[Event] En quête de vérité (22-23/04/2018)
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Raphaël de La Roche#97691#97691#97691#97691#97691#97691#97691
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Dim 1 Juil 2018 - 0:29
Je sortis de la maison de Junya. J’entendis deux séries de pas différentes derrière moi, signe que mes amis me suivaient de près. Je passai une main dans mes cheveux ébouriffés, totalement indiscipliné depuis ces dernières heures. Je devais vraiment faire peine à voir. Cela dit, ce n’était pas le moment de m’apitoyer sur mon sort. J’avais un objectif, et je n’allais me laisser distraire alors que je venais seulement de trouver la force pour agir. Je jetai un œil derrière mon épaule et fis un signe à mes congénères pour leur indiquer le chemin. Le lieu du drame se trouvait à presque une demi-heure de marche pour de simples mortels. Mais nous n’en faisions pas partie. Et comme le temps jouait contre nous, je passai à la vitesse supérieure.
En soi, courir en puisant dans mes ressources de vampire me fit du bien. Je pus évacuer les énergies négatives et clarifier mon esprit, ce qui serait utile pour l’enquête à venir. Car il s’agissait bien de ça. Non pas que je doutais des compétences des autorités ou des fameux chevaliers de l’ombre, mais en tant que vampires, nous avions des atouts incontestables. Nous pourrions détecter une odeur indiscernable pour un nez humain, et en pleine nuit notre nyctalopie représentait également un avantage. Si nous ajoutions à cela nos propres capacités personnelles, à savoir nos dons uniques, nous représentions de précieux alliés pour les enquêteurs.
Nous atteignîmes le quartier commerçant en quelques minutes. Je ralentis le rythme pour finir par m’arrêter dans une ruelle à proximité du lieu de travail de feu ma fiancée. Il n’était pas spécialement discret de faire irruption ainsi au centre-ville. Cependant ça faisait longtemps que la discrétion ne signifiait plus grand-chose à Nakanoto. Les vampires commençaient à être connus ici, et puis honnêtement ma première préoccupation n’était pas de passer inaperçu. Je fis quelques pas en direction des petits commerces avant de m’immobiliser.
- C’est juste là-bas… dis-je en pointant une rue en face.
Les lieux avaient été balisés depuis par les autorités compétentes -certainement des hunters. J’apercevais de ma position l’extrémité d’une bande de scène de crime, et j’imaginais très bien qu’un agent était chargé de surveiller les lieux. Junya et Ruby arrivèrent à mon niveau tandis que je fixais toujours le commerce d’Emeraude. Comme je le craignais, les images refirent surface. Je baissai la tête en me pinçant l’arrête du nez entre le pouce et l’index, les yeux fermés. Une boule se forma dans ma gorge et je dus prendre une profonde inspiration pour juguler les émotions qui m’assaillaient. Je sentis un contact discret sur mon épaule et sur ma main. Mes amis me soutenaient selon leur moyen et c’était déjà beaucoup.
- Rapprochons-nous, je vais vous montrer.
Je parcourus les dizaines de mètres qui nous séparaient encore du lieu du drame. En nous voyant approcher, l’agent en charge de la sécurité vint à ma rencontre pour me demander de passer mon chemin. Je lui expliquai donc la situation, comme quoi j’étais le fiancé de la victime, que j’avais contacté les secours pendant qu’elle rendait son dernier souffle puis que j’avais reconnu le corps à la morgue. Je tendis même ma carte d’identité pour appuyer mes dires. Je présentai ensuite mes deux amis et exposai la raison de notre venue. Après une rapide vérification l’agent hocha la tête et nous autorisa à rester. Je le sentais encore réticent à l’idée que nous pussions enquêter. J’avisai la garde de l’épée accrochée à sa ceinture, me confirmant qu’il s’agissait d’un hunter et que je pouvais donc jouer franc jeu et le rassurer sur notre capacité à nous défendre seuls.
- Mes amis et moi ne sommes pas humains. Nous avons les moyens de faire face à une menace surnaturelle.
Junya avait affirmé avoir déjà discuté avec le chef des chevaliers des ombres. Je savais pas s’ils transmettaient ce genre d’information dans leurs rangs, mais mon ami pourrait toujours le préciser au besoin, si l’agent n’était pas assez convaincu. Il est vrai que nous n’étions pas dans son champ de vision en arrivant, il n’avait pas pu assister à notre course hors du commun. Enfin, il finit par donner son accord, tout en nous demandant de préserver les lieux au maximum, ce que je trouvais parfaitement normal. Je me tournai alors vers mes congénères en tendant une main vers la silhouette dessinée à la craie sur le sol, à l’intérieur de la zone sécurisée. On voyait encore une trace sombre autour, laissée par le sang d’Emeraude.
- Elle était allongée là, je m’étais agenouillé sur sa gauche.
