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Raphaël de La Roche#90829#90829#90829#90829#90829#90829#90829
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
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Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
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Ven 4 Avr 2014 - 17:23
Il y a bien des choses que l’esprit ne peut oublier. Ce que l’on a appris durant notre enfance. Les visages des gens qui nous sont proches. Nos plus grandes frayeurs, nos mésaventures, la plus grosse bêtise que nous avons accompli enfant, la plus douloureuse correction reçue par la suite de la part de nos parents… La mémoire est l’un de nos plus précieux atouts, à nous autres créatures dites « intelligentes ». Mais il y a une chose par-dessus tout que l’on ne peut oublier. Le souvenir des gens qui ont bouleversé nos vies, en bien ou en mal. Comme je n’ai jamais oublié la nuit où je fis la connaissance de Sophie, ni la mort de mon frère et de ma femme, ni l’assassinat de ma tante, je n’oublierai jamais la nuit où je la rencontrai.
Je me trouvai ce jour-là dans le quartier commerçant de Nakanoto. La nuit était déjà tombée depuis un moment, et s’il n’y avait pas la pollution lumineuse de la ville, j’aurais presque pu observer le ciel étoilé parfaitement dégagé. Nous étions alors en automne, et les nuits se faisaient de plus en plus fraîches. Je faisais le tour des petits commerces, mais ils étaient presque tous fermés. Les seuls qui restaient encore ouverts étaient tenu par des vampires, pour la plupart du moins. C’était l’inconvénient de vivre au milieu d’humains qui ne connaissaient –pas tous- l’existence de nous autres vampires. Il fallait s’adapter aux horaires de ces créatures diurnes. Mais je ne cherchais pas particulièrement à dépenser des Yen, ce soir-là. En réalité, j’avais entendu parler d’une bibliothèque qui, contrairement à la médiathèque, restait ouverte jour et nuit, excepté bien sûr les jours de congés hebdomadaires. J’étais intrigué. Je n’y avais jamais mis les pieds, et pourtant j’habitais ici depuis plusieurs années.
Je cherchais donc l’adresse de ce petit paradis des livres. Je désirais qui plus est jeter un œil sur leurs collections. Les petites librairies vendaient des œuvres sympathiques, certes, mais on pouvait trouver de vrais petits trésors dans une bibliothèque. Je passai devant la vitrine d’un petit libraire. Je m’y arrêtai devant le magasin pour jeter un œil à travers, par curiosité. Hum, pas grand-chose. Il vendait le même style de livres que ses concurrents. Les mains dans les poches de mon pantalon noir, je m’attardai un instant sur mon reflet. J’y voyais un homme d’une vingtaine d’années en apparence, blond aux yeux bleu-vert, qui portait une chemise gris clair, avec une veste noir par-dessus, laissée ouverte. Le chapeau qui décorait ma tête me donnait une allure décontractée. A ma ceinture était accrochée une petite sacoche dans laquelle je rangeais mon portefeuille, entre autre. Comme tous les jours, je portais autour du coup un pendentif en forme de fleur de lys, souvenir de mon jumeau décédé.
Je n’étais pas particulièrement narcissique, aussi je me détournai rapidement de mon image et repris mon chemin. Au bout d’une dizaine de minutes, j’arrivai finalement en vue de la fameuse bibliothèque. Elle était bien ouverte, comme on me l’avait indiqué. Je pouvais même apercevoir par les fenêtres du personnel circuler. Eh bien, il semblerait que j’avais trouvé l’endroit idéal pour un vampire passionné de lecture. J’y entrai sans plus attendre. L’endroit se révélait accueillant et chaleureux. Il était plus petit que la médiathèque, mais sa taille restait correcte. Il y avait un étage, et une porte menait aux sous-sols. Je saluai poliment la bibliothécaire installée à l’accueil, une jeune vampire, puis je me mis en quête d’un livre en particulier.
Mes chaussures noires et cirées claquaient doucement sur le carrelage à chaque pas. Je fis un tour des rayons, puis entrai dans la section « Littérature étrangère », curieux de voir quels ouvrages ils possédaient. J’avançai doucement dans le rayon, mes yeux balayant la tranche des livres, pour faire un rapide inventaire des auteurs. Mes yeux papillotèrent lorsque j’aperçus mon propre nom entre deux livres français. Tiens donc, les japonais semblaient s’être occidentalisés… Je vis également un ouvrage de Marc Levy. Je le saisis d’une main, pour en lire le résumé. Ah, je l’avais déjà lu celui-là. Je le reposai donc soigneusement à sa place et changeai de rayon.
Je feuilletais un ouvrage de philosophie lorsque j’entendis un cri féminin. Intrigué, mes yeux se portèrent aussitôt sur le rayon adjacent. Je vis une jeune bibliothécaire atterrir durement sur le sol après avoir manqué le barreau d’une échelle. Je me précipitai alors vers elle, le livre toujours dans une main. A l’odeur, il s’agissait d’une humaine, qui ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle avait une curieuse chevelure bleue… La chute avait dû être rude, aussi je lui tendis une main amicale pour l’aider à se relever.
- Tout va bien, mademoiselle ? lui demandai-je d’une voix douce et grave. Vous n’êtes pas blessée j’espère ?
Je me trouvai ce jour-là dans le quartier commerçant de Nakanoto. La nuit était déjà tombée depuis un moment, et s’il n’y avait pas la pollution lumineuse de la ville, j’aurais presque pu observer le ciel étoilé parfaitement dégagé. Nous étions alors en automne, et les nuits se faisaient de plus en plus fraîches. Je faisais le tour des petits commerces, mais ils étaient presque tous fermés. Les seuls qui restaient encore ouverts étaient tenu par des vampires, pour la plupart du moins. C’était l’inconvénient de vivre au milieu d’humains qui ne connaissaient –pas tous- l’existence de nous autres vampires. Il fallait s’adapter aux horaires de ces créatures diurnes. Mais je ne cherchais pas particulièrement à dépenser des Yen, ce soir-là. En réalité, j’avais entendu parler d’une bibliothèque qui, contrairement à la médiathèque, restait ouverte jour et nuit, excepté bien sûr les jours de congés hebdomadaires. J’étais intrigué. Je n’y avais jamais mis les pieds, et pourtant j’habitais ici depuis plusieurs années.
Je cherchais donc l’adresse de ce petit paradis des livres. Je désirais qui plus est jeter un œil sur leurs collections. Les petites librairies vendaient des œuvres sympathiques, certes, mais on pouvait trouver de vrais petits trésors dans une bibliothèque. Je passai devant la vitrine d’un petit libraire. Je m’y arrêtai devant le magasin pour jeter un œil à travers, par curiosité. Hum, pas grand-chose. Il vendait le même style de livres que ses concurrents. Les mains dans les poches de mon pantalon noir, je m’attardai un instant sur mon reflet. J’y voyais un homme d’une vingtaine d’années en apparence, blond aux yeux bleu-vert, qui portait une chemise gris clair, avec une veste noir par-dessus, laissée ouverte. Le chapeau qui décorait ma tête me donnait une allure décontractée. A ma ceinture était accrochée une petite sacoche dans laquelle je rangeais mon portefeuille, entre autre. Comme tous les jours, je portais autour du coup un pendentif en forme de fleur de lys, souvenir de mon jumeau décédé.
Je n’étais pas particulièrement narcissique, aussi je me détournai rapidement de mon image et repris mon chemin. Au bout d’une dizaine de minutes, j’arrivai finalement en vue de la fameuse bibliothèque. Elle était bien ouverte, comme on me l’avait indiqué. Je pouvais même apercevoir par les fenêtres du personnel circuler. Eh bien, il semblerait que j’avais trouvé l’endroit idéal pour un vampire passionné de lecture. J’y entrai sans plus attendre. L’endroit se révélait accueillant et chaleureux. Il était plus petit que la médiathèque, mais sa taille restait correcte. Il y avait un étage, et une porte menait aux sous-sols. Je saluai poliment la bibliothécaire installée à l’accueil, une jeune vampire, puis je me mis en quête d’un livre en particulier.
Mes chaussures noires et cirées claquaient doucement sur le carrelage à chaque pas. Je fis un tour des rayons, puis entrai dans la section « Littérature étrangère », curieux de voir quels ouvrages ils possédaient. J’avançai doucement dans le rayon, mes yeux balayant la tranche des livres, pour faire un rapide inventaire des auteurs. Mes yeux papillotèrent lorsque j’aperçus mon propre nom entre deux livres français. Tiens donc, les japonais semblaient s’être occidentalisés… Je vis également un ouvrage de Marc Levy. Je le saisis d’une main, pour en lire le résumé. Ah, je l’avais déjà lu celui-là. Je le reposai donc soigneusement à sa place et changeai de rayon.
Je feuilletais un ouvrage de philosophie lorsque j’entendis un cri féminin. Intrigué, mes yeux se portèrent aussitôt sur le rayon adjacent. Je vis une jeune bibliothécaire atterrir durement sur le sol après avoir manqué le barreau d’une échelle. Je me précipitai alors vers elle, le livre toujours dans une main. A l’odeur, il s’agissait d’une humaine, qui ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle avait une curieuse chevelure bleue… La chute avait dû être rude, aussi je lui tendis une main amicale pour l’aider à se relever.
- Tout va bien, mademoiselle ? lui demandai-je d’une voix douce et grave. Vous n’êtes pas blessée j’espère ?
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Dim 6 Avr 2014 - 19:46
Souvenir, souvenir
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya
Il y des souvenirs qui sont gravés dans votre mémoire, des détails qu’on ne peut oublier et qu’on doit apprendre à vivre avec. Je me souviens que j’adorais le soleil, cette lumière si intense, cette chaleur qui réchauffait ma peau sans oublier qu’elle la brûlait par la même occasion. J’avais à peine deux ans. Je commençais à peine ma vie et pourtant tout à basculer dans le néant. C’était une journée ordinaire, je riais aux éclats avec Saphir, papa et maman étaient un peu plus loin à nous observer du coin des yeux. Tout d'un coup ma peau à commençait par devenir rouge écarlate et me brûler, c’était une douleur si intense que mon rire en un seul coup c’est transformer en pleur. J’avais les larmes plein les yeux, mes parents ont couru dans ma direction de l’inquiétude dans la voix, ma soeur quant à elle m’a consolé comme elle pouvait, me rassurant du regard. Mes parents mon ensuite emmener chez le médecin. Il n’a pas tout de suite trouvé ce que j’avais. Disons que c’est bien des années plus tard qu’il a fini par trouver. J’étais atteinte de Xeroderma pigmentosum. Le médecin a expliqué à mes parents que c’était une maladie, d'origine génétique rare. Elle se caractérise par une sensibilité excessive de la peau au soleil, des troubles oculaires et un risque multiplié par 1 000 de développer un cancer de la peau ou des yeux. J’étais en quelque sorte très sensibiliser aux ultra-violets. Du coup mes parents on prit la décision de me protéger du soleil et c’est ainsi que j’ai commencé à vivre la nuit. J’étais devenue une enfant de la nuit, ma soeur quant à elle à continuer à vivre le jour. Cela remonte à loin....
La nuit venait de tomber et comme d'habitude, je me mis à la tache, remplaçant ainsi Saphir sans oublier de l’embrasser. Lynda une bibliothèque que Saphir avait engagée à mi-temps pour m'aider dans le travail les jours de grand rangement venait justement d’arriver. Avec l'aide de ce jeune vampire, c’était plus facile de pouvoir accueillir la clientèle et puis au moins, on pouvait laisser la bibliothèque ouverte.
Je me souviens encore du premier jour de ma rencontre avec Lynda. Saphir, ce jour-là me donnait un coup de main pour accueillir la clientèle pendant que je m'appliquais à ranger soigneusement les livres à leur place. La pauvre, elle avait déjà travaillé toute la matinée. Elle devait certainement être fatiguer pourtant, elle ne le montrait pas. Je me rappelle aussi qu'elle avait passé une annonce pour avoir un ou une employée supplémentaire de préférence pour travailler la nuit. Pourtant, juste qu'a ce jour cela n'avait rien donné, et encore personne ne s'était présenté et je commençais sérieusement à m'inquiéter pour ma soeur. C'est vrai qu'elle ne dormait pas beaucoup et le plus étrange c'est qu'elle n'avait besoin que trois ou quatre heures de sommeil pour se retaper à l'opposer de moi qui en avais largement besoin de huit heures. He, oui c'est quand tout espoir disparaît qu'on le voit enfin repointer le bout de son nez. Je terminais donc de ranger le dernier livre dans le rayon approprié. Quand une jeune femme à la chevelure rousse entra, elle était si charmante quand elle nous a déposé son cv que Saph la toute de suite engager.
De plus c’était un soulagement de pouvoir avoir une main secourable et je ne regrette pas le choix de ma soeur parce que cette jeune fille est vraiment une perle rare.
La nuit avait déjà bien avancé, j’étais partie ranger les livres où’on venait de nous déposer.
J’avais toute confiance en Lynda, je pouvais donc la laisser s’occuper des clients qui arrivaient. C’est ainsi que je pris l’échelle et commençai à ranger les livres et c’est en descendant de celle-ci que je me sentis glisser, j’avais tout simplement raté un barreau. Je poussai un cri avant de me retrouver au sol. Le jeune vampire était certainement trop loin pour venir m’aider et j’avais bien trop mal pour me relever.
C’est alors que j’entendis des ne pas venir dans ma direction, puis une main se tendre vers moi pour m’aider à me relever. J’étais soulagé en quelque sorte. Alors que je me relevais doucement, grâce à l'aide de cette personne, j'ai relevé mon regard vers elle pour savoir à quoi elle pouvait bien ressembler et ce n'est là que tout à commencer.
Au moment même où mes yeux ont croisé les siens, ces yeux bleu-vert je ne pouvais plus bouger, j'étais comme hypnotisé par son regard. Je ne pouvais même plus articuler un mot. À cet instant j'avais l'impression qu'il n'y avait plus que lui et moi. C'était comme-ci j'étais au paradis, comme-ci je flottais dans les airs. J'étais sur un petit nuage, je savais ce qui m'arrivait, j'étais tout simplement tombée amoureuse de cet homme.
Au bout de quelques minutes, il m'a demandé d’une voix douce et grave à la fois:
" - Tout va bien, mademoiselle ? Vous n’êtes pas blessée j’espère ? "
Sa jolie voix n'arrangeait en rien mon état, j'étais dans un autre univers. J'ai juste réussi à prononcer d’une toute petite voix :
"- je pense que ça va"
Avant de me sentir défaillir.
La nuit venait de tomber et comme d'habitude, je me mis à la tache, remplaçant ainsi Saphir sans oublier de l’embrasser. Lynda une bibliothèque que Saphir avait engagée à mi-temps pour m'aider dans le travail les jours de grand rangement venait justement d’arriver. Avec l'aide de ce jeune vampire, c’était plus facile de pouvoir accueillir la clientèle et puis au moins, on pouvait laisser la bibliothèque ouverte.
