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Raiden Kaminari#102392#102392#102392#102392#102392#102392
Aberration
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Ven 13 Déc 2019 - 17:50
A l’apogée de encanaillement, je scrute la pénombre depuis mon siège en contrebas. Il me semble apercevoir l’enchanteresse se pencher pour glisser quelques mots tandis que ses yeux sombres me fixent. Je me plais à penser qu’elle lui parle de moi. Un sourire arrogant étire mes lèvres ; me voilà au centre de leur attention, et j’ai toujours adoré ça. Mon sentiment de satisfaction ne cesse de croître tandis que le propriétaire du club lui répond, sans me lâcher des yeux. Je saisis dans ses prunelles ardentes l’étincelle du savoir. Et mon sourire s’élargit encore, alors que, fier comme un paon, je me balance sur ma chaise, ravi. Cette vieille branche m’a donc bien reconnu -même si on n’oublie pas aisément mon physique particulier.
Je nous revois, des décennies auparavant, au moment de notre première rencontre. Un jour de sécheresse où j’ai été pris d’un terrible accès de colère après qu’un misérable humain m’ait pris pour un imbécile, lui et sa clique. Ma fureur les a foudroyé sur l’instant. La foudre a malencontreusement incendié la pelouse trop sèche, et en à peine quelques minutes, la ville s’est retrouvée dévorée par les flammes. Et c’est là que je l’ai vu. Une silhouette vaguement humaine, dressée au milieu du brasier. Un être constitué de feu qui s’est nourri de ce sinistre ardent. Je me souviens encore de ce que j’ai ressenti sur l’instant. Une surprise, mêlée à une grande curiosité. Car je n’avais jamais connu d’être comme moi, en dehors de Fujin.
J’ai très vite apprécié cet individu singulier. Ravi d’avoir trouvé un autre camarade, de ceux que les sorciers appellent “aberration” -un terme qui ne cessera jamais d’attiser ma fureur- nous avons vite tissé des liens. Bien sûr, nous sommes tous deux très indépendants, aussi nos chemins n’ont pas tardé à se séparer. Toutefois je n’ai jamais oublié cette flamme qui anime son regard. C’est d’ailleurs la principale raison de ma présence ici. Après tout ce temps, je ne pouvais pas résister à l’idée de reprendre contact. C’est typiquement le genre de personnage avec qui je suis certain de ne pas m’ennuyer.
Le mouvement de ma vieille connaissance m’arrache à mes rêveries. Je souris ; nous voilà exactement là où je le désirais. Car son vigile me fait signe. La voie est désormais libre pour moi. L’accès VIP m’est ouvert, comme je l’ai prévu. Je me lève avec une certaine nonchalance, nullement pressé, et trace mon chemin à travers la foule endiablée. Lorsqu’un danseur un peu trop excité me bouscule, je lui jette un regard sombre, avant de passer mon chemin, le laissant tout tremblotant sur ses jambes. Il a très bien compris à qui il avait affaire ; quelqu’un qu’il vaut mieux ne pas mettre en colère.
Après quelques enjambées, j’ai enfin raison de l’escalier qui mène à la mezzanine. Je me rapproche de la loge les mains dans les poches. Et lorsque j’arrive finalement à leur hauteur, je m’incline dans une révérence théâtrale exagérée, toujours volontaire quand il s’agit de me faire remarquer.
"Tibalt Wishmaker. Voilà bien longtemps que nos chemins ne se sont pas croisés. Quel plaisir de te revoir, mon ami."
J’affiche un large sourire avant de me tourner vers la dame qui lui tient compagnie. La divine chanteuse de jazz qui a ensorcelé la salle un peu plus tôt.
"Et vous êtes Miss Bloody Rose. "
Je marque une pause, hésitant quant à l’identité que je dois décliner. Je glisse un regard vers mon camarade tout feu tout flamme. Je sens comme un encouragement muet dans ses yeux de braise. Et j’avoue être curieux de voir la réaction de l’artiste.
"Kaminari Raiden, enchanté. Je tenais à vous féliciter de vive voix pour votre prestation. Vous êtes une véritable enchanteresse."
Mon expression se transforme légèrement ; mon sourire, arrogant, soutient son regard de braise sans broncher. Voilà une femme avec un sacré tempérament. Le genre qui me plaît, usuellement, mais je ne suis pas là pour ça. Je prends place sur la chaise libre, posant mon verre devant moi.
"Alors comme ça, tu as jeté ton dévolu sur le Japon cette fois. Ce n’est guère étonnant, tu me diras. Cet archipel a le don d’attirer des êtres qui sortent de l’ordinaire."
Je lui glisse un regard entendu, animé d’une étincelle, avant de fixer la chanteuse. Oh, oui. Des créatures extraordinaires gravitent autour de Nakanoto, à n’en pas douter. Exactement ce qu’il me faut pour tromper l’ennui.
Je nous revois, des décennies auparavant, au moment de notre première rencontre. Un jour de sécheresse où j’ai été pris d’un terrible accès de colère après qu’un misérable humain m’ait pris pour un imbécile, lui et sa clique. Ma fureur les a foudroyé sur l’instant. La foudre a malencontreusement incendié la pelouse trop sèche, et en à peine quelques minutes, la ville s’est retrouvée dévorée par les flammes. Et c’est là que je l’ai vu. Une silhouette vaguement humaine, dressée au milieu du brasier. Un être constitué de feu qui s’est nourri de ce sinistre ardent. Je me souviens encore de ce que j’ai ressenti sur l’instant. Une surprise, mêlée à une grande curiosité. Car je n’avais jamais connu d’être comme moi, en dehors de Fujin.
J’ai très vite apprécié cet individu singulier. Ravi d’avoir trouvé un autre camarade, de ceux que les sorciers appellent “aberration” -un terme qui ne cessera jamais d’attiser ma fureur- nous avons vite tissé des liens. Bien sûr, nous sommes tous deux très indépendants, aussi nos chemins n’ont pas tardé à se séparer. Toutefois je n’ai jamais oublié cette flamme qui anime son regard. C’est d’ailleurs la principale raison de ma présence ici. Après tout ce temps, je ne pouvais pas résister à l’idée de reprendre contact. C’est typiquement le genre de personnage avec qui je suis certain de ne pas m’ennuyer.
Le mouvement de ma vieille connaissance m’arrache à mes rêveries. Je souris ; nous voilà exactement là où je le désirais. Car son vigile me fait signe. La voie est désormais libre pour moi. L’accès VIP m’est ouvert, comme je l’ai prévu. Je me lève avec une certaine nonchalance, nullement pressé, et trace mon chemin à travers la foule endiablée. Lorsqu’un danseur un peu trop excité me bouscule, je lui jette un regard sombre, avant de passer mon chemin, le laissant tout tremblotant sur ses jambes. Il a très bien compris à qui il avait affaire ; quelqu’un qu’il vaut mieux ne pas mettre en colère.
Après quelques enjambées, j’ai enfin raison de l’escalier qui mène à la mezzanine. Je me rapproche de la loge les mains dans les poches. Et lorsque j’arrive finalement à leur hauteur, je m’incline dans une révérence théâtrale exagérée, toujours volontaire quand il s’agit de me faire remarquer.
"Tibalt Wishmaker. Voilà bien longtemps que nos chemins ne se sont pas croisés. Quel plaisir de te revoir, mon ami."
J’affiche un large sourire avant de me tourner vers la dame qui lui tient compagnie. La divine chanteuse de jazz qui a ensorcelé la salle un peu plus tôt.
"Et vous êtes Miss Bloody Rose. "
Je marque une pause, hésitant quant à l’identité que je dois décliner. Je glisse un regard vers mon camarade tout feu tout flamme. Je sens comme un encouragement muet dans ses yeux de braise. Et j’avoue être curieux de voir la réaction de l’artiste.
"Kaminari Raiden, enchanté. Je tenais à vous féliciter de vive voix pour votre prestation. Vous êtes une véritable enchanteresse."
Mon expression se transforme légèrement ; mon sourire, arrogant, soutient son regard de braise sans broncher. Voilà une femme avec un sacré tempérament. Le genre qui me plaît, usuellement, mais je ne suis pas là pour ça. Je prends place sur la chaise libre, posant mon verre devant moi.