Ma voix tremblait ; c’était éprouvant de resituer les événements. Seule la volonté de découvrir la vérité en sa mémoire me permettait de tenir le coup -en plus de la présence de mes amis. Je ne pouvais pas leur apprendre grand-chose d’autre moi-même, malheureusement. Je n’avais rien remarqué la nuit précédente, l’odeur de sang avait surpassé toutes les autres et les lieux étaient déjà désert quand j’étais arrivé. Ils seraient sans doute plus avisés que moi, n’ayant peut-être pas assez de recul pour me montrer efficace en tant qu’enquêteur. Que ferions-nous sans des amis de confiance ?
En soi, courir en puisant dans mes ressources de vampire me fit du bien. Je pus évacuer les énergies négatives et clarifier mon esprit, ce qui serait utile pour l’enquête à venir. Car il s’agissait bien de ça. Non pas que je doutais des compétences des autorités ou des fameux chevaliers de l’ombre, mais en tant que vampires, nous avions des atouts incontestables. Nous pourrions détecter une odeur indiscernable pour un nez humain, et en pleine nuit notre nyctalopie représentait également un avantage. Si nous ajoutions à cela nos propres capacités personnelles, à savoir nos dons uniques, nous représentions de précieux alliés pour les enquêteurs.
Nous atteignîmes le quartier commerçant en quelques minutes. Je ralentis le rythme pour finir par m’arrêter dans une ruelle à proximité du lieu de travail de feu ma fiancée. Il n’était pas spécialement discret de faire irruption ainsi au centre-ville. Cependant ça faisait longtemps que la discrétion ne signifiait plus grand-chose à Nakanoto. Les vampires commençaient à être connus ici, et puis honnêtement ma première préoccupation n’était pas de passer inaperçu. Je fis quelques pas en direction des petits commerces avant de m’immobiliser.
- C’est juste là-bas… dis-je en pointant une rue en face.
Les lieux avaient été balisés depuis par les autorités compétentes -certainement des hunters. J’apercevais de ma position l’extrémité d’une bande de scène de crime, et j’imaginais très bien qu’un agent était chargé de surveiller les lieux. Junya et Ruby arrivèrent à mon niveau tandis que je fixais toujours le commerce d’Emeraude. Comme je le craignais, les images refirent surface. Je baissai la tête en me pinçant l’arrête du nez entre le pouce et l’index, les yeux fermés. Une boule se forma dans ma gorge et je dus prendre une profonde inspiration pour juguler les émotions qui m’assaillaient. Je sentis un contact discret sur mon épaule et sur ma main. Mes amis me soutenaient selon leur moyen et c’était déjà beaucoup.
- Rapprochons-nous, je vais vous montrer.
Je parcourus les dizaines de mètres qui nous séparaient encore du lieu du drame. En nous voyant approcher, l’agent en charge de la sécurité vint à ma rencontre pour me demander de passer mon chemin. Je lui expliquai donc la situation, comme quoi j’étais le fiancé de la victime, que j’avais contacté les secours pendant qu’elle rendait son dernier souffle puis que j’avais reconnu le corps à la morgue. Je tendis même ma carte d’identité pour appuyer mes dires. Je présentai ensuite mes deux amis et exposai la raison de notre venue. Après une rapide vérification l’agent hocha la tête et nous autorisa à rester. Je le sentais encore réticent à l’idée que nous pussions enquêter. J’avisai la garde de l’épée accrochée à sa ceinture, me confirmant qu’il s’agissait d’un hunter et que je pouvais donc jouer franc jeu et le rassurer sur notre capacité à nous défendre seuls.
- Mes amis et moi ne sommes pas humains. Nous avons les moyens de faire face à une menace surnaturelle.
Junya avait affirmé avoir déjà discuté avec le chef des chevaliers des ombres. Je savais pas s’ils transmettaient ce genre d’information dans leurs rangs, mais mon ami pourrait toujours le préciser au besoin, si l’agent n’était pas assez convaincu. Il est vrai que nous n’étions pas dans son champ de vision en arrivant, il n’avait pas pu assister à notre course hors du commun. Enfin, il finit par donner son accord, tout en nous demandant de préserver les lieux au maximum, ce que je trouvais parfaitement normal. Je me tournai alors vers mes congénères en tendant une main vers la silhouette dessinée à la craie sur le sol, à l’intérieur de la zone sécurisée. On voyait encore une trace sombre autour, laissée par le sang d’Emeraude.
- Elle était allongée là, je m’étais agenouillé sur sa gauche.
Ma voix tremblait ; c’était éprouvant de resituer les événements. Seule la volonté de découvrir la vérité en sa mémoire me permettait de tenir le coup -en plus de la présence de mes amis. Je ne pouvais pas leur apprendre grand-chose d’autre moi-même, malheureusement. Je n’avais rien remarqué la nuit précédente, l’odeur de sang avait surpassé toutes les autres et les lieux étaient déjà désert quand j’étais arrivé. Ils seraient sans doute plus avisés que moi, n’ayant peut-être pas assez de recul pour me montrer efficace en tant qu’enquêteur. Que ferions-nous sans des amis de confiance ?
