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Raphaël de La Roche#91368#91368#91368#91368#91368#91368#91368
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Jeu 8 Mai 2014 - 0:24
Clap. Clap. Clap.
Je fixai le petit boitier s’ouvrir et se fermer au rythme commandé par ma main. Mais je ne le voyais pas vraiment. J’étais plongé dans mes pensées, ressassant sans cesse les mêmes questions. Avais-je fait le bon choix ? Était-ce trop tôt ? Avais-je été trop hâtif à ce sujet ? Mon cœur me soufflait des réponses que ma raison ne pouvait s’empêcher de contredire. Je soupirai profondément, laissant un instant le boîtier ouvert. Mes yeux contemplèrent son contenu. Mon instinct tentait de me convaincre que j’avais bien fait, tandis que mon esprit me répétait que ce n’était pas le moment. Mais, quand alors ? Agacé, je fermai à nouveau le petit coffret, et repris mon manège. Seito, mon majordome, fit irruption dans la salle de séjour à ce moment précis, un plat dans les mains.
- A force de le malmener ainsi, Monsieur, vous allez finir par endommager la charnière.
Un sourire en coin étira mes lèvres. J’appréciais le franc parlé de mon majordome. Je ne faisais pas partie de ces maîtres des lieux imbus d’eux-mêmes qui considéraient les serviteurs comme des personnes insignifiantes. Seito faisait partie de ces murs, depuis le temps qu’il entretenait la villa de mon grand-père, et la vie quotidienne sans lui serait nettement différente. Il me rendait souvent service, parfois en plein jour, et il lui arrivait souvent de devancer mes besoins. Il m’était d’une grande aide et je lui en étais reconnaissant. Il servait la famille Amamya depuis plusieurs siècles, et je comprenais pourquoi mon grand-père l’avait mis sous mon service. En plus d’être serviable, il était très discret et ne prenait la parole que si demandé ou nécessaire. C’est pourquoi, j’appréciais parfois qu’il parle spontanément.
- Croyez-vous que j’ai eu raison, Seito ? lui demandai-je les yeux rivés sur l’âtre de la cheminée. Parlez librement, n’ayez crainte de ma réaction.
- Je pense que la seule raison que vous devez suivre est celle de votre cœur, Monsieur, me répondit-il aussitôt, avant de sortir à nouveau pour chercher les autres plats dans la cuisine.
J’haussai un sourcil, surpris de cette réponse. Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse preuve d’autant de bon sens. Mais, il avait parfaitement raison. Cela me rappelait d’ailleurs les paroles de ma mère. Elle aussi n’avait écouté que son cœur, en suivant mon père loin de son pays natal, en l’épousant contre l’avis de sa mère. C’est vrai que mes parents avaient risqué gros, mais ils avaient réussi. Moi, en revanche… mon mariage avec Sophie c’était terminé en bain de sang. Je savais que je ne devais pas ressasser tous ces mauvais souvenirs, mais j’avais tellement peur de refaire les mêmes erreurs, qui coûteraient encore la vie de mes proches. Néanmoins, j’étais dans un autre pays, et ici, au Japon, ma situation était bien différente. Finalement convaincu, je fermai définitivement le boitier et me téléportai dans ma chambre pour le ranger dans un tiroir de mon bureau, que je verrouillai ensuite. Seito me rejoignit quelques minutes après.
- Tout est prêt, Monsieur.
- Bien, dis-je en hochant la tête.
Aujourd’hui était un jour spécial. C’était l’anniversaire d’Emeraude, ma merveilleuse petite amie, que j’aimais de tout mon cœur, et je voulais à ce titre marquer l’évènement. Cela faisait tout juste 7 mois que nous étions ensemble, vingt-huit merveilleuses semaines écoulées à ses côtés. Et aujourd’hui serait son premier anniversaire que nous fêterions ensemble. Alors, je voulais que tout soit parfait, à son image, en quelque sorte, même si je savais qu’elle n’avait pas d’égal. Je lui avais préparé une surprise, soigneusement pensée, calculée et travaillée depuis une semaine. Avec l’aide de Saphir, j’avais réuni petit à petit tout le nécessaire pour cette soirée. Je m’étais moi-même occupé de la majorité du travail. Mon fidèle majordome m’avait bien sûr aidé dans l’œuvre, je ne pouvais le nier.
Saphir m’avait assuré qu’elle s’arrangerait pour qu’Emeraude soit disponible pour cette nuit. Ma chère et tendre en savait le moins possible, à ce sujet. J’imagine que Saphir lui avait dit le strict minimum, je l’ignorais en fait. Il ne me restait plus qu’à envoyer un message à ma petite amie pour l’informer de l’heure à laquelle je passerai la prendre chez elle. Là où je désirais l’emmener… Je m’étais renseigné, ces derniers jours, j’avais tout planifié pour que cette soirée se déroule parfaitement. Enfin, presque parfaitement, tout le monde sait que la perfection n’existe pas, du moins pas au sens où nous, être conscients, l’entendons. La vraie perfection, elle se trouvait tout autour de nous, elle nous entourait de ses bras protecteurs. Elle nous nourrissait –enfin, les humains du moins – elle nous logeait, autrefois, avant que nous ne fabriquions des immeubles. Oui, il s’agit tout simplement de la nature. Il existe en chacun de nous une part de cette perfection, et chacun de nous devrait être capable de la discerner, mais encore fallait-il voir avec son cœur et non pas seulement avec ses yeux et son esprit. Moi, cette perfection, je l’avais trouvé en Emeraude.
Je retournai dans la salle de séjour, accompagné de Seito, pour vérifier si tout était en place. La table était soigneusement préparée, les plats reposaient tranquillement dessus, les bougies ne demandaient plus qu’à être allumées, les couverts étaient mis… En effet, il ne manquait rien. Je n’avais plus qu’à tout emmener. Quoi, vous pensiez que j’allais l’inviter ici, chez moi ? Oh non, sans originalité. Non, ce dîner… enfin, déjeuner… ou… bref, ce repas que je lui avais préparé ne se tiendrait pas ici, mais… ailleurs. Je posai mes mains sur la nappe qui recouvrait le meuble, et d’une pensée, je disparus avec.
-Je dé…
Je n’eus pas le loisir d’en entendre plus de la bouche de mon majordome que je me retrouvai à l’endroit où se déroulerait cette soirée en sa compagnie. La distance n’était pas trop grande, je ne transportais qu’un meuble et des objets divers, l’effort n’était pas très fatigant. Je retirai mes mains de la nappe et m’éclipsai à nouveau pour revenir dans mon salon. Je me saisis alors des deux chaises et réitérai mon manège. Je plaçai les sièges précautionneusement, puis repartis chez moi. Seito m’attendait dans le salon, visiblement légèrement contrarié, mais il n’osait pas le montrer.
- Qu’y a-t-il ?
- Je désespère qu’un jour vous empruntiez à nouveau les portes, déclara-t-il d’un ton toutefois léger, avec une étincelle dans les yeux.
Ce commentaire m’arracha un rire. Oui, il n’avait pas tort, mais j’avais toujours été ainsi, et ça ne s’arrangeait pas avec le temps. Mais que voulez-vous, quand vous avez un pouvoir comme le mien, si pratique et utile, pourquoi s’en priver ? J’avais pris l’habitude de disparaître et réapparaître n’importe où, n’importe quand, tant que j’avais l’assurance de ne pas être surpris par des humains, du moins par ceux qui ne connaissaient pas l’existence de ma race. Et je téléportais aussi très souvent des petits objets. C’est vrai que je sortais régulièrement sans les clés de la maison, tout simplement parce que j’empruntais peu souvent la porte d’entrée.
Je jetai un œil à ma montre à gousset, qui reposait dans la poche de mon pantalon. Il était temps que je la prévienne. Je me rendrai chez elle à pied, car ça ne se faisait pas de d’apparaître brusquement chez des jeunes femmes. Et puis parce que j’aimais bien marcher, aussi. Je ne faisais pas que m’éclipser non plus. Juste les portes et les murs qui ne m’avaient jamais plus, peut-être… surtout depuis mon séjour là-bas. Enfin. Je sortis mon téléphone et commençai à écrire un message pour Emeraude.
« Bonsoir ma douce. Je passe te prendre vers 22h, je t’ai préparé une petite surprise. Tiens-toi prête ! »
J’espérais seulement que je n’avais pas prévenu trop tard. Je savais à quel point les femmes pouvaient mettre du temps à se préparer… Un cliché, oui, peut-être. Enfin. Je pris une douche rapide et m’habillai pour la soirée, à la fois simplement et élégamment. Un pantalon noir, une chemise blanche, et une veste grise. Je portai bien sûr le collier de mon frère, celui-là ne me quittait jamais. Je n’avais pas besoin d’en rajouter. Je voulais être présentable, élégant à ses yeux, cela me suffisait. Une fois prêt, je pris soin de vérifier que mon portable se trouvait bien dans ma poche, ainsi que ma montre à gousset.
- Je ne sais pas à quelle heure je rentre, informai-je Seito. Ne m’attendez pas, j’imagine que vous avez à faire.
- Très bien Monsieur.
Je quittai ensuite la villa de mon grand-père et pris le chemin de la bibliothèque dans laquelle ma dulcinée habitait. Ce fut d’une démarche calme et assurée que je me rendis jusque chez elle, bien que je bouillais d’impatience de la voir. Je jetai un œil à la voûte céleste. Le ciel était bien découvert, en ce début de nuit de printemps. Le soleil était couché, mais il restait encore une légère luminosité. Peu de nuages à l’horizon. Tant mieux, car pour ce que j’avais prévu, une météo clémente était nécessaire. J’arrivai finalement au seuil du bâtiment. Les mains dans les poches, je levai la tête vers une fenêtre de l’étage, là où Emeraude logeait avec sa sœur. Devais-je entrer, prévenir que j’étais là ? Je ne voulais pas non plus la presser. Finalement, je décidai de pénétrer dans la demeure des livres et d’aller toquer à la porte de l’appartement situé à l’étage.
Invité
Invité
Lun 9 Juin 2014 - 19:06
<< Pour toi, ma douce >>
feat : Pseudo
Aujourd’hui était un jour particulier, d’abord parce que c’était notre anniversaire. Aujourd’hui nous avions 19 ans et en y pensant, c’était le premier anniversaire que nous fêterons sans nos parents. Une sorte de douleur se fit sentir dans ma poitrine. Saphir avait dû le sentir car elle me rassura en déposant une de ses mains sur mon épaule.
«Ils me manquent aussi Émy, mais gardent seulement de bons souvenirs, ce n’est pas un jour pour pleurer ma belle. Allez va te préparer, c’est une belle soirée qui se prépare et puis, ne m’a tu pas dit que tu avais une surprise pour Raph ? Le connaissant, il va sûrement t’envoyer un message pour t’inviter quelque part. »
Je me retournai vers Saph, un sourire aux lèvres, elle était toujours là pour moi et toujours à trouver les mots pour me rassurer. Maintenant j’avais, d’une certaine façon, deux personnes qui prenaient soin de moi et c’était magique. J’aimais ma sœur et je lui souhaitais de tout mon cœur qu’elle rencontre aussi l’amour comme moi je l’avais rencontré.
« Merci Saph, je ne sais pas comment te remercier pour tout ça. Je t’aime et tu sais que tu pourras toujours compter sur moi.»
Pour toute réponse, elle me sourit tout en sortant de ma chambre, me laissant ainsi le temps de me préparer pour la journée. Je me dirigeai vers ma commode pour me prendre des vêtements, ce qui était étrange est que chaque jour était comme un jour de fête, je mettais quasi tous les jours des heures et des heures pour me trouver une tenue qui pourrais plaire à Raph. Mon petit ami, cela sonnait tellement bien que j’en rougisse rien que d’y penser. J’étais heureuse, Raph était le plus génial et puis c’est tout à fait normal pour moi, il est l’image de la perfection à mes yeux.
Je ne savais pas quoi mettre pour être exacte aujourd’hui, ce n’était pas n’importe quel jour, c’était un jour de fête. Alors j’avais envie de porter quelque chose de différent, enfin pas si différent que ça. Les femmes et leurs mystères aussi mystérieux parfois que l’amour lui-même.
J’avais beau farfouiller dans mon placard, je n’arrive pas à me décider. Tant pis, je trouverais bien que mettre après une bonne douche, je filai donc vers la douche en laissant en plant ma garde de robe, l’eau de la douche me rafraîchira peut-être les idées. Direction la douche, l’eau sur ma peau me fit un bien fou, c’est merveilleux cette sensation sur ma peau. Je sortis enfin mais je n’avais hélas pas trouvé la bonne tenue. Je finis par enfiler une simple robe bleue et allai prendre mon déjeuner auprès de Saphir sans oublier d’emporter avec moi, le cadeau pour ma sœur. Il était emballé dans une jolie boite à ruban rouge. Je l’avais vue dans une vitrine quand j’avais acheté un violon d’occasion. C’était un médaillon à fermoir dans lequel j’avais glissé la photo de nos parents. Il était accompagné de sa chaîne. Ce fut le coeur lourd que je lui tendis le petit boîtier un grand sourire aux lèvres.
«Bon anniversaire Saphir, j’espère que ce cadeau te plaira . »
Lui-dit je, tout en m’asseyant face à ma soeur, quand elle ouvrit le cadeau, je compris tout de suite qu’il lui plaisait, ce fut ensuite à mon tour d’être surprise, elle me tendit à son tour un paquet tout en me rajoutant.
« J’ai moi aussi quelque chose pour toi Émy et je suis certaine que cela te plaira.»
Pour toute réponse j’embrassais ma sœur.
J’ouvris le paquet le cœur battant et je fus surprise de découvrir que la boîte contenait une magnifique robe. Je fus très touchée, et de plus comme toujours Saphir m’avait aidé sans le vouloir. J’étais aux anges, j’avais enfin réglé mon problème de tenue.
«Elle est vraiment magnifique, encore une fois merci Saph, moi qui ne savais pas quoi mettre aujourd’hui. »
On déjeuna et une fois terminer, on débarrassa, fit la vaisselle et la rangea.
Je me dirigeai vers ma chambre pour enfiler la robe que ma sœur m’avait offert, elle était vraiment très jolie.
Je me regardais dans le miroir, c’était surprenant le spectacle qu’offrait mon reflet dans le miroir. La robe était noire, j’avais l’impression de ressembler à un ange malgré la couleur de la robe, mes cheveux bleu donnait l’impression que j’avais une auréole sur ma tête. J’avais décidé de faire deux couettes dans mes cheveux. J’attachai dans ceux-ci une pince représentant une grosse rose rouge.
Je me dirigeai vers mon lit et pris l’étui ou se trouvait le violon que je venais de m’acheter. Je pris mon téléphone pour envoyer un message à Raph mais je n’eus pas le temps de le faire parce qu'à ce moment-là, c’est lui qui m’envoya un message, j’en fus ravi et surprise un peu je du l’avouer.
Cela faisait sept mois que nous sortions ensemble et chaque jour passé à ses côtés faisait de ma vie un paradis. Oui, j’avais cette impression de vivre dans un conte de fées, il me rendait heureuse. Jamais, je n’aurais pu penser tombé amoureuse. Pourtant, j’avais bel et bien un petit ami et j’étais la plus heureuse, il était pour moi la perfection, ce que j’avais toujours rêvé d’un homme même encore plus.
