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Alessio O. Di Altiero#100446#100446#100446#100446#100446#100446#100446
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
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Ven 26 Avr 2019 - 18:59
« - Il faut sûrement mentir mieux. »
Tient donc ma cavalière de l’instant a retrouvé l’usage de sa langue, si bien pendue toute à l’heure. Et elle commence donc par se fourvoyer dans sa réflexion. Que dire de plus ? Elle ne semble pas réellement présente, mentalement, pourtant avec moi sur cette fin de danse. C’est donc une phrase pour elle-même. La voilà qui reporte son attention, mineur, sur moi. Que veut-elle encore ?
« - Est-ce cela que vous faites, vous ? Mentir pour respecter les convenances en mettant de côté tout ce que vous pouvez ressentir ? Sauf la colère, vu la gifle, on peut donc exprimer ça, sa colère ? Mais le reste ? »
Une enfant.
Je n’ai absolument aucune autre définition à son égard.
Bien sûr qu’il faut savoir mentir dans notre monde. Après tout, je ne pense pas me tromper en étant persuader que notre race est maître dans l’art de la trahison, de la fourberie et des coups bas. Le mensonge est, de fait et à juste titre, une arme comme une autre qu’il faut apprendre à manier avec précaution selon son rang et son visage publique. Cependant je doute énormément du fait qu’il doive être la norme, au contraire. Quant à l’expression de ses ressentis ... je ne vois pas en quoi il serait incompatible avec une image publique ...
« - On jour une comédie, en fait ou une tragédie grecque, on va dire que ça va dépendre de la fin ou non de la famille. Et moi dans tout cela ? Je dois regarder au loin ou montrer un intérêt pour être acceptable ? »
Je vois assez mal l’une des familles piliers des clans disparaitre, même si bien sûr rien n’est immuable ni totalement prévisible. J’ignore ce qu’elle doit faire, j’ai déjà bien assez de ma personne à gérer. Sans compter le fait que contrairement à cette fillette, je fois aussi me préoccuper du futur plus ou moins lointain pour l’ensemble de mon clan avec la réflexion sur les impacts que peuvent engendrer mes décisions ou mes actions.
Je doute qu’il existe une règle pour tous. Elle est, à l’égale de Vittoria ou Daegan, importante mais pas majeure sur l’échiquier. De ce simple fait elle peut choisir de se concentrer sur le présent uniquement, comme mon frère, ou sur son futur ou celui des siens, comme le fait ma sœur. Je suis intimement convaincu qu’en règle générale, seul le chef de clan doit être à la fois dans le présent et dans le futur ... peut-être que son héritier ou héritière doit l’être aussi.
« - Faut-il que je sourisse, Di Altiero-sama pour me présenter dans la cour des grands ? Et si ce n’est pas moi, si je m’ennuie, si je suis lasse de jouer la comédie, que dois-je faire ? Le cacher derrière un nouveau sourire. C’est si triste, si ennuyant, si lasse ... Qu’avez-vous décidé de faire de votre côté ? Car je suis perdue. »
J’ai peut-être supposé un peu vite que mon geste était clair sur ce que j’avais choisi comme ligne. Il est évident que cette enfant est perdue, a-t-elle seulement été un jour non perdue ? Rien n’est moins sûre. Maintenant il est certain qu’elle a commis un certain nombre de mauvais pas pour son « entrée » dans la cour des grands. Si bien sûr, on considère qu’elle y soit entrée.
Par où commencer à lui répondre ? Autant répondre à sa question directe en premier.
« - Personnellement j’ai décidé d’être moi-même depuis longtemps. Je n’ai pas bénéficié de votre luxe, à savoir de choisir le moment pour entrer officiellement dans le monde. Cet instant m’a été imposé, et dans les pires circonstances. Être entier, avec mes coups de sang ou mes fous rires, sans jamais regretter mon ressentis du moment m’a souvent été bénéfiques. Pas toujours, je vous le concède volontiers. Si je m’ennuie ou que je suis mécontent, et je pense que vous avez dû le constater, je ne m’en cache pas. J’y mets seulement beaucoup plus de forme que vous ne l’avez fait. »
Ce n’est que la stricte vérité. Je suis devenu chef de mon clan à l’âge de 8 ans, or que connait-on du monde et de ses rouages à cet âge ? Absolument rien. Il est alors vital d’apprendre, et de le faire très vite pour pouvoir survivre et s’adapter. Rester moi-même m’a surement, à l’époque, évité de perdre pied et permis de m’imposer même face aux plus anciens de mon clan. Tâche qui fût loin d’être aisée.
