En quête de vérité {Ft. Taichi] (07/06/2022)
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Lloyd D. Evans#107133#107133#107133
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Jeu 11 Aoû 2022 - 23:56
En quête de vérité
7 juin 2022
Voir Fabricio dans cet état m'avait fait prendre conscience que ce monde était encore moins juste qu'il n'y paraît. Peu importe ses actes, il faisait parti de notre meute, et par conséquent, ses blessures étaient mes blessures, et son désir de vengeance, le nôtre. J'avais appris, via des conversations, le nom de la petite-amie de mon confrère. Loin de moi l'idée de vouloir lui faire peur, juste une envie de me présenter, et d'apporter tout mon soutien dans cette épreuve qui a dû être difficile pour elle. Je savais juste qu'elle n'était pas lycane, mais en dehors de ça, c'était un mystère, même s'il faut dire que je n'ai pas cherché son nom dans mes dossiers ou sur Internet. Ayant pris soin de la contacter, j'avais envoyé une lettre à son domicile, lui donnant rendez-vous aujourd'hui au Fíor-nádúr à 19 heures. J'avais signé la lettre d'un simple "un ami qui veut rendre justice". J'aurais pu donner mon nom tout de suite, mais cela lui aurait peut-être rien évoqué, et surtout, mieux vaut ne pas mettre son nom partout, tout se sait assez rapidement.
J'attendais donc, dehors, une cigarette à la main, après avoir fini mon service, montre en main. Mes cheveux étaient attachés pour former une queue de cheval, et lentement, j'écrasais ma cigarette dans mon cendrier de poche, crachant une dernière fumée, alors que l'heure fatidique venait d'arriver. J'avais réservé une table, les pubs irlandais ayant une réputation d'avoir une cuisine assez simple, en plus de pouvoir profiter de certaines boissons, si jamais, mon invitée voulait boire. Les langues se déliaient mieux avec un verre d'alcool, mais pour le moment, mieux vaut rester sobre pour mes questions. Je regardais brièvement mon téléphone, afin de consulter mes messages. Le cadre convivial des lieux était vraiment agréable, ce petit coin d'Europe contrastait vraiment avec le Japon, j'espérais juste que ça n'allait pas déranger Taichi. En plus de mes yeux, mon odorat affuté était en alerte, à l'affût du moindre signe distinctif. Soudainement, mon nez capta l'odeur de Fabricio, du moins, une petite partie. Un de ses proches était sûrement là. Observant les alentours, je vis une femme approcher. Etant donné que je ne m'étais pas décrit sur la lettre, c'est moi qui vint donc la voir, me dressant en face d'elle.
-Vous devez être Taichi je présume. Suivez moi. Nous serons plus confortablement installés à notre table.
Mon ton était sérieux, mais en aucun cas menaçant. J'attendais qu'elle me suive, même si je ne comptais pas parler avant. Si elle avait besoin de précision, je lui dirais tout en temps et en heure. M'installant à ma place, je la laisse faire de même. Mon verre de whisky préalablement commandé sur la table, je commence à m'expliquer.
-Il était risqué de vous contacter durant mes heures de travail. J'enquête sur les personnes qui ont pu faire du mal à Fabricio et je me demandais si vous aviez des informations, n'importe lesquelles. Nous sommes dans le même camp, lui et moi, mais je ne peux pas faire mes recherches au poste de police. C'est pourquoi, je viens vous voir, préférant parler en toute tranquillité. N'hésitez pas à prendre un verre si vous le souhaitez. Je tiens à vous aider et à vous couvrir en cas de besoin. Vous êtes importante pour lui, c'est pourquoi, je tiendrais parole. Appelez moi Lloyd.
Je ne voulais pas révéler mon appartenance à la meute pour le moment, il y avait encore trop d'oreilles, mais je me doutais surtout que Taichi était au courant concernant son petit-ami et la meute Ogawa, il était donc inutile de dévoiler sa race à voix haute face à une personne que je venais de rencontrer, ça serait insensé et irresponsable de ma part.
Voir Fabricio dans cet état m'avait fait prendre conscience que ce monde était encore moins juste qu'il n'y paraît. Peu importe ses actes, il faisait parti de notre meute, et par conséquent, ses blessures étaient mes blessures, et son désir de vengeance, le nôtre. J'avais appris, via des conversations, le nom de la petite-amie de mon confrère. Loin de moi l'idée de vouloir lui faire peur, juste une envie de me présenter, et d'apporter tout mon soutien dans cette épreuve qui a dû être difficile pour elle. Je savais juste qu'elle n'était pas lycane, mais en dehors de ça, c'était un mystère, même s'il faut dire que je n'ai pas cherché son nom dans mes dossiers ou sur Internet. Ayant pris soin de la contacter, j'avais envoyé une lettre à son domicile, lui donnant rendez-vous aujourd'hui au Fíor-nádúr à 19 heures. J'avais signé la lettre d'un simple "un ami qui veut rendre justice". J'aurais pu donner mon nom tout de suite, mais cela lui aurait peut-être rien évoqué, et surtout, mieux vaut ne pas mettre son nom partout, tout se sait assez rapidement.
J'attendais donc, dehors, une cigarette à la main, après avoir fini mon service, montre en main. Mes cheveux étaient attachés pour former une queue de cheval, et lentement, j'écrasais ma cigarette dans mon cendrier de poche, crachant une dernière fumée, alors que l'heure fatidique venait d'arriver. J'avais réservé une table, les pubs irlandais ayant une réputation d'avoir une cuisine assez simple, en plus de pouvoir profiter de certaines boissons, si jamais, mon invitée voulait boire. Les langues se déliaient mieux avec un verre d'alcool, mais pour le moment, mieux vaut rester sobre pour mes questions. Je regardais brièvement mon téléphone, afin de consulter mes messages. Le cadre convivial des lieux était vraiment agréable, ce petit coin d'Europe contrastait vraiment avec le Japon, j'espérais juste que ça n'allait pas déranger Taichi. En plus de mes yeux, mon odorat affuté était en alerte, à l'affût du moindre signe distinctif. Soudainement, mon nez capta l'odeur de Fabricio, du moins, une petite partie. Un de ses proches était sûrement là. Observant les alentours, je vis une femme approcher. Etant donné que je ne m'étais pas décrit sur la lettre, c'est moi qui vint donc la voir, me dressant en face d'elle.
-Vous devez être Taichi je présume. Suivez moi. Nous serons plus confortablement installés à notre table.
Mon ton était sérieux, mais en aucun cas menaçant. J'attendais qu'elle me suive, même si je ne comptais pas parler avant. Si elle avait besoin de précision, je lui dirais tout en temps et en heure. M'installant à ma place, je la laisse faire de même. Mon verre de whisky préalablement commandé sur la table, je commence à m'expliquer.
-Il était risqué de vous contacter durant mes heures de travail. J'enquête sur les personnes qui ont pu faire du mal à Fabricio et je me demandais si vous aviez des informations, n'importe lesquelles. Nous sommes dans le même camp, lui et moi, mais je ne peux pas faire mes recherches au poste de police. C'est pourquoi, je viens vous voir, préférant parler en toute tranquillité. N'hésitez pas à prendre un verre si vous le souhaitez. Je tiens à vous aider et à vous couvrir en cas de besoin. Vous êtes importante pour lui, c'est pourquoi, je tiendrais parole. Appelez moi Lloyd.
Je ne voulais pas révéler mon appartenance à la meute pour le moment, il y avait encore trop d'oreilles, mais je me doutais surtout que Taichi était au courant concernant son petit-ami et la meute Ogawa, il était donc inutile de dévoiler sa race à voix haute face à une personne que je venais de rencontrer, ça serait insensé et irresponsable de ma part.
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Taichi Tomoe Lizenko#107250#107250#107250#107250#107250#107250#107250
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Dim 25 Sep 2022 - 21:17
En quête de vérité
Feat Lloyd D. Evans
Taichi Tomoe hésitait vraiment. La curiosité, encore et toujours, la dévorait et l’encourageait à aller à ce rendez-vous avec un parfait inconnu. De l’autre, sa plus vieille compagne la peur, lui soufflait que cela pouvait être dangereux surtout par les temps actuels.
