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Jeu 26 Avr 2018 - 0:34
Un léger rayon de lumière filtrait entre les rideaux pourpres de l'habitation superposée au Salon de Thés "Les Fleurs du Mal", tandis que son propriétaire se levait, en forme, comme à l'accoutumé.
Ôtant son pyjama -uniquement constitué d'un T-shirt blanc et de boxers noirs- il gagna la douche, non sans avoir lancé l'ébullition d'une eau minérale du Mont Fidji, en résumant le planning de la journée sous la bande-son de "Westworld" jouée dans la pièce d'à côté.
Il faudrait vérifier les stocks, nettoyer, et s'occuper de lancer des commandes. Un travail hardi, mais facilité par la faible fréquentation de son établissement pour l'heure. Même si cela ne le touchait pas vraiment, étant donné qu'il s'agissait d'une façade à ses agissements de Hunter, Alister n'était pas de marbre, et aimerait à voir ses thés sirotés par un plus grand nombre.
Enfin bon.
Il attrapa une serviette qu'il noua autour de sa taille, et vérifia son portable. Deux messages de "Plan cul" et un de "ne pas répondre", ainsi que quelques demandes en ami. Hum, la soirée d'hier soir avait été réussie visiblement, même s'il n'en gardait pas beaucoup de souvenirs.
Comme à l'accoutumé, il descendit après avoir bu un thé noir et dévoré quelques viennoiseries -nature, les tartiner comme un sauvage était sacrilège pour lui- à 7h sonnantes. Non sans avoir oublié de nourrir ses serpents ; un Black Mamba nommé "Bill", de taille respectable et au caractère infernal, et un Fer-de-Lance baptisé "Freud" car cela faisait sourire Alister. (Il était très bizarre en humour, surement à cause de l'absence de ce dernier dans son éducation.)
Son début de journée, passé à balayer le sol en marbre en écoutant Ella Fitzgerald jouer de sa voix en fond de Salon, fut consacrée à recevoir des clients qui se comptaient sur deux mains. Un chiffre plutôt élevé, à dire vrai, si bien qu'il termina le ménage aux alentours de midi.
Les stocks et commandes lui prirent une heure, après sa pause-déjeuner où il s'autorisa une escapade dans un restaurant italien pour en déguster les délices.
Dans l'après-midi, qu'il occupa à comptabiliser ses thés et à en dresser l'inventaire, l'afflux de clients matinal sembla s'estomper, -euphémismes mis à part, le Salon était désert- si bien que le quasi-trentenaire au costard impeccable eut le temps de rafraîchir sa toilette. Il se recoiffa, en prenant soin de mettre un peu de Nina Simone pour se redonner un peu d'aplomb, et appliqua sur son cou et ses poignets des senteurs contenues dans un flacon Dior situé dans ses appartements.
Pour finir, Alister entreprit de redresser son col de chemise blanche et de passer une main sur les plissures de son costume gris, plus par manie que réelle nécessité.
Lorsque tout cela eut été terminé, et qu'il revint de nouveau derrière le bar, il constata que personne n'était venu. Tant mieux, il avait dégoté un livre rare il y a peu, et entreprit de se poser sur l'un des sièges moelleux mis à disposition des clients, aux côtés de fenêtres et sous un lustre de cristal impérial. L'endroit où il avait charcuté Sonja, la vampire... que de réminiscences.
Il ouvrit ainsi son Lovecraft et laissa son esprit plonger dans les méandres de la cosmogonie horrifique de l'écrivain. Il aimait son phrasé, mais n'était pas amoureux de son imaginaire, trop torturé à son goût. Pour accompagner son livre, l'agent DeBelaire sorti un verre à pied où il versa un peu de Porto tout droit venu de Lisbonne et songea même à monter fumer un peu d'opium.
Les drogues de l'Ordre Renfield l'avaient rendu... dépendant. Il détestait l'admettre, et pourtant c'était un fait qu'il savait avéré. Les jours passés sans narcotiques lui étaient insupportables, encore plus lorsque le silence bourdonnait autour de lui, car il lui semblait que ses victimes de chasse allaient jaillir de la pénombre pour l'accabler de culpabilité.
Chassant ces pensées morbides, et lassantes d'onirisme Alister entreprit de retourner derrière le comptoir, pour faire infuser l'un de ses fameux thés noirs. Il fallait se concentrer de nouveau, et attendre la fin de journée avant de retourner à ses vices.
15h25. Plus que quelques heures.
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Jeu 26 Avr 2018 - 1:39
Les yeux vairons du jeune garçon regardaient le plafond, les bras en croix en dessous de sa tête. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas réveillé dans sa propre chambre, celle qui se trouvait dans la demeure de ses parents. Il était rentré il n’y a pas longtemps, c’était les vacances et il n’allait pas tarder à rentrer à l’université, il allait naturellement être pensionnaire, rentrer chez lui avait été depuis longtemps une habitude qu’il avait oublié. N’ayant jamais été proche de ses parents, leur parlaient au téléphone est depuis longtemps suffisant.
Soupirant doucement, il attrapa sa couette pour la soulever afin de sortir ses jambes du lit. Il marcha ainsi jusqu’à la fenêtre pour tirer les rideaux, ses yeux se plissèrent lorsque les rayons du soleil vinrent briller sur son visage. Un sourire se dessina sur les lèvres du changelin, aujourd’hui sera une belle journée et il pourrait ainsi aller se promener. S’étirant, il attrapa un jogging et un tee-shirt qu’il enfila rapidement avant de descendre dans la cuisine.
En descendant, il avait habituellement sorti un « Maman . Papa ? »,mais aucune réponse. Ils étaient surement déjà partis au travail, on ne change pas les mauvaises habitudes si . Soufflant, il ouvrit le frigo pour attraper un yaourt qu’il avala en vitesse, prit un café bu également en vitesse. Il prit également une gourde qu’il mit dans son sac, attrapa son téléphone, son casque et fit claquer la porte d’entrée en partant. Une fois dehors, il mit le sac sur son dos, lassa correctement ses lacets, appuya sur la playiste sur son téléphone et c’est le casque sur les oreilles qu’il commença son footing.
C’était l’une de ses habitudes, il aimait courir et faire du sport lui servait à se dépenser. Il gardait ainsi la forme, la ligne et pouvait réfléchir calmement à tout ce qui lui passait dans la tête. Actuellement, c’était toutes ses années de lycée qui lui vinrent à la tête. Il n’avait pas réussi à faire une seule rencontre amicale, les gens n’osaient pas l’approchait et son caractère naturellement peureux n’avait pas arrangé les choses. Il n’avait pas un seul ami, bien que cela soit dans ses habitudes il aurait tout de même préféré er ses trois ans accompagnés par au moins une personne.
Il y avait également tous les regards qu’il a dû essuyer. Ceux des filles qui le regardaient assez peureux, sa cicatrice de brûlure sur son visage le faisait passer pour un casse-cou et ses cheveux pour un punk. Un mélange atypique qui ne dérangeait pas plus que cela Louka, c’est seulement ces regards qui le dérangeaient. Car oui, être fixé à longueur de journée comme une bête curieuse n’est pas toujours agréable. Il fit le tour du pâté de maisons puis finir par rentrer. Il avait bien transpiré, c’était dépenser et ça c’était bien. Il monta dans sa salle de bain pour retirer ses vêtements de sport et entra sous la douche alors qu’il souffler de contentement.
Malgré tout, cette maison lui avait vraiment manqué. Essuyant ensuite ses cheveux, il les coiffa rapidement et enfila ses vêtements de la journée. Un jean noir et un haut blanc gris, il enfila également une fine écharpe à carreaux. Se regardant dans le miroir, il fourra dans l’un des placards de la salle de bain avant de sortir une petite boîte. L’ouvrant, il y avait ses piercings pour la langue. Il voulait changer le sien par un virus noir, il tira donc la langue et le changea rapidement.
Il rangea ensuite le bazar qu’il avait mis avant de descendre pour déjeuner. Toujours en solitude, ses parents ne rentraient que le soir … Et encore, c’est quand il avait le temps et l’envie. Avalant son omelette rapidement, il quitta la maison avec son porte-monnaie dans son sac à dos. Il savait exactement où il se rendait : un magasin de thé. D’après les dires, ce magasin ouvrait exceptionnellement aujourd’hui ce qui avait forcé Louka à s’y rendre. Après tout il a toujours été le genre de gars à aimer le thé, le sien était le thé noir sans sucre, c’était réellement la chose qu’il aimait vraiment, boire du thé le détendait.