« - L’idée est de froisser le moins possible votre hôte, sans pour autant cacher ce que vous pensez. Le mensonge est une arme puissante et dangereuse, et ce à bien des égards. Il faut savoir la manier avec précaution et parcimonie. Si vous êtes déjà lasse du haut de vos vingt printemps, essayez d’envisager ce que cela pourrait être dans 200 ans, 500 ans ou même 1000 ans. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez pour votre futur ? »
J’enfonce peut-être le clou, mais je pense qu’il est nécessaire pour elle-même de s’offrir une introspection. Parce que dans le fond, si la vie la lasse déjà ... autant qu’elle aille de suite se balader au clair de lune dans les rues de la ville. Je ne doute pas un instant qu’elle y rencontrera des lycans infectés, qui seront ravis de lui offrir une forme de délivrance.
« - Par ailleurs, il m’est très clair que vous condamnez tous ceux autour de vous, à l’exception près de votre père qui jouit d’une aura sur vous, demandez-vous Shidara-san si vous n’êtes pas trop prompte dans votre jugement. Au sortir des murs de votre demeure, personne ne vous attend, personne ne vous connait. Vous n’êtes pas l’héritière principale de votre clan, cette prérogative va à votre frère aîné Ahren. »
Mes paroles sont dures, certes je l’admets, mais dans le cas présent, elles sont plus que nécessaires.
« - Vous n’êtes en rien obligée de sourire, mais vous n’êtes pas censé dire sans un mot au monde que vous le méprisez avant même d’y faire votre entrée. Un conseil que je peux vous donner, est d’accorder une chance aux vampires qui ne sont pas votre père. Il est ce qu’il est, et d’autre vampire peuvent tout à fait gagner votre respect, tout en étant diamétralement opposé à lui. »
La musique s’arrête pour changer de tempo, je m’écarte alors de la jeune Shidara et lui offre une révérence. Je n’ai pas l’intention de danser une nouvelle fois. Je nous prends un verre à chacun et lui en tend un. Si ce n’est pas ma curiosité qui me perdra, ce sera ma bonté. Irrécupérable.
« - Je ne suis pas une personne rancunière, et j’ai bien conscience que ce qui vous manque est d’ouvrir votre vision sur le monde. Vous avez, dans le fond, encore beaucoup à apprendre sur bien des plans et n’y voyez aucune offense. Si cela vous agrée, et vous intéresse, je peux vous accorder encore quelques instants afin de répondre à d’autres de vos interrogations. Néanmoins il me faudra, sous peu, devoir retourner à mes obligations dans ma demeure. »
À elle de voir ce qu’elle souhaite faire. Après tout, je ne peux choisir pour elle, comment elle veut grandir.
Invité
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Mar 29 Oct 2019 - 20:21
Dansaient-ils une valse à trois temps ou à quatre temps ?
Instinctivement, la jeune femme danser. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle dansait, habituée qu’elle était, montée comme une horloge depuis l’enfance, à calquer son pas sur les temps, les tempos, sans âme, sans joie, sans envie. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle dansait, elle ne savait qu’une chose : l’effet extérieur qu’elle renvoyait. Elle connaissait par cœur le port de tête à adopter, le port de bras à tenir et l’expression à ne pas quitter. Elle n’avait jamais été très doué pour ce dernier point, son expression reflétait toujours la même émotion : l’ennui. L’ennui du quotidien qui la rendait acariâtre à même pas vingt ans.
