Page 1 sur 2 • 1, 2
Elessar Tamoana#101577#101577#101577#101577#101577#101577#101577
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Mer 4 Sep 2019 - 2:42
Direct d'Irlande
feat John Smith
Voilà maintenant deux mois que notre jeune ami changelin est installé en ville. Les habitudes commencent à se mettre doucement en place. Il n’y a pas de repos dans un zoo, les journées sont longues et souvent éreintante, surtout lorsque l’on n’est pas chef de secteur. Mais le travail lui plaît et il ne rechigne pas à la tâche.
Cependant, contre tout attente, c’est généralement une seconde journée de travail qui commence lorsqu’il débauche enfin du zoo. Elessar n’est pas uniquement soigneur animalier, mais aussi caviste gérant de la société que feu son oncle paternel lui a légué quelques années plus tôt. Or comme si cela ne suffisait déjà pas, il brasse aussi lui-même certaines cuvés. Il faut dire qu’il a été formé à bonne école en Irlande.
Et d’ailleurs, d’après certain de ses acheteurs ici à Nakanoto, un nouveau bar va ouvrir sous peu et que son propriétaire, un dénommé John Smith, recherche un fournisseur. Il s’avère qu’après s’être bien renseigné, aussi bien chez les humains que chez les changelins, notre jeune changelin a découvert que ce bar serait un Irish Pub, et plus encore un Sanctuaire. Aucune raison à partir de ce moment-là, de ne pas allez y faire un tour.
Aujourd’hui est donc une des rares journées de repos dont il dispose, vis-à-vis du zoo, et il va l’utiliser pour devenir le fournisseur de ce fameux Irish Pub. Il faut bien vous l’avouer, sa casquette de caviste va lui être des plus utile, surtout qu’il peut fournir des cuvées prestige en provenance directe d’Irlande. C’est une proposition qui peut s’avérer plus que tentante pour n’importe quel tenancier d’Irish Pub. De plus, vous savez bien qu’Elessar est curieux comme jeune homme, alors un Irish Pub au Japon, bien sûr que cela l’intrigue. Surtout pour lui qui a passé une partie de sa jeunesse dans le pays des leprechauns.
Trouver ledit pub s’avère être d’une grande facilité, il lui a suffit de suivre les symboles indiquant un Sanctuaire. Une fois devant, il se permet de détailler la devanture. L’écriteau suspendu à l’entrée, donnant le nom du futur pub à savoir « Fior-Nadur », informe les changelins avertis de la fonction du Sanctuaire en question. Bon à savoir qu’ici se trouve un refuge, une oasis de nature, un endroit où être parmi ses semblables toutes espèces confondues.
L’entrée en ébène et avec sa grande double porte, ses carreaux colorés et les lanternes, lui donne de suite la sensation d’être un peu chez lui. Et Elessar profite de l’inattention d’un ouvrier pour pénétrer à son tour à l’intérieur. Même si les lieux ne sont pas encore tout à fait terminés, il est aisé d’imaginer la bonne humeur, les longues soirées festives et les joies qui prendront places sous peu entre le bar en ébène, ses chaises d’acajou et les boxes. Il n’y a pas de doute permis en voyant un large espace vide sur sa future fonction. Il faut dire qu’un bon pub possède généralement son propre billard et ici, ce sera un très bon pub. En levant les yeux, le jeune homme distingue une mezzanine augmentant encore la surface d’accueil de l’Irish Pub. Impossible en l’état actuel de devinez où sera l’espace caché, réservé à la communauté. De toutes les façons, Elessar ne doute pas qu’il le saura rapidement.
La découverte s’arrête donc ici, mais la rencontre avec le propriétaire des lieux, elle, va seulement commencer. En effet, un homme d’une soixantaine d’année environ, semble être celui qui valide l’avancer des travaux. De plus, l’un des ouvriers, peut-être bien le contre-maître, l’appelle « Smith-san ». Aucun doute n’est donc possible. Sauf que voilà, plus notre ami changelin se rapproche de lui, plus il doute de son nom. Il faut dire qu’il ressemble à s’y méprendre à son voisin d’Irlande, le père d’Alisson et de Marcus, Mr Harcker.
Est-ce un sosie comme il en existe parfois ? Le doute est encore permis, pourtant, si vous faites attention au visage d’Elessar, il est persuadé que Smith-san et Mr Harcker ne font qu’un. Reste à le vérifier bien entendu. Patientant quelques instants que les ouvriers retournent à leurs tâches, puis aborde son aîné, prenant soin d’utiliser le même nom que celui employé par les ouvriers.
« Bonjour Mr Smith. Je me présente Elessar Tamoana. Je suis désolé de venir vous importuner alors que vous êtes encore en travaux mais l’un de mes vendeurs m’a dit que vous cherchiez un fournisseur pour les boissons. Je suis caviste, mais aussi distilleur et brasseur selon les méthodes et traditions irlandaise. »
Notre jeune changelin est souriant. Après tout pour un Irish Pub, cela peut être un plus très appréciable, ramenant encore plus d’authenticité.
« Si je puis me permettre, vous me rappelez un des voisins de mon oncle. J’allais souvent jouer avec ses enfants, des jumeaux. Est-ce que vous avez connu mon oncle ? Il s’appelait Don Kelly. »
Cependant, contre tout attente, c’est généralement une seconde journée de travail qui commence lorsqu’il débauche enfin du zoo. Elessar n’est pas uniquement soigneur animalier, mais aussi caviste gérant de la société que feu son oncle paternel lui a légué quelques années plus tôt. Or comme si cela ne suffisait déjà pas, il brasse aussi lui-même certaines cuvés. Il faut dire qu’il a été formé à bonne école en Irlande.
Et d’ailleurs, d’après certain de ses acheteurs ici à Nakanoto, un nouveau bar va ouvrir sous peu et que son propriétaire, un dénommé John Smith, recherche un fournisseur. Il s’avère qu’après s’être bien renseigné, aussi bien chez les humains que chez les changelins, notre jeune changelin a découvert que ce bar serait un Irish Pub, et plus encore un Sanctuaire. Aucune raison à partir de ce moment-là, de ne pas allez y faire un tour.
Aujourd’hui est donc une des rares journées de repos dont il dispose, vis-à-vis du zoo, et il va l’utiliser pour devenir le fournisseur de ce fameux Irish Pub. Il faut bien vous l’avouer, sa casquette de caviste va lui être des plus utile, surtout qu’il peut fournir des cuvées prestige en provenance directe d’Irlande. C’est une proposition qui peut s’avérer plus que tentante pour n’importe quel tenancier d’Irish Pub. De plus, vous savez bien qu’Elessar est curieux comme jeune homme, alors un Irish Pub au Japon, bien sûr que cela l’intrigue. Surtout pour lui qui a passé une partie de sa jeunesse dans le pays des leprechauns.
Trouver ledit pub s’avère être d’une grande facilité, il lui a suffit de suivre les symboles indiquant un Sanctuaire. Une fois devant, il se permet de détailler la devanture. L’écriteau suspendu à l’entrée, donnant le nom du futur pub à savoir « Fior-Nadur », informe les changelins avertis de la fonction du Sanctuaire en question. Bon à savoir qu’ici se trouve un refuge, une oasis de nature, un endroit où être parmi ses semblables toutes espèces confondues.
L’entrée en ébène et avec sa grande double porte, ses carreaux colorés et les lanternes, lui donne de suite la sensation d’être un peu chez lui. Et Elessar profite de l’inattention d’un ouvrier pour pénétrer à son tour à l’intérieur. Même si les lieux ne sont pas encore tout à fait terminés, il est aisé d’imaginer la bonne humeur, les longues soirées festives et les joies qui prendront places sous peu entre le bar en ébène, ses chaises d’acajou et les boxes. Il n’y a pas de doute permis en voyant un large espace vide sur sa future fonction. Il faut dire qu’un bon pub possède généralement son propre billard et ici, ce sera un très bon pub. En levant les yeux, le jeune homme distingue une mezzanine augmentant encore la surface d’accueil de l’Irish Pub. Impossible en l’état actuel de devinez où sera l’espace caché, réservé à la communauté. De toutes les façons, Elessar ne doute pas qu’il le saura rapidement.
La découverte s’arrête donc ici, mais la rencontre avec le propriétaire des lieux, elle, va seulement commencer. En effet, un homme d’une soixantaine d’année environ, semble être celui qui valide l’avancer des travaux. De plus, l’un des ouvriers, peut-être bien le contre-maître, l’appelle « Smith-san ». Aucun doute n’est donc possible. Sauf que voilà, plus notre ami changelin se rapproche de lui, plus il doute de son nom. Il faut dire qu’il ressemble à s’y méprendre à son voisin d’Irlande, le père d’Alisson et de Marcus, Mr Harcker.
Est-ce un sosie comme il en existe parfois ? Le doute est encore permis, pourtant, si vous faites attention au visage d’Elessar, il est persuadé que Smith-san et Mr Harcker ne font qu’un. Reste à le vérifier bien entendu. Patientant quelques instants que les ouvriers retournent à leurs tâches, puis aborde son aîné, prenant soin d’utiliser le même nom que celui employé par les ouvriers.
« Bonjour Mr Smith. Je me présente Elessar Tamoana. Je suis désolé de venir vous importuner alors que vous êtes encore en travaux mais l’un de mes vendeurs m’a dit que vous cherchiez un fournisseur pour les boissons. Je suis caviste, mais aussi distilleur et brasseur selon les méthodes et traditions irlandaise. »
Notre jeune changelin est souriant. Après tout pour un Irish Pub, cela peut être un plus très appréciable, ramenant encore plus d’authenticité.
« Si je puis me permettre, vous me rappelez un des voisins de mon oncle. J’allais souvent jouer avec ses enfants, des jumeaux. Est-ce que vous avez connu mon oncle ? Il s’appelait Don Kelly. »
"Double identité ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 16 Sep 2019 - 19:34
Les travaux avançaient à grande vitesse. Les fondations étaient déjà achevées depuis quelques jours maintenant et les renforts étaient en train d’être mis en place ce jour-même. Il fallait bien que le second étage, fondu avec le troisième, soit en mesure d’être soutenu étant donné l’ambition de la chose. J’avais fait désiner les plans par un ami changelin qui demeurait à New York et avait réussi la prouesse de dissimuler un sanctuaire hors norme sous couvert d’un bâtiment reclassé. Le but est de pouvoir poser un parquet massif au second étage, pour ne pas dire un plancher de poudre de consolidation avant même. L'idée de mettre des arbres en pot à l’intérieur qui gagneront en force à la lumière d’une toiture munie de grandes baies vitrées, ou même les différents grand aquariums et bassins d’eau douce ou salée. Ces différents biomes qui seront présent occuperont une place comparable à l’ensemble du premier étage, le rez-de-chaussée ainsi que le sous-sol, ce qui n’est pas rien tout de même. Il faudra apporter un certain nombre de modification pour permettre d'entrer sous forme de félin ou de canidé également, par un escalier extérieur dans la cour arrière de livraison pourquoi pas, pour ne pas favoriser uniquement les volants pouvant entrer par les fenêtres.