Elle finit par céder à sa curiosité et pris la décision d’y aller. Un rapide regard à l’horloge face à elle, lui appris qu’elle avait à peine un quart d’heure devant elle pour être à l’heure. Ce n’était pas un problème, le rendez-vous était au Fior Nadur, endroit qu’elle connaissait maintenant comme sa poche au vu du nombre d’heure qu’elle y passait. Elle savait qu’elle s’y sentirait en sécurité, qu’elle serait loin d’être la seule sorcière présente aussi. De plus, malgré le danger potentiel de cette rencontre avec un parfait inconnu, elle était loin d’être totalement sans défense. Sous l’enseignement de Tsukishima-sensei, la petite avait fortement progressé.
Allant dans sa chambre, elle décida de passer une tenue sobre et de laisser de côté le yukata qu’elle portait jusqu’à maintenant. Ainsi, elle enfila un jean couleur noir légèrement délavé, une paire de tennis multicolore et un débardeur de couleur mauve légèrement décolleté. Ce dernier, près du corps, épousait à la perfection les formes nouvelles de la jeune femme que la petite était devenue. Pour camoufler sa silhouette, avec laquelle Taichi n’était pas encore tout à fait à l’aise, elle prit le sweat de Fa-kun qu’elle lui avait emprunté, pour ne pas dire annexé.
Respirant profondément l’odeur de son amant, une façon pour elle de se rassurer, avant d’enfiler le sweat, elle prit ensuite son sac bandoulière. Réfléchissant quelques instants, elle y fourra son portefeuille, sa tablette, la lettre qu’elle avait reçu, ainsi que la pochette de son casque audio. D’un geste sûr, lié à l’habitude, elle mit son casque et déclencha sa musique. Aussitôt elle s’abandonna à son écoute, tout en commençant à natter ses long cheveux.
Finalement, la sorcière prit son portable en le glissant dans la poche droite de son jean, son lecteur mp3 trouvant le chemin de la poche arrière gauche. Son sac vint se poser contre sa hanche gauche, tandis qu’à droite s’installa le fourreau de Tsukinoha. Son amie ne la quittant que rarement depuis l’agression de son compagnon. Elle refusait d’aller faire face à cet inconnu, même s’il affirmait être un ami voulant rendre justice, sans assurance pour sa défense. Déjà qu’elle n’avait pas fait mention de ce rendez-vous à Fa-kun, elle n’allait pas en plus y aller sans protection.
D’un geste nonchalant, la sorcière s’ouvrit un portail pour le sanctuaire du Fior Nadur. Y arrivant, elle salua rapidement les sorciers et changelins de sa connaissance, avant de sortir par l’arrière et de faire le tour du bâtiment pour arriver par la rue principale, donnant sur l’entrée officielle du pub.
En approchant de l’entrée, un homme l’aborda sans le moindre ambages, l’appelant par son prénom comme s’ils se connaissaient depuis leur tendre enfance. Taichi Tomoe se força à garder le silence, un visage de marbre et à acquiescer sagement à son ordre de le suivre. Le ton qu’il avait employé n’était en rien menaçant, mais pour une nippone pure souche comme elle l’était, ce type d’approche était loin d’être appréciée. L’odeur de tabac qu’il portait sur lui ne la dérangeait pas, c’était la même que celle de Fa-kun ou encore d’Ogawa-san. Même si cet homme était un inconnu, sa tête lui rappelait quelqu’un. Elle sortit alors sa tablette de son sac, et fouilla dans la galerie les photos qu’elle y possédait.
Juste avant d’ouvrir le dossier sur les membres connus de la police de Nakanoto, ceux avec qui elle jouait régulièrement au chat et à la souris, elle s’assit face à son interlocuteur. Il avait déjà un verre d’alcool devant lui, à la couleur, la jeune fille l’identifia comme étant du whiskey, même si elle était incapable de dire lequel. Reprenant sa recherche, tout en écoutant ce qu’elle considérait comme des platitudes, elle finit par trouver la photo qu’elle cherchait.
Son regard d’améthyste fit alors plusieurs aller-retour entre son écran et l’homme face à elle. Au moins, la sorcière savait maintenant à qui elle avait à faire. De plus ses allusions subtiles au « camp » dans lequel ils seraient tous les deux ne lui laissait que peut de doute sur la réelle nature de son interlocuteur. Elle héla un serveur qui arriva promptement. La discussion qui s’annonçait promettait d’être rude, elle avait donc besoin d’un verre.
« Un caïpirinha pour moi s’il vous plaît. Et une bouteille de Ozeki Karatanba aussi, avec deux coupelles. Merci. »
La commande prise, le serveur s’éclipsa. La petite en profita pour poser sa tablette, écran éteint, sur la table. Elle savait qu’elle aurait besoin de son contenu au court de la discussion. Elle tenait à mettre certaines choses au clair avant de continuer dans le vif du sujet.
« Seul mes proches utilisent le diminutif que vous avez employé en m’abordant. Je me nomme Taichi Tomoe, et j’apprécierai que vous m’appeliez ainsi. Du moins tant que nous ne nous connaissons pas vraiment. De plus je sais exactement qui vous êtes, Lloyd-san, en plus d’être un membre de la famille de Fa-kun de ce que je comprends. Vous n’êtes d’ailleurs pas dans la famille depuis longtemps… je me trompe ? »
La question était plus rhétorique que formelle, Taichi Tomoe sachant parfaitement que son affirmation était juste. Le serveur revint à cet instant avec la commande qu’elle lui avait passé. Elle le remercia une nouvelle fois, dès que son cocktail et le sake demandé furent sur la table. Le serveur repartit servir d’autres tables, les laissant tranquille.
« Fa-kun ne souhaite pas que je m’en mêle. Enfin il préfèrerait que je ne le fasse pas, tout en se doutant que je ne reterai pas les bras croisé pour autant. Cependant je déteste que l’on fasse du mal à ceux que j’aime, Fa-kun étant en tête de liste, vous devez vous en doutez. Je crains d’avoir accès à bien plus de ressources que vous pour mener cette enquête Lloyd-san. Néanmoins, je pense que vous avez raison. Nous allier nous offrira plus d’opportunités et d’efficacité afin de trouver et châtier comme il se doit les monstres qui ont fait ça à Fa-kun.
Je n’ai qu’une seule condition à imposer pour cette collaboration : quelque soit les moyens employés ceux-ci devront rester secret quoi qu’il arrive, et je veux votre parole d’honneur sur ce point. Si cela vous convient, je propose que nous trinquions à une association probablement fructueuse. Sinon, je vous laisserai boire votre verre en solitaire.
Alors que décidez-vous Lloyd-kun ? »
Sa main droite sur sa tablette, la gauche tenant son cocktail, Taichi Tomoe se tut et attendit la décision de son interlocuteur. Lloyd-san avait une bonne idée et la volonté, mais clairement pas les moyens pour la mener rapidement et totalement à bien, contrairement à elle. La petite savait qu’elle n’avait pas besoin d’être couverte, elle passait sous les radars depuis suffisamment longtemps pour savoir comment se fondre dans le décors. Cependant, lors du châtiment des monstres, avoir un lycan prêt à déchiqueter leurs adversaires ne serait probablement pas un luxe superflu. Entre Fa-kun et Jarlsonfel-sensei, elle commençait à avoir une bonne idée de leurs capacités. Couplé aux siennes, il y avait matière à faire de gros dégâts.
Elle finit par céder à sa curiosité et pris la décision d’y aller. Un rapide regard à l’horloge face à elle, lui appris qu’elle avait à peine un quart d’heure devant elle pour être à l’heure. Ce n’était pas un problème, le rendez-vous était au Fior Nadur, endroit qu’elle connaissait maintenant comme sa poche au vu du nombre d’heure qu’elle y passait. Elle savait qu’elle s’y sentirait en sécurité, qu’elle serait loin d’être la seule sorcière présente aussi. De plus, malgré le danger potentiel de cette rencontre avec un parfait inconnu, elle était loin d’être totalement sans défense. Sous l’enseignement de Tsukishima-sensei, la petite avait fortement progressé.
