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Dim 20 Avr 2014 - 13:51
Ceci est la deuxiéme partie des souvenirs de Raphaël et d'Emeraude -----> Ici se trouve la 1ére partie.
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
- Tenus d'Emeraude.:
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
C’est incroyable comme le temps vous parait si beau. Si merveilleux, c’est de cette façon que je vois la vie depuis que je l’ai rencontré. Tous les jours, c’est la grande joie de le voir arriver. C’est étrange mais j’avais l’impression de ne plus être seule, enfin je n’ai jamais réellement été seule, mais bon j’essaye de vous expliquer ce que je ressens, ce que je vie. La vie est belle, parfois j’ai l’impression de vivre dans un rêve mais quand je me réveille ce n’est pas un rêve, c’est réel. Je le vis vraiment. Je suis amoureuse de Raphaël, je sais qu’il ressent la même chose pour moi et je sais aussi que c’est plus compliqué pour lui d’avouer ses sentiments que ce l’est pour moi. Toutes cette tristesse qu’il a vécu, ces horribles choses, j’y pense encore maintenant.
J’aimerais qu’il apaise sa douleur, je le voie rire, mais je remarque toujours cette petite larme dans son coeur. J’ai perdu mes parents, cela fait maintenant 40 jours, mais ce n’est pas comparable à lui. Il vit avec cette douleur depuis 20 ans. Je le trouve très courageux et je suis en admiration devant lui.
J’aimerais tellement panser son coeur, je ne peux pas lui promettre que tout ira bien, qu’il ne m’arrivera rien. Si je pouvais revenir en arrière et faire en sorte que rien de ce qui s'est passé, ne se soit passé. Je le ferais, Oui, je sais que je perdrais son amour, ce sentiment qu’il ressent pour moi. Mais, je sais qu’il serait heureux et quand on aime, ce qui compte le plus c’est de voir heureux ceux qu’on aime.
La première fois que je l’ai vu, je ne voulais qu’une seule chose, c’est qu’il me remarque. J’avais l’impression d’agir comme une égoïste. Alors, que maintenant, je ne souhaite qu’une seule chose c’est son bonheur.
Je me suis levée ce matin, Saphir est arrivée avec une enveloppe et puis, elle m’a dit
« C’est ton jour de congé aujourd’hui.»
J’ai regardé ma soeur surprise, je ne comprenais pas. Elle devait se tromper, mais je n’ai pas osé la contredire. J’ai pris l’enveloppe qu’elle m’a tendu et avant même de l’ouvrir, je savais qu’elle venait de Raph. L’enveloppe avait son odeur, un parfum subtile et enivrant en même temps. Je l’ai serrée contre mon coeur avant de l’ouvrir, les mains tremblantes, le coeur jouant le tam-tam dans ma poitrine. Je l’ouvris et la lus.
Comment Saphir avait fait pour deviner que c’était une invitation pour ce soir. J’étais tout simplement la plus heureuse, j’étais aux anges.
Je me levai, allai rejoindre Saphir qui déjeunait et l’embrassai avant de la rejoindre.
« Merci, Saphir. Mais comment le savais-tu que c’était une invitation, tu ne l'a même pas ouverte. »
«Connaissant Raphaël, j’ai tout de suite compris Emy. »
On déjeuna donc, tout en blaguant, elle me conseilla même les vêtements que je devrais porter pour ce soir. Le repas finit, on débarrassa la table, fit la vaisselle, la rangeait.
Saphir m’embrassa avant d’aller travailler. Moi, je me dirigeai vers ma chambre pour prendre une douche. Puis direction la garde de robe. J’ai quasiment passé toute la journée à me trouver une tenue. C’était incroyable, d’habitude, dès que je me levais, je savais déjà quoi mettre et aujourd’hui, c’était compliqué, je voulais lui plaire, je voulais être la plus belle, je voulais... je ne sais pas vraiment. On avait l’impression de voir une adolescente cherchant des habits pour son premier rendez-vous. Finalement, c’était bel et bien mon premier rendez-vous.
Mon choix se porta sur un body noir à rayure bleu et sa jupe assortie avec du voile blanc. Sur le body était agrafée une rose bleu. Je décidai de laisser mes cheveux détachés et d'y accrocher de chaque coté une pince composée d’un ruban noir où étaient accrochées une rose rose pale et une bleu. Je rajoutai un collier à ras du cou.
Une fois prête ce fut le coeur battant à tout rompre que je me rendis dans le parc. Il était déjà là, merveilleux. Je m’approchai de lui un sourire timide. Je ne savais plus où me mettre mais j’étais au paradis...
J’aimerais qu’il apaise sa douleur, je le voie rire, mais je remarque toujours cette petite larme dans son coeur. J’ai perdu mes parents, cela fait maintenant 40 jours, mais ce n’est pas comparable à lui. Il vit avec cette douleur depuis 20 ans. Je le trouve très courageux et je suis en admiration devant lui.
J’aimerais tellement panser son coeur, je ne peux pas lui promettre que tout ira bien, qu’il ne m’arrivera rien. Si je pouvais revenir en arrière et faire en sorte que rien de ce qui s'est passé, ne se soit passé. Je le ferais, Oui, je sais que je perdrais son amour, ce sentiment qu’il ressent pour moi. Mais, je sais qu’il serait heureux et quand on aime, ce qui compte le plus c’est de voir heureux ceux qu’on aime.
La première fois que je l’ai vu, je ne voulais qu’une seule chose, c’est qu’il me remarque. J’avais l’impression d’agir comme une égoïste. Alors, que maintenant, je ne souhaite qu’une seule chose c’est son bonheur.
Je me suis levée ce matin, Saphir est arrivée avec une enveloppe et puis, elle m’a dit
« C’est ton jour de congé aujourd’hui.»
J’ai regardé ma soeur surprise, je ne comprenais pas. Elle devait se tromper, mais je n’ai pas osé la contredire. J’ai pris l’enveloppe qu’elle m’a tendu et avant même de l’ouvrir, je savais qu’elle venait de Raph. L’enveloppe avait son odeur, un parfum subtile et enivrant en même temps. Je l’ai serrée contre mon coeur avant de l’ouvrir, les mains tremblantes, le coeur jouant le tam-tam dans ma poitrine. Je l’ouvris et la lus.
Comment Saphir avait fait pour deviner que c’était une invitation pour ce soir. J’étais tout simplement la plus heureuse, j’étais aux anges.
Je me levai, allai rejoindre Saphir qui déjeunait et l’embrassai avant de la rejoindre.
« Merci, Saphir. Mais comment le savais-tu que c’était une invitation, tu ne l'a même pas ouverte. »
«Connaissant Raphaël, j’ai tout de suite compris Emy. »
On déjeuna donc, tout en blaguant, elle me conseilla même les vêtements que je devrais porter pour ce soir. Le repas finit, on débarrassa la table, fit la vaisselle, la rangeait.
Saphir m’embrassa avant d’aller travailler. Moi, je me dirigeai vers ma chambre pour prendre une douche. Puis direction la garde de robe. J’ai quasiment passé toute la journée à me trouver une tenue. C’était incroyable, d’habitude, dès que je me levais, je savais déjà quoi mettre et aujourd’hui, c’était compliqué, je voulais lui plaire, je voulais être la plus belle, je voulais... je ne sais pas vraiment. On avait l’impression de voir une adolescente cherchant des habits pour son premier rendez-vous. Finalement, c’était bel et bien mon premier rendez-vous.
Mon choix se porta sur un body noir à rayure bleu et sa jupe assortie avec du voile blanc. Sur le body était agrafée une rose bleu. Je décidai de laisser mes cheveux détachés et d'y accrocher de chaque coté une pince composée d’un ruban noir où étaient accrochées une rose rose pale et une bleu. Je rajoutai un collier à ras du cou.
Une fois prête ce fut le coeur battant à tout rompre que je me rendis dans le parc. Il était déjà là, merveilleux. Je m’approchai de lui un sourire timide. Je ne savais plus où me mettre mais j’étais au paradis...
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91194#91194#91194#91194#91194#91194#91194
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Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
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Mer 23 Avr 2014 - 18:26
Je rappelle, à titre d'information pour nos lecteurs, que ce rp est la suite de celui qui se déroule dans les Petits magasins. Enjoy !
Assis sur la chaise de mon bureau, plume d’oie sauvage à la main, j’écrivais. Mais, il ne s’agissait ni d’une nouvelle, ni d’un roman, loin de là. J’étais en réalité en train de rédiger une lettre, destinée à celle qui occupait constamment mes pensées. Cela faisait seulement quelques semaines que nous nous étions rencontrés, et pourtant… Je m’arrêtai un instant, le regard dans le vague, un léger sourire sur les lèvres, cherchant mes mots. J’avais été comme ça depuis ce jour où nos chemins s’étaient croisés pour la première fois. Difficile d’invoquer d’autres sujets de réflexion. Même écrire sans penser à elle était devenu un défi certain. Pendant mes cours de violon, mes élèves me rappelaient parfois à l’ordre lorsque je m’égarais. En fait, la seule chose que j’arrivais à faire avec toute ma concentration, c’était jouer du violon moi-même. Tous les sentiments que je gardais précieusement au fond de mon cœur s’extériorisaient alors, et ma musique n’en était que plus épanouie.
Je trempai le bout effilé de ma plume dans l’encrier puis je repris la phrase que j’avais laissé en plan pendant cet instant de distraction. Dans cette lettre, j’invitais Emeraude à me rejoindre au parc, juste après le coucher du soleil. Quand j’y pensais, c’était le premier rendez-vous que je lui proposais. On s’était déjà croisé à de nombreuses reprises, en général dans sa bibliothèque, mais ce soir serait la première fois où nous passerons du temps sur mon fait. J’espérais seulement qu’elle ne travaillerait pas à cette heure-là. Ma main recouvrait la carte de papier cartonnée de mon écriture filiforme et soignée. Je signai de mon prénom d’un geste rapide et précis. Je reposai ensuite mon instrument sur le bois dense de mon bureau et pris la carte dans mes mains pour la relire.
J’espérais que mon style n’était pas trop pompeux. Une fois sûr de mon ouvrage, je glissai la lettre dans une enveloppe blanche sur laquelle j’inscrivis son prénom en lettres capitales. J’irai la poster moi-même avant de donner mes cours de l’après-midi. Se lever le midi pouvait paraître délicat pour un vampire, mais c’était pour de la musique. Rien ne me faisait plus plaisir que d’enseigner le violon, que ce soit à des humains ou à mes congénères. Il me faudrait simplement m’équiper de lunettes de soleil, de gant, d’une écharpe et d’un chapeau en plus de ma veste habituelle, pour protéger ma peau sensible des rayons néfastes. Je ne risquais pas d’en mourir, contrairement à ma dulcinée, mais l’astre diurne m’irritait l’épiderme, et me le brûlait si je m’exposais trop longtemps, ce qui n’était jamais agréable. Alors je prenais toujours mes précautions.
Je quittai la villa de mon grand-père sur les coups de 13h pour déposer la lettre dans la boîte postale des sœurs Tsunya, avant de me rendre à l’adresse de mon premier élève de l’après-midi. La journée allait être un peu longue, même en enseignant ma seconde grande passion. J’étais si impatient de la retrouver ce soir… Mais, je ne devais pas y penser, pas tout de suite. J’enchaînai mes trois autres cours avec empressement. Plus les heures passaient et plus j’étais excité, si bien que je dus faire de gros effort pour rester concentrer sur le jeu de ma dernière élève, une jeune humaine de 12 ans très prometteuse. Dès que l’heure fut terminée, je la félicitai grandement avant de rassembler mes affaires en quatrième vitesse et de foncer vers la sortie. Dans le hall d’entrée, ne voyant personne, je disparus grâce à mon pouvoir et réapparus dans ma chambre. Sachant qu’il me faudrait attendre encore plusieurs heures, je décidai d’avancer sur mon nouveau roman.
Au bout de deux heures de creusage de cervelle pour remplir une page, je décidai de m’arrêter là. Je n’avais tout simplement pas l’esprit à l’écriture ce soir. Je pris une douche rapide et fis face à ma garde-robe. Il me fallait trouver quoi mettre pour la soirée. Ce qui s’avérait nettement plus délicat. Je me trouvai une difficulté surprenante à faire mon choix, mais je décidai finalement à porter une chemise en soie blanche, par-dessus laquelle j’enfilai la veste noire de mon costume préféré, et le pantalon qui était assorti. Cet habit-là, je ne le portais que pour les grandes occasions. C’était peut-être un peu… trop… voire extrême, mais… je n’avais aucune idée de ce qui conviendrait mieux. Je rajoutai un nœud papillon autour du col de ma chemise, ainsi qu’un mouchoir rouge sombre décoratif dans la pseudo-poche gauche de ma veste. Je me battis ensuite en duel avec mes cheveux, alors que je les enduisais d’un gel très léger pour obliger mes mèches rebelles à rester en place. Ce fut une maigre victoire, mais une victoire tout de même. J’observai alors mon reflet dans le miroir qui couvrait la porte de mon armoire. Mon costume épousait à la perfection chaque parcelle de mon corps finement musclé. C’était du sur-mesure, qui datait des années 80, et qui avait été restauré à plusieurs reprises, mais j’y tenais beaucoup. Et puis, il sortait de chez le pressing – mon formidable majordome me l’avait rapporté la veille.