Le rez-de-chaussée lui était pour ainsi dire terminé, ce qui incluait la devanture du pub ainsi que le bar massif qui était en train d’être fixé au sol. J’étais en train de discuter avec le contre-maître du chantier lorsque je ressentis une présence, mon instinct me titillant. Un changelin était maintenant tout proche de moi. Tandis que je saluais l’ouvrier qui retournait à sa besogne, je me tournais vers l’origine de la voix qui m’interpelait.
J’eus un moment de flottement en me retournant pour croiser le regard de l’homme s’étant présenté comme fournisseur de spiritueux. Je tendis ma main machinalement pour serrer la sienne dans une salutation formelle. Son visage était loin de m’être inconnu et alors, je n'entendis même la suite de ses mots, ne pouvant que me rappeler d’un jeune garçon qui trainait toujours avec Alison et Marcus dans leurs jeunes années dans notre cottage d’Irlande avant notre départ pour Londres, ou lors de nos vacances par la suite lorsqu’eux revenaient du pensionnat. C’était forcément lui. Il n’avait pas changé, pas autant que moi avec les années. La dernière fois que je l’avais vu, je crois que je n’avais pas encore blanchi d’ailleurs et quelques légères rides sont venues sur mon visage également bien que ce dernier soit encore loin d’être celui d'un vieillard.
J’éludais donc sa question génante, ne vouon génante, ne voulant pas vraiment que les oreilles indiscrètes ne pense que je cotionne ses affirmations.
Le rez-de-chaussée lui était pour ainsi dire terminé, ce qui incluait la devanture du pub ainsi que le bar massif qui était en train d’être fixé au sol. J’étais en train de discuter avec le contre-maître du chantier lorsque je ressentis une présence, mon instinct me titillant. Un changelin était maintenant tout proche de moi. Tandis que je saluais l’ouvrier qui retournait à sa besogne, je me tournais vers l’origine de la voix qui m’interpelait.
J’eus un moment de flottement en me retournant pour croiser le regard de l’homme s’étant présenté comme fournisseur de spiritueux. Je tendis ma main machinalement pour serrer la sienne dans une salutation formelle. Son visage était loin de m’être inconnu et alors, je n'entendis même la suite de ses mots, ne pouvant que me rappeler d’un jeune garçon qui trainait toujours avec Alison et Marcus dans leurs jeunes années dans notre cottage d’Irlande avant notre départ pour Londres, ou lors de nos vacances par la suite lorsqu’eux revenaient du pensionnat. C’était forcément lui. Il n’avait pas changé, pas autant que moi avec les années. La dernière fois que je l’avais vu, je crois que je n’avais pas encore blanchi d’ailleurs et quelques légères rides sont venues sur mon visage également bien que ce dernier soit encore loin d’être celui d'un vieillard.
John ▬ Elessar Tamoana...C’est tout ce que j’ai pu dire sur le coup, tant la surprise était grande. Mon sang n’a fait qu’un tour alors que j’étais persuadé avec son regard qu’il m’avait reconnu. C’est là que mon esprit a décidé de rattraper son retard sur ses dires et de comprendre qu’il parlait bien dû passer et de son oncle qui était notre voisin à l’époque. Que pouvait-il bien faire ici ? Une personne toute droit sortie de mon passé alors que pour l’heure je demeure sous une fausse identité, incapable de me résigner à rester le vrai moi dans l’état civil malgré la retraite.
John ▬ Que fais-tu ici voyons ?J’hésitai à lui faire une chaleureuse accolade, de peur qu’il ne prononce mon véritable nom dans un moment de faiblesse sentimentale, à retrouver quelqu’un de connu en un endroit aussi éloigné de chez lui. C’était impensable qu’il soit là et pourtant c’était le cas. S’il se revendiquait comme un vendeur de spiritueux, se présentant visiblement comme étant un chef d’entreprise, je compris aisément qu’il avait dû reprendre l’affaire familiale en plus de donner dans la production en plus du travail de grossiste.
J’éludais donc sa question génante, ne vouon génante, ne voulant pas vraiment que les oreilles indiscrètes ne pense que je cotionne ses affirmations.
John ▬ Comment vont ton oncle et tes parents ?
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#101863#101863#101863#101863#101863#101863#101863
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Mar 15 Oct 2019 - 15:55
Direct d'Irlande
feat John Smith
Alors comment vous expliquer que l’expression du visage du vieux changelin est la réponse à la question muette que pouvait se poser notre jeune ami. Mr Smith est bien Mr Harcker. Voilà un point intéressant, pourquoi avoir changer de nom après tout ? La question, Elessar sait qu’il l’abordera un peu, mais pour le moment rien ne presse. Dans tous les cas, vous pouvez voir un grand sourire fleurir le visage mât, une fois que son interlocuteur l’a reconnu.
Quoi de mieux que de se sentir un peu à la maison, à l’autre bout du monde ?
Sourire qui flétrit suite à la question concernant ses parents et son oncle. Vous le savez, tous sont malheureusement défunts, mais heureusement pour le dirigeant de l’Irish Pub en devenir, notre jeune dragon a fait ses deuils et arrive à parler de ces décès. Après, bien entendu, concernant ces parents il ne faut pas pousser trop non plus. Cela reste un point sensible pour lui, surtout maintenant qu’il vit dans la ville même du drame.
« Malheureusement mes parents sont décédés. Il y a 18 ans maintenant. C’est ma tante, Alin, je crois que tu l’as connu avant son divorce d’avoir mon oncle, et mon oncle Don qui se sont occupés de moi. »
Le jeune homme marque une pause. La nouvelle fait partis de celle qui peuvent sonner n’importe qui, encore plus quand cela touche à des personnes connues depuis des décennies, même de loin. De plus, notre changelin préfère commencer par cette nouvelle-ci, la suivante, celle du décès de son oncle, risque de s’apparenter à un véritable coup de massue pour son interlocuteur. Il faut dire que pour toute personne connaissant très bien Elessar, il est possible de voir dans ses prunelles qu’il y a eu une faute de communication quelque part. Vous savez bien d’où elle provient, après tout John Smith n’a pas des relations des plus proches avec ses enfants. Elessar le sait aussi bien que vous, et il comprend aisément où le téléphone arabe a commencé.
« Concernant mon oncle, je ... navré de te l’apprendre de cette façon mais il est décédé depuis 2 ans maintenant. Il a eu un cancer de l’estomac. Durant presque deux ans, il s’est battu contre ce qui le tuait à petit feu, sans jamais faire de compromis avec la vie. Il a vécu à fond jusqu’à son dernier souffle. Il plaisantait même sur la fin en disant que sa maladie ne l’empêcherait en rien de faire un excellent whiskey et d’en profiter. »
Un sourire mélancolique apparait sur le visage fin et mât du jeune homme. Comment ne pas se souvenir de ces longs mois difficiles sur la fin, entre traitements, espoirs et franches déceptions ? Pourtant il n’y avait pas eu que du mauvais vous savez. Parfois les épreuves ont le don de rapprocher des personnes qui se sont éloignées, ce fût le cas pour l’oncle et la tante de notre ami changelin. Ils furent mariés, puis divorcés pour finalement se remettre ensemble bénéficiant alors de doux instants d’amour.
Elessar reprend la parole, après tout dire de quoi son oncle est mort, est une chose. Mais trouver une explication au pourquoi le vieux briscard face à lui l’ignorait en est une toute autre.
« J’avais fait parvenir un faire-part chez toi en Irlande, ainsi qu’à Alisson et Marcus à leurs adresses respectives ... Et comme mes amis d’enfances sont venus, et qu’ils ont présenté tes condoléances en même temps que les leurs, j’ai supposé que ton travail ne t’eût pas laissé le loisir de venir. »
Sa voix est sincère. Son oncle et Mr Harcker furent de grands amis dans le temps, et l’absence de ce dernier à l’enterrement avait été regrettable. Bien sûr, personne ne lui en avait tenu rigueur. Sa tante, Alin, savait bien qu’il avait toujours été un homme très occupé. Et puis Alisson et Marcus étaient venus et avait présenté leurs condoléances et celles de leur père. Rien ne laissait supposer que leur père ne savait pas, vous voyez ? De plus, soyons totalement honnête, comment diable aurait-il pu savoir qu’il était à la retraite ? Ses amis s’étaient simplement contentés de dire qu’il était très pris.
« Si tu as besoin, il repose dans son domaine en Irlande, tu peux y aller si tu le désires. Tu y seras toujours le bienvenu. »
Les paroles ne sont pas creuses, jamais pour le Kiwi qu’il est. Il n’a qu’une seule parole et s’y tient toujours. Il laisse le temps à son interlocuteur de prendre la mesure de cette nouvelle information. Le temps semble suspendu autour d’eux, bien qu’au niveau des ouvriers il s’écoule à vitesse normal. Cela est seulement dû à une vue de l’esprit, rallongeant l’instant par nécessité, sans pour autant distordre réellement le temps.
En tout état de cause, notre ami Elessar reste visiblement ravi que le vieil ami de son défunt oncle l’ait reconnu. Cela fait pourtant un bon nombre d’année qu’ils ne se sont pas croisés, et le fait que notre Kiwi reste dans son pays natal n’est très certainement pas étranger à ce fait. Tout comme la rupture entre lui et la fameuse Alisson.
« Uncle Don m’a fait prendre les rênes de son entreprise durant ses derniers mois. A sa mort, j’ai hérité de l’entreprise, et je me suis attaché à perpétuer la tradition et maintenir la qualité de ses produits. Pour honorer, la mémoire de mon oncle, et que tout ce pour quoi il a travaillé perdure.
J’aimerai pouvoir te fournir en spiritueux de toutes sortes, ainsi qu’en grande cuvée si tu en as besoin. Tu montes un Irish Pub, il te faut de la qualité irlandaise. Tu as un très beau projet, de ce que j’en vois, et j’aimerai pouvoir t’aider à mettre l’ambiance qui convient pour la vocation de l’endroit. Je serai heureux de pouvoir travailler avec toi. »
Que pouvait-il dire de plus ? Après tout, vous le savez, c’est ce qu’il pense au fond de lui. Et soyez un peu honnête avec vous-même, quel changelin intégré à la communauté ne voudrait pas aider à hauteur de ses moyens ?
Quoi de mieux que de se sentir un peu à la maison, à l’autre bout du monde ?
Sourire qui flétrit suite à la question concernant ses parents et son oncle. Vous le savez, tous sont malheureusement défunts, mais heureusement pour le dirigeant de l’Irish Pub en devenir, notre jeune dragon a fait ses deuils et arrive à parler de ces décès. Après, bien entendu, concernant ces parents il ne faut pas pousser trop non plus. Cela reste un point sensible pour lui, surtout maintenant qu’il vit dans la ville même du drame.