Le changelin marcha donc jusqu’à ce dit magasin et ouvrit la porte pour regardait l’intérieur du magasin. Il était raffiné et magnifique, un magasin de thé digne de ce nom. Il tourna la tête pour voir un homme assis sur un fauteuil, ses yeux vairons le détaillèrent alors, une peau pâle et des cheveux noirs, un contraste plutôt inhabituel. Il n’allait rien dire, de toute façon il n’avait rien à dire, lui-même était inhabituel. Regardant l’homme il s’avança calmement, le regarda calmement :
« Excusez-moi monsieur… Est-ce que vous auriez du thé noir ? »
Soupirant doucement, il attrapa sa couette pour la soulever afin de sortir ses jambes du lit. Il marcha ainsi jusqu’à la fenêtre pour tirer les rideaux, ses yeux se plissèrent lorsque les rayons du soleil vinrent briller sur son visage. Un sourire se dessina sur les lèvres du changelin, aujourd’hui sera une belle journée et il pourrait ainsi aller se promener. S’étirant, il attrapa un jogging et un tee-shirt qu’il enfila rapidement avant de descendre dans la cuisine.
En descendant, il avait habituellement sorti un « Maman . Papa ? »,mais aucune réponse. Ils étaient surement déjà partis au travail, on ne change pas les mauvaises habitudes si . Soufflant, il ouvrit le frigo pour attraper un yaourt qu’il avala en vitesse, prit un café bu également en vitesse. Il prit également une gourde qu’il mit dans son sac, attrapa son téléphone, son casque et fit claquer la porte d’entrée en partant. Une fois dehors, il mit le sac sur son dos, lassa correctement ses lacets, appuya sur la playiste sur son téléphone et c’est le casque sur les oreilles qu’il commença son footing.
C’était l’une de ses habitudes, il aimait courir et faire du sport lui servait à se dépenser. Il gardait ainsi la forme, la ligne et pouvait réfléchir calmement à tout ce qui lui passait dans la tête. Actuellement, c’était toutes ses années de lycée qui lui vinrent à la tête. Il n’avait pas réussi à faire une seule rencontre amicale, les gens n’osaient pas l’approchait et son caractère naturellement peureux n’avait pas arrangé les choses. Il n’avait pas un seul ami, bien que cela soit dans ses habitudes il aurait tout de même préféré er ses trois ans accompagnés par au moins une personne.
Il y avait également tous les regards qu’il a dû essuyer. Ceux des filles qui le regardaient assez peureux, sa cicatrice de brûlure sur son visage le faisait passer pour un casse-cou et ses cheveux pour un punk. Un mélange atypique qui ne dérangeait pas plus que cela Louka, c’est seulement ces regards qui le dérangeaient. Car oui, être fixé à longueur de journée comme une bête curieuse n’est pas toujours agréable. Il fit le tour du pâté de maisons puis finir par rentrer. Il avait bien transpiré, c’était dépenser et ça c’était bien. Il monta dans sa salle de bain pour retirer ses vêtements de sport et entra sous la douche alors qu’il souffler de contentement.
Malgré tout, cette maison lui avait vraiment manqué. Essuyant ensuite ses cheveux, il les coiffa rapidement et enfila ses vêtements de la journée. Un jean noir et un haut blanc gris, il enfila également une fine écharpe à carreaux. Se regardant dans le miroir, il fourra dans l’un des placards de la salle de bain avant de sortir une petite boîte. L’ouvrant, il y avait ses piercings pour la langue. Il voulait changer le sien par un virus noir, il tira donc la langue et le changea rapidement.
Il rangea ensuite le bazar qu’il avait mis avant de descendre pour déjeuner. Toujours en solitude, ses parents ne rentraient que le soir … Et encore, c’est quand il avait le temps et l’envie. Avalant son omelette rapidement, il quitta la maison avec son porte-monnaie dans son sac à dos. Il savait exactement où il se rendait : un magasin de thé. D’après les dires, ce magasin ouvrait exceptionnellement aujourd’hui ce qui avait forcé Louka à s’y rendre. Après tout il a toujours été le genre de gars à aimer le thé, le sien était le thé noir sans sucre, c’était réellement la chose qu’il aimait vraiment, boire du thé le détendait.
Le changelin marcha donc jusqu’à ce dit magasin et ouvrit la porte pour regardait l’intérieur du magasin. Il était raffiné et magnifique, un magasin de thé digne de ce nom. Il tourna la tête pour voir un homme assis sur un fauteuil, ses yeux vairons le détaillèrent alors, une peau pâle et des cheveux noirs, un contraste plutôt inhabituel. Il n’allait rien dire, de toute façon il n’avait rien à dire, lui-même était inhabituel. Regardant l’homme il s’avança calmement, le regarda calmement :
« Excusez-moi monsieur… Est-ce que vous auriez du thé noir ? »
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Jeu 26 Avr 2018 - 9:57
- Ambiance:
La sonnette du magasin tinta en une élégante et unique note. Quelqu'un entrait, et les yeux vifs de DeBelair rencontrèrent un jeune homme à l'apparence originale ; pour ne pas dire désinvolte. Cheveux blancs et rouges, cicatrice de brûlure, jeans noirs, chemises dans les tons gris avec une touche de blanc et écharpe à carreau. On avait beau avoir répété à Alister la touche esthétique unique des Japonais, il devait avouer être chaque jour un peu plus surpris par ce qu'il voyait en Nakanoto en matière de mode.
- Excusez-moi monsieur… Est-ce que vous auriez du thé noir ?
Décroisant les jambes en se levant dans le même mouvement, il s'inclina devant le premier client de l'après-midi. Good. Il dépassait de son mètre quatre-vingt dix le jeune homme, mais constata que ce n'était pas un gringalet pour autant, et lui attribuerait quelques soixante kilos à vue d’œil, bien plus que la moyenne d'une vague adolescente en proie à la maigreur.
Si l'on exceptait ses cicatrices le young master devait être d'une beauté simple voire efficace, mais bien trop jeune aux yeux de l'anglais pour mériter qu'il ne s'attarde.
C'était sa demande qui l'impressionna légèrement. En Orient, les thés noirs sont nommés "Thés rouges" ; représentés notamment par le Oolong chinois, et il était ainsi curieux de noter la terminologie du jeune Sir qui devait être grand appréciateur de thé pour utiliser les manières Européennes. Toujours dans sa courbette polie, DeBelair parla d'une voix naturellement froide mais qu'il maintenait courtoise ;
- Bienvenu aux Fleurs du Mal, Alister DeBelair pour vous servir. Du Thé Noir ? J'ai plusieurs variétés à disposition selon votre mood : Oolong, Keemon, et Laspang Souchong en ce qui concerne les thés chinois, aussi nommés "Thés rouges".
Alors qu'il parlait, interrompant sa politesse pour se diriger derrière le comptoir en se baissant pour sortir deux malles qu'il posa sur le bar en acajou, et invita d'une main le jeune homme à s'installer sur l'un des tabourets rembourrés aux coussins en plumes d'oie, ou sur les sièges rouges à pieds d'or du salon, selon la préférence du Sir.
- Il y a également un nouvel arrivage du Sri-Lanka, du Darjeeling, où les méthodes de production sont -d'expérience- les plus rigoureuses et soignées qu'il soit. Finalement, je puis vous conseiller la spécialité du magasin ; Le Lady Grey, dans ses déclinations Lavender ou French (respectivement à la lavande ou aux pétales de roses pour le second) ou le London Fog. Monsieur souhaite-t-il de plus amples explications sur les produits ? Je me tiens à disposition, Milord.
Il termina sa phrase par un sourire poli, tout en montrant de la main les thés exposés sur leur coussin de velours à la manière de bijoux exquis. C'en étaient aux yeux de DeBelair, soient-ils fabriqués selon l'éternelle CTC (Crush, Tear, Curl) ou Broyage, Déchiquetage, Bouclage, voire travaillés par des mains artisanales dotées d'un savoir-faire antique, le charme du Thé noir résidait dans sa conservation demi-séculaire et son mariage avec toute sorte de plantes (du jasmin, au lotus en passant par la classique bergamote) -de venins aussi- sans en altérer le goût subtil.
Que choisirait son jeune guest ?
Pour rafraichir l'ambiance, l'Anglais lança le tourne-disque en or -cadeau d'une amante Italienne aujourd'hui tragiquement balayée par "L'égoïste élégante"- ; Agnès Obel, majestueuse entamait son "Wallflower" d'un doigté expert tandis qu'Alister DeBelair s'attardait sur de l'eau qu'il porterait à 95 ou 98 degrés, selon le choix du jeune homme. Mais pas d'inquiétudes, le temps d'ébullition était totalement contrôlable et il avait encore de bonnes minutes avant de tempérer l'eau. La domestication de la fermentation était l'acabit d'un Maître de Salon, après tout.
Par politesse, il préféra laisser le jeune homme regarder les thés sans l'assommer de sa présence, et une fois les airs de jazz lancés, l'amateur de thé dégagea son siège pour venir laver son verre.
Il se passa un torchon blanc sur l'épaule, en souriant légèrement. Il ne pensait presque plus aux drogues.
