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Dim 22 Avr 2018 - 14:13
Alors qu'il essayait de dompter ses cheveux complètement anarchistes Erèbe poussa un soupire. Ses mèches rouges partaient un peu dans tous les sens, tombant sur son front, recouvrant ses oreilles ainsi que les quelques piercings qui s'y trouvaient et s'arrêtant dans le milieu de sa nuque. A vrai dire, il ne savait pas vraiment pourquoi aujourd'hui il avait essayé de les coiffer, sa masse capillaire n'avait jamais réellement eut de structure et cela faisait bien longtemps qu'il avait abandonné l'idée de leur en donner une. Il enfila rapidement sa seule et unique paire de chaussure, ses Dr Martens noir allaient avec toute sa garde robe qui ne comptait au final que trois jeans noir, quelques tee-shirt de la même couleur et deux ou trois pull.
Il ferma à clés son appartement avant de prendre la direction du bar, à pied il en avait pour une vingtaine de minutes tout au plus. Par habitude il posa son casque sur ses oreilles avant de lancer la musique en mode aléatoire. Il prit une profonde inspiration avant de se mettre à marcher et l'humidité qu'il pu sentir dans l'air lui indiqua qu'il rentrerait probablement sous la pluie. Ça ne le dérangeait pas, il avait toujours apprécié la pluie et tout particulièrement les orages. C'était d'ailleurs les nuits où le vent hurlait et où les nuages pleuraient qu'il dormait le mieux.
Ses pensées se portèrent naturellement vers Akihiko et il se demanda si ce soir il le verrait au bar où si le message avait été suffisamment clair lors de leur dernière rencontre. Son amant d'un soir méritait mieux que ce qu'il n'avait à lui offrir et il aurait beau prétendre que c'était à lui d'en décider, Erèbe avait tout de même son mot à dire et c'était un non catégorique. Il n'était pas têtu non, il s'avérait simplement qu'il changeait rarement d'avis et pas de chance pour son cadet ce serait le cas sur ce sujet.
Le bar dans lequel il travaillé été assez sombre, la lumière était tamisée ce qui procurait à la pièce une aura plutôt secrète et mystérieuse. Un comptoir s'étirait sur presque toute sa longueur et de hauts tabourets permettaient à la clientèle de rester afin de pouvoir discuter avec les barmans. Les tables quant à elles, étaient disposées dans la salle sans réelle organisation, favorisant une certaine intimité plutôt qu'un gain de places et donc de clients.
Il poussa nonchalamment la porte d'entrée avant de saluer son patron et ses collègues d'un signe de tête, collègues qui d'ailleurs avaient cessé d'essayer de sympathiser avec lui. Il était resté poli et avait répondu à leurs questions, il avait même parfois fait l'effort de relancer la discussion mais cela s'arrêtait là. Il avait décliné toutes leurs invitations, ils étaient collègues. Pas amis. Au début, il avait eu du mal avec le contact humain. Parler au client, lui sourire, plaisanter et parfois même le draguer afin qu'il revienne consommer avait été un véritable challenge pour lui. Pourtant aujourd'hui tout cela était devenu comme une seconde peau, après tout, il avait toujours été un excellent menteur.
Après avoir déposé toutes ces affaires dans son casier, il tapota sur l'épaule de son homologue pour lui indiquer qu'il pouvait partir, un sourire sur le visage. Kentaro monta les marches deux par deux afin d'aller chercher ses affaires et sorti du bar tout aussi rapidement. Kentaro était un garçon de 27 ans et semblait infatigable. Sa bonne humeur était contagieuse et ses sourires avaient déjà laissé de jolies marques aux coins de ses yeux.
Son binôme entra à son tour dans le bar et les salua d'un bref signe de tête, jeta son sac sous le comptoir et fit signe à Mikoto de partir. Daisuke et lui travaillaient souvent ensemble le soir, ils formaient un beau duo et surtout, Daisuke était le seul à réellement l'apprécier. Il était un petit peu plus petit, ne dépassant pas le mètre 80 et était assez mince. Il avait des cheveux noirs, plutôt court et un sourire moqueur étirait régulièrement ses lèvres. Sa belle gueule, son attitude je m'en foutiste et l'assurance qu'il dégageait suffisaient à séduire la plupart des filles qui entraient dans le bar.
Étrangement, son collègue ne cherchait pas à la changer ou à entretenir une quelconque conversation avec lui et cela mettait Erèbe en confiance. Il savait qu'il ne lui demanderait pas plus que ce qu'il voulait bien donner et ne cherchait jamais à approfondir leur relation, se contentant d'une tape amicale sur l'épaule avant qu'ils ne retournent chacun chez eux. Le brun lui jeta un torchon en souriant, sachant qu'Erèbe aimait en avoir toujours un avec lui puis se tourna vers leur premier client de la soirée avec un sourire forcé certes, mais tellement éblouissant que tout le monde n'y voyait que du feu. C'était d'ailleurs de lui qu'Erèbe avait appris son jeu d'acteur, il l'avait longuement observé et s'était rendu compte qu'une fois la tape sur l'épaule faite, quelque chose s'éteignait dans les yeux de Daisuke. Peut-être aussi que le sentiment qu'ils se ressemblaient plus qu'ils ne voulaient bien l'accepter influencer sur son comportement en sa présence. A son tour Erèbe sourit au client qui venait d'entrer dans le bar, le show pouvait commencer.
Il ferma à clés son appartement avant de prendre la direction du bar, à pied il en avait pour une vingtaine de minutes tout au plus. Par habitude il posa son casque sur ses oreilles avant de lancer la musique en mode aléatoire. Il prit une profonde inspiration avant de se mettre à marcher et l'humidité qu'il pu sentir dans l'air lui indiqua qu'il rentrerait probablement sous la pluie. Ça ne le dérangeait pas, il avait toujours apprécié la pluie et tout particulièrement les orages. C'était d'ailleurs les nuits où le vent hurlait et où les nuages pleuraient qu'il dormait le mieux.
Ses pensées se portèrent naturellement vers Akihiko et il se demanda si ce soir il le verrait au bar où si le message avait été suffisamment clair lors de leur dernière rencontre. Son amant d'un soir méritait mieux que ce qu'il n'avait à lui offrir et il aurait beau prétendre que c'était à lui d'en décider, Erèbe avait tout de même son mot à dire et c'était un non catégorique. Il n'était pas têtu non, il s'avérait simplement qu'il changeait rarement d'avis et pas de chance pour son cadet ce serait le cas sur ce sujet.
Le bar dans lequel il travaillé été assez sombre, la lumière était tamisée ce qui procurait à la pièce une aura plutôt secrète et mystérieuse. Un comptoir s'étirait sur presque toute sa longueur et de hauts tabourets permettaient à la clientèle de rester afin de pouvoir discuter avec les barmans. Les tables quant à elles, étaient disposées dans la salle sans réelle organisation, favorisant une certaine intimité plutôt qu'un gain de places et donc de clients.