« Malheureusement mes parents sont décédés. Il y a 18 ans maintenant. C’est ma tante, Alin, je crois que tu l’as connu avant son divorce d’avoir mon oncle, et mon oncle Don qui se sont occupés de moi. »
Le jeune homme marque une pause. La nouvelle fait partis de celle qui peuvent sonner n’importe qui, encore plus quand cela touche à des personnes connues depuis des décennies, même de loin. De plus, notre changelin préfère commencer par cette nouvelle-ci, la suivante, celle du décès de son oncle, risque de s’apparenter à un véritable coup de massue pour son interlocuteur. Il faut dire que pour toute personne connaissant très bien Elessar, il est possible de voir dans ses prunelles qu’il y a eu une faute de communication quelque part. Vous savez bien d’où elle provient, après tout John Smith n’a pas des relations des plus proches avec ses enfants. Elessar le sait aussi bien que vous, et il comprend aisément où le téléphone arabe a commencé.
« Concernant mon oncle, je ... navré de te l’apprendre de cette façon mais il est décédé depuis 2 ans maintenant. Il a eu un cancer de l’estomac. Durant presque deux ans, il s’est battu contre ce qui le tuait à petit feu, sans jamais faire de compromis avec la vie. Il a vécu à fond jusqu’à son dernier souffle. Il plaisantait même sur la fin en disant que sa maladie ne l’empêcherait en rien de faire un excellent whiskey et d’en profiter. »
Un sourire mélancolique apparait sur le visage fin et mât du jeune homme. Comment ne pas se souvenir de ces longs mois difficiles sur la fin, entre traitements, espoirs et franches déceptions ? Pourtant il n’y avait pas eu que du mauvais vous savez. Parfois les épreuves ont le don de rapprocher des personnes qui se sont éloignées, ce fût le cas pour l’oncle et la tante de notre ami changelin. Ils furent mariés, puis divorcés pour finalement se remettre ensemble bénéficiant alors de doux instants d’amour.
Elessar reprend la parole, après tout dire de quoi son oncle est mort, est une chose. Mais trouver une explication au pourquoi le vieux briscard face à lui l’ignorait en est une toute autre.
« J’avais fait parvenir un faire-part chez toi en Irlande, ainsi qu’à Alisson et Marcus à leurs adresses respectives ... Et comme mes amis d’enfances sont venus, et qu’ils ont présenté tes condoléances en même temps que les leurs, j’ai supposé que ton travail ne t’eût pas laissé le loisir de venir. »
Sa voix est sincère. Son oncle et Mr Harcker furent de grands amis dans le temps, et l’absence de ce dernier à l’enterrement avait été regrettable. Bien sûr, personne ne lui en avait tenu rigueur. Sa tante, Alin, savait bien qu’il avait toujours été un homme très occupé. Et puis Alisson et Marcus étaient venus et avait présenté leurs condoléances et celles de leur père. Rien ne laissait supposer que leur père ne savait pas, vous voyez ? De plus, soyons totalement honnête, comment diable aurait-il pu savoir qu’il était à la retraite ? Ses amis s’étaient simplement contentés de dire qu’il était très pris.
« Si tu as besoin, il repose dans son domaine en Irlande, tu peux y aller si tu le désires. Tu y seras toujours le bienvenu. »
Les paroles ne sont pas creuses, jamais pour le Kiwi qu’il est. Il n’a qu’une seule parole et s’y tient toujours. Il laisse le temps à son interlocuteur de prendre la mesure de cette nouvelle information. Le temps semble suspendu autour d’eux, bien qu’au niveau des ouvriers il s’écoule à vitesse normal. Cela est seulement dû à une vue de l’esprit, rallongeant l’instant par nécessité, sans pour autant distordre réellement le temps.
En tout état de cause, notre ami Elessar reste visiblement ravi que le vieil ami de son défunt oncle l’ait reconnu. Cela fait pourtant un bon nombre d’année qu’ils ne se sont pas croisés, et le fait que notre Kiwi reste dans son pays natal n’est très certainement pas étranger à ce fait. Tout comme la rupture entre lui et la fameuse Alisson.
« Uncle Don m’a fait prendre les rênes de son entreprise durant ses derniers mois. A sa mort, j’ai hérité de l’entreprise, et je me suis attaché à perpétuer la tradition et maintenir la qualité de ses produits. Pour honorer, la mémoire de mon oncle, et que tout ce pour quoi il a travaillé perdure.
J’aimerai pouvoir te fournir en spiritueux de toutes sortes, ainsi qu’en grande cuvée si tu en as besoin. Tu montes un Irish Pub, il te faut de la qualité irlandaise. Tu as un très beau projet, de ce que j’en vois, et j’aimerai pouvoir t’aider à mettre l’ambiance qui convient pour la vocation de l’endroit. Je serai heureux de pouvoir travailler avec toi. »
Que pouvait-il dire de plus ? Après tout, vous le savez, c’est ce qu’il pense au fond de lui. Et soyez un peu honnête avec vous-même, quel changelin intégré à la communauté ne voudrait pas aider à hauteur de ses moyens ?
"Mauvaises nouvelles"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 16 Oct 2019 - 15:28
J’étais attristé d’apprendre que ses parents sont morts, mais il faut dire aussi que je n’avais pas vraiment de très grand lien avec ce bonhomme qui venait parfois lorsque moi et mes enfants étions là, dans ce petit village Irlandais. Lorsque mes enfants eurent dix ans, j’ai repris le travail, et il faut dire qu’en tant qu’espion, on a finalement très peu de temps pour soi et les siens. C’est aussi pour ça que mes enfants m’en ont voulu si longtemps, car finalement il aurait été beaucoup plus simple de leur dire toute la vérité dès le début et cela leur aurait été bien plus profitable de pouvoir s’imaginer leur père un peu partout dans le monde en train d’œuvrer à un bien supérieur d’une certaine manière. Mais je pense aussi qu’ils ne comprenaient pas pouvoir un Irlandais travaillais principalement à Londres et pour la couronne d’Angleterre alors qu’il n’y avait rien liant les deux pays si ce n’est une profonde rancœur pour certains.
Je sais qu’à l’époque c’était pour ne pas devenir un espion au sein même de ma propre famille, mais ce fût dans l'extrême inverse que je suis tombé. Je me rappel d'une fois où Marcus a dû passer trois jours en cellule jusqu'à ce qu'Alisson arrive à demander à Don justement la caution pour le faire sortir car j’étais à ce moment-là en Israël et pourtant je n’ai pris conscience de cet événement que deux ans après.
Il me fit part du fairepart de décès qui avait été envoyé. C’est horrible car tout a dû se produire à très peu d'intervalle. Lorsqu'on m'a poussé hors du MI-6, j’ai décidé de tout révéler à mes enfants sur la vérité de mon travail passé. Ils ont compris un certain nombre de choses à mon sujet ce qui a été suffisant pour renouer un dialogue régulier avec Alisson, mais Marcus a été plus ténu dans son avancé vers moi. Quoiqu’il en soit, j’ai vendu le cottage familial, bien décidé de prendre ma retraite forcée en France, mais m’offrant une année de voyage avant de m’installer pleinement. A ce moment-là, il n’était pas simple d’arriver à me joindre. Mes enfants avaient en tout cas présenté mes condoléances en se présentant à l’enterrement.
C’est ensuite qu’il en est venu au sujet de l’entreprise familiale qu’il avait fini par reprendre, expliquant sans doute sa démarche d’ouvrir une enseigne par ici pour pouvoir fournir en alcool la région. Pas étonnant qu’il soit alors venu frapper à la porte du seul pub irlandais du coin.
John ▬ Excuse-moi, je l’ignorait totalement en fait.Don était en revanche un ami en effet, c’était un voisin qui était implanté là depuis des années. Le cottage où je vivais avec mes enfants avant de les envoyer à temps plein en pensionnat à l’année pour remplir mon devoir, était celui de mes parents. C’est dire que sa famille et la mienne étaient là de longue date. C’est plus par Don que par véritable relation avec son neveu que j’ai appris à le connaître en fait. J’ai su vaguement que mes enfants aimaient vraiment bien jouer avec lui et qu’il y avait peut-être eu même une profonde amitié, mais pour tout dire, j'étais vraiment un très mauvais père à cette époque. C'était un peu comme si passé l'âge d'aller en pensionnat j'avais simplement cessé de vouloir tout savoir sur eux.
Je sais qu’à l’époque c’était pour ne pas devenir un espion au sein même de ma propre famille, mais ce fût dans l'extrême inverse que je suis tombé. Je me rappel d'une fois où Marcus a dû passer trois jours en cellule jusqu'à ce qu'Alisson arrive à demander à Don justement la caution pour le faire sortir car j’étais à ce moment-là en Israël et pourtant je n’ai pris conscience de cet événement que deux ans après.
John ▬ Mes condoléances, c’était un homme bien.Autant dire que c’était un choc que d’apprendre la mort de Don surtout d’un cancer. Lui qui avait une vie si rangée en dépit de son activité lui prenant tout son temps. C’est une mort qui ne rend pas hommage à l’homme qu’il a été tout au long de sa vie en tout cas.
Il me fit part du fairepart de décès qui avait été envoyé. C’est horrible car tout a dû se produire à très peu d'intervalle. Lorsqu'on m'a poussé hors du MI-6, j’ai décidé de tout révéler à mes enfants sur la vérité de mon travail passé. Ils ont compris un certain nombre de choses à mon sujet ce qui a été suffisant pour renouer un dialogue régulier avec Alisson, mais Marcus a été plus ténu dans son avancé vers moi. Quoiqu’il en soit, j’ai vendu le cottage familial, bien décidé de prendre ma retraite forcée en France, mais m’offrant une année de voyage avant de m’installer pleinement. A ce moment-là, il n’était pas simple d’arriver à me joindre. Mes enfants avaient en tout cas présenté mes condoléances en se présentant à l’enterrement.
John ▬ C’est bienveillant de leur part. Il est évident que si j’avais su et pu, je serais venu à ce moment-là.Je ne pouvais pas lui dire que j’avais reparlé à Marcus deux ans auparavant l’espace d’une journée après un silence de dix ans et que nous ne nous sommes parlés depuis que deux trois fois.
C’est ensuite qu’il en est venu au sujet de l’entreprise familiale qu’il avait fini par reprendre, expliquant sans doute sa démarche d’ouvrir une enseigne par ici pour pouvoir fournir en alcool la région. Pas étonnant qu’il soit alors venu frapper à la porte du seul pub irlandais du coin.
John ▬ Ce serait ma foi avec grand plaisir que j’accueille ta proposition. Mais il faudrait parler de ça dans un endroit plus calme alors.Je le guide dans le bâtiment qui juxtapose le bar et qui n’est autre que ma demeure personnelle pour plus de facilité. Je le guide rapidement à l’intérieur vers le salon tout en lui proposant à boire.
John ▬ Ta proposition est intéressante, mais il faut que tu saches également que le pub aura une autre fonction.Voilà, les mots sont dit au moins.
Ce n’est pas encore fait donc l’enseigne n’est pas encore là, mais il sera marqué du sceau du sanctuaire de notre peuple.
