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Sarah F. Ryan#97291#97291#97291#97291#97291#97291
Vampire Level A - Clan B. Ryan
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Jeu 10 Mai 2018 - 16:38
Angleterre au pays du Soleil levant
Feat Alister DeBelair, John Smith & Sarah F. Lawford
Sarah ▬ « Que puis-je donc faire aujourd’hui ? »
La Duchesse se promenait dans les rues de Nakanoto pour continuer à parcourir la ville. Si elle en connaissait maintenant une bonne partie, il y avait encore des endroits qu’elle n’avait pas encore découverts ou des allées où elle était moins sûre. Elle s’était donc une nouvelle fois aventurée pour mémoriser les lieux et, peut-être, découvrir un nouveau lieu qu’elle pourrait fréquenter.
Alors qu’elle traversait une petite rue piétonne, un flyer vient voler à côté d’elle et elle s’en saisit avec grâce et fermeté. Sur le haut, elle pouvait voir dans une calligraphie très agréable « Les Fleurs du Mal ». Baudelaire, hein ? Cela suffit amplement à capturer son attention et elle fit donc un effort pour déchiffrer les kanjis présents sur la feuille.
Ainsi, elle découvrit l’existence d’un salon de thé. Voilà qui était intéressant ! Elle jeta un coup d’œil à l’adresse et cette dernière lui disait quelque chose. Le salon n’était pas très loin, elle en était certaine.
La demoiselle fit alors demi-tour et revint sur ses pas pour trouver la fameuse rue. Elle était bien passée par ici auparavant. Il ne suffit pas grand-chose pour trouver le bâtiment en question. Le nom était inscrit sur les vitrines avec la même calligraphie que sur la publicité. Elle ne prit pas la peine de regarder à travers la vitre, préférant entrer directement en faisant tinter une clochette
Une fois la porte passée, la Duchesse eut l’impression d’être de retour en Angleterre. L’intérieur, luxueux était composé de magnifiques bibliothèques remplies de monuments et chefs-d’œuvre de la littérature. Des fauteuils en cuir, et très certainement d’origine anglaise, n’attendaient que les clients s’installent confortablement. Un doux mélange de senteurs de thé remplissait la pièce pour parfaire le tout. C’était décidément l’endroit rêvé pour une fille d’Angleterre. Dommage que Vilhelm Jarlsonfel n’ait pas pensé à l’inviter ici, elle aurait été conquise.
Le regard de la Duchesse finit par se poser sur le bar où se trouvait un jeune homme élégant et distingué au cheveux corbeau qui la fixait, Nul doute qu’il était européen. Elle lui adressa un sourire noble en inclinant doucement la tête en guise de salutation. Elle se dirigea ensuite vers un des fauteuils où elle s’assit telle l’aristocrate qu’elle était. Elle se mis aussi à réfléchir au thé qu’elle allait déguster en ces lieux avant de se souvenir qu’elle n’avait plus eu l’occasion de boire un Darjeeling depuis qu’elle avait quitté sa terre natale.
"Nouvelle Découverte"
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Ven 11 Mai 2018 - 15:30
C'était une magnifique journée et je ne savais pas quoi faire de mon temps comme souvent depuis ma retraite. Je me suis levé de mon fauteuil, repliant le journal de Nakanoto qui n'avait pas vraiment de meilleures nouvelles que celles qu'il nous avait offert depuis que ce pourquoi j'étais venu m'installer. J'ai alors opté pour une bonne vieille promenade pour me dégourdir un peu les jambes, bien décidé de faire passer une bonne fois pour toute ma douleur à la hanche due à ma chute.
Nakanoto était une très belle ville et je commençais à bien connaître sa périphérie ainsi que ses parcs, mais je ne m'étais pas aventuré plus que cela dans le centre. Mes pas m'ont conduit à parcourir les rues bondées et à passer devant plusieurs établissements que je connaissais bien. J'étais un habitué des tables de restaurants à cause de mon amour de la bonne cuisine, mais je n'avais pas encore trouvé le pub de mes rêves ici.
Toutefois, mes pas m'ont conduit jusqu'à une devanture bien singulière. Une typographie élégante avec une vitrine donnant vue sur un magnifique salon de thé en apparence. Je décidais alors de m'aventurer à l'intérieur pour voir ce qu'avait à proposer cet endroit et que ne fût alors ma surprise. À peine eu-je passé la porte que j'étais de retour dans le centre de Londres avec tout cet ameublement des plus typiques. Ces étagères de thé de toutes les provenances ainsi que ces cafés et autres épices à incorporer dedans ravivaient mes papilles d'avance. La collection de livres dans les bibliothèques mises à dispositions était des plus impressionnante et laissait présagé de moments agréables à venir.
Je n'étais pas le seul client de ce que j'ai pu voir, car une jeune fille était déjà installée dans l'un des magnifiques fauteuils de l'établissement et attendait surement d'être servi. Elle se tenait comme une véritable lady de haut rang, à croire qu'il m'a fallu voyager à l'autre bout du globe pour trouver ce que j'avais perdu dans mon propre pays.
Sans demander mon reste, je suis allé en direction d'un fauteuil. J'ai pris grand soin à plier mon manteau pour le poser sur l'accoudoir de fauteuil d'à côté, puis je posais mon feutre dessus. La collection d'aventures du célèbre détective londonien attirant mon regard, je n'ai pas pus résister à l'attrait de prendre l'un de ses ouvrages et de le poser soigneusement sur la table devant mon fauteuil. J'étais bien décidé à demander un London Fog car cela faisait terriblement longtemps que je n'avais pas pu déguster cet Earl Grey avec du lait et du sirop de vanille.
Dans ma réflexion j'avais cependant cette jeune fille qui attendait toujours et en l'observant plus longtemps, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que je l'avais déjà vu quelque part. ses cheveux et ses yeux si singuliers étaient tout simplement inoubliables, mais où avais-je bien pu la voir ? C'était la question qui commençait à troubler ma sérénité habituelle.
