Un Dragon au Pays du Soleil Levant
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Elessar Tamoana#100921#100921#100921#100921#100921#100921#100921
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
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Dim 30 Juin 2019 - 13:45
Elessar Rùmil Tamoana
« Espèce unique »
feat Ookurikura (Touken Ranbu) | Fiche d'identité |
Physique
« Les apparences sont souvent trompeuses »
Devant l’entrée d’un appartement en sous-plex de Wellington, une femme patiente. Il est encore tôt le soleil n’est pas encore haut dans le ciel, bien au contraire il commence seulement à se lever. La patiente de la jeune femme arrive à ses ultimes limites et soudain, elle se met à tambouriner à la porte avec ses points.
A l’intérieur, aucun mouvement n’est perceptible au rez-de-chaussée de l’habitation. Tout est calme, pourtant au sous-sol, des bruits commencent à se faire entendre. D’abord celui d’une chute, puis celui de l’eau qui coule suivit par un instant de silence et enfin celui de la montée des marches. C’est à ce moment qu’un jeune homme, d’environ 1m75 et la petite trentaine arrive au premier niveau de son habitation. Sa peau est de couleur mâte mettant en valeur deux orbes d’or où la fatigue peut encore se lire. Les cheveux bruns sont court devant et plus long derrière avec une coloration rouge sur environ la hauteur d’une main, sont tout ébouriffés. La longueur arrière permet de les attacher éventuellement, si l’envie est présente. Sur sa joue gauche, il est possible de voir la trace de l’oreiller encore bien marquée. Ses lèvres légèrement charnues, sans l’être trop, peuvent inviter au baiser tout comme au mystère. Juste au-dessus, un nez busqué complète l’harmonie du visage du jeune homme.
Se ruant avec célérité sur la porte d’entrée, il l’ouvre et se passe une main sur l’arrière du crâne en souriant de manière désolée. La jeune femme entre sans cérémonie.
« Tu es en retard. Grave en retard ! Tu crois que tu peux me faire patienter longtemps comme ça ? T’es franchement pas sérieux, en plus à ce rythme tu vas être en retard pour le Conseil ! Bouge ton cul Elessar ! »
La voix est venimeuse, trahissant l’agacement que la jeune femme éprouve. Pourtant s’il on écoute bien, elle contient une légèrement touche de peine, comme si cette situation n’allait plus se reproduire de si tôt.
Elle n’écoute pas les excuses que le dénommé Elessar lui offre. Non son regard s’attarde sur le corps fin, qui laisse par endroit deviner une musculature sèche bien présente et pouvant être redoutable dans le feu de l’action. Sur ses épaules musclées, son torse nu, ses abdominaux bien dessinés sans l’être trop, ainsi que sur ses pectoraux légèrement marqués. La taille est légèrement marquée et les hanches sont soulignée par un short de sport de couleur gris clair. Le regard est mélancolique.
La jeune femme finit par déposer deux doigts de sa main gauche sur les lèvres du jeune homme. Ceux de sa main droite parcourt le bras gauche du jeune homme en suivant le dessin d’encre brune ancrée dans la peau du jeune homme. Ils partent du poignet, suivant le fils des écailles tracés le long de l’avant-bras et s’enroulant autour de lui. Au passage du coupe, les doigts croisent une première patte, puis une seconde, avant de poursuivre leur course sur le chemin d’écailles. Le dessin d’écailles s’élargit sur le bras, avant de venir mourir sur l’épaule gauche avec une nouvelle patte griffus plus grande que les précédentes croisées. La main droite de la jeune femme délaisse les lèvres qu’elle maintenait close, pour suivre sa propriétaire dans le dos du jeune homme. Là, la man gauche reprend son chemin, terminant la caresse sur le corps du dragon par la tête. Les cornes du dragon mènent à ses yeux expressifs, plein de force et de fureur, sans pour autant être menaçant. Des crocs sont représentés non loin avant d’être dissimulés par les moustaches et le museau.
Enlaçant par derrière le jeune homme et nichant son visage entre les omoplates, elle murmure.
« Tu me manques déjà. »
L’aveu est touchant, et porte toute la peine que l’absence à venir engendre. L’or des yeux du jeune homme se voile de tristesse à leur tour. Il se retourne et embrasse le front de la jeune femme. Entre eux pas besoin de plus, ce baiser signifie tout. Il implique aussi une promesse muette, dont le silence est seul témoin.
« Aller prépare-toi ... c’est la dernière fois que tu te présentes devant le Conseil ... Ton dernier rapport, la dernière transmission d’histoire. Je t’attends dehors. »
Laissez seul dans la fraîcheur de la pièce, l’homme redescend et s’habille. Un pantalon de couleur noir, un t-shirt blanc manche courte simple, par-dessus lequelle il met une chemise à carreau manche courte dans les tons rouges. Tout va lui manquer ici.
« Elessar, ramasse ta queue s’il te plait, tu occupes presque toute la terrasse pour te prélasser au soleil. »
La remarque est faite avec douceur par une dame d’âge mûre. Le susnommé se contente de sortir sa langue, jaune et fourchue, de sa gueule et de courber très légèrement ladite queue. Il faut dire que sur la terrasse, il ne se trouve qu’il n’y a qu’un seul humain et un énorme lézard. L’animal est en réalité un Dragon de Komodo, et n’est que la première forme changeline du fameux Elessar. Qui d’ailleurs prend le soleil, comme tout animal poïkilotherme le fait en cours de journée.
La peau est de couleur noire avec des sillons tirant sur le vert foncé partant de la base de la patte gauche jusqu’à la jonction au niveau de du thorax. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’écailles, mais des multiples plaques d’os renforçant la peau telle une cotte de mailles. Sa taille est autour des 2m30, ce qui lui donne une taille moyenne, pour un total de 60 kilos. La queue, qui gêne le passage, ajoute une distance égale à celle du corps en sus. Il ne fait donc pas parti des plus gros spécimens, même si avec une taille corps et queue de près de 4m60, il ne fait pas parti des plus petits.
Sa gueule, entrouverte, permet de distinguer un grand nombre de dents d’environ 2 cm de longueur chacune. La salive, qui se distingue, est de la couleur du sang à cause des dents qui perce la gencive naturellement.
Il est évident pour la femme d’âge mûre que son invité n’a pas l’intention de bouger plus.
Un jardin. Des arbres et des bambous. Au milieu, il est possible d’apercevoir une boule de poil rougeâtre. Affalé sur une branche, les quatre pattes pendantes de part de d’autre.
C’est un panda roux qui se livre, à cette heure tardive à une sieste digestive, sous le regard amusé de la même dame d’âge mûr qui râlait auparavant contre le Dragon de la terrasse.
Il s’agit du même changelin, mais sous sa seconde forme animale. Nettement plus petite que la première, ne mesurant que 1m04 pour à peine 4.8kg. Sa tête contraste en couleur avec le brun roux de son corps, puisqu’elle tire sur le blanc-roux, avec deux traces rousses sous les yeux. Son petit museau est noir, et ses oreilles sont bien droites tout aussi clair que je reste de la tête.
La patte antérieure gauche possède un camaïeu de couleur allant d’un brun noir soutenu au brun roux se retrouvant sur le dos. Le tout dessinant un motif dans la fourrure. Les trois autres pattes n’arborent qu’une couleur brun noir. On peut voir des griffes épaisses et courbes au bout des pattes, pouvant le rendre dangereux en cas de coup. Sa queue est touffue avec des anneaux de couleur s’harmonisant avec le blanc-roux de la tête et le brun-roux du reste du corps, sauf pour le bout qui porte la même couleur foncée que les pattes.
« J’espère que tu as un jardin dans l’appartement que tu as trouvé là-bas, sinon tu seras bien malheureux et il sera bien risqué de te livrer à ce genre de sieste. »
Un œil s’entrouvre et une oreille bouge, signe que le concerné écoute, mais qu’il en a soit déjà tenu compte, soit que la question mérite d’être réfléchit sous peu.
A l’intérieur, aucun mouvement n’est perceptible au rez-de-chaussée de l’habitation. Tout est calme, pourtant au sous-sol, des bruits commencent à se faire entendre. D’abord celui d’une chute, puis celui de l’eau qui coule suivit par un instant de silence et enfin celui de la montée des marches. C’est à ce moment qu’un jeune homme, d’environ 1m75 et la petite trentaine arrive au premier niveau de son habitation. Sa peau est de couleur mâte mettant en valeur deux orbes d’or où la fatigue peut encore se lire. Les cheveux bruns sont court devant et plus long derrière avec une coloration rouge sur environ la hauteur d’une main, sont tout ébouriffés. La longueur arrière permet de les attacher éventuellement, si l’envie est présente. Sur sa joue gauche, il est possible de voir la trace de l’oreiller encore bien marquée. Ses lèvres légèrement charnues, sans l’être trop, peuvent inviter au baiser tout comme au mystère. Juste au-dessus, un nez busqué complète l’harmonie du visage du jeune homme.
Se ruant avec célérité sur la porte d’entrée, il l’ouvre et se passe une main sur l’arrière du crâne en souriant de manière désolée. La jeune femme entre sans cérémonie.
« Tu es en retard. Grave en retard ! Tu crois que tu peux me faire patienter longtemps comme ça ? T’es franchement pas sérieux, en plus à ce rythme tu vas être en retard pour le Conseil ! Bouge ton cul Elessar ! »
La voix est venimeuse, trahissant l’agacement que la jeune femme éprouve. Pourtant s’il on écoute bien, elle contient une légèrement touche de peine, comme si cette situation n’allait plus se reproduire de si tôt.
Elle n’écoute pas les excuses que le dénommé Elessar lui offre. Non son regard s’attarde sur le corps fin, qui laisse par endroit deviner une musculature sèche bien présente et pouvant être redoutable dans le feu de l’action. Sur ses épaules musclées, son torse nu, ses abdominaux bien dessinés sans l’être trop, ainsi que sur ses pectoraux légèrement marqués. La taille est légèrement marquée et les hanches sont soulignée par un short de sport de couleur gris clair. Le regard est mélancolique.
La jeune femme finit par déposer deux doigts de sa main gauche sur les lèvres du jeune homme. Ceux de sa main droite parcourt le bras gauche du jeune homme en suivant le dessin d’encre brune ancrée dans la peau du jeune homme. Ils partent du poignet, suivant le fils des écailles tracés le long de l’avant-bras et s’enroulant autour de lui. Au passage du coupe, les doigts croisent une première patte, puis une seconde, avant de poursuivre leur course sur le chemin d’écailles. Le dessin d’écailles s’élargit sur le bras, avant de venir mourir sur l’épaule gauche avec une nouvelle patte griffus plus grande que les précédentes croisées. La main droite de la jeune femme délaisse les lèvres qu’elle maintenait close, pour suivre sa propriétaire dans le dos du jeune homme. Là, la man gauche reprend son chemin, terminant la caresse sur le corps du dragon par la tête. Les cornes du dragon mènent à ses yeux expressifs, plein de force et de fureur, sans pour autant être menaçant. Des crocs sont représentés non loin avant d’être dissimulés par les moustaches et le museau.
Enlaçant par derrière le jeune homme et nichant son visage entre les omoplates, elle murmure.
« Tu me manques déjà. »
L’aveu est touchant, et porte toute la peine que l’absence à venir engendre. L’or des yeux du jeune homme se voile de tristesse à leur tour. Il se retourne et embrasse le front de la jeune femme. Entre eux pas besoin de plus, ce baiser signifie tout. Il implique aussi une promesse muette, dont le silence est seul témoin.
« Aller prépare-toi ... c’est la dernière fois que tu te présentes devant le Conseil ... Ton dernier rapport, la dernière transmission d’histoire. Je t’attends dehors. »
Laissez seul dans la fraîcheur de la pièce, l’homme redescend et s’habille. Un pantalon de couleur noir, un t-shirt blanc manche courte simple, par-dessus lequelle il met une chemise à carreau manche courte dans les tons rouges. Tout va lui manquer ici.
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« Elessar, ramasse ta queue s’il te plait, tu occupes presque toute la terrasse pour te prélasser au soleil. »
La remarque est faite avec douceur par une dame d’âge mûre. Le susnommé se contente de sortir sa langue, jaune et fourchue, de sa gueule et de courber très légèrement ladite queue. Il faut dire que sur la terrasse, il ne se trouve qu’il n’y a qu’un seul humain et un énorme lézard. L’animal est en réalité un Dragon de Komodo, et n’est que la première forme changeline du fameux Elessar. Qui d’ailleurs prend le soleil, comme tout animal poïkilotherme le fait en cours de journée.
La peau est de couleur noire avec des sillons tirant sur le vert foncé partant de la base de la patte gauche jusqu’à la jonction au niveau de du thorax. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’écailles, mais des multiples plaques d’os renforçant la peau telle une cotte de mailles. Sa taille est autour des 2m30, ce qui lui donne une taille moyenne, pour un total de 60 kilos. La queue, qui gêne le passage, ajoute une distance égale à celle du corps en sus. Il ne fait donc pas parti des plus gros spécimens, même si avec une taille corps et queue de près de 4m60, il ne fait pas parti des plus petits.
Sa gueule, entrouverte, permet de distinguer un grand nombre de dents d’environ 2 cm de longueur chacune. La salive, qui se distingue, est de la couleur du sang à cause des dents qui perce la gencive naturellement.
Il est évident pour la femme d’âge mûre que son invité n’a pas l’intention de bouger plus.
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Un jardin. Des arbres et des bambous. Au milieu, il est possible d’apercevoir une boule de poil rougeâtre. Affalé sur une branche, les quatre pattes pendantes de part de d’autre.
C’est un panda roux qui se livre, à cette heure tardive à une sieste digestive, sous le regard amusé de la même dame d’âge mûr qui râlait auparavant contre le Dragon de la terrasse.
Il s’agit du même changelin, mais sous sa seconde forme animale. Nettement plus petite que la première, ne mesurant que 1m04 pour à peine 4.8kg. Sa tête contraste en couleur avec le brun roux de son corps, puisqu’elle tire sur le blanc-roux, avec deux traces rousses sous les yeux. Son petit museau est noir, et ses oreilles sont bien droites tout aussi clair que je reste de la tête.
La patte antérieure gauche possède un camaïeu de couleur allant d’un brun noir soutenu au brun roux se retrouvant sur le dos. Le tout dessinant un motif dans la fourrure. Les trois autres pattes n’arborent qu’une couleur brun noir. On peut voir des griffes épaisses et courbes au bout des pattes, pouvant le rendre dangereux en cas de coup. Sa queue est touffue avec des anneaux de couleur s’harmonisant avec le blanc-roux de la tête et le brun-roux du reste du corps, sauf pour le bout qui porte la même couleur foncée que les pattes.
« J’espère que tu as un jardin dans l’appartement que tu as trouvé là-bas, sinon tu seras bien malheureux et il sera bien risqué de te livrer à ce genre de sieste. »
Un œil s’entrouvre et une oreille bouge, signe que le concerné écoute, mais qu’il en a soit déjà tenu compte, soit que la question mérite d’être réfléchit sous peu.
Caractère
« Devinette surprise »
« C’est bon ça enregistre je te dis. Alors er .... par où commencer ? Elle est où la liste que tu voulais que je développe ? »
Une jeune femme entre dans le champ de la caméra, donnant un papier au jeune homme au teint mât devant cette dernière. Elle dépose un baiser sur sa joue avant d’ajouter, mutine.
« Si tu trouves qui tu décris, je paie la tournée ce soir. »
Le scepticisme se lit avec aisance sur le visage du garçon. Rapidement, un large sourire illumine son visage.
« Chiche ! Alors la première qualité est dynamique. Je suppose que cette personne ne tient pas en place avec un adjectif pareil. Seconde qualité : Vif. C’est quoi ça comme qualité ? Il ou elle est rapide ? Ah non ! Tu veux parler de sa capacité de réflexion ! Donc c’est quelqu’un qui en a dans la tête. Ok, fort bien.
Ensuite tu as choisi généreux et serviable. C’est donc un homme que je cherche. Et bien ça signifie qu’il ne compte ni son temps ni ses efforts pour autrui. C’est une bien belle qualité. Après tu en as mis des redondantes parce que jovial et gai c’est le même combat. En somme c’est un bon vivant, positif qui aime la vie et les autres.