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#102188#102188#102188#102188#102188#102188#102188
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Sam 9 Nov 2019 - 3:15
Direct d'Irlande
feat John Smith
Notre jeune ami suit son hôte dans le bâtiment adjacent au pub irlandais en devenir. Il concède qu’il est mieux de discuter des choses épineuses dans un lieux plus calme. Non pas que les ouvriers écouteraient la conversion, ni qu’ils y comprendraient quelque chose, mais surtout il ne serait pas nécessaire d’hausser la voix pour se faire entendre de son vis-à-vis. Au vu de la décoration, ainsi que de l’emplacement, il devine qu’ils sont maintenant dans le « chez lui » du vieux changelin. Le plus jeune accepte volontiers le verre proposé, vous savez qu’il est plus appréciable de discuter autour d’un verre.
« Ta proposition est intéressante, mais il faut que tu saches également que le pub aura une autre fonction. Ce n’est pas encore fait, donc l’enseigne n’est pas encore là, mais il sera marqué du sceau du sanctuaire de notre peuple. »
Voilà donc pourquoi des oreilles indiscrètes, même distraites, ne pouvaient être tolérées ! Comme quoi il est toujours bon de savoir attendre pour avoir l’explication manquante. Le jeune Dragon de Komodo sourit largement. Un sanctuaire c’est encore mieux qu’il ne le pensait. Lui qui souhaite aider la communauté et travailler pour le conseil territorial en place, trouve cette occasion de se rendre utile plus que parfaite.
« Un sanctuaire ? C’est une riche idée. Je me demandais justement où je pouvais en trouver un ici. Je suppose qu’il ne te manque que l’approbation du conseil territorial local ? Enfin, je doute qu’il refuse ta proposition. Il n’y a jamais assez de lieux de réunion pour les nôtres. De plus, je trouve que la bonne humeur du pub ouvert à tous déteindra probablement sur le lieu de rencontre et d’asile qu’il abrite. »
Un sanctuaire possède diverse fonction pour la communauté changeline locale. C’est d’abord un lieu où chacun peut venir, et être sous sa forme animale sans crainte, pour laisser s’exprimer cette part de soi. Tous les changelins n’ont pas forcément la chance de notre ami, de pouvoir le faire chez eux en toute sécurité.
C’est un endroit de rencontre et d’échange au sein de la communauté. On y vient pour discuter avec ses semblables, prendre des nouvelles de membres de la famille éloignée, ou tout simplement en savoir plus sur ce qui se passe sur le territoire. Enfin c’est un refuge, pour les changelins n’ayant nulle part où aller, pour des raisons aussi diverses que nombreuses. Un endroit où durant un temps, ils peuvent se poser pour se ressourcer, se remettre de leurs blessures ou simplement de leurs émotions.
Tellement de vocations, toujours cachées et invisibles aux yeux pleins d’illusions des humains. Dissimulé en pleine lumière et pourtant reconnaissable uniquement pour les initiés. Le système de symbolique utilisée par la communauté, avait cette force d’être à la foi fort, discret et terriblement efficace.
C’est dans cette réflexion, qu’il vous ait possible de voir sur le visage de notre jeune panda ses pensées. Des pensées pourtant bien terre à terre, pragmatique même par certains aspects. Des pensées le ramenant lentement, mais surement, vers un projet un peu fou qui n’a jusqu’alors pas eu l’occasion de se concrétiser. Qui sait peut-être l’occasion de le mettre en place est enfin là ?
« Dans cette optique, il te faudra alors probablement des breuvages de tous horizons pour les changelins souhaitant en profiter. Avec mon réseau, je dois pouvoir te fournir suffisamment de choix pour satisfaire tous tes futurs clients. De plus si jamais tu as besoin ponctuellement d’une boisson spécifique, je ferai tout mon possible pour pouvoir te la fournir dans les plus brefs délais ... quitte à monter un réseau de contrebande pour les produits qui ne seraient pas autorisés sur le sol nippon. »
Bien sûr l’idée d’un réseau clandestin pour l’entreprise familiale, vous le soupçonner, ne pas datait d’hier dans l’esprit de notre ami. Vous avez amplement raison, ce sont les vieilles histoires qui en sont à l’origine. Son oncle avait déjà lui-même hérité d’un réseau parallèle de son père, qui le tenait de son père et on peut remonter loin dans l’histoire ainsi. Le réseau clandestin auquel son oncle avait mis fin, bien avant sa naissance, après à peine un demi-siècle d’activité, puisque son utilité n’était plus de rigueur.
En effet, les âges d’or de son utilisation ne furent qu’au nombre de deux : celui de la prohibition et celui de la Seconde Guerre Mondiale. Le premier fût, dans les faits, celui déclenchant la création du réseau, pour fournir les bars clandestins voulant des boissons authentiques du vieux continent. Le second évènement avait vu le développement du réseau en Europe, afin d’aider la Résistance dans ses actes mais aussi, et surtout, la communauté changeline à s’échapper des zones les plus dangereuses ainsi que lui fournir des lieux de réunions sûrs.
A aujourd’hui, il ne reste à Elessar que des contacts, mais rien de plus. Des contacts qu’il avait pris soin de maintenir et d’étoffer de son côté, ayant même des personnes de confiance dans le pays du soleil levant. Loin d’être un imbécile, notre ami garde en mémoire qu’un tel réseau peut être utile, bien que totalement superflu pour le moment. Cela est probablement lié à son goût pour le risque et sa tendance à aimer flirter avec les limites établis.
« Je serai ravi de pouvoir t’aider, même un peu, dans ce projet pharaonique. Alysson était même en dessous de la vérité la dernière fois qu’on s’est parlé, la retraite n’est pas un mot qui existe dans ton vocabulaire ma parole ! »
C’est un léger rire mutin que le jeune homme laisse échapper. Il faut dire que sa vieille amie, et ex petite-amie, avait parlé que son père prenait un repos mérité même s’il continuait une activité professionnelle tranquille. En quoi tenir un pub et un santuaire pouvait seulement être tranquille ? A moins que la femme d’âge mûre n’ait été dans l’ignorance au moment de leur conversation, ce qui avec le recul était plus que probable.
Retrouvant son sérieux doucement, il se décide à aborder le nœud du problème et le nerf de la guerre : la question des tarifs.
« Je suppose que rendu à ce stade, nous allons devoir aborder la question épineuse des volumes et surtout celle des tarifs. Ce que je peux te proposer c’est de partir sur une centaine de litres pour les boissons basiques comme les différentes variétés de bières, sur quelques dizaines pour ce qui est des alcools divers dont tu peux avoir besoin et enfin quelques litres pour les cuvées les plus vieilles et exceptionnelles. Ainsi tu pourras satisfaire toutes les bourses et tous les goûts de tes futurs clients.
Concernant les prix, et bien ... compte-tenu du double objectif de ton établissement, je baisse volontiers mes marges, y compris sur les cuvées spéciales. Les prix engloberont donc le coût de brassage, de vieillissement, celui de transport ainsi que ma marge divisée par deux. Ce que je peux aussi faire, c’est te livrer pour l’ouverture suffisamment pour tenir le premier mois et sans payer la facture. De ce fait, tu auras la latitude de lancer ton pub en toute sérénité, commencer à gagner de l’argent, avant de régler les boissons.
Est-ce que cela t’irait ? »
La proposition est maintenant sur la table. Bien entendu, vous le savez, les quantités de boisson ainsi que les prix peuvent être discuter au cas par cas et la liste peut s’agrandir ou diminuer selon les projets du changelin d’expérience qu’incarne Mr Harcker ou Smith, puisque c’est son nom ici.
« Ta proposition est intéressante, mais il faut que tu saches également que le pub aura une autre fonction. Ce n’est pas encore fait, donc l’enseigne n’est pas encore là, mais il sera marqué du sceau du sanctuaire de notre peuple. »
Voilà donc pourquoi des oreilles indiscrètes, même distraites, ne pouvaient être tolérées ! Comme quoi il est toujours bon de savoir attendre pour avoir l’explication manquante. Le jeune Dragon de Komodo sourit largement. Un sanctuaire c’est encore mieux qu’il ne le pensait. Lui qui souhaite aider la communauté et travailler pour le conseil territorial en place, trouve cette occasion de se rendre utile plus que parfaite.
« Un sanctuaire ? C’est une riche idée. Je me demandais justement où je pouvais en trouver un ici. Je suppose qu’il ne te manque que l’approbation du conseil territorial local ? Enfin, je doute qu’il refuse ta proposition. Il n’y a jamais assez de lieux de réunion pour les nôtres. De plus, je trouve que la bonne humeur du pub ouvert à tous déteindra probablement sur le lieu de rencontre et d’asile qu’il abrite. »
Un sanctuaire possède diverse fonction pour la communauté changeline locale. C’est d’abord un lieu où chacun peut venir, et être sous sa forme animale sans crainte, pour laisser s’exprimer cette part de soi. Tous les changelins n’ont pas forcément la chance de notre ami, de pouvoir le faire chez eux en toute sécurité.
C’est un endroit de rencontre et d’échange au sein de la communauté. On y vient pour discuter avec ses semblables, prendre des nouvelles de membres de la famille éloignée, ou tout simplement en savoir plus sur ce qui se passe sur le territoire. Enfin c’est un refuge, pour les changelins n’ayant nulle part où aller, pour des raisons aussi diverses que nombreuses. Un endroit où durant un temps, ils peuvent se poser pour se ressourcer, se remettre de leurs blessures ou simplement de leurs émotions.
Tellement de vocations, toujours cachées et invisibles aux yeux pleins d’illusions des humains. Dissimulé en pleine lumière et pourtant reconnaissable uniquement pour les initiés. Le système de symbolique utilisée par la communauté, avait cette force d’être à la foi fort, discret et terriblement efficace.
C’est dans cette réflexion, qu’il vous ait possible de voir sur le visage de notre jeune panda ses pensées. Des pensées pourtant bien terre à terre, pragmatique même par certains aspects. Des pensées le ramenant lentement, mais surement, vers un projet un peu fou qui n’a jusqu’alors pas eu l’occasion de se concrétiser. Qui sait peut-être l’occasion de le mettre en place est enfin là ?
« Dans cette optique, il te faudra alors probablement des breuvages de tous horizons pour les changelins souhaitant en profiter. Avec mon réseau, je dois pouvoir te fournir suffisamment de choix pour satisfaire tous tes futurs clients. De plus si jamais tu as besoin ponctuellement d’une boisson spécifique, je ferai tout mon possible pour pouvoir te la fournir dans les plus brefs délais ... quitte à monter un réseau de contrebande pour les produits qui ne seraient pas autorisés sur le sol nippon. »
Bien sûr l’idée d’un réseau clandestin pour l’entreprise familiale, vous le soupçonner, ne pas datait d’hier dans l’esprit de notre ami. Vous avez amplement raison, ce sont les vieilles histoires qui en sont à l’origine. Son oncle avait déjà lui-même hérité d’un réseau parallèle de son père, qui le tenait de son père et on peut remonter loin dans l’histoire ainsi. Le réseau clandestin auquel son oncle avait mis fin, bien avant sa naissance, après à peine un demi-siècle d’activité, puisque son utilité n’était plus de rigueur.
