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Invité
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Mar 9 Mar 2021 - 18:11
En soi, il s’agissait bien d’une mauvaise rencontre, j’avais juste décidé d’en faire une opportunité ! Mais sa taquinerie me fit marrer d’un éclat guttural. Y’avait bien que lui pour me balancer une chose pareille. J’aurais pu y passer en vrai mais bon, j’pouvais en rigoler tant que j’étais encore vivant à ce jour. Rien de bien dramatique !
-Nous nous sommes séparés en très bons termes et il m’a laissé un petit souvenir pour que jamais nous ne puissions nous oublier.
Sur ce clin d’œil, j’esquissais une révérence cérémoniale pour appuyer l’ironie. Toutefois, je n’étais toujours pas avancé sur la devinette de sa première forme. Apparemment, je tenais le bon bout mais il me manquait encore du fil pour en venir à terme. Etrangement, j’avais l’impression qu’il venait presque à regretter son totem d’origine. A moins que ce ne soit que mon imagination. Je haussais donc les épaules.
-Bah, c’est ce que la nature t’a donné et tout le monde sait que c’est bien l’élément le plus fort. Autant composer avec.
Personnellement, j’étais plutôt à l’aise avec la mienne même si j’avais galéré. Oxana avait toujours été plus douée que moi sur ce point. Sur bien d’autres aussi. Je me mis à soupirer avec lassitude. Un jour, nous devrions régler nos comptes elle et moi. J’aurais aimé également rencontrer ma nièce. Mais ma rancœur était plus forte que je ne l’aurais cru finalement. Toutefois, le temps passait trop vite pour le gaspiller. Un jour, bientôt, je prendrai donc mon courage à deux mains pour voler jusqu’à la seule famille qu’il me restait. Soit, je balayais ces pensées néfastes pour me concentrer sur ce petit jeu qui amusait Elessar comme un mioche. Je me demandais comment je pouvais le trouver mature des fois. Enfin, disons qu’il ne manquait pas de sérieux quand la situation l’exigeait. Ca m’avait évité bien des emmerdes d’ailleurs.
Alooors un reptile ? Pas plus de dix sous forme native ? Bah dis donc, c’était pas le feu chez lui. Hm. Finalement, il était plutôt facile voir évident que je fasse immédiatement le lien. Après tout y’avait pas quarante espèces de cette condition-là. Je m’exclamais alors en ouvrant mon œil tout rond tout en lui ébouriffant la tignasse.
-Et bah mon petit ! Quel charisme ! Je mise sur le dragon de Komodo ! J’pensais pas que vous étiez aussi peu dis donc. Ça me fait beaucoup de mal d’entendre ça. Enfin t’es un peu comme le pilier de ton espèce, tu as toute mon admiration ha ha ha !
C’était clair que ça sortait du lot, je pouvais pas le nier. Mais ce devait être aussi pesant. La rareté en soi, n’était pas forcément un cadeau de la vie puisqu’elle exigeait devoir en prendre soin pour donner du souffle dans le futur. L’extinction, le déséquilibre, la hantise. Il devait se montrer vigilant malgré lui. Mais en soi, je serai assez fière de posséder une telle forme, quel cachet mes aïeux.
-Tu aurais toutes tes chances de rentrer au Conseil avec ce calibre-là ! C’est un très bon atout en plus du reste.
Je lui remettais son col en lui faisant une tape amicale sur l’épaule.
-Tout ce que je te souhaite, c’est que tu te portes bien et que tu sois épanoui mon vieux.
Je savais que c'était pas agréable comme condition mais il devait vivre sa vie. Ca faisait toujours mal de voir une race s'éteindre mais, c'était aussi le cycle de l'existence. Même si au fond, personne ne le souhaitait.
-Nous nous sommes séparés en très bons termes et il m’a laissé un petit souvenir pour que jamais nous ne puissions nous oublier.
Sur ce clin d’œil, j’esquissais une révérence cérémoniale pour appuyer l’ironie. Toutefois, je n’étais toujours pas avancé sur la devinette de sa première forme. Apparemment, je tenais le bon bout mais il me manquait encore du fil pour en venir à terme. Etrangement, j’avais l’impression qu’il venait presque à regretter son totem d’origine. A moins que ce ne soit que mon imagination. Je haussais donc les épaules.
-Bah, c’est ce que la nature t’a donné et tout le monde sait que c’est bien l’élément le plus fort. Autant composer avec.
Personnellement, j’étais plutôt à l’aise avec la mienne même si j’avais galéré. Oxana avait toujours été plus douée que moi sur ce point. Sur bien d’autres aussi. Je me mis à soupirer avec lassitude. Un jour, nous devrions régler nos comptes elle et moi. J’aurais aimé également rencontrer ma nièce. Mais ma rancœur était plus forte que je ne l’aurais cru finalement. Toutefois, le temps passait trop vite pour le gaspiller. Un jour, bientôt, je prendrai donc mon courage à deux mains pour voler jusqu’à la seule famille qu’il me restait. Soit, je balayais ces pensées néfastes pour me concentrer sur ce petit jeu qui amusait Elessar comme un mioche. Je me demandais comment je pouvais le trouver mature des fois. Enfin, disons qu’il ne manquait pas de sérieux quand la situation l’exigeait. Ca m’avait évité bien des emmerdes d’ailleurs.
Alooors un reptile ? Pas plus de dix sous forme native ? Bah dis donc, c’était pas le feu chez lui. Hm. Finalement, il était plutôt facile voir évident que je fasse immédiatement le lien. Après tout y’avait pas quarante espèces de cette condition-là. Je m’exclamais alors en ouvrant mon œil tout rond tout en lui ébouriffant la tignasse.
-Et bah mon petit ! Quel charisme ! Je mise sur le dragon de Komodo ! J’pensais pas que vous étiez aussi peu dis donc. Ça me fait beaucoup de mal d’entendre ça. Enfin t’es un peu comme le pilier de ton espèce, tu as toute mon admiration ha ha ha !
C’était clair que ça sortait du lot, je pouvais pas le nier. Mais ce devait être aussi pesant. La rareté en soi, n’était pas forcément un cadeau de la vie puisqu’elle exigeait devoir en prendre soin pour donner du souffle dans le futur. L’extinction, le déséquilibre, la hantise. Il devait se montrer vigilant malgré lui. Mais en soi, je serai assez fière de posséder une telle forme, quel cachet mes aïeux.
-Tu aurais toutes tes chances de rentrer au Conseil avec ce calibre-là ! C’est un très bon atout en plus du reste.
Je lui remettais son col en lui faisant une tape amicale sur l’épaule.
-Tout ce que je te souhaite, c’est que tu te portes bien et que tu sois épanoui mon vieux.
Je savais que c'était pas agréable comme condition mais il devait vivre sa vie. Ca faisait toujours mal de voir une race s'éteindre mais, c'était aussi le cycle de l'existence. Même si au fond, personne ne le souhaitait.
Elessar Tamoana#105395#105395#105395#105395#105395#105395#105395
Changelin reptile - Civil
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Yens : 99
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Sam 13 Mar 2021 - 19:23
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
L’œil tout rond qu’ouvre Sebastian fait comprendre à notre ami qu’il a enfin trouvé la forme native qu’il possède. Il le laisse même lui ébouriffer les cheveux comme à un enfant. Que peut-il dire de plus que bravo après tout ?
« Oui tu as bien deviné Seb ! Ma forme native est celle du Dragon de Komodo. Et comme tu peux le constater, rien sur mon physique ne laisse imaginer ça ! Pourtant, c’est paradoxalement sous cette forme que je me sens le plus en sécurité. Bon j’avoue qu’il est très rare que les gens reste dans un périmètre proche de moi sous cette forme. Ce doit jouer un petit rôle … peut-être. »
Encore une boutade. Parfaitement, il n’arrêtera jamais. Vous n’osez même plus rêver au fait qu’il grandisse. Ceci est au-delà du rêve, c’est du domaine de l’utopie. A moins qu’une étoile filante, ou un génie, n’accède à votre vœu … ce qui n’a qu’une chance infime d’arriver. Néanmoins vous savez que l’auto-dérision est une arme à ses yeux, une arme pour déclencher aussi bien le rire que pour désamorcer une situation complexe. Notre ami s’en est déjà régulièrement servit dans ce sens par le passé.
Cependant, son regard se voile légèrement lorsque son ami l’écureuil partage sa peine sur le peu de représentant de l’espèce. Vous savez, mieux que quiconque, que cela lui pèse parfois. Surtout depuis que les plus anciens cherchent à tout prix à ce qu’il épouse une des deux jeunes femmes de la même espèce.
« Malheureusement oui. Alors je ne vais pas te mentir, les anciens font tout ce qu’il peuvent pour rentre l’espèce attractive aux jeunes. Mais on ne va pas se voiler la face non plus, c’est quand même une bestiole qui voit mal, n’a pas d’odorat ou presque et est d’une lenteur infernale ! Ca vend carrément pas du rêve.
En parallèle ils … comment dire … cherche désespérément à ce que je tombe sous le charme, à défaut d’être amoureux, de l’une des deux jeunes femmes de mon âge. J’arrive pour l’instant à leur échapper. Mais il faudra bien à un moment que je leur fasse comprendre que je choisirai avant tout mon cœur, avant le devoir. Ce qui n’exclus pas pour autant la transmission. J’en suis une preuve vivante après tout ! »
Elessar ne peut s’empêcher de rire en entendant l’hypothèse de Sebastian. Si seulement il en savait autant que vous … Bien sûr qu’entrer au Conseil est une idée des plus tentante pour notre dragon. Pourtant, il préfère d’abord travailler avec le Conseil, que directement défier l’un de ses membres. Cela est aussi stratégique. Pour savoir contre qui se battre, il faut avant tout observer et découvrir ses adversaires.
« Tu sais que ça peut être une idée ? Enfin je verrai bien dans le futur si je saute le pas ou non. Et puis avoir toi au Conseil, y’a zéro risque de tomber dans une situation compliquée ! »
Ce sourire mutin encore et toujours. Bien entendu qu’il est possible de tomber dans une situation compliqué. Vous ne vous souvenez que trop bien de leurs mésaventures au Caire durant la fin de leur adolescence. C’était presque à croire que les problèmes attendaient qu’ils arrivent pour venir.
La douceur qui suit touche notre panda roux, dont le sourire s’adoucit aussi. Ces quelques mots lui fond du bien, et applique un peu de baume sur son cœur. La vie n’a pas été tendre avec lui jusqu’ici, certes plus qu’avec d’autres mais il a pourtant eu son lot de douleur.
