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Invité
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Jeu 7 Juin 2018 - 1:25
Même si le jet privé était une solution enviable car nous n'avions pas d'escale, 13h40 de vol est toujours un supplice. Pendant ce vol je n'avais fait que penser à une seule chose, tous ces pleutres qui ne faisaient rien pour régler le problème des lycans.
Je descendais de l'avion et réajustais mes habits qui étaient vraiment parfaits pour supporter le soleil contrairement au costume de mes gens. C'est alors que c'est produit un petit problème de confinement et le lycans a commencé à crier, mais avec ce soleil les forces de mes hommes étaient amoindri alors je me suis précipité pour lui donner une bonne leçon et lui faire fermer sa gueule. J'ai resserré au maximum l'étau de titan qui lui traversait la mâchoire faisant gicler quelques gerbes de sang et de pus de la plaie. Je pouvais observer que la barre de titane avec une mine affreuse, comme si le sang et corps du lycan voulant cicatrisé accélérait le phénomène d'oxydation.
Vampire armé - Monsieur, voici pour vous. Me dit-il en me tendant une serviette.
Je la prenais sans dire un mot et je me suis essuyé le sang grumeleux chargé de pus et d'oxyde de titane avant de jeter nonchalamment la serviette sur le bitume de l'aéroport. Je montais ensuite dans la limousine et m'allumais un cigare pendant que le lycan était chargé dans un fourgon blindé, puis nous sommes partis en direction de Nakanoto.
Bradley - Direction le domaine ! J'ai besoin de porter à ma connaissance les plans de la ville et vérifier que tout est prêt pour m'accueillir moi et ceux que je recevrais.
Chauffeur - Bien monsieur Dwight Hodgkin.
J'ouvrais la fenêtre pour laisser sortir la fumée du cigare tout en me contentant de regarder le paysage. Il était loin maintenant le désert de l'ouest que j'avais tant aimé parcourir au pas de course. Maintenant j'étais dans cet endroit paumé qui avait été désigné pour être le sénat des vampires de ce cycle. Ce trou à rat sentait la merde et c'est la raison pour laquelle je ne voulais pas y foutre les pieds depuis toutes ces années. Les lycans sont venus au monde par ici et ce à cause de mon clan, des Izbranov et des Shidara, j'ai fait payer aux traîtres pour ce monstrueux acte de création. Tout le monde a laissé coulé cet évènement comme si de rien n'était, à croire que créer une arme anti vampire incontrôlable n'était pas si grave.
Bradley - Les Shidara... sans eux il ne se serait rien passé... Je tirais à nouveau sur mon cigare, puis je soufflais la fumée. Si personne ne veut comprendre que sans eux nous n'aurions pas un problème mondiale sur les bras, il allait falloir faire le ménage.
La voiture a commencé à ralentir à l'approche du portique du domaine ce qui m'a permis d'en profiter pour jeter la fin de mon cigare par la fenêtre. Le domaine était entretenu juste ce qu'il faut au niveau des jardins, mais je n'avais jamais demandé à ce que l'endroit fasse net, car je n'y venais jamais. Je voyais encore beaucoup de monde au travail dans le jardin, occupés à tailler les haies et à retirer le lierre ayant envahie les gargouilles du mur d'enceinte tandis que la voiture remontait le chemin.
Bradley - Garez le fourgon au sous-sol le temps que je me change, je ne veux pas de ça à la vue de tous !
Avant de les laisser partir avec notre invité j'ai décidé de remplacer quelques unes des barres de titane qui l'entravaient et juger de leur état. Les sections qui étaient en contact avec le sang avaient sacrément morflées et étaient couvertes de pus et très oxydées, encore une semaine comme çà et il aurait pu commencer à tenter de se libérer sans doute. Les blessures sont vraiment si peu mortelles pour eux qu'il considère juste ces barres comme un simple corps étranger et il le rejette lentement.
Bradley - Hey ! Notez ça ! A partir de maintenant on change une barre toutes les six heures, on la nettoie et on la prépare pour la rotation suivante histoire qu'elles ne s'abîment pas compris ?!
Vampire armé - Oui M'sieur !
J'ai essuyé la barre avec un chiffon avant de le balancer dans une poubelle du garage. Je suis monté jusqu'à ma chambre où j'ai commencé à me déshabiller pour enfiler un costume plus convenable à une réunion au sénat. Mon téléphone a vibrer sur le bureau ce qui m'a interrompu.
J'aime les effets de style car il n'y a que ça que ces foutu politicos comprennent vraiment finalement. Je vais les laisser mijoté un peu en lui faisant m'annoncer à l'assemblée et lorsqu'ils penseront pouvoir s'épargner ma venue, elle les achèvera en disant que j'ai déjà atterrit que je passerais les portes du sénat sous peu.
Je connais bien la réputation que j'ai et je pense qu'aujourd'hui tout le monde a fini par avoir vent de ce que subissent mes prisonniers depuis plus de quarante ans maintenant.
Vampire armé - M'sieur ! On a une violation de sécurité !
Bradley - Pardon ?! En un battement de cil je tenais ce garde par le col à trente centimètres au dessus du sol avec ma main droite. Répétez çà !
Vampire armé - Une... une jeune femme se faufile du côté ouest.
Bradley - Bande de branleur ! Faut tout faire soit-même dans ce pays de cons ?!
Lorsque le garde toucha le sol j'avais déjà franchi la porte ouest du domaine et je suis arrivé dans le dos de la jeune fille. Le clic caractéristique du chien signifiant un colt prêt à faire feu la fit s'arrêter net et prendre conscience que j'étais arrivé.
Bradley - Qu'est-ce que vous faites à fureter le long des murs de ma propriété ?
Je sentais une odeur sur elle, j'avais la même dans le nez à chaque fois que je conversais avec mes agents de sécurité lycan du domaine de Washington. J'étais assez peu vêtu, je ne portais plus qu'un pantalon en jean noir par-dessus lequel je portais un chaps en cuir noir avec les coutures bordeau. Le tout tombant jusqu'à une paire de bottes noires en cuir travaillé dans un style authentique avec des éperons en acier terni.
Une boucle de ceinture en argent avec le blason Dwight Hodgkin vient verrouiller une ceinture à pistolet en cuir de bison avec un étui de chaque côté. Les deux sont là pour accueillir deux colts peacemaker de dernière génération dont un qui se trouvait dans ma mains droite. La cicatrice sur mon torse trahissait la terrible blessure qu'est capable d'infliger un lycan et je ne voulais pas que cette jeune fille m'en fasse une autre.
Bradley - Pardon je reformule ma question. Qu'est-ce qu'une louve fait prêt de mon mur ? Retournez vous lentement, je n'ai pas envie de faire du mal à un autre représentant de votre espèce avant un moment.
Je descendais de l'avion et réajustais mes habits qui étaient vraiment parfaits pour supporter le soleil contrairement au costume de mes gens. C'est alors que c'est produit un petit problème de confinement et le lycans a commencé à crier, mais avec ce soleil les forces de mes hommes étaient amoindri alors je me suis précipité pour lui donner une bonne leçon et lui faire fermer sa gueule. J'ai resserré au maximum l'étau de titan qui lui traversait la mâchoire faisant gicler quelques gerbes de sang et de pus de la plaie. Je pouvais observer que la barre de titane avec une mine affreuse, comme si le sang et corps du lycan voulant cicatrisé accélérait le phénomène d'oxydation.
Vampire armé - Monsieur, voici pour vous. Me dit-il en me tendant une serviette.
Je la prenais sans dire un mot et je me suis essuyé le sang grumeleux chargé de pus et d'oxyde de titane avant de jeter nonchalamment la serviette sur le bitume de l'aéroport. Je montais ensuite dans la limousine et m'allumais un cigare pendant que le lycan était chargé dans un fourgon blindé, puis nous sommes partis en direction de Nakanoto.
Bradley - Direction le domaine ! J'ai besoin de porter à ma connaissance les plans de la ville et vérifier que tout est prêt pour m'accueillir moi et ceux que je recevrais.
Chauffeur - Bien monsieur Dwight Hodgkin.
J'ouvrais la fenêtre pour laisser sortir la fumée du cigare tout en me contentant de regarder le paysage. Il était loin maintenant le désert de l'ouest que j'avais tant aimé parcourir au pas de course. Maintenant j'étais dans cet endroit paumé qui avait été désigné pour être le sénat des vampires de ce cycle. Ce trou à rat sentait la merde et c'est la raison pour laquelle je ne voulais pas y foutre les pieds depuis toutes ces années. Les lycans sont venus au monde par ici et ce à cause de mon clan, des Izbranov et des Shidara, j'ai fait payer aux traîtres pour ce monstrueux acte de création. Tout le monde a laissé coulé cet évènement comme si de rien n'était, à croire que créer une arme anti vampire incontrôlable n'était pas si grave.
Bradley - Les Shidara... sans eux il ne se serait rien passé... Je tirais à nouveau sur mon cigare, puis je soufflais la fumée. Si personne ne veut comprendre que sans eux nous n'aurions pas un problème mondiale sur les bras, il allait falloir faire le ménage.
La voiture a commencé à ralentir à l'approche du portique du domaine ce qui m'a permis d'en profiter pour jeter la fin de mon cigare par la fenêtre. Le domaine était entretenu juste ce qu'il faut au niveau des jardins, mais je n'avais jamais demandé à ce que l'endroit fasse net, car je n'y venais jamais. Je voyais encore beaucoup de monde au travail dans le jardin, occupés à tailler les haies et à retirer le lierre ayant envahie les gargouilles du mur d'enceinte tandis que la voiture remontait le chemin.
Bradley - Garez le fourgon au sous-sol le temps que je me change, je ne veux pas de ça à la vue de tous !
Avant de les laisser partir avec notre invité j'ai décidé de remplacer quelques unes des barres de titane qui l'entravaient et juger de leur état. Les sections qui étaient en contact avec le sang avaient sacrément morflées et étaient couvertes de pus et très oxydées, encore une semaine comme çà et il aurait pu commencer à tenter de se libérer sans doute. Les blessures sont vraiment si peu mortelles pour eux qu'il considère juste ces barres comme un simple corps étranger et il le rejette lentement.
Bradley - Hey ! Notez ça ! A partir de maintenant on change une barre toutes les six heures, on la nettoie et on la prépare pour la rotation suivante histoire qu'elles ne s'abîment pas compris ?!
Vampire armé - Oui M'sieur !
J'ai essuyé la barre avec un chiffon avant de le balancer dans une poubelle du garage. Je suis monté jusqu'à ma chambre où j'ai commencé à me déshabiller pour enfiler un costume plus convenable à une réunion au sénat. Mon téléphone a vibrer sur le bureau ce qui m'a interrompu.
Bloody Rose
Aujourd'hui
Je monte dans la limousine, je passe au domaine et j'arrive.
21:11
La session du sénat a commencé
21:13 Reçu
Ecoute ce qu'il se dit, je te recontacte
21:14
J'annonce ta venu à Nakanoto ?