Je me souviens encore du premier jour de ma rencontre avec Lynda. Saphir, ce jour-là me donnait un coup de main pour accueillir la clientèle pendant que je m'appliquais à ranger soigneusement les livres à leur place. La pauvre, elle avait déjà travaillé toute la matinée. Elle devait certainement être fatiguer pourtant, elle ne le montrait pas. Je me rappelle aussi qu'elle avait passé une annonce pour avoir un ou une employée supplémentaire de préférence pour travailler la nuit. Pourtant, juste qu'a ce jour cela n'avait rien donné, et encore personne ne s'était présenté et je commençais sérieusement à m'inquiéter pour ma soeur. C'est vrai qu'elle ne dormait pas beaucoup et le plus étrange c'est qu'elle n'avait besoin que trois ou quatre heures de sommeil pour se retaper à l'opposer de moi qui en avais largement besoin de huit heures. He, oui c'est quand tout espoir disparaît qu'on le voit enfin repointer le bout de son nez. Je terminais donc de ranger le dernier livre dans le rayon approprié. Quand une jeune femme à la chevelure rousse entra, elle était si charmante quand elle nous a déposé son cv que Saph la toute de suite engager.
De plus c’était un soulagement de pouvoir avoir une main secourable et je ne regrette pas le choix de ma soeur parce que cette jeune fille est vraiment une perle rare.
La nuit avait déjà bien avancé, j’étais partie ranger les livres où’on venait de nous déposer.
J’avais toute confiance en Lynda, je pouvais donc la laisser s’occuper des clients qui arrivaient. C’est ainsi que je pris l’échelle et commençai à ranger les livres et c’est en descendant de celle-ci que je me sentis glisser, j’avais tout simplement raté un barreau. Je poussai un cri avant de me retrouver au sol. Le jeune vampire était certainement trop loin pour venir m’aider et j’avais bien trop mal pour me relever.
C’est alors que j’entendis des ne pas venir dans ma direction, puis une main se tendre vers moi pour m’aider à me relever. J’étais soulagé en quelque sorte. Alors que je me relevais doucement, grâce à l'aide de cette personne, j'ai relevé mon regard vers elle pour savoir à quoi elle pouvait bien ressembler et ce n'est là que tout à commencer.
Au moment même où mes yeux ont croisé les siens, ces yeux bleu-vert je ne pouvais plus bouger, j'étais comme hypnotisé par son regard. Je ne pouvais même plus articuler un mot. À cet instant j'avais l'impression qu'il n'y avait plus que lui et moi. C'était comme-ci j'étais au paradis, comme-ci je flottais dans les airs. J'étais sur un petit nuage, je savais ce qui m'arrivait, j'étais tout simplement tombée amoureuse de cet homme.
Au bout de quelques minutes, il m'a demandé d’une voix douce et grave à la fois:
" - Tout va bien, mademoiselle ? Vous n’êtes pas blessée j’espère ? "
Sa jolie voix n'arrangeait en rien mon état, j'étais dans un autre univers. J'ai juste réussi à prononcer d’une toute petite voix :
"- je pense que ça va"
Avant de me sentir défaillir.
© Belzébuth
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Lun 7 Avr 2014 - 11:13
Ce que j’appréciais le plus dans les bibliothèques, c’était cette odeur de « vieux » si je puis dire, ces fragrances de papier et de bois qui me ramenaient à l’époque où moi et mon jumeau lisions dans le domaine familiale. Cette époque heureuse était révolue depuis longtemps, mas jamais je ne pourrais oublier tous les bons moments que nous avions passé ensemble. Nous étions nés deux, mais seul un vivait à présent. C’était ce qui me torturait le plus ; rester en vie alors que ma seconde moitié avait quitté ce monde vingt ans auparavant. Dans un sens, je me sentais presque fautif, presque injuste d’être encore vivant. Les maisons des livres représentaient des refuges dans lesquels je pouvais m’isoler ne serait-ce qu’un instant de ces remords qui me rongeaient. Comment faisais-je pour supporter ces fantômes du passé, je me le demandais parfois moi-même… Je ne savais pas d’où je puisais la force d’aller de l’avant. Sans doute parce que j’avais l’espoir, au fond de mon être, de découvrir un jour l’assassin de ma famille et de régler mes comptes une fois pour toute.
Oui, ce devait être cela ; mon me ne trouverait pas le repos tant que je ne me serais pas racheté auprès des êtres qui avaient perdu la vie par ma faute. Car oui, c’était moi qui avais demandé Sophie en mariage, moi qui lui avais fait un enfant –sans l’avoir cherché, certes-, moi qui avais entraîné mon jumeau dans cette histoire, et moi encore qui avais provoqué la personne à l’origine de toutes ces morts. On pouvait très bien n’avoir pas commis de meurtre de sang-froid, et pourtant s’être salis les mains. Je n’en étais peut-être pas encore à ce stade-là, mais j’avais fait suffisamment d’erreur pour avoir considérablement alourdi le poids qui pesait sur mon âme.
C’était donc en partie pour échapper à tous ces sombres souvenirs qui me tourmentaient une fois de plus que j’avais décidé de me rendre dans une bibliothèque. Le plus curieux c’était qu’elle existait depuis un certain temps déjà, mais je ne m’y étais encore jamais rendu. Comme quoi, on peut habiter dans une ville depuis plusieurs années sans la connaître dans son entier. Je me doutais que, vu la taille ce cette cité en expansion, j’aurais toujours quelque chose à découvrir. Mais n’était-ce pas formidable, en un sens ? Perdu dans la lecture d’un livre philosophique, je tripotais un des piercings de mon oreille gauche –un vieux tic- quand j’entendis un cri de frayeur. M’apercevant qu’une jeune bibliothécaire avait chuté du haut d’une échelle, je m’étais précipité pour m’enquérir de son état, tel un preux chevalier.
Alors que cette humaine à l’étrange chevelure bleue se saisissait de ma main, un long frisson me parcourut l’échine à son contact. Tandis qu’elle se relevait, nos regards se rencontrèrent. Mes yeux bleu-vert se plongèrent dans un océan de vert émeraude. Et alors le temps s’arrêta, comme si nous étions prisonniers d’une bulle. Ne semblait exister que cette mer de vert brillant, avec ces deux sphères noires et brillantes au centre. J’eus l’impression de me retrouver 40 ans en arrière, à l’époque même où je rencontrais Sophie. Un nouveau frisson me prit. Je ne savais pas si mon cœur s’arrêtait ou accélérait la cadence de ses battements. J’étais comme envoûté. Je ne sus combien de temps l’humaine mit à se remettre sur ses pieds. Cela me parut une éternité, et pourtant ce fut trop court. Je clignai des yeux, et le temps reprit son cours lorsque l’humaine me répondit. A peine avait-elle finit de parler que la sentis défaillir. Je la soutins immédiatement avec mes bras, inquiet.
- Vraiment ? Heureusement alors. Qu’en serait-il, sinon ! lui dis-je d’un ton plaisantin. Vous êtes-vous cognée la tête ? Il est fort possible que vous perdiez l’équilibre à la suite d’un tel choc.
Tandis que les battements de mon cœur reprenaient un rythme normal, j’observai plus attentivement les traits de cette jeune nippone. Un nez fin surplombait dignement une bouche étroite aux lèvres pulpeuses. Sa peau douce était aussi blanche que la neige, si pâle qu’on aurait pu la prendre, de loin, pour l’une des miens. Son visage semblait tout droit issu d’un ange, tandis que son regard intense me faisait vibrer. Si mes yeux restèrent rivés dans les siens, je détaillai du coin de l’œil sa taille de guêpe, et plus bas ses longues jambes élancées, mise en valeur par la robe qu’elle portait. On aurait dit une poupée. Une poupée angélique, mais pleine de vie. Je me sentais soudain tout chose de la sentir appuyée sur moi.
- Vous devriez vous asseoir, le temps que vous repreniez vos esprits. Venez. Je vais aussi aller vous chercher un verre d’eau pour que vous puissiez vous rafraîchir.
Je la guidai doucement vers la table la plus proche et tirai une chaise pour qu’elle y prenne place. Puis je m’éloignai un instant pour aller recueillir de l’eau au distributeur automatique. Je revins vite avec un gobelet en plastique que je lui tendis, le sourire aux lèvres. Puis je m’assis en face d’elle, la main gauche tripotant mon piercing.
- Ça va mieux ? lui demandai-je lorsqu’elle se fut désaltérée, sincèrement soucieux de son bien-être.
Oui, ce devait être cela ; mon me ne trouverait pas le repos tant que je ne me serais pas racheté auprès des êtres qui avaient perdu la vie par ma faute. Car oui, c’était moi qui avais demandé Sophie en mariage, moi qui lui avais fait un enfant –sans l’avoir cherché, certes-, moi qui avais entraîné mon jumeau dans cette histoire, et moi encore qui avais provoqué la personne à l’origine de toutes ces morts. On pouvait très bien n’avoir pas commis de meurtre de sang-froid, et pourtant s’être salis les mains. Je n’en étais peut-être pas encore à ce stade-là, mais j’avais fait suffisamment d’erreur pour avoir considérablement alourdi le poids qui pesait sur mon âme.
C’était donc en partie pour échapper à tous ces sombres souvenirs qui me tourmentaient une fois de plus que j’avais décidé de me rendre dans une bibliothèque. Le plus curieux c’était qu’elle existait depuis un certain temps déjà, mais je ne m’y étais encore jamais rendu. Comme quoi, on peut habiter dans une ville depuis plusieurs années sans la connaître dans son entier. Je me doutais que, vu la taille ce cette cité en expansion, j’aurais toujours quelque chose à découvrir. Mais n’était-ce pas formidable, en un sens ? Perdu dans la lecture d’un livre philosophique, je tripotais un des piercings de mon oreille gauche –un vieux tic- quand j’entendis un cri de frayeur. M’apercevant qu’une jeune bibliothécaire avait chuté du haut d’une échelle, je m’étais précipité pour m’enquérir de son état, tel un preux chevalier.
Alors que cette humaine à l’étrange chevelure bleue se saisissait de ma main, un long frisson me parcourut l’échine à son contact. Tandis qu’elle se relevait, nos regards se rencontrèrent. Mes yeux bleu-vert se plongèrent dans un océan de vert émeraude. Et alors le temps s’arrêta, comme si nous étions prisonniers d’une bulle. Ne semblait exister que cette mer de vert brillant, avec ces deux sphères noires et brillantes au centre. J’eus l’impression de me retrouver 40 ans en arrière, à l’époque même où je rencontrais Sophie. Un nouveau frisson me prit. Je ne savais pas si mon cœur s’arrêtait ou accélérait la cadence de ses battements. J’étais comme envoûté. Je ne sus combien de temps l’humaine mit à se remettre sur ses pieds. Cela me parut une éternité, et pourtant ce fut trop court. Je clignai des yeux, et le temps reprit son cours lorsque l’humaine me répondit. A peine avait-elle finit de parler que la sentis défaillir. Je la soutins immédiatement avec mes bras, inquiet.
- Vraiment ? Heureusement alors. Qu’en serait-il, sinon ! lui dis-je d’un ton plaisantin. Vous êtes-vous cognée la tête ? Il est fort possible que vous perdiez l’équilibre à la suite d’un tel choc.
Tandis que les battements de mon cœur reprenaient un rythme normal, j’observai plus attentivement les traits de cette jeune nippone. Un nez fin surplombait dignement une bouche étroite aux lèvres pulpeuses. Sa peau douce était aussi blanche que la neige, si pâle qu’on aurait pu la prendre, de loin, pour l’une des miens. Son visage semblait tout droit issu d’un ange, tandis que son regard intense me faisait vibrer. Si mes yeux restèrent rivés dans les siens, je détaillai du coin de l’œil sa taille de guêpe, et plus bas ses longues jambes élancées, mise en valeur par la robe qu’elle portait. On aurait dit une poupée. Une poupée angélique, mais pleine de vie. Je me sentais soudain tout chose de la sentir appuyée sur moi.
- Vous devriez vous asseoir, le temps que vous repreniez vos esprits. Venez. Je vais aussi aller vous chercher un verre d’eau pour que vous puissiez vous rafraîchir.
Je la guidai doucement vers la table la plus proche et tirai une chaise pour qu’elle y prenne place. Puis je m’éloignai un instant pour aller recueillir de l’eau au distributeur automatique. Je revins vite avec un gobelet en plastique que je lui tendis, le sourire aux lèvres. Puis je m’assis en face d’elle, la main gauche tripotant mon piercing.
- Ça va mieux ? lui demandai-je lorsqu’elle se fut désaltérée, sincèrement soucieux de son bien-être.
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Mer 9 Avr 2014 - 16:32
- Voilà comment est habillé Émy::
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Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya
Cette bibliothèque, c’est tout ce qui me restait d'eux, alors travailler dans cet endroit, c’était comme-ci, je les faisais revivre un peu, comme-ci, ils étaient cachés derrière un rayon à m’observer du coin de l’oeil. Parfois, j’ai encore l’impression de sentir leur présence, même si je sais qu’on fond de moi, ils ne sont plus là. Pourquoi êtes-vous partis en me laissant ce vide dans mon coeur ? Je ne sais même pas comment vous êtes partis. Qu’est-ce qui a bien pu vous arriver ? Pourquoi Saphir me cache la vérité ? pour mon bien, je le sais. Je ne lui en veux même pas. Ma tête est remplie de tous ces délicieux souvenirs. Papa, papa, leurs sourires, ce royaume de livres. Mon royaume en somme, j’y suis si bien et je travaille pour eux, en leur honneur et je ferais toujours en sorte qu’ils soient fiers de moi.
Parfois je me demande, si j’étais différente que se serait-il passer ?. Enfin, je veux dire si je n’avais pas été malade comme aurait été notre vie . C’est parfois curieux de se poser ce genre de question. Et puis je n’aime pas parler de ma maladie, seul Saph et Lynda sont au courant de cette petite partie de ma vie qui m’oblige à vivre la nuit. À plusieurs reprises, des clients m'ont prise pour un vampire, c’est étrange mais cela ne me dérange pas du tout. C’était comme-ci être humaine me posait plus de problèmes que cette confusion en quelque sorte.
Quand je suis tombé de cette échelle et que cet homme, ce délicieux vampire m’a secouru. Ce que j’ai ressenti à ce moment, c’était si incroyable. Si impressionnant qu’un seul regard de sa part et j’avais cette impression de vivre sur une autre planète, de me sentir vivante et heureuse comme jamais je ne l’avais été. J’avais étrangement confiance en lui.
Maintenant que je suis face à lui inerte dans ma nouvelle robe blanche, j’avais l’impression de ne plus pouvoir bouger, comme si j’étais paralysé sur place. Cela me sembla être une éternité, alors il rompit le silence qui venait de nous emparer, il me demanda si j’allais bien. Je finis par lui reprendre par une vague petite réponse. Puis je me sentis partir, était-ce dû au coup ou l’état dans lequel je me trouvais ? Peux importer, j’étais vraiment en bonne compagnie, c’est ce qui était le plus important à cet instant, le reste je m’en contre fichait.
Il me rattrapa de justesse et je me cramponnai à son bras avec le peu de force que j’avais encore, c’était trop beau pour être vrai, cette impression d’être dans un rêve. Pousser par une envie soudaine de ne pas vouloir que cela s’arrête. Le contact de son corps contre le mien, me procura une étrange sensation, j’avais l’impression de trembler de partout et mon coeur qui se mettaient étranges à danser dans ma poitrine ne m’aidait pas du tout à reprendre mon souffle.