Invité
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Sam 7 Juil 2018 - 14:47
Ensemble, nous gagnâmes le quartier commerçant à pied, dans un silence pesant, mais nécessaire. Détendre l’atmosphère aurait été déplacé, et il n’y avait rien de plus à ajouter, rien qui aurait pu aider plus mon ami à affronter ce qui s’était passé et ce qui allait venir. Bien que calme et posé, prêt à prendre les dispositions qu’il fallait pour régler cette affaire au plus vite, je ruminais mes propres angoisses. En avançant, je serrais la main de Ruby dans la mienne, me disant que ç’aurait pu être elle là-bas, en ville, gisant sur un trottoir tâché de sang. Ma compagne avait certes plus de ressources qu’une humaine, mais quelle différence face à un lycan fou implacable ? Ils étaient plus puissants en termes de force brute, et surtout, bien plus résistants. Nos griffes ricochaient sur leur cuir comme des balles sur un blindage, et si par miracle, il nous arrivait de les blesser, les chairs se reconstituaient si vite que cela servait bien peu. Seule la pureté de mon sang et les pouvoirs qui l’accompagnaient me permettaient d’affronter un tel loup d’égal à égal, sans trop avoir à craindre d’en mourir, mais sans certitude non plus de l’emporter. Ruby était forte, mais elle ne disposait ni de ma téléportation, de ma capacité à attirer mon adversaire dans une dimension qui était mienne.
Raphaël se mit à courir. Lâchant la main de mon amie pour ne pas entraver ses mouvements, je le suivis. Nous avions peut-être tort de nous afficher ainsi, même si ceux qui doutaient de notre existence étaient de plus en plus rares à Nakanoto. A cet instant, cela n’avait pas d’importance. Je comprenais ce besoin de s’évacuer l’esprit. Faire quelque chose d’intense aidait. Faire quelque chose de plus ou moins interdit encore plus. A l’époque, je le vivais comme une trahison et je l’avais rejeté. Je l’avais tant regretté par la suite.
Nous nous arrêtâmes non loin des banderoles de police. Je perçus à nouveau le trouble de Raphaël. L’odeur du sang séché nous parvenait déjà d’ici. Sans en rajouter, je posais simplement ma main sur son épaule tandis que nous rejoignions la scène de crime. Si les rubans jaunes étaient bien officiels, l’agent à l’entrée portait la veste des Chevaliers de l’ombre et une épée à son côté, certainement son arme anti-vampire. A n’en pas douter, l’Ordre avaient obtenu un statut particulier sur cette enquête. La police locale était totalement dépassée par les évènements surnaturels. Jusqu’à maintenant, nous nous étions toujours arrangés pour qu’ils n’aient pas trop à y fourrer leur nez. Une disparition inexpliquée arrivait par ci par là, mais rien qui ne semblât avoir de dénominateur commun et surtout, pas de corps marqués de manière aussi étrange. Avant que ces scènes de crimes ne s’enchaînassent en pleine ville, les humains acceptaient beaucoup mieux l’explication d’une attaque d’ours que de loups géants humanoïdes.
Mon bras droit entreprit de le convaincre. A raison, le hunter semblait cependant réticent à nous laisser entrer. Bien que nous ne soyons pas humains, et que la plupart des indices avaient sans doute déjà été étudiés, laisser des étrangers auraient été une grave erreur, que je n’aurais pas manqué de faire remonter à ses supérieurs. Il y avait quelque part un responsable à tout ça, et au vu de toutes ces scènes de crimes qui avaient été tues dans les médias, il cherchait à faire taire l’affaire. Je n’étais pas du genre à intervenir dans les erreurs des gens, mais ici, cela aurait pu avoir des conséquences graves sur la suite de l’enquête. Je me demandais si ma dégaine ne le rendais pas sceptique également. Je n’avais évidemment pas pris le temps d’enfiler mon costume, peu confortable, et bien moins pratique en cas de situation de combat que mon habituel kimono passé sur mon pantalon. Je sortis un passeport japonais en bonne et due forme à mon véritable nom.
« Je suis Junya Ryan. Votre chef vous a peut-être fait part de notre partenariat ? »
Apparemment, c’était le cas. Mon nom fit son petit effet. Le hunter, soudainement bien plus respectueux, accepta de nous laisser entrer contre la promesse de préserver les lieux, et ajouta que trois personnes étrangères à leur Ordre ou à la police serait un maximum qu’il pourrait laisser passer. C’était très certainement une nouvelle recrue. Un hunter plus expérimenté aurait reconnu rapidement le visage d’un des sept plus puissants vampires de ce monde. Hermansson ne s’y était pas laissé tromper, lui.
