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Ven 2 Oct 2020 - 14:36
Cette journée du premier juillet avait commencé d’une bien étrange manière. Des militaires dans les rues de Nakanoto et sur les grands axes, internet coupé et les téléphone fixe qui restaient enclavé à des appels locaux. Une quarantaine avait été décrétée à minuit et directement mise en place pendant que tout le monde dormait paisiblement pour qu’il n’y ait pas de résistance. Je n’étais pas de garde et pour tout dire j’étais en train de préparer mon départ pour notre voyage de noce avec Sumire. Qu’il était dommage de devoir reporter un moment de bonheur loin de tout tel que nous le voulions depuis un moment déjà. Tout était devenu vraiment tendu depuis deux semaines ici et maintenant c’était le coup de grâce.
Nous avions tous été rappelé en urgence tant bien que mal au QG des chevaliers des ombres dans le centre-ville. Cela n’avait pas été facile sans téléphone hormis pour ceux qui étaient chez eux. Il était nécessaire de faire le point et à l’aube nous étions tous là pour savoir de quoi il retournait et avoir des précisions de la part de notre leader. Il allait qui plus est faire une déclaration plus tard dans l’après-midi pour appeler au calme les citoyens de la ville en espérant que les journalistes puissent transmettre le tout grâce aux journaux dans les autres villes de la péninsule totalement bouclée.
Je journal qui allait paraître mettait en cause Aaren, comme quelqu’un parfaitement au courant de ce qui se préparait et il ne pouvait guère faire autrement que d’aller à la rencontre du peuple pour s’expliquer. Il n’aurait pas d’autre chose à faire dans sa journée que de préparer un discours fort pour appeler au calme et à la sagesse, mais ce ne serait pas chose aisée. Nous en connaissions les tenant et les aboutissant dans les grandes lignes, mais quoi qu’il en fût, la période à venir s’annonçait fort sombre.
J’en était retourner chez moi afin de prendre mes affaires et je me suis rendu à l’église le plus vite possible afin de m’assurer qu’elle serait ouverte toute la journée. J’ai ensuite appelé depuis le poste fixe du presbytère pour m’assurer que les deux diacres qui travaillaient également dans la région était dans la zone de confinement dans le but de mettre en place un planning pour jamais l’église ne ferme et qu’il y ait toujours une oreille à l’écoute des membres de la paroisse. Arès quoi, je commençais à préparer mon sermon, car je m’attendais à voir du monde aujourd’hui.
Je ne m’étais point trompé. L’église était remplie. Beaucoup de personnes croyantes étaient venues dans le but de se rassurer, mais avaient également amené avec elles des amis ou des membres de leur famille. J’ai également compris que certains étaient venus dans le but d’entendre mon opinion d’homme de foi, plus que de prêtre chrétien. Il faut bien dire que je dois être le plus incongru des prêtres en raison de ma façon de prêcher qui frôle souvent l'hérésie chrétienne. L’art de jouer avec les mots faisait la différence.
Je m’avançais au cœur, prenant place devant mon pupitre. J’avais laissé la soutane de cérémonie pour rester avec mon simple col blanc et ma tenue à mi-chemin entre le costume de prêtre noir en robe longue et celle d'un maître d'art martiaux. Je voulais rester simple et humain, proche des gens venus ici pour quérir du soutien et ne pas me positionner en moralisateur.
Je restais à disposition des gens après la messe dans le but d’aller au confessionnal si cela s’avérait nécessaire ou juste discuter un peu plus à ceux désireux d’obtenir des conseils ce qui ne manqua pas d’arriver dans un cas comme dans l’autre.
Nous avions tous été rappelé en urgence tant bien que mal au QG des chevaliers des ombres dans le centre-ville. Cela n’avait pas été facile sans téléphone hormis pour ceux qui étaient chez eux. Il était nécessaire de faire le point et à l’aube nous étions tous là pour savoir de quoi il retournait et avoir des précisions de la part de notre leader. Il allait qui plus est faire une déclaration plus tard dans l’après-midi pour appeler au calme les citoyens de la ville en espérant que les journalistes puissent transmettre le tout grâce aux journaux dans les autres villes de la péninsule totalement bouclée.
Je journal qui allait paraître mettait en cause Aaren, comme quelqu’un parfaitement au courant de ce qui se préparait et il ne pouvait guère faire autrement que d’aller à la rencontre du peuple pour s’expliquer. Il n’aurait pas d’autre chose à faire dans sa journée que de préparer un discours fort pour appeler au calme et à la sagesse, mais ce ne serait pas chose aisée. Nous en connaissions les tenant et les aboutissant dans les grandes lignes, mais quoi qu’il en fût, la période à venir s’annonçait fort sombre.
