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Mer 22 Jan 2020 - 21:23
Ecouteurs aux oreilles, Lin ferme les yeux sur cet ennui qui commence déjà à la tuer à petit feu. Sourcil froncé, elle baisse le son, sa tête va exploser, ses côtes sont parties en vacances, son corps est également aux abonnés absent – il devait probablement lui faire la gueule, assurément même – et son sentiment de fierté, était vite partie avec le même fuck qu’elle avait osé dresser au nécromancien la veille. Elle finirait par devenir folle, enfermée dans cette chambre d’hôpital, à attendre que la mort vienne la saluer. Non car ça allait finir par arriver, d’un grognement, elle essaye de changer de position, beaucoup trop douloureux, elle soupire.
« Le bleu du ciel… serra éternelle… comme si on était vieux » chantonne-t-elle pour combler la pièce froide qui l’entoure.
La jeune femme avait toujours détesté les hôpitaux. Il représentait à ses yeux la morgue personnifiée. Jamais, elle n’y avait trouvé réconfort. Pas de bonne nouvelle, pas de santé retrouvée, rien, rien que des annonces clairement pas joyeuses, des aurevoirs murmurés à une personne inconsciente – prête à partir. Oui, non, vraiment, elle ne tiendrait pas une journée de plus ici. Et pourtant, le médecin était formel. Elle ne quitterait pas cette chambre tant que son trauma crânien ne sera plus moins inquiétant.
Greed lui avait complètement éclaté la gueule. Il ne restait de Lindiya que des cheveux en bataille, des cernes sous les yeux, un air renfrogné, et un corps criblé de blessure. D’un coup d’œil, la jeune femme était capable de se donner un pronostic : elle ressemblait à un putain de cadavre. Un cadavre à moitié à poil. C’était même pas cool d’être à poil sous cette robe d’hôpital. Ah là, aucun homme n’allait lui proposer de se marier, c’était clair, nette et précis.
Elle ne survivrait pas.
En France, finir hospitalisée, ça pouvait presque avoir un petit côté « cool ». Toute sa famille serrait venu la voir, ça aurait été si drôle. Elle voyait d’ici ses deux monstres essayaient d’être calme pour ne pas lui faire de mal. Si ses neveux étaient infestés de vers au cul – à voir leur énergie – ils se montraient de la plus tendre et délicate douceur quand cela pouvait être nécessaire. Les serrer dans ses bras, sentir leurs odeurs, avoir male sous leurs poids, auraient été si réconfortant. Elle aimait demander des bisous à l’aîné qui préférait rester dans sa bulle et raconter mille et une histoire aux derniers, si curieux, si attentif et si drôle.
Ils auraient pu chasser les lutins de la chambre d’hôpital car il y en avait des petits dégâts ici. Pendant ce temps, sa sœur se serrait contenter de lui parler de tout et de rien. Car elles faisaient toujours ça, parler de la pluie et du beau temps, le cœur remplit d’amour et d’inquiétude pour l’autre blessée. Elle aussi elle craignait les hôpitaux, elle craignait toute forme de faiblesse chez Lindiya. La jeune métisse en avait toujours eu conscience. Si elle tombait, l’autre ne saurait pas du tout comment réagir, car cela n’était encore jamais arrivée.
Finalement, heureusement qu’elle n’était pas là pour voir ce petit désastre. Comment justifier tout ce qui se passait et la cause de son hospitalisation.
Ne parlons même pas de ses parents qui serraient forcément venu. Elle aurait été incapable de rassurer correctement sa mère, ni même de raconter des blagues sans queue, ni tête pour faire rire son père. A l’instant, Lin ne rêvait que d’une chose, s’imprégner de leur présence et leur raconter tous ses petits malheurs de jeune adulte. Elle était partie pour vivre sa vie de grande fifille qui ne supportait plus d’être la fifille de sa môman et la fifille de son pôpa. Mais bon sang, on ne l’avait pas prévenu que ça serrait aussi compliquer à l’atterrissage.
D’un soupire, Lin essaye d’éloigner cette vague de nostalgie qui prend possession d’elle. L’ennui et la solitude mélangé, ça ne pouvait former qu’un cocktail amer et difficile à avaler. Ecouter du Juliette Armanet n’allait rien changé pour couronner le tout.
« Accident sur la route… à 1 000 km/h, j’ai explosé mon cœur… contre toi… »
D’un œil légèrement embrumé par son état, Lin tique. Elle venait d’entendre quelqu’un toquer ? Pour sa chambre ? Elle avait une visite, elle ? Peu probable.
« Oui ? » murmure-t-elle presque coupable d’y croire.
Et pourtant, c’est bien sa porte qui s’ouvre. C’était pour elle ! Elle avait une visite. Excitée, Lin se redresse beaucoup trop vite en oubliant son corps meurtri mais, vexé, il la ramène vite à la raison alors que la douleur se réveille. Elle grogne un coup en essayant d’apercevoir la personne qui se présente. Peut-être Lucy ! Mais non, elle aperçoit très bien une mèche bleue, un regard tout aussi cristallin, ça ne pouvait être nul autre que…
« Thomas-san… »
Ça allait chauffer pour son matricule. L’accident était donc remonté si vite aux oreilles de l’enclave. On ne pouvait qu’amener la Sagesse auprès d’elle – comme depuis le début – pour discuter de cette situation qui aurait très bien pu tourner à la catastrophe. Lin avait eu un sacré coup de chance, voir du destin dans cette morgue. Elle en avait pleinement conscience. La faucheuse, pendant un cours instant, l’avait regardé dans le fond des yeux en secouant la tête négativement. Quel suicide involontaire pathétique ma pauvre petite Lindiya. Voilà ce qu’elle avait eu envie de lui murmurer.
« Comment vas-tu ? Pardon je n’ai pas grand-chose pour t’accueillir correctement. » ironise-t-elle en s’armant de son plus fidèle sourire Colgate.