21:53 Reçu
J'aime les effets de style car il n'y a que ça que ces foutu politicos comprennent vraiment finalement. Je vais les laisser mijoté un peu en lui faisant m'annoncer à l'assemblée et lorsqu'ils penseront pouvoir s'épargner ma venue, elle les achèvera en disant que j'ai déjà atterrit que je passerais les portes du sénat sous peu.
Je connais bien la réputation que j'ai et je pense qu'aujourd'hui tout le monde a fini par avoir vent de ce que subissent mes prisonniers depuis plus de quarante ans maintenant.
Vampire armé - M'sieur ! On a une violation de sécurité !
Bradley - Pardon ?! En un battement de cil je tenais ce garde par le col à trente centimètres au dessus du sol avec ma main droite. Répétez çà !
Vampire armé - Une... une jeune femme se faufile du côté ouest.
Bradley - Bande de branleur ! Faut tout faire soit-même dans ce pays de cons ?!
Lorsque le garde toucha le sol j'avais déjà franchi la porte ouest du domaine et je suis arrivé dans le dos de la jeune fille. Le clic caractéristique du chien signifiant un colt prêt à faire feu la fit s'arrêter net et prendre conscience que j'étais arrivé.
Bradley - Qu'est-ce que vous faites à fureter le long des murs de ma propriété ?
Je sentais une odeur sur elle, j'avais la même dans le nez à chaque fois que je conversais avec mes agents de sécurité lycan du domaine de Washington. J'étais assez peu vêtu, je ne portais plus qu'un pantalon en jean noir par-dessus lequel je portais un chaps en cuir noir avec les coutures bordeau. Le tout tombant jusqu'à une paire de bottes noires en cuir travaillé dans un style authentique avec des éperons en acier terni.
Une boucle de ceinture en argent avec le blason Dwight Hodgkin vient verrouiller une ceinture à pistolet en cuir de bison avec un étui de chaque côté. Les deux sont là pour accueillir deux colts peacemaker de dernière génération dont un qui se trouvait dans ma mains droite. La cicatrice sur mon torse trahissait la terrible blessure qu'est capable d'infliger un lycan et je ne voulais pas que cette jeune fille m'en fasse une autre.
Bradley - Pardon je reformule ma question. Qu'est-ce qu'une louve fait prêt de mon mur ? Retournez vous lentement, je n'ai pas envie de faire du mal à un autre représentant de votre espèce avant un moment.
Mia Luna Ogawa#97682#97682#97682#97682#97682#97682#97682
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Yens : 332
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Sam 30 Juin 2018 - 13:20
Ces derniers temps, Mia était d’humeur maussade -enfin plus que d’ordinaire. Elle ne cessait de retourner dans tous les sens son entrevue avec le sang-pur européen. Ses mots avaient eu plus d’effet sur la lycane qu’elle ne voudrait jamais l’admettre. Elle était trop fière pour ça. Reconnaître ses torts ou s’excuser relevait d’un exploit, mais accepter un moment de faiblesse c’était bien au-delà de ses moyens. Elle n’avait pas oublié, malgré le temps qui passait, ce que voulait dire vulnérable. Elle était immortelle -jusqu’à nouvel ordre-, rien ni personne n’était parvenu à la tuer. La blesser, la maîtriser, oui, maintes fois. Mais pas l’éliminer. Avec le temps, elle s’était enorgueillie. Elle était devenue arrogante, casse-cou -quoique, elle l’était de naissance- et totalement imprudente. Elle n’avait pas froid aux yeux, mais si elle n’oubliait pas la signification de vulnérable, elle refusait de le redevenir. Et donc elle montrait ouvertement sa force et enfouissait au plus profond d’elle-même ses faiblesses, jusqu’à renier leur existence.
Mais cet estupido de vampire les avait fait ressurgir et ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Autant dire que dès que cette affaire de virus serait réglée, elle s’occuperait de son cas. Le virus… Rien que de repenser à sa première investigation avec deux autres congénères lui donnait la migraine. Entre les criminels qui oeuvraient dans l’ombre contre les lycans, et les décisions complètement farfelues de l’oméga Daisuke Kudô, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs. Toute cette histoire était un affreux casse-tête qu’un petit malin s’évertuait à remonter à chaque nouvelle pièce résolue.
L’espagnole avait donc l’esprit parasité par des idées noires. Et quand elle avait besoin de faire le tri, il n’y avait qu’un seul endroit qui pouvait l’y aider : la forêt. Que ce fut pour chasser, courir, ou simplement profiter de la nature, seule cette étendue d’arbres qui recouvrait les montagnes y parvenait. Mia s’imprégnait de l’odeur d’humus, de musc et de sève et elle se sentait vivante, et libre par-dessus tout. C’est pourquoi ses pas la menaient inexorablement vers son seul refuge tandis qu’elle s’évertuait à rassembler ses idées.
Mais elle n’eut pas le temps d’arriver à la lisière de la forêt ; une forte odeur de sang la stoppa net. Elle releva la tête en fronçant les sourcils. Elle connaissait les nuances volatiles qui la composait ; c’était celle d’un lycan, elle en était persuadée. Ténue, mais facilement identifiable. L’un des siens avait probablement des ennuis. Puisqu’elle n’avait rien de mieux à faire, et que l’action chassait efficacement les idées parasites, elle se mit à chercher l’origine de l’odeur. La piste la mena jusqu’à un grand domaine à proximité, qu’elle avait toujours cru inhabité, mais semblait aujourd’hui déborder d’activité. Se positionnant face au vent -un vieux réflexe de prédateur-, elle s’avança à pas de loup pour observer ce qu’il se tramait.
Elle identifia immédiatement plusieurs odeurs bien trop familières ; des vampires. Elle crispa les mâchoires et serra les poings. Ils étaient toujours mêlés à des histoires sordides. Le lycan devait être leur prisonnier ; le simple souvenir d’une cage la plongea dans une rage folle. Ils n’allaient pas s’en sortir si facilement. Elle allait leur montrer ce qu’il en coûtait de s’en prendre aux siens. Attendant que le passage fût dégagé, elle sauta sans effort par-dessus le mur du domaine et atterrit sans bruit de l’autre côté. Personne à l’horizon ; c’était le moment de se rapprocher du bâtiment destiné à garer les véhicules. Mia huma l’air à la recherche d’indice. L’odeur de sang était proche ; elle la mena jusqu’à une poubelle où reposait un chiffon couvert de sang et de pus. Elle le saisit dans sa main l’air sombre. Son regard embrassa le paysage à la recherche d’autres indices. Mais un bruit l’alerta, l’obligeant à s’éloigner rapidement pour s’accroupir derrière un arbre. La lycane patienta quelques instants avant de se redresser, les yeux plissés. La voie semblait libre ; elle continua donc sa progression.
Soudain, elle sentit une odeur forte et une présence écrasante qui, elle pouvait le jurer, n’étaient pas là une fraction de seconde plus tôt. Le bruit mécanique d’un chien de révolver l’informa qu’on la prenait en joue. Elle s’immobilisa ; comment diable ce vampire avait-il pu tromper ses sens ? Etait-ce l’un de ses pouvoirs ? Et pourquoi la viser avec une arme ? Une voix grave s’adressa à elle ; Mia tourna légèrement la tête vers l’arrière sans pour autant dévoiler son visage. Oh, c’était donc le propriétaire ? Intéressant.
« Pardon je reformule ma question. Qu'est-ce qu'une louve fait prêt de mon mur ? Retournez vous lentement, je n'ai pas envie de faire du mal à un autre représentant de votre espèce avant un moment. »
Alors c’était lui le coupable. Elle ricana ; il lui épargnait une infiltration approfondie. Ce serait bien la première fois qu’un vampire lui facilitait la tâche. Néanmoins, elle avait beau être buté et impulsive, si les lieux grouillaient de vampires, il lui serait compliqué de délivrer son camarade. Elle ne pouvait certes pas être tuée, mais à un contre trente, elle pouvait difficilement faire le poids. Elle pourrait leur infliger des pertes, mais elle n’y gagnerait rien de plus. Surtout avec un vampire de l’acabit de celui qui la menaçait ; elle sentait au plus profond d’elle-même qu’il surpassait presque tous ceux qu’elle avait affronté. Le confronter restait pour l’instant la meilleure option. L’espagnole fit volte-face -esprit de contradiction oblige, elle n’obéissait pas aux ordres d’un vampire- et planta sur son ennemi un regard dur et tranchant comme l’acier, dans lequel bouillait une rage difficilement contenue. Elle brandit le chiffon imbibé de sang.
« J’ai pisté l’odeur d’un des miens. C’est toi le responsable alors ? Relâche-le sur le champ, et j’vous laisserai tranquilles. »
Pour une fois elle pensait ce qu’elle disait. Mais qu’il ne s’y trompât pas ; si elle abandonnait l’idée -pour l’instant- d’une vendetta, c’était uniquement à cause du rapport de force qui jouait en sa défaveur. S’ils avaient été moins nombreux, elle aurait pris un grand plaisir à tous les massacrer.
Mais cet estupido de vampire les avait fait ressurgir et ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Autant dire que dès que cette affaire de virus serait réglée, elle s’occuperait de son cas. Le virus… Rien que de repenser à sa première investigation avec deux autres congénères lui donnait la migraine. Entre les criminels qui oeuvraient dans l’ombre contre les lycans, et les décisions complètement farfelues de l’oméga Daisuke Kudô, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs. Toute cette histoire était un affreux casse-tête qu’un petit malin s’évertuait à remonter à chaque nouvelle pièce résolue.
L’espagnole avait donc l’esprit parasité par des idées noires. Et quand elle avait besoin de faire le tri, il n’y avait qu’un seul endroit qui pouvait l’y aider : la forêt. Que ce fut pour chasser, courir, ou simplement profiter de la nature, seule cette étendue d’arbres qui recouvrait les montagnes y parvenait. Mia s’imprégnait de l’odeur d’humus, de musc et de sève et elle se sentait vivante, et libre par-dessus tout. C’est pourquoi ses pas la menaient inexorablement vers son seul refuge tandis qu’elle s’évertuait à rassembler ses idées.
Mais elle n’eut pas le temps d’arriver à la lisière de la forêt ; une forte odeur de sang la stoppa net. Elle releva la tête en fronçant les sourcils. Elle connaissait les nuances volatiles qui la composait ; c’était celle d’un lycan, elle en était persuadée. Ténue, mais facilement identifiable. L’un des siens avait probablement des ennuis. Puisqu’elle n’avait rien de mieux à faire, et que l’action chassait efficacement les idées parasites, elle se mit à chercher l’origine de l’odeur. La piste la mena jusqu’à un grand domaine à proximité, qu’elle avait toujours cru inhabité, mais semblait aujourd’hui déborder d’activité. Se positionnant face au vent -un vieux réflexe de prédateur-, elle s’avança à pas de loup pour observer ce qu’il se tramait.
