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Ven 24 Mar 2017 - 15:48
Dans un des coins les plus anciens du centre-ville de Nakanoto, se trouve le café du chat noir. Un café français tenu par un changelin du nom de Christophe Lambert avec qui Kazuma a noué des liens d’amitié. Le café du chat noir fête cette année, ses huit ans d’existence. C’est un lieu calme, mais tout de même fréquenté par les piétons. Le café donne sur une rue entièrement pavée. Devant sa vitrine s’alignent sagement plusieurs tables rondes accompagnées chacune par deux ou trois chaises. La couleur du mobilier est d’un vert bouteille légèrement défraîchi. Nous sommes en début de mâtiné, seulement deux personnes sont installées dehors, prenant tranquillement leur café. Visiblement, c’est un couple de musiciens. La fille parle d’un concerto pour piano qu’elle doit donner et son interlocuteur l’observe d’un air complice tout en l’écoutant attentivement.
Kazuma passe devant eux , entre dans le café pour saluer Christophe. Ce dernier lui sourit gentiment et le salut à son tour d’un ton chaleureux.
-Bonjour Kazuma, comme d’habitude ? Café ? Et un croissant ?
-Oui, s’il te plait.
-Bien, je m’occupe de tout ça. Tu peux t’installer à la place habituelle. Il n’y a que les deux tourtereaux dehors. C’est calme comme un mardi matin qui se respecte.
- Oui…
N’ayant rien d’autre à ajouter, Kazuma alla s’installer dans le coin le plus sombre du café. Une fois loin de la luminosité de l’astre du jour, il quitta lunettes de soleil et chapeau qu’il posa sur la table. Il déplia ensuite son journal et se plongea dans la lecture de l’actualité quotidienne pour essayer de dissiper son inquiétude. Cela faisait maintenant quelque temps qu’il avait repéré un individu qui le suivait lui et son fils. La personne qui les avait pris en filature semblait en avoir particulièrement après Kazuo. Ne voulant pas inquiéter ce dernier après tout ce qu’il avait vécu, Kazuma n’avait pas osé lui demander si quelqu’un avait cherché à entrer en contact avec lui. Normalement, le petit garçon savait qu’il n’avait pas à parler aux inconnus et encore moins à accepter de les suivre… Normalement… Toujours est-il que l’infirmier avait décidé de couper court à ce manège déplaisant et pour le moins inquiétant. Il allait savoir sous peu si cette personne avait de bonnes intentions ou non. Si elle ne se montrait pas, cela pouvait signifier beaucoup de choses, dont une très préoccupante. Sa complicité éventuelle avec Yukiko, bien que cette dernière n’est pas expressément menacée Kazuo.
Kazuma se remémora la journée d’hier. En accompagnant son fils à l’école, il avait de nouveau perçu la présence de l’inconnu. D’abord agacé, il avait songé à aller le déloger pour lui secouer les puces. Puis après réflexion, il s’était dit que ce n’était pas forcement une bonne idée d’agir devant Kazuo. Surtout, qu’il y avait la possibilité que cette présence soit celle de quelqu’un de timide. Jusqu’à présent, il n’avait rien fait de mal. « Du moins pas encore... » lui susurra la voix de sa mauvaise conscience. Celle qui ne cessait de lui rappeler tous les aspects négatifs de sa vie. Celle qui lui renvoyait ses doutes en pleine figure et qui l’empêchait de voir le positif.
Kazuma avait décidé de la faire taire définitivement en proposant un rendez-vous à l’inconnu. Pour cela, il avait attendu que Kazuo est passé le portail de l’école et qu’il soit loin de son champ de vision avant de se retourner en direction de la présence qu’il avait sentie. « Qui que vous soyez, demain 9 h, rendez-vous au café du chat noir. Il se trouve dans la partie la plus ancienne du centre-ville. » Après ça, il avait tourné les talons pour entrer à son tour dans le complexe éducatif pour rejoindre son lieu de travail.
Impatient de rencontrer l’inconnu, Kazuma n’arrive pas à se concentrer sur la lecture de son journal. Il jette un regard agacé à l’horloge qui égrène ses minutes avec lenteur. Il se dit qu’il n’aurait jamais dû arriver aussi en avance. Un tour l’aurait davantage aidé à se vider la tête.
-Kazuma, ouhou, pourquoi regardes-tu mon horloge avec ta tête des mauvais jours ? Tu attends quelqu’un ?
L’infirmier sursaute. Ce n’est que Christophe qui lui apporte son café et son croissant.
- Oui… C’est le cas.
Et pour lui même il ajouta : *et je ne sais pas encore à quelle sauce, je vais le manger...*
Daisuke Kûdo#95337#95337#95337#95337#95337#95337
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Dim 26 Mar 2017 - 23:13
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Caché dans une ruelle, je regardais l’heure en ruminant mon énervement. 8h50. J’étais relativement à l’heure. Pourtant, cela a bien failli ne pas être le cas. Franchement, il aurait pu demander mon avis ! J’étais tout à fait d’accord qu’il fallait que ce petit jeu cesse. Je ne pouvais décemment aidé Kazuo en restant dans l’ombre. Ce gamin avait besoin d’un autre lycan pour gérer ses métamorphoses. Qu’allait-il arriver si on découvrait que le petit était un lycan ? L’idée qu’on puisse l’emmener pour l’utiliser comme un cobaye me glaçait le sang. Mais c’était totalement probable, notre race était bien le fruit d’expériences, après tout…
Donc, j’étais totalement d’accord avec l’idée de rencontrer le père adoptif de Kazuo. J’étais moins ravi de l’ultimatum laissé étant donné que je recevais une livraison à 8h ce matin-là. En gros, je devais récupérer une nouvelle borne d’arcade avant de parcourir la ville de part en part pour ce maudit rendez-vous. Et bien sûr, le livreur ne s’était pas pressé pour descendre la machine de son camion. J’étais tellement exaspéré que j’avais fini par lui demander de la déposer en plein milieu de la pièce et l’avait congédié avec de partir au rendez-vous. J’avais approximativement 30 minutes pour traverser la ville à pied. Ce entrevue allait être un plaisir !
Pour finir, afin de m’assurer un minimum en retard, je filais, queue et oreilles sorties mais bien cachée, à travers les ruelles. Ce n’était pas la meilleure idée, mais je courrais bien plus rapidement ainsi. Et j’avais eu la chance de ne croiser personne à part quelques chats et chiens errants. Bien, je m’étais maintenant approché du centre-ville. Il ne me restait plus qu’à trouver ce maudit café.