Il poussa nonchalamment la porte d'entrée avant de saluer son patron et ses collègues d'un signe de tête, collègues qui d'ailleurs avaient cessé d'essayer de sympathiser avec lui. Il était resté poli et avait répondu à leurs questions, il avait même parfois fait l'effort de relancer la discussion mais cela s'arrêtait là. Il avait décliné toutes leurs invitations, ils étaient collègues. Pas amis. Au début, il avait eu du mal avec le contact humain. Parler au client, lui sourire, plaisanter et parfois même le draguer afin qu'il revienne consommer avait été un véritable challenge pour lui. Pourtant aujourd'hui tout cela était devenu comme une seconde peau, après tout, il avait toujours été un excellent menteur.
Après avoir déposé toutes ces affaires dans son casier, il tapota sur l'épaule de son homologue pour lui indiquer qu'il pouvait partir, un sourire sur le visage. Kentaro monta les marches deux par deux afin d'aller chercher ses affaires et sorti du bar tout aussi rapidement. Kentaro était un garçon de 27 ans et semblait infatigable. Sa bonne humeur était contagieuse et ses sourires avaient déjà laissé de jolies marques aux coins de ses yeux.
Son binôme entra à son tour dans le bar et les salua d'un bref signe de tête, jeta son sac sous le comptoir et fit signe à Mikoto de partir. Daisuke et lui travaillaient souvent ensemble le soir, ils formaient un beau duo et surtout, Daisuke était le seul à réellement l'apprécier. Il était un petit peu plus petit, ne dépassant pas le mètre 80 et était assez mince. Il avait des cheveux noirs, plutôt court et un sourire moqueur étirait régulièrement ses lèvres. Sa belle gueule, son attitude je m'en foutiste et l'assurance qu'il dégageait suffisaient à séduire la plupart des filles qui entraient dans le bar.
Étrangement, son collègue ne cherchait pas à la changer ou à entretenir une quelconque conversation avec lui et cela mettait Erèbe en confiance. Il savait qu'il ne lui demanderait pas plus que ce qu'il voulait bien donner et ne cherchait jamais à approfondir leur relation, se contentant d'une tape amicale sur l'épaule avant qu'ils ne retournent chacun chez eux. Le brun lui jeta un torchon en souriant, sachant qu'Erèbe aimait en avoir toujours un avec lui puis se tourna vers leur premier client de la soirée avec un sourire forcé certes, mais tellement éblouissant que tout le monde n'y voyait que du feu. C'était d'ailleurs de lui qu'Erèbe avait appris son jeu d'acteur, il l'avait longuement observé et s'était rendu compte qu'une fois la tape sur l'épaule faite, quelque chose s'éteignait dans les yeux de Daisuke. Peut-être aussi que le sentiment qu'ils se ressemblaient plus qu'ils ne voulaient bien l'accepter influencer sur son comportement en sa présence. A son tour Erèbe sourit au client qui venait d'entrer dans le bar, le show pouvait commencer.
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Mar 24 Avr 2018 - 3:46
8 heures du matin, le changelin reptilien attendait devant sa salle que le prof arrive, ses camarades étaient également présents. Ils formaient des petits groupes dont Louka était exclu, depuis son arrivé au lycée, il ne s’était lié à personne. L’une de ses camarades vint lui parler, comme tous les matins, il avait le droit à des banalités venant d’elle. Il répondait à ces questions en la regardant, souriant de temps en temps. Il n’était pas quelqu’un de méchant et se forçait à parler à cette fille pour ne pas paraître méchant et renfermer aux yeux des autres. Alors que les deux jeunes gens échangeaient des banalités, une fille, de la classe d’à côté, s’approcha du jeune garçon.
C’était le genre de fille qui se croyait supérieur aux autres, qui parlait en pensant ne dire que des vérités absolues. Ce genre de personne énervait profondément Louka qui les ignorait la plupart du temps. Pourtant, ce matin-là, il regarda la fille s’approchait, ses yeux le regarda de haut en bas, elle posa alors les mains sur les hanches et regarda d’un air moqueur le reptilien en déclarant :
« Mon amie à raison, tu as un beau visage. Malheureusement, ta cicatrice gâche vraiment tout, elle te défigure quoi… Elle t’enlaidit même… »
Et pleins d’autres choses méchantes que vous préférez ignorez. En résumé : la fille se moqua du jeune garçon et de sa cicatrice jusqu’à que le prof arrive.
Louka ignora les paroles de consolation de ses camarades et entra en classe. Il garda la tête baissé le reste de la journée, de peur de croiser encore le regard de cette peste. Habituellement, il lui aurait répondu de se la fermer et qu’elle devait se regarder avec de parler. Cependant, son étonnement aux paroles de la fille l’avait fait taire et il n’avait pas pu répondre. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’il se fait aborder par un « Ta cicatrice te défigure ».
En fin de journée, il entra dans son dortoir et posa (plus jeta) son sac sur son lit pour aller rapidement dans la petite salle de bain privé. Il se regarda alors dans le miroir, relevant ses cheveux pour regarder mieux sa cicatrice. Elle contourner son œil droit, descendant jusqu'au milieu de sa joue, elle s’arrêtait au niveau de son cuir chevelure et ne touchait pas son nez. Ses doigts l’effleurèrent lentement, il était clair que la cicatrice était voyante, après tout il ne faisait rien pour la cacher, elle faisait partis de lui, il la voyait tous les matins et n’y faisait plus vraiment attention. C’était la première fois depuis longtemps qu’il ne l’avait pas regardait ainsi.
La peau abîmée avait quelques coins de volumes, comme si des veines se trouvaient sous la peau, signe que la peau avait brûlée. Il soupira doucement, malgré cela, elle était voyante, la peau était de différente couleur, légèrement rouge, elle le devenait complètement quand le soleil était là.
Soupirant doucement, il remit ses cheveux en place avant de prendre une douche. Il avait décidé cela sur le moment, il allait sortir ce soir. Après tout, il était en Week-end, il était majeur et donc il pouvait faire ce qu’il voulait. Enfilant simplement un jean et un haut dissimulé par une veste noire, il attrapa son sac, une écharpe légère et sorti de sa chambre en la fermant à clé. Il souffla doucement et alla rapidement jusqu’à la sortie du lycée.
Une fois, dehors, Louka marchant dans les rues de la ville, il se demandait où il pouvait se rendre. Il ne connaissait pas la ville parfaitement, sachant tout de même où était les bars les plus connus ou la médiathèque. Outre cela, il ne connaissait rien. Il se rappela alors d’une discussion qu’il avait entendue entre deux de ses camarades. L’un déclara à l’autre qu’il s’était rendue dans un bar de bas-fond avec ses amis, que peu de personne du lycée s’y rendait et qu’on pouvait donc boire à cet endroit tranquillement. Haussant les épaules, le jeune garçon se dit qu’il n’avait, de toute façon, rien à perdre.