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Jeu 26 Avr 2018 - 13:09
Les yeux vairons continuaient à regarder le gérant du salon de thé. Quand il se leva, le jeune garçon pût rapidement s’apercevoir qu’il était grand, très grand par rapport à lui. Avec son mètre 75, il avait l’habitude de voir des personnes plus grandes que lui, malgré tout, il n’avait pas l’habitude de voir une personne mesurant 1 m 90. La personne devant lui était polie, cela était plus facile pour Louka se parle, les personnes vulgaires l’intimidaient plus qu’autre chose. Il ne s’attendait cependant pas à ce que le gérant fasse une petite courbette en face de lui, bien qu’il était japonais, il ne comprenait pas totalement cette manie.
Bien entendu, le changelin se courber face à cette personne, mais c’était la plupart des personnes l’ayant aidé. Il n’arrivait pas à se courber devant des inconnus sans raison, c’était peut-être un défaut au Japon . Il secoua la tête et écouta attentivement les paroles de l’homme, sa voix froide était agréable, de la courtoisie se reflétait à l’intérieur ce qui obligea le garçon à sourire :
- Bienvenu aux Fleurs du Mal, Alister DeBelair pour vous servir. Du Thé Noir ? J'ai plusieurs variétés à disposition selon votre mood : Oolong, Keemon, et Laspang Souchong en ce qui concerne les thés chinois, aussi nommés "Thés rouges".
Une présentation simple et efficace, après tout il était toujours agréable de connaitre le prénom de la personne avec qui on discute face à face. Si une personne ne buvant pas de thé était rentré dans cette boutique pour x ou y chose, elle n’aurait surement pas compris ce que venait de dire l’homme aux cheveux de jais. Bien que Louka soit un fervent de thé, le thé rouge de Chine ne lui plaisait pas. Il préférait le thé noir français ou anglais. Il se gratta la nuque tout en réfléchissant, mais alors qu’il allait parler, le gérant alla vers le comptoir en lui faisant signe de le suivre.
Tel un bon garçon, le changelin suivit l’homme, regardant les thés sur l’étagère. C’était définitif, cette boutique allait le revoir. Il pourra même boire du thé à l’université ce qui était génial pour lui. Rien de mieux qu’une tasse de thé après une ne dure journée. Ben ouais, il n’est pas réellement fan du café bien que cela ne le dérange pas de boire une tasse le matin. Regardant avec intention les petites malles que l’homme venait de déposer sur le comptoir, il leva les yeux pour le regarder alors qu’il parlait :
- Il y a également un nouvel arrivage du Sri-Lanka, du Darjeeling, où les méthodes de production sont -d'expérience- les plus rigoureuses et soignées qu'il soit. Finalement, je puis vous conseiller la spécialité du magasin ; Le Lady Grey, dans ses déclinations Lavender ou French (respectivement à la lavande ou aux pétales de roses pour le second) ou le London Fog. Monsieur souhaite-t-il de plus amples explications sur les produits ? Je me tiens à disposition, Milord.
Le prénommait Alister connaissait bien son métier et heureusement d’ailleurs, sinon cela aurait inquiété Louka. Enfin bref, celui-ci buvait les paroles du gérant alors que ses yeux se perdaient sur la contenue du sac. Il allait s’évanouir devant tant de proposition. Se grattant les cheveux, il se demandait quoi prendre, normalement il buvait du thé noir que sa mère achetait car elle aussi était buveuse de thé noir. Se redressant lentement, il regarda le gérant dans les yeux. Alister, il connaissait son prénom et il avait appris que quand une personne se présentait à nous, nous devons nous présenter à elle par politesse. Souriant alors légèrement, le japonais regarda le gérant dans les yeux en parlant calmement :
« Permettez- moi de me présenter, je suis Louka Kanaka. Je n’ai jamais vue de boutique de thé aussi raffiné que la vôtre, je reviendrais à coups sur acheter du thé ici ! »
Ses yeux se baissèrent alors sur les thés devant lui, il se gratta la nuque tout en réfléchissant puis releva ses yeux vairons :
« J’aimerais le thé Lady Gray déclinaison Lavender alors. Je vais également prendre du London Fog s’il vous plaît monsieur DeBelair. »
Bien entendu, le changelin se courber face à cette personne, mais c’était la plupart des personnes l’ayant aidé. Il n’arrivait pas à se courber devant des inconnus sans raison, c’était peut-être un défaut au Japon . Il secoua la tête et écouta attentivement les paroles de l’homme, sa voix froide était agréable, de la courtoisie se reflétait à l’intérieur ce qui obligea le garçon à sourire :
- Bienvenu aux Fleurs du Mal, Alister DeBelair pour vous servir. Du Thé Noir ? J'ai plusieurs variétés à disposition selon votre mood : Oolong, Keemon, et Laspang Souchong en ce qui concerne les thés chinois, aussi nommés "Thés rouges".
Une présentation simple et efficace, après tout il était toujours agréable de connaitre le prénom de la personne avec qui on discute face à face. Si une personne ne buvant pas de thé était rentré dans cette boutique pour x ou y chose, elle n’aurait surement pas compris ce que venait de dire l’homme aux cheveux de jais. Bien que Louka soit un fervent de thé, le thé rouge de Chine ne lui plaisait pas. Il préférait le thé noir français ou anglais. Il se gratta la nuque tout en réfléchissant, mais alors qu’il allait parler, le gérant alla vers le comptoir en lui faisant signe de le suivre.
Tel un bon garçon, le changelin suivit l’homme, regardant les thés sur l’étagère. C’était définitif, cette boutique allait le revoir. Il pourra même boire du thé à l’université ce qui était génial pour lui. Rien de mieux qu’une tasse de thé après une ne dure journée. Ben ouais, il n’est pas réellement fan du café bien que cela ne le dérange pas de boire une tasse le matin. Regardant avec intention les petites malles que l’homme venait de déposer sur le comptoir, il leva les yeux pour le regarder alors qu’il parlait :
- Il y a également un nouvel arrivage du Sri-Lanka, du Darjeeling, où les méthodes de production sont -d'expérience- les plus rigoureuses et soignées qu'il soit. Finalement, je puis vous conseiller la spécialité du magasin ; Le Lady Grey, dans ses déclinations Lavender ou French (respectivement à la lavande ou aux pétales de roses pour le second) ou le London Fog. Monsieur souhaite-t-il de plus amples explications sur les produits ? Je me tiens à disposition, Milord.
Le prénommait Alister connaissait bien son métier et heureusement d’ailleurs, sinon cela aurait inquiété Louka. Enfin bref, celui-ci buvait les paroles du gérant alors que ses yeux se perdaient sur la contenue du sac. Il allait s’évanouir devant tant de proposition. Se grattant les cheveux, il se demandait quoi prendre, normalement il buvait du thé noir que sa mère achetait car elle aussi était buveuse de thé noir. Se redressant lentement, il regarda le gérant dans les yeux. Alister, il connaissait son prénom et il avait appris que quand une personne se présentait à nous, nous devons nous présenter à elle par politesse. Souriant alors légèrement, le japonais regarda le gérant dans les yeux en parlant calmement :
« Permettez- moi de me présenter, je suis Louka Kanaka. Je n’ai jamais vue de boutique de thé aussi raffiné que la vôtre, je reviendrais à coups sur acheter du thé ici ! »
Ses yeux se baissèrent alors sur les thés devant lui, il se gratta la nuque tout en réfléchissant puis releva ses yeux vairons :
« J’aimerais le thé Lady Gray déclinaison Lavender alors. Je vais également prendre du London Fog s’il vous plaît monsieur DeBelair. »
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Jeu 26 Avr 2018 - 19:09
- Permettez- moi de me présenter, je suis Louka Kanaka. Je n’ai jamais vue de boutique de thé aussi raffiné que la vôtre, je reviendrais à coups sur acheter du thé ici !
Suite à ces dires, emprunts d'une jovialité propre à la jeunesse, DeBelair ne put s'empêcher de lui adresser un sourire franc. Alister n'étant pas du genre à réellement exprimer quoi que ce soit, c'était là un geste d'une amicalité extrême en direction du jeune homme, mais il douta fort qu'en dehors de ses tropismes on comprenne pareille attention en dehors de ce qu'elle était ; un simple sourire. Parfois il s'exaspérait lui-même.
Porter un regard sur cet esprit indécis qui regardait ses thés comme on hésite devant une montagne de bonbons le remis d'aplomb. Il avait ressenti ce sentiment lorsqu'ils se rendirent à Hamleys, dans la Capitale Britannique, avec son père un jour dans une enfance lointaine. Du moins s'il n'avait pas fantasmé l'occasion.
- J’aimerais le thé Lady Gray déclinaison Lavender alors. Je vais également prendre du London Fog s’il vous plaît monsieur DeBelair.
