[EVENT] Celui qui ne pouvait choir (21/06/2018, ~1h)
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Aaren S. Hermansson
Raphaël de La Roche
Le Narrateur
7 participants
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Le Narrateur#100244#100244#100244#100244#100244
Vieux sage
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Sam 6 Avr 2019 - 16:28
Quartier des affaires
« Ruelle sombre »
Au bord de la ruelle, affalé dos contre un mur de briques dans une position peu naturelle, un lycan sous sa forme lupine est parfaitement immobile, sans le moindre signe de vie, au milieu d’une flaque de sang frais. Un filet de liquide vital s’écoule encore d’une profonde entaille nette à sa gorge, qui ne montre aucun signe de cicatrisation. D’autres estafilades non létales luisent au niveau des membres antérieurs et du torse. La scène est aussi imprégnée d’une odeur de sang humain. Quelqu’un d’autre a été blessé ici. D’ailleurs un beau morceau de tissu d’une dizaine de centimètres est accroché aux griffes de la créature. Sous la lumière de la demi-lune qui brille dans la ciel, la scène semble particulièrement étrange. Les lycans morts, ça ne court pas les rues. Mais les lycans qui meurent en conservant leur forme surnaturelle, cela ne s’est jamais vu. Quelques Sénateurs observent la scène de loin, amassés à l’entrée de la ruelle, avec une curiosité macabre, chuchotant entre eux. La plupart sont partis ou sont restés discuter au Sénat, préférant se tenir éloignés de ce mystère et d’éventuels autres lycans qui pourraient vouloir chercher vengeance.
Invité
Invité
Sam 6 Avr 2019 - 19:52
La séance au sénat s’était un peu envenimée, en grande partie à cause de moi forcément, mais comment garder son sang froid devant Metuselah Shidara ? J’avais conservé les apparences pour ce qui était de Yesfir, savoir que nous nourrissons une amitié comme la nôtre aurait été compliqué à assumer au sénat avec mon tempérament et le besoin qu’elle avait de préserver les apparences pour sa cours. Mais Shidara avait décidé de se la jouer grand prince pour une raison qui m’intriguait. Comme si tout allait venir de lui ou comme si finalement il voulait que j’arrive en ville pour donner des coups de pieds dans la fourmilière. C’était tout de même un vieux d’la vieille pour le coup et il fallait que je me méfie de lui et de ce qu’il avait pu prévoir pour l’avenir. Rosalie avait raison de dire que mon caractère ne serait pas celui d’un bon politicien, mais une fois le calme revenu, j’entrevoyais déjà les possibilités.
Je laissai mes hommes finir de rentrer la bête dans le sous-sol du domaine et partis faire un tour en ville en attendant la fin de cette séance interminable du sénat pour enfin rencontrer en tête à tête certain homologues plus intéressants que les inactifs. J’avais beaucoup de temps devant moi, mais le quartier, étrangement calme commença à diffuser une odeur étrange, une odeur qu’on ne sent que très rarement, celle du sang de lycan. Le sang était frais, ce n’était pas résidu de mon captif loin de là même. C’était proche et en quantité.
J’ai pris la direction de l’origine évidente du sang pour avoir des réponses à mes questions, peut-être allais-je trouver les reste fumants d’un vampire ayant croisé l’hispanique rongeant son frein. Cela aurait été plus simple que ce soit ça.
Pour ne rien arranger à notre histoire il y avait beaucoup de monde, des vampires évidemment, mais des sénateurs. Qu’est-ce qu’ils foutaient là ceux là ? Des sénateurs qui avaient dû sortir en avance, sans quoi il y aurait eu les têtes d’affiches du cirque que j’avais quitté une bonne heure avant. Nan c’était autre chose qui se passait à en juger par leur têtes. C’est presque en sursautant au tintement des éperons qu’on réagit ces sénateurs à ma présence, s’écartant pour me laisser passer en m’ayant reconnu.
Il était là, comme une vieille charogne pour le plaisir des bestioles, sauf qu’ici bas, les mouches à merde c’était les vampires. On aurait pu croire à un véritable drame, comme un incendie attire les bados dans le but de se nourrir de la détresse des autres. Ce qui attirait ces papillons de nuit de demi lune, c’était un cadavre tout frais de lycan, comme on en voit qu’une fois. Le pauvre bougre était encore sous sa forme lupine, une sans précédent dans l’histoire de cette espèce dont chaque mort avait repris sa forme humaine. Je regardai avec intérêt ce cadavre si étrange, permettant d’admirer la musculature de cette bête, couverte d’estafilades sur les membres. L’odeur d’un humain était très présente sur son corps, était-ce un hunter qui avait fait ça ? Je ne voyais qu’un hunter pour avoir une vitesse et une force grâce à son arme pouvant lui permettre de survivre à un affrontement direct, mais de là à le tuer. Si c’était un hunter il devait être sacrément burné pour tenter sa chance avec un lycan, même de ce gabarit là.
Je pris le temps de visualiser ce qui avait dû se passer ici, en regardant les projection de sang pour retracer les endroits où les coups avaient été portés. C’était pas évident avec tout ces connards un peu partout à regarder le cadavre de ce lycan et à rester dans mes pattes.
Bradley ▬ Vous pouvez pas vous barrer putain !C’était le premier lycan à ne pas guérir de ces blessures, il y avait l’odeur d’un humain et pas moyen de pouvoir réfléchir tranquillement avec ces empotés qui discutent bruyamment. Ely qui n’est jamais là quand on a besoin celle-là aussi..
Bradley ▬ Mais qu’est-ce que c’est ça...Il y avait quelque chose de coincé entre ses griffes. C’était a priori un morceau de tissu très résistant, mais qui avait été entaillé visiblement très facilement. C’était sans doute un tissu d’une tenue de protection d’une fort belle qualité, très certainement du kevlar. Pas étonné que les griffes soient passé au travers comme ça, ce n’est pas prévu pour. Il n’était pas à exclure que le tueur de ce lycan soit très gravement blessé avec un lambeau de tissu pareil d’arraché.
Bradley ▬ Vos gueules !Il fallait que je me concentre un instant pour libérer le plein potentiel de mes sens. Je les bridai tout le temps dans le but de ne pas être envahi de stimuli venant de tous les sens, mais ici c’était nécessaire de capter la moindre information qui pouvait s’avérer utile.
Action : Expertise la scène de crime en quête d’indices et de compréhension de celui qu’il a.
Prédéfinie ou secrète : Pouvoir de super sens
Coût en PA : 3PA
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Coût en PA : 3PA
Un pas rapide se faisait entendre, un vampire à l’odeur et arrivant ici, une odeur qui était présente dans le sénat. C’était sans doute un sénateur qui arrivait de là-bas où on les avait prévenu. C’est aussi à ce moment là que j’ai reçu un message de Rosalie pour m’avertir de la situation. Elle était gentille. Je lui ai répondu que malheureusement je savais et que j’étais déjà arrivé sur les lieux, avant de lui intimer l’ordre de retourner au domaine pour la nuit car tout nos projets étaient à revoir. Je ne l’avais pas eu au bout du fil, mais je pouvais l’entendre crier sur ton téléphone de là où je me situai.
Quelques instants s’étaient écoulé après la venu de ce sénateur quand je senti l’aura et l’odeur de monsieur Ryan et d’Aaren ainsi que d’une personne que je ne connaissais pas.
C’est sans me retourner que je me suis adressé au norvégien.
Bradley ▬ Tu vois mon ami, je ne pensais qu’en te suggérant de venir au Japon quand on s’est rencontré qu’on en arriverait là un jour.Ce n’est qu’ensuite que je me suis relevé de ma position accroupi en train d’analyser les indices sur le corps pour me tourner vers ceux qui venaient d’arriver.
“Porte ouverte sur l’inconnue”
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Vieux sage
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Lun 8 Avr 2019 - 20:13
Quartier des affaires
« Ruelle sombre »
Les odeurs du lieu sont peu reluisantes, vieux chewing-gum, urine... discrètes car lavées par la pluie depuis des jours, mais encore présente pour qui est capable de les percevoir. Les odeurs mêlées des sangs sont fortes, mais tu parviens à isoler celle de l'humain, qui a laissé une traînée de gouttelettes sanglantes dans son sillage. Ce doit être une belle blessure. Cela dit, tu ne distingues qu'une odeur d'humain récente. Les autres ont dû passer par là dans la journée. Pour un de ces êtres faibles, vaincre un lycan en un contre un, c'est plutôt impressionnant. Pas surprenant qu'il ait récolté des griffures. C'est bien du kevlar tâché de sang qui est resté accroché aux griffes de la bête, imprégné de l'odeur du hunter. Les traces de griffes sur les murs démontrent que le lycan s'est défendu avec beaucoup de zèle, sans faire très attention en visant. Pas d'objets particuliers sur le sol, à part quelques vieux mégots qui doivent dater de plus longtemps.
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Lun 22 Avr 2019 - 11:23
Tandis que je quittais le bâtiment du Sénat pour rejoindre le lieu où gisait le lycan, mes pensées se bousculaient dans mon esprit. Je n’étais pas le seul Sénateur à m’y rendre, loin de là. Je déplorerai toutefois l’absence de Jess, qui avait déjà prévu quelque chose à ma connaissance et devait nous fausser compagnie. Elle vint vers moi pour me serrer dans ses bras, mais, gardant à l’esprit ses jeux de regard et ses énigmatiques paroles à l’égard de Shidara, je ne pus m’empêcher de lui glisser quelques mots à l’oreille.