"Alors comme ça, tu as jeté ton dévolu sur le Japon cette fois. Ce n’est guère étonnant, tu me diras. Cet archipel a le don d’attirer des êtres qui sortent de l’ordinaire."
Je lui glisse un regard entendu, animé d’une étincelle, avant de fixer la chanteuse. Oh, oui. Des créatures extraordinaires gravitent autour de Nakanoto, à n’en pas douter. Exactement ce qu’il me faut pour tromper l’ennui.
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Dim 29 Déc 2019 - 20:20
Une vieille connaissance ? Ce blondinet avait pourtant l’air bien jeune. Avec ça et les singularités électriques, j’aurais été quasiment sûre qu’il s’agissait d’un vampire. Pourtant, je ne percevais rien qui pût faire de lui l’un des nôtres. De loin, en tout cas, il ressemblait juste à un humain arrogant de plus. Oh, ce n’était pas nécessairement un reproche. L’arrogance avait son charme. Elle ne devenait un défaut que lorsque l’intéressé me prenait personnellement de haut. Toute personne se pensant sur un piédestal se devait de m’y placer à ses côtés, de toute évidence, sans quoi elle n’était plus qu’un goujat.
Il monta nous rejoindre dans la loge où il s’inclina de manière théâtrale. Une fois de plus, il me faisait penser à Ryan, le sourire arrogant en plus, et l’aura sereine et puissante qui semblait émaner du vampire métis en moins. Cet homme ne transpirait pas la sérénité. La puissance, par contre, c’était autre chose. Il se promenait dans ce club où se trouvaient certainement mafieux et autres yakuzas comme s’il était chez lui, et malgré son assurance un peu trop débordante, sa manière de bouger laissait à penser qu’il s’agissait d’un combattant expérimenté, du genre qu’il ne fallait pas ennuyer. Pas le genre de personne que j’aurais aimé croiser quand j’étais humaine, donc. Mais depuis qu’une balle dans la tempe ne faisait que m’étourdir quelques minutes, j’avais appris à m’intéresser aux humains dangereux. Leur compagnie était bien moins ennuyeuse que celle de Monsieur Tout-le-monde, quand ils n’étaient pas suffisamment imbu de leur personne pour accepter que je les traitasse en égaux, en tout cas.
Il se présenta sous le nom de Kaminari Raiden. Je traînais depuis suffisamment longtemps au Japon pour savoir qu’il s’agissait de deux façons de nommer le dieu de la foudre shintoïste. Soit c’était une blague par rapport au vacillement des lumières tout à l’heure, soit c’était un pseudonyme. Je n’avais pas manqué l’échange de regard entre Wishmaker et son ami. Mais la coïncidence était tout de même bien étonnante, d’autant que sa façon de s’exprimer ne correspondait pas vraiment à l’âge qu’on lui donnait. Il avait cette façon de se comporter qu’on retrouvait chez les vampires trop sûrs d’eux. Mais j’en étais certaine, maintenant qu’il se tenait près de nous : ce n’en était pas un. Je ne réagis pas particulièrement au nom, mais ne put m’empêcher de scruter de manière quelque peu inquisitrice.
« Moi de même, Kaminari-san, répondis-je avec un sourire charmeur. Ravie que ma chanson ait été à votre goût. »
Je fis signe à un serveur afin qu’il amenât un nouveau verre de champagne, que je portai à mes lèvres délicatement. Ses derniers mots me firent également douter de son âge. Cette incertitude sur son identité m’agaçait, mais je devais sans doute chercher un peu trop loin. Je n’avais jamais rencontré d’autre créature pouvant avoir des affinités élémentaires que des vampires de noble naissance, et Bradley n’avait jamais évoqué quoi que ce fût d’autre. Quoi qu’il en fût, il restait important de savoir ce qui se jouait d’important à Nakanoto, et je sentais que les deux personnes à mes côtés n’étaient pas de simples touristes. Tout ce que je pourrais apprendre d’eux serait bon à savoir. Et ma foi, l’un comme l’autre n’étaient vraiment pas vilains à regarder. Passer la nuit avec mon employeur n’était pas une bonne idée. Après, ils commençaient souvent à penser avoir trop de droits sur moi, ce qui était fort embêtant. Cependant, je n’excluais pas la possibilité de repartir avec son ami pour tromper mon ennui nocturne. Pour l’instant, je les laissais se saluer, attentive à leurs propos.
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Jeu 9 Jan 2020 - 11:55
Raiden dans les parages je me demandais toujours ce qu’il pouvait bien faire ici. Avec sa nature et le nom qu’il a, évidemment que je savais quelles étaient ses origines dans les grandes lignes. Toutefois, pour nous autres créations des sorciers, il n’est pas rare lorsqu’on tire sur le grand âge, de ne plus vraiment raisonner en termes de patrie comme les humains. Mais lui ici alors que j’ouvre mon établissement, ce ne peut être une coïncidence et il faudra que nous éclaircissions cela plus tard en tête à tête.
En attendant je m’avançais vers lui pour de chaleureuses embrassades.
Je me retournais donc vers la délicieux vampire pour pouvoir lui faire des présentations plus profondes que de simples salutations.
Je riais à nouveau de bon cœur avec les dires de Raiden. Comment ne pas lui donner raison, il y a quelque chose dans l’air de cette ville qui est enivrant, bien plus encore que la simple vengeance.
Il était encore bien trop tôt pour le moment et mon vieil ami venant de nous rejoindre, je ne pouvais pas partir tout de suite pour faire mon numéro spécial, sans quoi cela aurait été incroyablement louche pour mademoiselle Archet. Le Diable du Hell’s Night alors encore devoir attendre avant de pointer le bout de sa queue.
En attendant je m’avançais vers lui pour de chaleureuses embrassades.
Tibalt ▬ Cela fait bien longtemps et pourtant regardes-toi, tu n’as pas pris une ride ! Dis-je en riant Alors que moi, j’ai tout pris ces dernières années il faut croire.Il valait bien mieux que je fasse ce genre de plaisanterie devant mademoiselle Archet qui ne se laisserait pas forcément prendre facilement au jeu. J’ai senti comme une forme de regard très rapide, comme incrédule lorsque j’eus présenté Raiden comme une connaissance de longue date. Il valait bien mieux noyer le poisson bien vite.
Je me retournais donc vers la délicieux vampire pour pouvoir lui faire des présentations plus profondes que de simples salutations.
Tibalt ▬ Ce jeune homme est une véritable pile électrique, un peu comme son père avec qui j’ai été en affaire il y a bien des années justement. Dis-je d’un ton amusé.Une fois lancée sur une mauvaise piste bien que très crédible, nous pouvions continuer de parler sans mal. J’espérais que Raiden comprenne vite que tout n’était pas forcément bon à dire devant elle. Je ne me serais même pas donné du mal à inventer une telle excuse en plus des présentations pour une simple humain et il fallait qu’il comprenne rapidement cet état de fait.
Je riais à nouveau de bon cœur avec les dires de Raiden. Comment ne pas lui donner raison, il y a quelque chose dans l’air de cette ville qui est enivrant, bien plus encore que la simple vengeance.
Tibalt ▬ Mon cher tu ne crois pas si bien dire. Il serait dommage de ne pas profiter du fait qu’un talent comme celui de mademoiselle Rose réside dans le coin. Tu connais bien mon affection pour le jazz. C’est un peu comme cette pianiste de renom, là qui joue. Quelle chance de l’avoir trouvé au pied levé pour se joindre au groupe venu de Nouvelle Orléan.Je savais bien que ce n’était pas le sens de sa palabre. Evidemment qu’il se doutait que je nourrissais en secret de plus grandes aspirations quant à ce qui allait se passer ici-bas.
Et puis il faut bien avouer que la ville est idéalement placée pour ouvrir un tel complexe !
Il était encore bien trop tôt pour le moment et mon vieil ami venant de nous rejoindre, je ne pouvais pas partir tout de suite pour faire mon numéro spécial, sans quoi cela aurait été incroyablement louche pour mademoiselle Archet. Le Diable du Hell’s Night alors encore devoir attendre avant de pointer le bout de sa queue.
Tibalt ▬ Mais dis-moi un peu ce que tu viens faire ici ? C’est bien le dernier endroit où j’aurais cru te revoir en fait Raiden.Pour quelle raison pouvait-il bien être ici ? Voilà une question qui me taraudait l’esprit. Mais plus encore, je voulais savoir s’il comptait rester ou si ce n’était qu’un passage de courte durée.