Puisqu’il me restait dix minutes, je pris le temps de m’allumer une clope avant de m’avancer sur la rue pavée. J’en profitais aussi pour arrêter u passant qui passait et lui demander s’il connaissait le « Café du Chat Noir ». D’après ses indications, le café se trouvait un rien plus loin. Et bien ! C’est que je n’allais même pas avoir de retard avec cela !
Après quelques mètres, je pus reconnaitre l’endroit du rendez-vous grâce à son enseigne. 8h58… J’aurais voulu être plus précis, je n’aurais jamais pu ! Respirant un grand coup, j’entrais calmement dans le café en saluant d’un signe de tête le serveur. En observant attentivement, je peux voir apercevoir le père de Kazuo assis au fond du café, lisant un journal. Je finis par m’approcher de sa table et signaler ma présence.
J’attendis que le vampire m’invite à m’assoir pour le faire et je commandais un soda au serveur qui s’était approché avec un sourire amusé.
Donc, j’étais totalement d’accord avec l’idée de rencontrer le père adoptif de Kazuo. J’étais moins ravi de l’ultimatum laissé étant donné que je recevais une livraison à 8h ce matin-là. En gros, je devais récupérer une nouvelle borne d’arcade avant de parcourir la ville de part en part pour ce maudit rendez-vous. Et bien sûr, le livreur ne s’était pas pressé pour descendre la machine de son camion. J’étais tellement exaspéré que j’avais fini par lui demander de la déposer en plein milieu de la pièce et l’avait congédié avec de partir au rendez-vous. J’avais approximativement 30 minutes pour traverser la ville à pied. Ce entrevue allait être un plaisir !
Pour finir, afin de m’assurer un minimum en retard, je filais, queue et oreilles sorties mais bien cachée, à travers les ruelles. Ce n’était pas la meilleure idée, mais je courrais bien plus rapidement ainsi. Et j’avais eu la chance de ne croiser personne à part quelques chats et chiens errants. Bien, je m’étais maintenant approché du centre-ville. Il ne me restait plus qu’à trouver ce maudit café.
Puisqu’il me restait dix minutes, je pris le temps de m’allumer une clope avant de m’avancer sur la rue pavée. J’en profitais aussi pour arrêter u passant qui passait et lui demander s’il connaissait le « Café du Chat Noir ». D’après ses indications, le café se trouvait un rien plus loin. Et bien ! C’est que je n’allais même pas avoir de retard avec cela !
Après quelques mètres, je pus reconnaitre l’endroit du rendez-vous grâce à son enseigne. 8h58… J’aurais voulu être plus précis, je n’aurais jamais pu ! Respirant un grand coup, j’entrais calmement dans le café en saluant d’un signe de tête le serveur. En observant attentivement, je peux voir apercevoir le père de Kazuo assis au fond du café, lisant un journal. Je finis par m’approcher de sa table et signaler ma présence.
Daisuke ▬ « Kûdo Daisuke. Vous avez demandé à me voir. »
J’attendis que le vampire m’invite à m’assoir pour le faire et je commandais un soda au serveur qui s’était approché avec un sourire amusé.
Daisuke ▬ « Comme vous, je pense qu’il est grand temps qu’on parle. Et il est fort probable que nous ayons beaucoup à nous dire, n’est-ce pas ? »
"L'heure de parler"
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Mer 29 Mar 2017 - 15:02
Depuis que Christophe était reparti servir des clients, Kazuma s’était replongé dans la lecture de son journal sans pour autant pouvoir se concentrer dessus.
Vers 8 h 58, Kazuma entend de nouveau la clochette qui signale la venue d’un nouveau client. Il détache ses yeux de son journal pour observer à la dérobée, celui qui s’approche à grands pas de sa table. Le jeune homme est de grande taille, sans pour autant parler de géant. Il est très mince, brun les cheveux en bataille. Plutôt beau garçon, Kazuma lui donnait la vingtaine physiquement, même s’il se doutait qu’il devait en faire au moins le double. Une chose était sûre pour l’infirmier, c’est que ce jeune adulte n’était pas un vampire. De ce fait, Yukiko ne pouvait être derrière tout ça. Cette dernière n’était entourée que de vampires. Les autres races n’avaient aucune valeur à ses yeux. Elle les méprisait autant que les humains. Une alliance avec un changelin, ou un sorcier aurait été pour elle inenvisageable. Quelque chose dans l’attitude ou la démarche lui rappelait Kazuo. Était-ce un loup-garou ? Il pouvait le supposer, mais pas le démontrer.
Kazuma referma son journal, le plia et le déposa sur la table pour dévisager franchement l’inconnu qui depuis des jours l’épiait ou bien épiait son fils. Il remarqua que ce dernier était légèrement essoufflé, cela s’entendait dans sa respiration, mais aussi dans sa voix quand il se présenta à lui.
-Bonjour, Kazuma Hatori, mais j’imagine que vous me connaissez déjà. Vous pouvez vous asseoir, vous m’avez l’air bien épuisé…
Aussitôt dit, aussitôt fait, celui qui se nomme Daisuke Kûdo s’installa sur la chaise en face et commanda un soda quand Christophe se montra à leur table. Le propriétaire du café ne s’éternisa pas à leur table et alla préparer la commande.
-En effet, vous avez raison, nous avons certainement beaucoup de choses à nous dire. Ma première question est de savoir qui vous suivez réellement. Moi ? Kazuo ? Ensuite, je veux connaître vos intentions. Je ne pense pas que vous soyez belliqueux. Si c’était le cas, vous ne seriez pas ici. Vous avez donc une bonne raison.
Kazuma se tut pour lui laisser le temps de digérer les questions et pour lui laisser le temps de réfléchir à sa réponse. Entre temps, Christophe revint à leur table pour servir Daisuke et leur adressa un sourire chaleureux à tous les deux.
-Voilà votre soda monsieur.
Il ne s’éternisa pas non plus, car la clochette de la porte résonna une fois de plus. Un nouveau client, un monsieur entre deux âges, pauvrement vêtu. Sans doute le sans-abri qui venait régulièrement boire son café accompagné d’un croissant chaud. Deux consommations offertes par la maison.
Kazuma quant à lui n’avait pas quitté son interlocuteur des yeux. Il analysait mentalement tout ce qu’il voyait. Avec son odorat de vampire, plus développé que celui des humains, il détecta l’odeur du tabac qui imprégnait vicieusement les vêtements du jeune homme. Un vice qui présentait des risques pour la santé, mais qui pouvait aussi bien être sans effet sur non-humain. L’infirmier lui-même carburait au café toute la journée, bien que n’était pas l’élément majeur qui le maintenait éveillé. Créature de la nuit, il pouvait pourtant vivre le jour, se contentant de quelques heures de repos pour recharger ses batteries.