Une fois certain d’être prêt, j’attrapai l’étui de mon Stradivarius, que j’avais reçu en cadeau pour mes dix ans – m’en souvenir ne me rajeunissait pas – et jetai un œil à l’heure. J’étais en avance, très en avance, mais je ne pouvais plus tourner en rond, alors je descendis les escaliers mon étui à la main, après avoir vérifié que je portais mon téléphone portable. Je prévins Seito que je sortais pour la soirée. Celui-ci se contenta d’acquiescer, absorbé par l’époussetage du tableau qui trônait au-dessus de la cheminée. Toujours fidèle à lui-même. Je quittai la villa en riant, le sourire aux lèvres. Je devais donner une étrange impression aux rares passants, mais peu m’importait. J’arrivai au parc vers 22h, le cœur léger. Je déposai mon étui sur un banc qui se situait à quelques mètres de la grande fontaine centrale. Je me saisis de mon Stradivarius et commençai à jouer les Quatre saisons de Vivaldi. Ces morceaux faisaient partie de mes préférés. Ils reflétaient pour moi le cours de la vie, avec ses joies et ses malheurs. Je fermai les yeux tandis que j’entamai le premier mouvement du printemps, me plongeant en transe comme à chaque fois que je jouais.
J'en étais au étais au dernier mouvement de l'Autonme, très concentré, un léger sourire sur les lèvres, les yeux rivés sur mon jeu de doigt parfait, lorsque je sentis une odeur familière. Je n’interrompis mon jeu que lorsque la dernière note du mouvement se fit entendre. Je baissai alors mon archet et mon instrument et fit face à Emeraude. Je fus un instant époustouflé par son élégance, dans son body noir à rayures. Elle avait de très bons goûts et elle savait exactement ce qui lui allait. Je déposai mon archet dans l’étui à côté de moi, puis je pris la main d’Emeraude pour y déposer un baiser, sans vraiment me rendre compte que je tenais toujours mon violon dans la main gauche.
- Bonsoir Emeraude. Tu es… absolument ravissante, la complimentai-je d’une voix tendre, mes yeux rivés dans les siens.
- Les Quatres saisons - Vivalidi:
Assis sur la chaise de mon bureau, plume d’oie sauvage à la main, j’écrivais. Mais, il ne s’agissait ni d’une nouvelle, ni d’un roman, loin de là. J’étais en réalité en train de rédiger une lettre, destinée à celle qui occupait constamment mes pensées. Cela faisait seulement quelques semaines que nous nous étions rencontrés, et pourtant… Je m’arrêtai un instant, le regard dans le vague, un léger sourire sur les lèvres, cherchant mes mots. J’avais été comme ça depuis ce jour où nos chemins s’étaient croisés pour la première fois. Difficile d’invoquer d’autres sujets de réflexion. Même écrire sans penser à elle était devenu un défi certain. Pendant mes cours de violon, mes élèves me rappelaient parfois à l’ordre lorsque je m’égarais. En fait, la seule chose que j’arrivais à faire avec toute ma concentration, c’était jouer du violon moi-même. Tous les sentiments que je gardais précieusement au fond de mon cœur s’extériorisaient alors, et ma musique n’en était que plus épanouie.
Je trempai le bout effilé de ma plume dans l’encrier puis je repris la phrase que j’avais laissé en plan pendant cet instant de distraction. Dans cette lettre, j’invitais Emeraude à me rejoindre au parc, juste après le coucher du soleil. Quand j’y pensais, c’était le premier rendez-vous que je lui proposais. On s’était déjà croisé à de nombreuses reprises, en général dans sa bibliothèque, mais ce soir serait la première fois où nous passerons du temps sur mon fait. J’espérais seulement qu’elle ne travaillerait pas à cette heure-là. Ma main recouvrait la carte de papier cartonnée de mon écriture filiforme et soignée. Je signai de mon prénom d’un geste rapide et précis. Je reposai ensuite mon instrument sur le bois dense de mon bureau et pris la carte dans mes mains pour la relire.
Ma chère Emeraude,
Cela fait déjà quelques semaines que nous nous connaissons. Si nous nous sommes revus à plusieurs occasions, ce fut en général sur ton lieu de travail. Les lieux publics, même peu fréquentés, n’étant pas propice à la tranquillité et l’intimité, nous n’avons pas vraiment pu prendre du temps pour nous. Que dirais-tu de passer du temps ensemble, tous les deux ? Je t’invite à me retrouver au parc, après le coucher du soleil. Je t’y réserve une petite surprise. Je serais ravi que tu acceptes. En attendant, je te souhaite une excellente journée.
Cela fait déjà quelques semaines que nous nous connaissons. Si nous nous sommes revus à plusieurs occasions, ce fut en général sur ton lieu de travail. Les lieux publics, même peu fréquentés, n’étant pas propice à la tranquillité et l’intimité, nous n’avons pas vraiment pu prendre du temps pour nous. Que dirais-tu de passer du temps ensemble, tous les deux ? Je t’invite à me retrouver au parc, après le coucher du soleil. Je t’y réserve une petite surprise. Je serais ravi que tu acceptes. En attendant, je te souhaite une excellente journée.
Raphaël
J’espérais que mon style n’était pas trop pompeux. Une fois sûr de mon ouvrage, je glissai la lettre dans une enveloppe blanche sur laquelle j’inscrivis son prénom en lettres capitales. J’irai la poster moi-même avant de donner mes cours de l’après-midi. Se lever le midi pouvait paraître délicat pour un vampire, mais c’était pour de la musique. Rien ne me faisait plus plaisir que d’enseigner le violon, que ce soit à des humains ou à mes congénères. Il me faudrait simplement m’équiper de lunettes de soleil, de gant, d’une écharpe et d’un chapeau en plus de ma veste habituelle, pour protéger ma peau sensible des rayons néfastes. Je ne risquais pas d’en mourir, contrairement à ma dulcinée, mais l’astre diurne m’irritait l’épiderme, et me le brûlait si je m’exposais trop longtemps, ce qui n’était jamais agréable. Alors je prenais toujours mes précautions.
Je quittai la villa de mon grand-père sur les coups de 13h pour déposer la lettre dans la boîte postale des sœurs Tsunya, avant de me rendre à l’adresse de mon premier élève de l’après-midi. La journée allait être un peu longue, même en enseignant ma seconde grande passion. J’étais si impatient de la retrouver ce soir… Mais, je ne devais pas y penser, pas tout de suite. J’enchaînai mes trois autres cours avec empressement. Plus les heures passaient et plus j’étais excité, si bien que je dus faire de gros effort pour rester concentrer sur le jeu de ma dernière élève, une jeune humaine de 12 ans très prometteuse. Dès que l’heure fut terminée, je la félicitai grandement avant de rassembler mes affaires en quatrième vitesse et de foncer vers la sortie. Dans le hall d’entrée, ne voyant personne, je disparus grâce à mon pouvoir et réapparus dans ma chambre. Sachant qu’il me faudrait attendre encore plusieurs heures, je décidai d’avancer sur mon nouveau roman.
Au bout de deux heures de creusage de cervelle pour remplir une page, je décidai de m’arrêter là. Je n’avais tout simplement pas l’esprit à l’écriture ce soir. Je pris une douche rapide et fis face à ma garde-robe. Il me fallait trouver quoi mettre pour la soirée. Ce qui s’avérait nettement plus délicat. Je me trouvai une difficulté surprenante à faire mon choix, mais je décidai finalement à porter une chemise en soie blanche, par-dessus laquelle j’enfilai la veste noire de mon costume préféré, et le pantalon qui était assorti. Cet habit-là, je ne le portais que pour les grandes occasions. C’était peut-être un peu… trop… voire extrême, mais… je n’avais aucune idée de ce qui conviendrait mieux. Je rajoutai un nœud papillon autour du col de ma chemise, ainsi qu’un mouchoir rouge sombre décoratif dans la pseudo-poche gauche de ma veste. Je me battis ensuite en duel avec mes cheveux, alors que je les enduisais d’un gel très léger pour obliger mes mèches rebelles à rester en place. Ce fut une maigre victoire, mais une victoire tout de même. J’observai alors mon reflet dans le miroir qui couvrait la porte de mon armoire. Mon costume épousait à la perfection chaque parcelle de mon corps finement musclé. C’était du sur-mesure, qui datait des années 80, et qui avait été restauré à plusieurs reprises, mais j’y tenais beaucoup. Et puis, il sortait de chez le pressing – mon formidable majordome me l’avait rapporté la veille.
- Tenue de Raphaël:
Une fois certain d’être prêt, j’attrapai l’étui de mon Stradivarius, que j’avais reçu en cadeau pour mes dix ans – m’en souvenir ne me rajeunissait pas – et jetai un œil à l’heure. J’étais en avance, très en avance, mais je ne pouvais plus tourner en rond, alors je descendis les escaliers mon étui à la main, après avoir vérifié que je portais mon téléphone portable. Je prévins Seito que je sortais pour la soirée. Celui-ci se contenta d’acquiescer, absorbé par l’époussetage du tableau qui trônait au-dessus de la cheminée. Toujours fidèle à lui-même. Je quittai la villa en riant, le sourire aux lèvres. Je devais donner une étrange impression aux rares passants, mais peu m’importait. J’arrivai au parc vers 22h, le cœur léger. Je déposai mon étui sur un banc qui se situait à quelques mètres de la grande fontaine centrale. Je me saisis de mon Stradivarius et commençai à jouer les Quatre saisons de Vivaldi. Ces morceaux faisaient partie de mes préférés. Ils reflétaient pour moi le cours de la vie, avec ses joies et ses malheurs. Je fermai les yeux tandis que j’entamai le premier mouvement du printemps, me plongeant en transe comme à chaque fois que je jouais.
- Ce que joue Raphaël quand Emy arrive : "Autonme - III.Allegro:
J'en étais au étais au dernier mouvement de l'Autonme, très concentré, un léger sourire sur les lèvres, les yeux rivés sur mon jeu de doigt parfait, lorsque je sentis une odeur familière. Je n’interrompis mon jeu que lorsque la dernière note du mouvement se fit entendre. Je baissai alors mon archet et mon instrument et fit face à Emeraude. Je fus un instant époustouflé par son élégance, dans son body noir à rayures. Elle avait de très bons goûts et elle savait exactement ce qui lui allait. Je déposai mon archet dans l’étui à côté de moi, puis je pris la main d’Emeraude pour y déposer un baiser, sans vraiment me rendre compte que je tenais toujours mon violon dans la main gauche.
- Bonsoir Emeraude. Tu es… absolument ravissante, la complimentai-je d’une voix tendre, mes yeux rivés dans les siens.
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Jeu 24 Avr 2014 - 13:54
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
J’étais prête à me rendre à mon premier rendez-vous. C’est vrai j’avais le coeur qui battait si fort dans ma poitrine qu’il me donnait l’impression qu’il allait en sortir. Ce n’était pas de peur qu’il battait de cette façon, non c’était parce que j’étais heureuse, mais j’appréhendais aussi un peu, je devais me l’avouer.
Pour terminer je passai la brosse dans mes cheveux soyeux afin de les démêler. Je voulais les laisser pendre, je me disais qu’il aimerait certainement les voir libres pour une fois. J’y accrochai juste un ruban de chaque côté pour maintenir quelques mèches un peu discipliner. Une fois tout cela finit, je regardais encore une dernière fois dans le miroir le résulta, Nickel et puis de toute façon, je n’avais plus du tout le temps de me changer.
Je pris mes talons et je descendis les escaliers, l’inconvénient d’habiter au-dessus de la bibliothèque, c’est qu’il y avait qu’une seule porte de sortie et je n’avais pas d’autre choix que de passer par la bibliothèque pour me rendre à mon rendez-vous.
Il n’y avait personne, elle était vide, Êtes-ce un coup de chance ? Sans doute encore une fois ou un rapport avec Saphir. Ce n’était pas vraiment que je ne voulais pas qu’on me regarde, non, c’était simplement que je ne voulais pas être interrompu tout simplement. Me connaissant, si quelqu’un aurait eu besoin d’aide, je n’aurais pas pu m’en empêcher.
Ma soeur avait sûrement dû remarquer mon regard étonné et content en même temps; se retournant vers moi
«Ne t’inquiète pas Émy, la bibliothèque est fermée aujourd’hui. Personne ne t’empêcherait de te rendre à ton rendez-vous. »
Surprise, je me retournai vers ma soeur et avant même que je puisse ouvrir la bouge, elle me poussa à l’extérieur.
«Ne perd pas de temps avec tes questions, ton prince t’attend, alors interdiction de le laisser seul. Vile ma belle. Je m’occupe de tout.»
Connaissant ma soeur, je n’osais pas la contredire et puis j’étais trop impatiente de le retrouver.
Il allait être bientôt 22h30 , je pressais le pas, mes talons claquaient sur le sol. Alors que dans le ciel, les étoiles étaient aux rendez-vous elle aussi. C’était majestueux, le ciel ressemblait à un tableau. Un petit rire se dessina sur mes lèvres, le contraste des étoiles et le noir du ciel me firent penser à un moment à notre rosier. C’était impressionnant
Je laissai mon coeur prendre le dessus et c’est ainsi que je me dirigeai vers le parc. Il était déjà là, magnifique dans son costume noir. Encore une fois je souris, ma tenue était parfaitement assortie à la sienne. J’avais le stress de mon premier rendez-vous. Mais la musique qui sortait de son violon me détendit. Je m’arrêtai un instant pour le regarder jouer, il était magnifique, il ressemblait à un ange, j’avais l’impression que la musique s'embellissait entre les mains de Raphaël. Je me souviens d’un seul cou, qu’il m’en avait parler. C’était venue comme cela tout naturellement, alors qu’ils étaient tombés tous les deux sur des livres de musique, il m'avait avoué qu’il donnait des leçons de violon, je me souvient alors lui avoir répondu que j' aimait le violon et que j' avait toujours rêvé de pouvoir en jouer, mais que je n’avait jamais oser en parler à mes parents.
Soufflant un peu, je fini par me diriger vers lui, emporter par la musique et par les sentiments que je ressentait pour lui.