Soudain cela m'a frappé aussi violemment que la voiture l'aurait fait à l'époque. J'étais un jeune garçon très insouciant étant petit et je ne faisais pas très attention dans les grandes rues de Londres. Une jeune femme très ressemblante m'avait empêché de me faire percuter par une voiture. Ce timing si parfait et son visage d'ange me sont restés à jamais gravé dans ma mémoire. Une telle ressemblance ne pouvait pas être un hasard de la vie et elle était surement la petite fille de ma sauveuse. Il me faudrait trouver une façon convenable de l'aborder, car pour l'heure je me voyais mal aller lui demander si sa grand-mère allait bien.
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Sam 12 Mai 2018 - 9:37
6:15, levé pour Alister DeBelair. Aujourd'hui c'était dans la discographie de Julian Winding que la chaîne hi-fi fut puiser sa dose de musicalité matinale.
Demon Dance commença en ses notes synthétiques tandis que l'agent jetait ses vêtements de nuit dans leur panier en gagnant la douche. Le film pour lequel la musique avait été composée relatait de l'histoire d'une jeune mannequin dont on enviait la beauté. Une tragique histoire, réalisée dans une esthétique ultra moderne pour un chef d’œuvre relatif.
Jusqu'ici, son parcours en Nakanoto demeurait convenable dans ses résultats ; au total 3 vampires de niveau E avaient été éliminés, et l'enquête lancée sur un groupuscule particulier -il espérait la coopération de l'agent Shang Lin, sans qui le projet était voué à l'échec- promettait d'aboutir en un résultat intéressant.
Comme l'eau coulait, laissant dans son sillage un léger tourbillon de gel douche au coco, Alister gagna une mine pensive.
Restait le problème de l'ascension d'un Ordre opposé à Renfield. Les Chevaliers agissaient à la lumière impliquaient les civils et prônaient une tranquillité certaine ; des utopistes qu'il convenait de mieux cerner. S'ils ne pouvaient arrêter leur sottise, autant en minimiser les conséquences.
Une fois rincé et proprement préparé ; ayant revêtu une chemise bleue à rayures blanches, et un pantalon noir, l'anglais constata en avalant une viennoiserie ainsi qu'un café que les serpents avaient demandaient à être nourris, il restait un jour selon son compte avant qu'ils n'aient réellement la nécessité d'avaler une ou deux souris, mais le Hunter ne pouvait décemment ignorer leurs sifflements affamés.
Commençant à 7:05 la décongélation des rongeurs, ce fut Freud qu'il manipula en premier (muni de deux gants en latex noirs, afin d'éviter une fâcheuse morsure qui pourrait au mieux lui coûter un bras).
Le Fer-de-lance à robe noire et chocolat mâle de 3 ans était de nature docile, et plutôt pacifiste en temps normal ; curieux même, sans jamais avoir mordu ou s'être montré hostile il endossait la place de favori de l'anglais.
Le serpent dévora son repas sans attendre, et Alister passa à Bill, le Mamba noir.
Bill, son tout premier reptile venimeux -il les collectionnait non pas par sinistre lubie, mais car leurs poisons entraient dans la composition qui ornait son arme anti-vampires- demeurait d'un autre acabit. Moins enclin à la sérénité que son cadet de deux ans, le mamba était un danger permanent qu'Alister ne put jamais totalement dompter.
Même par temps où il semblait sans animosités le serpent avait déjà manifesté quelque fourberie en montrant les crocs de manière intimidante. Alister avait donc convenu à lui donner des souris vivantes afin de distraire son attention de sa main lorsqu'il le nourrissait.
Une opération éclaire qu'il exécutait comme la part la plus dangereuse de son métier de Hunter, sans jamais prendre le temps de s'assurer que le serpent remarquait ses déjeuners. Néanmoins, DeBelair affectionnait Bill car des deux il était le chasseur le plus spectaculaire ; une fois la souris repérée, le mamba montrait une rapidité et une précision remarquable dans ses prédations.
Des conceptions de la nature aussi majestueuses méritaient que l'on les admire, et Bill demeurait ainsi un serpent pour lequel son propriétaire était plus respectueux que maître. S'il avait dû choisir un animal par amour réel, il aurait opté pour un chat ou encore un furet pour l'originalité. C'étaient d'excellents compagnons, très intelligents.
Lorsqu'il termina sa tâche il était 7:35. Il utilisa le temps restant pour commencer la série qu'il désirait voire depuis un moment, intitulée Game of Thrones, qui le happa totalement si bien qu'il ouvrit un peu plus tard ce jour là.
Au beau milieu de la matinée, se présenta une demoiselle élégante qui franchit la porte d'une allure distinguée. Du haut de sa fin d'adolescence, probablement, elle portait des vêtements de style "lycéenne rebelle", jurant avec la prestance de ses mouvements.
Lorsqu'elle s'assit à un fauteuil, Alister était occupé à frotter une assiette d'un torchon blanc, et puisqu'il lui restait quelques vaisselles, il irait lui demander commande dans quelques instants.
Faisant bien d'attendre, un autre client se présenta quelques minutes plus tard, plus âgé mais au style tout à fait British. Hum, deux clients en aussi peu de temps c'était bien plus que l'accoutumé, la chance lui souriait aujourd'hui, pensa-t-il en se dirigeant vers la jeune femme tout d'abord.
- Hello, Milady a-t-elle porté son choix sur un breuvage chaud ?
Demanda-t-il en inclinant la tête, poliment.
Puis il se dirigea vers l'homme mur, marchant calmement et parlant à voix basse -voyant qu'il lisait- pour ne pas le déranger.
- Good Sir. Qu'est-ce qui vous fait envie ?
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Lun 4 Juin 2018 - 15:50
Angleterre au pays du Soleil levant
Feat Alister DeBelair, John Smith & Sarah F. Lawford
Assisse dans le fauteuil, la Duchesse laissait trainer son regard sur la décoration de la pièce et se laissait apprécier l’ambiance de l’endroit. Elle ne fit aussi aucune remarque sur le temps qu’elle a passé à attendre que le garçon daigne venir prendre sa commande. Mais qu’était attendre quelques minutes quand on avait déjà vécu cent ans ? Et puis, son attention était bien ailleurs que sur le fait d’attendre.