Je sais c’était peut-être étrange que j’eusse décidé de lui faire une surprise alors que c’était le jour de mon anniversaire, mais je voulais le remercier à ma façon pour ses 7 mois de bonheur que je vivais à ses côtés. J’avais eu dur à apprendre à jouer cette mélodie mais avec la force de cette envie d’apprendre, j’avais plus ou moins réussi. Au début j’avais même cru ne jamais y arriver, mais grâce au conseil de mon professeur particulier et à sa patience j’avais atteint plus ou moins un beau résulta.
Je savais qu’il n’allait pas tarder à arriver. J’avais le cœur qui dansait la farandole dans ma poitrine. Ma respiration, quant à elle, s’accélérait au fil du temps, l’heure approchait à grands pas et j’étais impatiente de le voir arriver.
Impatiente de savoir si ma surprise lui plaira. J’entendis toquer à la porte, j’avais deviné que c’était lui. C’est Saph qui lui ouvrit la porte et le fit entrer. De mon coté, j’installais une chaise face au divan pour installer l’étui ou dormais pour le moment le chanceux instrument qui prendrait vie dans un instant.
Quand je le vis entré, mon coeur tambourinait follement dans ma poitrine. J’étais si heureuse de le voir que pendant une fraction de seconde, j’en oubliai ma surprise et tout en lui passant mes mains autour du cou pour venir lui déposer un délicat baiser sur ses lèvres. J’aurais pu rester des heures comme cela, mais il fallait que je revienne à la réalité pour lui dévoiler ma surprise. Me détachant de lui à contre coeur pour me permettre de l’admirer, encore une fois, je le trouvais très beau avec son pantalon noir, sa chemise blanche et sa veste grise, cette tenue lui donnait un air de prince charmant.
Cet avec un sourire aux lèvres que je pris ses mains dans les miennes, tout en lui demandant d’une voix amoureuse:
« J’aimerais te demander si tu voudrais bien venir t’assoir deux minutes sur le divan avant que nous sortions. Je t’ai préparé une surprise Raphinou...»
Une fois qu’il fut bien installé, je m’installai face à lui et pris l’étui où reposait le violon dans son étui. Je le sortis le cœur battant si fort que pendant un moment j’avais peur qu’il que ne puisse pas entendre la mélodie que je m’apprêtais à lui jouer.
Je savais au fond de moi, qu’elle n’était pas encore tout à fait nickel, mais soufflant un bon cou, j’approchais le violon de mon visage, le mit en position et fit doucement glisser l’archer sur les cordes de mon instrument. Je fermai les yeux et laissai guider mes sentiments pour lui jouer la romance. Bon, il y avait peut-être encore quelque fausses notes mais j’espérais au fond de mon cœur que la surprise lui plaise.
Une fois la mélodie jouée, je remis mon instrument en place bien ranger dans son étui et m’approchai de Raphaël un sourire aux lèvres guettant sa réaction.
«Ils me manquent aussi Émy, mais gardent seulement de bons souvenirs, ce n’est pas un jour pour pleurer ma belle. Allez va te préparer, c’est une belle soirée qui se prépare et puis, ne m’a tu pas dit que tu avais une surprise pour Raph ? Le connaissant, il va sûrement t’envoyer un message pour t’inviter quelque part. »
Je me retournai vers Saph, un sourire aux lèvres, elle était toujours là pour moi et toujours à trouver les mots pour me rassurer. Maintenant j’avais, d’une certaine façon, deux personnes qui prenaient soin de moi et c’était magique. J’aimais ma sœur et je lui souhaitais de tout mon cœur qu’elle rencontre aussi l’amour comme moi je l’avais rencontré.
« Merci Saph, je ne sais pas comment te remercier pour tout ça. Je t’aime et tu sais que tu pourras toujours compter sur moi.»
Pour toute réponse, elle me sourit tout en sortant de ma chambre, me laissant ainsi le temps de me préparer pour la journée. Je me dirigeai vers ma commode pour me prendre des vêtements, ce qui était étrange est que chaque jour était comme un jour de fête, je mettais quasi tous les jours des heures et des heures pour me trouver une tenue qui pourrais plaire à Raph. Mon petit ami, cela sonnait tellement bien que j’en rougisse rien que d’y penser. J’étais heureuse, Raph était le plus génial et puis c’est tout à fait normal pour moi, il est l’image de la perfection à mes yeux.
Je ne savais pas quoi mettre pour être exacte aujourd’hui, ce n’était pas n’importe quel jour, c’était un jour de fête. Alors j’avais envie de porter quelque chose de différent, enfin pas si différent que ça. Les femmes et leurs mystères aussi mystérieux parfois que l’amour lui-même.
J’avais beau farfouiller dans mon placard, je n’arrive pas à me décider. Tant pis, je trouverais bien que mettre après une bonne douche, je filai donc vers la douche en laissant en plant ma garde de robe, l’eau de la douche me rafraîchira peut-être les idées. Direction la douche, l’eau sur ma peau me fit un bien fou, c’est merveilleux cette sensation sur ma peau. Je sortis enfin mais je n’avais hélas pas trouvé la bonne tenue. Je finis par enfiler une simple robe bleue et allai prendre mon déjeuner auprès de Saphir sans oublier d’emporter avec moi, le cadeau pour ma sœur. Il était emballé dans une jolie boite à ruban rouge. Je l’avais vue dans une vitrine quand j’avais acheté un violon d’occasion. C’était un médaillon à fermoir dans lequel j’avais glissé la photo de nos parents. Il était accompagné de sa chaîne. Ce fut le coeur lourd que je lui tendis le petit boîtier un grand sourire aux lèvres.
«Bon anniversaire Saphir, j’espère que ce cadeau te plaira . »
Lui-dit je, tout en m’asseyant face à ma soeur, quand elle ouvrit le cadeau, je compris tout de suite qu’il lui plaisait, ce fut ensuite à mon tour d’être surprise, elle me tendit à son tour un paquet tout en me rajoutant.
« J’ai moi aussi quelque chose pour toi Émy et je suis certaine que cela te plaira.»
Pour toute réponse j’embrassais ma sœur.
J’ouvris le paquet le cœur battant et je fus surprise de découvrir que la boîte contenait une magnifique robe. Je fus très touchée, et de plus comme toujours Saphir m’avait aidé sans le vouloir. J’étais aux anges, j’avais enfin réglé mon problème de tenue.
«Elle est vraiment magnifique, encore une fois merci Saph, moi qui ne savais pas quoi mettre aujourd’hui. »
On déjeuna et une fois terminer, on débarrassa, fit la vaisselle et la rangea.
Je me dirigeai vers ma chambre pour enfiler la robe que ma sœur m’avait offert, elle était vraiment très jolie.
Je me regardais dans le miroir, c’était surprenant le spectacle qu’offrait mon reflet dans le miroir. La robe était noire, j’avais l’impression de ressembler à un ange malgré la couleur de la robe, mes cheveux bleu donnait l’impression que j’avais une auréole sur ma tête. J’avais décidé de faire deux couettes dans mes cheveux. J’attachai dans ceux-ci une pince représentant une grosse rose rouge.
Je me dirigeai vers mon lit et pris l’étui ou se trouvait le violon que je venais de m’acheter. Je pris mon téléphone pour envoyer un message à Raph mais je n’eus pas le temps de le faire parce qu'à ce moment-là, c’est lui qui m’envoya un message, j’en fus ravi et surprise un peu je du l’avouer.
Cela faisait sept mois que nous sortions ensemble et chaque jour passé à ses côtés faisait de ma vie un paradis. Oui, j’avais cette impression de vivre dans un conte de fées, il me rendait heureuse. Jamais, je n’aurais pu penser tombé amoureuse. Pourtant, j’avais bel et bien un petit ami et j’étais la plus heureuse, il était pour moi la perfection, ce que j’avais toujours rêvé d’un homme même encore plus.
Je sais c’était peut-être étrange que j’eusse décidé de lui faire une surprise alors que c’était le jour de mon anniversaire, mais je voulais le remercier à ma façon pour ses 7 mois de bonheur que je vivais à ses côtés. J’avais eu dur à apprendre à jouer cette mélodie mais avec la force de cette envie d’apprendre, j’avais plus ou moins réussi. Au début j’avais même cru ne jamais y arriver, mais grâce au conseil de mon professeur particulier et à sa patience j’avais atteint plus ou moins un beau résulta.
Je savais qu’il n’allait pas tarder à arriver. J’avais le cœur qui dansait la farandole dans ma poitrine. Ma respiration, quant à elle, s’accélérait au fil du temps, l’heure approchait à grands pas et j’étais impatiente de le voir arriver.
Impatiente de savoir si ma surprise lui plaira. J’entendis toquer à la porte, j’avais deviné que c’était lui. C’est Saph qui lui ouvrit la porte et le fit entrer. De mon coté, j’installais une chaise face au divan pour installer l’étui ou dormais pour le moment le chanceux instrument qui prendrait vie dans un instant.
Quand je le vis entré, mon coeur tambourinait follement dans ma poitrine. J’étais si heureuse de le voir que pendant une fraction de seconde, j’en oubliai ma surprise et tout en lui passant mes mains autour du cou pour venir lui déposer un délicat baiser sur ses lèvres. J’aurais pu rester des heures comme cela, mais il fallait que je revienne à la réalité pour lui dévoiler ma surprise. Me détachant de lui à contre coeur pour me permettre de l’admirer, encore une fois, je le trouvais très beau avec son pantalon noir, sa chemise blanche et sa veste grise, cette tenue lui donnait un air de prince charmant.
Cet avec un sourire aux lèvres que je pris ses mains dans les miennes, tout en lui demandant d’une voix amoureuse:
« J’aimerais te demander si tu voudrais bien venir t’assoir deux minutes sur le divan avant que nous sortions. Je t’ai préparé une surprise Raphinou...»
Une fois qu’il fut bien installé, je m’installai face à lui et pris l’étui où reposait le violon dans son étui. Je le sortis le cœur battant si fort que pendant un moment j’avais peur qu’il que ne puisse pas entendre la mélodie que je m’apprêtais à lui jouer.
Je savais au fond de moi, qu’elle n’était pas encore tout à fait nickel, mais soufflant un bon cou, j’approchais le violon de mon visage, le mit en position et fit doucement glisser l’archer sur les cordes de mon instrument. Je fermai les yeux et laissai guider mes sentiments pour lui jouer la romance. Bon, il y avait peut-être encore quelque fausses notes mais j’espérais au fond de mon cœur que la surprise lui plaise.
Une fois la mélodie jouée, je remis mon instrument en place bien ranger dans son étui et m’approchai de Raphaël un sourire aux lèvres guettant sa réaction.
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Mer 18 Juin 2014 - 0:49
J’étais si impatient de la revoir… Pourtant, il s’était écoulé seulement quelques jours depuis notre dernier tête à tête. Mais, cette jeune femme, plus le temps passait, plus je l’aimais, et plus je dépendais d’elle. Je n’avais jamais ressenti ça, pas même pour Sophie, que j’avais pourtant aimé de tout mon cœur. Comme la vie est ironique… Elle vous retire un bien précieux, vous causant une souffrance insupportable, mais cela vous permet de connaître un bonheur qui vous aurait été inaccessible autrement. Enfin… il fallait profiter de ce qu’elle nous accordait. « Carpe diem », ou « profite du jour présent ». Cette expression était bien fondée, car nous ne pouvions savoir ce que le lendemain nous réservait. Arrivé en bas de leur bibliothèque, je commençai par attendre Emeraude, mais je fus rapidement gagné par l’impatience. Alors, je pénétrai dans le bâtiment et grimpai à l’étage, où se trouvait l’appartement des jumelles.
Ce fut Saphir qui m’ouvrit. Je la saluai, le sourire aux lèvres, sans pouvoir m’empêcher de jeter un coup d’œil dans le logement, avant qu’elle ne me laissât entrer. J’entraperçus la tignasse bleue de ma petite amie. Je m’avançai vers elle, un sourire béat et parfaitement débile sur les lèvres. Mais, ne dit-on pas que l’amour rend bête ? Les phéromones devaient me griller le cerveau, dans mon cas. Emeraude me sauta presque au coup pour déposer un baiser sur mes lèvres. Je passai mes bras autour de sa taille pour savourer cet instant. Comme j’aurais aimé que le temps se figeât, que nous restassions enlacés pour l’éternité… Mais la vie reprit son cours, et ma petite amie se dégagea de mon étreinte pour m’observer de ses magnifiques yeux verts.
- Bonjour mon ange, la saluai-je en lui caressant la joue, oubliant l’espace d’un instant que sa jumelle était toujours présente. Hum, tu vas bien ?
Je m’écartai d’un pas en arrière pour la contempler des pieds à la tête. Ce qu’elle était belle, dans sa robe noire ! Observateur, je notai l’aspect neuf de son vêtement. L’avait-elle acheté spécialement pour moi ? Elle avait attaché ses cheveux en deux longues couettes qui tombaient de chaque côté de sa silhouette gracile. Elle portait une rose dans les cheveux. Cette fleur lui convenait si bien ! Je passai une main dans ses cheveux lisses, en détaillant cette belle fleur qui les décorait.
- Tu es splendide, comme toujours. Cette robe est neuve, dis-moi ? Elle te va à merveille.
Emeraude me prit les mains dans les siennes, souriante, et me demanda de rester un peu. Une surprise ? Je ne m’y attendais pas. C’était moi qui était sensé lui faire une surprise, car c’était son anniversaire, pas le mien. Mais j’adorais les surprises ! Que cela pouvait-il bien être ? Je portai le dos de ses mains à ma bouche pour y déposer un baiser. Ce geste me rappelait toujours le jour de notre rencontre, et son fou rire lorsque je lui avais fait le baisemain en me présentant.
- Mais bien sûr ma douce, lui dis-je de ma voix douce et grave.
Je la laissai me guider jusqu’au divan du salon. Je m’y installai confortablement, notant au passage l’étui qui reposait sur la chaise en face de moi. Je me forçai à rester de marbre, cependant, je me demandais pourquoi elle avait un violon. Au dernière nouvelle elle n’en possédait pas… m’aurait-elle caché quelque chose ? Etait-ce cela sa surprise ? Je n’y étais pas tout à fait. J’entendis le cœur de ma bien aimée battre dans sa poitrine, ce qui signifiait qu’elle était en proie à une excitation soudaine. J’haussai un sourcil en la voyant sortir l’instrument. Jusque-là, j’avais raison. Mais elle se saisit également de l’archet et posa son menton sur le bord du violon. Tiens donc, elle allait en jouer ! ça c’était une bonne surprise, pour un mordu de musique comme moi. J’entrelaçai mes doigts sur mes jambes croisées, très calme, et l’encourageai du regard.
Dès les premières notes, je reconnus le morceau. Celui-là, je l’avais joué tellement de fois, longtemps auparavant, qu’il était gravé profondément dans ma mémoire. Ma bouche s’entrouvrit légèrement sous le coup de l’émotion. Il s’agissait de celui dont je lui avais offert la partition, la nuit où nous nous étions déclarés notre flamme ! Je lui avais confié l’histoire de cette mélodie, et lui avais même avoué que je serais heureux qu’elle la joue un jour. Mais, ce souvenir m’avait quitté l’esprit depuis… jusqu’à maintenant. Ainsi, elle avait décidé d’apprendre à jouer du violon pour me faire la surprise… Ce geste d’amour me toucha, encore plus que la justesse du morceau. Celui-ci n’était pas parfait, cependant, pour une apprentie musicienne qui n’en jouait que depuis quelques mois, elle se débrouillait fort bien. Elle s’était acheté un violon et payé des cours particuliers uniquement pour moi… Elle était vraiment adorable, formidable même.