Malicieux et rieur ... ton bonhomme aime s’amuser et rire, de fait tu le qualifies de chaleureux. Oui je suppose qu’il doit avoir une personnalité un peu solaire, le rendant attachant. Tu m’expliques comment tu peux lui attribuer la qualité de calme et mature, en parallèle de malicieux ? Tu parles vraiment d’une seule personne ? »
Seul un rire répond à cette récrimination.
« Alors tu as listé après sincère et confiant. Bien, ça veut dire qu’on peut lui faire confiance et qu’il fait confiance, voire qu’il a confiance en lui. Enfin dans la colonne des qualités tu as mi franc, ce qui pour moi va avec sincère, et fidèle. Tient donc ? Tu ne cherches pas à me faire deviner le vieux Tan j’espère ! Et puis tu lui colle des défauts quand tu veux aussi, tu es au courant que ça n’existe pas le mec idéal ? »
Le rire une nouvelle fois tinte derrière l’objectif, qui lui filme sans vergogne la mine dubitative du jeune homme au teint mat. Il tourne la feuille et découvre une seconde liste.
« Alors c’est ça les défauts ? C’est une vaste plaisanterie ? Pour toi être solitaire est un défaut ? Et intrépide ? Tu m’expliques ? Non parce que je ne vois pas en quoi ça peut être des défauts. Et puis sûr de soi non plus d’abord ! Mystérieux ... Il n’a peut-être pas envie de tout dévoiler de lui tout de suite, en quoi c’est un défaut ? Et plutôt que de rire tu pourrais me donner une explication !
Sur ta liste tu enchaînes avec têtu, agressif, colérique et dangereux. D’abord personne n’est têtu, la personne est juste déterminée, nuance importante. Et puis agressif ça ne signifie pas grand-chose, la personne est seulement expressive ... Ok pour les deux autres, ça peut être de vrais défauts. Il est ... sauvage ? Tu entends quoi par-là ? »
Le rire redouble et sur le visage filmé l’illumination se montre. Précédant de peu l’expression de l’indignation.
« Mais je ne suis pas sauvage ! Ni têtu, ni agressif ! Enfin si d’accord agressif je peux l’être si on me cherche un peu trop et je ne suis dangereux que quand je suis sous ma forme de Dragon. Je ne suis pas si vif que ça, par contre je suis instinctif et combatif. Tu l’as toujours dit et ce n’est même pas sur ta fiche ! »
Le rire s’accentue encore, et la jeune femme revient devant l’objectif, embrassant la joue du jeune homme.
« Elessar, tu as pleins de qualités. Celles que j’ai listé, ce sont celles que tu refuses d’accepter et j’ai oublié de marquer que tu es câlin ! Quant à tes défauts ... tu peux carrément être agressif si on te pousse trop, et têtu au possible. Mais tu l’as dit, ça vient de ton côté Dragon. Tout ça fait que tu es si attachant. Aller, coupe ta caméra, le jeu est terminé. Je t’offre une tournée ! »
Le susnommé se renfrogne, mais un sourire se dessine déjà sur ses lèvres. Cédant sans se faire prier, il coupe la caméra, non sans ajouter un dernier point.
« Tu verras, moi aussi je vais te jouer un tour que tu n’oublieras pas ! »
Une jeune femme entre dans le champ de la caméra, donnant un papier au jeune homme au teint mât devant cette dernière. Elle dépose un baiser sur sa joue avant d’ajouter, mutine.
« Si tu trouves qui tu décris, je paie la tournée ce soir. »
Le scepticisme se lit avec aisance sur le visage du garçon. Rapidement, un large sourire illumine son visage.
« Chiche ! Alors la première qualité est dynamique. Je suppose que cette personne ne tient pas en place avec un adjectif pareil. Seconde qualité : Vif. C’est quoi ça comme qualité ? Il ou elle est rapide ? Ah non ! Tu veux parler de sa capacité de réflexion ! Donc c’est quelqu’un qui en a dans la tête. Ok, fort bien.
Ensuite tu as choisi généreux et serviable. C’est donc un homme que je cherche. Et bien ça signifie qu’il ne compte ni son temps ni ses efforts pour autrui. C’est une bien belle qualité. Après tu en as mis des redondantes parce que jovial et gai c’est le même combat. En somme c’est un bon vivant, positif qui aime la vie et les autres.
Malicieux et rieur ... ton bonhomme aime s’amuser et rire, de fait tu le qualifies de chaleureux. Oui je suppose qu’il doit avoir une personnalité un peu solaire, le rendant attachant. Tu m’expliques comment tu peux lui attribuer la qualité de calme et mature, en parallèle de malicieux ? Tu parles vraiment d’une seule personne ? »
Seul un rire répond à cette récrimination.
« Alors tu as listé après sincère et confiant. Bien, ça veut dire qu’on peut lui faire confiance et qu’il fait confiance, voire qu’il a confiance en lui. Enfin dans la colonne des qualités tu as mi franc, ce qui pour moi va avec sincère, et fidèle. Tient donc ? Tu ne cherches pas à me faire deviner le vieux Tan j’espère ! Et puis tu lui colle des défauts quand tu veux aussi, tu es au courant que ça n’existe pas le mec idéal ? »
Le rire une nouvelle fois tinte derrière l’objectif, qui lui filme sans vergogne la mine dubitative du jeune homme au teint mat. Il tourne la feuille et découvre une seconde liste.
« Alors c’est ça les défauts ? C’est une vaste plaisanterie ? Pour toi être solitaire est un défaut ? Et intrépide ? Tu m’expliques ? Non parce que je ne vois pas en quoi ça peut être des défauts. Et puis sûr de soi non plus d’abord ! Mystérieux ... Il n’a peut-être pas envie de tout dévoiler de lui tout de suite, en quoi c’est un défaut ? Et plutôt que de rire tu pourrais me donner une explication !
Sur ta liste tu enchaînes avec têtu, agressif, colérique et dangereux. D’abord personne n’est têtu, la personne est juste déterminée, nuance importante. Et puis agressif ça ne signifie pas grand-chose, la personne est seulement expressive ... Ok pour les deux autres, ça peut être de vrais défauts. Il est ... sauvage ? Tu entends quoi par-là ? »
Le rire redouble et sur le visage filmé l’illumination se montre. Précédant de peu l’expression de l’indignation.
« Mais je ne suis pas sauvage ! Ni têtu, ni agressif ! Enfin si d’accord agressif je peux l’être si on me cherche un peu trop et je ne suis dangereux que quand je suis sous ma forme de Dragon. Je ne suis pas si vif que ça, par contre je suis instinctif et combatif. Tu l’as toujours dit et ce n’est même pas sur ta fiche ! »
Le rire s’accentue encore, et la jeune femme revient devant l’objectif, embrassant la joue du jeune homme.
« Elessar, tu as pleins de qualités. Celles que j’ai listé, ce sont celles que tu refuses d’accepter et j’ai oublié de marquer que tu es câlin ! Quant à tes défauts ... tu peux carrément être agressif si on te pousse trop, et têtu au possible. Mais tu l’as dit, ça vient de ton côté Dragon. Tout ça fait que tu es si attachant. Aller, coupe ta caméra, le jeu est terminé. Je t’offre une tournée ! »
Le susnommé se renfrogne, mais un sourire se dessine déjà sur ses lèvres. Cédant sans se faire prier, il coupe la caméra, non sans ajouter un dernier point.
« Tu verras, moi aussi je vais te jouer un tour que tu n’oublieras pas ! »
© Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#100927#100927#100927#100927#100927#100927#100927
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Dim 30 Juin 2019 - 17:57
Histoire
« Souriez-vous êtes filmé ! »
Une souris ouvre un fichier dans l’ordinateur. Ce dernier a pour dénomination Dairy. Dedans, cette même souris sélectionne une vidéo dont le nom est : 3a-90-22-11_EG. Le lecteur vidéo se lance et diffuse son contenu.
« Tiens mon grand c’est pour toi. Tu vas pouvoir filmer tout ce que tu aimes avec. » Un homme au teint mat sourit largement devant l’objectif, avant de la passer à un jeune enfant qui sautille de joie. « Fais attention, ne la laisse pas tomber mon petit lézard. » C’est une femme qui parle à présent, le teint tout aussi mat que l’homme, souriante avec un regard aimant qu’on devine pour le petit garçon derrière la caméra. « Pomis ! Alos là c’est ma maman, et là mon papa. Là y’a papy, le papa de ma maman, là ma aunt Nawel ! Ma aunt c’est la soeu de ma maman. » L’enfant tourne maladroitement l’objectif vers lui, mat comme les deux adultes, un sourire jusqu’aux oreilles, il semble plein de vie. « Et moi c’est Elessa et ça mon camécope pou faie mon jounal vidéo pendant les voyages ave mon papa et ma maman. Je vais tout tout filmer moi ! »
La vidéo se termine par un éclat de rire du petit garçon devant la caméra. Toutes les personnes sur la vidéo semblent heureuses et en bonne santé. La souris sélectionne une nouvelle vidéo. La 4a-92-15-02_NZ.
« Coucou la caméa ! C’est toujous moi ! » Le même garçonnet est là, toujours souriant, pied nu et à demi habillé. Il désigne deux adultes du doigt en riant. « Là on est chez mon uncle Don et ma aunt Alin ! Ma aunt Alin c’est la soeu de mon papa à moi. On est dans note pays ! Celui des Kiwi ! Pas le fuit ! Les oiseaux même si papa dit que y’en a pu su l’île. » L’objectif fixe soudainement le sol, montrant une vue imprenable sur l’herbe verte du jardin. « Papa, maman, pouquoi y’a plus de kiwi su note île ? Ils sont patis où ? Ils jouent à cache-cache ave nous ? » L’objectif est redressé, puis posé sur une table, une femme prend l’enfant dans ses bras et embrasse son front. « Tu sais mon petit lézard, parfois il y a des espèces qui disparaissent pour ne plus revenir. Comme dans l’histoire que je t’ai raconté hier sur notre origine, à nous les Dragons de Komodo qui descendons du Mégalania. »
L’enfant semble réfléchir puis enlace sa mère, toujours le sourire aux lèvres. C’est la dernière image de cette vidéo. La souris se déplace encore, s’arrêtant sur une nouvelle vidéo : 6a-94-28-08_IE.
« Ici Elessar en direct d’Irlande, de la ferme de mon uncle Don ! Je vous présente mes meilleurs amis d’Irlande, Marcus et Alisson Harcker. Leur papa et eux sont là pour les vacances d’été. Eux ils ont deux mois ! Alors que moi j’ai que deux semaines. » L’objectif se tourne vers deux adolescents, un garçon et une fille, dont la ressemblance est frappante, avant de revenir sur l’enfant. « On n’a pas le même âge, ils sont beaucoup plus grand que moi, mais on est tous les trois des changelins ! Marcus c’est mon meilleur pote ici en Irlande et sa sœur Alisson c’est une super amie ! Même si on se voit pas beaucoup. Ils m’expliquent comment leur école fonctionne, et moi je leur dis comment j’apprends puisque je ne vais pas dans la même école ! C’est super pas pareil, ils ont beaucoup beaucoup d’école alors que moi c’est moins. » Une adolescente au sourire mutin entre dans le cadre. « Allez El coupe ta caméra et vient ! On va jouer un tour au vieux Macintosh ensemble. » L’enfant arbore à son tour le même genre de sourire. « J’arrive ! »
La vidéo s’arrête, montrant le jeune garçon avec les deux adolescents prêts à faire une xième bêtises. Une réelle complicité entre les trois enfants existe et elle est pleine d’innocence. Avec un mouvement fluide, le périphérique multimédia se rend sur une nouvelle vidéo. Elle porte le nom, un peu énigmatique, de 7a-94-26-11_EG_Firt Journey.
« Papy Samir ! » Un enfant enlace avec plaisir un vieil homme très souriant. « Oh mon grand, par Allah quand arrêteras-tu de grandir ? Tu vas finir par me dépasser. » Le plus âgé se met à rire, avant de recevoir un baiser tendre sur sa joue d’une femme. « Bonjour papa. Elessar grandit très vite oui. » « Vous avez fait bon voyage Nephtys ? » « Oui très bon. Manu est désolé de ne pas pouvoir être là, mais tu sais sa sœur et son beau-frère se séparent. Il veut être présent pour elle. » « Oui je comprends, il prend soin de sa famille, je ne peux lui en vouloir. Alors Elessar dit-moi as-tu été gâté mardi ? » « Oui ! J’ai eu un nouveau camescope pour remplacer le mien qui fonctionnait plus. Mais papa et maman ils m’ont offert aussi des livres, mais j’aime pas lire moi. » L’homme au visage buriné par l’âge sourit avec douceur à la caméra. « Et quels livres t’ont-ils offert dit-moi ? » « Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ... » La déception dans la voix du garçon est audible, mais ne fait pas perdre le sourire à son grand-père, ni à sa mère. « Et bien, tu ne veux pas savoir d’où viennent tes prénoms ? Ni voyager avec des Nains, des Elfes, des Hommes et un magicien ? A moins que les Orcs, les Uruk-hai ou encore un Dragon ne te fassent peur ? » « J’ai peur de rien moi papy Samir ! Tu vas voir je vais les lire pour te montrer que j’ai pas peur moi. » Les deux adultes dans le cadre affichent des sourirent de connivence presque. « Allons à la maison, ta tante Nawel a hâte de te revoir. »
Touche tout douce en cette fin de vidéo. Un défi à l’époque, qui s’est mué par la suite en passion, puis en bouée de sauvetage. La vie a parfois besoin de beaucoup de détour pour créer une identité. Sans hésiter la souris survole les vidéos rapidement et s’arrête sur celle portant le nom 8a-96-10-04_IE.
« Elessar arrête un peu de filmer, tu veux ? Tiens va jouer un peu avec la fille de Monsieur O’Brien. Si cela ne vous dérange pas Monsieur. » Le susnommé acquiesce et pousse doucement une petite fille vers le comptoir. La caméra filme alors le sol. « D’accord Uncle Don. Viens avec moi, je vais te montrer le jardin et ma cabane si tu veux ! » Une main passe devant l’objectif pour prendre une plus petite. « Couvrez-vous, il fait encore frais dehors. » « Oui Uncle Don. » Le sol change, passant du parquet à du carrelage, avant de devenir de la pelouse. L’objectif remonte laissant voir une échelle, puis une cabane. « Je vais t’aider à monter d’accord ? Et en haut y’a des cookies et du lait, rien que pour nous. Ca te dit ? » La petite fille ouvre grand les yeux et affiche un grand sourire. La caméra se trouve dans l’herbe, ne laissant voir qu’une paire de ballerine et une autre de basket. Quelques minutes plus tard, la monté dans la cabane est immortalisée. « Tient voilà ton verre de lait. Et je me présente, moi c’est Elessar et toi tu t’appelles comment ? » « Alyssa. »
Le visage de la fillette toujours illuminé d’un sourire enfantin est la dernière image de la vidéo. Une interrogation en suspens revient hanter l’espace : pourquoi personne ne se souvient d’elle ? Un mouvement de plus, envoie la souris à l’écran sur une autre vidéo. Elle désigne celle 10a-98-10-01_EN.
« Ici Elessar reporter ! Je suis à l’aéroport de Londres er ... Heathrow je crois. Je suis avec Uncle Don, parce qu’il m’a emmené avec lui pour faire une livraison supra méga important. On a livré deux cuvés prestiges à un vieux monsieur, un duc même, le Duc Lawford. Et là-bas y’avait une ado mignonne mais tellement glaciale ! J’ai essayé de la faire rire, mais elle m’a juste regardé en levant un sourcil, comme si elle comprenait pas. Pourtant on parle anglais tous les deux, donc c’est pas logique qu’elle me comprenne pas. Uncle Don m’a dit que je pourrais l’aider encore dans ses livraisons, donc la prochaine fois j’arriverai à la faire rire ! »
La détermination brille dans les yeux du pré-adolescent qui se filme. Avec le recul, elle ne fût pas suffisante pour obtenir l’effet escompté. Mais la souris n’attend pas plus longtemps et ouvre rapidement la vidéo 10a-98-20-01_SZ.