En parlant de son attention, elle se porta sur un autre client qui venait de faire son entrée. Une personne âgée dont tout dans la posture et la manière d’être criaient « Je suis British ». Leurs regards se croisèrent et elle se salua d’un élégant signe de tête. La Duchesse, toutefois, s’étonnait encore de la forte présence d’étrangers en ville. On l’avait pourtant prévenu que la ville de Nakanoto était relativement cosmopolite. Cependant, c’était autre chose de le constater jour après jour. Après, il ne fallait pas oublier que c’était un peu comme la Capitale du monde Vampirique.
Revenons à l’homme. La Duchesse le regardait avec discrétion. Il avait l’air distingué et respectable, comme toute humain de son âge. Il avait tout l’air d’un gentleman. Comme tel, il se dirigea vers un des fauteuils et il plia impeccablement son manteau sur l’accoudoir avant d’y déposer son chapeau. Son regard glissa ensuite la bibliothèque et la demoiselle décida ensuite de faire de même avec celle qui se trouvait tout près d’elle.
Cependant, c’est à cet instant que le garçon s’approcha de la jeune lady et lui demanda ce qu’elle voulait commander. Elle détourna la tête pour le regarder et lui adressa un sourire.
Le jeune homme acquiesça avant d’aller trouver l’autre homme. La demoiselle reporta à nouveau son attention sur la bibliothèque et pris le premier livre qui lui tomba sous la main. En regardant le plus près la couverture, elle remarqua qu’il s’agissait de « The Seven Dials Mystery » d’Agatha Christie. En voyant cela, elle ne put s’empêcher d’exclamer à voix basse, pour elle-même
Pendant un instant, la Duchesse essaya de se souvenir de l’année de parution du livre. Elle devait avoir entre 30 et 35 ans à l’époque, peut-être un peu plus. Mais elle était certaine que c’était encore au début de l’écrivaine. Son neuvième ou dixième roman, possiblement.
Quoi qu’il en soit, la demoiselle décida commencer à le lire. Même si elle se souvenait l’avoir agréablement apprécié, elle ne se souvenait que par brides de l’intrigue de ce livre. C’est don avec plaisir qu’elle allait se rafraichir la mémoire sans remarquer le deuxième client la regardait avec attention.
En parlant de son attention, elle se porta sur un autre client qui venait de faire son entrée. Une personne âgée dont tout dans la posture et la manière d’être criaient « Je suis British ». Leurs regards se croisèrent et elle se salua d’un élégant signe de tête. La Duchesse, toutefois, s’étonnait encore de la forte présence d’étrangers en ville. On l’avait pourtant prévenu que la ville de Nakanoto était relativement cosmopolite. Cependant, c’était autre chose de le constater jour après jour. Après, il ne fallait pas oublier que c’était un peu comme la Capitale du monde Vampirique.
Revenons à l’homme. La Duchesse le regardait avec discrétion. Il avait l’air distingué et respectable, comme toute humain de son âge. Il avait tout l’air d’un gentleman. Comme tel, il se dirigea vers un des fauteuils et il plia impeccablement son manteau sur l’accoudoir avant d’y déposer son chapeau. Son regard glissa ensuite la bibliothèque et la demoiselle décida ensuite de faire de même avec celle qui se trouvait tout près d’elle.
Cependant, c’est à cet instant que le garçon s’approcha de la jeune lady et lui demanda ce qu’elle voulait commander. Elle détourna la tête pour le regarder et lui adressa un sourire.
Sarah ▬ « Un Darjeeling, je vous prie. »
Le jeune homme acquiesça avant d’aller trouver l’autre homme. La demoiselle reporta à nouveau son attention sur la bibliothèque et pris le premier livre qui lui tomba sous la main. En regardant le plus près la couverture, elle remarqua qu’il s’agissait de « The Seven Dials Mystery » d’Agatha Christie. En voyant cela, elle ne put s’empêcher d’exclamer à voix basse, pour elle-même
Sarah ▬ « Oh ! Je me souviens l’avoir lu à sa sortie »
Pendant un instant, la Duchesse essaya de se souvenir de l’année de parution du livre. Elle devait avoir entre 30 et 35 ans à l’époque, peut-être un peu plus. Mais elle était certaine que c’était encore au début de l’écrivaine. Son neuvième ou dixième roman, possiblement.
Quoi qu’il en soit, la demoiselle décida commencer à le lire. Même si elle se souvenait l’avoir agréablement apprécié, elle ne se souvenait que par brides de l’intrigue de ce livre. C’est don avec plaisir qu’elle allait se rafraichir la mémoire sans remarquer le deuxième client la regardait avec attention.
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Lun 4 Juin 2018 - 20:49
Le chien des Baskerville était pour moi mon enquête préférée de toute celles de ce cher privé. Je la dévorais à nouveau avec l'attrait d'un enfant pour une bonne histoire. Je noyais cette étrange envie d'aller voir cette jeune femme dans mon livre tout en attendant que le jeune homme vienne prendre ma commande.
Il se trouve que je ne suis pas resté très longtemps à attendre finalement, car il est venu me voir après la jeune femme pour venir s'enquérir de ma commande.
John - Je prendrais un London Fog s'il vous plaît.
J'avais vraiment beaucoup d'attentes maintenant sur la qualité de ce thé que j'espérais tant être à la hauteur de l'ambiance de l'endroit. On se sent si bien ici, dans une atmosphère chargée de la noblesse britannique. Il serait dommage d'être déçu par la promesse première du lieu finalement.
Je reprenais la lecture de mon livre tout en réfléchissant un peu plus à ce que j'allais bien pouvoir dire à cette jeune femme. Aussi pour l'instant je décidais de m'abstenir un peu pour juste la laisser lire. Elle semblait songeuse en ayant choisi le livre qu'elle avait entre les mains et avoir dit quelque chose, mais bien trop peu fort pour que je puisse l'entendre.
Quoi qu'il en soit j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains, car après tout, je n'allais pas la déranger pendant qu'elle déguste sa boisson. Autant aller la voir dans l'instant avant qu'elle ne soit servie.