Thomas Tel#102655#102655#102655#102655#102655#102655#102655
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Ven 24 Jan 2020 - 20:31
Une visite innatendue
Feat Lindiya Juhel & Thomas Tel
Thomas marchait d’un pas rapide dans les couloirs de l’hôpital. Il avait reçu durant la nuit un message de Greed la veille, dans la soirée, qui lui informait qu’une certaine Lindiya Juhel avait finie hospitalisée. Résultat, il s’était excusé auprès de son chaton, lui expliquant qu’une amie était maintenant à l’hopitâl et qu’il souhaitait aller la voir pour s’enquérir de son état. Ledit chaton avait été déçu, bien sûr, mais aussi clairement compréhensif. Après tout, aucun des deux n’étaient bien loin et ils pouvaient toujours se revoir un autre jour. Ce n’était juste que partie remise.
Bien sûr, la Sagesse n’était pas dupe. Il savait bien que ce genre de message de la part de Greed n’était pas anodin. A vrai dire, même le fait de recevoir un message comme quoi Lin était hospitalisée n’était pas anodin. Pour un banal incident, personne n’aurait pensée à le prévenir. Non, Pour l’enclaviste, cela ne voulait dire qu’une chose : Lin était partie voir la Puissance et cela avait dégénéré. Et dans l’échange, Greed avait appris que Lin était comme sa protégée. Rien que ce raisonnement le faisait soupirer. S’il y avait bien un sorcier que le sage aurait dit d’éviter à Lin, c’était bien Greed. Parce que sans un éventuel lien entre eux, elle n’en serait jamais ressortie vivante. Il les connaissait très bien tous les deux. Et ils étaient très loin d’être… compatibles.
Il était enfin arrivé devant la porte de la chambre. Il donna quelques coups à la porte et entra quand la permission lui fut donnée. Il avança, avec le sourire, et put voir la jeune sorcière dans un état assez lamentable. Celle-ci semblait surprise. Forcément, il n’avait pas prévenu de sa visite. Mais elle était heureuse de le voir et le montrait même en faisant de l’humour.
Il prit une chaise, qu’il plaça non loin du lit, et s’installa en face de la demoiselle. Il n’avait pas pris le temps de passer prendre des fleurs ou quoique ce soit. Il fallait avouer qu’il manquait de temps pour ce genre d’attention. Qu’on le veuille ou non, le sorcier était quelqu’un d’occuper par sa fonction, surtout ces derniers temps.
Il prit lui laissa le temps de lui expliquer son état et ce qu’en disaient les médecins. Ne serait-ce que pour ne pas entrer directement dans le vif du sujet. Pourtant, il fallait bien l’aborder à un moment ou à un autre. Il soupira, un mélange de soulagement et d’appréhension.
Bien sûr, la Sagesse n’était pas dupe. Il savait bien que ce genre de message de la part de Greed n’était pas anodin. A vrai dire, même le fait de recevoir un message comme quoi Lin était hospitalisée n’était pas anodin. Pour un banal incident, personne n’aurait pensée à le prévenir. Non, Pour l’enclaviste, cela ne voulait dire qu’une chose : Lin était partie voir la Puissance et cela avait dégénéré. Et dans l’échange, Greed avait appris que Lin était comme sa protégée. Rien que ce raisonnement le faisait soupirer. S’il y avait bien un sorcier que le sage aurait dit d’éviter à Lin, c’était bien Greed. Parce que sans un éventuel lien entre eux, elle n’en serait jamais ressortie vivante. Il les connaissait très bien tous les deux. Et ils étaient très loin d’être… compatibles.
Il était enfin arrivé devant la porte de la chambre. Il donna quelques coups à la porte et entra quand la permission lui fut donnée. Il avança, avec le sourire, et put voir la jeune sorcière dans un état assez lamentable. Celle-ci semblait surprise. Forcément, il n’avait pas prévenu de sa visite. Mais elle était heureuse de le voir et le montrait même en faisant de l’humour.
Thomas ▬ « Ma chère, si les hôpitaux étaient accueillants, les patients n’auraient pas envie de le quitter au plus vite. »
Il prit une chaise, qu’il plaça non loin du lit, et s’installa en face de la demoiselle. Il n’avait pas pris le temps de passer prendre des fleurs ou quoique ce soit. Il fallait avouer qu’il manquait de temps pour ce genre d’attention. Qu’on le veuille ou non, le sorcier était quelqu’un d’occuper par sa fonction, surtout ces derniers temps.
Thomas ▬ « Et bien, ce n’est pas moi qui suis allongé dans un lit d’hôpital. Donc je te retourne la question : Comment tu vas, Lin ? Tu n’as pas trop mal ? »
Il prit lui laissa le temps de lui expliquer son état et ce qu’en disaient les médecins. Ne serait-ce que pour ne pas entrer directement dans le vif du sujet. Pourtant, il fallait bien l’aborder à un moment ou à un autre. Il soupira, un mélange de soulagement et d’appréhension.
Thomas ▬ « S’il-te-plait, Lin. Dis-moi que mon intuition se trompe et que tu n’es pas allée voir Greed. Il m’a prévenu que tu étais ici… »
"Déplacement
Etilya sur DK RPG
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Lun 27 Jan 2020 - 23:21
Calme malgré son agitation, Lin retire son deuxième écouteur pour accueillir convenablement son cavalier de bal adoré. Elle pose son téléphone, toujours intacte – malgré tout – sur la table basse de son lit d’hôpital tout en souriant à la vanne de l’enclaviste. Il n’avait pas tort, qui aimait les hôpitaux ? Pas elle, en tout cas. Elle s’en serait même passer sans aucun formalisme. Cependant, aucune décharge n’était envisageable encore moins dans le cadre d’une commotion cérébrale et d’une maison vide.
Le sourire vide de la jeune femme, se crispe alors qu’il commence à s’installer à son chevet. C’était qu’elle avait vraiment mauvaise mine…L’infirmier sexy ne lui avait pas encore permis de se refaire une beauté et de se voir dans un miroir. Pourtant, c’était qu’elle en avait fait du chantage affectif. Cependant, à part changer sa perfusion, rigoler aux vannes constantes de l’étudiante et faire son travail à la perfection, la jeune femme n’avait pas vu l’ombre d’une sucrerie. Elle ne gagnerait donc aucun privilège même en usant de son petit charme guilleret : ennuyant.
D’un coup d’œil léger, la métisse prend le temps de s’imprégner du changement d’air qui accompagnait le sorcier.