Allant dans sa chambre, elle décida de passer une tenue sobre et de laisser de côté le yukata qu’elle portait jusqu’à maintenant. Ainsi, elle enfila un jean couleur noir légèrement délavé, une paire de tennis multicolore et un débardeur de couleur mauve légèrement décolleté. Ce dernier, près du corps, épousait à la perfection les formes nouvelles de la jeune femme que la petite était devenue. Pour camoufler sa silhouette, avec laquelle Taichi n’était pas encore tout à fait à l’aise, elle prit le sweat de Fa-kun qu’elle lui avait emprunté, pour ne pas dire annexé.
Respirant profondément l’odeur de son amant, une façon pour elle de se rassurer, avant d’enfiler le sweat, elle prit ensuite son sac bandoulière. Réfléchissant quelques instants, elle y fourra son portefeuille, sa tablette, la lettre qu’elle avait reçu, ainsi que la pochette de son casque audio. D’un geste sûr, lié à l’habitude, elle mit son casque et déclencha sa musique. Aussitôt elle s’abandonna à son écoute, tout en commençant à natter ses long cheveux.
Finalement, la sorcière prit son portable en le glissant dans la poche droite de son jean, son lecteur mp3 trouvant le chemin de la poche arrière gauche. Son sac vint se poser contre sa hanche gauche, tandis qu’à droite s’installa le fourreau de Tsukinoha. Son amie ne la quittant que rarement depuis l’agression de son compagnon. Elle refusait d’aller faire face à cet inconnu, même s’il affirmait être un ami voulant rendre justice, sans assurance pour sa défense. Déjà qu’elle n’avait pas fait mention de ce rendez-vous à Fa-kun, elle n’allait pas en plus y aller sans protection.
D’un geste nonchalant, la sorcière s’ouvrit un portail pour le sanctuaire du Fior Nadur. Y arrivant, elle salua rapidement les sorciers et changelins de sa connaissance, avant de sortir par l’arrière et de faire le tour du bâtiment pour arriver par la rue principale, donnant sur l’entrée officielle du pub.
En approchant de l’entrée, un homme l’aborda sans le moindre ambages, l’appelant par son prénom comme s’ils se connaissaient depuis leur tendre enfance. Taichi Tomoe se força à garder le silence, un visage de marbre et à acquiescer sagement à son ordre de le suivre. Le ton qu’il avait employé n’était en rien menaçant, mais pour une nippone pure souche comme elle l’était, ce type d’approche était loin d’être appréciée. L’odeur de tabac qu’il portait sur lui ne la dérangeait pas, c’était la même que celle de Fa-kun ou encore d’Ogawa-san. Même si cet homme était un inconnu, sa tête lui rappelait quelqu’un. Elle sortit alors sa tablette de son sac, et fouilla dans la galerie les photos qu’elle y possédait.
Juste avant d’ouvrir le dossier sur les membres connus de la police de Nakanoto, ceux avec qui elle jouait régulièrement au chat et à la souris, elle s’assit face à son interlocuteur. Il avait déjà un verre d’alcool devant lui, à la couleur, la jeune fille l’identifia comme étant du whiskey, même si elle était incapable de dire lequel. Reprenant sa recherche, tout en écoutant ce qu’elle considérait comme des platitudes, elle finit par trouver la photo qu’elle cherchait.
Son regard d’améthyste fit alors plusieurs aller-retour entre son écran et l’homme face à elle. Au moins, la sorcière savait maintenant à qui elle avait à faire. De plus ses allusions subtiles au « camp » dans lequel ils seraient tous les deux ne lui laissait que peut de doute sur la réelle nature de son interlocuteur. Elle héla un serveur qui arriva promptement. La discussion qui s’annonçait promettait d’être rude, elle avait donc besoin d’un verre.
« Un caïpirinha pour moi s’il vous plaît. Et une bouteille de Ozeki Karatanba aussi, avec deux coupelles. Merci. »
La commande prise, le serveur s’éclipsa. La petite en profita pour poser sa tablette, écran éteint, sur la table. Elle savait qu’elle aurait besoin de son contenu au court de la discussion. Elle tenait à mettre certaines choses au clair avant de continuer dans le vif du sujet.
« Seul mes proches utilisent le diminutif que vous avez employé en m’abordant. Je me nomme Taichi Tomoe, et j’apprécierai que vous m’appeliez ainsi. Du moins tant que nous ne nous connaissons pas vraiment. De plus je sais exactement qui vous êtes, Lloyd-san, en plus d’être un membre de la famille de Fa-kun de ce que je comprends. Vous n’êtes d’ailleurs pas dans la famille depuis longtemps… je me trompe ? »
La question était plus rhétorique que formelle, Taichi Tomoe sachant parfaitement que son affirmation était juste. Le serveur revint à cet instant avec la commande qu’elle lui avait passé. Elle le remercia une nouvelle fois, dès que son cocktail et le sake demandé furent sur la table. Le serveur repartit servir d’autres tables, les laissant tranquille.
« Fa-kun ne souhaite pas que je m’en mêle. Enfin il préfèrerait que je ne le fasse pas, tout en se doutant que je ne reterai pas les bras croisé pour autant. Cependant je déteste que l’on fasse du mal à ceux que j’aime, Fa-kun étant en tête de liste, vous devez vous en doutez. Je crains d’avoir accès à bien plus de ressources que vous pour mener cette enquête Lloyd-san. Néanmoins, je pense que vous avez raison. Nous allier nous offrira plus d’opportunités et d’efficacité afin de trouver et châtier comme il se doit les monstres qui ont fait ça à Fa-kun.
Je n’ai qu’une seule condition à imposer pour cette collaboration : quelque soit les moyens employés ceux-ci devront rester secret quoi qu’il arrive, et je veux votre parole d’honneur sur ce point. Si cela vous convient, je propose que nous trinquions à une association probablement fructueuse. Sinon, je vous laisserai boire votre verre en solitaire.
Alors que décidez-vous Lloyd-kun ? »
Sa main droite sur sa tablette, la gauche tenant son cocktail, Taichi Tomoe se tut et attendit la décision de son interlocuteur. Lloyd-san avait une bonne idée et la volonté, mais clairement pas les moyens pour la mener rapidement et totalement à bien, contrairement à elle. La petite savait qu’elle n’avait pas besoin d’être couverte, elle passait sous les radars depuis suffisamment longtemps pour savoir comment se fondre dans le décors. Cependant, lors du châtiment des monstres, avoir un lycan prêt à déchiqueter leurs adversaires ne serait probablement pas un luxe superflu. Entre Fa-kun et Jarlsonfel-sensei, elle commençait à avoir une bonne idée de leurs capacités. Couplé aux siennes, il y avait matière à faire de gros dégâts.
"Visage d’ange, attitude de brute"
Etilya sur DK RPG
Lloyd D. Evans#107267#107267#107267
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Jeu 13 Oct 2022 - 2:18
En quête de vérité
7 juin 2022
J'attendais, mon verre de whisky sur la table, que mon interlocutrice arrive. Son odeur ne passa pas inaperçue, elle était identique à celle de Fabricio, ce qui me confirma qu'il s'agissait de la bonne personne. Mon approche était directe, ayant tendance à oublier que j'étais au Japon et non dans l'armée aux USA. Aucun doute que cette femme était la compagne de mon confrère, et ce qui lui était arrivé devra se faire payer, tôt ou tard. Pour le moment, je n'avais pas de preuves tangibles pour incriminer qui que ce soit, mais peut-être que cela changera aujourd'hui, si on acceptait de travailler avec moi et qu'on me fournissait un minimum d'indices. Avant de pouvoir échanger quoique ce soit, elle demanda au serveur une bouteille de saké, ainsi qu'un cocktail. Passer du Brésil au Japon, c'est assez subtil comme mélange des saveurs, mais je ne comptais pas faire une quelconque remarque à ce sujet, aussi pertinente soit-elle. Elle faisait souvent des allers-retours entre mon regard et sa tablette et si j'étais un vieil homme aigri, je dirais que c'est d'une grande impolitesse de ne pas se couper des réseaux sociaux quand on est en face d'une personne, qui plus est, d'un représentant de l'ordre, mais elle devait certainement avoir ses raisons, d'où le fait que je ne fis aucune remarque. Cependant, la suite de la conversation me fit hausser un sourcil.