John - Excusez-moi de vous déranger mademoiselle. La question va sans doute vous paraître étrange mais au vue de votre ressemblance étonnante avec elle, je me demandais si votre grand-mère allait bien. Voyez-vous elle m'a sauvé la vie il y a des décennies de cela. Lui ai-je dis avec un affectueux sourire.
J'étais évidemment très gêné de poser une question des plus incongrue à une jeune fille qui n'avait dans l'esprit que de passer un instant tranquille dans un salon de thé.
John - Je fais peut-être erreur et dans ce cas-là je m'excuse si vous ne ressemblez à personne de votre famille, mais quand je vous ai vus, j'ai vraiment cru revoir celle qui m'a empêché d'être écraser par une voiture.
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Invité
Mer 6 Juin 2018 - 23:29
Des entrées aussi rapprochées dans le temps étaient rares, encore plus lorsqu'elles aboutissaient à un échange inopiné. Constata le teneur tandis qu'il lançait le feu qui servirait de réceptacle à la bouilloire traditionnelle, acquisition récente de DeBelair à des enchères dans les quartiers huppés.
Deux commandes, donc, un Darjeeling et un London Fog, deux thés bien distincts dans leur personnalité pour deux clients visiblement différenciés par plus que leur âge. D'un œil discret, il avait observé leurs choix de lecture avec une mine de sphinx, Christie et Holmes, en constatant avec moins de parcimonie que la jeune femme parlait seule, à voix basse. Enfin bon, les clients de salons de thés avaient leurs petites manies, et son travail n'était pas de se soucier de leurs lubies.
Comme les récoltes de printemps, à la mi-Mars, lui avaient procuré un stock frais et artisanal de Darjeeling, Alister s'occupa de placer le thé dans une tasse avant de s'attarder sur la qualité de l'import. Le Darjeeling printanier, de part sa rareté et sa recherche chez les amateurs, était l'une des boissons les plus onéreuses qu'offraient les jardins, mais la jeune femme semblait en avoir les moyens -et visiblement la connaissance- et c'était toujours un plaisir pour tout artisan de travailler matière première luxueuse.
L'arôme de muscat léger vint chatouiller ses narines tandis que le vieil homme marchait en direction de sa benjamine.
Le London Fog, ceci dit, était un choix plus familier et répandu tout du moins en temps froids, ce qui était curieux par une après-midi pareille. D'une main habile, Alister s'empara d'un peu d'Earl Grey aromatisé à la bergamote et à l'orange -venu du même jardin Indien que celui qui lui procurait le Darjeeling- et enclencha les flammes qui accueilleraient le lait. Il fallait porter celui-ci à une certaine température sans le laisser aller au frémissement toutefois.
On achèverait la préparation par des notes florales, de la rose pour rester classique. Il détestait ces hippies qui mêlaient tout et n'importe quoi taxé de "bio" aux recettes, si celles-ci existaient et se perpétuaient ce n'était pas pour être éventrées par de folles envies. Ah, la jeunesse hipster...ce devrait être une autre branche de services de Renfield, que la traque de ces individus.
Comme l'établissement était presque vide, et silencieux sans la musique de son tourne-disque -qu'il comptait lancer en délivrant breuvages aux clients-, des bribes des dires de l'homme âgé lui parvinrent en un non-sens total qui l'intrigua. Mais pas de temps à perdre, l'eau arrivait à température !
D'un geste vif, il versa le liquide dans les tasses et laissa infuser tout d'abord le thé indien aux senteurs des plus merveilleuses. Wonderful, les récoltes de cette année avaient été aussi prometteuses que ne l'avaient certifié les cueilleurs. Il garderait donc ses parts d'actions chez eux (à hauteur de 20% de la "Indian CTC"), et investirait encore un peu plus peut-être... Mais la fortune DeBelair était déjà gérée avec de quoi lui suffire pour les siècles à venir, en se permettant quelques yachts et extravagances au passage.
Le Darjeeling, par sa valeur et sa demande dans les hautes-sphères rendait tout achat d'actions extrêmement lucratif, et Alister avait déjà coulé plusieurs concurrents à ses protégés en partenariat avec d'autres Hunter Anglais. Le capitalisme était une chasse à courre moderne, une arène de gentlemen dans laquelle se livrer à des battues sanglantes, qu'il appréciait grandement.
Puis il s'attela à la confection du London Fog, en ayant versé le lait après infusion de l'Earl Grey. Finalement, il rajouta un zeste de sirop de rose et mélangea doucement le tout... l'odeur lui parvint en des nuances de bergamote et fleurs pour une symphonie empirique d'une exquise délice. Perfect.
En sortant un plateau d'argent, sur lequel il déposa ses deux chefs-d’œuvre du jour (en ajoutant un sucrier, sait-on jamais mais ô combien regrettable) et quelques scones sur un panier d'osier. Il essuya le bord des tasses en porcelaine décorées du blason gravé des Fleurs du Mal (une rose rouge et dorée), et se saisit du tout à une seule main.
Il navigua au travers des tablées sans grande difficulté, l'habitude et la droiture de la posture aidant (un secret que les meilleurs barmen connaissent, tout est dans le centre de gravité) et déposa le tout sur la table de la jeune femme, non sans s'annoncer afin de ne pas troubler le dialogue des hôtes.
- Your teas, j'ai pris la licence de vous servir en un même temps, votre rapprochement physique s'avérant une délice providentielle autant qu'elle n'est accommodante.
Sur ce, il sortit du plateau les thés et les plaça face aux clients. Le Darjeeling face à Madame, et le London Fog face à Monsieur. Il accompagna son geste de quelques explications.
- Le Darjeeling de ces récoltes printanières est d'une fraîcheur suave, le meilleur qu'il ne m'a été donné de voir depuis des années. Quant au Londong Fog, les extraits de rose et le Earl Grey qui le constituent sont du même jardin de la péninsule du Bengale-Occidental, en un gage de qualité équivalent. Bonne continuation.