«- Vraiment ? Heureusement alors. Qu’en serait-il, sinon ! rajouta t-il d’un ton plaisantin. Vous êtes-vous cognée la tête ? Il est fort possible que vous perdiez l’équilibre à la suite d’un tel choc. »
Ce fut encore pire quand il reprit la parole, sa voix me faisait fondre, mon vendre gargouillait comme si d’un seul coup il était habité par des milliers de papillons qui de leurs ailes touchaient le bas de mon vendre de l’intérieur. Comment après cela pourrais-je arriver à reprendre mes esprits. Mais sincèrement cela ne me dérangeait pas qu’on s’occupe un peu de moi surtout qu’il était vraiment très beau, le plus bel homme parmi tous ceux que j’avais pu rencontrer depuis tout ce temps. C’était un vampire, je l’avais ressentis, je ne pouvais pas expliquer comment je fessais pour le savoir, mais je pense que c’était à force de les côtoyer. Vivre la nuit, était une grande aide en quelque sorte et je finissais par savoir lequel de mes clients étaient un vampire ou pas. J’avais aussi découvert qu’il n’y avait pas que des vampires, qu’il existait aussi des lycan ou loups-garous comme certains disent, mais ils n’étaient pas du tout sans intelligence comme la plupart des livres les décrivaient. Bien que ces loups, j’en rencontre assez rarement.
«- Vous devriez vous asseoir, le temps que vous repreniez vos esprits. Venez. Je vais aussi aller vous chercher un verre d’eau pour vous puissiez vous rafraîchir.»
Il m’aida à me m’asseoir sur une des chaises qui était accoudé à une des tables qui se trouvaient dans les parages. Pour s’éloigner aussi rapidement et revenir quelques secondes plus tard avec un verre d’eau qu’il me tendit, un magnifique sourire aux lèvres. Je répondis à son sourire tout en prenant le gobelet.
«- Merci » arrivais-je à articuler.
Avant qu’il s’assied face à moi tout se mettant à tripoter son piercing de la main gauche et rajouta d’un ton soucieux :
«- Ça va mieux ?» me demanda-t-il lorsque je fut désaltérée.
J’étais énormément touché par tant de gentillesse. En prime, il était magnifique, la beauté incarnée, en tout cas à mes yeux et d’une grande bonté.
Je ne savais pas quoi dire, ni comment lui parler. C’était vraiment impressionnant, alors que j’avais l’habitude de parler face à lui je me sentais impuissante.
Au bout de quelques minutes, je finis par me décider à prendre à la parole à mon tour.
Déposant mes deux mains parfaitement manucurées sur la table, mes ongles étaient couverts d'un vernis assorti à ma tenue, ainsi que les noeuds qui nouaient mes cheveux par deux hautes couettes. Je lui souris et lui dit enfin d’une voix mélodieuse :
«- Oui, et cela grâce à vous. Je ne sais pas trop comment vous remercier de votre aide, sans vous je serais resté un petit temps dans cette fâcheuse position...hum...hum...» reprenant son souffle, son coeur lui battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait atterrir sur la table. « Tout ce que je peux faire, c’est peut-être vous faire visiter mon royaume . »
Elle espérait qu’il accepte son invitation, ainsi elle pourrait passer encore un peu de temps avec lui. Et puis, elle était sous son charme. Qui ne l'aurait pas été ? Face à un homme aussi majestueux, tout simplement splendide, avec sa chevelure couleur de miel et ces yeux bleu-vert, elle avait l'impression d'avoir un ange devant elle.
Parfois je me demande, si j’étais différente que se serait-il passer ?. Enfin, je veux dire si je n’avais pas été malade comme aurait été notre vie . C’est parfois curieux de se poser ce genre de question. Et puis je n’aime pas parler de ma maladie, seul Saph et Lynda sont au courant de cette petite partie de ma vie qui m’oblige à vivre la nuit. À plusieurs reprises, des clients m'ont prise pour un vampire, c’est étrange mais cela ne me dérange pas du tout. C’était comme-ci être humaine me posait plus de problèmes que cette confusion en quelque sorte.
Quand je suis tombé de cette échelle et que cet homme, ce délicieux vampire m’a secouru. Ce que j’ai ressenti à ce moment, c’était si incroyable. Si impressionnant qu’un seul regard de sa part et j’avais cette impression de vivre sur une autre planète, de me sentir vivante et heureuse comme jamais je ne l’avais été. J’avais étrangement confiance en lui.
Maintenant que je suis face à lui inerte dans ma nouvelle robe blanche, j’avais l’impression de ne plus pouvoir bouger, comme si j’étais paralysé sur place. Cela me sembla être une éternité, alors il rompit le silence qui venait de nous emparer, il me demanda si j’allais bien. Je finis par lui reprendre par une vague petite réponse. Puis je me sentis partir, était-ce dû au coup ou l’état dans lequel je me trouvais ? Peux importer, j’étais vraiment en bonne compagnie, c’est ce qui était le plus important à cet instant, le reste je m’en contre fichait.
Il me rattrapa de justesse et je me cramponnai à son bras avec le peu de force que j’avais encore, c’était trop beau pour être vrai, cette impression d’être dans un rêve. Pousser par une envie soudaine de ne pas vouloir que cela s’arrête. Le contact de son corps contre le mien, me procura une étrange sensation, j’avais l’impression de trembler de partout et mon coeur qui se mettaient étranges à danser dans ma poitrine ne m’aidait pas du tout à reprendre mon souffle.
«- Vraiment ? Heureusement alors. Qu’en serait-il, sinon ! rajouta t-il d’un ton plaisantin. Vous êtes-vous cognée la tête ? Il est fort possible que vous perdiez l’équilibre à la suite d’un tel choc. »
Ce fut encore pire quand il reprit la parole, sa voix me faisait fondre, mon vendre gargouillait comme si d’un seul coup il était habité par des milliers de papillons qui de leurs ailes touchaient le bas de mon vendre de l’intérieur. Comment après cela pourrais-je arriver à reprendre mes esprits. Mais sincèrement cela ne me dérangeait pas qu’on s’occupe un peu de moi surtout qu’il était vraiment très beau, le plus bel homme parmi tous ceux que j’avais pu rencontrer depuis tout ce temps. C’était un vampire, je l’avais ressentis, je ne pouvais pas expliquer comment je fessais pour le savoir, mais je pense que c’était à force de les côtoyer. Vivre la nuit, était une grande aide en quelque sorte et je finissais par savoir lequel de mes clients étaient un vampire ou pas. J’avais aussi découvert qu’il n’y avait pas que des vampires, qu’il existait aussi des lycan ou loups-garous comme certains disent, mais ils n’étaient pas du tout sans intelligence comme la plupart des livres les décrivaient. Bien que ces loups, j’en rencontre assez rarement.
«- Vous devriez vous asseoir, le temps que vous repreniez vos esprits. Venez. Je vais aussi aller vous chercher un verre d’eau pour vous puissiez vous rafraîchir.»
Il m’aida à me m’asseoir sur une des chaises qui était accoudé à une des tables qui se trouvaient dans les parages. Pour s’éloigner aussi rapidement et revenir quelques secondes plus tard avec un verre d’eau qu’il me tendit, un magnifique sourire aux lèvres. Je répondis à son sourire tout en prenant le gobelet.
«- Merci » arrivais-je à articuler.
Avant qu’il s’assied face à moi tout se mettant à tripoter son piercing de la main gauche et rajouta d’un ton soucieux :
«- Ça va mieux ?» me demanda-t-il lorsque je fut désaltérée.
J’étais énormément touché par tant de gentillesse. En prime, il était magnifique, la beauté incarnée, en tout cas à mes yeux et d’une grande bonté.
Je ne savais pas quoi dire, ni comment lui parler. C’était vraiment impressionnant, alors que j’avais l’habitude de parler face à lui je me sentais impuissante.
Au bout de quelques minutes, je finis par me décider à prendre à la parole à mon tour.
Déposant mes deux mains parfaitement manucurées sur la table, mes ongles étaient couverts d'un vernis assorti à ma tenue, ainsi que les noeuds qui nouaient mes cheveux par deux hautes couettes. Je lui souris et lui dit enfin d’une voix mélodieuse :
«- Oui, et cela grâce à vous. Je ne sais pas trop comment vous remercier de votre aide, sans vous je serais resté un petit temps dans cette fâcheuse position...hum...hum...» reprenant son souffle, son coeur lui battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait atterrir sur la table. « Tout ce que je peux faire, c’est peut-être vous faire visiter mon royaume . »
Elle espérait qu’il accepte son invitation, ainsi elle pourrait passer encore un peu de temps avec lui. Et puis, elle était sous son charme. Qui ne l'aurait pas été ? Face à un homme aussi majestueux, tout simplement splendide, avec sa chevelure couleur de miel et ces yeux bleu-vert, elle avait l'impression d'avoir un ange devant elle.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#90999#90999#90999#90999#90999#90999#90999
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Jeu 10 Avr 2014 - 23:30
Cette jeune fille paraissait vraiment chamboulée par sa chute. Elle avait une expression d’ébahissement total en me regardant, si bien que je crus vraiment, l’espace d’un instant, qu’elle s’était pris un coup sur la tête. Aussi je fus rassuré lorsqu’elle parvint à marcher, avec mon aide, jusqu’à la table la plus proche. Je déposai alors le livre de philosophie que je tenais toujours et m’empressai de lui chercher un verre d’eau juste à côté. Lorsqu’elle le prit, nos doigts se frôlèrent, et je ressentis à nouveau ce frisson, comme si tout mon corps vibrait à son contact. Je n’avais jamais ressenti quelque chose de ce genre… comme c’était étrange. Mes yeux ne la quittaient plus. Je la détaillai un peu plus pendant qu’elle reprenait contenance. Il se dégageait une certaine innocence de cette jeune fille, et je ne doutai pas un instant qu’elle avait un grand cœur. Je n’avais pas l’habitude de juger les gens du premier coup d’œil, mais mon instinct me soufflait que la jeune employée était ce qu’elle paraissait : un ange.
Ses cheveux bleus –je trouvais cette couleur particulière assez fascinante- étaient attachés grâce à deux rubans stylisés et tombaient en longues couettes de chaque côté de son corps gracile. Elle portait une ravissante robe blanche, très japonaise dans le style, ainsi que des bas noirs, qui mettaient en valeur ses jambes élancées. Ses pieds étaient chaussés dans des souliers rouges à talon, desquels partaient des sortes de lacets de la même couleur qui lui arrivaient aux mollets. Cette tenue lui allait à ravir. Tandis que je l’observais, je tripotais de la main gauche les deux piercings de mon oreille gauche. La bibliothécaire me semblait bien jeune. Avait-elle fait des études ? en faisait-elle actuellement ? Étrange… je me posais toutes sortes de questions à son sujet. Je sentais son regard curieux peser sur moi. Je lui souris, ravi de savoir que se rafraîchir lui avait fait du bien. Le silence se fit pendant un instant, elle visiblement impressionnée, et moi n’osant pas la troubler d’avantage. La chute semblait l’avoir assez remuée ainsi.
Ce fut l’humaine qui réagit en premier. Elle posa ses mains sur la table, m’offrant une ravissante vue sur ses ongles parfaitement entretenus. Elle avait des mains magnifiques… j’avais fait l’expérience de leur douceur un peu plus tôt. Je dus résister à l’envie de lui prendre une main pour sentir à nouveau cette peau douce et délicate sous mes doigts….Hum. Sa voix mélodieuse brisa enfin le silence. Elle semblait avoir repris ses esprits. Cela me fit sourire d’avantage, dévoilant involontairement mes canines de vampires. Cela me donnait en général un air sauvage, enfin, c’était ce que me disait le genre féminin. Je m’amusais rarement à sourire de la sorte devant mon miroir, et de toute façon, n’étant ni narcissique, ni appréciateur des hommes, je ne pouvais pas juger moi-même de mon charme. Je savais que j’en avais beaucoup, et qu’il faisait un certain effet sur les femmes, mais ça s’arrêtait là.
- Vous n’avez pas à me remercier, répondis-je d’un ton amical. C’est tout à fait normal que je vienne au secours d’une si jolie jeune femme dans le besoin, tel un preux chevalier volant au secours de sa dulcinée.
Je la laissai reprendre son souffle, sentant qu’elle voulait ajouter quelque chose. Avec mes sens de vampires, je pouvais entendre, à cette faible distance, le rythme rapide des battements de son cœur. Elle me semblait encore toute chose, mais elle avait l’air d’aller mieux. Elle me proposa alors de me faire visiter la bibliothèque. Je baissai ma main gauche, les yeux brillants. Ce qu’elle me proposait, c’était à la fois de passer plus de temps en sa compagnie, et me montrer tous ces rayons que je n’avais pas encore vu. Les deux seules choses qui me tenaient à cœur en ce moment précis. Enchanté de cette proposition, je me levai gracieusement, digne de l’éducation reçue par mes parents, et tendis une main pour l’aider à se lever de sa chaise.
- Mais avec plaisir ma chère. Ce serait même avec joie que je vous suivrais, ma Reine ! terminai-je en plaisantant en référence au mot « royaume » qu’elle avait employé pour parler de la bibliothèque.
À vrai dire, elle avait osé me proposer ce que j’avais gardé pour moi. Partager un peu de notre temps ensemble, sous le bon prétexte de me faire visiter son domaine. J’avais seulement craint de l’indisposer, déjà qu’elle m’avait l’air bien chamboulée. Je pris donc sa main pour la tirer légèrement vers moi. Mais avant que l’un de nous deux ait fait un seul pas, je retirai mon chapeau de la main gauche et le collai contre ma poitrine avant de m’incliner en une parfaite révérence française.
- Mais permettez-moi de me présenter, gente demoiselle. Je m’appelle Raphaël, pour vous servir. (je lui fis alors un baise main et plantai mes yeux bleu-vert dans les siens). Je suis enchanté de faire votre connaissance.
Je remis mon couvre-chef et la laissai prendre la tête de la visite guidé. Avant de partir, je pensai cependant à récupérer le livre de philosophie qui attendait sagement sur la table où je l’avais posé. Si jamais nous repassions devant le rayon correspondant, je pourrai ainsi le remettre à sa place. Je détestais les livres qui traînaient, et encore moins lorsque c’était moi qui les avais délogé. J’avais un grand respect pour ces ouvrages, étant moi-même un écrivain, et j’appréciais qu’ils soient rangé à leur place, aussi je facilitais au maximum le travail des bibliothécaires en prenant toujours le soin de ranger les livres là où je les avais pris. C’est ainsi que je me retrouvai à marcher aux côtés de la demoiselle, un livre de philosophie sous le bras.
Ses cheveux bleus –je trouvais cette couleur particulière assez fascinante- étaient attachés grâce à deux rubans stylisés et tombaient en longues couettes de chaque côté de son corps gracile. Elle portait une ravissante robe blanche, très japonaise dans le style, ainsi que des bas noirs, qui mettaient en valeur ses jambes élancées. Ses pieds étaient chaussés dans des souliers rouges à talon, desquels partaient des sortes de lacets de la même couleur qui lui arrivaient aux mollets. Cette tenue lui allait à ravir. Tandis que je l’observais, je tripotais de la main gauche les deux piercings de mon oreille gauche. La bibliothécaire me semblait bien jeune. Avait-elle fait des études ? en faisait-elle actuellement ? Étrange… je me posais toutes sortes de questions à son sujet. Je sentais son regard curieux peser sur moi. Je lui souris, ravi de savoir que se rafraîchir lui avait fait du bien. Le silence se fit pendant un instant, elle visiblement impressionnée, et moi n’osant pas la troubler d’avantage. La chute semblait l’avoir assez remuée ainsi.