« ... Voilà, avec ta mère nous pensons que tu vas vouloir immortaliser ce moment. » « L’immortaliser ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? » La seconde voix est nettement plus jeune et sceptique que la première. « Nous allons nous installer définitivement en Nouvelle-Zélande, mon petit lézard. » « Définitivement ? Tu veux dire qu’on ne va pas y habiter que pendant que je suis à l’école mais tout le temps ? Pourquoi ? » L’interrogation enfantine semble légitime. L’enfant est habitué à vivre un peu partout, pourquoi ce changement. « Nous avons, avec ton père, décroché des travails qui vont nous emmener dans une aventure. » Les deux adultes affichent d’énorme sourire. « Une aventure ? Une aventure comment ? » L’innocence transparait dans la voix juvénile, tout comme la curiosité. « Nous allons aider à aller en Middle Earth. » L’homme qui vient de parler, laisse volontairement le silence s’installer. Il est soudain déchiré par un cri de joie et un enfant passe devant l’objectif en sautant dans les bras des parents. « C’est trop génial ! J’vais pouvoir voir des Elfes ! Vous croyez que Legolas m’apprendra leur langue ? Oh et on pourra aller voir Gimli aussi ?» Les deux adultes rient tendrement, conscient que jamais leur enfant ne voudra repartir de cette terre si chère à leurs cœurs.
L’instant magique s’arrête sur cette touche de joie et de naïveté pur. Le premier souvenir d’une aventure magique qui durera plus de dix ans. De nouveau la souris file vers une autre vidéo et se stoppe sur celle au doux nom, bien que plus long, de 10a-98-21-11_NZ_Hobbiton. Un sourire se reflète dans l’écran, devenu temporairement noir pour charger la vidéo.
« Non Elessar tu ne filmes pas ici. Je suis d’accord pour que tu viennes m’aider dans les plantations, mais pas de film. » Le dénommé Elessar soupire derrière la caméra, maintenant l’objectif sur l’homme venant de parler. « D’accord papa ... mais tu sais que ce n’est que pour moi, pour plus tard, comme un album photo. Et puis on est en Middle Earth ! Faut bien immortaliser tout ça. » L’homme sourit avec tendresse et passe une main par-dessus la caméra. « Arrête papa j’aime pas quand tu m’ébouriffes les cheveux ! C’est déjà pas simple de les dompter ... » L’homme éclate de rire et prend la caméra, la tournant vers l’adolescent. « Alors sourit mon fils, et comme ça quand tu seras grand, tu te rappelleras que tu as participé à la création de Hobbiton ... là où notre voyage en Middle Earth commence. » Le garçon, l’air bougon et les cheveux en bataille, finit par sourire doucement. « J’y suis déjà moi en Middle Earth papa ... Après tout, je m’appelle Elessar comme Aragorn ! » L’homme passe devant l’objectif et embrasse la joue de son fils.
Fin de la vidéo. Un moment de bonheur partagé entre père et fils. Un moment si lointain à l’heure actuelle. La souris lance alors la vidéo suivante 11a-98-28-11_NZ_Chevaux.
« Maman dit moi pourquoi on doit aller voir les propriétaires de chevaux ? » La femme nommée sourit doucement. « Parce qu’il va nous falloir beaucoup de chevaux pour le tournage. Et pour certains rôles il va être important d’avoir des étalons. Il faut donc s’y prendre en amont pour avoir le temps de faire le dressage et d’établir un lien de confiance entre le dresseur, l’acteur et moi qui vais les soigner. Tu comprends ? » Son sourire s’est élargit un peu plus en regardant son fils au-delà de l’objectif. « Oui je comprends. C’est pour ça que tu voudrais avoir cet étalon ? » La femme sourit encore plus, prend la caméra et la tourne vers son fils. « Tu ne penses pas qu’il serait majestueux pour le rôle ? » L’adolescent fait mine de réfléchir, avant de sourire à son tour. « Si ! Il serait carrément dément ! » La femme rit, et comme son époux la veille vient déposer un baiser sur le visage de son enfant.
La dernière image, celle d’une mère embrassant la tempe de son petit, est touchante et montre bien tout l’amour qui peut les unir. Sans heurt ni précipitation, la souris ouvre la vidéo au nom de 12a-99-17-12_AS_JA.
« Bon alors voilà, là on est à l’aéroport de Melbourne, en Australie. En fait ça fait ... quatre heures qu’on est là. Et ça fait presque huit heures qu’on est partis de chez nous. Mes parents sont allés prendre des sandwichs pour qu’on mange un peu et ils refusent de me dire où on va. J’sais juste que je vais adorer la destination. Sauf que pour le moment j’en ai juste marre. Sérieusement où est-ce qu’on va pour se prendre 19h05 de trajet en avion et escale ? »
L’image se fige, puis devient noir. Lorsque les couleurs reviennent le décor a changé, mais pas l’adolescent qui parle.
« Ça y est on est ENFIN arrivé ! J’vous dis pas comment j’en ai marre. Par contre c’est trop méga giga cool, on est au Japon ! Là on vient d’arriver à l’aéroport de Tokyo Haneda, mes parents attendent les valises. Ensuite on va récupérer la voiture qu’ils ont loués et on part en road trip ! C’est trop d’la balle ! Prochain arrêt : la ville de Nakanoto à environ ... six heures de route. Décidément les parents ont décidé de mettre ma patiente à l’épreuve. »
L’adolescent sur la vidéo grimace. Il est pourtant difficile de lui reprocher son manque d’enthousiasme concernant ce début de voyage d’une longueur pouvant paraître infini. La souris hésite à ouvrir la vidéo suivante, la 12a-99-20-12_JA. Elle est pleine de joie d’abord, puis d’une douleur infinie, mais pourtant nécessaire. Un moment de vie des plus marquant, gravé à jamais au fer rouge.
« Maman, Papa, allez un sourire !! Elle était tellement géniale cette exposition sur l’art nippon ! » Les deux adultes sourient en se tenant la main, juste avant que l’homme ne prenne la parole. « Regarde devant toi Elessar. Demain on ira voir le temple Kazuhide, il parait qu’il est magnifique en cette fin d’année. » L’objectif montre alors l’adolescent visiblement enthousiaste avant de retourner sur les adultes. « Mon petit lézard, je crois que l’on n’aurait jamais dû te mettre une caméra dans les mains. » La femme rit de bon cœur, puis disparait au profit de l’adolescent. « Bien sûr que non maman ! C’est super que vous l’ayez fait, comme ça j’ai une trace de nos voyages et de tout ce que je veux ! » L’attention de la caméra se détourne rapidement pour filmer les deux parents, mais en arrière-plan un homme louche s’approche. « Papa pourquoi il nous suit ? » Le susnommé regarde derrière lui. En un éclair, l’homme arrive à leur hauteur et frappe sèchement la caméra. Cette dernière à terre filme les pieds des quatre personnes. « Filez-moi votre argent maintenant ! Et pas d’entourloupe le vieux sinon j’bute ton gamin ! » Une paire de pied s’élance soudainement contre celle isolée. Les deux autres paires s’éloignent contre le mur proche, un coup de feu résonne. L’homme si souriant au début de l’enregistrement est étendu sur le sol, mort. « Papa ! » « Manu ! » Les deux cris sortent en même temps, témoins sonores de la surprise et de la douleur qu’ils éprouvent. La femme tombe à genoux auprès du corps de son époux, en larme. L’adolescent tombe à genoux, déboussolé. Des sirènes de police s’entendent au loin. L’homme encore debout panique et tire à nouveau. Deux coups. La femme s’effondre dans un cri muet, son corps protégeant l’adolescent. « Maman ! ». La police arrive sur place, le tireur s’enfuit en courant. Durant ce court laps de temps, la femme pose sa main sur la joue humide du jeune garçon. « Vi mon petit lézard ... Pleinement ... Nous t’aimons. Et nous t’aimerons ... toujours. On sera là ... toujours pour toi. N’aie ... n’aie pas peur. » La caméra est ramassée par quelqu’un, le nouvel angle permet de voir la femme fermer ses yeux dorés.
La vidéo se coupe brusquement. Probablement un manque de batterie à l’époque pour pouvoir filmer plus, ou un manque de place sur la bande. Un moment de calme s’impose, durant lequel aucun mouvement de la souris n’est visible. La personne qui visionne les vidéos a besoin de quelques instants pour souffler, pour se reprendre. Une larme coule sur sa joue. Cette dernière vidéo était plus douloureuse que toutes les autres.
La souris finit par reprendre son chemin et s’arrête sur la vidéo suivante. Aucun double clic pour l’ouvrir dans un premier temps, comme si la personne craignait de la regarder à nouveau. Au bout de quelques minutes, la vidéo est ouverte. Son nom est 13a-00-14-12_NZ.
« Er ... ouai ça fait ... presque un an que je n’ai pas fait de vidéo. J’ai ... pas eu le temps. Enfin non ... j’avais pas envie. J’avais pas la tête à ça, je suis ... perdu. » L’adolescent sur la vidéo soupire et passe une main sur son visage mat, comme accablé. « Mes parents sont ... enfin ils sont partis. Le psy qu’uncle Don m’emmène voir dit que je refuse d’admettre la vérité, que je dois cesser de la nier pour avancer. Il est marrant lui, parce qu’il ne comprend rien à rien. On parle de mes parents là ! Enfin ils ont été lâchement tués par des abrutis qui ... qui voulaient de l’argent ! » Rageusement, il essuie une larme qui coule le long de sa joue, témoin unique que la blessure est encore vive dans son cœur. « Papy Samir m’a dit que je devais laisser le temps faire son œuvre ... mais je ne suis pas dupe, il est tout aussi effondré que moi au fond de lui. Aunt Nawel a la chance d’avoir uncle Selim pour l’épauler maintenant. Aunt Alin ... elle fait comme elle peut. Je crois qu’elle se lance à corps perdu dans son boulot chez Weta pour ne pas trop penser. En même temps avec le tournage, et tous les décors à faire, y’a de quoi avoir du taff. Elle me laisse l’aider quand je suis avec elle, ça m’aide à me sentir proche de mes parents. Ils étaient tellement heureux de pouvoir participer à cette aventure ... D’aller enfin en Middle Earth ... Et ils n’en verront jamais le résultat. »
Un nouveau soupire, suivit par un instant de silence.
« Dans le fond, y’en a pas un qui me comprends vraiment. Enfin si y’a Greed. Lui il est ... particulier, mais il sait ce que je suis obligé de traverser. Il l’a compris dès le moment où je suis arrivé dans sa morgue. Parce que oui, il est médecin légiste dans la ville de Nakanoto, à l’hôpital général j’crois. Il est ... ses collègues n’ont pas l’air à l’aise avec lui, mais moi je l’aime bien. Je peux lui dire comment je me sens vraiment, sans tabou. Il a perdu ses parents quand il était jeune lui aussi, du coup c’est ... simple de tout dire. Il ne me dit pas qu’il faut aller mieux, ou qu’il faut avancer, il se contente juste d’être ... là pour moi en fait. On s’appelle régulièrement, malgré qu’uncle Don ne l’apprécie pas vraiment. Mais tata Alin, elle me laisse faire. Elle m’a même dit qu’elle me retrouvait un peu après chaque appelle à ce mystérieux médecin légiste. Et ... et j’crois qu’elle a raison. Je me sens mieux grâce à lui. C’est mon ami. »
La vidéo se stoppe là. Un brin de mélancolie flotte dans l’air. Greed, voilà bien une personne qui mérite d’être revue dans un délai proche. La souris se faufile alors en direction d’une vidéo dont l’image de départ montre une tour noir presque coupante et aussi haute qu’un homme. Son nom : 13a-01-03-01_NZ_Bigature.
« Elessar pose moi ta caméra et apporte-moi mon aérographe s’il te plait, que je puisse faire un raccord sur Orthanc. » Durant quelques secondes le sol remplace une femme d’âge moyen, avant d’être posé sur un support. L’image montre alors le susnommé, s’approcher sans grande motivation de son aîné. « Tient ton truc aunt Alin. » Un sourire doux, presque maternel se dessine sur le visage de la femme. « Je fais la retouche et ensuite, je t’emmène voir toutes nos bigatures. N’oublie pas qu’ici tu es en Middle Earth, peut-être que voir certains décors va t’aider à aller de l’avant. » « Ouai ... s’tu veux. » La femme dépose un baiser sur le front du jeune garçon, puis qui le champ de la caméra. L’adolescent lui s’en rapproche. « Bon ok, j’suis pas totalement franc avec aunt Alin, j’aimerai aider à faire les bigatures. Mais si je peux déjà toutes les voir ... quand je pense que Orthanc et son enceinte est presque de la taille d’un demi-terrain. Là je sais qu’elle travaille surtout sur celle de Helm’s deep ... j’aimerai trop pouvoir en faire un peu. » Derrière le jeune garçon, la femme est de retour, souriante et visiblement amusée. « Alors dépêche-toi de venir Elessar, j’ai l’intérieur du mur d’enceinte de Helm’s deep à finir. Tu vas me donner un coup de main, mais tu devras faire exactement ce que je te dirais. » Le jeune garçon se retourne, saute au cou de son aîné, souriant. Cette dernière l’enlace avec tendresse. « Oh merci aunt Alin ! » « Allez éteint ta caméra, on a du travail qui nous attend. » L’adolescent s’approche rapidement et l’image s’arrête.
Un très bon souvenir que ce début de travail sur les bigatures et une continuité dans le voyage en Middle Earth entrepris par l’adolescent et ses parents à l’origine. La vidéo qui est lancée par la suite est bien différente, ne serait-ce que par son nom : 13a-01-09-04_F-1m_EG.
« Alors voilà aujourd’hui j’immortalise la première rencontre entre ma cousine et moi. » La caméra tourne et filme un bébé, les yeux bien ouverts. L’adolescent entre à nouveau dans le champ de la caméra, juste à côté. « Alors voilà Farah Neferet Assaad, ma toute petite cousine ! Elle est pas trop mignonne ? Déjà une star devant la caméra ! » De derrière la caméra s’élève une voix masculine. « Aller Elessar arrête avec cette chose et laisse ma fille se reposer, elle est encore petite. » La moue sur le visage du dénommé Elessar ne laisse aucun doute sur ce qu’il pense de la remarque. « D’accord, uncle Selim. Aller dort bien p’tite puce ! ». La dernière image montre l’adolescent déposer un baiser sur le front de la petite fille.
Ce premier instant, presque magique, est le début d’une relation presque fraternel entre les deux cousins. Une première rencontre, prémisse d’une foule d’autre, sous le soleil radieux de l’Égypte. La souris se déplace durant un instant avant de finalement ouvrir la vidéo suivante : 13a-01-02-07_IE.
« Elessar on joue ensemble ? » La voix est enfantine et très enjouée. L’image effectue un mouvement vers le bas, dévoilant une petite fille souriante. « Coucou Alyssa ! Tu es ici pour les vacances un peu ? » « Voui. Tu veux bien jouer un peu avec moi ? Mon papa est dans la boutique avec ton tonton. » « Ça marche on va jouer tous les deux. Cache-cache ça te va ? Et c’est moi qui commence à compter ? » « Oh oui trop génial ! » La fillette saute de joie, puis désigne un arbre dans le jardin. « Tu comptes là, mais tu filmes pas hein sinon c’est de la triche. » « Promis Alyssa, je vais éteindre la caméra. » L’ultime image est celle de la petite fille souriant de toutes ces dents.
Alyssa ... la pensée que cela fait bien trop longtemps qu’elle n’a plus été vu traverse le spectateur. Une nouvelle fois l’absence de reconnaissance de ceux qui pourtant l’on côtoyé sur les vidéos intrigue. Une promesse muette est faite : comprendre ce qui a bien pu se passer. Dans la foulé, sans donner l’impression d’une pose la vidéo 14a-02-04-01_EN se lance.
