[Event] En quête de vérité (22-23/04/2018)
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Raphaël de La Roche#99507#99507#99507#99507#99507#99507#99507
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Sam 15 Déc 2018 - 17:56
Ce sentiment d'inéluctable inutilité était difficile à supporter. Mais je devais pourtant l'accepter, j'étais impuissant actuellement. Je n'avais rien de plus que mes souvenirs récalcitrants pour les aider à trouver des indices sur l'identité du coupable. Alors même que c'était moi qui avait besoin d'aide au départ. Quelle cruelle fatalité. La voix de Ruby m'arracha à ces noires réflexions. Elle confirma qu’il s'agissait bien d'un loup. Mon coeur se contracta. Emeraude ne méritait pas ça. Bien sûr, personne ne le méritait, mais elle encore moins. Son regard empreint de souffrance et de peur alors qu’elle se sentait arrivée au bout du chemin… Il ne me quittait pas. Il me hanterait probablement pendant des mois, voire des années.
Du menton, elle désigna un coin reclu dans l'ombre. Je suivis la direction de son regard pour savoir de quoi elle parlait. L'endroit où avait été aperçu la bête, selon le témoignage de cet anonyme. Si seulement on avait eu un nom, nous aurions pu l'interroger pour avoir plus de détails. Enfin, mes amis, au moins ; car il aurait certainement eu peur en me voyant en premier temps. La louve se mit en mouvement, se dirigeant vers une ruelle à proximité. Je lui emboitai le pas après quelques secondes ; soucieux de ne pas la gêner, je préférais lui laisser de l'espace. Je la vis se baisser pour récupérer quelque chose parmis des débris. Mon coeur s'accelera, portée par une soudaine vague d'espoir. Avait-elle trouvé un indice exploitable ? Je me rapprochai pour en avoir le coeur net.
- Qu'as-tu trouvé ?
Mes yeux se posèrent sur ses doigts, qui tenaient un papier humide et froissé, mais toutefois lisible. Je plissai les yeux pour décrypter le texte dont l'encre avait bavé à divers endroits. Après un examen succinct, et les conclusions de Ruby, je reconnus un ticket de caisse, et plus précisément, celui d'une pharmacie. Et l'adresse, toujours lisible, me frappa.
- Je connais cette pharmacie. J'y ai déjà accompagné Emeraude cet hiver quand elle était malade…
Je m'interrompis un instant, frappé par l'afflux de souvenirs. Tout ceci me paraissait encore si frais que je peinais à discerner le passé du présent. À tel point que je m'attendais presque à l'y trouver au coin de la rue.
- Elle est dans le quartier, venez.
Je les guidai d'un pas vif près du carrefour, adressant toutefois un geste de la main au hunter en poste devant la scène de crime. Le coeur débordant d'espoir, je dechantai cependant très vite en constatant les rideaux de fer. Bien sûr il était trop tard pour y pénétrer, mais il y avait autre chose. Une note avait été placardée sur la devanture.
-“Fermée pour travaux, propriétaires en vacances, réouverture début juin”
Bonté divine. Je me passai distraitement une main dans les cheveux. Ce devait être assez récent, quelques semaines auparavant j'étais passé devant et il y avait toujours du monde. Quel coup du sort… Alors que nous avions un indice tangible pour aller plus loin dans l'enquête, la vie nous coupait la route. D'autant plus que nous n'avions aucun moyen de contacter les propriétaires. Je me tournai vers mes amis, la mine défaite.
- Bon… Il semblerait que la piste s'arrête ici, pour le moment du moins…
Je me retrouvais à court de solution. Ce ticket de caisse représentait notre meilleur espoir d'en savoir plus sur l'identité du lycan, mais tant que les propriétaires n'étaient pas rentrés nous n'aurions pas plus d'informations. Ne voyant pas ce que nous pouvions faire de plus, je m'en remettais à eux.