En effet, les âges d’or de son utilisation ne furent qu’au nombre de deux : celui de la prohibition et celui de la Seconde Guerre Mondiale. Le premier fût, dans les faits, celui déclenchant la création du réseau, pour fournir les bars clandestins voulant des boissons authentiques du vieux continent. Le second évènement avait vu le développement du réseau en Europe, afin d’aider la Résistance dans ses actes mais aussi, et surtout, la communauté changeline à s’échapper des zones les plus dangereuses ainsi que lui fournir des lieux de réunions sûrs.
A aujourd’hui, il ne reste à Elessar que des contacts, mais rien de plus. Des contacts qu’il avait pris soin de maintenir et d’étoffer de son côté, ayant même des personnes de confiance dans le pays du soleil levant. Loin d’être un imbécile, notre ami garde en mémoire qu’un tel réseau peut être utile, bien que totalement superflu pour le moment. Cela est probablement lié à son goût pour le risque et sa tendance à aimer flirter avec les limites établis.
« Je serai ravi de pouvoir t’aider, même un peu, dans ce projet pharaonique. Alysson était même en dessous de la vérité la dernière fois qu’on s’est parlé, la retraite n’est pas un mot qui existe dans ton vocabulaire ma parole ! »
C’est un léger rire mutin que le jeune homme laisse échapper. Il faut dire que sa vieille amie, et ex petite-amie, avait parlé que son père prenait un repos mérité même s’il continuait une activité professionnelle tranquille. En quoi tenir un pub et un santuaire pouvait seulement être tranquille ? A moins que la femme d’âge mûre n’ait été dans l’ignorance au moment de leur conversation, ce qui avec le recul était plus que probable.
Retrouvant son sérieux doucement, il se décide à aborder le nœud du problème et le nerf de la guerre : la question des tarifs.
« Je suppose que rendu à ce stade, nous allons devoir aborder la question épineuse des volumes et surtout celle des tarifs. Ce que je peux te proposer c’est de partir sur une centaine de litres pour les boissons basiques comme les différentes variétés de bières, sur quelques dizaines pour ce qui est des alcools divers dont tu peux avoir besoin et enfin quelques litres pour les cuvées les plus vieilles et exceptionnelles. Ainsi tu pourras satisfaire toutes les bourses et tous les goûts de tes futurs clients.
Concernant les prix, et bien ... compte-tenu du double objectif de ton établissement, je baisse volontiers mes marges, y compris sur les cuvées spéciales. Les prix engloberont donc le coût de brassage, de vieillissement, celui de transport ainsi que ma marge divisée par deux. Ce que je peux aussi faire, c’est te livrer pour l’ouverture suffisamment pour tenir le premier mois et sans payer la facture. De ce fait, tu auras la latitude de lancer ton pub en toute sérénité, commencer à gagner de l’argent, avant de régler les boissons.
Est-ce que cela t’irait ? »
La proposition est maintenant sur la table. Bien entendu, vous le savez, les quantités de boisson ainsi que les prix peuvent être discuter au cas par cas et la liste peut s’agrandir ou diminuer selon les projets du changelin d’expérience qu’incarne Mr Harcker ou Smith, puisque c’est son nom ici.
"Négociation ou Transaction ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 13 Nov 2019 - 9:10
Le fait est que l’idée d’un sanctuaire avait au moins le mérite de le réjouir même si c'était fusionné à un pub. Le conseil lui a accepté l'idée, car de toute façon, toute personne est libre de pouvoir constituer un lieu de sa possession comme étant un sanctuaire pour les siens. La seule nécessité est qu’il faut que les changelins puissent se rentre en ce lieu à n’importe quel moment. C’est donc une fois que le pub sera ouvert que le Conseil mettra vraiment le nez dedans. Peut-être même qu'ils m'enverrons quelqu’un travaillant pour eux pour voir si tout est conforme.
J’espérais bien que l’ambiance chaleureuse à l’Irlandaise allait pouvoir détendre et se transmettre à tous ceux qui viendraient ici, mais ce n’était pas gagner. Déjà parce que nous sommes au Japon et c’est donc un sacré changement d’ambiance pour un pays où il est de coutume d’être dans la retenu ou dans les karaoke. Ce n’est pas un établissement comme les Japonais ont l’habitude d’en avoir en fin de compte. Ce n’est pas un mal, car au final le but est avant tout d’être un endroit dédié aux changelins. Il est même pénible de ne pouvoir juste faire un club privé sans risquer d’attirer un peu plus l’attention des locaux sur la nature du lieu.
Il parlait bien évidemment de réseaux de transite plus discret que l’import-export classique, mais j’imaginais avec amusement un changelin capable de se transformer en baleine à laquelle on harnacherait tout une cargaison à faire voyager d’un pays à l’autre discrètement. Il n’était pas question de ça, mais l’idée me fit sourire.
Aly, elle lui parlait donc encore à ce point de son vieux père. C’est bien ma fille. Elle me connaît bien, mais j'ai encore tellement de secrets pour elle et son frère qu’il ne peuvent en effet pas se douter que je ne reste jamais en place. Je ne leur ai pas dit pourquoi j’ai décidé de déménager au Japon si ce n’était pour profiter de ma retraite dans un endroit où l’âge est reconnu et apprécié et où il existe beaucoup de choses pour le troisième âge. Le troisième âge... voilà une chose qui est pénible à dire tout comme penser. Je suis encore en pleine forme, mais j’ai bien blanchi ces dernières années, quelques rides sont venues s’installer également. Mais de là à dire troisième âge... enfin, on va se dire qu’il y en a un quatrième maintenant. C’est déjà ça.
Je souris à Elessar avant de lui répondre.
Il parlait comme un véritable expert dans la vente et cela faisait plaisir de voir qu’une institution irlandaise allait continuer de vivre, mais surtout continuer de croître si j'en crois le fait qu’il a commencé à distiller et brasser ses propres alcools.
J’espérais bien que l’ambiance chaleureuse à l’Irlandaise allait pouvoir détendre et se transmettre à tous ceux qui viendraient ici, mais ce n’était pas gagner. Déjà parce que nous sommes au Japon et c’est donc un sacré changement d’ambiance pour un pays où il est de coutume d’être dans la retenu ou dans les karaoke. Ce n’est pas un établissement comme les Japonais ont l’habitude d’en avoir en fin de compte. Ce n’est pas un mal, car au final le but est avant tout d’être un endroit dédié aux changelins. Il est même pénible de ne pouvoir juste faire un club privé sans risquer d’attirer un peu plus l’attention des locaux sur la nature du lieu.
John ▬ Oui, avec de la chance, l’ambiance sera au beau fixe. Le conseil est déjà d’accord même s’il sera un peu plus dubitatif vis-à-vis de la fréquentation par les humains en partie. Toutefois, ouvrir un simple club privé pour notre peuple serait compliqué sans attirer l’attention. D’où en réalité l’idée de proposer le deuxième et troisième étage fusionnés en une seule grande salle pour les nôtres. Pour l’instant ce n’est pas fini, mais cette pièce proposera quelque chose d’inhabituel aux gens de notre peuple.Je savais que sa famille avait créé un véritable empire de l’achat et revente d’alcool, devenant sans doute le grossiste en la matière le plus important des îles de beauté, mais pas au point de pouvoir faire autant transiter de marchandise jusqu’ici et encore moins sous le couvert de “réseaux” comme il me dit.
Il parlait bien évidemment de réseaux de transite plus discret que l’import-export classique, mais j’imaginais avec amusement un changelin capable de se transformer en baleine à laquelle on harnacherait tout une cargaison à faire voyager d’un pays à l’autre discrètement. Il n’était pas question de ça, mais l’idée me fit sourire.
Aly, elle lui parlait donc encore à ce point de son vieux père. C’est bien ma fille. Elle me connaît bien, mais j'ai encore tellement de secrets pour elle et son frère qu’il ne peuvent en effet pas se douter que je ne reste jamais en place. Je ne leur ai pas dit pourquoi j’ai décidé de déménager au Japon si ce n’était pour profiter de ma retraite dans un endroit où l’âge est reconnu et apprécié et où il existe beaucoup de choses pour le troisième âge. Le troisième âge... voilà une chose qui est pénible à dire tout comme penser. Je suis encore en pleine forme, mais j’ai bien blanchi ces dernières années, quelques rides sont venues s’installer également. Mais de là à dire troisième âge... enfin, on va se dire qu’il y en a un quatrième maintenant. C’est déjà ça.
Je souris à Elessar avant de lui répondre.
John ▬ On m’a forcé à prendre ma retraite trop, je suis encore bien trop jeune pour m’arrêter. Dis-je avait de rire.Volume, tarifs, approvisionnement, prix d’ami, voilà des termes de professionnel qui arrivent enfin dans la conversation. J’ai déjà étudié les besoins préliminaires pour un lancement correcte avant de tabler sur une baisse de fréquentation de la part des locaux. Une fois l’attrait de la nouveauté passé, sans doute après le premier mois, je savais que les japonais ne viendraient pas du tout autant que pendant la période d’ouverture.
John ▬ Ces valeurs de volume me paraissent tout à fait similaires avec mes prévisions pour le premier mois d’ouverture. Tu as de l’expérience dit moi. Tu as bien appris auprès de ton oncle, on l’entendrait presque parler.J’avoue avoir peu de souvenir d’Elessar en vérité, mais je me souviens de son oncle. Nous nous sommes connus en grandissant sur le même territoire changelin et nos parents se connaissaient également bien que la nature de smilodon ne fût pas étalée à l’époque. Je me souviens bien des bêtises que nous faisions enfant avant que nos chemins ne se séparent. Après mon service militaire, je me suis pleinement engagé dans les forces aériennes du pays avant de candidater pour la Royal Air Force et déménager à Londres, tandis que lui est resté au pays.
Il parlait comme un véritable expert dans la vente et cela faisait plaisir de voir qu’une institution irlandaise allait continuer de vivre, mais surtout continuer de croître si j'en crois le fait qu’il a commencé à distiller et brasser ses propres alcools.
John ▬ Cela me va, mais je suis contre le fait de bénéficier d’une réduction supplémentaire. Je ne veux pas payer moins cher que tes clients privilège. Ce ne serait pas bon pour tes affaires si cela se savait. Traite-moi comme n’importe quel client, certes privilège, mais pas mieux. Ou offre moi une bonne bouteille de temps en temps.Je lui fit une bonne tape dans le dos à l’irlandaise tout en souriant et acceptant avec entrain sa proposition.
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#102391#102391#102391#102391#102391#102391#102391
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Ven 13 Déc 2019 - 15:32
Direct d'Irlande
feat John Smith
Les premiers retours du plus âgés des deux changelins obtiennent de simples acquiescements de la part du plus jeune. Une des pensées, qui maintienne un sourire sur son jeune visage, est l’idée que quelqu’un ait réussi à forcer la main de son interlocuteur pour qu’il parte en retraite. Qui donc pourrait, ou aurait, assez de pouvoir sur le vieux changelin pour obtenir ça de sa part ? Question intéressante à creuser ... plus tard peut-être. Notre ami a des interrogations bien plus brûlante sur le feu.