Elle l’avait déjà remarqué mais, Thomas possédait un charisme particulier. Cela allait au-delà du physique, du plaisir des yeux – souvent primordiale – voir même, de la sympathie ou du confort. Non, c’était un charisme tout autre, particulier, étrange et pourtant, si merveilleux. Le sorcier possédait un charisme propre à son essence, il transpirait la douceur, la bonté mais, également l’autorité. Si son entrée dans une pièce ne pouvait qu’apporter un doux sourire, sa nature calme apportait davantage de baume au cœur qu’il n’en fallait.
Comment ne pas voir le monde en rose – ou bleu plutôt – dès qu’on le croisait ? Comment ne pas penser au triomphe du bien sur le mal ? Du happy end des contes de fée – un peu trop niais – en toute confiance.
Sauf que non, et son autorité serrait probablement capable de foutre une claque à cette vague de douceur. En tout cas, c’était nécessaire actuellement.
D’une oreille distraite, la jeune tente de revenir à la réalité et aux questions du sorcier. D’un coup de main calculée, Lindiya fouette l’air avec une moue moqueuse.
« Ce n’est que deux ou trois bobos, rien de bien inquiétant, je te rassure. »
Un trauma crânien, une côte cassée, des morsures inquiétantes sur le corps qui lui laisserait probablement quelques traces et peut-être un petit œil au beurre noir. En tout cas, ses joues lui faisaient atrocement mal après les coups qu’elle avait reçu. Sur une échelle de 1 à 10, l’étudiante était incapable de se positionner.
Elle pouvait très bien supporter la douleur qui l’accompagnait dans ses moindres faits et gestes jusqu’à lui flouer la vue si elle allait trop vite ou fort dans ses mouvements. C’était plus la douleur sur le long terme qui devenait à la limite de la torture. Son crâne sifflait constamment, elle ne pouvait pas vraiment sourire sans tiquer de douleur, ni même respirer sans retenir toutes les deux respirations son souffle – comme si ne plus respirait résorberait la douleur lancinante qui lui sifflait le flanc – tout en n’oubliant pas les pansements qui frottait constamment contre les morsures.
Lin n’appréciait pas son état qui était plus qu’handicapant. Et pourtant, malgré sa dégaine – à la limite du pitoyable – elle ne pouvait s’empêcher de respirer d’impatience. Elle se devait de sortir d’ici pour mettre en marche la suite et sa réussite. Elle ne pouvait pas et ne devait pas rester indéfiniment dans ce lit d’hôpital physique mais, avant tout, mentale.
« S’il-te-plait, Lin. Dis-moi que mon intuition se trompe et que tu n’es pas allée voir Greed. Il m’a prévenu que tu étais ici… »
D’un petit sourire légèrement chagriné, Lindiya regarde son interlocuteur.
« Je peux te dire qu’elle se trompe, si tu le souhaites. Mais, je pense que tu sais, tout comme moi, que s’il t’a prévenu, ce n’est pas par guetter de cœur mais belle et bien car je suis ici grâce à ses bons soins. »
D’une grimace, Lindiya tente de changer de position, arf non, c’était soit la côte cassée, soit la jambe mordue : le choix était facile. La cuisse continuerait à saigner encore un peu.
« Rien de bien grave finalement. Je suis en vie. Quelques dommages collatéraux de mon côté et matériel du sien. On peut presque dire qu’on est quitte. Je lui ai donné un peu de sang et lui, des cendres. Si c’est pas drôle tout ça… » murmure-t-elle tout bas.
D’un coup d’œil à la fenêtre, la jeune femme repense à cette rencontre qui lui donnerait probablement assez de cauchemar jusqu’à la fin de ses jours. Si l’odeur de la fumait avait pris la place sur celle de la décomposition le temps d’un instant, son souvenir olfactive se chargeait de lui donner des frissons jusqu’au font des os.
« Si on veut m’aider actuellement, autant oublier cette affaire et me laisser rentrer une bonne fois pour toute chez moi. Les infirmiers ont beau être très sexy, c’est que je m’ennuie de pied ferme ici. Vraiment, Thomas. Tiens, y’a un peu de soleil, on devrait même faire une petite balade. Ça ne sert à rien de broyer du noir et de parler de truc pas intéressant » se met-elle à débiter en souriant toujours de plus en plus faux.
« Et puis bon, voilà quoi, on peut clore le débat sur ça, c’est sympa même tiens, du sang et un peu de cendre, ce n’était clairement pas une très bonne idée d’aller l’enquiquiner dans son labo aussi ». Lin ne s’entendait même plus parler tellement son crâne sifflait.
« Il te porte en très haute estime, il faudrait probablement lui prescrire deux ou trois balades au soleil, histoire qu’il respire l’air frais le pauvre. C’est que ça sent la mort là-bas dedans. Vraiment. Pas joyeux. Une balade, je disais. Tenté ? Convainc l’infirmier sexy avec ton beau sourire, ça marchera peut-être mieux que moi et ma tête de macchabé. »Sujet clos.
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Mer 29 Jan 2020 - 9:19
Une visite innatendue
Feat Lindiya Juhel & Thomas Tel
Thomas était maintenant bien installé en face de Lin et il se gêna pas pour faire la grimace. Deux ou trois bobos ? Voilà de quoi bien minimiser la chose. Il avait bien remarqué que la métisse ne pouvait pas bouger comme elle voulait. D’ailleurs, en termes de position, il avait l’impression qu’elle devait choisir en la peste et le choléra. Il n’avait pas connaissance de l’état de santé de Lin. Mais il était sûr que cela ne se limitait pas à quelques blessures superficielles. Son amie ne serait pas dans un lit d’hôpital, sinon.