Arriver à ses côtés, je le laissa terminer ses notes. C’était un morceau magnifique, qu’il serait malheureux de l’interrompre. Une fois qu’il eut fini, il baissa son archet, ainsi que son instrument et me fit face. Il déposa son archet dans l’étui qui se trouvait juste à côté de lui.
Ensuite, il se dirigea vers moi et me prit ma main pour y déposer un baiser. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. Par contre j’avais remarqué qu’il tenait toujours son violon dans sa main gauche, ma complimentant sur ma tenue, je fus ce violon suivre le mouvement de son corps.
« Je te retourne le compliment Raphaël. Mais à ta place je me presserais de ranger ce précieux Stradivarius. Si tu ne veux pas qu’il lui arrive malheur. »
J’étais heureuse de me trouver là face à lui, j’avais un peu était surprise de ma réaction, mais l’avoir entendu jouer si merveilleusement, ce serait malheureux de ne plus pouvoir l’entendre; si cet instrument se brisait par accident.
Un sourire sur les lèvres.
«Je suis désolé, je ne voulais pas dire que tu es maladroit mais un accident est si vite arrivé et puis j’aimerais tellement te réentendre jouer...parce que tu joues merveilleusement bien, je trouve même que tu embellis ta musique...» Je ne pus rajouter rien d’autre tellement je me trouvais stupide. Il m’arrivait souvent de réagir comme un enfant, disons que cela faisait partie de ma personnalité. J’essayai parfois de la contrôler, mais chasser la naturelle comme on dit et il revient au galop.
J’étais là planté devant Raph, les yeux river dans les siens, les rouges aux joues et gênée par ma réaction. Ne pouvant plus rien faire.
Pour terminer je passai la brosse dans mes cheveux soyeux afin de les démêler. Je voulais les laisser pendre, je me disais qu’il aimerait certainement les voir libres pour une fois. J’y accrochai juste un ruban de chaque côté pour maintenir quelques mèches un peu discipliner. Une fois tout cela finit, je regardais encore une dernière fois dans le miroir le résulta, Nickel et puis de toute façon, je n’avais plus du tout le temps de me changer.
Je pris mes talons et je descendis les escaliers, l’inconvénient d’habiter au-dessus de la bibliothèque, c’est qu’il y avait qu’une seule porte de sortie et je n’avais pas d’autre choix que de passer par la bibliothèque pour me rendre à mon rendez-vous.
Il n’y avait personne, elle était vide, Êtes-ce un coup de chance ? Sans doute encore une fois ou un rapport avec Saphir. Ce n’était pas vraiment que je ne voulais pas qu’on me regarde, non, c’était simplement que je ne voulais pas être interrompu tout simplement. Me connaissant, si quelqu’un aurait eu besoin d’aide, je n’aurais pas pu m’en empêcher.
Ma soeur avait sûrement dû remarquer mon regard étonné et content en même temps; se retournant vers moi
«Ne t’inquiète pas Émy, la bibliothèque est fermée aujourd’hui. Personne ne t’empêcherait de te rendre à ton rendez-vous. »
Surprise, je me retournai vers ma soeur et avant même que je puisse ouvrir la bouge, elle me poussa à l’extérieur.
«Ne perd pas de temps avec tes questions, ton prince t’attend, alors interdiction de le laisser seul. Vile ma belle. Je m’occupe de tout.»
Connaissant ma soeur, je n’osais pas la contredire et puis j’étais trop impatiente de le retrouver.
Il allait être bientôt 22h30 , je pressais le pas, mes talons claquaient sur le sol. Alors que dans le ciel, les étoiles étaient aux rendez-vous elle aussi. C’était majestueux, le ciel ressemblait à un tableau. Un petit rire se dessina sur mes lèvres, le contraste des étoiles et le noir du ciel me firent penser à un moment à notre rosier. C’était impressionnant
Je laissai mon coeur prendre le dessus et c’est ainsi que je me dirigeai vers le parc. Il était déjà là, magnifique dans son costume noir. Encore une fois je souris, ma tenue était parfaitement assortie à la sienne. J’avais le stress de mon premier rendez-vous. Mais la musique qui sortait de son violon me détendit. Je m’arrêtai un instant pour le regarder jouer, il était magnifique, il ressemblait à un ange, j’avais l’impression que la musique s'embellissait entre les mains de Raphaël. Je me souviens d’un seul cou, qu’il m’en avait parler. C’était venue comme cela tout naturellement, alors qu’ils étaient tombés tous les deux sur des livres de musique, il m'avait avoué qu’il donnait des leçons de violon, je me souvient alors lui avoir répondu que j' aimait le violon et que j' avait toujours rêvé de pouvoir en jouer, mais que je n’avait jamais oser en parler à mes parents.
Soufflant un peu, je fini par me diriger vers lui, emporter par la musique et par les sentiments que je ressentait pour lui.
Arriver à ses côtés, je le laissa terminer ses notes. C’était un morceau magnifique, qu’il serait malheureux de l’interrompre. Une fois qu’il eut fini, il baissa son archet, ainsi que son instrument et me fit face. Il déposa son archet dans l’étui qui se trouvait juste à côté de lui.
Ensuite, il se dirigea vers moi et me prit ma main pour y déposer un baiser. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. Par contre j’avais remarqué qu’il tenait toujours son violon dans sa main gauche, ma complimentant sur ma tenue, je fus ce violon suivre le mouvement de son corps.
« Je te retourne le compliment Raphaël. Mais à ta place je me presserais de ranger ce précieux Stradivarius. Si tu ne veux pas qu’il lui arrive malheur. »
J’étais heureuse de me trouver là face à lui, j’avais un peu était surprise de ma réaction, mais l’avoir entendu jouer si merveilleusement, ce serait malheureux de ne plus pouvoir l’entendre; si cet instrument se brisait par accident.
Un sourire sur les lèvres.
«Je suis désolé, je ne voulais pas dire que tu es maladroit mais un accident est si vite arrivé et puis j’aimerais tellement te réentendre jouer...parce que tu joues merveilleusement bien, je trouve même que tu embellis ta musique...» Je ne pus rajouter rien d’autre tellement je me trouvais stupide. Il m’arrivait souvent de réagir comme un enfant, disons que cela faisait partie de ma personnalité. J’essayai parfois de la contrôler, mais chasser la naturelle comme on dit et il revient au galop.
J’étais là planté devant Raph, les yeux river dans les siens, les rouges aux joues et gênée par ma réaction. Ne pouvant plus rien faire.
© Belzébuth
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Ven 25 Avr 2014 - 23:04
Lorsque je jouais, j’étais comme en transe. Ce qui m’entourait n’avait alors plus d’importance. Seules les notes qui surgissaient de mon instrument comptaient. Mes doigts bougeaient, pinçaient les cordes à toute vitesse –plus vite qu’un humain. Tantôt je fermais les yeux, tantôt mes pupilles scrutaient attentivement mon jeu de doigts. Le haut de mon corps bougeait au rythme de la musique que je jouais. Un rapide mouvement d’archet vers le bas et mes épaules s’inclinaient légèrement. Le mouvement contraire et ma tête se relevait subtilement. Tout mon corps vibrait, tandis qu’une expression de concentration intense, mais également de légèreté, s’affichait sur mon visage. Je vivais littéralement ma musique. J’y mettais toute mon énergie, toute mon âme. Jouer, c’était enivrant, ça me permettait d’extérioriser mes sentiments, de me libérer des énergies négatives qui me tourmentaient. Je ne voyais pas ma vie sans la musique, comme je ne la voyais pas sans l’écriture.
L’odeur d’Emeraude me sortit en partie de ma transe. J’avais conscience de sa présence, cependant j’avais pour principe de toujours terminer le mouvement d’un morceau. Alors, il lui fallut attendre quelques instants avant que la dernière note ne soit jouée. Je restai un instant immobile, après que le son de la corde pincée se fut éteint. Comme s’il me fallait du temps pour me replonger dans la réalité. Je clignai des yeux avant de déposer mon archet pour me libérer une main et faire le baisemain à Emeraude. Je me souvenais de sa réaction, il y avait quelques semaines, lorsque je le lui avais fait pour la première fois. Alors, c’était devenu comme un rituel, cherchant à la faire sourire, à la faire rire comme le jour de notre rencontre. Elle était si belle lorsqu’elle était heureuse. Alors, ce soir, elle était absolument magnifique. Je la complimentai sur sa tenue. Elle me renvoya l’ascenseur, tout en me rappelant que je tenais encore mon précieux instrument. Mes yeux se posèrent par réflexe sur mon Stradivarius. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. C’est alors qu’elle se mit à s’excuser, croyant sans doute m’avoir vexé. Je lui adressai un regard rassurant.
- Ne t’inquiète pas, ma chère, j’ai très bien compris ce que tu voulais me dire. Je te remercie du compliment. Je suis heureux que tu apprécies ma musique. Je dois t’avouer que, depuis que je te connais, je joue encore mieux.
Je lui souris, conscient de l’effet que je produisais sur elle. Non, je ne jouais pas avec elle. C’était juste plus fort que moi. Il fallait que je me montre sous ma meilleure image. Oh, j’étais sincère, on ne peut plus vrai –j’avais l’hypocrisie en horreur – mais je voulais briller devant ses yeux. Je voulais lui faire plaisir, voir ces étincelles s’allumer dans ses yeux, ça la rendait encore plus vivante qu’elle ne l’était déjà. Je voulais la voir sourire, l’entendre rire, l’émerveiller, l’enchanter… Toutes ces pensées se bousculaient dans mon esprit et me perturbaient. Je m’apprêtai à ranger mon violon dans son étui quand je me souvins de la surprise que je lui avais réservée. Je m’approchai d’elle et levai mon Stradivarius à hauteur de ses bras.
- Que dirais-tu d’apprendre à en jouer ? je t’ai fait venir ici pour te donner un cours particulier. Je sais que le violon est un instrument capricieux, car il faut l’avoir en main pour sortir une note juste, mais ce n’est pas le plus difficile à maîtriser. Et puis, avec tes doigts de fée, je suis sûr que tu te débrouilleras très bien.
Encore une fois, je n’avais pas pu m’empêcher de la complimenter. Je voulais également l’encourager. J’étais certain qu’elle pourrait faire des merveilles avec un violon, si elle apprenait à le maîtriser. Bien sûr, il fallait beaucoup d’années d’expériences pour devenir un violoniste distingué. Je n’avais pas l’intention de faire d’elle une grande musicienne. Je voulais juste partager ma passion avec elle. A ce sujet, je m’empressai d’ajouter :
- C’est gratuit, bien sûr ! Enfin, si tu acceptes… ça me fait vraiment plaisir de t’enseigner. Je suis sûr que tu feras une talentueuse élève.
Pour commencer, je devais lui apprendre les bases du solfège, et plus particulièrement, l’emplacement des notes sur un violon. Je lui désignai alors tour à tour les cordes de mon instrument, en le positionnant face à elle.
- Mon instrument est accordée en Sol, Ré, La, Mi. La corde tout à gauche, à vide, c’est-à-dire non pincée, c’est le Sol. Ensuite, tu as le Re, le La, et enfin le Mi. Le La est une note très souvent utilisée pour accorder les instruments.
Je me saisis de mon archet, positionnai le violon sur mon épaule et jouai les quatre notes dans le même ordre, en insistant sur le La. Puis je lui désignai sept points les uns dessous des autres sur une même corde.
- Dans l’ordre, en partant du haut, tu as Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. L’index pince les trois premiers niveaux, le majeur pince le niveau Fa, l’annulaire, les niveaux Sol et La, et l’auriculaire ne s’occupe que de Si. C’est important de retenir ça pour pouvoir jouer la note désirée. C’est un peu compliqué, mais…
Je déposai mon instrument et mon archet sur l’étui, puis je me saisis d’une feuille sur laquelle était imprimée une image qui expliquait succinctement comment retrouver les notes sur le violon, et la position qu’occupait chaque doigt. Je la lui tendis.
-… je t’ai amené ceci pour t’aider. On ne peut de toute façon pas apprendre le violon sans solfège.
Je laissai échapper un rire devant mon attitude devenue soudain très professionnelle. Lorsque j'enseignais le violon, même à un proche, je pouvais être si différent... j'espérais qu'elle ne trouvait pas mon comportement trop bizarre. Je lui souris, pour essayer de paraître moins sérieux.
- Je suis désolé si je t’assomme d’informations… cela fait un moment que je n’ai pas eu d’élève qui n’a jamais fait de violon. J’espère que tu ne me trouve pas ennuyeux.
L’odeur d’Emeraude me sortit en partie de ma transe. J’avais conscience de sa présence, cependant j’avais pour principe de toujours terminer le mouvement d’un morceau. Alors, il lui fallut attendre quelques instants avant que la dernière note ne soit jouée. Je restai un instant immobile, après que le son de la corde pincée se fut éteint. Comme s’il me fallait du temps pour me replonger dans la réalité. Je clignai des yeux avant de déposer mon archet pour me libérer une main et faire le baisemain à Emeraude. Je me souvenais de sa réaction, il y avait quelques semaines, lorsque je le lui avais fait pour la première fois. Alors, c’était devenu comme un rituel, cherchant à la faire sourire, à la faire rire comme le jour de notre rencontre. Elle était si belle lorsqu’elle était heureuse. Alors, ce soir, elle était absolument magnifique. Je la complimentai sur sa tenue. Elle me renvoya l’ascenseur, tout en me rappelant que je tenais encore mon précieux instrument. Mes yeux se posèrent par réflexe sur mon Stradivarius. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. C’est alors qu’elle se mit à s’excuser, croyant sans doute m’avoir vexé. Je lui adressai un regard rassurant.