Ce fut l’humaine qui réagit en premier. Elle posa ses mains sur la table, m’offrant une ravissante vue sur ses ongles parfaitement entretenus. Elle avait des mains magnifiques… j’avais fait l’expérience de leur douceur un peu plus tôt. Je dus résister à l’envie de lui prendre une main pour sentir à nouveau cette peau douce et délicate sous mes doigts….Hum. Sa voix mélodieuse brisa enfin le silence. Elle semblait avoir repris ses esprits. Cela me fit sourire d’avantage, dévoilant involontairement mes canines de vampires. Cela me donnait en général un air sauvage, enfin, c’était ce que me disait le genre féminin. Je m’amusais rarement à sourire de la sorte devant mon miroir, et de toute façon, n’étant ni narcissique, ni appréciateur des hommes, je ne pouvais pas juger moi-même de mon charme. Je savais que j’en avais beaucoup, et qu’il faisait un certain effet sur les femmes, mais ça s’arrêtait là.
- Vous n’avez pas à me remercier, répondis-je d’un ton amical. C’est tout à fait normal que je vienne au secours d’une si jolie jeune femme dans le besoin, tel un preux chevalier volant au secours de sa dulcinée.
Je la laissai reprendre son souffle, sentant qu’elle voulait ajouter quelque chose. Avec mes sens de vampires, je pouvais entendre, à cette faible distance, le rythme rapide des battements de son cœur. Elle me semblait encore toute chose, mais elle avait l’air d’aller mieux. Elle me proposa alors de me faire visiter la bibliothèque. Je baissai ma main gauche, les yeux brillants. Ce qu’elle me proposait, c’était à la fois de passer plus de temps en sa compagnie, et me montrer tous ces rayons que je n’avais pas encore vu. Les deux seules choses qui me tenaient à cœur en ce moment précis. Enchanté de cette proposition, je me levai gracieusement, digne de l’éducation reçue par mes parents, et tendis une main pour l’aider à se lever de sa chaise.
- Mais avec plaisir ma chère. Ce serait même avec joie que je vous suivrais, ma Reine ! terminai-je en plaisantant en référence au mot « royaume » qu’elle avait employé pour parler de la bibliothèque.
À vrai dire, elle avait osé me proposer ce que j’avais gardé pour moi. Partager un peu de notre temps ensemble, sous le bon prétexte de me faire visiter son domaine. J’avais seulement craint de l’indisposer, déjà qu’elle m’avait l’air bien chamboulée. Je pris donc sa main pour la tirer légèrement vers moi. Mais avant que l’un de nous deux ait fait un seul pas, je retirai mon chapeau de la main gauche et le collai contre ma poitrine avant de m’incliner en une parfaite révérence française.
- Mais permettez-moi de me présenter, gente demoiselle. Je m’appelle Raphaël, pour vous servir. (je lui fis alors un baise main et plantai mes yeux bleu-vert dans les siens). Je suis enchanté de faire votre connaissance.
Je remis mon couvre-chef et la laissai prendre la tête de la visite guidé. Avant de partir, je pensai cependant à récupérer le livre de philosophie qui attendait sagement sur la table où je l’avais posé. Si jamais nous repassions devant le rayon correspondant, je pourrai ainsi le remettre à sa place. Je détestais les livres qui traînaient, et encore moins lorsque c’était moi qui les avais délogé. J’avais un grand respect pour ces ouvrages, étant moi-même un écrivain, et j’appréciais qu’ils soient rangé à leur place, aussi je facilitais au maximum le travail des bibliothécaires en prenant toujours le soin de ranger les livres là où je les avais pris. C’est ainsi que je me retrouvai à marcher aux côtés de la demoiselle, un livre de philosophie sous le bras.
Invité
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Ven 11 Avr 2014 - 18:56
Souvenir, souvenir
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya
Ce jeune vampire était vraiment le plus adorable de tous ceux que j’avais pu rencontrer et le plus charmant aussi.
J’étais comme hypnotiser, sous son charme. À vrai dire, jusqu'à maintenant aucun homme ne m’intéressait. Pourtant, celui que j’avais devant moi, me troublait à tel point que j’avais envie de connaître tout sur lui. De savoir sa couleur préférer, son parfum qu’il portait jusqu’à même savoir qu’elle était son style de femme. Je me mis à rougir rien qu’à savoir que je pouvais avoir de telle penser. C’était impardonnable, venant de ma part. Il était peut-être fiancé ou pire marier. Je me mis à prier dans ma tête pour qu’il soit libre, pour qu’il s’intéresse à moi. Je savais que c’était un peu égoïste de pensée ainsi. Mais jamais personne ne m’avait touché à telle point, que cela me donnait des frissons dans tout mon être.
Je crois au coup foudre, j’y aie toujours cru à vrai dire. Je dois pourtant avouer que je n’aurais jamais cru que cela puisse m’arriver. Jamais cru que ce stupide petit ange soit passé dans les parages pour me planter sa flèche en plein coeur en même temps, je peux remercier un peu Cupidon pour sa bonne intention. Ce n'est pas donner à tout le monde de prendre un tel objet pour ainsi dire dans le coeur.
Je pourrais peut-être vous paraître idiote ou naïve à croire à ses choses là, mais je préfère être naïf et croire en l’amour que de ne pas y croire du tout. Sinon, comment serais-je née ? Je ne suis pas arrivé là par hasard, ma naissance était voulue, un joli cadeau tomber du ciel et créer par l’amour de deux êtres qui s’aiment. Ce n’est pas la plus belle preuve. Sans doute pourriez-vous me répondre. Pour ma part c’est une merveilleuse preuve.
Rien n’est plus beau que d’être amoureuse, de se sentir vivre d’une autre façon, vibrer aux côtés de cette personne qui vous donne ce sentiment. C’est comme si d’un seul coup, plus rien ne pouvait vous atteindre. Vous faite tout pour qu’il vous remarque et même parfois jusqu’à vous ridiculiser devant tout le monde et puis à savoir le ridicule n’a jamais tué qui compte jusqu’à maintenant. Alors, si je dois choisir entre être une imbécile ou un grognon sans amour... Mon choix est déjà fait.
Alors que nous nous trouvions l’un face à l’autre, pendant que je reprenais mes esprits. J’étais chamboulé, mais pas seulement à cause de ma chute aussi à cause de mon interlocuteur. Bien sur c’était involontaire de ce part. Quand je pris la parole pour le remercier, il se mit à sourire dévoilant soudain ses canines. Je pense qu’une autre humaine à leurs vues aurait pris la fuite ou que sais-je ? Ce ne fut pas mon cas. Je le trouvais encore plus beau avec ce sourire. Il me fit comprendre que ce n’était pas la peine de le remercier et me laissa continuer sur ma lancer. Je finis par lui proposer de lui faire visiter mon univers sans être certaine qu’il accepterait.
Il avait l’air d’apprécier en tout cas ma proposition, c’est là que je fus surprise. À vrai dire je n'aurais pas pué me lever toute seule de toute façon. J’étais tellement enchantée par un tel homme que j’avais cassis du mal à me lever de ma chaise. Il se leva si gracieusement que je cru instant que j’allais tomber de ma chaise. Heureusement que j’y étais bien collé en quelque sorte. Il se dirigea vers moi et me tendit sa main en guise d’aide tout en répondant à ma proposition.
«- Mais avec plaisir ma chère. Ce serait même avec joie que je vous suivrais, ma Reine ! » termina t-il en plaisantant. Il faisait sans doute référence au mot « royaume » que j’ avais employé pour parler de ma bibliothèque en m’appelant de la sorte.
Je pris sa main dans la mienne, un léger sourire se dessina sur mes lèvres, alors qu’il me tira vers lui, un de ses incroyables frison me prit à nouveau, sa main dans la mienne était si troublante que j’en devenais parfois si timide. Avant même que je put faire un seul pas ou même dire quelque chose, il retira son chapeau de sa main gauche, puis le colla tout contre sa poitrine avant de s’incliner pour faire une parfaite révérence française.
«- Mais permettez-moi de me présenter, gente demoiselle. Je m’appelle Raphaël, pour vous servir.» il me fis alors un de ses baises mains. Vous savez comme celui que vous lisez dans un roman d’amour et cela tout en plantant son regard bleu-vert dans les miens. Je suis enchanté de faire votre connaissance. »
Ce qui me fit éclater de rire, comme jamais j’avais rit. Il résonna dans toute la bibliothèque si fort qu'étrangement pendant un court instant je reviens en arrière. C’était quand nous étions petites. Moi et ma soeur ont gambadé ici et là, dans cette même biblio tout en riant aux éclats. Les clients étrangement riant avec nous et tout ça sous les regards attentifs de nos parents... C’était il y a de cela fort longtemps, pourtant les fantômes de ses souvenirs hantent encore cet endroit.
Me rendant compte, je portai ma main à ma bouche gênée, mais heureuse. Qu’elle indigne bibliothécaire, je fais. Un lieu où est censé régner le silence fut, pendant un court instant, témoin d’un rire cristallin revenant dû passer.
« Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher...»finis-je par articuler le rose aux joues. Ce n’était pas un rire moqueur, non seulement celui d’un autre sentiment, le bien-être tout simplement. Puis doucement je me joignis à lui. Tout en prenant la parole pour me présenter, gardant sa main dans la mienne, de l’autre, je pris le pend de ma robe, passant une jambe devant l’autre et me cambra dans une majestueuse référence, telle une princesse sortie d’un livre de conte de fées.
« Enchantée Raphaël, je m’appelle Émeraude. Émeraude Tsunya et je suis heureuse de faire votre connaissance preux chevalier et je suis à votre entière disposition...dite et j’exaucerai vos voeux.» rajout-elle les joues encore plus rouges que tout à l’heure.
Je ne sais pas combien de temps, on resta planter comme cela. Les yeux dans les yeux, mon regard émeraude dans le sien, pourtant cela sembla durée une éternité. Pendant ce court moment, je profitai de le regarder plus approfondi, il ressemblait à un prince charmant. Il était tout simplement trop beau pour être réel. Je me disais en le regardant que sa beauté pût rendre jaloux n’importe quelle femme et les faires tomber à ses pieds. Les anges s’écrouleront du ciel, rien que pour venir l’admirer, alors que les diables monteront de l’envers pour lui voler son âme et dans le lot je me mettraient entre pour le protéger de toutes ses furies. C’était vraiment ce que je ressentais pour lui.
Un peu plus tard, il remit son chapeau sur la tête et je me mis à le guider dans la bibliothèque, lui montrant chaque recoin de mon univers. On passa devant le rayon de philosophie et je le fis remettre le livre qu’il avait en main à sa place. C’était vraiment agréable de savoir qu’il y avait encore des personnes qui respectaient notre travail.
Je continuais donc la visite, mes pas nous conduisirent vers le royaume des enfants. C’était un de mes endroits préférer à vrai dire, pas seulement parce que'en journée, il était habité par des enfants. Non, pas que je n’aime pas les enfants, bien au contraire, je les adore ses petits chenapans. En fait c’est parce que ce lieu a été imaginée par Saphir, elle l’a crée pour moi. Il ressemble à un grand parc fleuri, dont les livres sont rangés dans des étagères qui ont été dessiner en forme d’arbre. Je me suis mis aussi à la tache pour la décoration, je dois avouer que cela nous a pris temps de plaisir et de joie pour mettre cela en place que je crois que nos sentiments ont étrangement imprégné l’endroit. C’est une simple merveille. Il y a ici et là des bancs, le sol est couvert d’un tapis, imitant l’herbe des grandes prairies, dont nous avons planté un peu partout quelques petites marguerites en soie. Il y a aussi un petit train, avec un petit toboggan. Cela ressemble plus à une plaine de jeux. A voulu un endroit bien particulier pour ses adorables monstres qui entrent ici en compagnie de leurs parents.
Je finis par conduire Raphaël vers une baie vitrée, ce trouvant juste entre deux étagères en représentant des arbres, c’est une serre qui y accueille un rosier. Le rosier est assez particulier, il est composé de roses de couleurs différentes, des noirs et des blanches, le contraste est assez surprenant.
Je me retournai vers Raphaël qui se trouve à mes côtés :
« C’est un cadeau de nos parents pour nos 16 ans. Le rosier est en fait composé de mes roses préférer, les blanches et les roses noirs sont celles de ma soeur jumelle. Il vient de loin, mes parents ont fait appel à un horticulteur pour le créer, d’après eux, il lui a fallu quatre ans pour le créer. C’est tout ce qui me reste d’eux avec ce lieu. »tournant mon regard un instant vers le rosier une petite larme se mit à glisser le long de ma joue. Les souvenirs de les avoir perdus reviennent doucement à la surface.
« Le pire dans tout cela c’est que je peux juste l’admirer le soir. On ne s'occupe pas d'une chose aussi magnifique la nuit, mais la lumière du soleil n'est pas bénéfique pour moi...» je finis par me taire, j’avais entièrement confiance en lui; mais d’une certaine façon j’avais peur de parler de ma maladie à Raph. Pour dire la vérité, ce n’était pas vraiment, la peur qui m’empêchait de lui en parler, non, c’est parce que je ne savais pas comment lui en parler. Alors, je restai muette tout en admirant mon rosier les larmes aux yeux. Profitant de sa délicieuse présence en même temps.
J’étais comme hypnotiser, sous son charme. À vrai dire, jusqu'à maintenant aucun homme ne m’intéressait. Pourtant, celui que j’avais devant moi, me troublait à tel point que j’avais envie de connaître tout sur lui. De savoir sa couleur préférer, son parfum qu’il portait jusqu’à même savoir qu’elle était son style de femme. Je me mis à rougir rien qu’à savoir que je pouvais avoir de telle penser. C’était impardonnable, venant de ma part. Il était peut-être fiancé ou pire marier. Je me mis à prier dans ma tête pour qu’il soit libre, pour qu’il s’intéresse à moi. Je savais que c’était un peu égoïste de pensée ainsi. Mais jamais personne ne m’avait touché à telle point, que cela me donnait des frissons dans tout mon être.
Je crois au coup foudre, j’y aie toujours cru à vrai dire. Je dois pourtant avouer que je n’aurais jamais cru que cela puisse m’arriver. Jamais cru que ce stupide petit ange soit passé dans les parages pour me planter sa flèche en plein coeur en même temps, je peux remercier un peu Cupidon pour sa bonne intention. Ce n'est pas donner à tout le monde de prendre un tel objet pour ainsi dire dans le coeur.
Je pourrais peut-être vous paraître idiote ou naïve à croire à ses choses là, mais je préfère être naïf et croire en l’amour que de ne pas y croire du tout. Sinon, comment serais-je née ? Je ne suis pas arrivé là par hasard, ma naissance était voulue, un joli cadeau tomber du ciel et créer par l’amour de deux êtres qui s’aiment. Ce n’est pas la plus belle preuve. Sans doute pourriez-vous me répondre. Pour ma part c’est une merveilleuse preuve.
Rien n’est plus beau que d’être amoureuse, de se sentir vivre d’une autre façon, vibrer aux côtés de cette personne qui vous donne ce sentiment. C’est comme si d’un seul coup, plus rien ne pouvait vous atteindre. Vous faite tout pour qu’il vous remarque et même parfois jusqu’à vous ridiculiser devant tout le monde et puis à savoir le ridicule n’a jamais tué qui compte jusqu’à maintenant. Alors, si je dois choisir entre être une imbécile ou un grognon sans amour... Mon choix est déjà fait.