Etilya sur DK RPG
Raiden Kaminari#102521#102521#102521#102521#102521#102521
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Sam 11 Jan 2020 - 19:40
Je sens le regard inquisiteur de la cantatrice dès l’ébauche de ma présentation. Oh, je ne doute pas que mon patronyme l’intrigue. Si Raiden m’a été attribué dès mon avènement par mon créateur, Kaminari est un nom que je me suis octroyé au quinzième siècle, lorsque j’ai fondé mon propre clan. Elle a donc un tant soit peu de jugeotte pour faire le rapprochement avec la mythologie japonaise. Je retiens un rictus ; j’aime susciter la curiosité, mais encore plus l’intérêt. Et l’étincelle dans ses iris bleus ne m’a pas échappé.
Je darde mon regard électrique sur Tibalt lorsqu’il répond à ma salutation. Je saisis aussitôt le message caché dans ses mots, et je me prête aussitôt à la comédie. L’idée de m’inviter un passé ne me déplait pas. C’est une habitude que j’avais déjà pris en Amérique, pour tromper la vigilance des esprits trop avisés. Avec l’évolution des technologies, c’est un peu plus complexe à chaque décennie. La toile, comme l’appellent les humains, est devenue si indispensable dans leur vie qu’ils ne jurent plus que par elle, et cherchent frénétiquement toute information qu’ils jugent bon de vérifier. Bien sûr, avec les bons contacts, il n’est guère difficile de falsifier les bons sites et les documents officiels.
"Tu te fais vieux, qu’est-ce que tu veux. Moi, j’ai l’avantage de la jeunesse !"
Je bois une gorgée avec un sourire mutin. Le plus amusant, c’est que je suis aussi concerné que lui même s’il est mon aîné de plusieurs siècles. Simplement, j’ai toujours préféré cette apparence jeune et vigoureuse. A dire vrai je n’ai jamais vraiment tenté de modifier l’âge de mon corps. Ce n’est pas une idée qui m’attire ; notamment parce que j’apprécie trop le regard des autres pour m’en passer. Je porte mon verre à mes lèvres tandis que je fixe mon camarade d’un air exagérément expiègle. Il voulait que je nourrisse la supercherie. Il est donc servi. La définition de pile électrique m’arrache un rire amusé. La comparaison est si bien trouvé ; une “private joke” que la chanteuse ne peut saisir.
"Tel père, tel fils ! Je ne peux pas nier mes racines."
Mon regard se porte sur la pianiste en contre-bas lorsqu’il la mentionne. Il est vrai que c’est une véritable perle, pour en avoir entendu un certain nombre. Toutefois, je ne suis pas dupe. Sa passion pour le jazz n’est qu’une couverture. Je sais dans quelles genre d’affaires il aime tremper, même si je n’y ai jamais pris par d’une quelconque manière. Je ne pensais pas que le Japon était si lucratif dans ce milieu. Je reporte mes iris jaunes sur mon vieil ami alors qu’il me renvoie la question.
"Eh bien, je suis venu ici il y a quelques semaines pour monter ma propre affaire. J’offre mes services à ceux qui ne savent plus vers qui se tourner. Moyennant finance, bien sûr. Mon père m’a aidé à financer mon installation ici. Et j’ai bien étudié la région. Elle m’a l’air propice pour ce type d’activité."
Je n’en dis pas plus, mais mon regard est sans équivoque. Je fais bien sûr allusion aux récents événements qui ont secoué la ville. Les attaques de lycans sèment la panique depuis peu. Et la panique m’amène souvent des clients désespérés qui sont près à tout arriver à leur fin. Y compris me payer une fortune lorsqu’ils en ont les moyens.
"Et aussi, en toute honnêteté, je connais bien Shikoku et le Sud d’Honshu, pour y avoir longtemps habité. Mais la province d’Ishikawa je n’y ai jamais mis un pied. Je dois dire que ses montagnes sont attrayantes et j’espère bien découvrir quelques merveilles cachées ici bas. "
Bien plus que ses paysages, c’est son énergie mystique qui m’attire. Je ne me l’explique pas vraiment ; il doit y avoir quelque puissance secrète en action. Je ne peux bien évidemment pas tout partager devant Miss Archet, mais je suis sûr que nous aurons l’occasion, Tibalt et moi, de tenir une conversation plus approfondie sur le sujet. Je suis très curieux de savoir ce qui se trame dans la tête du Baron Samedi.
"Et vous, Rose-san ? Vous venez d’occident, si je ne me trompe pas. La culture japonaise n’est pas vraiment la plus ouverte au jazz. Même si, avec votre voix de diva et votre présence flamboyante, je ne doute pas que vous séduirez rapidement les plus récalcitrants. Qu’est-ce qui vous amène ici, si loin de chez vous ?"
Je porte mon verre à ma bouche en la fixant, le regard brillant d’intérêt.
Je darde mon regard électrique sur Tibalt lorsqu’il répond à ma salutation. Je saisis aussitôt le message caché dans ses mots, et je me prête aussitôt à la comédie. L’idée de m’inviter un passé ne me déplait pas. C’est une habitude que j’avais déjà pris en Amérique, pour tromper la vigilance des esprits trop avisés. Avec l’évolution des technologies, c’est un peu plus complexe à chaque décennie. La toile, comme l’appellent les humains, est devenue si indispensable dans leur vie qu’ils ne jurent plus que par elle, et cherchent frénétiquement toute information qu’ils jugent bon de vérifier. Bien sûr, avec les bons contacts, il n’est guère difficile de falsifier les bons sites et les documents officiels.
"Tu te fais vieux, qu’est-ce que tu veux. Moi, j’ai l’avantage de la jeunesse !"
Je bois une gorgée avec un sourire mutin. Le plus amusant, c’est que je suis aussi concerné que lui même s’il est mon aîné de plusieurs siècles. Simplement, j’ai toujours préféré cette apparence jeune et vigoureuse. A dire vrai je n’ai jamais vraiment tenté de modifier l’âge de mon corps. Ce n’est pas une idée qui m’attire ; notamment parce que j’apprécie trop le regard des autres pour m’en passer. Je porte mon verre à mes lèvres tandis que je fixe mon camarade d’un air exagérément expiègle. Il voulait que je nourrisse la supercherie. Il est donc servi. La définition de pile électrique m’arrache un rire amusé. La comparaison est si bien trouvé ; une “private joke” que la chanteuse ne peut saisir.
"Tel père, tel fils ! Je ne peux pas nier mes racines."
Mon regard se porte sur la pianiste en contre-bas lorsqu’il la mentionne. Il est vrai que c’est une véritable perle, pour en avoir entendu un certain nombre. Toutefois, je ne suis pas dupe. Sa passion pour le jazz n’est qu’une couverture. Je sais dans quelles genre d’affaires il aime tremper, même si je n’y ai jamais pris par d’une quelconque manière. Je ne pensais pas que le Japon était si lucratif dans ce milieu. Je reporte mes iris jaunes sur mon vieil ami alors qu’il me renvoie la question.
"Eh bien, je suis venu ici il y a quelques semaines pour monter ma propre affaire. J’offre mes services à ceux qui ne savent plus vers qui se tourner. Moyennant finance, bien sûr. Mon père m’a aidé à financer mon installation ici. Et j’ai bien étudié la région. Elle m’a l’air propice pour ce type d’activité."
Je n’en dis pas plus, mais mon regard est sans équivoque. Je fais bien sûr allusion aux récents événements qui ont secoué la ville. Les attaques de lycans sèment la panique depuis peu. Et la panique m’amène souvent des clients désespérés qui sont près à tout arriver à leur fin. Y compris me payer une fortune lorsqu’ils en ont les moyens.
"Et aussi, en toute honnêteté, je connais bien Shikoku et le Sud d’Honshu, pour y avoir longtemps habité. Mais la province d’Ishikawa je n’y ai jamais mis un pied. Je dois dire que ses montagnes sont attrayantes et j’espère bien découvrir quelques merveilles cachées ici bas. "
Bien plus que ses paysages, c’est son énergie mystique qui m’attire. Je ne me l’explique pas vraiment ; il doit y avoir quelque puissance secrète en action. Je ne peux bien évidemment pas tout partager devant Miss Archet, mais je suis sûr que nous aurons l’occasion, Tibalt et moi, de tenir une conversation plus approfondie sur le sujet. Je suis très curieux de savoir ce qui se trame dans la tête du Baron Samedi.