Après quelques minutes de marche, il leva la tête pour regarder la devanture du bar, elle était simple, banale, elle allait très bien à ce quartier. Les yeux vairons du jeune garçon se baissèrent jusqu’à la porte qu’il décida de pousser après qu’un homme y soit entré. Le changelin regarda alors autour de lui, c’était un bar simple, pas trop éclairer ni pas assez, il était parfait. Pour l’instant vide, l’ado se dit qu’il devait être juste ouvert. Il tourna la tête pour regarder l’un des barmans qui regardait Louka, celui-ci avait les cheveux aussi rouges que ses cheveux côtés droits. Cependant, ce qui attira son regard fut le sourire qu’il arborait, un faux sourire. Comment le savait-il ? À regarder les yeux du serveur, celui-ci n’était pas du genre à sourire pour pas-grand-chose, un peu comme le client qu’il allait servir ce soir.
Le lycéen s’avança, heureusement, il avait pensé à prendre sa carte d’identité qui prouvera son âge. S’asseyant sur le tabouret devant le jeune garçon, il le regarda dans les yeux, un sourire n’apparaissant pas sur ses lèvres, mais ses yeux montraient de la politesse. La politesse était quelque chose d’important pour le jeune garçon :
« Bonjour monsieur. Pourrais-je avoir une bière s’il vous plaît ? »
Louka continué à regarder l’homme dans les yeux, ce n’était pour lui pas signe d’arrogance, seulement signe de franchise et de politesse.
C’était le genre de fille qui se croyait supérieur aux autres, qui parlait en pensant ne dire que des vérités absolues. Ce genre de personne énervait profondément Louka qui les ignorait la plupart du temps. Pourtant, ce matin-là, il regarda la fille s’approchait, ses yeux le regarda de haut en bas, elle posa alors les mains sur les hanches et regarda d’un air moqueur le reptilien en déclarant :
« Mon amie à raison, tu as un beau visage. Malheureusement, ta cicatrice gâche vraiment tout, elle te défigure quoi… Elle t’enlaidit même… »
Et pleins d’autres choses méchantes que vous préférez ignorez. En résumé : la fille se moqua du jeune garçon et de sa cicatrice jusqu’à que le prof arrive.
Louka ignora les paroles de consolation de ses camarades et entra en classe. Il garda la tête baissé le reste de la journée, de peur de croiser encore le regard de cette peste. Habituellement, il lui aurait répondu de se la fermer et qu’elle devait se regarder avec de parler. Cependant, son étonnement aux paroles de la fille l’avait fait taire et il n’avait pas pu répondre. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’il se fait aborder par un « Ta cicatrice te défigure ».
En fin de journée, il entra dans son dortoir et posa (plus jeta) son sac sur son lit pour aller rapidement dans la petite salle de bain privé. Il se regarda alors dans le miroir, relevant ses cheveux pour regarder mieux sa cicatrice. Elle contourner son œil droit, descendant jusqu'au milieu de sa joue, elle s’arrêtait au niveau de son cuir chevelure et ne touchait pas son nez. Ses doigts l’effleurèrent lentement, il était clair que la cicatrice était voyante, après tout il ne faisait rien pour la cacher, elle faisait partis de lui, il la voyait tous les matins et n’y faisait plus vraiment attention. C’était la première fois depuis longtemps qu’il ne l’avait pas regardait ainsi.
La peau abîmée avait quelques coins de volumes, comme si des veines se trouvaient sous la peau, signe que la peau avait brûlée. Il soupira doucement, malgré cela, elle était voyante, la peau était de différente couleur, légèrement rouge, elle le devenait complètement quand le soleil était là.
Soupirant doucement, il remit ses cheveux en place avant de prendre une douche. Il avait décidé cela sur le moment, il allait sortir ce soir. Après tout, il était en Week-end, il était majeur et donc il pouvait faire ce qu’il voulait. Enfilant simplement un jean et un haut dissimulé par une veste noire, il attrapa son sac, une écharpe légère et sorti de sa chambre en la fermant à clé. Il souffla doucement et alla rapidement jusqu’à la sortie du lycée.
Une fois, dehors, Louka marchant dans les rues de la ville, il se demandait où il pouvait se rendre. Il ne connaissait pas la ville parfaitement, sachant tout de même où était les bars les plus connus ou la médiathèque. Outre cela, il ne connaissait rien. Il se rappela alors d’une discussion qu’il avait entendue entre deux de ses camarades. L’un déclara à l’autre qu’il s’était rendue dans un bar de bas-fond avec ses amis, que peu de personne du lycée s’y rendait et qu’on pouvait donc boire à cet endroit tranquillement. Haussant les épaules, le jeune garçon se dit qu’il n’avait, de toute façon, rien à perdre.
Après quelques minutes de marche, il leva la tête pour regarder la devanture du bar, elle était simple, banale, elle allait très bien à ce quartier. Les yeux vairons du jeune garçon se baissèrent jusqu’à la porte qu’il décida de pousser après qu’un homme y soit entré. Le changelin regarda alors autour de lui, c’était un bar simple, pas trop éclairer ni pas assez, il était parfait. Pour l’instant vide, l’ado se dit qu’il devait être juste ouvert. Il tourna la tête pour regarder l’un des barmans qui regardait Louka, celui-ci avait les cheveux aussi rouges que ses cheveux côtés droits. Cependant, ce qui attira son regard fut le sourire qu’il arborait, un faux sourire. Comment le savait-il ? À regarder les yeux du serveur, celui-ci n’était pas du genre à sourire pour pas-grand-chose, un peu comme le client qu’il allait servir ce soir.
Le lycéen s’avança, heureusement, il avait pensé à prendre sa carte d’identité qui prouvera son âge. S’asseyant sur le tabouret devant le jeune garçon, il le regarda dans les yeux, un sourire n’apparaissant pas sur ses lèvres, mais ses yeux montraient de la politesse. La politesse était quelque chose d’important pour le jeune garçon :
« Bonjour monsieur. Pourrais-je avoir une bière s’il vous plaît ? »
Louka continué à regarder l’homme dans les yeux, ce n’était pour lui pas signe d’arrogance, seulement signe de franchise et de politesse.
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Mar 24 Avr 2018 - 21:20
Erèbe regarda le jeune qui venait d'entrer dans le bar, il avait un physique plutôt atypique. Des cheveux rouges et blancs, des yeux vairons et une cicatrice, sûrement dû à une brûlure, sur le côté gauche de son visage. Il n'était certainement pas le genre de gars à passer inaperçu.
Il lui avait demandé une bière, sans sourire certes mais la formulation choisi n'en avait clairement pas besoin. De toute évidence il avait face à lui un gamin bien éduqué et poli bien que peu souriant. Erèbe décida à son tours d'abandonner son faux sourire, son petit jeu ne prenait pas avec le client, celui-ci avait su voir au travers sa mascarade cela ne servait plus à rien de faire semblant.