-Je comprends. J'ignorais cette information, je pensais que c'était votre prénom complet. Et vous avez vu juste, je suis très récent au sein de cette famille. En revanche, je ne m'attendais pas à une recherche de votre part, vous m'en voyez surpris.
La commande arriva alors, les alcools posés sur la table. Je continuais de boire une partie de mon whisky, son goût assez fort réchauffait mon œsophage. J'avais remercié le serveur de sa rapidité, mais dès lors qu'il était parti, les choses sérieuses reprenaient, la conversation risquant d'être longue et non des plus simples à entretenir, compte tenu du sujet. Il était évident qu'elle n'allait pas laisser l'agression de son petit-ami impuni, mais le fait qu'elle ait davantage de ressources que moi me fit questionner sur les relations que Taichi Tomoe avaient. Qui était-elle vraiment? Quels genres de relations possédait-elle pour affirmer sans sourciller qu'elle avait de meilleurs renseignements que les miens? Je la voyais continuer d'aller sur sa tablette, buvant son cocktail de sa main de libre, le temps de me laisser digérer ces informations. Tout cela m'intriguait, et je n'avais pas grand chose à perdre. Aider la meute était pour moi la seule préoccupation à l'heure actuelle, et si on pouvait venger Fabricio et faire en sorte que cela n'arrive plus, alors cette prise de risques était nécessaire. J'avais beau réfléchir à toutes les éventualités, je ne voyais aucune autre solution, mais je devais assouvir cette curiosité qui me gagnait. La regardant dans les yeux, je donnais ma réponse.
-Je sais garder un secret, et les moyens m'importent peu, tant que le résultat est au rendez-vous. Cependant, j'aimerais savoir quelles sont vos sources d'informations. Pour que vous arriviez à me surclasser à ce niveau, c'est qu'elles doivent être très difficiles à avoir, je me trompe? La vengeance me maintient en vie, alors que je ferais ce qu'il faut pour Fabricio.
Je lève mon verre en direction de Taichi Tomoe, me rappelant au passage comment on devait trinquer au Japon. Le vocabulaire n'était pas le même et les codes non plus, mais dans notre cas, ils étaient identiques. Nos verres à la même hauteur, je regarde mon interlocutrice dans les yeux, gardant mon air sérieux.
-Vous avez ma parole sur mon honneur. Kanpai.
Je trinquais alors avec elle, avant de boire l'entièreté de mon verre d'une traite, le posant sur la table et soupirant légèrement. C'était une caresse pour la gorge, réchauffant mon corps, alors que d'autres trouveraient que cette sensation serait insupportable. Elle avait parlé de châtier les monstres qui avaient blessé son petit-ami, mais je parlais de les livrer à la justice, pas de les punir physiquement. Maintenant que nous avons trinqués, je ne pouvais plus revenir en arrière, mais l'intrigue concernant son châtiment lui vaut une autre question.
-Vous avez parlé de châtier. Je suppose que les livrer à la justice ne vous intéresse pas? Si nous n'avons pas le choix, je placerai ça sous de la légitime défense. Mais sinon, je serais obligé d'appliquer la loi. Je reste un membre des forces de l'ordre.
Bien entendu, j'aimerai faire payer les agresseurs de mon confrère, mais mon côté professionnel m'obligeait à donner une chance aux yeux de la loi, quand bien même, ils ne le méritaient sûrement pas. Si je pouvais mettre la loi de côté ainsi que ma conscience liée au travail pour les punir brutalement, je le ferais avec plaisir.
J'attendais, mon verre de whisky sur la table, que mon interlocutrice arrive. Son odeur ne passa pas inaperçue, elle était identique à celle de Fabricio, ce qui me confirma qu'il s'agissait de la bonne personne. Mon approche était directe, ayant tendance à oublier que j'étais au Japon et non dans l'armée aux USA. Aucun doute que cette femme était la compagne de mon confrère, et ce qui lui était arrivé devra se faire payer, tôt ou tard. Pour le moment, je n'avais pas de preuves tangibles pour incriminer qui que ce soit, mais peut-être que cela changera aujourd'hui, si on acceptait de travailler avec moi et qu'on me fournissait un minimum d'indices. Avant de pouvoir échanger quoique ce soit, elle demanda au serveur une bouteille de saké, ainsi qu'un cocktail. Passer du Brésil au Japon, c'est assez subtil comme mélange des saveurs, mais je ne comptais pas faire une quelconque remarque à ce sujet, aussi pertinente soit-elle. Elle faisait souvent des allers-retours entre mon regard et sa tablette et si j'étais un vieil homme aigri, je dirais que c'est d'une grande impolitesse de ne pas se couper des réseaux sociaux quand on est en face d'une personne, qui plus est, d'un représentant de l'ordre, mais elle devait certainement avoir ses raisons, d'où le fait que je ne fis aucune remarque. Cependant, la suite de la conversation me fit hausser un sourcil.
-Je comprends. J'ignorais cette information, je pensais que c'était votre prénom complet. Et vous avez vu juste, je suis très récent au sein de cette famille. En revanche, je ne m'attendais pas à une recherche de votre part, vous m'en voyez surpris.
La commande arriva alors, les alcools posés sur la table. Je continuais de boire une partie de mon whisky, son goût assez fort réchauffait mon œsophage. J'avais remercié le serveur de sa rapidité, mais dès lors qu'il était parti, les choses sérieuses reprenaient, la conversation risquant d'être longue et non des plus simples à entretenir, compte tenu du sujet. Il était évident qu'elle n'allait pas laisser l'agression de son petit-ami impuni, mais le fait qu'elle ait davantage de ressources que moi me fit questionner sur les relations que Taichi Tomoe avaient. Qui était-elle vraiment? Quels genres de relations possédait-elle pour affirmer sans sourciller qu'elle avait de meilleurs renseignements que les miens? Je la voyais continuer d'aller sur sa tablette, buvant son cocktail de sa main de libre, le temps de me laisser digérer ces informations. Tout cela m'intriguait, et je n'avais pas grand chose à perdre. Aider la meute était pour moi la seule préoccupation à l'heure actuelle, et si on pouvait venger Fabricio et faire en sorte que cela n'arrive plus, alors cette prise de risques était nécessaire. J'avais beau réfléchir à toutes les éventualités, je ne voyais aucune autre solution, mais je devais assouvir cette curiosité qui me gagnait. La regardant dans les yeux, je donnais ma réponse.
-Je sais garder un secret, et les moyens m'importent peu, tant que le résultat est au rendez-vous. Cependant, j'aimerais savoir quelles sont vos sources d'informations. Pour que vous arriviez à me surclasser à ce niveau, c'est qu'elles doivent être très difficiles à avoir, je me trompe? La vengeance me maintient en vie, alors que je ferais ce qu'il faut pour Fabricio.
Je lève mon verre en direction de Taichi Tomoe, me rappelant au passage comment on devait trinquer au Japon. Le vocabulaire n'était pas le même et les codes non plus, mais dans notre cas, ils étaient identiques. Nos verres à la même hauteur, je regarde mon interlocutrice dans les yeux, gardant mon air sérieux.
-Vous avez ma parole sur mon honneur. Kanpai.
Je trinquais alors avec elle, avant de boire l'entièreté de mon verre d'une traite, le posant sur la table et soupirant légèrement. C'était une caresse pour la gorge, réchauffant mon corps, alors que d'autres trouveraient que cette sensation serait insupportable. Elle avait parlé de châtier les monstres qui avaient blessé son petit-ami, mais je parlais de les livrer à la justice, pas de les punir physiquement. Maintenant que nous avons trinqués, je ne pouvais plus revenir en arrière, mais l'intrigue concernant son châtiment lui vaut une autre question.