"Et vous, Rose-san ? Vous venez d’occident, si je ne me trompe pas. La culture japonaise n’est pas vraiment la plus ouverte au jazz. Même si, avec votre voix de diva et votre présence flamboyante, je ne doute pas que vous séduirez rapidement les plus récalcitrants. Qu’est-ce qui vous amène ici, si loin de chez vous ?"
Je porte mon verre à ma bouche en la fixant, le regard brillant d’intérêt.
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Dim 26 Jan 2020 - 13:01
Leur jeu autour de leur âge était extrêmement suspect, d’autant qu’ils semblaient insister sur le sujet. Pas pris une ride ? C’était bien pire que ça. Je ne lui aurais pas donné plus de trente ans. Même les allusions à l’électricité semblaient beaucoup les amuser, comme s’il y avait une private joke à comprendre. Après les problèmes de courant d’il y avait quelques minutes, dans une installation neuve, tout ceci me paraissait bien louche. Et pourtant, si j’avais bien aperçus quelques autres vampires dans la salle, mêlés au gratin des affaires les plus discrètes de la région, aucun des deux n’avaient la moindre once de présence vampirique. Tout cela m’agaçait un peu. Je n’aimais pas être du côté des ignorants, encore moins lorsqu’on se jouait de moi. Mais je cherchais peut-être un peu trop loin, par simple auto-suggestion. J’avais bien envie de parler de mes soupçons à Bradley, mais je craignais qu’il n’en profitât pour se moquer. En tant que créature qui défiait toute logique humaine, en quelle honneur pourrais-je croire que nous étions les seules à pouvoir user de magie ? Si Dieu avait créé les vampires – ou permis leur survie sur cette Terre, en tout cas, car je n’étais pas trop fixée concernant cette question délicate – il en avait sûrement créé d’autres.
Le plus étrange, finalement, était cette attraction mutuelle pour la petite ville de Nakanoto. A part un peu de tourisme et son université, somme toute assez prestigieuse, mais sans être la meilleure non plus, je voyais mal ce qui pouvait attirer des pointures comme Wishmaker ici. Kaminari parlait lui aussi de monter son affaire. « Ceux qui ne savent plus vers qui se tourner »… Cela sentait les affaires louches à plein nez. Il était venu profiter des inquiétudes de la population, manifestement, mais contre les lycans infectés, il n’y avait pas grand-chose à faire. Peut-être venait-il d’une famille issue de la mafia japonaise ? Vu la fréquentation de cette soirée, ce n’aurait été guère surprenant. Cela, je ne le manquerai de le faire remonter.
La conversation se reporta sur ma personne. J’acceptai les compliments d’un sourire gracieux et je répondis avec le naturel de quelqu’un habitué à répondre à cette question chaque soir.
« Vous seriez surpris, Kaminari-san. Ce n’est pas très connu, mais il paraît que le Japon compte une des plus grandes proportions d’amateurs de jazz au monde. D’ailleurs, nous ne sommes ici qu’à quelques heures d’Osaka, la « Mecque japonaise du jazz ». En fait, j’ai des proches qui habitent Nakanoto, et mon intérêt pour le jazz japonais, une véritable curiosité pour nous autres occidentaux habitués au jazz américain, m’a poussé à venir les rejoindre ici. Et je ne regrette pas mon choix, malgré le climat actuel. Vous verrez, Messieurs, cette ville mérite qu’on s’y intéresse. »
J’esquissai un sourire malicieux. A l’exception de mes références culturelles sur le jazz, tout le reste était un tissu de mensonges, bien entendu. A défaut de proches, même si depuis un an et demi, j’avais retrouvé Ôkamiro, c’était mes semblables qui se rassemblaient ici et sans ma mission diplomatique, je me serais bien passée de leur compagnie, pour beaucoup d’entre eux. Sans compter celle des lycans infectés dont j’espérais bien ne jamais croiser la route. Malgré l’arme puissante cachée sous ma robe, je doutais de pouvoir échapper à une telle créature. Nakanoto se trouvait être le pire endroit sur terre pour une level D, le seul à ma connaissance où il y eut une colonie d’armes anti-vampires vivantes qui pouvaient, même pour ceux d’entre eux n’étant pas vindicatifs envers les vampires – et ils avaient d’excellentes raisons de l’être, grâce à Shidara – perdre les pédales à cause d’un virus. Quelle ville charmante. Heureusement, mes retrouvailles avec mon ami d’enfance avaient un peu redoré le tableau, et j’appréciais réellement les soirées comme celles-ci ou celles plus intime du bar jazz où je donnais des concerts.
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Dim 26 Jan 2020 - 16:32
Raiden est un esprit d’une rare intensité, de ceux qu’on ne peut pas cerner complètement même au bout de plusieurs siècles. Il est à l’image de la foudre, un électron libre qui peut partir dans tous les sens s’il n’est pas canalisé. Ce serait un atout de choix que de l’adjoindre à mes forces, ne serait-ce qu’en le payant grassement pour cela. Bien entendu, le problème c’est que je doute que l’argent suffise avec et lui et je redoute le genre de service qu’il pourrait bien me demander en échange de sa collaboration. Il me faudra alors lui vanter l’aspect ludique que cela pourrait avoir de son point de vue que de m’aider dans mes objectifs.
Tibalt ▬ Il est bon parfois de revenir aux sources comme tu le dis oui. Je ne doute pas que la ville saura te plaire. Depuis qu’elle est dans mon collimateur pour les affaires, j’apprends à l’apprécier pour plusieurs raisons.Evidemment, j’étais sincère dans ma démarche et mes conseils. Je suis moi-même retourné plusieurs fois à Rome au cours de ma très longue existence dans le but de revenir là où tout a commencé pour moi, puis à voyager à travers l’Egypte et le reste du continent Africain pour les mêmes raisons.
C’est en sachant d’où l’on vient que l’on peut savoir où aller. C’est pour cette raison que je suis mû par l’envie et la soif inextinguible de liberté pour moi et mes frères. Je n’aurai de répit que les sorciers cessent cette traque des nôtres sans relâche dans le but d’effacer de l’histoire de leur civilisation les actes offensant la création.
Il ne manquait pas de me faire rire avec cette boutade sur mon âge bien évidemment. Le fait est que je suis plus vieux que lui, pas forcément de beaucoup, mais tout de même. À nos âges, cela commence à faire peu de différence bien qu’à l’échelle du temps humain, cela créé un véritable fossé dans notre compréhension de cette race.
Le fait est qu’il confirma sa volonté de s’implanter en ville et d’y faire affaire. Il parlait de sa monter sa propre affaire et connaissant le garçon, je ne doutais pas que cela devait sans doute se résumer à du mercenariat. S’il travaillait pour la concurrence, ce serait ennuyeux pour mon business à cause de ses capacités.
Tibalt ▬ Si tu es là pour affaire, je ne doute pas d’avoir besoin de t’embaucher avec tes talents. Il faudra que nous en parlions dans mon bureau plus tard dans la soirée si tu restes.C’est Mademoiselle Archet en revanche dont je peinais à comprendre les intentions et les expressions. Elle devait avoir l’habitude de contenir ses réactions, c’est évident. Elle avait beaucoup de charme et de classe, mais surtout un esprit terriblement affûté à n’en pas douter. Dangereuse comme beaucoup de son espèce donc, il valait vraiment mieux que nous fassions plus attention à la façon dont nous nous exprimions car elle ne saurait être dupée bien longtemps si nous continuions ainsi.
C’est donc avec raison gardée que je décidais en mon fort intérieur et avec un regard convenu en la direction de Raiden de ne plus être aussi gros dans nos échanges sans quoi elle finirait par découvrir que quelque chose est étrange.
Tibalt ▬ Je gage du fait que vous m’enchanter de votre présence en villet et Japon très chère lady. Il est vrai que c’est également pour cette raison que j’ai ciblé le Japon, bien que ce soit cette ville et non une plus grande qui soit resté à la fin pour m’implanter, c’est bien pour l’amour du jazz que j’ai tenté le coût, d’où une ouverture sous cet auspice et votre auguste présence.La flatterie, voilà un domaine dans lequel au bout de plusieurs millénaire on excelle sans mal surtout lorsque l’on commence son existence sous le joug de l’esclavage.
