A une lettre près {ft. Sarah} (15/04/2018) [En pause]
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Farah Neferet Assaad#97226#97226#97226#97226#97226#97226#97226
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Lun 7 Mai 2018 - 18:53
A une lettre près
Farah & Sarah
Je me regarde une dernière fois dans la glace, un peu stressée. Ça fait peu de temps que j’ai décroché ce contrat avec le propriétaire de ce café à thème et je ne suis pas encore habituée. Comme tout artiste qui se respecte, j’ai le trac avant chacune de mes prestations. Je ne danse sur scène qu’une ou deux fois par semaine, et je ne suis pas la seule artiste, mais c’est déjà une chance pour moi d’avoir obtenu cet emploi à temps partiel. Il me permet de subvenir aux frais de ma scolarité à l’université. Je tenais à être un minimum autonome pour mes études. Mama fait déjà tellement pour moi, alors je n’ai pas envie de la laisser se ruiner pour financer ma formation.
Je remets une mèche en place et réajuste ma tenue de danse. De couleur crème, elle couvre une grande partie de mes bras et de mes jambes, mais dévoile une partie de mes épaules. Mama et moi avons été intraitables sur le sujet. Vu mon âge -et mes antécédents- il est hors de question de trop m’exposer devant de parfaits inconnus, même si cet établissement est bien réputé. De plus je ne me serais pas sentie à l’aise autrement, et mes performances en auraient pâti. Une fois certaine d’être prête, je quitte le petit espace qui me sert de loge et je m’approche de la scène par l’arrière. Celle-ci est située tout au fond du restaurant. De nombreux sièges et tables sont agencées de sorte que les clients puissent profiter du spectacle tout en buvant et mangeant. Mama ne pourra pas être là tout de suite ce soir, mais je sais qu’elle viendra me chercher, et d’ici là, le propriétaire a promis de veiller sur moi. C’est un homme très gentil en qui j’ai confiance pour ça.
Il est l’heure pour moi de réaliser ma prestation. Elle ne va pas durer très longtemps, une dizaine de minutes tout au plus, mais rien que ça c’est vraiment intimidant. Le présentateur cite finalement mon nom de scène, Neferet. Je fais donc mon entrée, adressant un salut révérencieux et un sourire timide au public. Je me mets ensuite en position et j’attends le début de la musique. Je ferme momentanément les yeux pour m’immerger, tandis que je pousse un long soupir pour évacuer le stress. Et je m’élance.
Je pense que ce qui fait vraiment le succès de ma prestation, c’est son originalité. Car il s’agit de danse orientale, très différente des traditions japonaises. J’effectue un enchaînement de déhanchés, de petits déplacements, des arabesques et des tours, tout en faisant faisant bouger indépendamment certaines parties de mon corps -le propre de la danse orientale- et sans oublier de sourire. Quand je danse, je suis comme dans un autre monde ; j’oublie tous mes tourments, je laisse de côté les soucis du quotidien et je me donne toute entière à l’exercice physique. Je peux ainsi évacuer tout le stress accumulé les jours précédents. Et quand je m’arrête enfin, je suis vidée, mais heureuse.
Lorsque la musique se tait, je sais que c’est terminé. Je reprends donc doucement contact avec la réalité et je salue mon public modestement avant de m’éclipser dans les coulisses. C’est le moment pour moi de reprendre mon souffle après l’effort fourni. Je m’abreuve à la bouteille d’eau pourvue à cet effet et je prends ma serviette pour éponger la sueur sur mon visage et mon cou. Le propriétaire me permet toujours de consommer la boisson de mon choix et un petit encas, tout en regardant le reste du spectacle. Certains clients en profitent parfois pour m’aborder, en général en bon enfant, mais le propriétaire tient sa parole et garde toujours un œil sur moi. Après tout, il a une réputation à garder et je suis mineure.
Je m’installe à ma table habituelle, en retrait du public, pour me ressourcer avec un onigiri maison et un peu de thé. Fatiguée et affamée, je ne remarque pas l’attention qu’une jeune personne me porte depuis son siège.
Je remets une mèche en place et réajuste ma tenue de danse. De couleur crème, elle couvre une grande partie de mes bras et de mes jambes, mais dévoile une partie de mes épaules. Mama et moi avons été intraitables sur le sujet. Vu mon âge -et mes antécédents- il est hors de question de trop m’exposer devant de parfaits inconnus, même si cet établissement est bien réputé. De plus je ne me serais pas sentie à l’aise autrement, et mes performances en auraient pâti. Une fois certaine d’être prête, je quitte le petit espace qui me sert de loge et je m’approche de la scène par l’arrière. Celle-ci est située tout au fond du restaurant. De nombreux sièges et tables sont agencées de sorte que les clients puissent profiter du spectacle tout en buvant et mangeant. Mama ne pourra pas être là tout de suite ce soir, mais je sais qu’elle viendra me chercher, et d’ici là, le propriétaire a promis de veiller sur moi. C’est un homme très gentil en qui j’ai confiance pour ça.
Il est l’heure pour moi de réaliser ma prestation. Elle ne va pas durer très longtemps, une dizaine de minutes tout au plus, mais rien que ça c’est vraiment intimidant. Le présentateur cite finalement mon nom de scène, Neferet. Je fais donc mon entrée, adressant un salut révérencieux et un sourire timide au public. Je me mets ensuite en position et j’attends le début de la musique. Je ferme momentanément les yeux pour m’immerger, tandis que je pousse un long soupir pour évacuer le stress. Et je m’élance.
Je pense que ce qui fait vraiment le succès de ma prestation, c’est son originalité. Car il s’agit de danse orientale, très différente des traditions japonaises. J’effectue un enchaînement de déhanchés, de petits déplacements, des arabesques et des tours, tout en faisant faisant bouger indépendamment certaines parties de mon corps -le propre de la danse orientale- et sans oublier de sourire. Quand je danse, je suis comme dans un autre monde ; j’oublie tous mes tourments, je laisse de côté les soucis du quotidien et je me donne toute entière à l’exercice physique. Je peux ainsi évacuer tout le stress accumulé les jours précédents. Et quand je m’arrête enfin, je suis vidée, mais heureuse.
Lorsque la musique se tait, je sais que c’est terminé. Je reprends donc doucement contact avec la réalité et je salue mon public modestement avant de m’éclipser dans les coulisses. C’est le moment pour moi de reprendre mon souffle après l’effort fourni. Je m’abreuve à la bouteille d’eau pourvue à cet effet et je prends ma serviette pour éponger la sueur sur mon visage et mon cou. Le propriétaire me permet toujours de consommer la boisson de mon choix et un petit encas, tout en regardant le reste du spectacle. Certains clients en profitent parfois pour m’aborder, en général en bon enfant, mais le propriétaire tient sa parole et garde toujours un œil sur moi. Après tout, il a une réputation à garder et je suis mineure.
Je m’installe à ma table habituelle, en retrait du public, pour me ressourcer avec un onigiri maison et un peu de thé. Fatiguée et affamée, je ne remarque pas l’attention qu’une jeune personne me porte depuis son siège.
"La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu'un instant pour chacun."
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Sam 12 Mai 2018 - 15:39
A une Lettre près
Feat Farah Neferet Assaad & Sarah F. Lawford
Installée à sa table, la Duchesse attend que son repas arrive. Comme à son habitude, la Duchesse avai prévu de diner ce soir, même s’il elle n’en avait absolument pas besoin. Cependant, tout sa vie a été rythmée par les repas, le mode de vie diurne. C’était ainsi que fonctionnaient les Lawford et ils pouvaient se le permettre. Bien sûr, ce n’était pas uniquement pour cette raison. Il était plus facile de se fondre dans la masse si on faisait comme elle.