Daisuke Kûdo#95544#95544#95544#95544#95544#95544
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Lun 29 Mai 2017 - 13:15
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Le vampire m’invita à m’asseoir, chose que je fis immédiatement. Je tiquais cependant sur le « vous m’avez l’air bien épuisé… ». J’étais d’accord d’avoir sprinté pendant 20 minutes, mais j’avais déjà bien récupéré. Enfin, s’il en fait la remarque, c’est que quelque chose me trahit. C’était une certitude.
Comme je m’en étais douté, Hatori-san avait entamé le vif du sujet. J’allais enfin pourvoir m’expliquer calmement. Prenant le temps de bien prendre en compte toute les demande et remarque de mon interlocuteur, j’ouvris la bouche quand le serveur arriva avec mon soda. Je le remerciais poliment avant d’attendre que ce dernier s’éloigne. Je n’étais pas tout à fait partant de parler de lycans, de transformations ou de meutes quand des humains pouvaient entendre. Heureusement, l’attention du barman fut vite portée sur un autre client et je pus répondre longuement à Kazuma.
Je voulais savoir si le vampire était au courant de l’attaque et de comment elle s’était déroulé ? Il était plus simple d’expliqué que j’étais chargé de « m’occuper » du P’tit Loup si Kazuma connaissait toute l’histoire. J’attendais patiemment que ce dernier me réponde en sirotant doucement mon soda avant de reprendre la conversation. Je voulais m’assurer aussi de deux autres détails. Vérifiant que personne d’autres n’écoutait la conversation, je posais une nouvelle question, d’une voix légèrement plus basse que précédemment.
Je pris le temps de me rafraichir la gorge avant de reprendre la parole tout de suite.
J’espérai avoir vraiment paru sincère tellement je l’étais au fond de moi.
Je pris à cet instant une grande inspiration.
Comme je m’en étais douté, Hatori-san avait entamé le vif du sujet. J’allais enfin pourvoir m’expliquer calmement. Prenant le temps de bien prendre en compte toute les demande et remarque de mon interlocuteur, j’ouvris la bouche quand le serveur arriva avec mon soda. Je le remerciais poliment avant d’attendre que ce dernier s’éloigne. Je n’étais pas tout à fait partant de parler de lycans, de transformations ou de meutes quand des humains pouvaient entendre. Heureusement, l’attention du barman fut vite portée sur un autre client et je pus répondre longuement à Kazuma.
Daisuke ▬ « Bien. Je propose de reprendre depuis le début. Savez-vous quand et dans quelles circonstances Kazuo est devenu… comme moi ? »
Je voulais savoir si le vampire était au courant de l’attaque et de comment elle s’était déroulé ? Il était plus simple d’expliqué que j’étais chargé de « m’occuper » du P’tit Loup si Kazuma connaissait toute l’histoire. J’attendais patiemment que ce dernier me réponde en sirotant doucement mon soda avant de reprendre la conversation. Je voulais m’assurer aussi de deux autres détails. Vérifiant que personne d’autres n’écoutait la conversation, je posais une nouvelle question, d’une voix légèrement plus basse que précédemment.
Daisuke ▬ « Je ne vous demanderai pas si vous savez ce qu’est un lycan. Vous en avez un modèle réduit chez vous, si je peux me permettre, et une autre représentant juste en face. La majorité des vôtres savent que nous existons comme la majorité des nôtres connaissent votre existence. Savez-vous cependant ce qu’est un lycan infecté ? »
Je pris le temps de me rafraichir la gorge avant de reprendre la parole tout de suite.
Daisuke ▬ « Je sais que je n’ai pas encore répondu à votre question. Mais je pense qu’il sera plus simple de comprendre quelles sont mes intentions envers Kazuo si je vous raconte toute l’histoire. »
J’espérai avoir vraiment paru sincère tellement je l’étais au fond de moi.
Daisuke ▬ « Il existe un virus qui ne touche que notre race, les lycans. Ce virus fait en sorte que nous devenions des véritables animaux. Nous perdons notre humanité et agissons que de simples bêtes sauvages. »
Je pris à cet instant une grande inspiration.
Daisuke ▬ « C’est un lycan infecté qui a attaqué Kazuo et sa famille... »
"Sincérité"
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Mar 30 Mai 2017 - 18:27
Le lycan attendit patiemment que Christophe s’éloigne vers les nouveaux arrivants pour prendre la parole à son tour. Kazuma qui avait choisi les lieux en connaissance de cause savait que Christophe était de leur monde. D’humain, il ne l’était qu’à moitié. C’était un changelin. Aussi, il était donc possible d’échanger tranquillement sans qu’on les dérange, d’autant plus que Christophe avait perçu le caractère surnaturel de cette rencontre. Les nouveaux venus furent invités à s’installer à l’écart.
L’infirmier appréciait la discrétion de Daisuke Kûdo, mais il se renfrogna intérieurement quand ce dernier prit l’initiative d’orienter lui-même la conversation. Visiblement, il tenait à garder un certain contrôle. C’était toutefois tout à son honneur de commencer par le commencement. Un commencement qui prenait sa source lors de l’attaque perpétrait contre Kazuo et sa famille. Une attaque qui avait fait de l’enfant, un lycan et un orphelin. Ses parents avaient été tués et sa grande sœur avait disparu. Kazuma se contenta de hocher la tête en réponse. Oui, il savait ce qui été arrivé ce jour-là, la morsure qui avait fait de Kazuo une créature de la nuit tout en poils et tout en crocs. Il n’y avait pas assisté en direct à cette attaque, mais il avait épluché les différents rapports de police et avait lu les rares témoignages de ceux qui avaient assistés impuissants à la scène. Il savait également de quelle manière le virus se transmettait, et donc avait fait le rapprochement avec la morsure que Kazuo avait reçu à l’épaule.
Ayant fini de siroter son soda tout en l’observant, son interlocuteur reprit la parole en baissant de nouveau la voix. Il lui demanda s’il savait ce qu’était un lycan infecté. Kazuma ne répondit pas à sa question, préférant lui laisser la parole puisque visiblement, le lycan était décidé à enchaîner sans réellement attendre de réponse de sa part. De plus, il semblait sincèrement convaincu que raconter l’histoire permettrait à l’infirmier de comprendre réellement quelles étaient ses intentions à l’égard de Kazuo.
De sa bouche, Kazuma apprit qu’un virus touchait principalement les Lycans, leur ôtant tout humanité, discernement et raison. Les lycans infectés devenaient des bêtes assoiffées de sang et de destruction. Le lycan qui avait transformé Kazuo était une victime de ce virus.