« Personnellement j’ai décidé d’être moi-même depuis longtemps. Je n’ai pas bénéficié de votre luxe, à savoir de choisir le moment pour entrer officiellement dans le monde. Cet instant m’a été imposé, et dans les pires circonstances. Être entier, avec mes coups de sang ou mes fous rires, sans jamais regretter mon ressentis du moment m’a souvent été bénéfiques. Pas toujours, je vous le concède volontiers. Si je m’ennuie ou que je suis mécontent, et je pense que vous avez dû le constater, je ne m’en cache pas. J’y mets seulement beaucoup plus de forme que vous ne l’avez fait. »
Avait-elle déjà vécu une aventure ? Partir loin, vivre une vie loin des projecteurs vampirique, elle n’en avait pas le souvenir. De mémoire d’enfant, elle avait toujours été accroché à ses parents, ses frères et sœurs – aussi surprenant soit-il, Ayumi n’était jamais bien loin non plus –et de leurs domestiques.
Elle-même, seule, ailleurs, dans une autre ville, un autre pays ? Jamais. Elle n’était jamais bien loin du noyau principal. Pourtant qu’était-elle dans ce nid ? Rien de bien intéressant. Avait-elle conscience de cette réalité ? En toute honnêteté, complétement.
« L’idée est de froisser le moins possible votre hôte, sans pour autant cacher ce que vous pensez. Le mensonge est une arme puissante et dangereuse, et ce à bien des égards. Il faut savoir la manier avec précaution et parcimonie. Si vous êtes déjà lasse du haut de vos vingt printemps, essayez d’envisager ce que cela pourrait être dans 200 ans, 500 ans ou même 1000 ans. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez pour votre futur ? »
Elena savait-elle manier le mensonge ? Malheureusement pour sa petite pomme, elle en doutait très fortement. Si sa bouche disait non, ses yeux la trahissait toujours pour révéler son « oui » intérieur souvent beaucoup trop fort.
Et son futur alors ? Il avait raison le vieux, y avait-elle déjà réfléchis ? Jamais. Bien trop occupée qu’elle était à réfléchir à sa futur farce. Car ça, elle était très douée. Rire sous cape lui avait toujours plus, c’était mauvais, mesquin et fourbe mais cela lui plaisait plus de raison. Pour son bonheur absolue, sa sœur, Ayumi était un parfait cobaye prête à l’emploi.
« Par ailleurs, il m’est très clair que vous condamnez tous ceux autour de vous, à l’exception près de votre père qui jouit d’une aura sur vous, demandez-vous Shidara-san si vous n’êtes pas trop prompte dans votre jugement. Au sortir des murs de votre demeure, personne ne vous attend, personne ne vous connait. Vous n’êtes pas l’héritière principale de votre clan, cette prérogative va à votre frère aîné Ahren. »C’était une valse à trois temps.
Elle avait bien fini par mettre la main dessus à présent. Elle haussa un sourcil légèrement amusé. Il était clair que ce n’était pas l’héritière principale et cela lui convenait parfaitement. Détenir toute cette fourmilière dans ses mains était clairement la dernière possibilité qu’envisager Elena pour elle-même.
L’envie serrait beaucoup trop pressente de prendre tout ce petit monde qui fourmille dans le creux de sa main, le regarder s’activer, courir à droite et à gauche, affolée, tourner en rond pour les plus intelligents et de l’écraser.
Elle soupira, ce n’était clairement pas une très bonne pensée. Cependant, elle savait que si elle voyait son clan comme une fourmilière, son père et son frère aîné, devaient principalement le voir comme une excellente et agréable partie d’échec.
Elena ne savait pas vraiment où elle était positionnée dans cette partie grandeur nature. Plus importante qu’un domestique mais clairement moins qu’un chevalier, elle se retrouvait léguer au rang de pion secondaire. Pour le moment, cela lui convenait. Moins on lui en demandait, moins on en attendait d’elle, plus elle aurait l’espace et l’occasion de respirer. Mais respirait-elle ? Se connaissait-elle vraiment ? Ou vivait-elle encore sous les jupes et les ficelles de papa et de maman ?