- Ne t’inquiète pas, ma chère, j’ai très bien compris ce que tu voulais me dire. Je te remercie du compliment. Je suis heureux que tu apprécies ma musique. Je dois t’avouer que, depuis que je te connais, je joue encore mieux.
Je lui souris, conscient de l’effet que je produisais sur elle. Non, je ne jouais pas avec elle. C’était juste plus fort que moi. Il fallait que je me montre sous ma meilleure image. Oh, j’étais sincère, on ne peut plus vrai –j’avais l’hypocrisie en horreur – mais je voulais briller devant ses yeux. Je voulais lui faire plaisir, voir ces étincelles s’allumer dans ses yeux, ça la rendait encore plus vivante qu’elle ne l’était déjà. Je voulais la voir sourire, l’entendre rire, l’émerveiller, l’enchanter… Toutes ces pensées se bousculaient dans mon esprit et me perturbaient. Je m’apprêtai à ranger mon violon dans son étui quand je me souvins de la surprise que je lui avais réservée. Je m’approchai d’elle et levai mon Stradivarius à hauteur de ses bras.
- Que dirais-tu d’apprendre à en jouer ? je t’ai fait venir ici pour te donner un cours particulier. Je sais que le violon est un instrument capricieux, car il faut l’avoir en main pour sortir une note juste, mais ce n’est pas le plus difficile à maîtriser. Et puis, avec tes doigts de fée, je suis sûr que tu te débrouilleras très bien.
Encore une fois, je n’avais pas pu m’empêcher de la complimenter. Je voulais également l’encourager. J’étais certain qu’elle pourrait faire des merveilles avec un violon, si elle apprenait à le maîtriser. Bien sûr, il fallait beaucoup d’années d’expériences pour devenir un violoniste distingué. Je n’avais pas l’intention de faire d’elle une grande musicienne. Je voulais juste partager ma passion avec elle. A ce sujet, je m’empressai d’ajouter :
- C’est gratuit, bien sûr ! Enfin, si tu acceptes… ça me fait vraiment plaisir de t’enseigner. Je suis sûr que tu feras une talentueuse élève.
Pour commencer, je devais lui apprendre les bases du solfège, et plus particulièrement, l’emplacement des notes sur un violon. Je lui désignai alors tour à tour les cordes de mon instrument, en le positionnant face à elle.
- Mon instrument est accordée en Sol, Ré, La, Mi. La corde tout à gauche, à vide, c’est-à-dire non pincée, c’est le Sol. Ensuite, tu as le Re, le La, et enfin le Mi. Le La est une note très souvent utilisée pour accorder les instruments.
Je me saisis de mon archet, positionnai le violon sur mon épaule et jouai les quatre notes dans le même ordre, en insistant sur le La. Puis je lui désignai sept points les uns dessous des autres sur une même corde.
- Dans l’ordre, en partant du haut, tu as Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. L’index pince les trois premiers niveaux, le majeur pince le niveau Fa, l’annulaire, les niveaux Sol et La, et l’auriculaire ne s’occupe que de Si. C’est important de retenir ça pour pouvoir jouer la note désirée. C’est un peu compliqué, mais…
Je déposai mon instrument et mon archet sur l’étui, puis je me saisis d’une feuille sur laquelle était imprimée une image qui expliquait succinctement comment retrouver les notes sur le violon, et la position qu’occupait chaque doigt. Je la lui tendis.
-… je t’ai amené ceci pour t’aider. On ne peut de toute façon pas apprendre le violon sans solfège.
- Image:
Je laissai échapper un rire devant mon attitude devenue soudain très professionnelle. Lorsque j'enseignais le violon, même à un proche, je pouvais être si différent... j'espérais qu'elle ne trouvait pas mon comportement trop bizarre. Je lui souris, pour essayer de paraître moins sérieux.
- Je suis désolé si je t’assomme d’informations… cela fait un moment que je n’ai pas eu d’élève qui n’a jamais fait de violon. J’espère que tu ne me trouve pas ennuyeux.
Invité
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Sam 26 Avr 2014 - 18:24
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
C’était vraiment merveilleux de le voir là, devant moi. Sentir votre coeur qui bat dans votre poitrine. Oui, je l’aime plus que tout. Je ne sais pas comment est-ce que j’arriverais à le lui avouer. Mais je sais que je devrais le faire un jour.
Pour le moment, je profite de ce que la vie m’offre de plus beaux, sa présence, son invitation, son sourire.
Je lui souris, alors qu’il venait de me complimenter et j’en fis autant. Pendant un moment, j’ai encore réagi comme une enfant, j’avais tellement peur qu’il brise son Stradivarius qui se trouvait dans ses mains.
Je me repris sur ma maladresse de peur qui le prenne mal, mais bien le contraire, il me dit qu’il avait compris. J’en fus heureuse.
Ses paroles et ses compliments me firent chaud au coeur. Je rougissais devant chacun de ses mots. C’était magique.
Je le fis ranger son violon dans son étui, enfin disons que c’est ce que j’avais cru voir, mais encore une fois, il me surprit. Il s’approcha de moi, son Stradivarius dans une main et le leva à hauteur de mes bras, tout en me proposant de m’apprendre à en jouer. Je fis toucher par sa proposition. C’était encore un de mes rêves qui se réalisait. Depuis que je l’avais rencontré, j’avais l’impression de vivre un pur bonheur. Chaque voeu que je faisais se réalisait. J’avais rêvé de mon prince charmant, et il était là devant moi bien réel. J’avais rêvé de jouer du violon et encore là, il me proposa de me donner des cours. J’étais aux anges, heureuse comme jamais. Pour dire la vérité, je n’avais pas de mot exact pour vous décrire ce que je ressentais en sa présence.
Quand il me rajouta que c’était gratuit, je ne pus m’empêcher de rire aux éclats.
« Bien-sûr que j’accepte, même si j’aurais du payer le cour » *nouveau rire.* « Et puis, avec un professeur aussi talentueux que toi, je ne peux que réussir. »
C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de le complimenter moi aussi. Je crois que c’était comme un jeu. Un magnifique jeu tout de même et que j’aimais faire avec lui. Ce n’était pas par moquerie, non mais le simple fait que je voulais être la plus parfaite à ses yeux. En sachant à l’avance que personne ne l’est. Que voulez-vous? Quand on est amoureuse, on se comporte parfois comme une imbécile. Une jolie imbécile mais une imbécile tout de même.
Puis il m’expliqua le fonctionnement d’un violon, les cordes, l’emplacement de chaque note du violon. Il me donnait un cours de Solfège, comme celui que j’avais vu dans un des livres que j’avais lus a la bibliothèque. Je l’écoutais me donner les informations nécessaires pour bien commencer. Je devais avouer que j’étais toute exciter, comme impatiente. Il me montra alors, ce que cela donna sur son violon. Je mémorisais chaque mot qu’il me disait, chaque conseil, comme une bonne élève sans l’interrompre. Cet instant était si précieux, même si on ressemblait plus à un professeur et son n'élève qu’autre chose. Cela, curieusement, n’enlevait pas la magie qui s’installait entre nous.
Continuant de m’expliquer, il alla déposer son instrument, ainsi que son archet sur l’étui, Ensuite, il saisit une feuille où étaient expliquées comment trouver les notes sur le violon et où devaient se positionner chaque doigt. J’en fus ravi. Décidément, il pensait vraiment à tout, j’étais vraiment la plus chanceuse. De plus, il était attentionné et très professionnel d’un seul coup. je lui décochai un sourire en même temps que lui. Je ne pouvais décidément pas m’empêcher de sourire. Surtout que, je devais l’avouer, je le trouvais si craquant quand il s’excusa.
«- Je suis désolé si je t’assomme d’informations… cela fait un moment que je n’ai pas eu d’élève qui n’a jamais fait de violon. J’espère que tu ne me trouve pas ennuyeux.»
Continuant de sourire devant son attitude :
« Tu ne m’assommes pas du tout Raph, bien au contraire, je suis heureuse que tu m’apprennes tout ça. Je suis, je crois, la femme la plus combler du monde. »
Je pris alors le violon, délicatement sur mon épaule, l’archer dans l’autre; j’avais les mains qui tremblaient. Soufflant un bon coup; je me mis à suivre ces conseils. je devais avouer qu’au début, le son qui sortait ressemblait plus aux cris d’un chat écrasé qu’à celui d’un rossignol. Mais je n’abandonnais pas. Son regard m’encourageait et je crois qu’au bout d’une bonne heure, le premier son qui sortit était le bon. Je l’avais compris au regard de Raphaël.
Je ne voulais qu’une seule chose, lui plaire. Le surprendre moi aussi à mon tour. Je souris et tout en plongeant mes yeux dans les siens.
« Je crois que c’est bon cette fois. Merci du fond du coeur. J’aimerais apprendre à jouer aussi joliment que toi. Tu crois que se serais possible que tu m’apprennes une mélodie que je puisse te la jouer moi aussi devant toi. »
J’étais un peu maladroite dans mes paroles, je ne savais pas trop comment lui dire que j’étais désireuse d’apprendre et que je voulais lui montrer mes sentiments. Je voulais partager ce que je ressentais via le violon. Lui faire comprendre ce que je ressentais pour lui. Je me disais que si je n’arrivais pas à l’expliquer avec des mots, j’arriverais peut-être via son Stradivarius. C’était peut-être un énorme défi que j’étais prête à relever.
Pour le moment, je profite de ce que la vie m’offre de plus beaux, sa présence, son invitation, son sourire.
Je lui souris, alors qu’il venait de me complimenter et j’en fis autant. Pendant un moment, j’ai encore réagi comme une enfant, j’avais tellement peur qu’il brise son Stradivarius qui se trouvait dans ses mains.
Je me repris sur ma maladresse de peur qui le prenne mal, mais bien le contraire, il me dit qu’il avait compris. J’en fus heureuse.
Ses paroles et ses compliments me firent chaud au coeur. Je rougissais devant chacun de ses mots. C’était magique.
Je le fis ranger son violon dans son étui, enfin disons que c’est ce que j’avais cru voir, mais encore une fois, il me surprit. Il s’approcha de moi, son Stradivarius dans une main et le leva à hauteur de mes bras, tout en me proposant de m’apprendre à en jouer. Je fis toucher par sa proposition. C’était encore un de mes rêves qui se réalisait. Depuis que je l’avais rencontré, j’avais l’impression de vivre un pur bonheur. Chaque voeu que je faisais se réalisait. J’avais rêvé de mon prince charmant, et il était là devant moi bien réel. J’avais rêvé de jouer du violon et encore là, il me proposa de me donner des cours. J’étais aux anges, heureuse comme jamais. Pour dire la vérité, je n’avais pas de mot exact pour vous décrire ce que je ressentais en sa présence.
Quand il me rajouta que c’était gratuit, je ne pus m’empêcher de rire aux éclats.
« Bien-sûr que j’accepte, même si j’aurais du payer le cour » *nouveau rire.* « Et puis, avec un professeur aussi talentueux que toi, je ne peux que réussir. »
C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de le complimenter moi aussi. Je crois que c’était comme un jeu. Un magnifique jeu tout de même et que j’aimais faire avec lui. Ce n’était pas par moquerie, non mais le simple fait que je voulais être la plus parfaite à ses yeux. En sachant à l’avance que personne ne l’est. Que voulez-vous? Quand on est amoureuse, on se comporte parfois comme une imbécile. Une jolie imbécile mais une imbécile tout de même.
Puis il m’expliqua le fonctionnement d’un violon, les cordes, l’emplacement de chaque note du violon. Il me donnait un cours de Solfège, comme celui que j’avais vu dans un des livres que j’avais lus a la bibliothèque. Je l’écoutais me donner les informations nécessaires pour bien commencer. Je devais avouer que j’étais toute exciter, comme impatiente. Il me montra alors, ce que cela donna sur son violon. Je mémorisais chaque mot qu’il me disait, chaque conseil, comme une bonne élève sans l’interrompre. Cet instant était si précieux, même si on ressemblait plus à un professeur et son n'élève qu’autre chose. Cela, curieusement, n’enlevait pas la magie qui s’installait entre nous.
Continuant de m’expliquer, il alla déposer son instrument, ainsi que son archet sur l’étui, Ensuite, il saisit une feuille où étaient expliquées comment trouver les notes sur le violon et où devaient se positionner chaque doigt. J’en fus ravi. Décidément, il pensait vraiment à tout, j’étais vraiment la plus chanceuse. De plus, il était attentionné et très professionnel d’un seul coup. je lui décochai un sourire en même temps que lui. Je ne pouvais décidément pas m’empêcher de sourire. Surtout que, je devais l’avouer, je le trouvais si craquant quand il s’excusa.
«- Je suis désolé si je t’assomme d’informations… cela fait un moment que je n’ai pas eu d’élève qui n’a jamais fait de violon. J’espère que tu ne me trouve pas ennuyeux.»
Continuant de sourire devant son attitude :
« Tu ne m’assommes pas du tout Raph, bien au contraire, je suis heureuse que tu m’apprennes tout ça. Je suis, je crois, la femme la plus combler du monde. »
Je pris alors le violon, délicatement sur mon épaule, l’archer dans l’autre; j’avais les mains qui tremblaient. Soufflant un bon coup; je me mis à suivre ces conseils. je devais avouer qu’au début, le son qui sortait ressemblait plus aux cris d’un chat écrasé qu’à celui d’un rossignol. Mais je n’abandonnais pas. Son regard m’encourageait et je crois qu’au bout d’une bonne heure, le premier son qui sortit était le bon. Je l’avais compris au regard de Raphaël.
Je ne voulais qu’une seule chose, lui plaire. Le surprendre moi aussi à mon tour. Je souris et tout en plongeant mes yeux dans les siens.