J’en était retourner chez moi afin de prendre mes affaires et je me suis rendu à l’église le plus vite possible afin de m’assurer qu’elle serait ouverte toute la journée. J’ai ensuite appelé depuis le poste fixe du presbytère pour m’assurer que les deux diacres qui travaillaient également dans la région était dans la zone de confinement dans le but de mettre en place un planning pour jamais l’église ne ferme et qu’il y ait toujours une oreille à l’écoute des membres de la paroisse. Arès quoi, je commençais à préparer mon sermon, car je m’attendais à voir du monde aujourd’hui.
Je ne m’étais point trompé. L’église était remplie. Beaucoup de personnes croyantes étaient venues dans le but de se rassurer, mais avaient également amené avec elles des amis ou des membres de leur famille. J’ai également compris que certains étaient venus dans le but d’entendre mon opinion d’homme de foi, plus que de prêtre chrétien. Il faut bien dire que je dois être le plus incongru des prêtres en raison de ma façon de prêcher qui frôle souvent l'hérésie chrétienne. L’art de jouer avec les mots faisait la différence.
Je m’avançais au cœur, prenant place devant mon pupitre. J’avais laissé la soutane de cérémonie pour rester avec mon simple col blanc et ma tenue à mi-chemin entre le costume de prêtre noir en robe longue et celle d'un maître d'art martiaux. Je voulais rester simple et humain, proche des gens venus ici pour quérir du soutien et ne pas me positionner en moralisateur.
Riku ▬ Mes biens chères sœurs et frères.Je me suis tourné vers l’organiste pour qu’il commence à jouer ainsi que vers la chorale. Tous ensemble nous avons entonné quelques chants pour nous donner la foi et la force dans l’adversité. Puis enchaîné avec quelques prières que je faisais à la fois en latin et en japonais pour à la fois rester dans le traditionnel et le cérémonial tout en étant compréhensible. Peu de gens à part les quelques vampires ayant fait le déplacement de jour parlent le latin au japon.
Je sais que vous pensez que l’heure est sombre.
Oui les militaires sont dans les rues et nous sommes maintenant confinés dans une zone de quarantaine pour les raisons que le journal a exposé ce matin. Je comprends votre inquiétude et je la partage.
Nous sommes tous soumis à de nombreuses épreuves tout au long de notre vie. De notre naissance jusqu’à notre mort. Je ne dirais pas qu’il ne faut pas avoir peur de ce qu’il se passe, bien au contraire. Mais c’est de notre capacité à avoir peur que peut naître notre capacité à être courageux et c’est bien de courage dont nous avons besoin aujourd’hui.
Nous sommes aujourd’hui pris au piège par notre nation, car cette dernière a peur de ce qui se passe dans notre région reculée. Ce n’est pas grave. Ils pensent leur réaction juste et nous ne devons pas nous soulever contre notre frères et sœurs, mais les aider.
Il faut comprendre que les militaires sont des femmes et des hommes comme vous et moi, tout comme les chevaliers des ombres qui se trouvent dans les journaux depuis des mois et en appellent depuis à notre aide. Nous sommes tous inquiétés par ce qu’il se passe ici-bas, par les morts tragiques et les êtres les provoquant.
Que les vampires et loup-garous existent ou non, là n‘est plus la question, mais que pouvons bien faire ? L’Homme se sent menacé par ce qu’il ne comprend pas et en a naturellement peur. Mais c’est uniquement parce qu’il pense que cela remet en cause sa position de dominant dans le monde. Il faut nous montrer beaucoup humbles.
Dans l’ordre naturel des choses, dans le fonctionnement du monde et de l’univers se trouve un équilibre écologique que seul l’Homme ne voulant voir les choses avec recul remet en question. Si dans la Bible il est dit qu’aucun Homme ne peut se juger car seul le Créateur dispose de ce pouvoir alors il ne faut pas non plus juger vampires et lycans car nous ne disposons pas plus de ce pouvoir que pour nous-même.
En somme, je vous renouvelle cet appel à la solidarité et non au communautarisme. Ne restez pas fermez et repliez sur vous-même. Il nous faut aider ceux qui sont là pour nous protéger, mais il nous faut aussi protéger ceux dont nous sommes en capacité de le faire. Ne jugeons pas de crainte d’être jugez et traitons les autres comme nous aimerions être traité. Puissiez-vous faire preuve d’autant de compassions et d’amour que vous aimeriez que l’on vous en donne dans ce moment de crise.
Joignons-nous tous ensemble dans la prière et chantons quelques cantiques.
Je restais à disposition des gens après la messe dans le but d’aller au confessionnal si cela s’avérait nécessaire ou juste discuter un peu plus à ceux désireux d’obtenir des conseils ce qui ne manqua pas d’arriver dans un cas comme dans l’autre.
Etilya sur DK RPG
Mikhaïl Saïanski#104922#104922#104922#104922#104922#104922#104922
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Sam 17 Oct 2020 - 20:26
Keep calm and faith
Feat Riku & cie
Marya ▬ J'ai faim.
Mikhaïl ▬ Je t'avais dit de prendre ton petit-déjeuner.