Fit-il en une courbette polie tandis qu'il gagnait le tourne-disque pour y lancer le vinyle de Westworld, track n.5 : Seven Nation Army. Face à l'engrenage doré, et comme sa main délicate venait redresser l'aiguille, ses yeux bleus étincelèrent ; se pourrait-il qu'il ait bien entendu, quelques minutes auparavant ?
Deux commandes, donc, un Darjeeling et un London Fog, deux thés bien distincts dans leur personnalité pour deux clients visiblement différenciés par plus que leur âge. D'un œil discret, il avait observé leurs choix de lecture avec une mine de sphinx, Christie et Holmes, en constatant avec moins de parcimonie que la jeune femme parlait seule, à voix basse. Enfin bon, les clients de salons de thés avaient leurs petites manies, et son travail n'était pas de se soucier de leurs lubies.
Comme les récoltes de printemps, à la mi-Mars, lui avaient procuré un stock frais et artisanal de Darjeeling, Alister s'occupa de placer le thé dans une tasse avant de s'attarder sur la qualité de l'import. Le Darjeeling printanier, de part sa rareté et sa recherche chez les amateurs, était l'une des boissons les plus onéreuses qu'offraient les jardins, mais la jeune femme semblait en avoir les moyens -et visiblement la connaissance- et c'était toujours un plaisir pour tout artisan de travailler matière première luxueuse.
L'arôme de muscat léger vint chatouiller ses narines tandis que le vieil homme marchait en direction de sa benjamine.
Le London Fog, ceci dit, était un choix plus familier et répandu tout du moins en temps froids, ce qui était curieux par une après-midi pareille. D'une main habile, Alister s'empara d'un peu d'Earl Grey aromatisé à la bergamote et à l'orange -venu du même jardin Indien que celui qui lui procurait le Darjeeling- et enclencha les flammes qui accueilleraient le lait. Il fallait porter celui-ci à une certaine température sans le laisser aller au frémissement toutefois.
On achèverait la préparation par des notes florales, de la rose pour rester classique. Il détestait ces hippies qui mêlaient tout et n'importe quoi taxé de "bio" aux recettes, si celles-ci existaient et se perpétuaient ce n'était pas pour être éventrées par de folles envies. Ah, la jeunesse hipster...ce devrait être une autre branche de services de Renfield, que la traque de ces individus.
Comme l'établissement était presque vide, et silencieux sans la musique de son tourne-disque -qu'il comptait lancer en délivrant breuvages aux clients-, des bribes des dires de l'homme âgé lui parvinrent en un non-sens total qui l'intrigua. Mais pas de temps à perdre, l'eau arrivait à température !
D'un geste vif, il versa le liquide dans les tasses et laissa infuser tout d'abord le thé indien aux senteurs des plus merveilleuses. Wonderful, les récoltes de cette année avaient été aussi prometteuses que ne l'avaient certifié les cueilleurs. Il garderait donc ses parts d'actions chez eux (à hauteur de 20% de la "Indian CTC"), et investirait encore un peu plus peut-être... Mais la fortune DeBelair était déjà gérée avec de quoi lui suffire pour les siècles à venir, en se permettant quelques yachts et extravagances au passage.
Le Darjeeling, par sa valeur et sa demande dans les hautes-sphères rendait tout achat d'actions extrêmement lucratif, et Alister avait déjà coulé plusieurs concurrents à ses protégés en partenariat avec d'autres Hunter Anglais. Le capitalisme était une chasse à courre moderne, une arène de gentlemen dans laquelle se livrer à des battues sanglantes, qu'il appréciait grandement.
Puis il s'attela à la confection du London Fog, en ayant versé le lait après infusion de l'Earl Grey. Finalement, il rajouta un zeste de sirop de rose et mélangea doucement le tout... l'odeur lui parvint en des nuances de bergamote et fleurs pour une symphonie empirique d'une exquise délice. Perfect.
En sortant un plateau d'argent, sur lequel il déposa ses deux chefs-d’œuvre du jour (en ajoutant un sucrier, sait-on jamais mais ô combien regrettable) et quelques scones sur un panier d'osier. Il essuya le bord des tasses en porcelaine décorées du blason gravé des Fleurs du Mal (une rose rouge et dorée), et se saisit du tout à une seule main.
Il navigua au travers des tablées sans grande difficulté, l'habitude et la droiture de la posture aidant (un secret que les meilleurs barmen connaissent, tout est dans le centre de gravité) et déposa le tout sur la table de la jeune femme, non sans s'annoncer afin de ne pas troubler le dialogue des hôtes.
- Your teas, j'ai pris la licence de vous servir en un même temps, votre rapprochement physique s'avérant une délice providentielle autant qu'elle n'est accommodante.
Sur ce, il sortit du plateau les thés et les plaça face aux clients. Le Darjeeling face à Madame, et le London Fog face à Monsieur. Il accompagna son geste de quelques explications.
- Le Darjeeling de ces récoltes printanières est d'une fraîcheur suave, le meilleur qu'il ne m'a été donné de voir depuis des années. Quant au Londong Fog, les extraits de rose et le Earl Grey qui le constituent sont du même jardin de la péninsule du Bengale-Occidental, en un gage de qualité équivalent. Bonne continuation.
Fit-il en une courbette polie tandis qu'il gagnait le tourne-disque pour y lancer le vinyle de Westworld, track n.5 : Seven Nation Army. Face à l'engrenage doré, et comme sa main délicate venait redresser l'aiguille, ses yeux bleus étincelèrent ; se pourrait-il qu'il ait bien entendu, quelques minutes auparavant ?
- Ambiance:
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Sam 9 Juin 2018 - 15:52
Angleterre au pays du Soleil levant
Feat Alister DeBelair, John Smith & Sarah F. Lawford
Alors qu’elle parcourait tranquillement les premières pages du livre qu’elle tenait entre ses mains, le vieil homme s’approcha de la Duchesse et vient lui tenir un discours étrange sur sa grand-mère, et qui lui ressemblait étrangement qui plus est ? Ce vieil homme ne devait plus avoir tout sa tête, le pauvre. Cependant, la jeune lady, par son éducation, ne pouvait tout simplement pas l’envoyer sur les roses et retourner dans sa lecture. Et puis, elle devait se faire discrète, lui avait-on dit. Enfin, elle devenait aussi la représentante au Sénat… C’était un peu contradictoire.