- Est-ce que vous souhaitez voir autre chose ? Je crois que je vais rentrer. Je dois prévenir Kevin. Et Jess…
Comment leur annoncer ça, alors qu’ils m'avaient déjà ramassé à la petite cuillère à la mort de Sophie et Mickaël ? Mick… mon jumeau ne m'avait pas autant manqué depuis sa disparition.
Du menton, elle désigna un coin reclu dans l'ombre. Je suivis la direction de son regard pour savoir de quoi elle parlait. L'endroit où avait été aperçu la bête, selon le témoignage de cet anonyme. Si seulement on avait eu un nom, nous aurions pu l'interroger pour avoir plus de détails. Enfin, mes amis, au moins ; car il aurait certainement eu peur en me voyant en premier temps. La louve se mit en mouvement, se dirigeant vers une ruelle à proximité. Je lui emboitai le pas après quelques secondes ; soucieux de ne pas la gêner, je préférais lui laisser de l'espace. Je la vis se baisser pour récupérer quelque chose parmis des débris. Mon coeur s'accelera, portée par une soudaine vague d'espoir. Avait-elle trouvé un indice exploitable ? Je me rapprochai pour en avoir le coeur net.
- Qu'as-tu trouvé ?
Mes yeux se posèrent sur ses doigts, qui tenaient un papier humide et froissé, mais toutefois lisible. Je plissai les yeux pour décrypter le texte dont l'encre avait bavé à divers endroits. Après un examen succinct, et les conclusions de Ruby, je reconnus un ticket de caisse, et plus précisément, celui d'une pharmacie. Et l'adresse, toujours lisible, me frappa.
- Je connais cette pharmacie. J'y ai déjà accompagné Emeraude cet hiver quand elle était malade…
Je m'interrompis un instant, frappé par l'afflux de souvenirs. Tout ceci me paraissait encore si frais que je peinais à discerner le passé du présent. À tel point que je m'attendais presque à l'y trouver au coin de la rue.
- Elle est dans le quartier, venez.
Je les guidai d'un pas vif près du carrefour, adressant toutefois un geste de la main au hunter en poste devant la scène de crime. Le coeur débordant d'espoir, je dechantai cependant très vite en constatant les rideaux de fer. Bien sûr il était trop tard pour y pénétrer, mais il y avait autre chose. Une note avait été placardée sur la devanture.
-“Fermée pour travaux, propriétaires en vacances, réouverture début juin”
Bonté divine. Je me passai distraitement une main dans les cheveux. Ce devait être assez récent, quelques semaines auparavant j'étais passé devant et il y avait toujours du monde. Quel coup du sort… Alors que nous avions un indice tangible pour aller plus loin dans l'enquête, la vie nous coupait la route. D'autant plus que nous n'avions aucun moyen de contacter les propriétaires. Je me tournai vers mes amis, la mine défaite.
- Bon… Il semblerait que la piste s'arrête ici, pour le moment du moins…
Je me retrouvais à court de solution. Ce ticket de caisse représentait notre meilleur espoir d'en savoir plus sur l'identité du lycan, mais tant que les propriétaires n'étaient pas rentrés nous n'aurions pas plus d'informations. Ne voyant pas ce que nous pouvions faire de plus, je m'en remettais à eux.
- Est-ce que vous souhaitez voir autre chose ? Je crois que je vais rentrer. Je dois prévenir Kevin. Et Jess…
Comment leur annoncer ça, alors qu’ils m'avaient déjà ramassé à la petite cuillère à la mort de Sophie et Mickaël ? Mick… mon jumeau ne m'avait pas autant manqué depuis sa disparition.
Invité
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Sam 15 Déc 2018 - 21:54
« C’était un loup, j’en suis sûre à présent. Cette odeur m’est familière. Mais il y a autre chose. Je n’arrive pas clairement à le définir… Il y a trop de parfums par ici. Ça brouille mes sens. Il ne reste rien ici qui n’ait pas été souillé. »
A vrai dire, je m’en doutais un peu. Nous autres vampires, avions tous un odorat hors du commun. J’avais juste espéré que la partie lupine de Ruby nous aiderait un peu. Mais pas de doute, trop de temps s’était écoulé. Les flics avaient marché partout. Une bonne dizaine d’odeur humaines se mêlaient.