Marya ▬ Mais j'avais pas faim avant de partir.
Mikhaïl ▬ Tu sais ce qu'on dit, l'appétit vient en mangeant.
Marya ▬ C'est débile comme expression.
Je pousse un soupire, abandonnant la joute verbale avec ma soeur. De toute façon ça ne sert à rien, Marya a toujours raison. Je crois qu'elle est en pleine crise d'adolescence. C'était déjà pas simple de gérer celle des jumelles. Mais Marya a un caractère encore plus trempé.
Lana ▬ Pourquoi on va à l'église tous les dimanches ?
Mikhaïl ▬ Pour prier le seigneur que vous me fichiez la paix...
Toutes ▬ Hein ?
Mikhaïl ▬ Pour prier le seigneur qu'il nous rende la paix.
Toutes ▬ Ahhhhh.
Je souris l'air de rien, avant de soupirer. Pouh j'ai évité de peu l'incident diplomatique. Oui, c'est surprenant que j'emmène tous les dimanches -ou presque- ma petite famille à l'église. C'est vrai que mes parents sont assez croyants, bien que pas nécessairement pratiquants. Mais plus que la foi, il s'agit aussi de se mêler à la foule des chrétiens, trouver un peu de chaleur humaine dans notre exil de solitude. Et puis, curieusement, ça m'aide à tenir dans les moments durs, ou à prendre des décisions difficiles. Je me sens plus proche de mon père, quand je viens ici.
Tenant la main de Roxana d'un côté, celle de Lana de l'autre, nous débouchons finalement sur la place de l'église. Quelle belle brochette nous formons tous les septs. Ouaf ! Pardon, huit. C'est vrai que c'est aussi l'occasion de promener Fenris, qui reste sage comme une image le temps du sermon, à l'extérieur du lieu de culte. Ma mère conserve son silence habituel, mais je la sens plus sereine à mesure qu'on se rapproche. Après la disparition de mon oncle, c'est le seul endroit qui a su lui redonner un peu d'espoir.
J'avoue que je cherche aussi un peu d'espoir ce matin. Je viens de récupérer une mission alléchante, mais qui nécessite de se déplacer hors de la ville. Et avec la quarantaine qui vient de s'installer… Autant dire que je suis un peu inquiet de l'issue. Peut-être que si je prie suffisamment fort, Dieu voudra bien influencer le destin. Et s'il peut protéger mes soeurs, aussi… Je suis de moins en moins tranquille quand je les vois partir à l'école le matin.
Mikhaïl ▬ Chut !
J'invective les jumelles qui parlent trop fort alors que nous pénétrons dans l'église. Je n'aime pas restreindre les libertés de chacun, mais j'insiste pour qu'on respecte un minimum les lieux de culte. Manquerait plus qu'elles me fâchent le big boss. J'aide ma famille à s'installer silencieusement, saluant au passage le prêtre d'un grand sourire. Avant de râler quand Marya me tire les cheveux. Non mais, aucune pitié pour mon autorité ! Mes soeurs continuant de chuchoter alors que l'ecclésiaste s'apprête à commencer son sermon, je leur mets la main sur la bouche. Je me fais mordre. Je peste en silence. Mais au moins, il n'y a plus de bruit. OUF.
Je peux écouter le prêtre en toute quiétude. Ses premiers mots suffisent à générer un climat anxiogène parmi les fidèles, qui se regardent et murmurent entre eux. Bah dis donc, il sait comment rassurer la populace lui ! Des épreuves… ouais ça j'en connais un rayon. Cependant il n'a pas tort. Il n'y a pas de courage sans peur. La quarantaine, en vrai je m'en fous un peu. Peut-être parce que je suis un changelin et que je peux facilement passer à travers. La seule raison pour laquelle elle m'inquiète, c'est vis-à-vis de mon travail. Je ne voudrais pas que ça affecte le business. J'espère toujours pouvoir m'en tirer sans trop de casse demain.
Les aider par contre… Désolé, mais j'ai toujours eu du mal avec ce principe. Aime ton prochain, toussa… bah faudrait déjà qu'il en fasse autant. Tendre la joue pour s'en prendre une autre, non merci. Je n'aiderai que ma famille et mon clan d'adoption. Éventuellement les autres, si ça nous aide aussi. Par contre t'inquiète paupiette, je ne leur mettrai pas des bâtons dans les roues.
Pardon, l'humilité ? Qu'est-ce que c'est ? ça se mange ? Tiens, ça m'a donné faim. Mais on ne grignote pas dans une église, non… Je me mords la lèvre inférieur pour réprimer ce besoin de me remplir l'estomac. Ce sont de belles paroles, mais malheureusement, je sais que c'est du vent. ça fait bien longtemps que j'ai cessé d'espérer recevoir un traitement honorable en retour. Désormais, c'est chacun pour soi.