La suite du discours se précise un peu. Un accident de voiture ? Voyons, aucune de ses deux grand-mères se serait intervenue pour ça. Elle considérait bien trop les humains pour des insectes pour ça. Il est vrai que c’était aussi, d’une certaine façon, la manière de pensée de la jeune lady. Elle avait peut-être un peu plus d’estime. Et puis, si l’histoire remontait, l’homme à l’âge respectable qui se trouvait devant lui devait être un enfant. Alors peut-être que…
Stop ! La Duchesse réalise brusquement la situation et le souvenir lui revient en mémoire. Elle se revoyait dans les rues de Londres en train de se balader. Elle se préparait à traverser, attendant qu’une voiture passe, quand un jeune garçon avança sur la route. Dans un réflexe, elle avait porter sa main à l’épaule du garçon et l’avait tiré en arrière pour le faire revenir sur le trottoir. Sans ça, le pauvre gamin se serait fait faucher. Il s’en était fallu de peu. La grand-mère en question… C’était elle ?
L’arrivée du garçon l’empêcha de répondre quoi que ce soit. Elle le remerciait rapidement avant de saisir sa tasse avec précaution et de humer la délicieuse odeur qui s’en échappait. Elle invita ensuite le vieil homme à s’installer auprès d’elle. Encore une fois, elle ne pouvait pas le remballer. Encore moins maintenant.
Un fond musical se fit soudainement entendre et la Duchesse tourna vers l’origine de la mélodie. Elle remarqua que le garçon se trouvait près d’un magnifique tourne-disque. Si elle appréciait l’intention, elle appréciait moins le choix. Cela ne s’accordait pas vraiment avec sa lecture. Elle ne fit cependant aucune remarque, préférant se reconcentrer sur son interlocuteur. Et faire les présentations qui allaient de soi.
Elle le laissa compléter sa phrase avant de reprendre la discussion.
Faux. Bien sûr qu’elle s’en souvenait. Mais elle devait improviser son rôle et ne pas trahir sa nature. Discrétion, toujours.
La suite du discours se précise un peu. Un accident de voiture ? Voyons, aucune de ses deux grand-mères se serait intervenue pour ça. Elle considérait bien trop les humains pour des insectes pour ça. Il est vrai que c’était aussi, d’une certaine façon, la manière de pensée de la jeune lady. Elle avait peut-être un peu plus d’estime. Et puis, si l’histoire remontait, l’homme à l’âge respectable qui se trouvait devant lui devait être un enfant. Alors peut-être que…
Stop ! La Duchesse réalise brusquement la situation et le souvenir lui revient en mémoire. Elle se revoyait dans les rues de Londres en train de se balader. Elle se préparait à traverser, attendant qu’une voiture passe, quand un jeune garçon avança sur la route. Dans un réflexe, elle avait porter sa main à l’épaule du garçon et l’avait tiré en arrière pour le faire revenir sur le trottoir. Sans ça, le pauvre gamin se serait fait faucher. Il s’en était fallu de peu. La grand-mère en question… C’était elle ?
L’arrivée du garçon l’empêcha de répondre quoi que ce soit. Elle le remerciait rapidement avant de saisir sa tasse avec précaution et de humer la délicieuse odeur qui s’en échappait. Elle invita ensuite le vieil homme à s’installer auprès d’elle. Encore une fois, elle ne pouvait pas le remballer. Encore moins maintenant.
Sarah ▬ « Vous devez surement parler de ma grand-mère Astoria Lawford. Mon père m’a souvent répété que je lui ressemble beaucoup dans ses jeunes années. »
Un fond musical se fit soudainement entendre et la Duchesse tourna vers l’origine de la mélodie. Elle remarqua que le garçon se trouvait près d’un magnifique tourne-disque. Si elle appréciait l’intention, elle appréciait moins le choix. Cela ne s’accordait pas vraiment avec sa lecture. Elle ne fit cependant aucune remarque, préférant se reconcentrer sur son interlocuteur. Et faire les présentations qui allaient de soi.
Sarah ▬ « Duchesse Sarah Felixia Lawford. Je suis ravie de faire votre rencontre, Monsieur… »
Elle le laissa compléter sa phrase avant de reprendre la discussion.
Sarah ▬ « Je dois comprendre que vous connaissez ma grand-mère ? Enfin… que vous avez eu l’occasion de la rencontrer une fois. Je dois vous avouer que je ne suis pas au courant de cette histoire. »
Faux. Bien sûr qu’elle s’en souvenait. Mais elle devait improviser son rôle et ne pas trahir sa nature. Discrétion, toujours.
"Improvisation"
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Ven 22 Juin 2018 - 3:31
Je tombais des nus de voir que mon approche si maladroite avait en réalité portée ses fruits et était justifiée. C'était bien la petite fille de celle qui m'avait sauvé la vie par chance il y a tant d'années. Astoria Lawford était la sauveuse du jeune sot que j'étais alors.
Elle ressemblait tellement à sa grand-mère que cela en était réellement troublant, j'avais l'impression de me retrouver quarante ans en arrière sur le trottoir. Une journée chaude et ensoleillée, chose rare à Londres, le bruit de la vie en ville et une voiture sortant de nulle part. J'avais à peine le temps d'y repenser qu'elle reprit la conversation.
John - Smith, John Smith. Dis-je en faisant un baisemain d'usage à une femme de son rang.
Sa grand-mère n'était visiblement pas entrée dans les détails de cette journée, mais cela n'était guère étonnant. Qu'avait pu laisser comme souvenir celui d'un jeune garçon imprudent dans une longue vie de Duchesse ?
John - J'ai en effet eu le plaisir de pouvoir rencontrer votre grand-mère il y a de ça une quarantaine d'années. Enfin rencontré est un bien grand mot, car notre entrevue n'a duré qu'une poignée de secondes.
Je reprenais mon souffle tout en sirotant ce thé aux parfums exquis. Les souvenirs de cette journée remontaient à la surface. Les odeurs des rues londoniennes, le brouhaha de la ville, une main surgissant de nulle part pour m'arrêter et une voiture passant à tout allure devant moi.