Alors que nous nous trouvions l’un face à l’autre, pendant que je reprenais mes esprits. J’étais chamboulé, mais pas seulement à cause de ma chute aussi à cause de mon interlocuteur. Bien sur c’était involontaire de ce part. Quand je pris la parole pour le remercier, il se mit à sourire dévoilant soudain ses canines. Je pense qu’une autre humaine à leurs vues aurait pris la fuite ou que sais-je ? Ce ne fut pas mon cas. Je le trouvais encore plus beau avec ce sourire. Il me fit comprendre que ce n’était pas la peine de le remercier et me laissa continuer sur ma lancer. Je finis par lui proposer de lui faire visiter mon univers sans être certaine qu’il accepterait.
Il avait l’air d’apprécier en tout cas ma proposition, c’est là que je fus surprise. À vrai dire je n'aurais pas pué me lever toute seule de toute façon. J’étais tellement enchantée par un tel homme que j’avais cassis du mal à me lever de ma chaise. Il se leva si gracieusement que je cru instant que j’allais tomber de ma chaise. Heureusement que j’y étais bien collé en quelque sorte. Il se dirigea vers moi et me tendit sa main en guise d’aide tout en répondant à ma proposition.
«- Mais avec plaisir ma chère. Ce serait même avec joie que je vous suivrais, ma Reine ! » termina t-il en plaisantant. Il faisait sans doute référence au mot « royaume » que j’ avais employé pour parler de ma bibliothèque en m’appelant de la sorte.
Je pris sa main dans la mienne, un léger sourire se dessina sur mes lèvres, alors qu’il me tira vers lui, un de ses incroyables frison me prit à nouveau, sa main dans la mienne était si troublante que j’en devenais parfois si timide. Avant même que je put faire un seul pas ou même dire quelque chose, il retira son chapeau de sa main gauche, puis le colla tout contre sa poitrine avant de s’incliner pour faire une parfaite révérence française.
«- Mais permettez-moi de me présenter, gente demoiselle. Je m’appelle Raphaël, pour vous servir.» il me fis alors un de ses baises mains. Vous savez comme celui que vous lisez dans un roman d’amour et cela tout en plantant son regard bleu-vert dans les miens. Je suis enchanté de faire votre connaissance. »
Ce qui me fit éclater de rire, comme jamais j’avais rit. Il résonna dans toute la bibliothèque si fort qu'étrangement pendant un court instant je reviens en arrière. C’était quand nous étions petites. Moi et ma soeur ont gambadé ici et là, dans cette même biblio tout en riant aux éclats. Les clients étrangement riant avec nous et tout ça sous les regards attentifs de nos parents... C’était il y a de cela fort longtemps, pourtant les fantômes de ses souvenirs hantent encore cet endroit.
Me rendant compte, je portai ma main à ma bouche gênée, mais heureuse. Qu’elle indigne bibliothécaire, je fais. Un lieu où est censé régner le silence fut, pendant un court instant, témoin d’un rire cristallin revenant dû passer.
« Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher...»finis-je par articuler le rose aux joues. Ce n’était pas un rire moqueur, non seulement celui d’un autre sentiment, le bien-être tout simplement. Puis doucement je me joignis à lui. Tout en prenant la parole pour me présenter, gardant sa main dans la mienne, de l’autre, je pris le pend de ma robe, passant une jambe devant l’autre et me cambra dans une majestueuse référence, telle une princesse sortie d’un livre de conte de fées.
« Enchantée Raphaël, je m’appelle Émeraude. Émeraude Tsunya et je suis heureuse de faire votre connaissance preux chevalier et je suis à votre entière disposition...dite et j’exaucerai vos voeux.» rajout-elle les joues encore plus rouges que tout à l’heure.
Je ne sais pas combien de temps, on resta planter comme cela. Les yeux dans les yeux, mon regard émeraude dans le sien, pourtant cela sembla durée une éternité. Pendant ce court moment, je profitai de le regarder plus approfondi, il ressemblait à un prince charmant. Il était tout simplement trop beau pour être réel. Je me disais en le regardant que sa beauté pût rendre jaloux n’importe quelle femme et les faires tomber à ses pieds. Les anges s’écrouleront du ciel, rien que pour venir l’admirer, alors que les diables monteront de l’envers pour lui voler son âme et dans le lot je me mettraient entre pour le protéger de toutes ses furies. C’était vraiment ce que je ressentais pour lui.
Un peu plus tard, il remit son chapeau sur la tête et je me mis à le guider dans la bibliothèque, lui montrant chaque recoin de mon univers. On passa devant le rayon de philosophie et je le fis remettre le livre qu’il avait en main à sa place. C’était vraiment agréable de savoir qu’il y avait encore des personnes qui respectaient notre travail.
Je continuais donc la visite, mes pas nous conduisirent vers le royaume des enfants. C’était un de mes endroits préférer à vrai dire, pas seulement parce que'en journée, il était habité par des enfants. Non, pas que je n’aime pas les enfants, bien au contraire, je les adore ses petits chenapans. En fait c’est parce que ce lieu a été imaginée par Saphir, elle l’a crée pour moi. Il ressemble à un grand parc fleuri, dont les livres sont rangés dans des étagères qui ont été dessiner en forme d’arbre. Je me suis mis aussi à la tache pour la décoration, je dois avouer que cela nous a pris temps de plaisir et de joie pour mettre cela en place que je crois que nos sentiments ont étrangement imprégné l’endroit. C’est une simple merveille. Il y a ici et là des bancs, le sol est couvert d’un tapis, imitant l’herbe des grandes prairies, dont nous avons planté un peu partout quelques petites marguerites en soie. Il y a aussi un petit train, avec un petit toboggan. Cela ressemble plus à une plaine de jeux. A voulu un endroit bien particulier pour ses adorables monstres qui entrent ici en compagnie de leurs parents.
Je finis par conduire Raphaël vers une baie vitrée, ce trouvant juste entre deux étagères en représentant des arbres, c’est une serre qui y accueille un rosier. Le rosier est assez particulier, il est composé de roses de couleurs différentes, des noirs et des blanches, le contraste est assez surprenant.
Je me retournai vers Raphaël qui se trouve à mes côtés :
« C’est un cadeau de nos parents pour nos 16 ans. Le rosier est en fait composé de mes roses préférer, les blanches et les roses noirs sont celles de ma soeur jumelle. Il vient de loin, mes parents ont fait appel à un horticulteur pour le créer, d’après eux, il lui a fallu quatre ans pour le créer. C’est tout ce qui me reste d’eux avec ce lieu. »tournant mon regard un instant vers le rosier une petite larme se mit à glisser le long de ma joue. Les souvenirs de les avoir perdus reviennent doucement à la surface.
« Le pire dans tout cela c’est que je peux juste l’admirer le soir. On ne s'occupe pas d'une chose aussi magnifique la nuit, mais la lumière du soleil n'est pas bénéfique pour moi...» je finis par me taire, j’avais entièrement confiance en lui; mais d’une certaine façon j’avais peur de parler de ma maladie à Raph. Pour dire la vérité, ce n’était pas vraiment, la peur qui m’empêchait de lui en parler, non, c’est parce que je ne savais pas comment lui en parler. Alors, je restai muette tout en admirant mon rosier les larmes aux yeux. Profitant de sa délicieuse présence en même temps.
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© Belzébuth
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Dim 13 Avr 2014 - 0:08
Il y a ces choses qui nous paraissent difficiles à croire. Le coup de foudre en est certainement une. Biologiquement parlant, il s’agissait simplement d’une réaction chimique se produisant dans notre cerveau, pour nous indiquer que la personne ayant déclenché cet effet était le partenaire idéal. Cette explication scientifique, bien que véridique, rendait la chose beaucoup moins romantique. Je dirais même que ça retirait toute la magie du moment. Ce pouvait paraître stupide de croire en cela, mais n’avons-nous pas le droit de croire en ce que nous voulons ? n’avons-nous pas le droit de rêver, humains, vampires, et même lycans, tous confondus ? Pour moi, le coup de foudre, le vrai, était un moment unique de notre vie. Un court instant qui vous paraissait une éternité. Une fraction de seconde pendant laquelle vous aviez à la fois chaud et froid, vos jambes sont molles et rigides. Je ne crois pas vous mentir en avançant que c’était exactement ce que je vivais en cet instant précis.
Je revins au monde actuel lorsqu’elle me proposa de me faire visiter son lieu de travail. Sa voix mélodieuse me faisait vibrer, comme si j’étais en transe. J’arrivais néanmoins à masquer plus ou moins mes émotions. J‘acceptai sans hésiter et me levai gracieusement, fort de nombreuses années de pratique d’escrime et d’aïkido. Je l’aidai à se lever, puis me présentai en faisant une révérence, avant de lui faire un baise main.
Son éclat de rire me surprit au plus haut point. Je m’attendais plus à ce qu’elle rougisse. J’écarquillai les yeux, ne saisissant pas ce qu’il se passait. Je restai un instant immobile, sa main toujours dans la mienne, puis je me redressai, un sourire en coin et un sourcil haussé, l’air toujours perdu. L’espace d’un instant je me sentis ridicule. Après tout, mes manières étaient un peu désuètes. Je pouvais comprendre que l’humaine trouve cela… bizarre, vieillot et démodé. Finalement la jeune fille s’excusa. Je lui fis un geste de la main par-dessus mon épaule pour montrer que je ne lui en tenais pas rigueur. Et puis, son rire était si mélodieux… Je ferais n’importe quoi pour l’entendre à nouveau, quitte à me retrouver ridicule. Je lui souris à nouveau et déclarai de ma voix douce et grave :
- Ce n’est pas grave. Je ne sais pas ce que j’ai fait qui vous a fait tant rire, mais je suis ravi de vous avoir divertie.
Je lâchai alors sa main pour lui permettre de se mouvoir à sa guise. Elle semblait tenir assez sûrement sur ses jambes ; de toute façon, si jamais elle défaillait à nouveau, je me ferais un plaisir, autant qu’un devoir, de la rattraper avant qu’elle ne touche le sol. La jeune humaine exécuta alors une magnifique révérence, en réponse à la mienne. Enchanté, je la regardai faire sans bouger. Je dévorai des yeux chaque mouvement de son corps gracile. Elle se présenta alors sous le nom d’Emeraude Tsunya. Une petite lueur illumina mon regard. Quel merveilleux prénom ! Ses parents avaient du goût. Ils devaient être tellement fiers de leur fille… « Dites et j’exaucerai vos vœux… » C’était si joliment tourné ! Cependant, si je m’écoutais vraiment, je doutais qu’elle le puisse… revenons à nos moutons. J’inclinai la tête en réponse à sa révérence.
- Emeraude… quelle prénom magnifique. Vous le portez merveilleusement bien. Il est assorti à vos yeux, bien qu’il ne reflète pas toute la beauté de votre regard. Je comprends le choix de vos parents.
Si ce que je disais était sincère, j’en rajoutais peut-être une couche… Mais je ne pouvais pas résister à l’envie de complimenter cette jeune bibliothécaire ! Chaque compliment lui décrochait un sourire, et elle était si belle lorsqu’elle souriait… Trop faible pour résister à la tentation de lui faire plaisir, je déclarai :
- Mes vœux… soit, ma petite fée. Mon premier est que vous me fassiez une visite guidée de votre lieu favori de la bibliothèque.
Je la laissai prendre la tête. Elle me guida ainsi jusqu’au plus proche rayon, celui que j’avais quitté pour venir à son secours. Je pus ainsi remettre le livre de philosophie à sa place d’origine. Je rangeais toujours les livres là où je les avais pris. Cela faisait du travail en moins pour les employés, et puis ça me faisait mal au cœur de voir un ouvrage tout seul, abandonné sur une table, parfois encore ouvert à la page que lisait son dernier lecteur avant de partir précipitamment. Emeraude m’emmena dans un ravissant espace pour enfant –enfin, je le soupçonnais, étant donné la forme des meubles et les décorations enfantines. Je contemplai d’un air attendri ce petit lieu d’accueil pour les plus jeunes. Le créateur –ou la créatrice ?- avait pensé aux moindres détails en concevant cet espace. Si bien qu’on y ressentait toute l’émotion qu’il ou elle avait mise pendant sa conception, et je pouvais presque entendre le rire cristallin des enfants. On avait l’impression de se trouver dans une bibliothèque en pleine aire, avec tous ces rayons en forme d’arbre, toutes ces fleurs en soie, ce tapis qui imitait le gazon d’une prairie… C’était réellement apaisant.
La jeune humaine me conduisit jusqu’à une serre, où trônait en son centre un sublime rosier. Je posai une main sur la vitre, fasciné par le végétal. Il portait à la fois des roses blanches et leurs antipodes, les noires. C’était la première fois de ma vie que je voyais ces fleurs de cette couleur. Et pourtant, j’avais vécu longtemps. Je tournai la tête vers mon interlocutrice, écoutant d’une oreille attentive ses explications au sujet de cette plante. Ainsi, la rose blanche était pour elle, et la noire pour sa sœur, dénommée Saphir… portait-elle ce prénom à cause de ses yeux, elle aussi ? En ce cas, ils étaient certainement bleus.
- C’est tout ce qui me reste d’eux avec ce lieu.
Cette phrase me peina. Je ressentis la tristesse et le chagrin de l’humaine. Je n’avais pas besoin de d’avantages d’information pour savoir ce qu’il en était. Cette jeune fille avait perdu ses géniteurs. Quelle triste révélation… Un air peiné se dessina sur mon visage, tandis que je cherchais des mots de réconforts. Moi aussi, j’avais perdu des êtres chers… dieu que je comprenais sa douleur. D’un doigt, je vins sécher la larme qui coulait sur sa joue.
- Je suis sincèrement désolé. Je comprends votre peine, je suis moi aussi passé par là. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il faut se souvenir des moments heureux passés en leur compagnie.
Ces mots ne suffiraient sans doute pas à atténuer son chagrin, mais j’avais eu besoin de les lui dire. Mes yeux se posèrent à nouveau sur ce rosier si particulier. Il était le seul souvenir matériel que ses parents lui avaient laissé. Je comprenais pourquoi elle y tenait tant, et pourquoi elle aimait autant ce lieu. Emeraude m’avoua alors que la lumière du soleil ne lui était pas bénéfique. Je fronçai légèrement les sourcils sur ce dernier détail. Vraiment ? Comme les vampires ? Hum, j’avais entendu parler de maladies telles que l’albinisme qui rendaient les humains trop vulnérable à la lumière du soleil. Était-elle atteinte de l’une d’elle ? Elle semblait réticente à en parler. En même temps, ce ne devait pas être facile d’avouer cela à un parfait inconnu… aussi amical soit-il.
- Le plus important, c’est que vous puissiez le contempler. Qu’importe le moment de la journée, si vous regardez avec votre âme, il aura toujours la même splendeur. Car c’est avec leur cœur que vos parents l’ont entretenu et fait croître. Je vais vous faire une confidence. Moi-même je préfère éviter les rayons solaires. Cela ne m’empêche pas pour autant d’assister à de merveilleux spectacles la nuit. Il y a tant de choses qu’on ne voit que la nuit, si vous saviez ! Il faut nous adapter à ce que la vie nous offre, plutôt que se lamenter sur ce qu’elle nous a pris.