« Alors alors grande nouvelle ! Aujourd’hui j’ai fait une nouvelle livraison chez le Duc Lawford. J’ai revu donc sa fille, et j’ai réussi à lui arracher un sourire ! Limite le miracle ! Bon après y’a quand même un truc qui me chiffonne un peu, elle a absolument pas changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Pourtant ... c’était y’a quatre voire cinq ans, je crois. Même si il n’y a pas de changement énorme ... ça devrait se voir qu’elle a pris des années non ?
Uncle Don dit que je ne dois pas m’en interroger, que ça n’a pas d’importance. Ba oui forcément c’est des supers bon clients pour lui les Lawford ! Il va carrément pas se poser des questions sur eux. Sauf que moi, je m’en pose. En tout cas elle est plus jolie quand elle sourit la fille Lawford ! »
La vidéo se termine sur ce verdict et un grand sourire de l’adolescent. Un autre mystère de ses connaissances ou amis d’enfance à creuser. La souris s’arrête devant une autre vidéo, 15a-03-16-03_NZ_Panda, qui tire un léger rire à son visionneur.
« Alors ... er ... il est ... 2 heures du mat’ et j’y arrive toujours pas. » L’adolescent face à la caméra soupire, sur son visage des cernes ternissent l’éclat d’or de ses yeux. « Aunt Alin m’a pourtant montré ... encore et encore ... et encore. Mais y’a rien à faire, j’arrive pas à prendre la forme de papa plus de ... 3 secondes ! » L’agacement est perceptible dans la voix légèrement éraillée par la fatigue. « Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Je fais pourtant absolument tout ce qu’il faut ! J’ai respecté toutes les putains d’étapes pour y arriver et au final ... RIEN ! » C’est un cri qui exprime le dernier mot, avant un long silence, durant lequel le garçon se passe les mains sur le visage et semble aux aguets. « Bon faut que je me calme ... Vu l’heure si Aunt Alin me trouve à faire ça ... elle va m’incendier ! Encore un dernier essaie pour ce soir, après je vais me coucher ... me lever demain matin pour les cours ça va être l’enfer, en plus je commence avec la pire matière qui soit : Grammaire. » Le garçon s’éloigne un peu de l’objectif, et inspire un long moment en concentrant. L’image est fugace mais durant un couple de seconde c’est une petite boule de poils rousse. L’adolescent revient vers la caméra, dépité. « J’abandonne pour aujourd’hui. Aunt Alin dit que j’ai le temps ... pff on verra ... là faut vraiment que je dorme. »
La vidéo s’arrête. Bien sûr les souvenirs de cet apprentissage sont bons avec le temps, voire même risible, mais les efforts déployés n’ont pas été vains. Ce qui n’enlève rien à la frustration de l’époque. La roulette fait défiler les vidéos suivantes, jusqu’à ce que la souris sélectionne une nouvelle, répondant au nom de 15a-03-24-09_IE.
« Comment j’ai mal partout ! Uncle Don est un vrai tortionnaire ! Je suis un gringalet et faut que je déplace des fûts qui font mon poids ... Son argument c’est que ça fait partis du métier donc je dois pas me plaindre.
Ouai enfin ... c’est juste par curiosité que je voulais apprendre le métier d’abord ! Et puis aussi parce que j’ai le droit de participer aux dégustations ... sans que ni uncle Don ni aunt Alin ne trouvent à y redire. C’est pas forcément un mauvais point pour moi ça ! Enfin bon, aujourd’hui j’ai aidé ça mettre en fût la prochaine cuvée de Whiskey. Maintenant il faut attendre. Demain je vais apprendre à brasser de la bière blonde. J’ai trop hâte ! Aller au lit, je me lève très tôt demain pour bosser. »
La vidéo s’arrête aussi brutalement qu’elle a commencé. La pensée d’avoir eu une bonne intuition à l’époque d’apprendre ces deux métiers de distilleur et de brasseur. Métiers qui lui sont maintenant indispensable. L’œil est attiré comme un aimant vers une autre vidéo au nom énigmatique de 16a-03-01-12_NZ_WP.TLOR.TROTK.
« AUNT ALIN dépêche-toi ! J’veux pouvoir être au plus près des acteurs ! » La caméra semble filmer à l’insu de son propriétaire. Ce dernier porte une chemise claire avec un pantalon foncé et est clairement très excité. Son regard tombe sur l’objectif et un large sourire éclaire son visage. « Alors juste pour avoir la trace on est le 1 décembre 2003 et aujourd’hui c’est la World Premier de The Lord of the Ring : The Return of the King !! J’y vais avec aunt Alin, enfin quand elle sera prête parce qu’elle est encore dans sa douche. C’est méga long une femme dans la salle de bain ! En plus, c’est malheureusement ce soir que mon voyage en Middle Earth s’arrête ... enfin oui et non, j’irai régulièrement à Hobbiton et au Green Dragon ! » Son regard se pare d’un voile de tristesse ainsi que de larmes refoulées. « J’aurai aimé que papa et maman soient là avec moi ... Mais j’aime me dire qu’ils sont comme Gandalf, qu’ils ont prit un bateau à Grey Heaven et sont partis à l’ouest ... sur les Terres Immortelles des Elfes. » Une larme coule le long de sa joue, et il l’essuie. « On ne refait pas le passé, on lui survit d’abord puis on revit, comme me dit souvent Greed. Je suis pas certain qu’on pense à la même chose sur ce point, faudra que je lui en parle. » « Je suis prête tori uaroa(belette). Tu n’as qu’à prendre ta caméra, je filmerai pour toi si tu veux. » La fameuse aunt Alin entre dans le champ de la caméra, embrasse la tempe de l’adolescent. « Trop méga cool ! Merci aunt Alin ! »
L’image s’éteint brusquement sur un dernier sourire de l’adolescent. Cette blessure, cette faille, toujours présente n’est plus aussi douloureuse à présent. Bien sûr par instant, ses parents continuent de lui manquer, mais leur absence n’est plus aussi douloureuse. La souris bouge avec célérité et lance une nouvelle vidéo : 18a-06-21-01_CA_Overseas.
« Alors voilà, j’ai fini d’aider à la réserve et maintenant je rentre au sanctuaire, après tout j’ai une chambre là-bas. C’est trop génial de voyager comme ça et de rencontrer plein d’autres personnes comme moi. » Le jeune homme tourne la tête, puis l’objectif montre un attroupement avant que le garçon revienne devant. « On va voir ce qui se passe là-bas. J’suis curieux j’y peux rien ! » La caméra montre la foule, puis une scène de crime, où l’on peut voir un corps en train d’être évacué. Soudain un homme basané, de haute stature et roux entre dans le champ. « Pas de caméra ici s’il vous plaît. » « Oh oui désolé. » La dernière image montre un gros plan de l’homme.
Un sourire s’épanouit sur le visage de la personne visionnant les vidéos. Une bien belle rencontre ... atypique et en deux parties. Sans hésitation, la souris lance la suite de cette rencontre avec la vidéo 18a-06-21-01_CA_Overseas.
« Voilà alors oui après la mésaventure de la fin d’après-midi où j’ai dûj couper, en vrai c’est parce que c’était une scène de crime, du coup le flic en charge veut pas que ça soit filmer. Normal quoi. Oh ba tient justement c’est justement le flic de cet après-midi ! » L’objectif se tourne et laisse voir le même homme mât de peau et roux. Il regarde la caméra d’un air blazer. « Bonsoir monsieur. J’peux vous offrir un verre ? Je suis désolé d’avoir filmer cet après-midi, si vous voulez je vous passerai les images si ça peut aider. C’est surprenant de découvrir que vous êtes aussi un changelin ! Je m’appelle Elessar, et vous c’est comment ? » L’homme soupire. « Tu ne lâches vraiment pas cette caméra, hein ? » « Rarement, c’est ma façon de ne pas oublier ce que j’ai pu partager avec mes parents. » L’homme regarde le plus jeune, un sourcil haussé, s’installant à une table. « D’accord. Mais tu m’éteins cette caméra. ».
La vidéo devient muette. Un bon souvenir celui-ci, malgré la différence d’âge entre eux deux. Nassim, le prénom de l’homme mature de la vidéo, est une personne à rencontrer et avec qui la discussion est un plaisir. Cette Overseas Experience a été un véritable tour du monde des réserves naturel et dans la foulé, la souris virtuelle lance une nouvelle vidéo, 18a-06-21-07_CH_Overseas.
« Ici on est dans la réserve naturelle de Wolong, en Chine. C’est aussi une réserve de Biosphère depuis des années. Je suis venu ici parce qu’elle es ultra connu pour son centre de recherche sur les Pandas Géants de la région. D’ailleurs c’est lui qui dirige la reproduction et la protection des Pandas Géants, qui sont l’emblème du pays. Grâce aux autorisations que j’avais, j’ai pu aider les soigneurs dans leurs activités quotidiennes. Les Pandas sont super bien traités, et les soigneurs sont aux petits soins avec eux. Ils ont du bambou en accès illimité.
Alors oui certes, ils ne sont pas totalement libres de leur mouvement, puisque c’est une réserve et donc par définition sur un secteur limité. Enfin y’a quand même 7000m² pour bouger, ce n’est pas rien. Et puis la moitié des pensionnaires sont à l’état sauvage, c’est super. Tout ce que j’ai pu voir ici, et dans les précédentes réserves me conforte dans l’idée que devenir soigneur animalier ma tente à fond ... Enfin en plan B parce que le maquettisme et le modélisme c’est clairement ma passion ! »
Sur la fin de la vidéo, sans la moindre bande son, des Pandas sont filmés. Puis c’est à nouveau le noir complet. Et dire que ce plan B devenait réalité maintenant. Qui aurait pu le prévoir ?
Cependant la souris trouve qu’il est temps de faire un retour sur ces études passions et le temps extérieur chaotique. La vidéo au nom de 19a-06-23-11_BE.
« C’est vraiment un temps ... de merde ! Hier y’avait que des nuages et de la pluie, aujourd’hui il neige ! Et je ne parle même pas des températures qui font que j’ai l’impression d’être devenu méga frileux ! » Le jeune homme se trouve dans ce qui ressemble à une chambre étudiante individuelle. Sur le mur derrière lui, on peut distinguer des posters de The Lord of the Ring, ainsi que des photos de familles devant les Pyramides ou devant le Green Dragon ou bien devant un Pub Irlandais. « Bon j’avoue qu’uncle Don m’avait prévenu que le climat n’était pas le même que chez moi ... mais je me souvenais pas que c’était à ce point ! Sinon les cours ça va tranquille, j’adore la partie manuelle où on doit créer une maquette de zéro. Faut dire que j’ai d’excellentes bases après avoir aidé aunt Alin sur les Bigatures pour The Lord of the Ring. Après je galère un peu plus sur la partie modélisme sur ordinateur, mais je ne suis pas mauvais non plus. Je suis pas mauvais en dessin aussi. En vrai l’année commence bien et j’espère que ça va continuer comme ça. Je profiterai des vacances de Noël pour rentrer à la maison voir aunt Alin. Je peux voir uncle Don tous les week-end et Le Caire pour aller voir aunt Nawel et Korari c’est pas super loin maintenant. » Le garçon regarde un radio-réveil sur sa droite, puis soupire. « Bon je vais aller me coucher, je me lève tôt demain pour les cours et là il commence à être tard. »
L’écran devient brusquement noir avec l’arrêt de la vidéo, avant de montrer à nouveau le dossier et ses multiples choix de visionnage. Laquelle choisir maintenant ? Un sourire se reflète sur l’écran de l’ordinateur. Puisque Korari a été mentionné, autant aller ouvrir 20a-07-24-11_EG.
« Voilà donc je viens d’arrivé à l’aéroport du Caire. Je vais prendre un taxi pour aller voir papy Samir, aunt Nawel et uncle Selim ainsi que Korari. Alors ça va être une surprise pour tout le monde sauf papy Samir avec qui j’ai tout prévu. » La vidéo se fige sur un jeune homme souriant et clairement ayant hâte de surprendre sa famille. Lorsqu’elle reprend, elle montre une porte d’entrée fermée. Une main frappe à la porte. « Farah va ouvrir s’il te plait. » C’est une petite fille qui ouvre la porte. Rapidement ses yeux s’agrandissent, sa bouche s’ouvre sous le coup de la surprise, avant de dessiner un magnifique sourire montrant qu’elle a récemment perdu une canine. Le tout juste avant de sauter dans les bras du jeune homme tenant la caméra. « FARIS ! Tu m’as trop manqué ! » « Content de voir que ça te faire plaisir Korari que je sois venu te faire une surprise. Mais tu as perdu une dent ! La fée des dents est passée pour toi ? » « Vii ! Elle m’a donné une jolie robe pour ma poupée. Tu veux la voir ? » « Avec plaisir oui. Tu vas la chercher, pendant que moi je dis bonjour à tout le monde ? » La fillette hoche vigoureusement la tête et part en courant dans l’appartement. La caméra entre dans l’appartement et montre la réaction de surprise des deux parents de la petite, ainsi que la joie simple du grand-père. La femme vient enlacer le jeune homme. « Elessar c’est une magnifique surprise ! Depuis quand es-tu au Caire ? » « Je viens d’arriver aunt Nawel. J’ai vu avec papy Samir pour passer le week-end avec vous tous. »
La vidéo s’arrête peut après ne montrant pas le retour de la fillette. Mais peu importe, le souvenir est vivace et revoir la surprise dans leurs yeux est bien plus précieux qu’une tenue pour poupée. Pour continuer sur le thème des surprises, c’est la 22a-10-18-03_EG.
« Voilà pour une fois, je vais filmer le marché traditionnel, le souk du Caire. Ma mère adorait s’y promener des heures, ça terrifiait mon père. Qu’est-ce que j’ai pu rire quand ma mère rentrait les bras chargés de plein de choses devant l’air ébahit de mon père. » Le jeune homme d’une vingtaine d’années, souriant et rayonnant, alterne la vue de l’objectif entre sa tête et son environnement. A un moment, un choc engendre la chute de la caméra. « Oy. Fais attention à tu vas. » « Oh ! Excusez-moi je ne vous avais pas vu. » La caméra, filmant les pieds des deux voix masculines, reprend de la hauteur, offrant le visage du nouveau venu en visuel. Un jeune homme d’une vingtaine d’années lui aussi, brun et l’air sombre. « Filme ailleurs, tu veux ? » « Vous avez vraiment la tête d’un homme sorti tout droit d’un film d’Indiana Jones ! Vous n’êtes pas d’ici vous. Vous vous appelez comment ? » Soudain, l’image devient noire mais le son est toujours présent. « Bien vu. Sebastian Rhodes. Et toi ? Quel genre d’énergumène t’es ? » « Moi ? Je m’appelle Elessar Tamoana. Je suis ici pour mes vacances avant de travailler sur un nouveau gros projet. » « T’es un reporter ou un truc du genre ? » « Pas du tout ! Je prépare un film en tant que modéliste-maquettiste, Guilliver’s Travels. Vous connaissez ? Si vous me dites que non, je serais obligé de vous mordre. » Un rire franc et jovial s’entend, créant un drôle de contraste avec l’air grognon en face de l’objectif. « Ça va, tu seras pas obligé d’arriver à cet extrémité-là. Et tu filmes quoi, là ? » « Hn. J’aime bien enregistrer des vidéos de ce que je fais, pour en faire des souvenirs. C’est important. Ca me permet de tout conserver en mémoire, les bons ... comme les mauvais moments. Et me rappeler de ce que j’ai vécu, pour toujours mieux avancer. » Un instant de silence, rapidement brisé par le garçon sombre. « Dans ce cas, j’ai une proposition à te faire bonhomme. Je m’ennuie un peu là mais si tu veux bien m’accompagner, je te promets de t’offrir des paysages à filmer que tu seras pas prêt d’oublier. Par contre, j’espère que t’es solide. » L’angle de la caméra change, filmant partiellement le sol. « J’ai pas l’air comme ça, mais je suis robuste, monsieur Indiana Jones. »
La vidéo se termine en silence, montrant des paysages splendides et rarement visités. Se souvenir de cet ami, pourtant tout aussi différent que peut l’être Greed, fait remonter de nouveaux souvenirs pleins de joies avec lui justement. La souris dérive gentiment vers la vidéo suivante répondant au doux nom de 22a-10-15-05_NZ.