Combien de fois Duc Lawford ne s’était pas entretenu avec un membre éminent de la royauté Anglais, n’avait-il pas reçu la visite d’une personne importante que ce soit un rendez-vous ou impromptu ? Car c’était cela le travail de la Famille Lawford : les relations. Aussi loin que l’on pouvait se souvenir, cette famille s’était toujours chargée de maintenir et entretenir les relations pour les Blackloy Ryan. Plus celles des Blackloy que des Ryan. Même s’ils ne voyant que les humains comme du bétail, il valait mieux avoir des contacts corrects avec eux. Mais cela était une tout autre histoire donc la Duchesse n’avait pas connaissance. Son père l’ayant tenu loin des responsabilités pendant un long moment et l’urgence de la situation au Japon l’obligeant à se rendre sur place le plus tôt possible, sans avoir été conditionnée.
Son plat arriva. Des Yakitori, des brochettes de blancs de poulet grillées et enduites à la fin de la cuisson par une épaisse sauce brune et sucrée. Le tout était accompagné d’un petit bol de riz blanc et d’une petite salade de chou. La Duchesse s’empara de ses baguettes et mangea comme on le lui avait appris : On ne plante pas les baguettes dans le bol ou la nourriture, on ne les lèches pas, on ne tend pas les baguettes en hésitant au-dessus des plats, on n’attrape pas un des plats avec les baguettes, on ne les laisse pas gouter n’importe où et on le les croise pas sur l’assiette tant qu’elle n’est pas vide. Que de choses à ne pas faire pour éviter de s’attirer les foudres des Japonais. Mais La Duchesse ayant appris les règles des bienséances européennes, ce n’était qu’une simple formalité pour elle.
La demoiselle commença à gouter son plat et le trouva exquis. Encire une fois, il n’était pas nécessaire mais elle s’était décidée à garder son mode de vie qui lui permettrait de plus facilement découvrir ce qui se passait dans cette ville. Quant à réellement se nourrir, elle pouvait compter sur ce cher Alessio Di Altiero pour l’aider à se fournir. Elle avait d’ailleurs appris dans la réponse de son père que le Level A n’était pas qu’un simple membre d’une des sept grandes familles vampiriques. Il était un des chefs avec Junya Ryan, auquel elle était affiliée, et Metuselah Shidara qui régnait sur le Japon. En apprenant ce fait, la Duchesse était encore plus étonnée du comportement d’Alessio. Et elle s’était demandé à quoi pouvait réellement ressembler Junya Ryan qui n’était encore et toujours qu’un nom pour elle. Une personne qu’elle ne rencontrerait surement jamais et qui ne faisait que donner des ordres de loin. Du moins, c’est le peu qu’on lui avait dit de lui. Elle ne savait pas encore que c’était faux.
Alors qu’elle portait une petite boulette de riz à sa bouche, l’apparition du présentateur sur scène fit sortir la Duchesse de ses pensées. Elle lui jeta un coup d’œil sans vraiment être intéressée. Le restaurant où elle se trouvait proposait des animations pour distraire ses clients. En soit, l’idée n’était pas mauvaise mais Sarah n’en avait vraiment rien à faire. Du moins, avant qu’une jeune demoiselle à la peau halée et aux cheveux noirs comme la nuit n'apparaisse. Ses yeux bleus balayèrent la foule. Elle était nerveuse, très nerveuse. Elle fait une révérence et un sourire timide avant de fermer les yeux. La Duchesse se dit qu’elle devait surement faire le vide dans sa tête car son stress sembla s’évaporer un peu plus à chaque seconde.
La musique commença enfin et Sarah fut hypnotisée par la prestation. La demoiselle dansa, se déhancha et bougea au son d’une musique faisant terriblement penser au sable, au soleil et au pyramide. La Duchesse ne pouvait ôter ses yeux de la danseuse qui ondulait comme un Serpent. Oui, c’est cela, un serpent. Elle en avait la grâce et la fluidité. La demoiselle, assis à sa table, la boulette de riz encore coincée entre ses baguettes, était tout simplement sous le charme.
Soudainement, la musique se tut. La démonstration était finie. La Lady s’empressa de déposer ses baguettes et sa boulette afin d’applaudir la demoiselle. Elle la regarda ensuite s’éclipser en coulisse avant de reprendre son repas, reprenant contact avec la réalité. Elle était venue pour manger, c’est vrai. Elle finit alors rapidement, mais élégamment, son assiette et posa ses baguettes avant de héler le serveur pour demander un thé.
Alors que sa table vient d’être débarrassée, Sarah remarqua que la danseuse est revenue dans la salle. Assisse à une table reculée, elle mangeait un petit onigiri accompagnée d’une tasse de thé. Sans le vouloir, la prestation lui revient en tête et la Duchesse la revoir en train de danser. Il était certain que cela avait marqué la lady. Et puis, cette jeune femme l’intriguait, elle ne pouvait pas le nier.
Décidée, elle se leva de sa chaise pour aller rejoindre la jeune femme. Elle fit aussi un rapide signe au serveur pour lui indiquer son déplacement. Après tout, elle avait commandé un thé, elle comptait bien en profiter. Elle arriva devant la danseuse, droite et souriante, avant de faire une révérence noble et de se présenter.
Le garçon s’approcha des demoiselles pour informer la Duchesse que son thé était prêt. Elle se tourna vers la danseuse pour lui demander gentiment.
Combien de fois Duc Lawford ne s’était pas entretenu avec un membre éminent de la royauté Anglais, n’avait-il pas reçu la visite d’une personne importante que ce soit un rendez-vous ou impromptu ? Car c’était cela le travail de la Famille Lawford : les relations. Aussi loin que l’on pouvait se souvenir, cette famille s’était toujours chargée de maintenir et entretenir les relations pour les Blackloy Ryan. Plus celles des Blackloy que des Ryan. Même s’ils ne voyant que les humains comme du bétail, il valait mieux avoir des contacts corrects avec eux. Mais cela était une tout autre histoire donc la Duchesse n’avait pas connaissance. Son père l’ayant tenu loin des responsabilités pendant un long moment et l’urgence de la situation au Japon l’obligeant à se rendre sur place le plus tôt possible, sans avoir été conditionnée.
Son plat arriva. Des Yakitori, des brochettes de blancs de poulet grillées et enduites à la fin de la cuisson par une épaisse sauce brune et sucrée. Le tout était accompagné d’un petit bol de riz blanc et d’une petite salade de chou. La Duchesse s’empara de ses baguettes et mangea comme on le lui avait appris : On ne plante pas les baguettes dans le bol ou la nourriture, on ne les lèches pas, on ne tend pas les baguettes en hésitant au-dessus des plats, on n’attrape pas un des plats avec les baguettes, on ne les laisse pas gouter n’importe où et on le les croise pas sur l’assiette tant qu’elle n’est pas vide. Que de choses à ne pas faire pour éviter de s’attirer les foudres des Japonais. Mais La Duchesse ayant appris les règles des bienséances européennes, ce n’était qu’une simple formalité pour elle.
La demoiselle commença à gouter son plat et le trouva exquis. Encire une fois, il n’était pas nécessaire mais elle s’était décidée à garder son mode de vie qui lui permettrait de plus facilement découvrir ce qui se passait dans cette ville. Quant à réellement se nourrir, elle pouvait compter sur ce cher Alessio Di Altiero pour l’aider à se fournir. Elle avait d’ailleurs appris dans la réponse de son père que le Level A n’était pas qu’un simple membre d’une des sept grandes familles vampiriques. Il était un des chefs avec Junya Ryan, auquel elle était affiliée, et Metuselah Shidara qui régnait sur le Japon. En apprenant ce fait, la Duchesse était encore plus étonnée du comportement d’Alessio. Et elle s’était demandé à quoi pouvait réellement ressembler Junya Ryan qui n’était encore et toujours qu’un nom pour elle. Une personne qu’elle ne rencontrerait surement jamais et qui ne faisait que donner des ordres de loin. Du moins, c’est le peu qu’on lui avait dit de lui. Elle ne savait pas encore que c’était faux.