D’Emeraude il ne restait en ces lieux qu’un dessin à la craie blanche et une flaque de sang séché sur le bitume du petit trottoir. C’était une étrange sensation. Je ne l’avais jamais rencontrée, mais elle avait fait le bonheur de mon plus proche ami. Attendant que Raphaël fût prêt mentalement à affronter cette enquête et à nous décrire la scène plus en détail, je me tins là, respectant sa douleur. Il prit finalement la parole, d’une voix tremblante.
« Elle était allongée là. Je m’étais agenouillé sur sa gauche. »
J’observai gravement l’empreinte de ses genoux dans le sang séché qui confirmaient ses dires. Il n’était pas là avant. Il ne pourrait pas nous en dire plus. Profitant de l’effet que je produisais sur le hunter, je lui demandais d’un ton empreint d’autorité :
« Dites-moi, monsieur, y a-t-il eu des témoins ? »
Je faisais confiance à mes amis pour commencer à chercher d’éventuels indices oubliés. Ruby avait toujours eu un bien meilleur odorat que moi. Sa partie louve contribuait grandement à améliorer ses sens. Quant à Raph, bien qu’il ne fût pas dans un état aussi calme que je pouvais l’être, il était à peut-être à même de se souvenir de détails auxquels je n’aurais pas accès.Action : Discuter avec un chevalier
Prédéfinie ou secrète : Secrète
Coût en PA : 2
Le Narrateur#97836#97836#97836#97836#97836
Vieux sage
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Sam 14 Juil 2018 - 16:51
Quartier commerçant
« Ruelles »
A ta question, le chevalier se râcle la gorge avant de répondre d’une voix calme et posée. Il explique qu’ils ont reçu le témoignage d’un jeune homme qui, cette nuit-là, aurait entendu un cri aigu et d’étranges grognements bestiaux. Le témoin s’est d’abord caché, apeuré, puis s’est précipité pour voir ce qu’il se passait. Il lui semble avoir aperçu une ombre déformée dans un coin de rue -le chevalier la désigne du doigt- alors qu’il avançait vers le lieu du drame. Quand il est arrivé, il a vu un homme blond se précipiter à vitesse surhumaine vers le corps de la victime. Il a pris peur devant ce phénomène, mais il est revenu raconter ce qu’il a vu et entendu lorsqu’il a appris pour l’agression.
Le chevalier adresse un regard à la fois gêné et navré à Raphaël en ajoutant que le témoin pensait qu’il était impliqué. Mais il tente de vous rassurer en affirmant que le comportement du vampire a tout de suite chassé les soupçons, par le fait d’appeler les secours et de décliner son identité à la morgue lors de la reconnaissance du corps. A part ça, il rapporte qu’il n’y a eu aucun témoin visuel de l’attaque en elle-même, étant donné l’heure tardive.
PA :
Junya Ryan : -2 PA (Discuter avec le Chevalier) [reste 4]
Le chevalier adresse un regard à la fois gêné et navré à Raphaël en ajoutant que le témoin pensait qu’il était impliqué. Mais il tente de vous rassurer en affirmant que le comportement du vampire a tout de suite chassé les soupçons, par le fait d’appeler les secours et de décliner son identité à la morgue lors de la reconnaissance du corps. A part ça, il rapporte qu’il n’y a eu aucun témoin visuel de l’attaque en elle-même, étant donné l’heure tardive.
PA :
Junya Ryan : -2 PA (Discuter avec le Chevalier) [reste 4]
Invité
Invité
Jeu 9 Aoû 2018 - 22:51
- Le vampire se leva, prêt à passer à l’action. Je vis une seconde le visage de l’homme qui était l’ami de Junya et non cette personne dévastée qui avait perdu un être cher. Un regain d’énergie et de colère me traversa à cette pensée, l’injustice de la vie n’était plus à prouver aujourd’hui… Nous nous mîmes en route et alors que nous quittions la demeure je sentis la main de mon compagnon se glisser dans la mienne. Je n’eus pas besoin de le regarder pour savoir ce qui le préoccupait, je pressai ses doigts dans ma paume comme pour le réconforter. Il n’y avait pas de mot à dire, le rassurer n’aurait servi à rien : lui comme moi étions conscients de la limite de notre mortalité, enfin, encore plus de la mienne. Mais j’espérais sincèrement que si une telle chose devait advenir il pourrait continuer à assumer le rôle qui était le sien et à faire avancer son point de vue chez ceux de notre race. Il était important aujourd’hui que des personnes aient la volonté de faire changer les choses.