Kazuma s’était énormément documenté sur la question des lycans et jusqu’à présent il n’avait pas compris les raisons du comportement monstrueux de celui qui s’en était pris à Kazuo et sa famille. Il avait soupçonné que quelque chose n’allait pas, mais il n’avait jamais pensé que cela pouvait être l’œuvre d’un ennemi aussi petit. Une pensée le traversa alors. Le lycan infecté avait-il transmis son virus à Kazuo ? Existait-il un moyen de vérifier si le virus était présent dans le sang de son filleul ?
Kazuma n’était pas sujet à des tics nerveux, mais on pouvait voir qu’il était plongé dans une profonde réflexion et que les propos de son interlocuteur avaient fait mouche, déclenchant chez lui une vague d’inquiétude. Il avait tout de même une certitude en tête, il n’abandonnerait jamais Kazuo, quoiqu’il arrive. Il serait toujours là pour lui.
- Pensez-vous que Kazuo a été infecté par ce virus en plus de sa transformation en lycan ? Ou bien appartenez-vous au clan de ce lycan qui a mordu Kazuo et de ce fait, vous vous sentez responsable de mon filleul ? Aux États-Unis, l’armée américaine a un credo « ils n’abandonnent jamais les leurs… Alors, je vous repose de nouveau la question, quelles sont vos intentions après ces révélations ? »
L’infirmier appréciait la discrétion de Daisuke Kûdo, mais il se renfrogna intérieurement quand ce dernier prit l’initiative d’orienter lui-même la conversation. Visiblement, il tenait à garder un certain contrôle. C’était toutefois tout à son honneur de commencer par le commencement. Un commencement qui prenait sa source lors de l’attaque perpétrait contre Kazuo et sa famille. Une attaque qui avait fait de l’enfant, un lycan et un orphelin. Ses parents avaient été tués et sa grande sœur avait disparu. Kazuma se contenta de hocher la tête en réponse. Oui, il savait ce qui été arrivé ce jour-là, la morsure qui avait fait de Kazuo une créature de la nuit tout en poils et tout en crocs. Il n’y avait pas assisté en direct à cette attaque, mais il avait épluché les différents rapports de police et avait lu les rares témoignages de ceux qui avaient assistés impuissants à la scène. Il savait également de quelle manière le virus se transmettait, et donc avait fait le rapprochement avec la morsure que Kazuo avait reçu à l’épaule.
Ayant fini de siroter son soda tout en l’observant, son interlocuteur reprit la parole en baissant de nouveau la voix. Il lui demanda s’il savait ce qu’était un lycan infecté. Kazuma ne répondit pas à sa question, préférant lui laisser la parole puisque visiblement, le lycan était décidé à enchaîner sans réellement attendre de réponse de sa part. De plus, il semblait sincèrement convaincu que raconter l’histoire permettrait à l’infirmier de comprendre réellement quelles étaient ses intentions à l’égard de Kazuo.
De sa bouche, Kazuma apprit qu’un virus touchait principalement les Lycans, leur ôtant tout humanité, discernement et raison. Les lycans infectés devenaient des bêtes assoiffées de sang et de destruction. Le lycan qui avait transformé Kazuo était une victime de ce virus.
Kazuma s’était énormément documenté sur la question des lycans et jusqu’à présent il n’avait pas compris les raisons du comportement monstrueux de celui qui s’en était pris à Kazuo et sa famille. Il avait soupçonné que quelque chose n’allait pas, mais il n’avait jamais pensé que cela pouvait être l’œuvre d’un ennemi aussi petit. Une pensée le traversa alors. Le lycan infecté avait-il transmis son virus à Kazuo ? Existait-il un moyen de vérifier si le virus était présent dans le sang de son filleul ?
Kazuma n’était pas sujet à des tics nerveux, mais on pouvait voir qu’il était plongé dans une profonde réflexion et que les propos de son interlocuteur avaient fait mouche, déclenchant chez lui une vague d’inquiétude. Il avait tout de même une certitude en tête, il n’abandonnerait jamais Kazuo, quoiqu’il arrive. Il serait toujours là pour lui.
- Pensez-vous que Kazuo a été infecté par ce virus en plus de sa transformation en lycan ? Ou bien appartenez-vous au clan de ce lycan qui a mordu Kazuo et de ce fait, vous vous sentez responsable de mon filleul ? Aux États-Unis, l’armée américaine a un credo « ils n’abandonnent jamais les leurs… Alors, je vous repose de nouveau la question, quelles sont vos intentions après ces révélations ? »
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Mar 30 Mai 2017 - 21:56
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Il était évident que la redirection de la conversation sur l’attaque ne plaisait pas au vampire qui se trouvait en face de moi. Cependant, j’étais parfaitement qu’il valait mieux replacer un peu le contexte pour comprendre exactement mes intentions… Et celles d’Asuna ! Après tout, elle avait joué un rôle dans la transformation du P’tit Loup, étant donné qu’elle l’avait mordu. Et le temps me montra que j’avais bien fait.
En effet, si mon interlocuteur se contenta d’acquiescer d’un air nonchalant au début, il finit vite par être intéressé au sujet des infectés. J’aurais même dit inquiet. Il n’était pas difficile de savoir ce qui se passait dans sa tête : Et si Kazuo était infecté ? Et une fois la révélation de la présence d’un infecté sur le lieu de l’attaque faite, les nouvelles questions ne se firent pas attendre. Et je me dépêchais aussitôt de calmer les inquiétudes du père adoptif.
Je m’étais un rien irrité en entendant parler de ma meute comme un vulgaire clan. Je pris donc une grande inspiration pour me calmer avant de reprendre mon récit.
Les images des événements me revinrent en tête, serrant mon cœur. Ce n’était pas de bons souvenirs pour ma part et j’aurais largement préféré passer outre. J’avais cependant l’intime conviction qu’il fallait que j’en parle. Je le savais par instinct. Alors que je continuais le récit, une larme coula sur ma joue.
Une deuxième larme coula de mes yeux. J’essayais de rester calme et concentré afin de ne pas craquer mentalement. Je savais que je pouvais être infernal, sous le poids du chagrin.
Le chagrin s’était transformé un peu malgré moi en colère. Il fallait dire que j’en voulais un peu à la Terre entière. Peut-être injustement, c’est vrai. Mais par deux fois, j’avais perdu ma famille. Je n’avais quasiment plus rien maintenant... J’exagérai : j’avais Sawa et Zuko. Mais je ne pouvais pas vraiment les considérer comme ma famille. Pas comme Asuna et Heiji. Je pris le temps de me calmer avec une nouvelle grande inspiration avant de reprendre.