Je fermai les yeux et me laissai envahir par les émotions et les souvenirs de cette douce musique. Je me revoyais, jouant du violon, mon frère m’accompagnant au piano. Cet air je l’avais souvent réservé à Sophie. Mais, aujourd’hui, dans mon esprit, ce n’était pas elle que je voyais, mais Emeraude. Comme j’aurais aimé qu’elle connût mon jumeau ! Ils se seraient entendus à merveille. Une pensée incongrue me traversa l’esprit. Si Mickaël avait été encore en vie, serait-elle tombée amoureuse de lui, ou de moi ? Non, je ne pouvais douter de son amour, aujourd’hui. Et puis, avec des si, nous referions le monde. Cela n’était jamais arrivé et n’arriverait jamais. Le silence me fit lever les paupières. La musique était terminée. Ému, je sentis une petite larme naître au coin de l’œil. Je l’effaçai discrètement d’un doigt, tout en souriant à Emeraude qui s’approchait. Je lui attrapai les mains et l’attirai vers moi.
- C’était magnifique, ma douce, la félicitai-je une fois l’usage de la parole retrouvé. Tu as fait beaucoup de progrès. Il y a encore des petites choses à améliorer, bien sûr, mais tu te débrouilles très bien. Je suis heureux que tu te sois souvenue. Mais, maintenant que tu m’as livré ta surprise, si tu souhaites prendre des cours, ne dépense pas ton argent, viens me voir. Je me ferais un plaisir de t’enseigner, ajoutai-je avec un sourire espiègle.
Je me levai pour la prendre dans mes bras et déposer un tendre baiser sur ses lèvres. J’humai son odeur fraîche et enivrante. Je dus me faire force pour ne pas me laisser aller. Je desserrai mon étreinte pour plonger mes prunelles dans les siennes. J’aurais pu me perdre dans ces deux océans jumeaux, au regard si intense et plein de vie.
- A présent, c’est à toi de me suivre. Je t’ai moi aussi réservé une petite surprise. Je pense qu’elle te plaira. Mais il nous faut emprunter un taxi, car à pied nous risquons de mettre trop de temps. J’en ai réservé un, il ne devrait pas tarder à arriver.
J’avais surtout peur que le repas qui l’attendait ne finisse par refroidir, bien que peu d’aliments dussent être servis chauds. Et puis, surtout, il fallait absolument qu’elle terminât son dîner avant minuit… Je lui pris la main pour la guider vers la sortie. Mes yeux s’attardèrent sur les manteaux accrochés dans l’entrée. Étant donné que le dîner aurait lieu en plein air, il valait mieux qu’elle se couvrît.
- Tu devrais prendre une petite veste. On a beau être en printemps, je ne voudrais pas que tu attrapes froid.
Elle avait une santé fragile et j’avais parfois tendance à la surprotéger, craignant que le moindre courant d’air entraîne une crève. Parfois, lorsque le vent se levait, je resserrais ma main autour de la sienne, comme si je craignais que le vent la soufflât comme un fétu de paille. Mais, c’était cela d’aimer… faire en sorte de préserver à tout prix l’être chéri. Même au prix de sa propre vie, car on savait que l’on ne pourrait vivre sans son âme sœur.
Ce fut Saphir qui m’ouvrit. Je la saluai, le sourire aux lèvres, sans pouvoir m’empêcher de jeter un coup d’œil dans le logement, avant qu’elle ne me laissât entrer. J’entraperçus la tignasse bleue de ma petite amie. Je m’avançai vers elle, un sourire béat et parfaitement débile sur les lèvres. Mais, ne dit-on pas que l’amour rend bête ? Les phéromones devaient me griller le cerveau, dans mon cas. Emeraude me sauta presque au coup pour déposer un baiser sur mes lèvres. Je passai mes bras autour de sa taille pour savourer cet instant. Comme j’aurais aimé que le temps se figeât, que nous restassions enlacés pour l’éternité… Mais la vie reprit son cours, et ma petite amie se dégagea de mon étreinte pour m’observer de ses magnifiques yeux verts.
- Bonjour mon ange, la saluai-je en lui caressant la joue, oubliant l’espace d’un instant que sa jumelle était toujours présente. Hum, tu vas bien ?
Je m’écartai d’un pas en arrière pour la contempler des pieds à la tête. Ce qu’elle était belle, dans sa robe noire ! Observateur, je notai l’aspect neuf de son vêtement. L’avait-elle acheté spécialement pour moi ? Elle avait attaché ses cheveux en deux longues couettes qui tombaient de chaque côté de sa silhouette gracile. Elle portait une rose dans les cheveux. Cette fleur lui convenait si bien ! Je passai une main dans ses cheveux lisses, en détaillant cette belle fleur qui les décorait.
- Tu es splendide, comme toujours. Cette robe est neuve, dis-moi ? Elle te va à merveille.
Emeraude me prit les mains dans les siennes, souriante, et me demanda de rester un peu. Une surprise ? Je ne m’y attendais pas. C’était moi qui était sensé lui faire une surprise, car c’était son anniversaire, pas le mien. Mais j’adorais les surprises ! Que cela pouvait-il bien être ? Je portai le dos de ses mains à ma bouche pour y déposer un baiser. Ce geste me rappelait toujours le jour de notre rencontre, et son fou rire lorsque je lui avais fait le baisemain en me présentant.
- Mais bien sûr ma douce, lui dis-je de ma voix douce et grave.
Je la laissai me guider jusqu’au divan du salon. Je m’y installai confortablement, notant au passage l’étui qui reposait sur la chaise en face de moi. Je me forçai à rester de marbre, cependant, je me demandais pourquoi elle avait un violon. Au dernière nouvelle elle n’en possédait pas… m’aurait-elle caché quelque chose ? Etait-ce cela sa surprise ? Je n’y étais pas tout à fait. J’entendis le cœur de ma bien aimée battre dans sa poitrine, ce qui signifiait qu’elle était en proie à une excitation soudaine. J’haussai un sourcil en la voyant sortir l’instrument. Jusque-là, j’avais raison. Mais elle se saisit également de l’archet et posa son menton sur le bord du violon. Tiens donc, elle allait en jouer ! ça c’était une bonne surprise, pour un mordu de musique comme moi. J’entrelaçai mes doigts sur mes jambes croisées, très calme, et l’encourageai du regard.
Dès les premières notes, je reconnus le morceau. Celui-là, je l’avais joué tellement de fois, longtemps auparavant, qu’il était gravé profondément dans ma mémoire. Ma bouche s’entrouvrit légèrement sous le coup de l’émotion. Il s’agissait de celui dont je lui avais offert la partition, la nuit où nous nous étions déclarés notre flamme ! Je lui avais confié l’histoire de cette mélodie, et lui avais même avoué que je serais heureux qu’elle la joue un jour. Mais, ce souvenir m’avait quitté l’esprit depuis… jusqu’à maintenant. Ainsi, elle avait décidé d’apprendre à jouer du violon pour me faire la surprise… Ce geste d’amour me toucha, encore plus que la justesse du morceau. Celui-ci n’était pas parfait, cependant, pour une apprentie musicienne qui n’en jouait que depuis quelques mois, elle se débrouillait fort bien. Elle s’était acheté un violon et payé des cours particuliers uniquement pour moi… Elle était vraiment adorable, formidable même.
Je fermai les yeux et me laissai envahir par les émotions et les souvenirs de cette douce musique. Je me revoyais, jouant du violon, mon frère m’accompagnant au piano. Cet air je l’avais souvent réservé à Sophie. Mais, aujourd’hui, dans mon esprit, ce n’était pas elle que je voyais, mais Emeraude. Comme j’aurais aimé qu’elle connût mon jumeau ! Ils se seraient entendus à merveille. Une pensée incongrue me traversa l’esprit. Si Mickaël avait été encore en vie, serait-elle tombée amoureuse de lui, ou de moi ? Non, je ne pouvais douter de son amour, aujourd’hui. Et puis, avec des si, nous referions le monde. Cela n’était jamais arrivé et n’arriverait jamais. Le silence me fit lever les paupières. La musique était terminée. Ému, je sentis une petite larme naître au coin de l’œil. Je l’effaçai discrètement d’un doigt, tout en souriant à Emeraude qui s’approchait. Je lui attrapai les mains et l’attirai vers moi.
- C’était magnifique, ma douce, la félicitai-je une fois l’usage de la parole retrouvé. Tu as fait beaucoup de progrès. Il y a encore des petites choses à améliorer, bien sûr, mais tu te débrouilles très bien. Je suis heureux que tu te sois souvenue. Mais, maintenant que tu m’as livré ta surprise, si tu souhaites prendre des cours, ne dépense pas ton argent, viens me voir. Je me ferais un plaisir de t’enseigner, ajoutai-je avec un sourire espiègle.
Je me levai pour la prendre dans mes bras et déposer un tendre baiser sur ses lèvres. J’humai son odeur fraîche et enivrante. Je dus me faire force pour ne pas me laisser aller. Je desserrai mon étreinte pour plonger mes prunelles dans les siennes. J’aurais pu me perdre dans ces deux océans jumeaux, au regard si intense et plein de vie.
- A présent, c’est à toi de me suivre. Je t’ai moi aussi réservé une petite surprise. Je pense qu’elle te plaira. Mais il nous faut emprunter un taxi, car à pied nous risquons de mettre trop de temps. J’en ai réservé un, il ne devrait pas tarder à arriver.
J’avais surtout peur que le repas qui l’attendait ne finisse par refroidir, bien que peu d’aliments dussent être servis chauds. Et puis, surtout, il fallait absolument qu’elle terminât son dîner avant minuit… Je lui pris la main pour la guider vers la sortie. Mes yeux s’attardèrent sur les manteaux accrochés dans l’entrée. Étant donné que le dîner aurait lieu en plein air, il valait mieux qu’elle se couvrît.
- Tu devrais prendre une petite veste. On a beau être en printemps, je ne voudrais pas que tu attrapes froid.
Elle avait une santé fragile et j’avais parfois tendance à la surprotéger, craignant que le moindre courant d’air entraîne une crève. Parfois, lorsque le vent se levait, je resserrais ma main autour de la sienne, comme si je craignais que le vent la soufflât comme un fétu de paille. Mais, c’était cela d’aimer… faire en sorte de préserver à tout prix l’être chéri. Même au prix de sa propre vie, car on savait que l’on ne pourrait vivre sans son âme sœur.
Invité
Invité
Dim 6 Juil 2014 - 13:04
<< Pour toi, ma douce >>
feat : Pseudo
Que c’est beau l’amour. Être amoureux nous rend si gagas parfois, mais cela nous donne aussi une force incroyable, celle d’accomplir en quelque sorte des miracles ou la capacité de faire des choses pour l’être aimé qui sans lui ont n’aurait pas pu le faire ou même avoir le courage de le faire.
Ce que je ressens pour Raph est si fors que j’aimerais tellement le crier au monde entier, si je pouvais j’irais graver son nom dans le ciel. Je sais, j’en suis incapable mais c’est cette puissance que fait naitre ce sentiment. Vous vous sentez pousser des ailes, vous avez l’impression d’être capable de faire des choses que sans ressentir cela vous n’y arriverez pas. C’est étrange mais c’est comme ça. C’est peut-être tout cela le miracle de l’amour.
Comme disaient souvent mes parents; l’amour est rempli de mystères. Je pense qu’ils avaient raison. L’amour est si mystérieux que quand cela vous tombe dessus vous avez l’impression de revivre. D’être quelqu’un de nouveau, alors qu’en vérité vous n’avez pas du tout changé. Vous êtes toujours la même, mais avec une force si incroyable qui vous habitent que cela vous donne l’impression d’être quelqu’un d’autre. Ce sentiment qui vous anime, vous donne cette envie de faire plaisir à l’autre, de ne pas pouvoir vivre sans cette personne. Bon, pour ma part, j’ai déjà un peu vécu ce sentiment, étant donné que j’ai une sœur jumelle. Pourtant, le faite d’être amoureuse est si nouveau pour moi que j’aimerais tellement faire tout ce qui mes possibles pour le rendre heureux.
C’est pour cela que j’avais pris des courts particuliers de violons. J’avais tellement envie de lui faire plaisir que je me noyais en quelque sorte dans mes leçons. Certes, je savais que ce n’était pas la perfection mais rien que de savoir que je le fessais pour lui, j’avais une telle force en moi que sans m’en rende compte jouer pour lui était devenue un plaisir pour moi tout simplement. Je ne sais pas si tous les amoureux ressentent où vit ce que je vis. Pour ma part, c’est un bonheur et une joie de faire tout cela pour lui.
Je lui dois tellement, que je ne sais pas trop comment m’y prendre pour lui montrer.
Ce n’est pas tout, ce que je ressens aussi. C’est un énorme vide quand il se retrouve loin de moi, comme-ci j’avais besoin de lui pour vivre et avancer. Je sais maintenant, qu’il est mon oxygène et que j’ai besoin de lui comme jamais j’avais besoin de quelqu'un. Les jours loin de Raph était une souffrance en permanence. Mes problèmes de santé, je les oubliais à ses côtés, je peux vivre désormais comme jamais j’avais vécu. Vous dire toutes ses choses son tellement bizarres que j’ai l’impression d’être une petite fille qui raconte n’importe quoi et pourtant tout cela est bien réel et c'est ce qui m’arrive au côté de Raphaël.
J’étais impatiente de le voir arriver, de lui montrer ma surprise. Je savais d’avance que cette surprise lui plairait mais je n’avais pas deviné à quel point cela lui plairait.
Le voir pénétrer dans notre appartement tout sourire aux lèvres était si perturbant. Heureusement que ma soeur était là, parce que je crois que je lui aurais sauté dessus et ne l’aurais pas lâcher. Bon, si je l’avais fait. Je n’aurais pas pu lui montrer ma surprise. C’est parfois, un supplice que vous devez vivre quand vous aimer. Tellement délicieuses de voir l’être aimé arrivé des paillettes dans les yeux.
Je le trouvais de jour en jour plus merveilleux et je devais avouer que me détacher de lui devenait de plus en plus difficile. Je crois que j’étais presque incontrôlable face à lui. Son charme fou m’ensorcelait à chaque fois.
Il était là face à moi, je mettais jeter dans ses bras comme une enfant tellement heureuse de le voir que pendant un petit moment j’avais oublié ma surprise. Je crois même que j’avais oublié la présence de ma sœur.
C’était encore plus difficile quand il passa ses bras autour de ma taille pour m’accueillir dans ses bras. J’aurais pu rester une éternité comme ça. Me détachant doucement de son étreinte avec un mal fou.
Il me salua comme il le fessait toujours tout en me caressant ma joue de sa main si délicate, ce qui devenait de plus en plus difficile de me contrôler. Disons de contrôler cette envie de me jeter encore et encore dans ses bras pour goûter à ses lèvres si merveilleuses que je devais avouer que j’y avais pris goût et que c’était vraiment compliquer de m’en passer.