Soit, il ne relancerait pas le sujet. Ce n’était pas avec Lin qu’il allait avoir plus de précision. A la place, il écouta la confirmation de son intuition. La demoiselle était bien présente ici, grâce ou à cause de Greed. Certes, la bonne nouvelle était qu’elle était encore en vie. Mais il savait que Greed n’était pas un tendre, dans le fond. Même si c’est une personne avait qui il aimait bien passer une soirée pour discuter. Il y avait un profond respect mutuel entre les deux Enclavistes. Il ne retint d’ailleurs même pas à la prescription médicale de Lin pour Vil. Si seulement un peu de soleil pouvait mettre du baume au cœur de la Puissance…
Ce qu’il savait aussi, c’est que la demoiselle était comme un oiseau en cage. Déjà, parce qu’elle l’avait dit. Mais aussi parce que son corps le criait aussi. Elle regardait souvent par la fenêtre, un air triste sur le visage. Lin était quelqu’un qui avait de l’énergie à revendre et une aimait bouger. Dehors rester dans un lit n’était pas quelque chose qui lui plaisait. Elle voulait sortir ? Si déjà dans un lit elle avait mal, qu’est-ce que cela serait dans une chaise. Toutefois, il avait bien entendu sa requête et son appel à l’aide. Il n’allait pas demander aux infirmiers pour la laisser faire un tour. C’était, à grande chance, peine perdue. Surtout qu’il ne disposait aucun sort de persuasion. Ce qu’il pouvait faire, par contre, c’était aller trouver l’Altruisme avant de sortir de l’hôpital.
Il attendit la réponse de Lin à ce sujet. C’était à prendre ou à laisser. Mais il était déjà certain que la demoiselle allait sauter sur une occasion de pouvoir sortir plus vite. Elle allait comprendre aussi que c’était la pire des choses que de le tromper. Thomas finissait toujours par découvrir la vérité. Il avait des relations et celles-ci ne lui servait pas à rien. Celui qui lui mentait en payait généralement les frais.
A l’heure actuelle, le plus important était de comprendre le pourquoi de la décision de Lin. Rendre visite à la Puissance n’était pas quelque chose d’anodin. Pour le coup, il s’attendait à tout, même au pire. Surtout quand cette histoire impliquait la jeune sorcière.
Soit, il ne relancerait pas le sujet. Ce n’était pas avec Lin qu’il allait avoir plus de précision. A la place, il écouta la confirmation de son intuition. La demoiselle était bien présente ici, grâce ou à cause de Greed. Certes, la bonne nouvelle était qu’elle était encore en vie. Mais il savait que Greed n’était pas un tendre, dans le fond. Même si c’est une personne avait qui il aimait bien passer une soirée pour discuter. Il y avait un profond respect mutuel entre les deux Enclavistes. Il ne retint d’ailleurs même pas à la prescription médicale de Lin pour Vil. Si seulement un peu de soleil pouvait mettre du baume au cœur de la Puissance…
Ce qu’il savait aussi, c’est que la demoiselle était comme un oiseau en cage. Déjà, parce qu’elle l’avait dit. Mais aussi parce que son corps le criait aussi. Elle regardait souvent par la fenêtre, un air triste sur le visage. Lin était quelqu’un qui avait de l’énergie à revendre et une aimait bouger. Dehors rester dans un lit n’était pas quelque chose qui lui plaisait. Elle voulait sortir ? Si déjà dans un lit elle avait mal, qu’est-ce que cela serait dans une chaise. Toutefois, il avait bien entendu sa requête et son appel à l’aide. Il n’allait pas demander aux infirmiers pour la laisser faire un tour. C’était, à grande chance, peine perdue. Surtout qu’il ne disposait aucun sort de persuasion. Ce qu’il pouvait faire, par contre, c’était aller trouver l’Altruisme avant de sortir de l’hôpital.
Thomas ▬ « Je ne pense pas que mes charmes auront un effet, surtout que tu ne me dis pas vraiment la véritié sur ton état, n’est-ce pas ? Mais j’ai tout de même une solution pour toi. Je vais aller trouver un collègue et lui demander qu’il te fasse suivre par des mages médicaux. Avec des sorts, tu seras rapidement remise sur pieds. Ce ne sera pas une guérison miraculeuse. Cela serait trop suspect pour les humains. Mais cela devrait de permettre de pouvoir sortir un peu de ton lit et prendre l’air dans un premier temps. Est-ce que cette proposition te convient ? »
Il attendit la réponse de Lin à ce sujet. C’était à prendre ou à laisser. Mais il était déjà certain que la demoiselle allait sauter sur une occasion de pouvoir sortir plus vite. Elle allait comprendre aussi que c’était la pire des choses que de le tromper. Thomas finissait toujours par découvrir la vérité. Il avait des relations et celles-ci ne lui servait pas à rien. Celui qui lui mentait en payait généralement les frais.
Thomas ▬ « Sinon, revenons sur ta rencontre avec Greed. Tu avais une idée en tête en allant le voir ? »
A l’heure actuelle, le plus important était de comprendre le pourquoi de la décision de Lin. Rendre visite à la Puissance n’était pas quelque chose d’anodin. Pour le coup, il s’attendait à tout, même au pire. Surtout quand cette histoire impliquait la jeune sorcière.
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Ven 28 Fév 2020 - 11:23
Avec beaucoup de sang-froid, Thomas lui propose une petite alternative ensorcelante et exquise. Un refus, impossible. De l’impatience ? Certainement. Il aurait même fallu que la conversation du jour, ne se porte que sur ce thème. Si des petits sorciers en chapeau pointu pouvait lui soulager les cuisses et le postérieur pour que ce lit devienne légèrement plus confortable. Elle ne risquait pas de dire non. Il serrait même ingrat le saligot qui refuserait.
Surprenant et pourtant, la métisse possédait de nombreux défauts à son actif. Oui vraiment, la perfection n’existait que dans l’imperfection, la jeune femme n’oubliait jamais de se le rappeler. Heureusement, malgré tout, l’ingratitude ne faisait clairement pas partie de son caractère – aussi mauvais et imprévisible qu’il pouvait l’être – de ce fait, Lin ne se gêne pas pour afficher son plus éblouissant sourire.
« Comment refuser ! Ce n’est pas dramatique mais, un peu plus de confort personne ne refuserait – sauf s’il est fou » finit-elle avec un haussement d’épaule légèrement théâtralisé.
Lin se retient cependant de préciser, qu’encore 24 heures de plus à s’ennuyer ferme dans ce lieu et elle trouverait le moyen raisonnable ou non, de prendre la poudre d’escampette. De part sa proposition, la sagesse avait réussis à calmer la fougueuse sorcière pour éviter, sûrement, un nouveau drame. Mourir d’ennui n’était pas concevable aux yeux de la jeune étudiante qui ne pouvait supporter de continuer à respirer dans un espace clos et macabre.