« On est lancé ici, à Weta Digital, à nouveau sur un vaste chantier. On va faire l’adaptation de The Hobbit, sous la direction de Guillermo Del Torro. Ce matin, j’ai été chargé de commencer à travailler sur Smaug, le dragon mais aussi sur The Lonely Mountain, le royaume de Durin. » Le jeune homme prend une tasse de café d’une main et boit une gorgée. De l’autre il fait une manipulation sur un élément face à lui. A l’arrière-plan, le mur est couvert d’étagère avec des maquettes à échelle réduite de membre du bestiaire de J.R.R.Tolkien. « Comme m’a dit aunt Alin au déjeuner, je suis bon pour une tonne d’heure supp non payé, mais je m’en moque. Je retourne en Middle Earth et cette fois je ne suis plus seulement spectateur mais acteur. Rien que pour ça, je suis bien content d’avoir rompu avec Alysson, elle n’aurait pas aimé que je la délaisse totalement pour privilégier mon travail. Alors cette rupture ... c’est un mal pour un bien. Je sais que bons nombres de mes idées ne seront pas retenue, mais peu importe. Vivre cette nouvelle aventure est juste euphorisant ! »
Le sourire enthousiaste et confiance fait plaisir à voir. Néanmoins avec le recul et l’expérience, le voyage avait été beau mais littéralement épuisant. Le souvenir d’avoir sur la fin passé la semaine au bureau, ne faisant que des siestes de quinze ou vingt minutes de temps en temps, pour pouvoir faire les ajustements de plan numérique demandé ... un cauchemar. Mais il en valait tellement la peine ! Encore plus lorsqu’il avait gagné à la Roue de Zayne, deux billets pour l’avant-première européenne du dernier film de la trilogie. C’est donc naturellement que la vidéo 27a-14-01-12_EN_WP.TH.TBOTFA.
« Cette robe te va très bien Korari. On dirait presque une jeune femme ! Prête à aller sur le tapis rouge avec moi, voir les acteurs et être prise en photo ? » L’adolescente filmée ne semble pas aussi enthousiaste que la voix masculine l’interrogeant. « J’ai un peu peur ... Ca va vraiment être bien Faris ? » L’objectif se trouver posé sur le petit bureau de la chambre d’hôtel. L’homme entre dans le champ de vision de la caméra et s’assois à côté de l’adolescente. « Korari, je t’assure que tu ne crains rien. Une limousine vient nous chercher et nous dépose au début du tapis rouge. Là o n’a juste à saluer les gens qui sont autour de nous et avancer vers le cinéma. Les acteurs, tu les verras une fois à l’intérieur. Et puis je suis là moi, avec toi. Tu sais bien que je ne laisserai jamais rien t’arriver tant que je suis là. » La douceur et la confiance que dégage l’homme rassure la jeune fille qui le serre doucement contre elle. « Alors d’accord. Si tu promets de rester près de moi Faris ... je n’ai plus peur. » « Tu as ma parole Korari. » Un dernier sourire échangé et la vidéo se coupe.
Un autre très bon moment passé avec sa cousine. Bien sûr il avait passé plus de temps à regarder les réactions de sa cousine qu’à regarder le film. Il connaissait l’histoire, les plans aussi pour en avoir réalisé un certain nombre. Ce souvenir était l’un des derniers où il avait vu sa cousine sourire. Depuis quelque chose avait eu lieu, mais personne n’avait encore donner d’explications. Bientôt peut-être tout sera plus clair. Une pensée maussade qui engendre le choix d’une vidéo qui l’est tout autant : 28a-16-24-05_NZ_Farewel Uncle Don.
« Ca va aller aunt Alin ... il ... il ne souffre plus maintenant. » La caméra semble avoir été totalement oublié. Le jeune homme tente de consoler une femme marquée par la vie. Tous deux portes des vêtements de couleurs noirs. Les pleurs de la femme redoublent. « Je ... je suis là avec toi aunt Alin. Uncle Don ne voudrait pas que tu pleures autant ... tu sais qu’il riait du diagnostique des médecins le concernant. Il a vécu ces derniers mois comme il le voulait, en en profitant au maximum du temps qu’il avait. » « On ... on ... on venait juste ... juste de se ... se retrouver ... » La peine et la douleur perce à travers la voie féminine et engendre une grimace de peine sur le visage de l’homme. « Je sais aunt Alin ... ce n’est pas juste mais ... mais tu peux honorer sa mémoire en chérissant ces souvenirs dans ton cœur. » La femme hoche faiblement la tête.
L’image se coupe. Cette période avait été très compliqué à gérer. Il lui avait fallu être le roc sur lequel sa tante pouvait s’appuyer, mais aussi un patron pour l’entreprise de son oncle défunt, sans oublier d’assurer son propre travail et de gérer une rupture compliquée avec sa compagne de l’époque. Comme quoi une merde n’arrive jamais seule, elle vole toujours en escadrille. Le temps touche à sa fin, alors une nouvelle vidéo courte est choisie. Il s’agit de la 29a-17-07-07_NZ_End.
« Alors aujourd’hui, on perd un très bon camarade au sein de notre équipe. Je me souviens la première fois que je l’ai vu entrer ici, mon dieu il n’avait que 12 ans ! Vous imaginez que maintenant il est a 29 ? Ca ne nous rajeunit pas tout ça ! » Un éclat de rire général s’entend suite à cette dernière phrase. Parmi toutes les personnes présentes, l’une d’entre elle semble gênée. « Plus sérieusement il a aidé pour The Lord of the Ring pour les Bigatures avec sa tante Alin qu’on connait tous très bien. Plus grand il a participé à la création de The Hobbit, notamment en trouvant enfin le design de Smaug avec l’aide de John Howe. On sait tous qu’il a fait un excellent boulot ici, tout en étant toujours partant pour déconner. On l’a encore vu sur ce dernier film ... le dernier sur lequel il bosse. War for the planet of the Apes, ta contribution dessus on ne l’oubliera pas ! A Elessar ! » « A Elessar ! » Le prénom a été repris en cœur par tous ceux et celles présent, émouvant le jeune homme sur qui toute l’attention est portée. On peut voir qu’il ne s’attendait pas à ce genre de discours pour son départ. « Merci à vous tous surtout, j’ai grandi avec vous, j’ai appris tellement de chose à votre contact. Ce qu’on fait ici est un travail d’équipe ... un travail en famille et je suis fière d’avoir pu faire parti de cette famille. A Weta Digital ! » Toutes les personnes lèvent leur verre une seconde fois et boivent. La suite de la fête montre la bonne ambiance qui règne entre tous les participants. Une femme s’approche de l’objectif, lui fait un clin d’œil avant de s’écarter et de crier. « Hey Elessar ! Tu es filmé ! » Un éclat de rire générale accueille cette information.
Oh bien sûr que le souvenir de ce pot est encore vif. Mais le revoir an ayant été filmer à son insu est toujours aussi amusant et plaisant. Pour rattraper le temps qui file, une ultime vidéo est lancée sur l’ordinateur. Celle dont le nom est évocateur de la suite : 29a-17-12-10_NZ_Wellington Zoo.
« J’annonce d’emblée : j’ai obtenu mon diplôme de Soigneur Animalier ! Et aujourd’hui je vais faire mon premier jour au Wellington Zoo, en tant que soigneur polyvalent. En arrivant je saurais le secteur où je vais être. J’avoue que je suis à la fois hyper excité de commencer et terrifié. La dernière fois que j’ai ressenti ça c’était quand j’ai commencé chez Weta Digital ... Je suppose que c’est une bonne chose au final cette sensation. Et y’a pas de raison que ça se passe mal, dans le pire cas, je pourrai toujours devenir Panda pour discuter avec les pensionnaires ... durant la nuit. C’est une nouvelle vie qui commence, même si je n’ai pas entièrement abandonné l’ancienne. » La caméra filme des dizaines de maquettes se trouvant dans la pièce, toutes ayant un rapport avec des films plus ou moins récent. « Dernière construction en date : le camp de travaux forcés des Singes dans le dernier film où j’ai bossé. J’ai encore pas mal de boulot dessus, mais ça occupe mes soirées de célibataire ! » Un coup d’œil sur l’horloge à sa gauche, déclenche un instant de panique. « Mince, je vais finir par être en retard ! »
La vidéo s’arrête net. Il était temps. Cette nouvelle vie promet bien des changements. La souris ferme enfin le dossier Dairy. Puis s’attaque à la fermeture complète de l’ordinateur. Ce dernier est rangé dans sa housse de transport, bien vite rejoint par la fidèle souris. Le tout retrouve sa place dans un sac à dos. L’homme suit le mouvement des autres personnes quelques instant plus tard, puis sors une caméra numérique de son sac à dos. Après l’avoir allumée, il la place devant son visage et lance l’enregistrement. Time code : 2018.13.04 14:05.
« Ca y est on est arrivé au Japon, à l’aéroport de Tokyo Haneda. Tula, la femelle Panda roux que j’accompagne va bien, même si le voyage a été long pour elle aussi. Maintenant j’attends avec elle, de pouvoir récupérer la camionnette de location et on prendra la route pour la ville de Nakanoto. Je suis ... vraiment mitigé de retourner là-bas, mais j’y suis muté avec la petit Tula. Je sais que ça sera difficile les premiers temps, tout me rappellera la mort de mes parents ... mais j’ai grandis et j’ai fait mon deuil. Ca va bien se passer. »
La vidéo est mise en pause. Quand elle redémarre, l’homme se trouve dans un salon, meublé de manière spartiate pour le moment.
« Et bien voilà, Tula est bien arrivée au Zoo de Nakanoto. On a été très bien accueillit notamment pas Abraham Tutanga, la gardien du Zoo. Après avoir installé Tula au Zoo, je suis venu ici ... dans mon nouveau chez moi. Ca ne paye pas de mine, c’est une toute petite maison, mais je suis seul alors j’ai largement assez de place. J’ai déjà mes affaires dans des cartons qui attendent que je les déballe. Je doute d’en avoir la foi ce soir. Je m’en occuperai demain. Je vais m’efforcer de voir le bon côté de mon installation à Nakanoto.
Premièrement je pourrai voir régulièrement aunt Nawel, Korari aussi puisqu’elles s’y sont installées depuis deux ans je crois. Ça me permettra peut-être d’en savoir un peu plus sur ce départ précipité d’Égypte et surtout sur le différent qu’il y a avec uncle Selim. Ok je n’ai jamais été fan de lui, mais ... là je sais qu’il me manque des infos. Je vais aussi pouvoir revoir Greed, et les soirées avec lui promettront d’être vraiment sympa. Et je n’exclus pas de revoir Nassim qui est installé dans le coin. Entre lui et aunt Nawel je ne devrais pas avoir trop de mal à m’intégrer dans la communauté changeline du coin, ni à trouver les sanctuaires de la ville. Sans oublier Michael, ou John maintenant, pour fournir son bar puisqu’il s’est installé ici. Probablement en rapport avec toute cette histoire entre les vampires et les lycans. J’suis bien tombé moi tient ! »
« Tiens mon grand c’est pour toi. Tu vas pouvoir filmer tout ce que tu aimes avec. » Un homme au teint mat sourit largement devant l’objectif, avant de la passer à un jeune enfant qui sautille de joie. « Fais attention, ne la laisse pas tomber mon petit lézard. » C’est une femme qui parle à présent, le teint tout aussi mat que l’homme, souriante avec un regard aimant qu’on devine pour le petit garçon derrière la caméra. « Pomis ! Alos là c’est ma maman, et là mon papa. Là y’a papy, le papa de ma maman, là ma aunt Nawel ! Ma aunt c’est la soeu de ma maman. » L’enfant tourne maladroitement l’objectif vers lui, mat comme les deux adultes, un sourire jusqu’aux oreilles, il semble plein de vie. « Et moi c’est Elessa et ça mon camécope pou faie mon jounal vidéo pendant les voyages ave mon papa et ma maman. Je vais tout tout filmer moi ! »
La vidéo se termine par un éclat de rire du petit garçon devant la caméra. Toutes les personnes sur la vidéo semblent heureuses et en bonne santé. La souris sélectionne une nouvelle vidéo. La 4a-92-15-02_NZ.
« Coucou la caméa ! C’est toujous moi ! » Le même garçonnet est là, toujours souriant, pied nu et à demi habillé. Il désigne deux adultes du doigt en riant. « Là on est chez mon uncle Don et ma aunt Alin ! Ma aunt Alin c’est la soeu de mon papa à moi. On est dans note pays ! Celui des Kiwi ! Pas le fuit ! Les oiseaux même si papa dit que y’en a pu su l’île. » L’objectif fixe soudainement le sol, montrant une vue imprenable sur l’herbe verte du jardin. « Papa, maman, pouquoi y’a plus de kiwi su note île ? Ils sont patis où ? Ils jouent à cache-cache ave nous ? » L’objectif est redressé, puis posé sur une table, une femme prend l’enfant dans ses bras et embrasse son front. « Tu sais mon petit lézard, parfois il y a des espèces qui disparaissent pour ne plus revenir. Comme dans l’histoire que je t’ai raconté hier sur notre origine, à nous les Dragons de Komodo qui descendons du Mégalania. »
L’enfant semble réfléchir puis enlace sa mère, toujours le sourire aux lèvres. C’est la dernière image de cette vidéo. La souris se déplace encore, s’arrêtant sur une nouvelle vidéo : 6a-94-28-08_IE.
« Ici Elessar en direct d’Irlande, de la ferme de mon uncle Don ! Je vous présente mes meilleurs amis d’Irlande, Marcus et Alisson Harcker. Leur papa et eux sont là pour les vacances d’été. Eux ils ont deux mois ! Alors que moi j’ai que deux semaines. » L’objectif se tourne vers deux adolescents, un garçon et une fille, dont la ressemblance est frappante, avant de revenir sur l’enfant. « On n’a pas le même âge, ils sont beaucoup plus grand que moi, mais on est tous les trois des changelins ! Marcus c’est mon meilleur pote ici en Irlande et sa sœur Alisson c’est une super amie ! Même si on se voit pas beaucoup. Ils m’expliquent comment leur école fonctionne, et moi je leur dis comment j’apprends puisque je ne vais pas dans la même école ! C’est super pas pareil, ils ont beaucoup beaucoup d’école alors que moi c’est moins. » Une adolescente au sourire mutin entre dans le cadre. « Allez El coupe ta caméra et vient ! On va jouer un tour au vieux Macintosh ensemble. » L’enfant arbore à son tour le même genre de sourire. « J’arrive ! »
La vidéo s’arrête, montrant le jeune garçon avec les deux adolescents prêts à faire une xième bêtises. Une réelle complicité entre les trois enfants existe et elle est pleine d’innocence. Avec un mouvement fluide, le périphérique multimédia se rend sur une nouvelle vidéo. Elle porte le nom, un peu énigmatique, de 7a-94-26-11_EG_Firt Journey.
« Papy Samir ! » Un enfant enlace avec plaisir un vieil homme très souriant. « Oh mon grand, par Allah quand arrêteras-tu de grandir ? Tu vas finir par me dépasser. » Le plus âgé se met à rire, avant de recevoir un baiser tendre sur sa joue d’une femme. « Bonjour papa. Elessar grandit très vite oui. » « Vous avez fait bon voyage Nephtys ? » « Oui très bon. Manu est désolé de ne pas pouvoir être là, mais tu sais sa sœur et son beau-frère se séparent. Il veut être présent pour elle. » « Oui je comprends, il prend soin de sa famille, je ne peux lui en vouloir. Alors Elessar dit-moi as-tu été gâté mardi ? » « Oui ! J’ai eu un nouveau camescope pour remplacer le mien qui fonctionnait plus. Mais papa et maman ils m’ont offert aussi des livres, mais j’aime pas lire moi. » L’homme au visage buriné par l’âge sourit avec douceur à la caméra. « Et quels livres t’ont-ils offert dit-moi ? » « Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ... » La déception dans la voix du garçon est audible, mais ne fait pas perdre le sourire à son grand-père, ni à sa mère. « Et bien, tu ne veux pas savoir d’où viennent tes prénoms ? Ni voyager avec des Nains, des Elfes, des Hommes et un magicien ? A moins que les Orcs, les Uruk-hai ou encore un Dragon ne te fassent peur ? » « J’ai peur de rien moi papy Samir ! Tu vas voir je vais les lire pour te montrer que j’ai pas peur moi. » Les deux adultes dans le cadre affichent des sourirent de connivence presque. « Allons à la maison, ta tante Nawel a hâte de te revoir. »
Touche tout douce en cette fin de vidéo. Un défi à l’époque, qui s’est mué par la suite en passion, puis en bouée de sauvetage. La vie a parfois besoin de beaucoup de détour pour créer une identité. Sans hésiter la souris survole les vidéos rapidement et s’arrête sur celle portant le nom 8a-96-10-04_IE.