Allez c'est l'heure de prier ! Enfin ! Je joins les mains, en veillant à ce que mes soeurs en fassent autant, puis je prie silencieuse pour le succès de ma prochaine mission. Et ensuite, mon moment préféré : les chants. HA, ça, c'est quelque chose que je sais faire ! Et je m'en donne toujours à coeur joie. C'est le seul instant où je relâche mon espièglerie pour mimer les paroles et amuser mes soeurs. Une fois ce bon moment de partage terminé, tout le monde se lève et va déambuler librement dans le bâtiment. Je laisse les petites aller à la rencontre de leurs copines, mais je ne les perds pas de vue.
Tiens, d'ailleurs, où est Marya ? La dernière fois que je l'ai vue elle se dirigeait vers l'officine… Oh non…. Non. Elle n'oserait pas. Non ? Oh mon dieu, non. Elle a osé. Mais c'est pas possible ça. Même affamé je n'aurais jamais osé. Enfin si… peut-être. Mais sans témoin au moins. Je me précipite vers elle.
Mikhaïl ▬ Marya mais arrête ça ! Tu n'as pas honte ? C'est pas fait pour ça ! Enfin si… mais pas après l'office !
Je l'oblige à reposer l'hostie qu'elle a commencé à enfourner goulument. J'aperçois le père Kobayashi du coin de l'oeil qui nous observe. Ah mais c'est pas possible ça. Elle n'en loupe pas une. Je me tourne vers lui en me frottant l'arrière du crâne, un sourire embarrassé épinglé sur le visage.
Mikhaïl ▬ Désolé mon Père ! Elle ne pensait pas à mal haha. Elle est dans cette période idiote où il faut tester les limites de l'autorité… Mais elle va s'excuser. Hein Marya ?
Je la toise, les mains sur les hanches, en tapant du bout du pied. Elle se contente de bouder en me tournant le dos. Non mais je rêve ! Je me demande d'où lui vient ce tempérament de rebelle...
"Une question de respect"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Dim 1 Nov 2020 - 18:29
On peut aisément voir de tout dans cette église, en raison du simple fait que la ville est cosmopolite. Bien que ce ne soit pas toujours aisé d’être un prêtre catholique au Japon, c’était de loin plus enviable ici qu’ailleurs avec les cultures venant d’un peu partout et l’essor de la ville depuis plusieurs décennies. Peut-être y avait-il plus de croyants que je ne l’aurais cru au demeurant, car l’assemblée était venue en masse, peut-être aussi de villages plus éloignés.
Il manquait peut-être les paroissiens vampires, mais j’aurais sans doute tôt fait de les voir le soir-même pour certain. En tout cas, il était plaisant de voir une église presque pleine pour une fois. Il est dommageable de voir que ce n’est bien souvent que dans les moments de peur que la foi se réveille chez les gens. Je ne leur jetterai pas la pierre pour cela, c’est une réaction bien naturelle en fin de compte. Toutefois, je pouvais voir qu’il y avait des familles bien régulières de présentes également, à commencer par les Saïanski. Une famille nombreuse qui ne ratait jamais une messe du dimanche, surtout pas la mère de famille qui avait besoin d’aide pour arriver à surmonter des problèmes personnels et douloureux. Elle était néanmoins épaulée par son fils qui prenait bien soin de tous.
Evidemment, je n’étais que trop habitué au fait que parfois je pouvais choquer mes paroissiens par mes paroles qui s’éloignaient des évangiles pour une interprétation plus large. J’avais ce travers qui me poursuivait depuis longtemps à vouloir conjuguer les fois entre elles ou leur donner un sens plus métaphorique propice à être accepter par les japonais. Une sorte de façon de lier les fois de mes parents sans doute. Mais je pensais chaque mot que j’avais prononcé bien entendu. C’était plus fort que moi et malgré le fait qu’un vampire avait tué mon père et eu raison de l’esprit de ma mère, il fallait que je les considère comme faisant partie d’un tout. Car si l’on admet le bien et le mal, on doit tout de même considérer que s’il y a un Créateur à l’origine de tout, alors c’est qu’il conçoit le Bien et le Mal en faisant partie, tout comme il doit tolérer le Diable et avoir besoin de lui. De fait, tout dans ce monde ne fait qu’obéir à une suite logique d’événements que nous ne pouvons pas appréhender, mais sur lesquels nous agissons plus ou moins fortement. Vampires, loups-garous, humains ou sorciers, nous en faisons tous partis et nous devons de nous juger les uns les autres comme des êtres pouvant être capable du meilleur comme du pire.
C’est le discours que je tenais à certains venant me parler après le sermon, ceux en quête de plus de réponse ou de mon avis sur la question. Bien entendu, j’avais tu depuis mon intégration le fait que je faisais partie des chevaliers des ombres depuis pas mal de temps. Personne n’avait à le savoir.