- Jess, je ne sais pas à quoi tu joues avec Shidara, mais je ne suis pas aveugle. Il faudra qu’on en reparle bientôt, tu ne t’en tireras pas si facilement. D’ici là, s’il-te-plaît, prends soin de temps. Et n’oublie pas, si tu as des ennuis, je suis toujours là.
Je ne lui avais pas dit explicitement, mais mes yeux avaient fait passer un message clair : j’avais perdu ma fiancée, je ne souhaitais pas qu’il arrivât malheur à ma meilleure amie. Après notre séparation, je repris l’ascension du Sénat pour rejoindre Sarah. Celle-ci me prit les mains dans une démonstration d’amitié chaleureuse et bienvenue. Je lui souris à mon tour, touché par ses mots.
- Très bien, je fais confiance au Seigneur di Altiero pour vous protéger, même si je doute que vous en ayez réellement besoin. A bientôt j’espère Sarah, d’ici là prenez soin de vous.
L’héritière des Lawford s’éloigna en compagnie d’Alessio. Je suivis du regard leur marche jusqu’à ce qu’ils disparussent à l’angle de la prochaine rue. Joshua dût partir également, et c’était une décision qui me rassurait, car je ne savais pas ce qui nous attendait là-bas. Je préférais le savoir en sécurité au manoir des Ryan. Je me retrouvai ainsi privé de mes principaux appuis, même si j’avais encore quelques connaissances amicales parmi les sénateurs Ryan. Toutefois, Junya ne tarderait pas à me retrouver sur les lieux, et ce serait ensuite à mon tour de retrouver la quiétude de ma maison.
Je sus que nous approchions avant même de poser mes yeux sur la scène. L’odeur de sang à moitié séché -de lycan, mais pas uniquement-, d’urine, et d’autres liquides corporels me prit au nez. Je pouvais littéralement sentir la mort ici. Le coeur lourd, je me rapprochai du centre de la foule, qui gravitait autour d’un point précis. Tandis que je me frayais un chemin, je reconnus le timbre grave et le vocabulaire fleuri du chef américain. J’étais quelque peu surpris de le savoir déjà présent sur les lieux.
Je pus finalement découvrir le triste spectacle pour lequel les vautours de l’assemblée se disputaient. La pauvre créature gisait contre le mur, dans une mare de sang qui provenait de l’entaille nette et fatale sur sa gorge. Le corps du lycan était parsemé d’autres blessures plus superficielles. Je reconnus l’odeur d’un humain très près du cadavre. Je fronçai les sourcils ; serait-ce l’oeuvre d’un hunter ? Car il n’y avait qu’eux pour survivre à un tel combat. Sauf qu’à ma connaissance, il n’existait aucun moyen d’infliger de telles blessures aux lycanthropes. La thèse de la mort par le virus était caduque. Ce lycan avait été tué par une arme blanche. Je ne pouvais toutefois pas dire si c’était le virus qui l’avait empêché de retrouver sa forme humaine en expirant son dernier souffle.
C’est alors que Junya fit son apparition juste à côté de moi, en compagnie d’Aaren, et d’une demoiselle qui m’était inconnue. Nullement pris au dépourvu, habitué aux allées et venues de mon ami, et étant moi-même un téléporteur, je me tournai vers lui pour le saluer pour la deuxième fois ce soir. Je serrai ensuite la main du chef hunter avec un sourire amical et franc, avant de m’incliner respectueusement devant la jeune femme, à l’odeur particulière, qui me fut présentée sous le nom d’Alta.
- Bonsoir Aaren, ravi de te revoir malgré les circonstances. Enchanté Dame Alta. Je suis arrivé il y a peu. Le lycan, comme vous pouvez le constater, n’est pas mort de façon naturelle. Il a été mortellement blessé par arme blanche à la jugulaire. Il n’y a qu’un hunter capable de leur faire face, je n’ai pas senti d’odeur de vampire proche du corps par ailleurs. J’imagine que les chevaliers de l’ombre n’y sont pour rien.
- En effet, j’ai appris la nouvelle par Junya il y a quelques minutes. Nous ne savons pas comment un hunter a pu se procurer une arme capable de les tuer, mais il ne vient certainement pas de chez nous...
L’humain laissa sa phrase en suspend. Je le suspectais d’avoir déjà sa petite idée sur le ou les responsables de cette histoire. Je m’écartai pour laisser mes camarades étudier la scène de leurs propres yeux. Et je ne doutais pas que le hunter souhaiterait mettre rapidement en place une zone de sécurité pour préserver la scène de crime. Car c’en était un, désormais. La voix de Bradley Dwight Hodgkin s’éleva ; je tournai la tête vers le géant, intrigué. “Ami”, à qui s’adressait-il ? Je le fus encore plus lorsque Aaren lui répondit. Les deux hommes se connaissaient visiblement bien. Je n’étais décidément pas au bout de mes surprises.
- Jess, je ne sais pas à quoi tu joues avec Shidara, mais je ne suis pas aveugle. Il faudra qu’on en reparle bientôt, tu ne t’en tireras pas si facilement. D’ici là, s’il-te-plaît, prends soin de temps. Et n’oublie pas, si tu as des ennuis, je suis toujours là.
Je ne lui avais pas dit explicitement, mais mes yeux avaient fait passer un message clair : j’avais perdu ma fiancée, je ne souhaitais pas qu’il arrivât malheur à ma meilleure amie. Après notre séparation, je repris l’ascension du Sénat pour rejoindre Sarah. Celle-ci me prit les mains dans une démonstration d’amitié chaleureuse et bienvenue. Je lui souris à mon tour, touché par ses mots.
- Très bien, je fais confiance au Seigneur di Altiero pour vous protéger, même si je doute que vous en ayez réellement besoin. A bientôt j’espère Sarah, d’ici là prenez soin de vous.
L’héritière des Lawford s’éloigna en compagnie d’Alessio. Je suivis du regard leur marche jusqu’à ce qu’ils disparussent à l’angle de la prochaine rue. Joshua dût partir également, et c’était une décision qui me rassurait, car je ne savais pas ce qui nous attendait là-bas. Je préférais le savoir en sécurité au manoir des Ryan. Je me retrouvai ainsi privé de mes principaux appuis, même si j’avais encore quelques connaissances amicales parmi les sénateurs Ryan. Toutefois, Junya ne tarderait pas à me retrouver sur les lieux, et ce serait ensuite à mon tour de retrouver la quiétude de ma maison.
Je sus que nous approchions avant même de poser mes yeux sur la scène. L’odeur de sang à moitié séché -de lycan, mais pas uniquement-, d’urine, et d’autres liquides corporels me prit au nez. Je pouvais littéralement sentir la mort ici. Le coeur lourd, je me rapprochai du centre de la foule, qui gravitait autour d’un point précis. Tandis que je me frayais un chemin, je reconnus le timbre grave et le vocabulaire fleuri du chef américain. J’étais quelque peu surpris de le savoir déjà présent sur les lieux.
Je pus finalement découvrir le triste spectacle pour lequel les vautours de l’assemblée se disputaient. La pauvre créature gisait contre le mur, dans une mare de sang qui provenait de l’entaille nette et fatale sur sa gorge. Le corps du lycan était parsemé d’autres blessures plus superficielles. Je reconnus l’odeur d’un humain très près du cadavre. Je fronçai les sourcils ; serait-ce l’oeuvre d’un hunter ? Car il n’y avait qu’eux pour survivre à un tel combat. Sauf qu’à ma connaissance, il n’existait aucun moyen d’infliger de telles blessures aux lycanthropes. La thèse de la mort par le virus était caduque. Ce lycan avait été tué par une arme blanche. Je ne pouvais toutefois pas dire si c’était le virus qui l’avait empêché de retrouver sa forme humaine en expirant son dernier souffle.
C’est alors que Junya fit son apparition juste à côté de moi, en compagnie d’Aaren, et d’une demoiselle qui m’était inconnue. Nullement pris au dépourvu, habitué aux allées et venues de mon ami, et étant moi-même un téléporteur, je me tournai vers lui pour le saluer pour la deuxième fois ce soir. Je serrai ensuite la main du chef hunter avec un sourire amical et franc, avant de m’incliner respectueusement devant la jeune femme, à l’odeur particulière, qui me fut présentée sous le nom d’Alta.
- Bonsoir Aaren, ravi de te revoir malgré les circonstances. Enchanté Dame Alta. Je suis arrivé il y a peu. Le lycan, comme vous pouvez le constater, n’est pas mort de façon naturelle. Il a été mortellement blessé par arme blanche à la jugulaire. Il n’y a qu’un hunter capable de leur faire face, je n’ai pas senti d’odeur de vampire proche du corps par ailleurs. J’imagine que les chevaliers de l’ombre n’y sont pour rien.
- En effet, j’ai appris la nouvelle par Junya il y a quelques minutes. Nous ne savons pas comment un hunter a pu se procurer une arme capable de les tuer, mais il ne vient certainement pas de chez nous...
L’humain laissa sa phrase en suspend. Je le suspectais d’avoir déjà sa petite idée sur le ou les responsables de cette histoire. Je m’écartai pour laisser mes camarades étudier la scène de leurs propres yeux. Et je ne doutais pas que le hunter souhaiterait mettre rapidement en place une zone de sécurité pour préserver la scène de crime. Car c’en était un, désormais. La voix de Bradley Dwight Hodgkin s’éleva ; je tournai la tête vers le géant, intrigué. “Ami”, à qui s’adressait-il ? Je le fus encore plus lorsque Aaren lui répondit. Les deux hommes se connaissaient visiblement bien. Je n’étais décidément pas au bout de mes surprises.