Il n'était pas tout à fait sûr de l'âge du gamin qui se trouvait devant lui mais cela lui importait peu, au vu de son air maussade il n'avait de toute évidence pas passé une bonne journée et majorité ou pas, Erèbe se dit qu'il pouvait bien lui donner cette bière.
« Une brune ou une blonde gamin ? »
« Euh.. Une blonde s'il vous plait. »
Une blonde, la bière basique par excellence. Passe partout et bien souvent, le premier choix quand on ne sait pas vraiment quoi boire. Erèbe se tourna afin d'attraper un verre avant de le remplir et de le tendre au jeune bicolore. Il prit ensuite un petit ramequin pleins de cacahuètes qu'il posa à côté de la bière avant d'aller faire un tour en salle pour ramasser les verres vides laissé par les clients. Il passait quelques coups de torchons sur les tables tout en jetant des coups d’œils au gamin en se demandant ce qui l'avait bien poussé à venir dans les bas fonds de Nakanoto, après tout il avait l'air d'un gars bien propre sur lui. "Avait l'air" étaient sûrement les mots importants, on ne venait pas se perdre ici sans raison. Il retourna derrière le comptoir, servit trois, quatres clients avant de revenir vers le jeune homme. Sa bière était vide et Erèbe décida de lui remplir à nouveau.
« T'inquiète, c'est cadeau. »
Cette fois il ne se prit pas la peine de s'essayer à la discrétion et dévisagea ouvertement le lycéen.
« Mauvaise journée pas vrai ? »
"Ou mauvaise vie ?" se demanda-t-il intérieurement.
Il lui avait demandé une bière, sans sourire certes mais la formulation choisi n'en avait clairement pas besoin. De toute évidence il avait face à lui un gamin bien éduqué et poli bien que peu souriant. Erèbe décida à son tours d'abandonner son faux sourire, son petit jeu ne prenait pas avec le client, celui-ci avait su voir au travers sa mascarade cela ne servait plus à rien de faire semblant.
Il n'était pas tout à fait sûr de l'âge du gamin qui se trouvait devant lui mais cela lui importait peu, au vu de son air maussade il n'avait de toute évidence pas passé une bonne journée et majorité ou pas, Erèbe se dit qu'il pouvait bien lui donner cette bière.
« Une brune ou une blonde gamin ? »
« Euh.. Une blonde s'il vous plait. »
Une blonde, la bière basique par excellence. Passe partout et bien souvent, le premier choix quand on ne sait pas vraiment quoi boire. Erèbe se tourna afin d'attraper un verre avant de le remplir et de le tendre au jeune bicolore. Il prit ensuite un petit ramequin pleins de cacahuètes qu'il posa à côté de la bière avant d'aller faire un tour en salle pour ramasser les verres vides laissé par les clients. Il passait quelques coups de torchons sur les tables tout en jetant des coups d’œils au gamin en se demandant ce qui l'avait bien poussé à venir dans les bas fonds de Nakanoto, après tout il avait l'air d'un gars bien propre sur lui. "Avait l'air" étaient sûrement les mots importants, on ne venait pas se perdre ici sans raison. Il retourna derrière le comptoir, servit trois, quatres clients avant de revenir vers le jeune homme. Sa bière était vide et Erèbe décida de lui remplir à nouveau.
« T'inquiète, c'est cadeau. »
Cette fois il ne se prit pas la peine de s'essayer à la discrétion et dévisagea ouvertement le lycéen.
« Mauvaise journée pas vrai ? »
"Ou mauvaise vie ?" se demanda-t-il intérieurement.
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Mer 25 Avr 2018 - 7:11
Louka remercia le barman quand celui-ci déposa la bière devant lui. Attrapant le verre dans sa main droite, il fit tourner le liquide en le regardant comme s'il lui parlait. Le changelin était seulement en train de réfléchir, il réentendait parfaitement la voix de la fille qui lui disait que sa cicatrice le défigure. Combien de fois avait-il entendu cela ? Plein de fois, cela faisait longtemps qu’il ne comptait plus. Cependant, à la différence d’aujourd’hui, les autres fois avaient toujours étaient dit entre amis. Genre une fille qui le disait à sa meilleure amie, cherchant à être discrète. Le garçon n’avait donc pas toujours relevé cela, mais le fait qu’on vienne l’attaquer avec cela de bon matin l’énerver, mais également lui plomber le moral.
La fille était franche, certes c’est une qualité, mais la méchanceté n’en était pas une. C’était ce que cette nana avait fait, elle était venue lui dire par pure méchanceté et également pour le rabaisser, elle se penser surement trop bas par rapport à lui . Il secoua la tête en buvant sa bière, ses yeux se perdirent alors sur les bouteilles installaient sur l’étagère derrière le bar. Il ne s’y connaît pas en alcool, après tout ce n’est pas dans son habitude de boire, mais aujourd’hui était spécial : il s’était fait insulter à la première heure. Record battu, ça se fête non . Alors concentrer sur ses pensées, ses yeux vairons se levèrent instinctivement sur le barman qui remplit une deuxième fois :
« T’inquiète, c’est cadeau. »
Le changelin le remercia alors en prenant la bière pour boire quelque gorgée, il regardait son interlocuteur. Celui-ci le regardait ouvertement et le jeune ne pût s’empêcher de rougir légèrement, qu’est-ce qu'il avait à le regarder comme ça ? Ou avait-il également lui aussi envie de parler de sa cicatrice ? Pensait-il également qu’elle le défigurait. Continuant de regarder le barman dans les yeux, il resta silencieux et pus calmer ses joues qui cessèrent de rougir :
« Mauvaise journée pas vrai ? »
Essaye-t-il de faire la conversation ? Cela étonna Louka qui continuait de regarder son interlocuteur. Il voulait vraiment entendre les complaintes d’un lycéen mal dans sa peau . Ce n'était pas réellement le rôle du changelin, mais il n’allait pas sourire et dire « tout va bien » parce que ce n’est pas le cas. Puis ce n’était pas la journée qui était mauvaise, c’était les qui y apparaissait qui la rendait mauvaise. Buvant une autre gorgée de sa bière, il releva de sa main droite ses cheveux rouges pour dévoiler la cicatrisent en fixant le barman de ses yeux vairons :
« Le problème de cette journée est une fille qui parlait de ma cicatrise en disant qu’elle me défigurait. De bon matin ce genre de chose me reste dans la gorge. Ce n'est pas ma journée qui est mauvaise, c’est cette nana qui l’est. »
La franchise du jeune garçon devrait se calmer parfois ... Enfin peut-être.