Alors qu’elle portait une petite boulette de riz à sa bouche, l’apparition du présentateur sur scène fit sortir la Duchesse de ses pensées. Elle lui jeta un coup d’œil sans vraiment être intéressée. Le restaurant où elle se trouvait proposait des animations pour distraire ses clients. En soit, l’idée n’était pas mauvaise mais Sarah n’en avait vraiment rien à faire. Du moins, avant qu’une jeune demoiselle à la peau halée et aux cheveux noirs comme la nuit n'apparaisse. Ses yeux bleus balayèrent la foule. Elle était nerveuse, très nerveuse. Elle fait une révérence et un sourire timide avant de fermer les yeux. La Duchesse se dit qu’elle devait surement faire le vide dans sa tête car son stress sembla s’évaporer un peu plus à chaque seconde.
La musique commença enfin et Sarah fut hypnotisée par la prestation. La demoiselle dansa, se déhancha et bougea au son d’une musique faisant terriblement penser au sable, au soleil et au pyramide. La Duchesse ne pouvait ôter ses yeux de la danseuse qui ondulait comme un Serpent. Oui, c’est cela, un serpent. Elle en avait la grâce et la fluidité. La demoiselle, assis à sa table, la boulette de riz encore coincée entre ses baguettes, était tout simplement sous le charme.
Soudainement, la musique se tut. La démonstration était finie. La Lady s’empressa de déposer ses baguettes et sa boulette afin d’applaudir la demoiselle. Elle la regarda ensuite s’éclipser en coulisse avant de reprendre son repas, reprenant contact avec la réalité. Elle était venue pour manger, c’est vrai. Elle finit alors rapidement, mais élégamment, son assiette et posa ses baguettes avant de héler le serveur pour demander un thé.
Alors que sa table vient d’être débarrassée, Sarah remarqua que la danseuse est revenue dans la salle. Assisse à une table reculée, elle mangeait un petit onigiri accompagnée d’une tasse de thé. Sans le vouloir, la prestation lui revient en tête et la Duchesse la revoir en train de danser. Il était certain que cela avait marqué la lady. Et puis, cette jeune femme l’intriguait, elle ne pouvait pas le nier.
Décidée, elle se leva de sa chaise pour aller rejoindre la jeune femme. Elle fit aussi un rapide signe au serveur pour lui indiquer son déplacement. Après tout, elle avait commandé un thé, elle comptait bien en profiter. Elle arriva devant la danseuse, droite et souriante, avant de faire une révérence noble et de se présenter.
Sarah ▬ « Excusez-moi de vous importuner ainsi. Je suis Sarah Felixia Lawford et je tenais à vous dire que votre démonstration était tout à fait sublime et charmante. Je dois vous avouer que vous m’intriguez énormément et… »
Le garçon s’approcha des demoiselles pour informer la Duchesse que son thé était prêt. Elle se tourna vers la danseuse pour lui demander gentiment.
Sarah ▬ « J’aimerai discuter un peu avec vous. M’autorisez-vous à m’assoir à votre table ? »
"Charmée par un Serpent"
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Farah Neferet Assaad#97487#97487#97487#97487#97487#97487#97487
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Mer 30 Mai 2018 - 1:34
A une lettre près
Farah & Sarah
Je ne réalise l’attention qu’on me porte que lorsqu’une jeune femme arrive en face de moi. Interloquée, j’interromps mon geste alors que j’allais boire une gorgée de thé. Je pose sur elle mes yeux de pharaon, l’air intrigué. Il s’agit d’une jeune femme, très distinguée, bien habillée et d’un port altier. Elle a de longs cheveux teints en mauve, assortis à ses yeux qui me paraissent froids au premier abord. Mais son regard est adouci par son visage souriant. A ses traits européens, je comprends qu’elle aussi est une étrangère dans ce pays, une « gaijin », comme disent les japonais. Je ne saurais dire, cependant, d’où elle vient. Elle semble avoir reçu une éducation stricte de la haute société. Il se dégage d’elle une certaine prestance, un mélange d’assurance et de majesté. Elle a une attitude princière qui m’intimide un peu ; elle doit certainement appartenir à la noblesse. Elle me fait d’ailleurs une révérence de circonstance pour me saluer et se présente.
Je lui offre un sourire timide en retour, guère habituée à ce genre de bienséance. Je ne sais pas exactement ce que je suis censée faire, comment je dois répondre à cette présentation tellement formelle. Je n’ai jamais vraiment été confrontée à la noblesse de mon pays, ni à toute autre noblesse d’ailleurs. Par ailleurs, sa franchise -sur le fait que je « l’intrigue énormément »- me prend de court. Je n’ai pas l’habitude que les gens soient si directs.
Je lui désigne la chaise en face de moi pour l’inviter à s’installer. Je suis très flattée par ses compliments. Ma danse est quelque peu exotique, pour les habitants de ce pays. En règle générale, elle surprend ; parfois, elle choque les esprits. Je me souviens avoir déjà récolté des regards antipathiques, offusqués, ou même méprisants. Je suis donc toujours contente quand des clients me font un retour positif. C’est à mon tour de me présenter dans les formes. Je m’applique sur la prononciation du japonais pour être un minimum compréhensible.
Si je lui donne mon nom, c’est parce qu’elle s’est poliment présentée, et je ne vois pas de raison pour taire mon identité. Il me paraît plus juste d’être à égalité en termes d’informations. Je note d’ailleurs que nous avons quasiment le même prénom, à une lettre près ; c’est un hasard amusant. Je mords délicatement dans mon onigiri pour satisfaire la faim qui creuse mon estomac. Une main sur la tasse chaude de mon thé, je ne quitte pas Sarah Lawford du regard. Ma langue vient humecter mes lèvres, captant au passage les odeurs à proximité. L’analyse qu’en font mes papilles me laissent stupéfaite ; il y a quelque chose de différent chez cette personne, par rapport aux clients que j’ai l’habitude de fréquenter.
Un frisson me parcourt l’échine ; maintenant que l’effort physique est passé et que je suis posée tranquillement, la fraîcheur du soir me rattrape. J’apporte la tasse de thé à mes lèvres pour en boire une gorgée. La douce chaleur de la boisson a tôt fait de me réchauffer de l’intérieur. Après une nouvelle bouchée d’onigiri, j’ose poser la question qui me chatouille les lèvres.
Je me demande bien ce qui peut l’amener si loin de chez elle. Il est vrai que ma curiosité se trouve plus forte que ma timidité, pour cette fois. Et j’avoue que j’aimerais bien savoir en quoi je l’intrigue autant -outre mes origines, qui fascinent toujours en règle générale. Même si je n’oserais jamais formuler telle quelle ma question, c’est un sentiment réciproque.
Je lui offre un sourire timide en retour, guère habituée à ce genre de bienséance. Je ne sais pas exactement ce que je suis censée faire, comment je dois répondre à cette présentation tellement formelle. Je n’ai jamais vraiment été confrontée à la noblesse de mon pays, ni à toute autre noblesse d’ailleurs. Par ailleurs, sa franchise -sur le fait que je « l’intrigue énormément »- me prend de court. Je n’ai pas l’habitude que les gens soient si directs.