Il valait mieux faire oublier les quelques jeux de mots maladroits du début de la conversation pouvant l’intriguer en tant que vampire.
Plus le temps avançait, plus je me disais qu’il était peut-être bientôt venu le temps de laisser mes invités pour faire le grand final de la soirée. Mais pour le moment, miss Archet était bien trop investit dans la conversation pour que je puisse faire mon petit numéro. J’avais également hâte de voir où cela pourrait nous mener et si je pouvais parvenir à engager cette demoiselle sous contrat pour se produire régulièrement lors de soirée à thème jazz.
Etilya sur DK RPG
Raiden Kaminari#102728#102728#102728#102728#102728#102728
Aberration
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Dim 2 Fév 2020 - 17:13
J’échange un regard entendu avec Tibalt. Oh oui, je ne doute pas que la ville va me plaire. Et je connais ses raisons personnelles, ou du moins, je les devine. J’ai toujours su le genre d’affaire qu’il mène. C’est d’ailleurs un miracle que mes propres activités n’aient jamais interféré avec les siennes. On peut dire qu’on a eu de la chance sur ce coup-là. Mais à la réflexion, il n’est pas impossible que cela arrive un jour. Surtout ici, à Nakanoto, la ville de tous les possibles.
D’ailleurs, il aborde justement le sujet. Je me retiens de rire. Nous avons pensé à la même chose au même moment, j’en mettrais ma main à couper -et ce, même si elle ne pouvait pas repousser. Les grands esprits se rencontrent, comme on le dit si bien. Je bois une gorgée de mon verre avant de lui répondre.
"Je suis toujours disposé à parler affaires, mon cher Tibalt."
Je suis curieux de savoir ce qu’il souhaite me proposer. ça fait longtemps que nous n’avons pas échangé, mais il n’a certainement pas oublié comment je fonctionne. C’est toujours donnant-donnant, avec moi. Sa proposition doit être à la hauteur de ce qu’il pourra me demander. Cette soirée s’annonce décidément bien plus intéressante que escompté. Elle dépasse de loin mes attentes. Je suis profondément satisfait.
Je sens l’attention de Tibalt rivée sur la dame qui nous tient compagnie. Et le regard qu’il me jette ne m’échappe pas. Je comprends le message silencieux sans qu’il ait besoin d’insister. Cette femme représente un danger potentielle pour le secret de notre existence. Il vaut mieux en rester là pour ce soir. Du moins, en sa présence. Et pour endormir l’esprit de la jeune femme, que je devine aiguisé sous ces prunelles de braise, il a recourt à l’une des plus vieilles stratégies : la flatterie. J’en ai moi-même usé à de nombreuses reprises pour parvenir à mes fins. J’ose espérer que le poisson mordra à l’hameçon et qu’elle cessera de se poser des questions. Il faudra toutefois que Tibalt me livre ce qu’il sait d’elle exactement. Car je sens qu’elle est bien plus que ce qu’elle veut laisser paraître. A mon image, en somme.
"Vous vous êtes bien trouvés, tous les deux."
J’accompagne ce constat d’un sourire narquois. Ils parlent tous les deux du jazz avec la même passion dans la voix. Pour ma part, en dehors des inventions humaines pour tout ce qui touche à l’électricité, je n’ai pas encore trouvé quelque chose qui m’intéresse autant. Bien sûr, j’aime toujours le combat, le vrai, celui qui se dispute sur un champ de bataille avec un adversaire à notre niveau. Seulement, c’est une passion difficile à entretenir, aujourd’hui. J’aurais presque pu l’envier pour ça. Presque.
Je sens l’attention du propriétaire des lieux se tourner vers la foule en délire en contrebas. Le connaissant, il aimerait bien nous fausser compagnie. Je devrais pouvoir faire quelque chose pour l’y aider. Comme centrer la conversation sur la chanteuse, par exemple. Sans impliquer mon ami. Je tourne la tête vers Miss Bloody Rose, le regard alerte, ne perdant pas une miette du spectacle de ses courbes.
"Je vois que le jazz fait partie intégrante de votre vie, Rose-san. Il a bien de la chance, je l'envierais presque... "
Je lui adressai un sourire entendu en marquant une courte pause, avant de reprendre, le verre à la main, porté à quelques centimètres de mes lèvres. Je suis ouvertement provocateur, et à dessein. Si elle peut oublier un peu la présence du maître des lieux, qu’il puisse invoquer le diable tant attendu… Et, en toute sincérité. Ce petit jeu est également loin de me déplaire.
"J'avoue n'avoir encore jamais assisté à un spectacle de jazz japonais, mais vous avez piqué ma curiosité. J'ai donc de grandes chances de vous croiser à l'une de ces soirées de jazz japonais ? "
Je pris ensuite une gorgée de mon verre avant d'en fixer le contenu légèrement marbré. Bloody Rose... c'est sans aucun doute un nom de scène, qu'elle a assurément bien choisi. Je m'interroge toutefois sur sa véritable identité. Je ne peux m'empêcher de mettre en doute sa parole, probablement parce que je lui ai moi-même livré un beau tissu de mensonge en ce qui me concerne. Je ne serais pas surpris qu'elle soit venue ici pour autre chose que le jazz.
"Dites-moi. Bloody Rose. "Rose sanglante" si je ne me trompe pas sur la traduction. Ce nom de scène vous sied à ravir, soit dit en passant. A quoi pensiez-vous en le choisissant ? Pourquoi lui et pas un autre ?"
Mon regard quitte le verre pour glisser sur la chanteuse, attentif. Je suis curieux d'entendre sa réponse. Car je doute qu'elle le porte uniquement pour relever la couleur de sa robe, bien qu'elle lui aille à ravir.
D’ailleurs, il aborde justement le sujet. Je me retiens de rire. Nous avons pensé à la même chose au même moment, j’en mettrais ma main à couper -et ce, même si elle ne pouvait pas repousser. Les grands esprits se rencontrent, comme on le dit si bien. Je bois une gorgée de mon verre avant de lui répondre.
"Je suis toujours disposé à parler affaires, mon cher Tibalt."
Je suis curieux de savoir ce qu’il souhaite me proposer. ça fait longtemps que nous n’avons pas échangé, mais il n’a certainement pas oublié comment je fonctionne. C’est toujours donnant-donnant, avec moi. Sa proposition doit être à la hauteur de ce qu’il pourra me demander. Cette soirée s’annonce décidément bien plus intéressante que escompté. Elle dépasse de loin mes attentes. Je suis profondément satisfait.
Je sens l’attention de Tibalt rivée sur la dame qui nous tient compagnie. Et le regard qu’il me jette ne m’échappe pas. Je comprends le message silencieux sans qu’il ait besoin d’insister. Cette femme représente un danger potentielle pour le secret de notre existence. Il vaut mieux en rester là pour ce soir. Du moins, en sa présence. Et pour endormir l’esprit de la jeune femme, que je devine aiguisé sous ces prunelles de braise, il a recourt à l’une des plus vieilles stratégies : la flatterie. J’en ai moi-même usé à de nombreuses reprises pour parvenir à mes fins. J’ose espérer que le poisson mordra à l’hameçon et qu’elle cessera de se poser des questions. Il faudra toutefois que Tibalt me livre ce qu’il sait d’elle exactement. Car je sens qu’elle est bien plus que ce qu’elle veut laisser paraître. A mon image, en somme.
"Vous vous êtes bien trouvés, tous les deux."
J’accompagne ce constat d’un sourire narquois. Ils parlent tous les deux du jazz avec la même passion dans la voix. Pour ma part, en dehors des inventions humaines pour tout ce qui touche à l’électricité, je n’ai pas encore trouvé quelque chose qui m’intéresse autant. Bien sûr, j’aime toujours le combat, le vrai, celui qui se dispute sur un champ de bataille avec un adversaire à notre niveau. Seulement, c’est une passion difficile à entretenir, aujourd’hui. J’aurais presque pu l’envier pour ça. Presque.
Je sens l’attention du propriétaire des lieux se tourner vers la foule en délire en contrebas. Le connaissant, il aimerait bien nous fausser compagnie. Je devrais pouvoir faire quelque chose pour l’y aider. Comme centrer la conversation sur la chanteuse, par exemple. Sans impliquer mon ami. Je tourne la tête vers Miss Bloody Rose, le regard alerte, ne perdant pas une miette du spectacle de ses courbes.