La fille était franche, certes c’est une qualité, mais la méchanceté n’en était pas une. C’était ce que cette nana avait fait, elle était venue lui dire par pure méchanceté et également pour le rabaisser, elle se penser surement trop bas par rapport à lui . Il secoua la tête en buvant sa bière, ses yeux se perdirent alors sur les bouteilles installaient sur l’étagère derrière le bar. Il ne s’y connaît pas en alcool, après tout ce n’est pas dans son habitude de boire, mais aujourd’hui était spécial : il s’était fait insulter à la première heure. Record battu, ça se fête non . Alors concentrer sur ses pensées, ses yeux vairons se levèrent instinctivement sur le barman qui remplit une deuxième fois :
« T’inquiète, c’est cadeau. »
Le changelin le remercia alors en prenant la bière pour boire quelque gorgée, il regardait son interlocuteur. Celui-ci le regardait ouvertement et le jeune ne pût s’empêcher de rougir légèrement, qu’est-ce qu'il avait à le regarder comme ça ? Ou avait-il également lui aussi envie de parler de sa cicatrice ? Pensait-il également qu’elle le défigurait. Continuant de regarder le barman dans les yeux, il resta silencieux et pus calmer ses joues qui cessèrent de rougir :
« Mauvaise journée pas vrai ? »
Essaye-t-il de faire la conversation ? Cela étonna Louka qui continuait de regarder son interlocuteur. Il voulait vraiment entendre les complaintes d’un lycéen mal dans sa peau . Ce n'était pas réellement le rôle du changelin, mais il n’allait pas sourire et dire « tout va bien » parce que ce n’est pas le cas. Puis ce n’était pas la journée qui était mauvaise, c’était les qui y apparaissait qui la rendait mauvaise. Buvant une autre gorgée de sa bière, il releva de sa main droite ses cheveux rouges pour dévoiler la cicatrisent en fixant le barman de ses yeux vairons :
« Le problème de cette journée est une fille qui parlait de ma cicatrise en disant qu’elle me défigurait. De bon matin ce genre de chose me reste dans la gorge. Ce n'est pas ma journée qui est mauvaise, c’est cette nana qui l’est. »
La franchise du jeune garçon devrait se calmer parfois ... Enfin peut-être.
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Ven 27 Avr 2018 - 15:53
Erèbe regarda avec attention la cicatrice du jeune homme, instinctivement ses doigts se portèrent sur sa propre marque qui se trouvait sur sa hanche droite. Il n'était pas doué pour consoler les gens, le manque de contacte humain durant son enfance se faisait ressentir et quand il voyait comment étaient les jeunes entre eux, il ne regretta pas d'avoir grandi loin de ces rapaces qui paraissaient attendre la moindre occasion pour rabaisser les autres afin de se sentir mieux dans leur corps.
« J'sais que c'est facile à dire et beaucoup moins à appliquer mais.. Ces personnes là n'en valent pas la peine. Elle ne mérite clairement pas que tu te mettes dans un état pareil pour elle. »
Il se tut un instant, le temps de servir un nouveau client puis repris.
« L'alcool ne résout rien gamin. Ses mots seront aussi blessant demain qu'ils l'ont été aujourd'hui et tout ce que tu auras gagner c'est une belle gueule de bois si tu picoles trop et pas mal d'argent en moins. »
Il hésita un instant avant d'ajouter :
« Y'a rien de plus qui t'attend à la fin de ce verre si ce n'est que l'illusion d'aller mieux. Demain ce sera la même merde. C'est à toi de lui montrer que cicatrice ou pas tu vaux mieux que ce qu'elle ne sera jamais. »
Encore une fois il s'arrêta en voyant rentrer un groupe de garçons, il les suivi des yeux jusqu'à une table vers le fond.
« Je reviens, je vais prendre leur commande. Savoure bien cette bière, c'est la dernière que je te sers, ce ne sera que du coca ou de la grenadine pour toi après celle là. Peu importe qui elle est, je doute sérieusement qu'elle vaille le prix d'une bière. »
Elle ne valait sûrement pas le prix d'un coca ou d'une grenadine non plus mais au moins, ce serait moins néfaste pour son foie.
« J'sais que c'est facile à dire et beaucoup moins à appliquer mais.. Ces personnes là n'en valent pas la peine. Elle ne mérite clairement pas que tu te mettes dans un état pareil pour elle. »
Il se tut un instant, le temps de servir un nouveau client puis repris.
« L'alcool ne résout rien gamin. Ses mots seront aussi blessant demain qu'ils l'ont été aujourd'hui et tout ce que tu auras gagner c'est une belle gueule de bois si tu picoles trop et pas mal d'argent en moins. »
Il hésita un instant avant d'ajouter :
« Y'a rien de plus qui t'attend à la fin de ce verre si ce n'est que l'illusion d'aller mieux. Demain ce sera la même merde. C'est à toi de lui montrer que cicatrice ou pas tu vaux mieux que ce qu'elle ne sera jamais. »
Encore une fois il s'arrêta en voyant rentrer un groupe de garçons, il les suivi des yeux jusqu'à une table vers le fond.
« Je reviens, je vais prendre leur commande. Savoure bien cette bière, c'est la dernière que je te sers, ce ne sera que du coca ou de la grenadine pour toi après celle là. Peu importe qui elle est, je doute sérieusement qu'elle vaille le prix d'une bière. »
Elle ne valait sûrement pas le prix d'un coca ou d'une grenadine non plus mais au moins, ce serait moins néfaste pour son foie.
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Mar 1 Mai 2018 - 4:26
Il avait raison, cette fille ne vaut pas qu’il se bourre la gueule. Après tout il valait lui-même plus que cela, il ne devait pas descendre au niveau des gens jugeant sur le physique. Ce sont des personnes superficielles qui pensent qu’avoir un beau visage est une excuse pour se moquer des autres. Après tout, Louka n’avait pas choisit d’avoir cette cicatrice, mais elle faisait partis de lui, c’était une part de sa vie qui était inscrite sur son visage pour toute sa vie. Et puis elle prouvait que ses parents n’étaient pas de bonnes personnes, il était après tout tombé sur un barbecue quand il était enfant parce que ses parents étaient trop concentrés sur leurs amies venus pour l’anniversaire de leur fils.
Les yeux vairons du changelin regardèrent le barman qui parlait, il venait de servir un autre client et était revenu lui parler. Oui, malgré l’alcool, demain sera toujours aussi dur qu’aujourd’hui, il devait donc oublier ce moment de sa vie, il devait oublier les mots blessant qu’il a entendu toute sa vie. Il devait oublier tout ce qui pouvait être rattaché à des blâmes. Après l’université, il allait trouver un travail, entrez dans le monde des adultes qu’il espère naïvement être mieux que le monde des gamins. Il allait couper les ponts avec ses parents pour vivre sa vie correctement,
Le barman était surement une personne bonne, qui avait du voir nombre de personne boire pour oublier quelque chose. Pourtant, l’alcool ne nous fait rien oublier, il dissimule seulement une chose que nous pensons trop dur à accepter sur le moment. C’est un moyen de mettre au lendemain ce qui est trop dur d’accepter aujourd’hui. Il écoutait toujours le barman d’ailleurs, il était presque la voix de la raison sur le moment. Quand il partit, Louka soupira doucement, posant son coude sur la table, il posa sa tête sur sa main en buvant quelques gorgées de bière.