Notre contact se rompit lorsque Raphaël commença à courir. Nous ne fîmes aucune remarque et le suivirent sur le même rythme. Je ne pus m’empêcher d’apprécier cette allure, d’habitude nous faisions toujours attention de brider nos capacités pour ne pas choquer ou interpeler les simples humains, ne pas attirer l’attention. Mais pour une fois cela faisait du bien de se libérer l’espace de quelques instants de cette contrainte. Je n’eus pas le loisir de laisser mon esprit vagabonder longtemps : nous étions déjà arrivés. Nous reprîmes un rythme normal pour ne pas surprendre les hunters sûrement présents sur les lieux. Aussitôt l’odeur métallique du sang assaillit mes narines et je pouvais savoir sans qu’il me l’eût dit qu’il s’agissait d’une femme humaine. Je tournai les yeux vers notre ami qui semblait hésiter à nouveau, j’avais envie de le prendre dans mes bras, mais ce n’était pas ce qui aurait pu l’aider en cette seconde, je me contentai alors de presser sa main pour lui faire sentir que nous étions là, présents avec lui, prêts à le soutenir quoiqu’il arrive. Cela parut suffisant : il avança et nous lui emboitâmes le pas. A peine étions-nous sortis du couvert qu’offrait le bâtiment que les hommes présents furent aux aguets. Hunters… Leur réaction était trop vive pour n’appartenir qu’à de simples humains. Nous gardâmes une attitude inoffensive pour qu’ils ne doutent pas de nos bonnes intentions. Je laissais mes compagnons parler, fixant la tâche sombre qui nous attendait quelques mètres plus loin. Je réprimai un sourire ironique lorsque Junya prouva son identité, j’ignorais que dans le monde dans lequel nous vivions il avait besoin de ce genre de futilité. Rares étaient ceux qui ignoraient qui étaient les chefs de clan des vampires, mais visiblement cela arrivait encore. Peu importe, cela fit son effet et nous pûmes nous rapprocher sans plus de cérémonie.
- « Elle était allongée là. Je m’étais agenouillé sur sa gauche. »
Je jetai un coup d’œil à Raphaël est posai une seconde ma paume sur son épaule avant de m’agenouiller. Je pouvais presque voir ce qu’il venait de dire. La forme féminine blessée, mourante, la présence mâle, toute cette douleur. Je tendis la main mais ne posai pas mes doigts sur le sol, j’ignorais comment pouvait réagir les ‘’vigiles’’ présents si je faisais cela. Je tournai la tête vers eux lorsque Junya interrogea le Chasseur. Sa réponse m’interpella et je dirigeai mon attention vers le recoin qu’il indiquait. Etait-ce le tueur que le témoin avait entraperçu ? Est-ce que la créature qui avait fait ça avait eu peur de la présence du vampire ? Pourquoi n’avait-il pas tué le témoin comme il l’avait fait pour Emeraude sinon ? Sa folie meurtrière était alors passée, un cadavre par soirée lui suffisait ? Trop de questions… Pas assez de réponses. Je me demandai si je pouvais en apprendre plus, je me concentrai de nouveau sur la tâche brune au sol, formée par le sang qui avait été versé et qui maintenant ne semblait être plus qu’une ombre au sol. Que de gâchis…
Je fermai les yeux et entrouvris les lèvres, pour essayer de mieux capter les odeurs. C’était difficile, beaucoup d’informations me venaient et il fallait faire un tri. Réussir à ne pas tenir compte de tous les produits chimiques qui avaient pu être utilisés, pour prélever sang ou empreintes ou que sais-je encore… De la fragrance de chaque personne qui avait pu passer plus ou moins près du périmètre et dieu sait que sur une scène de crime il y en a toujours, surtout quand elle est rendue publique et que les mortels s’en mêlent. Une fois que j’eus pu analyser et éliminer ces données j’inspirai plus profondément et fus submergée par les émotions. Le parfum de la mort était encore fort et laissait un goût amer sur ma langue mêlé à celui du sang versé. Je percevais aussi l’immense désespoir de notre ami et je dus lutter pour ne pas me laisser envahir par ce sentiment tenace. Je sentis vaguement des larmes couler le long de mes joues mais cela me parut lointain, si lointain alors qu’une autre réalité s’imposait à moi.
Action : Utiliser les sens lupins de Ruby pour découvrir d'éventuels indices supplémentaires
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Ven 17 Aoû 2018 - 17:00
Quartier commerçant
« Ruelles »
Au delà des habituelles odeurs des rues de la ville, tu sens encore planer une faible odeur de loup. L'odeur est un peu plus complexe, mais la piste est trop froide pour le déterminer? Cependant, tu es maintenant certaine que votre hypothèse des loups-garous est exacte.
Cette confortation dans votre hypothèse te rend 1 PA. Tu penses même peut-être pouvoir suivre la piste, pour 2 PA de plus.
PA :
Ruby Ookami : -1 PA, + 1 PA [reste 6]
Cette confortation dans votre hypothèse te rend 1 PA. Tu penses même peut-être pouvoir suivre la piste, pour 2 PA de plus.