"Je vois que le jazz fait partie intégrante de votre vie, Rose-san. Il a bien de la chance, je l'envierais presque... "
Je lui adressai un sourire entendu en marquant une courte pause, avant de reprendre, le verre à la main, porté à quelques centimètres de mes lèvres. Je suis ouvertement provocateur, et à dessein. Si elle peut oublier un peu la présence du maître des lieux, qu’il puisse invoquer le diable tant attendu… Et, en toute sincérité. Ce petit jeu est également loin de me déplaire.
"J'avoue n'avoir encore jamais assisté à un spectacle de jazz japonais, mais vous avez piqué ma curiosité. J'ai donc de grandes chances de vous croiser à l'une de ces soirées de jazz japonais ? "
Je pris ensuite une gorgée de mon verre avant d'en fixer le contenu légèrement marbré. Bloody Rose... c'est sans aucun doute un nom de scène, qu'elle a assurément bien choisi. Je m'interroge toutefois sur sa véritable identité. Je ne peux m'empêcher de mettre en doute sa parole, probablement parce que je lui ai moi-même livré un beau tissu de mensonge en ce qui me concerne. Je ne serais pas surpris qu'elle soit venue ici pour autre chose que le jazz.
"Dites-moi. Bloody Rose. "Rose sanglante" si je ne me trompe pas sur la traduction. Ce nom de scène vous sied à ravir, soit dit en passant. A quoi pensiez-vous en le choisissant ? Pourquoi lui et pas un autre ?"
Mon regard quitte le verre pour glisser sur la chanteuse, attentif. Je suis curieux d'entendre sa réponse. Car je doute qu'elle le porte uniquement pour relever la couleur de sa robe, bien qu'elle lui aille à ravir.
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Dim 16 Fév 2020 - 17:41
Des flatteries… C’était un peu trop évident, mais je savais apprécier tout compliment à sa juste valeur. Quant à Kaminari-san, son ton s’était fait plus provocateur, mais ce n’était pas pour me déplaire.
« A moins que je n’eusse déjà un concert de prévu, il y a de bonnes chances, oui. »
Ou une séance du Sénat. A bien choisir, je préférais de loin l’ambiance des concerts osakiens, mais je n’avais pas trop le choix dans ce domaine. De plus, ce genre de sortie était malheureusement difficile à caler dans mon emploi du temps de diplomate. Entre les concerts, les répétitions, le Sénat, les rendez-vous avez des diplomates d’autres clans... Faire un saut à Osaka nécessitait de bien organiser mon planning, car il fallait près de cinq heures pour s’y rendre et tout autant pour en revenir. Autant prendre un hôtel sur place pour y dormir la journée avant l’évènement. Toutefois, je ne mentais pas en disant m’intéresser au jazz japonais. Ses particularités m’intriguaient. Je n’avais juste pas vraiment le temps de me pencher dessus.
A sa question suivante, je marquai un court silence, l’observant un petit sourire en coin, histoire de laisser planer le mystère. Je ne pouvais répondre honnêtement à cette question. Après avoir fait carrière et être arrivé en haut des affiches sous mon vrai nom, je fus contrainte de me faire oublier pour un temps. Les autres chanteuses de ma génération commençaient à prendre des rides, alors que mes traits restaient indéniablement juvéniles années après années. On me disait déjà bien conservée, mais une décennie de plus et les gens auraient fini par se poser des questions. C’était bien plus tard que j’avais pris ce pseudonyme et que j’avais recommencé à me produire sur scène. J’avais du mal à m’en passer. Je traversais à l’époque une puissante crise de foi religieuse, et ce nom portait tout le cynisme que je ressentais envers ma condition de vampire. Je finis mon verre et me levai, arrangeant ma robe de quelques geste bien placés.
« Je vous remercie du compliment, mais je ne dévoile pas mes petits secrets ainsi. Un autre jour peut-être. »
Je marquai mes propos d’un clin d’œil. Je n’aurais rien contre revoir cette personne, ma foi fort appétissante. Mais j’avais l’intuition que je commençais à être de trop dans cette conversation. Ces « affaires » ne m’inspiraient rien de bon, mais ce n’était pas les miennes, bien que je m’interrogeasse sur les talents du blondinet. S’il leur fallait s’isoler dans un bureau ne serait-ce que pour aborder le sujet, je supposais que ce n’était pas vraiment dans le sens de la loi. Toutefois, je ne jugeais pas de ce genre de chose. Les lois étaient souvent bien soporifiques, après tout. Quoiqu’il en fût, je savais remarquer quand j’étais de trop. Je prenais parfois un malin plaisir à rester malgré tout, mais mes impossibles soupçons me laissaient un goût amer et j’avais bien envie d’aller me changer les idées. Je ne manquerais pas de parler de mon intuition à Bradley lors de notre prochaine rencontre. Je me demandais s’il allait la prendre en compte ou s’il allait se gausser de moi. Tout dépendrait de sa journée, je supposais.
« Messieurs, je vous laisse parler affaires. Si vous me cherchez, je serai probablement au rez-de-chaussée. »
Je m'éloignai d'un pas distingué, faisant claquer mes talons.
Invité
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Mer 19 Fév 2020 - 12:49
La musique qui venait de débuter, cette fois-ci plus posée, était des plus à propos en réalité avec son texte et sa symbolique. J’étais donc certain maintenant à entendre la foule que tout était en train de se préparer pour que le bouquet final se fasse.
Cette soirée était riche en événement et en rencontre, mais la conversation qui se déroulait entre nous trois prenait de faux airs de danger par moment. La vampire n'avait que peut pris nos mensonges pour acquis c’était évident. Elle était très intelligente et la façon de lancer les quelques petites piques au début, Raiden toujours égale à lui-même, lui avait mis la puce à l'oreille de quelque chose de louche sans aucun doute. En tout cas, c'était vraiment de l'ordre du plausible.
Parler affaire avec Raiden allait être une obligation, mais pas ici, pas en ce lieu. Toutefois, il était nécessaire d’en venir à ce sujet car deux entités comme nous ne peuvent pas avoir le même territoire de jeu sans convenir de certaines règles. Je ne savais toujours pas ce qu’il était vraiment venu faire ici et il me fallait le découvrir au plus vite pour lui proposer de travailler ensemble, à défaut de travailler pour moi.
Raiden n’est pas du genre à s’assujettir à quelqu’un, je l’ai compris lors de nos précédentes rencontres, mais il pourrait s’avérer très utile dans le projet que je nourrissais depuis des siècles maintenant.
Comme il fût évidemment prévisible, Raiden commençait déjà à tourner autour de cette jolie demoiselle, ne pouvant s’empêcher de rentrer dans ce jeu de charme. Comment lui en vouloir après tout ? J’aurais choisi une apparence actuelle différente, j’aurais surement fait la même chose que lui en réalité.
Tibalt ▬ Je ne doute pas que vous vous reverrez. J’escompte bien arriver à attirer ici mademoiselle Rose aussi souvent que les soirées jazz se feront. Sans elle, ce ne serait pas la même chose...Il voulut même en savoir plus sur elle et sur ses choix de surnom. Quel beau parleur celui-là !
J’esquissais un sourire amusé en observant leur discussion, ce jeu de charme qui n’en finissait plus et ses secrets évoqués sans en dévoiler la nature pour autant. Elle était de toute évidence rompue à l’exercice des demies-vérités. Une femme bien dangereuse dans un monde de faux-semblants.
La demoiselle décida de nous laisser discuter seul à seul, sans doute en partie lassée par notre façon de détourner la conversation et de nous dissimuler tout en évoquant aussi ouvertement des plaisanteries que seuls nous pouvions comprendre.
Je levais mon chapeau en signe de salutation tandis que j’observais la vampire s’éloigner de nous avec grâce et prendre les escaliers lui permettant de redescendre au niveau inférieur et profiter de la soirée.
Je me suis tourné rapidement vers Raiden après ça, tout en affichant un large sourire.
Tibalt ▬ Mon ami, nous parlerons affaire dans mon bureau ou mes appartements si tu veux bien. Ici, les murs ont des oreilles. En plus de ça, il est venu le temps d’apporter son bouquet final à la soirée. Tu peux rester là et profiter avant qu’on ne se retrouve.Je me dirigeais vers la balustrade tandis que la musique venait à doucement diminuer puis s’arrêter. Je me raclais la gorge tout en prenant un micro pour faire mon annonce avec toujours le meme accent qui caractérise tant mon personnage.