« Je crois que c’est bon cette fois. Merci du fond du coeur. J’aimerais apprendre à jouer aussi joliment que toi. Tu crois que se serais possible que tu m’apprennes une mélodie que je puisse te la jouer moi aussi devant toi. »
J’étais un peu maladroite dans mes paroles, je ne savais pas trop comment lui dire que j’étais désireuse d’apprendre et que je voulais lui montrer mes sentiments. Je voulais partager ce que je ressentais via le violon. Lui faire comprendre ce que je ressentais pour lui. Je me disais que si je n’arrivais pas à l’expliquer avec des mots, j’arriverais peut-être via son Stradivarius. C’était peut-être un énorme défi que j’étais prête à relever.
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Dim 27 Avr 2014 - 16:13
La présence d’Emeraude à mes côtés apaisait la douleur dans mon cœur. Le vide créé par la mort de mes proches me paraissait soudain lointain, comme si cette jeune humaine le remplissait en grande partie à elle toute seule. En fait, c’était certainement le cas. Lorsque j’étais avec elle, mes souvenirs douloureux se dispersaient, mes pensées négatives devenaient positives, comme si la lumière qui émanait de son cœur chassait les ténèbres qui entouraient le mien. Elle était pour moi le rayon de soleil qui maintenait la peine et le chagrin à distance, avec l’obscurité de la vie. Je ressentais tout cela à la fois, mais malgré mes études littéraires, j’étais pour l’instant incapable de le lui avouer. Je me contentais de profiter de ces petits moments que nous passions ensemble. Je savais pourtant qu’il me faudrait finir par lui dévoiler mon cœur. Je n’en avais pas encore la force. D’un côté, j’avais peur de trahir la mémoire de Sophie, car même après 18 ans, une partie de moi l’aimait encore. Mon cœur ne pouvait oublier ce qu’il avait ressenti pendant 25 ans. Là où elle est, et la connaissant, je suis sûr qu’elle ne souhaite que ton bonheur, Raph’ me dit alors l’esprit de mon frère. Tu peux pleurer les morts, mais ce sont les vivants qui ont besoin de toi.
Je fus surpris de l’intervention de mon frère. Cela faisait un moment qu’il ne m’avait pas parlé. Et il venait de me rappeler que c’était ce que j’avais dit à Emeraude, lorsqu’elle m’avait appris la mort de ces parents. Je me sentais rassuré, parfois, de savoir que mon frère était toujours là, avec moi, et pourtant, j’avais aussi l’impression qu’il ne trouverait jamais le repos s’il restait avec moi. C’était peut-être à cause de moi qu’il avait décidé de séparer son esprit de son corps juste avant de mourir, pour qu’une partie de lui reste en moi. Il n’avait pas voulu partir, tout comme moi. Était-ce cependant la bonne décision ? Je me posais parfois la question. Tu as besoin des vivants, mon frère ajouta-t-il avant de retourner dans son état de sommeil spirituel.
Lorsque je proposai à Emeraude de lui donner un cours de violon gratuit, elle éclata de rire, de son rire cristallin qui faisait bondir mon cœur. Je souris face au compliment, heureux de savoir qu’elle me considérait comme talentueux, et surtout, heureux qu’elle accepte. Je m’empressai alors de lui donner les premières bases du solfège. J’avais conscience qu’il y avait beaucoup d’informations à assimiler d’un seul coup, heureusement, j’avais pensé à prendre des documents pour l’aider –je les rangeais dans la grande poche intérieure de mon étui. Elle fut absolument ravie lorsque je lui tendis une feuille mémo. Je ne pus m’empêcher de m’excuser de la quantité de connaissances que je lui demandais de retenir. Mais elle me répondit, en souriant, qu’elle était au contraire très heureuse. Elle ajouta même qu’elle se sentait la plus comblée des femmes. Un sourire tendre étira mes lèvres malgré moi. Elle était comme ça, Emeraude, toujours à voir le côté positif des choses, toujours à me complimenter, à me rassurer lorsque je m’excusais. C’était si agréable…
Je fus positivement surpris de la voir se saisir de mon instrument et de le poser sur son épaule, tandis qu’elle prenait l’archet dans sa main droite. Je l’observai faire sans rien dire, pour voir comment elle se débrouillerait toute seule. La première note qu’elle sortit fut un curieux mélange entre une porte qui grince et un chat qu’on égorge. Cela me fit grimacer, mes oreilles étant beaucoup plus sensibles que les siennes. Je lui adressai cependant un sourire pour l’encourager. C’était presque impossible de sortir une note juste la première fois qu’un faisait glisser l’archet sur la corde d’un violon. Cet instrument produisait une merveilleuse musique, mais il était extrêmement capricieux. Tel un animal sauvage, il fallait l’apprivoiser avant de le caresser. L’image me fit sourire intérieurement. Je m’approchai d’Emeraude après son premier essai et me permis de la toucher pour lui montrer comment se positionner correctement pour jouer.
- Cale un peu plus le violon avec ton menton. Le creux que tu vois, d’une matière différente, est fait pour ça. Redresse-toi, il faut toujours se tenir bien droit. Prends le manche un peu plus haut avec ta main gauche, pour que ton index soit le plus proche possible du niveau Do. Le pouce de ta main gauche ne sert qu’à tenir le manche, par en dessous. Baisse un peu ton coude droit, ce sera plus facile pour faire des mouvements de haut en bas avec l’archet, qui doit se trouver presque toujours à la perpendiculaire de ton manche quand tu joues. Et incline un peu ton archet vers l’extérieur.
Pour chacun des conseils que je lui donnais, je l’aidais à adopter la position correcte. Elle commença alors à jouer des notes, parfois d’elle-même, parfois sur ma demande, pour voir si elle retenait la position des notes sur le manche et sur les cordes. Pour l’aider à suivre, je sortis mon pupitre pliable de mon étui – oui, je pouvais y mettre pleins de choses – et l’installai devant ses yeux pour y déposer la feuille comportant les indications. Elle se montrait assez prometteuse, en tant qu’élève. Pour une première fois, ce n’était pas mal du tout, c’était même très encourageant. Elle pourrait faire une très bonne violoniste en amateur. Ses doigts étaient agiles, ce n’était qu’une question d’entraînement avant qu’elle ne les bouge avec grâce et rapidité. Je lui adressais des conseils de temps en temps, la corrigeant lorsqu’elle n’utilisait pas le bon doigt pour pincer telle ou telle corde, l’encourageant lorsqu’elle buttait sur un détail. Finalement, au bout d’une petite heure, elle sortit sa première note juste. Un La qui me parut, venant d’elle, absolument magnifique. Mon visage s’éclaira, tandis qu’un sourire de satisfaction se dessinait sur mes lèvres. J’hochai la tête de haut en bas.
- Bravo, Emeraude ! la félicitai-je en applaudissant. Je savais que tu pouvais y arriver. Ce n’est qu’une question d’entraînement. Je suis fier de toi.
Oui, j'étais même très fier de ma jeune élève. Elle me remercia de mon enseignement, me demandant de lui trouver une partition simple, pour qu’elle puisse jouer devant moi. J’étais impressionné par l’énergie qu’elle investissait pour apprendre. Cela ne m’étonnait pas d’elle, en même temps.
- Mais bien sûr, je suis certain d'avoir ce qu’il te faut dans mes papiers.
Je me mis à fouiller dans la pochette qui contenait toutes les partitions que j’avais emportées avec moi. Je finis par trouver quelques-unes très simples, comme « joyeux anniversaire » ou Au clair de la lune », très bien pour apprendre au début. Je dénichai également une vieille partition de Dmitri Shostakovich, Romance. C’était un beau morceau, émouvant, que j’adorais jouer devant Sophie. D’autant plus que mon frère m’accompagnait toujours au piano. Ce n’était pas forcément évident, mais, pas très difficile non plus. Je me tournai vers Emeraude, l’air un peu mélancolique.
- Tiens, voici des partitions simples à jouer pour tes débuts, dis-je en les lui tendant, gardant la partition Romance dans l’autre main. Et ceci… c’est un morceau que je jouais, il y a longtemps, avec mon frère. Je pense que c’est à ta portée, avec de l’entraînement. Ça me ferait plaisir que tu la joue un jour devant moi.
Le titre y était inscrit en Français, mais la traduction en katagana se trouvait en dessous, écrit par mes soins, un jour où je m’exerçai à écrire en japonais. Si elle parvenait un jour à la jouer, sans fausse note… ce serait juste merveilleux.
Je fus surpris de l’intervention de mon frère. Cela faisait un moment qu’il ne m’avait pas parlé. Et il venait de me rappeler que c’était ce que j’avais dit à Emeraude, lorsqu’elle m’avait appris la mort de ces parents. Je me sentais rassuré, parfois, de savoir que mon frère était toujours là, avec moi, et pourtant, j’avais aussi l’impression qu’il ne trouverait jamais le repos s’il restait avec moi. C’était peut-être à cause de moi qu’il avait décidé de séparer son esprit de son corps juste avant de mourir, pour qu’une partie de lui reste en moi. Il n’avait pas voulu partir, tout comme moi. Était-ce cependant la bonne décision ? Je me posais parfois la question. Tu as besoin des vivants, mon frère ajouta-t-il avant de retourner dans son état de sommeil spirituel.
Lorsque je proposai à Emeraude de lui donner un cours de violon gratuit, elle éclata de rire, de son rire cristallin qui faisait bondir mon cœur. Je souris face au compliment, heureux de savoir qu’elle me considérait comme talentueux, et surtout, heureux qu’elle accepte. Je m’empressai alors de lui donner les premières bases du solfège. J’avais conscience qu’il y avait beaucoup d’informations à assimiler d’un seul coup, heureusement, j’avais pensé à prendre des documents pour l’aider –je les rangeais dans la grande poche intérieure de mon étui. Elle fut absolument ravie lorsque je lui tendis une feuille mémo. Je ne pus m’empêcher de m’excuser de la quantité de connaissances que je lui demandais de retenir. Mais elle me répondit, en souriant, qu’elle était au contraire très heureuse. Elle ajouta même qu’elle se sentait la plus comblée des femmes. Un sourire tendre étira mes lèvres malgré moi. Elle était comme ça, Emeraude, toujours à voir le côté positif des choses, toujours à me complimenter, à me rassurer lorsque je m’excusais. C’était si agréable…
Je fus positivement surpris de la voir se saisir de mon instrument et de le poser sur son épaule, tandis qu’elle prenait l’archet dans sa main droite. Je l’observai faire sans rien dire, pour voir comment elle se débrouillerait toute seule. La première note qu’elle sortit fut un curieux mélange entre une porte qui grince et un chat qu’on égorge. Cela me fit grimacer, mes oreilles étant beaucoup plus sensibles que les siennes. Je lui adressai cependant un sourire pour l’encourager. C’était presque impossible de sortir une note juste la première fois qu’un faisait glisser l’archet sur la corde d’un violon. Cet instrument produisait une merveilleuse musique, mais il était extrêmement capricieux. Tel un animal sauvage, il fallait l’apprivoiser avant de le caresser. L’image me fit sourire intérieurement. Je m’approchai d’Emeraude après son premier essai et me permis de la toucher pour lui montrer comment se positionner correctement pour jouer.
- Cale un peu plus le violon avec ton menton. Le creux que tu vois, d’une matière différente, est fait pour ça. Redresse-toi, il faut toujours se tenir bien droit. Prends le manche un peu plus haut avec ta main gauche, pour que ton index soit le plus proche possible du niveau Do. Le pouce de ta main gauche ne sert qu’à tenir le manche, par en dessous. Baisse un peu ton coude droit, ce sera plus facile pour faire des mouvements de haut en bas avec l’archet, qui doit se trouver presque toujours à la perpendiculaire de ton manche quand tu joues. Et incline un peu ton archet vers l’extérieur.
Pour chacun des conseils que je lui donnais, je l’aidais à adopter la position correcte. Elle commença alors à jouer des notes, parfois d’elle-même, parfois sur ma demande, pour voir si elle retenait la position des notes sur le manche et sur les cordes. Pour l’aider à suivre, je sortis mon pupitre pliable de mon étui – oui, je pouvais y mettre pleins de choses – et l’installai devant ses yeux pour y déposer la feuille comportant les indications. Elle se montrait assez prometteuse, en tant qu’élève. Pour une première fois, ce n’était pas mal du tout, c’était même très encourageant. Elle pourrait faire une très bonne violoniste en amateur. Ses doigts étaient agiles, ce n’était qu’une question d’entraînement avant qu’elle ne les bouge avec grâce et rapidité. Je lui adressais des conseils de temps en temps, la corrigeant lorsqu’elle n’utilisait pas le bon doigt pour pincer telle ou telle corde, l’encourageant lorsqu’elle buttait sur un détail. Finalement, au bout d’une petite heure, elle sortit sa première note juste. Un La qui me parut, venant d’elle, absolument magnifique. Mon visage s’éclaira, tandis qu’un sourire de satisfaction se dessinait sur mes lèvres. J’hochai la tête de haut en bas.
- Bravo, Emeraude ! la félicitai-je en applaudissant. Je savais que tu pouvais y arriver. Ce n’est qu’une question d’entraînement. Je suis fier de toi.
Oui, j'étais même très fier de ma jeune élève. Elle me remercia de mon enseignement, me demandant de lui trouver une partition simple, pour qu’elle puisse jouer devant moi. J’étais impressionné par l’énergie qu’elle investissait pour apprendre. Cela ne m’étonnait pas d’elle, en même temps.
- Mais bien sûr, je suis certain d'avoir ce qu’il te faut dans mes papiers.