Cette dernière phrase, je l'avais plus sortis pour me convaincre moi-même que ^pour consoler Emeraude. La vie m’avait pris bien des choses, des êtres chers que j’avais pleurés pendant longtemps. Mais, en présence d’Emeraude, cette douleur semblait s’apaiser. Alors je m’accrochais à ce que la vie venait de m’offrir. Un nouvel être cher. Au fond de mon être, je sentis l’esprit de mon frère s’agiter, comme s’il souriait. Instinctivement, je serrai dans ma main le pendentif qui avait appartenu à mon frère et que je portais tout le temps.
Je revins au monde actuel lorsqu’elle me proposa de me faire visiter son lieu de travail. Sa voix mélodieuse me faisait vibrer, comme si j’étais en transe. J’arrivais néanmoins à masquer plus ou moins mes émotions. J‘acceptai sans hésiter et me levai gracieusement, fort de nombreuses années de pratique d’escrime et d’aïkido. Je l’aidai à se lever, puis me présentai en faisant une révérence, avant de lui faire un baise main.
Son éclat de rire me surprit au plus haut point. Je m’attendais plus à ce qu’elle rougisse. J’écarquillai les yeux, ne saisissant pas ce qu’il se passait. Je restai un instant immobile, sa main toujours dans la mienne, puis je me redressai, un sourire en coin et un sourcil haussé, l’air toujours perdu. L’espace d’un instant je me sentis ridicule. Après tout, mes manières étaient un peu désuètes. Je pouvais comprendre que l’humaine trouve cela… bizarre, vieillot et démodé. Finalement la jeune fille s’excusa. Je lui fis un geste de la main par-dessus mon épaule pour montrer que je ne lui en tenais pas rigueur. Et puis, son rire était si mélodieux… Je ferais n’importe quoi pour l’entendre à nouveau, quitte à me retrouver ridicule. Je lui souris à nouveau et déclarai de ma voix douce et grave :
- Ce n’est pas grave. Je ne sais pas ce que j’ai fait qui vous a fait tant rire, mais je suis ravi de vous avoir divertie.
Je lâchai alors sa main pour lui permettre de se mouvoir à sa guise. Elle semblait tenir assez sûrement sur ses jambes ; de toute façon, si jamais elle défaillait à nouveau, je me ferais un plaisir, autant qu’un devoir, de la rattraper avant qu’elle ne touche le sol. La jeune humaine exécuta alors une magnifique révérence, en réponse à la mienne. Enchanté, je la regardai faire sans bouger. Je dévorai des yeux chaque mouvement de son corps gracile. Elle se présenta alors sous le nom d’Emeraude Tsunya. Une petite lueur illumina mon regard. Quel merveilleux prénom ! Ses parents avaient du goût. Ils devaient être tellement fiers de leur fille… « Dites et j’exaucerai vos vœux… » C’était si joliment tourné ! Cependant, si je m’écoutais vraiment, je doutais qu’elle le puisse… revenons à nos moutons. J’inclinai la tête en réponse à sa révérence.
- Emeraude… quelle prénom magnifique. Vous le portez merveilleusement bien. Il est assorti à vos yeux, bien qu’il ne reflète pas toute la beauté de votre regard. Je comprends le choix de vos parents.
Si ce que je disais était sincère, j’en rajoutais peut-être une couche… Mais je ne pouvais pas résister à l’envie de complimenter cette jeune bibliothécaire ! Chaque compliment lui décrochait un sourire, et elle était si belle lorsqu’elle souriait… Trop faible pour résister à la tentation de lui faire plaisir, je déclarai :
- Mes vœux… soit, ma petite fée. Mon premier est que vous me fassiez une visite guidée de votre lieu favori de la bibliothèque.
Je la laissai prendre la tête. Elle me guida ainsi jusqu’au plus proche rayon, celui que j’avais quitté pour venir à son secours. Je pus ainsi remettre le livre de philosophie à sa place d’origine. Je rangeais toujours les livres là où je les avais pris. Cela faisait du travail en moins pour les employés, et puis ça me faisait mal au cœur de voir un ouvrage tout seul, abandonné sur une table, parfois encore ouvert à la page que lisait son dernier lecteur avant de partir précipitamment. Emeraude m’emmena dans un ravissant espace pour enfant –enfin, je le soupçonnais, étant donné la forme des meubles et les décorations enfantines. Je contemplai d’un air attendri ce petit lieu d’accueil pour les plus jeunes. Le créateur –ou la créatrice ?- avait pensé aux moindres détails en concevant cet espace. Si bien qu’on y ressentait toute l’émotion qu’il ou elle avait mise pendant sa conception, et je pouvais presque entendre le rire cristallin des enfants. On avait l’impression de se trouver dans une bibliothèque en pleine aire, avec tous ces rayons en forme d’arbre, toutes ces fleurs en soie, ce tapis qui imitait le gazon d’une prairie… C’était réellement apaisant.
La jeune humaine me conduisit jusqu’à une serre, où trônait en son centre un sublime rosier. Je posai une main sur la vitre, fasciné par le végétal. Il portait à la fois des roses blanches et leurs antipodes, les noires. C’était la première fois de ma vie que je voyais ces fleurs de cette couleur. Et pourtant, j’avais vécu longtemps. Je tournai la tête vers mon interlocutrice, écoutant d’une oreille attentive ses explications au sujet de cette plante. Ainsi, la rose blanche était pour elle, et la noire pour sa sœur, dénommée Saphir… portait-elle ce prénom à cause de ses yeux, elle aussi ? En ce cas, ils étaient certainement bleus.
- C’est tout ce qui me reste d’eux avec ce lieu.
Cette phrase me peina. Je ressentis la tristesse et le chagrin de l’humaine. Je n’avais pas besoin de d’avantages d’information pour savoir ce qu’il en était. Cette jeune fille avait perdu ses géniteurs. Quelle triste révélation… Un air peiné se dessina sur mon visage, tandis que je cherchais des mots de réconforts. Moi aussi, j’avais perdu des êtres chers… dieu que je comprenais sa douleur. D’un doigt, je vins sécher la larme qui coulait sur sa joue.
- Je suis sincèrement désolé. Je comprends votre peine, je suis moi aussi passé par là. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il faut se souvenir des moments heureux passés en leur compagnie.
Ces mots ne suffiraient sans doute pas à atténuer son chagrin, mais j’avais eu besoin de les lui dire. Mes yeux se posèrent à nouveau sur ce rosier si particulier. Il était le seul souvenir matériel que ses parents lui avaient laissé. Je comprenais pourquoi elle y tenait tant, et pourquoi elle aimait autant ce lieu. Emeraude m’avoua alors que la lumière du soleil ne lui était pas bénéfique. Je fronçai légèrement les sourcils sur ce dernier détail. Vraiment ? Comme les vampires ? Hum, j’avais entendu parler de maladies telles que l’albinisme qui rendaient les humains trop vulnérable à la lumière du soleil. Était-elle atteinte de l’une d’elle ? Elle semblait réticente à en parler. En même temps, ce ne devait pas être facile d’avouer cela à un parfait inconnu… aussi amical soit-il.
- Le plus important, c’est que vous puissiez le contempler. Qu’importe le moment de la journée, si vous regardez avec votre âme, il aura toujours la même splendeur. Car c’est avec leur cœur que vos parents l’ont entretenu et fait croître. Je vais vous faire une confidence. Moi-même je préfère éviter les rayons solaires. Cela ne m’empêche pas pour autant d’assister à de merveilleux spectacles la nuit. Il y a tant de choses qu’on ne voit que la nuit, si vous saviez ! Il faut nous adapter à ce que la vie nous offre, plutôt que se lamenter sur ce qu’elle nous a pris.
Cette dernière phrase, je l'avais plus sortis pour me convaincre moi-même que ^pour consoler Emeraude. La vie m’avait pris bien des choses, des êtres chers que j’avais pleurés pendant longtemps. Mais, en présence d’Emeraude, cette douleur semblait s’apaiser. Alors je m’accrochais à ce que la vie venait de m’offrir. Un nouvel être cher. Au fond de mon être, je sentis l’esprit de mon frère s’agiter, comme s’il souriait. Instinctivement, je serrai dans ma main le pendentif qui avait appartenu à mon frère et que je portais tout le temps.
Invité
Invité
Lun 14 Avr 2014 - 14:34
Souvenir, souvenir...
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
C’est un sentiment si étrange l’amour, cette impression bizarre que vous voler dans les airs, comme-ci d'un seul coup des ailes blanches vous poussiez dans le dos. Si je devais devenir un ange pour continuer à ressentir ça, alors collez-moi tout de suite des ailes, que je ne puisse jamais plus vivre sans.
À vrai dire, je n’aurais jamais pensé que ressentir de telles choses aurait pu m’arriver. Être amoureuse, je pensais que ce n’était pas fait pour moi, je ne veux pas dire pas là, que je n’ai jamais cru à cela. Bien au contraire, je suis une grande romantique, d’ailleurs quand j’étais petite, je rêvais au prince charmant. Je pense que toutes les petites filles rêves un jour de leurs princes. Mais d’une certaine façon, je n’étais pas comme les autres enfants et même si papa et maman, me disaient toujours que nous étions tous différents, par nos caractères, notre couleur de peau et bien d’autre chose. Qui fessaient en somme de nous, une personne unique. Pour moi, j’étais un peu à parts des autres. Pourtant; je dois avouer que leurs paroles me réconfortaient et avec le temps, j’avais compris qu’ils avaient raison.
Je souris à chaque fois que j’y pense.
C’est vraiment incroyable ce qui m’arrive. Tout mon être vibre à ses côtés. Dès que sa main me touche, ses des millions de papillons qui se mettent à voltiger dans mon ventre, mes jambes se mettant à trembler, mon coeur lui chante une mélodie tantôt douce et calme et la fois d’après c’est la tempête.
Nous sommes là à regarder notre rosier, le cadeau de mes parents pour Saphir et moi. C’est vrai qu’ils me manquent, cela fait à peine un mois qu’ils sont partis et j’ai toujours cette impression qu’ils sont encore là. La vérité, c’est que j’ai les sentiments que c’est de ma faute s’ils ne sont plus là. Cette culpabilité, me ronge de l’intérieur, si ont ne leur avait pas offert ce petit voyage (même si en même temps, c’était en partie pour le travail). Jamais, ils ne seraient mort. Ce n'est pas difficile à comprendre, ils étaient toujours là pour nous, le sourire sur les lèvres, quels que soient les problèmes, mais leur vie de couple dans tout cela. Ils n’en avaient plus, ils se partageaient les taches et aussi le temps. Je devais vivre la nuit et Saph, le jour. Alors, papa et maman, ne se voyaient cassis plus. C’est pour cela que nous avions mis nos économies ensemble et fait en sorte de commander de nouveaux livres et d’une certaine façon de demander à nos parents d’aller les chercher ensemble. On voulait seulement qu’ils se retrouvent un peu comme un vrai couple, nous étions grandes. Donc on pouvait s’occuper chacune de nous seule.
Oui, si seulement on n’avait pas eu cette idée... Ils seraient peut-être encore là.
Plonger dans mes souvenirs mes yeux rivés sur le cadeau de mes parents, je me mis à lui expliquer à propos du rosier, leurs disparitions sans entrée dans les détails, puisque de toute façon, j’en avais pas et que maintenant tout ce qui me restaient d’eux c’était cet endroit et ce magnifique rosier. Je ne pus m’empêcher de verser une larme, je pense que mon visage s'était marqué par cette tristesse qui m’envahissait à cet instant. Raphaël l’avait certainement remarqué. Parce qu’il me réconforta et je dus avouer que j’étais énormément touché par son attention envers moi.
Ce qui me marqua le plus ce sont ses paroles et ce petit geste de réconfort qu’il fit. Avec un de ses doigts, il vient sécher la larme qui coulait sur ma joue. Ce contact me fit frissonner.
«- Je suis sincèrement désolé. Je comprends votre peine, je suis moi aussi passé par là. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il faut se souvenir des moments heureux passés en leur compagnie.»
Du cou, moi aussi j’étais triste pour lui, je sais que tout le monde doit passer par là un jour. C’est malgré tout douloureux. Je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire, mais de savoir que je n’étais pas la seule à souffrir de la perde de quelqu’un de cher à mon coeur. Cela me soulagea un peu, non pas parce qu’il avait perdu une personne qu’il aimait. C’était tout simplement parce qu’on se comprenait en quelque sorte. Ont partagé cette douleur.
Je pris alors sa main qui se trouvait sur mon visage entre la mienne et me mit délicatement à caresser ses doigts du bout des miens. Je n’écoutais que mes sentiments, ce que mon coeur me disait de faire. Sincèrement, je ne sais pas si ce petit geste venant de ma part l’aidait un peu dans son chagrin. Mais c’était ma façon de lui dire que je comprenais et que je le remerciais de sa prévenance envers moi.
Je lui avouai alors que la lumière du soleil n’était pas bonne pour moi. J’aimerais lui dire pour ma maladie, mais je ne sais trop comment m’y prendre pour lui dire. Je dois avouer que j’ai peur, peur d’être maladroite dans ma façon de parler. Bien que j’aie toute confiance en lui et qu’en y réfléchissant, je suis prête à lui en parler.
Alors que mes yeux étaient toujours rivés sur la serre, sa main toujours dans la mienne, mes doigts caressant délicatement les siens. Je réfléchissais au mot que j’utiliserais pour le lui dire. Quand, il me dit alors
«- Le plus important, c’est que vous puissiez le contempler. Qu’importe le moment de la journée, si vous regardez avec votre âme, il aura toujours la même splendeur. Car c’est avec leur cœur que vos parents l’ont entretenu et fait croître. Je vais vous faire une confidence. Moi-même je préfère éviter les rayons solaires. Cela ne m’empêche pas pour autant d’assister à de merveilleux spectacles la nuit. Il y a tant de choses qu’on ne voit que la nuit, si vous saviez ! Il faut nous adapter à ce que la vie nous offre, plutôt que se lamenter sur ce qu’elle nous a pris.»
Cette phrase m’émut à tel point, qu’elle me donna une force incroyable. Un sentiment si fort, que d’un seul coup, les mots me viennent en un éclair. J’essuyai de ma main libre, les larmes sur ma joue, alors que de l’autre, je caressais toujours la sienne. Je me retournai vers lui; le coeur battant la chamade.
Puis d’une fois très douce :
«Raphaël, je te remercie pour toutes tes gentilles attentions, cela me touche énormément et j’ai ...» Je mordis sur ma lèvre, afin de trouver les bons mots. « J’ai...»*respiration* « J’ai confiance en toi, une telle confiance que j’aimerais te confier un secret. Quelque chose qui me concerne et que peut de personne est au courant...»* petite respiration.* « Je suis malade en fait... Je t’ai dit que la lumière du soleil n’était pas bénéfique pour moi, c’est vrai. Je ne sais comment d’expliquer cette maladie...» * respiration.* «... mais je vais le faire avec mes mots, elle porte un nom difficile à prononcer, mais ont appelé les enfants comme moi, les enfants de la lune. C’est une maladie qui touche la peau, mais elle peut aussi s’attaquer aux yeux. Je suis en quelque sorte très sensible aux rayons du soleil et m’exposer pourrais me tuer.»
Voilà, je lui avais dit. Je me sentais d’un seul coup soulager d’un poids, mais prise d’une peur aussi. Celle qu’il sans cours, même si a fond de moi, je savais déjà qu’il resterait à mais coter pour toujours.
Je plantai mes yeux dans les siens, cherchant une réponse à cet appel silencieux. Un cri du coeur. Celui qui voulait lui dire, que je l’aimerais toujours et que je lui confierais tous mes secrets. Il était désormais entrée dans mon coeur et jamais je ne le laisserais partir... Parce que je l’aimais.
Oui, je l’aime plus que tout.
À vrai dire, je n’aurais jamais pensé que ressentir de telles choses aurait pu m’arriver. Être amoureuse, je pensais que ce n’était pas fait pour moi, je ne veux pas dire pas là, que je n’ai jamais cru à cela. Bien au contraire, je suis une grande romantique, d’ailleurs quand j’étais petite, je rêvais au prince charmant. Je pense que toutes les petites filles rêves un jour de leurs princes. Mais d’une certaine façon, je n’étais pas comme les autres enfants et même si papa et maman, me disaient toujours que nous étions tous différents, par nos caractères, notre couleur de peau et bien d’autre chose. Qui fessaient en somme de nous, une personne unique. Pour moi, j’étais un peu à parts des autres. Pourtant; je dois avouer que leurs paroles me réconfortaient et avec le temps, j’avais compris qu’ils avaient raison.
Je souris à chaque fois que j’y pense.
C’est vraiment incroyable ce qui m’arrive. Tout mon être vibre à ses côtés. Dès que sa main me touche, ses des millions de papillons qui se mettent à voltiger dans mon ventre, mes jambes se mettant à trembler, mon coeur lui chante une mélodie tantôt douce et calme et la fois d’après c’est la tempête.
Nous sommes là à regarder notre rosier, le cadeau de mes parents pour Saphir et moi. C’est vrai qu’ils me manquent, cela fait à peine un mois qu’ils sont partis et j’ai toujours cette impression qu’ils sont encore là. La vérité, c’est que j’ai les sentiments que c’est de ma faute s’ils ne sont plus là. Cette culpabilité, me ronge de l’intérieur, si ont ne leur avait pas offert ce petit voyage (même si en même temps, c’était en partie pour le travail). Jamais, ils ne seraient mort. Ce n'est pas difficile à comprendre, ils étaient toujours là pour nous, le sourire sur les lèvres, quels que soient les problèmes, mais leur vie de couple dans tout cela. Ils n’en avaient plus, ils se partageaient les taches et aussi le temps. Je devais vivre la nuit et Saph, le jour. Alors, papa et maman, ne se voyaient cassis plus. C’est pour cela que nous avions mis nos économies ensemble et fait en sorte de commander de nouveaux livres et d’une certaine façon de demander à nos parents d’aller les chercher ensemble. On voulait seulement qu’ils se retrouvent un peu comme un vrai couple, nous étions grandes. Donc on pouvait s’occuper chacune de nous seule.
Oui, si seulement on n’avait pas eu cette idée... Ils seraient peut-être encore là.
Plonger dans mes souvenirs mes yeux rivés sur le cadeau de mes parents, je me mis à lui expliquer à propos du rosier, leurs disparitions sans entrée dans les détails, puisque de toute façon, j’en avais pas et que maintenant tout ce qui me restaient d’eux c’était cet endroit et ce magnifique rosier. Je ne pus m’empêcher de verser une larme, je pense que mon visage s'était marqué par cette tristesse qui m’envahissait à cet instant. Raphaël l’avait certainement remarqué. Parce qu’il me réconforta et je dus avouer que j’étais énormément touché par son attention envers moi.
Ce qui me marqua le plus ce sont ses paroles et ce petit geste de réconfort qu’il fit. Avec un de ses doigts, il vient sécher la larme qui coulait sur ma joue. Ce contact me fit frissonner.
«- Je suis sincèrement désolé. Je comprends votre peine, je suis moi aussi passé par là. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il faut se souvenir des moments heureux passés en leur compagnie.»
Du cou, moi aussi j’étais triste pour lui, je sais que tout le monde doit passer par là un jour. C’est malgré tout douloureux. Je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire, mais de savoir que je n’étais pas la seule à souffrir de la perde de quelqu’un de cher à mon coeur. Cela me soulagea un peu, non pas parce qu’il avait perdu une personne qu’il aimait. C’était tout simplement parce qu’on se comprenait en quelque sorte. Ont partagé cette douleur.
Je pris alors sa main qui se trouvait sur mon visage entre la mienne et me mit délicatement à caresser ses doigts du bout des miens. Je n’écoutais que mes sentiments, ce que mon coeur me disait de faire. Sincèrement, je ne sais pas si ce petit geste venant de ma part l’aidait un peu dans son chagrin. Mais c’était ma façon de lui dire que je comprenais et que je le remerciais de sa prévenance envers moi.
Je lui avouai alors que la lumière du soleil n’était pas bonne pour moi. J’aimerais lui dire pour ma maladie, mais je ne sais trop comment m’y prendre pour lui dire. Je dois avouer que j’ai peur, peur d’être maladroite dans ma façon de parler. Bien que j’aie toute confiance en lui et qu’en y réfléchissant, je suis prête à lui en parler.
Alors que mes yeux étaient toujours rivés sur la serre, sa main toujours dans la mienne, mes doigts caressant délicatement les siens. Je réfléchissais au mot que j’utiliserais pour le lui dire. Quand, il me dit alors
«- Le plus important, c’est que vous puissiez le contempler. Qu’importe le moment de la journée, si vous regardez avec votre âme, il aura toujours la même splendeur. Car c’est avec leur cœur que vos parents l’ont entretenu et fait croître. Je vais vous faire une confidence. Moi-même je préfère éviter les rayons solaires. Cela ne m’empêche pas pour autant d’assister à de merveilleux spectacles la nuit. Il y a tant de choses qu’on ne voit que la nuit, si vous saviez ! Il faut nous adapter à ce que la vie nous offre, plutôt que se lamenter sur ce qu’elle nous a pris.»
Cette phrase m’émut à tel point, qu’elle me donna une force incroyable. Un sentiment si fort, que d’un seul coup, les mots me viennent en un éclair. J’essuyai de ma main libre, les larmes sur ma joue, alors que de l’autre, je caressais toujours la sienne. Je me retournai vers lui; le coeur battant la chamade.
Puis d’une fois très douce :
«Raphaël, je te remercie pour toutes tes gentilles attentions, cela me touche énormément et j’ai ...» Je mordis sur ma lèvre, afin de trouver les bons mots. « J’ai...»*respiration* « J’ai confiance en toi, une telle confiance que j’aimerais te confier un secret. Quelque chose qui me concerne et que peut de personne est au courant...»* petite respiration.* « Je suis malade en fait... Je t’ai dit que la lumière du soleil n’était pas bénéfique pour moi, c’est vrai. Je ne sais comment d’expliquer cette maladie...» * respiration.* «... mais je vais le faire avec mes mots, elle porte un nom difficile à prononcer, mais ont appelé les enfants comme moi, les enfants de la lune. C’est une maladie qui touche la peau, mais elle peut aussi s’attaquer aux yeux. Je suis en quelque sorte très sensible aux rayons du soleil et m’exposer pourrais me tuer.»
Voilà, je lui avais dit. Je me sentais d’un seul coup soulager d’un poids, mais prise d’une peur aussi. Celle qu’il sans cours, même si a fond de moi, je savais déjà qu’il resterait à mais coter pour toujours.
Je plantai mes yeux dans les siens, cherchant une réponse à cet appel silencieux. Un cri du coeur. Celui qui voulait lui dire, que je l’aimerais toujours et que je lui confierais tous mes secrets. Il était désormais entrée dans mon coeur et jamais je ne le laisserais partir... Parce que je l’aimais.
Oui, je l’aime plus que tout.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91093#91093#91093#91093#91093#91093#91093
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Lun 14 Avr 2014 - 20:31
Ce que la vie pouvait être étrange, parfois… Elle vous prenait les êtres auxquels vous teniez le plus, puis elle vous offrait un être qui avait souffert également. Certes pas à la même échelle, mais nos souffrances personnelles nous paraissent toujours les plus insurmontables, comparées à celles des autres. C’est une chose subjective, cela dépend de chacun. Alors que je portais la mort de mon frère et de ma femme depuis presque 20 ans, voilà que je tombais sur une jeune humaine époustouflante qui faisait chavirer mon cœur d’un seul regard, comme jamais personne auparavant. Je ne la connaissais pas, je ne savais presque rien d’elle, sinon qu’elle travaillait dans une bibliothèque la nuit, qu’elle avait une sœur et qu’elle avait perdu ses parents. Je partageais cependant sa passion pour les livres, et elle adorait les roses blanches. De si petits détails qui pourtant m’importaient tant… Avec sa facilité de se confier à moi, elle me paraissait si naïve et innocente…Non, en fait elle n’était pas si naïve que cela. Disons plutôt qu’elle parvenait à lire le cœur des gens. C’était du moins l’impression qu’elle me donnait lorsqu’elle plongeait son regard dans le mien.
Je sentis mon cœur se serrer en l’écoutant raconter l’histoire de son précieux rosier, et encore plus lorsque je vis cette larme naître dans le coin de son œil et couler amèrement sur sa joue. Ne supportant étrangement pas de la voir pleurer, j’essuyai la goutte rebelle d’un doigt, puis je tentai de la consoler avec des mots bien choisis. Je crus au début que j’avais mal fait de lui sortir ces phrases, car je distinguai une expression peinée sur son visage. Mais soudain elle prit la main avec laquelle j’avais séché ses larmes pour venir caresser mes doigts avec le bout de ses phalanges antérieures. Je pense que vous me croirez si je vous dis que je ne m’y attendais pas. Mon esprit d’aristocrate m’incitait à cesser le contact, pour une question de convenance, mais ma main refusait de m’obéir. Mes yeux restaient rivés dans les siens, je me sentais l’espace d’un instant complètement démuni. Ce contact physique permanent me donnait des frissons, c’était si agréable…
Je repris contenance assez rapidement, mais j’avais l’impression d’être resté figé et silencieux une éternité. Je l’écoutai me parler de sa santé fragile et de la nocivité des rayons solaires pour sa peau. Je fus envahi de compassion pour Emeraude. D’un certain sens, nous partagions une fois de plus un aspect de notre vie. Mais je ressentis également de l’injustice. Pourquoi était-ce toujours les plus méritants qui subissaient des épreuves aussi dures ? Oui, la vie pouvait être à la fois généreuse et cruelle. La bibliothécaire posa ses yeux sur la serre, en contemplation devant ce rosier si particulier. Je l’imitai aussitôt, libéré de son regard magnétique. Nous devions avoir l’air bien étrange aux yeux des autres usagers. Mais, curieusement, je m’en fichais. Mon éducation me soufflait à l’oreille de rompre le contact, mais nous n’étions ni en France, ni au 19e siècle. Et je n’avais pas le cœur à séparer ma main de la sienne. Alors, la laissant faire, je pris à nouveau la parole pour lui expliquer mon point de vue.
Cela sembla lui être salutaire, car elle essuya ses larmes, et tout en gardant ma main dans la sienne, elle prit une grande inspiration et me déballa ce qu’elle avait sur le cœur, bien qu’au début avec réticence, et en butant sur les mots. Qu’elle me fasse confiance au point de me révéler le secret de ses problèmes de santé me fit chaud au cœur ; j’espérais seulement pour elle qu’elle ne s’ouvrait pas à n’importe qui. Lorsqu’elle m’expliqua un peu plus de quoi il s’agissait, je compris alors de quoi elle parlait. Xeroderma Pigmentosum. Une maladie génétique qui provoquait une intolérance totale aux rayons du soleil, obligeant les malades de les éviter, sous peine de développer des cancers fatals. Les enfants de la lune, on les appelait… Une périphrase poétique pour une mutation génétique morbide. Le monde ne manquait pas d’ironie.
Je la sentis soulagée d’avoir déversé le contenu de son secret. Cela m’arracha un sourire tendre. Elle était à craquer ; chaque parcelle de mon corps et de mon âme fondait devant elle, surtout lorsqu’elle plantait comme ça ses yeux dans les miens. C’était très étrange comme sensation. Je posai alors mes mains sur ses épaules, et déclarai d’une voix douce :
- Cela a dû te demander une grande force pour me dire ça. Tu as dû traverser de dures épreuves. J’admire ton courage. (je replaçai une mèche rebelle derrière son oreille) C’est bien triste que ce soit toujours les bonnes personnes qui souffrent le plus.
Je lui pris à mon tour sa main, tout en fixant ses yeux émeraudes, et déposai un baiser sur ses doigts graciles. Mon esprit me hurlait d’arrêter, tandis que mon cœur prenait le contrôle. Puis mes yeux dérivèrent à nouveau sur la serre. Je me plongeai l’espace d’un instant sur dans mes pensées. Elle avait fait preuve de bravoure en osant m’avouer à moi, un parfait inconnu, les détails de son état de santé. Je décidai alors de lui faire à mon tour une confidence. Mes yeux revinrent sur son visage. Je pris une inspiration, prêt à aborder un sujet délicat.
-Tu sais… (je fis une pause pour chercher les mots justes et soupirai) Ce n’est pas à cause des gènes que je suis sensible au soleil. C’est tellement plus compliqué… enfin, c’est simple, mais difficile à croire. Mais s’il te plait, ne t’enfuis pas en courant. (je fis une nouvelle pause) Je suis… différent…
Comment lui avouer une telle chose ? Elle devait me prendre pour un fou. Elle me prendrait certainement pour un fou. La révélation que je m’apprêtais à faire dépassait l’entendement de tout humain ordinaire. Je continuai cependant sur ma lancée. D’autant plus que je pouvais prouver qui j’étais.
- Les histoires que tu as entendu au sujet des vampires, ça va te paraître impossible à croire, mais… elles sont fondées. (je baissai le ton, en regardant à droite puis à gauche pour être sûr que personne d’autre ne pouvait m’entendre). Je… j’en fait partie… Tu dois me prendre pour un fou de dire ça… mais c’est pourtant vrai, je suis un vampire.
Je sentis mon cœur se serrer en l’écoutant raconter l’histoire de son précieux rosier, et encore plus lorsque je vis cette larme naître dans le coin de son œil et couler amèrement sur sa joue. Ne supportant étrangement pas de la voir pleurer, j’essuyai la goutte rebelle d’un doigt, puis je tentai de la consoler avec des mots bien choisis. Je crus au début que j’avais mal fait de lui sortir ces phrases, car je distinguai une expression peinée sur son visage. Mais soudain elle prit la main avec laquelle j’avais séché ses larmes pour venir caresser mes doigts avec le bout de ses phalanges antérieures. Je pense que vous me croirez si je vous dis que je ne m’y attendais pas. Mon esprit d’aristocrate m’incitait à cesser le contact, pour une question de convenance, mais ma main refusait de m’obéir. Mes yeux restaient rivés dans les siens, je me sentais l’espace d’un instant complètement démuni. Ce contact physique permanent me donnait des frissons, c’était si agréable…
Je repris contenance assez rapidement, mais j’avais l’impression d’être resté figé et silencieux une éternité. Je l’écoutai me parler de sa santé fragile et de la nocivité des rayons solaires pour sa peau. Je fus envahi de compassion pour Emeraude. D’un certain sens, nous partagions une fois de plus un aspect de notre vie. Mais je ressentis également de l’injustice. Pourquoi était-ce toujours les plus méritants qui subissaient des épreuves aussi dures ? Oui, la vie pouvait être à la fois généreuse et cruelle. La bibliothécaire posa ses yeux sur la serre, en contemplation devant ce rosier si particulier. Je l’imitai aussitôt, libéré de son regard magnétique. Nous devions avoir l’air bien étrange aux yeux des autres usagers. Mais, curieusement, je m’en fichais. Mon éducation me soufflait à l’oreille de rompre le contact, mais nous n’étions ni en France, ni au 19e siècle. Et je n’avais pas le cœur à séparer ma main de la sienne. Alors, la laissant faire, je pris à nouveau la parole pour lui expliquer mon point de vue.