- Je vous remercie, Mademoiselle Lawford. Je suis ravie que ça vous ait plu. Et bien sûr, vous pouvez vous assoir, vous ne m’importunez pas du tout.
Je lui désigne la chaise en face de moi pour l’inviter à s’installer. Je suis très flattée par ses compliments. Ma danse est quelque peu exotique, pour les habitants de ce pays. En règle générale, elle surprend ; parfois, elle choque les esprits. Je me souviens avoir déjà récolté des regards antipathiques, offusqués, ou même méprisants. Je suis donc toujours contente quand des clients me font un retour positif. C’est à mon tour de me présenter dans les formes. Je m’applique sur la prononciation du japonais pour être un minimum compréhensible.
- Pour tout le monde ici, je suis Neferet. Mais je m’appelle Farah Assaad en réalité. Enchantée de faire votre connaissance.
Si je lui donne mon nom, c’est parce qu’elle s’est poliment présentée, et je ne vois pas de raison pour taire mon identité. Il me paraît plus juste d’être à égalité en termes d’informations. Je note d’ailleurs que nous avons quasiment le même prénom, à une lettre près ; c’est un hasard amusant. Je mords délicatement dans mon onigiri pour satisfaire la faim qui creuse mon estomac. Une main sur la tasse chaude de mon thé, je ne quitte pas Sarah Lawford du regard. Ma langue vient humecter mes lèvres, captant au passage les odeurs à proximité. L’analyse qu’en font mes papilles me laissent stupéfaite ; il y a quelque chose de différent chez cette personne, par rapport aux clients que j’ai l’habitude de fréquenter.
- Ça me fait plaisir que vous ayez apprécié ma prestation. Les gens ici ne sont pas tous… ouverts d’esprit, si je peux parler ainsi. C’est finalement assez peu courant d’avoir des retours positifs.
Un frisson me parcourt l’échine ; maintenant que l’effort physique est passé et que je suis posée tranquillement, la fraîcheur du soir me rattrape. J’apporte la tasse de thé à mes lèvres pour en boire une gorgée. La douce chaleur de la boisson a tôt fait de me réchauffer de l’intérieur. Après une nouvelle bouchée d’onigiri, j’ose poser la question qui me chatouille les lèvres.
- V-Vous n’êtes pas d’ici vous non plus… Votre nom est britannique. Vous venez d’Angleterre ? Si ce n’est pas indiscret…
Je me demande bien ce qui peut l’amener si loin de chez elle. Il est vrai que ma curiosité se trouve plus forte que ma timidité, pour cette fois. Et j’avoue que j’aimerais bien savoir en quoi je l’intrigue autant -outre mes origines, qui fascinent toujours en règle générale. Même si je n’oserais jamais formuler telle quelle ma question, c’est un sentiment réciproque.
"La curiosité n'est peut-être pas qu'un défaut."
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Mar 5 Juin 2018 - 21:26
A une Lettre près
Feat Farah Neferet Assaad & Sarah F. Lawford
Avec l’autorisation de la danseuse, la Duchesse s’installa à table. Le garçon qui se trouvait encore à côté déposa le thé fumant devant la jeune lady et s’éclipsa, laissant aux demoiselles le loisir de discuter tranquillement.
La danseuse commença par se présenter en retour et la Duchesse nota la singularité de son patronyme. C’était tout aussi nippon que Sarah Felixia Lawford, elle y aurait mis sa main à couper. Enfin, ce n’était pas comme si elle supposait déjà les origines de la dénommée Farah. Tiens, intéressant ça ! Farah, Sarah, Farah, Sarah… Enfin soit…
La Duchesse se contenta hocher de la tête avec un sourire en toute réponse avant de gouter un peu son thé. Il devait être à sa convenance vu qu’elle ne rappela pas le garçon. S’il y avait bien un point sur lequel les Lawford étaient intransigeant, c’était sur le thé. Aussi, elle laissa le temps à la demoiselle de grignoter. Le silence était de toute façon tout au plus un peu gênant. Rien de dramatique.
La Duchesse avait, sur le coup, un discours bien contradictoire par rapport à sa manière d’être. Il ne fallait pas oublier qu’elle se montrait d’habitude froide et distante envers les autres, voire même hautaine. Ici, la curiosité la poussait à oublier son masque et ses convenances. Certes, elle avait toujours ses manières distinguées et nobles. Mais elle se montrait plus gentille et chaleureuse, comme elle pouvait l’être avec ses parents.
En disant ses mots, la Duchesse porta à nouveau sa tasse à ses lèvres avec son élégance habituelle. La danseuse en profite pour poser une question qui semblait lui brûler les lèvres depuis le début de la conversation. Encore une fois, c’était d’abord avec un sourire que la Duchesse lui répondit.
La Duchesse la regarda les yeux pétillants. Sans s’en rendre compte, elle appréciait fortement le début de cet échange. Peut-être plus qu’elle ne le devrait, par convention.
La danseuse commença par se présenter en retour et la Duchesse nota la singularité de son patronyme. C’était tout aussi nippon que Sarah Felixia Lawford, elle y aurait mis sa main à couper. Enfin, ce n’était pas comme si elle supposait déjà les origines de la dénommée Farah. Tiens, intéressant ça ! Farah, Sarah, Farah, Sarah… Enfin soit…
La Duchesse se contenta hocher de la tête avec un sourire en toute réponse avant de gouter un peu son thé. Il devait être à sa convenance vu qu’elle ne rappela pas le garçon. S’il y avait bien un point sur lequel les Lawford étaient intransigeant, c’était sur le thé. Aussi, elle laissa le temps à la demoiselle de grignoter. Le silence était de toute façon tout au plus un peu gênant. Rien de dramatique.
Farah ▬ « Ça me fait plaisir que vous ayez apprécié ma prestation. Les gens ici ne sont pas tous… ouverts d’esprit, si je peux parler ainsi. C’est finalement assez peu courant d’avoir des retours positifs. »
Sarah ▬ « Et bien… C’est triste. C’est en fermant son esprit qu’on passe à côté des belles choses que peut proposer la vie et l’art. Je suis une grande amatrice d’art et de culture et je le dois à mes parents. Ceux qui ne savent pas apprécier quelque chose sous un prétexte archaïque ne sont que des idiots. »
La Duchesse avait, sur le coup, un discours bien contradictoire par rapport à sa manière d’être. Il ne fallait pas oublier qu’elle se montrait d’habitude froide et distante envers les autres, voire même hautaine. Ici, la curiosité la poussait à oublier son masque et ses convenances. Certes, elle avait toujours ses manières distinguées et nobles. Mais elle se montrait plus gentille et chaleureuse, comme elle pouvait l’être avec ses parents.
Sarah ▬ « Si vous me le permettez, je vous conseillerai de ne pas écouter les critiques non-constructives. Vous aimez faire ce que vous faites et je pense que vous le faites très bien. Même si je ne suis sûrement pas la mieux placée pour émettre un avis objectif. C’est la première fois que j’assiste à ce genre de démonstration. »
En disant ses mots, la Duchesse porta à nouveau sa tasse à ses lèvres avec son élégance habituelle. La danseuse en profite pour poser une question qui semblait lui brûler les lèvres depuis le début de la conversation. Encore une fois, c’était d’abord avec un sourire que la Duchesse lui répondit.
Sarah ▬ « Tout à fait. Je suis originaire d’Angleterre. De Londres pour être plus précise. Quant à vous, si je peux vous retourner la question, je pense que vous êtes originaire de l’Afrique du Nord… Je me trompe ? »
La Duchesse la regarda les yeux pétillants. Sans s’en rendre compte, elle appréciait fortement le début de cet échange. Peut-être plus qu’elle ne le devrait, par convention.