Je me mis à fouiller dans la pochette qui contenait toutes les partitions que j’avais emportées avec moi. Je finis par trouver quelques-unes très simples, comme « joyeux anniversaire » ou Au clair de la lune », très bien pour apprendre au début. Je dénichai également une vieille partition de Dmitri Shostakovich, Romance. C’était un beau morceau, émouvant, que j’adorais jouer devant Sophie. D’autant plus que mon frère m’accompagnait toujours au piano. Ce n’était pas forcément évident, mais, pas très difficile non plus. Je me tournai vers Emeraude, l’air un peu mélancolique.
- Tiens, voici des partitions simples à jouer pour tes débuts, dis-je en les lui tendant, gardant la partition Romance dans l’autre main. Et ceci… c’est un morceau que je jouais, il y a longtemps, avec mon frère. Je pense que c’est à ta portée, avec de l’entraînement. Ça me ferait plaisir que tu la joue un jour devant moi.
Le titre y était inscrit en Français, mais la traduction en katagana se trouvait en dessous, écrit par mes soins, un jour où je m’exerçai à écrire en japonais. Si elle parvenait un jour à la jouer, sans fausse note… ce serait juste merveilleux.
- Romance:
Invité
Invité
Dim 27 Avr 2014 - 20:57
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Apprendre à jouer du violon avec Raphaël était tout simplement merveilleux. Je l’écoutais attentivement, ce qui était fantastique, c’est qu’il me repositionnait comme je devais l’être, me touchant de temps en temps, ce qui provoquait bien évidemment des frisons. Mais j’étais concentré dans ce que je fessais. Peut-être étais-ce parce qu’il était à mes côtés que j’arrivais plus ou moins à me concentrer ou bien parce que j’avais vraiment envie d’apprendre. Il y avait aussi le faite de vouloir en jouer pour lui. Je n’en savais rien. Je pense dans un sens que tout cela y était pour quelle chose. J’étais amoureuse et plus le temps passait à ses côtés et plus ce sentiment grandissait.
Quant au bout d’une heure, je finis par sortir une belle note, j’étais fier tout comme lui. Il me félicita et cela me provoqua une chaleur immense dans mon coeur où j’en étais radieuse, je crois même qu’a cet instant, j’aurais été capable de traverser la mer à la nage, d’escalader la plus haute des montagnes. Je crois que j’étais capable de tout faire pour revoir cette étincelle dans ses yeux. Ah l’amour et ces mystères. Puis je le remerciai pour sa leçon tout en lui demandant de m’en apprendre davantage. Je me sentais prête à jouer une mélodie.
Il me tendit quelques partitions, « joyeux anniversaire », «au clair de la lune », elles étaient parfaites pour une débutante comme moi, il me tendit également une autre partition qu’il avait gardée dans sa main un instant avant de me la tendre, celle-là je ne la connaissaient pas. C’était une vieille partition de Dmitri Shostakovitch, «Romance», elle s’intitulait.
«- Et ceci… c’est un morceau que je jouais, il y a longtemps, avec mon frère. Je pense que c’est à ta portée, avec de l’entraînement. Ça me ferait plaisir que tu la joue un jour devant moi.»
Cet air mélancolique que je fis apparaître sur son visage met mit du baume au coeur, je savais désormais celle que j’aimerais lui jouer.
Parce que tout d’abord, j’étais fier du fait qu’il me propose de jouer une mélodie qu’il avait jouée avec ceux qu’ils aimaient . C’était touchant, j’étais honoré de cette confiance qu’il mettait en moi. C’est pour cette raison que je choisis d’essayer de jouer «la romance» de Dmitri Shostakovitch. Je me disais que c’était en somme ma façon à moi de le remercier d’être entré dans ma vie et de faire d’elle la plus belle à mes yeux.
Je me doutais aussi que j’avais certainement pris la partition la plus difficile de celle qu’il m’avait proposée. Mais, je m’en sentais capable et j’étais vraiment aux anges. J’irais dès demain me louer un violon et m’entraîner en cachette pour lui faire une surprise à la prochaine fois qu’il m’invitera ou qui sait c’est peut-être moi qui lui donnerai son prochain rendez-vous.
Je voulais lui montrer que la vie pouvait être belle, lui montrer ce qu’il faisait vivre en moi. Ce frison qui parcourait tout mon être. Je ne savais pas m’y prendre et puis, je ne voulais pas tout perdre pour un simple caprice. Oui, le caprice de l’aimer. Il avait tant souffert, alors je crois que le seul moyen de penser ses blessures c’était de le laisser profiter comme moi de cette nuit, de ce qu’elle pouvait lui apporter tout comme ce qu’elle pouvait me donner
Je m’approchai de lui pour lui remettre son précieux violon;
«Merci Raph, pour la confiance que tu me fais, je ne sais pas vraiment ce que je pourrais te dire pour toutes ses attentions, le faite de m’avoir appris comment fonctionnent un violon et la position de ses notes me fait droit aux coeurs. »*cherche des mots, ne fait pas l’enfant encore une fois.*« Je crois qu’il a besoin de se refroidir, les cordes sont chaudes, je pense qu’il a besoin de repos tout comme tes oreilles.»
Je me disais qu’il était courageux d’avoir pris le mal en patience d’avoir entendu de temps en temps son violon crier comme un chat écraser. Je ne pus m’empêcher de rire en visualisation cette image dans ma tête.
Et puis, le parc était trop beau pour ne pas en profiter, même si j’aurais aimé vouloir encore un peu de cet instrument, je ne voulais pas non plus briser ses jolies cordes par ma faute.
«Que dirais-tu de faire un tour sous les étoiles, enfin je veux dire de profiter du paysage et que dans un sens le parc nous appartient.»
J’étais encore une fois maladroite dans mes paroles, mais j’espérais au fond de mon coeur qu’il avait compris que c’était pour encore passer du temps en sa compagnie.
Quant au bout d’une heure, je finis par sortir une belle note, j’étais fier tout comme lui. Il me félicita et cela me provoqua une chaleur immense dans mon coeur où j’en étais radieuse, je crois même qu’a cet instant, j’aurais été capable de traverser la mer à la nage, d’escalader la plus haute des montagnes. Je crois que j’étais capable de tout faire pour revoir cette étincelle dans ses yeux. Ah l’amour et ces mystères. Puis je le remerciai pour sa leçon tout en lui demandant de m’en apprendre davantage. Je me sentais prête à jouer une mélodie.
Il me tendit quelques partitions, « joyeux anniversaire », «au clair de la lune », elles étaient parfaites pour une débutante comme moi, il me tendit également une autre partition qu’il avait gardée dans sa main un instant avant de me la tendre, celle-là je ne la connaissaient pas. C’était une vieille partition de Dmitri Shostakovitch, «Romance», elle s’intitulait.
«- Et ceci… c’est un morceau que je jouais, il y a longtemps, avec mon frère. Je pense que c’est à ta portée, avec de l’entraînement. Ça me ferait plaisir que tu la joue un jour devant moi.»
Cet air mélancolique que je fis apparaître sur son visage met mit du baume au coeur, je savais désormais celle que j’aimerais lui jouer.
Parce que tout d’abord, j’étais fier du fait qu’il me propose de jouer une mélodie qu’il avait jouée avec ceux qu’ils aimaient . C’était touchant, j’étais honoré de cette confiance qu’il mettait en moi. C’est pour cette raison que je choisis d’essayer de jouer «la romance» de Dmitri Shostakovitch. Je me disais que c’était en somme ma façon à moi de le remercier d’être entré dans ma vie et de faire d’elle la plus belle à mes yeux.
Je me doutais aussi que j’avais certainement pris la partition la plus difficile de celle qu’il m’avait proposée. Mais, je m’en sentais capable et j’étais vraiment aux anges. J’irais dès demain me louer un violon et m’entraîner en cachette pour lui faire une surprise à la prochaine fois qu’il m’invitera ou qui sait c’est peut-être moi qui lui donnerai son prochain rendez-vous.
Je voulais lui montrer que la vie pouvait être belle, lui montrer ce qu’il faisait vivre en moi. Ce frison qui parcourait tout mon être. Je ne savais pas m’y prendre et puis, je ne voulais pas tout perdre pour un simple caprice. Oui, le caprice de l’aimer. Il avait tant souffert, alors je crois que le seul moyen de penser ses blessures c’était de le laisser profiter comme moi de cette nuit, de ce qu’elle pouvait lui apporter tout comme ce qu’elle pouvait me donner
Je m’approchai de lui pour lui remettre son précieux violon;
«Merci Raph, pour la confiance que tu me fais, je ne sais pas vraiment ce que je pourrais te dire pour toutes ses attentions, le faite de m’avoir appris comment fonctionnent un violon et la position de ses notes me fait droit aux coeurs. »*cherche des mots, ne fait pas l’enfant encore une fois.*« Je crois qu’il a besoin de se refroidir, les cordes sont chaudes, je pense qu’il a besoin de repos tout comme tes oreilles.»
Je me disais qu’il était courageux d’avoir pris le mal en patience d’avoir entendu de temps en temps son violon crier comme un chat écraser. Je ne pus m’empêcher de rire en visualisation cette image dans ma tête.
Et puis, le parc était trop beau pour ne pas en profiter, même si j’aurais aimé vouloir encore un peu de cet instrument, je ne voulais pas non plus briser ses jolies cordes par ma faute.
«Que dirais-tu de faire un tour sous les étoiles, enfin je veux dire de profiter du paysage et que dans un sens le parc nous appartient.»
J’étais encore une fois maladroite dans mes paroles, mais j’espérais au fond de mon coeur qu’il avait compris que c’était pour encore passer du temps en sa compagnie.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91281#91281#91281#91281#91281#91281#91281
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Lun 28 Avr 2014 - 11:45
Romance était une partition pour piano et violon, un duo qui fonctionnait à merveille à l’époque où je jouais avec mon frère. Nous adorions jouer en duo, ou en trio lorsque notre sœur pouvais se joindre à nous. Nous passions toujours des moments merveilleux. Si Emeraude pouvait un jour jouer ce morceau, je n’aurais qu’à fermer les yeux et imaginer mon frère l’accompagner au piano. Et alors, je savais que je trouverais une paix intérieur, une quiétude éphémère, le temps d’un morceau de violon. Et puis, Romance correspondait tout à fait à ma situation actuelle, et reflétait parfaitement ce que je ressentais. C’est pour cela que je lui avais proposé. Je fus touché par sa réponse. Emeraude savait trouver les mots pour m’atteindre droit au cœur. Je repris mon violon, qu’elle me tendait religieusement. C’était curieux l’attention qu’elle portait à cet instrument… L’impression que j’en avais, en tant qu’amoureux transis, c’était qu’elle en prenait soin comme s’il s’agissait de moi. Oui, c’était peut-être un peu égoïste, ou stupide… mais ne dis-t-on pas que l’amour rend bête ?
- Oui, répondis-je en riant à sa réflexion sur mes oreilles ; elle savait que mon ouïe était beaucoup plus fine. Mais ne t’inquiète pas, il n’est pas en sucre, ce Stradivarius. Cependant, je suis très touché que tu en prennes autant soin.
Je rangeai avec soin mon instrument dans son étui, le posant avec cérémonie à la place qui lui était destinée, puis l’archet à son tour. J’y étais très attaché –et j’étais sûr qu’Emeraude l’avait compris – et j’en prenais toujours soin. C’était un cadeau de mes parents, de ce fait, il avait presque mon âge. Il était d’une grande valeur, autant financière que sentimentale. L’élue de mon cœur avait dû le comprendre. Elle était si compréhensive, si intelligente de cœur… Autant de qualités que j’appréciais chez elle. En fait, j’aimais tout chez elle, y compris ses défauts, parce que personne n’est parfait –ce serait bien ennuyeux sinon. Elle me proposa alors se balader dans le parc. Je refermai l’étui, après avoir vérifié que les partitions se trouvaient toutes dans la poche intérieure, excepté celles que je lui avais données, je le pris par la poignée dans ma main gauche, puis je me tournai vers elle, un sourire enjoué sur les lèvres.
- Mais avec plaisir ma chère ! Et tu as raison, nous sommes les maîtres de ce parc, pour cette nuit. En plus, nous avons de la chance, le ciel est découvert ce soir.
En effet, la voûte céleste ne comportait aucun nuage, ce qui était rare en une nuit d’automne. Des milliers d’étoiles décoraient le ciel, petits points brillants qui accompagnaient toujours la lune, qui elle était la véritable reine ce soir. L’astre nocturne dardait ses rayons argentés sur les allées du parc, si bien que les lampadaires en devenaient presque inutiles pour les humains. C’était une nuit magnifique, embellie par la présence d’Emeraude. Je ne pouvais pas rêver mieux comme romantisme. Cependant, il me fallait toujours prendre mon courage à deux mains et lui avouer mes sentiments. Je sus alors que je devais le faire cette nuit, mais… il me faudrait encore un peu de temps.
- Je ne peux pas souhaiter meilleure compagnie en une plus belle nuit. Je serais enchanté de passer encore du temps avec toi.
Je lui présentai mon bras pour qu’elle puisse s’y agripper. C’était une vieille mode européenne. J’avais coutume, il y a longtemps, de marcher ainsi aux côtés d’une femme. Je suivis donc le chemin qui se présentait à nos pieds, sans but particulier. Tout ce que je souhaitais, c’était d’être avec elle. Je commençai alors à lui parler de la France, de sa gastronomie –oui j’avais beau être un vampire, j’avais déjà goûté des plats de grand chefs renommés –, de Paris, de Versailles, de la Tour Eiffel… Il y avait tant de choses à dire sur mon pays natal. J’aimerais tant lui faire un jour visiter la capitale… Mais, je ne pouvais pas. Mes ennemis résidaient en Europe. Il serait déjà risqué, pour ma famille, que j’y retourne. Alors, emmener avec moi l’être qui comptait le plus… Je craignais bien trop les représailles. Je me stoppai soudain, les yeux rivés sur la voûte céleste.