L’avantage lorsque l’on parle la même langue dans les affaires, c’est qu’il est aisé de se comprendre. Les propositions volumétriques du jeune Dragon sont dans le juste par rapport aux prévisions envisagées par le vieux rapace, du moins concernant l’ouverture et le premier mois qui la suit.
Vous vous en doutez, le compliment qu’il reçoit lui fait chaud au cœur. Bien sûr le métier de son oncle n’est pas son activité principale, loin de là, mais la faire perdurer et prospérer fait parti des rêves qu’il souhaite accomplir. Et qui sait, lorsqu’il aura atteint l’âge vénérable du vieux brigand face à lui, peut-être qu’il ne se consacrera plus qu’à cette entreprise de production, vente et achat de spiritueux. De toutes les manières, vous le savez, faire survivre ses racines et la mémoire de ceux partis sont deux choses qui compte plus que tout dans le cœur de notre ami.
Le sourire, toujours aux lèvres, notre panda écoute avec attention le refus du smilodon d’avoir plus d’avantage qu’un client normal, ou qu’un client privilège. Ce qu’il ne mesure pas, c’est que si feu son oncle avait encore été de ce monde ... il n’y aurait pas eu de facture du tout. Toute cette proposition aurait été gratuite, au nom de leur amitié ancienne et sincère. Elessar le savait, comme vous, son oncle pouvait être à la fois redoutable dans les affaires et terriblement versé dans la sensiblerie. Or lui, n’est pas aussi sensible.
Il accepte la tape dans le dos à l’irlandaise que son interlocuteur lui offre. Marcus, son ami et jumeau d’Alisson, devait tenir ça de son père. A chaque fois qu’ils se voyaient, il avait le droit à cette marque d’affection et cela ne lui déplaisait pas le moins du monde !
« Entendu Mr Smith, pas mieux qu’un client privilège je note. Cependant je ne plierai pas sur le paiement de la première facture, tu ne me la devras qu’à la fin du mois d’ouverture. Ce qui ne m’empêchera pas de t’offrir avec plaisir de très bonne bouteille de temps en temps. Peut-être même que j’arriverai à te faire découvrir des crus qui te sont encore inconnu qui sait ? »
Encore une fois, la taquinerie dans sa voix ne laisse que peut de doute sur son projet réel : réussir à surprendre le jeune retraité. Après tout, il faut savoir s’amuser comme on peut et avec ce dont on dispose et comme pour notre ami la vie est un jeu dont il faut profiter à fond ... le tempo est donné. De plus, soyez franc, la vie mérite d’être vécue au maximum, vous êtes conscient que la morosité ne va pas à notre ami.
« Je vais, dès que je serai de retour chez moi, préparer ta commande et mettre en place ta livraison. Quand as-tu prévu l’ouverture de ce magnifique lieu de débauche ? Je préfère, par mesure de précaution et par méfiance des douanes qui peuvent faire du zèle, que les boissons arrivent au moins l’avant-veille. Ce qui laisse le temps de tout installer et stocker tranquillement, sans avoir à être dans le rush. »
Les expériences sont les meilleures leçons d’apprentissage après tout. Et par le passé, vous étiez là, il est déjà arrivé à Elessar de voir son import, ou son export, coincé à la douane par des douaniers zélés. Résultat des courses, il n’avait pu livrer le client le jour prévus. Cela n’avait eu que peut d’incidence, ce dernier ayant passé sa commande avant de ne plus rien avoir, il avait donc pu tenir les deux jours de retard que cet évènement avait engendré. Mais pour une ouverture, il n’était même pas envisageable d’avoir du retard. Vous vous doutez qu’un retard, dans ce type de cas, a deux grosses répercussions possibles : soit le client va voir un concurrent, le marché est donc perdu, soit l’ouverture est repoussée et la confiance dans le fournisseur amoindrie. Aucune des deux issus n’est réellement enviable.
Cette question réglée, notre Dragon de Komodo décide de changer de sujet. Cela se voit sur son visage après tout, il est très expressif. Puisque le pub sera un sanctuaire, et que son aîné a reconnu être en contacte avec le Conseil Territorial, pourquoi ne pas lui en demander plus ?
Vous le savez, Elessar travaillait sur sa terre natale pour le Conseil du coin. Il adorait ça et n’espère qu’une chose recommencer ici. Peut-être que le vieil ami de son oncle peut le renseigner, au moins sur comment rencontrer un des membres du Conseil ? Puisqu’il est nouveau en ville, il ignore encore beaucoup de la communauté en place même si les grandes lignes sont forcément similaires à celle qu’il vient de quitter. Bien entendu, vous avez raison, il aurait pu aborder le sujet avec sa tante. Néanmoins cela n’avait pas été abordé, pas réellement, et leurs discussions étaient restées axés sur la famille.
« Dis-moi ... est-ce que tu pourrais m’indiquer un membre du Conseil Territorial ou un endroit où en trouver un à défaut ? J’aimerai travailler pour la communauté, comme je le faisais en Nouvelle-Zélande sauf que ... ici j’ignore qui je dois contacter. Peut-être que j’aurai dû me renseigner un peu plus avant mon départ ! »
Il rit de manière franche. Oui, il a conscience qu’il a manqué de prévoyance mais il en connait l’origine. Entre les démarches administratives pour lui et la pensionnaire du Wellington Zoo qui partait avec lui, ses obligations envers son ancien Conseil Territorial, la recherche d’un appartement et le transfert de ses affaires, le temps avait fini par manquer. Pourtant ... vous n’ignorez pas que le plus difficile pour lui, fût de se faire à l’idée d’habiter dans la ville où ses parents furent assassinés lâchement. Quand bien même Elessar ne l’admet pas à haute voix, au fond de lui il savait bien que ce dernier point avait été un frein phénoménal.
Il était donc, plus que temps, de corriger le tir et d’en apprendre plus sur ce nouveau Conseil.
L’avantage lorsque l’on parle la même langue dans les affaires, c’est qu’il est aisé de se comprendre. Les propositions volumétriques du jeune Dragon sont dans le juste par rapport aux prévisions envisagées par le vieux rapace, du moins concernant l’ouverture et le premier mois qui la suit.
Vous vous en doutez, le compliment qu’il reçoit lui fait chaud au cœur. Bien sûr le métier de son oncle n’est pas son activité principale, loin de là, mais la faire perdurer et prospérer fait parti des rêves qu’il souhaite accomplir. Et qui sait, lorsqu’il aura atteint l’âge vénérable du vieux brigand face à lui, peut-être qu’il ne se consacrera plus qu’à cette entreprise de production, vente et achat de spiritueux. De toutes les manières, vous le savez, faire survivre ses racines et la mémoire de ceux partis sont deux choses qui compte plus que tout dans le cœur de notre ami.
Le sourire, toujours aux lèvres, notre panda écoute avec attention le refus du smilodon d’avoir plus d’avantage qu’un client normal, ou qu’un client privilège. Ce qu’il ne mesure pas, c’est que si feu son oncle avait encore été de ce monde ... il n’y aurait pas eu de facture du tout. Toute cette proposition aurait été gratuite, au nom de leur amitié ancienne et sincère. Elessar le savait, comme vous, son oncle pouvait être à la fois redoutable dans les affaires et terriblement versé dans la sensiblerie. Or lui, n’est pas aussi sensible.
Il accepte la tape dans le dos à l’irlandaise que son interlocuteur lui offre. Marcus, son ami et jumeau d’Alisson, devait tenir ça de son père. A chaque fois qu’ils se voyaient, il avait le droit à cette marque d’affection et cela ne lui déplaisait pas le moins du monde !
« Entendu Mr Smith, pas mieux qu’un client privilège je note. Cependant je ne plierai pas sur le paiement de la première facture, tu ne me la devras qu’à la fin du mois d’ouverture. Ce qui ne m’empêchera pas de t’offrir avec plaisir de très bonne bouteille de temps en temps. Peut-être même que j’arriverai à te faire découvrir des crus qui te sont encore inconnu qui sait ? »
Encore une fois, la taquinerie dans sa voix ne laisse que peut de doute sur son projet réel : réussir à surprendre le jeune retraité. Après tout, il faut savoir s’amuser comme on peut et avec ce dont on dispose et comme pour notre ami la vie est un jeu dont il faut profiter à fond ... le tempo est donné. De plus, soyez franc, la vie mérite d’être vécue au maximum, vous êtes conscient que la morosité ne va pas à notre ami.
« Je vais, dès que je serai de retour chez moi, préparer ta commande et mettre en place ta livraison. Quand as-tu prévu l’ouverture de ce magnifique lieu de débauche ? Je préfère, par mesure de précaution et par méfiance des douanes qui peuvent faire du zèle, que les boissons arrivent au moins l’avant-veille. Ce qui laisse le temps de tout installer et stocker tranquillement, sans avoir à être dans le rush. »
Les expériences sont les meilleures leçons d’apprentissage après tout. Et par le passé, vous étiez là, il est déjà arrivé à Elessar de voir son import, ou son export, coincé à la douane par des douaniers zélés. Résultat des courses, il n’avait pu livrer le client le jour prévus. Cela n’avait eu que peut d’incidence, ce dernier ayant passé sa commande avant de ne plus rien avoir, il avait donc pu tenir les deux jours de retard que cet évènement avait engendré. Mais pour une ouverture, il n’était même pas envisageable d’avoir du retard. Vous vous doutez qu’un retard, dans ce type de cas, a deux grosses répercussions possibles : soit le client va voir un concurrent, le marché est donc perdu, soit l’ouverture est repoussée et la confiance dans le fournisseur amoindrie. Aucune des deux issus n’est réellement enviable.
Cette question réglée, notre Dragon de Komodo décide de changer de sujet. Cela se voit sur son visage après tout, il est très expressif. Puisque le pub sera un sanctuaire, et que son aîné a reconnu être en contacte avec le Conseil Territorial, pourquoi ne pas lui en demander plus ?
Vous le savez, Elessar travaillait sur sa terre natale pour le Conseil du coin. Il adorait ça et n’espère qu’une chose recommencer ici. Peut-être que le vieil ami de son oncle peut le renseigner, au moins sur comment rencontrer un des membres du Conseil ? Puisqu’il est nouveau en ville, il ignore encore beaucoup de la communauté en place même si les grandes lignes sont forcément similaires à celle qu’il vient de quitter. Bien entendu, vous avez raison, il aurait pu aborder le sujet avec sa tante. Néanmoins cela n’avait pas été abordé, pas réellement, et leurs discussions étaient restées axés sur la famille.
« Dis-moi ... est-ce que tu pourrais m’indiquer un membre du Conseil Territorial ou un endroit où en trouver un à défaut ? J’aimerai travailler pour la communauté, comme je le faisais en Nouvelle-Zélande sauf que ... ici j’ignore qui je dois contacter. Peut-être que j’aurai dû me renseigner un peu plus avant mon départ ! »
Il rit de manière franche. Oui, il a conscience qu’il a manqué de prévoyance mais il en connait l’origine. Entre les démarches administratives pour lui et la pensionnaire du Wellington Zoo qui partait avec lui, ses obligations envers son ancien Conseil Territorial, la recherche d’un appartement et le transfert de ses affaires, le temps avait fini par manquer. Pourtant ... vous n’ignorez pas que le plus difficile pour lui, fût de se faire à l’idée d’habiter dans la ville où ses parents furent assassinés lâchement. Quand bien même Elessar ne l’admet pas à haute voix, au fond de lui il savait bien que ce dernier point avait été un frein phénoménal.