Tibalt ▬ Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ! Merci d’être venu en si grand nombre ce soir !! Pour conclure notre programme ! Je vous propose maintenant de vous laisser porter par un spectacle très spécial ! Pour vous ! Ce soir ! Je vous offre l’artiste magicien attitré du Hell’s Night ! Le plus grand magicien illusionniste de tous les temps ! Le Diable lui-même !La salle se plongea dans l’obscurité presque totale, tandis que le spot qui m’éclairait porta son regard sur la scène qui se remplissait de fumée.
Je pris une forme de fumée pour passer dans la salle, me mélangeant à celle qu’expulsaient les machines pour me rendre jusqu’à la scène. La musique du spectacle commença au même moment.
C’est avec une voix rauque et diffuse que je m’adressais à la foule, qui ne pouvait voir rien d’autre que de la fumée.
Tibalt ▬ Je vous entends... votre liesse m’appelle... Mais êtes-vous prêts ?La foule, relativement hésitante vit quelques réponses se faire timidement, mais rien de concluant.
Tibalt ▬ Je n’entends rien du tout ! Êtes-vous prêts ?Cette fois-ci, la foule a presque hurlé sa volonté d’en voir davantage.
La fumée constituant mon corps a commencé à bouger pour se mouvoir en une sorte de petit tourbillon devenant de plus en plus incandescent. Je fis en sorte de faire durer cet effet pour créer un semblant de suspens dans l’assistance, alors je m’accordais l’espace d’un instant, un brin de poésie dans l’âme. Je pris la forme une fois bien incandescent d’une sorte de fleur littéralement de feu. Au lourd son de cuivre, je concluais cela avec une sorte de petite explosion qui n’était autre qu’un effet de style pour cacher le fait que cela était mon vrai corps.
J’étais alors devant eux sous ma forme véritable, celle d’un diable rouge, aux cornes et aux griffes de charbon, les yeux étincelants comme des flammes.
La foule réagit avec stupeur et applaudissement devant ce “costume” des plus réussi et cette apparition digne d’un magicien de talent.
Tibalt ▬ Veuillez prêter un grand soin à observer ce qu’il va se passer ce soir chers amis ! Car le monde n’est qu’une illusion !Tout en disant cela, je pris une flamme d’un brasero du bout des doigts et la faisait presque danser de doigt en doigt avant de l’éteindre.
Tibalt ▬ Ici et maintenant ! Je vais vous plonger dans un monde d’effroi et de flammes car le Diable ne vient jamais sans son cortège !Manipulant les flammes des braseros sur scène et synchronisant l’effet à la fin de ma phrase pour sculpter ces flammes avec la forme de créatures étranges et diaboliques avant qu’elle ne redeviennent des flammes simples.
J’ai longtemps navigué dans les sphères du show-business et il n’est pas difficile à la longue d’apprendre à devenir un magicien lorsqu’ils viennent tous se produire dans vos casinos.
C’est alors qu’arrive une cage sur scène pour les besoins du numéro, poussée par une assistante au demeurant plus que charmante. Je recouvre la cage d’un drap avant de m’approcher d’un brasero tandis que mon assistante s’en retourne en coulisse. Je plonge ma main dans les flammes pour en sortir une à pleine main comme d’un rien maintenant pour eu avant de mettre le feu au drap. Grâce à mon pouvoir je le fais brûler d’un clignement d’œil et dévoile alors mon assistante bel et bien dans la cage avant de la faire sortir de là.
Après cela, deux caisses sont amenées sur scène. J’entre dans l’une d’elle pour que mon assistante puisse y planter des épées et moi de réapparaître dans l’autre. Cela amuse le public mais je fais en sorte d’afficher une mine bien déconfite face à la situation. Je mine un claquement de doigt et une illumination.
Nous amenons une caisse que l’on suspend à des câbles avant de la soulever de trois mètres. Nous passons tout autour pour montrer qu’il n’y a pas de trucage permettant de sortir avant que je n’entre dedans. Cette fois, elle plante beaucoup plus d’épée, dans la caisse avant d’y mettre le feu de surcroît. Comme je suis déjà en forme de fumée à l’intérieur, cela ne m’atteint nullement et je me ris de la situation avec une voix rauque et puissante alors que la caisse se désagrège en un temps record et ne laisse tomber les épées au sol ainsi que les planches enflammées.
L’assistante se précipite sur les planches pour y jeter un grand drap et c’est dans ce laps de temps que je reforme mon corps lors de sa retomber ample sur scène tout en éteignant les flammes.
Cette fois, c’est une véritable clameur de la foule face à la situation des plus étranges et surprenante.
Comme je leur avais promis un cortège, je fis venir plusieurs plateformes sur scène avant de me positionner sur l’une d’elle. Sur l’ordre de ma partenaire de scène, elle m’aspergeant d’un liquide étant de l’alcool à brûler avant de me mettre le feu. Elle fait passer un drap devant moi pour éviter que le public ne me voit me dissocier des flammes tout en les conservant avec la forme de mon corps toujours. Evidemment, cela créé la surprise générale que de me voir derrière le drap intact et en même temps des flammes toujours en train de brûler sans savoir ce que cela peut être.
Je répétais la manœuvre trois fois, sur chacune des autres plateformes.
C’est là que le spectacle devient intéressant lorsque ces doubles de moi, tout de feu constitué se mette à suivre mes mouvements dans une sorte de chorégraphie étrange et en même temps terrifiante. C’est un peu comme des marionnettes aux gestes totalement inhumains qui m’accompagnaient sur scène, rendant le tout en un décalage surprenant et malaisant.
Pendant ce temps, grâce à l’obscurité de la pièce et des jeux de lumière, l’illusion est totale tandis que quatre assistantes cet fois arrive en scène discrètement via des trappes dans la scène. Pour aider l’illusion à fonctionner, les doubles de feu retournent sur leurs plateformes et deviennent des brasiers informent permettant aux assistantes d’entrer au centre des flammes avant que je ne les dissipe en une seconde et donne l’impression d’une apparition inexplicable.
La foule était littéralement en délire à la suite de ce tour de force de l’illusion. Enfin... illusion si on oublie la magie et le fait que ces assistantes aient toutes souhaité ne jamais pouvoir subir d’accident grave en spectacle.
Tibalt ▬ Merci à tous !Il y a quelque chose de tellement satisfaisant dans le fait d’être un showman. C'Est-ce qui me plait chez les humains, leur capacité de rêver encore et encore malgré l'horreur de leur monde. Je trouvais qui plus est une certaine forme de défouloir dans les spectacles de grande illusion avec ce personnage de fiction pour le public qui n’est autre que le diable mais qui pour moi était un moyen d’être le vrai moi.
Le fond de la scène a fini par s’ouvrir dévoilant la baie vitrée et l’extérieur pour le grand final de la soirée, à savoir le tirage du feu d’artifice d’inauguration. Tout était pour faire le show à la façon américaine et vendre du rêve. On pouvait le dire, j’ai dépensé sans compter pour cette inauguration...
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Mer 26 Fév 2020 - 20:39
Mes yeux électriques la fixent, dans l'expectative, avides de savoir. Cependant, la malicieuse ne consent pas à assouvir ma curiosité. A dire vrai je m'y attendais. Et j'aurais sans doute été un peu déçu si elle m'avait livré ses secrets dès le début. Je reste silencieux, feignant la déception, mais là lueur dans mes prunelles ne trompent pas. Elle a éveillé mon intérêt. Elle peut être certaine désormais que je ne m'arrêterai pas à cette conversation. Le moment n'est pas propice aux desseins qui se tissent dans mon esprit. Mais je saurai trouver l'occasion pour les mettre à exécution.
Bloody Rose finit par se lever pour nous saluer. J'accueille l'annonce de son départ avec une certaine déception. Elle prétexte nous laisser parler affaire, mais je sens comme une frustration chez elle. Si la cause ne m'est pas totalement claire, j'ai de quoi porter soupçons. Je lève mon verre pour la saluer.
"A très bientôt, Miss Bloody Rose."