-Vous avez parlé de châtier. Je suppose que les livrer à la justice ne vous intéresse pas? Si nous n'avons pas le choix, je placerai ça sous de la légitime défense. Mais sinon, je serais obligé d'appliquer la loi. Je reste un membre des forces de l'ordre.
Bien entendu, j'aimerai faire payer les agresseurs de mon confrère, mais mon côté professionnel m'obligeait à donner une chance aux yeux de la loi, quand bien même, ils ne le méritaient sûrement pas. Si je pouvais mettre la loi de côté ainsi que ma conscience liée au travail pour les punir brutalement, je le ferais avec plaisir.
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Dim 13 Nov 2022 - 1:42
En quête de vérité
Feat Lloyd D. Evans
Une recherche… Taichi Tomoe préféra ne pas se dévoiler trop sur ce point. Après tout, depuis son entrée dans les effectifs du commissariat de Nakanoto, il avait obtenu le droit d’avoir sa petite fiche dans son bingo book personnel.
Comme à l’habitude, son cocktail était excellent, et lui permettait de faire passer le temps pendant que son interlocuteur réfléchissait. D’une main, elle s’offrit le luxe de mettre à jour la fiche de Evans Lloyd D. dans on bing book. Après tout, l’information qu’il était un lycan pouvait s’avérer utile à l’avenir, sans parler du fait de son lien avec Ogawa-san. Dans le pire cas, se rendez-vous n’aura pas été totalement une perte de temps pour elle.
Son regard d’améthyste se posa sur le lycan face à elle alors qu’il affirmait vouloir savoir qu’elles étaient ses sources d’informations. Si seulement il pouvait être en mesure de comprendre ce à quoi elle avait accès… Mais ce point n’était absolument pas sûr. Difficile d’accès hein ? Ce n’était pas le qualificatif que la sorcière aurait utilisé. Son esprit pensa directement à un autre, nettement plus parlant pour le flic qu’il était.
La vengeance le maintenait en vie ? Décidément, la jeune femme se dit qu’il n’y avait que Jarlsonfel-sensei pour ne pas avoir un jugement obscurcis par la vengeance. A part bien sûr Fa-kun, même si actuellement c’était loin d’être certain.
« Vous aurez ma coopération pleine sur mon honneur. Kanpai. »
A son tour, elle finit son cocktail. A partir de maintenant, les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Taichi ne pu s’empêcher de soupirer légèrement. Pourquoi tous les flics, ou presque, voulaient toujours croire en la justice ? Franchement, les yakuzas y échappaient depuis des siècles, pourquoi par les onis les monstres ayant agressé Fa-kun n’y réussiraient-ils pas ?
La sorcière décida de reprendre les questions dans leur ordre initiale. Cela lui sera plus simple et l’obligera à rester concentrée, du moins autant que faire se pourra. Et puis, elle venait de lui offrir sa coopération sur son honneur… plus aucun moyen d’utiliser des demi-vérités.
« Je ne dirais pas que les informations dont je dispose sont difficiles d’accès. Je dirais plutôt qu’elles vous sont impossibles d’accès, sauf dans des cas très précis permit par la loi. Vous la respectez à la lettre, moi je dirai que je m’amuse avec elle. Pour vous répondre, toute la ville est ma source, à chaque instant de chaque journée. Même vos bases de données travaillent pour moi.
C’est comme ça que je sais déjà qui vous êtes, vous faites partis de mon Bingo Book comme tous les autres flics de cette ville. Ensemble nous jouons au chat et à la souris depuis longtemps, reste encore à savoir qui est le chat et qui est la souris. Généralement… je suis le chat.
Cependant tout ce que je viens de vous dire est un secret, prouvez moi qu’il est possible de faire confiance à un flic. »
Il avait beau faire parti de la famille de Fa-kun, Taichi Tomoe ne lui faisait pas plus confiance que cela. La confiance devait se gagner, à lui de faire ses preuves. D’un main experte, elle leur servit le sake, avant d’un boire une gorgée. Il était fort et fruité, un caractère qu’elle appréciait particulièrement.
« Si les livrer à la justice peut vous faire plaisir… Soit, je veux bien qu’ils finissent dans ses paniers pour donner l’illusion que le système judiciaire sert à quelque chose. Mais n’oubliez pas qu’ici c’est le pays des yakuzas, ceux qui y échappent 99% du temps.
Personnellement, je ne crois pas que votre justice pourra faire quoique ce soit. Et effectivement quand je parle de les châtier, c’est bien de les mutiler au moins à hauteur égal que ce qu’ils ont fait à Fa-kun.
Après tout, un accident avant une arrestation ça doit bien arriver non ? »
Sans la moindre honte, la sorcière était clairement en train de lui expliquer qu’elle entendait bien tordre le cou au règlement et blesser gravement les responsables… provocation préalable ou non. Ce point étant maintenant clarifié, elle ralluma sa tablette, chercha dans la galerie des vidéos et en sélectionna une en la lançant, juste avant de tourner la tablette vers Lloyd-san.
« Voici la meilleure vidéo que j’ai pu trouver du lieu de l’agression. C’est un randonneur qui filmait principalement des arbres qui l’a prise, d’où la vue… médiocre. On y distingue cependant Fa-kun, et deux individus qui doivent être ses agresseurs.
Connaissant la taille de Fa-kun, et en m’aidant de cette vidéo, j’ai estimé que ces monstres devaient faire entre 1m70 et 1m80 environ. Il y a une marge d’erreur malgré tout, à cause de la qualité de la vidéo.
Compte-tenu des blessures de Fa-kun, ils sont rompu au combat. Faire façon à vous autres est loin d’être une sinécure, j’en sais quelque chose. Je suppose donc qu’ils ont soit déjà eu à faire à un membre de l’espèce, soit qu’ils ont reçu un entrainement spéciale comme les Chevaliers des Ombres, soit qu’ils sont de l’espèce.
Qu’en pensez-vous Lloyd-san ? »
Comme à l’habitude, son cocktail était excellent, et lui permettait de faire passer le temps pendant que son interlocuteur réfléchissait. D’une main, elle s’offrit le luxe de mettre à jour la fiche de Evans Lloyd D. dans on bing book. Après tout, l’information qu’il était un lycan pouvait s’avérer utile à l’avenir, sans parler du fait de son lien avec Ogawa-san. Dans le pire cas, se rendez-vous n’aura pas été totalement une perte de temps pour elle.
Son regard d’améthyste se posa sur le lycan face à elle alors qu’il affirmait vouloir savoir qu’elles étaient ses sources d’informations. Si seulement il pouvait être en mesure de comprendre ce à quoi elle avait accès… Mais ce point n’était absolument pas sûr. Difficile d’accès hein ? Ce n’était pas le qualificatif que la sorcière aurait utilisé. Son esprit pensa directement à un autre, nettement plus parlant pour le flic qu’il était.
La vengeance le maintenait en vie ? Décidément, la jeune femme se dit qu’il n’y avait que Jarlsonfel-sensei pour ne pas avoir un jugement obscurcis par la vengeance. A part bien sûr Fa-kun, même si actuellement c’était loin d’être certain.
« Vous aurez ma coopération pleine sur mon honneur. Kanpai. »
A son tour, elle finit son cocktail. A partir de maintenant, les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Taichi ne pu s’empêcher de soupirer légèrement. Pourquoi tous les flics, ou presque, voulaient toujours croire en la justice ? Franchement, les yakuzas y échappaient depuis des siècles, pourquoi par les onis les monstres ayant agressé Fa-kun n’y réussiraient-ils pas ?
La sorcière décida de reprendre les questions dans leur ordre initiale. Cela lui sera plus simple et l’obligera à rester concentrée, du moins autant que faire se pourra. Et puis, elle venait de lui offrir sa coopération sur son honneur… plus aucun moyen d’utiliser des demi-vérités.