Du coin de l’œil alors que je terminais avec une personne inquiète je pu voir une jeune demoiselle se faufiler vers l’officine dans le but d’assouvir un besoin ma foi, fort élémentaire. Alors que je m’avançais à peine vers elle, son frère arriva sans prévenir dans le but de sermonner et de s’excuser d’avance pour elle avant de lui demander de le faire à son tour. Je reçu leurs excuses avec sourire avant de tendre un morceau de ce qui sert d’hostie à la jeune demoiselle.
Riku ▬ Ce n’est pas grave voyons. Il n’est pas toujours facile pour un enfant de retenir sa faim. Et je ne peux pas dire que la messe de midi soit vraiment des plus arrangeante à ce sujet. Dis-je en laissant s’échapper un léger rire. Il faut bien que jeunesse se fasse et qui suis-je pour interdire à une enfant de manger alors que nous avons de quoi la nourrir ?Je ne suis pas certain que Jésus aurait été très heureux d’apprendre cela s’il le savait en tout cas. Lui qui avait payé le prix fort pour nous autres pécheurs. Peut-être qu’il devrait revenir à nouveau sur Terre, car je ne suis pas certain que le monde ne soit pas pire qu’à son époque. Le don de sa vie suffirait-il encore au Créateur aujourd’hui pour nous absoudre de toutes nos fautes ? Je ne suis pas certain non plus. Mais si une enfant pouvoir garder le sourire et un ventre plein, alors c’était au moins un prompt réconfort que de la faire sourire.
Je profitais un peu de la venue de Mikhaïl pour du bout des doigts sur son épaule l’inviter à me suivre sous les arches de l’église afin de lui parler.
Riku ▬ Mais dites-moi. Comment va votre mère ? Elle me parle souvent de vous tous, ses enfants, mais peu de comment elle se sent elle-même et comment elle arrive à avancer. Mais surtout, comment allez-vous vous-même ? Car ce ne doit pas être si facile que ça de faire en sorte de prendre soin de toute sa famille.
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Mer 11 Nov 2020 - 16:48
Keep calm and faith
Feat Riku & cie
J'attends les remontrances du prêtre, prêt à l'appuyer sur le sermon qu'il va passer à ma soeur. Parce que ça ne se fait pas de voler dans une église. On parle d'un sanctuaire de Dieu, tout de même. Je ne suis pas hyper pratiquant comme certains paroissiens ici présents, mais je respecte un minimum de choses en ce bas monde. Mais la remontrance ne vient pas. A la place, il nous sourit et prend un morceau d'hostie qu'il donne à Marya, sous mon regard médusé.
Oups. Ma langue a fourché -bah oui, qui n'a jamais rêvé de manger de l'hostie en dehors des offices ? S'il suffisait de demander, j'y aurais peut-être songé plus tôt… Je fronce les sourcils lorsque ma soeur me tire la langue d'un air victorieux. Ah bah super. Mon autorité en prend pour son grade.
Contrarié, je l'observe manger son hostie de son air provocateur. Ah bah c'est ça, mange ton pain sacré. Tu vas voir ce soir, toi aussi tu vas en prendre pour ton grade. Non mais j'vous jure celle-là. Le prêtre est bien gentil de ne pas lui en tenir rigueur, mais du coup j'ai plus vraiment de crédibilité. La petite tape de l'ecclésiaste sur mon épaule me détourne de mon ego froissé. Il me fait signe de le rejoindre sous les arches un peu plus loin. Il a visiblement quelque chose à me dire. Dès qu'il a le dos tourné, je lève mon index et mon majeur pour les pointus sur mes yeux, puis sur elle.
Elle s'éloigne en haussant les épaules, nullement impressionnée par mon avertissement. Argh. Pourquoi les filles ne sont pas livrées avec un manuel ? Franchement ça me dépasse des fois. Enfin bref. Je range mes mains dans mes poches et je rejoins le prêtre sans me presser. Ce dernier prend des nouvelles de ma mère.
Ma mère a-dore le chien. Elle lui parle souvent, et lui, il l'écoute, langue pendante, comme s'il comprenait ce qu'elle lui dit. Brave bête. On dit que les animaux de compagnie sont idéaux pour une thérapie, et ben je serais pas surpris qu'il participe grandement au rétablissement de ma mère.
Je me saisis le menton entre le pouce et l'index. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. Vu comment elles m'ont maquillé la dernière fois, elles doivent sacrément m'adorer quand même. Je cligne des yeux avant des croiser les mains derrière la tête.
Comment ça, moi, mauvaise langue ? J'exagère à peine. Vous avez pas vu les jumelles passer deux jours sans Lucifer. Je peux vous assurer que l'Enfer, à côté, c'est le Paradis.
Mikhaïl ▬ Ah bon ? Si j'avais su… Euh je veux dire merci mon Père.
Oups. Ma langue a fourché -bah oui, qui n'a jamais rêvé de manger de l'hostie en dehors des offices ? S'il suffisait de demander, j'y aurais peut-être songé plus tôt… Je fronce les sourcils lorsque ma soeur me tire la langue d'un air victorieux. Ah bah super. Mon autorité en prend pour son grade.