En effet, si mon interlocuteur se contenta d’acquiescer d’un air nonchalant au début, il finit vite par être intéressé au sujet des infectés. J’aurais même dit inquiet. Il n’était pas difficile de savoir ce qui se passait dans sa tête : Et si Kazuo était infecté ? Et une fois la révélation de la présence d’un infecté sur le lieu de l’attaque faite, les nouvelles questions ne se firent pas attendre. Et je me dépêchais aussitôt de calmer les inquiétudes du père adoptif.
Daisuke ▬ « Non, si Kazuo était infecté, il y a bien longtemps qu’il agirait comme une vulgaire bête sauvage. Par contre, vous ne vous trompez pas sur le fait que mon Alpha ait mordu Kazuo… »
Je m’étais un rien irrité en entendant parler de ma meute comme un vulgaire clan. Je pris donc une grande inspiration pour me calmer avant de reprendre mon récit.
Daisuke ▬ « Ma meute était de sortie, ce soir-là. Nous rentrions du cinéma quand nous avons aperçu l’Infecté attaquer une famille. Immédiatement, Asuna, mon Alpha, s’était jetée sur la bête pour le faire partir pendant que Heiji et moi nous occupions de la famille. »
Les images des événements me revinrent en tête, serrant mon cœur. Ce n’était pas de bons souvenirs pour ma part et j’aurais largement préféré passer outre. J’avais cependant l’intime conviction qu’il fallait que j’en parle. Je le savais par instinct. Alors que je continuais le récit, une larme coula sur ma joue.
Daisuke ▬ « Nous avons appelé les secours mais il était déjà trop tard pour les parents. Ils ne respiraient déjà plus. Et Kazuo et sa sœur n’allaient pas tenir jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. Asuna, après avoir assommé l’infecté, a décidé de les mordre pour leur donner une chance, même infime… »
Une deuxième larme coula de mes yeux. J’essayais de rester calme et concentré afin de ne pas craquer mentalement. Je savais que je pouvais être infernal, sous le poids du chagrin.
Daisuke ▬ « Elle a commencé par mordre Kazuo. Il était le plus près. Au moment où elle allait s’occuper de la fille, Asuna s’est faite attaquée et contaminée par l’infecté. Mon Alpha a dû partir loin, dans un coin reculé pour être sûre de ne blessé personne une fois son humanité effacée. Ma meute a volé en éclat et je suis seul ici. Et le dernier ordre que j’ai reçu et de m’occuper de Kazuo et de lui apprendre à contrôler sa transformation ! »
Le chagrin s’était transformé un peu malgré moi en colère. Il fallait dire que j’en voulais un peu à la Terre entière. Peut-être injustement, c’est vrai. Mais par deux fois, j’avais perdu ma famille. Je n’avais quasiment plus rien maintenant... J’exagérai : j’avais Sawa et Zuko. Mais je ne pouvais pas vraiment les considérer comme ma famille. Pas comme Asuna et Heiji. Je pris le temps de me calmer avec une nouvelle grande inspiration avant de reprendre.
Daisuke ▬ « Je l’aide juste à se contrôler et je reprends ma vie de Loup solitaire… »
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Dim 2 Juil 2017 - 19:39
Kazuma avait senti son inquiétude pour son fils adoptif et filleul montait d’un cran. Il n’aimait pas l’idée que cet enfant si innocent, qui avait déjà tant souffert puisse être de nouveau éprouvé à cause d’un mal aussi vicieux que ce virus. Une sourde angoisse lui prit les tripes combinées à cette impression d’étouffement familière. Le même genre de sentiment de panique que l’on éprouve sous l’eau au moment où l’on s’aperçoit que l’on va manquer d’air et que l’on ne sait plus si la surface se trouve au-dessus ou au-dessous de nous. Cette sensation déplaisante cessa lorsque son interlocuteur le rassura sur l’état de Kazuo. Non, le petit n’était pas affecté par le virus. Cela aurait pu être la délivrance immédiate, mais non ce fut quand même plus rude. Le soulagement le laissa légèrement sur le carreau et un peu hébété. Toutefois, des années d’entraînement lui avaient appris à masquer ses émotions. Il était hors de question que quiconque puisse remarquer son moment de faiblesse. Il était un Hatori, certes de noble extraction, mais il était avant tout un soldat. Il était né et il avait été formé pour protéger.
Kazuma sentit rapidement qu’il avait vexé son interlocuteur. Sur le coup, il ne comprit d’abord pas pourquoi. C’est en entendant employer le terme de « meute » avec une certaine insistance sur le mot qu’il comprit où le bât avait blessé. Il se crispa involontairement. Il avait parlé de clan par habitude, mais il est vrai que pour les loups, on employait davantage le mot « meute ». Un terme qui désigne une troupe de chiens ou de loups. Alors qu’un « clan » est une tribu qui regroupe plusieurs familles ayant un ancêtre commun. Et donc, c’est un terme qui se rattache volontiers aux vampires. La réaction de Daisuke était donc plus que normale lorsque l’on connaissait les relations tendues entre les deux races. Et même si on sentait son agacement, Daisuke avait un sacré mérite. Celui de garder son calme pour continuer leur conversation.
Aussi, Kazuma prit la peine de se taire pour l’écouter. Il l’observa en détail, jaugeant le kaléidoscope d’émotions du loup. Chagrin, colère, tension, en racontant, on sentait qu’il revivait ce jour funeste où il perdit son alpha ainsi que l’éclatement de sa meute. Il était désormais seul au monde avec une mission, celle d’aider Kazuo à contrôler ses transformations et ensuite, une fois son rôle auprès du jeune garçon terminé, il reprendrait sa vie en tant loup solitaire.
Kazuma aurait pu éprouver une once de pitié, mais ce ne fut pas le cas. Il avait le sentiment que Daisuke n’en aurait eu que faire. Le soir du drame, deux personnes avaient perdu les piliers de leurs existences et devaient aujourd’hui apprendre à composer et à se trouver une raison de vivre. Kazuma était comme eux, même si son drame à lui était plus ancien. Il savait pertinemment à quel point il était difficile de survivre quand plus rien ne nous rattache à la vie. Kazuo était la seule personne au monde à lui avoir donné une raison de vivre. Avant, si l’on excepte les parents de Kazuo et plus précisément sa mère, il n’était que le vide, l’ombre d’un homme qui n’a plus rien.
