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Lun 3 Sep 2018 - 14:10
Bradley - Si tu ne fais pas l’unanimité parmi les tiens, ça nous fait un point commun supplémentaire et une raison de plus de vouloir que ce soit toi. De plus, tu me fais penser à moi, nous sommes un peu pareil dans le fond. Nous n’avons pas voulu être ce que nous sommes aujourd’hui.
Elle n’avait jamais voulu devenir une lycane, du moins j’osais espérer qu’aucun humain n’aurait souhaité devenir une créature pareil avec les souffrances qui vont avec. Je me suis souvent surpris à souhaiter avoir été un humain normal plutôt qu’un vampire, mais cela remontait à loin dans mon passé et ma jeunesse. L’éternité est quelque chose de pesant et je voyais parfaitement cela avec Rosalie en ce moment, elle qui était devenu un vampire et allait tout juste prendre son premier siècle de vie. C’était exactement la situation dans laquelle se trouvaient tous les lycans les plus vieux.
Elle avait dû récemment prendre la mesure de sa solitude actuelle, mais surtout de sa solitude à venir excepté parmi les siens. Toute relation sentimentale avec une autre espèce que la sienne ou vampire sera inévitablement vouée à disparaître un jour.
Bradley - Pas besoin de noms, je te remercie. Je préfère que ce soit toi, car je suis pas certain de retrouver quelqu’un avec ton caractère et la même façon que moi de gérer des problèmes…
Elle était toujours sur la défensive, mais également très pensive. J’espérais alors qu’elle commence un peu à réfléchir sur tout ce que je lui avais dit pour me croire un peu. Mais il ne fallait pas rêver, ce n’était pas demain la veille où on s’enverrai quelques bières ou whisky en plaisantant, elle avait encore beaucoup de chemin à faire pour vaincre ses démons intérieurs.
Il y avait quelque chose d’attachant chez elle, c’était fascinant. Ça façon de commencer à vaguement me donner un coup de main en voulant me donner des noms. Mais tout de suite après à m’envoyer une pique vis-à-vis de ma proposition de régler les détails de notre accord autour d’un verre.
Bradley - Ah ah, okay Ogawa, ça me va comme deal. Tu me fais signe quand t’es décidé et on verra si on arrive à trouver un accord.
Je commençais donc à tourner les talons pour la laisser définitivement partir et moi me préparer pour ma réunion du soir au Sénat qui avait déjà commencé. Finalement tout ça allait me permettre de faire une entrée théâtrale dans ce putain de trou à rats.
Bradley - Hey ! Ogawa ! Tout à fait entre nous, la raison qui me motive à faire le deal avec toi plutôt qu’un autre, c’est ton caractère ! Si jamais un jour je fini par me lasser de mon existence, j’pense que je préfèrerai que ce soit quelqu’un comme toi qui me fasse quitter ce monde ! V’la pourquoi j’veux qu’on fasse affaire !
Je repartais tranquillement chez moi tout en exhortant mon chef de la sécurité de renvoyer celui qui avait désobéi à mes ordres et manquer de tirer sur notre invité surprise. J’allais en avoir des choses à dire à Rosalie lorsque nous nous retrouverons, et notamment de faire attention à elle avec une lycane aussi prompt à menacer les vampires. Si un lycan ne représentait pas un danger pour moi, ce n’était pas le cas pour une vampire de rang D.
Mia Luna Ogawa#98609#98609#98609#98609#98609#98609#98609
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Sam 8 Sep 2018 - 16:39
« Si tu ne fais pas l’unanimité parmi les tiens, ça nous fait un point commun supplémentaire et une raison de plus de vouloir que ce soit toi. De plus, tu me fais penser à moi, nous sommes un peu pareil dans le fond. Nous n’avons pas voulu être ce que nous sommes aujourd’hui. »
… Non mais sérieusement, il lui trouvait quoi pour lui coller au cul comme ça ? En plus il en remettait une couche, mais Mia ne pouvait pas adhérer à ses propos. Non, elle n’était pas comme lui. Elle n’avait rien à voir avec lui ! Et il le découvrirait à ses dépens. Les mâchoires crispées, elle laissa pourtant couler. Elle avait mieux à faire, actuellement, que de se battre avec lui. Qui plus est, elle ne le connaissait pas assez. Et elle avait vu de quoi il était capable. Pour la première fois, elle doutait d’être en mesure de battre l’un d’eux. Quand bien même elle ne mourrait pas d’un affrontement, elle n’était pas certaine de pouvoir le toucher. Il était bien trop rapide. Ça se jouerait probablement à la force physique.
Il finit par accepter son deal. De toute manière, c’est pas comme s’il avait le choix. Car elle ne comptait pas lui faire signe de si tôt, et si plus d’arguments pencheraient pour lui à l’avenir, ça prendrait toujours du temps pour qu’elle daigne montrer le bout de son museau. Finalement, il tourna les talons et commença à s’éloigner. Mia fit de même, la tête rentrée les épaules, d’une humeur massacrante. Mais il l’entendit la héler au loin. Elle se retourna et le gratifia d’un air stupéfait. Pardon ? elle avait bien entendu ? Il était pas sérieux là ? Ce mec avait un grain. Un sacré, un énorme grain. Etait-ce si surprenant de la part d’un vampire ? Oui, quand il s’agissait de dire « ouais, le jour où j’en ai marre de vivre, tu peux me tuer stp ? ».