Ce n’était pas son genre, il n’était pas du genre à boire un verre pour oublier. Pourtant, il était dans un bar, un verre dans la main. Pourquoi ? Peut-être que son cœur ne pouvait plus garder les insultes, les moqueries et les regards jugent des gens. Peut-être qu’il ne pouvait plus garder au fond de lui la douleur de vivre à l’écart des gens. Après tout, il n’avait aucun ami, pas d’allier sur qui se reposer quand il est fatiguée. Il est dans la froideur de la solitude, même ses souvenirs sont ancrés de sa solitude omniprésente en lui-même. Il est tout simplement un idiot qui attend calmement que quelqu’un vienne l’aider à surmonter les épreuves. Il souhaite être comme tout les ados, avoir des amis, rires, pleurer avec eux, il veut s’amuser, jouer et parler avec les gens comme si cela était normal.
Finissant sa bière, il regarda le barman et sourit doucement :
« Vous avez raison, cela ne sert à rien de penser à quelque chose qui ne nous fera que du mal. Puis l’alcool n’est pas un remède. J’ai 18 ans en fait, je suis plus vraiment un gamin… »
Il se redressa sur son siège en regardant l’homme dans les yeux :
« Je m’appelle Louka, Louka Kanaka. Merci de d’avoir écouté mes plaintes… »
Les yeux vairons du changelin regardèrent le barman qui parlait, il venait de servir un autre client et était revenu lui parler. Oui, malgré l’alcool, demain sera toujours aussi dur qu’aujourd’hui, il devait donc oublier ce moment de sa vie, il devait oublier les mots blessant qu’il a entendu toute sa vie. Il devait oublier tout ce qui pouvait être rattaché à des blâmes. Après l’université, il allait trouver un travail, entrez dans le monde des adultes qu’il espère naïvement être mieux que le monde des gamins. Il allait couper les ponts avec ses parents pour vivre sa vie correctement,
Le barman était surement une personne bonne, qui avait du voir nombre de personne boire pour oublier quelque chose. Pourtant, l’alcool ne nous fait rien oublier, il dissimule seulement une chose que nous pensons trop dur à accepter sur le moment. C’est un moyen de mettre au lendemain ce qui est trop dur d’accepter aujourd’hui. Il écoutait toujours le barman d’ailleurs, il était presque la voix de la raison sur le moment. Quand il partit, Louka soupira doucement, posant son coude sur la table, il posa sa tête sur sa main en buvant quelques gorgées de bière.
Ce n’était pas son genre, il n’était pas du genre à boire un verre pour oublier. Pourtant, il était dans un bar, un verre dans la main. Pourquoi ? Peut-être que son cœur ne pouvait plus garder les insultes, les moqueries et les regards jugent des gens. Peut-être qu’il ne pouvait plus garder au fond de lui la douleur de vivre à l’écart des gens. Après tout, il n’avait aucun ami, pas d’allier sur qui se reposer quand il est fatiguée. Il est dans la froideur de la solitude, même ses souvenirs sont ancrés de sa solitude omniprésente en lui-même. Il est tout simplement un idiot qui attend calmement que quelqu’un vienne l’aider à surmonter les épreuves. Il souhaite être comme tout les ados, avoir des amis, rires, pleurer avec eux, il veut s’amuser, jouer et parler avec les gens comme si cela était normal.
Finissant sa bière, il regarda le barman et sourit doucement :
« Vous avez raison, cela ne sert à rien de penser à quelque chose qui ne nous fera que du mal. Puis l’alcool n’est pas un remède. J’ai 18 ans en fait, je suis plus vraiment un gamin… »
Il se redressa sur son siège en regardant l’homme dans les yeux :
« Je m’appelle Louka, Louka Kanaka. Merci de d’avoir écouté mes plaintes… »
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Jeu 3 Mai 2018 - 14:25
Erèbe eut presque envie de se frapper tellement son discours puait l'hypocrisie. Il était là en train de faire la morale à un gamin sur l'alcool alors que si les flics venait à perquisitionner son appartement, il ne donnait vraiment pas cher de cher de sa peau. Pourtant, Louka, puisque c'était ainsi qu'il s'appelait, ne méritait pas de se morfondre dans l'alcool.
En fait, personne ne méritait de telle remarque et il ne pouvait que compatir, il savait que si il avait été à l'école il aurait lui aussi eut le droit à des remarques sur les nombreuses cicatrices s'étalant sur son corps et son visage. Quoi que, si il avait été à l'école peut-être ne les aurait-il jamais eu..
Louka lui annonça aussi qu'il avait 18 ans et que donc, de ce fait, il n'était plus tout à fait un gamin. Il n'y avait pourtant aucun mal à être un gamin, Erèbe aurait aimé en rester un. En tant que fervent croyant de la Loi de Murphy il lui aurait bien dit que grandir n'était pas aussi bien que ce que l'on croit, que c'est largement surcoté mais il venait à peine de réussir à lui remonter le moral ce n'était pas pour tout niquer maintenant.
« Tu apprendras rapidement que le fait est que j'ai souvent raison, un jour on nous reconnaîtra, mes conseils et moi-même, à notre juste valeur ! »
Ce fût ce moment que Daisuke choisi d'intervenir dans la discussion :
« Ce jour là je te conseille de quitter Nakanoto, moi c'est ce que je ferais.. »
Erèbe lui lança le torchon dessus en souriant, il savait qu'avoir toujours ce torchon avec lui, lui serait utile. Il se tourna à nouveau pour faire face à Louka et se fit la remarque que sa cicatrice n'enlaidissait en aucun cas son visage.
« Je m'appelle Erèbe. T'as pas à me remercier, être barman c'est accepter de jouer les psy de temps en temps. Et j'sais pas si on te l'a déjà dis mais c'est ok de ne pas tout le temps aller bien. L'important, c'est de pas s'isoler. »
Ça se voyait dans ses yeux que Louka n'était pas réellement entouré et si il ne pouvait que compatir, il ne savait que trop bien ce que c'était.
En fait, personne ne méritait de telle remarque et il ne pouvait que compatir, il savait que si il avait été à l'école il aurait lui aussi eut le droit à des remarques sur les nombreuses cicatrices s'étalant sur son corps et son visage. Quoi que, si il avait été à l'école peut-être ne les aurait-il jamais eu..
Louka lui annonça aussi qu'il avait 18 ans et que donc, de ce fait, il n'était plus tout à fait un gamin. Il n'y avait pourtant aucun mal à être un gamin, Erèbe aurait aimé en rester un. En tant que fervent croyant de la Loi de Murphy il lui aurait bien dit que grandir n'était pas aussi bien que ce que l'on croit, que c'est largement surcoté mais il venait à peine de réussir à lui remonter le moral ce n'était pas pour tout niquer maintenant.