« Je ne dirais pas que les informations dont je dispose sont difficiles d’accès. Je dirais plutôt qu’elles vous sont impossibles d’accès, sauf dans des cas très précis permit par la loi. Vous la respectez à la lettre, moi je dirai que je m’amuse avec elle. Pour vous répondre, toute la ville est ma source, à chaque instant de chaque journée. Même vos bases de données travaillent pour moi.
C’est comme ça que je sais déjà qui vous êtes, vous faites partis de mon Bingo Book comme tous les autres flics de cette ville. Ensemble nous jouons au chat et à la souris depuis longtemps, reste encore à savoir qui est le chat et qui est la souris. Généralement… je suis le chat.
Cependant tout ce que je viens de vous dire est un secret, prouvez moi qu’il est possible de faire confiance à un flic. »
Il avait beau faire parti de la famille de Fa-kun, Taichi Tomoe ne lui faisait pas plus confiance que cela. La confiance devait se gagner, à lui de faire ses preuves. D’un main experte, elle leur servit le sake, avant d’un boire une gorgée. Il était fort et fruité, un caractère qu’elle appréciait particulièrement.
« Si les livrer à la justice peut vous faire plaisir… Soit, je veux bien qu’ils finissent dans ses paniers pour donner l’illusion que le système judiciaire sert à quelque chose. Mais n’oubliez pas qu’ici c’est le pays des yakuzas, ceux qui y échappent 99% du temps.
Personnellement, je ne crois pas que votre justice pourra faire quoique ce soit. Et effectivement quand je parle de les châtier, c’est bien de les mutiler au moins à hauteur égal que ce qu’ils ont fait à Fa-kun.
Après tout, un accident avant une arrestation ça doit bien arriver non ? »
Sans la moindre honte, la sorcière était clairement en train de lui expliquer qu’elle entendait bien tordre le cou au règlement et blesser gravement les responsables… provocation préalable ou non. Ce point étant maintenant clarifié, elle ralluma sa tablette, chercha dans la galerie des vidéos et en sélectionna une en la lançant, juste avant de tourner la tablette vers Lloyd-san.
« Voici la meilleure vidéo que j’ai pu trouver du lieu de l’agression. C’est un randonneur qui filmait principalement des arbres qui l’a prise, d’où la vue… médiocre. On y distingue cependant Fa-kun, et deux individus qui doivent être ses agresseurs.
Connaissant la taille de Fa-kun, et en m’aidant de cette vidéo, j’ai estimé que ces monstres devaient faire entre 1m70 et 1m80 environ. Il y a une marge d’erreur malgré tout, à cause de la qualité de la vidéo.
Compte-tenu des blessures de Fa-kun, ils sont rompu au combat. Faire façon à vous autres est loin d’être une sinécure, j’en sais quelque chose. Je suppose donc qu’ils ont soit déjà eu à faire à un membre de l’espèce, soit qu’ils ont reçu un entrainement spéciale comme les Chevaliers des Ombres, soit qu’ils sont de l’espèce.
Qu’en pensez-vous Lloyd-san ? »
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Dim 13 Nov 2022 - 19:34
En quête de vérité
7 juin 2022
Ses sources d'informations me laissait perplexe, me demandant encore comment elle faisait pour avoir plus d'informations que la police elle-même. L'éclat de ses yeux m'intriguait, montrant qu'elle n'avait pas quelque chose d'uniquement humain en elle. Elle était au courant concernant ma race, donc, entre deux personnes surnaturelles, il y avait peut-être moins de choses à cacher? Mais la japonaise avait réellement piqué ma curiosité, comme si, au final, c'est elle qui menait la danse, alors que je pensais avoir un tant soit peu d'influence sur la situation. Nous trinquons alors, scellant cet accord de deux verres qui s'entrechoquent avant de porter l'alcool à nos lèvres. Le liquide caressant mon œsophage, je souris, heureux d'avoir pu trouver un terrain d'entente. La justice était en marche et j'en serais son étendard, pour que ni mes confrères, ni mes proches aient à souffrir des maux de ce monde.
Je l'avais interrogée concernant ses sources d'informations et sa réponse fut pour le moins surprenante pour un policier. Des informations impossibles à avoir pour la police? C'était à peine croyable, et pourtant, elle venait de m'affirmer ça avec une telle confiance dans sa voix qu'elle ne laissait aucun doute quand à la véracité de ses propos, ça en était glaçant. Jouer avec la loi n'était pas une chose à laquelle, j'étais habitué, ayant renoncé à être un ripoux, ayant constaté à quel point l'homme peut être corrompu quand il emprunte le mauvais chemin. Ce qu'elle disait était effrayant, me demandant quel genre de femme courtisait Fabricio. Avoir autant d'information, c'était presque insensé, impossible. Je la regardais, incrédule, alors qu'elle parlait de son Bingo Book et que tout ce qu'on avait dit devait rester secret. D'un mouvement de la tête, j'acquiesçais ce qu'elle disait, rajoutant quelques paroles supplémentaires.
-Cet accord va au delà de mes fonctions. Votre secret le restera et ce qui se passera pendant cet accord aussi.
J'avais déjà pris le chemin de l'infâmie pour de plus gros profits, mais aucune rentrée d'argent ne sera assez grande pour rembourser tout ce que j'avais perdu. Ne pouvant plus me regarder dans la glace en disant que je suis un policier correct, autant me service de ces dérives pour faire le bien, telle est ma vengeance, celle que j'imaginais et que j'orchestrais. J'apprécie le saké servit, un sourire aux lèvres.
-Merci bien.
La jeune femme annonce ensuite que nous étions dans le pays des Yakuzas, et qu'ils échappaient toujours à la justice. Ceci était à moitié vrai. Les Yakuzas avaient leurs propres codes moraux, leurs propres justices, nombreux sont les doigts coupés pouvant en témoigner. Il y avait un sens de l'honneur qui était respectable, mais la loi, elle, devait être suivie. La comparaison japonaise me fit dessiner un rictus sur le visage, alors que de mon côté, j'avais envie de parler de mon point de vue typiquement américain.
-Un peu de justice américaine ne ferait pas de mal au pays du Soleil levant. Al Capone en a fait les frais. Cependant, cela nécessite des bavures policières ... Ayant déjà eu un pied dans la corruption, pour une cause meilleure, il est possible qu'une arrestation se fasse plus musclée.
Ce qui était bien avec cette "justice américaine", c'est qu'elle pouvait concerner ce zèle envers la justice, tout comme les règlements de comptes suite à des interventions moins conventionnelle. Le pays des libertés en prenaient beaucoup quand il s'agissait des forces de l'ordre, alors appliquer cette vision des choses ici n'était pas une idée à écarter. Le sujet suivant concernait une vidéo ou on pouvait observer le lycan victime de ses agresseurs. Malgré notre ADN qui nous différait de l'être humain, il fut rapidement neutralisé et tabassé, ce qui me fit grimacer. Ils savaient se battre, et je devais déjà me douter que la force était la seule option possible pour eux. Les chevaliers des Ombres étaient une bonne piste, car autant, en tant qu'humain, ils incarnaient ce que je pensais de plus pur en terme de justice, mais ma rationalité laissait à penser que ce mouvement était davantage un mouvement pro humain que pour la paix. Je réfléchissais, sans vraiment trouver de réponses.
-Les Chevaliers des Ombres sont pour la paix. Mais est-ce vrai? Et surtout, pourquoi Fabricio? Avait-il eu des agitations ou des activités spécifiques? Pourquoi le chasser lui en particulier? À moins qu'il s'agisse d'un acte raciste... mais ça voudrait dire que les gens sont au courant de ça...
J'ignorais si un Ku Kux Klan pour les autres races existait, mais cela ne m'étonnerait guère, reste à voir si oui ou non, ils étaient identifiables et si on pouvait agir contre eux. Regardant encore la vidéo de plus près, je pouvais déjà émettre quelques hypothèses.
-Le premier qui aborde le contact... Sa méthode de combat est très similaire aux techniques de combat rapproché de l'armée américaine, du CQC. L'autre en revanche, je ne sais pas, mais au moins l'une des deux personnes a reçu un entrainement de type militaire. Peut-être des mercenaires d'une organisation?