Mikhaïl ▬ Enfin, si mademoiselle n'avait pas refusé de prendre son petit déjeuner avant de partir pour la messe, elle n'aurait pas eu faim maintenant.
Contrarié, je l'observe manger son hostie de son air provocateur. Ah bah c'est ça, mange ton pain sacré. Tu vas voir ce soir, toi aussi tu vas en prendre pour ton grade. Non mais j'vous jure celle-là. Le prêtre est bien gentil de ne pas lui en tenir rigueur, mais du coup j'ai plus vraiment de crédibilité. La petite tape de l'ecclésiaste sur mon épaule me détourne de mon ego froissé. Il me fait signe de le rejoindre sous les arches un peu plus loin. Il a visiblement quelque chose à me dire. Dès qu'il a le dos tourné, je lève mon index et mon majeur pour les pointus sur mes yeux, puis sur elle.
Mikhaïl ▬ Je te surveille, Marya. Pas de bêtise, sinon pas de dessert !
Elle s'éloigne en haussant les épaules, nullement impressionnée par mon avertissement. Argh. Pourquoi les filles ne sont pas livrées avec un manuel ? Franchement ça me dépasse des fois. Enfin bref. Je range mes mains dans mes poches et je rejoins le prêtre sans me presser. Ce dernier prend des nouvelles de ma mère.
Mikhaïl ▬ Oh, elle ne vit que pour ses enfants vous savez, donc tant qu'on est là, ça va. Prier à l'église lui fait du bien, elle se sent plus proche de papa je pense. Et puis y'a Fenris aussi. Elle aime bien le papouiller. D'ailleurs je trouve qu'elle le gâte trop parfois. J'ai cru voir un peu de gras sur son ventre hier en le brossant…
Ma mère a-dore le chien. Elle lui parle souvent, et lui, il l'écoute, langue pendante, comme s'il comprenait ce qu'elle lui dit. Brave bête. On dit que les animaux de compagnie sont idéaux pour une thérapie, et ben je serais pas surpris qu'il participe grandement au rétablissement de ma mère.
Mikhaïl ▬ Et moi, bah écoutez ça roule ! C'est pas simple tous les jours c'est vrai, mais bon, mes sœurs ont beau être insupportables parfois, je les adore quand même. Et elle me le rendent bien. Peut-être trop, d'ailleurs.
Je me saisis le menton entre le pouce et l'index. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. Vu comment elles m'ont maquillé la dernière fois, elles doivent sacrément m'adorer quand même. Je cligne des yeux avant des croiser les mains derrière la tête.
Mikhaïl ▬ Enfin bref, on se porte plutôt bien en pareilles circonstances, je trouve ! D'ailleurs l'église est bien remplie aujourd'hui. Avec tout ce qui se passe, les gens doivent sacrément flipper. J'espère quand même que cette coupure internet ne va pas s'éterniser. Les filles vont devenir encore plus insupportables sans Netflix.
Comment ça, moi, mauvaise langue ? J'exagère à peine. Vous avez pas vu les jumelles passer deux jours sans Lucifer. Je peux vous assurer que l'Enfer, à côté, c'est le Paradis.
"L'enfer sur terre"
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Mer 2 Déc 2020 - 16:45
Le jeune homme était évidemment étonné par ma réaction bienveillante envers sa petite sœur. Elle était espiègle et surtout encore très jeune. Ce n’est évidemment pas une excuse en soit pour faire ce que l’on veut, mais je n’avais pas le cœur à être sévère comme je sais l’être parfois. En réalité, j’avais le cœur trop lourd en ce jour pour ne pas l’alléger en me montrant gentil à la première occasion venue. La plupart des gens venus aujourd’hui étaient inquiets à cause de ce qu’il se passait en ville depuis des mois, mais la quarantaine nouvellement mise en place n’avait fait que nourrir leur peur déjà grande.
Je souris néanmoins lorsqu’il rappela à sa sœur qu’elle n’aurait pas eu si faim si elle avait su prendre son petit déjeuner à temps.
Je ne pouvais qu’acquiescer en souriant lorsqu’il me parla de sa mère qui ne vivait que pour ses enfants. C’était en effet ce qui pouvait le mieux caractériser cette femme très pieuse. Toutes les prières qui n’étaient pas pour le repos de son époux étaient pour ses enfants et ses autres proches. Malgré la sincérité de cette femme et de cette famille, il y avait toujours une part de mystère indicible que je n’arrivais pas à lever, mais ce n’était pas un problème. Tout ce qui transparaissait, c’était une inquiétude palpable d’une mère pour son fils.
Je laissais filer un petit rire lorsqu’il conclut sur la tendresse qu’elle pouvait avoir pour leur chien un peu trop choyé.
Je souris néanmoins lorsqu’il rappela à sa sœur qu’elle n’aurait pas eu si faim si elle avait su prendre son petit déjeuner à temps.