"Discussion autour d'un thé"
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Ven 29 Juin 2018 - 0:16
A une lettre près
Farah & Sarah
J’écoute la demoiselle de noble rang s’épandre sur sa vision de la vie, avec son art et sa culture, tout en grignotant mon onigiri accompagné d’un thé vert à la menthe. Je suis plutôt d’accord avec ce qu’elle dit. Il faut avoir l’esprit ouvert pour voir tout ce que le monde peut nous offrir. Ceci dit, de là à penser que les pauvres étroits d’esprit sont des idiots… Je ne suis pas aussi catégorique. Peut-être naïve et trop gentille. Mais j’estime que l’ignorance est responsable de leur aveuglement, et que chacun peut s’ouvrir les yeux s’il le souhaite vraiment.
Je relève les yeux sur la lady Lawford -je crois que c’est ainsi qu’on désigne les dames de son milieu en Angleterre- lorsqu’elle m’adresse un conseil précieux. J’avoue que je suis assez flattée ; c’est la première fois qu’elle assiste à une représentation de danse orientale, et elle a beaucoup apprécié. C’est donc que mon travail a porté ses fruits et que j’ai su être digne de mes enseignements. Je lui adresse un sourire timide et modeste.
- Merci. Je saurai m’en souvenir.
Je la regarde discrètement boire son thé par-dessus mon assiette. Il se dégage une grâce et une élégance incroyable pour chacun de ses gestes. Et pourtant elle ne semble faire aucun effort, comme si ça faisait partie de son naturel profond. Nul doute que des années d’éducation auprès des aristocrates de son pays y sont pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, je me sens un peu pataude face à elle. Je suis loin d’être aussi noble qu’elle, quand bien même mes yeux soient de la même teinte que ceux des pharaons de l’Egypte antique.
- Effectivement, je viens bien d’Afrique du Nord. De l’Egypte, pour être plus précise. Je suis née au Caire, et je n’ai jamais mis les pieds en dehors avant d’arriver au Japon pour mes études.
Je marque une pause pour prendre une gorgée de thé, tout en replongeant dans le monde des pyramides. Qu’est-ce que ça me manque, parfois ! Le climat chaud et sec, le sable à perte de vue et l’activité débordante de la capitale, avec sont trafic de fourmilière sans queue ni tête et ses fils électriques et téléphoniques dans tous les sens… C’est assez folklorique dit comme ça, mais je trouve que ça fait partie du charme du Caire moderne.
- Et vous, êtes-vous également au Japon pour étudier ? Ou est-ce peut-être l’art et la culture qui vous a mené ici ?
Voilà que j’arrive au bout de mon onigiri. Si je ne conteste absolument pas le talent du cuisinier, ni la qualité organoleptique et protéique de ses préparations, j’ai encore une petite faim. Cependant je n’ose pas abuser de la gentillesse du propriétaire en demandant une nouvelle portion. Fort heureusement, j’ai toujours sur moi des petites pâtisseries arabes, que je fais moi-même ou avec ma mère quand j’ai un peu de temps libre. Je sors donc un petit sachet hermétique de mon sac accroché au dossier de ma chaise. Il s’y trouve quelques parts de bessboussa-dessert à base de semoule et yaourt- et deux belah el sham -beignets arrosés de miel. Je les déballe et les pose entre Sarah et moi.
- Souhaitez-vous goûter à une pâtisserie de mon pays ? C’est moi qui les ai faites. C’est très sucré, par contre, mais délicieux.
Oui, j’ai toujours partagé mes possessions. Il serait très impoli, selon moi, de manger sans en proposer à cette noble dame qui m’honore de sa présence. J’espère simplement que ce sera à son goût ; les desserts très sucrés ne conviennent pas à tout le monde.
"Faire connaissance"
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Sam 30 Juin 2018 - 15:56
A une Lettre près
Feat Farah Neferet Assaad & Sarah F. Lawford
La Duchesse ne s’était pas trompée : La petite danseuse venait effectivement du Nord de l’Afrique. De l’Egypte pour être plus précis. A cette pensée, la Duchesse pensa tout de suite au sable, aux pyramides et aux pharaons. Elle avait eu l’occasion de visiter une exposition à ce sujet, en France. C’était un très grand musée d’ailleurs… Elle était surprise de la superficie de ce dernier. Quel était le nom déjà ? La demoiselle était certaine que cela avait avoir avec les loups… Enfin, ce n’était pas le plus important actuellement.
Le plus intéressant était que la jeune demoiselle était venue au japon pour faire ses études. Alors, la jeune Lady n’était pas tout à fait certaine mais n’était-il pas plus simple de faire ses études en Egypte ? Ou c’était de la volonté de la jeune femme de faire ses études à l’étranger. Il y avait d’autres universités tout à fait respectables. Enfin, ce n’est pas comme si elle pouvait se permettre de dire quoi que ce soit à ce sujet. Cela ne regardait que la danseuse.
Encore et toujours le même mensonge. La Duchesse devait l’avouer, elle sortait cette justification tellement de fois qu’elle le faisait maintenant le plus naturellement du monde.
Tout en parlant, elle vit la demoiselle sortir un petit sachet qu’elle ouvrit sur la table, dévoilant des petits gâteaux que la Duchesse n’avait encore jamais vu. Sarah comprit rapidement qu’il s’agissait de pâtisseries originaires du pays de Farah. Cette dernière proposa à la Duchesse de se servir.
Sur ces mots, la demoiselle se pencha sur une des parts de gâteau à base de semoule et grignota un peu pour goûter. Certes, c’était effectivement sucré mais cela n’empêcha pas la Duchesse d’apprécier le met. Elle prit une gorgée de son thé avant d’essuyer élégamment ses lèvres avec sa serviette.
La demoiselle prit une autre bouchée avant de reprendre la discussion.
Sarah prit une nouvelle gorgée de thé en attendant la réponse de son vis-à-vis.
Le plus intéressant était que la jeune demoiselle était venue au japon pour faire ses études. Alors, la jeune Lady n’était pas tout à fait certaine mais n’était-il pas plus simple de faire ses études en Egypte ? Ou c’était de la volonté de la jeune femme de faire ses études à l’étranger. Il y avait d’autres universités tout à fait respectables. Enfin, ce n’est pas comme si elle pouvait se permettre de dire quoi que ce soit à ce sujet. Cela ne regardait que la danseuse.
Sarah ▬ « Non, je ne viens pas étudier. Je dispose de précepteurs pour s’occuper de mon éducation. Non, je suis surtout ici pour m’immerger et perfectionner mon japonais. Si, toutefois, je peux en profiter pour en apprendre un peu plus sur la culture de ce pays, je ne vais pas m’en priver. »
Encore et toujours le même mensonge. La Duchesse devait l’avouer, elle sortait cette justification tellement de fois qu’elle le faisait maintenant le plus naturellement du monde.
Sarah ▬ « Néanmoins, je ne m’attendais pas à découvrir une ville aussi cosmopolite en venant ici. Italien, Norvégien… Et maintenant Egyptienne ! Je me demande de quelle nationalité sera la prochaine personne avec qui je discuterai. C’est assez amusant, non ? »
Tout en parlant, elle vit la demoiselle sortir un petit sachet qu’elle ouvrit sur la table, dévoilant des petits gâteaux que la Duchesse n’avait encore jamais vu. Sarah comprit rapidement qu’il s’agissait de pâtisseries originaires du pays de Farah. Cette dernière proposa à la Duchesse de se servir.
Sarah ▬ « Ma foi… Ce ne serait pas raisonnable mais je vais me laisser tenter. »
Sur ces mots, la demoiselle se pencha sur une des parts de gâteau à base de semoule et grignota un peu pour goûter. Certes, c’était effectivement sucré mais cela n’empêcha pas la Duchesse d’apprécier le met. Elle prit une gorgée de son thé avant d’essuyer élégamment ses lèvres avec sa serviette.