« Tu apprendras rapidement que le fait est que j'ai souvent raison, un jour on nous reconnaîtra, mes conseils et moi-même, à notre juste valeur ! »
Ce fût ce moment que Daisuke choisi d'intervenir dans la discussion :
« Ce jour là je te conseille de quitter Nakanoto, moi c'est ce que je ferais.. »
Erèbe lui lança le torchon dessus en souriant, il savait qu'avoir toujours ce torchon avec lui, lui serait utile. Il se tourna à nouveau pour faire face à Louka et se fit la remarque que sa cicatrice n'enlaidissait en aucun cas son visage.
« Je m'appelle Erèbe. T'as pas à me remercier, être barman c'est accepter de jouer les psy de temps en temps. Et j'sais pas si on te l'a déjà dis mais c'est ok de ne pas tout le temps aller bien. L'important, c'est de pas s'isoler. »
Ça se voyait dans ses yeux que Louka n'était pas réellement entouré et si il ne pouvait que compatir, il ne savait que trop bien ce que c'était.
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Mar 8 Mai 2018 - 2:20
Louka regardait le barman devant lui en gardant le silence. Il n’y avait rien à dire pour l’instant, il le regardait donc plus franchement et ne remarqua que maintenant qu’il possédait des cicatrices sur le visage. Avait-il connu la même chose que lui ? Les regards des personnes sur sa personne alors qu’il marche dans la rue . Les enfants qui le regardent avec une peur dans leurs yeux ? ! Les yeux des enfants étaient les pires pour le jeune garçon qui s’en voulait d’avoir cette cicatrice. Il secoua la tête en soupirant, il devait sortir cela de ses pensées. Il attrapa son verre pour finir en quelques gorgées le délicieux nectar.
Il redressa alors la tête quand le barman lui parla et à ses paroles, un sourire apparu sur ses lèvres. Avoir toujours raison . Ce jeune homme avait une bonne confiance en lui pour dire cela ! Cela plaisait bien au changelin qui n’en avait aucune en lui-même. Il respectait ainsi les personnes qui s’accepter comme elles étaient et qui se fichait des avis des autres. Il tourna ensuite la tête en entendant le second barman parlait, il ricana alors doucement tandis que le barman devant lui lança un torchon dessus. Des collègues qui s’entendaient bien ? Peut-être bien, mais cela amusait Louka des regardaient s’amuser, lui n’avait jamais lancé un torchon sur quelqu’un en riant.
Cependant, le barman commença à lui parler, il s’appelait donc Érèbe et il disait également que cela était normal pour un barman de jouer au psy, il avait certainement raison… Mais ce qui suivit étonna le jeune garçon. Cela ok de ne pas aller bien . Sauf qu’il ne pouvait pas se laisser aller pour les choses que les autres disent. Sinon, il freinerait toujours dans sa vie pour écouter les remarques des autres et pour essayer de ne pas les réentendre. Il planta alors ses yeux dans les yeux du prénommé Érèbe pour mieux le regarder. Malgré les cicatrices, c’était une belle personne, il devait attirer les gens, cela était sûr. C’était un homme mature, cela se reflétait dans ses yeux et cela rendait Louka légèrement envieux qui continuait à le regarder. Il sourit alors doucement en posant son verre vide sur le comptoir :
« Je ne suis pas du genre à me laisser aller dans le mal. Je préfère être seul que de souffrir, puis personne n’est là pour me soutenir, donc je préfère passer outre et regarder l’avenir avec positivité… »
C’était ce qu’il aimerait croire, mais il avait conscience que son passé sera comme son futur, froid et solitaire.
Il redressa alors la tête quand le barman lui parla et à ses paroles, un sourire apparu sur ses lèvres. Avoir toujours raison . Ce jeune homme avait une bonne confiance en lui pour dire cela ! Cela plaisait bien au changelin qui n’en avait aucune en lui-même. Il respectait ainsi les personnes qui s’accepter comme elles étaient et qui se fichait des avis des autres. Il tourna ensuite la tête en entendant le second barman parlait, il ricana alors doucement tandis que le barman devant lui lança un torchon dessus. Des collègues qui s’entendaient bien ? Peut-être bien, mais cela amusait Louka des regardaient s’amuser, lui n’avait jamais lancé un torchon sur quelqu’un en riant.
Cependant, le barman commença à lui parler, il s’appelait donc Érèbe et il disait également que cela était normal pour un barman de jouer au psy, il avait certainement raison… Mais ce qui suivit étonna le jeune garçon. Cela ok de ne pas aller bien . Sauf qu’il ne pouvait pas se laisser aller pour les choses que les autres disent. Sinon, il freinerait toujours dans sa vie pour écouter les remarques des autres et pour essayer de ne pas les réentendre. Il planta alors ses yeux dans les yeux du prénommé Érèbe pour mieux le regarder. Malgré les cicatrices, c’était une belle personne, il devait attirer les gens, cela était sûr. C’était un homme mature, cela se reflétait dans ses yeux et cela rendait Louka légèrement envieux qui continuait à le regarder. Il sourit alors doucement en posant son verre vide sur le comptoir :
« Je ne suis pas du genre à me laisser aller dans le mal. Je préfère être seul que de souffrir, puis personne n’est là pour me soutenir, donc je préfère passer outre et regarder l’avenir avec positivité… »
C’était ce qu’il aimerait croire, mais il avait conscience que son passé sera comme son futur, froid et solitaire.
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Jeu 10 Mai 2018 - 4:11
Erèbe regarda Louka, il ne s'était pas trompé, c'était un garçon bien seul. Il savait d'expérience que la solitude n'était vraiment pas d'une bonne compagnie, elle ne faisait que rendre encore plus évident le désert social dans lequel ils se trouvaient.
« Tu sais, être entouré ne veut pas forcément dire souffrir. J'te parle pas d'avoir pleins d'amis mais si tu avais ne serais-ce qu'une personne sur qui tu peux compter tu verrais que tu te sentirais déjà mieux. »
Etre deux pour porter une souffrance réduisait de moitié les peines. Parfois, juste savoir que quelqu'un sera là our t'épauler sans t'en demander plus suffisait à aller mieux.
« Il y a bien quelqu'un avec qui tu te dis que le feeling pourrait bien passer non ? »
Il n'avait jamais été en cours mais vu le nombres d'élèves que possédait un lycée il ne pouvait pas en être autrement. Il y avait bien une personne, au moins une, qui pouvait inspirer confiance à Louka.
« Propose lui de venir boire un verre ici, vous pourrez parler tranquillement et tu verras que les études ressembleront moins à un fardeau quand tu auras quelqu'un avec qui affronter tout ça. Et puis c'est plus simple d'imaginer un avenir agréable quand le présent l'est aussi ! »
Il regarda Louka et décida qu'il ne le laisserai pas partir tant qu'il n'aurait pas réussi à lui arracher un vrai sourire. Il voulait que le bicolore se sente suffisamment à l'aise avec lui en quittant le bar pour se permettre de revenir si le moral venait de nouveau à manquer ou même juste pour discuter tranquillement.