Ce jeune Louka semblait d'une délicatesse exceptionnelle, et il le fallait bien pour apprécier les subtilités d'un breuvage comme le Lady Grey Lavender.
C'était une boisson qui plaisait d'avantage aux demoiselles qu'aux sirs, tant sa volupté envahissait les palais d'une caresse capiteuse, mais Alister DeBelair en était lui-même un grand amateur, si bien qu'il arrangea un plateau où trônaient deux cups traditionnelles en porcelaine ; du service qu'il avait réquisitionné au Manoir familial d'Essex.
Le blanc de la matière l'impressionnait toujours, de sa somptueuse lisseur, comme une immortalité de blizzard capturée en une seule et même confection d'orfèvre. Une rose rouge, symbole du magasin, ornait le devant des tasses en un contraste cassant, presque violent. A violent delight, for a violent ending... pour paraphraser Shakespear.
Tout en lançant la bouilloire en fonte -qualité Tetsubin-, l'Anglais extirpa des sachets en soie les feuilles où se mêlaient des extraits de lavandes, liés artisanalement à la main par des doigts fins et exercés, il s'attarda l'espace de quelques secondes sur celui qui passait commande. Il s'interrogea rapidement sur l'histoire et les déboires de ces cicatrices ; leur nature, mais aussi l'isolement qu'elles avaient dû procurer au jeune lord. En vacances, il était rare de croiser un adolescent seul, et pourtant...
Le thé fulmina, et sans se retourner, Alister y laissa choir les feuilles préparées à l'avance tout en laissant reposer quelques minutes l'instrument afin de perfectionner le goût du Lady Grey.
- J'espère bien vous revoir, Sir Kanaka, vous m'êtes sympathique et pleins de bonnes manières. Connaissez-vous l'histoire du Lady ? Il est dit, dans les familles aristocratiques anglaises, qu'un jour, par accident, un Majordome aurait laissé tomber de l'orange et de la lavande dans le thé qu'il s'apprêtait à servir.
Alister DeBelair se retourna, marquant une pause, et entreprit de commencer à servir les tasses, en levant haut la bouilloire étincelante dans ses finissions, là, dans la pénombre du Salon. Le liquide ne dépassa pas une seule fois de son récipient, se déversant en un bruit mélodieux sur un piano d'Obel plus majestueux que jamais.
- Conscient qu'il pourrait être exécuté s'il ruinait la réception des Maîtres, il a alors laissé le thé infuser dans l'espoir que cela ne se remarque pas.
Le teneur poussa une tasse en direction du jeune Louka et extirpa d'une boîte des cookies qu'il gardait pour ces clients favoris, et en posa un, au chocolat et noisettes, aux côtés de la tasse du Sir.
Finalement il se servit également une tasse, après avoir vérifié que son hôte jouissait de tout le confort possible, puis posa doucement ses yeux d'azurs dans ceux vairons et termina son histoire, non sans souffler au préalable sur la préparation fumante. Perfect timing, darling.
- Non seulement le thé fut une brillante réussite, mais le Majordome fut employé par la société Twinings, alors présente au lunchtime, qui le gratifia de la découverte du nouveau produit. Les accidents peuvent être d'une grande beauté. Vous ne trouvez pas, little Master? Ah mais je dois vous retenir, vous devez avoir à faire ailleurs... pardonnez ces divagations. Dois-je emballer le London Fog ?
S'exclama l'agent DeBelair en une mine énigmatique, mais toujours courtoise.
Suite à ces dires, emprunts d'une jovialité propre à la jeunesse, DeBelair ne put s'empêcher de lui adresser un sourire franc. Alister n'étant pas du genre à réellement exprimer quoi que ce soit, c'était là un geste d'une amicalité extrême en direction du jeune homme, mais il douta fort qu'en dehors de ses tropismes on comprenne pareille attention en dehors de ce qu'elle était ; un simple sourire. Parfois il s'exaspérait lui-même.
Porter un regard sur cet esprit indécis qui regardait ses thés comme on hésite devant une montagne de bonbons le remis d'aplomb. Il avait ressenti ce sentiment lorsqu'ils se rendirent à Hamleys, dans la Capitale Britannique, avec son père un jour dans une enfance lointaine. Du moins s'il n'avait pas fantasmé l'occasion.
- J’aimerais le thé Lady Gray déclinaison Lavender alors. Je vais également prendre du London Fog s’il vous plaît monsieur DeBelair.
Ce jeune Louka semblait d'une délicatesse exceptionnelle, et il le fallait bien pour apprécier les subtilités d'un breuvage comme le Lady Grey Lavender.
C'était une boisson qui plaisait d'avantage aux demoiselles qu'aux sirs, tant sa volupté envahissait les palais d'une caresse capiteuse, mais Alister DeBelair en était lui-même un grand amateur, si bien qu'il arrangea un plateau où trônaient deux cups traditionnelles en porcelaine ; du service qu'il avait réquisitionné au Manoir familial d'Essex.
Le blanc de la matière l'impressionnait toujours, de sa somptueuse lisseur, comme une immortalité de blizzard capturée en une seule et même confection d'orfèvre. Une rose rouge, symbole du magasin, ornait le devant des tasses en un contraste cassant, presque violent. A violent delight, for a violent ending... pour paraphraser Shakespear.
Tout en lançant la bouilloire en fonte -qualité Tetsubin-, l'Anglais extirpa des sachets en soie les feuilles où se mêlaient des extraits de lavandes, liés artisanalement à la main par des doigts fins et exercés, il s'attarda l'espace de quelques secondes sur celui qui passait commande. Il s'interrogea rapidement sur l'histoire et les déboires de ces cicatrices ; leur nature, mais aussi l'isolement qu'elles avaient dû procurer au jeune lord. En vacances, il était rare de croiser un adolescent seul, et pourtant...
Le thé fulmina, et sans se retourner, Alister y laissa choir les feuilles préparées à l'avance tout en laissant reposer quelques minutes l'instrument afin de perfectionner le goût du Lady Grey.
- J'espère bien vous revoir, Sir Kanaka, vous m'êtes sympathique et pleins de bonnes manières. Connaissez-vous l'histoire du Lady ? Il est dit, dans les familles aristocratiques anglaises, qu'un jour, par accident, un Majordome aurait laissé tomber de l'orange et de la lavande dans le thé qu'il s'apprêtait à servir.
Alister DeBelair se retourna, marquant une pause, et entreprit de commencer à servir les tasses, en levant haut la bouilloire étincelante dans ses finissions, là, dans la pénombre du Salon. Le liquide ne dépassa pas une seule fois de son récipient, se déversant en un bruit mélodieux sur un piano d'Obel plus majestueux que jamais.
- Conscient qu'il pourrait être exécuté s'il ruinait la réception des Maîtres, il a alors laissé le thé infuser dans l'espoir que cela ne se remarque pas.
Le teneur poussa une tasse en direction du jeune Louka et extirpa d'une boîte des cookies qu'il gardait pour ces clients favoris, et en posa un, au chocolat et noisettes, aux côtés de la tasse du Sir.
Finalement il se servit également une tasse, après avoir vérifié que son hôte jouissait de tout le confort possible, puis posa doucement ses yeux d'azurs dans ceux vairons et termina son histoire, non sans souffler au préalable sur la préparation fumante. Perfect timing, darling.
- Non seulement le thé fut une brillante réussite, mais le Majordome fut employé par la société Twinings, alors présente au lunchtime, qui le gratifia de la découverte du nouveau produit. Les accidents peuvent être d'une grande beauté. Vous ne trouvez pas, little Master? Ah mais je dois vous retenir, vous devez avoir à faire ailleurs... pardonnez ces divagations. Dois-je emballer le London Fog ?
S'exclama l'agent DeBelair en une mine énigmatique, mais toujours courtoise.
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Ven 27 Avr 2018 - 3:16
Louka regardait avec une certaine curiosité les gestes de l'homme, ils étaient délicats mais calculés. Alister avait certainement l’habitude de servir du thé à autrui, sinon il ne tiendrait pas une boutique. Les yeux vairons du changelin se déposèrent alors le plateau que prépara le gérant, il regardait les tasses pour plus de détails. Elles étaient magnifiques, raffinées comme cette boutique, d’un blanc pur avec une rose sur le devant. D’une simplicité déconcertante, c’était cette simplicité qui faisait le travail de la beauté.
Alister extirpa alors des sachets qui attirèrent le regard du jeune, il le regardait préparer du thé comme si cela était un spectacle. Alors que s’en était pas un, mais c’était pour lui une façon d’apprendre comment préparer parfaitement un thé tel un professionnel. La façon de faire État calculé est même apprise par cœur par l’habitude de faire ses gestes. C’était réellement une passion pour Louka d’apprendre de nouvelle chose.