Riku ▬ Ton frère a raison tu sais. Le petit déjeuner est de loin le repas le plus important de la journée. Il vaudrait mieux qu’à l’avenir tu écoutes un peu plus ton frère.Je me relevais ensuite, tournant mon regard vers ce jeune homme. Depuis la mort de son père, autant dire qu’il devait sans doute être partout pour les siens. Ce n’était pas une chose facile pour lui.
Je ne pouvais qu’acquiescer en souriant lorsqu’il me parla de sa mère qui ne vivait que pour ses enfants. C’était en effet ce qui pouvait le mieux caractériser cette femme très pieuse. Toutes les prières qui n’étaient pas pour le repos de son époux étaient pour ses enfants et ses autres proches. Malgré la sincérité de cette femme et de cette famille, il y avait toujours une part de mystère indicible que je n’arrivais pas à lever, mais ce n’était pas un problème. Tout ce qui transparaissait, c’était une inquiétude palpable d’une mère pour son fils.
Je laissais filer un petit rire lorsqu’il conclut sur la tendresse qu’elle pouvait avoir pour leur chien un peu trop choyé.
Riku ▬ Tant qu’elle va bien, c’est l’essentiel, mais je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter un peu pour elle, mais aussi pour vous.Je pouvais assez rapidement commencer à cerner ce jeune homme et la façon dont il tournait souvent la fin d’une habile réflexion en une petite plaisanterie légère. S’il y avait bien une chose que j’avais remarqué avec le temps, c’était que l’humour qui revient aussi souvent était une manière de camoufler une certaine anxiété personnelle. Mais le moment n’est pas le bon pour approfondir cette idée. Il sait pertinemment que ma fonction fait qu’on peut venir me voir facilement afin de parler. En attendant, il était normal de s’en faire pour les siens un minimum dans la conjoncture actuelle. Autant dire qu’il y avait des jours sombres devant nous à affronter. C’était la raison même de mon sermon que de ne pas nier notre crainte, de ne pas ignorer la situation, mais de l’assumer tous ensemble avec sérénité, courage et cohésion.
Riku ▬ Vos mots me rassurent quant à la situation de votre famille. Il est vrai que comme vous, beaucoup de monde ont décidé de venir aujourd’hui, plus que d’habitude. C’est dans les moments d’adversité qu’on aime se rapprocher de sa foi. Bien qu’on puisse ne pas être pratiquant ou un ardent croyant au quotidien, il n’est pas toujours vain de venir en quête de spiritualité pour alléger le poids de nos quelques doutes pesant sur notre jugement.Je me tournais vers lui, le visage serein et souriant.
Je sais que certain visage d’aujourd’hui ne reviendront peut-être pas si la situation s’arrange vite. Certain ne sont même pas chrétiens, mais bouddhistes ou shintoïstes, j’en ai vu se rendre parfois au temple de l’autre côté du cimetière. Mais peu importe la confession de celui qui vient ici dans mon église. Il sera toujours reçu avec égard et si je peux l’aider je le ferai.
Riku ▬ Je devine bien que les jeunes comme vous sont de moins en moins croyants, mais sachez que cela ne vous empêche pas de venir ici si vous pensez avoir besoin d’aide ou de conseil.
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Dim 13 Déc 2020 - 12:29
Keep calm and faith
Feat Riku & cie
Ah finalement le prêtre insiste un peu auprès de ma soeur sur l'importance du petit-déjeuner. Mon autorité ne s'en sort pas si mal. La mine boudeuse de Marya parle pour elle, néanmoins elle ne réplique rien avant de s'éclipser. Bon, j'imagine que la figure ecclésiastique du Père Riku aide aussi à se faire respecter. Prends en de la graine, Mike. L'homme d'église laisse échapper un rire quand je mentionne l'affection de ma mère pour notre chien. Je l'accompagne de bon coeur. Ouais, cette boule de poil a le don de s'attirer les bonnes grâces de la populace !
Je hausse néanmoins un sourcil. Il s'inquiète pour moi ? J'ai vraiment une mine à ce qu'on se fasse du mouron pour ma petite personne ? C'est flatteur mais non justifié. Je balaie l'air de ma main d'un air insouciant.
Bon, en ce moment elles font un peu la gueule avec la quarantaine, c'est vrai. Mais c'est une passade, ça va bientôt s'arranger. Il faut que ça s'arrange vite. Je ne veux pas que cette situation les angoisse, et puis ça risque de compliquer mes affaires sur le long terme. C'est plus difficile de se déplacer en dehors de la ville et on va pas se mentir, le travail est loin de se limiter aux frontières de Nakanoto !