Elle identifia immédiatement plusieurs odeurs bien trop familières ; des vampires. Elle crispa les mâchoires et serra les poings. Ils étaient toujours mêlés à des histoires sordides. Le lycan devait être leur prisonnier ; le simple souvenir d’une cage la plongea dans une rage folle. Ils n’allaient pas s’en sortir si facilement. Elle allait leur montrer ce qu’il en coûtait de s’en prendre aux siens. Attendant que le passage fût dégagé, elle sauta sans effort par-dessus le mur du domaine et atterrit sans bruit de l’autre côté. Personne à l’horizon ; c’était le moment de se rapprocher du bâtiment destiné à garer les véhicules. Mia huma l’air à la recherche d’indice. L’odeur de sang était proche ; elle la mena jusqu’à une poubelle où reposait un chiffon couvert de sang et de pus. Elle le saisit dans sa main l’air sombre. Son regard embrassa le paysage à la recherche d’autres indices. Mais un bruit l’alerta, l’obligeant à s’éloigner rapidement pour s’accroupir derrière un arbre. La lycane patienta quelques instants avant de se redresser, les yeux plissés. La voie semblait libre ; elle continua donc sa progression.
Soudain, elle sentit une odeur forte et une présence écrasante qui, elle pouvait le jurer, n’étaient pas là une fraction de seconde plus tôt. Le bruit mécanique d’un chien de révolver l’informa qu’on la prenait en joue. Elle s’immobilisa ; comment diable ce vampire avait-il pu tromper ses sens ? Etait-ce l’un de ses pouvoirs ? Et pourquoi la viser avec une arme ? Une voix grave s’adressa à elle ; Mia tourna légèrement la tête vers l’arrière sans pour autant dévoiler son visage. Oh, c’était donc le propriétaire ? Intéressant.
« Pardon je reformule ma question. Qu'est-ce qu'une louve fait prêt de mon mur ? Retournez vous lentement, je n'ai pas envie de faire du mal à un autre représentant de votre espèce avant un moment. »
Alors c’était lui le coupable. Elle ricana ; il lui épargnait une infiltration approfondie. Ce serait bien la première fois qu’un vampire lui facilitait la tâche. Néanmoins, elle avait beau être buté et impulsive, si les lieux grouillaient de vampires, il lui serait compliqué de délivrer son camarade. Elle ne pouvait certes pas être tuée, mais à un contre trente, elle pouvait difficilement faire le poids. Elle pourrait leur infliger des pertes, mais elle n’y gagnerait rien de plus. Surtout avec un vampire de l’acabit de celui qui la menaçait ; elle sentait au plus profond d’elle-même qu’il surpassait presque tous ceux qu’elle avait affronté. Le confronter restait pour l’instant la meilleure option. L’espagnole fit volte-face -esprit de contradiction oblige, elle n’obéissait pas aux ordres d’un vampire- et planta sur son ennemi un regard dur et tranchant comme l’acier, dans lequel bouillait une rage difficilement contenue. Elle brandit le chiffon imbibé de sang.
« J’ai pisté l’odeur d’un des miens. C’est toi le responsable alors ? Relâche-le sur le champ, et j’vous laisserai tranquilles. »
Pour une fois elle pensait ce qu’elle disait. Mais qu’il ne s’y trompât pas ; si elle abandonnait l’idée -pour l’instant- d’une vendetta, c’était uniquement à cause du rapport de force qui jouait en sa défaveur. S’ils avaient été moins nombreux, elle aurait pris un grand plaisir à tous les massacrer.
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Sam 30 Juin 2018 - 14:04
Elle était dans ma ligne de mir, mais comme tout lycan qui se respecte elle s'est retournée rapidement contrairement à ce que je lui avais intimé. C'était une hispanique, la vingtaine en apparence et un regard... J'avais rarement vu un regard de colère qui servait à cacher tant d'autres émotions avant si ce n'est dans mon propre miroir.
J'ai lu beaucoup de choses dans son regard et outre son envie flagrante de me tuer ainsi que tous les autres vampires ici, j'y ai vu également la résignation à ne pas le faire à cause du nombre sans doute. J'ai fait un signe à mes hommes qui commençaient à arriver.
Bradley - Reprenez votre poste ! La situation est sous contrôle ! Leur ai-je aboyé.
J'ai d'un petit mouvement fait tourner mon révolver autour de mon doigt pour le ranger ensuite dans son holster. C'était une manie que j'avais que de jouer ainsi avec mes révolver et ce depuis un siècle maintenant. Je ne savais pas encore quoi faire avec louve qui m'apparaissait au demeurant intrigante.
Bradley - Je suis Bradley Dwight Hodgkin, le propriétaire de ce domaine.
J'ai pris une bouffée de mon cigare lui laissant le temps de répondre à la question sous-entendue de son identité à elle. J'ai pris le temps de laisser courir mes sens au plus loin de leur perception, me laissant prendre par les odeurs des bois et les sons que produisaient les arbres sous l'effet du vent. Non elle était de toute évidence venue seule ici.
Bradley - Tu as du cran de me parler ainsi en tout cas, que ce soit par ignorance de qui est ton interlocuteur ou parce que tu as des cojones, j'aime çà ! Ai-je poursuivi avec un sourire carnassier me caractérisant si bien.
J'étais cependant en plein soleil et il ne faudrait pas que je fasse trop le mariole, car si j'ai pu la surprendre avec ma vitesse, mes pouvoirs sont nettement amoindris par le soleil vif n'ayant pas mes habits pour me couvrir.
J'ai commencé un bref instant à me mettre dans la peau de cette jeune louve. Avait-elle été dans les labos ? Ou bien était-ce une jeune transformée ? Et surtout si elle avait connu les laboratoires, quel avait pu bien être son calvaire pendant les décennies de captivité ?
J'adore les lycans pour ce qu'ils représentent à mes yeux, des proies immortelles, mon instinct de chasseur était piqué à vif depuis que je les ai rencontrés. Paradoxalement j'avais beaucoup de compassion pour eux qui n'avaient pas pu choisir ce qu'ils sont devenus et y ont été contraint par mes congénères. Il fallait que j'opte pour une approche plus douce pour ne pas la mettre en colère, car cela n'aurait rien eu de productif. J'ai alors remis l'attache de mon holster pour montrer que je ne lui voulais rien de belliqueux avant de reprendre la conversation.
Bradley - Crois moi, dans l'état actuel où se trouve ce lycan ce n'est pas l'un des tiens. Il a sans doute été mordu par un infecté et il a pris l'avions pour les états-unis, c'est là que nous l'avons cueilli. Toutefois, si tu veux le voir je peux te le montrer, mais il n'a qu'une bête qu'on ne peut pas résonner.
Quelle serait sa réaction si jamais elle voyait l'un des siens dans l'état de contrition où nous l'avons mis ? Je ne pouvais que me méfier de cela, car les lycans sont des êtres aussi sanguins qui moi dans ce genre de cas.
Bradley - Je te préviens d'une chose en tout cas, des mesures ont été prises pour le contraindre à l'immobilité et ce n'est pas beau à voir.
J'affichais un visage assez désolé pour ce que j'avais été obligé d'ordonner vis-à-vis de ce lycan qui n'y était pour rien lui non plus après tout. Ce n'était pas comme si j'avais eu le choix finalement, car si nous n'avions pas pris de telles mesures, nous n'aurions pas pu l'emmener ici, pire encore, il aurait pu faire de nouvelles victimes.
Bradley - Sache qu'il a eu le temps de tuer une quinzaine d'innocent avant qu'on ne mette le grappin sur lui et qu'il nous a fallu tirer beaucoup de ficelles pour étouffer l'affaire. Je ne suis pas ton ennemi, ni toi ni moi ne voulons que le gouvernement américain ne se mette en tête que toutes ces histoires de loups-garous et de vampires sont vraies.
J'étais très sérieux en disant cela, je connaissais bien les chefs d'état major et ils n'étaient pas promptes à la réflexion mesurée. Mon visage était fermé comme celui d'un vieux baroudeur qui en a trop vu sur la nature humaine.
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Sam 7 Juil 2018 - 20:09
La situation est sous contrôle. Vraiment ? Il était bien présomptueux. Certes il avait l’avantage du nombre et la tenait en joue. Mais de là à croire qu’il contrôlait la situation… Mia serra les dents. Si seulement il faisait nuit, elle aurait eu sa forme d’Alpha en carte maîtresse et lui aurait fait passer l’envie de la ranger dans la case « contrôlable ». Tout dans son attitude, pourtant, montrait qu’elle était loin de se laisser dominer. Solidement campée sur ses jambes, prête à bondir au moindre signe d’alerte, le regard assassin et les poings serrés. On pouvait aisément l’assimiler à un chien méchant prêt à mordre le premier membre à portée de ses mâchoires. Elle jeta des regards noirs aux vampires qui reculaient à l’injonction de leur maître. Le premier qui passait trop près finirait en cendre, c’était une certitude.
Le vampire rengaina son arme, d’une manière agaçante d’ailleurs. La louve ne supportait pas sa dégaine de cowboy ; elle détestait les américains, pour ce qu’ils avaient fait à sa famille. Sans eux, elle n’aurait pas perdu son oncle et sa tante, elle n’aurait pas eu besoin de travailler en ville et… elle n’en serait probablement pas là aujourd’hui, décédée de vieillesse depuis longtemps. Il ne fallait pas se leurrer ; elle ne connaissait pas son espérance de vie, même si du fait de l’origine des lycans, elle la voyait aussi longue que celle des vampires. Mais l’immortalité ne lui paraissait pas spécialement attirante. La seule chose que ça lui apportait, c’était du temps. Du temps précieux pour aboutir à sa vengeance. Mais elle n’avait jamais souhaité cette vie. Elle l’aurait volontiers laisser tomber pour retourner dans le passé vivre avec sa famille adoptive.
Elle ne cilla même pas lorsqu’il se présenta. Dwight Hodgkin, il était donc certainement américain. Ça ne jouait pas en sa faveur. Elle avait de forts à priori sur eux -presque autant que les vampires. Au regard qu’il lui jetait, elle comprit qu’il s’attendait à un juste retour des choses. Sauf qu’il pouvait se mettre un doigt dans le cul sur ce sujet. Elle ne se présenterait pas. Elle ne cherchait pas à savoir qui il était, ce qu’il faisait là -elle mènerait l’enquête elle-même en temps voulu. S’il lui donnait son nom, elle ne s’estimait pas pour autant redevable. Donc il resterait dans l’ignorance. Ce n’était pas très poli, certes, mais… c’était Mia. Elle se contenta de croiser les bras, dans un signe explicite de refus, sans dire un mot.
Elle tiqua cependant quand il commenta son attitude. Particulièrement en entendant le terme espagnol pour « couilles ». Ah, donc il avait deviné ses origines, même si elle n’avait jamais mis un pied dans le pays de son père -elle était même née au Japon et se considérait plus japonais qu’espagnole. Mais le sourire carnassier qu’il lui adressa n’attira qu’un regard encore plus dur et bouillant de colère. Continue comme ça, et tu vas tâter de mes griffes, gilipollas. Il dut sentir que son humeur virait au noir absolu, car il modifia son comportement, sécurisant son arme. Il se montra par la suite plus diplomate dans ses propos.