« Elessar arrête un peu de filmer, tu veux ? Tiens va jouer un peu avec la fille de Monsieur O’Brien. Si cela ne vous dérange pas Monsieur. » Le susnommé acquiesce et pousse doucement une petite fille vers le comptoir. La caméra filme alors le sol. « D’accord Uncle Don. Viens avec moi, je vais te montrer le jardin et ma cabane si tu veux ! » Une main passe devant l’objectif pour prendre une plus petite. « Couvrez-vous, il fait encore frais dehors. » « Oui Uncle Don. » Le sol change, passant du parquet à du carrelage, avant de devenir de la pelouse. L’objectif remonte laissant voir une échelle, puis une cabane. « Je vais t’aider à monter d’accord ? Et en haut y’a des cookies et du lait, rien que pour nous. Ca te dit ? » La petite fille ouvre grand les yeux et affiche un grand sourire. La caméra se trouve dans l’herbe, ne laissant voir qu’une paire de ballerine et une autre de basket. Quelques minutes plus tard, la monté dans la cabane est immortalisée. « Tient voilà ton verre de lait. Et je me présente, moi c’est Elessar et toi tu t’appelles comment ? » « Alyssa. »
Le visage de la fillette toujours illuminé d’un sourire enfantin est la dernière image de la vidéo. Une interrogation en suspens revient hanter l’espace : pourquoi personne ne se souvient d’elle ? Un mouvement de plus, envoie la souris à l’écran sur une autre vidéo. Elle désigne celle 10a-98-10-01_EN.
« Ici Elessar reporter ! Je suis à l’aéroport de Londres er ... Heathrow je crois. Je suis avec Uncle Don, parce qu’il m’a emmené avec lui pour faire une livraison supra méga important. On a livré deux cuvés prestiges à un vieux monsieur, un duc même, le Duc Lawford. Et là-bas y’avait une ado mignonne mais tellement glaciale ! J’ai essayé de la faire rire, mais elle m’a juste regardé en levant un sourcil, comme si elle comprenait pas. Pourtant on parle anglais tous les deux, donc c’est pas logique qu’elle me comprenne pas. Uncle Don m’a dit que je pourrais l’aider encore dans ses livraisons, donc la prochaine fois j’arriverai à la faire rire ! »
La détermination brille dans les yeux du pré-adolescent qui se filme. Avec le recul, elle ne fût pas suffisante pour obtenir l’effet escompté. Mais la souris n’attend pas plus longtemps et ouvre rapidement la vidéo 10a-98-20-01_SZ.
« ... Voilà, avec ta mère nous pensons que tu vas vouloir immortaliser ce moment. » « L’immortaliser ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? » La seconde voix est nettement plus jeune et sceptique que la première. « Nous allons nous installer définitivement en Nouvelle-Zélande, mon petit lézard. » « Définitivement ? Tu veux dire qu’on ne va pas y habiter que pendant que je suis à l’école mais tout le temps ? Pourquoi ? » L’interrogation enfantine semble légitime. L’enfant est habitué à vivre un peu partout, pourquoi ce changement. « Nous avons, avec ton père, décroché des travails qui vont nous emmener dans une aventure. » Les deux adultes affichent d’énorme sourire. « Une aventure ? Une aventure comment ? » L’innocence transparait dans la voix juvénile, tout comme la curiosité. « Nous allons aider à aller en Middle Earth. » L’homme qui vient de parler, laisse volontairement le silence s’installer. Il est soudain déchiré par un cri de joie et un enfant passe devant l’objectif en sautant dans les bras des parents. « C’est trop génial ! J’vais pouvoir voir des Elfes ! Vous croyez que Legolas m’apprendra leur langue ? Oh et on pourra aller voir Gimli aussi ?» Les deux adultes rient tendrement, conscient que jamais leur enfant ne voudra repartir de cette terre si chère à leurs cœurs.
L’instant magique s’arrête sur cette touche de joie et de naïveté pur. Le premier souvenir d’une aventure magique qui durera plus de dix ans. De nouveau la souris file vers une autre vidéo et se stoppe sur celle au doux nom, bien que plus long, de 10a-98-21-11_NZ_Hobbiton. Un sourire se reflète dans l’écran, devenu temporairement noir pour charger la vidéo.
« Non Elessar tu ne filmes pas ici. Je suis d’accord pour que tu viennes m’aider dans les plantations, mais pas de film. » Le dénommé Elessar soupire derrière la caméra, maintenant l’objectif sur l’homme venant de parler. « D’accord papa ... mais tu sais que ce n’est que pour moi, pour plus tard, comme un album photo. Et puis on est en Middle Earth ! Faut bien immortaliser tout ça. » L’homme sourit avec tendresse et passe une main par-dessus la caméra. « Arrête papa j’aime pas quand tu m’ébouriffes les cheveux ! C’est déjà pas simple de les dompter ... » L’homme éclate de rire et prend la caméra, la tournant vers l’adolescent. « Alors sourit mon fils, et comme ça quand tu seras grand, tu te rappelleras que tu as participé à la création de Hobbiton ... là où notre voyage en Middle Earth commence. » Le garçon, l’air bougon et les cheveux en bataille, finit par sourire doucement. « J’y suis déjà moi en Middle Earth papa ... Après tout, je m’appelle Elessar comme Aragorn ! » L’homme passe devant l’objectif et embrasse la joue de son fils.
Fin de la vidéo. Un moment de bonheur partagé entre père et fils. Un moment si lointain à l’heure actuelle. La souris lance alors la vidéo suivante 11a-98-28-11_NZ_Chevaux.
« Maman dit moi pourquoi on doit aller voir les propriétaires de chevaux ? » La femme nommée sourit doucement. « Parce qu’il va nous falloir beaucoup de chevaux pour le tournage. Et pour certains rôles il va être important d’avoir des étalons. Il faut donc s’y prendre en amont pour avoir le temps de faire le dressage et d’établir un lien de confiance entre le dresseur, l’acteur et moi qui vais les soigner. Tu comprends ? » Son sourire s’est élargit un peu plus en regardant son fils au-delà de l’objectif. « Oui je comprends. C’est pour ça que tu voudrais avoir cet étalon ? » La femme sourit encore plus, prend la caméra et la tourne vers son fils. « Tu ne penses pas qu’il serait majestueux pour le rôle ? » L’adolescent fait mine de réfléchir, avant de sourire à son tour. « Si ! Il serait carrément dément ! » La femme rit, et comme son époux la veille vient déposer un baiser sur le visage de son enfant.
La dernière image, celle d’une mère embrassant la tempe de son petit, est touchante et montre bien tout l’amour qui peut les unir. Sans heurt ni précipitation, la souris ouvre la vidéo au nom de 12a-99-17-12_AS_JA.
« Bon alors voilà, là on est à l’aéroport de Melbourne, en Australie. En fait ça fait ... quatre heures qu’on est là. Et ça fait presque huit heures qu’on est partis de chez nous. Mes parents sont allés prendre des sandwichs pour qu’on mange un peu et ils refusent de me dire où on va. J’sais juste que je vais adorer la destination. Sauf que pour le moment j’en ai juste marre. Sérieusement où est-ce qu’on va pour se prendre 19h05 de trajet en avion et escale ? »
L’image se fige, puis devient noir. Lorsque les couleurs reviennent le décor a changé, mais pas l’adolescent qui parle.
« Ça y est on est ENFIN arrivé ! J’vous dis pas comment j’en ai marre. Par contre c’est trop méga giga cool, on est au Japon ! Là on vient d’arriver à l’aéroport de Tokyo Haneda, mes parents attendent les valises. Ensuite on va récupérer la voiture qu’ils ont loués et on part en road trip ! C’est trop d’la balle ! Prochain arrêt : la ville de Nakanoto à environ ... six heures de route. Décidément les parents ont décidé de mettre ma patiente à l’épreuve. »
L’adolescent sur la vidéo grimace. Il est pourtant difficile de lui reprocher son manque d’enthousiasme concernant ce début de voyage d’une longueur pouvant paraître infini. La souris hésite à ouvrir la vidéo suivante, la 12a-99-20-12_JA. Elle est pleine de joie d’abord, puis d’une douleur infinie, mais pourtant nécessaire. Un moment de vie des plus marquant, gravé à jamais au fer rouge.
« Maman, Papa, allez un sourire !! Elle était tellement géniale cette exposition sur l’art nippon ! » Les deux adultes sourient en se tenant la main, juste avant que l’homme ne prenne la parole. « Regarde devant toi Elessar. Demain on ira voir le temple Kazuhide, il parait qu’il est magnifique en cette fin d’année. » L’objectif montre alors l’adolescent visiblement enthousiaste avant de retourner sur les adultes. « Mon petit lézard, je crois que l’on n’aurait jamais dû te mettre une caméra dans les mains. » La femme rit de bon cœur, puis disparait au profit de l’adolescent. « Bien sûr que non maman ! C’est super que vous l’ayez fait, comme ça j’ai une trace de nos voyages et de tout ce que je veux ! » L’attention de la caméra se détourne rapidement pour filmer les deux parents, mais en arrière-plan un homme louche s’approche. « Papa pourquoi il nous suit ? » Le susnommé regarde derrière lui. En un éclair, l’homme arrive à leur hauteur et frappe sèchement la caméra. Cette dernière à terre filme les pieds des quatre personnes. « Filez-moi votre argent maintenant ! Et pas d’entourloupe le vieux sinon j’bute ton gamin ! » Une paire de pied s’élance soudainement contre celle isolée. Les deux autres paires s’éloignent contre le mur proche, un coup de feu résonne. L’homme si souriant au début de l’enregistrement est étendu sur le sol, mort. « Papa ! » « Manu ! » Les deux cris sortent en même temps, témoins sonores de la surprise et de la douleur qu’ils éprouvent. La femme tombe à genoux auprès du corps de son époux, en larme. L’adolescent tombe à genoux, déboussolé. Des sirènes de police s’entendent au loin. L’homme encore debout panique et tire à nouveau. Deux coups. La femme s’effondre dans un cri muet, son corps protégeant l’adolescent. « Maman ! ». La police arrive sur place, le tireur s’enfuit en courant. Durant ce court laps de temps, la femme pose sa main sur la joue humide du jeune garçon. « Vi mon petit lézard ... Pleinement ... Nous t’aimons. Et nous t’aimerons ... toujours. On sera là ... toujours pour toi. N’aie ... n’aie pas peur. » La caméra est ramassée par quelqu’un, le nouvel angle permet de voir la femme fermer ses yeux dorés.
La vidéo se coupe brusquement. Probablement un manque de batterie à l’époque pour pouvoir filmer plus, ou un manque de place sur la bande. Un moment de calme s’impose, durant lequel aucun mouvement de la souris n’est visible. La personne qui visionne les vidéos a besoin de quelques instants pour souffler, pour se reprendre. Une larme coule sur sa joue. Cette dernière vidéo était plus douloureuse que toutes les autres.
La souris finit par reprendre son chemin et s’arrête sur la vidéo suivante. Aucun double clic pour l’ouvrir dans un premier temps, comme si la personne craignait de la regarder à nouveau. Au bout de quelques minutes, la vidéo est ouverte. Son nom est 13a-00-14-12_NZ.
« Er ... ouai ça fait ... presque un an que je n’ai pas fait de vidéo. J’ai ... pas eu le temps. Enfin non ... j’avais pas envie. J’avais pas la tête à ça, je suis ... perdu. » L’adolescent sur la vidéo soupire et passe une main sur son visage mat, comme accablé. « Mes parents sont ... enfin ils sont partis. Le psy qu’uncle Don m’emmène voir dit que je refuse d’admettre la vérité, que je dois cesser de la nier pour avancer. Il est marrant lui, parce qu’il ne comprend rien à rien. On parle de mes parents là ! Enfin ils ont été lâchement tués par des abrutis qui ... qui voulaient de l’argent ! » Rageusement, il essuie une larme qui coule le long de sa joue, témoin unique que la blessure est encore vive dans son cœur. « Papy Samir m’a dit que je devais laisser le temps faire son œuvre ... mais je ne suis pas dupe, il est tout aussi effondré que moi au fond de lui. Aunt Nawel a la chance d’avoir uncle Selim pour l’épauler maintenant. Aunt Alin ... elle fait comme elle peut. Je crois qu’elle se lance à corps perdu dans son boulot chez Weta pour ne pas trop penser. En même temps avec le tournage, et tous les décors à faire, y’a de quoi avoir du taff. Elle me laisse l’aider quand je suis avec elle, ça m’aide à me sentir proche de mes parents. Ils étaient tellement heureux de pouvoir participer à cette aventure ... D’aller enfin en Middle Earth ... Et ils n’en verront jamais le résultat. »
Un nouveau soupire, suivit par un instant de silence.
« Dans le fond, y’en a pas un qui me comprends vraiment. Enfin si y’a Greed. Lui il est ... particulier, mais il sait ce que je suis obligé de traverser. Il l’a compris dès le moment où je suis arrivé dans sa morgue. Parce que oui, il est médecin légiste dans la ville de Nakanoto, à l’hôpital général j’crois. Il est ... ses collègues n’ont pas l’air à l’aise avec lui, mais moi je l’aime bien. Je peux lui dire comment je me sens vraiment, sans tabou. Il a perdu ses parents quand il était jeune lui aussi, du coup c’est ... simple de tout dire. Il ne me dit pas qu’il faut aller mieux, ou qu’il faut avancer, il se contente juste d’être ... là pour moi en fait. On s’appelle régulièrement, malgré qu’uncle Don ne l’apprécie pas vraiment. Mais tata Alin, elle me laisse faire. Elle m’a même dit qu’elle me retrouvait un peu après chaque appelle à ce mystérieux médecin légiste. Et ... et j’crois qu’elle a raison. Je me sens mieux grâce à lui. C’est mon ami. »
La vidéo se stoppe là. Un brin de mélancolie flotte dans l’air. Greed, voilà bien une personne qui mérite d’être revue dans un délai proche. La souris se faufile alors en direction d’une vidéo dont l’image de départ montre une tour noir presque coupante et aussi haute qu’un homme. Son nom : 13a-01-03-01_NZ_Bigature.
« Elessar pose moi ta caméra et apporte-moi mon aérographe s’il te plait, que je puisse faire un raccord sur Orthanc. » Durant quelques secondes le sol remplace une femme d’âge moyen, avant d’être posé sur un support. L’image montre alors le susnommé, s’approcher sans grande motivation de son aîné. « Tient ton truc aunt Alin. » Un sourire doux, presque maternel se dessine sur le visage de la femme. « Je fais la retouche et ensuite, je t’emmène voir toutes nos bigatures. N’oublie pas qu’ici tu es en Middle Earth, peut-être que voir certains décors va t’aider à aller de l’avant. » « Ouai ... s’tu veux. » La femme dépose un baiser sur le front du jeune garçon, puis qui le champ de la caméra. L’adolescent lui s’en rapproche. « Bon ok, j’suis pas totalement franc avec aunt Alin, j’aimerai aider à faire les bigatures. Mais si je peux déjà toutes les voir ... quand je pense que Orthanc et son enceinte est presque de la taille d’un demi-terrain. Là je sais qu’elle travaille surtout sur celle de Helm’s deep ... j’aimerai trop pouvoir en faire un peu. » Derrière le jeune garçon, la femme est de retour, souriante et visiblement amusée. « Alors dépêche-toi de venir Elessar, j’ai l’intérieur du mur d’enceinte de Helm’s deep à finir. Tu vas me donner un coup de main, mais tu devras faire exactement ce que je te dirais. » Le jeune garçon se retourne, saute au cou de son aîné, souriant. Cette dernière l’enlace avec tendresse. « Oh merci aunt Alin ! » « Allez éteint ta caméra, on a du travail qui nous attend. » L’adolescent s’approche rapidement et l’image s’arrête.