« Vous n’êtes en rien obligée de sourire, mais vous n’êtes pas censé dire sans un mot au monde que vous le méprisez avant même d’y faire votre entrée. Un conseil que je peux vous donner, est d’accorder une chance aux vampires qui ne sont pas votre père. Il est ce qu’il est, et d’autre vampire peuvent tout à fait gagner votre respect, tout en étant diamétralement opposé à lui. »
Était-elle d’une nature extrême ? Voyait-elle tout en blanc et en noir, en hideux ou fantastique ? Probablement. La jeune femme était attirée par le beau et le paraitre ? Appliquait-elle tous ses jugements aux gens et alentours ? Assurément. Cependant, cet instant passé avec le chef de clan Di Altiero poussait à réflexion. Elle se permit de sourire légèrement, beaucoup trop de réflexion finalement. Quel futur envisageait ? Quelle attitude adopter ? Quelle partie prendre ? Quel chemin prendre ? Et aucune réponse à porter de main. C’était bien ennuyeux.
Alors que le tempo changeait, ils se séparèrent tout deux, délivraient mutuellement de leurs obligations. Une révérence mutuelle et en cœur, il en était terminé de ce moment. C’est donc de son plain grés que la jeune femme attrapa le verre tendu par le chef de clan pour continuer cette conversation en toute tranquillité.
« Je ne suis pas une personne rancunière, et j’ai bien conscience que ce qui vous manque est d’ouvrir votre vision sur le monde. Vous avez, dans le fond, encore beaucoup à apprendre sur bien des plans et n’y voyez aucune offense. Si cela vous agrée, et vous intéresse, je peux vous accorder encore quelques instants afin de répondre à d’autres de vos interrogations. Néanmoins il me faudra, sous peu, devoir retourner à mes obligations dans ma demeure. »
D’un revers de main, la jeune femme balaya l’offense du chef de famille.
« Si une claque ne me fait aucun effet, la vérité encore moins. » se contenta-t-elle d’assurer avec un sourire carnassier.
Elle savait cependant qu’Alessio Di Altiero ne pourrait avoir toutes les réponses nécessaires à son évolution personnelle. Ça serrait à elle de réfléchir dans des circonstances données à quelle femme type elle souhaitait aspirer. C’était une idée plus que grisante. Elle s’était probablement trouvée de quoi s’occuper pendant un long moment.
D’une gorgée salvatrice, elle posa son regard habituellement mauvais sur l’assemblée qu’elle avait réunis ce soir.
Les paroles du chef de famille résonnaient en elle et lui chatouillaient l’âme.
Elle se savait de nature taquine. Elle ne pouvait changer radicalement suite aux paroles sages de l’ancien à ses côtés mais, elle se savait le devoir de méditer. Elle ne pouvait quitter cette assemblée sans une leçon de vie importante pour son évolution future. Elle le savait dorénavant, elle n’était qu’une novice beaucoup trop jeune pour ce monde.
Elle voyait très bien les sourires mensongers qu’on lui rendait, l’avidité dans le regard de ses vampires supposait lui obéir par nature, rien ici, ne donnait envie d’être bon. S’ils représentaient à ses yeux qu’un amas d’insecte, elle savait que dans les leurs, elle n’était qu’un ravissent morceau de viande.
Elle rendit chaque sourire qu’on lui tendait. Rendait-elle une grimace informe ? Il lui semblait bien que non, il ne pouvait s’attendre à un sourire à pleine dent de sa part. Elena resterait à vie Elena. Son légendaire sourire en coin ne pouvait la quitter. Si elle posait dès à présent un regard moins dédaigneux, son sourire, figé, exigé, dessiné par une main extérieure, ne pouvait changer.
Quand elle reposa son regard encore enfantin sur le chef de famille à ses côtés, elle inspira l’air à plein poumon pour ancrer dans son corps la leçon du jour. Elle prit la peine de finir son verre d’une traite, posa ce dernier nonchalamment sur un plateau qui lui passait devant après une révérence avant de reposer un regard respectueux sur son aîné.
« Je ne prendrai pas plus de votre temps, Di Altiero-sama. »
Elle s’inclina lentement mais sûrement, tête baissé, regard au sol avant de se redresser.