Il avançait que c’était un infecté. Soit. Cette vérité ne lui plaisait pas, car elle confortait l’impression que ce vampire ne lui vouait aucune animosité. Or elle préférait le garder rangé dans la case « ennemi ». C’était plus simple comme ça. S’il y avait bien un avis qu’ils partageaient par contre, c’était par rapport au gouvernement américain. L’imbécile qui les gouvernait actuellement serait parfaitement capable de balancer ses ogives nucléaires sur le Japon en pensant régler le problème. Déjà qu’il jouait à un jeu dangereux avec son homologue coréen…
«Admettons.» lança-t-elle finalement après une longue minute de silence pesant. Le lycan est un infecté. « Ta parole n’engage que toi. Prouve-le. Et compte pas sur moi pour foutre un orteil dans ton nid de vipères, j’suis pas débile.»
Elle ne se voyait vraiment pas entourée de vampire, accompagnée d’un sang-pur par-dessus le marché, pour constater qu’il avait raison -ou non. S’il souhaitait lui prouver sa bonne foi -ce qui restait compliqué puisqu’elle partait du postulat que les vampires n’étaient pas dignes de confiance et ne cherchaient qu’à manipuler les esprits- il allait devoir en faire un peu plus. Elle n’était pas en terrain familier, et elle ne se jetterait pas dans la gueule du loup.
« Qu’on soit clairs, toi et moi. La seule raison pour laquelle je ne t’ai pas déjà sauté à la gorge, c’est à cause de tes sangsues bien dressées.» Et aussi de ses armes à feu, mais elle passa sur le sujet. « J’vois pas pourquoi j’te croirais. T’es un vampire. Et les vampires m’ont jamais rien apporté de bon. »
Elle le fixait toujours de son regard de défi, campée sur ses positions. Elle était si butée que parvenir à la convaincre qu’un vampire n’était pas nécessairement un ennemi reviendrait à vouloir apprendre à compter à un moustique. Long, compliqué et sans doute impossible.
Le vampire rengaina son arme, d’une manière agaçante d’ailleurs. La louve ne supportait pas sa dégaine de cowboy ; elle détestait les américains, pour ce qu’ils avaient fait à sa famille. Sans eux, elle n’aurait pas perdu son oncle et sa tante, elle n’aurait pas eu besoin de travailler en ville et… elle n’en serait probablement pas là aujourd’hui, décédée de vieillesse depuis longtemps. Il ne fallait pas se leurrer ; elle ne connaissait pas son espérance de vie, même si du fait de l’origine des lycans, elle la voyait aussi longue que celle des vampires. Mais l’immortalité ne lui paraissait pas spécialement attirante. La seule chose que ça lui apportait, c’était du temps. Du temps précieux pour aboutir à sa vengeance. Mais elle n’avait jamais souhaité cette vie. Elle l’aurait volontiers laisser tomber pour retourner dans le passé vivre avec sa famille adoptive.
Elle ne cilla même pas lorsqu’il se présenta. Dwight Hodgkin, il était donc certainement américain. Ça ne jouait pas en sa faveur. Elle avait de forts à priori sur eux -presque autant que les vampires. Au regard qu’il lui jetait, elle comprit qu’il s’attendait à un juste retour des choses. Sauf qu’il pouvait se mettre un doigt dans le cul sur ce sujet. Elle ne se présenterait pas. Elle ne cherchait pas à savoir qui il était, ce qu’il faisait là -elle mènerait l’enquête elle-même en temps voulu. S’il lui donnait son nom, elle ne s’estimait pas pour autant redevable. Donc il resterait dans l’ignorance. Ce n’était pas très poli, certes, mais… c’était Mia. Elle se contenta de croiser les bras, dans un signe explicite de refus, sans dire un mot.
Elle tiqua cependant quand il commenta son attitude. Particulièrement en entendant le terme espagnol pour « couilles ». Ah, donc il avait deviné ses origines, même si elle n’avait jamais mis un pied dans le pays de son père -elle était même née au Japon et se considérait plus japonais qu’espagnole. Mais le sourire carnassier qu’il lui adressa n’attira qu’un regard encore plus dur et bouillant de colère. Continue comme ça, et tu vas tâter de mes griffes, gilipollas. Il dut sentir que son humeur virait au noir absolu, car il modifia son comportement, sécurisant son arme. Il se montra par la suite plus diplomate dans ses propos.
Il avançait que c’était un infecté. Soit. Cette vérité ne lui plaisait pas, car elle confortait l’impression que ce vampire ne lui vouait aucune animosité. Or elle préférait le garder rangé dans la case « ennemi ». C’était plus simple comme ça. S’il y avait bien un avis qu’ils partageaient par contre, c’était par rapport au gouvernement américain. L’imbécile qui les gouvernait actuellement serait parfaitement capable de balancer ses ogives nucléaires sur le Japon en pensant régler le problème. Déjà qu’il jouait à un jeu dangereux avec son homologue coréen…
«Admettons.» lança-t-elle finalement après une longue minute de silence pesant. Le lycan est un infecté. « Ta parole n’engage que toi. Prouve-le. Et compte pas sur moi pour foutre un orteil dans ton nid de vipères, j’suis pas débile.»
Elle ne se voyait vraiment pas entourée de vampire, accompagnée d’un sang-pur par-dessus le marché, pour constater qu’il avait raison -ou non. S’il souhaitait lui prouver sa bonne foi -ce qui restait compliqué puisqu’elle partait du postulat que les vampires n’étaient pas dignes de confiance et ne cherchaient qu’à manipuler les esprits- il allait devoir en faire un peu plus. Elle n’était pas en terrain familier, et elle ne se jetterait pas dans la gueule du loup.
« Qu’on soit clairs, toi et moi. La seule raison pour laquelle je ne t’ai pas déjà sauté à la gorge, c’est à cause de tes sangsues bien dressées.» Et aussi de ses armes à feu, mais elle passa sur le sujet. « J’vois pas pourquoi j’te croirais. T’es un vampire. Et les vampires m’ont jamais rien apporté de bon. »
Elle le fixait toujours de son regard de défi, campée sur ses positions. Elle était si butée que parvenir à la convaincre qu’un vampire n’était pas nécessairement un ennemi reviendrait à vouloir apprendre à compter à un moustique. Long, compliqué et sans doute impossible.
Invité
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Dim 8 Juil 2018 - 18:17
Elle était têtue la petite lycane et me toisait de haut comme un crotal prêt à vous mordre, l'approche n'était décidément pas bonne avec elle. Je commençais cependant à la cerner un peu aussi comme je n'aime pas vraiment me faire prendre pour un con j'ai répondu à son silence vis-à-vis de son nom par la seule chose qui pouvait lui foutre les boules.
Bradley - C'est pas grave si tu ne me réponds pas, comme il faut que j'aille engueuler ce fouille merde de Shidara, je lui demanderais une copie avec les noms de tous les dossiers lycan qu'il a pu avoir et je te trouverai.
Elle semblait sous-entendre qu'elle pouvait me faire du mal, à moi, le seul vampire qui doit décider de se faire toucher pour que ce soit possible. Il était évident qu'elle n'avait pas pu cerné à qui elle était en train de parler.
Bradley - Tu veux une preuve sans entrer ? Une seconde.
J'étais parti à ma vitesse maximum pour aller chercher un PDA et le rapporter pour voir la vidéo surveillance du lycan infecté en temps réel. J'étais revenus en l'espace de trois secondes tout au plus, manquant tout de même à ma promesse. Finissant de lui prouver qu'en l'état actuel des choses mes hommes ne faisaient aucune différence dans l'équation du moment où je pouvais me mouvoir plus vite qu'un clignement d'oeil pour l'atteindre.
Je sentais bien néanmoins qu'elle avait tiqué avec mon nom alors soit elle était au courant et me détestait encore plus en tant que vampire parce que mon clan avait participé aux expériences soit c'était pour une raison autres qui s'échappait.
Bradley - Tu me détestes par principe ou juste parce que les Dwight Hodgkin ont financé les Shidara ? Car si c'est pour la seconde raison, je n'y suis pour rien et j'ai puni beaucoup de coupables. Quoiqu'il en soit voilà la vidéo en temps réel de l'infecté. Mais si tu veux venir vérifier par toi-même je t'invite à entrer, mais il ne sortira pas.
Un de mes gars était venu bien après mon ordre et à la façon dont elle me toisait du regard comme un chien prêt à mordre, il n'a pas dû se sentir pisser et l'a mise en joug ce à quoi en un battement de cil, je lui ai cassé le bras.
Bradley - J'ai dit qu'on ne touche pas à notre invitée ! La prochaine fois tu ne seras pas en retard pour les ordres ! Vas à l'infirmerie et rentre au pays !
Je déteste plus que tout l'incompétence et encore plus lorsqu'elle se trouve dans mes propres rangs. Je me suis néanmoins un peu laissé aller devant la miss qui allait surement prendre cela pour une mise en scène malhonnête de la part d'un très méchant vampire comme moi.
Bradley - Je ne peux pas te donner tord. Et vampire lupus ad vampire... chuchotais-je alors machinalement bien que me rendant compte après coup qu'elle avait dû entendre. Basiquement que tu me crois ou non, je n'en ai rien à foutre, cette blessure que tu vois sur moi, c'est cet infecté qui me l'a infligé et seulement parce que j'ai du protéger quelqu'un. En plus de 1600 ans, personne n'a été assez rapide pour me toucher si je ne le voulais pas, ce qui comprend les lycans avec lesquels je chasse au States ! Donc qu'on soit bien au clair en effet ma puce, si tu ne me saute pas à la gorge, c'est parce que ton instinct de loup te dit qui est le prédateur !
J'exulte tellement ma colère montante, que j'en activais mon pouvoir de regard prédateur, renvoyant ainsi à un état de proie quelqu'un que je confrontais. Cependant, j'ai pris soin de me contenir tout de suite après pour ne pas qu'elle se sauve ou ne fasse une connerie comme m'attaquer.
Bradley - Et crois moi... à moi non plus les vampires ne m'ont jamais rien apporté de bon. Monte pas sur tes grands chevaux Calamity Jane et j'en ferais autant. Si cet arrangement te va, tiens. Dis-je en lui tendant finalement le PDA.
Mia Luna Ogawa#98136#98136#98136#98136#98136#98136#98136
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Lun 30 Juil 2018 - 22:12
Mia tiqua sévèrement au nom de Shidara. Même si son interlocuteur semblait lui porter tout autant d’affection qu’elle, ça aggrava son humeur déjà ombrageuse. Alors l’idée qu’il pût fouiller dans des dossiers poussiéreux pour satisfaire sa curiosité lui était insupportable. Elle esquissa une grimace sévère en serrant les poings.