Sarah ▬ « Délicieux. Je n’avais jamais rien gouter de tel ! Enfin, il faut avouer que la gastronomie anglaise peut se montrer très particulière. »
La demoiselle prit une autre bouchée avant de reprendre la discussion.
Sarah ▬ « Vous dites que vous êtes venu à Nakanoto pour étudier. Je me demandais donc ce que vous étudiez ici. Vous êtes inscrite à l’université, n’est-ce pas ? »
Sarah prit une nouvelle gorgée de thé en attendant la réponse de son vis-à-vis.
"Etudes et gastronimie"
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Dim 22 Juil 2018 - 23:29
A une lettre près
Farah & Sarah
- Oh oui bien sûr, je commente lorsqu’elle explique la raison de sa venue.
C’est une évidence pourtant, les personnes aussi nobles qu’elle ne se mêlent pas aux autres étudiants. Et je ne pense pas avec de mauvaises arrières pensées. En fait, c’est également dans la culture de mon pays. Les gens de rang supérieur vivent également à part, et ça ne m’a jamais choqué. Les pharaons vivaient également à l’écart du peuple, s’estimant de sang divin. Je ne juge absolument pas les pratiques des autres pays, ce serait vraiment mal venu. En tout cas je comprends son envie de perfectionner son japonais. Moi aussi je dois le travailler. Et la culture du Japon est vraiment très différente, et même surprenante. Il y a de quoi éveiller la curiosité.
Je souris en entendant la description qu’elle fait de ma ville d’accueil. Elle n’a pas tort. Nakanoto rassemble finalement presque plus d’étrangers que d’habitants locaux. Son amusement est contagieux ; je lâche un rire léger pour exprimer le mien.
- Oui en effet, c’est amusant. Vous n’êtes d’ailleurs pas la première personne d’Angleterre que je croise en plus.
Je la regarde se saisir d’une pâtisserie avec l’espoir qu’elle apprécie l’art culinaire de mon pays. Je la fixe donc tandis qu’elle porte le met à sa bouche et croque dedans avec entrain. Je reste comme suspendu à ses lèvres, attendant son verdict avec appréhension. C’est assez curieux, mais j’ai comme une envie de pouvoir l’impressionner. Peut-être est-ce dû à son rang… se faire remarquer par une personne de sang noble a toujours été un honneur par chez moi. Alors son commentaire me ravit ; je lui offre un de mes plus beaux sourire.
- Ah ? J’avoue que je ne connais pas vraiment la cuisine anglaise. Mais je suis ravie que mes pâtisseries vous plaisent. Prenez-en autant que vous voulez, ça me fait plaisir.
C’est en quelque sorte ma façon de la remercier de son attention. Je me saisie moi-même de l’une d’elles pour terminer mon repas, tout en prenant une gorgée de thé. Je dois avouer que les japonais sont des vrais maîtres dans ce domaine. Les arabes consomment également beaucoup de thé, mais d’une variété très différente, préparée de façon très spécifique. C’est un vrai plaisir pour mes papilles délicates.
- Oui en effet, je suis inscrite à l’Université de Nakanoto, en première année de biologie. Les cours viennent à peine de commencer mais je m’y plais déjà beaucoup. Il y a tant à apprendre ! La composition des cellules, la structure de l’ADN, les bactéries pathogènes…
Me voilà soudain rêveuse, les yeux remplis d’étoiles, à fixer le plafonnier au-dessus de Sarah. Oui, j’ai beaucoup à apprendre, et il me tarde de dévorer les livres d’études fournis par l’Université. Je pourrais passer des heures entières dans la bibliothèque à potasser des ouvrages sur la biologie cellulaire et moléculaire, la microbiologie, la biochimie… Etudier pour moi, c’est tant une passion qu’une échappatoire. Fuir mes problèmes, fermer les yeux sur ce qui me préoccupe, oublier que je suis mère sans l’avoir souhaité… Je cligne des yeux en réalisant qu’un silence gênant s’est installé. Mes joues prennent une couleur rose tandis que mon regard revient sur Sarah, pour terminer sa course sur le fond de ma tasse.
- Pardon, je me suis un peu égarée…
Je bois une dernière gorgée de thé avant de reposer le récipient vide devant moi, puis je me saisis d’une ultime pâtisserie -juré, j’arrête là, sinon je vais finir par grossir. Puis je reporte mon regard céleste sur la dame noble qui me fait face. Soudain à nouveau timide, je me mordille la lèvre inférieure avant de réussir à formuler ma pensée.
- D-Dites, lady Lawford… Que faites vous de vos journées, ici, à part perfectionner votre japonais ? Je veux dire, je me demande ce qu’une dame comme vous peut bien faire de son temps libre… Enfin parce que vous êtes une lady et je ne sais pas ce qui peut être adapté à vous ici comme activité…
Ohlàlà, je m’embrouille… Je me sens tellement idiote ; mes yeux plongent à nouveaux dans ma tasse. Et je lui demande quelque chose qui ne me regarde même pas ; quelle indiscrète je fais… Je n’ose même pas regarder Sarah en face tellement j’ai honte.
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Lun 27 Aoû 2018 - 0:20
A une Lettre près
Feat Farah Neferet Assaad & Sarah F. Lawford
La discussion continua avec la légèreté qui allait avec. Farah fit une légère remarque sur la diversité présente en ville. Elle a déjà vu d’autres personnes britanniques ? Bon à savoir. Peut-être la Duchesse pourrait-elle facilement se procurer du thé. Cela sera peut-être même plus simple que de l’importer directement.
A côté, la demoiselle égyptienne n’avait jamais goûté à la cuisine anglaise. Ce fait n’étonna pas la Duchesse. Il fallait aller en Angleterre pour pouvoir en profiter. Par contre, elle semblait ravie que la jeune lady apprécie les petits gâteaux. Ce qui pouvait se comprendre. Tout d’abord, c’était une spécialité de son pays et la fierté nationale parlait. Ensuite, elle les avait préparés elle-même et cela flattait donc sa fierté personnelle. Elle reproposa encore à la Duchesse d’en prendre un mais celle-ci refusa avec politesse.
La duchesse avait fini par faire dériver la discussion sur les études de Farah. Ce fut une agréable surprise de la voir prendre la parole, la timidité envolée, pour parler avec entrain de la biologie et de ce qu’elle voyait en cours. Bien sûr, Sarah n’était pas particulièrement calée en sciences. Ses domaines étaient plus liés à la diplomatie, à l’art, la musique et à la culture générale. Si bien qu’elle savait rapidement ce qu’était une bactérie ou encore ce qu’était l’ADN, mais elle ne savait pas ce que voulait dire pathogène, ni que l’ADN avait une structure précise.
Soudainement, le silence se fit et la jeune danseuse regardait le plafond avec un sourire béat et les yeux brillants. La Duchesse écarquilla les yeux devant un tel comportement. C’était bien la première fois qu’on agissait de la sorte envers elle. Elle ne savait donc pas si elle devait être outrée, sidérée ou hilare devant cette réaction. Elle se contenta de fixer la demoiselle, les yeux toujours grands ouverts une expression neutre sur le visage. Ce fut finalement pour le rire qu’elle opta, inconsciemment, quand la jeune égyptienne revint sur terre et s’excusa de son égarement.
Hélas, la timidité si rapidement partie était revenue pour la danseuse. La Duchesse pensa qu’elle avait eu un peu honte de son comportement rêveur. Pourtant, elle ne lui en tenait pas rigueur. Sarah se contenta d’un léger sourire, un rien moqueur, avant d’imité son vis-à-vis et de prendre une gorgée de thé. Sourire qui disparut face à la question légèrement maladroite de la jeune demoiselle.