- J'espère bien vous revoir, Sir Kanaka, vous m'êtes sympathique et pleins de bonnes manières. Connaissez-vous l'histoire du Lady ? Il est dit, dans les familles aristocratiques anglaises, qu'un jour, par accident, un Majordome aurait laissé tomber de l'orange et de la lavande dans le thé qu'il s'apprêtait à servir.
La façon de parler de hommes aux cheveux noirs surpris agréablement le changelin. Ses gestes étaient certes raffinés, mais sa façon de parler l’était également. Il était un gentleman, une personne polie et raffinée, c’était ce genre de personne qu’il respectait et appréciait… Il écouta attentivement ce qu’il disait, il ne connaissait pas cela et comme dit plus haut, il aime apprendre de nouvelle chose. L’aristocratie Anglaise… Il l’avait légèrement étudié, en cours ou bien seul chez lui pour calmer sa curiosité. Souriant légèrement, il regarda l’homme aux cheveux ébène dans les yeux :
« J’avoue que je ne connaissais pas cette histoire, vous venez de me l’apprendre. S’il vous plaît Alister-Sensei, appelait moi seulement Louka, pas besoin d’user de mon nom de famille »
Il faillit ajouter que ce nom de famille n’était plus le sien ou qu’il en avait honte. Après tout cela fait longtemps que la relation parent-enfant était détruite dans sa famille et rien ne pourra la réparer. Les yeux se posèrent alors sur le liquide chaud que l’homme versait dans les tasses et Louka huma doucement l’air. L’odeur était exquise et raffinée, tout ce qui pouvait plaire aux amateurs de thés, il écouta alors les paroles de son interlocuteur.
- Conscient qu'il pourrait être exécuté s'il ruinait la réception des Maîtres, il a alors laissé le thé infuser dans l'espoir que cela ne se remarque pas.
Ne dit-on pas que les plus grandes réussites et inventions arrivent aux hasards . Cela semblait également être le cas dans cette histoire. Le changelin remercia alors Alister qui tira une tasse vers lui, il l’attrapa calmement pour sentir encore l’odeur de ce thé en fermant les yeux : délicieux. Boire du thé lui avait vraiment manqué au lycée, personne n’en avait et ce n’est pas le self qui allait lui en fournir gratuitement. La lavande était également une odeur qu’il aimait beaucoup, c’était agréable et réellement descriptif de l’odeur se promenant au sud de la France.
- Non seulement le thé fut une brillante réussite, mais le Majordome fut employé par la société Twinings, alors présente au lunchtime, qui le gratifia de la découverte du nouveau produit. Les accidents peuvent être d'une grande beauté. Vous ne trouvez pas, little Master? Ah mais je dois vous retenir, vous devez avoir à faire ailleurs... pardonnez ces divagations. Dois-je emballer le London Fog ?
Il releva rapidement les yeux pour écouter ses paroles, ce gérant devait connaitre beaucoup de choses. Cela piqua la curiosité de Louka qui le regarda avec curiosité. Où avait-il grandi ? Quel pays avait-il visité ? Et bien d'autres. Pour lui, cet homme pouvait être une encyclopédie. Il fronça soudainement en l’entendant dire qu’il avait surement d’autre chose à faire. Ce n’était pas le cas, la solitude était la seule compagne du jeune garçon, après tout au lycée on ne l’approchait pas soit parce qu’il était trop renfermé et solitaire. Soit à cause de son apparence. Baissant les yeux vers sa tasse, il souffla doucement sur le thé puis sourit en regardant Alister :
« Belle histoire effectivement. Ne vous inquiétez pas Sensei, je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui. Prenez donc votre temps pour boire ce thé ! Personne ne m’attend donc je peux prendre mon temps. »
Alister extirpa alors des sachets qui attirèrent le regard du jeune, il le regardait préparer du thé comme si cela était un spectacle. Alors que s’en était pas un, mais c’était pour lui une façon d’apprendre comment préparer parfaitement un thé tel un professionnel. La façon de faire État calculé est même apprise par cœur par l’habitude de faire ses gestes. C’était réellement une passion pour Louka d’apprendre de nouvelle chose.
- J'espère bien vous revoir, Sir Kanaka, vous m'êtes sympathique et pleins de bonnes manières. Connaissez-vous l'histoire du Lady ? Il est dit, dans les familles aristocratiques anglaises, qu'un jour, par accident, un Majordome aurait laissé tomber de l'orange et de la lavande dans le thé qu'il s'apprêtait à servir.
La façon de parler de hommes aux cheveux noirs surpris agréablement le changelin. Ses gestes étaient certes raffinés, mais sa façon de parler l’était également. Il était un gentleman, une personne polie et raffinée, c’était ce genre de personne qu’il respectait et appréciait… Il écouta attentivement ce qu’il disait, il ne connaissait pas cela et comme dit plus haut, il aime apprendre de nouvelle chose. L’aristocratie Anglaise… Il l’avait légèrement étudié, en cours ou bien seul chez lui pour calmer sa curiosité. Souriant légèrement, il regarda l’homme aux cheveux ébène dans les yeux :
« J’avoue que je ne connaissais pas cette histoire, vous venez de me l’apprendre. S’il vous plaît Alister-Sensei, appelait moi seulement Louka, pas besoin d’user de mon nom de famille »
Il faillit ajouter que ce nom de famille n’était plus le sien ou qu’il en avait honte. Après tout cela fait longtemps que la relation parent-enfant était détruite dans sa famille et rien ne pourra la réparer. Les yeux se posèrent alors sur le liquide chaud que l’homme versait dans les tasses et Louka huma doucement l’air. L’odeur était exquise et raffinée, tout ce qui pouvait plaire aux amateurs de thés, il écouta alors les paroles de son interlocuteur.
- Conscient qu'il pourrait être exécuté s'il ruinait la réception des Maîtres, il a alors laissé le thé infuser dans l'espoir que cela ne se remarque pas.
Ne dit-on pas que les plus grandes réussites et inventions arrivent aux hasards . Cela semblait également être le cas dans cette histoire. Le changelin remercia alors Alister qui tira une tasse vers lui, il l’attrapa calmement pour sentir encore l’odeur de ce thé en fermant les yeux : délicieux. Boire du thé lui avait vraiment manqué au lycée, personne n’en avait et ce n’est pas le self qui allait lui en fournir gratuitement. La lavande était également une odeur qu’il aimait beaucoup, c’était agréable et réellement descriptif de l’odeur se promenant au sud de la France.
- Non seulement le thé fut une brillante réussite, mais le Majordome fut employé par la société Twinings, alors présente au lunchtime, qui le gratifia de la découverte du nouveau produit. Les accidents peuvent être d'une grande beauté. Vous ne trouvez pas, little Master? Ah mais je dois vous retenir, vous devez avoir à faire ailleurs... pardonnez ces divagations. Dois-je emballer le London Fog ?
Il releva rapidement les yeux pour écouter ses paroles, ce gérant devait connaitre beaucoup de choses. Cela piqua la curiosité de Louka qui le regarda avec curiosité. Où avait-il grandi ? Quel pays avait-il visité ? Et bien d'autres. Pour lui, cet homme pouvait être une encyclopédie. Il fronça soudainement en l’entendant dire qu’il avait surement d’autre chose à faire. Ce n’était pas le cas, la solitude était la seule compagne du jeune garçon, après tout au lycée on ne l’approchait pas soit parce qu’il était trop renfermé et solitaire. Soit à cause de son apparence. Baissant les yeux vers sa tasse, il souffla doucement sur le thé puis sourit en regardant Alister :
« Belle histoire effectivement. Ne vous inquiétez pas Sensei, je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui. Prenez donc votre temps pour boire ce thé ! Personne ne m’attend donc je peux prendre mon temps. »
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Dim 29 Avr 2018 - 16:37
- J’avoue que je ne connaissais pas cette histoire, vous venez de me l’apprendre. S’il vous plaît Alister-Sensei, appelait moi seulement Louka, pas besoin d’user de mon nom de famille
Ainsi, le jeune Louka Kanaka préférait que l'on usa de son prénom au détriment de son nom. Alister se réserva une quelconque expression de la surprise interne qui le percuta ; dans l'éducation anglaise l’appellation d'une famille était son bien le plus cher. Le nom ouvrait des portes dorées, procurait une noble stature, et s'avérait réconfort lors de temps difficiles. Se soumettre à l'usage d'un prénom variable et singulier, était un sacrilège au nom d'Alister DeBelair qui considérait sa dynastie comme la quintessence de chaque être.
Mais si tels étaient les souhaits du Master, il ne dirait rien.
S'inclinant en avant, il obtempéra d'un "yes" poli.