PA :
Ruby Ookami : -1 PA, + 1 PA [reste 6]
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Sam 25 Aoû 2018 - 15:51
Comme je m’y attendais, Junya ne manqua pas de se faire connaître de l’agent, qui devait donc faire partie des chevaliers des ombres. Celui-ci devait avoir entendu parler de lui, car il réagit aussitôt. L’information avait dû circuler dans leurs rangs que leur chef connaissait le dirigeant du clan Backloy Ryan. Mon ami entreprit de discuter avec le hunter pour avoir plus d’informations sur ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Je tendis une oreille attentive à la réponse de l’humain.
Je fronçai les sourcils. Un humain avait été témoin de la scène ? Je ne me souvenais même pas en avoir vu un, ni entendu ou senti. Cependant, j’étais à ce moment là bien trop perturbé pour prêter attention à mon environnement. Et au récit du hunter, j’avais visiblement fait appel à ma grande vitesse pour me précipiter au chevet de ma fiancée mourante. Je ne m’en souvenais même pas. Mais il avait sans doute raison. Lorsque vous étiez en cas d’urgence, vous faisiez sauter les verrous de la société ou de votre propre psyché. Il n’était donc pas improbable que j’eusse fait preuve d’imprudence. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir pris peur, ni de m’avoir cru responsable de ce qu’il s’était passé. Mais mon cœur se serra davantage, si tant est que ce fût possible.
Les paroles rassurantes du hunter ne me firent pas un grand effet. A dire vrai, je m’en fichais de savoir si on me croyait coupable ou non. Ça ne me rendrait pas Emeraude. Tant qu’on ne m’emprisonnait pas une deuxième fois pour un crime que je n’avais pas commis… Ils pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient. De toute façon, avec Junya à mes côtés, je savais que ça ne se reproduirait plus. Et c’était peut-être ma seule consolation dans l’histoire.
Je jetai un œil à Ruby. Après voir examiné les lieux, elle avait fermé les yeux et semblait depuis en pleine introspection. Je me doutais qu’elle faisait appel à ses sens lupins pour identifier des odeurs qui auraient pu nous échapper. Elle avait toujours eu un odorat plus fin que le nôtre, et c’était aujourd’hui un talent indéniable. J’aperçus des larmes discrètes couleur sur ses joues pâles, ce qui m’interloqua. Que se passait-il ?
- Tout va bien, Ruby ? lui demandai-je, inquiet de cette réaction intense de sa part.
De mon côté, je ne savais trop que faire pour les aider. Je fermai les yeux à mon tour, pour tenter de me souvenir de quelque chose d’utile. Malheureusement, une fois plongé dans le noir de mon esprit, je revivais incessamment la scène ; difficile, dans ces conditions, d’isoler des détails exploitables. Je n’y arriverais probablement pas seul, du moins pas tout de suite. Je rouvris les yeux, le regard vague.
- Désolé, je ne me souviens de rien qui puisse nous aider…
Je poussai un soupir las. J’aurais tellement voulu trouver la solution à notre problème d’un claquement de doigt. Trouver un détail dans ma mémoire, quelque chose qui nous permettrait de mettre tout de suite la main sur l’auteur de ce crime, et pouvoir remonter, peut-être, à celui, celle, ou ceux qui étaient responsables du mal qui rongeaient les lycans, si tout du moins il y en avait. Que se passerait-il, s’il s’avérait qu’ils souffraient d’une maladie, d’une dégénérescence d’origine naturelle ? Il n’y aurait donc personne à blâmer ? Si, peut-être… ceux qui leur avaient donné vie, contre leur gré.
Puisque mes souvenirs ne pouvaient à l’heure actuelle nous faire avancer, je décidai de faire le tour des lieux, dans l’espoir fugace de remarquer quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Je me mis donc à inspecter la ruelle, sans trop savoir ce que je cherchais réellement. C’était surtout pour m’occuper l’esprit. Si je ne me mettais pas à l’action, je finirais par me laisser submerger par les émotions, et c’était la dernière chose dont nous avions besoin ce soir.
Je fronçai les sourcils. Un humain avait été témoin de la scène ? Je ne me souvenais même pas en avoir vu un, ni entendu ou senti. Cependant, j’étais à ce moment là bien trop perturbé pour prêter attention à mon environnement. Et au récit du hunter, j’avais visiblement fait appel à ma grande vitesse pour me précipiter au chevet de ma fiancée mourante. Je ne m’en souvenais même pas. Mais il avait sans doute raison. Lorsque vous étiez en cas d’urgence, vous faisiez sauter les verrous de la société ou de votre propre psyché. Il n’était donc pas improbable que j’eusse fait preuve d’imprudence. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir pris peur, ni de m’avoir cru responsable de ce qu’il s’était passé. Mais mon cœur se serra davantage, si tant est que ce fût possible.