« Je vais bien mon Cœur et toi ? » répondis-je à sa question.
Je profitais par la même occasion de l’admirer, il en fit de même m’admirant du coin de l’oeil. Je devais certainement lui plaire, les paillettes dans ses yeux me le firent comprendre de plus que ces paroles qui accompagnaient ces étoiles dans ses yeux. J’en étais ravi, je jetai encore un merci du regard en direction de ma soeur pour sa délicate attention du cadeau qu’elle m’avait fait. Encore une fois, Saph m’avait sorti de l’embarras.
« Merci Raph, oui effectivement, cette robe est un cadeau de Saph » Lui-dis-je le rouge aux joues..
Je finis par reprendre mes esprits et lui prendre ses mains dans les miennes pour lui montrer ma surprise. J’avais lu dans ses yeux qu’il était surpris. Je savais qu’il adorait les surprises et voir cet émerveillement briller dans ses yeux me mit du baume au cœur. Essayer de rester concentré sur ma surprise était difficile, surtout quand il prit mes mains pour y déposer un délicat baiser me ramena d’un seul coup à notre première rencontre où ce simple geste m’avait décroché un tel rire que j’en eusse été surprise. Un très beau souvenir gravait dans mon coeur à jamais comme tant d'autres.
J’avais le cœur qui battait si fors dans ma poitrine que je me demandais si j’arriverais au bout de ma surprise. Mais, encore une fois il m’encouragea de son regard. J’avais l’impression de fondre devant lui. Prenant sur moi, je fermai les yeux comme il le fessait pour jouer du violon lui aussi. Me laissant guider par mes sentiments, me rappelant les conseils de mon professeur. Je me mis en position. Positionnât l’instrument sous mon menton, laissant glisser l’archet sur les délicates cordes qui laissaient échapper leur délicieuse mélodie sous mes petits doigts pas tout à faire expert en la matière.
Je pense qu'encore une fois, que l’amour fait effectivement des miracles. Parce que j’étais tellement surprise du son que chantait mon violon sous mes mains. Jamais je n’aurais pu croire que j’y arriverais plus ou moins à en sortir un merveilleux son de mon violon. Bon, ce n’était pas parfait. On ne joue pas du violon à la perfection du jour au lendemain, mais avec de l’entraînement, de l’envie, de l’amour. Le résulta est magnifique au final.
La mélodie finit, je rouvris mes yeux, mon cœur tambourinait toujours autant dans ma poitrine. J’avais entrevu une légère larme perlée le long de sa joue qu’il effaça du bout de ses doigts si délicats me demandant un instant si cela lui avait plus. La réponse ne tarda pas à venir et rien que de savoir qu’elle lui avait plu me remplis le coeur d’une immense joie que j’en avais pendant un instant le souffle coupé. Le fait qu’il rajoute qu’il voulait me donner à son tour des cours me réjouisse davantage.
Quand il me prit dans ses bras cela me donna une impression d’être la plus heureuse. J’étais comblé. Ses lèvres sur mes lèvres avaient un goût de miel, difficile de ne pas y résister et ses océans de vert et de bleu plonger dans les miens me fessaient toujours autant chavirer.
Une surprise, moi aussi je les adorais et rien que de savoir que cela venait de lui, elle me plaisait déjà. Ce fut le cœur paisible que je le suivis ma main dans sa main. Encore une fois avec toutes ses attentions, il me conseilla de prendre une veste. Je l’aimais pour tout ça.
Suivant son conseil, je pris donc une petite veste noire que je déposai délicatement sur mes épaules.
C’était main dans la main qu’on descendait doucement les escaliers pour traverser la bibliothèque endormi. On avançait doucement vers la porte d’entrée et comme si tout allait à merveille, c’est à cet instant précis où nos pas arrivaient sur le trottoir que le taxi fit son apparition.
Ce que je ressens pour Raph est si fors que j’aimerais tellement le crier au monde entier, si je pouvais j’irais graver son nom dans le ciel. Je sais, j’en suis incapable mais c’est cette puissance que fait naitre ce sentiment. Vous vous sentez pousser des ailes, vous avez l’impression d’être capable de faire des choses que sans ressentir cela vous n’y arriverez pas. C’est étrange mais c’est comme ça. C’est peut-être tout cela le miracle de l’amour.
Comme disaient souvent mes parents; l’amour est rempli de mystères. Je pense qu’ils avaient raison. L’amour est si mystérieux que quand cela vous tombe dessus vous avez l’impression de revivre. D’être quelqu’un de nouveau, alors qu’en vérité vous n’avez pas du tout changé. Vous êtes toujours la même, mais avec une force si incroyable qui vous habitent que cela vous donne l’impression d’être quelqu’un d’autre. Ce sentiment qui vous anime, vous donne cette envie de faire plaisir à l’autre, de ne pas pouvoir vivre sans cette personne. Bon, pour ma part, j’ai déjà un peu vécu ce sentiment, étant donné que j’ai une sœur jumelle. Pourtant, le faite d’être amoureuse est si nouveau pour moi que j’aimerais tellement faire tout ce qui mes possibles pour le rendre heureux.
C’est pour cela que j’avais pris des courts particuliers de violons. J’avais tellement envie de lui faire plaisir que je me noyais en quelque sorte dans mes leçons. Certes, je savais que ce n’était pas la perfection mais rien que de savoir que je le fessais pour lui, j’avais une telle force en moi que sans m’en rende compte jouer pour lui était devenue un plaisir pour moi tout simplement. Je ne sais pas si tous les amoureux ressentent où vit ce que je vis. Pour ma part, c’est un bonheur et une joie de faire tout cela pour lui.
Je lui dois tellement, que je ne sais pas trop comment m’y prendre pour lui montrer.
Ce n’est pas tout, ce que je ressens aussi. C’est un énorme vide quand il se retrouve loin de moi, comme-ci j’avais besoin de lui pour vivre et avancer. Je sais maintenant, qu’il est mon oxygène et que j’ai besoin de lui comme jamais j’avais besoin de quelqu'un. Les jours loin de Raph était une souffrance en permanence. Mes problèmes de santé, je les oubliais à ses côtés, je peux vivre désormais comme jamais j’avais vécu. Vous dire toutes ses choses son tellement bizarres que j’ai l’impression d’être une petite fille qui raconte n’importe quoi et pourtant tout cela est bien réel et c'est ce qui m’arrive au côté de Raphaël.
J’étais impatiente de le voir arriver, de lui montrer ma surprise. Je savais d’avance que cette surprise lui plairait mais je n’avais pas deviné à quel point cela lui plairait.
Le voir pénétrer dans notre appartement tout sourire aux lèvres était si perturbant. Heureusement que ma soeur était là, parce que je crois que je lui aurais sauté dessus et ne l’aurais pas lâcher. Bon, si je l’avais fait. Je n’aurais pas pu lui montrer ma surprise. C’est parfois, un supplice que vous devez vivre quand vous aimer. Tellement délicieuses de voir l’être aimé arrivé des paillettes dans les yeux.
Je le trouvais de jour en jour plus merveilleux et je devais avouer que me détacher de lui devenait de plus en plus difficile. Je crois que j’étais presque incontrôlable face à lui. Son charme fou m’ensorcelait à chaque fois.
Il était là face à moi, je mettais jeter dans ses bras comme une enfant tellement heureuse de le voir que pendant un petit moment j’avais oublié ma surprise. Je crois même que j’avais oublié la présence de ma sœur.
C’était encore plus difficile quand il passa ses bras autour de ma taille pour m’accueillir dans ses bras. J’aurais pu rester une éternité comme ça. Me détachant doucement de son étreinte avec un mal fou.
Il me salua comme il le fessait toujours tout en me caressant ma joue de sa main si délicate, ce qui devenait de plus en plus difficile de me contrôler. Disons de contrôler cette envie de me jeter encore et encore dans ses bras pour goûter à ses lèvres si merveilleuses que je devais avouer que j’y avais pris goût et que c’était vraiment compliquer de m’en passer.
« Je vais bien mon Cœur et toi ? » répondis-je à sa question.
Je profitais par la même occasion de l’admirer, il en fit de même m’admirant du coin de l’oeil. Je devais certainement lui plaire, les paillettes dans ses yeux me le firent comprendre de plus que ces paroles qui accompagnaient ces étoiles dans ses yeux. J’en étais ravi, je jetai encore un merci du regard en direction de ma soeur pour sa délicate attention du cadeau qu’elle m’avait fait. Encore une fois, Saph m’avait sorti de l’embarras.
« Merci Raph, oui effectivement, cette robe est un cadeau de Saph » Lui-dis-je le rouge aux joues..
Je finis par reprendre mes esprits et lui prendre ses mains dans les miennes pour lui montrer ma surprise. J’avais lu dans ses yeux qu’il était surpris. Je savais qu’il adorait les surprises et voir cet émerveillement briller dans ses yeux me mit du baume au cœur. Essayer de rester concentré sur ma surprise était difficile, surtout quand il prit mes mains pour y déposer un délicat baiser me ramena d’un seul coup à notre première rencontre où ce simple geste m’avait décroché un tel rire que j’en eusse été surprise. Un très beau souvenir gravait dans mon coeur à jamais comme tant d'autres.
J’avais le cœur qui battait si fors dans ma poitrine que je me demandais si j’arriverais au bout de ma surprise. Mais, encore une fois il m’encouragea de son regard. J’avais l’impression de fondre devant lui. Prenant sur moi, je fermai les yeux comme il le fessait pour jouer du violon lui aussi. Me laissant guider par mes sentiments, me rappelant les conseils de mon professeur. Je me mis en position. Positionnât l’instrument sous mon menton, laissant glisser l’archet sur les délicates cordes qui laissaient échapper leur délicieuse mélodie sous mes petits doigts pas tout à faire expert en la matière.
Je pense qu'encore une fois, que l’amour fait effectivement des miracles. Parce que j’étais tellement surprise du son que chantait mon violon sous mes mains. Jamais je n’aurais pu croire que j’y arriverais plus ou moins à en sortir un merveilleux son de mon violon. Bon, ce n’était pas parfait. On ne joue pas du violon à la perfection du jour au lendemain, mais avec de l’entraînement, de l’envie, de l’amour. Le résulta est magnifique au final.
La mélodie finit, je rouvris mes yeux, mon cœur tambourinait toujours autant dans ma poitrine. J’avais entrevu une légère larme perlée le long de sa joue qu’il effaça du bout de ses doigts si délicats me demandant un instant si cela lui avait plus. La réponse ne tarda pas à venir et rien que de savoir qu’elle lui avait plu me remplis le coeur d’une immense joie que j’en avais pendant un instant le souffle coupé. Le fait qu’il rajoute qu’il voulait me donner à son tour des cours me réjouisse davantage.
Quand il me prit dans ses bras cela me donna une impression d’être la plus heureuse. J’étais comblé. Ses lèvres sur mes lèvres avaient un goût de miel, difficile de ne pas y résister et ses océans de vert et de bleu plonger dans les miens me fessaient toujours autant chavirer.
Une surprise, moi aussi je les adorais et rien que de savoir que cela venait de lui, elle me plaisait déjà. Ce fut le cœur paisible que je le suivis ma main dans sa main. Encore une fois avec toutes ses attentions, il me conseilla de prendre une veste. Je l’aimais pour tout ça.
Suivant son conseil, je pris donc une petite veste noire que je déposai délicatement sur mes épaules.
C’était main dans la main qu’on descendait doucement les escaliers pour traverser la bibliothèque endormi. On avançait doucement vers la porte d’entrée et comme si tout allait à merveille, c’est à cet instant précis où nos pas arrivaient sur le trottoir que le taxi fit son apparition.
Raphaël de La Roche#91887#91887#91887#91887#91887#91887#91887
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
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Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 13 Juil 2014 - 14:39
L’un comme l’autre, nous eûmes du mal à nous séparer. Nos retrouvailles se déroulaient toujours ainsi, bien qu’assez peu de temps s’était écoulé depuis notre dernière entrevue. Mais lorsque vous aimiez quelqu’un plus que tout au monde, il vous était de plus en plus difficile de vivre loin d’elle. Notre étreinte me parut durer une éternité et pourtant elle me sembla bien courte. Emeraude se dégagea pour me regarder dans les yeux. Ses prunelles du même vert que son prénom me transperçaient toujours. Je sentais qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre. J’écrivais, et elle, lisait. Nous étions donc si complémentaires…
- Je vais bien, on ne peut mieux, en ta compagnie, répondis-je en souriant.
Une fois les habituelles politesses échangées, je la complimentai sur sa tenue. Elle la portait à merveille, la couleur de sa robe soulignant le bleu intriguant de ses cheveux. Elle devait certainement avoir lancé une nouvelle mode, entre le cyan et le rose, pour sa sœur. Emeraude me renseigna sur la provenance de sa nouvelle tenue. Je n’étais pas surpris. Je ne connaissais pas Saphir aussi bien que ma petite amie, mais elle était tout à fait du genre à offrir de tels cadeaux à sa jumelle. Et Saphir avait de bons goûts, également. Cette robe était un magnifique cadeau d’anniversaire. Et elle la porterait ce soir, pour moi… Emy m’entraîna dans le salon, affirmant avoir une surprise pour moi. Je lui répondis favorablement, ponctuant mon accord d’un baise-main.
Elle commença à jouer, sous mes encouragements silencieux, une fois que je fus bien installé. Cette mélodie… « Romance ». Celle que je lui avais offert, la nuit où nous nous étions déclarés notre flamme. Ainsi, elle avait pris à cœur ma demande de l’époque… Cela me touchait profondément. Je n’en avais pas tant espéré, lorsque je lui avais transmis ces quelques feuilles de papier. Ses notes n’étaient pas toujours parfaites, il restait de la maladresse, mais en l’espace de sept mois, elle s’était beaucoup améliorée. Submergé par les souvenirs, et par l’émotion, je laissai une petite larme naître au coin de l’œil avant de la chasser discrètement. Lorsqu’elle eut terminé, je me levai pour la féliciter. Je lui dis également qu’à l’avenir, elle prendrait des cours avec moi. J’aimais les surprises, mais je ne souhaitais pas qu’elle dépensât d’avantage dans une discipline que j’enseignais moi-même. Et puis, je me ferais un tel plaisir…
Je lui glissai alors, après un baiser en guise de récompense, que j’avais également une surprise pour elle. Je lui recommandai de se couvrir, malgré la douceur du printemps, je ne voulais pas qu’elle attrapât froid par ma faute. Sur mon conseil, elle revêtit donc une veste noire, qui lui allait à ravir, comme tout ce qu’elle portait en fait. Je lui pris la main pour la guider, saluant Saphir avant de disparaître dans l’escalier. Nous traversâmes la bibliothèque, attirant quelques regards goguenards. Les clients réguliers avaient l’habitude à présent de nos allées et venues ensembles. Cela m’agaçait un peu, dans un sens, car je n’aimais pas qu’on pût nous observer de la sorte. Enfin… Le taxi fit son apparition alors que nous arrivions dans la rue. En digne gentilhomme, j’ouvris la porte arrière et laissai passer ma petite amie, avant de me glisser à mon tour dans le véhicule.
- Bonsoir, au Parc d’attraction je vous prie, demandai-je poliment au conducteur.