Il était donc, plus que temps, de corriger le tir et d’en apprendre plus sur ce nouveau Conseil.
"Deal & question"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 16 Déc 2019 - 11:56
J’ai réussi à convaincre mon très cher fournisseur maintenant de ne pas trop prendre de risques vis-à-vis du paiement et des tarifs préférentiels qu’il voulait m’octroyer. Il est tenace sur la facturation après le premier mois d’ouverture. C’est une chose que je peux lui concéder et qui me permettra de facilement payer les ouvriers en temps et heure pour leur merveilleux travail sur le bar en lui-même. Le fait est que mieux on paye les artisans, plus ils fournissent un travail de qualité ici, ce qui est loin d’être le cas dans beaucoup d'autres pays où vous avez beau payer un prix exorbitant, vos travaux finissent inlassablement en retard.
C’est avec amusement que je réagis à l’idée de découvrir des crus nouveaux.
John ▬ Je passe pour être gourmet, mais ce ne sera pas difficile de me faire découvrir des crus de qualité dont j’ignore tout. J’ai beaucoup voyagé, mais je ne passais que rarement mon temps à découvrir les spécialités en alcool. C’est avec bon cœur que j’accueillerai donc de bonnes dégustations.Il est toujours plaisant de découvrir encore des choses dans la vie. Le monde est trop vaste pour tout connaître de toute façon, à moins d’avoir une vie et vaillance surnaturelle permettant la chose. Ce qui est loin d’être donné à tout le monde.
L’ouverture, voilà une bonne question que j’attendais avec impatience. J’ai fait en sorte de conserver une marge de manœuvre considérable et j’ai déjà ratisser large pour du personnel de préférence changelin dans le but de l’avoir sous la main dès l’ouverture. Les travaux doivent finir vers la fin du mois de Mai ce qui me permet de tabler sur une ouverture début Juin pour plus de sécurité.
John ▬ J’ai sélectionné le 8 Juin comme date d’ouverture, pour plus de sécurité en cas de léger contre temps. Il va sans dire que l’établissement aura du souci à se faire avec l’ouverture récente d’un très grand complexe nommé Hell’s Night. Mais j’ai bonne confiance dans la clientèle cible qui sera changeline à la longue. Toutefois si tu retournes au pays prochainement, j’aurai peut-être quelque chose à te remettre. Marcus est revenu vivre dans la région de ton oncle, pourrais-tu emporter quelque chose pour mon petit-fils ?Cela faisait longtemps déjà que je n’ai pas parlé à mon fils, pas depuis noël dernier en réalité. Bien que j’ai reçu une carte de mon petit-fils, je ne l’ai jamais vu en vrai et je ne peux pas partir avant un moment.
Un membre du conseil territorial, voilà une question intéressante également. Il ne veut pas chômer dans le coin en tout cas. J’en vois facilement trois avec lesquels entrer en contact facilement.
John ▬ Eh bien tu as de la chance. J’en connais trois facilement contactable. Il y a un officier de police nommé Esaadi qui est membre du conseil. Sinon sur l’université, dans le corps enseignant il y en a deux également, Rhodes et Assaad au département d’Histoire. Pour les autres, je n‘ai qu’une connaissance limitée d’eux bien que je prendrais sans doute dès que possible une place.S’il compte prendre contact avec eux, c’est qu’il projette sans doute de rester de façon durable dans la région. C’est une bonne chose pour les affaires surement, mais un coup de poker risqué également.
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#102715#102715#102715#102715#102715#102715#102715
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Sam 1 Fév 2020 - 2:32
Direct d'Irlande
feat John Smith
Notre ami panda acquiesce à la requête de son aîné, il ignore quand il retournera en Irlande, cependant son meilleur ami Marcus lui a déjà proposer de venir le voir. Dans ce cadre, pourquoi ne pas en profiter pour joindre l’utile à l’agréable me direz-vous. Et puis le petit-fils du vieux briscard, il le connait pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, notamment lorsque le petit était venu avec ses parents pour les vacances chez lui en Nouvelle-Zélande. Vous savez que le petit garçon est adorable, vous aussi.
« Ce sera avec plaisir oui. Marcus m’a déjà proposé de venir le voir chez lui. Dès que j’aurai calé avec lui une date, je te préviendrais. »
Le Hell’s Night ... il en avait vaguement entendu parler. Elessar envisage donc de se pencher un peu plus sur la question. Après tout, la société de feu son oncle pourrait très bien fournir aussi ce grand complexe. Peut-être pas sur le tout-venant, mais pour les alcools haut de gamme voire prestige cela pouvait s’envisager. Par expérience, notre panda le sait bien, ce type de complexe possède plusieurs fournisseurs pour parer à tous problèmes éventuels. La décision est prise mentalement de prendre rendez-vous avec le gérant. Dans le pire cas, ce sera quelques heures de sa journée de repos au zoo de perdue, rien de bien méchant.
Esaadi hein ?
Vous aussi le nom vous parle. L’impression qu’il s’agit du même policier rencontrer des années plus tôt, lors de son Overseas Experience, est très forte. En parallèle, il serait fort de café que ce soit bien le cas. Il avait rencontré ce grand gaillard, tatillons sur le fait d’être filmé et pourtant prêt à partager ses connaissances avec un compatriote. Aller jeter un coup d’œil au commissariat promet d’être hautement instructif !
Vous vous en rendez bien compte, parce qu’Elessar est un livre ouvert, qu’apprendre que sa propre tante est au Conseil Territoriale du coin ainsi est une grande surprise. Le fameux Rhodes est, lui aussi, loin d’être un parfait inconnu au bataillon. Il sera même approché très rapidement. Il faut dire que pour vous aussi ce nom est une nouvelle fois familier et vous avez entièrement raison. Rhodes est le même nom de famille que son ami Sebastian, rencontré en Egypte de nombreuses fois et avec qui il s’est lié d’amitié. Cependant, il ignorait tout comme vous, qu’il était un changelin et à la connaissance de notre ami la réciproque est encore vraie. Le monde est décidément petit, n’est-ce pas ?
Après, notre ami en est conscient que demander à sa tante de l’aide pour travailler pour le Conseil ... cela pouvait être perçu comme du favoritisme voire nuire à sa tante. Impensable comme situation. Cependant, il ne manquerait pas, vous vous en doutez, d’aborder le sujet rapidement. Juste pour la taquinez bien sûr.
Le bilan est plus que surprenant en définitive. Chacun des noms livrés par son camarade changelin est connu, et la conviction que cela pourra l’aider dans son objectif d’intégration dans la communauté de ce territoire est grande. Quoi de plus normal après tout ?
Enfin la dernière information importante à retenir : John Smith envisageait d’aller prendre une place au sein du Conseil Territorial. Très intéressant. Vous voyez déjà l’idée germer dans la tête de notre jeune ami. Bien entendu, rien est encore fait et le vieux changelin n’est pas encore un des Conseillers mais ... il est possible que le moment venu il puisse gager de la bonne fois du Dragon de Komodo. Surtout par les temps troublés dans cette ville, et le climat pesant qui en découle.
Après pour revenir sur sa « chance », pour notre ami, vous le savez, elle n’existe que si on la provoque !
Avec un sourire, il reprend la parole à son tour. Bien que son visage soit très expressif, verbaliser les choses s’avèrent souvent bien utile.
« Pour être franc ... je crois qu’au final je connais tous les conseillers que tu viens de me citer. Il est de fait, fort probablement que je puisse travailler pour le Conseil Territorial plus rapidement que je ne le pensais. Si tu me dis que le prénom du Conseiller Esaadi est Nassim ... je l’ai rencontré il y a plusieurs années, alors que je faisais le tour du monde des réserves naturelles. Une personne assez sympathique, très pointilleuse sur les règles et n’aimant pas vraiment les caméras vidéo. On a gardé vaguement contact tous les deux, mais jamais je n’aurais pensé à le trouver ici, à Nakanoto.
Pour continuer, si le prénom du Conseiller Rhodes est Sebastian ... c’est un ami de longue date. J’ignorai seulement qu’il était aussi un changelin, on préférait passer du temps à s’amuser et à découvrir la ville du Caire que discuter d’autres choses. En plus à l’époque il n’était pas très impliqué dans la communauté changeline, d’où mon ignorance sur ce point.
Et pour finir, Assaad et bien c’est ma tante ! Elle aurait pu m’en parler lorsque je l’ai vu il n’y a pas si longtemps que cela. C’est pour elle et ma cousine, en plus du travail bien entendu, que je suis arrivé en ville. J’en discuterai avec elle la prochaine fois, et je ne vais pas me priver de la taquiner sur ce point. »
Notre petit panda marque une légère pause, avalant une gorgée du verre servi plus tôt.
« Concernant ton projet d’intégrer le Conseil et bien ... je suis certain que tu y arriveras. Tu es un vieux briscard et je sais qu’une place au Conseil se gagne en combat singulier. Nous appliquons la plus ancienne des lois, celle du plus fort. Et ce dernier n’a pas automatiquement le plus gros ou le plus costaud en apparence, il peut être le plus rusé.
J’ai conscience que les temps actuels ne sont peut-être pas les plus propices au recrutement au sein du Conseil, ainsi que le climat de défiance qui ne donne pas envie d’aller plus avant vers les gens. Pourtant je ne suis pas ici juste pour me tourner les pouces.
J’ai travaillé pour le Conseil Territorial en Nouvelle-Zélande, je sais ce qui m’attends et ce à quoi je m’expose. Il existe toujours un revers à une médaille, et travailler pour un Conseil en possède. Mais je sais que la fierté d’œuvrer, même un peu, pour notre communauté vaut tout l’or du monde. »
Vous savez que ces dernières paroles ne sont pas des paroles en l’air. Il a toujours agi ainsi, à partir du moment où il était en âge de pouvoir le faire. Faire parti de la communauté et l’aider, même à un petit niveau, est important dans la vie du Dragon qu’il est. Reste à savoir la, ou les, pensée de son interlocuteur sur la question.
« As-tu des conseils à me donner concernant la situation ici et le Conseil Territorial ? »
« Ce sera avec plaisir oui. Marcus m’a déjà proposé de venir le voir chez lui. Dès que j’aurai calé avec lui une date, je te préviendrais. »
Le Hell’s Night ... il en avait vaguement entendu parler. Elessar envisage donc de se pencher un peu plus sur la question. Après tout, la société de feu son oncle pourrait très bien fournir aussi ce grand complexe. Peut-être pas sur le tout-venant, mais pour les alcools haut de gamme voire prestige cela pouvait s’envisager. Par expérience, notre panda le sait bien, ce type de complexe possède plusieurs fournisseurs pour parer à tous problèmes éventuels. La décision est prise mentalement de prendre rendez-vous avec le gérant. Dans le pire cas, ce sera quelques heures de sa journée de repos au zoo de perdue, rien de bien méchant.