Young Louka appréciait la compagnie d'Alister, allant même jusqu'à l'appeler Sensei. Loin d'être expert en les cultures orientales, il avait néanmoins conscience du poids contenu en cette dénomination ; c'était une marque de respect vis à vis d'un Homme plus âgé en lequel on voyait un professeur, ou plus largement une figure d'enseignement. Quel honneur contenu en un seul mot, que DeBelair accueillait en une mine solennelle. Louka Kanaka avait apporté à cette après-midi plutôt solitaire un brin de conversation rafraîchissante et sa présence seule avait illuminé les Fleurs du Mal.
- Belle histoire effectivement. Ne vous inquiétez pas Sensei, je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui. Prenez donc votre temps pour boire ce thé ! Personne ne m’attend donc je peux prendre mon temps.
Une fois son histoire conclue, Louka semblait l'apprécier. Une belle histoire oui, une histoire d'aléas et émois, comme tant d'autres.
Une voix se glissa inopinément en son esprit tandis qu'il scrutait le visage marqué de son jeune guest. Une voix cruelle et féminine ; celle de Sonja, qu'il avait tuée ici même près lui avoir réservé une nuit de vivisection et violents plaisirs.
Comme il portait sa tasse à la bouche, élégamment, il eut un très léger tremblement. Maudites hallucinations auditives, surement intrinsèques à la consommation répétées des drogues des Laboratoires Renfield. Tentant d'échapper à ces onirismes cauchemardesques l'Agent planta son regard sur l'homme en face de lui ; s'ancrer dans le réel, respirer.
- Vous êtes étudiant, jeune Sir ? Comptez-moi un peu de votre quotidien !
Acheva-t-il par déclarer en une voix calme, malgré ce qui l'agitait intérieurement. Alister avait appris à vivre avec ces dérangements, mais ces derniers temps -il tenait pour responsable le jetlag de son voyage- les crises psychotiques s'accentuaient, et ne présageaient rien de bon.
Ainsi, le jeune Louka Kanaka préférait que l'on usa de son prénom au détriment de son nom. Alister se réserva une quelconque expression de la surprise interne qui le percuta ; dans l'éducation anglaise l’appellation d'une famille était son bien le plus cher. Le nom ouvrait des portes dorées, procurait une noble stature, et s'avérait réconfort lors de temps difficiles. Se soumettre à l'usage d'un prénom variable et singulier, était un sacrilège au nom d'Alister DeBelair qui considérait sa dynastie comme la quintessence de chaque être.
Mais si tels étaient les souhaits du Master, il ne dirait rien.
S'inclinant en avant, il obtempéra d'un "yes" poli.
Young Louka appréciait la compagnie d'Alister, allant même jusqu'à l'appeler Sensei. Loin d'être expert en les cultures orientales, il avait néanmoins conscience du poids contenu en cette dénomination ; c'était une marque de respect vis à vis d'un Homme plus âgé en lequel on voyait un professeur, ou plus largement une figure d'enseignement. Quel honneur contenu en un seul mot, que DeBelair accueillait en une mine solennelle. Louka Kanaka avait apporté à cette après-midi plutôt solitaire un brin de conversation rafraîchissante et sa présence seule avait illuminé les Fleurs du Mal.
- Belle histoire effectivement. Ne vous inquiétez pas Sensei, je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui. Prenez donc votre temps pour boire ce thé ! Personne ne m’attend donc je peux prendre mon temps.
Une fois son histoire conclue, Louka semblait l'apprécier. Une belle histoire oui, une histoire d'aléas et émois, comme tant d'autres.
Une voix se glissa inopinément en son esprit tandis qu'il scrutait le visage marqué de son jeune guest. Une voix cruelle et féminine ; celle de Sonja, qu'il avait tuée ici même près lui avoir réservé une nuit de vivisection et violents plaisirs.
Et s'il était comme moi... tu le tuerais lui aussi ? S'il avait des crocs, ou des poils, tu lui trancherais la tête sans sourciller, hein ? Tu es si hypocrite, DeBelair. Je t'ai déjà réservé une place aux Enfers, mon beau, et crois-moi tu devrais craindre le moment où tu franchiras les portes des limbes. Le sort réservé aux damnés de ton genre est des plus atroces... regarde bien Louka. Regarde bien ce qui pourrait être ta proie de demain... hahaha.
Comme il portait sa tasse à la bouche, élégamment, il eut un très léger tremblement. Maudites hallucinations auditives, surement intrinsèques à la consommation répétées des drogues des Laboratoires Renfield. Tentant d'échapper à ces onirismes cauchemardesques l'Agent planta son regard sur l'homme en face de lui ; s'ancrer dans le réel, respirer.
- Vous êtes étudiant, jeune Sir ? Comptez-moi un peu de votre quotidien !
Acheva-t-il par déclarer en une voix calme, malgré ce qui l'agitait intérieurement. Alister avait appris à vivre avec ces dérangements, mais ces derniers temps -il tenait pour responsable le jetlag de son voyage- les crises psychotiques s'accentuaient, et ne présageaient rien de bon.
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Jeu 3 Mai 2018 - 2:25
Le nom de famille n’était pas quelque chose d’important pour Louka, il ne faisait que le lier à ses parents. Parents avec qui il n’est pas réellement proche et dont il compte ne plus voir tous les jours à l’université. Il avait déjà fait cela au lycée et à sa connaissance, cela était beaucoup mieux que de se trouver dans les discussions de ses parents qui lui demandaient de ramener une fille à la maison ou au moins des amis. Il n’a ni l’un ni l’autre et jamais il ne ramènerait de fille à la maison puisqu’il est homosexuel… Mais cela ses parents ne le savent pas et c’est mieux ainsi.
Il baissa les yeux pour boire une gorgée du thé et sourit doucement, il était vraiment délicieux. Ce gout lui avait quelque peu manqué.
« Vous êtes étudiant, jeune Sir ? Comptez-moi un peu de votre quotidien ! »
Le changelin regarda alors son interlocuteur avec une certaine surprise. Lui raconter quoi exactement . Qu’il se retrouve toujours seul comme les autres ne l’approche pas . Cela était réellement le cas. Beaucoup de personnes lui avaient dit où avait murmuré sans discrétion à leurs amis que jamais ils ne pourraient être amis avec lui. Après tout, il est solitaire, ne parle que par nécessité et n’est pas du genre à sourire pour la moindre chose.
Puis il y avait également sa cicatrice, maintenant il est habitué à vivre avec, mais quand il était qu’un jeune garçon cela l’affectait beaucoup. Les regards jugeant et perplexe qu’on lui lançait. Même au lycée des élèves continuaient de le regarder comme s’il était une bête de foire. Pourtant lui n’avait jamais rien demandait, il n’avait pas voulu tomber sur le barbecue pendant son anniversaire. Cependant cela est arrivé et c’est comme ça. Sa cicatrice fait partie de sa vie et jamais il ne voudrait la voir partir. Après tout, elle le rend plus unique que les autres.
Touillant machinalement son thé en réfléchissant, il souffla doucement sur le liquide avant de boire alors qu’il réfléchissait. Sa naturelle franchise lui murmurait à l’oreille qu’il devait tout dire, mais Alister-Sensei souhaitait qu’il lui compte son quotidien, enfin son ancien quotidien puisqu’il est actuellement en vacances. Relevant la tête, il planta ses yeux vairons dans les yeux de l’homme :
« Cela n’a rien de bien intéressant, j’étais à l’internat à mon lycée et je le serais également à l’université. Puis… Vous savez je ne suis pas du genre à être le mec populaire… J’ai vécu ma scolarité plutôt seul. Apparemment le physique est important pour les autres et ma cicatrice semble les effrayer pour la plupart… Enfin je suis très bien comme ça. Puis-je vous demandez comment vous êtes venu à travailler à Nakanoto Alister Sensei ? »
Voilà ce qu’il avait l’habitude de faire. Répondre à quelqu’un en lui faisant comprendre que sa vie n’avait rien d’extraordinaire et passer à une autre question pour ne pas trop en discuter.
Il baissa les yeux pour boire une gorgée du thé et sourit doucement, il était vraiment délicieux. Ce gout lui avait quelque peu manqué.
« Vous êtes étudiant, jeune Sir ? Comptez-moi un peu de votre quotidien ! »
Le changelin regarda alors son interlocuteur avec une certaine surprise. Lui raconter quoi exactement . Qu’il se retrouve toujours seul comme les autres ne l’approche pas . Cela était réellement le cas. Beaucoup de personnes lui avaient dit où avait murmuré sans discrétion à leurs amis que jamais ils ne pourraient être amis avec lui. Après tout, il est solitaire, ne parle que par nécessité et n’est pas du genre à sourire pour la moindre chose.