John - J'étais un jeune homme imprudent et je n'avais pas vu une voiture surgir de nulle part. Si votre grand-mère n'avait pas été là, elle m'aurait écrasé. Je n'ai jamais pu oublier le visage de celle qui m'avait sauvé la vie ce jour-là. Alors quand je vous ai vu, je dois dire que la ressemblance était telle que j'ai bien cru que ma sauveuse avait trouvé le secret de la jeunesse éternelle. Dis-je avec un petit rire tout en retenu.
Je fais une pause de mon dialogue pour profiter à nouveau de mon thé et d'un scaune. Tout était véritablement délicieux dans cet établissement et la musique était, bien qu'étrange, très agréable.
John - Puis-je vous demander ce que fait une personne de votre rang à Nakanoto ? Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à rencontrer un ressortissant anglais ici, mais un deuxième et une duchesse qui plus est, c'est très étonnant.
Je commençais à me demander si elle n'était pas liée de près ou de loin à Junya, après tout c'était lui qui m'avait conseillé l'endroit.
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Lun 25 Juin 2018 - 16:33
Angleterre au pays du Soleil levant
Feat John Smith & Sarah F. Lawford
La duchesse appris que l’homme qui se tenait devant elle s’appelait John Smith. Il n’y avait rien de plus commun comme patronyme. Tout le monde en Angleterre connaissait un John Doe ou un John Smith. C’était le genre de patronyme qu’on donnait aux personnes qui ne se souvenaient plus de leurs identités dans les cas d’amnésies. C’était aussi le pseudonyme que les gens donnaient quand ils ne vouaient pas déclinés leurs identités. La jeune Lady, elle, ne s’inquiéta pas et ne s’en formalisa pas plus que ça.
Comme elle s’en était doutée, suite à sa question, l’homme lui raconta rapidement les détails de l’événement. La Duchesse s’était au départ demandé pourquoi l’homme se souvenait d’elle. Elle se dit, après réflexion que cette histoire avait dû le marquer profondément. D’un côté, frôler la mort de si peu est marquant pour toute personne normalement constituée. La duchesse, elle, avait dû réfléchir d’abord pour se souvenir de l’incident.
En son for intérieur, la demoiselle grimaça quant à l’évocation de jeunesse éternelle. Bien sûr, extérieurement, elle n’en montra rien. Elle portait toujours son masque en affichant un petit sourire aimable. Rares encore étaient les personnes qui avaient fissuré ses défenses. Cependant, nul doute qu’il serait pus simple d’y arriver actuellement alors qu’elle était loin de chez elle. Il suffisait de voir comment Alessio Di Altiero s’était débrouillé.
Mensonge éhonté ! Mais il fallait bien ça pour ne pas se faire griller. De plus la demoiselle était tout de même un peu ennuyée. Elle qui préférait rester dans son coin. Enfin, c’est un coup de chance si elle était venue dans ce petit salon de thé et qu’elle avait rencontré ce vieil homme. Et puis, il avait au moins l’avantage d’être poli, courtois et gentleman. Finalement, elle pourrait peut-être apprécier son thé tout en ayant avec une discussion avec quelqu’un originaire de son pays. Plus de pour que de contre, après mûre réflexion.
Ainsi, Miss Lawford pris un scone et une gorgée de son thé avant de répondre à la dernière question posée par le gentleman.
La demoiselle marqua une petite pause pour grignoter à nouveau un peu de son scone et elle s’essuya élégamment sa bouche avec sa serviette avant de reprendre la discussion.
La Duchesse afficha un nouveau sourire. En vérité, elle savait que Nakanoto se trouvait être une des grandes capitales vampiriques. Encore plus en sachant que le sénat même y siégeait. D’ailleurs, elle n’oubliait pas que son père l’avait maintenant chargé de les représenter au Sénat. Cette idée ne la réjouissait toujours pas.
La lady fit une courte pause pour prendre un peu de thé et laisser l’homme donner ses impressions sur l’endroit dans lequel ils se trouvaient.
Sarah ▬ « John Smith ? Voilà un patronyme très courant dans notre pays. Ravie de vous rencontrer. »
Comme elle s’en était doutée, suite à sa question, l’homme lui raconta rapidement les détails de l’événement. La Duchesse s’était au départ demandé pourquoi l’homme se souvenait d’elle. Elle se dit, après réflexion que cette histoire avait dû le marquer profondément. D’un côté, frôler la mort de si peu est marquant pour toute personne normalement constituée. La duchesse, elle, avait dû réfléchir d’abord pour se souvenir de l’incident.
En son for intérieur, la demoiselle grimaça quant à l’évocation de jeunesse éternelle. Bien sûr, extérieurement, elle n’en montra rien. Elle portait toujours son masque en affichant un petit sourire aimable. Rares encore étaient les personnes qui avaient fissuré ses défenses. Cependant, nul doute qu’il serait pus simple d’y arriver actuellement alors qu’elle était loin de chez elle. Il suffisait de voir comment Alessio Di Altiero s’était débrouillé.
Sarah ▬ « Comme je l’ai dit précédemment, tout personne ayant croisé ma grand-mère jeune me le dit. Je lui ressemblerais trait pour trait quand elle était jeune, selon beaucoup. Ce qui m’étonnerait tout de même un peu. Je dois bien avoir quelques traits de ma mère. »
Mensonge éhonté ! Mais il fallait bien ça pour ne pas se faire griller. De plus la demoiselle était tout de même un peu ennuyée. Elle qui préférait rester dans son coin. Enfin, c’est un coup de chance si elle était venue dans ce petit salon de thé et qu’elle avait rencontré ce vieil homme. Et puis, il avait au moins l’avantage d’être poli, courtois et gentleman. Finalement, elle pourrait peut-être apprécier son thé tout en ayant avec une discussion avec quelqu’un originaire de son pays. Plus de pour que de contre, après mûre réflexion.
Ainsi, Miss Lawford pris un scone et une gorgée de son thé avant de répondre à la dernière question posée par le gentleman.