Esaadi hein ?
Vous aussi le nom vous parle. L’impression qu’il s’agit du même policier rencontrer des années plus tôt, lors de son Overseas Experience, est très forte. En parallèle, il serait fort de café que ce soit bien le cas. Il avait rencontré ce grand gaillard, tatillons sur le fait d’être filmé et pourtant prêt à partager ses connaissances avec un compatriote. Aller jeter un coup d’œil au commissariat promet d’être hautement instructif !
Vous vous en rendez bien compte, parce qu’Elessar est un livre ouvert, qu’apprendre que sa propre tante est au Conseil Territoriale du coin ainsi est une grande surprise. Le fameux Rhodes est, lui aussi, loin d’être un parfait inconnu au bataillon. Il sera même approché très rapidement. Il faut dire que pour vous aussi ce nom est une nouvelle fois familier et vous avez entièrement raison. Rhodes est le même nom de famille que son ami Sebastian, rencontré en Egypte de nombreuses fois et avec qui il s’est lié d’amitié. Cependant, il ignorait tout comme vous, qu’il était un changelin et à la connaissance de notre ami la réciproque est encore vraie. Le monde est décidément petit, n’est-ce pas ?
Après, notre ami en est conscient que demander à sa tante de l’aide pour travailler pour le Conseil ... cela pouvait être perçu comme du favoritisme voire nuire à sa tante. Impensable comme situation. Cependant, il ne manquerait pas, vous vous en doutez, d’aborder le sujet rapidement. Juste pour la taquinez bien sûr.
Le bilan est plus que surprenant en définitive. Chacun des noms livrés par son camarade changelin est connu, et la conviction que cela pourra l’aider dans son objectif d’intégration dans la communauté de ce territoire est grande. Quoi de plus normal après tout ?
Enfin la dernière information importante à retenir : John Smith envisageait d’aller prendre une place au sein du Conseil Territorial. Très intéressant. Vous voyez déjà l’idée germer dans la tête de notre jeune ami. Bien entendu, rien est encore fait et le vieux changelin n’est pas encore un des Conseillers mais ... il est possible que le moment venu il puisse gager de la bonne fois du Dragon de Komodo. Surtout par les temps troublés dans cette ville, et le climat pesant qui en découle.
Après pour revenir sur sa « chance », pour notre ami, vous le savez, elle n’existe que si on la provoque !
Avec un sourire, il reprend la parole à son tour. Bien que son visage soit très expressif, verbaliser les choses s’avèrent souvent bien utile.
« Pour être franc ... je crois qu’au final je connais tous les conseillers que tu viens de me citer. Il est de fait, fort probablement que je puisse travailler pour le Conseil Territorial plus rapidement que je ne le pensais. Si tu me dis que le prénom du Conseiller Esaadi est Nassim ... je l’ai rencontré il y a plusieurs années, alors que je faisais le tour du monde des réserves naturelles. Une personne assez sympathique, très pointilleuse sur les règles et n’aimant pas vraiment les caméras vidéo. On a gardé vaguement contact tous les deux, mais jamais je n’aurais pensé à le trouver ici, à Nakanoto.
Pour continuer, si le prénom du Conseiller Rhodes est Sebastian ... c’est un ami de longue date. J’ignorai seulement qu’il était aussi un changelin, on préférait passer du temps à s’amuser et à découvrir la ville du Caire que discuter d’autres choses. En plus à l’époque il n’était pas très impliqué dans la communauté changeline, d’où mon ignorance sur ce point.
Et pour finir, Assaad et bien c’est ma tante ! Elle aurait pu m’en parler lorsque je l’ai vu il n’y a pas si longtemps que cela. C’est pour elle et ma cousine, en plus du travail bien entendu, que je suis arrivé en ville. J’en discuterai avec elle la prochaine fois, et je ne vais pas me priver de la taquiner sur ce point. »
Notre petit panda marque une légère pause, avalant une gorgée du verre servi plus tôt.
« Concernant ton projet d’intégrer le Conseil et bien ... je suis certain que tu y arriveras. Tu es un vieux briscard et je sais qu’une place au Conseil se gagne en combat singulier. Nous appliquons la plus ancienne des lois, celle du plus fort. Et ce dernier n’a pas automatiquement le plus gros ou le plus costaud en apparence, il peut être le plus rusé.
J’ai conscience que les temps actuels ne sont peut-être pas les plus propices au recrutement au sein du Conseil, ainsi que le climat de défiance qui ne donne pas envie d’aller plus avant vers les gens. Pourtant je ne suis pas ici juste pour me tourner les pouces.
J’ai travaillé pour le Conseil Territorial en Nouvelle-Zélande, je sais ce qui m’attends et ce à quoi je m’expose. Il existe toujours un revers à une médaille, et travailler pour un Conseil en possède. Mais je sais que la fierté d’œuvrer, même un peu, pour notre communauté vaut tout l’or du monde. »
Vous savez que ces dernières paroles ne sont pas des paroles en l’air. Il a toujours agi ainsi, à partir du moment où il était en âge de pouvoir le faire. Faire parti de la communauté et l’aider, même à un petit niveau, est important dans la vie du Dragon qu’il est. Reste à savoir la, ou les, pensée de son interlocuteur sur la question.
« As-tu des conseils à me donner concernant la situation ici et le Conseil Territorial ? »
"Détermination"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 1 Fév 2020 - 13:11
Il était intéressant de voir que lui et Marcus étaient donc encore aussi proche qu’à l’époque où ce petit bonhomme suivant mes enfants dans leurs aventures de jeunesse. C’est impressionnant comme en réalité la vie fait les choses. Comme beaucoup le savent, je suis catholique, comme beaucoup d’irlandais, et je pense que rien n’arrive vraiment par hasard. Tout au long de ma vie, j’ai remis en cause la religion, puis y suis revenu, sans jamais vraiment arriver à me dire si j’étais un bon chrétien ou un faquin de bas étage.
Quand j’étais petit, la religion était très abstraite et en plus de l’église, j’avais le droit aux récits des histoires et rites ancestraux de notre peuple. Bien entendu notre existence n’excluait pas celle de Dieu, bien au contraire. Beaucoup de changelins croyants se pensent quelque par toujours par le divin pour disposer de ce genre de pouvoir et être donc d'une certaine manière le lien entre l’humanité et la nature. En grandissant, les nécessités de la vie ont fait que j’ai eu du mal à me montrer vertueux, que ce soit à cause de ce qui est arrivé avec Irina, la mère de mes enfants, ou à mes propres parents. Mais lorsqu’on voit la façon dont les événements s’enchaînent, s'assemblent et s’entrechoquent, il est difficile de pas y voir une forme d’action divine. La personne qui m’a réconcilié avec ma foi n’est autre que le père Kobayashi, un ecclésiaste bien singulier qui prône une sorte d’idéal chrétien plus étendu, plus abstrait justement, moins codifié.
Alors comment ne pas voir une forme de grand rouage qui tourne et actionne le monde dans une mécanique précise comme une montre suisse pour nous conduire à aujourd’hui une retrouvaille inattendue ? Quelle était la probabilité de rencontre Elessar au Japon et qu’il soit encore en relation avec Marcus alors qu’ils se sont finalement vus uniquement sur des périodes précises ?
La probabilité d’une telle rencontre aujourd’hui était bien faible, mais ce n’était rien comparé à ce qu’il s’est passé ensuite. Jamais je n’aurais pu savoir alors que comme par un heureux hasard, Elessar avait déjà rencontré Nassim et Sebastian avant même d'arriver ici au Japon et était ami de longue date avec l’un d’eux. Je ne pouvais m’empêcher d'être estomaqué alors qu'il enchaîna avec la relation sur sa parenté avec Nawel surtout.
En mon for intérieur je ne pus qu’être pendant un instant à nouveau lors d'un sermon du prêtre disant qu’il faut se réjouir des coïncidences heureuses car c'est le signe que l’on est sur la bonne voie dans la vie et que les forces en action par la création se recoupent pour nous.
John ▬ Je vois en effet que tu connais du beau monde donc. Il est amusant de voir que si je parviens à mes fins, tu connaitras déjà la moitié du Conseil. Cela ne peut que jouer en ta faveur en effet pour pouvoir travailler pour ce dernier si c’est là ton souhait. Il y a une jeune femme dont j’ai entendu parlé qui travaille directement pour les conseillers d’ailleurs, une certaine... Hitomi je crois... en tout cas c’est le nom que l’on m’a donné. Elle est une espionne.....C’est là que cela m’a alors frappé. J’avais totalement occulté un autre membre du conseil dont je connaissais l’identité en fait. Une femme bien effrayante dans un sens, dont j’hésite à révéler l’identité à ce cher Elessar pour ne pas trop lui faire prendre risques pour le moment. Cependant j’en ai à la fois trop dit et pas assez dit maintenant.
John ▬ Kurobara Yumi... C’est une conseillère. Elle est celle qui gère justement les effectifs changelins comme cette Hitomi et pourrait donc vouloir également me donner des ordres en raison de mon passé. Il se trouve que cette femme est à la fois très sérieuse dans ces démarches mais surtout dangereuse. Elle ne te fera rien sans raison bien entendu, mais il y a des rumeurs dans la région qui veulent qu’elle fait rapidement disparaître ceux qui vendent la mèche à des humains ou se montrent imprudents.Je ne voulais pas trop lui faire un récit noir de la situation, mais avec une empoisonneuse chevronnée, c’est difficile de faire autrement que de le mettre sur ses gardes. Le conseil n’est pas des plus actif de ce que j’ai compris sur la problématique des lycans qui arpentent la région. Cela va changer, mais il nous faut des gens investit dans cette tâche. S'il voulait des conseils en tout cas j’en avais d’autres.
John ▬ Et bien je déconseille à beaucoup de changelin d’éviter de sortir de nuit à cause des montres qui peuples les bois, mais ça, je n’ai pas vraiment besoin de t‘expliquer pourquoi. Je sais pas vraiment de quoi tu es capable tu me diras, mais je déconseille tout de même à ceux qui ne sont pas capable de voler ou d'avoir un animal assez costaux pour rivaliser avec la musculature des lycans.
Sinon je te conseille surtout de garder les yeux ouverts sur les détails et sur tes souvenirs. Un soir où j’étais dans un bar à siroter un mauvais whisky et où l’idée qu’il manquait un pub digne de ce nom dans cette ville pour des raisons évidente est née, j’ai fait une rencontre à laquelle je n’étais pas préparé.
J’avais des doutes à cause d’une rencontre plus loin dans le passé et à cause des histoires de ma grand-mère, mais ils se sont dissipés avec cette rencontre. Les vampires sont bien une réalité très concrète de ce monde et j’ai pu converser avec l’un d’eux que je pense disposant de ses entrées dans les très hautes sphères du gouvernement Anglais. Il est fort probable que beaucoup de vampires soient donc liés à des gouvernements et aient accès à de très nombreux avantages. Cette ville est possiblement une véritable poudrière au bord de l’explosion donc. Fais attention à toi si tu t’installes ici.
Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum