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Raphaël de La Roche#91116#91116#91116#91116#91116#91116#91116
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Sam 19 Avr 2014 - 19:48
Emeraude était jeune, et pourtant elle faisait preuve d’une grande sagesse. En plus d’être agréable à regarder, elle était intelligente, ouverte d’esprit, et je ne doutais pas qu’elle avait également le cœur sur la main. Si ses yeux m’avaient captivé la première fois que je l’avais vue, à présent, c’était son cœur que je trouvais merveilleux. Je ne la connaissais pas vraiment, du moins pas encore, mais j’arrivais à la comprendre, à savoir ce qu’elle ressentait. Comme s’il existait un lien unique entre nous. Et pourtant, je venais à peine de la rencontrer. Je suppose que cela fait partie des mystères de la vie, des choses que personne ne peut expliquer. Mais, en fait je ne voulais pas savoir. Cela gâcherait la magie du moment. Et parce que nous avons tous le droit de rêver et de croire en quelque chose, je voulais croire que cette rencontre ne serait pas la dernière.
Chaque mot qui sortait de sa bouche m’élevait sur un nuage duveteux. Sa voix douce et mélodieuse me transportait sur d’autres horizons, et ses yeux émeraude étaient tout simplement unique. Je l’écoutai pensivement me confesser que c’était moi qui lui avais donné de la force. Cela me flatta, ça me rendit même joyeux, mais également… embarrassé. Mais je ne le montrais pas. Je lui souris plutôt, une étincelle dans les yeux.
- Oui, nous devons tous beaucoup à nos parents. Les miens aussi m’ont beaucoup apporté, et je leur en serais toujours redevable, même si ce n’est pas ce qu’ils attendent, ma reconnaissance je veux dire.
Puis je la laissai poursuivre. Je frissonnai lorsqu’elle posa sa main sur l’une des miennes, toujours posées sur ses épaules. Encore une fois, elle fit preuve d’une grande sagesse. Elle avait traversé des épreuves difficiles, mais elle semblait en tirer des expériences et relativiser pour se redresser et aller de l’avant. Ce n’était pas une chose facile, j’étais moi-même passé par là. J’attrapai alors une de ses mains pour y déposer un baiser, puis je la fixai dans les yeux.
- Tu fais preuve d’une grande sagesse. Je suis impressionné.
Je décidai alors de lui avouer qui j’étais vraiment, non pas en tant qu’individu, mais en tant que membre d’une race que les humains croyaient restreinte aux sombres contes de fées. Ce n’était pas évident d’aborder un tel sujet, ce n’était peut-être pas très intelligent non plus, après tout, nous ne nous connaissions pas vraiment. Mais, je ressentis ce besoin de lui confier ce secret. Je dus m’y reprendre à plusieurs fois, mais je parvins à aller au bout de ma confession. J’avais tellement peur qu’elle me prenne pour un fou et qu’elle s’enfuie en courant… Mais, elle n’en fit rien. Au lieu de cela elle fit glisser ses doigts sur ma main et de sa voix mélodieuse elle me rassura. Mes épaules se décontractèrent légèrement lorsqu’elle m’assura qu’elle ne s’enfuirait pas. Puis elle m’apprit qu’elle connaissait déjà l’existence des vampires.
Là, je me sentis soudain ridicule, ridicule d’avoir eu tant de mal à avouer quelque chose qu’elle savait déjà. Cela me fit l’effet d’une douche froide au début, et je me contentai d’un « Oh », incapable de trouver autre chose à répondre. Puis les mots qu’elle avait utilisés pour me décrire traversèrent la gelée qu’était devenu mon cerveau. Je la vis rougir, et pour la première fois depuis bien longtemps, mes propres joues pâles se colorèrent très légèrement. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me dise ça… Mais cela me fit un bien fou, je sentis une chaleur me parcourir de part en part. Et puis, je fus soulagé de savoir qu’elle savait déjà tout. Cela simplifiait grandement les choses. L’expression de consternation sur mon visage fut vite remplacée par un sourire amical. Je lui pris le menton de ma main libre pour lui relever la tête et planter mes yeux bleu-vert dans les siens.
- Je suis soulagé, alors. Que tu sache qui je suis, et que ma nature ne t’effraie pas. Tu sais, je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. Aussi vivante, généreuse, sage et ouverte d’esprit. A ma connaissance, tu n’as pas d’égal. Tu es une jeune femme fantastique, Emeraude.
J’avais pensé chaque mot. J’avais besoin qu’elle sache à quel point elle était incroyable. J’avais eu besoin de le lui dire. Cependant, lui avouer cela ne suffisait pas, selon moi, à équilibrer la balance. Je lui devais toujours un secret. Mais je ne me voyais pas me lancer sur une nouvelle confidence, du moins pas ici, et pas sur l’instant.
- Mais, je te dois toujours une confession. Quelque chose sur moi que tu ne sache pas déjà. Et si nous allions discuter ? Comme ça, nous pourrions passer un peu de temps ensemble, et tu pourras savoir tout ce que tu veux sur moi.
C’est ainsi que nous passâmes le reste de la nuit à parler de tout et de rien, à se confier l’un l’autre, à rire, à sourire, à faire connaissance en d’autres termes. J’appris que Saphir était sa sœur jumelle. Je lui confiai que j’avais eu un jumeau, mais qu’il était mort, le même jour que ma femme. Je lui parlai de mon enfance, de la France, de Versailles et toutes ses merveilles.Plus les heures passaient, et plus mon attirance pour elle se renforçait. Il ne faisait aucun doute pour moi que je m’étais plus qu’attaché à cette humaine. Mais me faudrait un peu de temps pour digérer tout ça. Il me fallait prendre un peu de recul, pour être sûr que ce que je ressentais n’était pas le fruit de mon manque d’affection mais bien un amour réel.
Je restai avec Emeraude jusqu’à l’aube. Je fus surpris lorsque les premiers rayons du soleil firent leur apparition. Je ne pensais pas avoir passé autant de temps en sa compagnie. Il faut dire que le temps était passé si vite… trop vite. Emeraude me prit par la main et m’emmena dans l’appartement qu’elle partageait avec sa sœur, à l’étage. Je découvris ainsi que l’endroit qu’elles habitaient protégeait bien du soleil. Je fis la connaissance de Saphir, que j’appréciai tout de suite. Elles m’invitèrent à m’asseoir et Emeraude prit place à mes côtés sur leur canapé. Et finalement, elle s’endormit sur mon épaule, tandis que Saphir allait travailler. Je serais bien resté plus longtemps, cependant je devais moi aussi aller dormir. Je me levai donc, la couvrant avec une couverture pour qu’elle n’attrape pas froid, et déposai un baiser sur sa joue avant de m’éclipser.
C’est ainsi que se déroula notre rencontre. Quoi, vous êtes déçu, vous vous attendiez à plus ? Vous trouvez que tout ça allait bien trop vite pour être crédible ? Détrompez-vous. Cette aventure ne s’arrêta pas là. Car, comme je l’avais espéré, nous eûmes plus d’une occasion pour nous revoir. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas terminé de vous raconter mes souvenirs. Il y’en a un en particulier qui m'a marqué et que je n'oublierais jamais. Mais cette histoire-là, je vous la réserve pour un autre jour.
Et voilà, la première partie est terminée ! La suite se déroulera dans le parc. Vous êtes pressés, hein ? 8D #pan#
Chaque mot qui sortait de sa bouche m’élevait sur un nuage duveteux. Sa voix douce et mélodieuse me transportait sur d’autres horizons, et ses yeux émeraude étaient tout simplement unique. Je l’écoutai pensivement me confesser que c’était moi qui lui avais donné de la force. Cela me flatta, ça me rendit même joyeux, mais également… embarrassé. Mais je ne le montrais pas. Je lui souris plutôt, une étincelle dans les yeux.
- Oui, nous devons tous beaucoup à nos parents. Les miens aussi m’ont beaucoup apporté, et je leur en serais toujours redevable, même si ce n’est pas ce qu’ils attendent, ma reconnaissance je veux dire.
Puis je la laissai poursuivre. Je frissonnai lorsqu’elle posa sa main sur l’une des miennes, toujours posées sur ses épaules. Encore une fois, elle fit preuve d’une grande sagesse. Elle avait traversé des épreuves difficiles, mais elle semblait en tirer des expériences et relativiser pour se redresser et aller de l’avant. Ce n’était pas une chose facile, j’étais moi-même passé par là. J’attrapai alors une de ses mains pour y déposer un baiser, puis je la fixai dans les yeux.
- Tu fais preuve d’une grande sagesse. Je suis impressionné.
Je décidai alors de lui avouer qui j’étais vraiment, non pas en tant qu’individu, mais en tant que membre d’une race que les humains croyaient restreinte aux sombres contes de fées. Ce n’était pas évident d’aborder un tel sujet, ce n’était peut-être pas très intelligent non plus, après tout, nous ne nous connaissions pas vraiment. Mais, je ressentis ce besoin de lui confier ce secret. Je dus m’y reprendre à plusieurs fois, mais je parvins à aller au bout de ma confession. J’avais tellement peur qu’elle me prenne pour un fou et qu’elle s’enfuie en courant… Mais, elle n’en fit rien. Au lieu de cela elle fit glisser ses doigts sur ma main et de sa voix mélodieuse elle me rassura. Mes épaules se décontractèrent légèrement lorsqu’elle m’assura qu’elle ne s’enfuirait pas. Puis elle m’apprit qu’elle connaissait déjà l’existence des vampires.
Là, je me sentis soudain ridicule, ridicule d’avoir eu tant de mal à avouer quelque chose qu’elle savait déjà. Cela me fit l’effet d’une douche froide au début, et je me contentai d’un « Oh », incapable de trouver autre chose à répondre. Puis les mots qu’elle avait utilisés pour me décrire traversèrent la gelée qu’était devenu mon cerveau. Je la vis rougir, et pour la première fois depuis bien longtemps, mes propres joues pâles se colorèrent très légèrement. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me dise ça… Mais cela me fit un bien fou, je sentis une chaleur me parcourir de part en part. Et puis, je fus soulagé de savoir qu’elle savait déjà tout. Cela simplifiait grandement les choses. L’expression de consternation sur mon visage fut vite remplacée par un sourire amical. Je lui pris le menton de ma main libre pour lui relever la tête et planter mes yeux bleu-vert dans les siens.
- Je suis soulagé, alors. Que tu sache qui je suis, et que ma nature ne t’effraie pas. Tu sais, je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. Aussi vivante, généreuse, sage et ouverte d’esprit. A ma connaissance, tu n’as pas d’égal. Tu es une jeune femme fantastique, Emeraude.
J’avais pensé chaque mot. J’avais besoin qu’elle sache à quel point elle était incroyable. J’avais eu besoin de le lui dire. Cependant, lui avouer cela ne suffisait pas, selon moi, à équilibrer la balance. Je lui devais toujours un secret. Mais je ne me voyais pas me lancer sur une nouvelle confidence, du moins pas ici, et pas sur l’instant.
- Mais, je te dois toujours une confession. Quelque chose sur moi que tu ne sache pas déjà. Et si nous allions discuter ? Comme ça, nous pourrions passer un peu de temps ensemble, et tu pourras savoir tout ce que tu veux sur moi.
C’est ainsi que nous passâmes le reste de la nuit à parler de tout et de rien, à se confier l’un l’autre, à rire, à sourire, à faire connaissance en d’autres termes. J’appris que Saphir était sa sœur jumelle. Je lui confiai que j’avais eu un jumeau, mais qu’il était mort, le même jour que ma femme. Je lui parlai de mon enfance, de la France, de Versailles et toutes ses merveilles.Plus les heures passaient, et plus mon attirance pour elle se renforçait. Il ne faisait aucun doute pour moi que je m’étais plus qu’attaché à cette humaine. Mais me faudrait un peu de temps pour digérer tout ça. Il me fallait prendre un peu de recul, pour être sûr que ce que je ressentais n’était pas le fruit de mon manque d’affection mais bien un amour réel.
Je restai avec Emeraude jusqu’à l’aube. Je fus surpris lorsque les premiers rayons du soleil firent leur apparition. Je ne pensais pas avoir passé autant de temps en sa compagnie. Il faut dire que le temps était passé si vite… trop vite. Emeraude me prit par la main et m’emmena dans l’appartement qu’elle partageait avec sa sœur, à l’étage. Je découvris ainsi que l’endroit qu’elles habitaient protégeait bien du soleil. Je fis la connaissance de Saphir, que j’appréciai tout de suite. Elles m’invitèrent à m’asseoir et Emeraude prit place à mes côtés sur leur canapé. Et finalement, elle s’endormit sur mon épaule, tandis que Saphir allait travailler. Je serais bien resté plus longtemps, cependant je devais moi aussi aller dormir. Je me levai donc, la couvrant avec une couverture pour qu’elle n’attrape pas froid, et déposai un baiser sur sa joue avant de m’éclipser.
C’est ainsi que se déroula notre rencontre. Quoi, vous êtes déçu, vous vous attendiez à plus ? Vous trouvez que tout ça allait bien trop vite pour être crédible ? Détrompez-vous. Cette aventure ne s’arrêta pas là. Car, comme je l’avais espéré, nous eûmes plus d’une occasion pour nous revoir. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas terminé de vous raconter mes souvenirs. Il y’en a un en particulier qui m'a marqué et que je n'oublierais jamais. Mais cette histoire-là, je vous la réserve pour un autre jour.
Et voilà, la première partie est terminée ! La suite se déroulera dans le parc. Vous êtes pressés, hein ? 8D #pan#
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