Un très bon souvenir que ce début de travail sur les bigatures et une continuité dans le voyage en Middle Earth entrepris par l’adolescent et ses parents à l’origine. La vidéo qui est lancée par la suite est bien différente, ne serait-ce que par son nom : 13a-01-09-04_F-1m_EG.
« Alors voilà aujourd’hui j’immortalise la première rencontre entre ma cousine et moi. » La caméra tourne et filme un bébé, les yeux bien ouverts. L’adolescent entre à nouveau dans le champ de la caméra, juste à côté. « Alors voilà Farah Neferet Assaad, ma toute petite cousine ! Elle est pas trop mignonne ? Déjà une star devant la caméra ! » De derrière la caméra s’élève une voix masculine. « Aller Elessar arrête avec cette chose et laisse ma fille se reposer, elle est encore petite. » La moue sur le visage du dénommé Elessar ne laisse aucun doute sur ce qu’il pense de la remarque. « D’accord, uncle Selim. Aller dort bien p’tite puce ! ». La dernière image montre l’adolescent déposer un baiser sur le front de la petite fille.
Ce premier instant, presque magique, est le début d’une relation presque fraternel entre les deux cousins. Une première rencontre, prémisse d’une foule d’autre, sous le soleil radieux de l’Égypte. La souris se déplace durant un instant avant de finalement ouvrir la vidéo suivante : 13a-01-02-07_IE.
« Elessar on joue ensemble ? » La voix est enfantine et très enjouée. L’image effectue un mouvement vers le bas, dévoilant une petite fille souriante. « Coucou Alyssa ! Tu es ici pour les vacances un peu ? » « Voui. Tu veux bien jouer un peu avec moi ? Mon papa est dans la boutique avec ton tonton. » « Ça marche on va jouer tous les deux. Cache-cache ça te va ? Et c’est moi qui commence à compter ? » « Oh oui trop génial ! » La fillette saute de joie, puis désigne un arbre dans le jardin. « Tu comptes là, mais tu filmes pas hein sinon c’est de la triche. » « Promis Alyssa, je vais éteindre la caméra. » L’ultime image est celle de la petite fille souriant de toutes ces dents.
Alyssa ... la pensée que cela fait bien trop longtemps qu’elle n’a plus été vu traverse le spectateur. Une nouvelle fois l’absence de reconnaissance de ceux qui pourtant l’on côtoyé sur les vidéos intrigue. Une promesse muette est faite : comprendre ce qui a bien pu se passer. Dans la foulé, sans donner l’impression d’une pose la vidéo 14a-02-04-01_EN se lance.
« Alors alors grande nouvelle ! Aujourd’hui j’ai fait une nouvelle livraison chez le Duc Lawford. J’ai revu donc sa fille, et j’ai réussi à lui arracher un sourire ! Limite le miracle ! Bon après y’a quand même un truc qui me chiffonne un peu, elle a absolument pas changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Pourtant ... c’était y’a quatre voire cinq ans, je crois. Même si il n’y a pas de changement énorme ... ça devrait se voir qu’elle a pris des années non ?
Uncle Don dit que je ne dois pas m’en interroger, que ça n’a pas d’importance. Ba oui forcément c’est des supers bon clients pour lui les Lawford ! Il va carrément pas se poser des questions sur eux. Sauf que moi, je m’en pose. En tout cas elle est plus jolie quand elle sourit la fille Lawford ! »
La vidéo se termine sur ce verdict et un grand sourire de l’adolescent. Un autre mystère de ses connaissances ou amis d’enfance à creuser. La souris s’arrête devant une autre vidéo, 15a-03-16-03_NZ_Panda, qui tire un léger rire à son visionneur.
« Alors ... er ... il est ... 2 heures du mat’ et j’y arrive toujours pas. » L’adolescent face à la caméra soupire, sur son visage des cernes ternissent l’éclat d’or de ses yeux. « Aunt Alin m’a pourtant montré ... encore et encore ... et encore. Mais y’a rien à faire, j’arrive pas à prendre la forme de papa plus de ... 3 secondes ! » L’agacement est perceptible dans la voix légèrement éraillée par la fatigue. « Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Je fais pourtant absolument tout ce qu’il faut ! J’ai respecté toutes les putains d’étapes pour y arriver et au final ... RIEN ! » C’est un cri qui exprime le dernier mot, avant un long silence, durant lequel le garçon se passe les mains sur le visage et semble aux aguets. « Bon faut que je me calme ... Vu l’heure si Aunt Alin me trouve à faire ça ... elle va m’incendier ! Encore un dernier essaie pour ce soir, après je vais me coucher ... me lever demain matin pour les cours ça va être l’enfer, en plus je commence avec la pire matière qui soit : Grammaire. » Le garçon s’éloigne un peu de l’objectif, et inspire un long moment en concentrant. L’image est fugace mais durant un couple de seconde c’est une petite boule de poils rousse. L’adolescent revient vers la caméra, dépité. « J’abandonne pour aujourd’hui. Aunt Alin dit que j’ai le temps ... pff on verra ... là faut vraiment que je dorme. »
La vidéo s’arrête. Bien sûr les souvenirs de cet apprentissage sont bons avec le temps, voire même risible, mais les efforts déployés n’ont pas été vains. Ce qui n’enlève rien à la frustration de l’époque. La roulette fait défiler les vidéos suivantes, jusqu’à ce que la souris sélectionne une nouvelle, répondant au nom de 15a-03-24-09_IE.
« Comment j’ai mal partout ! Uncle Don est un vrai tortionnaire ! Je suis un gringalet et faut que je déplace des fûts qui font mon poids ... Son argument c’est que ça fait partis du métier donc je dois pas me plaindre.
Ouai enfin ... c’est juste par curiosité que je voulais apprendre le métier d’abord ! Et puis aussi parce que j’ai le droit de participer aux dégustations ... sans que ni uncle Don ni aunt Alin ne trouvent à y redire. C’est pas forcément un mauvais point pour moi ça ! Enfin bon, aujourd’hui j’ai aidé ça mettre en fût la prochaine cuvée de Whiskey. Maintenant il faut attendre. Demain je vais apprendre à brasser de la bière blonde. J’ai trop hâte ! Aller au lit, je me lève très tôt demain pour bosser. »
La vidéo s’arrête aussi brutalement qu’elle a commencé. La pensée d’avoir eu une bonne intuition à l’époque d’apprendre ces deux métiers de distilleur et de brasseur. Métiers qui lui sont maintenant indispensable. L’œil est attiré comme un aimant vers une autre vidéo au nom énigmatique de 16a-03-01-12_NZ_WP.TLOR.TROTK.
« AUNT ALIN dépêche-toi ! J’veux pouvoir être au plus près des acteurs ! » La caméra semble filmer à l’insu de son propriétaire. Ce dernier porte une chemise claire avec un pantalon foncé et est clairement très excité. Son regard tombe sur l’objectif et un large sourire éclaire son visage. « Alors juste pour avoir la trace on est le 1 décembre 2003 et aujourd’hui c’est la World Premier de The Lord of the Ring : The Return of the King !! J’y vais avec aunt Alin, enfin quand elle sera prête parce qu’elle est encore dans sa douche. C’est méga long une femme dans la salle de bain ! En plus, c’est malheureusement ce soir que mon voyage en Middle Earth s’arrête ... enfin oui et non, j’irai régulièrement à Hobbiton et au Green Dragon ! » Son regard se pare d’un voile de tristesse ainsi que de larmes refoulées. « J’aurai aimé que papa et maman soient là avec moi ... Mais j’aime me dire qu’ils sont comme Gandalf, qu’ils ont prit un bateau à Grey Heaven et sont partis à l’ouest ... sur les Terres Immortelles des Elfes. » Une larme coule le long de sa joue, et il l’essuie. « On ne refait pas le passé, on lui survit d’abord puis on revit, comme me dit souvent Greed. Je suis pas certain qu’on pense à la même chose sur ce point, faudra que je lui en parle. » « Je suis prête tori uaroa(belette). Tu n’as qu’à prendre ta caméra, je filmerai pour toi si tu veux. » La fameuse aunt Alin entre dans le champ de la caméra, embrasse la tempe de l’adolescent. « Trop méga cool ! Merci aunt Alin ! »
L’image s’éteint brusquement sur un dernier sourire de l’adolescent. Cette blessure, cette faille, toujours présente n’est plus aussi douloureuse à présent. Bien sûr par instant, ses parents continuent de lui manquer, mais leur absence n’est plus aussi douloureuse. La souris bouge avec célérité et lance une nouvelle vidéo : 18a-06-21-01_CA_Overseas.
« Alors voilà, j’ai fini d’aider à la réserve et maintenant je rentre au sanctuaire, après tout j’ai une chambre là-bas. C’est trop génial de voyager comme ça et de rencontrer plein d’autres personnes comme moi. » Le jeune homme tourne la tête, puis l’objectif montre un attroupement avant que le garçon revienne devant. « On va voir ce qui se passe là-bas. J’suis curieux j’y peux rien ! » La caméra montre la foule, puis une scène de crime, où l’on peut voir un corps en train d’être évacué. Soudain un homme basané, de haute stature et roux entre dans le champ. « Pas de caméra ici s’il vous plaît. » « Oh oui désolé. » La dernière image montre un gros plan de l’homme.
Un sourire s’épanouit sur le visage de la personne visionnant les vidéos. Une bien belle rencontre ... atypique et en deux parties. Sans hésitation, la souris lance la suite de cette rencontre avec la vidéo 18a-06-21-01_CA_Overseas.
« Voilà alors oui après la mésaventure de la fin d’après-midi où j’ai dûj couper, en vrai c’est parce que c’était une scène de crime, du coup le flic en charge veut pas que ça soit filmer. Normal quoi. Oh ba tient justement c’est justement le flic de cet après-midi ! » L’objectif se tourne et laisse voir le même homme mât de peau et roux. Il regarde la caméra d’un air blazer. « Bonsoir monsieur. J’peux vous offrir un verre ? Je suis désolé d’avoir filmer cet après-midi, si vous voulez je vous passerai les images si ça peut aider. C’est surprenant de découvrir que vous êtes aussi un changelin ! Je m’appelle Elessar, et vous c’est comment ? » L’homme soupire. « Tu ne lâches vraiment pas cette caméra, hein ? » « Rarement, c’est ma façon de ne pas oublier ce que j’ai pu partager avec mes parents. » L’homme regarde le plus jeune, un sourcil haussé, s’installant à une table. « D’accord. Mais tu m’éteins cette caméra. ».
La vidéo devient muette. Un bon souvenir celui-ci, malgré la différence d’âge entre eux deux. Nassim, le prénom de l’homme mature de la vidéo, est une personne à rencontrer et avec qui la discussion est un plaisir. Cette Overseas Experience a été un véritable tour du monde des réserves naturel et dans la foulé, la souris virtuelle lance une nouvelle vidéo, 18a-06-21-07_CH_Overseas.
« Ici on est dans la réserve naturelle de Wolong, en Chine. C’est aussi une réserve de Biosphère depuis des années. Je suis venu ici parce qu’elle es ultra connu pour son centre de recherche sur les Pandas Géants de la région. D’ailleurs c’est lui qui dirige la reproduction et la protection des Pandas Géants, qui sont l’emblème du pays. Grâce aux autorisations que j’avais, j’ai pu aider les soigneurs dans leurs activités quotidiennes. Les Pandas sont super bien traités, et les soigneurs sont aux petits soins avec eux. Ils ont du bambou en accès illimité.
Alors oui certes, ils ne sont pas totalement libres de leur mouvement, puisque c’est une réserve et donc par définition sur un secteur limité. Enfin y’a quand même 7000m² pour bouger, ce n’est pas rien. Et puis la moitié des pensionnaires sont à l’état sauvage, c’est super. Tout ce que j’ai pu voir ici, et dans les précédentes réserves me conforte dans l’idée que devenir soigneur animalier ma tente à fond ... Enfin en plan B parce que le maquettisme et le modélisme c’est clairement ma passion ! »
Sur la fin de la vidéo, sans la moindre bande son, des Pandas sont filmés. Puis c’est à nouveau le noir complet. Et dire que ce plan B devenait réalité maintenant. Qui aurait pu le prévoir ?
Cependant la souris trouve qu’il est temps de faire un retour sur ces études passions et le temps extérieur chaotique. La vidéo au nom de 19a-06-23-11_BE.
« C’est vraiment un temps ... de merde ! Hier y’avait que des nuages et de la pluie, aujourd’hui il neige ! Et je ne parle même pas des températures qui font que j’ai l’impression d’être devenu méga frileux ! » Le jeune homme se trouve dans ce qui ressemble à une chambre étudiante individuelle. Sur le mur derrière lui, on peut distinguer des posters de The Lord of the Ring, ainsi que des photos de familles devant les Pyramides ou devant le Green Dragon ou bien devant un Pub Irlandais. « Bon j’avoue qu’uncle Don m’avait prévenu que le climat n’était pas le même que chez moi ... mais je me souvenais pas que c’était à ce point ! Sinon les cours ça va tranquille, j’adore la partie manuelle où on doit créer une maquette de zéro. Faut dire que j’ai d’excellentes bases après avoir aidé aunt Alin sur les Bigatures pour The Lord of the Ring. Après je galère un peu plus sur la partie modélisme sur ordinateur, mais je ne suis pas mauvais non plus. Je suis pas mauvais en dessin aussi. En vrai l’année commence bien et j’espère que ça va continuer comme ça. Je profiterai des vacances de Noël pour rentrer à la maison voir aunt Alin. Je peux voir uncle Don tous les week-end et Le Caire pour aller voir aunt Nawel et Korari c’est pas super loin maintenant. » Le garçon regarde un radio-réveil sur sa droite, puis soupire. « Bon je vais aller me coucher, je me lève tôt demain pour les cours et là il commence à être tard. »
L’écran devient brusquement noir avec l’arrêt de la vidéo, avant de montrer à nouveau le dossier et ses multiples choix de visionnage. Laquelle choisir maintenant ? Un sourire se reflète sur l’écran de l’ordinateur. Puisque Korari a été mentionné, autant aller ouvrir 20a-07-24-11_EG.
« Voilà donc je viens d’arrivé à l’aéroport du Caire. Je vais prendre un taxi pour aller voir papy Samir, aunt Nawel et uncle Selim ainsi que Korari. Alors ça va être une surprise pour tout le monde sauf papy Samir avec qui j’ai tout prévu. » La vidéo se fige sur un jeune homme souriant et clairement ayant hâte de surprendre sa famille. Lorsqu’elle reprend, elle montre une porte d’entrée fermée. Une main frappe à la porte. « Farah va ouvrir s’il te plait. » C’est une petite fille qui ouvre la porte. Rapidement ses yeux s’agrandissent, sa bouche s’ouvre sous le coup de la surprise, avant de dessiner un magnifique sourire montrant qu’elle a récemment perdu une canine. Le tout juste avant de sauter dans les bras du jeune homme tenant la caméra. « FARIS ! Tu m’as trop manqué ! » « Content de voir que ça te faire plaisir Korari que je sois venu te faire une surprise. Mais tu as perdu une dent ! La fée des dents est passée pour toi ? » « Vii ! Elle m’a donné une jolie robe pour ma poupée. Tu veux la voir ? » « Avec plaisir oui. Tu vas la chercher, pendant que moi je dis bonjour à tout le monde ? » La fillette hoche vigoureusement la tête et part en courant dans l’appartement. La caméra entre dans l’appartement et montre la réaction de surprise des deux parents de la petite, ainsi que la joie simple du grand-père. La femme vient enlacer le jeune homme. « Elessar c’est une magnifique surprise ! Depuis quand es-tu au Caire ? » « Je viens d’arriver aunt Nawel. J’ai vu avec papy Samir pour passer le week-end avec vous tous. »
La vidéo s’arrête peut après ne montrant pas le retour de la fillette. Mais peu importe, le souvenir est vivace et revoir la surprise dans leurs yeux est bien plus précieux qu’une tenue pour poupée. Pour continuer sur le thème des surprises, c’est la 22a-10-18-03_EG.