Cela sembla lui être salutaire, car elle essuya ses larmes, et tout en gardant ma main dans la sienne, elle prit une grande inspiration et me déballa ce qu’elle avait sur le cœur, bien qu’au début avec réticence, et en butant sur les mots. Qu’elle me fasse confiance au point de me révéler le secret de ses problèmes de santé me fit chaud au cœur ; j’espérais seulement pour elle qu’elle ne s’ouvrait pas à n’importe qui. Lorsqu’elle m’expliqua un peu plus de quoi il s’agissait, je compris alors de quoi elle parlait. Xeroderma Pigmentosum. Une maladie génétique qui provoquait une intolérance totale aux rayons du soleil, obligeant les malades de les éviter, sous peine de développer des cancers fatals. Les enfants de la lune, on les appelait… Une périphrase poétique pour une mutation génétique morbide. Le monde ne manquait pas d’ironie.
Je la sentis soulagée d’avoir déversé le contenu de son secret. Cela m’arracha un sourire tendre. Elle était à craquer ; chaque parcelle de mon corps et de mon âme fondait devant elle, surtout lorsqu’elle plantait comme ça ses yeux dans les miens. C’était très étrange comme sensation. Je posai alors mes mains sur ses épaules, et déclarai d’une voix douce :
- Cela a dû te demander une grande force pour me dire ça. Tu as dû traverser de dures épreuves. J’admire ton courage. (je replaçai une mèche rebelle derrière son oreille) C’est bien triste que ce soit toujours les bonnes personnes qui souffrent le plus.
Je lui pris à mon tour sa main, tout en fixant ses yeux émeraudes, et déposai un baiser sur ses doigts graciles. Mon esprit me hurlait d’arrêter, tandis que mon cœur prenait le contrôle. Puis mes yeux dérivèrent à nouveau sur la serre. Je me plongeai l’espace d’un instant sur dans mes pensées. Elle avait fait preuve de bravoure en osant m’avouer à moi, un parfait inconnu, les détails de son état de santé. Je décidai alors de lui faire à mon tour une confidence. Mes yeux revinrent sur son visage. Je pris une inspiration, prêt à aborder un sujet délicat.
-Tu sais… (je fis une pause pour chercher les mots justes et soupirai) Ce n’est pas à cause des gènes que je suis sensible au soleil. C’est tellement plus compliqué… enfin, c’est simple, mais difficile à croire. Mais s’il te plait, ne t’enfuis pas en courant. (je fis une nouvelle pause) Je suis… différent…
Comment lui avouer une telle chose ? Elle devait me prendre pour un fou. Elle me prendrait certainement pour un fou. La révélation que je m’apprêtais à faire dépassait l’entendement de tout humain ordinaire. Je continuai cependant sur ma lancée. D’autant plus que je pouvais prouver qui j’étais.
- Les histoires que tu as entendu au sujet des vampires, ça va te paraître impossible à croire, mais… elles sont fondées. (je baissai le ton, en regardant à droite puis à gauche pour être sûr que personne d’autre ne pouvait m’entendre). Je… j’en fait partie… Tu dois me prendre pour un fou de dire ça… mais c’est pourtant vrai, je suis un vampire.
Invité
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Mer 16 Avr 2014 - 14:10
Souvenir, souvenir...
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Arrêter le temps;
Le temps d’une danse, qui nous fait valser au rythme incessant des douces mélodies de ses violons qui tournent dans mon âme.
Le temps de laisser sentir effleurer les ailes de ses papillons qui voltiges dans tous mon êtres et me provoquent des frisons si intenses.
Le temps de le laisser entrer à pas de velours dans ma vie, venir graver sur mon coeur son prénom en lettre d’or et en échange, je lui offre mon coeur sur un plateau aux mille couleurs de l’arc-en-ciel.
Oui, j’aimerais que le temps s’arrête, non pas pour un instant mais pour l’éternité.
Ainsi, je resterais prés de lui, pour dessiner les détails de son corps sur une feuille de diamant et là je la collerai sur mon coeur pour qu’elle accompagne la gravure de son nom.
C’est ce que je ressens. Je suis tellement heureuse que j’aimerais que cela ne cesse jamais...
J’étais si soulager de lui avoir confier mon secret, il ne s’était pas encouru, bien au contraire, il était encore là, devant moi. Mes yeux planter dans les siens, je me sentais incroyable bien.
Alors que je ne m’y attendais pas, il posa ses mains sur mes épaules, et rajouta d’une voix merveilleusement douce :
«- Cela a dû te demander une grande force pour me dire ça. Tu as dû traverser de dures épreuves. J’admire ton courage.» Une de mes mèches rebelle avait glissé le long de mon visage, il la remit en place, cela me provoqua un nouveau frison et il continua. « C’est bien triste que ce soit toujours les bonnes personnes qui souffrent le plus.»
J’étais hypnotisé par la surprise du contact de ses mains sur mes épaules. J’étais comme muette, incapable de prononcer un seul mot. Je devais reprendre mes esprits, mais c’était si agréable en même temps, que j’aurais donné n’importe quoi pour continuer à noyer mes émeraudes dans ses yeux bleu-vert. Puis doucement, je put reprendre la parole même si j’étais toujours sous son charme.
« C’est vrai, cela m'a demandé beaucoup de force pour que je t’avoue cela, mais je n’ai pas dû allez la chercher loin. D’une certaine façon, cette force c’est toi qui me la donner. Et puis tu sais, je n’ai pas eu le temps de me rendre compte de ma maladie, je veux dire de ma façon de vivre, c’est plutôt mes parents qui étaient courageux et par leur courage, je le suis devenue également. Je leur dois énormément. » Déposant une de mais sur une de ses mains qui se trouvait encore sur mes épaules. Je souris tout en continuant. « La tristesse fait partie de la vie, elle nous apprend à être plus fort, même si nous souffrons à causse d’elle. Mais peu à peu, elle disparaîtra pour ne laisser que de belles choses. »
j'avais eu peur pendant un moment, que ma réponse ne le touche pas. C’est alors qu’il a prit main dans la sienne tout en plongeant son regard dans mes émeraudes; j’avais cette impression de flotter dans les aires. Ce fut encore pire quand il déposa un baiser sur mes doigts, j’étais tout simplement aux anges. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine.
Puis, mon coeur se calma un peu. Je le vit tourné son visage vers mon précieux rosier. J’avais l’impression qu’il était plongé dans ses souvenirs. Se souvenir, c’est une bonne chose. Dans un sens qu’ils soient heureux ou tristes, ce son eux qui nous donnent des leçons sur la vie et que grâce à eux nous nous construisons un avenir.
Quelque seconde plus tard, il se retourna à nouveau vers moi, plongeant à nouveau ses yeux dans les miens. Cette sensation que cela me procurait était tout simplement féerique. Je le vis prendre une inspiration :
«-Tu sais… » il prit une pause comme pour chercher ses mots et puis repris un avec un léger soupir... « Ce n’est pas à cause des gènes que je suis sensible au soleil. C’est tellement plus compliqué… enfin, c’est simple, mais difficile à croire. Mais s’il te plaît, ne t’enfuis pas en courant. » et là il fit encore une pause avant de reprendre, je savais à quels points c’était difficile se dévoiler de la sorte, alors je souris et écouta la suite «Je suis… différent…»
Je le regardais pendant qu’il me parlait, le laissant révéler son secret. Mon coeur battait toujours autant. Ne pouvant détacher mes yeux de l’emprise des siens. Ma main dans la sienne ne voulant pas la quitter, je restai là et le laissai continu sur sa lancée.
« - Les histoires que tu as entendu au sujet des vampires, ça va te paraître impossible à croire, mais… elles sont fondées. » puis, il regarda à gauche et à droite et tout en baisant le ton, il rajouta :« Je… j’en fait partie… Tu dois me prendre pour un fou de dire ça… mais c’est pourtant vrai, je suis un vampire. »
Je le trouvais vraiment charmant, touchant. Pour toute réponse, je me mis encore une fois à caresser ses doigts emprisonnés dans ma main. Ne détachant pas mes émeraudes de ses yeux aussi merveilleux.
« Tu n’as pas à avoir peur Raphaël, jamais je m’enfuirai...» Je devais trouver mes mots, les bons, ne sachant pas vraiment comment le dire, je décidai finalement de laisser parler mon coeur... « Bien au contraire, j’aimerais rester prés de toi et continuer à nous connaître...et les histoires sur les vampires, je connais leurs existences depuis déjà bien longtemps et je dois avouer que tu es le plus charmant, le plus beau, le plus majestueux et le plus féerique de tous les vampires que j’ai pu côtoyer jusqu'à maintenant et à vrai dire, le seul et unique qui m’a touché autant. »
Je finis par me taire, le rouge aux joues, baissant mon regard tout en gardant sa main dans la mienne. En laissant parler mon coeur, j’avais peur d’avoir tout gâché. D’avoir détruit, cette magie qui nous avaient emprisonnés dans un autre univers. De briser ce lien qui se créait doucement entre Raph et moi.
Le temps d’une danse, qui nous fait valser au rythme incessant des douces mélodies de ses violons qui tournent dans mon âme.
Le temps de laisser sentir effleurer les ailes de ses papillons qui voltiges dans tous mon êtres et me provoquent des frisons si intenses.
Le temps de le laisser entrer à pas de velours dans ma vie, venir graver sur mon coeur son prénom en lettre d’or et en échange, je lui offre mon coeur sur un plateau aux mille couleurs de l’arc-en-ciel.
Oui, j’aimerais que le temps s’arrête, non pas pour un instant mais pour l’éternité.
Ainsi, je resterais prés de lui, pour dessiner les détails de son corps sur une feuille de diamant et là je la collerai sur mon coeur pour qu’elle accompagne la gravure de son nom.
C’est ce que je ressens. Je suis tellement heureuse que j’aimerais que cela ne cesse jamais...
J’étais si soulager de lui avoir confier mon secret, il ne s’était pas encouru, bien au contraire, il était encore là, devant moi. Mes yeux planter dans les siens, je me sentais incroyable bien.
Alors que je ne m’y attendais pas, il posa ses mains sur mes épaules, et rajouta d’une voix merveilleusement douce :
«- Cela a dû te demander une grande force pour me dire ça. Tu as dû traverser de dures épreuves. J’admire ton courage.» Une de mes mèches rebelle avait glissé le long de mon visage, il la remit en place, cela me provoqua un nouveau frison et il continua. « C’est bien triste que ce soit toujours les bonnes personnes qui souffrent le plus.»
J’étais hypnotisé par la surprise du contact de ses mains sur mes épaules. J’étais comme muette, incapable de prononcer un seul mot. Je devais reprendre mes esprits, mais c’était si agréable en même temps, que j’aurais donné n’importe quoi pour continuer à noyer mes émeraudes dans ses yeux bleu-vert. Puis doucement, je put reprendre la parole même si j’étais toujours sous son charme.
« C’est vrai, cela m'a demandé beaucoup de force pour que je t’avoue cela, mais je n’ai pas dû allez la chercher loin. D’une certaine façon, cette force c’est toi qui me la donner. Et puis tu sais, je n’ai pas eu le temps de me rendre compte de ma maladie, je veux dire de ma façon de vivre, c’est plutôt mes parents qui étaient courageux et par leur courage, je le suis devenue également. Je leur dois énormément. » Déposant une de mais sur une de ses mains qui se trouvait encore sur mes épaules. Je souris tout en continuant. « La tristesse fait partie de la vie, elle nous apprend à être plus fort, même si nous souffrons à causse d’elle. Mais peu à peu, elle disparaîtra pour ne laisser que de belles choses. »
j'avais eu peur pendant un moment, que ma réponse ne le touche pas. C’est alors qu’il a prit main dans la sienne tout en plongeant son regard dans mes émeraudes; j’avais cette impression de flotter dans les aires. Ce fut encore pire quand il déposa un baiser sur mes doigts, j’étais tout simplement aux anges. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine.
Puis, mon coeur se calma un peu. Je le vit tourné son visage vers mon précieux rosier. J’avais l’impression qu’il était plongé dans ses souvenirs. Se souvenir, c’est une bonne chose. Dans un sens qu’ils soient heureux ou tristes, ce son eux qui nous donnent des leçons sur la vie et que grâce à eux nous nous construisons un avenir.
Quelque seconde plus tard, il se retourna à nouveau vers moi, plongeant à nouveau ses yeux dans les miens. Cette sensation que cela me procurait était tout simplement féerique. Je le vis prendre une inspiration :
«-Tu sais… » il prit une pause comme pour chercher ses mots et puis repris un avec un léger soupir... « Ce n’est pas à cause des gènes que je suis sensible au soleil. C’est tellement plus compliqué… enfin, c’est simple, mais difficile à croire. Mais s’il te plaît, ne t’enfuis pas en courant. » et là il fit encore une pause avant de reprendre, je savais à quels points c’était difficile se dévoiler de la sorte, alors je souris et écouta la suite «Je suis… différent…»
Je le regardais pendant qu’il me parlait, le laissant révéler son secret. Mon coeur battait toujours autant. Ne pouvant détacher mes yeux de l’emprise des siens. Ma main dans la sienne ne voulant pas la quitter, je restai là et le laissai continu sur sa lancée.
« - Les histoires que tu as entendu au sujet des vampires, ça va te paraître impossible à croire, mais… elles sont fondées. » puis, il regarda à gauche et à droite et tout en baisant le ton, il rajouta :« Je… j’en fait partie… Tu dois me prendre pour un fou de dire ça… mais c’est pourtant vrai, je suis un vampire. »
Je le trouvais vraiment charmant, touchant. Pour toute réponse, je me mis encore une fois à caresser ses doigts emprisonnés dans ma main. Ne détachant pas mes émeraudes de ses yeux aussi merveilleux.
« Tu n’as pas à avoir peur Raphaël, jamais je m’enfuirai...» Je devais trouver mes mots, les bons, ne sachant pas vraiment comment le dire, je décidai finalement de laisser parler mon coeur... « Bien au contraire, j’aimerais rester prés de toi et continuer à nous connaître...et les histoires sur les vampires, je connais leurs existences depuis déjà bien longtemps et je dois avouer que tu es le plus charmant, le plus beau, le plus majestueux et le plus féerique de tous les vampires que j’ai pu côtoyer jusqu'à maintenant et à vrai dire, le seul et unique qui m’a touché autant. »
Je finis par me taire, le rouge aux joues, baissant mon regard tout en gardant sa main dans la mienne. En laissant parler mon coeur, j’avais peur d’avoir tout gâché. D’avoir détruit, cette magie qui nous avaient emprisonnés dans un autre univers. De briser ce lien qui se créait doucement entre Raph et moi.
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