- Regarde, m’exclamai-je en pointant le ciel du doigt, devant nous. Une étoile filante ! Ferme les yeux et fais un vœu. Et ne le dis à personne surtout, pas même à moi. Sinon, selon la croyance, il ne se réalisera pas.
Je m’exécutai en fermant les yeux. Au bout de quelques secondes, je les rouvris et les plantai dans ceux d’Emeraude. L’éclat de la lune s’y reflétait, soulignant leur brillance. Ce regard me fit fondre de l’intérieur. Comment ? Vous voudriez savoir quel vœu j’ai fait ? Mais, n’avez-vous pas bien lu plus haut ? Il ne faut le dire à personne. Je pris une de ses mains pour y déposer mes lèvres, sans la quitter des yeux.
- Je souhaite de tout mon cœur que ton vœu se réalise. Tu le mérites, quel qu’il soit.
J'étais certain qu'un jour, le sien se réaliserait, même si je n'en connaissais pas la nature. Quant au mien... j'avais également mes chances. En fait, tout ne dépendait plus que de moi. Mais, ne vous inquiétez pas, lorsque mon voeu se réalisera, je vous le signalerai.
- Oui, répondis-je en riant à sa réflexion sur mes oreilles ; elle savait que mon ouïe était beaucoup plus fine. Mais ne t’inquiète pas, il n’est pas en sucre, ce Stradivarius. Cependant, je suis très touché que tu en prennes autant soin.
Je rangeai avec soin mon instrument dans son étui, le posant avec cérémonie à la place qui lui était destinée, puis l’archet à son tour. J’y étais très attaché –et j’étais sûr qu’Emeraude l’avait compris – et j’en prenais toujours soin. C’était un cadeau de mes parents, de ce fait, il avait presque mon âge. Il était d’une grande valeur, autant financière que sentimentale. L’élue de mon cœur avait dû le comprendre. Elle était si compréhensive, si intelligente de cœur… Autant de qualités que j’appréciais chez elle. En fait, j’aimais tout chez elle, y compris ses défauts, parce que personne n’est parfait –ce serait bien ennuyeux sinon. Elle me proposa alors se balader dans le parc. Je refermai l’étui, après avoir vérifié que les partitions se trouvaient toutes dans la poche intérieure, excepté celles que je lui avais données, je le pris par la poignée dans ma main gauche, puis je me tournai vers elle, un sourire enjoué sur les lèvres.
- Mais avec plaisir ma chère ! Et tu as raison, nous sommes les maîtres de ce parc, pour cette nuit. En plus, nous avons de la chance, le ciel est découvert ce soir.
En effet, la voûte céleste ne comportait aucun nuage, ce qui était rare en une nuit d’automne. Des milliers d’étoiles décoraient le ciel, petits points brillants qui accompagnaient toujours la lune, qui elle était la véritable reine ce soir. L’astre nocturne dardait ses rayons argentés sur les allées du parc, si bien que les lampadaires en devenaient presque inutiles pour les humains. C’était une nuit magnifique, embellie par la présence d’Emeraude. Je ne pouvais pas rêver mieux comme romantisme. Cependant, il me fallait toujours prendre mon courage à deux mains et lui avouer mes sentiments. Je sus alors que je devais le faire cette nuit, mais… il me faudrait encore un peu de temps.
- Je ne peux pas souhaiter meilleure compagnie en une plus belle nuit. Je serais enchanté de passer encore du temps avec toi.
Je lui présentai mon bras pour qu’elle puisse s’y agripper. C’était une vieille mode européenne. J’avais coutume, il y a longtemps, de marcher ainsi aux côtés d’une femme. Je suivis donc le chemin qui se présentait à nos pieds, sans but particulier. Tout ce que je souhaitais, c’était d’être avec elle. Je commençai alors à lui parler de la France, de sa gastronomie –oui j’avais beau être un vampire, j’avais déjà goûté des plats de grand chefs renommés –, de Paris, de Versailles, de la Tour Eiffel… Il y avait tant de choses à dire sur mon pays natal. J’aimerais tant lui faire un jour visiter la capitale… Mais, je ne pouvais pas. Mes ennemis résidaient en Europe. Il serait déjà risqué, pour ma famille, que j’y retourne. Alors, emmener avec moi l’être qui comptait le plus… Je craignais bien trop les représailles. Je me stoppai soudain, les yeux rivés sur la voûte céleste.
- Regarde, m’exclamai-je en pointant le ciel du doigt, devant nous. Une étoile filante ! Ferme les yeux et fais un vœu. Et ne le dis à personne surtout, pas même à moi. Sinon, selon la croyance, il ne se réalisera pas.
Je m’exécutai en fermant les yeux. Au bout de quelques secondes, je les rouvris et les plantai dans ceux d’Emeraude. L’éclat de la lune s’y reflétait, soulignant leur brillance. Ce regard me fit fondre de l’intérieur. Comment ? Vous voudriez savoir quel vœu j’ai fait ? Mais, n’avez-vous pas bien lu plus haut ? Il ne faut le dire à personne. Je pris une de ses mains pour y déposer mes lèvres, sans la quitter des yeux.
- Je souhaite de tout mon cœur que ton vœu se réalise. Tu le mérites, quel qu’il soit.
J'étais certain qu'un jour, le sien se réaliserait, même si je n'en connaissais pas la nature. Quant au mien... j'avais également mes chances. En fait, tout ne dépendait plus que de moi. Mais, ne vous inquiétez pas, lorsque mon voeu se réalisera, je vous le signalerai.
Invité
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Lun 28 Avr 2014 - 21:19
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Je savais au fond de moi, que cette envie d’apprendre à jouer «la romance», le morceaux que j’avais choisis, serait compliqué. Je savais aussi qu’il me faudra beaucoup de temps, pour l’apprendre, que les autres partitions qu’il m’avait montrées. Mais c’était celle que j’avais choisie. Et mon choix était dû à plusieurs raisons en fait.
D’abord, il me faudra beaucoup de patience et surtout laisser guider mon coeur et je suis certaine que j’y arriverais, parce que je me battrai pour la jouer. Ce serait donc dans un sens ma façon de le remercier de tout ce qu’il avait fait jusqu'à maintenant pour moi. Je ne la jouerais peut-être pas à la perfection mais je sais que Raphaël serait heureux rien que de l’entendre. J’avais de la joie au coeur en y pensant.
Le rendre heureux était ce que je désirais le plus, il avait tant souffert, plus que moi, alors un peu de bonheur ne lui ferait pas de mal.
Et puis ce ne serait pas difficile de lui donner de la joie au coeur, puisque je l’aimais, alors quand on aime, on est prêt à tout pour rendre le monde merveilleux aux yeux de celui qu’on aime.
Je lui proposai de nous promener dans le parc et de profiter de ce qu'il y avait personne, il accepta. J’en fus ravie. J’étais encore une fois aux anges, dans un autre monde et sa compagnie me rendais heureuse. Ma peine d’avoir perdu mes parents disparaissait à ses côtés. C’était curieux mais en même temps merveilleux.
Ses paroles étaient les plus belles que j’avais entendues. À chaque fois, je craquais sous ses mots, je me sentais fondre. Heureusement que ce n’est qu’une façon de parler parce qu’il aurait pu me ramasser à la petite cuillère.
Je regardai le ciel, c’est vrai il avait raison, aucun nuage à l’horizon le ciel était dégagé. À croire que c’était fait exprès. Est-ce encore un coup de Cupidon, vous savez ce petit ange qui aime planter des flèches dans le coeur des gens pour leur faire découvrir l’amour. Encore une fois, ce n’est qu’une image, mais j’aime vous expliquer ce que je ressens avec des images. Et n’oubliez pas que j’ai encore l’âme d’une enfant, alors pardonnez un petit peu ma vision des choses.
Puis, il me présenta son bras, encore une fois j’en fus touchée. J’acceptai son invitation, je m’approchai de lui et glissai ma main dans le creux de son bras, le contact de ma peau contre la sienne me fit ressentir à nouveau un frisson, c’était enivrant. Pendant que nous marchions bras dessus-dessous, il me parla de la France, de sa gastronomie, j’étais surprise un peu, un vampire qui avait goûté à des plats de grands chefs renommés, c’était tout de même surprenant mais dans un sens j’en étais ravie aussi, il continua de me parler de Paris, de Versailles, de la Tour Eiffel… En fait il me parlait de son pays natal. Rien que de l’entendre, j’avais l’impression d’y être et la magie qui nous unissait était tellement forte que je n’osais rien dire de peur d’interrompre cet instant, si précieux à mes yeux. Il se stoppa soudain, les yeux rivés sur le ciel étoilé.
« Regarde » dit-il tout en pointant son doigt vers le ciel. Je suivis des yeux son doigt et devant nous apparut une étoile filante et à l'unisson comme si nous avions les mêmes mots qui venaient de traverser notre esprit « Une étoile filante !Ferme les yeux et fais un vœu. Et ne le dis à personne surtout, pas même à moi. Sinon, selon la croyance, il ne se réalisera pas.»
C’était trop magique, je fermai donc mes yeux et fis mon voeu.
« je souhaite que tu sois toujours heureux, car tu le mérite.» , je ne mettais pas rendu compte que je l’avais souhaité dans un murmure.
Du coup, ce n’étais pas certains qu’il se réalise. Pourtant quelque chose me disait qu’il se réalisera tout de même parce que Raphaël étrangement réalise tous mes voeux. Ensuite, il prit mes mains dans les siennes et me les embrassa, je frissonnai sous l’effet de se baiser. De mon coté, je me mis à caresser du bout de mes phalanges ses doigts
«Je souhaite de tout mon cœur que ton vœu se réalise. Tu le mérites, quel qu’il soit.»
«Je le souhaite aussi pour toi Raph, tu le mérites autant que moi, peut-être même beaucoup plus.»
Les derniers, je les avais murmurés, j’étais sincère, je voulais que son voeu se réalise, encore plus que le mien. Mais quelque chose me disait qu’on serait tous les deux comblés. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sens c’est tout et puis on dit souvent qu’une femme possède un sixième sens et si c’était fondé. Si je possédais réellement ce sens. Ce serait génial non. Et que rêver de mieux que de voir nos voeux se réaliser; reste plus qu’à savoir si mon petit ange nous a encore préparé une surprise.
D’abord, il me faudra beaucoup de patience et surtout laisser guider mon coeur et je suis certaine que j’y arriverais, parce que je me battrai pour la jouer. Ce serait donc dans un sens ma façon de le remercier de tout ce qu’il avait fait jusqu'à maintenant pour moi. Je ne la jouerais peut-être pas à la perfection mais je sais que Raphaël serait heureux rien que de l’entendre. J’avais de la joie au coeur en y pensant.
Le rendre heureux était ce que je désirais le plus, il avait tant souffert, plus que moi, alors un peu de bonheur ne lui ferait pas de mal.
Et puis ce ne serait pas difficile de lui donner de la joie au coeur, puisque je l’aimais, alors quand on aime, on est prêt à tout pour rendre le monde merveilleux aux yeux de celui qu’on aime.
Je lui proposai de nous promener dans le parc et de profiter de ce qu'il y avait personne, il accepta. J’en fus ravie. J’étais encore une fois aux anges, dans un autre monde et sa compagnie me rendais heureuse. Ma peine d’avoir perdu mes parents disparaissait à ses côtés. C’était curieux mais en même temps merveilleux.
Ses paroles étaient les plus belles que j’avais entendues. À chaque fois, je craquais sous ses mots, je me sentais fondre. Heureusement que ce n’est qu’une façon de parler parce qu’il aurait pu me ramasser à la petite cuillère.
Je regardai le ciel, c’est vrai il avait raison, aucun nuage à l’horizon le ciel était dégagé. À croire que c’était fait exprès. Est-ce encore un coup de Cupidon, vous savez ce petit ange qui aime planter des flèches dans le coeur des gens pour leur faire découvrir l’amour. Encore une fois, ce n’est qu’une image, mais j’aime vous expliquer ce que je ressens avec des images. Et n’oubliez pas que j’ai encore l’âme d’une enfant, alors pardonnez un petit peu ma vision des choses.
Puis, il me présenta son bras, encore une fois j’en fus touchée. J’acceptai son invitation, je m’approchai de lui et glissai ma main dans le creux de son bras, le contact de ma peau contre la sienne me fit ressentir à nouveau un frisson, c’était enivrant. Pendant que nous marchions bras dessus-dessous, il me parla de la France, de sa gastronomie, j’étais surprise un peu, un vampire qui avait goûté à des plats de grands chefs renommés, c’était tout de même surprenant mais dans un sens j’en étais ravie aussi, il continua de me parler de Paris, de Versailles, de la Tour Eiffel… En fait il me parlait de son pays natal. Rien que de l’entendre, j’avais l’impression d’y être et la magie qui nous unissait était tellement forte que je n’osais rien dire de peur d’interrompre cet instant, si précieux à mes yeux. Il se stoppa soudain, les yeux rivés sur le ciel étoilé.
« Regarde » dit-il tout en pointant son doigt vers le ciel. Je suivis des yeux son doigt et devant nous apparut une étoile filante et à l'unisson comme si nous avions les mêmes mots qui venaient de traverser notre esprit « Une étoile filante !Ferme les yeux et fais un vœu. Et ne le dis à personne surtout, pas même à moi. Sinon, selon la croyance, il ne se réalisera pas.»
C’était trop magique, je fermai donc mes yeux et fis mon voeu.
« je souhaite que tu sois toujours heureux, car tu le mérite.» , je ne mettais pas rendu compte que je l’avais souhaité dans un murmure.