La jeune femme savait pourtant qu’elle ne s’en tirerait pas aussi facilement. Les yeux bleus cristallin de l’enclaviste était le parfait reflet de la réalité. Il était venu ici pour une raison bien précise, désamorcé la bombe que Lin était probablement devenu. Et pourtant, la jeune femme ne peut s’empêcher de continuer son petit numéro. Par honte ou par fierté ? Un mélange sournois des deux. Difficile à dire.
« Sinon, revenons sur ta rencontre avec Greed. Tu avais une idée en tête en allant le voir ? »
Et voilà. Il était là. Bien droit et bien présent, inflexible et tendre à la fois, assis fièrement devant sa personne. D’un petit sourire triste, Lin hausse de nouveau des épaules avec une légère petite moue tendre. Elle savait très bien que l’enclaviste ne se laisserait jamais dorloter par sa bonne humeur légendaire. Ce qui pouvait représenter pour certain, une bonne excuse pour faire semblant de ne rien avoir remarquer, n’était pour Thomas qu’une raison de plus, de ne jamais lâcher le morceau.
Combien de fois avait-elle rencontré ce sorcier ? Deux fois, maintenant trois. Et pourtant, la jeune femme se sentait proche de cet homme qui avait su voir en elle, cette petite étincelle qu’elle cachait incapable de donner un raisonnement logique aux événements. Il était venu, comme s’il connaissait déjà la jeune femme depuis des années, l’avait brossé dans le sens du poil, patience et sagesse, parfait reflet du guide des romans fantaisistes. Il était en quelque sorte son Bröm, devant l’Eragon qu’elle était devenue – en omettant cependant, l’affiliation parentale.
D’un soupir, la jeune femme tente de remettre en ordre le fil de toutes ses pensées. Qu’est-ce qui l’avait conduit chez Greed ? L’impuissance, l’ignorance, la solitude, le temps, la fougue, la détresse, l’envie, la rage, l’inconscience, le courage et beaucoup, beaucoup, de « Carpe Diem ».
« Je ne sais pas vraiment comment décrire cette rencontre. »
D’un réflexe machinal, Lin commence à nouer ses cheveux tombant en chignon bas.
« Le monde des sorciers est vraiment sombre. Votre, enfin notre, chasse vous a conduit à vous replier sur vous-même. Tu vois, c’est un petit peu comme atterrir dans un village de campagne profonde. Les mentalités sont souvent rudes et casanière, emprunte d’un temps ancien et complètement incapable d’aller de l’avant. Je ne parle pas physiquement, vos exploits pour vous créer un monde sécurisant, n’est clairement pas à dénigrer. Cependant, les sorciers ont oublié une chose : l’acceptation et le pardon. »
D’un haussement d’épaule, Lin retourne dans sa contemplation du dehors. Perdu dans ses pensées ou incapable de se justifier ? Impossible à dire. Et pourtant.
« J’ai atterri dans ton monde, Thomas-san, tel une batarde. Je suis devenue sale rien qu’en respirant. De prime abord, ça ne m’a pas posé de problème. Et pourtant, à l’usure, ça finit par abimer l’âme. J’en suis devenue moi aussi aigrie, aigrie de ce monde, avec des envies de meurtre. Je suis devenue ce qu’ils étaient avec moi : retissant. C’est un cercle vicieux. Oui, j’ai atterri dans une vieille époque remplie de magie. Sauf que je n’étais pas un personnage de ce roman historique, juste : la souillon. »
Oui, Lin avait fini par s’isoler. Parfait reflet de cette société qui, pour se protéger, c’était caché, isolé, renfermé, barricadé et s’était oublié. D’un petit sourire, Lin ne peut que remarquer son appartenance à ce monde. Elle avait agi comme eux. Comme une mini sorcière.
« Et si je peux supporter la solitude, à moyenne dose. Je n’ai pas supporté de stagner. Mon apprentissage aussi était remplie de solitude, les professeurs me toléraient mais ne m’acceptaient pas. Ne m’accepte toujours pas. Poser des questions, isolés dans le fond d’une classe, incapable de formuler aucune magie, perdue, à chercher des solutions, alors j’ai cherché et j’ai mal trouvé. »
La vérité. Les yeux de Thomas ne demandait que ça. Mentir, ce n’était même pas facultatif. C’était prohibé. Qu’elle essaye finalement. Le sorcier finirait par lire en elle. Comme il l’avait toujours fait. Alors, en le regardant le cours d’un instant.
« J’ai cru que j’allais crever. Alors à crever, autant que ça soit bien fait, Thomas. J’avais besoin de réponse. J’avais besoin de savoir si tu avais eu raison, indirectement. Est-ce que j’étais sorcière ou juste le fruit d’une union plus humaine que sorcière ? Non car si c’était le cas, soit je crevai, soit tout était clair. Je devais continuer à rester ici, pour apprendre. »
D’un mouvement quasi nerveux, Lin se ronge les cuticules. Et tout en mastiquant ces petits bouts de peau qui n’avait clairement rien demandé, elle se décide à continuer.
« Vu le dégout que j’inspirai, alors, il m’a semblait logique de m’adresser à un sorcier qui dégoute autant voire plus que moi. La puissance de l’enclave : Greed. Dans tout ce schéma, logique et surtout suicidaire, j’ai omis de me renseigner sur les courants « politiques », si le nécromancien arrive à réfléchir, de la puissance. L’accueil fut magistral. L’enseignement tout autant. »
D’un regard légèrement autoritaire, Lin retrouve un peu le cours de l’instant devant le regard pénétrant du sorcier bleu.
« Alors oui, c’était fou. Mais c’était soit ça, soit j’en finissais autrement. J’étais incapable de venir te voir. Venir te voir dans cette situation d’échec cuisante. Car en quatre mois, je n’ai pas évolué. Rien. J’ai regardé, analysé, appris, et assimilé que rien ne me serrait facile. Aucun problème. On ne peut que remercier Greed, en me laissant en vie, il me l’a confirmé : je suis une sorcière. En cours d’apprentissage. Et j’apprendrais. »
Thomas Tel#103186#103186#103186#103186#103186#103186#103186
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Mer 4 Mar 2020 - 11:12
Une visite innatendue
Feat Lindiya Juhel & Thomas Tel
La proposition de Thomas fit mouche. C’était, aux yeux de la métisse, un bon compromis. L’idée de pouvoir se rétablir plus vite lui permettait d’envisager de ne pas sortir trop tôt, quel que soit le moyen. L’Enclaviste n’avait pas idées des dégâts qu’avait reçus la demoiselle mais cela n’était certainement pas « rien ». L’Altruisme pourrait peut-être lui donner quelques informations, s’il le voulait bien.