Aaren S. Hermansson#100534#100534#100534#100534#100534#100534
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Mer 8 Mai 2019 - 9:34
Son amie hocha la tête avant de récupérer sa faux. Aaren retint un sourire. Elle accédait à sa demande non formulée, même s'il pensait en parallèle qu'il avait déjà bien usé de son temps libre. Car, si elle ne lui avait pas donné la véritable raison de son départ-question de secret- il s'était douté que les sorciers en étaient à l'origine. Mais la jeune femme ignorait qu'il connaissait son secret, et il ne la confronterait pas à moins d'y être obligé. Et donc, s'il comptait effectivement sur son expérience de Hunter, il espérait également que ses dons de sorcière pourraient leur être utile d'une quelconque façon.
À présent qu'ils étaient décidé, Aaren récupéra dans son bureau plusieurs paires de gants en latex, ainsi que des sacs plastiques pour récupérer des indices sur les lieux. Il revint ensuite vers ses deux camarades et suivit les instructions du vampire sans discuter. Il savait à quoi s'attendre, toutefois l'expérience fut bien au delà de ce qu'il s'imaginait. Ce fut comme s'il était aspiré par l'espace lui-même avant d'être lâché brutalement dans le vide. Heureusement, il avait l'estomac bien accroché, et il en avait vu d'autres. Ce qui lui permit, à l'arrivée, de conserver sa dignité. Toutefois il accueillit l'air frais avec enthousiasme. Il embrassa son environnement d'un rapide coup d'œil. Il reconnaissait le quartier proche du Sénat. Toutefois ils se trouvaient en hauteur… sur un toit, plus exactement.
Il n’eut pas le temps de réagir qu’ils repartaient déjà pour un nouveau voyage. Cette fois, ils apparurent juste à coté de Raphaël, qui observait avec attention la scène. Le norvégien prit une profonde inspiration pour chasser cette sensation désagréable qui l’innondait. Puis il focalisa toute son attention sur ce qui se trouvait juste devant lui. Il reconnut le dos imposant de Bradley ; il esquissa un sourire. Il n’était même pas surpris de le savoir ici, avant tous les autres. Son ami l’avait appelé alors qu’il se trouvait dans l’avion pour le prévenir de son arrivée imminente. Le chef hunter imaginait leurs retrouvailles devant une bonne bière, pas sur une scène de crime, et devant le cadavre d’un lycan qui plus est Il serra la main de Raphaël pour le saluer et fit rapidement les présentations.
Bonsoir Raphaël. Voici Alta, une ancienne hunter.
Raphaël leur fit rapidement l’état de la situation. L’air grave, Aaren posa les yeux sur le corps du lycan.
En effet, j’ai appris la nouvelle par Junya il y a quelques minutes. Nous ne savons pas comment un hunter a pu se procurer une arme capable de les tuer, mais il ne vient certainement pas de chez nous…
Aaren fit quelques pas, se rapprochant du chef américain qui analysait la scène de crime. Celui-ci lui adressa quelques mots. Le nordique réduisit à néant la distance qui le séparait de son ami pour lui serrer le bras, dans une poigne presque fraternelle.
Moi non plus, mon cher Bradley. Je suis heureux de te revoir, même si les circonstances sont plus que regrettables… Il se tourna vers ses autres amis pour faire les présentations. Je n’ai pas besoin de te présenter Junya Ryan, j’imagine. Voici Raphaël de La Roche, son bras droit, et Altaïr Arafa-Nazari, dite Alta, une ancienne hunter venue nous prêter main forte.
Aaren commençait à sentir les regards des sénateurs sur lui ; hostiles pour la plupart, curieux pour certains. Il s’en fichait éperdument ; il avait l’habitude, et il s’y attendait, depuis l’annonce officielle de leur ordre. Il n’était pas là pour plaire à de vieux vampires aigris et conservateurs, mais pour établir et maintenir une paix fragile mais durable entre leurs peuples. Il avait le cran et l’audace suffisante pour ça. D’ailleurs… Le norvégien se retourna et leva les bras devant lui, faisant signe aux curieux envahissants de reculer.
Milords, Miladies. J’ai bien conscience que cette scène vous inquiète ou vous intrigue, mais vous pourriez détruire des preuves ou effacer des odeurs par votre simple présence. Alors, je vous prie de bien vouloir reculer pour me laisser établir un périmètre de sécurité.
L’européen glissa un regard subtile vers Bradley, puis vers Junya. Il savait qu’il aurait leur soutien, si des sénateurs protestaient ou se montraient agressifs. Il était certain qu’ils préféraient une demande polie à la force brute. Un cercle commença à se former, et à s’élargir. Il sortit alors un rouleau de bande plastique. Il accrocha l’extrémité au lampadaire le plus proche puis commença à dessiner une zone. Lorsque ce fut terminé, il donna une paire de gants à chacun de ses camarades, puis enfila la sienne et revint vers Bradley.
Alors, dis moi, qu’avons-nous là ?
Il ne pouvait pas encore manipuler les différents indices qu’il avait déjà repéré -le bout de tissus, manifestement en kevlar ; les traces de griffes ; les blessures de la victime, faites par une arme blanche- car il devait attendre l’arrivée de son équipe avec leurs appareils photo. Néanmoins, échanger avec ce vampire aux sens surdéveloppés lui serait déjà très utile pour commencer.
À présent qu'ils étaient décidé, Aaren récupéra dans son bureau plusieurs paires de gants en latex, ainsi que des sacs plastiques pour récupérer des indices sur les lieux. Il revint ensuite vers ses deux camarades et suivit les instructions du vampire sans discuter. Il savait à quoi s'attendre, toutefois l'expérience fut bien au delà de ce qu'il s'imaginait. Ce fut comme s'il était aspiré par l'espace lui-même avant d'être lâché brutalement dans le vide. Heureusement, il avait l'estomac bien accroché, et il en avait vu d'autres. Ce qui lui permit, à l'arrivée, de conserver sa dignité. Toutefois il accueillit l'air frais avec enthousiasme. Il embrassa son environnement d'un rapide coup d'œil. Il reconnaissait le quartier proche du Sénat. Toutefois ils se trouvaient en hauteur… sur un toit, plus exactement.
Il n’eut pas le temps de réagir qu’ils repartaient déjà pour un nouveau voyage. Cette fois, ils apparurent juste à coté de Raphaël, qui observait avec attention la scène. Le norvégien prit une profonde inspiration pour chasser cette sensation désagréable qui l’innondait. Puis il focalisa toute son attention sur ce qui se trouvait juste devant lui. Il reconnut le dos imposant de Bradley ; il esquissa un sourire. Il n’était même pas surpris de le savoir ici, avant tous les autres. Son ami l’avait appelé alors qu’il se trouvait dans l’avion pour le prévenir de son arrivée imminente. Le chef hunter imaginait leurs retrouvailles devant une bonne bière, pas sur une scène de crime, et devant le cadavre d’un lycan qui plus est Il serra la main de Raphaël pour le saluer et fit rapidement les présentations.
Bonsoir Raphaël. Voici Alta, une ancienne hunter.
Raphaël leur fit rapidement l’état de la situation. L’air grave, Aaren posa les yeux sur le corps du lycan.
En effet, j’ai appris la nouvelle par Junya il y a quelques minutes. Nous ne savons pas comment un hunter a pu se procurer une arme capable de les tuer, mais il ne vient certainement pas de chez nous…
Aaren fit quelques pas, se rapprochant du chef américain qui analysait la scène de crime. Celui-ci lui adressa quelques mots. Le nordique réduisit à néant la distance qui le séparait de son ami pour lui serrer le bras, dans une poigne presque fraternelle.
Moi non plus, mon cher Bradley. Je suis heureux de te revoir, même si les circonstances sont plus que regrettables… Il se tourna vers ses autres amis pour faire les présentations. Je n’ai pas besoin de te présenter Junya Ryan, j’imagine. Voici Raphaël de La Roche, son bras droit, et Altaïr Arafa-Nazari, dite Alta, une ancienne hunter venue nous prêter main forte.
Aaren commençait à sentir les regards des sénateurs sur lui ; hostiles pour la plupart, curieux pour certains. Il s’en fichait éperdument ; il avait l’habitude, et il s’y attendait, depuis l’annonce officielle de leur ordre. Il n’était pas là pour plaire à de vieux vampires aigris et conservateurs, mais pour établir et maintenir une paix fragile mais durable entre leurs peuples. Il avait le cran et l’audace suffisante pour ça. D’ailleurs… Le norvégien se retourna et leva les bras devant lui, faisant signe aux curieux envahissants de reculer.
Milords, Miladies. J’ai bien conscience que cette scène vous inquiète ou vous intrigue, mais vous pourriez détruire des preuves ou effacer des odeurs par votre simple présence. Alors, je vous prie de bien vouloir reculer pour me laisser établir un périmètre de sécurité.
L’européen glissa un regard subtile vers Bradley, puis vers Junya. Il savait qu’il aurait leur soutien, si des sénateurs protestaient ou se montraient agressifs. Il était certain qu’ils préféraient une demande polie à la force brute. Un cercle commença à se former, et à s’élargir. Il sortit alors un rouleau de bande plastique. Il accrocha l’extrémité au lampadaire le plus proche puis commença à dessiner une zone. Lorsque ce fut terminé, il donna une paire de gants à chacun de ses camarades, puis enfila la sienne et revint vers Bradley.