- Si je comprends, bien, vous parlez de Kazuo comme d’une mission, une promesse que vous devez tenir. Mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il est une sorte de lueur d’espoir, quelque chose qui vous donne un but pour vivre… Il est tout ce qu'il vous reste de votre meute. Sinon, vous ne faites que survivre… Je pense vous com…
L’infirmier s’interrompit bien avant de formuler le mot « comprendre » dans son intégralité. D’abord, parce qu’il n’y avait rien de pire que de se faire rembarrer de si sec et deuzio, c’était comme avouer à cet homme qu’il ne connaissait pas, sa propre faiblesse et surtout l’éventualité qu’ils puissent tous deux se ressembler….
Kazuma sentit rapidement qu’il avait vexé son interlocuteur. Sur le coup, il ne comprit d’abord pas pourquoi. C’est en entendant employer le terme de « meute » avec une certaine insistance sur le mot qu’il comprit où le bât avait blessé. Il se crispa involontairement. Il avait parlé de clan par habitude, mais il est vrai que pour les loups, on employait davantage le mot « meute ». Un terme qui désigne une troupe de chiens ou de loups. Alors qu’un « clan » est une tribu qui regroupe plusieurs familles ayant un ancêtre commun. Et donc, c’est un terme qui se rattache volontiers aux vampires. La réaction de Daisuke était donc plus que normale lorsque l’on connaissait les relations tendues entre les deux races. Et même si on sentait son agacement, Daisuke avait un sacré mérite. Celui de garder son calme pour continuer leur conversation.
Aussi, Kazuma prit la peine de se taire pour l’écouter. Il l’observa en détail, jaugeant le kaléidoscope d’émotions du loup. Chagrin, colère, tension, en racontant, on sentait qu’il revivait ce jour funeste où il perdit son alpha ainsi que l’éclatement de sa meute. Il était désormais seul au monde avec une mission, celle d’aider Kazuo à contrôler ses transformations et ensuite, une fois son rôle auprès du jeune garçon terminé, il reprendrait sa vie en tant loup solitaire.
Kazuma aurait pu éprouver une once de pitié, mais ce ne fut pas le cas. Il avait le sentiment que Daisuke n’en aurait eu que faire. Le soir du drame, deux personnes avaient perdu les piliers de leurs existences et devaient aujourd’hui apprendre à composer et à se trouver une raison de vivre. Kazuma était comme eux, même si son drame à lui était plus ancien. Il savait pertinemment à quel point il était difficile de survivre quand plus rien ne nous rattache à la vie. Kazuo était la seule personne au monde à lui avoir donné une raison de vivre. Avant, si l’on excepte les parents de Kazuo et plus précisément sa mère, il n’était que le vide, l’ombre d’un homme qui n’a plus rien.
- Si je comprends, bien, vous parlez de Kazuo comme d’une mission, une promesse que vous devez tenir. Mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il est une sorte de lueur d’espoir, quelque chose qui vous donne un but pour vivre… Il est tout ce qu'il vous reste de votre meute. Sinon, vous ne faites que survivre… Je pense vous com…
L’infirmier s’interrompit bien avant de formuler le mot « comprendre » dans son intégralité. D’abord, parce qu’il n’y avait rien de pire que de se faire rembarrer de si sec et deuzio, c’était comme avouer à cet homme qu’il ne connaissait pas, sa propre faiblesse et surtout l’éventualité qu’ils puissent tous deux se ressembler….
Daisuke Kûdo#95659#95659#95659#95659#95659#95659
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Lun 3 Juil 2017 - 22:40
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Je remerciais intérieurement mon interlocuteur de m’avoir laissé m’expliquer jusqu’au bout. Du moins, il m’avait plus interrompu et m’écoutait en restant toujours aussi neutre. Au contraire, je m’en étais particulièrement voulu de m’être montré aussi faible l’espace d’un instant. Au moins, je me transformais plus à chaque changement d’humeur. C’était déjà ça. La rage pouvait me faire perdre toute humanité. C’était d’ailleurs encore le cas. J’en avais eu la preuve avec Miss Taylor. Si je ne m’étais pas mordu… Je chassais cette pensée de ma tête. Je ne devais pas m’abandonner à la bête en moi. « Rester humain ». Je devais m’accrocher à cela.
Je me recentrais sur la conversation pour écouter ce que je viens de dire. Lueur d’espoir ? Un but ? Peut-être. J’avais tout de même ma salle d’arcade et mes amis auxquels je pouvais me raccrocher. Il est vrai que la dispersion de ma meute et le manque de nouvelle me faisaient mal. Mais jamais il n’était venu à l’esprit de remplacer Asuna et Heiji. Et j’espérais toujours avoir un jour de leurs nouvelles.
En ce qui concernait Kazuo, ce qui me poussait surtout à vouloir l’aider n’était pas vraiment l’ordre de mon Alpha. Mais plutôt le fait que je savais pertinemment ce qu’il endurait en ne contrôlant pas sa transformation, en devant subir ses émotions, sa peur, sa rage, sa tristesse… Je ne pouvais clairement pas le laisser dans cet situation délicate et sans guides. Soudaine, Hatori-san se tut soudainement, sans vraiment de raison apparente. J’en profitais pour soupirer un coup et reprendre la parole.
Je ne pus m’empêcher d’y penser aussi et un frisson me parcouru le dos. Je retombais un peu sur ma chaise, l’inquiétude sur le visage. Le ton de ma voix se montra encore plus doux aussi.
Une pensée soudaine me vient à l’esprit et je me surpris à la dire à voix haute.
Je relevais la tête vers mon interlocuteur et attendis sa réponse.
Je me recentrais sur la conversation pour écouter ce que je viens de dire. Lueur d’espoir ? Un but ? Peut-être. J’avais tout de même ma salle d’arcade et mes amis auxquels je pouvais me raccrocher. Il est vrai que la dispersion de ma meute et le manque de nouvelle me faisaient mal. Mais jamais il n’était venu à l’esprit de remplacer Asuna et Heiji. Et j’espérais toujours avoir un jour de leurs nouvelles.
En ce qui concernait Kazuo, ce qui me poussait surtout à vouloir l’aider n’était pas vraiment l’ordre de mon Alpha. Mais plutôt le fait que je savais pertinemment ce qu’il endurait en ne contrôlant pas sa transformation, en devant subir ses émotions, sa peur, sa rage, sa tristesse… Je ne pouvais clairement pas le laisser dans cet situation délicate et sans guides. Soudaine, Hatori-san se tut soudainement, sans vraiment de raison apparente. J’en profitais pour soupirer un coup et reprendre la parole.