J’attachai ma ceinture puis la voiture démarra. Nous avions quinze minutes de route jusqu’à notre destination. L’attente allait être interminable, mais il fallait bien la supporter. Je pris la main d’Emeraude dans la mienne et lui sourit. Elle était belle et jeune… J’avais beaucoup de chance de l’avoir. Elle était mon souffle de vie ; si on me la retirait, je m’étoufferais probablement.
- J’espère que tu vas apprécier. Je ne peux pas t’en dire plus, car ce ne serait plus une surprise. On aura le temps de visiter un peu les stands de l’attraction, si tu le souhaites. Mais il ne faudrait pas trop s’attarder non plus. Nous avons un horaire à respecter, ma chère.
Je devais me taire, j’allais finir par lui vendre la mèche. Le feu d’artifice que j’avais prévu était le clou du spectacle. Enfin, prévu… disons que j’avais avancé la date pour qu’elle correspondît à l’anniversaire de ma bien-aimée. Il m’avait fallu seulement fournir une dédicace et promettre un ouvrage gratuit… Être écrivain procurait parfois des avantages, même si je n’étais pas du genre à en profiter, pour ma belle Emeraude, je pouvais bien faire une exception. Je passai un bras autour de ses épaules.
- Je ne suis jamais allé au Parc d’attraction, quand j’y pense… Ce sera ma première visite avec toi. Je n’ai pas vraiment de raison de m’y rendre non plus. Entre les cours de violon et l’écriture, je suis déjà bien occupé. D’ailleurs, à ce sujet, je compte te dédicacer mon prochain roman… tu serais d’accord pour que je fasse apparaître ton nom ?
J’étais parti à présent sur mon terrain de prédilection : la littérature. En digne bibliothécaire, Emeraude adorait lire, point qui nous avais beaucoup rapproché d’ailleurs. Je me lançai alors sur mes idées de roman. Emeraude me servait parfois de muse, même si je n’osais le lui avouer. Je ne pouvais pas lui en dire trop non plus… si elle souhaitait les lire. Il en fallait pas gâcher le suspens de la lecture. Finalement, le temps passa plus vite que je ne l’avais escompté. La voiture d’arrêta devant l’entrée du Parc d’attraction.
- Et voilà, M’sieur-dame.
- Je vous remercie Monsieur, répondis-je en ouvrant la portière.
J’aidai Emeraude à sortir en lui tendant une main puis je m’approchai du conducteur pour lui glisser un billet. Devant son air surpris, je précisai qu’il pouvait garder la monnaie. Je n’étais pas à ça près. J’attrapai ensuite la main d’Emeraude et nous guidai vers le lieu de notre rendez-vous.
- Je vais bien, on ne peut mieux, en ta compagnie, répondis-je en souriant.
Une fois les habituelles politesses échangées, je la complimentai sur sa tenue. Elle la portait à merveille, la couleur de sa robe soulignant le bleu intriguant de ses cheveux. Elle devait certainement avoir lancé une nouvelle mode, entre le cyan et le rose, pour sa sœur. Emeraude me renseigna sur la provenance de sa nouvelle tenue. Je n’étais pas surpris. Je ne connaissais pas Saphir aussi bien que ma petite amie, mais elle était tout à fait du genre à offrir de tels cadeaux à sa jumelle. Et Saphir avait de bons goûts, également. Cette robe était un magnifique cadeau d’anniversaire. Et elle la porterait ce soir, pour moi… Emy m’entraîna dans le salon, affirmant avoir une surprise pour moi. Je lui répondis favorablement, ponctuant mon accord d’un baise-main.
Elle commença à jouer, sous mes encouragements silencieux, une fois que je fus bien installé. Cette mélodie… « Romance ». Celle que je lui avais offert, la nuit où nous nous étions déclarés notre flamme. Ainsi, elle avait pris à cœur ma demande de l’époque… Cela me touchait profondément. Je n’en avais pas tant espéré, lorsque je lui avais transmis ces quelques feuilles de papier. Ses notes n’étaient pas toujours parfaites, il restait de la maladresse, mais en l’espace de sept mois, elle s’était beaucoup améliorée. Submergé par les souvenirs, et par l’émotion, je laissai une petite larme naître au coin de l’œil avant de la chasser discrètement. Lorsqu’elle eut terminé, je me levai pour la féliciter. Je lui dis également qu’à l’avenir, elle prendrait des cours avec moi. J’aimais les surprises, mais je ne souhaitais pas qu’elle dépensât d’avantage dans une discipline que j’enseignais moi-même. Et puis, je me ferais un tel plaisir…
Je lui glissai alors, après un baiser en guise de récompense, que j’avais également une surprise pour elle. Je lui recommandai de se couvrir, malgré la douceur du printemps, je ne voulais pas qu’elle attrapât froid par ma faute. Sur mon conseil, elle revêtit donc une veste noire, qui lui allait à ravir, comme tout ce qu’elle portait en fait. Je lui pris la main pour la guider, saluant Saphir avant de disparaître dans l’escalier. Nous traversâmes la bibliothèque, attirant quelques regards goguenards. Les clients réguliers avaient l’habitude à présent de nos allées et venues ensembles. Cela m’agaçait un peu, dans un sens, car je n’aimais pas qu’on pût nous observer de la sorte. Enfin… Le taxi fit son apparition alors que nous arrivions dans la rue. En digne gentilhomme, j’ouvris la porte arrière et laissai passer ma petite amie, avant de me glisser à mon tour dans le véhicule.
- Bonsoir, au Parc d’attraction je vous prie, demandai-je poliment au conducteur.
J’attachai ma ceinture puis la voiture démarra. Nous avions quinze minutes de route jusqu’à notre destination. L’attente allait être interminable, mais il fallait bien la supporter. Je pris la main d’Emeraude dans la mienne et lui sourit. Elle était belle et jeune… J’avais beaucoup de chance de l’avoir. Elle était mon souffle de vie ; si on me la retirait, je m’étoufferais probablement.
- J’espère que tu vas apprécier. Je ne peux pas t’en dire plus, car ce ne serait plus une surprise. On aura le temps de visiter un peu les stands de l’attraction, si tu le souhaites. Mais il ne faudrait pas trop s’attarder non plus. Nous avons un horaire à respecter, ma chère.
Je devais me taire, j’allais finir par lui vendre la mèche. Le feu d’artifice que j’avais prévu était le clou du spectacle. Enfin, prévu… disons que j’avais avancé la date pour qu’elle correspondît à l’anniversaire de ma bien-aimée. Il m’avait fallu seulement fournir une dédicace et promettre un ouvrage gratuit… Être écrivain procurait parfois des avantages, même si je n’étais pas du genre à en profiter, pour ma belle Emeraude, je pouvais bien faire une exception. Je passai un bras autour de ses épaules.
- Je ne suis jamais allé au Parc d’attraction, quand j’y pense… Ce sera ma première visite avec toi. Je n’ai pas vraiment de raison de m’y rendre non plus. Entre les cours de violon et l’écriture, je suis déjà bien occupé. D’ailleurs, à ce sujet, je compte te dédicacer mon prochain roman… tu serais d’accord pour que je fasse apparaître ton nom ?
J’étais parti à présent sur mon terrain de prédilection : la littérature. En digne bibliothécaire, Emeraude adorait lire, point qui nous avais beaucoup rapproché d’ailleurs. Je me lançai alors sur mes idées de roman. Emeraude me servait parfois de muse, même si je n’osais le lui avouer. Je ne pouvais pas lui en dire trop non plus… si elle souhaitait les lire. Il en fallait pas gâcher le suspens de la lecture. Finalement, le temps passa plus vite que je ne l’avais escompté. La voiture d’arrêta devant l’entrée du Parc d’attraction.
- Et voilà, M’sieur-dame.
- Je vous remercie Monsieur, répondis-je en ouvrant la portière.
J’aidai Emeraude à sortir en lui tendant une main puis je m’approchai du conducteur pour lui glisser un billet. Devant son air surpris, je précisai qu’il pouvait garder la monnaie. Je n’étais pas à ça près. J’attrapai ensuite la main d’Emeraude et nous guidai vers le lieu de notre rendez-vous.
Invité
Invité
Ven 15 Aoû 2014 - 13:06
<< Pour toi, ma douce >>
feat : Pseudo
Après avoir joué "Romance " au violon, même si la mélodie n'était pas parfaite, il me sourit. On aurait-dit un ange, chaque jour de ma vie à cet instant. Je remercierais le bon-Dieu de m'avoir permis de le rencontrer. J'étais heureuse, parce que je savais qu'il m'aimait tout comme je l'aimais. Voir ce sourire apparaître sur son visage me fit comprendre qu'il était content que j'eusse plus ou moins joué pour lui.
Il me proposa ensuite de me donner des leçons de violon si je voulais. Vous ne pouvez pas imaginer la joie que je ressentis. Parce que j'aimais vraiment jouer de cet instrument. Dans un sens, je devrais le remercier aussi pour cela, c'était grâce à lui que j'avais voulu tout d'abord en jouer et peu à peu, j'aimais entendre le chuchotement de cette musique qui sortait de cet instrument. C'était comme si je fessais un tour de magie.
Finalement, il s'approcha de moi et m'embrassa tout en me glissant à l'oreille que lui aussi avait une surprise pour moi. J'en fus ravie. Avant de sortir, Raphaël me conseilla de me vêtir et je suivis son conseil.
J'avais le cœur qui dansait une danse folle dans ma poitrine pendant que nous descendions les marches qui me firent traverser la bibliothèque remplit de clients me lançant des regards interrogateurs pour certains.
Une fois dehors, un taxi fit son apparition et nous y entrâmes. Raphaël demanda au chauffeur de nous conduire au parc d'attractions. À ces mots, mon cœur fessait des milliers de tours dans ma poitrine. J'allais enfin pouvoir voir à quoi ressemblait cet endroit. Je me souviens d'un seul coup que mon petit ami me l'avait un jour dit. Ces paroles étaient encrées dans ma mémoire comme-ci, il me l'avait hier.
Je m'installai donc pour me mettre à laisse et suivis son geste quand il attacha sa ceinture, moi qui ne connaissais pas grand-chose à tout cela. Heureusement que Raphaël était là pour me montrer tout ça.
Je souriais intérieurement, mais pas uniquement. Un sourire naquit sur mes lèvres. Le bonheur devait certainement envahir mon visage. J'avais rêvé de mon prince charmant quand j'étais petite comme la plupart des petites le font, mais je dois avouer qu'il était bien plus merveilleux que dans mes rêves et maintenant que je l'avais trouvée, je ne permettrais à personne de me l'enlever.
Pendant le trajet qui nous conduisit au parc d'attractions, j'avais glissé ma main dans la sienne. Alors que je plongeai mes yeux dans les siens, il me demanda :
"J’espère que tu vas apprécier. Je ne peux pas t’en dire plus, car ce ne serait plus une surprise. On aura le temps de visiter un peu les stands de l’attraction, si tu le souhaites. Mais il ne faudrait pas trop s’attarder non plus. Nous avons un horaire à respecter, ma chère."
Avec un sourire béa, je lui répondis à mon tour :
" Bien sur que cela va me plaire, toutes tes surprises me plaisent et puis rien que d'être à tes côtés, c'est déjà magique. J'aimerais bien visiter et promis, je respecterais ton horaire. " Étant bibliothécaire, je savais à quel point les créneaux horaires étaient importants à respecter. Alors, je m'en teindrais qu'a ce qui serait convenu de faire, rien de plus. C'était bien dommage qu'il n'en dît pas plus, mais je le compris. Une surprise n'en était pas une si on la dévoilait.
Le temps dans ce taxi me parut être une éternité, à croire que mon chéri l'avait compris parce qu'il rajouta pour faire passer le temps :
" Je ne suis jamais allé au Parc d’attraction, quand j’y pense… Ce sera ma première visite avec toi. Je n’ai pas vraiment de raison de m’y rendre non plus. Entre les cours de violon et l’écriture, je suis déjà bien occupé. D’ailleurs, à ce sujet, je compte te dédicacer mon prochain roman… tu serais d’accord pour que je fasse apparaître ton nom ?"
Je l'écoutais avec attention, chaque mot sortir de sa bouche me fessait étrangement chavirer. Ces dernières paroles me surprise encore plus. Il voulait faire mon prénom dans son prochain roman. Je ne savais quoi répondre à vrai dire. Tout ce que j'avais, c'est que ce fut quelque chose de remarque. Cette idée de voir apparaître mon prénom, était fantastique. Je finis par lui répondre avec mon cœur, comme j'avais l'habitude de faire.
" Alors pour toi aussi, ce sera la première fois que tu visiteras un parc d'attractions. Je ne sais pas quoi dire exactement concernant ta demande, mais en y réfléchissant bien, j'en serais ravie mon Coeur."
Finalement, le temps finit par défiler à une vitesse grand V. Nous étions enfin arrivés.
La voix du chauffeur nous le fit comprendre, Raphaël le remercia avec cette politesse bien à lui et dont j'admirais.
Il m'aida à sortir du taxi comme un gentleman. Comme toujours, cela me tira un petit rire cristallin. Me remontant un peu dans le passé, la première qu'il me fît rire de la sorte, c'était comme-si le temps, c'était arrêter. Doucement, je reviens à la réalité et j'en fus bouche bée, le spectacle que m'offrir le parc d'attractions était tout simplement grandiose.
Ce fut main dans la main qu'il me guida vers l'endroit du rendez-vous tout en me laissant admirer le parc dans toute sa beauté pendant la traversée.
J'avais l'impression d'être une enfant, mon cœur chantait une mélodie si gracieuse que je crois que jamais je ne pourrais oublier ce paradis. Serrant ma main dans la sienne comme pour dire que je ne voudrais pour rien au monde le quitter et partager ce moment avec lui.
Il me proposa ensuite de me donner des leçons de violon si je voulais. Vous ne pouvez pas imaginer la joie que je ressentis. Parce que j'aimais vraiment jouer de cet instrument. Dans un sens, je devrais le remercier aussi pour cela, c'était grâce à lui que j'avais voulu tout d'abord en jouer et peu à peu, j'aimais entendre le chuchotement de cette musique qui sortait de cet instrument. C'était comme si je fessais un tour de magie.
Finalement, il s'approcha de moi et m'embrassa tout en me glissant à l'oreille que lui aussi avait une surprise pour moi. J'en fus ravie. Avant de sortir, Raphaël me conseilla de me vêtir et je suivis son conseil.
J'avais le cœur qui dansait une danse folle dans ma poitrine pendant que nous descendions les marches qui me firent traverser la bibliothèque remplit de clients me lançant des regards interrogateurs pour certains.
Une fois dehors, un taxi fit son apparition et nous y entrâmes. Raphaël demanda au chauffeur de nous conduire au parc d'attractions. À ces mots, mon cœur fessait des milliers de tours dans ma poitrine. J'allais enfin pouvoir voir à quoi ressemblait cet endroit. Je me souviens d'un seul coup que mon petit ami me l'avait un jour dit. Ces paroles étaient encrées dans ma mémoire comme-ci, il me l'avait hier.
Je m'installai donc pour me mettre à laisse et suivis son geste quand il attacha sa ceinture, moi qui ne connaissais pas grand-chose à tout cela. Heureusement que Raphaël était là pour me montrer tout ça.