Les paroles rassurantes du hunter ne me firent pas un grand effet. A dire vrai, je m’en fichais de savoir si on me croyait coupable ou non. Ça ne me rendrait pas Emeraude. Tant qu’on ne m’emprisonnait pas une deuxième fois pour un crime que je n’avais pas commis… Ils pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient. De toute façon, avec Junya à mes côtés, je savais que ça ne se reproduirait plus. Et c’était peut-être ma seule consolation dans l’histoire.
Je jetai un œil à Ruby. Après voir examiné les lieux, elle avait fermé les yeux et semblait depuis en pleine introspection. Je me doutais qu’elle faisait appel à ses sens lupins pour identifier des odeurs qui auraient pu nous échapper. Elle avait toujours eu un odorat plus fin que le nôtre, et c’était aujourd’hui un talent indéniable. J’aperçus des larmes discrètes couleur sur ses joues pâles, ce qui m’interloqua. Que se passait-il ?
- Tout va bien, Ruby ? lui demandai-je, inquiet de cette réaction intense de sa part.
De mon côté, je ne savais trop que faire pour les aider. Je fermai les yeux à mon tour, pour tenter de me souvenir de quelque chose d’utile. Malheureusement, une fois plongé dans le noir de mon esprit, je revivais incessamment la scène ; difficile, dans ces conditions, d’isoler des détails exploitables. Je n’y arriverais probablement pas seul, du moins pas tout de suite. Je rouvris les yeux, le regard vague.
- Désolé, je ne me souviens de rien qui puisse nous aider…
Je poussai un soupir las. J’aurais tellement voulu trouver la solution à notre problème d’un claquement de doigt. Trouver un détail dans ma mémoire, quelque chose qui nous permettrait de mettre tout de suite la main sur l’auteur de ce crime, et pouvoir remonter, peut-être, à celui, celle, ou ceux qui étaient responsables du mal qui rongeaient les lycans, si tout du moins il y en avait. Que se passerait-il, s’il s’avérait qu’ils souffraient d’une maladie, d’une dégénérescence d’origine naturelle ? Il n’y aurait donc personne à blâmer ? Si, peut-être… ceux qui leur avaient donné vie, contre leur gré.
Puisque mes souvenirs ne pouvaient à l’heure actuelle nous faire avancer, je décidai de faire le tour des lieux, dans l’espoir fugace de remarquer quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Je me mis donc à inspecter la ruelle, sans trop savoir ce que je cherchais réellement. C’était surtout pour m’occuper l’esprit. Si je ne me mettais pas à l’action, je finirais par me laisser submerger par les émotions, et c’était la dernière chose dont nous avions besoin ce soir.
Action : Inspecter la scène de crime
Prédéfinie ou secrète : Secrète
Coût en PA : 3PA
Prédéfinie ou secrète : Secrète
Coût en PA : 3PA
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Mar 28 Aoû 2018 - 19:35
...
Invité
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Dim 9 Sep 2018 - 19:34
La réponse du hunter ne nous apportait pas grand-chose. Au moins, je savais désormais par où le coupable s’était enfui, mais il ne devait plus être là depuis un moment. Peut-être qu’avec l’odorat de Ruby, nous pourrions espérer en tirer quelque chose, mais rien n’était sûr. Raphaël avait été écarté de l’affaire. Je n’en étais pas surpris. J’avais déjà parlé de Raphaël à Hermansson et le grand chef des Chevaliers savait donc qu’il ne ferait pas de mal à une mouche à cette humaine. Le fait que mon bras droit fût fiancé à une humaine et que cela ne me dérangeât pas avait joué en ma faveur lorsque j’avais bâti cette alliance avec eux. L’humain avait pensé qu’il était coupable, mais la vitesse de Raphaël avait dû l’impressionner. J’observai la probable nouvelle recrue. Les Chevaliers ne recrutaient que des soldats d’élite. Il devait être sacrément bon combattant. Hermansson considérait qu’un membre de son ordre devait être capable d’affronter un level C seul. Ce n’était pas donné à tout le monde. Les vampires, même sans pouvoir, possédaient sans s’entraîner particulièrement la force, la vitesse et les réflexes des meilleurs athlètes humains.
En revenant vers mes amis, j’aperçus des larmes sur les joues de Ruby. Je me rapprochai et passai un bras autour de ses épaules, la collant à moi brièvement avant de la relâcher. Je faisais peu de démonstrations d’affection quand j’étais au travail. Ce n’était ni le lieu ni l’endroit et je m’efforçais de me concentrer sur la tâche qui m’incombait. Mais un petit écart ne ferait pas de mal.
« Tu as senti quelque chose de particulier, ma louve ? » lui demandai-je en glissant mes doigts dans ses cheveux.
« Désolé, je ne me souviens de rien qui puisse nous aider… »
Je me tournai vers Raphaël.