« Voilà pour une fois, je vais filmer le marché traditionnel, le souk du Caire. Ma mère adorait s’y promener des heures, ça terrifiait mon père. Qu’est-ce que j’ai pu rire quand ma mère rentrait les bras chargés de plein de choses devant l’air ébahit de mon père. » Le jeune homme d’une vingtaine d’années, souriant et rayonnant, alterne la vue de l’objectif entre sa tête et son environnement. A un moment, un choc engendre la chute de la caméra. « Oy. Fais attention à tu vas. » « Oh ! Excusez-moi je ne vous avais pas vu. » La caméra, filmant les pieds des deux voix masculines, reprend de la hauteur, offrant le visage du nouveau venu en visuel. Un jeune homme d’une vingtaine d’années lui aussi, brun et l’air sombre. « Filme ailleurs, tu veux ? » « Vous avez vraiment la tête d’un homme sorti tout droit d’un film d’Indiana Jones ! Vous n’êtes pas d’ici vous. Vous vous appelez comment ? » Soudain, l’image devient noire mais le son est toujours présent. « Bien vu. Sebastian Rhodes. Et toi ? Quel genre d’énergumène t’es ? » « Moi ? Je m’appelle Elessar Tamoana. Je suis ici pour mes vacances avant de travailler sur un nouveau gros projet. » « T’es un reporter ou un truc du genre ? » « Pas du tout ! Je prépare un film en tant que modéliste-maquettiste, Guilliver’s Travels. Vous connaissez ? Si vous me dites que non, je serais obligé de vous mordre. » Un rire franc et jovial s’entend, créant un drôle de contraste avec l’air grognon en face de l’objectif. « Ça va, tu seras pas obligé d’arriver à cet extrémité-là. Et tu filmes quoi, là ? » « Hn. J’aime bien enregistrer des vidéos de ce que je fais, pour en faire des souvenirs. C’est important. Ca me permet de tout conserver en mémoire, les bons ... comme les mauvais moments. Et me rappeler de ce que j’ai vécu, pour toujours mieux avancer. » Un instant de silence, rapidement brisé par le garçon sombre. « Dans ce cas, j’ai une proposition à te faire bonhomme. Je m’ennuie un peu là mais si tu veux bien m’accompagner, je te promets de t’offrir des paysages à filmer que tu seras pas prêt d’oublier. Par contre, j’espère que t’es solide. » L’angle de la caméra change, filmant partiellement le sol. « J’ai pas l’air comme ça, mais je suis robuste, monsieur Indiana Jones. »
La vidéo se termine en silence, montrant des paysages splendides et rarement visités. Se souvenir de cet ami, pourtant tout aussi différent que peut l’être Greed, fait remonter de nouveaux souvenirs pleins de joies avec lui justement. La souris dérive gentiment vers la vidéo suivante répondant au doux nom de 22a-10-15-05_NZ.
« On est lancé ici, à Weta Digital, à nouveau sur un vaste chantier. On va faire l’adaptation de The Hobbit, sous la direction de Guillermo Del Torro. Ce matin, j’ai été chargé de commencer à travailler sur Smaug, le dragon mais aussi sur The Lonely Mountain, le royaume de Durin. » Le jeune homme prend une tasse de café d’une main et boit une gorgée. De l’autre il fait une manipulation sur un élément face à lui. A l’arrière-plan, le mur est couvert d’étagère avec des maquettes à échelle réduite de membre du bestiaire de J.R.R.Tolkien. « Comme m’a dit aunt Alin au déjeuner, je suis bon pour une tonne d’heure supp non payé, mais je m’en moque. Je retourne en Middle Earth et cette fois je ne suis plus seulement spectateur mais acteur. Rien que pour ça, je suis bien content d’avoir rompu avec Alysson, elle n’aurait pas aimé que je la délaisse totalement pour privilégier mon travail. Alors cette rupture ... c’est un mal pour un bien. Je sais que bons nombres de mes idées ne seront pas retenue, mais peu importe. Vivre cette nouvelle aventure est juste euphorisant ! »
Le sourire enthousiaste et confiance fait plaisir à voir. Néanmoins avec le recul et l’expérience, le voyage avait été beau mais littéralement épuisant. Le souvenir d’avoir sur la fin passé la semaine au bureau, ne faisant que des siestes de quinze ou vingt minutes de temps en temps, pour pouvoir faire les ajustements de plan numérique demandé ... un cauchemar. Mais il en valait tellement la peine ! Encore plus lorsqu’il avait gagné à la Roue de Zayne, deux billets pour l’avant-première européenne du dernier film de la trilogie. C’est donc naturellement que la vidéo 27a-14-01-12_EN_WP.TH.TBOTFA.
« Cette robe te va très bien Korari. On dirait presque une jeune femme ! Prête à aller sur le tapis rouge avec moi, voir les acteurs et être prise en photo ? » L’adolescente filmée ne semble pas aussi enthousiaste que la voix masculine l’interrogeant. « J’ai un peu peur ... Ca va vraiment être bien Faris ? » L’objectif se trouver posé sur le petit bureau de la chambre d’hôtel. L’homme entre dans le champ de vision de la caméra et s’assois à côté de l’adolescente. « Korari, je t’assure que tu ne crains rien. Une limousine vient nous chercher et nous dépose au début du tapis rouge. Là o n’a juste à saluer les gens qui sont autour de nous et avancer vers le cinéma. Les acteurs, tu les verras une fois à l’intérieur. Et puis je suis là moi, avec toi. Tu sais bien que je ne laisserai jamais rien t’arriver tant que je suis là. » La douceur et la confiance que dégage l’homme rassure la jeune fille qui le serre doucement contre elle. « Alors d’accord. Si tu promets de rester près de moi Faris ... je n’ai plus peur. » « Tu as ma parole Korari. » Un dernier sourire échangé et la vidéo se coupe.
Un autre très bon moment passé avec sa cousine. Bien sûr il avait passé plus de temps à regarder les réactions de sa cousine qu’à regarder le film. Il connaissait l’histoire, les plans aussi pour en avoir réalisé un certain nombre. Ce souvenir était l’un des derniers où il avait vu sa cousine sourire. Depuis quelque chose avait eu lieu, mais personne n’avait encore donner d’explications. Bientôt peut-être tout sera plus clair. Une pensée maussade qui engendre le choix d’une vidéo qui l’est tout autant : 28a-16-24-05_NZ_Farewel Uncle Don.
« Ca va aller aunt Alin ... il ... il ne souffre plus maintenant. » La caméra semble avoir été totalement oublié. Le jeune homme tente de consoler une femme marquée par la vie. Tous deux portes des vêtements de couleurs noirs. Les pleurs de la femme redoublent. « Je ... je suis là avec toi aunt Alin. Uncle Don ne voudrait pas que tu pleures autant ... tu sais qu’il riait du diagnostique des médecins le concernant. Il a vécu ces derniers mois comme il le voulait, en en profitant au maximum du temps qu’il avait. » « On ... on ... on venait juste ... juste de se ... se retrouver ... » La peine et la douleur perce à travers la voie féminine et engendre une grimace de peine sur le visage de l’homme. « Je sais aunt Alin ... ce n’est pas juste mais ... mais tu peux honorer sa mémoire en chérissant ces souvenirs dans ton cœur. » La femme hoche faiblement la tête.
L’image se coupe. Cette période avait été très compliqué à gérer. Il lui avait fallu être le roc sur lequel sa tante pouvait s’appuyer, mais aussi un patron pour l’entreprise de son oncle défunt, sans oublier d’assurer son propre travail et de gérer une rupture compliquée avec sa compagne de l’époque. Comme quoi une merde n’arrive jamais seule, elle vole toujours en escadrille. Le temps touche à sa fin, alors une nouvelle vidéo courte est choisie. Il s’agit de la 29a-17-07-07_NZ_End.
« Alors aujourd’hui, on perd un très bon camarade au sein de notre équipe. Je me souviens la première fois que je l’ai vu entrer ici, mon dieu il n’avait que 12 ans ! Vous imaginez que maintenant il est a 29 ? Ca ne nous rajeunit pas tout ça ! » Un éclat de rire général s’entend suite à cette dernière phrase. Parmi toutes les personnes présentes, l’une d’entre elle semble gênée. « Plus sérieusement il a aidé pour The Lord of the Ring pour les Bigatures avec sa tante Alin qu’on connait tous très bien. Plus grand il a participé à la création de The Hobbit, notamment en trouvant enfin le design de Smaug avec l’aide de John Howe. On sait tous qu’il a fait un excellent boulot ici, tout en étant toujours partant pour déconner. On l’a encore vu sur ce dernier film ... le dernier sur lequel il bosse. War for the planet of the Apes, ta contribution dessus on ne l’oubliera pas ! A Elessar ! » « A Elessar ! » Le prénom a été repris en cœur par tous ceux et celles présent, émouvant le jeune homme sur qui toute l’attention est portée. On peut voir qu’il ne s’attendait pas à ce genre de discours pour son départ. « Merci à vous tous surtout, j’ai grandi avec vous, j’ai appris tellement de chose à votre contact. Ce qu’on fait ici est un travail d’équipe ... un travail en famille et je suis fière d’avoir pu faire parti de cette famille. A Weta Digital ! » Toutes les personnes lèvent leur verre une seconde fois et boivent. La suite de la fête montre la bonne ambiance qui règne entre tous les participants. Une femme s’approche de l’objectif, lui fait un clin d’œil avant de s’écarter et de crier. « Hey Elessar ! Tu es filmé ! » Un éclat de rire générale accueille cette information.
Oh bien sûr que le souvenir de ce pot est encore vif. Mais le revoir an ayant été filmer à son insu est toujours aussi amusant et plaisant. Pour rattraper le temps qui file, une ultime vidéo est lancée sur l’ordinateur. Celle dont le nom est évocateur de la suite : 29a-17-12-10_NZ_Wellington Zoo.
« J’annonce d’emblée : j’ai obtenu mon diplôme de Soigneur Animalier ! Et aujourd’hui je vais faire mon premier jour au Wellington Zoo, en tant que soigneur polyvalent. En arrivant je saurais le secteur où je vais être. J’avoue que je suis à la fois hyper excité de commencer et terrifié. La dernière fois que j’ai ressenti ça c’était quand j’ai commencé chez Weta Digital ... Je suppose que c’est une bonne chose au final cette sensation. Et y’a pas de raison que ça se passe mal, dans le pire cas, je pourrai toujours devenir Panda pour discuter avec les pensionnaires ... durant la nuit. C’est une nouvelle vie qui commence, même si je n’ai pas entièrement abandonné l’ancienne. » La caméra filme des dizaines de maquettes se trouvant dans la pièce, toutes ayant un rapport avec des films plus ou moins récent. « Dernière construction en date : le camp de travaux forcés des Singes dans le dernier film où j’ai bossé. J’ai encore pas mal de boulot dessus, mais ça occupe mes soirées de célibataire ! » Un coup d’œil sur l’horloge à sa gauche, déclenche un instant de panique. « Mince, je vais finir par être en retard ! »
La vidéo s’arrête net. Il était temps. Cette nouvelle vie promet bien des changements. La souris ferme enfin le dossier Dairy. Puis s’attaque à la fermeture complète de l’ordinateur. Ce dernier est rangé dans sa housse de transport, bien vite rejoint par la fidèle souris. Le tout retrouve sa place dans un sac à dos. L’homme suit le mouvement des autres personnes quelques instant plus tard, puis sors une caméra numérique de son sac à dos. Après l’avoir allumée, il la place devant son visage et lance l’enregistrement. Time code : 2018.13.04 14:05.
« Ca y est on est arrivé au Japon, à l’aéroport de Tokyo Haneda. Tula, la femelle Panda roux que j’accompagne va bien, même si le voyage a été long pour elle aussi. Maintenant j’attends avec elle, de pouvoir récupérer la camionnette de location et on prendra la route pour la ville de Nakanoto. Je suis ... vraiment mitigé de retourner là-bas, mais j’y suis muté avec la petit Tula. Je sais que ça sera difficile les premiers temps, tout me rappellera la mort de mes parents ... mais j’ai grandis et j’ai fait mon deuil. Ca va bien se passer. »
La vidéo est mise en pause. Quand elle redémarre, l’homme se trouve dans un salon, meublé de manière spartiate pour le moment.
« Et bien voilà, Tula est bien arrivée au Zoo de Nakanoto. On a été très bien accueillit notamment pas Abraham Tutanga, la gardien du Zoo. Après avoir installé Tula au Zoo, je suis venu ici ... dans mon nouveau chez moi. Ca ne paye pas de mine, c’est une toute petite maison, mais je suis seul alors j’ai largement assez de place. J’ai déjà mes affaires dans des cartons qui attendent que je les déballe. Je doute d’en avoir la foi ce soir. Je m’en occuperai demain. Je vais m’efforcer de voir le bon côté de mon installation à Nakanoto.
Premièrement je pourrai voir régulièrement aunt Nawel, Korari aussi puisqu’elles s’y sont installées depuis deux ans je crois. Ça me permettra peut-être d’en savoir un peu plus sur ce départ précipité d’Égypte et surtout sur le différent qu’il y a avec uncle Selim. Ok je n’ai jamais été fan de lui, mais ... là je sais qu’il me manque des infos. Je vais aussi pouvoir revoir Greed, et les soirées avec lui promettront d’être vraiment sympa. Et je n’exclus pas de revoir Nassim qui est installé dans le coin. Entre lui et aunt Nawel je ne devrais pas avoir trop de mal à m’intégrer dans la communauté changeline du coin, ni à trouver les sanctuaires de la ville. Sans oublier Michael, ou John maintenant, pour fournir son bar puisqu’il s’est installé ici. Probablement en rapport avec toute cette histoire entre les vampires et les lycans. J’suis bien tombé moi tient ! »
Et toi, mon enfant ?
« Petite citation »
Je suis... |
© Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 30 Juin 2019 - 22:14
Aaaaah le voilà !
Bienvenue parmi nous à nouveau Al !
Tu me pardonnera mais je n'ai pas encore lu ^^ je fais ça lorsque tout sera mis
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Tu me pardonnera mais je n'ai pas encore lu ^^ je fais ça lorsque tout sera mis
Daisuke Kûdo#100932#100932#100932#100932#100932#100932
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Lun 1 Juil 2019 - 11:57
Le voilà ! Petit lézard rampe enfin des ses propres pattes !
Farah Neferet Assaad#100942#100942#100942#100942#100942#100942#100942
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Mer 3 Juil 2019 - 21:46
Fariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!
*se jette dans ses bras*
Enfin enfin !
Trop hâte que tu sois validé ! Parce que je te réserve ton premier rp bien sûr !
Je préviens, cette fiche est à moi è_é -pause son drapeau-
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Enfin enfin !
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Elessar Tamoana#101033#101033#101033#101033#101033#101033#101033
Changelin reptile - Civil
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Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
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Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Dim 14 Juil 2019 - 2:54
Voilà fiche totalement terminée !
Quelques ajouts au niveau de la fiche d'identité, et de l'histoire pour intégrer notamment un nouveau lien \O/
Quelques ajouts au niveau de la fiche d'identité, et de l'histoire pour intégrer notamment un nouveau lien \O/
Farah Neferet Assaad#101062#101062#101062#101062#101062#101062#101062
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
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Dim 14 Juil 2019 - 22:52
Hiiiiiii
J'aime tellement cette fiche ! Comme d'hab, c'est toujours un plaisir de lire tes présentations. Rolala.
Bref. Je n'ai rien à redire ; claire, bien écrite, quasi sans faute.
C'est donc avec joie que je te valide ♥
J'aime tellement cette fiche ! Comme d'hab, c'est toujours un plaisir de lire tes présentations. Rolala.
Bref. Je n'ai rien à redire ; claire, bien écrite, quasi sans faute.
C'est donc avec joie que je te valide ♥
Validation
« By Raphy »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi ♥
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
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→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée ♥ (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
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