Je la regarde s'éloigner avec une petite moue, mes yeux s'attardant longuement sur ses courbes généreuses. Je saurai effectivement où la trouver, elle peut compter là dessus. Tibalt choisit l'instant où elle rejoint la foule pour s'adresser à moi. Je lui jette ce regard pétillant d'impatience.
"Entendu. Je ne comptais pas bouger d'ici de toute façon. Je ne veux pas louper une miette du spectacle et la vue est imprenable, d’ici. "
Je l'observe s'approcher de la balustrade, immobile sur mon siège. Je n’en ai peut-être pas l’air ainsi, mais je suis excité comme une puce. Mon tempérament d’hyperactif atteint les limites de sa patience ; j’ai besoin d’un peu d’action et de divertissement. Je frissonne en l’entendant prononcer son discours. Voilà qui présage du vrai spectacle. Il sait très bien soigner son entrée, on ne peut pas dire le contraire.
L’ambiance tamisée laisse place à une obscurité profonde, uniquement tranchée par le projecteur qui se dirige vers la scène. N’étant pas doté de vision nocturne, il m’est difficile de distinguer ce qu’il se trame sur la mezzanine. Mais je crois discerner sa silhouette qui s’effrite et il s’éloigne. Je finis par me lever pour m’appuyer sur la balustrade, les yeux rivés sur la scène qui s’emplit de fumée. Puisque c’est le thème… j’en profite pour m’allumer une cigarette histoire de profiter pleinement de son numéro de “magie”. Je souris en l’entendant haranguer la foule. Il sait bien s’y prendre avec ses invités. Et si les spectateurs se montrent désespérément timides à sa première injonction, ils mettent toute leur âme pour répondre à la seconde. A mon grand plaisir.
Tibalt sait très bien imager l’expression “en mettre plein la vue”. Et ce dès l’introduction. La fleur de feu se reflète longuement dans mes prunelles. Je sens ma propre excitation prendre de l’ampleur. Heureusement qu’il n’y a personne d’autre que moi, ici, car l’air se charge brutalement d’électricité. Je lâche un rire amusé en le voyant apparaître sous sa forme véritable au milieu des flammes. Le bougre pousse l’audace jusqu'à se montrer sous son vrai visage. J’aime beaucoup. Et mon sourire s’élargit à mesure que le spectacle suit son cours. Il se joue si facilement de son public, profitant du prétexte d’effets spéciaux pour paraître au grand jour et exposer sa puissance. Hum. Prends-en de la graine, Raiden. Tu pourrais bien apprécier toi aussi.
Je me délecte de chaque démonstration toujours plus osée que la précédente. A tel point que lorsque sonne la dernière note de musique, j’en tire une grande frustration. Dire que je me sentais à peine échauffé… Ah. Fût un temps, j’aurais exprimé ma satisfaction en laissant libre cours à mon propre pouvoir. Ce qui aurait probablement choqué -que j’aime ce jeu de mot- quelques esprits. Toutefois, ce soir, je reste sage, bien que les luminaires près de moi ait grandement perdu en intensité lumineuse. Il serait dommage de gâcher ce spectacle avec un mauvais coup de jus. Et je respecte toujours le territoir d’un égal.
Je joins mes applaudissements à ceux de la foule, car ils sont grandement mérités. C’est un vrai divertissement qu’il vient de m’offrir, et mon esprit en quête perpétuelle d’amusement est plutôt satisfait. Tandis que mes paumes se frappent, mon regard glisse sur l’assemblée en contrebas, jusqu’à repérer la silhouette sulfureuse de la jazz woman. J’espère qu’elle sera toujours là lorsque je quitterai Tibalt. Car la suite de mes plans pour cette nuit est toute tracée.
Mais, chaque chose en son temps. Mon regard quitte Bloody Rose pour fixer le chemin menant vers le bureau de mon hôte. Il est grand temps de mettre les choses à plat avec mon vieil ami. La discussion de ce soir sera déterminante pour la suite, à bien des égards. Et j’espère que ce ne sera pas en mal, ni pour lui, ni pour moi.
Bloody Rose finit par se lever pour nous saluer. J'accueille l'annonce de son départ avec une certaine déception. Elle prétexte nous laisser parler affaire, mais je sens comme une frustration chez elle. Si la cause ne m'est pas totalement claire, j'ai de quoi porter soupçons. Je lève mon verre pour la saluer.
"A très bientôt, Miss Bloody Rose."
Je la regarde s'éloigner avec une petite moue, mes yeux s'attardant longuement sur ses courbes généreuses. Je saurai effectivement où la trouver, elle peut compter là dessus. Tibalt choisit l'instant où elle rejoint la foule pour s'adresser à moi. Je lui jette ce regard pétillant d'impatience.
"Entendu. Je ne comptais pas bouger d'ici de toute façon. Je ne veux pas louper une miette du spectacle et la vue est imprenable, d’ici. "
Je l'observe s'approcher de la balustrade, immobile sur mon siège. Je n’en ai peut-être pas l’air ainsi, mais je suis excité comme une puce. Mon tempérament d’hyperactif atteint les limites de sa patience ; j’ai besoin d’un peu d’action et de divertissement. Je frissonne en l’entendant prononcer son discours. Voilà qui présage du vrai spectacle. Il sait très bien soigner son entrée, on ne peut pas dire le contraire.
L’ambiance tamisée laisse place à une obscurité profonde, uniquement tranchée par le projecteur qui se dirige vers la scène. N’étant pas doté de vision nocturne, il m’est difficile de distinguer ce qu’il se trame sur la mezzanine. Mais je crois discerner sa silhouette qui s’effrite et il s’éloigne. Je finis par me lever pour m’appuyer sur la balustrade, les yeux rivés sur la scène qui s’emplit de fumée. Puisque c’est le thème… j’en profite pour m’allumer une cigarette histoire de profiter pleinement de son numéro de “magie”. Je souris en l’entendant haranguer la foule. Il sait bien s’y prendre avec ses invités. Et si les spectateurs se montrent désespérément timides à sa première injonction, ils mettent toute leur âme pour répondre à la seconde. A mon grand plaisir.
Tibalt sait très bien imager l’expression “en mettre plein la vue”. Et ce dès l’introduction. La fleur de feu se reflète longuement dans mes prunelles. Je sens ma propre excitation prendre de l’ampleur. Heureusement qu’il n’y a personne d’autre que moi, ici, car l’air se charge brutalement d’électricité. Je lâche un rire amusé en le voyant apparaître sous sa forme véritable au milieu des flammes. Le bougre pousse l’audace jusqu'à se montrer sous son vrai visage. J’aime beaucoup. Et mon sourire s’élargit à mesure que le spectacle suit son cours. Il se joue si facilement de son public, profitant du prétexte d’effets spéciaux pour paraître au grand jour et exposer sa puissance. Hum. Prends-en de la graine, Raiden. Tu pourrais bien apprécier toi aussi.
Je me délecte de chaque démonstration toujours plus osée que la précédente. A tel point que lorsque sonne la dernière note de musique, j’en tire une grande frustration. Dire que je me sentais à peine échauffé… Ah. Fût un temps, j’aurais exprimé ma satisfaction en laissant libre cours à mon propre pouvoir. Ce qui aurait probablement choqué -que j’aime ce jeu de mot- quelques esprits. Toutefois, ce soir, je reste sage, bien que les luminaires près de moi ait grandement perdu en intensité lumineuse. Il serait dommage de gâcher ce spectacle avec un mauvais coup de jus. Et je respecte toujours le territoir d’un égal.
Je joins mes applaudissements à ceux de la foule, car ils sont grandement mérités. C’est un vrai divertissement qu’il vient de m’offrir, et mon esprit en quête perpétuelle d’amusement est plutôt satisfait. Tandis que mes paumes se frappent, mon regard glisse sur l’assemblée en contrebas, jusqu’à repérer la silhouette sulfureuse de la jazz woman. J’espère qu’elle sera toujours là lorsque je quitterai Tibalt. Car la suite de mes plans pour cette nuit est toute tracée.
Mais, chaque chose en son temps. Mon regard quitte Bloody Rose pour fixer le chemin menant vers le bureau de mon hôte. Il est grand temps de mettre les choses à plat avec mon vieil ami. La discussion de ce soir sera déterminante pour la suite, à bien des égards. Et j’espère que ce ne sera pas en mal, ni pour lui, ni pour moi.
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