un l’avait aidé. Qui ? Là était la question. Les membres du personnel ou un visiteur ? L’option du visiteur semblait peu probable. Et puis, fallait-il encore avoir droit à de la visite. Là-dessus, Adrien en doutait un peu.
Dans une pose théâtrale, le médecin continua son monologue. Il était vrai que Mercure se posait aussi cette question. Et visiblement, il ne la trouverait pas si facilement. Classé à la défense ? Peut-être devrait-il aller y jeter un coup d’œil. Entre-temps, le médecin se repencha sur une des photos se trouvant dans le dossier. Phobie des crabes ? Peut-être. Cela paraissait toutefois troublant. Il ne comprenait pas mais l’autre homme pourrait peut-être lui apporter des réponses.
Adrien écouta la réponse avec attention. Non pas qu’il comprenait tout mais le sujet l’intéressait. C’était fascinant et terrifiant de voir jusqu’où l’irrationalité d’une peur pouvait mener un homme.
Mercure commença à prendre en photo les feuilles du rapport et une tomba à terre. Il se pencha pour la ramasser et la lut, constatant que le défunt avait bien droit à de la visite. Surement un membre de sa famille. La mère d’après ce qui est noté. Un autre nom réapparaissait assez souvent aussi. Cela disait quelque chose à l’aberration. Il avait l’impression de le voir assez souvent.
Oh… Voilà qui était intriguant. Il faudrait peut-être qu’il aille se renseigner auprès de cet homme. Il tourna la tête vers ses deux amis, qui s’étaient rapprochés pour lire par-dessus son épaule, et les remercia d’un signe de tête. Il prit aussi la liste des visites en photo pour se souvenir du nom.
Il voyait les lèvres du médecin trembler. Avait-il peur ? Etaient-ils repérés ? Il regarda rapidement autour de lui pour constater qu’ils étaient toujours seuls, avant d’entendre un fou rire exploser à côté de lui. Le docteur se pâmait presque d’hilarité. Ce fut toutefois court, bien qu’intense. Et il reprit alors assez vite son sérieux – Il tenta, du moins – en voyant l’expression du masque affiché de la lassitude. Il n’était pas aidé, en cet instant.
Il s’expliqua bien vite et Adrien leva les yeux au ciel. Ce type devait vraiment se laver un peu plus souvent les oreilles. De l’extérieur, il n’afficha aucune réaction, si bien que l’autre jeune homme ne s’attarda plus sur l’image qu’il avait eu tête pour donner son avis. L’empoisonnement était plutôt la cause de la mort. Il replongea ensuite pour le rapport pour retrouver les éléments qui confirmaient ses dires. Et il n’y avait vraiment rien de joyeux là-dedans.
La deuxième question d’Adrien le plonge dans une légère réflexion. Surement se retraçait-il le rapport de tête avant de répondre. La réponse était oui, sans équivoques. Il parla rapidement des dégâts qu’avaient provoqués les surdoses. Il était d’avis de Mercure qu’on pouvait même parler d’overdose. En tout cas, il comprenait mieux la raison de vouloir détruire le corps. Si sa famille le voyait dans cet état, ils en feraient surement une crise cardiaque.
Adrien releva la tête et son masque afficha de la surprise quand le médecin partagea son avis. Il pensait aussi qu’il s’agissait d’une overdose et que quelqu’un l’avait aidé. Qui ? Là était la question. Les membres du personnel ou un visiteur ? L’option du visiteur semblait peu probable. Et puis, fallait-il encore avoir droit à de la visite. Là-dessus, Adrien en doutait un peu.
Adrien ▬ « Je suis du même avis. »
Dans une pose théâtrale, le médecin continua son monologue. Il était vrai que Mercure se posait aussi cette question. Et visiblement, il ne la trouverait pas si facilement. Classé à la défense ? Peut-être devrait-il aller y jeter un coup d’œil. Entre-temps, le médecin se repencha sur une des photos se trouvant dans le dossier. Phobie des crabes ? Peut-être. Cela paraissait toutefois troublant. Il ne comprenait pas mais l’autre homme pourrait peut-être lui apporter des réponses.
Adrien ▬ « J’avoue ne pas comprendre l’algorithme. Pourquoi se graver des crabes dans la chair si on en a peur ? »
Adrien écouta la réponse avec attention. Non pas qu’il comprenait tout mais le sujet l’intéressait. C’était fascinant et terrifiant de voir jusqu’où l’irrationalité d’une peur pouvait mener un homme.
Adrien ▬ « En tout cas, je ne pense pas qu’on cherchera d’autres pistes ici. Cela vous dirait d’explorer les cachots ? »
Mercure commença à prendre en photo les feuilles du rapport et une tomba à terre. Il se pencha pour la ramasser et la lut, constatant que le défunt avait bien droit à de la visite. Surement un membre de sa famille. La mère d’après ce qui est noté. Un autre nom réapparaissait assez souvent aussi. Cela disait quelque chose à l’aberration. Il avait l’impression de le voir assez souvent.
Silas ▬ « C’est pas le nom d’un de ses journalistes de ce torchon que les autochtones appellent gazette ? »
Xánthos ▬ « Si ! C’est d’ailleurs lui qui avait écrit l’article qui nous a amenés ici ! »
Oh… Voilà qui était intriguant. Il faudrait peut-être qu’il aille se renseigner auprès de cet homme. Il tourna la tête vers ses deux amis, qui s’étaient rapprochés pour lire par-dessus son épaule, et les remercia d’un signe de tête. Il prit aussi la liste des visites en photo pour se souvenir du nom.
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Dim 28 Mar 2021 - 16:05
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Mercure et moi sommes du même avis. Mais c'est formidable ! Oui c'est important de le souligner, car tout ce qui peut ne pas être source de dispute avec un personnage dangereux de sa trempe, franchement, il faut s'en réjouir. Il n'a pas l'air bien méchant, comme ça, mais je ne sais tellement pas ce qui lui passe par la tête que je préfère prendre mes précautions. Prudence est mère de Sûreté comme on dit.
Ne pas comprendre l'algorithme, HAHAHA j'adore. Franchement une fois qu'on a compris que le type utilise un vocabulaire désuet -mais de quel milieu il vient franchement ?- et qu'il dit parfois le contraire de ce qu'il pense sans s'en rendre compte, on arrive à le suivre, et qu'est-ce que c'est drôle des fois. Enfin je me garde bien de tout commentaire et je me contente de froncer les sourcils en réfléchissant à sa question.
Hmmm. Il est vrai que ce n'est pas la meilleure des thérapies de se rappeler à chaque instant l'objet de sa phobie. Peut-être qu'il n'en a pas vraiment peur, mais qu'il fait une fixation dessus. Lorsqu'un patient est atteint d'une psychose obsessionnelle, il peut arriver qu'il dessine l'objet de son obsession sur n'importe quel support. Il a besoin de l'exprimer par n'importe quel moyen. Il est comme piégé dans une boucle infernale. Enfin de là à se mutiler… Ce type de trouble ne survient pas du jour au lendemain comme ça. Il doit avoir vécu un traumatisme très profond en lien avec des crabes. La question est, quel traumatisme ? Pour ça il faudrait mettre la main sur son dossier psychologique.
C'est que je finis par me laisser prendre au jeu, moi. Maintenant j'ai presque envie d'aller fouiller les dessous de la base militaire pour résoudre ce mystère. Le truc, c'est qu'il y a des militaires, justement, armés jusqu'aux dents, et je n'ai pas franchement envie d'éprouver leurs compétences physiques. Oh mais tiens, que fait mon camarade ? Il me propose d'explorer les cachots… enfin, je suppose qu'il veut dire, les sous-sol, enfin un endroit secret qui regorge de mystère quoi. Je me mords la langue. Que c'est tentant. Olala. Il faut résister.
Mais qu'est-ce que je dis moi ? Depuis quand ma langue n'obéit plus à mon cerveau ? ça ne va pas du tout.
Alors que Mercure range les documents, un papier annoté tombe mollement sur le sol. Le grand gaillard le ramasse pour lire son contenu. Intrigué je me rapproche pour y jeter un oeil par dessus son épaule… enfin son bras, plutôt, parce qu'il fait deux têtes de plus que moi. J'y découvre la liste des visites, et deux noms reviennent très souvent. Celui de sa mère, et un autre qui m'est familier.
Un journaliste qui s'intéresse à un patient atteint de lourds troubles psychiatriques… ça cache vraiment quelque chose. Je passerai p'tet le voir à l'occasion, au Nakanoto Daily… Non pas que je veuille poursuivre l'enquête plus tard, hein, mais juste par curiosité, quoi. Je relève la tête vers Mercure, et je remarque qu'il hoche la tête dans la direction opposée de ma personne. Hm ? Je jette un oeil. Non, on est seuls. Curieux.
Pour un peu, j'allais parler à la première personne du pluriel. Non mais Mike, reviens sur Terre. N'oublie pas l'objectif premier de ta mission : rapporter ce précieux dossier à ton client ! Après avoir perçu le reste de ta paye, tu pourras faire ce que tu veux. Je récupère les dossiers et les replace sur le bureau du légiste, en veillant à respecter la position et l'ordre dans lesquels je les ai trouvés au départ. Puis je me tourne vers l'espion.
Un espion qui ne fait pas du repérage n'est pas un vrai espion.
Ne pas comprendre l'algorithme, HAHAHA j'adore. Franchement une fois qu'on a compris que le type utilise un vocabulaire désuet -mais de quel milieu il vient franchement ?- et qu'il dit parfois le contraire de ce qu'il pense sans s'en rendre compte, on arrive à le suivre, et qu'est-ce que c'est drôle des fois. Enfin je me garde bien de tout commentaire et je me contente de froncer les sourcils en réfléchissant à sa question.
Hmmm. Il est vrai que ce n'est pas la meilleure des thérapies de se rappeler à chaque instant l'objet de sa phobie. Peut-être qu'il n'en a pas vraiment peur, mais qu'il fait une fixation dessus. Lorsqu'un patient est atteint d'une psychose obsessionnelle, il peut arriver qu'il dessine l'objet de son obsession sur n'importe quel support. Il a besoin de l'exprimer par n'importe quel moyen. Il est comme piégé dans une boucle infernale. Enfin de là à se mutiler… Ce type de trouble ne survient pas du jour au lendemain comme ça. Il doit avoir vécu un traumatisme très profond en lien avec des crabes. La question est, quel traumatisme ? Pour ça il faudrait mettre la main sur son dossier psychologique.
C'est que je finis par me laisser prendre au jeu, moi. Maintenant j'ai presque envie d'aller fouiller les dessous de la base militaire pour résoudre ce mystère. Le truc, c'est qu'il y a des militaires, justement, armés jusqu'aux dents, et je n'ai pas franchement envie d'éprouver leurs compétences physiques. Oh mais tiens, que fait mon camarade ? Il me propose d'explorer les cachots… enfin, je suppose qu'il veut dire, les sous-sol, enfin un endroit secret qui regorge de mystère quoi. Je me mords la langue. Que c'est tentant. Olala. Il faut résister.
Mikhaïl ▬ Euh, bah écoutez oui, pourquoi pas…
Mais qu'est-ce que je dis moi ? Depuis quand ma langue n'obéit plus à mon cerveau ? ça ne va pas du tout.
Mikhaïl ▬ Par contre je ne sais pas si mon badge nous sera utile. Je doute qu'ils l'aient programmé pour avoir accès à des dossiers aussi sensibles…
Alors que Mercure range les documents, un papier annoté tombe mollement sur le sol. Le grand gaillard le ramasse pour lire son contenu. Intrigué je me rapproche pour y jeter un oeil par dessus son épaule… enfin son bras, plutôt, parce qu'il fait deux têtes de plus que moi. J'y découvre la liste des visites, et deux noms reviennent très souvent. Celui de sa mère, et un autre qui m'est familier.
Mikhaïl ▬ Oh mais, je le connais lui… C'est un journaliste je crois. Je lis souvent son nom dans le journal.
Un journaliste qui s'intéresse à un patient atteint de lourds troubles psychiatriques… ça cache vraiment quelque chose. Je passerai p'tet le voir à l'occasion, au Nakanoto Daily… Non pas que je veuille poursuivre l'enquête plus tard, hein, mais juste par curiosité, quoi. Je relève la tête vers Mercure, et je remarque qu'il hoche la tête dans la direction opposée de ma personne. Hm ? Je jette un oeil. Non, on est seuls. Curieux.
Mikhaïl ▬ Bon et bien ça fait deux personnes à qui on… vous pourrez obtenir plus de renseignements.
Pour un peu, j'allais parler à la première personne du pluriel. Non mais Mike, reviens sur Terre. N'oublie pas l'objectif premier de ta mission : rapporter ce précieux dossier à ton client ! Après avoir perçu le reste de ta paye, tu pourras faire ce que tu veux. Je récupère les dossiers et les replace sur le bureau du légiste, en veillant à respecter la position et l'ordre dans lesquels je les ai trouvés au départ. Puis je me tourne vers l'espion.
Mikhaïl ▬ Bon, du coup, ces cachots… sous-sol… archives. (en vérité je ne suis pas bien sûr de ce qu'il voulait dire par "cachots") Euh. Vous savez où elles se trouvent ? Non parce que moi je viens d'arriver, je ne connais pas bien la base, et ça ne fait pas partie de mes attributions, donc on ne m'a rien dit dessus. J'imagine que vous avez fait du repérage avant de fouiller.
Un espion qui ne fait pas du repérage n'est pas un vrai espion.
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