Je souriais intérieurement, mais pas uniquement. Un sourire naquit sur mes lèvres. Le bonheur devait certainement envahir mon visage. J'avais rêvé de mon prince charmant quand j'étais petite comme la plupart des petites le font, mais je dois avouer qu'il était bien plus merveilleux que dans mes rêves et maintenant que je l'avais trouvée, je ne permettrais à personne de me l'enlever.
Pendant le trajet qui nous conduisit au parc d'attractions, j'avais glissé ma main dans la sienne. Alors que je plongeai mes yeux dans les siens, il me demanda :
"J’espère que tu vas apprécier. Je ne peux pas t’en dire plus, car ce ne serait plus une surprise. On aura le temps de visiter un peu les stands de l’attraction, si tu le souhaites. Mais il ne faudrait pas trop s’attarder non plus. Nous avons un horaire à respecter, ma chère."
Avec un sourire béa, je lui répondis à mon tour :
" Bien sur que cela va me plaire, toutes tes surprises me plaisent et puis rien que d'être à tes côtés, c'est déjà magique. J'aimerais bien visiter et promis, je respecterais ton horaire. " Étant bibliothécaire, je savais à quel point les créneaux horaires étaient importants à respecter. Alors, je m'en teindrais qu'a ce qui serait convenu de faire, rien de plus. C'était bien dommage qu'il n'en dît pas plus, mais je le compris. Une surprise n'en était pas une si on la dévoilait.
Le temps dans ce taxi me parut être une éternité, à croire que mon chéri l'avait compris parce qu'il rajouta pour faire passer le temps :
" Je ne suis jamais allé au Parc d’attraction, quand j’y pense… Ce sera ma première visite avec toi. Je n’ai pas vraiment de raison de m’y rendre non plus. Entre les cours de violon et l’écriture, je suis déjà bien occupé. D’ailleurs, à ce sujet, je compte te dédicacer mon prochain roman… tu serais d’accord pour que je fasse apparaître ton nom ?"
Je l'écoutais avec attention, chaque mot sortir de sa bouche me fessait étrangement chavirer. Ces dernières paroles me surprise encore plus. Il voulait faire mon prénom dans son prochain roman. Je ne savais quoi répondre à vrai dire. Tout ce que j'avais, c'est que ce fut quelque chose de remarque. Cette idée de voir apparaître mon prénom, était fantastique. Je finis par lui répondre avec mon cœur, comme j'avais l'habitude de faire.
" Alors pour toi aussi, ce sera la première fois que tu visiteras un parc d'attractions. Je ne sais pas quoi dire exactement concernant ta demande, mais en y réfléchissant bien, j'en serais ravie mon Coeur."
Finalement, le temps finit par défiler à une vitesse grand V. Nous étions enfin arrivés.
La voix du chauffeur nous le fit comprendre, Raphaël le remercia avec cette politesse bien à lui et dont j'admirais.
Il m'aida à sortir du taxi comme un gentleman. Comme toujours, cela me tira un petit rire cristallin. Me remontant un peu dans le passé, la première qu'il me fît rire de la sorte, c'était comme-si le temps, c'était arrêter. Doucement, je reviens à la réalité et j'en fus bouche bée, le spectacle que m'offrir le parc d'attractions était tout simplement grandiose.
Ce fut main dans la main qu'il me guida vers l'endroit du rendez-vous tout en me laissant admirer le parc dans toute sa beauté pendant la traversée.
J'avais l'impression d'être une enfant, mon cœur chantait une mélodie si gracieuse que je crois que jamais je ne pourrais oublier ce paradis. Serrant ma main dans la sienne comme pour dire que je ne voudrais pour rien au monde le quitter et partager ce moment avec lui.
Raphaël de La Roche#92307#92307#92307#92307#92307#92307#92307
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Sam 16 Aoû 2014 - 19:13
Emeraude me fit part de son envie de visiter un peu le parc d’attraction avant toute chose. Je pouvais la comprendre, moi non plus je n’en avais jamais visité, tout simplement prace que je n’en avais jamais eu l’occasion. Ce n’était pas tellement dans mes habitudes de fréquenter ce genre d’endroit, quand bien même celui de Nakanoto était ouvert 24h sur 24, pour convenir à la nature… particulière d’une grande proportion de ses habitants. Ma petite amie m’apprit que pour elle aussi, ce serait la première fois qu’elle mettra les pieds dans ce lieu de divertissement et de sensations fortes. Elle accepta avec enthousiasme ma demande, concernant la dédicace à son nom. Je lui souris pour lui exprimer mon contentement. Le temps fila à une vitesse impressionnante, si bien que nous arrivâmes plus vite que je ne le pensais en partant.
J’aidai galamment Emeraude à descendre de la voiture et payai le chauffeur, en lui laissant un pourboire. Puis je pris la main de ma chère et tendre pour la guider. Nous passâmes les portes en contemplant l’agitation autour de nous. Malgré l’heure tardive, ce lieu était très animé. Nous croisâmes bien sûr beaucoup de vampires, mais également quelques humains. Des cris de joie, ou de terreur, peut-être même les deux, surgissaient de toute part, alors que nous traversions des allées conduisant aux attractions de sensation forte : montagnes russes, Orient express, petit train dans une maison hantée… Je levai la tête pour observer la grande roue, la coqueluche de ce lieu. Elle nous dominait de sa hauteur impressionnante, tandis que ses nacelles se déplaçaient lentement au rythme imposé par le maître technicien.
- Regarde ! m’exclamai-je alors qu’un clown monté sur échasse faisait le pitre.
Je ris de bon cœur face à ce spectacle. Un mime se joignit à lui pour épater les jeunes enfants qui se trouvaient là. Une musique de fond de fête foraine remplissait continuellement le silence, et les nombreux lampadaires qui bordaient le chemin projetaient parfois des lumières de couleur exotiques, ou qui changeaient de teinte, donnant un attrait joyeux et excentrique. Dans cette allée se trouvait des stands de tir : lancer de balle de tennis sur des pyramides de boîtes de conserve, tir au fusil sur des cibles mouvantes, ou encore lancer de fléchettes sur des ballons de baudruches. De nombreux clients s’attroupaient, patientaient leur tour, pour tenter de décrocher un prix s’ils fournissaient une bonne performance.
Nous prîmes à gauche au carrefour suivant, nous retrouvant ainsi dans le quartier des attractions pour enfants. Maison du magicien, pêche à la ligne, marionnettes… Les jeunes devaient bien s’éclater ici. Nous ne pouvions trop nous attarder pour assister à leurs réjouissances, mais il ne faisait aucun doute que nous reviendrons un jour pour profiter un maximum des nombreuses attractions présentées. En tout cas cette visite s’avérait fort captivante. Les humains avaient beaucoup d’imagination pour inventer tout cela, bien que les vampires y aient certainement ajouté leur grain de sel. Enfin, j’aperçus le bâtiment sur le toit duquel ma petite surprise nous attendait.
- Tu vois ce petit immeuble là ? c’est le plus haut du parc. On y a une vue excellente. C’est là que nous allons, ma douce. J’ai négocié l’accès au toit pour cette soirée.
Je l’entraînai vers notre destination sans trop la presser. Je me doutais qu’elle souhaitait d’abord profiter de la vue. Toutes ces choses lui étaient inconnues, autant qu’à moi, même si j’avais déjà prospecté quelques jours plus tôt. Je jetai un œil sur ma montre. Nous étions dans les temps, parfait ! Je poussai les portes battantes de l’entrée et laissai Emeraude passer en premier. Le hall était sobre mais accueillant par son ambiance chaleureuse. Jetant un coup d’œil autour de nous, je retins Emeraude.
- Attends, nous allons prendre un raccourci ! Fais-moi confiance et laisse-toi aller.
Je parlais bien sûr de faire usage de mon don. Je la serrai contre moi et me visualisai le toit de l’immeuble. Nous disparûmes aussitôt pour réapparaître à l’endroit précis où je l’exigeais. Je la lâchai alors pour me retourner et lui montrer ce que je lui avais préparé. La table nous attendait telle que je l’avais laissé. Il ne me restait plus qu’à allumer les bougies des chandeliers qui trônaient au centre. Un vent frais se leva. A cette hauteur, il pouvait être taquin, c’était pour cette raison que j’avais prié Emeraude de prendre une petite veste avec elle.
- J’ai tout préparé moi-même, lui expliquai-je en la menant vers la table. Enfin, je l’avoue, mon majordome m’a un peu aidé, après tout, je ne suis pas cuisinier. J’espère que ça te plait.
Les plats, froids pour la plupart, étaient couverts pour préserver leur qualité et leur fraicheur. Le seul plat chaud, en réalité, se trouvait être une soupe, pour la réchauffer un peu en cette nuit fraîche de printemps. Je tirai une chaise pour qu’elle prenne place, en gentilhomme, puis je pris un air sérieux et me redressai, une main derrière le dos, l’autre barrant mon ventre, pour imiter les serveurs des grands restaurants français.
- Si Mademoiselle veut bien me faire l’honneur de consommer ce repas. En mise en bouche, soupe au poisson, puis œufs mimosa en entrée, suivie d’une salade composée accompagnée de sa sauce et pour finir, tarte au citron meringuée. Le menu est-il à votre convenance, gente damoiselle ?
J’avais choisi les plats en fonction de ses goûts, en espérant que la soupe au poisson lui plairait, car je doutais qu’elle ait déjà eu l’occasion d’y goûter. Je perdis mon air sérieux pour laisser place à un grand sourire. Je pris place en face d’elle et croisai mes bras sur la table, l’observant avec attention.
J’aidai galamment Emeraude à descendre de la voiture et payai le chauffeur, en lui laissant un pourboire. Puis je pris la main de ma chère et tendre pour la guider. Nous passâmes les portes en contemplant l’agitation autour de nous. Malgré l’heure tardive, ce lieu était très animé. Nous croisâmes bien sûr beaucoup de vampires, mais également quelques humains. Des cris de joie, ou de terreur, peut-être même les deux, surgissaient de toute part, alors que nous traversions des allées conduisant aux attractions de sensation forte : montagnes russes, Orient express, petit train dans une maison hantée… Je levai la tête pour observer la grande roue, la coqueluche de ce lieu. Elle nous dominait de sa hauteur impressionnante, tandis que ses nacelles se déplaçaient lentement au rythme imposé par le maître technicien.
- Regarde ! m’exclamai-je alors qu’un clown monté sur échasse faisait le pitre.
Je ris de bon cœur face à ce spectacle. Un mime se joignit à lui pour épater les jeunes enfants qui se trouvaient là. Une musique de fond de fête foraine remplissait continuellement le silence, et les nombreux lampadaires qui bordaient le chemin projetaient parfois des lumières de couleur exotiques, ou qui changeaient de teinte, donnant un attrait joyeux et excentrique. Dans cette allée se trouvait des stands de tir : lancer de balle de tennis sur des pyramides de boîtes de conserve, tir au fusil sur des cibles mouvantes, ou encore lancer de fléchettes sur des ballons de baudruches. De nombreux clients s’attroupaient, patientaient leur tour, pour tenter de décrocher un prix s’ils fournissaient une bonne performance.
Nous prîmes à gauche au carrefour suivant, nous retrouvant ainsi dans le quartier des attractions pour enfants. Maison du magicien, pêche à la ligne, marionnettes… Les jeunes devaient bien s’éclater ici. Nous ne pouvions trop nous attarder pour assister à leurs réjouissances, mais il ne faisait aucun doute que nous reviendrons un jour pour profiter un maximum des nombreuses attractions présentées. En tout cas cette visite s’avérait fort captivante. Les humains avaient beaucoup d’imagination pour inventer tout cela, bien que les vampires y aient certainement ajouté leur grain de sel. Enfin, j’aperçus le bâtiment sur le toit duquel ma petite surprise nous attendait.
- Tu vois ce petit immeuble là ? c’est le plus haut du parc. On y a une vue excellente. C’est là que nous allons, ma douce. J’ai négocié l’accès au toit pour cette soirée.
Je l’entraînai vers notre destination sans trop la presser. Je me doutais qu’elle souhaitait d’abord profiter de la vue. Toutes ces choses lui étaient inconnues, autant qu’à moi, même si j’avais déjà prospecté quelques jours plus tôt. Je jetai un œil sur ma montre. Nous étions dans les temps, parfait ! Je poussai les portes battantes de l’entrée et laissai Emeraude passer en premier. Le hall était sobre mais accueillant par son ambiance chaleureuse. Jetant un coup d’œil autour de nous, je retins Emeraude.
- Attends, nous allons prendre un raccourci ! Fais-moi confiance et laisse-toi aller.
Je parlais bien sûr de faire usage de mon don. Je la serrai contre moi et me visualisai le toit de l’immeuble. Nous disparûmes aussitôt pour réapparaître à l’endroit précis où je l’exigeais. Je la lâchai alors pour me retourner et lui montrer ce que je lui avais préparé. La table nous attendait telle que je l’avais laissé. Il ne me restait plus qu’à allumer les bougies des chandeliers qui trônaient au centre. Un vent frais se leva. A cette hauteur, il pouvait être taquin, c’était pour cette raison que j’avais prié Emeraude de prendre une petite veste avec elle.
- J’ai tout préparé moi-même, lui expliquai-je en la menant vers la table. Enfin, je l’avoue, mon majordome m’a un peu aidé, après tout, je ne suis pas cuisinier. J’espère que ça te plait.
Les plats, froids pour la plupart, étaient couverts pour préserver leur qualité et leur fraicheur. Le seul plat chaud, en réalité, se trouvait être une soupe, pour la réchauffer un peu en cette nuit fraîche de printemps. Je tirai une chaise pour qu’elle prenne place, en gentilhomme, puis je pris un air sérieux et me redressai, une main derrière le dos, l’autre barrant mon ventre, pour imiter les serveurs des grands restaurants français.
- Si Mademoiselle veut bien me faire l’honneur de consommer ce repas. En mise en bouche, soupe au poisson, puis œufs mimosa en entrée, suivie d’une salade composée accompagnée de sa sauce et pour finir, tarte au citron meringuée. Le menu est-il à votre convenance, gente damoiselle ?
J’avais choisi les plats en fonction de ses goûts, en espérant que la soupe au poisson lui plairait, car je doutais qu’elle ait déjà eu l’occasion d’y goûter. Je perdis mon air sérieux pour laisser place à un grand sourire. Je pris place en face d’elle et croisai mes bras sur la table, l’observant avec attention.
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Mer 8 Oct 2014 - 18:30
<< Pour toi, ma douce >>
feat : Pseudo
C'était mains dans la main que nous entrèrent dans le parc d'attractions. J'avais le cœur qui chantait une douce mélodie. C'était un endroit magique. Le décor était à coupé le souffle. Je ne savais pas où poser exactement les yeux, tellement il y avait de chose à voir.C'était mains dans la main que nous entrèrent dans le parc d'attractions. Que dire de plus, je n'avais pas de mot exact pour exprimer ce que je ressentais. Regardant à gauche et à droite, c'était tout simplement fantastique par-là il y avait la grande roue, c'était en quelque sorte la reine de tout parc d'attractions. Les nacelles étaient colorées aux couleurs de l'arc-en-ciel, le reste était de couleur blanche. Là-bas, un stand de tir, un peu plus loin des enfants qui riaient aux éclats. Que dire de plus, je n'avais pas de mot exact pour exprimer ce que je ressentais. Regardant à gauche et à droite, c'était tout simplement fantastique par-là il y avait la grande roue, c'était en quelque sorte la reine de tout parc d'attractions.