Je réfléchissais, j'avais beau retourner ça dans tout les sens, je ne bénéficiais pas des informations de Taichi Tomoe. Peut-être qu'elle pourra m'éclairer, mais à l'heure actuelle, avec la faible qualité de la vidéo, tout ce que je pouvais déterminer, c'était le style de combat d'un des deux hommes, l'autre utilisant moins de gestes aussi techniques pour mettre à mal mon pauvre confrère.
Ses sources d'informations me laissait perplexe, me demandant encore comment elle faisait pour avoir plus d'informations que la police elle-même. L'éclat de ses yeux m'intriguait, montrant qu'elle n'avait pas quelque chose d'uniquement humain en elle. Elle était au courant concernant ma race, donc, entre deux personnes surnaturelles, il y avait peut-être moins de choses à cacher? Mais la japonaise avait réellement piqué ma curiosité, comme si, au final, c'est elle qui menait la danse, alors que je pensais avoir un tant soit peu d'influence sur la situation. Nous trinquons alors, scellant cet accord de deux verres qui s'entrechoquent avant de porter l'alcool à nos lèvres. Le liquide caressant mon œsophage, je souris, heureux d'avoir pu trouver un terrain d'entente. La justice était en marche et j'en serais son étendard, pour que ni mes confrères, ni mes proches aient à souffrir des maux de ce monde.
Je l'avais interrogée concernant ses sources d'informations et sa réponse fut pour le moins surprenante pour un policier. Des informations impossibles à avoir pour la police? C'était à peine croyable, et pourtant, elle venait de m'affirmer ça avec une telle confiance dans sa voix qu'elle ne laissait aucun doute quand à la véracité de ses propos, ça en était glaçant. Jouer avec la loi n'était pas une chose à laquelle, j'étais habitué, ayant renoncé à être un ripoux, ayant constaté à quel point l'homme peut être corrompu quand il emprunte le mauvais chemin. Ce qu'elle disait était effrayant, me demandant quel genre de femme courtisait Fabricio. Avoir autant d'information, c'était presque insensé, impossible. Je la regardais, incrédule, alors qu'elle parlait de son Bingo Book et que tout ce qu'on avait dit devait rester secret. D'un mouvement de la tête, j'acquiesçais ce qu'elle disait, rajoutant quelques paroles supplémentaires.
-Cet accord va au delà de mes fonctions. Votre secret le restera et ce qui se passera pendant cet accord aussi.
J'avais déjà pris le chemin de l'infâmie pour de plus gros profits, mais aucune rentrée d'argent ne sera assez grande pour rembourser tout ce que j'avais perdu. Ne pouvant plus me regarder dans la glace en disant que je suis un policier correct, autant me service de ces dérives pour faire le bien, telle est ma vengeance, celle que j'imaginais et que j'orchestrais. J'apprécie le saké servit, un sourire aux lèvres.
-Merci bien.
La jeune femme annonce ensuite que nous étions dans le pays des Yakuzas, et qu'ils échappaient toujours à la justice. Ceci était à moitié vrai. Les Yakuzas avaient leurs propres codes moraux, leurs propres justices, nombreux sont les doigts coupés pouvant en témoigner. Il y avait un sens de l'honneur qui était respectable, mais la loi, elle, devait être suivie. La comparaison japonaise me fit dessiner un rictus sur le visage, alors que de mon côté, j'avais envie de parler de mon point de vue typiquement américain.
-Un peu de justice américaine ne ferait pas de mal au pays du Soleil levant. Al Capone en a fait les frais. Cependant, cela nécessite des bavures policières ... Ayant déjà eu un pied dans la corruption, pour une cause meilleure, il est possible qu'une arrestation se fasse plus musclée.
Ce qui était bien avec cette "justice américaine", c'est qu'elle pouvait concerner ce zèle envers la justice, tout comme les règlements de comptes suite à des interventions moins conventionnelle. Le pays des libertés en prenaient beaucoup quand il s'agissait des forces de l'ordre, alors appliquer cette vision des choses ici n'était pas une idée à écarter. Le sujet suivant concernait une vidéo ou on pouvait observer le lycan victime de ses agresseurs. Malgré notre ADN qui nous différait de l'être humain, il fut rapidement neutralisé et tabassé, ce qui me fit grimacer. Ils savaient se battre, et je devais déjà me douter que la force était la seule option possible pour eux. Les chevaliers des Ombres étaient une bonne piste, car autant, en tant qu'humain, ils incarnaient ce que je pensais de plus pur en terme de justice, mais ma rationalité laissait à penser que ce mouvement était davantage un mouvement pro humain que pour la paix. Je réfléchissais, sans vraiment trouver de réponses.
-Les Chevaliers des Ombres sont pour la paix. Mais est-ce vrai? Et surtout, pourquoi Fabricio? Avait-il eu des agitations ou des activités spécifiques? Pourquoi le chasser lui en particulier? À moins qu'il s'agisse d'un acte raciste... mais ça voudrait dire que les gens sont au courant de ça...
J'ignorais si un Ku Kux Klan pour les autres races existait, mais cela ne m'étonnerait guère, reste à voir si oui ou non, ils étaient identifiables et si on pouvait agir contre eux. Regardant encore la vidéo de plus près, je pouvais déjà émettre quelques hypothèses.
-Le premier qui aborde le contact... Sa méthode de combat est très similaire aux techniques de combat rapproché de l'armée américaine, du CQC. L'autre en revanche, je ne sais pas, mais au moins l'une des deux personnes a reçu un entrainement de type militaire. Peut-être des mercenaires d'une organisation?
Je réfléchissais, j'avais beau retourner ça dans tout les sens, je ne bénéficiais pas des informations de Taichi Tomoe. Peut-être qu'elle pourra m'éclairer, mais à l'heure actuelle, avec la faible qualité de la vidéo, tout ce que je pouvais déterminer, c'était le style de combat d'un des deux hommes, l'autre utilisant moins de gestes aussi techniques pour mettre à mal mon pauvre confrère.
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Dim 2 Juil 2023 - 21:25
Réponse 3
En quête de vérité
Feat Lloyd D. Evans
Taichi Tomoe n’avait pas encore confiance en la parole du policier. Néanmoins elle acceptait de lui offrir le bénéfice du doute pour le moment. L’avenir lui montrerai si elle avait eu tort, ou raison.
L’option d’avoir une justice plus musclée, à l’américaine selon les dire de son complice, lui plu énormément. La sorcière lui offrir donc un sourire franc pour le première fois. Ils étaient donc sur la même longueur d’onde sur ce point. Malgré le professionnalisme dont il semblait être emprunt, il n’était pas pour autant totalement fermé à faire une entorse aux règles si cela s’avérait nécessaire.
Cela lui plaisait.
Elle ne regarda pas la vidéo qui défilait sur sa tablette. Elle ne l’avait que trop vu afin d’en tirer toutes les informations possible. Ces images lui donnait la nausée et la rage.
Voir celui dont elle était amoureuse se faire ainsi passer à tabac, lui était insupportable. Elle le savait pourtant fort et plus que capable de résister à tout et tous. Il avait été capable de survivre à tellement d’épreuve depuis son pays natal jusqu’ici… Comment ces monstres avaient-ils pu lui faire cela ?
Une profonde colère couvait en elle contre les deux individus responsables de la mutilation de son amant. Une colère sourde et froide. Ce qui lui remettait en mémoire le châtiment que sa mère avait infligé à son père pour le punir de ses actes. Elle ne l’avait pas comprise, pas réellement jusqu’à maintenant. En revanche, elle comprenait ces actes compte-tenu de ce qu’elle traversait. La jeune sorcière admettait en son fort intérieur que la situation était différente et que son désir de vengeance n’avait aucun lien avec sa communauté ni sa protection. Mais sa volonté de leur faire payer au centuple n’en était pas moins grande.
Son esprit était partis une nouvelle fois loin, la déconnectant de l’instant présent. La voix de Lloyd-san la ramena instantanément à l’instant présent et à la vidéo terminée. Machinalement, elle verrouilla sa tablette pour empêcher la vidéo de se relancer une nouvelle fois en boucle.