« T’avise même pas !»
Il ignora royalement son accès d’humeur et préféra plutôt lui faire une démonstration de sa puissance. Sans qu’elle put protester, il avait disparu en produisant un bruit si assourdissant que la lycane dut plaquer les mains sur ses oreilles trop sensibles. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre, mais il était déjà de retour. Son oeil pourtant avisé n’avait même pas pu suivre ses mouvements. Elle fut prise d’un doute. À chaque confrontation avec un vampire, elle avait toujours su le dominer, tant par la force que par la vitesse. Là, elle ne pouvait même pas distinguer ses gestes. Si au début elle pensait pouvoir lui tenir tête sans difficulté, à présent elle n’en était plus si sûre. Il faudrait pour cela arriver à le toucher… Son regard d’acier deriva sur la longue cicatrice qui barrait le torse de son ennemi. C’était la marque d’un lycan -de son captif. Il y avait donc moyen de le blesser malgré sa vitesse supersonique. Il lui restait juste à trouver comment.
Lorsqu'il tenta de se renseigner sur la haine apparente qu’elle lui vouait, Mia ricana. Oh, non mais sérieusement, il pensait vraiment se défendre avec des arguments si minables ?
« Me fais pas rire. Tu veux dire que t’es même pas capable de tenir ton clan ? »
Au moins elle savait à présent que son clan avait participé à la création des lycans, et donc plus ou moins directement à son propre calvaire. Ce qui ne jouait pas en sa faveur, quand bien même il niait sa participation. S’il disait vrai, il était tout aussi peu crédible, car incapable de gérer son propre clan -car il s’agissait bien de leur chef, non ? Le regard de Mia deriva sur l’objet qu’il lui tendait. Il n’avait effectivement pas l’air enclin à se débarrasser de son fardeau. Soit. Mia ne parviendrait sans doute pas cette fois à délivrer son congénère, mais ce n’était que partie remise. Elle finirait bien par le tirer de leurs griffes putrides.
Un bruit de pas précipités lui parvint et elle posa son regard noir sur le retardataire qui la visa avec son arme. Mia esquissa un sourire mauvais, le mettant au défi de lui tirer dessus. Elle n’aurait qu’une raison supplémentaire de lui faire la peau. Mais elle n’en eut pas l’occasion ; le sang-pur lui brisa le bras en une fraction de seconde, mécontent de son comportement. Ou ce fut ce qu’il dit tout du moins. Mia plissa les yeux. Elle ne savait pas à quel jeu il jouait. Etait-ce une démonstration de force pour montrer ce qu’il serait capable de lui faire, à elle, si elle tentait quoique ce soit contre lui ? Elle n'appréciait pas particulièrement. Elle n’avait pas besoin de ça, si elle réfléchissait un tant soit peu avant d’attaquer.
Si elle écouta la suite de son discours d’une humeur passablement blasée, sceptique, elle tiqua fortement sur la fin. Ma puce. Ce surnom de mauvais goût la plongea dans une fureur noire, et elle lui aurait probablement sauter à la gorge -pour lui montrer qu'elle n'avait rien à voir avec une gamine- s’il n’avait pas exercé sur elle une influence néfaste. Elle soutenait son regard alors qu’un sentiment insidieux se frayait un chemin jusqu'à son for intérieur. Il s’ensuivit une lutte silencieuse de volonté. Indéniablement, son rythme cardiaque s’accelera. Mais elle tint bon. Il la prenait pour une vulgaire proie. Mais elle n’en était pas une ! C’était elle, le prédateur ! Et si le moment n’était pas propice pour le lui démontrer, elle n’y manquerait pas à leur prochaine rencontre.
La lycane attrapa rageusement l’appareil qu’il lui tendait en le gratifiant d’un regard noir. Elle baissa les yeux pour regarder la vidéo. Et elle retint un hoquet de stupeur en voyant dans quel état il se trouvait. Une barre métallique le traversait de part en part, comme s'il n’était qu’un vulgaire insecte qu’on epinglait dans une vitrine pour l’afficher fièrement dans sa collection. Ses bras d’humain étaient maintenus à l’arrière par une autre barre, tordue à l’occasion elle ne savait comment, pour en faire un lien incassable. Son visage humain affichait une expression démente, et régulièrement il prenait une forme partielle, ouvrant la bouche et dévoilant ses crocs. Il luttait férocement en vain pour se libérer. Il hurlait chaque fois que ses mouvements faisaient coulisser la barre en en travers de son corps. Il pouvait être infecté, oui. Mais pour l’espagnole, il était surtout fou de douleur.
Malgré tout ce qu’elle avait traversé, Mia n’avait encore jamais assisté à une telle horreur. Son estomac se contracta violemment et elle dut prendre sur elle pour contrôler sa nausée. Son expression se durcit et ses traits se tordirent en une grimace révoltée. Ses mains tremblaient, tant il lui était insupportable de voir l’un des siens dans un tel état. Il aurait pu le droguer pour le contrôler. Mais non, il fallait qu’il fasse preuve de cruauté. Malgré tous les arguments du vampire pour se justifier, elle n’en tirait qu’une conclusion : cet homme était un monstre. Elle balança le PDA contre le mur derrière lui, rasant de près son visage. Puis elle pointa sur le Dwight Hodgkin un doigt accusateur.
« Tu paieras pour ça ! »
Elle exultait tellement de rage que son aura d’Alpha amplifia. Ses yeux changerent de couleur, passant de l’acier tranchant au bleu glacial. S’il avait fait nuit, elle se serait probablement transformée sous le coup de la colère. Au lieu de quoi, sous l’astre diurne, elle se contenta de ses griffes et de ses crocs. Un grondement sauvage et menaçant surgissait de sa gorge. Les vampires autour d’elle devinrent subitement nerveux ; à cause de son attitude agressive, ou de son aura écrasante, ça, c’était une bonne question.
« Personne ne mérite ça, infecté ou pas ! »
Elle tremblait, partagé entre l’envie de l’egorger et sa raison qui la suppliait de ne rien faire. Sa respiration était saccadée tant elle peinait à maîtriser sa colère. Puis finit par juguler ses émotions et son regard prit une lueur déterminée. Les poings serrés le long du corps, elle le toisa.
« Aujourd'hui tu t'en tires indemne. Je suis clairement pas sur mon terrain de chasse. » Elle le pointa de l’index. «Mais crois-moi, c’est que partie remise !»
Sur ce elle se retourna pour faire quelques pas en direction de la forêt. Elle s’immobilisa de nouveau, comme si elle réfléchissait. Puis elle lui fit de nouveau face et sa voix brisa le silence pesant qui s’installait.
« Ogawa Mia. Retiens bien ce nom. Car t’as pas fini d’entendre parler de moi, Dwight Hodgkin.»
Sur cette promesse funeste, elle tourna définitivement les talons et sauta par dessus l’enceinte du manoir pour disparaître entre deux arbres.
« T’avise même pas !»
Il ignora royalement son accès d’humeur et préféra plutôt lui faire une démonstration de sa puissance. Sans qu’elle put protester, il avait disparu en produisant un bruit si assourdissant que la lycane dut plaquer les mains sur ses oreilles trop sensibles. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre, mais il était déjà de retour. Son oeil pourtant avisé n’avait même pas pu suivre ses mouvements. Elle fut prise d’un doute. À chaque confrontation avec un vampire, elle avait toujours su le dominer, tant par la force que par la vitesse. Là, elle ne pouvait même pas distinguer ses gestes. Si au début elle pensait pouvoir lui tenir tête sans difficulté, à présent elle n’en était plus si sûre. Il faudrait pour cela arriver à le toucher… Son regard d’acier deriva sur la longue cicatrice qui barrait le torse de son ennemi. C’était la marque d’un lycan -de son captif. Il y avait donc moyen de le blesser malgré sa vitesse supersonique. Il lui restait juste à trouver comment.
Lorsqu'il tenta de se renseigner sur la haine apparente qu’elle lui vouait, Mia ricana. Oh, non mais sérieusement, il pensait vraiment se défendre avec des arguments si minables ?
« Me fais pas rire. Tu veux dire que t’es même pas capable de tenir ton clan ? »
Au moins elle savait à présent que son clan avait participé à la création des lycans, et donc plus ou moins directement à son propre calvaire. Ce qui ne jouait pas en sa faveur, quand bien même il niait sa participation. S’il disait vrai, il était tout aussi peu crédible, car incapable de gérer son propre clan -car il s’agissait bien de leur chef, non ? Le regard de Mia deriva sur l’objet qu’il lui tendait. Il n’avait effectivement pas l’air enclin à se débarrasser de son fardeau. Soit. Mia ne parviendrait sans doute pas cette fois à délivrer son congénère, mais ce n’était que partie remise. Elle finirait bien par le tirer de leurs griffes putrides.
Un bruit de pas précipités lui parvint et elle posa son regard noir sur le retardataire qui la visa avec son arme. Mia esquissa un sourire mauvais, le mettant au défi de lui tirer dessus. Elle n’aurait qu’une raison supplémentaire de lui faire la peau. Mais elle n’en eut pas l’occasion ; le sang-pur lui brisa le bras en une fraction de seconde, mécontent de son comportement. Ou ce fut ce qu’il dit tout du moins. Mia plissa les yeux. Elle ne savait pas à quel jeu il jouait. Etait-ce une démonstration de force pour montrer ce qu’il serait capable de lui faire, à elle, si elle tentait quoique ce soit contre lui ? Elle n'appréciait pas particulièrement. Elle n’avait pas besoin de ça, si elle réfléchissait un tant soit peu avant d’attaquer.
Si elle écouta la suite de son discours d’une humeur passablement blasée, sceptique, elle tiqua fortement sur la fin. Ma puce. Ce surnom de mauvais goût la plongea dans une fureur noire, et elle lui aurait probablement sauter à la gorge -pour lui montrer qu'elle n'avait rien à voir avec une gamine- s’il n’avait pas exercé sur elle une influence néfaste. Elle soutenait son regard alors qu’un sentiment insidieux se frayait un chemin jusqu'à son for intérieur. Il s’ensuivit une lutte silencieuse de volonté. Indéniablement, son rythme cardiaque s’accelera. Mais elle tint bon. Il la prenait pour une vulgaire proie. Mais elle n’en était pas une ! C’était elle, le prédateur ! Et si le moment n’était pas propice pour le lui démontrer, elle n’y manquerait pas à leur prochaine rencontre.
La lycane attrapa rageusement l’appareil qu’il lui tendait en le gratifiant d’un regard noir. Elle baissa les yeux pour regarder la vidéo. Et elle retint un hoquet de stupeur en voyant dans quel état il se trouvait. Une barre métallique le traversait de part en part, comme s'il n’était qu’un vulgaire insecte qu’on epinglait dans une vitrine pour l’afficher fièrement dans sa collection. Ses bras d’humain étaient maintenus à l’arrière par une autre barre, tordue à l’occasion elle ne savait comment, pour en faire un lien incassable. Son visage humain affichait une expression démente, et régulièrement il prenait une forme partielle, ouvrant la bouche et dévoilant ses crocs. Il luttait férocement en vain pour se libérer. Il hurlait chaque fois que ses mouvements faisaient coulisser la barre en en travers de son corps. Il pouvait être infecté, oui. Mais pour l’espagnole, il était surtout fou de douleur.