Daisuke ▬ « « Je vais vous avouer un truc… Je ne suis pas né Lycan. J’ai été mordu, comme Kazuo. Les 10 années qui ont suivies ont été les plus horrible de ma vie, ne contrôlant pas mes transformations. 10 ans, c’est le temps qu’il m’a fallu pour apprendre à me maitriser. Et ça, c’est en ayant ma meute à mes côtés. Combien de temps il faudra pour Kazuo sans personnes, d’après vous ? Et puis, en sachant que des scientifiques ont fait des expériences pour nous créer. Que pensez-vous qu’il pourrait se passer s’il ne se contrôle pas en public ? » »
Je ne pus m’empêcher d’y penser aussi et un frisson me parcouru le dos. Je retombais un peu sur ma chaise, l’inquiétude sur le visage. Le ton de ma voix se montra encore plus doux aussi.
Daisuke ▬ « Bien sûr, je déconseille de l’enfermer. Les loups n’aiment pas être en cage. »
Une pensée soudaine me vient à l’esprit et je me surpris à la dire à voix haute.
Daisuke ▬ « Je me demande si ce virus ne serait pas qu’une nouvelle expérience sur nous… »
Je relevais la tête vers mon interlocuteur et attendis sa réponse.
"Peur"
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Sam 5 Aoû 2017 - 20:05
Le soupir de Daisuke retentit dans la salle du café curieusement silencieuse. Il faut dire qu’on entendait plus que le bourdonnement d’une malheureuse mouche qui avait réussi à se faufiler à l’intérieur. Les autres clients semblaient s’être évaporés. Christophe avait disparu en terrasse pour servir un couple qui venait de s’installer. Une heure venait de s’écouler sans que le vampire ne le remarque.
L’infirmier écoute alors ce qui suit ce soupir. Kazuo et Daisuke ne sont pas si différents l’un de l’autre constate-t-il intérieurement. Cette pensée le rendit à la fois, amère, triste et furieux sans pour autant que ces trois émotions paraissent sur son visage d’albâtre. Daisuke n’était donc pas né lycan.
Tout comme Kazuo, il était né humain et tous les deux n’avaient pas choisi de devenir ce qu’ils étaient aujourd’hui. Il ne fallait tout de même pas perdre de vue que Kazuo avait été mordu par compassion afin de lui sauver la vie. Enfin « compassion »… Kazuma ne put s’empêcher de grimacer à cette idée. L’acte de mordre en lui même revêtait tout de même d’un acte de violence… Or Kazuma était limite allergique à toute forme de violence physique, verbale ou mentale. Toutefois, c’était un homme de retenue et même si tout son être se hérissait, il devait se focaliser sur le fait que si Kazuo était toujours en vie aujourd’hui, c’était grâce à l’Alpha de cet homme. Il devait donc se contenir et surtout ne plus y penser pour ne pas succomber à son sombre instinct qui n’avait rien de primaire puisque ce n’était pas dans la nature des vampires de s’inquiéter de la violence ou de la douleur.
L’infirmier soupira intérieurement. Les paroles de Daisuke n’étaient pas sans fondements. Il parlait d’expérience concernant la maîtrise de la transformation. Ainsi, il lui avait fallu 10 ans et cela même avec l’aide de sa propre meute. C’était tout même irritant de l’entendre dire que Kazuo serait sans personne. Le vampire pensait fermement qu’il ne comptait pas pour du beurre. Certes, les lycans étaient plus forts que les vampires d’après ce qu’il avait pu glaner à leur sujet et oui il se pouvait qu’il ne puisse pas maîtriser son fils s’il perdait les pédales, mais Kazuo ne serait jamais seul.
-Je ne comprends pas très bien le rapport. Les scientifiques ont fait des expériences sur vous, c’est une vérité que je ne réfute pas. Cependant, êtes-vous en train de me dire que vous ne connaissez pas l’étendue de ce que vous êtes capable de faire de bien comme de pire ? Dans tous les cas, rassurez-vous. Je n’ai aucunement l’intention d’enfermer Kazuo. Si jamais cela devait devenir intenable, j’ai une maison secondaire dans les montagnes, à l’écart de toute habitation humaine… Mais même avec cette solution de secours, Kazuo risquerait de se retrouver loin de ceux qu’il considère comme ses amis … Même si je l’imagine très bien se plier au bon sens. Il refuserait de prendre le risque de les blesser. Mais psychologiquement, cela risque d’être un déchirement. Il a déjà tant perdu…
Kazuma se tut, laissant Daisuke reprendre la parole. Ce dernier s’était laissé retomber sur sa chaise, comme vidé de ses forces et las. Lorsqu’il reprit la parole, c’est pour quitter des yeux le plafond et regarder franchement l’infirmier. Ce dernier lut une certaine inquiétude dans son regard et une certaine vulnérabilité. Et pour cause, le lycan se demandait si le virus qui avait emporté son alpha n’était tout simplement pas une nouvelle expérience sur eux…
Le regard de Kazuma ne pouvait pas être plus sombre que d’habitude. Cette idée l’avait effleuré, mais n’ayant aucune information à son niveau, il ne lui était donc pas possible d’affirmer ou de démentir.
- C’est une hypothèse qu’il convient de vérifier… Il me faudrait des échantillons de sang pour voir s’il est possible d’isoler le virus afin de l’identifier. Je peux déjà faire ceci à mon niveau.
L’infirmier écoute alors ce qui suit ce soupir. Kazuo et Daisuke ne sont pas si différents l’un de l’autre constate-t-il intérieurement. Cette pensée le rendit à la fois, amère, triste et furieux sans pour autant que ces trois émotions paraissent sur son visage d’albâtre. Daisuke n’était donc pas né lycan.
Tout comme Kazuo, il était né humain et tous les deux n’avaient pas choisi de devenir ce qu’ils étaient aujourd’hui. Il ne fallait tout de même pas perdre de vue que Kazuo avait été mordu par compassion afin de lui sauver la vie. Enfin « compassion »… Kazuma ne put s’empêcher de grimacer à cette idée. L’acte de mordre en lui même revêtait tout de même d’un acte de violence… Or Kazuma était limite allergique à toute forme de violence physique, verbale ou mentale. Toutefois, c’était un homme de retenue et même si tout son être se hérissait, il devait se focaliser sur le fait que si Kazuo était toujours en vie aujourd’hui, c’était grâce à l’Alpha de cet homme. Il devait donc se contenir et surtout ne plus y penser pour ne pas succomber à son sombre instinct qui n’avait rien de primaire puisque ce n’était pas dans la nature des vampires de s’inquiéter de la violence ou de la douleur.
L’infirmier soupira intérieurement. Les paroles de Daisuke n’étaient pas sans fondements. Il parlait d’expérience concernant la maîtrise de la transformation. Ainsi, il lui avait fallu 10 ans et cela même avec l’aide de sa propre meute. C’était tout même irritant de l’entendre dire que Kazuo serait sans personne. Le vampire pensait fermement qu’il ne comptait pas pour du beurre. Certes, les lycans étaient plus forts que les vampires d’après ce qu’il avait pu glaner à leur sujet et oui il se pouvait qu’il ne puisse pas maîtriser son fils s’il perdait les pédales, mais Kazuo ne serait jamais seul.