« Les méthodes d’enquête des humains ne sont pas les mêmes que nous, avec leurs sens bien moins développés… »
Cependant, Ruby parvint à capter une piste. Je savais que j’avais raison de compter sur elle. Elle avait le sens du détail. Je la suivis tandis qu’elle s’engageait dans une ruelle voisine, la couvant du regard au cas où le lycan fou serait encore dans le coin. Il y avait très peu de chance, mais je préférais être trop prudent que pas assez. La ruelle était trop éloignée des lieux du crime pour que les enquêteurs s’y soient penchés pour le moment, mais il était maintenant évident que le meurtrier était passé par là. Une poubelle avait renversé son contenu dans le caniveau. En l’observant de plus près, on pouvait même y voir ce qui ressemblait à l’impact d’une large épaule, à moins que j’extrapolasse un peu. Des tuiles avaient chuté sur le sol lorsque l’inconnu avait sauté sur le toit.
J’observai le ticket qu’elle avait trouvé. J’en approchai mon nez. Pas de doute, il portait l’odeur discrète que j’avais perçu sur la scène de crime. C’était indéniablement un indice intéressant. Avec ce ticket, nous savions où il était allé, et à quelle heure. Il n’y avait plus qu’à aller demander au commerçant s’il se souvenait de quelque chose. Peut-être même une caméra de surveillance avait-elle capturé son image. Nous pourrions découvrir sa forme humaine. Je tapotai affectueusement l’épaule de Ruby en signe d’approbation.
« Bien joué ! »
Raphaël affirma avoir déjà vu la pharmacie. Tout s’enchaînait parfaitement. Avant de partir, je retournai rapidement auprès du Chevalier des Ombres et lui signalait la ruelle afin qu’ils étudient la piste avec des méthodes plus scientifique. Peut-être avait-il laissé des empreintes… Je lui donnai également le ticket, pour les mêmes raisons, après avoir rapidement recopié toutes les informations sur un bout de papier. Il me faudrait penser à me lancer dans des entreprises plus scientifiques à l’avenir. Nous n’avions rien de ce genre dans le clan Backloy Ryan, mais cela pouvait s’avérer si utile…
J’emboîtai ensuite le pas à mon bras droit. Malheureusement, lorsque nous atteignîmes la pharmacie, celle-ci était fermée pour travaux. Nous aurions pu contacter le propriétaire rapidement, si celui-ci n’était pas en vacances jusqu’à début juin… Nous allions devoir attendre, manifestement. J’espérai qu’il y aurait des empreintes pour accélérer l’enquête.
« Est-ce que vous souhaitez voir autre chose ? Je crois que je vais rentrer. Je dois prévenir Kevin. Et Jess… »
« Non, il semblerait que la suite doive attendre. Je vais aller voir Aaren pour faire ma propre déposition sur cette enquête. Avec un peu de chance, je pourrais faire jouer notre alliance pour la faire passer en priorité. »
Je posai une main réconfortante sur l’épaule de Raphaël.
« Tu devrais te changer les idées après. Propose-leur de sortir, peut-être ? Je sais que ce n’est pas évident, mais c’est toujours mieux que de cultiver ses idées noires chez soi. »
J’embrassai rapidement Ruby.
« On se retrouve au manoir. A tout à l’heure. »
Sur l’instant, je me téléportai.