Du coup, ce n’étais pas certains qu’il se réalise. Pourtant quelque chose me disait qu’il se réalisera tout de même parce que Raphaël étrangement réalise tous mes voeux. Ensuite, il prit mes mains dans les siennes et me les embrassa, je frissonnai sous l’effet de se baiser. De mon coté, je me mis à caresser du bout de mes phalanges ses doigts
«Je souhaite de tout mon cœur que ton vœu se réalise. Tu le mérites, quel qu’il soit.»
«Je le souhaite aussi pour toi Raph, tu le mérites autant que moi, peut-être même beaucoup plus.»
Les derniers, je les avais murmurés, j’étais sincère, je voulais que son voeu se réalise, encore plus que le mien. Mais quelque chose me disait qu’on serait tous les deux comblés. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sens c’est tout et puis on dit souvent qu’une femme possède un sixième sens et si c’était fondé. Si je possédais réellement ce sens. Ce serait génial non. Et que rêver de mieux que de voir nos voeux se réaliser; reste plus qu’à savoir si mon petit ange nous a encore préparé une surprise.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91294#91294#91294#91294#91294#91294#91294
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Mar 29 Avr 2014 - 22:52
Cette nuit, que nous passions ensemble, me donnait une étrange impression, comme si la situation m’était familière. Cependant, j’étais trop concentré sur Emeraude pour saisir ce qui me titillait l’esprit. Je ressentis comme une sorte de décharge, de chaleur intérieure, lorsqu’elle glissa sa main dans le creux de mon bras. Je lui souris, le cœur plus léger. Je n’avais cependant toujours pas la foi de lui avouer mes sentiments. J’avais… peur. Peur de devoir souffrir à nouveau, de croire en un bonheur qui s’effondrerait aussitôt construit. J’avais déjà vécu toutes ces choses, et je sentais au fond de moi que je ne serais sans doute pas capable de retraverser ces terribles évènements qui m’avaient tant pris. Je préférais alors profiter un peu plus de sa compagnie. Peut-être le moment n’était-il pas encore venu, voilà tout… Remettre ça à plus tard à chaque instant n’arrangeai pas ma situation, mais je ne me sentais pas prêt.
Tandis que nous marchions dans le clair de lune, je lui décrivis la vie en France, toutes ses merveilles, sa capitale, et son célèbre monument. Mon pays natal me manquait. Mais, encore une fois, je craignais trop pour la vie de mes proches pour y retourner ; mes ennemis pourraient très bien prendre mon retour mon une provocation, ils pourraient croire que je sois revenu pour reprendre mon enquête. C’était trop risqué. J’avais parfaitement compris leur message il y a 18 ans. Et pourtant… Je m’interrompis soudain, m’arrêtai et désignai le ciel d’un doigt. Une étoile filante venait d’apparaître parmi les étoiles. Son apparition fut brève, mais nous eûmes tous les deux le temps de la contempler dans toute sa splendeur. Cela me faisait penser à quelque chose, mais là encore, impossible de mettre le doigt dessus. Je m’exclamai en même temps que ma jeune amie. Et, plus curieux encore, nous dîmes exactement la même chose. Je fus si surpris que j’éclatai de rire, avant de fermer les yeux et de faire mon vœu. À mes côté j’entendis Emeraude prononcer son vœu à voix basse, juste avant que je ne me tourne vers elle, mais elle avait parlé si bas que, sur le coup, je ne compris pas ses paroles. Je lui souhaitai ouvertement que son vœu se réalise.
- Je le souhaite aussi pour toi Raph, tu le mérites autant que moi, peut-être même beaucoup plus.
Mes yeux s’écarquillèrent, tandis que je lâchai subitement ses mains. Je la fixai, stupéfié, la bouche légèrement entre-ouverte. En fait, c’était le mot « mérite » qui m’avait interpelé. Je venais de saisir ce qu’elle avait dit un peu plus tôt. Ses paroles me projetèrent des années en arrière, lorsque Sophie vivait encore. Et je me souvins enfin de ce qui m’échappait un peu plus tôt. Lors d’une nuit comme celle-ci, mon amour de l’époque m’avait déclaré exactement la même phrase, suite à l’apparition d’une étoile filante. « je souhaite que tu sois toujours heureux, car tu le mérite. » Ce souvenir, et la forte similitude des deux situations, me frappèrent en plein cœur. Je réalisai soudain que le vœu de Sophie ne s’était jamais réalisé, tout simplement parce que mon bonheur n’avait pas duré pour toujours, mais seulement une petite année. Après sa mort, je n’avais jamais plus été heureux, du moins jusqu’à aujourd’hui. Et à présent, la seule femme qui fut capable de me redonner l’envie d’aimer faisait le même souhait. Ébranlé, je sentis une larme naître au coin de mes yeux. Je clignai des paupières, forçant involontairement les gouttes salées à glisser sur mes joues pâles.
Je compris alors que je ne pouvais plus garder tout cela pour moi. Pour elle. Je devais lui dire pour elle. Pour que son souhait se réalise, je devais être heureux, mais pour cela, je devais lui ouvrir mon cœur. Elle avait le droit de savoir ce que j’éprouvais pour elle, surtout si c’était réciproque. Je pouvais deviner sans aucun doute, pour ressentir la même chose, qu’elle devait craindre que je ne l’aime pas. Je ne pouvais de toute façon plus continuer sur cette voix. Refouler mes sentiments, vivre dans le souvenir de mes erreurs passées, craindre à chaque instant une souffrance incertaine… Je risquais de passer à côté de tant de choses… y compris son amour, si vraiment elle m’aimait. Alors, je pris finalement mon courage à deux mains et me tournai vers elle, la gorge nouée par l’émotion. Ce que je ressentais pour elle était si fort, si intense, que j’en avais la voix un peu tremblante.
- Emeraude… Tu dois savoir. Depuis que je t’ai rencontré, je… Ma vie est différente. Tu as bouleversé mon quotidien. Je pense à toi chaque jour, je vois ton image dans chaque reflet, je suis souvent dans la lune, mes élèves me reprennent tout le temps…
J’essuyai d’une main les larmes à moitié séchées, surpris de découvrir que j’avais pleuré pendant un court instant. Je déposai l'étui de mon instrument sur le sol, à mes pieds, et je pris ses mains dans les miennes et les plaçai sur mon cœur, tout en me penchant pour rapprocher mon visage du sien. Mes yeux brillaient, submergés par l’émotion. Je l’aimais tellement que l’incertitude sur ses sentiments me blessait. Je ressentais un besoin vital de lui déclarer ma flamme. Mon frère dut me prêter son âme de poète, car je me mis soudain à déclarer :
- Ton regard de braise enflamme mon cœur chaque fois que tes yeux se posent sur moi. Ta lumière intérieure chasse les ténèbres qui m’entourent et m’éclaire dans les chemins les plus sombres. Ta voix angélique et ton rire cristallin me font vibrer chaque fois que je les entends. Ta sincérité me touche au plus profond de mon âme, et ta douceur est un baume qui apaise la souffrance de mon cœur. Ton âme est blanche comme neige et ton cœur est pur… ton esprit est vif et sage…tu es juste merveilleuse.
Je pris délicatement son visage entre mes mains, plongeant une nouvelle fois mes yeux dans ses deux émeraudes, qui faisaient tant chavirer mon cœur. Je m’approchai d’avantage d’elle, plus serein qu’auparavant. Puis j’ajoutai finalement, dans un murmure :
- Et pour toutes tes qualités, pour tous tes défauts, pour tout ce que tu es, en apparence comme dans ton cœur…
Je fis une pause et lui souris, avant de reprendre, d’une voix plus douce que jamais.
- Je t’aime.
Je déposai alors mes lèvres sur les siennes, déversant dans ce baiser toute la tendresse dont je pouvais faire preuve, tout mon amour pour elle, et tout simplement mon âme. Mon cœur ne fut jamais aussi léger qu’en cet instant, et ce depuis les dernières heures passées aux côtés de mon frère et de ma femme. Plus rien ne comptait à présent, exceptée Emeraude.
Tandis que nous marchions dans le clair de lune, je lui décrivis la vie en France, toutes ses merveilles, sa capitale, et son célèbre monument. Mon pays natal me manquait. Mais, encore une fois, je craignais trop pour la vie de mes proches pour y retourner ; mes ennemis pourraient très bien prendre mon retour mon une provocation, ils pourraient croire que je sois revenu pour reprendre mon enquête. C’était trop risqué. J’avais parfaitement compris leur message il y a 18 ans. Et pourtant… Je m’interrompis soudain, m’arrêtai et désignai le ciel d’un doigt. Une étoile filante venait d’apparaître parmi les étoiles. Son apparition fut brève, mais nous eûmes tous les deux le temps de la contempler dans toute sa splendeur. Cela me faisait penser à quelque chose, mais là encore, impossible de mettre le doigt dessus. Je m’exclamai en même temps que ma jeune amie. Et, plus curieux encore, nous dîmes exactement la même chose. Je fus si surpris que j’éclatai de rire, avant de fermer les yeux et de faire mon vœu. À mes côté j’entendis Emeraude prononcer son vœu à voix basse, juste avant que je ne me tourne vers elle, mais elle avait parlé si bas que, sur le coup, je ne compris pas ses paroles. Je lui souhaitai ouvertement que son vœu se réalise.
- Je le souhaite aussi pour toi Raph, tu le mérites autant que moi, peut-être même beaucoup plus.
Mes yeux s’écarquillèrent, tandis que je lâchai subitement ses mains. Je la fixai, stupéfié, la bouche légèrement entre-ouverte. En fait, c’était le mot « mérite » qui m’avait interpelé. Je venais de saisir ce qu’elle avait dit un peu plus tôt. Ses paroles me projetèrent des années en arrière, lorsque Sophie vivait encore. Et je me souvins enfin de ce qui m’échappait un peu plus tôt. Lors d’une nuit comme celle-ci, mon amour de l’époque m’avait déclaré exactement la même phrase, suite à l’apparition d’une étoile filante. « je souhaite que tu sois toujours heureux, car tu le mérite. » Ce souvenir, et la forte similitude des deux situations, me frappèrent en plein cœur. Je réalisai soudain que le vœu de Sophie ne s’était jamais réalisé, tout simplement parce que mon bonheur n’avait pas duré pour toujours, mais seulement une petite année. Après sa mort, je n’avais jamais plus été heureux, du moins jusqu’à aujourd’hui. Et à présent, la seule femme qui fut capable de me redonner l’envie d’aimer faisait le même souhait. Ébranlé, je sentis une larme naître au coin de mes yeux. Je clignai des paupières, forçant involontairement les gouttes salées à glisser sur mes joues pâles.
Je compris alors que je ne pouvais plus garder tout cela pour moi. Pour elle. Je devais lui dire pour elle. Pour que son souhait se réalise, je devais être heureux, mais pour cela, je devais lui ouvrir mon cœur. Elle avait le droit de savoir ce que j’éprouvais pour elle, surtout si c’était réciproque. Je pouvais deviner sans aucun doute, pour ressentir la même chose, qu’elle devait craindre que je ne l’aime pas. Je ne pouvais de toute façon plus continuer sur cette voix. Refouler mes sentiments, vivre dans le souvenir de mes erreurs passées, craindre à chaque instant une souffrance incertaine… Je risquais de passer à côté de tant de choses… y compris son amour, si vraiment elle m’aimait. Alors, je pris finalement mon courage à deux mains et me tournai vers elle, la gorge nouée par l’émotion. Ce que je ressentais pour elle était si fort, si intense, que j’en avais la voix un peu tremblante.
- Emeraude… Tu dois savoir. Depuis que je t’ai rencontré, je… Ma vie est différente. Tu as bouleversé mon quotidien. Je pense à toi chaque jour, je vois ton image dans chaque reflet, je suis souvent dans la lune, mes élèves me reprennent tout le temps…
J’essuyai d’une main les larmes à moitié séchées, surpris de découvrir que j’avais pleuré pendant un court instant. Je déposai l'étui de mon instrument sur le sol, à mes pieds, et je pris ses mains dans les miennes et les plaçai sur mon cœur, tout en me penchant pour rapprocher mon visage du sien. Mes yeux brillaient, submergés par l’émotion. Je l’aimais tellement que l’incertitude sur ses sentiments me blessait. Je ressentais un besoin vital de lui déclarer ma flamme. Mon frère dut me prêter son âme de poète, car je me mis soudain à déclarer :
- Ton regard de braise enflamme mon cœur chaque fois que tes yeux se posent sur moi. Ta lumière intérieure chasse les ténèbres qui m’entourent et m’éclaire dans les chemins les plus sombres. Ta voix angélique et ton rire cristallin me font vibrer chaque fois que je les entends. Ta sincérité me touche au plus profond de mon âme, et ta douceur est un baume qui apaise la souffrance de mon cœur. Ton âme est blanche comme neige et ton cœur est pur… ton esprit est vif et sage…tu es juste merveilleuse.
Je pris délicatement son visage entre mes mains, plongeant une nouvelle fois mes yeux dans ses deux émeraudes, qui faisaient tant chavirer mon cœur. Je m’approchai d’avantage d’elle, plus serein qu’auparavant. Puis j’ajoutai finalement, dans un murmure :
- Et pour toutes tes qualités, pour tous tes défauts, pour tout ce que tu es, en apparence comme dans ton cœur…
Je fis une pause et lui souris, avant de reprendre, d’une voix plus douce que jamais.
- Je t’aime.
Je déposai alors mes lèvres sur les siennes, déversant dans ce baiser toute la tendresse dont je pouvais faire preuve, tout mon amour pour elle, et tout simplement mon âme. Mon cœur ne fut jamais aussi léger qu’en cet instant, et ce depuis les dernières heures passées aux côtés de mon frère et de ma femme. Plus rien ne comptait à présent, exceptée Emeraude.
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