-Je ne comprends pas très bien le rapport. Les scientifiques ont fait des expériences sur vous, c’est une vérité que je ne réfute pas. Cependant, êtes-vous en train de me dire que vous ne connaissez pas l’étendue de ce que vous êtes capable de faire de bien comme de pire ? Dans tous les cas, rassurez-vous. Je n’ai aucunement l’intention d’enfermer Kazuo. Si jamais cela devait devenir intenable, j’ai une maison secondaire dans les montagnes, à l’écart de toute habitation humaine… Mais même avec cette solution de secours, Kazuo risquerait de se retrouver loin de ceux qu’il considère comme ses amis … Même si je l’imagine très bien se plier au bon sens. Il refuserait de prendre le risque de les blesser. Mais psychologiquement, cela risque d’être un déchirement. Il a déjà tant perdu…
Kazuma se tut, laissant Daisuke reprendre la parole. Ce dernier s’était laissé retomber sur sa chaise, comme vidé de ses forces et las. Lorsqu’il reprit la parole, c’est pour quitter des yeux le plafond et regarder franchement l’infirmier. Ce dernier lut une certaine inquiétude dans son regard et une certaine vulnérabilité. Et pour cause, le lycan se demandait si le virus qui avait emporté son alpha n’était tout simplement pas une nouvelle expérience sur eux…
Le regard de Kazuma ne pouvait pas être plus sombre que d’habitude. Cette idée l’avait effleuré, mais n’ayant aucune information à son niveau, il ne lui était donc pas possible d’affirmer ou de démentir.
- C’est une hypothèse qu’il convient de vérifier… Il me faudrait des échantillons de sang pour voir s’il est possible d’isoler le virus afin de l’identifier. Je peux déjà faire ceci à mon niveau.
Daisuke Kûdo#95979#95979#95979#95979#95979#95979
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Sam 19 Aoû 2017 - 20:12
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
J’avais écouté avec attention la tirade du vampire avec attention. Il semblait que je n’avais pas été suffisamment clair sur le fond de ma pensée. Je regardais de part et autres de la salle pour constater que le café était désert. Je pris alors une grande inspiration. Quoiqu’il arrive, je ne voulais surtout pas perdre de mon calme.
Je lançais un regard lourd. Je sentais instinctivement qu’il n’allait pas apprécier la suite de la conversation.
Je pris le temps d’avaler un rien de salive pour humifier ma gorge.
Je laissais un instant à Hatori-san. Mon regard se faisait toujours aussi lourd de sens.
Mon regard se faisait de plus en plus insistant.
Cette fois-ci, j’étais certain que l’infirmier était arrivé à la même conclusion que moi. Cependant, je ne pus m’empêcher e faire une grimace de dégoût en terminant mon raisonnement.
Le dégoût se transforma petit à petit en colère.
Je sentais l’énervement m’emporter l’espace d’un instant. Du peu de lucidité qu’il me restait, je mordis à grandes dents dans mon bras. La douleur me calma immédiatement. Les larmes aux yeux. Je repris mon calme en regardant ma blessure. Je ne m’étais pas raté.
Cachant tant bien que mal ma morsure, je déviais le regard pour regarder un coin de la salle.
Daisuke ▬ « Non, je suis tout à fait conscient de ce que nous, les lycans, sommes capables. Je connais parfaitement l’étendue de mes… capacités. Et je connais la limite à ne surtout pas franchir. Enfin… On me l’a apprise. »
Je lançais un regard lourd. Je sentais instinctivement qu’il n’allait pas apprécier la suite de la conversation.
Daisuke ▬ « En ce qui concerne Kazuo, personne ne s’est occupé de lui apprendre cette limite actuellement. Je ne dis pas que vous ne faites pas de votre mieux. Mais permettez-moi de douter sur vos… qualifications pour gérer un lycan. Je ne pense pas que la transformation vampirique se comporte comme la nôtre à ce sujet. »
Je pris le temps d’avaler un rien de salive pour humifier ma gorge.
Daisuke ▬ « La lycanthropie… pourrait se comparer sur certains points à de la schizophrénie. Du moins, c’est comme ça qu’on me l’a présenté. Il y a le loup. Et il y a l’humain. L’instinct et la raison. Deux notions en totale opposition qui font qu’un lycan peut être un simple humain ou une véritable bête sauvage. En plus de tout ça, il y a nos émotions. Et bien sûr, le tout est lié à nos transformations. »
Je laissais un instant à Hatori-san. Mon regard se faisait toujours aussi lourd de sens.
Daisuke ▬ « Bien sûr, Kazuo n’a actuellement aucune maitrise sur ses émotions. Et je ne pense pas qu’il y arrivera de suite. On parle d’un enfant. Il va donc falloir veiller à ce qu’il ne se laisse pas submerger par ses émotions. Plus précisément par la peur, la colère ou la surprise… Les émotions liées à l’instinct, en somme. Et ce, surtout en public. »
Mon regard se faisait de plus en plus insistant.
Daisuke ▬ « Bien sûr, Kazuo ne risquerait de blesser personne. C’est un louveteau. Mais je pense que la transformation causerait une belle panique autour de lui. Et l’information se répandrait comme une trainée de poudre. Je ne suis pas sûr ce soit la meilleure chose pour le P’tit Loup. »
Cette fois-ci, j’étais certain que l’infirmier était arrivé à la même conclusion que moi. Cependant, je ne pus m’empêcher e faire une grimace de dégoût en terminant mon raisonnement.
Daisuke ▬ « Et si, comme je le suppose, on continue bel et bien à faire sur nous, je suis sûr qu’ils se jetteront sur l’opportunité de cobaye. »
Le dégoût se transforma petit à petit en colère.
Daisuke ▬ « Si j’apprends un jour qu’ils osent utiliser des enfants comme cobaye, je vous jure que je les égorge jusqu’au dernier. Oser s’en prendre à un enfant est la pire des bassesses. »
Je sentais l’énervement m’emporter l’espace d’un instant. Du peu de lucidité qu’il me restait, je mordis à grandes dents dans mon bras. La douleur me calma immédiatement. Les larmes aux yeux. Je repris mon calme en regardant ma blessure. Je ne m’étais pas raté.
Daisuke ▬ « Désolé, je crois que je me suis emporté… »
Cachant tant bien que mal ma morsure, je déviais le regard pour regarder un coin de la salle.
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