Alors, dis moi, qu’avons-nous là ?
Il ne pouvait pas encore manipuler les différents indices qu’il avait déjà repéré -le bout de tissus, manifestement en kevlar ; les traces de griffes ; les blessures de la victime, faites par une arme blanche- car il devait attendre l’arrivée de son équipe avec leurs appareils photo. Néanmoins, échanger avec ce vampire aux sens surdéveloppés lui serait déjà très utile pour commencer.
Invité
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Sam 11 Mai 2019 - 16:55
Je m’étais dit que ce n’était pas plus mal de rester encore un moment. Que ce n’était guère un problème ni même un souci que d’accompagner Aaren et Junya sur la scène du crime. Après tout, si je pouvais leur être utile d’une quelconque façon, cela suffisait à me convaincre. Et puis ce n’était pas comme si j’avais qui ou quoi que ce soit qui attendait mon retour cette nuit. Aucune attache signifiait simplement une plus grande liberté, bien que, parfois, il me semblait que ce genre de raisonnement n’était pas tout à fait quelque chose dont je devrais faire preuve. Pas dans ma situation, du moins. Mais bon, ce n’était pas pour cela que j’étais décidée à les suivre. Je me disais également que ce serait une excellente occasion d’en apprendre davantage sur cette affaire. Il me fallait rassembler assez d’informations sur ce qui s’était passé, afin que je puisse les rapporter à l’Enclave. La situation était grave, ainsi, il me fallait en faire part.
Je n’étais pas entièrement convaincue que ce soit une affaire qui intéresserait tous mes collègues ; cependant, elle était assez importante pour que je me penche sur le sujet. Je suis le Savoir, certes depuis quelques temps seulement, mais il me semblait que mon devoir était d’apprendre et rechercher, trouver des solutions. Et ce lycanthrope retrouvé mort sous sa forme lupine était un problème de taille duquel je comptais bien m’occuper ; ou, du moins, un problème que je tenterais de mieux comprendre, d’examiner sous tous ses angles afin d’au moins pouvoir déterminer ce qui l’a causé. Peut-être serait-ce une étape cruciale dans l’étude de ce virus qui court parmi les membres de la race lycane.
Mes réflexions m’avaient fait complètement oublier l’endroit où je me trouvais, le temps qu’Aaren parte récupérer quelques trucs avant de revenir. Ce furent son retour et les paroles de Junya, d’ailleurs, qui me tirèrent de cette légère transe dans laquelle je m’étais plongée, ce qui me fit cligner des yeux quelques fois avant d’offrir un léger sourire. Aucune hésitation ne fut ressentie de mon côté lorsque le vampire nous indiqua de prendre sa main, geste que je posai sans discuter, fermant également les yeux lorsqu’il le conseilla. Je ne savais aucunement à quoi m’attendre ; cependant, je n’eus point le temps de spéculer que nous étions partis.
Tout à fait étrange, la sensation qui m’envahit à ce moment. C’était comme être aspirée dans le vide, écrasant mais léger à la fois, une sorte de sensation assez forte qui donnerait la nausée à quiconque n’est pas habitué à ce genre de chose. Heureusement que mes années au sein des Chevaliers m’ont permis de me forger un estomac d’acier ; je suis certaine qu’après ce premier, puis second voyage, sans avoir été dotée d’une certaine résistance à ce genre de sensation, j’aurais été dépouillée de toute dignité. Ce ne fut pas le cas, bien que, lorsque j’ouvris les yeux à nouveau, j’eus cette impression d’être complètement déboussolée, étourdie. Je dus même cligner des yeux quelques fois et m’appuyer un instant contre ma faux, une fois sur les lieux, afin de conserver mon équilibre, le temps que l’étourdissement passe.
Ce que je pus enfin observer lorsque mon système se remit de ce voyage ne me fit ni chaud, ni froid. Une foule était déjà présente autour du cadavre et, malgré que je ne fus point douée d’un odorat particulièrement puissant, l’odeur de la mort flottait dans l’air. C’était terriblement loin d’être plaisant comme ambiance et ce, peu importe si l’on était habitué de voir ce genre de chose. Même après trente ans de carrière chez les Hunters, j’avais encore de la difficulté à demeurer près de ces lieux où les morts étaient retrouvés. Trop de mauvais souvenirs remontaient en surface, bien que je cachais ce fait à merveille.
Je ne tardai pas à être tirée de mes réflexions une fois de plus, par une nouvelle voix, cependant, associée à un jeune homme que l’on me présenta sous le nom de Raphaël. J’avais été si occupée par la scène que je ne m’étais pas rendue compte de sa présence, aussi m’étais-je sentie un peu idiote sur le coup de ne pas l’avoir remarqué de suite. Je m’inclinai respectueusement à mon tour, n’offrant qu’un sourire en guise de réponse puisqu’il reprit la parole.
Après un court échange et de nouvelles présentations, je finis par m’écarter légèrement du groupe duquel je faisais partie, afin d’observer de plus près cette scène macabre s’offrant à nos yeux. Je demeurais prudente, soucieuse de ne pas endommager ou détruire un quelconque indice, ne m’approchant que du cadavre que j’avais décidé d’observer de plus près, malgré l’odeur insupportable qu’il dégageait.
Le malheureux était avachi contre un mur marqué de griffures, laissé à la merci des éléments et des regards indésirables de cette horde de curieux vampires. Encore sous forme lupine, une entaille énorme à la gorge de laquelle s’écoulait une traînée de sang séché, il faisait presque pitié à voir. Je ne pouvais qu’imaginer la détresse que cet individu a ressentie dans les moments précédant sa mort. Peut-être avait-il été infecté par le virus qui circule parmi les siens, d’ailleurs ; encore une fois, je ne peux qu’imaginer ce qui aurait pu lui passer par la tête lorsque ses effets se sont faits ressentir. Cependant, une chose était sûre, et c’était que sa mort n’avait point été paisible. Seul un Hunter expérimenté pouvait réellement faire face à ces créatures et, dans la plupart des cas, la fin qui attendait les cibles de ces chasseurs était tout sauf agréable. Celle-ci ne faisait sûrement pas exception.
J’étais réellement incapable de détacher mon regard du corps inerte du lycanthrope. J’étais à la fois fascinée et dérangée par celui-ci ; fascinée, car je n’avais rien vu d’aussi étrange auparavant, et dérangée, car je n’avais jamais réellement envisagé la possibilité de faire face à un tel problème un jour. Cette mort soulevait tout un lot de questions auxquelles je me devais de trouver des réponses ; pourtant, j’étais déjà convaincue que plusieurs demeureraient sans réponse.
Ce ne fut que lorsque Aaren vint me donner une paire de gants que finalement, mon regard quitta la carcasse du lycan. Mon visage affichait une expression des plus neutres, bien qu’en réalité, je ne savais pas quoi ressentir face à cette situation. Avec cette masse grouillante de vampires massée à l’extérieur du périmètre de sécurité que le norvégien avait dressé autour de la scène, qui eux semblaient considérer cette affaire comme une sorte de curiosité à observer dans un musée, et les Chevaliers qui prenaient leur boulot au sérieux, la scène me semblait quasiment surréelle. Malgré ce fait, il me fallait me concentrer. Il me fallait être utile. Il me fallait rassembler le plus d’informations possible afin de présenter les faits à mes collègues de l’Enclave, le plus rapidement possible.
Ainsi, je demeurai silencieuse, ne me déplaçant que pour venir me poster près d’Aaren et Bradley, soucieuse d’entendre ce que le vampire aurait à offrir comme réponse à la question du Hunter.
Je n’étais pas entièrement convaincue que ce soit une affaire qui intéresserait tous mes collègues ; cependant, elle était assez importante pour que je me penche sur le sujet. Je suis le Savoir, certes depuis quelques temps seulement, mais il me semblait que mon devoir était d’apprendre et rechercher, trouver des solutions. Et ce lycanthrope retrouvé mort sous sa forme lupine était un problème de taille duquel je comptais bien m’occuper ; ou, du moins, un problème que je tenterais de mieux comprendre, d’examiner sous tous ses angles afin d’au moins pouvoir déterminer ce qui l’a causé. Peut-être serait-ce une étape cruciale dans l’étude de ce virus qui court parmi les membres de la race lycane.
Mes réflexions m’avaient fait complètement oublier l’endroit où je me trouvais, le temps qu’Aaren parte récupérer quelques trucs avant de revenir. Ce furent son retour et les paroles de Junya, d’ailleurs, qui me tirèrent de cette légère transe dans laquelle je m’étais plongée, ce qui me fit cligner des yeux quelques fois avant d’offrir un léger sourire. Aucune hésitation ne fut ressentie de mon côté lorsque le vampire nous indiqua de prendre sa main, geste que je posai sans discuter, fermant également les yeux lorsqu’il le conseilla. Je ne savais aucunement à quoi m’attendre ; cependant, je n’eus point le temps de spéculer que nous étions partis.
Tout à fait étrange, la sensation qui m’envahit à ce moment. C’était comme être aspirée dans le vide, écrasant mais léger à la fois, une sorte de sensation assez forte qui donnerait la nausée à quiconque n’est pas habitué à ce genre de chose. Heureusement que mes années au sein des Chevaliers m’ont permis de me forger un estomac d’acier ; je suis certaine qu’après ce premier, puis second voyage, sans avoir été dotée d’une certaine résistance à ce genre de sensation, j’aurais été dépouillée de toute dignité. Ce ne fut pas le cas, bien que, lorsque j’ouvris les yeux à nouveau, j’eus cette impression d’être complètement déboussolée, étourdie. Je dus même cligner des yeux quelques fois et m’appuyer un instant contre ma faux, une fois sur les lieux, afin de conserver mon équilibre, le temps que l’étourdissement passe.
Ce que je pus enfin observer lorsque mon système se remit de ce voyage ne me fit ni chaud, ni froid. Une foule était déjà présente autour du cadavre et, malgré que je ne fus point douée d’un odorat particulièrement puissant, l’odeur de la mort flottait dans l’air. C’était terriblement loin d’être plaisant comme ambiance et ce, peu importe si l’on était habitué de voir ce genre de chose. Même après trente ans de carrière chez les Hunters, j’avais encore de la difficulté à demeurer près de ces lieux où les morts étaient retrouvés. Trop de mauvais souvenirs remontaient en surface, bien que je cachais ce fait à merveille.
Je ne tardai pas à être tirée de mes réflexions une fois de plus, par une nouvelle voix, cependant, associée à un jeune homme que l’on me présenta sous le nom de Raphaël. J’avais été si occupée par la scène que je ne m’étais pas rendue compte de sa présence, aussi m’étais-je sentie un peu idiote sur le coup de ne pas l’avoir remarqué de suite. Je m’inclinai respectueusement à mon tour, n’offrant qu’un sourire en guise de réponse puisqu’il reprit la parole.
Après un court échange et de nouvelles présentations, je finis par m’écarter légèrement du groupe duquel je faisais partie, afin d’observer de plus près cette scène macabre s’offrant à nos yeux. Je demeurais prudente, soucieuse de ne pas endommager ou détruire un quelconque indice, ne m’approchant que du cadavre que j’avais décidé d’observer de plus près, malgré l’odeur insupportable qu’il dégageait.
Le malheureux était avachi contre un mur marqué de griffures, laissé à la merci des éléments et des regards indésirables de cette horde de curieux vampires. Encore sous forme lupine, une entaille énorme à la gorge de laquelle s’écoulait une traînée de sang séché, il faisait presque pitié à voir. Je ne pouvais qu’imaginer la détresse que cet individu a ressentie dans les moments précédant sa mort. Peut-être avait-il été infecté par le virus qui circule parmi les siens, d’ailleurs ; encore une fois, je ne peux qu’imaginer ce qui aurait pu lui passer par la tête lorsque ses effets se sont faits ressentir. Cependant, une chose était sûre, et c’était que sa mort n’avait point été paisible. Seul un Hunter expérimenté pouvait réellement faire face à ces créatures et, dans la plupart des cas, la fin qui attendait les cibles de ces chasseurs était tout sauf agréable. Celle-ci ne faisait sûrement pas exception.
J’étais réellement incapable de détacher mon regard du corps inerte du lycanthrope. J’étais à la fois fascinée et dérangée par celui-ci ; fascinée, car je n’avais rien vu d’aussi étrange auparavant, et dérangée, car je n’avais jamais réellement envisagé la possibilité de faire face à un tel problème un jour. Cette mort soulevait tout un lot de questions auxquelles je me devais de trouver des réponses ; pourtant, j’étais déjà convaincue que plusieurs demeureraient sans réponse.
Ce ne fut que lorsque Aaren vint me donner une paire de gants que finalement, mon regard quitta la carcasse du lycan. Mon visage affichait une expression des plus neutres, bien qu’en réalité, je ne savais pas quoi ressentir face à cette situation. Avec cette masse grouillante de vampires massée à l’extérieur du périmètre de sécurité que le norvégien avait dressé autour de la scène, qui eux semblaient considérer cette affaire comme une sorte de curiosité à observer dans un musée, et les Chevaliers qui prenaient leur boulot au sérieux, la scène me semblait quasiment surréelle. Malgré ce fait, il me fallait me concentrer. Il me fallait être utile. Il me fallait rassembler le plus d’informations possible afin de présenter les faits à mes collègues de l’Enclave, le plus rapidement possible.
Ainsi, je demeurai silencieuse, ne me déplaçant que pour venir me poster près d’Aaren et Bradley, soucieuse d’entendre ce que le vampire aurait à offrir comme réponse à la question du Hunter.
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Sam 11 Mai 2019 - 17:16
Je commençai par me téléporter sur le toit du plus haut immeuble du coin, histoire de repérer un peu les lieux. Je n’avais pas eu beaucoup de précisions quant à l’emplacement précis du corps. Un rapide coup d’œil et une inspiration me permirent de repérer une bande de Sénateurs qui se pressaient à l’entrée d’une ruelle et une odeur de plus en plus forte de sang. Une seconde plus tard, j’étais à côté de Raphaël. Je lâchai les mains des deux hunters et, écoutant les explications de mon bras droit, parcourut la scène du regard. On pouvait tout de suite exclure la responsabilité du virus, à moins qu’il n’eût fini par affecter la capacité de régénération du lycan… Mais le lycan infecté de Bradley Dwight Hodgkin ne présentait aucun problème pour se régénérer en permanence. Ce pouvait toutefois être une question de stades de maladie ? Je n’étais pas très calé en sciences dures. J’avais toujours été plus littéraire. J’avais plutôt envie de croire que des hunters avaient trouvé ou fabriqué une arme très particulière. Il n’y avait à ma connaissance que trois types de hunters à Nakanoto : les Chevaliers des Ombres, en qui j’avais toute confiance, l’Ordre Renfield et éventuellement des hunters indépendants. Je soupçonnais fortement l’Ordre Renfield. Si on considérait leurs recherches sur les lycans, il était bien plus probable qu’ils aient découvert comment créer cette arme, peut-être même en utilisant directement ce qu’il savait de l’ADN des lycans, qu’un hunter indépendant.
Ce n’était pas vraiment une mauvaise nouvelle. Savoir qu’on avait un recours pour stopper cette épidémie si aucun remède n’était trouvé était tout de même plutôt rassurant. Je n’avais rien contre ce hunter. En soit, si ce lycan était un infecté, ce qui n’était pas encore certain, ce n’était pas si différent que d’éliminer un level E. Il n’y avait pas encore de remède connu et aucune certitude qu’il y en aurait un un jour. Je savais que Kjell y travaillait, mais à ma connaissance, il ne tenait toujours rien de concluant. L’odeur de sang humain était très présente. Je me demandais si je pourrais la suivre. Avec une telle blessure, il était peu probable qu’il fût parvenu à arrêter l’hémorragie avant de partir… Je ne lui voulais aucun mal, juste en savoir un peu sur cette arme. Et si je pouvais en apprendre un peu plus sur l’Ordre Renfield au passage… Toutes mes informations à leur sujet dataient de plusieurs décennies. Je souris calmement à Raphaël.
« Merci d’être resté, Raph. Je prends le relai. Tu peux rentrer chez toi, si tu le souhaites. »
J’observai les présents. Bradley Dwight Hodgkin était en train d’examiner la scène de crime. Je n’aurais pas cru qu’il serait revenu sur ses pas. Des Sénateurs étaient là, à l’entrée de la ruelle, observant le corps avec une curiosité morbide et une lueur étrange dans le regard. Maintenant qu’ils savaient que cela existait, ils allaient sans doute chercher à se procurer l’arme. Les level B avaient peur des lycans, même si nombre d’entre eux ne voulaient pas que cela se sût. Selon leur pouvoir, ils pouvaient n’avoir aucune chance contre la force brute et la régénération de ces créatures, infectés ou pas. Et à part les level A, qu’ils acceptaient comme supérieurs hiérarchiques, ils n’avaient pas l’habitude d’être impuissants. Je savais qu’ils serraient les fesses depuis un demi-siècle à l’idée de croiser un de ces loups. Je m’approchai du cadavre et du vampire américain, détaillant la blessure. Un coup net. Ceux qui avaient créé cette arme ne déconnaient pas. J’avais été surpris, il y a quelques mois, quand Aaren m’avait dit être ami avec Bradley. Il fallait dire que la réputation du cow-boy était plutôt étrange, même si j’avais tendance à ne pas me fier aux rumeurs. Le hunter nous présenta rapidement. Je saluai l’américain d’un signe de main et d’un sourire.
« Je crains que nous ne devions décaler notre rendez-vous de quelques heures, Dwight Hodgkin. La nuit est plus intéressante que prévue. »
Je lui avais parlé sans titre honorifique, mais vu son numéro de tout à l’heure, je doutais que ce soit le genre à m’en vouloir pour des conneries pareilles. L’étiquette, c’était bien au Sénat pour empêcher tout le monde de se taper dessus. En dehors, je m’en défaisais dès que possible. Aaren commença à chasser les importuns de la ruelle. Je me retournai, au cas-où il y aurait des protestataires n’acceptant pas de se faire donner des ordres par le hunter, les toisant nonchalamment, leur signifiant du regard qu’ils avaient plutôt intérêt à obéir s’ils ne voulaient pas avoir d’ennuis.
« Alors ? »
Ils s’éloignèrent prestement. Je doutais que les aristocrates appréciassent de recevoir des ordres de la part d’un hunter, mais la présence de deux chefs de clan qui l’appuyaient dissuadaient largement tous les contestataires. La zone fût vite bouclée. J’enfilai les gants qu’Aaren me tendit et me tournai vers Bradley, curieux de savoir ce qu’il avait à dire. Il semblait être arrivé sur les lieux dans les premiers. Avec un peu de chance, il avait pu observer la ruelle avant même que les curieux viennent interférer.
« Prenez garde. Il est possible que ce lycan soit infecté, et bien que je ne fasse pas vraiment confiance à Shidara, il a soulevé un point intéressant. Nous ignorons encore si ce virus peut se transmettre aux vampires, même si c’est peu probable après tout ce temps. »
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Sam 11 Mai 2019 - 18:38
Cette soirée était étrange depuis que le soleil s’était couché, il faisait chaud, mais pas plus que pour un solstice d’été normal. Toutefois, il demeurait sur toute la ville une sorte de pesanteur surnaturelle baignant les différents quartiers. Ce soir, j’étais de garde au quartier général des chevalilers, c’était une tâche très fastidieuse car il ne se passait pas grand-chose par ici, mais l’ambiance était relativement bonne malgré tout.
Sumire était avec moi ainsi que quelques autres chasseurs qui devaient également assumer leur garde. C’était cependant à moi d’être le responsable de cette garde et donc de mettre tout le monde au pas en cas d’un état d’urgence. Toutefois, depuis un peu plus d’une année maintenant que je faisais partie des chevaliers des ombres, je ne peux pas dire que j’eu souvent des cas d’urgences, pour ne pas dire très clairement que ça n’arrive jamais en fait. Nakanoto est une ville idéale pour poser un quartier général car avec le Sénat qui est présent en ville, les level E sont plus que rare, comme dissuadé de venir par leur instinct de conservation. Il peut néanmoins y avoir à faire au niveau administratif. C’est ce sur quoi je me suis mis assez rapidement tandis que Sumire et d’autres chevaliers étaient en train de discuter, j’archivais quelques dossier de chasse encore en cours de la part d’équipes envoyées ici et là à travers le Japon.
Nous étions en train de plaisanter lorsque le téléphone du poste de garde sonna soudainement. A une heure du matin, c’était pour le moins rare que cela n’arrive. Je suis allé pour décrocher ce téléphone qui me coupa dans la conversation.
C’était Aaren, notre chef, mais j’ai tout de suite compris que quelque chose clochait. Son ton était rapide, comme pressé et il ne laissait point place au doute. Il s’était passé un drame et notre ordre allait devoir se mettre en branle. Il était heureux que je sois de garde ce soir car j’allais pouvoir mettre tout le monde au pas et nous rendre sur les lieux prestement, sans détours.
Un lycan avait visiblement trouvé la mort dans des circonstance mystérieuses en ville, à seulement quelques minutes de là où nous sommes. Ce ne serait qu’une affaire de poignées de secondes pour nous mettre en route et nous y serions en un rien de temps.
Je lui répondis que j’avais bien compris les instructions et où la scène de crime se situait et que j’arriverai promptement avec tous les effectifs de garde de ce soir avec moi. Je n’ai pas l n’ai pas laissé transparaître une quelconque urgence dans l’intonation de ma voix, préférant demeurer maître de moi-même et conserver la tête froide. Tout en raccrochant le téléphone je me tournais vers les chasseurs qui étaient non loin de moi.
Riku ▬ Vous avez une minutes pour être prêt à intervenir, on nous attend sur une scène de crime à quelques rues d’ici. Un lycan est mort et son cadavre pose problème. Il y a fort à parier que l’endroit grouille déjà de vampires venant du sénat donc gardez la tête froide.
Je profitai d’un moment seul à seul le temps que les autres aillent chercher leur arme pour embrasser Sumire et échanger un regard convenu avec elle. C’était évident que ce serait dangereux à cause de la nature de son sang qui était si particulière. Une fois sur place, il était fort à parier que beaucoup seraient très intéressés par l’idée de la déguster. Mais cela nous permettrait également de détourner l’attention durner l’attention de ce corps sans doute.
Nous nous sommes tous mis en route pour intervenir sur les lieux du crime. Très vite, mon bras s’est mis à vibrer très fort. Je pouvais dénombrer un très grand nombre de vampires dans les parages. Nous arrivâmes dans une rue bondée de monde, tous ou presque étaient des vampires de rang B à en juger avec quelques coups d’œil furtifs. C’était un véritable nid de vipères si quelque chose se passait mal entre nous et eux. Aaren était déjà là et deux vampires de haut rang également qui avaient l’air d’échanger avec lui. Dame Altaïr était également présente à ma grande surprise. C’était une proche d’Aaren qui passait beaucoup de temps avec lui, alors qu’ils soient tout deux déjà ici n’était finalement pas étonnant.
Je lançais un regard à Aaren suivit d’un signe de tête convenu pour lui signifier que nous passions au travail dans le but de boucler le secteur suite au fait que les vampires commencent à s’écarter pour s’en retourner dans leur confins.
Contrairement à ce que j’avais pensé à la base, j’ai décidé de venir avec ma capuche sur la tête tout en relevant mon cache nez en tissu sombre dans le but de ne laisser que mes yeux apparants. Je ne voulais pas spécialement que le prêtre de l'église soit identifié par tout le monde comme un chasse un chasseur de vampire.
Je me tournais vers les autres chasseurs dans le but de leur parler.
Riku ▬ Sécurisez les lieux. Il ne faut aucuns témoins dans les rues. Toi, toi et toi, vous prenez les photos et relevez les indices une fois qu’on vous y autorise. Lycoris et moi on boucle tout le secteur.
Je ne tenais pas spécialement à laisser ma futur épouse s’éloigner de moi en cas de vampire un peu trop collant à mon goût et notre tendem au combat était maintenant bien rodé avec ça.
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Mar 14 Mai 2019 - 13:38
Cette soirée s’annonçait, de toute manière, bien différente des autres soirée de garde que nous avions pour habitude de faire ensemble, Riku et moi, pour les chevalier des ombres, ainsi que toute notre équipe.
J’avais décidé de me préparer convenablement, comme à mon habitude, pour être prête au cas où nous aurions à entrer en action. Mais qu’allez vous mettre comme vêtement le plus appropriés à ce genre d’occasion mademoiselle Lycoris ? J’étais en grande réflexion devant ma pendris composé d'innombrable vêtements qui avaient, au fils des années et des recherches, bien gonflé ma collection. que ce soit des kimonos, des robes de soirée type européenne, des ensembles adaptés à la marche ou l’escalade, des costumes pour le déguisement ou bien des tenues totalement faite pour me permettre de me mouvoir au mieux lors de combat j’avais de quoi me mouvoir ou me dissimuler en toute circonstance.
Je me suis alors tournée en direction des tenues de combat. Pour une garde de nuit, en cas d’action, c’était la meilleure des options à mon goût. Mais qu’allais-je pouvoir bien choisir ? Étrangement, et contrairement à mes moeurs, la créativité n’était pas au rendez vous dans mon esprit, j’avais beau parcourir mes habits de long en large rien ne m'attirais, ni me donnais des idées pour la suite des préparatifs… Heureusement que mes apprêtements ont commencés plusieurs heures avant de devoir partir ! Riku-Kun ne m’en voudras pas de prendre un peu de temps surtout si celui-ci n’empiète point sur l’heure de notre départ. Après plusieurs longues minutes, presque interminables pour moi, je fini par tomber sur ma perle rare du jour. Une tenue des plus approprié qui plaira fortement à notre chef, Aaren, si jamais nous le croisons : Un vêtement aux allures ancien, enfin surtout dans sa présentation.
Elle se compose d’une jaquette, quelque peu masculine, taillé sur mesure pour me mettre en valeur, de couleur turquoise, des manche mis longue, la cape descendant un peu plus bas que les genoux, la chemise en dessous, de couleur blanche avec un col souligné de vert rattaché non par une cravat mais par un jabot en tissu raffiné vert clair souligné également d’un vert plus foncé, par dessus cette chemise un bustier de la même couleur que le jabot portant un dessin fleuris, et soutenu par un petit corset ne serrant que la taille pour présenter au mieux mes formes, le tout attaché par un petit foulard du même ton. Le bas est lui, simplement composé un pantalon en tissu blanc et se finit avec de belles bottines marron attaché chacune par deux boucles ornées d’attache de couleur doré. Après mûre réflexion je fini également par me décider d’ajouter à cette ensemble une petite touche de raffinement en plus avec une paire de gants noir en satin.
- Tenue du jour:
Pour ce qui est du reste de mes préparatifs, pas de dessins corporels appart ma petite marque de fabrique mettant en valeur mon surnom que je porte avec grâce et joie, deux petites fleurs de lycoris à côté de l’oeil droit, je remonte une partie de mes cheveux en arrière, laissant apparaître ma frange droite, et les attache avec un lycoris synthétique en tant que broche. Un peu de maquillage pour me mettre un peu plus en valeur et je suis maintenant fin prête. Juste à temps apparemment au vu de mon bien aimé qui pointe le bout de son nez dans ma chambre pour venir me chercher. Je lui affiche le plus doux de mes sourire, me lève et d’un mouvement de bras gracieux attrape mon arme la plus précieuse pour l’accrocher dans mon dos, à porté de main.
Sumire ▬ Nous pouvons y aller très chère.
Mais comme je l’avais annoncé au début de ma syntaxe : la soirée s'annonçait quelque peu différente des précédentes. Quelques heures après notre arrivé et que nous ayons passé un peu de temps tranquil avec nos paires, Riku reçu un appelle d’Aaren, il avait beau essayer de faire comme si de rien n’était, avec le temps je fini par reconnaître certains signes de sa part qui ne trompe pas, et j’allais très vite le savoir avec la suite des événements.
Riku ▬ Vous avez une minutes pour être prêt à intervenir, on nous attend sur une scène de crime à quelques rues d’ici. Un lycan est mort et son cadavre pose problème. Il y a fort à parier que l’endroit grouille déjà de vampires venant du sénat donc gardez la tête froide.
Annonça-t-il d’une manière posé et sérieuse.
Je le vis me lancer un regard inquiète, le soucis d’un groupe de vampires entourant ce cadavre n’est pas un problème en soit si ces derniers n’ont pas dans l’idée de manger tout ce qui bouge, ce qui est le cas j’en suis certaine, mais le véritable problème, pour cette sortie, reste ma présence, l’odeur de mon sang même coulant encore dans mes veines, sans aucune plaie ouverte le libérant, reste fortement odorant pour des créatures avec un odorat aussi développé que ces êtres de la nuit, cela risque donc de les exciter et par la même occasion me mettre en danger. Je le vois dans ses yeux, Riku n’aime pas l’idée de m’emmener la-bas, mais il y est obligé, il m’embrassa rapidement, avant de suivre les autres, certainement pour se rassurer de me voir encore présente malgré ma particularité.
Une fois arrivé sur place, Riku donne ses ordres pour protéger au mieux le site de la découverte macabre. Je ne me sens pas à mon aise, il y a en effet beaucoup de vampire dans les environs, et qui plus est, des haut rang au vu de l’allure qu’on certain d’entre eux. Ma main tremble légèrement et se dirige instinctivement en direction de mon arme, toujours placé dans mon dos. Avant de le suivre, sans dire mot, je jette un oeil au loin pour essayer de voir le fameux cadavre de ce lycan, caché derrière la meute de vampire, qu’a-t-il d’aussi particulier pour en rameuter autant autour de son cadavre ? Je sais qu’il est peu courant pour un lycan de mourir, ces créatures sont plutôt résistante et peuvent même terrifier les plupart des créatures environnantes mais au vu de la phrase de Riku, suite à l’appelle, cela ne peut pas être la mort en elle même le soucis. Est-ce une personnalité importante ? Est-ce un de ces loup-garou fou, et aurait-il donc fait beaucoup de mort dans son sillage ? Je ne vois pourtant pas d’autre cadavre dans les environs. Je plisse les yeux pour essayer d'entrevoir ne serait-ce qu’un morceau de la créature et c’est à ce moment que je le vis, un morceau de bras encore couvert de poils, est-il mort depuis peu et donc n’a-t-il pas encore fini sa métamorphose ? Je n’eux pas le temps d’y réfléchir plus longuement, que tout le monde s'écartèrent pour laisser place à une meilleur visibilité, c’est alors que je le vis, cette carcasse couverte de poile agouti, adossé à un mur, une mare de sang recouvrant le sol, certainement le sien… Qu’a-t-il bien pu se passer ? Mon binôme me force à le suivre, nous devons sécuriser les lieux au plus vite.
Sumire ▬ Se pourrait-il que ce loup reste sous son apparence canine même mort ?!
Ai-je chuchoté pendant notre déplacement.
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Dim 19 Mai 2019 - 19:27
Celui qui ne pouvait choir
Feat Bradley Dwight Hodgkin, Raphaël de La Roche, Junya Ryan, Aaren S. Hermansson, Altaïr Arafa-Nazari, Riku Kobayashi, Sumire Tabekawa & Asuna S. Hirano
Non mais c’est pas possible ! Non non mon pote l’vampire il a du mal entendre. Un lycan peut pas être mort en mode grosse bête poilu. Non non non j’refuse de le croire. Mais alors pourquoi j’suis en train de courir dans les rues, le museau au vent et suivant l’odeur ferreuse ?
Une minute, c’est mon reflet ça ? Oulà mais Asuna tu as pété les plombs là ! Vite reprends forme humaine bordel, tu veux mourir prématurément ou quoi ? Tu vas probablement te retrouver dans un nid de vampire ! Est-ce qu’on dit un nid ? Ou une antre ? Ouai bref un endroit où les suceurs de sang grouillent quoi. Aller calme-toi, tout va bien. Vieille Branche est à la maison, Joli Cœur chez lui et j’ai pas besoin de m’inquiéter pour mon p’tit dernier. Quant à Mini Chasseur .... C’est une nuit pour les vamp’s il craint carrément rien du tout !
Ton copain vampire t’aurait pas appelé si ça avait été qu’une grosse blague ... en plus il semblait vraiment surpris. Ou sinon il joue vachement bien la comédie. Enfin non, ça j’crois que c’est naturel chez les vampires. Après j’sas que j’peux avoir confiance, jusqu’à maintenant il a été super droit dans ses baskets envers moi et ma meute. Donc il m’a pas menti, y’a bien un mort de mon espèce ... sans avoir repris sa forme normal.
Bon alors ça sniffe le sang de partout en fait dans le coin. Super pratique pour trouver son chemin. Y’a un p’tit malin qui s’est fait plaisir. J’ai pas de carte moi, ni de guide pour me dire où c’est ! Franchement mon pote vampire il est j’sais pas où, il devait normalement me dire précisément où c’est ... Et en plus il m’a appelé pour m’dire que finalement il f’sait un détour. Rah les hommes franchement ! Faudra qu’j’travaille sur c’point là avec lui tient. Bon ok plus tard, c’est pas comme si y’avait l’feu non plus.
Tient tient tient, ça pue le vampire par ici. C’est quoi cet attroupement-là ? Pua mais c’est quoi cette concentration de sangsue ? On dirait qu’y’a un buffet gratuit de sang frais là. Ils m’font penser à des ... mouches. Genre y’a un merdier dans toute la ville et bim ils viennent tous direct. Bon on, j’exagère, y’a pas que des vampires ... Il sont là à 90%. Y’a l’air d’y avoir quelques humains dans l’lot. Oh mais ... mais y’a l’boss des Chevaliers que j’vois de loin ! Faut dire qu’avec ses ch’veux blond c’est pas comme s’il passait inaperçu ... Qu’est-ce qu’il fou là ? Ah ba oui j’suis bête, crime donc enquête. Super réactif ! J’sais pas c’qu’il a dit mais entre lui et ses employés, y’a enfin un peu d’place pour approcher ... et découvrir l’étendue des dégâts.
Bonjour la tension au centre de cet embringuions de monde. J’me faufile quand même, entre les canines longues et les flics du surnaturel pour voir réellement de quoi on parle. C’est marrant d’voir les canines longues me toiser ou encore froncer le nez quand j’passe. Hey ho les gars, un des miens morts ça n’vous dérange pas de le renifler mais un vivant ça vous défrise ? Enlevez vos balais d’vos derrières ça ira mieux j’vous l’dis !
J’avance sans difficulté jusqu’au cordon mis en place. Sérieusement un cordon pour empêcher les curieux ? J’ai passé l’âge de jouer à la corde à sauter moi. J’passe dessous et là y’a un des p’tits jeunes qui s’pointe.
« Désolé mademoiselle, mais c’est une scène de crime ici, vous ne pouvez pas approcher. »
Je le regarde avec des grands yeux. Non mais c’est une blague ? J’me fais sermonner par un gamin ? Sérieusement ? Non mais non. On va r’placer les choses dans l’bon ordre lui et moi. J’vais pas rester loin à tenter d’voir une bride. J’ai des gens à contacter moi d’abord après pour que les lycans soit tous bien au courant. P’tain j’imagine déjà la réaction d’Ogawa ... un carnage.
« Écoute gamin, j’ai autre chose à foutre que d’rester au milieu des suceurs de sang qui débarquent de leur réunion prout-prout ma chère hebdomadaire. On m’a d’mander de venir, parce que j’suis autant partie prenante que ton boss ou les chefs des vampires. Donc tu prends ton p’tit talki, tu bippes Aaren et tu lui dis qu’Asuna est là okay ? »
Je suis tout sauf aimable et le p’tit d’vant moi le comprend très bien. Il est pas content du ton qu’j’emploie sur lui, mais il prend quand même son talki pour prévenir Aaren. Heureusement qu’j’ai déjà sympathisé avec lui après l’entretien de Joli Cœur. Le p’tit jeunot grimace quand Aaren lui dit d’me laisser passer. Super, à moi le comité réduit des canines longues et du blondinet. Bon aller j’suis pas rancunière, il faisait son boulot l’gamin. Du coup je claque un baiser sur sa joue et file rejoindre tout le gratin autour de feu mon compatriote.
« Merci mon chou ! »
Plus j’approche plus l’odeur ferreuse devient à la limite du supportable. J’peux même pas dire que j’arrive à déterminer une odeur, y’en a tellement que c’est impossible. J’arrive à observer mon comité d’accueil en terre hostile. Un cowboy sans vache, un blondinet au regard triste, une fille rousse, un autre blond mais alors pas du tout l’même style qu’le premier et mon chouchou. Bonjour l’ambiance, comment j’vais m’présenter moi sans mon vampire attitré ? D’toute façon mon odeur va m’avoir trahi, alors j’me présenterai plus tard.