Puis il y avait également sa cicatrice, maintenant il est habitué à vivre avec, mais quand il était qu’un jeune garçon cela l’affectait beaucoup. Les regards jugeant et perplexe qu’on lui lançait. Même au lycée des élèves continuaient de le regarder comme s’il était une bête de foire. Pourtant lui n’avait jamais rien demandait, il n’avait pas voulu tomber sur le barbecue pendant son anniversaire. Cependant cela est arrivé et c’est comme ça. Sa cicatrice fait partie de sa vie et jamais il ne voudrait la voir partir. Après tout, elle le rend plus unique que les autres.
Touillant machinalement son thé en réfléchissant, il souffla doucement sur le liquide avant de boire alors qu’il réfléchissait. Sa naturelle franchise lui murmurait à l’oreille qu’il devait tout dire, mais Alister-Sensei souhaitait qu’il lui compte son quotidien, enfin son ancien quotidien puisqu’il est actuellement en vacances. Relevant la tête, il planta ses yeux vairons dans les yeux de l’homme :
« Cela n’a rien de bien intéressant, j’étais à l’internat à mon lycée et je le serais également à l’université. Puis… Vous savez je ne suis pas du genre à être le mec populaire… J’ai vécu ma scolarité plutôt seul. Apparemment le physique est important pour les autres et ma cicatrice semble les effrayer pour la plupart… Enfin je suis très bien comme ça. Puis-je vous demandez comment vous êtes venu à travailler à Nakanoto Alister Sensei ? »
Voilà ce qu’il avait l’habitude de faire. Répondre à quelqu’un en lui faisant comprendre que sa vie n’avait rien d’extraordinaire et passer à une autre question pour ne pas trop en discuter.
Invité
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Sam 5 Mai 2018 - 22:44
- Cela n’a rien de bien intéressant, j’étais à l’internat à mon lycée et je le serais également à l’université. Puis… Vous savez je ne suis pas du genre à être le mec populaire… J’ai vécu ma scolarité plutôt seul. Apparemment le physique est important pour les autres et ma cicatrice semble les effrayer pour la plupart… Enfin je suis très bien comme ça. Puis-je vous demandez comment vous êtes venu à travailler à Nakanoto Alister Sensei ?
Déclara Louka Kanaka en sirotant son thé, calmement. Il n'avait pas semblé attristé par sa situation, pas plus que décontenancé par la réalisation d'une solitude certaine ; l'accoutumance à cette dernière se devait donc être une affaire d'habitude.
Si on était tout à fait honnête, Alister DeBelair n'en était pas le moins du monde surpris. Bien qu'il passait la plupart du temps à traquer des vampires -voire des taupes esclaves de ceux-ci-, il savait le Monde bien plus cruel que ces familles sanguinaires. Les humains dans leurs égos et passions déchainaient sur les parias des foudres humiliantes aussi silencieuses que l'isolement ou l'aliénation dans leurs méthodes, et pourtant bien réelles.
Pas besoin d'être assoiffé d'hémoglobine pour devenir un monstre, aimait à penser l'anglais. Il suffisait d'ostraciser ses paires, de les rejeter en raison d'une différence minime et plutôt charmante plutôt que de se délecter des joies uniques que les rejetons offraient.
Comment juger les enfants de l'âge de Kanaka pourtant ? Pouvait-on décemment affirmer qu'ils étaient mauvais sans impliquer un sombre jugement sur la nature humaine ?
Non, cela allait au delà de la simple cruauté. Si l'on réfléchissait assez, on voyait dans les meutes de loups des comportement similaires ; le couple Alpha et leurs affiliés en venaient parfois à torturer les Omégas -plus faibles de constitution, ou tout simplement anormaux- pour affirmer leur domination. Des caractéristiques sociales partagées dans la plupart des espèces grégaires, et bien que l'Homme aime à se dire supérieur aux bêtes dans un accès de justification, il n'en diffère en rien dans ses manies sociales.
Isoler pour régner, conquérir pour s'élever, jusqu'à tomber sur plus Alpha que soi.
Louka Kanaka était donc aux yeux de DeBelair une âme précieuse, un esprit singulier qui exprimait en quelques mots ne pas souffrir plus que cela de toute cette situation. Bien au contraire, il déclarait être "bien" en l'état actuel.
L'était-il vraiment ? Peu importe, aussi longtemps qu'il afficherait son indifférence il serait maître de lui-même, et en l'esprit humain existait belle et bien une particularité divergente de l'animal ; la capacité à se suffire. L'égoïsme qui avait poussés les enfanats à dénigrer le jeune Kanaka devenait une médaille à deux faces qui le rendait aujourd'hui insensible au regard d'autrui.
En cette ironie du sort, DeBelair porta sur son client un regard fraternel.
- Je suis natif d'Angleterre, vous avez l’œil, Mister Kanaka. Je ne puis cependant vous dire ce qui m'a moi-même conduit à venir en Nakanoto si ce n'est mon amour du voyage. Je rêvais de découvrir les thés locaux, les eusses et coutumes du pays du Soleil Levant... un bien piètre rêve, je conçois.
Intima-t-il non sans regretter de devoir mentir à ce garçon qu'il considérait avec plus de respect que la plupart des gens croisés jusqu'ici. Quelle force d'esprit il avait dû acquérir...
Décidant de briser ses codes habituels, il gagna les côtés de l'adolescent en contournant le comptoir, mains dans le dos et mine rieuse.
- Vous savez Louka... rien en vous n'est laid à mes yeux, bien au contraire. Vous avez le discernement de vous savoir écarté, et ce n'est pas plus mal, car le monde des hommes est impitoyable. Tenez vous loin, dans ce qu'il vous plaira, et si les choses se compliquent mon établissement vous sera toujours ouvert... tenez je crois que je l'ai encore...
Alister partit en direction de la bibliothèque qui surplombait les fauteuils de cuir, et revint avec une copie du poème "L'albatros" de Charles Baudelaire.
- Prenez-le, je vous l'offre, et scrutez ses lignes attentivement. La culture n'offre aucune popularité, mais vous procurera tout le reste. Que lisez-vous d'habitude ?
Il s'assit à côté du jeune Louka en une attitude chaleureuse, qu'il n'avait jamais pensé manifester, et en soi il remerciait le garçon de ce moment. Il était magnifique. Ce visage brûlé, ces cheveux dépareillés, cette attitude taciturne, tout ça était autant de forces que de beautés.
Déclara Louka Kanaka en sirotant son thé, calmement. Il n'avait pas semblé attristé par sa situation, pas plus que décontenancé par la réalisation d'une solitude certaine ; l'accoutumance à cette dernière se devait donc être une affaire d'habitude.
Si on était tout à fait honnête, Alister DeBelair n'en était pas le moins du monde surpris. Bien qu'il passait la plupart du temps à traquer des vampires -voire des taupes esclaves de ceux-ci-, il savait le Monde bien plus cruel que ces familles sanguinaires. Les humains dans leurs égos et passions déchainaient sur les parias des foudres humiliantes aussi silencieuses que l'isolement ou l'aliénation dans leurs méthodes, et pourtant bien réelles.
Pas besoin d'être assoiffé d'hémoglobine pour devenir un monstre, aimait à penser l'anglais. Il suffisait d'ostraciser ses paires, de les rejeter en raison d'une différence minime et plutôt charmante plutôt que de se délecter des joies uniques que les rejetons offraient.
Comment juger les enfants de l'âge de Kanaka pourtant ? Pouvait-on décemment affirmer qu'ils étaient mauvais sans impliquer un sombre jugement sur la nature humaine ?
Non, cela allait au delà de la simple cruauté. Si l'on réfléchissait assez, on voyait dans les meutes de loups des comportement similaires ; le couple Alpha et leurs affiliés en venaient parfois à torturer les Omégas -plus faibles de constitution, ou tout simplement anormaux- pour affirmer leur domination. Des caractéristiques sociales partagées dans la plupart des espèces grégaires, et bien que l'Homme aime à se dire supérieur aux bêtes dans un accès de justification, il n'en diffère en rien dans ses manies sociales.
Isoler pour régner, conquérir pour s'élever, jusqu'à tomber sur plus Alpha que soi.
Louka Kanaka était donc aux yeux de DeBelair une âme précieuse, un esprit singulier qui exprimait en quelques mots ne pas souffrir plus que cela de toute cette situation. Bien au contraire, il déclarait être "bien" en l'état actuel.
L'était-il vraiment ? Peu importe, aussi longtemps qu'il afficherait son indifférence il serait maître de lui-même, et en l'esprit humain existait belle et bien une particularité divergente de l'animal ; la capacité à se suffire. L'égoïsme qui avait poussés les enfanats à dénigrer le jeune Kanaka devenait une médaille à deux faces qui le rendait aujourd'hui insensible au regard d'autrui.
En cette ironie du sort, DeBelair porta sur son client un regard fraternel.
- Je suis natif d'Angleterre, vous avez l’œil, Mister Kanaka. Je ne puis cependant vous dire ce qui m'a moi-même conduit à venir en Nakanoto si ce n'est mon amour du voyage. Je rêvais de découvrir les thés locaux, les eusses et coutumes du pays du Soleil Levant... un bien piètre rêve, je conçois.