« En quelques mots et minutes passées à vos côtés, j’ai plus appris qu’en vingt ans d’expérience. Je saurais, à l’avenir, vous rendre cette aide que vous venez de m’apporter. Je sens bien que beaucoup de réflexion en la matière m’attend, depuis ma naissance je n’ai eu qu’un nom à la bouche, le mien. Je n’ai jamais pris la peine de regarder les environs, j’ai toujours été de nature très égoïste, il faut croire et cela ne me déplaisait pas le moins du monde. »
Elle tendit sa main avec le sourire le plus honnête qu’elle avait à sa portée.
« J’aimerais vous serrer la main. J’ai toujours eu une petite préférence pour les coutumes européennes. Avec ce serrage de main, Di Altiero-Sama, je vous remercie pour cette charmante claque qui ma foi, n’a pas beaucoup fait circuler mon sang mais a fait son effet.
Je vous remercie pour ce remontage de bretelle, en bonne et dû forme, à vos conseils avisés, à votre expérience mais également, à l’avenir que vous m’avez fait voir le temps d’un instant. Je risque de lire un charmant livre d’histoire avant d’aller me coucher. Je suis jeune et conne… mais, il m’arrive de reconnaître mes tords. J’ai eu tord en vous approchant comme je les fais. J’espère vous revoir dans de meilleures conditions.
Enfin, par ce serrage de main, je tiens à signifier mon respect. Mon respect profond et honnête. Profitez, dans deux secondes je vais redevenir cinglante et imbus de moi. »
Elena appréciait les instants brefs. S’éterniser sur un moment qui se devait d’être instantanée pour en profiter sa beauté et sa saveur, l’insupportait. Elle savait donc qu’après cette démonstration de respect, elle s’en irait faire son devoir d’hôte pendant une petite heure ou deux, avant de se retirer pendant une durée indéterminée dans sa grotte.
Alessio O. Di Altiero#102308#102308#102308#102308#102308#102308#102308
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Sam 30 Nov 2019 - 19:18
Durant mes réponses, j’observe un vague haussement de sourcil. Je pourrai même le qualifier d’amuser. Cette enfant est donc irrécupérable ? Pourquoi cela m’étonne-t-il d’abord ? Après tout, son père est totalement, irrémédiablement et définitivement irrécupérable. Et comme le dit le dicton : les chiens ne font pas des chats.
Je suppose qu’elle doit trouver sa position fort confortable, et que l’idée même de devoir assumer les tracas d’héritier de son clan ne lui plaît guère. Oserai-je aller jusqu’à émettre l’hypothèse que cette nouvelle discussion a plus d’impact que la précédente ? Oui. Elle semble ... légèrement plus réceptive, néanmoins je ne doute pas qu’elle ne retiendra probablement pas le quart de mes paroles. Pourquoi diable les enfants ne peuvent-ils pas écouter et entendre ce que l’on peut leur raconter ? Aslan m’a tellement de fois fait ce coup, que je n’aurais même pas dû m’emporter ... mais agir de manière blasée dès l’origine.
Cela n’aurait été que plus honnête. Ce bal a réussi à me blaser. Je ne rêve que de retourner dans ma demeure, écouter un bel opéra et écouter le temps qui passe.
La voilà réagissant enfin à mes paroles, la réalité semblant la rattraper. Sourire carnassier et paroles franches ... le chemin va être bien long avant qu’elle ne devienne une vampire capable de jouer dans la cour de l’aristocratie. Tant pis, après tout ce n’est pas mon problème, mais celui de son paternel. S’il n’éprouve pas le besoin, ni l’envie, de donner une direction à sa fille ... libre à lui.
Ce bal me servira au moins de leçon, face la jeune Elena Shidara, me contenter d’un baisemain avant de prétexter une affaire urgente, ou de reconnaitre quelqu’un dans l’assemblé. Enfin si seulement une nouvelle occasion de la voir se présente, ce qui n’est pas certain non plus.