Ont aurais dit que l'arc-en-ciel la suivait, c'était simplement adorable. C'est à moment-là que Raph me demanda de regarder dans une direction bien précise.
C'est à moment-là que Raph me demanda de regarder dans une direction bien précise.J'étais aux anges et en même temps, j'étais étonné, me demandant comment, il arrivait à tenir débout sur ces choses là. Je devais surement ressembler à une petite fille qui en voyait pour la première fois. Ce qui en sommes était tout à fait la vérité. Ce qui en sommes était tout à fait la vérité. C'était la première fois que je voyais cela.
J'étais en admiration devant ce spectacle. Je me retournai vers Raphaël en riant aux éclats comme la première fois, son visage souriant me toucha en plein cœur. Il était vraiment magnifique. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Pourtant, c'était bel et bien la réalité, j'étais encore une fois la plus heureuse.
Nous continuons notre chemin, nous entrelaçâmes nos mains. Je serais un peu sa main dans la mienne. Peut-être la peur de le perdre dans cet immense parc. Après quelque minute de marche. Raph me dit :
" Tu vois ce petit immeuble-là ? C'est le plus haut du parc. On y a une vue excellente. C'est là que nous allons, ma douce. J'ai négocié l'accès au toit pour cette soirée. "
Disons que j'étais partagé entre deux sentiments, l'émerveillement et celui un peu de l'impatience. Ce sentiment était celui d'une petite fille, ce qui fessait parti bien entendu de ma personnalité. Disons que j'étais partagé entre deux sentiments, l'émerveillement et celui un peu de l'impatience. C'était bien un étrange mélange de sentiment. Ce sentiment était celui d'une petite fille, ce qui fessait parti bien entendu de ma personnalité. Je n'avais même plus peur de montrer tous mes défauts à Raph et puis peut-être que c'était eux qui fessaient mon charme ? En vérité, je n'en avais aucune idée. J'avais le cœur qui battait dans ma poitrine alors qu'il poussa les portes battantes de l'entrée et me laissa passer en premier. Je me trouvais dans un hall assez simple mais très chaleureux. Puis, je le vis Jeter un coup d'œil autour de nous, pour ensuite me retenir.
J'étais un peu surprise par son geste, mais ses paroles me réconfortèrent tout de même :
" Attends, nous allons prendre un raccourci ! Fais-moi confiance et laisse-toi aller. "
Sans aucun doute, je lui fessais confiance. J'étais un peu trop aux anges pour pouvoir articuler quelque chose, mais mes yeux en disaient long et je savais qu'il comprendrait tout de suite, entre nous, parfois, il n'y avait pas toujours besoin de mots pour que l'on se comprenne. Il me serra contre lui et je fermai les yeux. Peut-être était-ce cela le pouvoir de l'amour ? Un simple regard et on se comprenait parfaitement. Son cœur battait à mes oreilles et je me concentrais sur cette douce mélodie. Je ne sais pas vraiment combien de temps, j'étais resté dans ses bras, mais cela me paraissait être bien trop peu, surtout quand il me lâcha. Je ne sais pas vraiment combien de temps, j'étais resté dans ses bras, mais cela me paraissait être bien trop peu, surtout quand il me lâcha.
"J'ai tout préparé moi-même, lui expliquai-je en la menant vers la table. Enfin, je l'avoue, mon majordome m'a un peu aidé, après tout, je ne suis pas cuisinier. J'espère que ça te plait."
J'écoutais ses paroles tout en profitant de la merveilleuse surprise. J'étais émue, il venait encore une fois de me toucher en plein cœur. Une petite larme coula sur ma joue, expriment ce que je ressentais en cet instant. J'étais émue, il venait encore une fois de me toucher en plein cœur. Les paroles me manquèrent pendant un petit moment. Je scrutai les plats se trouvant sur la table, la plupart d'entre eux étaient des plats froids. Je scrutai les plats se trouvant sur la table, la plupart d'entre eux étaient des plats froids. C'était une attention si troublante que je ne savais pas de mot exact pour exprimer ce que je vivais. D'une certaine façon, Raph m'avait couper la parole par toute cette gentille attention.
Je le suivais du regard alors qu'il se mit à tirer une chaise pour m'inviter à prendre place. Il me surprenait toujours quand il agissait en parfait gentleman ; même si je devais avouer en avoir l'habitude. Puis il prit un air sérieux tout en se redressant, une main derrière le dos, l'autre barrant son ventre. Il me fit penser pendant un cour instante a un serveurs de grands restaurants français.
" Si Mademoiselle veut bien me faire l'honneur de consommer ce repas. En mise en bouche, soupe au poisson, puis œufs mimosa en entrée, suivie d'une salade composée accompagnée de sa sauce et pour finir, tarte aux citrons meringuée. Le menu est-il à votre convenance, gente damoiselle ?"
Il avait choisi tout les plats suivant mes goûts, c'était tout simplement très attachant. Je devais garder mon sérieux, alors que j'avais une folle envie d'éclater de rire. Je m'assieds tout en lui souriant timidement. Difficile de rester sérieuse quand il se comporte comme cela. C'est ce comportement qui fait son charme, mais pas que ça. Tout en lui me fait défaillir. C'est au moment ou Raph perdit son air sérieux pour laisser place à un grand sourire pour prendre place face à moi tout en croisant ses bras sur la table que j'éclatai de rire. Un rire si intense, le même que j'avais eu le jour de notre première rencontre. Je ne me moquais pas de lui, non-bien aux contraires, c'était parce que j'étais la plus combler des femmes.
Calmant tant bien que mal se rire qui m'avait envahie. Reprenant doucement mon souffle que je finis par lui dire un peu essouffler :
" Je t'aime Raph et cette surprise est la plus belle de toute celle que l'on a pu me faire. Je te remercie du fond du cœur. "
J'étais tout simplement la femme la plus heureuse. Je remercierais chaque jour le destin de m'avoir permis de rencontrer l'amour de ma vie. En plus, cette soupe avait l'air d'être très appétissante pour ma première fois. Le tout était tout simplement splendide. Je ne savais pas trop comment m'y prendre tellement j'étais touché par tout ça. Une chose était certaine, c'est que chaque jour, je l'aimais d'avantage.
Ont aurais dit que l'arc-en-ciel la suivait, c'était simplement adorable. C'est à moment-là que Raph me demanda de regarder dans une direction bien précise.
C'est à moment-là que Raph me demanda de regarder dans une direction bien précise.J'étais aux anges et en même temps, j'étais étonné, me demandant comment, il arrivait à tenir débout sur ces choses là. Je devais surement ressembler à une petite fille qui en voyait pour la première fois. Ce qui en sommes était tout à fait la vérité. Ce qui en sommes était tout à fait la vérité. C'était la première fois que je voyais cela.
J'étais en admiration devant ce spectacle. Je me retournai vers Raphaël en riant aux éclats comme la première fois, son visage souriant me toucha en plein cœur. Il était vraiment magnifique. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Pourtant, c'était bel et bien la réalité, j'étais encore une fois la plus heureuse.
Nous continuons notre chemin, nous entrelaçâmes nos mains. Je serais un peu sa main dans la mienne. Peut-être la peur de le perdre dans cet immense parc. Après quelque minute de marche. Raph me dit :
" Tu vois ce petit immeuble-là ? C'est le plus haut du parc. On y a une vue excellente. C'est là que nous allons, ma douce. J'ai négocié l'accès au toit pour cette soirée. "
Disons que j'étais partagé entre deux sentiments, l'émerveillement et celui un peu de l'impatience. Ce sentiment était celui d'une petite fille, ce qui fessait parti bien entendu de ma personnalité. Disons que j'étais partagé entre deux sentiments, l'émerveillement et celui un peu de l'impatience. C'était bien un étrange mélange de sentiment. Ce sentiment était celui d'une petite fille, ce qui fessait parti bien entendu de ma personnalité. Je n'avais même plus peur de montrer tous mes défauts à Raph et puis peut-être que c'était eux qui fessaient mon charme ? En vérité, je n'en avais aucune idée. J'avais le cœur qui battait dans ma poitrine alors qu'il poussa les portes battantes de l'entrée et me laissa passer en premier. Je me trouvais dans un hall assez simple mais très chaleureux. Puis, je le vis Jeter un coup d'œil autour de nous, pour ensuite me retenir.
J'étais un peu surprise par son geste, mais ses paroles me réconfortèrent tout de même :
" Attends, nous allons prendre un raccourci ! Fais-moi confiance et laisse-toi aller. "
Sans aucun doute, je lui fessais confiance. J'étais un peu trop aux anges pour pouvoir articuler quelque chose, mais mes yeux en disaient long et je savais qu'il comprendrait tout de suite, entre nous, parfois, il n'y avait pas toujours besoin de mots pour que l'on se comprenne. Il me serra contre lui et je fermai les yeux. Peut-être était-ce cela le pouvoir de l'amour ? Un simple regard et on se comprenait parfaitement. Son cœur battait à mes oreilles et je me concentrais sur cette douce mélodie. Je ne sais pas vraiment combien de temps, j'étais resté dans ses bras, mais cela me paraissait être bien trop peu, surtout quand il me lâcha. Je ne sais pas vraiment combien de temps, j'étais resté dans ses bras, mais cela me paraissait être bien trop peu, surtout quand il me lâcha.
"J'ai tout préparé moi-même, lui expliquai-je en la menant vers la table. Enfin, je l'avoue, mon majordome m'a un peu aidé, après tout, je ne suis pas cuisinier. J'espère que ça te plait."
J'écoutais ses paroles tout en profitant de la merveilleuse surprise. J'étais émue, il venait encore une fois de me toucher en plein cœur. Une petite larme coula sur ma joue, expriment ce que je ressentais en cet instant. J'étais émue, il venait encore une fois de me toucher en plein cœur. Les paroles me manquèrent pendant un petit moment. Je scrutai les plats se trouvant sur la table, la plupart d'entre eux étaient des plats froids. Je scrutai les plats se trouvant sur la table, la plupart d'entre eux étaient des plats froids. C'était une attention si troublante que je ne savais pas de mot exact pour exprimer ce que je vivais. D'une certaine façon, Raph m'avait couper la parole par toute cette gentille attention.
Je le suivais du regard alors qu'il se mit à tirer une chaise pour m'inviter à prendre place. Il me surprenait toujours quand il agissait en parfait gentleman ; même si je devais avouer en avoir l'habitude. Puis il prit un air sérieux tout en se redressant, une main derrière le dos, l'autre barrant son ventre. Il me fit penser pendant un cour instante a un serveurs de grands restaurants français.
" Si Mademoiselle veut bien me faire l'honneur de consommer ce repas. En mise en bouche, soupe au poisson, puis œufs mimosa en entrée, suivie d'une salade composée accompagnée de sa sauce et pour finir, tarte aux citrons meringuée. Le menu est-il à votre convenance, gente damoiselle ?"
Il avait choisi tout les plats suivant mes goûts, c'était tout simplement très attachant. Je devais garder mon sérieux, alors que j'avais une folle envie d'éclater de rire. Je m'assieds tout en lui souriant timidement. Difficile de rester sérieuse quand il se comporte comme cela. C'est ce comportement qui fait son charme, mais pas que ça. Tout en lui me fait défaillir. C'est au moment ou Raph perdit son air sérieux pour laisser place à un grand sourire pour prendre place face à moi tout en croisant ses bras sur la table que j'éclatai de rire. Un rire si intense, le même que j'avais eu le jour de notre première rencontre. Je ne me moquais pas de lui, non-bien aux contraires, c'était parce que j'étais la plus combler des femmes.
Calmant tant bien que mal se rire qui m'avait envahie. Reprenant doucement mon souffle que je finis par lui dire un peu essouffler :
" Je t'aime Raph et cette surprise est la plus belle de toute celle que l'on a pu me faire. Je te remercie du fond du cœur. "
J'étais tout simplement la femme la plus heureuse. Je remercierais chaque jour le destin de m'avoir permis de rencontrer l'amour de ma vie. En plus, cette soupe avait l'air d'être très appétissante pour ma première fois. Le tout était tout simplement splendide. Je ne savais pas trop comment m'y prendre tellement j'étais touché par tout ça. Une chose était certaine, c'est que chaque jour, je l'aimais d'avantage.
Raphaël de La Roche#92654#92654#92654#92654#92654#92654#92654
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Dim 9 Nov 2014 - 23:04
Je voyais à l'expression de son visage qu'elle appréciait notre visite dans ce parc de joie et de bonne humeur. Ses beaux yeux verts exploraient ce monde inconnu avec une grande curiosité mais surtout un enthousiasme revigorant. Depuis que nos chemins s'étaient croisé, mon cœur ne battait plus que pour elle, je ne vivais plus que pour elle. La voir sourire me rendait heureux, tandis que ses moments de tristesse m'écorchaient le cœur. Elle était mon souffle de vie ; si l'on me privait d'elle, j'étoufferais. Si on lui prenait la vie, je partirais avec elle. Je le savais, je le sentais, car je ne pourrais pas supporter une seconde fois une telle souffrance. Je préférerais mourir que de subir encore une fois la perte d'un être si cher.
Son rire emplit l'espace d'un instant mon espace vital. Tel un soleil, il réchauffait mon cœur et chassait les ténèbres qui le tenaillaient encore parfois. Je souris devant son bonheur. Que pouvais-je demander de plus, sinon voir ma petite amie aux anges ? Sa main rejoignit la mienne et la serra doucement. En cette instant, j'avais l'impression que rien ni personne ne pourrait nous séparer. Je savais au fond de moi que personne n'était à l'abri d'un impair, mais il faut parfois savoir fermer les yeux sur certaines choses pour accorder son attention à celles qui le méritent vraiment. Je la menai vers le bâtiment au sommet duquel ma petite surprise l'attendait avec patience -pour autant qu'un principe abstrait en ait, mais bon, quand vous êtes amoureux, vous pensez et dites toujours des absurdités ! Ce qui ne semblait pas être le cas de ma tendre Emeraude. Je décelais un soupçon d'excitation dans son cœur. Elle dégageait en cet instant une telle innocence... on aurait dit une enfant.
Une fois dans le bâtiment, je nous téléportai tout deux sur le toit, après avoir vérifié que personne ne nous voyait. La nuit peu d'humain fréquentaient ce lieu, mais on n'est jamais trop prudent. Je sentais sa joue contre ma poitrine. J'entendais son cœur battre la chamade. Elle finit par se rendre compte que nous étions arrivés et se retourna pour contempler de ses yeux ébahis la surprise que je lui avais préparé. JE lui fis un petit numéro de comique, prenant un air sérieux tout en l'invitant à prendre place et en lui décrivant le menu tel que le ferait le serveur d'un grand restaurant français. Lorsque je lui souris, une fois installé face à elle, Emy éclata de rire, de ce rire cristallin enchanteur qui faisait battre mon cœur. Il me rappellerait toujours notre rencontre.
- Je t'aime Raph et cette surprise est la plus belle de toute celle que l'on a pu me faire. Je te remercie du fond du cœur.