Puisque Thomas avait posé la question fatidique, Lin déballa son sac. Elle savait qu’elle avait une oreille attentive à son écoute. Une personne qui compatirait et la soutiendrait dans son état. Ainsi, elle lui raconta la plongée dans le monde des sorciers et le calvaire que cela avait été. Le maitre de l’eau s’était douté que cela n’avait pas dû être une partie de plaisir. Mais il pensait que Lin était suffisamment solide pour endurer tout cela. Apparemment non. Et cela l’outra encore plus que c’était contreproductif. Comment un sorcier métis pourrait au moins canaliser ses pouvoirs si l’enseignement n’était pas à la hauteur suite aux aprioris du professeur ? Il allait devoir en toucher un ou deux mots à Elena. Et peut-être même se déplacer lui-même en compagnie d’Irina pour montrer son mécontentement. Ils avaient beaux détesté les humains, gardé une certaine rancœur pour des événements qu’ils n’avaient pas vécu, ils devaient au moins prendre sur eux pour donner cours. On ne pouvait décemment un sorcier, qu’il soit métis ou non, sans le contrôle de leur magie. Si un incident arrivait, cela devait être de leur responsabilité. Peut-être en discuter avec Riven aussi, pour le coup.
Riven… Voilà qui lui donnait une idée. Mais impossible pour lui de savoir si elle était bonne ou non. Il savait que la Justice n’était pas de ressenti particulier pour les métis. Peut-être que Lin pouvait expliquer son cas et ce qu’elle avait vécu. Si une victime de la mentalité générale des sorciers se présentait d’elle-même, cela aurait plus de poids. Il pouvait toujours intervenir plus tard pour préciser que c’était un devoir de tous professeur de s’assurer que n’importe quel élève suive les cours qu’il est en droit de recevoir, pour éviter tout écart involontaire à la loi du Secret.
A la référence aux événements du bal, il offrit un sourire à la demoiselle.
Puisque Thomas avait posé la question fatidique, Lin déballa son sac. Elle savait qu’elle avait une oreille attentive à son écoute. Une personne qui compatirait et la soutiendrait dans son état. Ainsi, elle lui raconta la plongée dans le monde des sorciers et le calvaire que cela avait été. Le maitre de l’eau s’était douté que cela n’avait pas dû être une partie de plaisir. Mais il pensait que Lin était suffisamment solide pour endurer tout cela. Apparemment non. Et cela l’outra encore plus que c’était contreproductif. Comment un sorcier métis pourrait au moins canaliser ses pouvoirs si l’enseignement n’était pas à la hauteur suite aux aprioris du professeur ? Il allait devoir en toucher un ou deux mots à Elena. Et peut-être même se déplacer lui-même en compagnie d’Irina pour montrer son mécontentement. Ils avaient beaux détesté les humains, gardé une certaine rancœur pour des événements qu’ils n’avaient pas vécu, ils devaient au moins prendre sur eux pour donner cours. On ne pouvait décemment un sorcier, qu’il soit métis ou non, sans le contrôle de leur magie. Si un incident arrivait, cela devait être de leur responsabilité. Peut-être en discuter avec Riven aussi, pour le coup.
Riven… Voilà qui lui donnait une idée. Mais impossible pour lui de savoir si elle était bonne ou non. Il savait que la Justice n’était pas de ressenti particulier pour les métis. Peut-être que Lin pouvait expliquer son cas et ce qu’elle avait vécu. Si une victime de la mentalité générale des sorciers se présentait d’elle-même, cela aurait plus de poids. Il pouvait toujours intervenir plus tard pour préciser que c’était un devoir de tous professeur de s’assurer que n’importe quel élève suive les cours qu’il est en droit de recevoir, pour éviter tout écart involontaire à la loi du Secret.
Thomas ▬ « Tu prêches un convaincu, Lin. Je répète bien trop à qui veut bien l’entende que cette rancœur pour une situation qu’ils n’ont pas vécue est irrationnel. Certes, les humains ont fait beaucoup de mal aux sorciers. Mais les véritables responsables ne sont plus depuis longtemps. Et leurs descendances n’ont jamais rien demandé à tout cela.
Je suis par contre déçu. Non pas parce que tu as échoué, Lin. L’apprentissage de la magie est un moment long à vivre pour tout sorcier, déjà à plein temps. Toi, tu dois concilier tes deux vies, qui ne sont pas forcément des plus compatibles l’une avec l’autre. Tu ne pouvais pas faire de miracles. Je suis déçu parce que tu n’es pas venu me trouver. Nous aurons pu trouver une solution au problème que tu rencontres. Certes, c’était honorable de ta part de vouloir faire en sorte de le résoudre toute seule. Mais il ne faut pas oublier que tu as des amis sur qui tu peux compter. Et je pense sincèrement pouvoir dire que je suis un de ces amis, Lin. Comme je pense que si on te donne l’occasion, tu es capable de briller de mille feux… Un peu comme Elena au bal d’Halloween. »
A la référence aux événements du bal, il offrit un sourire à la demoiselle.
Thomas ▬ « Pour la suite, je pense pouvoir t’aiguiller. Au Tribunal de Nakanoto, il y a une juge qui s’appelle Riven Donazya. Il s’avère que cette dernière est une sorcière et une de mes collègues de surcroît : la Justice. Il s’agit de la magistrate suprême des Sorciers. Je sais qu’elle s’occupera de ton cas avec attention. C’est une personne stricte et froide, mais juste et impartiale. »
A ces mots, il se leva et demanda la permission à la demoiselle pour fouiller dans ses affaires afin de trouver du papier et de quoi écrire le nom de Riven pour que la demoiselle ne l’oublie pas si besoin. Il lui avait ouvert une porte, libre à elle de l’emprunter ou non pas la suite. Une fois la tâche faite, il rangea le tout avant de retourner s’assoir à côté de Lin.