« Tu sais, être entouré ne veut pas forcément dire souffrir. J'te parle pas d'avoir pleins d'amis mais si tu avais ne serais-ce qu'une personne sur qui tu peux compter tu verrais que tu te sentirais déjà mieux. »
Etre deux pour porter une souffrance réduisait de moitié les peines. Parfois, juste savoir que quelqu'un sera là our t'épauler sans t'en demander plus suffisait à aller mieux.
« Il y a bien quelqu'un avec qui tu te dis que le feeling pourrait bien passer non ? »
Il n'avait jamais été en cours mais vu le nombres d'élèves que possédait un lycée il ne pouvait pas en être autrement. Il y avait bien une personne, au moins une, qui pouvait inspirer confiance à Louka.
« Propose lui de venir boire un verre ici, vous pourrez parler tranquillement et tu verras que les études ressembleront moins à un fardeau quand tu auras quelqu'un avec qui affronter tout ça. Et puis c'est plus simple d'imaginer un avenir agréable quand le présent l'est aussi ! »
Il regarda Louka et décida qu'il ne le laisserai pas partir tant qu'il n'aurait pas réussi à lui arracher un vrai sourire. Il voulait que le bicolore se sente suffisamment à l'aise avec lui en quittant le bar pour se permettre de revenir si le moral venait de nouveau à manquer ou même juste pour discuter tranquillement.
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Mar 15 Mai 2018 - 17:50
Malgré son visage inexpressif, l’adolescent commençait doucement à apprécier Érèbe le barman. Même s’ils venaient seulement de se rencontrer, il n’était pas du genre à vouloir seulement le réconforter, il l’écoutait parler et répondait en conséquence. Il pouvait être sûr, ses paroles ne tombaient pas dans l’oreille d’un sourd et lui-même écoutait attentivement ses paroles.
Louka ne pouvait pas dire s’il avait tort ou raison, lui n’avait fait que penser, depuis le début de sa vie, que la souffrance est créée par l’attachement. Il pensait que sans s’attacher, il ne connaîtrait pas la souffrance d’une disparition, d’une mort, d’une trahison ou de paroles dures que les humains peuvent avoir. Même sans avoir d’ami, sans avoir d’épaule où pleurait, il connaissait la cruauté de certaines personnes. Sa cicatrice, la couleur de ses cheveux, sa façon d’être dérange beaucoup de personnes qui ne se gênent pas pour lui faire savoir. Il pensait sérieusement ne pas avoir de quelqu’un pour se sentir mieux, mais aux vues de ce qu’il était en train de faire, il pensait avoir tort. Après tout il était assis dans un bar et parlait de ses problèmes avec Érèbe, un inconnu barman qui voulait bien lui parler.
« Non je n’ai personne, je suis assez solitaire en fait. Mes parents ne sont pas proches de moi et je ne parle que très rarement avec mes camarades de classe. Enfin il y en a bien un avec qui le feeling passe bien mais nous n’avons jamais réellement parlé… »
Il avait réfléchi tout en parlant, il n’avait pas été proche de ses camarades et ne leur parlait que part nécessité. Cependant il y avait bien une personne avec qui le feeling était bien passé, Zuko l’un de ses camarades. Ils avaient été plusieurs fois ensemble en groupe et ils avaient discuté de tout et de rien. C’était un chic ados qui n’était pas méchant et qui n’avait pas été hostile avec lui, le change lin n’avait donc aucune raison de le détester et même de le considérer comme un ami. Mais c’était bel et bien l’une des premières personnes avec qui Louka se sentait bien. Même s’ils n’avaient parlé qu’au lycée et quand ils étaient en groupe, mais il pensait sérieusement qu’ils pouvaient devenir amis, Zuko n’était vraiment pas une personne méchante.
En entendant les paroles d’Érèbe qui le fit sortir de ses pensées. Il sourit doucement en le regardant dans les yeux, jamais il n’oserait inviter son camarade à boire un verre avec lui, Zuko est mignon et gentil, mais il n’irait pas boire avec une personne qu’il ne connaît que par le biais du lycée, si . Il joua avec son verre en souriant :
« Je ne le connais pas assez pour l’inviter à boire un verre. Puis je serais trop gêné pour l’inviter, on ne se connaît que par le biais du lycée… Je peux avoir un coca s’il vous plaît . »
Louka ne pouvait pas dire s’il avait tort ou raison, lui n’avait fait que penser, depuis le début de sa vie, que la souffrance est créée par l’attachement. Il pensait que sans s’attacher, il ne connaîtrait pas la souffrance d’une disparition, d’une mort, d’une trahison ou de paroles dures que les humains peuvent avoir. Même sans avoir d’ami, sans avoir d’épaule où pleurait, il connaissait la cruauté de certaines personnes. Sa cicatrice, la couleur de ses cheveux, sa façon d’être dérange beaucoup de personnes qui ne se gênent pas pour lui faire savoir. Il pensait sérieusement ne pas avoir de quelqu’un pour se sentir mieux, mais aux vues de ce qu’il était en train de faire, il pensait avoir tort. Après tout il était assis dans un bar et parlait de ses problèmes avec Érèbe, un inconnu barman qui voulait bien lui parler.
« Non je n’ai personne, je suis assez solitaire en fait. Mes parents ne sont pas proches de moi et je ne parle que très rarement avec mes camarades de classe. Enfin il y en a bien un avec qui le feeling passe bien mais nous n’avons jamais réellement parlé… »
Il avait réfléchi tout en parlant, il n’avait pas été proche de ses camarades et ne leur parlait que part nécessité. Cependant il y avait bien une personne avec qui le feeling était bien passé, Zuko l’un de ses camarades. Ils avaient été plusieurs fois ensemble en groupe et ils avaient discuté de tout et de rien. C’était un chic ados qui n’était pas méchant et qui n’avait pas été hostile avec lui, le change lin n’avait donc aucune raison de le détester et même de le considérer comme un ami. Mais c’était bel et bien l’une des premières personnes avec qui Louka se sentait bien. Même s’ils n’avaient parlé qu’au lycée et quand ils étaient en groupe, mais il pensait sérieusement qu’ils pouvaient devenir amis, Zuko n’était vraiment pas une personne méchante.
En entendant les paroles d’Érèbe qui le fit sortir de ses pensées. Il sourit doucement en le regardant dans les yeux, jamais il n’oserait inviter son camarade à boire un verre avec lui, Zuko est mignon et gentil, mais il n’irait pas boire avec une personne qu’il ne connaît que par le biais du lycée, si . Il joua avec son verre en souriant :
« Je ne le connais pas assez pour l’inviter à boire un verre. Puis je serais trop gêné pour l’inviter, on ne se connaît que par le biais du lycée… Je peux avoir un coca s’il vous plaît . »
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