Ses remerciements m'allèrent droit au cœur. Je me contentai de sourire, car il n'y avait rien de plus à à ajouter. Certes, la surprise ne s'arrêtait pas là, mais c'était encore trop tôt pour lui dire. Et puis je savais que mon sourire la faisait fondre. Eh oui, que voulez vous, j'en profitais parfois. Je la vis hésiter devant tous ces plats, alors je décidai de l'encourager un peu.
- Ne te gêne pas pour moi, ma douce. Et si cela t’embarrasse vraiment de manger toute seule devant moi, je peux aussi goûter à mes plats, car c'est moi, en grande partie, qui les ai préparé. Et puis, la soupe va refroidir ! Ce serait dommage, il fait un peu frais ce soir, tu devrais profiter de sa chaleur.
Je tendis le bras pour me saisir d'un œuf mimosa et l'engouffrai dans ma bouche. Je devais reconnaître que les humains avaient bon goûts, et étaient doué pour la cuisine. Enfin je dis ça, c'était moi qui les avait préparé, mais j'avais suivi une recette. Je pris une serviette en tissu pour m'essuyer la bouche, soudain embarrassé de cet élan de gourmandise.
- Il est vrai que votre nourriture ne nous sustente pas, m'expliquai-je, cependant ça ne nous empêche pas d'apprécier les saveurs de la gastronomie. Du moins, pour certains d'entre nous. Et la France étant bien connue pour son talent culinaire, ç'aurait été du gâchis de passer à côté. Bon, je peux t'affirmer que c'est délicieux !
Je savais moi aussi faire mon enfant parfois, et la situation actuelle en était un parfait exemple. Je me frottai les mains en me redressant et les croisai derrière mon crâne. Je contemplai pendant quelques minutes la vue offerte par l'immeuble. On voyait une multitude de lumière, de gens petits comme des chatons qui s’affairaient de ci, de là. Ce n'était guère étonnant d'assister à ce débordement d'activité à cette heure-ci, puisque de nombreux vampires venaient s'amuser ici. Mes yeux se portèrent sur la grande roue, puis sur un espace de verdure suffisamment grand pour accueillir un cirque. Cela me rappela un détail. Je m'appuyai à nouveau sur la table.
- Tu peux prendre ton temps, Emy. Mais, sans vouloir te presser, il y a un planning à tenir. Je ne t'en dis pas plus, mais sache que tu n'as pas encore tout vu ce soir. Il te manque le clou du spectacle. A minuit, ma chère, il faut que tu sois prête.
Je ne voulais en rien la stresser ou quoi, mais je ne souhaitais pas non plus qu'elle loupât la merveille de la soirée. J'attrapai une feuille de salade avec une fourchette -j'avais disposé un jeu de couvert supplémentaire au cas où. Je trouvais cela assez fade, de tous les aliments que je connaissais. Et comme la sauce était un peu acide pour mes papilles je n'en mangeais pas lorsque j'étais au restaurant. Enfin... je pouvais bien faire une exception. Je l'engloutis tout en fixant Emeraude de mon regard pétillant. J'étais tellement impatient que minuit arrivât !
Son rire emplit l'espace d'un instant mon espace vital. Tel un soleil, il réchauffait mon cœur et chassait les ténèbres qui le tenaillaient encore parfois. Je souris devant son bonheur. Que pouvais-je demander de plus, sinon voir ma petite amie aux anges ? Sa main rejoignit la mienne et la serra doucement. En cette instant, j'avais l'impression que rien ni personne ne pourrait nous séparer. Je savais au fond de moi que personne n'était à l'abri d'un impair, mais il faut parfois savoir fermer les yeux sur certaines choses pour accorder son attention à celles qui le méritent vraiment. Je la menai vers le bâtiment au sommet duquel ma petite surprise l'attendait avec patience -pour autant qu'un principe abstrait en ait, mais bon, quand vous êtes amoureux, vous pensez et dites toujours des absurdités ! Ce qui ne semblait pas être le cas de ma tendre Emeraude. Je décelais un soupçon d'excitation dans son cœur. Elle dégageait en cet instant une telle innocence... on aurait dit une enfant.
Une fois dans le bâtiment, je nous téléportai tout deux sur le toit, après avoir vérifié que personne ne nous voyait. La nuit peu d'humain fréquentaient ce lieu, mais on n'est jamais trop prudent. Je sentais sa joue contre ma poitrine. J'entendais son cœur battre la chamade. Elle finit par se rendre compte que nous étions arrivés et se retourna pour contempler de ses yeux ébahis la surprise que je lui avais préparé. JE lui fis un petit numéro de comique, prenant un air sérieux tout en l'invitant à prendre place et en lui décrivant le menu tel que le ferait le serveur d'un grand restaurant français. Lorsque je lui souris, une fois installé face à elle, Emy éclata de rire, de ce rire cristallin enchanteur qui faisait battre mon cœur. Il me rappellerait toujours notre rencontre.
- Je t'aime Raph et cette surprise est la plus belle de toute celle que l'on a pu me faire. Je te remercie du fond du cœur.
Ses remerciements m'allèrent droit au cœur. Je me contentai de sourire, car il n'y avait rien de plus à à ajouter. Certes, la surprise ne s'arrêtait pas là, mais c'était encore trop tôt pour lui dire. Et puis je savais que mon sourire la faisait fondre. Eh oui, que voulez vous, j'en profitais parfois. Je la vis hésiter devant tous ces plats, alors je décidai de l'encourager un peu.
- Ne te gêne pas pour moi, ma douce. Et si cela t’embarrasse vraiment de manger toute seule devant moi, je peux aussi goûter à mes plats, car c'est moi, en grande partie, qui les ai préparé. Et puis, la soupe va refroidir ! Ce serait dommage, il fait un peu frais ce soir, tu devrais profiter de sa chaleur.
Je tendis le bras pour me saisir d'un œuf mimosa et l'engouffrai dans ma bouche. Je devais reconnaître que les humains avaient bon goûts, et étaient doué pour la cuisine. Enfin je dis ça, c'était moi qui les avait préparé, mais j'avais suivi une recette. Je pris une serviette en tissu pour m'essuyer la bouche, soudain embarrassé de cet élan de gourmandise.
- Il est vrai que votre nourriture ne nous sustente pas, m'expliquai-je, cependant ça ne nous empêche pas d'apprécier les saveurs de la gastronomie. Du moins, pour certains d'entre nous. Et la France étant bien connue pour son talent culinaire, ç'aurait été du gâchis de passer à côté. Bon, je peux t'affirmer que c'est délicieux !
Je savais moi aussi faire mon enfant parfois, et la situation actuelle en était un parfait exemple. Je me frottai les mains en me redressant et les croisai derrière mon crâne. Je contemplai pendant quelques minutes la vue offerte par l'immeuble. On voyait une multitude de lumière, de gens petits comme des chatons qui s’affairaient de ci, de là. Ce n'était guère étonnant d'assister à ce débordement d'activité à cette heure-ci, puisque de nombreux vampires venaient s'amuser ici. Mes yeux se portèrent sur la grande roue, puis sur un espace de verdure suffisamment grand pour accueillir un cirque. Cela me rappela un détail. Je m'appuyai à nouveau sur la table.
- Tu peux prendre ton temps, Emy. Mais, sans vouloir te presser, il y a un planning à tenir. Je ne t'en dis pas plus, mais sache que tu n'as pas encore tout vu ce soir. Il te manque le clou du spectacle. A minuit, ma chère, il faut que tu sois prête.
Je ne voulais en rien la stresser ou quoi, mais je ne souhaitais pas non plus qu'elle loupât la merveille de la soirée. J'attrapai une feuille de salade avec une fourchette -j'avais disposé un jeu de couvert supplémentaire au cas où. Je trouvais cela assez fade, de tous les aliments que je connaissais. Et comme la sauce était un peu acide pour mes papilles je n'en mangeais pas lorsque j'étais au restaurant. Enfin... je pouvais bien faire une exception. Je l'engloutis tout en fixant Emeraude de mon regard pétillant. J'étais tellement impatient que minuit arrivât !
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Ven 26 Déc 2014 - 21:33
<< Pour toi, ma douce >>
feat : Pseudo
Que rêver de plus que de se retrouver ainsi face à son bien aimer. Cette surprise, j'en étais ravie. Que dire de plus. Que j'étais aux anges. Jamais personne ne m'avait à t-elle point surprise, je me demandais au final, si Raphaël n'avait pas mis ma sœur dans la confidente, vu la robe qu'elle m'avait offerte, cela me fit sourire d'avantage. Je pouvais le regarder pendant des heures, mémoriser chacun de ses mouvements.
C'est, j'étais hésitante devant tous ses mets les uns plus délicieux que les autres et qu'elle merveilleuses idée d'avoir pensée à cette soupe qui me tendait les bras pour ainsi dire. Rien que de le voir sourire et me voilà plus du tout maître de mes mouvements, je fondais comme neige au soleil sous ce charme fou dont il en avait le secret ou bien était-ce tout simplement parce que j'étais amoureuse de lui et que mon cœur lui appartenait.
L'amour et ses mystères. C'est beau l'amour, Non ? Bien que cela nous rende parfois gagas, tel un enfant, naïf. Que sais-je encore.
Je l'écoutais attentivement me conter que c'est lui qui avait préparé tout cela, j'étais doublement impressionné. Tout ça pour moi, j'étais vraiment la plus heureuse de toutes les femmes. C'est impressionnant de savoir que l'amour peut nous donner des ailes, nous donner une force dont nous-même ne connaît pas. Que nous sommes capables par amour, de faire des choses qui nous sembleraient parfois être impossible de pouvoir le faire.
Ses paroles dansent dans ma tête, je le laisse continuer sur sa lancée. Je le vois prendre un ouf mimosa et l'avaler d'un trait, ce qui me retira un nouvel éclat de rire. Ce rire cristallin dont je suis certaine qu'il craque à chaque fois qu'il l'entend et qui me fait remonter le souvenir de notre première rencontre. Un jour, c'est moi qui lui préparerais un merveilleux repas, tout comme lui venait de le faire, bon, je ne sais pas si je pouvais en faire autant, mais je lui ferais ma spécialité. Cette manière si charmante, me met à chaque mouvement du baume au cœur. Le voir prendre sa serviette et la porter à sa bouche me fait fondre encore de plus belle. Je suis obnubilé par tous ses plats et je ne peux m'empêcher de l'écouter, sa voix si mélodieuse, aussi douce que le son de son violon.
Le fait qu'il me rassure sur les plats est fabuleux et puis j'avais confiance en lui, c'était simplement parce qu'il avait tellement de plats présentés, que c'était difficile de pouvoir faire un choix. Je pense que j'avais une petite idée derrière la tête, je goûterais à tous. Encore fallait-il que je sache par quel mets commencer.
Ses dernière paroles me troublèrent, je du l'avouer.
" Tu peux prendre ton temps, Emy. Mais, sans vouloir te presser, il y a un planning à tenir. Je ne t'en dis pas plus, mais sache que tu n'as pas encore tout vu ce soir. Il te manque le clou du spectacle. À minuit, ma chère, il faut que tu sois prête."
Le clou du spectacle, ce qui revenait à dire que la surprise n'était pas finie, j'étais impatiente de connaitre la suite, comme une enfant, mais dans un sens n'en étais-je pas une ? Enfin, un enfant dans le corps d'une femme.
Du coup, j'avais vite fait mon choix, je commençais par la soupe, que je trouvai délicieuse pour terminer par prendre un peu de tout dans une assiette. Bon, c'était des petites portions, mais mon assiette se retrouva vite remplie. Alors, que j'admirais les couleurs dans mon assiette, je me demandais si j'arrivais à avaler tout cela.
" Je crois que je viens de jouer la gourmande mon cher amour. J'ai bien peur de ne pas en voir la fin." Je me mis à éclater de rire tout en plantant ma fourchette dans mon assiette. Je voulais vraiment lui faire plaisir et honneur à tout se qu'il avait préparer et puis je ne voulais pas rater ce qui m'attendais encore.
C'est, j'étais hésitante devant tous ses mets les uns plus délicieux que les autres et qu'elle merveilleuses idée d'avoir pensée à cette soupe qui me tendait les bras pour ainsi dire. Rien que de le voir sourire et me voilà plus du tout maître de mes mouvements, je fondais comme neige au soleil sous ce charme fou dont il en avait le secret ou bien était-ce tout simplement parce que j'étais amoureuse de lui et que mon cœur lui appartenait.
L'amour et ses mystères. C'est beau l'amour, Non ? Bien que cela nous rende parfois gagas, tel un enfant, naïf. Que sais-je encore.
Je l'écoutais attentivement me conter que c'est lui qui avait préparé tout cela, j'étais doublement impressionné. Tout ça pour moi, j'étais vraiment la plus heureuse de toutes les femmes. C'est impressionnant de savoir que l'amour peut nous donner des ailes, nous donner une force dont nous-même ne connaît pas. Que nous sommes capables par amour, de faire des choses qui nous sembleraient parfois être impossible de pouvoir le faire.
Ses paroles dansent dans ma tête, je le laisse continuer sur sa lancée. Je le vois prendre un ouf mimosa et l'avaler d'un trait, ce qui me retira un nouvel éclat de rire. Ce rire cristallin dont je suis certaine qu'il craque à chaque fois qu'il l'entend et qui me fait remonter le souvenir de notre première rencontre. Un jour, c'est moi qui lui préparerais un merveilleux repas, tout comme lui venait de le faire, bon, je ne sais pas si je pouvais en faire autant, mais je lui ferais ma spécialité. Cette manière si charmante, me met à chaque mouvement du baume au cœur. Le voir prendre sa serviette et la porter à sa bouche me fait fondre encore de plus belle. Je suis obnubilé par tous ses plats et je ne peux m'empêcher de l'écouter, sa voix si mélodieuse, aussi douce que le son de son violon.
Le fait qu'il me rassure sur les plats est fabuleux et puis j'avais confiance en lui, c'était simplement parce qu'il avait tellement de plats présentés, que c'était difficile de pouvoir faire un choix. Je pense que j'avais une petite idée derrière la tête, je goûterais à tous. Encore fallait-il que je sache par quel mets commencer.
Ses dernière paroles me troublèrent, je du l'avouer.
" Tu peux prendre ton temps, Emy. Mais, sans vouloir te presser, il y a un planning à tenir. Je ne t'en dis pas plus, mais sache que tu n'as pas encore tout vu ce soir. Il te manque le clou du spectacle. À minuit, ma chère, il faut que tu sois prête."
Le clou du spectacle, ce qui revenait à dire que la surprise n'était pas finie, j'étais impatiente de connaitre la suite, comme une enfant, mais dans un sens n'en étais-je pas une ? Enfin, un enfant dans le corps d'une femme.
Du coup, j'avais vite fait mon choix, je commençais par la soupe, que je trouvai délicieuse pour terminer par prendre un peu de tout dans une assiette. Bon, c'était des petites portions, mais mon assiette se retrouva vite remplie. Alors, que j'admirais les couleurs dans mon assiette, je me demandais si j'arrivais à avaler tout cela.
" Je crois que je viens de jouer la gourmande mon cher amour. J'ai bien peur de ne pas en voir la fin." Je me mis à éclater de rire tout en plantant ma fourchette dans mon assiette. Je voulais vraiment lui faire plaisir et honneur à tout se qu'il avait préparer et puis je ne voulais pas rater ce qui m'attendais encore.
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