Elle regarde autour de nous. Mon regard suit vaguement le sien, et se promène donc sur l’armée de vautours et requins qui se trouve présente. Tous ne sont pas présent que par intérêt, quelques-uns le sont par curiosité simple, d’autres par obligation. Cependant une chose reste invariante : elle, tout comme moi, ne sommes que des sucreries appétissantes qu’il leur faut absolument avoir. Une attention, même infime, est pour eux la porte ouverte pour une requête, une proposition ou que sais-je encore.
L’attention de mon hôte revient sur moi. D’une traite, elle finit son verre, le dépose sur un plateau passant là, avant de m’offrir une révérence et un regard respectueux. Apprendrait-elle plus vite que je ne le pensais ? Peut-être n’est-elle pas aussi irrécupérable dans le fond ...
« - Je ne prendrai pas plus de votre temps, Di-Altiero-sama.
En quelques mots et minutes passées à vos côtés, j’ai plus appris qu’en vingt ans d’expérience. Je saurais, à l’avenir, vous rendre cette aide que vous venez de m’apporter. Je sens ben que beaucoup de réflexion en la matière m’attend, depuis ma naissance je n’ai eu qu’un nom à la bouche, le mien. Je n’ai jamais pris la peine de regarder les environs, j’ai toujours été de nature très égoïste, il faut croire et cela ne me déplaisait pas le moins du monde. »
En voilà un aveu fort intéressant, je n’ai donc pas parler totalement dans le vide. C’est toujours agréable.
« - J’aimerais vous serrer la main. J’ai toujours eu une petite préférence pour les coutumes européennes. Avec ce serrage de main, Di Altiero-Sama, je vous remercie pour cette charmante claque qui ma foi, n’a pas beaucoup fait circuler mon sang mais a fait son effet.
Je vous remercie pour ce remontage de bretelle, en bonne et dû forme, à vos conseils avisés, à votre expérience mais également, à l’avenir que vous m’avez fait voir le temps d’un instant. Je risque de lire un charmant livre d’histoire avant d’aller me coucher. Je suis jeune et conne ... mais, il m’arrive de reconnaître mes torts. J’ai eu tort en vous approchant comme je l’ai fait. J’espère vous revoir dans de meilleures conditions.
Enfin, par ce serrage de main, je tiens à signifier mon respect. Mon respect profond et honnête. Profitez, dans deux secondes je vais redevenir cinglante et imbus de moi. »
Sans la moindre hésitation, je serre la main qu’elle me tend en souriant ... avant de rire légèrement à sa dernière phrase.
« - Reconnaitre ses torts est un premier pas pour grandir. Je ne doute pas que nous nous reverrons dans de meilleures conditions, peut-être dans un autre bal qui sait ?
Le respect est quelque chose qui se gagne, et je suis enchanté d’avoir pu gagner le vôtre ce soir. Votre amende honorable vous vaut le mien. Sachez que je suivrai, avec attention, ce que vous deviendrez et j’ai hâte de vous voir devenir une femme aussi redoutable que ne peut l’être votre père. »
Je lâche sa main, conscient que l’instant de grâce et de repentir est définitivement terminé. Je me déleste de ma coupe, à demi-vide, sur un plateau passant près de moi, avant d’ajouter une dernière chose.
« - Sur ce, je vous laisse à vos autres invités. Il me faut retourner à mes obligations. Sachez qu’il n’est pas impossible que, dans un futur plus ou moins proche, je ne vous retourne l’invitation Shidara-san. »
Sur ces derniers mots, et un ultime sourire, je la laisse au milieu de ses invités. Sans difficulté, je trouve le chemin de la sortie. Une fois dehors, le vent frais vient fouétter mon visage avec force. Je respire à nouveau librement, comme si j’avais été en apnée depuis mon entrée dans cette salle de réception.
Que ne puis-je m’échapper quelques temps pour goûter à nouveau au plaisir de n’avoir aucune obligation à honorer ?
Sur cette pensée, teintée de mélancolie, je prends le chemin du retour en flânant. Et si je faisais un détour par la forge de mon vieil ami nordique ? Un verre de whiskey ne serait que le bienvenu !
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