L’hypothèse qu’il formula n’était pas dénuée de sens. Elle réfléchit quelques secondes avant de lui répondre.
« Pour ce que j’en sais, les Chevaliers des Ombres sont dans l’objectif de paix, rien ne laisse supposer le contraire nul part. Pourquoi Fa-kun ? … C’est la question que je me pose depuis le début. J’en bien peur que la seule réponse ne soit parce qu’il est comme il est. Je doute qu’il ait été nominativement choisi, mais plus qu’il a été spécifiquement choisi à cause justement de votre… spécificité.
Des gens au courant des différences, il y en a des tas, malgré toutes les précautions décidées contre. Mais je ne pense pas que l’on soit sur un acte raciste. Je pense plus à un acte fanatique. »
Taichi doutait que ce soit une créature surnaturelle qui soit à l’origine des faits, malgré le fait qu’elle ne puisse pas écarter formellement cette hypothèse. La piste des fanatiques lui paraissait plus vraisemblable, même si aucune preuve ne permettait de l’étayer non plus.
Elle ne pu s’empêcher de laisser s’échapper une question.
« Le CQC ? Qu’est-ce que c’est ? »
Avant de bien vite se reprendre, pour poursuivre la conversation.
« Je suis d’accord. Ils savent tous deux se battre, même si ce n’est pas de la même façon. Des mercenaires… c’est possible. Mais il me semble difficile de les trouver au vu de la piètre qualité de la vidéo. Je ne peux donner qu’une taille, et encore approximative, ce n’est pas suffisant pour effectuer une recherche discriminatoire.
Maintenant… Lloyd-san si vous êtes sûr de ce que vous affirmez concernant les la méthode de combat… Peut-être que l’on peut commencer une discrimination sur les fichiers des aéroports !
Un américain a forcément du utiliser la plateforme Visit Japan Web, demandé un visa pour l’immigration, mais aussi avoir fait une déclaration à la douane. Sans parler des tests COVID encore très recommandé.
Je peux trouver ces informations, il me faut juste quelques heures. En revanche cela fera énormément de suspect... Des hommes entre 1m70 et 1m80 provenant des USA… ce n’est pas ce qu’il manque. »
Récupérant sa tablette, elle la déverrouilla pour noter cette piste comme étant dans ses recherches à faire en priorité. Taichi Tomoe l’admettait sans problème, sa connaissance du combat se limitait à celle de Jarlsonfel-sensei et celle des samouraïs. Le savoir de son acolyte lui était alors d’autant plus précieux qu’il pouvait leur ouvrir de nouvelles pistes.
« Mais peut-être que pour compléter, je peux ajouter un filtre supplémentaire par rapport à ce… CQC ? Lloyd-san vous pensez que cela peut aider à réduire les recherches ? »
L’enthousiasme de la jeune femme allait être difficile à contrôler pour n’importe qui, y comprit par elle-même. Elle avait enfin une nouvelle piste à suivre. Une piste pouvant potentiellement mener aux coupables. Comment ne pourrait-elle pas être joyeuse face à la perspective de les trouver pour les faire payer ?
L’option d’avoir une justice plus musclée, à l’américaine selon les dire de son complice, lui plu énormément. La sorcière lui offrir donc un sourire franc pour le première fois. Ils étaient donc sur la même longueur d’onde sur ce point. Malgré le professionnalisme dont il semblait être emprunt, il n’était pas pour autant totalement fermé à faire une entorse aux règles si cela s’avérait nécessaire.
Cela lui plaisait.
Elle ne regarda pas la vidéo qui défilait sur sa tablette. Elle ne l’avait que trop vu afin d’en tirer toutes les informations possible. Ces images lui donnait la nausée et la rage.
Voir celui dont elle était amoureuse se faire ainsi passer à tabac, lui était insupportable. Elle le savait pourtant fort et plus que capable de résister à tout et tous. Il avait été capable de survivre à tellement d’épreuve depuis son pays natal jusqu’ici… Comment ces monstres avaient-ils pu lui faire cela ?
Une profonde colère couvait en elle contre les deux individus responsables de la mutilation de son amant. Une colère sourde et froide. Ce qui lui remettait en mémoire le châtiment que sa mère avait infligé à son père pour le punir de ses actes. Elle ne l’avait pas comprise, pas réellement jusqu’à maintenant. En revanche, elle comprenait ces actes compte-tenu de ce qu’elle traversait. La jeune sorcière admettait en son fort intérieur que la situation était différente et que son désir de vengeance n’avait aucun lien avec sa communauté ni sa protection. Mais sa volonté de leur faire payer au centuple n’en était pas moins grande.
Son esprit était partis une nouvelle fois loin, la déconnectant de l’instant présent. La voix de Lloyd-san la ramena instantanément à l’instant présent et à la vidéo terminée. Machinalement, elle verrouilla sa tablette pour empêcher la vidéo de se relancer une nouvelle fois en boucle.
L’hypothèse qu’il formula n’était pas dénuée de sens. Elle réfléchit quelques secondes avant de lui répondre.
« Pour ce que j’en sais, les Chevaliers des Ombres sont dans l’objectif de paix, rien ne laisse supposer le contraire nul part. Pourquoi Fa-kun ? … C’est la question que je me pose depuis le début. J’en bien peur que la seule réponse ne soit parce qu’il est comme il est. Je doute qu’il ait été nominativement choisi, mais plus qu’il a été spécifiquement choisi à cause justement de votre… spécificité.
Des gens au courant des différences, il y en a des tas, malgré toutes les précautions décidées contre. Mais je ne pense pas que l’on soit sur un acte raciste. Je pense plus à un acte fanatique. »
Taichi doutait que ce soit une créature surnaturelle qui soit à l’origine des faits, malgré le fait qu’elle ne puisse pas écarter formellement cette hypothèse. La piste des fanatiques lui paraissait plus vraisemblable, même si aucune preuve ne permettait de l’étayer non plus.
Elle ne pu s’empêcher de laisser s’échapper une question.
« Le CQC ? Qu’est-ce que c’est ? »
Avant de bien vite se reprendre, pour poursuivre la conversation.
« Je suis d’accord. Ils savent tous deux se battre, même si ce n’est pas de la même façon. Des mercenaires… c’est possible. Mais il me semble difficile de les trouver au vu de la piètre qualité de la vidéo. Je ne peux donner qu’une taille, et encore approximative, ce n’est pas suffisant pour effectuer une recherche discriminatoire.
Maintenant… Lloyd-san si vous êtes sûr de ce que vous affirmez concernant les la méthode de combat… Peut-être que l’on peut commencer une discrimination sur les fichiers des aéroports !
Un américain a forcément du utiliser la plateforme Visit Japan Web, demandé un visa pour l’immigration, mais aussi avoir fait une déclaration à la douane. Sans parler des tests COVID encore très recommandé.
Je peux trouver ces informations, il me faut juste quelques heures. En revanche cela fera énormément de suspect... Des hommes entre 1m70 et 1m80 provenant des USA… ce n’est pas ce qu’il manque. »
Récupérant sa tablette, elle la déverrouilla pour noter cette piste comme étant dans ses recherches à faire en priorité. Taichi Tomoe l’admettait sans problème, sa connaissance du combat se limitait à celle de Jarlsonfel-sensei et celle des samouraïs. Le savoir de son acolyte lui était alors d’autant plus précieux qu’il pouvait leur ouvrir de nouvelles pistes.
« Mais peut-être que pour compléter, je peux ajouter un filtre supplémentaire par rapport à ce… CQC ? Lloyd-san vous pensez que cela peut aider à réduire les recherches ? »
L’enthousiasme de la jeune femme allait être difficile à contrôler pour n’importe qui, y comprit par elle-même. Elle avait enfin une nouvelle piste à suivre. Une piste pouvant potentiellement mener aux coupables. Comment ne pourrait-elle pas être joyeuse face à la perspective de les trouver pour les faire payer ?
"Emballement"
Etilya sur DK RPG
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