"Une porte ouverte..."
Etilya sur DK RPG
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Dim 29 Mar 2020 - 15:31
« Tu prêches un convaincu, Lin. Je répète bien trop à qui veut bien l’entende que cette rancœur pour une situation qu’ils n’ont pas vécue est irrationnel. Certes, les humains ont fait beaucoup de mal aux sorciers. Mais les véritables responsables ne sont plus depuis longtemps. Et leurs descendances n’ont jamais rien demandé à tout cela. »
La situation était même assez dramatique… Il y avait une différence entre se protéger et discriminer mais, Lin n’était pas d’humeur à se battre contre le monde des sorciers pour l’instant. Elle trouvait ça même très drôle se contraste finalement, au fil des siècles.
Pendant des décennies, les sorciers espéraient être accueillis dans le monde morose des humains. A découvert, connu de tous, les humains méfiants, mû par leur instant primaire, les conduisirent sur le bûché. Résultat ? Dorénavant ils vivaient tous cachés, et alors que les humains s’ouvraient enfin au surnaturel, c’étaient eux qui se retrouvaient mis de côté et détesté.
L’instinct primaire des sorciers ne pouvaient que se réveiller dans un contexte politique comme celui-ci. Il suffisait de laisser la porte ouverte, Lin connaissait dorénavant quelques sorciers prêts à en découdre. S’ils ne tuaient pas de leur propre main, il serait plus que possible, de regarder au loin et de ne rien faire. C’était en soit, une forme d’assassinat par procuration.
Les humains abordaient dorénavant la sorcellerie sous un angle nouveau. Les romans ont pris la place des comptes moralisateur. Des sorciers sont devenus des icônes d’une génération : harry potter, Sabrina l’apprentie sorcière ou encore les witch. Des formes de sorcellerie réelles ou inventées, Lin n’en connaissait pas encore assez les frontières, qui ont gagnés les mœurs. Du sorcier à l’humain rêveur, comment faire la différence ? Qui faisait de la sorcellerie ? Qui jouait ? Impossible de vraiment savoir.
De ce fait, alors que les hommes sont probablement plus facilement prêts à entendre parler de sorcier, c’était dorénavant les sorciers qui ne pouvaient entendre parler d’homme sans frémir. C’était… vraiment, à la limite, d’une pièce de théâtre.
« Je suis par contre déçu. Non pas parce que tu as échoué, Lin. L’apprentissage de la magie est un moment long à vivre pour tout sorcier, déjà à plein temps. Toi, tu dois concilier tes deux vies, qui ne sont pas forcément des plus compatibles l’une avec l’autre. Tu ne pouvais pas faire de miracles. Je suis déçu parce que tu n’es pas venu me trouver. Nous aurons pu trouver une solution au problème que tu rencontres. Certes, c’était honorable de ta part de vouloir faire en sorte de le résoudre toute seule. Mais il ne faut pas oublier que tu as des amis sur qui tu peux compter. Et je pense sincèrement pouvoir dire que je suis un de ces amis, Lin. Comme je pense que si on te donne l’occasion, tu es capable de briller de mille feux… Un peu comme Elena au bal d’Halloween. »
D’un petit sourire forcé et gêné, Lin ne peut qu’accepter le reproche. Elle le savait, elle était d’une tendance têtue poussé sur l’extrême. On pouvait presque dire que ça finissait par faire son petit charme, non ? Hm, non. Il ne fallait pas se bercer d’illusion. Alors, oui, elle acceptait le reproche et la déclaration d’amitié à bras ouvert. Elle se promettait de faire des efforts ! Et de faire honneur à cette « amitié » autrement que dans un lit d’hôpital à l’avenir.
« Pour la suite, je pense pouvoir t’aiguiller. Au Tribunal de Nakanoto, il y a une juge qui s’appelle Riven Donazya. Il s’avère que cette dernière est une sorcière et une de mes collègues de surcroît : la Justice. Il s’agit de la magistrate suprême des Sorciers. Je sais qu’elle s’occupera de ton cas avec attention. C’est une personne stricte et froide, mais juste et impartiale. »
Attentive, la jeune femme saisit le bout de papier pour noter dans son esprit les mots écrits par Thomas. Elle saurait se souvenir de son conseil. D’un petit sourire, elle l’accueille à ses côtés.
« Tout est bien noté dans mon esprit, je te rassure. »
Elle plie le petit bout de papier et le pose sur ce qui lui servait de table basse.
« Ce que je propose surtout, c’est de se revoir dans un autre contexte. Ça devient fou, le bal, mon salon, l’hôpital… à quand une situation moins compliquée ? Je te propose de boire un verre à l’occasion. »
D’un soupir, Lin s’allonge plus confortablement.
« Petit bar des familles, shooter ou cocktail tu choisis mais, on sort ! »
Thomas Tel#103616#103616#103616#103616#103616#103616#103616
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Jeu 2 Avr 2020 - 13:10
Une visite innatendue
Feat Lindiya Juhel & Thomas Tel
Lin afficha un sourire, l’air légèrement coupable. Elle comprenait bien le reproche que venait de lui faire son ami et l’acceptait. Malgré tout, elle n’était pas seule. Et même si Thomas était parfois des plus occupés, il savait toujours se dégager un peu de temps pour une amie dans le besoin. Et cela, la Métisse semblait l’avoir compris maintenant. Il se permit de lui sourire. Cela irait mieux à partir de maintenant. Et, il n’avait beau ne pas être particulièrement proche de Riven, il savait qu’il pouvait compter sur ses idéaux. La Justice était dure, mais droite.
Pour finir sur une note joyeuse, la demoiselle invita Tom à aller boire un verre une fois qu’elle pourrait sortir de l’hôpital. Voilà qui était une bonne idée.
La proposition était lancée. Il ne restait plus qu’à attendre le rétablissement de la métisse. En parlant de ça, Thomas se dit qu’il ferait mieux d’y aller. Après tout, la belle avait besoin de se reposer, même si cela l’ennuyait plus qu’autre chose. Et puis qu’il était sur place, il allait en profiter pour aller voir l’Altruisme et lui demander une faveur. Celle que ses mages médicaux s’occupent un peu de la demoiselle.