« Merci Seb. Je souhaite la même chose pour toi, ainsi qu’on reste ami. Rassure-toi, je vais bien, je pète la forme. Après côté épanouissement … je vais être franc : y’a pas assez de bambous dans le secteur pour moi. »
Vous souriez à votre tour. L’enfant est déjà de retour, il est infernal. Tellement, qu’il décide de proposer quelque chose qu’ils n’ont pas fait depuis fort longtemps. Vous craignez soudainement pour la ville et ses alentours, parce que vous les savez capables du pire … surtout ensemble !
« Ca te dirait qu’on se fasse une soirée un de ces quatre ? Comme au bon vieux temps. Et puis ça sera peut-être l’occasion pour moi de t’aider à trouver une nouvelle compagne. Une que tu pourras présenter à sa sœur. D’ailleurs … tu as l’intention de ma la présenter un jour ou je vais devoir continuer de l’imaginer ?
Vous êtes toujours brouillez ? »
La seule chose qui vous vient à l’esprit, à juste titre d’ailleurs est : les pieds dans le plat. Comment un jeune homme pouvant être d’une subtilité à toute épreuve, peut être en même temps aussi rentre dedans ? Cela reste un mystère pour vous.
« Oui tu as bien deviné Seb ! Ma forme native est celle du Dragon de Komodo. Et comme tu peux le constater, rien sur mon physique ne laisse imaginer ça ! Pourtant, c’est paradoxalement sous cette forme que je me sens le plus en sécurité. Bon j’avoue qu’il est très rare que les gens reste dans un périmètre proche de moi sous cette forme. Ce doit jouer un petit rôle … peut-être. »
Encore une boutade. Parfaitement, il n’arrêtera jamais. Vous n’osez même plus rêver au fait qu’il grandisse. Ceci est au-delà du rêve, c’est du domaine de l’utopie. A moins qu’une étoile filante, ou un génie, n’accède à votre vœu … ce qui n’a qu’une chance infime d’arriver. Néanmoins vous savez que l’auto-dérision est une arme à ses yeux, une arme pour déclencher aussi bien le rire que pour désamorcer une situation complexe. Notre ami s’en est déjà régulièrement servit dans ce sens par le passé.
Cependant, son regard se voile légèrement lorsque son ami l’écureuil partage sa peine sur le peu de représentant de l’espèce. Vous savez, mieux que quiconque, que cela lui pèse parfois. Surtout depuis que les plus anciens cherchent à tout prix à ce qu’il épouse une des deux jeunes femmes de la même espèce.
« Malheureusement oui. Alors je ne vais pas te mentir, les anciens font tout ce qu’il peuvent pour rentre l’espèce attractive aux jeunes. Mais on ne va pas se voiler la face non plus, c’est quand même une bestiole qui voit mal, n’a pas d’odorat ou presque et est d’une lenteur infernale ! Ca vend carrément pas du rêve.
En parallèle ils … comment dire … cherche désespérément à ce que je tombe sous le charme, à défaut d’être amoureux, de l’une des deux jeunes femmes de mon âge. J’arrive pour l’instant à leur échapper. Mais il faudra bien à un moment que je leur fasse comprendre que je choisirai avant tout mon cœur, avant le devoir. Ce qui n’exclus pas pour autant la transmission. J’en suis une preuve vivante après tout ! »
Elessar ne peut s’empêcher de rire en entendant l’hypothèse de Sebastian. Si seulement il en savait autant que vous … Bien sûr qu’entrer au Conseil est une idée des plus tentante pour notre dragon. Pourtant, il préfère d’abord travailler avec le Conseil, que directement défier l’un de ses membres. Cela est aussi stratégique. Pour savoir contre qui se battre, il faut avant tout observer et découvrir ses adversaires.
« Tu sais que ça peut être une idée ? Enfin je verrai bien dans le futur si je saute le pas ou non. Et puis avoir toi au Conseil, y’a zéro risque de tomber dans une situation compliquée ! »
Ce sourire mutin encore et toujours. Bien entendu qu’il est possible de tomber dans une situation compliqué. Vous ne vous souvenez que trop bien de leurs mésaventures au Caire durant la fin de leur adolescence. C’était presque à croire que les problèmes attendaient qu’ils arrivent pour venir.
La douceur qui suit touche notre panda roux, dont le sourire s’adoucit aussi. Ces quelques mots lui fond du bien, et applique un peu de baume sur son cœur. La vie n’a pas été tendre avec lui jusqu’ici, certes plus qu’avec d’autres mais il a pourtant eu son lot de douleur.
« Merci Seb. Je souhaite la même chose pour toi, ainsi qu’on reste ami. Rassure-toi, je vais bien, je pète la forme. Après côté épanouissement … je vais être franc : y’a pas assez de bambous dans le secteur pour moi. »
Vous souriez à votre tour. L’enfant est déjà de retour, il est infernal. Tellement, qu’il décide de proposer quelque chose qu’ils n’ont pas fait depuis fort longtemps. Vous craignez soudainement pour la ville et ses alentours, parce que vous les savez capables du pire … surtout ensemble !
« Ca te dirait qu’on se fasse une soirée un de ces quatre ? Comme au bon vieux temps. Et puis ça sera peut-être l’occasion pour moi de t’aider à trouver une nouvelle compagne. Une que tu pourras présenter à sa sœur. D’ailleurs … tu as l’intention de ma la présenter un jour ou je vais devoir continuer de l’imaginer ?
Vous êtes toujours brouillez ? »
La seule chose qui vous vient à l’esprit, à juste titre d’ailleurs est : les pieds dans le plat. Comment un jeune homme pouvant être d’une subtilité à toute épreuve, peut être en même temps aussi rentre dedans ? Cela reste un mystère pour vous.
"Question"
Etilya sur DK RPG
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Sam 20 Mar 2021 - 16:53
BINGO. Bon j'avais un peu galéré à trouver mais finalement, j'avais mis le doigt dessus. En même temps y'avait pas trente six possibilités. Très franchement, c'était une forme qui en imposait. Enfin perso, moi non plus je resterai pas trop dans le coin non plus si j'en voyais un se balader.
Je levais l'oeil au ciel alors qu'il manifestait encore son humour douteux. Enfin, si nous étions menés à nous fréquenter plus à l'avenir, je supposais que j'en prendrais l'habitude à nouveau. A l'époque, je faisais même plus gaffe à ce qu'il racontait parfois. En tout cas, j'avais vu assez juste concernant son dragon de Komodo. Il avait une certaine pression sur les épaules. Ca me faisait bizarre de voir ces petits yeux si pétillants se voiler soudainement d'un nuage sombre. Et puis, cet animal n'avait pas trop la cote non plus à cause de nombreux désavantages. Les jeunes générations ne se penchaient donc pas tellement sur ce choix. Quand bien même, si des changelins décidaient d'arborer cette forme, ils ne pourraient pas la transmettre. Premier totem oblige à la reproduction.
Je me mis à soupirer alors qu'il énonçait aussi que les anciens l'incitaient à matcher avec une des deux nénettes pour perdurer la race. Mouais, ça donnait pas trop envie cette affaire mais j'avais jugé bon de le rassurer. Il faisait encore bien ce qu'il voulait le bougre. Et puis clairement, Elessar n'était pas du genre à tirer son coup pour la gloire. Non non, il était du genre sincère et s'il devait partager sa vie avec une femme, ce serait par amour et pas autre chose.
-Je te demanderai bien de pas te prendre la tête avec ça. Même si j'admets que l'extinction d'une espèce reste triste, ce serait pas la première fois.
J'étais parfois surprenant de pragmatisme quand je voulais mais je ne faisais qu'énoncer la stricte réalité des choses. Je sortais une autre cigarette que je calais au coin de ma bouche alors qu'il plaisantait encore sur l'idée d'être un conseiller de notre cercle privé. Pas de complications hein ? J'pouvais pas m'empêcher d'en rire.
-Oh tu sais, c'est toujours un peu la merde lorsqu'il s'agit de prendre des décisions à plusieurs. Chacun a son petit caractère. Même moi je dois faire gaffe et temporiser si j'veux pas me prendre un taquet. C'est pas forcément facile mais généralement, nous faisons en sorte de nous entendre et ça roule assez bien.
Je n'avais pas encore eu de remarque sur mon attitude mais seulement parce que je faisais en sorte de pas déborder du cadre. Je devais me tenir un minimum.
-Ha ha ha ! C'est vrai qu'à l'époque, on cherchait un peu les embrouilles ! Mais on a grandi depuis n'est-ce pas ?
Je lui lançais un clin d'oeil tout en tirant sur ma clope. Enfin, lui j'étais moins sûr et pour moi, j'étais pas convaincu pour autant. Mais nous avions tous les deux notre cause à cœur et je savais avec certitude que nous ne ferions rien qui puisse nuire à la communauté, aussi turbulents nous pouvions être parfois.
En tout cas, il avait l'air assez reconnaissant que je puisse le soutenir dans ses démarches de vie.
Quant à mon bonheur propre bein...
-Je fais de mon mieux je t'assure ! Et puis nous serons sûrement amenés à nous croiser maintenant que je sais que t'es là. Et puis tu sais, pour ton affaire de dragon, temporise. C'est le cycle de la vie. Ca fait toujours mal au cœur de voir une espèce s'éteindre mais c'est pas la fin du monde. Pense à toi d'abord frangin. Et pour les bambous... T'as qu'à être moins glouton aussi !
Sa remarque me fit marrer et je hochais la tête pour sa proposition de soirée. J'allais sûrement terminer torché et il devra me porter pour que j'aligne un pied devant l'autre. Mais l'instant d'après je me mis à grincer des dents. Une conjointe à présenter à ma sœur hein ? La question qui pique. Je gardais le silence pendant un petit moment. Je savais même pas quoi en dire en fait.
-Je pense surtout que j'ai du travail à faire sur moi-même avant. J'ai encore de la rancoeur. J'ai encore la sensation désagréable qu'elle m'a abandonnée même si je comprends ses raisons. Après tout, elle voulait seulement fuir les tensions de la famille et la violence de notre père pour s'épanouir ailleurs. Mais moi, dans tout ça, je n'ai fait que récolter les dégâts de son absence précipitée avant de m'en aller à mon tour. Si je suis là, c'est parce qu'Oxana ne m'a jamais vraiment perdu de vue. Mais dans la finalité, j'me suis quand même senti bien seul. Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis mon départ en France. J'crois qu'elle attend un pas de ma part et je sais que la vie est trop courte pour s'attarder sur ces histoires mais, je me sens pas encore capable de passer outre le fait qu'elle m'ait délaissé.
Comme notre mère, elle s'était tirée. J'avais été par deux fois laissé pour compte entre les mains de mon daron et mes propres angoisses. J'avais du mal à digérer la pilule. De base, on aurait dû partir ensemble. Je nous croyais plus fusionnels que ça. J'avais été déçu, trahi par la seule femme que je pensais digne de confiance à mille pour cent. Puis à ça, s'était ajouté le départ de Julie. Franchement les gonzesses, c'était devenu un sujet assez délicat pour moi.
-Mais je réglerai ça le moment venu. Tu sais que j'ai une nièce ? Je ne l'ai vu qu'en photo mais, j'aimerai bien la connaître. Je suis tonton, bordel ! Par contre, j'ai bien du mal à me voir en couple. Les nanas, sincèrement, je suis pas très doué avec les sentiments tout ça.
J'étais un peu gêné de me livrer de cette façon. Je restais très pudique de nature malgré mon aura plus tranquille et cool.
-Et puis te moque pas trop, t'es pas forcément mieux que moi sur le sujet !
Je levais l'oeil au ciel alors qu'il manifestait encore son humour douteux. Enfin, si nous étions menés à nous fréquenter plus à l'avenir, je supposais que j'en prendrais l'habitude à nouveau. A l'époque, je faisais même plus gaffe à ce qu'il racontait parfois. En tout cas, j'avais vu assez juste concernant son dragon de Komodo. Il avait une certaine pression sur les épaules. Ca me faisait bizarre de voir ces petits yeux si pétillants se voiler soudainement d'un nuage sombre. Et puis, cet animal n'avait pas trop la cote non plus à cause de nombreux désavantages. Les jeunes générations ne se penchaient donc pas tellement sur ce choix. Quand bien même, si des changelins décidaient d'arborer cette forme, ils ne pourraient pas la transmettre. Premier totem oblige à la reproduction.
Je me mis à soupirer alors qu'il énonçait aussi que les anciens l'incitaient à matcher avec une des deux nénettes pour perdurer la race. Mouais, ça donnait pas trop envie cette affaire mais j'avais jugé bon de le rassurer. Il faisait encore bien ce qu'il voulait le bougre. Et puis clairement, Elessar n'était pas du genre à tirer son coup pour la gloire. Non non, il était du genre sincère et s'il devait partager sa vie avec une femme, ce serait par amour et pas autre chose.
-Je te demanderai bien de pas te prendre la tête avec ça. Même si j'admets que l'extinction d'une espèce reste triste, ce serait pas la première fois.
J'étais parfois surprenant de pragmatisme quand je voulais mais je ne faisais qu'énoncer la stricte réalité des choses. Je sortais une autre cigarette que je calais au coin de ma bouche alors qu'il plaisantait encore sur l'idée d'être un conseiller de notre cercle privé. Pas de complications hein ? J'pouvais pas m'empêcher d'en rire.
-Oh tu sais, c'est toujours un peu la merde lorsqu'il s'agit de prendre des décisions à plusieurs. Chacun a son petit caractère. Même moi je dois faire gaffe et temporiser si j'veux pas me prendre un taquet. C'est pas forcément facile mais généralement, nous faisons en sorte de nous entendre et ça roule assez bien.
Je n'avais pas encore eu de remarque sur mon attitude mais seulement parce que je faisais en sorte de pas déborder du cadre. Je devais me tenir un minimum.
-Ha ha ha ! C'est vrai qu'à l'époque, on cherchait un peu les embrouilles ! Mais on a grandi depuis n'est-ce pas ?
Je lui lançais un clin d'oeil tout en tirant sur ma clope. Enfin, lui j'étais moins sûr et pour moi, j'étais pas convaincu pour autant. Mais nous avions tous les deux notre cause à cœur et je savais avec certitude que nous ne ferions rien qui puisse nuire à la communauté, aussi turbulents nous pouvions être parfois.
En tout cas, il avait l'air assez reconnaissant que je puisse le soutenir dans ses démarches de vie.
Quant à mon bonheur propre bein...
-Je fais de mon mieux je t'assure ! Et puis nous serons sûrement amenés à nous croiser maintenant que je sais que t'es là. Et puis tu sais, pour ton affaire de dragon, temporise. C'est le cycle de la vie. Ca fait toujours mal au cœur de voir une espèce s'éteindre mais c'est pas la fin du monde. Pense à toi d'abord frangin. Et pour les bambous... T'as qu'à être moins glouton aussi !
Sa remarque me fit marrer et je hochais la tête pour sa proposition de soirée. J'allais sûrement terminer torché et il devra me porter pour que j'aligne un pied devant l'autre. Mais l'instant d'après je me mis à grincer des dents. Une conjointe à présenter à ma sœur hein ? La question qui pique. Je gardais le silence pendant un petit moment. Je savais même pas quoi en dire en fait.
-Je pense surtout que j'ai du travail à faire sur moi-même avant. J'ai encore de la rancoeur. J'ai encore la sensation désagréable qu'elle m'a abandonnée même si je comprends ses raisons. Après tout, elle voulait seulement fuir les tensions de la famille et la violence de notre père pour s'épanouir ailleurs. Mais moi, dans tout ça, je n'ai fait que récolter les dégâts de son absence précipitée avant de m'en aller à mon tour. Si je suis là, c'est parce qu'Oxana ne m'a jamais vraiment perdu de vue. Mais dans la finalité, j'me suis quand même senti bien seul. Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis mon départ en France. J'crois qu'elle attend un pas de ma part et je sais que la vie est trop courte pour s'attarder sur ces histoires mais, je me sens pas encore capable de passer outre le fait qu'elle m'ait délaissé.
Comme notre mère, elle s'était tirée. J'avais été par deux fois laissé pour compte entre les mains de mon daron et mes propres angoisses. J'avais du mal à digérer la pilule. De base, on aurait dû partir ensemble. Je nous croyais plus fusionnels que ça. J'avais été déçu, trahi par la seule femme que je pensais digne de confiance à mille pour cent. Puis à ça, s'était ajouté le départ de Julie. Franchement les gonzesses, c'était devenu un sujet assez délicat pour moi.
-Mais je réglerai ça le moment venu. Tu sais que j'ai une nièce ? Je ne l'ai vu qu'en photo mais, j'aimerai bien la connaître. Je suis tonton, bordel ! Par contre, j'ai bien du mal à me voir en couple. Les nanas, sincèrement, je suis pas très doué avec les sentiments tout ça.
J'étais un peu gêné de me livrer de cette façon. Je restais très pudique de nature malgré mon aura plus tranquille et cool.
-Et puis te moque pas trop, t'es pas forcément mieux que moi sur le sujet !
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Dim 28 Mar 2021 - 1:17
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Les cigarettes. Tout un vie ne suffirait pas pour en parler, vous le savez, avec la point de vu de notre ami. Il faut dire qu’il y s’y était essayé, sans vraiment y adhérer mais sans pour autant y éprouver un rejet. C’était … comme pour tous ces camarades de l’époque. Puis il y avait eu une copine, plus fumeuse que les autres, qui avait fini à l’hôpital, attaquée par un cancer foudroyant. Vous vous souvenez sans doute de la réaction, totalement épidermique du panda, n’est-ce pas ? Un arrêt complet et soudain. Une bonne idée pour sa santé certes, mais rappelez-vous sa lutte suivante contre les fumeurs et les déclenchement de feux de forêt ? Oui parfaitement.
Alors bien sûr, ici, il sait pertinemment que Sebastian est prudent, qu’il respecte aussi la nature. Néanmoins, parce que vous maîtriser Elessar sur le bout des doigts, vous ne pouvez que noter par moment son regard suivant les cendres dans les trajets descendant. La nature pour lui est au-delà du Sacré, c’est aussi une divinité, et prendre de l’âge ne change rien à l’affaire. Vous diriez même qu’au contraire, ça n’a pour effet que de faire parler plus encore ses origines maoris.
Heureusement que la conversation est plus frivole et permet de détourner son attention de ce fléaux des forêts. Notre ami panda, glouton ? A son expression offusquée, on pourrait croire que non, mais vous et moi connaissons la vérité. Il est gourmand, vraiment très gourmand.
« Je ne suis absolument pas glouton Seb ! Je suis seulement épicurien vois-tu ? J’apprécie un bon repas. Rien de plus. »
Vous levez les yeux au ciel. Il vaut mieux ne pas l’inviter dans un bon restaurant, ou le portefeuille rien de pleurer ses billets lors de la venue de la douloureuse. Enfin, après tout il faut bien profiter de la vie tant qu’il est possible de le faire. Notre jeune ami sait à quel point elle peut être courte.
Sans faire de commentaire d’un prime abord, notre dragon écoute la réponse à sa double question épineuse. Ainsi, malgré les années, son ami en était toujours pratiquement au même point. Il est triste pour lui, parce qu’il est nécessaire qu’il avance pour s’épanouir. Bien entendu, vous comprenez que la plaie est profonde et peine à cicatriser et qu’il n’en faut que peu pour qu’elle se réouvre.
Elessar pose alors sa main sur l’épaule de son ami l’écureuil, compatissant à son trouble comme s’il ne le connaissait que trop bien. Notre panda possède un grand cœur et une grande écoute. En tant que changelin, c’est à la fois une force pour servir la communauté, mais une terrible faiblesse. Cela pouvant impliquer d’être blessé ou dupé par un membre peu scrupuleux. Cependant vous savez qu’ici, il n’y a rien à craindre de cet ordre.
« Je suis sincèrement désolé pour toi Seb. J’aurai aimé apprendre que tu avais réussi à dépasser tout cela. Je sais que c’est facile à dire, et je sais que tu en as conscience, tu dois le faire si tu veux pouvoir réellement avancer. Peut-être qu’une solution serait de vous voir en terrain neutre, juste pour mettre à plat les choses. Dans tous les cas, si tu souhaites en parler ou quoique ce soit, n’hésite pas à m’appeler. Si je peux t’aider, ne serait-ce qu’un peu, je le ferai volontiers. »
Vous le reconnaissez bien là. Incapable de laisser quelqu’un se débattre seul avec ses démons ou ses problèmes. Après tout, une oreille parfois permet d’y voir plus clair ou de mieux appréhender la situation. Cela ne résout rien dans le fond, mais c’est souvent le premier pas vers une solution.
« Toi une nièce ? Et bien mon vieux félicitation. J’ai un peu peur de ce que tu serais capable de lui apprendre, mais je suis certain que tu feras un chouette tonton pour elle. »
Bien sûr, vous notez son sourire mi-espiègle mi-content qui apparaît lors que Sebastian aborde le sujet des « nanas ». Et le petit rire qu’il laisse échapper lorsqu’il lui fait la remontrance qu’il n’est guère mieux lotis sur ce sujet. Ce qui est en effet le cas, néanmoins vous savez qu’Elessar a renoncé au dit sujet. Ainsi il admet n’être aucunement doué dans le domaine, mais qu’il ne cherche plus à s’y illustrer non plus.
« Tu sais, j’ai carrément renoncé moi. J’ai eu trop de chagrin d’amour pour vouloir continuer sur cette voie. Donc je me plais dans mon célibat choisi et assumé. En revanche ma cousine Farah elle … comment dire … elle s’est spontanément mise en tête de me trouver quelqu’un.
Je pense que tu commences à la connaître, du coup tu comprends aussi que ma tranquillité s’est éteinte lors de mon arrivé au Japon. Limite j’appréhende qui elle va bien pouvoir trouver et choisir. C’est le monde à l’envers je te jure ! Ma cousine, qui est ma cadette de 13 ans, qui se met en tête de me trouver quelqu’un. »
Alors bien sûr, ici, il sait pertinemment que Sebastian est prudent, qu’il respecte aussi la nature. Néanmoins, parce que vous maîtriser Elessar sur le bout des doigts, vous ne pouvez que noter par moment son regard suivant les cendres dans les trajets descendant. La nature pour lui est au-delà du Sacré, c’est aussi une divinité, et prendre de l’âge ne change rien à l’affaire. Vous diriez même qu’au contraire, ça n’a pour effet que de faire parler plus encore ses origines maoris.
Heureusement que la conversation est plus frivole et permet de détourner son attention de ce fléaux des forêts. Notre ami panda, glouton ? A son expression offusquée, on pourrait croire que non, mais vous et moi connaissons la vérité. Il est gourmand, vraiment très gourmand.
« Je ne suis absolument pas glouton Seb ! Je suis seulement épicurien vois-tu ? J’apprécie un bon repas. Rien de plus. »
Vous levez les yeux au ciel. Il vaut mieux ne pas l’inviter dans un bon restaurant, ou le portefeuille rien de pleurer ses billets lors de la venue de la douloureuse. Enfin, après tout il faut bien profiter de la vie tant qu’il est possible de le faire. Notre jeune ami sait à quel point elle peut être courte.
Sans faire de commentaire d’un prime abord, notre dragon écoute la réponse à sa double question épineuse. Ainsi, malgré les années, son ami en était toujours pratiquement au même point. Il est triste pour lui, parce qu’il est nécessaire qu’il avance pour s’épanouir. Bien entendu, vous comprenez que la plaie est profonde et peine à cicatriser et qu’il n’en faut que peu pour qu’elle se réouvre.
Elessar pose alors sa main sur l’épaule de son ami l’écureuil, compatissant à son trouble comme s’il ne le connaissait que trop bien. Notre panda possède un grand cœur et une grande écoute. En tant que changelin, c’est à la fois une force pour servir la communauté, mais une terrible faiblesse. Cela pouvant impliquer d’être blessé ou dupé par un membre peu scrupuleux. Cependant vous savez qu’ici, il n’y a rien à craindre de cet ordre.
« Je suis sincèrement désolé pour toi Seb. J’aurai aimé apprendre que tu avais réussi à dépasser tout cela. Je sais que c’est facile à dire, et je sais que tu en as conscience, tu dois le faire si tu veux pouvoir réellement avancer. Peut-être qu’une solution serait de vous voir en terrain neutre, juste pour mettre à plat les choses. Dans tous les cas, si tu souhaites en parler ou quoique ce soit, n’hésite pas à m’appeler. Si je peux t’aider, ne serait-ce qu’un peu, je le ferai volontiers. »
Vous le reconnaissez bien là. Incapable de laisser quelqu’un se débattre seul avec ses démons ou ses problèmes. Après tout, une oreille parfois permet d’y voir plus clair ou de mieux appréhender la situation. Cela ne résout rien dans le fond, mais c’est souvent le premier pas vers une solution.
« Toi une nièce ? Et bien mon vieux félicitation. J’ai un peu peur de ce que tu serais capable de lui apprendre, mais je suis certain que tu feras un chouette tonton pour elle. »
Bien sûr, vous notez son sourire mi-espiègle mi-content qui apparaît lors que Sebastian aborde le sujet des « nanas ». Et le petit rire qu’il laisse échapper lorsqu’il lui fait la remontrance qu’il n’est guère mieux lotis sur ce sujet. Ce qui est en effet le cas, néanmoins vous savez qu’Elessar a renoncé au dit sujet. Ainsi il admet n’être aucunement doué dans le domaine, mais qu’il ne cherche plus à s’y illustrer non plus.
« Tu sais, j’ai carrément renoncé moi. J’ai eu trop de chagrin d’amour pour vouloir continuer sur cette voie. Donc je me plais dans mon célibat choisi et assumé. En revanche ma cousine Farah elle … comment dire … elle s’est spontanément mise en tête de me trouver quelqu’un.
Je pense que tu commences à la connaître, du coup tu comprends aussi que ma tranquillité s’est éteinte lors de mon arrivé au Japon. Limite j’appréhende qui elle va bien pouvoir trouver et choisir. C’est le monde à l’envers je te jure ! Ma cousine, qui est ma cadette de 13 ans, qui se met en tête de me trouver quelqu’un. »
"Compassion"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Ven 2 Avr 2021 - 20:15
Un épicurien tu parles ! Il bouffait bien tout ce qui lui tombait sous la patte sans distinction ! C'était assez drôle à voir d'ailleurs. Personnellement, plus jamais je lui paierai un repas à ce garçon, je risquais d'être fauché à la fin de la soirée ah ah ah !
En tout cas, j'accueillais sa réaction sur un grognement en détournant le regard tandis qu'il venait poser une main amicale sur mon épaule. Ce genre de démonstration me rendait toujours un peu mal à l'aise. Déjà parce que j'étais pas du style à me confier et encore moins que quelqu'un puisse se montrer compatissant ou réconfortant avec moi. Enfin en même temps, je laissais jamais vraiment l'occasion à qui que ce soit de pouvoir l'être. C'était sûrement un truc de bonhomme handicapé des sentiments qui me poursuivait. Je savais jamais comment trop réagir alors dans le doute, je faisais ma sale tête en retroussant la babine pour masquer la gêne. Elessar était un type ouvert avec une très bonne capacité de compréhension même quand la situation le dépassait. Je ne dis pas que ce n'est pas mon cas également. Moi aussi j'avais mes défauts. Je pensais même que sa gentillesse pouvait lui faire défaut autant que ma sale manie de voir le bon dans le cœur des gens me dupait par moment. Fort heureusement, nous étions quand même loin d'être des imbéciles en plus d'avoir une présence d'esprit aiguisé. Seulement voilà, notre bonté d'âme nous égarait parfois.
-Ouais ouais ouais, dis-je en balayant l'air de la main d'un geste nonchalant, t'en fais pas trop pour mes soucis personnels. Je réglerai ça quand j'aurais la motivation. Tu devrais plutôt songer à ton existence et ton avenir mon gars !
C'était quand même incroyable cette satanée habitude que de toujours rejeter l'aide des autres. Franchement, c'était vraiment pas classe de ta part Seb. Alors sur un instant de silence je rajoutais un peu hésitant :
-Ouais bon, je sais où te trouver maintenant si jamais. Tu sens l'herbe si fort que je te retrace quand je veux.
Une manière un peu bancale et maladroite d'admettre que j'acceptais sa présence comme un soutien finalement. J'y peux rien si j'étais un peu coincé du bulbe ! Mais il finit bien vite par reprendre de la boutade histoire de remettre l'ambiance.
-Ha ha ha ! Tu sais... Ca me déplairait pas d'avoir un mioche en vrai. Tu sais, j'avais pris une gamine sous mon aile quelques mois au Caire. Je sais même pas ce qu'elle est devenue ! Enfin j'avais quand même pris soin de lui trouver un bon foyer. Pauvre gosse. Elle mangeait des racines pour se nourrir avant d'avoir l'idée farfelue de taper l'incruste dans ma tente pour voler des trucs.
En signe d'affection, je venais lui ébouriffer le crâne en m'éloignant un peu.
-Mais bon vaut mieux être un oncle au début histoire de s'entraîner un peu.
J'étais pas particulièrement un maître dans l'art d'éduquer les enfants, si ce n'était dans ma fonction de prof. Quand je voyais la galère que ça pouvait être à travers Nawel qui s'inquiétait pour un oui ou un non pour ses filles dès qu'elles avaient un rhume... C'était vraiment loin d'être aussi évident de faire évoluer un gosse de façon paisible. Mon ami s'épancha ensuite sur ses histoires d'amour brisées en me disant clairement qu'il avait abandonné. Ha ha ha ! Quatre bras cassés je vous jure, c'était presque drôle à voir ! Mais quand il me racontait que Farah, donc sa cousine, lui cherchait quelqu'un à tout prix, je ne pouvais pas m'empêcher d'éclater de rire pour me moquer un peu de la situation dans laquelle il se fourrait.
-Mon vieux t'es pas sorti de l'auberge avec cette demoiselle ! Quand elle a un truc dans la tête, elle y va jusqu'au bout ! J'adore cette gamine ! Elle a vraiment de bonnes idées !
Je terminais une nouvelle clope en rangeant le mégot dans mon petit boîtier en acier.
-Disons que c'est une manière de te montrer qu'elle tient à toi et qu'elle s'inquiète je suppose. Alors elle s'est mis en tête de te trouver quelqu'un pour participer à ton bonheur. C'est une très bonne gosse, avec un très bon fond. Et puis qui sait, ça se trouve elle va te dégoter une perle rare et tu comprendras rien à ton existence ! Peut-être même que je devrais lui filer un coup de main ?
Je ponctuais sur un clin d'oeil même si en soi, je devais bien faire gaffe à ce que cette éventualité ne me tombe pas dessus non plus. Je ferai moins le malin.
-De toute manière, t'as plus le temps de niaiser maintenant que je sais que t'es là. Tu vas devoir te donner à fond pour remplir tes aspirations ! D'ailleurs, tu devrais commencer par parler à John Smith. C'est le sage de notre Conseil. Je sais pas si tu le connais. Un très bon gars à l'anglaise, lui il saura te donner des conseils pour sûr.
En tout cas, j'accueillais sa réaction sur un grognement en détournant le regard tandis qu'il venait poser une main amicale sur mon épaule. Ce genre de démonstration me rendait toujours un peu mal à l'aise. Déjà parce que j'étais pas du style à me confier et encore moins que quelqu'un puisse se montrer compatissant ou réconfortant avec moi. Enfin en même temps, je laissais jamais vraiment l'occasion à qui que ce soit de pouvoir l'être. C'était sûrement un truc de bonhomme handicapé des sentiments qui me poursuivait. Je savais jamais comment trop réagir alors dans le doute, je faisais ma sale tête en retroussant la babine pour masquer la gêne. Elessar était un type ouvert avec une très bonne capacité de compréhension même quand la situation le dépassait. Je ne dis pas que ce n'est pas mon cas également. Moi aussi j'avais mes défauts. Je pensais même que sa gentillesse pouvait lui faire défaut autant que ma sale manie de voir le bon dans le cœur des gens me dupait par moment. Fort heureusement, nous étions quand même loin d'être des imbéciles en plus d'avoir une présence d'esprit aiguisé. Seulement voilà, notre bonté d'âme nous égarait parfois.
-Ouais ouais ouais, dis-je en balayant l'air de la main d'un geste nonchalant, t'en fais pas trop pour mes soucis personnels. Je réglerai ça quand j'aurais la motivation. Tu devrais plutôt songer à ton existence et ton avenir mon gars !
C'était quand même incroyable cette satanée habitude que de toujours rejeter l'aide des autres. Franchement, c'était vraiment pas classe de ta part Seb. Alors sur un instant de silence je rajoutais un peu hésitant :
-Ouais bon, je sais où te trouver maintenant si jamais. Tu sens l'herbe si fort que je te retrace quand je veux.
Une manière un peu bancale et maladroite d'admettre que j'acceptais sa présence comme un soutien finalement. J'y peux rien si j'étais un peu coincé du bulbe ! Mais il finit bien vite par reprendre de la boutade histoire de remettre l'ambiance.
-Ha ha ha ! Tu sais... Ca me déplairait pas d'avoir un mioche en vrai. Tu sais, j'avais pris une gamine sous mon aile quelques mois au Caire. Je sais même pas ce qu'elle est devenue ! Enfin j'avais quand même pris soin de lui trouver un bon foyer. Pauvre gosse. Elle mangeait des racines pour se nourrir avant d'avoir l'idée farfelue de taper l'incruste dans ma tente pour voler des trucs.
En signe d'affection, je venais lui ébouriffer le crâne en m'éloignant un peu.
-Mais bon vaut mieux être un oncle au début histoire de s'entraîner un peu.
J'étais pas particulièrement un maître dans l'art d'éduquer les enfants, si ce n'était dans ma fonction de prof. Quand je voyais la galère que ça pouvait être à travers Nawel qui s'inquiétait pour un oui ou un non pour ses filles dès qu'elles avaient un rhume... C'était vraiment loin d'être aussi évident de faire évoluer un gosse de façon paisible. Mon ami s'épancha ensuite sur ses histoires d'amour brisées en me disant clairement qu'il avait abandonné. Ha ha ha ! Quatre bras cassés je vous jure, c'était presque drôle à voir ! Mais quand il me racontait que Farah, donc sa cousine, lui cherchait quelqu'un à tout prix, je ne pouvais pas m'empêcher d'éclater de rire pour me moquer un peu de la situation dans laquelle il se fourrait.
-Mon vieux t'es pas sorti de l'auberge avec cette demoiselle ! Quand elle a un truc dans la tête, elle y va jusqu'au bout ! J'adore cette gamine ! Elle a vraiment de bonnes idées !
Je terminais une nouvelle clope en rangeant le mégot dans mon petit boîtier en acier.
-Disons que c'est une manière de te montrer qu'elle tient à toi et qu'elle s'inquiète je suppose. Alors elle s'est mis en tête de te trouver quelqu'un pour participer à ton bonheur. C'est une très bonne gosse, avec un très bon fond. Et puis qui sait, ça se trouve elle va te dégoter une perle rare et tu comprendras rien à ton existence ! Peut-être même que je devrais lui filer un coup de main ?
Je ponctuais sur un clin d'oeil même si en soi, je devais bien faire gaffe à ce que cette éventualité ne me tombe pas dessus non plus. Je ferai moins le malin.
-De toute manière, t'as plus le temps de niaiser maintenant que je sais que t'es là. Tu vas devoir te donner à fond pour remplir tes aspirations ! D'ailleurs, tu devrais commencer par parler à John Smith. C'est le sage de notre Conseil. Je sais pas si tu le connais. Un très bon gars à l'anglaise, lui il saura te donner des conseils pour sûr.
Elessar Tamoana#105678#105678#105678#105678#105678#105678#105678
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Mer 14 Avr 2021 - 14:27
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
La remarque sur l’odeur d’herbe qui colle à la peau de notre ami le fait rire. Il ne le dément même pas. Comment le pourrait-il ? Dès qu’il en a l’occasion il s’installe sur un lit d’herbe pour se chauffer au soleil dans sa serre personnelle, celle qu’il s’est aménagé chez lui en cachette. Il a appris depuis longtemps que sa forme native n’est pas forcément la plus sociale des deux, et préfère la prendre dans l’intimité de son toit. Autant éviter, vous le comprenez, les regards en biais et remarques à demi-mots quand cela est possible.
Notre panda se laisse ébouriffer une nouvelle fois les cheveux par son ami écureuil. Il lui semble, comme à vous, qu’il est en effet plus sage de commencer de cette façon. Tous ne le font pas, mais c’est un bon démarrage. Lui-même avait appris à s’occuper d’enfant en gardant sa jeune cousine lorsqu’il venait au Caire. Puis cette expérience s’était prolongée lorsqu’au service du Conseil, il avait aidé à éduquer des jeunes. Vous souriez parce que vous savez que cela reste de bons souvenirs, malgré les premières galères.
« De bonnes idées ? Parce que tu trouves que cette idée-là est une bonne idée ?! Mais j’aime mon célibat moi ! »
La protestation est surtout pour la forme. Vous savez bien qu’il fera malgré tout des efforts pour ne pas décevoir Kokari. Ce n’est, bien entendu, pas un gage de bon fonctionnement avec la demoiselle qui sera choisi. Le courant peut ne pas passer entre eux, leurs formes animales peuvent ne pas être compatibles … tellement de possibilité pour que ça ne fonctionne pas.
« Ah non Seb ! Tu ne vas pas l’aider pour me mettre encore plus dans la merde ! Korari est bien assez grande pour se débrouiller seule sur le sujet … surtout que je crois qu’elle a déjà plusieurs idées. Et si jamais tu t’avises de lui filer un coup de main, sache que je ne me priverai pas le moins du monde pour te rendre l’appareil ! »
La mine faussement offusquée qu’arbore notre amie dragon a de quoi faire rire n’importe qui. Il faut dire que la perspective d’une alliance pareil lui fait presque froid dans le dos. Tout comme il sait que la perspective que cette alliance entre lui et sa cousine, contre le jeune Sebastian pour améliorer sa vie sentimentale, devrait être suffisamment dissuasive … du moins pour le moment.
Le sourire amusé de notre ami revient, vous savez pourquoi. John Smith n’est pas un inconnu, loin de là. Et c’est aussi loin d’être le seul membre du Conseil de sa connaissance.
« John Smith était un ami de mon uncle Don, Irlandais pur souche. J’ai connu John Smith durant mon enfance là-bas. D’ailleurs, je l’ai revu au moi de mai, pour préparer l’ouverture du Fior Nadur. J’ai hérité de la société de caviste de mon uncle Don, du coup je fournis le Fior en spiritueux de toutes sortes.
Il m’a conseillé de voir Hitomi, et Kurobara Yumi. J’ai vu Hitomi, mais comme je te l’ai dit, je cherche encore Kurobara. Ca viendra, je n’en doute pas. En revanche, lorsqu’on s’est vu pour discuter, il cherchait à entrer au Conseil. J’ignorai qu’il en était devenu le Sage. C’est cool, il le mérite, c’est quelqu’un de bons conseils.
De toute façon, avec toi, je connais personnellement quatre conseillers. Cela peut aider à confirmer ma volonté de travailler pour vous, et confirmer mes compétences si besoin. Du moins je l’espère, sans avoir recours au favoritisme pour autant ! »
Notre panda se laisse ébouriffer une nouvelle fois les cheveux par son ami écureuil. Il lui semble, comme à vous, qu’il est en effet plus sage de commencer de cette façon. Tous ne le font pas, mais c’est un bon démarrage. Lui-même avait appris à s’occuper d’enfant en gardant sa jeune cousine lorsqu’il venait au Caire. Puis cette expérience s’était prolongée lorsqu’au service du Conseil, il avait aidé à éduquer des jeunes. Vous souriez parce que vous savez que cela reste de bons souvenirs, malgré les premières galères.
« De bonnes idées ? Parce que tu trouves que cette idée-là est une bonne idée ?! Mais j’aime mon célibat moi ! »
La protestation est surtout pour la forme. Vous savez bien qu’il fera malgré tout des efforts pour ne pas décevoir Kokari. Ce n’est, bien entendu, pas un gage de bon fonctionnement avec la demoiselle qui sera choisi. Le courant peut ne pas passer entre eux, leurs formes animales peuvent ne pas être compatibles … tellement de possibilité pour que ça ne fonctionne pas.
« Ah non Seb ! Tu ne vas pas l’aider pour me mettre encore plus dans la merde ! Korari est bien assez grande pour se débrouiller seule sur le sujet … surtout que je crois qu’elle a déjà plusieurs idées. Et si jamais tu t’avises de lui filer un coup de main, sache que je ne me priverai pas le moins du monde pour te rendre l’appareil ! »
La mine faussement offusquée qu’arbore notre amie dragon a de quoi faire rire n’importe qui. Il faut dire que la perspective d’une alliance pareil lui fait presque froid dans le dos. Tout comme il sait que la perspective que cette alliance entre lui et sa cousine, contre le jeune Sebastian pour améliorer sa vie sentimentale, devrait être suffisamment dissuasive … du moins pour le moment.
Le sourire amusé de notre ami revient, vous savez pourquoi. John Smith n’est pas un inconnu, loin de là. Et c’est aussi loin d’être le seul membre du Conseil de sa connaissance.
« John Smith était un ami de mon uncle Don, Irlandais pur souche. J’ai connu John Smith durant mon enfance là-bas. D’ailleurs, je l’ai revu au moi de mai, pour préparer l’ouverture du Fior Nadur. J’ai hérité de la société de caviste de mon uncle Don, du coup je fournis le Fior en spiritueux de toutes sortes.
Il m’a conseillé de voir Hitomi, et Kurobara Yumi. J’ai vu Hitomi, mais comme je te l’ai dit, je cherche encore Kurobara. Ca viendra, je n’en doute pas. En revanche, lorsqu’on s’est vu pour discuter, il cherchait à entrer au Conseil. J’ignorai qu’il en était devenu le Sage. C’est cool, il le mérite, c’est quelqu’un de bons conseils.
De toute façon, avec toi, je connais personnellement quatre conseillers. Cela peut aider à confirmer ma volonté de travailler pour vous, et confirmer mes compétences si besoin. Du moins je l’espère, sans avoir recours au favoritisme pour autant ! »
"Scoop"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 20 Avr 2021 - 19:44
Sa complainte me faisait marrer bien fort surtout avec sa tête faussement contrariée. Je me demandais bien ce qu’il se tramait dans l’esprit de Farah, ignorant sa menace en retour.
-Ah ouais ? Et quels genres d’idées ? Elle t’a inscrit sur un site de rencontre ? Non pire, elle t’a organisé des speed dating ? Mieux encore ! Elle fait de la prospection en montrant ta photo à des passantes dans la rue en leur proposant ton numéro de téléphone ! Hm... Et comme t'es un peu effrayant...
Ca me rendait hilare ha ha ha ! j’pouvais pas m’empêcher d’imaginer ce genre de situation bien malaisante et cocasse en le visualisant en train de sourire aimablement avec la seule volonté de s’enfuir bien vite durant un rendez-vous arrangé avec Farah derrière qui le surveillerait en le fixant juste derrière. C’était vraiment trop drôle. Mais la nouvelle suivante me fit froncer des sourcils. Comment ça, il connaissait Smith ? Et plutôt bien en plus ! J’avais vraiment loupé un wagon là. Non, un train entier. Je poussais donc un soupir las en haussant les épaules.
-Ouais je vois. T’as vraiment la cote partout en fait.
Finalement, j’étais plutôt blasé de servir à rien. A part le mettre en garde concernant le tempérament compliqué de la veuve noire, je ne pouvais pas vraiment faire grand-chose d’autre pour le mettre sur la piste. Je redressais également un sourcil alors qu’il m’annonçait également fournir la cave de notre bar changelin.
-Mais dis donc, vous vous faufilez comme une anguille habilement mon brave. Tu disais pas bosser au zoo ? Quand est-ce que tu trouves le temps de respirer ?
Déjà moi, j’avais bien assez à faire entre mon rôle d’enseignant et mon devoir de conseiller.
-Ouais, ça s’est fait très récemment, il est finalement devenu le sage du conseil. Rien de bien étonnant en soi, il connait plutôt bien Abraham notre chef actuel. Mais même sans ça, ça me paraissait évident qu’il le devienne.
John était doué pour s’attirer la confiance des autres même s’il était clairement plus difficile d’avoir la sienne. Je n’avais pas eu de mal à rentrer dans ses petits papiers mais il restait de nature vigilante quand bien même il arborait toujours un visage chaleureux, il fallait se méfier. On sait jamais ce qu’il se passe derrière la tête d’un espion. Dit comme ça, il aurait presque fallu que ce soit moi qui sois sur mes gardes, mais il avait gagné mon estime sur le tas alors je me posais pas trop de questions. Peut-être parce qu’il me rappelait mon grand-père plus jeune, aujourd’hui défunt.
Je me mis soudainement à tout à coup hausser le ton alors qu’il affirmait déjà connaître quatre conseillers, dont moi.
-Quoi ?! tonnais-je en fronçant les sourcils, et qui ça donc ? T’en as d’autres des surprises comme ça ?
Décidément, fallait le suivre. Il me fatiguait déjà ha ha ha !
-Ah ouais ? Et quels genres d’idées ? Elle t’a inscrit sur un site de rencontre ? Non pire, elle t’a organisé des speed dating ? Mieux encore ! Elle fait de la prospection en montrant ta photo à des passantes dans la rue en leur proposant ton numéro de téléphone ! Hm... Et comme t'es un peu effrayant...
Ca me rendait hilare ha ha ha ! j’pouvais pas m’empêcher d’imaginer ce genre de situation bien malaisante et cocasse en le visualisant en train de sourire aimablement avec la seule volonté de s’enfuir bien vite durant un rendez-vous arrangé avec Farah derrière qui le surveillerait en le fixant juste derrière. C’était vraiment trop drôle. Mais la nouvelle suivante me fit froncer des sourcils. Comment ça, il connaissait Smith ? Et plutôt bien en plus ! J’avais vraiment loupé un wagon là. Non, un train entier. Je poussais donc un soupir las en haussant les épaules.
-Ouais je vois. T’as vraiment la cote partout en fait.
Finalement, j’étais plutôt blasé de servir à rien. A part le mettre en garde concernant le tempérament compliqué de la veuve noire, je ne pouvais pas vraiment faire grand-chose d’autre pour le mettre sur la piste. Je redressais également un sourcil alors qu’il m’annonçait également fournir la cave de notre bar changelin.
-Mais dis donc, vous vous faufilez comme une anguille habilement mon brave. Tu disais pas bosser au zoo ? Quand est-ce que tu trouves le temps de respirer ?
Déjà moi, j’avais bien assez à faire entre mon rôle d’enseignant et mon devoir de conseiller.
-Ouais, ça s’est fait très récemment, il est finalement devenu le sage du conseil. Rien de bien étonnant en soi, il connait plutôt bien Abraham notre chef actuel. Mais même sans ça, ça me paraissait évident qu’il le devienne.
John était doué pour s’attirer la confiance des autres même s’il était clairement plus difficile d’avoir la sienne. Je n’avais pas eu de mal à rentrer dans ses petits papiers mais il restait de nature vigilante quand bien même il arborait toujours un visage chaleureux, il fallait se méfier. On sait jamais ce qu’il se passe derrière la tête d’un espion. Dit comme ça, il aurait presque fallu que ce soit moi qui sois sur mes gardes, mais il avait gagné mon estime sur le tas alors je me posais pas trop de questions. Peut-être parce qu’il me rappelait mon grand-père plus jeune, aujourd’hui défunt.
Je me mis soudainement à tout à coup hausser le ton alors qu’il affirmait déjà connaître quatre conseillers, dont moi.
-Quoi ?! tonnais-je en fronçant les sourcils, et qui ça donc ? T’en as d’autres des surprises comme ça ?
Décidément, fallait le suivre. Il me fatiguait déjà ha ha ha !
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Sam 24 Avr 2021 - 18:01
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
A la connaissance d’Elessar, non Korari ne l’avait pas inscrit sur un site de rencontre. Enfin, vous n’avez pas plus de certitude que lui. La dernière fois, elle semblait bien prête à faire appel à tous les moyens à sa disposition pour atteindre son objectif. Et donc il n’était pas aussi saugrenu que cela d’imaginer les speed dating … bien que cela fasse frissonner d’effroi notre ami maori.
Jamais sa vie sentimentale ne lui avait semblé aussi essentielle que depuis que sa cousine s’était mise en tête de lui trouver une compagne pour la vie. Vous qui connaissez fort bien Elessar et son tempérament farouchement indépendant. Vous savez donc que cette histoire sera très amusante à suivre à ses dépens, puisqu’il ne fera rien qui puisse blesser sa petite sœur de cœur. Cette dernière avait donc un boulevard pour satisfaire son plan, bien que vous ne doutiez pas un seul instant que notre kiwi ferait tout pour éviter le maximum de rendez-vous possible.
Elessar sourit simplement. Il n’avait pas la cote partout non, juste il avait eu les opportunités de rencontrer du monde lors de son Overseas Experience, mais aussi avant grâce à sa famille, puis ses propres actions pour le Conseil Territorial Néo-Zélandais. Il possédait maintenant un très beau réseau de changelin, sur lesquels il savait pouvoir compter au besoin. Vous n’êtes pas forcément en accord avec ce jugement pour tous, certains vous semblant bien plus douteux que d’autres. Par ailleurs, vous savez qu’il pouvait compter sur un sorcier quoiqu’il puisse advenir. Même si à vos yeux, le lien les unissant était plus que singulier.
C’était un véritable concours de circonstances qu’autant de personne de sa connaissance soit ici, et encore plus qu’ils soient membres du Conseil Territorial.
Il éclate de rire face à la remarque de son ami. Une anguille non, mais bien comme un panda dans une bambouseraie. Parfaitement.
« Si si je travaille au zoo, comme soigneur animalier. Mais je dirige aussi l’entreprise de feu mon uncle Don, qui est une entreprise de caviste. On y fait aussi nos propres cuvés spéciales. Viens boire un verre chez moi à l’occasion, je te ferai goûter un échantillon du whisky que je produis si ça te tente.
Et ne t’en fait pas, je trouve parfaitement le temps de respirer. Les journées sont certes longues, mais j’arrive à m’offrir des moments de détente et de repos. Le tout au départ a été de trouver l’équilibre entre mes deux activités, maintenant tout roule. »
Vous ne vous souvenez que trop bien des nuits blanches, des semaines à rallonges, ainsi que des réveils avant le soleil pour avoir le temps de tout traiter. Heureusement que notre dragon n’est pas de faible constitution, sinon il aurait eu plus d’une fois l’occasion de tomber malade avec le rythme de folie qu’il s’imposait.
Nettement plus sagement, il écoute l’information sur l’accès au rang de chef d’Abraham. Lui aussi il le connaissait, mais bien plus de vu que réellement. Après tout, vous vous souvenez qu’ils ont du se croiser deux ou trois fois au zoo, leur lieu de travail commun. Décidément, pour vous, cette ville est fort petite si l’on prend en compte le nombre de connaissance de notre jeune ami dans le coin.
La surprise, et le sursaut qui l’accompagne, qui fauche notre ami panda est loin d’être feinte. Il ne s’attendait certainement pas à ce que son ami hausse de la voix ainsi. Vous non plus par ailleurs. La mine presque penaude de l’enfant pris en faute, Elessar se frotte l’arrière de la tête d’une main. Vous savez qu’il va donner des explications, et qu’elles sont bien mérités.
« Er non … non j’en ai pas d’autres des comme ça Seb. Enfin si, je connais Abraham de lui. On travaille au zoo, j’ai du le croiser deux ou trois fois lors de ses rondes. Mais promis, j’en ai plus maintenant !
Du coup, je connais Nawel Assaad, qui est la sœur cadette de ma mère. Elle enseigne à l’Université, vous devez être collègues, et bien sûr c’est la mère de Farah. Toi, mon ami, depuis notre rencontre au Caire et nos nombreuses péripéties à l’époque.
Après comme je te l’ai dit, il y a John Smith qui était un ami d’enfance de mon uncle Don, je l’ai croisé quelques fois en allant passer des vacances en Irlande.
Le dernier que je connais vraiment est Nassim Essaadi, qui est lieutenant de police ici. Je l’ai rencontré alors qu’il travaillait pour Interpole, lors de mon Overseas Experience. On était partis du mauvais pied, parce qu’à l’époque je filmais pratiquement tout ce que je voyais … y compris une scène de crime sur laquelle il se trouvait. »
Vous souriez d’amusement de le voir ainsi justifier ses connaissances au sein du Conseil Territorial. Parallèlement, vous trouvez que c’est de bonne guerre. Qui peut se targuer, en n’étant pas dans le Conseil, d’en connaître autant de membre personnellement après tout ?
Jamais sa vie sentimentale ne lui avait semblé aussi essentielle que depuis que sa cousine s’était mise en tête de lui trouver une compagne pour la vie. Vous qui connaissez fort bien Elessar et son tempérament farouchement indépendant. Vous savez donc que cette histoire sera très amusante à suivre à ses dépens, puisqu’il ne fera rien qui puisse blesser sa petite sœur de cœur. Cette dernière avait donc un boulevard pour satisfaire son plan, bien que vous ne doutiez pas un seul instant que notre kiwi ferait tout pour éviter le maximum de rendez-vous possible.
Elessar sourit simplement. Il n’avait pas la cote partout non, juste il avait eu les opportunités de rencontrer du monde lors de son Overseas Experience, mais aussi avant grâce à sa famille, puis ses propres actions pour le Conseil Territorial Néo-Zélandais. Il possédait maintenant un très beau réseau de changelin, sur lesquels il savait pouvoir compter au besoin. Vous n’êtes pas forcément en accord avec ce jugement pour tous, certains vous semblant bien plus douteux que d’autres. Par ailleurs, vous savez qu’il pouvait compter sur un sorcier quoiqu’il puisse advenir. Même si à vos yeux, le lien les unissant était plus que singulier.
C’était un véritable concours de circonstances qu’autant de personne de sa connaissance soit ici, et encore plus qu’ils soient membres du Conseil Territorial.
Il éclate de rire face à la remarque de son ami. Une anguille non, mais bien comme un panda dans une bambouseraie. Parfaitement.
« Si si je travaille au zoo, comme soigneur animalier. Mais je dirige aussi l’entreprise de feu mon uncle Don, qui est une entreprise de caviste. On y fait aussi nos propres cuvés spéciales. Viens boire un verre chez moi à l’occasion, je te ferai goûter un échantillon du whisky que je produis si ça te tente.
Et ne t’en fait pas, je trouve parfaitement le temps de respirer. Les journées sont certes longues, mais j’arrive à m’offrir des moments de détente et de repos. Le tout au départ a été de trouver l’équilibre entre mes deux activités, maintenant tout roule. »
Vous ne vous souvenez que trop bien des nuits blanches, des semaines à rallonges, ainsi que des réveils avant le soleil pour avoir le temps de tout traiter. Heureusement que notre dragon n’est pas de faible constitution, sinon il aurait eu plus d’une fois l’occasion de tomber malade avec le rythme de folie qu’il s’imposait.
Nettement plus sagement, il écoute l’information sur l’accès au rang de chef d’Abraham. Lui aussi il le connaissait, mais bien plus de vu que réellement. Après tout, vous vous souvenez qu’ils ont du se croiser deux ou trois fois au zoo, leur lieu de travail commun. Décidément, pour vous, cette ville est fort petite si l’on prend en compte le nombre de connaissance de notre jeune ami dans le coin.
La surprise, et le sursaut qui l’accompagne, qui fauche notre ami panda est loin d’être feinte. Il ne s’attendait certainement pas à ce que son ami hausse de la voix ainsi. Vous non plus par ailleurs. La mine presque penaude de l’enfant pris en faute, Elessar se frotte l’arrière de la tête d’une main. Vous savez qu’il va donner des explications, et qu’elles sont bien mérités.
« Er non … non j’en ai pas d’autres des comme ça Seb. Enfin si, je connais Abraham de lui. On travaille au zoo, j’ai du le croiser deux ou trois fois lors de ses rondes. Mais promis, j’en ai plus maintenant !
Du coup, je connais Nawel Assaad, qui est la sœur cadette de ma mère. Elle enseigne à l’Université, vous devez être collègues, et bien sûr c’est la mère de Farah. Toi, mon ami, depuis notre rencontre au Caire et nos nombreuses péripéties à l’époque.
Après comme je te l’ai dit, il y a John Smith qui était un ami d’enfance de mon uncle Don, je l’ai croisé quelques fois en allant passer des vacances en Irlande.
Le dernier que je connais vraiment est Nassim Essaadi, qui est lieutenant de police ici. Je l’ai rencontré alors qu’il travaillait pour Interpole, lors de mon Overseas Experience. On était partis du mauvais pied, parce qu’à l’époque je filmais pratiquement tout ce que je voyais … y compris une scène de crime sur laquelle il se trouvait. »
Vous souriez d’amusement de le voir ainsi justifier ses connaissances au sein du Conseil Territorial. Parallèlement, vous trouvez que c’est de bonne guerre. Qui peut se targuer, en n’étant pas dans le Conseil, d’en connaître autant de membre personnellement après tout ?
"Que de connaissances !"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 2 Mai 2021 - 22:51
J'étais vraiment content pour lui. Oh je savais que c'était un gars très débrouillard mais j'étais aussi au courant que la vie ne lui avait pas fait de cadeaux. Mais il rebondissait toujours en trouvant le moyen de s'adapter. Malgré ses malices et son côté parfois enfantin, il sommeillait chez Elessar une véritable force dans laquelle il puisait pour construire ses repères sans jamais abandonner. Un vrai téméraire qui ne se laissait pas facilement abattre. Je l'écoutais alors commenter sur son quotidien que je ponctuais de plusieurs hochements de tête assez brefs.
-Et bien écoute, je serai ravi de goûter quelques saveurs de ton cru. Et si tu as trouvé ton équilibre alors, mes félicitations mais tu risques de le voir une fois de plus perturbé quand tu intégreras le Conseil ha ha ! Mais ça ira, je sais que t'en es capable, j'me fais pas trop de soucis.
Ce devoir restait malgré tout une charge supplémentaire à assumer. Nous n'étions pas tout le temps affairés mais la période actuelle invoquait de grands investissements personnels. Tout le monde était sur le qui-vive concernant les lycans malades. Et même sans circonstances spéciales, ça restait un rôle avec des responsabilités à remplir. Mais je n'étais pas forcément inquiet pour lui. Il saura gérer, même si ça nécessitera un temps d'adaptation au début.
Puis sous mon étonnement manifesté, il se mit à sursauter comme si une mouche venait de le mordre. J'y avais été peut-être un peu fort mais en même temps, j'étais véritablement surpris. Le coup de grâce était d'apprendre qu'il connaissait même Abraham. Bah voyons, t'avais tout ce beau monde dans ta poche mon gars. Enfin... Ils travaillaient au même endroit et s'étaient seulement croisés quelques fois, c'était plus une connaissance qu'autre chose. Il jugeait donc bon de recenser tous les contacts de son petit carnet relationnel pour que j'y vois sûrement plus clair. Cette initiative me fit marrer, j'en demandais pas tant quand même !
-Ouais, Nawel Assaad est effectivement une collègue. On parle souvent culture lors de nos pauses autour d'un café, en plus d'être aussi un membre du Conseil. Une femme charmante, très intelligente et forte qui ne manque clairement pas de mordant. Je prendrais pas le risque de m'y frotter, et personne ne le devrait d'ailleurs surtout concernant ses filles. C'est fou comme elle est protectrice avec elles.
Je n'étais pas père, ces notions m'échappaient un peu mais même si parfois je la taquinais à ce propos, j'étais à peu près certain que je serai un papa poule aussi. Enfin bref, je ne pus m'empêcher de rire de bon cœur quand il énonça sa petite anecdote concernant notre montagne colossale qu'incarnait la chauve-souris -ironiquement.
-ha ha ha ! Un crime ? Et alors, tu as pu participer à l'enquête ? Tu m'étonnes qu'il se soit fâché, il est loin de rigoler sur ces drames là. Moi à sa place, je t'aurais mis un bon taquet ! Ah ce bon vieux Nassim... Il passe son temps à me taquiner celui-là mais j'ose imaginer que c'est parce qu'il m'apprécie. Un bon gars, très droit et intègre. Il fait vraiment un digne conseiller changelin en plus d'être un bon lieutenant. Le pauvre s'en ramasse plein la tronche avec les événements. J'espère qu'il tiendra le choc.
C'était sûrement le plus sollicité de tous mais il restait très discret sur ses ressentis, très pudique sur les bords plutôt que fière. Je comprenais qu'il ne veuille pas nous emmerder avec ses états d'âme mais il fallait absolument qu'il se préserve.
-Ton intégration n'en sera donc que plus facile, ça te fait des points supplémentaires mais mon petit gars, ça ne te garantit pas l'accès pour autant, va falloir bûcher !
Je le gratifiais d'un clin d'oeil. Il le savait évidemment. Elessar était loin d'être ce genre d'homme opportuniste à souhait mais si ça pouvait lui donner un petit coup de pouce, pourquoi s'en priver.
-Et bien écoute, je serai ravi de goûter quelques saveurs de ton cru. Et si tu as trouvé ton équilibre alors, mes félicitations mais tu risques de le voir une fois de plus perturbé quand tu intégreras le Conseil ha ha ! Mais ça ira, je sais que t'en es capable, j'me fais pas trop de soucis.
Ce devoir restait malgré tout une charge supplémentaire à assumer. Nous n'étions pas tout le temps affairés mais la période actuelle invoquait de grands investissements personnels. Tout le monde était sur le qui-vive concernant les lycans malades. Et même sans circonstances spéciales, ça restait un rôle avec des responsabilités à remplir. Mais je n'étais pas forcément inquiet pour lui. Il saura gérer, même si ça nécessitera un temps d'adaptation au début.
Puis sous mon étonnement manifesté, il se mit à sursauter comme si une mouche venait de le mordre. J'y avais été peut-être un peu fort mais en même temps, j'étais véritablement surpris. Le coup de grâce était d'apprendre qu'il connaissait même Abraham. Bah voyons, t'avais tout ce beau monde dans ta poche mon gars. Enfin... Ils travaillaient au même endroit et s'étaient seulement croisés quelques fois, c'était plus une connaissance qu'autre chose. Il jugeait donc bon de recenser tous les contacts de son petit carnet relationnel pour que j'y vois sûrement plus clair. Cette initiative me fit marrer, j'en demandais pas tant quand même !
-Ouais, Nawel Assaad est effectivement une collègue. On parle souvent culture lors de nos pauses autour d'un café, en plus d'être aussi un membre du Conseil. Une femme charmante, très intelligente et forte qui ne manque clairement pas de mordant. Je prendrais pas le risque de m'y frotter, et personne ne le devrait d'ailleurs surtout concernant ses filles. C'est fou comme elle est protectrice avec elles.
Je n'étais pas père, ces notions m'échappaient un peu mais même si parfois je la taquinais à ce propos, j'étais à peu près certain que je serai un papa poule aussi. Enfin bref, je ne pus m'empêcher de rire de bon cœur quand il énonça sa petite anecdote concernant notre montagne colossale qu'incarnait la chauve-souris -ironiquement.
-ha ha ha ! Un crime ? Et alors, tu as pu participer à l'enquête ? Tu m'étonnes qu'il se soit fâché, il est loin de rigoler sur ces drames là. Moi à sa place, je t'aurais mis un bon taquet ! Ah ce bon vieux Nassim... Il passe son temps à me taquiner celui-là mais j'ose imaginer que c'est parce qu'il m'apprécie. Un bon gars, très droit et intègre. Il fait vraiment un digne conseiller changelin en plus d'être un bon lieutenant. Le pauvre s'en ramasse plein la tronche avec les événements. J'espère qu'il tiendra le choc.
C'était sûrement le plus sollicité de tous mais il restait très discret sur ses ressentis, très pudique sur les bords plutôt que fière. Je comprenais qu'il ne veuille pas nous emmerder avec ses états d'âme mais il fallait absolument qu'il se préserve.
-Ton intégration n'en sera donc que plus facile, ça te fait des points supplémentaires mais mon petit gars, ça ne te garantit pas l'accès pour autant, va falloir bûcher !
Je le gratifiais d'un clin d'oeil. Il le savait évidemment. Elessar était loin d'être ce genre d'homme opportuniste à souhait mais si ça pouvait lui donner un petit coup de pouce, pourquoi s'en priver.
Elessar Tamoana#105898#105898#105898#105898#105898#105898#105898
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
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Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
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Mer 12 Mai 2021 - 12:09
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Intégrer le Conseil ? Vague hypothèse que vous savez trotter dans la tête de notre ami commun. Bien entendu, ce n’est qu’un projet lointain et absolument pas à l’ordre du jour. L’idée principale aujourd’hui est de devenir l’un de ses espions. Ce qui est, certes vous n’en êtes pas dupe, le premier pas vers l’éviction d’un des conseillers en poste. Bien entendu, vous le savez, la perturbation de l’équilibre acquis sera inévitable. Elessar devra, le moment venu, réajuster son équilibre pour conjuguer ses vies professionnelles et son engagement pour la communauté. En outre, vous n’avez besoin d’aucune preuve pour savoir qu’il balaiera cet obstacle … au prix de quelques nuits blanches.
Tout son aunt Nawel ! Elle ne changeait pas d’un iota. Il n’était pas étonnant pour notre panda que son aunt Nawel discute cultures avec Sebastian. Entre l’Histoire qu’elle enseigne et l’Anthropologie dont s’occupe Sebastian, il n’y avait finalement qu’un pas. Leurs discussions devaient être très enrichissante, vous n’en doutez pas. Ne pas se frotter à son aunt Nawel ? Vous ne pouvez que sourire, parce que vous savez que notre jeune ami l’a déjà fait par le passé, après le décès brutal de ses parents. Il a donc apprit, à ses dépends et à la dure, qu’il valait mieux éviter la confrontation avec elle autant que faire ce peut. Protectrice avec ses filles … L’ombre qui passe furtivement dans le regard de notre dragon ne vous échappe pas. Vous en connaissez les raisons, et vous savez aussi qu’à l’avenir il n’y aura pas qu’elle pour protéger les deux filles. Gare à celui qui oserait les toucher … Un accident peut arriver si vite.
Heureusement, l’histoire avec le lieutenant Essaadi détourne l’attention. Un sourire se dessine même à nouveau sur son visage. Cette aventure, ou mésaventure selon le point de vue, c’était bien terminé en fin de compte.
« Non je n’ai pas participé à l’enquête … Mais j’ai dû effacer l’enregistrement que j’avais fait, du moins la portion concerné par le crime. Nassim a été malgré tout cool avec moi à ce moment-là. On a même bu un coup ensemble dans un sanctuaire quelques heures après.
Tu as raison, c’est vraiment quelqu’un de bien. Je l’ai vu il y a … un peu moins de deux semaines au Fior Nadur. Il était avec son fils. Un petit adorable mais très timide. Nassim avait l’air vraiment lessivé, mais il tenait le coup. Maintenant après les derniers évènements … je ne sais pas si on ne va pas approcher de la goutte d’eau de trop. Ca aurait été profitable pour lui d’avoir quelqu’un pouvant le seconder pleinement au quotidien dans son job. »
Vous reconnaissez bien là, la compassion de notre jeune dragon. Toujours à vouloir le bien-être et le bonheur des gens autour de lui, connaissances ou non. Bien entendu, il ne doutait pas du tout de l’implication du Conseil et du soutient qu’il pouvait apporter au lieutenant. Seulement … vous ne pouvez que vous demander aussi si cela s’avère suffisant. Une telle charge de travail n’est bonne pour personne, or à sa connaissance, Nassim était le seul membre du Conseil dans les forces de l’Ordre. De fait, l’unique lien entre le terrain des enquêtes et la communauté. Et sa sollicitation devait aller crescendo, à l’instar du climat délétère actuel.
Elessar rit doucement. Bien entendu qu’avoir toutes ces relations ne le dispensait en rien de prouver sa valeur. C’était même, à ses yeux, vous le savez, totalement le contraire. Le clin d’œil de Sebastian ne le détrompe pas sur ce point. Les deux jeunes hommes se connaissaient suffisamment pour appréhender pleinement les valeurs de chacun. Et nombres d’entre elles étaient, par ailleurs, partagées.
« J’en ai bien conscience oui ! De plus, à part mon aunt Nawel, aucun de vous ne sait ce que je peux valoir comme espion du Conseil. Vous me connaissez en dehors de ce cadre, savoir ce que je peux valoir en dehors n’implique pas automatiquement que je suis capable de le remplir.
Il faudra que je fasse mes preuves, comme n’importe quel autre changelin. En revanche, vous connaître est un léger atout pour attester que je ne nuirai pas à la communauté. Et si je vois beaucoup plus loin, vous serez de nombreux alliés lorsque je me déciderai sur la question de défier en duel l’un des Conseillers restant. »
Il est évident que c’est une vision à très long terme. Elessar, vous ne le savez que trop bien, sait être prudent lorsque cela s’impose. Prendre une place de conseiller est une entreprise périlleuse, pouvant coûter la vie. Il s’agit donc de connaître son adversaire, de savoir à qui on a à faire avant de se lancer dans la bataille.
Néanmoins, vous savez que ce n’est clairement pas à l’ordre du jour. Il ne souhaite que travailler pour le Conseil, et non pas dedans. Un pas après l’autre. Rien ne le presse sur ce chemin qu’il ne fait qu’envisager. Il est ici pour un long moment, il aura donc tout loisir de s’y engager à un moment … ou à un autre.
Tout son aunt Nawel ! Elle ne changeait pas d’un iota. Il n’était pas étonnant pour notre panda que son aunt Nawel discute cultures avec Sebastian. Entre l’Histoire qu’elle enseigne et l’Anthropologie dont s’occupe Sebastian, il n’y avait finalement qu’un pas. Leurs discussions devaient être très enrichissante, vous n’en doutez pas. Ne pas se frotter à son aunt Nawel ? Vous ne pouvez que sourire, parce que vous savez que notre jeune ami l’a déjà fait par le passé, après le décès brutal de ses parents. Il a donc apprit, à ses dépends et à la dure, qu’il valait mieux éviter la confrontation avec elle autant que faire ce peut. Protectrice avec ses filles … L’ombre qui passe furtivement dans le regard de notre dragon ne vous échappe pas. Vous en connaissez les raisons, et vous savez aussi qu’à l’avenir il n’y aura pas qu’elle pour protéger les deux filles. Gare à celui qui oserait les toucher … Un accident peut arriver si vite.
Heureusement, l’histoire avec le lieutenant Essaadi détourne l’attention. Un sourire se dessine même à nouveau sur son visage. Cette aventure, ou mésaventure selon le point de vue, c’était bien terminé en fin de compte.
« Non je n’ai pas participé à l’enquête … Mais j’ai dû effacer l’enregistrement que j’avais fait, du moins la portion concerné par le crime. Nassim a été malgré tout cool avec moi à ce moment-là. On a même bu un coup ensemble dans un sanctuaire quelques heures après.
Tu as raison, c’est vraiment quelqu’un de bien. Je l’ai vu il y a … un peu moins de deux semaines au Fior Nadur. Il était avec son fils. Un petit adorable mais très timide. Nassim avait l’air vraiment lessivé, mais il tenait le coup. Maintenant après les derniers évènements … je ne sais pas si on ne va pas approcher de la goutte d’eau de trop. Ca aurait été profitable pour lui d’avoir quelqu’un pouvant le seconder pleinement au quotidien dans son job. »
Vous reconnaissez bien là, la compassion de notre jeune dragon. Toujours à vouloir le bien-être et le bonheur des gens autour de lui, connaissances ou non. Bien entendu, il ne doutait pas du tout de l’implication du Conseil et du soutient qu’il pouvait apporter au lieutenant. Seulement … vous ne pouvez que vous demander aussi si cela s’avère suffisant. Une telle charge de travail n’est bonne pour personne, or à sa connaissance, Nassim était le seul membre du Conseil dans les forces de l’Ordre. De fait, l’unique lien entre le terrain des enquêtes et la communauté. Et sa sollicitation devait aller crescendo, à l’instar du climat délétère actuel.
Elessar rit doucement. Bien entendu qu’avoir toutes ces relations ne le dispensait en rien de prouver sa valeur. C’était même, à ses yeux, vous le savez, totalement le contraire. Le clin d’œil de Sebastian ne le détrompe pas sur ce point. Les deux jeunes hommes se connaissaient suffisamment pour appréhender pleinement les valeurs de chacun. Et nombres d’entre elles étaient, par ailleurs, partagées.
« J’en ai bien conscience oui ! De plus, à part mon aunt Nawel, aucun de vous ne sait ce que je peux valoir comme espion du Conseil. Vous me connaissez en dehors de ce cadre, savoir ce que je peux valoir en dehors n’implique pas automatiquement que je suis capable de le remplir.
Il faudra que je fasse mes preuves, comme n’importe quel autre changelin. En revanche, vous connaître est un léger atout pour attester que je ne nuirai pas à la communauté. Et si je vois beaucoup plus loin, vous serez de nombreux alliés lorsque je me déciderai sur la question de défier en duel l’un des Conseillers restant. »
Il est évident que c’est une vision à très long terme. Elessar, vous ne le savez que trop bien, sait être prudent lorsque cela s’impose. Prendre une place de conseiller est une entreprise périlleuse, pouvant coûter la vie. Il s’agit donc de connaître son adversaire, de savoir à qui on a à faire avant de se lancer dans la bataille.
Néanmoins, vous savez que ce n’est clairement pas à l’ordre du jour. Il ne souhaite que travailler pour le Conseil, et non pas dedans. Un pas après l’autre. Rien ne le presse sur ce chemin qu’il ne fait qu’envisager. Il est ici pour un long moment, il aura donc tout loisir de s’y engager à un moment … ou à un autre.
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