Malgré tout ce qu’elle avait traversé, Mia n’avait encore jamais assisté à une telle horreur. Son estomac se contracta violemment et elle dut prendre sur elle pour contrôler sa nausée. Son expression se durcit et ses traits se tordirent en une grimace révoltée. Ses mains tremblaient, tant il lui était insupportable de voir l’un des siens dans un tel état. Il aurait pu le droguer pour le contrôler. Mais non, il fallait qu’il fasse preuve de cruauté. Malgré tous les arguments du vampire pour se justifier, elle n’en tirait qu’une conclusion : cet homme était un monstre. Elle balança le PDA contre le mur derrière lui, rasant de près son visage. Puis elle pointa sur le Dwight Hodgkin un doigt accusateur.
« Tu paieras pour ça ! »
Elle exultait tellement de rage que son aura d’Alpha amplifia. Ses yeux changerent de couleur, passant de l’acier tranchant au bleu glacial. S’il avait fait nuit, elle se serait probablement transformée sous le coup de la colère. Au lieu de quoi, sous l’astre diurne, elle se contenta de ses griffes et de ses crocs. Un grondement sauvage et menaçant surgissait de sa gorge. Les vampires autour d’elle devinrent subitement nerveux ; à cause de son attitude agressive, ou de son aura écrasante, ça, c’était une bonne question.
« Personne ne mérite ça, infecté ou pas ! »
Elle tremblait, partagé entre l’envie de l’egorger et sa raison qui la suppliait de ne rien faire. Sa respiration était saccadée tant elle peinait à maîtriser sa colère. Puis finit par juguler ses émotions et son regard prit une lueur déterminée. Les poings serrés le long du corps, elle le toisa.
« Aujourd'hui tu t'en tires indemne. Je suis clairement pas sur mon terrain de chasse. » Elle le pointa de l’index. «Mais crois-moi, c’est que partie remise !»
Sur ce elle se retourna pour faire quelques pas en direction de la forêt. Elle s’immobilisa de nouveau, comme si elle réfléchissait. Puis elle lui fit de nouveau face et sa voix brisa le silence pesant qui s’installait.
« Ogawa Mia. Retiens bien ce nom. Car t’as pas fini d’entendre parler de moi, Dwight Hodgkin.»
Sur cette promesse funeste, elle tourna définitivement les talons et sauta par dessus l’enceinte du manoir pour disparaître entre deux arbres.
Invité
Invité
Lun 30 Juil 2018 - 23:15
Elle avait des burnes, c'était très clair et elle n'arrivait pas à se mettre à sa véritable place face à moi non plus, mais j'ai bien vu son regard et cette petite lueur d'appréhension dans ses yeux une fois mon numéro de vitesse exécuté. Ce n'était qu'un avant goût de ce don j'étais capable.
Lorsqu'elle a évoqué mon clan et mes capacités à le diriger, là j'avoue que j'ai vu rouge et je n'ai pas pu m'empêcher d'hausser le ton.
Bradley - Ecoute-moi ma jolie ! J'étais pas le chef de clan à cette époque, rejette pas ton calvaire sur moi compris ! Tous les traîtres qui ont pris le pouvoir avant moi connaissent pire que la mort ! Tu te crois maligne avec tes grands airs de louve qui sait tout ? On dirait une vampire...
J'avais vu aussi comment elle regardait ma cicatrice, comme si c'était une preuve que finalement je n'étais pas invincible.
Bradley - Tu veux me toucher ? Facile, tu veux me faire payer ? Facile, t'as qu'à attaquer quelqu'un pour qui j'aurais envie de prendre l'attaque à sa place, mais tu me sembles pas lâche à ce point-là.
Finalement, je l'avais peut-être surestimé la bougresse. Elle n'était peut-être pas aussi intéressante que ça et tirait autant de conclusion hâtive dû à son jeune âge que n'importe quel vampire.
J'ai ensuite vraiment vu le regard empli de douleur et de nausée qu'elle avait lorsqu'elle a vu les images de mon captif. J'avoue bien volontiers que ces images étaient déjà tout sauf agréable à regarder déjà pour moi et je n'étais pas de cette espèce. C'est là que son regard c'est embrassé avec une véritable volonté de me tuer pour ce que j'avais fait, ce que je peux comprendre.
Elle n'a pas tardé à proférer ses menaces avant de se la jouer Calamity Jane en disant son nom comme une vraie cowgirl du far west disparaissant dans le lointain. Toutefois, je ne pouvais pas laisser passer l'affront et il fallait que je mette les points sur le "i" avant de la laisser partir, car j'avais déjà bien assez à faire avec mes problèmes.
Je l'ai rattrapé en un rien de temps évidemment, à la réception de son saut par-dessus mon mur pour tout dire ce qui allait l'agacer au plus haut point à nouveau.
Bradley - Ecoutez-moi bien mademoiselle Ogawa... Je n'aime pas les menaces lorsqu'elles sont injustifiées ! Vous vous mentez à vous-même en jugeant ma manière de le contraindre. Vous savez que vous métaboliser de plus en plus vite les tranquillisants ! Mais si vous voulez récupérer cet être là ! Et vous faire infecté ! Grand bien vous fasse alors je le relâche ce soir et je quitterai cette fange que vous appelez Japon, aux mains de l'être le plus abjecte qui soit.... Maudit Shidara... C'est ça que vous voulez Mademoiselle Ogawa ? Car j'ai des amis lycans que j'aimerai bien conserver sains. Pourtant, la maladie est sortie du Japon déjà.. Vous voulez faire l'autruche en m'accusant ?!
J'étais absolument hors de moi, ne pouvant réfréner mon regard prédatoire, ce regard si terrible qu'il suffit à faire trembler le guerrier le plus endurci, comme si on se trouvait face à son prédateur ultime. Mes yeux étaient bien évidemment devenu d'un rouge intense et mes crocs et griffes étaient sorties.
Bradley - Ne vous la jouez pas comme ça ! Je suis peut-être le seul vampire qui se soucie un peu de votre espèce autrement que pour ce qu'elle présente d'utile !
Si vous vous croyez la seule à détester les vampires en plus de ça vous vous gourez, croyez-moi, vous ne me connaissez pas !
Je me rendais bien compte que ce n'était pas la meilleure des manières de communiquer avec la lycane aussi j'ai repris le contrôle de moi-même pour revenir à une attitude plus posée.
Bradley - Je sais que de toute façon vous n'avez aucunes raisons de me croire ou de me prendre au sérieux. Cependant, si mon clan a participé à ces expériences, ce n'est que parce que moi j'étais en Europe et mon père s'est fait assassiner par une congrégation de traîtres. Depuis que j'ai pris le pouvoir j'ai châtié ces êtres qui subissent pire que la mort chaques jours qui est. Je m'évertue à faire chuter Shidara pour les crimes qu'il a commis selon moi et vous de toute évidence.
Je prenais une grande respiration, car j'en avais assez de passer pour le connard de l'histoire, comme si j'étais l'équivalent de Metuselha Shidara...
Bradley - En outre, si vous arrivez à vous dominer un peu, je suis certain qu'on règlera ça très vite en se tolérant mutuellement à défaut de s'allier. Moi tout ce que je veux c'est juguler cette infection et guérir les infectés avant que cela ne se diffuse dans tous les sens. Je sais que pour l'instant je vous ai énervé, mais croyez-moi, j'ai essayé les manières douces pour le contraindre à ne pas bouger... Et il me fait autant de peine qu'à vous..
J'étais parfaitement sincère à ce moment-là. J'ai toujours eu beaucoup de compassion pour le sort qui avait été réservé aux humains à l'époque des laboratoires. C'est pour cette raison que j'en voulais autant aux Izbranov et aux Shidara...
Bradley - Si vous acceptez, je vous donnerai accès à tous les dossiers que j'ai sur le projet lycan. Tout ceux que j'ai retrouvé et les personnes qu'ils impliquent.
Là encore j'étais tout à fait sérieux. Tout ce que je voulais, c'était laver mon nom, mais surtout faire tomber un jour ou l'autre Izbranova et Shidara, tout comme l'ordre Renfield.
Mia Luna Ogawa#98379#98379#98379#98379#98379#98379#98379
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Ven 17 Aoû 2018 - 1:42
Les plans de la lycane furent malheureusement vivement interrompus par ce maudit vampire. A peine avait-elle mis pieds à terre qu’il était déjà là. Il ne voulait vraiment pas la laisser partir ? C’était de la pure provocation. Déjà qu’elle avait failli lui sauter à la gorge quand il avait osé la comparer à une vampire -cette simple idée la révulsait. C’était à croire qu’il voulait vraiment la faire sortir de ses gongs et s’engager dans une bataille sans merci contre elle. Elle posa sur lui son regard de braise, tranchant comme l’acier, qui arborait déjà des nuances de bleu, signe indiscutable de sa colère.
« Casse-toi !»
Seulement il n’avait pas l’air de vouloir bouger. Pire que ça, il éleva la voix pour, quoi… lui faire la morale ? Avait-il seulement conscience que tout ce qu’il dirait lui ferait autant d’effet que le vent frappant une montagne ? Même si, dans le fond, il n’avait pas tort ; Mia savait à quel point il était dur de contraindre un Alpha, encore plus lorsqu’il était hors de contrôle et impossible à raisonner. Cependant, son esprit de lycan ne pouvait tolérer cet excès de cruauté. Ce lycan n’y était pour rien, et pourtant il en prenait plein la gueule. Toutefois l’idée de se faire infecter lui déplaisait presque autant que l’état actuel de son congénère. C’était sans doute pour ça qu’elle avait décidé de renoncer. Elle avait reconnu les symptômes du mal qui le rongeait et savait qu’elle ne pouvait rien faire pour lui, tant que cette histoire de virus ne serait pas réglée. Elle serra les mâchoires. Elle ne supportait pas cette sensation d’impuissance.
Elle tiqua fortement au nom de Shidara. Le ton de l’américain était bien trop vrai pour jouer la comédie -et elle le sentait aussi à l’odeur. Et il semblait l’exécrer au plus haut point -presque qu’autant qu’elle. C’était peut-être leur seul point commun. A la suite de son discours, elle plissa les yeux. Quoi, elle avait bien entendu ? Des amis lycans ? Il se foutait encore de sa gueule, c’est ça ? Il avait l’air pourtant bien trop en colère pour simuler, ce qui ne l’aidait pas à comprendre. D’ailleurs… son regard, à présent pourpre, irradiait à nouveau de cette aura qui l’avait écrasée plus tôt. Elle dût à nouveau faire appel à toute sa volonté pour ne pas ployer. Elle ne se laisserait pas dominer par cet individu, quand bien même son pouvoir pouvait l’affecter. Elle se battrait jusqu’au bout, comme elle l’avait toujours fait ! Voyant que son ennemi était déjà bien paré en terme d’armes naturelles, elle laissa à son tour sa nature prendre le dessus. Le soleil était toujours haut dans le ciel, malheureusement ; elle ne pourrait pas le confronter sous sa forme d’alpha. Mais elle sortit elle aussi ses griffes et ses crocs, avec sa queue à la pointe argentée, et une paire d’oreille dangereusement plaquées sur son crâne. Elle grondait comme un loup, menaçante. Allaient-ils finir par se sauter dessus et s’étriper comme deux bêtes sauvages ?