Sarah ▬ « Et bien… Il se trouve qu’une demoiselle de mon rang se doit d’être cultivée, musicienne, diplomate – ou, du moins, elle doit disposer de quelques notions de diplomatie. Afin d’enrichir mes connaissances, je me suis vue obligée d’apprendre une nouvelle langue. Après réflexion, mon choix s’est porté sur le japonais et je suis actuellement en immersion pour le perfectionner. J’en profite aussi pour apprendre la culture de ce beau pays par lequel ma curiosité a été piquée. »
La demoiselle marqua une petite pause pour grignoter à nouveau un peu de son scone et elle s’essuya élégamment sa bouche avec sa serviette avant de reprendre la discussion.
Sarah ▬ « Pour ce qui est de rencontrer d’autres personnes de notre très chère vieille Angleterre, j’avoue que vous êtes le premier. Cependant, j’ai eu la bonne surprise de croiser un ami de la famille originaire d’Italie et faire la connaissance d’un homme originaire de Norvège. En fait, de ce que j’ai pu comprendre, il s’agit une ville très cosmopolite. Cela m’étonne un peu, je l’avoue. On imagine plus aisément que ce soit le cas pour Paris, New-York ou encore Tokyo. Pas pour Nakanoto. »
La Duchesse afficha un nouveau sourire. En vérité, elle savait que Nakanoto se trouvait être une des grandes capitales vampiriques. Encore plus en sachant que le sénat même y siégeait. D’ailleurs, elle n’oubliait pas que son père l’avait maintenant chargé de les représenter au Sénat. Cette idée ne la réjouissait toujours pas.
Sarah ▬ « Enfin, ce mélange culturel régnant en ville nous permet de trouver de très bonnes surprises tel que ce magnifique salon de thé. J’ai pensé un instant être de retour au pays en franchissant la porte d’entrée. Pas vous ? »
La lady fit une courte pause pour prendre un peu de thé et laisser l’homme donner ses impressions sur l’endroit dans lequel ils se trouvaient.
Sarah ▬ « D’ailleurs, on parle de moi depuis tout à l’heure. Mais vous, qu’est-ce qui vous amène si loin de chez nous ? »
"Small Talk"
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Mar 26 Juin 2018 - 1:58
Je n'ai pas pu m'empêcher de rire intérieurement lorsque la jeune fille a évoqué mon patronyme. Il est vrai qu'il n'était pas original, mais permettait de rester suffisamment vague dans l'esprit des gens ainsi que donner du fil à retordre aux force de l'ordre pour éplucher un les dossiers et s'y retrouver. Elle semblait néanmoins sincèrement contente de la conversation qui se profilait ce qui suffisait à me dire que j'avais opté pour le bon choix en venant la voir.
À l'évocation de ses traits partagés avec sa grand-mère, il était indéniable pour moi qu'elle lui ressemblait trait pour trait, mais les gens changent en gagnant en âge.
John - Oh vous savez, étant jeune je ressemblais beaucoup à ma mère, ce n'est pas avant l'approche de mes trente ans que j'ai commencé à prendre des traits plus personnels. Vous avez donc encore un peu de temps devant vous.
Elle était jeune, mais disposait visiblement déjà de beaucoup de responsabilités, à croire que cela était de plus en plus répandu chez les jeunes anglais. Dans la noblesse il est souvent courant de pousser un maximum les jeunes et avec le rang qu'elle semblait avoir, il ne serait pas étonnant qu'elle ait disposé de précepteurs véritablement talentueux qui mettraient en faillite certaines universités avec peu de moyens.
John - Je ne peux que vous donner raison, l'immersion linguistique est de loin la meilleure manière d'apprendre une langue. J'ai moi-même eu l'occasion de pratiquer ce genre de séjours prolongés afin d'acquérir certaines prédispositions pour mon travail. Dis-je avec un léger sourire. Encore une fois je vous donne raison, il est étonnant de voir qu'une ville aussi simple que Nakanoto ait pu à ce point se développer et être aussi cosmopolite. Je suis vraiment désolé de vous avoir demandé la raison de votre venu ici, mais un instant j'ai imaginé qu'au vu de votre jeune âge, vous pourriez être une connaissance de Mr. Ryan.
Je prenais une nouvelle gorgée de thé ainsi qu'une bouchée d'une des pâtisseries du plateau, la laissant continuer de parler et me poser quelques questions.
John - Oui en effet, cet endroit est une oasis anglaise dans un paysage japonais traditionnel. Je suis venu sous le bon conseil d'un jeune homme anglais qui était déjà venu et me l'a recommandé. Peut-être que j'ouvrirais un irish pub pour occuper mes soirées de retraité. Dis-je en clôturant ma phrase avec un petit rire distingué.
La question à un million de livres, la raison de ma présence à Nakanoto. Je ne pouvais pas dire que j'étais venu pour enquêter sur des histoires de vampires et de loups-garous ou sur les massacres du bal d'halloween. Heureusement que mon entretien avait été concluant que j'étais maintenant un authentique professeur de français.
John - Et bien une amie m'a fait me sortir de ma retraite et reprendre une activité partielle. Je suis venu ici pour enseigner le français à l'université de Nakanoto et comme je le disais, sans doute investir dans une petite affaire pourquoi pas.
Je songeais à ce que m'avait dit mon amie d'ailleurs et il fallait que je garde en tête de suivre sa fille pour garder un oeil sur elle. Les rues de Nakanoto n'étaient plus sûres pour personne, aussi jeune et fougueuse que peut être une changeline comme Farah elle était trop vulnérable en tant que serpent comme ça mère fasse un loup-garou ou un vampire.
John - En soit je peux vous le dire, je suis venu pour me rapprocher des quelques amis qu'il me reste surtout et utiliser un peu l'argent que j'ai pu mettre de côté pendant mes années à travailler ici et là. Nakanoto a quelque chose de fascinant justement avec cet aspect cosmopolite sans les inconvénients des grandes capitales.
Tout ça était en partie vrai finalement et il fallait bien rester vague tout en étant précis et je n'étais pas certain que cette conversation même à d'autres rencontres, mais dans le doute il me fallait au moins être crédible.
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