Intima-t-il non sans regretter de devoir mentir à ce garçon qu'il considérait avec plus de respect que la plupart des gens croisés jusqu'ici. Quelle force d'esprit il avait dû acquérir...
Décidant de briser ses codes habituels, il gagna les côtés de l'adolescent en contournant le comptoir, mains dans le dos et mine rieuse.
- Vous savez Louka... rien en vous n'est laid à mes yeux, bien au contraire. Vous avez le discernement de vous savoir écarté, et ce n'est pas plus mal, car le monde des hommes est impitoyable. Tenez vous loin, dans ce qu'il vous plaira, et si les choses se compliquent mon établissement vous sera toujours ouvert... tenez je crois que je l'ai encore...
Alister partit en direction de la bibliothèque qui surplombait les fauteuils de cuir, et revint avec une copie du poème "L'albatros" de Charles Baudelaire.
- Prenez-le, je vous l'offre, et scrutez ses lignes attentivement. La culture n'offre aucune popularité, mais vous procurera tout le reste. Que lisez-vous d'habitude ?
Il s'assit à côté du jeune Louka en une attitude chaleureuse, qu'il n'avait jamais pensé manifester, et en soi il remerciait le garçon de ce moment. Il était magnifique. Ce visage brûlé, ces cheveux dépareillés, cette attitude taciturne, tout ça était autant de forces que de beautés.
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Invité
Mar 8 Mai 2018 - 2:52
- Je suis natif d'Angleterre, vous avez l’œil, Mister Kanaka. Je ne puis cependant vous dire ce qui m'a moi-même conduit à venir en Nakanoto si ce n'est mon amour du voyage. Je rêvais de découvrir les thés locaux, les eusses et coutumes du pays du Soleil Levant... un bien piètre rêve, je conçois.
Alors l’homme venait d’Angleterre. Ce pays était totalement inconnu au jeune garçon, bien entendu il parlait l’anglais scolaire mais il n’avait jamais visité ce pays. Lui qui était natif du Japon n’était pas allé plus loin que la Russie, mais visiter l’Angleterre pouvait être intéressant à faire. Il n’avait vu ce pays qu’à travers une caméra à la télévision pendant des reportages. Il leva les yeux en voyant du mouvement, son interlocuteur contournait le comptoir pour se mettre à ses côtés et posa une main sur son dos alors qu’il avait une mine rieuse. Louka fut surprise et le regarda dans les yeux en l’écoutant.
- Vous savez Louka... rien en vous n'est laid à mes yeux, bien au contraire. Vous avez le discernement de vous savoir écarté, et ce n'est pas plus mal, car le monde des hommes est impitoyable. Tenez vous loin, dans ce qu'il vous plaira, et si les choses se compliquent mon établissement vous sera toujours ouvert... tenez je crois que je l'ai encore...
À ses paroles, les joues du changelin le firent rougir. Il n’avait pas l’habitude de ses paroles, ses parents lui avaient dit d’être plus sociable, que si personne ne l’approchait c’était sa faute, pas celle des autres. Mais ce que disait DeBelair qu’il avait d'une certaine façon le discernement de ce savoir écarté. Louka aurait été idiote de ne pas voir que les gens l’évitaient, Il comprenait tout à fait que les personnes le jugeaient, mais il savait exactement que les personnes le jugeant sans le connaître ne mérite pas qu’il s’intéresse à eux. Seules les personnes superficielles ne s'intéressent qu’aux physiques d’autrui, des idiots aux yeux du changelin. Il pensa alors à ce que je venais de dire l’homme, que si les choses se compliquaient, l’établissement lui était toujours ouvert.
Cela surpris Louka qui suivit du regard son interlocuteur tandis qu’il allait chercher quelque chose dans la bibliothèque. Est-ce qu’il venait de lui proposer de venir ici pour parler du moindre problème quand cela lui arrive, cela était bien aimable mais le garçon avait peur de déranger. Il soupira discrètement en se grattant la nuque et leva les yeux pour regardait Alister qui lui tendait quelques choses.
- Prenez-le, je vous l'offre, et scrutez ses lignes attentivement. La culture n'offre aucune popularité, mais vous procurera tout le reste. Que lisez-vous d'habitude ?
Il ouvrit ce que Sensei lui avait tendu et avant de lire les lignes, il déclara calmement.
« Vous savez Sensei, je ne veux en aucun vous déranger. Je vous demande de ne pas me prendre en pitié parce que je vous ai dit que j’étais toujours seul. J’ai l’habitude d’être seul, je préfère ignorer ce qu’il m’arrive et vivre ma vie comme elle vient… je ne veux pas vous forcer à vous occuper de mes problèmes, vous avez surement mieux à faire que de vous occuper des problèmes d’un adolescent »
Il avait dit cela sans regarder Alister et il lut tranquillement le poème. Il ne savait pas parfaitement ce que voulait dire ce poème, mais tout de même, il regarda les yeux bleus de son interlocuteur :
« Je vous remercie Sensei. Est-ce que ce poème veut dire que les personnes différentes sont rejetées alors qu’elles peuvent être belles si ont les laisses s’épanouir ? Et habituellement je lis des mangas et des romans aussi, surtout se parlant du passé, de l’histoire. Les livres « Les Enfants de la Terre » sont mes préférés.
Alors l’homme venait d’Angleterre. Ce pays était totalement inconnu au jeune garçon, bien entendu il parlait l’anglais scolaire mais il n’avait jamais visité ce pays. Lui qui était natif du Japon n’était pas allé plus loin que la Russie, mais visiter l’Angleterre pouvait être intéressant à faire. Il n’avait vu ce pays qu’à travers une caméra à la télévision pendant des reportages. Il leva les yeux en voyant du mouvement, son interlocuteur contournait le comptoir pour se mettre à ses côtés et posa une main sur son dos alors qu’il avait une mine rieuse. Louka fut surprise et le regarda dans les yeux en l’écoutant.
- Vous savez Louka... rien en vous n'est laid à mes yeux, bien au contraire. Vous avez le discernement de vous savoir écarté, et ce n'est pas plus mal, car le monde des hommes est impitoyable. Tenez vous loin, dans ce qu'il vous plaira, et si les choses se compliquent mon établissement vous sera toujours ouvert... tenez je crois que je l'ai encore...
À ses paroles, les joues du changelin le firent rougir. Il n’avait pas l’habitude de ses paroles, ses parents lui avaient dit d’être plus sociable, que si personne ne l’approchait c’était sa faute, pas celle des autres. Mais ce que disait DeBelair qu’il avait d'une certaine façon le discernement de ce savoir écarté. Louka aurait été idiote de ne pas voir que les gens l’évitaient, Il comprenait tout à fait que les personnes le jugeaient, mais il savait exactement que les personnes le jugeant sans le connaître ne mérite pas qu’il s’intéresse à eux. Seules les personnes superficielles ne s'intéressent qu’aux physiques d’autrui, des idiots aux yeux du changelin. Il pensa alors à ce que je venais de dire l’homme, que si les choses se compliquaient, l’établissement lui était toujours ouvert.
Cela surpris Louka qui suivit du regard son interlocuteur tandis qu’il allait chercher quelque chose dans la bibliothèque. Est-ce qu’il venait de lui proposer de venir ici pour parler du moindre problème quand cela lui arrive, cela était bien aimable mais le garçon avait peur de déranger. Il soupira discrètement en se grattant la nuque et leva les yeux pour regardait Alister qui lui tendait quelques choses.
- Prenez-le, je vous l'offre, et scrutez ses lignes attentivement. La culture n'offre aucune popularité, mais vous procurera tout le reste. Que lisez-vous d'habitude ?
Il ouvrit ce que Sensei lui avait tendu et avant de lire les lignes, il déclara calmement.
« Vous savez Sensei, je ne veux en aucun vous déranger. Je vous demande de ne pas me prendre en pitié parce que je vous ai dit que j’étais toujours seul. J’ai l’habitude d’être seul, je préfère ignorer ce qu’il m’arrive et vivre ma vie comme elle vient… je ne veux pas vous forcer à vous occuper de mes problèmes, vous avez surement mieux à faire que de vous occuper des problèmes d’un adolescent »
Il avait dit cela sans regarder Alister et il lut tranquillement le poème. Il ne savait pas parfaitement ce que voulait dire ce poème, mais tout de même, il regarda les yeux bleus de son interlocuteur :
« Je vous remercie Sensei. Est-ce que ce poème veut dire que les personnes différentes sont rejetées alors qu’elles peuvent être belles si ont les laisses s’épanouir ? Et habituellement je lis des mangas et des romans aussi, surtout se parlant du passé, de l’histoire. Les livres « Les Enfants de la Terre » sont mes préférés.
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