La Duchesse avait répondu avec une certaine lassitude. Non pas que cela regardait la jeune danseuse. Mais il n’y avait, en soit, rien de mal à répondre et étancher la soif de sa curiosité. Et puis, répondre permettait à la jeune lady de poser à son tour des questions indiscrètes.
A côté, la demoiselle égyptienne n’avait jamais goûté à la cuisine anglaise. Ce fait n’étonna pas la Duchesse. Il fallait aller en Angleterre pour pouvoir en profiter. Par contre, elle semblait ravie que la jeune lady apprécie les petits gâteaux. Ce qui pouvait se comprendre. Tout d’abord, c’était une spécialité de son pays et la fierté nationale parlait. Ensuite, elle les avait préparés elle-même et cela flattait donc sa fierté personnelle. Elle reproposa encore à la Duchesse d’en prendre un mais celle-ci refusa avec politesse.
Sarah ▬ « En ce qui concerne la cuisine anglaise… Je pense surtout que nous avons quelques difficultés pour harmoniser les gouts. A côté, la cuisine française et italienne – en Europe – fait largement plus l’unanimité. Nous sommes largement plus appréciés pour notre savoir-faire en ce qui concerne le thé.
Quant à vos gâteux, j’en reprendrai bien un avec plaisir mais je crains que mon pauvre ventre ne supporte pas plus de nourriture. Toutefois, j’espère avoir le plaisir de pouvoir en regoûter un jour. »
La duchesse avait fini par faire dériver la discussion sur les études de Farah. Ce fut une agréable surprise de la voir prendre la parole, la timidité envolée, pour parler avec entrain de la biologie et de ce qu’elle voyait en cours. Bien sûr, Sarah n’était pas particulièrement calée en sciences. Ses domaines étaient plus liés à la diplomatie, à l’art, la musique et à la culture générale. Si bien qu’elle savait rapidement ce qu’était une bactérie ou encore ce qu’était l’ADN, mais elle ne savait pas ce que voulait dire pathogène, ni que l’ADN avait une structure précise.
Soudainement, le silence se fit et la jeune danseuse regardait le plafond avec un sourire béat et les yeux brillants. La Duchesse écarquilla les yeux devant un tel comportement. C’était bien la première fois qu’on agissait de la sorte envers elle. Elle ne savait donc pas si elle devait être outrée, sidérée ou hilare devant cette réaction. Elle se contenta de fixer la demoiselle, les yeux toujours grands ouverts une expression neutre sur le visage. Ce fut finalement pour le rire qu’elle opta, inconsciemment, quand la jeune égyptienne revint sur terre et s’excusa de son égarement.
Hélas, la timidité si rapidement partie était revenue pour la danseuse. La Duchesse pensa qu’elle avait eu un peu honte de son comportement rêveur. Pourtant, elle ne lui en tenait pas rigueur. Sarah se contenta d’un léger sourire, un rien moqueur, avant d’imité son vis-à-vis et de prendre une gorgée de thé. Sourire qui disparut face à la question légèrement maladroite de la jeune demoiselle.
Sarah ▬ « Actuellement ? Je visite la ville et ses alentours. Il y a pas mal de choses, magasins, musées, monuments à découvrir ici et il est assez compliqué de tout voir en quelques jours. Sinon, mes journées se résumaient à un savant mélange de cours, d’arts, de musique, de sports et de relations. D’ailleurs, j’espère trouver un haras ou une écurie afin de reprendre l’équitation. En ce qui concerne la musique, j’ai appris très jeune à jouer de la harpe. »
La Duchesse avait répondu avec une certaine lassitude. Non pas que cela regardait la jeune danseuse. Mais il n’y avait, en soit, rien de mal à répondre et étancher la soif de sa curiosité. Et puis, répondre permettait à la jeune lady de poser à son tour des questions indiscrètes.
Sarah ▬ « Je me posais une question… Pourquoi être venue étudier au Japon, ici. Je ne doute pas que c’est une excellente université mais… N’est-ce pas un peu loin de l’Egypte ? Cela doit être un dépaysement total pour vous d’étudier à Nakanoto. »
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Dim 14 Oct 2018 - 19:35
A une lettre près
Farah & Sarah
Ça y’est, elle a perdu son sourire, je l’ai froissée ! C’est une catastrophe, une dame de son rang… Je me mets à prier intérieurement Allah pour qu’il me pardonne de cette curiosité mal placée. Il doit m’avoir écouté, car l’anglaise daigne me répondre sans m’en tenir rigueur. Du moins je le suppose car je ne discerne aucun agacement ou colère. Je me détends légèrement en poussant un discret soupir de soulagement. Je l’écoute donc me décrire son quotidien avec un certain intérêt. Des musées, oh que oui ! Avec l’ancien métier de Mama, autant dire que j’y suis déjà passée plusieurs fois et je ne m’en lasse jamais.- Vos journées ont l’air passionnantes, Lady Lawford !
Je suis particulièrement fascinée par son passage sur l’équitation. Je n’ai jamais eu la chance d’en faire, et s’il est vrai que j’en ai déjà eu l’envie, je ne sais pas si j’aurais eu le courage. Les chevaux sont parait-il des animaux très paisibles, selon leur caractère, et profondément gentils. Mais j’ai déjà entendu parler des nombreuses chutes que font les cavaliers, et assez dures pour la plupart. Je ne sais pas si je pourrais me lancer dans une telle aventure en sachant les risques que je prends. Après, si on ne prend jamais de risque, on ne fait plus rien… Je vais l’ajouter sur ma to-do list, tiens. Une chose de plus à faire un jour prochain, quand j’aurai le courage et la motivation.
Sarah se permet à son tour une question qui pousse la curiosité. La nature de sa demande me met mal à l’aise, et aussitôt, sous la table, je commence à me tripoter les doigts pour calmer mes nerfs. Ce n’est pas la première fois qu’on me la pose, à force, je devrais avoir l’habitude, j’ai même depuis peu une réponse un peu toute faite. Cependant c’est un sujet toujours inconfortable pour moi et je sais que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour m’en libérer. Heureusement, j’ai Yamada-san, une psychologue changelin pour enfants, pour m’accompagner.- Oui effectivement c’est un pays très différent du mien, sur beaucoup de points : la culture, la mentalité, le climat. Il est vrai que j’aurais pu aller plus près pour étudier, l’Angleterre par exemple. Mais je pense que c’est surtout le niveau élevé de l’Université de Nakanoto en matière de biologie qui m’a attirée.
Le serveur arrive à ce moment là pour récupérer ma tasse vide. J’en profite alors pour lui demander s’il aurait la gentillesse de me resservir le même thé, à mettre sur mon ardoise. Ma mère pourra payer quand elle sera arrivée. Après tout, j’aime bien discuter avec Mademoiselle Lawford, et quoi de mieux pour ça qu’une boisson chaude ? Une fois l’employé parti, je reviens sur Sarah pour poursuivre.- Et ma mère en avait entendu parler avant moi. Elle cherchait un nouveau travail, un poste de professeur en histoire, et l’Université, qui faisait partie de ses cibles, a très vite répondu à sa candidature. Donc nous avions tout pour nous installer au Japon. J’ai cru comprendre qu’elle y a quelques contacts également. En soit, nous ne sommes pas non plus livrées à nous-même. En deux ans j’ai su m’adapter, même si je me sens parfois un peu seule. Les japonais ont souvent du mal avec les gens d’origine africaine, de ce que j’ai pu constater. Mais, je commence à me faire quelques amis, donc je n’ai vraiment pas à me plaindre !