« Te soucier de mon espèce ? En nous considérant comme de vulgaires proies ? Laisse-moi rire ! Plutôt crever que me laisser traiter comme ça !»
Ses yeux étaient désormais entièrement bleus, comme lorsqu’elle prenait sa forme partielle. Elle le défiait, malgré la pression que lui infligeait son pouvoir de domination. Elle ne flancherait pas, jamais ! Mais la tension chuta subitement d’un cran. Le vampire parut retrouver un semblant de contrôle sur ses émotions. Ce n’est pas pour autant que Mia baissa sa garde. Elle resta en les griffes sorties, prête à bondir au moindre signe suspect. Elle se trouvait toujours sur le terrain du vampire, c’était la seule raison pour laquelle elle ne s’était pas déjà jetée sur lui.
Il évoqua de nouveau Shidara. Les pensées de Mia se bousculaient dans son esprit. Elle savait que certains vampires se détestaient au point de s’entretuer avec des coup-bas, mais il y avait quelque chose de différent dans ce cas-là. Elle ne comprenait pas quoi. Tout comme elle ne comprenait pas comment il pouvait faire preuve de compassion envers ce qu’il considérait comme des proies. Ce n’était pas dans l’ordre des choses. Si un lion compatissait pour chaque antilope qu’il chassait, il serait mort de faim depuis longtemps. Mia tentait de démêler le vrai du faux dans tout ce que ce vampire lui racontait, mais c’était fastidieux. Elle ne savait pas ce qu’elle devait croire ou pas. Ça restait un vampire, prompt à la manipuler et à la poignarder dans le dos à la moindre occasion.
Mia rengaina ses attributs de lycan, retrouvait une forme entièrement humaine, si ce n’était ses yeux toujours teintés de bleu. Elle se redressa, un peu moins sur la défensive. Il avait eu maintes fois l’occasion de lui sauter dessus, avec sa rapidité et, elle le devinait, sa force sans précédent. Mais il n’avait rien tenté. Quelles étaient donc ses raisons, si celles qu’il mentionnait n’étaient pas uniques ? L’espagnole serra les points. Jusqu’où était-elle prête à aller pour sauver les siens du mal qui les rongeait ? Quels sacrifices ne pourrait-elle faire pour mettre un terme à cette contagion ? La proposition du vampire avait su se montrer assez alléchante pour retenir son attention, ce qui était donc en soi un exploit. Elle ne savait pas quoi répondre à ça. En admettant qu’il ne la menait pas en bateau… quels bénéfices en tirerait-il ? S’il disait vrai, ils avaient alors le même objectif… Mais l’esprit torturé de l’alpha peinait à l’accepter. Après un long silence pesant, elle finit par répliquer.
« Pourquoi ? Mis à part la sécurité de ton espèce, que les lycans menacent, je vois pas en quoi t’y serait gagnant. Je peux pas croire que tu proposerais ça sans en tirer profit. Alors qu’est-ce que tu veux en échange ?»
Mia serra les poings tandis qu’elle réfléchissait toujours. Il y avait eu trop de circonstances à bouleverser ses certitudes bien établies en trop peu de temps. Et les esprits butés comme le sien n’aimaient pas le changement trop brutal. Elle était bien trop paranoïaque pour se laisser amadouer si facilement, quand bien même la récompense à la clé était précieuse pour son espèce. Pourtant, s’il y avait une probabilité, même infime, pour qu’il dise la vérité et que ce dossier soit une vraie mine d’or… Elle ferma un instant les yeux. Serait-elle prête à mettre de côté ses principes fondamentaux pour la cause des lycans ?
« Admettons que tu me balades pas. Se tolérer mutuellement, pour un temps, soit. C’est un sacrifice que j’peux concevoir si ça profite aux miens. Qu’est-ce que j’aurais qui t’intéresserait, contre ce dossier sur le projet lycan ?»
Tout ne partait que de supposition. Elle n’était pas sûre elle-même de pouvoir réaliser l’exploit de tolérer la présence d’un vampire aussi près d’elle. Son instinct la poussait à l’étriper. Seul l’intérêt des lycans, s’il était vraiment en jeu, la retenait. Combien de temps cela durerait-il cependant ?...
« Casse-toi !»
Seulement il n’avait pas l’air de vouloir bouger. Pire que ça, il éleva la voix pour, quoi… lui faire la morale ? Avait-il seulement conscience que tout ce qu’il dirait lui ferait autant d’effet que le vent frappant une montagne ? Même si, dans le fond, il n’avait pas tort ; Mia savait à quel point il était dur de contraindre un Alpha, encore plus lorsqu’il était hors de contrôle et impossible à raisonner. Cependant, son esprit de lycan ne pouvait tolérer cet excès de cruauté. Ce lycan n’y était pour rien, et pourtant il en prenait plein la gueule. Toutefois l’idée de se faire infecter lui déplaisait presque autant que l’état actuel de son congénère. C’était sans doute pour ça qu’elle avait décidé de renoncer. Elle avait reconnu les symptômes du mal qui le rongeait et savait qu’elle ne pouvait rien faire pour lui, tant que cette histoire de virus ne serait pas réglée. Elle serra les mâchoires. Elle ne supportait pas cette sensation d’impuissance.
Elle tiqua fortement au nom de Shidara. Le ton de l’américain était bien trop vrai pour jouer la comédie -et elle le sentait aussi à l’odeur. Et il semblait l’exécrer au plus haut point -presque qu’autant qu’elle. C’était peut-être leur seul point commun. A la suite de son discours, elle plissa les yeux. Quoi, elle avait bien entendu ? Des amis lycans ? Il se foutait encore de sa gueule, c’est ça ? Il avait l’air pourtant bien trop en colère pour simuler, ce qui ne l’aidait pas à comprendre. D’ailleurs… son regard, à présent pourpre, irradiait à nouveau de cette aura qui l’avait écrasée plus tôt. Elle dût à nouveau faire appel à toute sa volonté pour ne pas ployer. Elle ne se laisserait pas dominer par cet individu, quand bien même son pouvoir pouvait l’affecter. Elle se battrait jusqu’au bout, comme elle l’avait toujours fait ! Voyant que son ennemi était déjà bien paré en terme d’armes naturelles, elle laissa à son tour sa nature prendre le dessus. Le soleil était toujours haut dans le ciel, malheureusement ; elle ne pourrait pas le confronter sous sa forme d’alpha. Mais elle sortit elle aussi ses griffes et ses crocs, avec sa queue à la pointe argentée, et une paire d’oreille dangereusement plaquées sur son crâne. Elle grondait comme un loup, menaçante. Allaient-ils finir par se sauter dessus et s’étriper comme deux bêtes sauvages ?
« Te soucier de mon espèce ? En nous considérant comme de vulgaires proies ? Laisse-moi rire ! Plutôt crever que me laisser traiter comme ça !»
Ses yeux étaient désormais entièrement bleus, comme lorsqu’elle prenait sa forme partielle. Elle le défiait, malgré la pression que lui infligeait son pouvoir de domination. Elle ne flancherait pas, jamais ! Mais la tension chuta subitement d’un cran. Le vampire parut retrouver un semblant de contrôle sur ses émotions. Ce n’est pas pour autant que Mia baissa sa garde. Elle resta en les griffes sorties, prête à bondir au moindre signe suspect. Elle se trouvait toujours sur le terrain du vampire, c’était la seule raison pour laquelle elle ne s’était pas déjà jetée sur lui.
Il évoqua de nouveau Shidara. Les pensées de Mia se bousculaient dans son esprit. Elle savait que certains vampires se détestaient au point de s’entretuer avec des coup-bas, mais il y avait quelque chose de différent dans ce cas-là. Elle ne comprenait pas quoi. Tout comme elle ne comprenait pas comment il pouvait faire preuve de compassion envers ce qu’il considérait comme des proies. Ce n’était pas dans l’ordre des choses. Si un lion compatissait pour chaque antilope qu’il chassait, il serait mort de faim depuis longtemps. Mia tentait de démêler le vrai du faux dans tout ce que ce vampire lui racontait, mais c’était fastidieux. Elle ne savait pas ce qu’elle devait croire ou pas. Ça restait un vampire, prompt à la manipuler et à la poignarder dans le dos à la moindre occasion.
Mia rengaina ses attributs de lycan, retrouvait une forme entièrement humaine, si ce n’était ses yeux toujours teintés de bleu. Elle se redressa, un peu moins sur la défensive. Il avait eu maintes fois l’occasion de lui sauter dessus, avec sa rapidité et, elle le devinait, sa force sans précédent. Mais il n’avait rien tenté. Quelles étaient donc ses raisons, si celles qu’il mentionnait n’étaient pas uniques ? L’espagnole serra les points. Jusqu’où était-elle prête à aller pour sauver les siens du mal qui les rongeait ? Quels sacrifices ne pourrait-elle faire pour mettre un terme à cette contagion ? La proposition du vampire avait su se montrer assez alléchante pour retenir son attention, ce qui était donc en soi un exploit. Elle ne savait pas quoi répondre à ça. En admettant qu’il ne la menait pas en bateau… quels bénéfices en tirerait-il ? S’il disait vrai, ils avaient alors le même objectif… Mais l’esprit torturé de l’alpha peinait à l’accepter. Après un long silence pesant, elle finit par répliquer.
« Pourquoi ? Mis à part la sécurité de ton espèce, que les lycans menacent, je vois pas en quoi t’y serait gagnant. Je peux pas croire que tu proposerais ça sans en tirer profit. Alors qu’est-ce que tu veux en échange ?»
Mia serra les poings tandis qu’elle réfléchissait toujours. Il y avait eu trop de circonstances à bouleverser ses certitudes bien établies en trop peu de temps. Et les esprits butés comme le sien n’aimaient pas le changement trop brutal. Elle était bien trop paranoïaque pour se laisser amadouer si facilement, quand bien même la récompense à la clé était précieuse pour son espèce. Pourtant, s’il y avait une probabilité, même infime, pour qu’il dise la vérité et que ce dossier soit une vraie mine d’or… Elle ferma un instant les yeux. Serait-elle prête à mettre de côté ses principes fondamentaux pour la cause des lycans ?