« Ne t’en fais pas. Si nos suppositions sont justes, on ne chasse pas le gibier le plus simple. Pas le genre à laisser des indices évidents. Je recontacterai Hermansson pour savoir s’ils ont trouvé des pièces à conviction et si je pourrais y accéder. »
Même un poil de loup serait un progrès. Si on tenait l’odeur de cet enfoiré, on pouvait sûrement trouver un moyen de le pister. Avant de le tuer, on pourrait l’utiliser pour étudier le comportement des lycans malades, si c’en était un, et même faire des prélèvements pour les envoyer en laboratoire. Je n’avais pas directement les équipements nécessaires, mais je ne doutais pas d’arriver à trouver un moyen. L’argent achetait tout. Les Chevaliers des Ombres aurait peut-être même des chercheurs qui s’y connaissaient déjà dans ce domaine, qui sait ? Il paierait, mais pas avant d’avoir servi à notre cause.
Invité
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Lun 12 Nov 2018 - 9:00
- Je réussis à rester concentrée mais ce ne furent que des brides qui me parvinrent : tout était noyé dans une immense rage. De l’agressivité, de la violence à l’état brut, mêlés à un effluve indéniablement lupin. Je me rejetai en arrière et rouvris les yeux, haletante. Je portai mes doigts à ma joue, mouillée, je ne savais pas trop pourquoi j’avais pleuré, la tristesse de notre ami, la peur de cette rage immense que j’avais ressenti ?
Peu importe, je me redressai en essuyant mes larmes et me tournai vers le Chasseur qui parlait. Je n’avais pas entendu la question qui lui avait été posée même si je me doutais de son sens. Je tournai la tête vers le recoin indiqué par le Chevalier, intriguée. Cela ne collait pas avec cette furie que j’avais perçu, y avait-il autre chose que je n’avais pas pu capter ? Est-ce que la créature qui avait fait ça avait eu peur de la présence du vampire ? Pourquoi n’avait-il pas tué le témoin comme il l’avait fait pour Emeraude ? Sa folie meurtrière était alors passée, un cadavre par soirée lui suffisait ? Trop de questions… Pas assez de réponse.
Je reportai mon attention vers les trois hommes alors que Raphaël me demandait si ça allait. J’allais lui répondre que oui, un peu surprise, alors que que Junya m’étreignait brièvement. C’est alors que je compris leur réaction, conséquence des larmes que j’avais versées. J’esquissai un sourire rassurant et hochai la tête.
- « Rien de grave, ne soyez pas inquiets. »
Raphaël ferma les yeux à son tour, en intense réflexion. J’attendis pour ne pas le déconcentrer. Je comprenais sa frustration, sa colère, sa tristesse, je l’admirais aussi d’un certain côté : tous n’auraient pas eu la force nécessaire pour se relever aussi facilement et se mettre en quête de réponses. Ce monde était injuste et le prouvait une fois de plus. Quand il nous regarda de nouveau la lassitude qui ternissait ses iris était déjà un aveu en soi : il n’arrivait à trouver d’autres indices dans sa mémoire. Il n’y avait rien à y répondre, dire que ça allait s’arranger était faux, du moins pas dans les temps à venir. Seul comprendre ce qui s’était passé pourrait déjà le libérer un petit peu, du moins je l’espérai. J’expliquai ce que j’avais perçu :
- « C’était un Loup, j’en suis sûre à présent, cette odeur m’est familière. Mais il y a autre chose, je n’arrive pas clairement à le définir… Il y a trop de parfums par ici ça brouille mes sens. Il ne reste rien ici qui n’ait pas été souillé. »
En parlant je me concentrai sur les sensations que j’avais eu, gardant mes doigts sur l’avant-bras de Junya et laissant mon esprit totalement ouvert pour qu’il puisse y voir ce que j’avais perçus. Peut-être qu’autre chose pourrait l’alerter lui. Je laissai retomber ma main j’indiquai du menton l’endroit où le témoin avait aperçu son ‘’ombre’’ alors que je sens encore l’odeur du loup en arrière-goût sur mon palais.
- « Mais peut-être que je peux essayer de voir si je peux suivre son odeur. Surtout si c’est lui qui a été ‘’vu’’ par le témoin. »
De nouveau je me concentrai pour essayer de retrouver et d’isoler juste l’odeur du lycan et ne pas me laisser envahir par les émotions autres que je percevais ici.
Action : suivre la piste perçue par Ruby pour voir si elle mène à de nouveaux indices
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Mer 21 Nov 2018 - 16:58
Quartier commerçant
« Ruelles »
En suivant l’odeur lupine, tu quittes la scène de crime et t’engage dans une ruelle voisine. Une poubelle est renversée, comme si quelqu'un avait foncé dedans. Tu penses qu’il a dû s’éclipser par les toits après la collision, car des tuiles sont tombées du bâtiment directement dans la ruelle. Au milieu des débris, tu trouves cependant un ticket en mauvais état qui porte la même odeur. Il est très froissé et a pris un peu l’humidité, mais tu reconnais le ticket de caisse d’une pharmacie, daté de fin mars. C’est une pharmacie du quartier commerçant.
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