C’est clair qu’aujourd’hui, ça n’a rien à voir avec mes premiers mois au Japon, quand j’avais découvert ma grossesse. C’était la période la plus difficile, et c’est ce que je regrette le plus, car mettre au monde un enfant devrait être la plus belle chose qui puisse arriver à une femme. Mais je n’ai jamais réussi à m’en réjouir… Plutôt que de me laisser aller à ces idées noires, je reporte mon attention sur la jeune femme en face de moi.- Vous avez parlé de musées. Ma mère a longtemps travaillé au Musée du Caire, vous savez ! C’est une égyptologue accomplie. Elle adorait me raconter les histoires des pharaons et de leurs princesses quand j’étais petite ! Vous vous y connaissez un peu en mythologie égyptienne ?
La passion de l’Egypte antique, je la tiens de ma mère, bien sûr. Et puis, j’ai un lien presque direct avec l’Histoire, puisque mon ancêtre était le serpent qui a mordu la Reine Cléopâtre VII. Mais bien sûr, ça, je ne peux le partager avec personne. C’est un secret !
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Sam 27 Oct 2018 - 16:07
A une Lettre près
Feat Farah Neferet Assaad & Sarah F. Lawford
Sans l’ombre d’un doute, le quotidien de la jeune lady semblait intéresser bien plus l’Egyptienne que cela devrait. Il paraissait même une pointe d’envie dans son regard et dans sa voix, mais pas au point de parler de jalousie. Peut-être aurait-elle aimé vivre une vie de Duchesse. Mais qu’elle ne se détrompe pas : chaque chose avait son lot d’inconvénients et Miss Sarah était bien placée pour savoir lesquels étaient liés à sa condition. Après tout, son père avait énormément d’attente envers sa fille. Et cela reste un sacré poids sur les épaules d’une jeune demoiselle, même si elle est déjà âgée de plus d’une centaine d’années. Enfin, là n’était pas le sujet pour aujourd’hui.
La Duchesse remarqua à nouveau cette pointe de timidité revenir. La jeune danseuse ne semblait décidément pas à l’aise. Pourtant, une fois que la passion prenait le dessus, Miss Farah rayonnait. Il suffisait de la voir danser et parler d’un sujet qui lui tenait à cœur pour s’en rendre compte. Cette timidité maladive ne devait pas l’aider à s’intégrer ici. Et puis, ce n’était pas du genre de la Duchesse de faire des concessions, même si elle appréciait une personne.
Malgré le malaise, la petite danseuse prit le temps de répondre. Enfin, pas de suite… Elle commençait d’abord par confirmer ce que la Duchesse savait déjà. Pour elle qui venait aussi d’arriver, c’était un monde différent. Le Japon était un pays bien plus chaud et sec que l’Angleterre. Et se balader en journée en ville lui demandait de prendre bien plus de précautions. Ce n’est pas comme si on ne connaissait pas cet astre en Grande-Bretagne. Mais il se faisait beaucoup moins présent.
Un serveur passa à côté de leur table et Miss Farah fit une pause dans ses explications pour demander un thé. Miss Sarah en profita, elle aussi. Mais elle se permit de demander à mettre les deux boissons sur son addition, plutôt que d’en laisser un sur l’ardoise de la mère de la petite. Nul doute que la danseuse n’allait pas savoir où se mettre devant ce petit geste généreux. Mais la jeune lady en faisait fi. Pour ma part, je vais vous avouer, en tant que serviteur, que j’ai été très étonné en apprenant ce fait bien plus tard. Le Japon transformait vraiment Sarah Lawford. Et ce n’était pas plus mal.
La discussion reprit par la suite alors que l’Egyptienne donnait les véritables raisons derrière le choix de sa venue au pays du soleil levant. Se faisant, la passion recommençait à se faire plus forte que la timidité, déliant à nouveau la langue de Farah. Si Miss Lawford voulait en apprendre plus sur elle, elle savait maintenant sur quels points jouer.
Enfin, pas tout à fait, ma Lady. Vous êtes actuellement seule là où Miss Farah est accompagnée de sa mère. Mais c’est un détail.
A ces mots, le serveur revint, chargé des deux tables de thé commandées plutôt et les déposa sur la table des deux demoiselles avec un sourire et un signe de tête.
La Duchesse remarqua à nouveau cette pointe de timidité revenir. La jeune danseuse ne semblait décidément pas à l’aise. Pourtant, une fois que la passion prenait le dessus, Miss Farah rayonnait. Il suffisait de la voir danser et parler d’un sujet qui lui tenait à cœur pour s’en rendre compte. Cette timidité maladive ne devait pas l’aider à s’intégrer ici. Et puis, ce n’était pas du genre de la Duchesse de faire des concessions, même si elle appréciait une personne.
Malgré le malaise, la petite danseuse prit le temps de répondre. Enfin, pas de suite… Elle commençait d’abord par confirmer ce que la Duchesse savait déjà. Pour elle qui venait aussi d’arriver, c’était un monde différent. Le Japon était un pays bien plus chaud et sec que l’Angleterre. Et se balader en journée en ville lui demandait de prendre bien plus de précautions. Ce n’est pas comme si on ne connaissait pas cet astre en Grande-Bretagne. Mais il se faisait beaucoup moins présent.
Un serveur passa à côté de leur table et Miss Farah fit une pause dans ses explications pour demander un thé. Miss Sarah en profita, elle aussi. Mais elle se permit de demander à mettre les deux boissons sur son addition, plutôt que d’en laisser un sur l’ardoise de la mère de la petite. Nul doute que la danseuse n’allait pas savoir où se mettre devant ce petit geste généreux. Mais la jeune lady en faisait fi. Pour ma part, je vais vous avouer, en tant que serviteur, que j’ai été très étonné en apprenant ce fait bien plus tard. Le Japon transformait vraiment Sarah Lawford. Et ce n’était pas plus mal.
La discussion reprit par la suite alors que l’Egyptienne donnait les véritables raisons derrière le choix de sa venue au pays du soleil levant. Se faisant, la passion recommençait à se faire plus forte que la timidité, déliant à nouveau la langue de Farah. Si Miss Lawford voulait en apprendre plus sur elle, elle savait maintenant sur quels points jouer.
Sarah ▬ « Je vois. Ce n’est donc pas une décision laissée au hasard. Votre venue était mûrement réfléchie. Cela nous fait donc un autre point commun, Miss Assad. »
Enfin, pas tout à fait, ma Lady. Vous êtes actuellement seule là où Miss Farah est accompagnée de sa mère. Mais c’est un détail.
Sarah ▬ « Cela fait donc deux ans que vous êtes là. Il est fortement agréable de savoir que vous commencez à vous intégrer. Même si je me doute que cela n’est pas simple. Enfin, nous avons l’avantage que Nakanoto soit une ville à la population variée, comme je l’ai déjà dit plus tôt.
Sinon, je comprends mieux d’où vient votre intérêt pour l’Histoire et la Culture. Il est indéniable que votre mère vous l’ait transmis. En ce qui concerne la mythologie égyptienne, j’ai quelque connaissance de base. Le British Museum a déjà travaillé en partenariat avec le Musée du Caire pour quelques expositions temporaires, il me semble… A moins que ma mémoire me joue des tours. Cela n’est pas récent… Je crois.
Ceci dit, je ne me pense pas me tromper en présumant que vous me feriez volontiers un petit cours particulier. Peut-être pourrais-je vous donner un cours en échange. Cela me semble un marché équitable, non ? »
A ces mots, le serveur revint, chargé des deux tables de thé commandées plutôt et les déposa sur la table des deux demoiselles avec un sourire et un signe de tête.
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