« Complètement taré.» Lâcha-t-elle pour elle-même lorsqu’elle reprit sa route.
Elle n’aimait pas du tout l’idée d’être appréciée d’un vampire, surtout d’un chef de clan. Surtout pour son caractère. Le problème étant qu’elle ne pouvait pas changer, et que, visiblement, quoiqu’elle disait, ou faisait, finissait par alimenter la sympathie de Dwight Hodgkin à son égard. Rah, ça l’énervait ! Elle donna un coup de pied dans un tronc d’arbre, qui céda dans un craquement sinistre sous le choc.
Joder !
Des oiseaux s’envolèrent précipitamment de la cime d’un arbre. La forêt entière elle-même semblait craindre son courroux. Elle avait probablement raison, car le premier animal qui la ferait chier risquait bien d’y passer. Elle avait besoin de se changer les idées. De digérer tout ça. Entre ce blanc-bec rouquin, et cet américain complètement dingue, elle avait eu sa dose de sang-purs pour l’année. Le prochain qu’elle croiserait y resterait. Aussi, elle prit la direction du seul endroit qui pourrait assouvir son besoin du moment : les bars des bas-fonds. Sur le chemin, elle s’alluma une clope pour passer ses nerfs. Elle n’était pas spécialement accro à la nicotine, puisque son corps s’en débarrassait aisément. Mais le geste la calmait.
Une fois revenue en ville, elle entreprit de se trouver un bar qui servait les alcools les plus forts de la région. Il lui fallait bien ça, pour lui faire passer le gout amer que lui laissait cette entrevue.
… Non mais sérieusement, il lui trouvait quoi pour lui coller au cul comme ça ? En plus il en remettait une couche, mais Mia ne pouvait pas adhérer à ses propos. Non, elle n’était pas comme lui. Elle n’avait rien à voir avec lui ! Et il le découvrirait à ses dépens. Les mâchoires crispées, elle laissa pourtant couler. Elle avait mieux à faire, actuellement, que de se battre avec lui. Qui plus est, elle ne le connaissait pas assez. Et elle avait vu de quoi il était capable. Pour la première fois, elle doutait d’être en mesure de battre l’un d’eux. Quand bien même elle ne mourrait pas d’un affrontement, elle n’était pas certaine de pouvoir le toucher. Il était bien trop rapide. Ça se jouerait probablement à la force physique.
Il finit par accepter son deal. De toute manière, c’est pas comme s’il avait le choix. Car elle ne comptait pas lui faire signe de si tôt, et si plus d’arguments pencheraient pour lui à l’avenir, ça prendrait toujours du temps pour qu’elle daigne montrer le bout de son museau. Finalement, il tourna les talons et commença à s’éloigner. Mia fit de même, la tête rentrée les épaules, d’une humeur massacrante. Mais il l’entendit la héler au loin. Elle se retourna et le gratifia d’un air stupéfait. Pardon ? elle avait bien entendu ? Il était pas sérieux là ? Ce mec avait un grain. Un sacré, un énorme grain. Etait-ce si surprenant de la part d’un vampire ? Oui, quand il s’agissait de dire « ouais, le jour où j’en ai marre de vivre, tu peux me tuer stp ? ».
« Complètement taré.» Lâcha-t-elle pour elle-même lorsqu’elle reprit sa route.
Elle n’aimait pas du tout l’idée d’être appréciée d’un vampire, surtout d’un chef de clan. Surtout pour son caractère. Le problème étant qu’elle ne pouvait pas changer, et que, visiblement, quoiqu’elle disait, ou faisait, finissait par alimenter la sympathie de Dwight Hodgkin à son égard. Rah, ça l’énervait ! Elle donna un coup de pied dans un tronc d’arbre, qui céda dans un craquement sinistre sous le choc.
Joder !
Des oiseaux s’envolèrent précipitamment de la cime d’un arbre. La forêt entière elle-même semblait craindre son courroux. Elle avait probablement raison, car le premier animal qui la ferait chier risquait bien d’y passer. Elle avait besoin de se changer les idées. De digérer tout ça. Entre ce blanc-bec rouquin, et cet américain complètement dingue, elle avait eu sa dose de sang-purs pour l’année. Le prochain qu’elle croiserait y resterait. Aussi, elle prit la direction du seul endroit qui pourrait assouvir son besoin du moment : les bars des bas-fonds. Sur le chemin, elle s’alluma une clope pour passer ses nerfs. Elle n’était pas spécialement accro à la nicotine, puisque son corps s’en débarrassait aisément. Mais le geste la calmait.
Une fois revenue en ville, elle entreprit de se trouver un bar qui servait les alcools les plus forts de la région. Il lui fallait bien ça, pour lui faire passer le gout amer que lui laissait cette entrevue.
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