Invité
Invité
Ven 15 Mar 2019 - 15:22
- [Ce goût subtil qui restait accroché à mes sens… Je fermais de nouveau les yeux pour mieux me concentrer. Il me semble que… Je les rouvris et me dirigeai vers une petite ruelle proche suivant le fil ténu du parfum qui m’intéressait. Visuellement il ne faisait aucun doute que quelqu’un s’était enfui par-là, une poubelle avait été percutée, renversant une partie de son contenu sur le bitume devant nous. Quelques tuiles de toit venaient se mélanger aux débris au sol. Je relevai les yeux comme si j’allais encore pouvoir voir une ombre s’éclipsant par les hauteurs de la ville. Rien… Bien sûr. Je reportai donc mon attention vers le bas, quelque chose m’attirait là mais je n’arrivais pas à mettre la main dessus, je me penchai pour me rapprocher, faisant fi de l’odeur des déchets, qui certes avait été un peu lessivée par la pluie récente, mais qui restait encore bien assez nauséabonde à mon sens. Là ! Je fis quelques pas et me baissai à nouveau, repoussant quelques détritus sans considération pour attraper un bout de papier blanc. C’est comme si pour moi il brillait parmi les autres objets. En réalité c’était un ticket de caisse, d’une pharmacie au vu de ce qui était écrit sur l’entête. Pour confirmer mon intuition je le portai plus près de mon nez : il n’était pas imprégné du fumet de poubelle comme le reste, on pouvait même percevoir encore celui subtil de notre ‘’proie’’. Il était à lui, j’en avais la certitude. Je le tendis à Junya pour qu’il le sente à son tour. Je vis à son expression que lui aussi avait reconnu cette piste. Je lui souris, c’était déjà plus que les données que nous avions depuis le début de cette histoire. Avec un peu de chance le ou les pharmaciens présents à cette date aurait noté quelque chose de particulier chez le client et s’en souviendraient. Peut-être y aurait-il un autre indice, un autre chemin que nous pourrions suivre pour trouver notre coupable. Raphaël prit également connaissance de la trouvaille, il connaissait déjà les lieux. Parfait, ça allait être encore plus rapide alors. Nous attendîmes que Junya aille rapporter nos découvertes au Chevalier des Ombres, ils pourraient étudier la rue à leur tour et le ticket, peut-être qu’avec leurs moyens humains ils pouvaient dévoiler des informations qui n’étaient pas perceptibles par nos sens vampiriques. La technologie fait des merveilles de nos jours, ce n’était pas une voie à négliger.
Nous emboîtâmes le pas à notre ami qui nous guida jusqu’à la pharmacie mentionnée. Rideau bas, normal à cette heure-là, moins normal : l’écriteau placardé sur la vitrine. Je sentis la frustration monter, tout ça pour ça ? J’aurais eu envie de rentrer dans la boutique, voir si je pouvais encore percevoir quelque chose. Mais avec les travaux et le délai de réouverture, plus le passage régulier des personnes dans un tel lieu… Il n’y aurait plus rien d’exploitable. L’enquête s’arrêtait donc là pour aujourd’hui. Ce que confirmèrent mes compagnons. Je me tournai vers eux, nous avions tous les trois des expressions déconfites, mais ce n’était que partie remise. Nous n’abandonnerions pas cette piste, elle était trop précieuse. Nous touchions peut-être du doigt une partie de ce mystère. En juin… En juin nous aurons des réponses, il fallait y croire.
Junya m’embrassa avant de se téléporter pour rejoindre Aaren et lui faire part des avancées de notre recherche.
- « A tout à l’heure… »
Je commençais presque à m’habituer à ce type de disparition soudaine… Presque. Je me tournai vers le noble à mes côtés.
- « Il a raison, change-toi les idées. Je sais, ce n’est pas facile loin de là… Mais tu as des amis pour ça. Sache également que tu es toujours le bienvenu quand tu veux au manoir, pour quoique ce soit. N’hésite pas. »
Je pressai ma main contre son bras en signe d’amitié et lui fis un sourire de réconfort. Je savais que ça n’irait sûrement pas, pas dans les jours à venir. Régulièrement des images allaient lui revenir, des souvenirs, à la fois tellement beaux et tellement venimeux. Le poison finirait par s’atténuer, la douleur finirait par être moins mordante. Il faudrait juste du temps, le seul à pouvoir nous guérir de ce genre de souffrance.
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