« Admettons que tu me balades pas. Se tolérer mutuellement, pour un temps, soit. C’est un sacrifice que j’peux concevoir si ça profite aux miens. Qu’est-ce que j’aurais qui t’intéresserait, contre ce dossier sur le projet lycan ?»
Tout ne partait que de supposition. Elle n’était pas sûre elle-même de pouvoir réaliser l’exploit de tolérer la présence d’un vampire aussi près d’elle. Son instinct la poussait à l’étriper. Seul l’intérêt des lycans, s’il était vraiment en jeu, la retenait. Combien de temps cela durerait-il cependant ?...
Invité
Invité
Ven 17 Aoû 2018 - 2:59
Bradley - écoutez je sais que tout n'est pas facile à comprendre, mais vous êtes une lycane, un prédateur par nature. Vous connaissez donc bien l'appétence de la chasse. Je suis un vampire vraiment très vieux et je sais que la bête à besoin de chasser. Dans votre espèce comme vous dites je vois des proies... la proie ultime qu'on ne peut pas totalement vaincre. Mais nous ne sommes pas des animaux, mais des êtres conscients jeune femme et j'apprécie la rivalité naturelle entre deux prédateurs se chassant mutuellement.
Il est vrai que j'appréciais particulièrement nos parties de chasse entre vampire et lycan où je chassais un lycan me chassant également pour le plaisir du sport.
Bradley - Je vous vois comme des proies, certes, mais comme des adversaires de valeur surtout et pour qui j'ai du respect. D'autant que je compatis à ce que vous avez subi également et je déplore tout ce que vous avez dû endurer. Je respecte mes adversaires, car crois-le ou non, mais les meilleurs ennemis est un concept qui existe. En outre mon chef de la sécurité est un lycan, c'est dire la confiance que je suis capable de mettre en votre espèce.
À ce moment-là j'espérais vraiment que mes paroles la touchent pour la convaincre de me faire un peu plus confiance malgré tout ce qu'elle pouvait avoir contre moi. Il m'était apparu comme évident que cette jeune louve ne serait pas facile à convaincre, autant parler à un mur. Toutefois, je voulais vraiment lui apparaître comme un collaborateur de confiance d'autant que j'étais réputé pour toujours tenir mes engagements. J'exècre tellement les manigances de bas étages et la mascarade incrustée dans toutes les interactions des vampires aux ambitions dévorantes.
Bradley - Comme je te l'ai dit, j'ai des amis lycans, notamment mon chef de la sécurité. Je déplorais que les lycans vivant aux état-unis aient à se soucier d'une épidémie qui s'étendrait jusqu'à chez eux. S'ils vivent dans la tranquillité, moi aussi. Si je règle ce problème, je peux rentrer chez moi et quitter ce pays où vit Shidara, dont l'odeur empuanti l'atmosphère.
Évidemment que je ne voulais pas résider dans ce pays, aussi proche du chef du clan Shidara, avec tout ce que cela pouvait impliquer. Si j'avais voulu rester ici, je n'aurais pas fait en sorte de ne jamais avoir à me présenter au Sénat des vampires depuis toutes ces décennies. Je préférai largement les grands espaces de mon pays et la tranquillité de celui-ci avec tout l'ordre que j'ai su y ramener.
Bradley - Tu peux décider de me croire ou non, mais je ne suis pas un vampire comme tu en as déjà vu, loin sans faux. Je suis plutôt comme toi, une tête brûlée qui agit de manière frontale aux problèmes. Bien je comprends que tu ne crois pas, tu dois être habituée aux vampires et à leurs intrigues sans fin, mais moi je ne suis pas de ce bord-là. Ce que je veux est simple, je veux trouver quelqu'un de confiance pour m'aider à remettre de l'ordre à Nakanoto vis-à-vis de cette infection, quelqu'un qui connaît les meutes avec qui j'aurais besoin de collaborer. Je ne veux que remettre de l'ordre dans le bordel qu'ont créé Shidara et Izbranova...
Elle avait un caractère si fort qu'elle ne pouvait être qu'une alpha, c'était évident et mon chef de sécurité était un omega, pas assez convainquant pour pouvoir faire un lien entre moi et les meutes. Aux vues de son caractère, elle devait être en plus de ça assez connue dans la région et sans doute écoutée.
Bradley - Ce que tu as que je veux, c'est de l'influence dans la région en tant qu'alpha, et si nous collaborons tous ensembles alors nous pourrons arriver à quelque chose. J'ai aucunes raison de te balader, je déteste ceux qui se sont rendus coupables de ce qui vous est arrivé presque autant que toi. Si je peux leur nuire en vous offrant les outils pour obtenir justice, cela me suffit. Par chez moi on scelle un accord en trinquant, prend le temps de repenser à tout çà et si tu veux conclure un accord revient ici ou convenons d'un lieu neutre si tu préfères...
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Dim 2 Sep 2018 - 11:23
Mia prit sur elle pour l’écouter. Cependant, les paroles du vampire n’avaient que peu de crédit à ses oreilles. Son discours sur les prédateurs et proie l’avait énervée. Surtout parce qu’elle comprenait bien ce qu’il voulait dire. « la proie ultime que ne peut totalement vaincre »… En d’autres circonstances, Mia en aurait tiré une grande fierté. Cependant, son esprit ne parvenait pas à se détacher de la nature du vampire. Elle posa son poing serré sur son front, les yeux fermés, alors qu’il lui parlait de respect et de compassion. Tout ceci était trop différent de ce qu’elle avait constaté, de ce qu’elle avait ressenti pendant des décennies pour l’accepter. Mais elle n’avait donc aucune explication à l’attitude du vampire -qui, n’oublions pas, avait brisé le bras d’un des siens qui la menaçait de son arme. Quelles pensées retorses pouvait bien abriter sa tête ?
Un lycan et un vampire amis… Elle l’imaginait difficilement, mais après tout, elle connaissait bien des congénères assez fous pour s’en accommoder. Et ce n’était pas logique, de voir une espèce comme une proie ultime, et lui accorder parallèlement des fonctions aussi importantes que celles d’un chef de sécurité. Et bon dieu, la prochaine fois qu’il oserait sortir « je suis comme toi », elle lui pèterait toutes ses dents ! Finalement, quand il évoqua ce qu’il souhaitait, elle partit dans un rire amer.
« De l’influence auprès des meutes… J’ai bien peur que tu sois mal tombé. Je suis loin de faire l’unanimité dans la région. »
Et pour cause. Si la meute Hirano n’était pas dissoute, elle aurait probablement fait une bien meilleure candidate pour servir d’alliée à ce vampire. Asuna se montrait bien plus ouverte et compréhensive que Mia. Elle savait mieux se faire entendre. Alors, oui, Mia était une Alpha. Elle avait en conséquence un ascendant indiscutable sur les omégas. Mais pas autant que leurs propres alphas. Et c’était là le problème. Mia baissa son bras et rouvrit les yeux pour les planter dans ceux de son interlocuteur.
« Y’a sans doute d’autres Alphas plus disposés à t’écouter. Et qui seront plus écoutés par les autres lycans, surtout. Je vois pas trop en quoi je serais vraiment utile. Je pourrais te donner des noms, mais la seule que j’ai en tête a disparu y’a deux ans.»
Ce qui laissait donc l’accord en suspens. Elle n’allait certainement pas accepter un « service » sans rien donner en retour. Parce qu’elle ne supportait pas d’être redevable à quelqu’un, surtout à qui elle ne faisait pas confiance et qui pourrait lui demander n’importe quoi pour payer sa dette. Donc, il allait lui falloir trouver un argument possédant plus de poids dans la balance.
« Moi je partage pas un verre avec n’importe qui. Alors, j’vais y réfléchir, et j’te ferai signe si j’accepte. Je connais ton adresse, ça sera pas compliqué.»
Si finalement la cause des lycans pesait plus dans la balance que son dégoût pour les vampires, elle prendrait le risque et jouerait le jeu. Sans pour autant baisser sa garder. Elle garderait toujours à l’esprit qu’il pourrait la doubler à tout moment. Elle lui enverrait donc un courrier, avec une date et un lieu de rendez-vous. Et si elle n’acceptait pas, eh bien… il pourra toujours attendre sa réponse, elle ne viendrait pas. Bien sûr, elle risquait de mettre longtemps à prendre une décision ; dans un cas comme dans l’autre, il risquait d’attendre longtemps. Mais c’était le problème du vampire, pas le sien.
Un lycan et un vampire amis… Elle l’imaginait difficilement, mais après tout, elle connaissait bien des congénères assez fous pour s’en accommoder. Et ce n’était pas logique, de voir une espèce comme une proie ultime, et lui accorder parallèlement des fonctions aussi importantes que celles d’un chef de sécurité. Et bon dieu, la prochaine fois qu’il oserait sortir « je suis comme toi », elle lui pèterait toutes ses dents ! Finalement, quand il évoqua ce qu’il souhaitait, elle partit dans un rire amer.
« De l’influence auprès des meutes… J’ai bien peur que tu sois mal tombé. Je suis loin de faire l’unanimité dans la région. »
Et pour cause. Si la meute Hirano n’était pas dissoute, elle aurait probablement fait une bien meilleure candidate pour servir d’alliée à ce vampire. Asuna se montrait bien plus ouverte et compréhensive que Mia. Elle savait mieux se faire entendre. Alors, oui, Mia était une Alpha. Elle avait en conséquence un ascendant indiscutable sur les omégas. Mais pas autant que leurs propres alphas. Et c’était là le problème. Mia baissa son bras et rouvrit les yeux pour les planter dans ceux de son interlocuteur.
« Y’a sans doute d’autres Alphas plus disposés à t’écouter. Et qui seront plus écoutés par les autres lycans, surtout. Je vois pas trop en quoi je serais vraiment utile. Je pourrais te donner des noms, mais la seule que j’ai en tête a disparu y’a deux ans.»
Ce qui laissait donc l’accord en suspens. Elle n’allait certainement pas accepter un « service » sans rien donner en retour. Parce qu’elle ne supportait pas d’être redevable à quelqu’un, surtout à qui elle ne faisait pas confiance et qui pourrait lui demander n’importe quoi pour payer sa dette. Donc, il allait lui falloir trouver un argument possédant plus de poids dans la balance.
« Moi je partage pas un verre avec n’importe qui. Alors, j’vais y réfléchir, et j’te ferai signe si j’accepte. Je connais ton adresse, ça sera pas compliqué.»
Si finalement la cause des lycans pesait plus dans la balance que son dégoût pour les vampires, elle prendrait le risque et jouerait le jeu. Sans pour autant baisser sa garder. Elle garderait toujours à l’esprit qu’il pourrait la doubler à tout moment. Elle lui enverrait donc un courrier, avec une date et un lieu de rendez-vous. Et si elle n’acceptait pas, eh bien… il pourra toujours attendre sa réponse, elle ne viendrait pas. Bien sûr, elle risquait de mettre longtemps à prendre une décision ; dans un cas comme dans l’autre, il risquait d’attendre longtemps. Mais c’était le problème du vampire, pas le sien.
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