Je salue de la main Aaren, en grande conversation avec le blond bizarre et le cowboy sans vache, et me stoppe devant le pauvre lycan. Mon regard s’abîme dans ce spectacle si triste. Il est salement amoché ... au milieu d’une flaque de sang, des plaies non cicatrisées ... et cette ouverture béante en travers de la gorge. Je sens des larmes couler sur mes joues. C’est tellement triste ... J’espère que sa mort l’a au moins délivré du mal qui le rongeait peut-être.
Maladroitement je sors mon portable, et pianote dessus rapidement. Écrire ce que je vois est ... ça fait mal parce que ça rend les choses vraiment réelles. L’un des nôtres est mort ... J’hésite à l’envoyer. Honnêtement je me demande si c’est une bonne idée ... Non Ogawa, Taena et Ôkamiro ont le droit de savoir, ce sont des Alpha. Faudra aussi que j’avertisse Mini Chasseur dans la foulée, 'fin sur l'chemin du retour à la maison. J’appuis sur envoyé et regarde un instant mon message.
J’en écris un autre pour Joli Cœur, je me doute qu’il sera au courant avant le matin mais ... je tiens à le mettre au courant. C’est important qu’il le soit.
J’essuie mes larmes puis me tourne vers les autres personnes, en souriant un peu. Aller joie et bonne humeur ! Puisque mon vampire à moi n’est pas là, j’vais m’présenter ! Du coup j’m’incruste à côté d’mon beau blondinet nordique.
« B’jour tout l’monde. J’suis avec Alessio Di Altiero, il nous r’joint vite. J’me présente, Hirano Asuna. »
Une minute, c’est mon reflet ça ? Oulà mais Asuna tu as pété les plombs là ! Vite reprends forme humaine bordel, tu veux mourir prématurément ou quoi ? Tu vas probablement te retrouver dans un nid de vampire ! Est-ce qu’on dit un nid ? Ou une antre ? Ouai bref un endroit où les suceurs de sang grouillent quoi. Aller calme-toi, tout va bien. Vieille Branche est à la maison, Joli Cœur chez lui et j’ai pas besoin de m’inquiéter pour mon p’tit dernier. Quant à Mini Chasseur .... C’est une nuit pour les vamp’s il craint carrément rien du tout !
Ton copain vampire t’aurait pas appelé si ça avait été qu’une grosse blague ... en plus il semblait vraiment surpris. Ou sinon il joue vachement bien la comédie. Enfin non, ça j’crois que c’est naturel chez les vampires. Après j’sas que j’peux avoir confiance, jusqu’à maintenant il a été super droit dans ses baskets envers moi et ma meute. Donc il m’a pas menti, y’a bien un mort de mon espèce ... sans avoir repris sa forme normal.
Bon alors ça sniffe le sang de partout en fait dans le coin. Super pratique pour trouver son chemin. Y’a un p’tit malin qui s’est fait plaisir. J’ai pas de carte moi, ni de guide pour me dire où c’est ! Franchement mon pote vampire il est j’sais pas où, il devait normalement me dire précisément où c’est ... Et en plus il m’a appelé pour m’dire que finalement il f’sait un détour. Rah les hommes franchement ! Faudra qu’j’travaille sur c’point là avec lui tient. Bon ok plus tard, c’est pas comme si y’avait l’feu non plus.
Tient tient tient, ça pue le vampire par ici. C’est quoi cet attroupement-là ? Pua mais c’est quoi cette concentration de sangsue ? On dirait qu’y’a un buffet gratuit de sang frais là. Ils m’font penser à des ... mouches. Genre y’a un merdier dans toute la ville et bim ils viennent tous direct. Bon on, j’exagère, y’a pas que des vampires ... Il sont là à 90%. Y’a l’air d’y avoir quelques humains dans l’lot. Oh mais ... mais y’a l’boss des Chevaliers que j’vois de loin ! Faut dire qu’avec ses ch’veux blond c’est pas comme s’il passait inaperçu ... Qu’est-ce qu’il fou là ? Ah ba oui j’suis bête, crime donc enquête. Super réactif ! J’sais pas c’qu’il a dit mais entre lui et ses employés, y’a enfin un peu d’place pour approcher ... et découvrir l’étendue des dégâts.
Bonjour la tension au centre de cet embringuions de monde. J’me faufile quand même, entre les canines longues et les flics du surnaturel pour voir réellement de quoi on parle. C’est marrant d’voir les canines longues me toiser ou encore froncer le nez quand j’passe. Hey ho les gars, un des miens morts ça n’vous dérange pas de le renifler mais un vivant ça vous défrise ? Enlevez vos balais d’vos derrières ça ira mieux j’vous l’dis !
J’avance sans difficulté jusqu’au cordon mis en place. Sérieusement un cordon pour empêcher les curieux ? J’ai passé l’âge de jouer à la corde à sauter moi. J’passe dessous et là y’a un des p’tits jeunes qui s’pointe.
« Désolé mademoiselle, mais c’est une scène de crime ici, vous ne pouvez pas approcher. »
Je le regarde avec des grands yeux. Non mais c’est une blague ? J’me fais sermonner par un gamin ? Sérieusement ? Non mais non. On va r’placer les choses dans l’bon ordre lui et moi. J’vais pas rester loin à tenter d’voir une bride. J’ai des gens à contacter moi d’abord après pour que les lycans soit tous bien au courant. P’tain j’imagine déjà la réaction d’Ogawa ... un carnage.
« Écoute gamin, j’ai autre chose à foutre que d’rester au milieu des suceurs de sang qui débarquent de leur réunion prout-prout ma chère hebdomadaire. On m’a d’mander de venir, parce que j’suis autant partie prenante que ton boss ou les chefs des vampires. Donc tu prends ton p’tit talki, tu bippes Aaren et tu lui dis qu’Asuna est là okay ? »
Je suis tout sauf aimable et le p’tit d’vant moi le comprend très bien. Il est pas content du ton qu’j’emploie sur lui, mais il prend quand même son talki pour prévenir Aaren. Heureusement qu’j’ai déjà sympathisé avec lui après l’entretien de Joli Cœur. Le p’tit jeunot grimace quand Aaren lui dit d’me laisser passer. Super, à moi le comité réduit des canines longues et du blondinet. Bon aller j’suis pas rancunière, il faisait son boulot l’gamin. Du coup je claque un baiser sur sa joue et file rejoindre tout le gratin autour de feu mon compatriote.
« Merci mon chou ! »
Plus j’approche plus l’odeur ferreuse devient à la limite du supportable. J’peux même pas dire que j’arrive à déterminer une odeur, y’en a tellement que c’est impossible. J’arrive à observer mon comité d’accueil en terre hostile. Un cowboy sans vache, un blondinet au regard triste, une fille rousse, un autre blond mais alors pas du tout l’même style qu’le premier et mon chouchou. Bonjour l’ambiance, comment j’vais m’présenter moi sans mon vampire attitré ? D’toute façon mon odeur va m’avoir trahi, alors j’me présenterai plus tard.
Je salue de la main Aaren, en grande conversation avec le blond bizarre et le cowboy sans vache, et me stoppe devant le pauvre lycan. Mon regard s’abîme dans ce spectacle si triste. Il est salement amoché ... au milieu d’une flaque de sang, des plaies non cicatrisées ... et cette ouverture béante en travers de la gorge. Je sens des larmes couler sur mes joues. C’est tellement triste ... J’espère que sa mort l’a au moins délivré du mal qui le rongeait peut-être.
Maladroitement je sors mon portable, et pianote dessus rapidement. Écrire ce que je vois est ... ça fait mal parce que ça rend les choses vraiment réelles. L’un des nôtres est mort ... J’hésite à l’envoyer. Honnêtement je me demande si c’est une bonne idée ... Non Ogawa, Taena et Ôkamiro ont le droit de savoir, ce sont des Alpha. Faudra aussi que j’avertisse Mini Chasseur dans la foulée, 'fin sur l'chemin du retour à la maison. J’appuis sur envoyé et regarde un instant mon message.
Ogawa Taena Ôkamiro
Aujourd'hui
Un des nôtres a été retrouvé par les vampires. Il est mort et reste sous sa forme lupine. J'suis sur place, entouré par les canines longues. Dès que j'ai plus d'infos, je reviens vers vous.
01:30 Reçu
J’en écris un autre pour Joli Cœur, je me doute qu’il sera au courant avant le matin mais ... je tiens à le mettre au courant. C’est important qu’il le soit.
Joli Coeur
Hier
Tu as vraiment fait des progrès ?
20:09
Mais bien sûûûr que j'ai fait des progrès ! >.< Pourquoi toi et Heiji vous m'croyez pas !
20:10 Reçu
Parce qu'on attend de voir ! xD
20:11
A demain Oka-san !
20:11
A demain Joli Coeur !
20:12 Reçu
Aujourd'hui
Joli Coeur ... Un lycan est mort. Il a conservé sa forme lupine ... C'est un carnage. Alessio m'a prévenu et je suis sur les lieux là. Quelqu'un a trouvé la moyen de le tuer ... peut-être en combinaison avec notre maladie, je sais pas. Sois très prudent. D'accord ?
01:33 Reçu
J’essuie mes larmes puis me tourne vers les autres personnes, en souriant un peu. Aller joie et bonne humeur ! Puisque mon vampire à moi n’est pas là, j’vais m’présenter ! Du coup j’m’incruste à côté d’mon beau blondinet nordique.
« B’jour tout l’monde. J’suis avec Alessio Di Altiero, il nous r’joint vite. J’me présente, Hirano Asuna. »
"Crève coeur"
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