Sur ces mots, il se leva et prit la main de Lin dans les siennes, ressentant parfaitement la magie en elle comme elle devait ressentir la sienne. Il lui adressa un clin d’œil taquin avant de se diriger vers la sortie. Il s’arrêta toutefois juste avant de franchir la porte pour lui adresser quelques dernières paroles.
Puis, il passa la porte pour rejoindre l’aile où se cachaient les sorciers pour se rendre au bureau de l’altruisme.
Pour finir sur une note joyeuse, la demoiselle invita Tom à aller boire un verre une fois qu’elle pourrait sortir de l’hôpital. Voilà qui était une bonne idée.
Thomas ▬ « Volontiers ! On pourrait aussi passer une soirée chez moi autour d’une bouteille de rouge. J’ouvrirais une des meilleures dont je dispose juste pour tes beaux yeux. En plus, cela ferait plaisir à Elena de te voir. Ce n’est pas simple pour elle non plus. Elle doit gérer sérieusement son école. Les élèves ne sont pas rassurés avec ce qu’il se passe actuellement en ville… »
La proposition était lancée. Il ne restait plus qu’à attendre le rétablissement de la métisse. En parlant de ça, Thomas se dit qu’il ferait mieux d’y aller. Après tout, la belle avait besoin de se reposer, même si cela l’ennuyait plus qu’autre chose. Et puis qu’il était sur place, il allait en profiter pour aller voir l’Altruisme et lui demander une faveur. Celle que ses mages médicaux s’occupent un peu de la demoiselle.
Thomas ▬ « Je vais te laisser te reposer. Tu en as besoin. N’hésite pas à me joindre pour me tenir au courant de ton rétablissement. Et aussi de ton entrevue avec la Justice si tu passes la voir. Moi, je vais aller voir mon collègue pour lui demander que tu sois prise en charge par des sorciers. Cela avancera ta sortie. Ne te surmène pas trop. Et n’oublie pas que tu m’as promis d’attendre d’être sur pieds pour sortir. »
Sur ces mots, il se leva et prit la main de Lin dans les siennes, ressentant parfaitement la magie en elle comme elle devait ressentir la sienne. Il lui adressa un clin d’œil taquin avant de se diriger vers la sortie. Il s’arrêta toutefois juste avant de franchir la porte pour lui adresser quelques dernières paroles.
Thomas ▬ « N’oublie pas, non plus, que tu peux me joindre au moindre problème. Je ferais toujours de mon mieux pour te conseiller et te guider. »
Puis, il passa la porte pour rejoindre l’aile où se cachaient les sorciers pour se rendre au bureau de l’altruisme.
"En route pour une autre rencontre"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Jeu 9 Avr 2020 - 19:20
D’un sourire amusé, Lin repense à la lumineuse et fougueuse Elena. Charmante rencontre d’un soir, capable d’exploser la surface de lumière – et ce n’était pas peu dire – la directrice de l’école marquait les esprits. Malgré toutes les expériences négatives qui avait jonchet son parcours dans le monde des sorciers, la jeune femme ne pouvait que regarder vers le positif et cette rencontre en avait fait partis. L’idée de la revoir dans un cadre réconfortant et chaleureux que représentait le manoir Tel était assez plaisant. Et alors, c’était l’acheter que de lui proposer une bonne bouteille de rouge ! Même si la jeune étudiante était largement plus adepte des vins blancs et autre alcool, un bon rouge ne se refusait pas, encore moins quand il était bien accompagné.
Plus qu’un apéro, c’était tout un chaleureux moment de cuisine qui pouvait être envisageable. Quoi de mieux que la nourriture pour réchauffer les cœurs et les corps ? Les origines européennes de Thomas lui promettait des délices à crever de jouissance et de rigolade à se « taper » le bide des deux mains. Oui, elle en était certaine. Tout irait bien plus vite dorénavant. A présent, elle avait un chemin à suivre et des idées pleins la tête. De quoi redonner du baume au cœur à n’importe qui, elle en était sûr.
« Je vais te laisser te reposer. Tu en as besoin. N’hésite pas à me joindre pour me tenir au courant de ton rétablissement. Et aussi de ton entrevue avec la Justice si tu passes la voir. Moi, je vais aller voir mon collègue pour lui demander que tu sois prise en charge par des sorciers. Cela avancera ta sortie. Ne te surmène pas trop. Et n’oublie pas que tu m’as promis d’attendre d’être sur pieds pour sortir. »
D’un sourire taquin, la jeune sorcière lui promet de rester sage le plus que possible. Cependant, elle n’était pas sûr d’être la meilleure des patientes. Après tout, il allait falloir l’occuper pour qu’elle ne crève pas d’ennui, le premier qui passerait ses portes serraient forcément mitrailler de parole sans queue, ni tête, de blague drôle ou sûrement douteuse et de petite complainte – bah, oui, fallait bien prendre soin d’une jeune femme aussi fragile qu’elle, pardi – en tout genre. Que de courage qu’on pouvait leur souhaiter.
Toujours aussi tendre et conscient dans ses gestes, la sagesse lui adresse un clin d’œil taquin alors qu’enfin, Lin le sent. Elle sent enfin ce courant électrique qui les lie depuis toujours, un courant de magie qui ne demandait – de son côté – qu’à être exploité. Merci Thomas, Lin était maintenant persuadée de qui elle était et ce qu’elle serrait dans l’avenir.
Et alors que le sorcier prend le chemin de la sortie, en lui soutirant une nouvelle promesse de ne pas l’oublier en cas de problème, Lin s’installe confortablement dans son lit en grinçant des dents. Dehors, le temps était frais, mordant mais, le soleil brillait de mille feux. Si ça ce n’était pas un présage, qu’est-ce que cela pouvait-être.
Alors qu’elle se décide enfin à reprendre son téléphone pour occuper ses oreilles et son esprit de douce musique, sa porte de chambre s’ouvre sur une nouvelle personne. A son regard, Lin comprend que Thomas venait de lui apporter son aide. De ce fait, elle accueillit de son plus charmant sourire le sorcier, se retenant presque de faire une petite blague sur les culs et les morsures. Mais non, elle se devait de rester sérieuse.
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