Je sens son regard inquisiteur peser sur mes épaules. Je lui jette un regard candide. M'est avis qu'il n'est pas dupe, le pater. En même temps c'est son quotidien de sonder les gens, leur prêter une oreille attentive, les guider sur leurs problèmes, les décrypter. Sachant que moi, je ne dis jamais rien de mes ennuis en dehors des misères que me font mes sœurs, il doit se douter que je garde beaucoup de secrets pour moi. Mais je fais celui qui ne se doute de rien. Je préfère que les gens me prennent pour un imbécile heureux et ne se méfient pas. Qu'ils me sous-estiment. ça m'a réussi plus d'une fois.
J'écoute le père Kobayashi en contemplant la statue de la sainte vierge. Son ouverture d'esprit m'a toujours surpris. C'est bien loin de l'esprit orthodoxe des ecclésiastiques de Russie. Là-bas tout ce qui ne se rapporte pas à la religion chrétienne est mal perçu et réprimandé en moults sermons. J'avoue que ce prêtre japonais donne plus envie d'y croire que ceux de mon pays. Y'a un peu plus de fun, quelque part.
Je reste stoïque à sa dernière remarque, mais son insistance disperse le peu de doutes qui subsistent sur ses intentions. Il cherche clairement à creuser la surface de mon joli minois. Je sais que je peux compter sur sa présence et sa discrétion. Malheureusement il y a des choses qui ne disent pas, même à son confesseur. Je lui adresse un sourire candide.
Bon, si, des fois je doute de leur volonté. Surtout Marya qui, en pleine phase ingrate, préfère accorder du temps aux garçons plutôt qu'à ses révisions. Alors oui, c'est de son âge, mais c'est important aussi d'étudier. Et puis officieusement, je prie aussi le big boss pour le succès de mes missions. Surtout celle à venir. Avec la quarantaine ça ne sera pas une partie de plaisir. Je croise les mains derrière mon crâne.
Je fixe la croix du Christ l'air songeur. Prier pour notre salut, ça m'arrive parfois, même si je sais que je suis loin d'être tout blanc. Quelque part je me dis qu'Il comprend pourquoi je fais tout ça. Après tout, mes intentions sont pures en soit : subvenir aux besoins de ma famille et les protéger quoi qu'il en coûte.
Je hausse néanmoins un sourcil. Il s'inquiète pour moi ? J'ai vraiment une mine à ce qu'on se fasse du mouron pour ma petite personne ? C'est flatteur mais non justifié. Je balaie l'air de ma main d'un air insouciant.
Mikhaïl ▬ C'est très prévenant de votre part mon Père, mais il n'y a aucune raison de vous inquiéter ! Le monde se marche sur la tête c'est vrai, mais moi tant que mes sœurs ont le sourire, tout baigne !
Bon, en ce moment elles font un peu la gueule avec la quarantaine, c'est vrai. Mais c'est une passade, ça va bientôt s'arranger. Il faut que ça s'arrange vite. Je ne veux pas que cette situation les angoisse, et puis ça risque de compliquer mes affaires sur le long terme. C'est plus difficile de se déplacer en dehors de la ville et on va pas se mentir, le travail est loin de se limiter aux frontières de Nakanoto !
Je sens son regard inquisiteur peser sur mes épaules. Je lui jette un regard candide. M'est avis qu'il n'est pas dupe, le pater. En même temps c'est son quotidien de sonder les gens, leur prêter une oreille attentive, les guider sur leurs problèmes, les décrypter. Sachant que moi, je ne dis jamais rien de mes ennuis en dehors des misères que me font mes sœurs, il doit se douter que je garde beaucoup de secrets pour moi. Mais je fais celui qui ne se doute de rien. Je préfère que les gens me prennent pour un imbécile heureux et ne se méfient pas. Qu'ils me sous-estiment. ça m'a réussi plus d'une fois.
J'écoute le père Kobayashi en contemplant la statue de la sainte vierge. Son ouverture d'esprit m'a toujours surpris. C'est bien loin de l'esprit orthodoxe des ecclésiastiques de Russie. Là-bas tout ce qui ne se rapporte pas à la religion chrétienne est mal perçu et réprimandé en moults sermons. J'avoue que ce prêtre japonais donne plus envie d'y croire que ceux de mon pays. Y'a un peu plus de fun, quelque part.
Je reste stoïque à sa dernière remarque, mais son insistance disperse le peu de doutes qui subsistent sur ses intentions. Il cherche clairement à creuser la surface de mon joli minois. Je sais que je peux compter sur sa présence et sa discrétion. Malheureusement il y a des choses qui ne disent pas, même à son confesseur. Je lui adresse un sourire candide.
Mikhaïl ▬ Oui je sais, mon Père. Et vous savez, je ne viens pas ici seulement pour faire plaisir à ma mère. On dirait pas comme ça, mais je prie le grand patron de temps en temps, en dehors de l'église. Pour que mes sœurs réussissent leurs examens, par exemple. Oh, non pas que je ne fasse pas confiance en leurs capacités, loin de là, mais juste pour éloigner tout événement qui pourrait perturber leurs performances.
Bon, si, des fois je doute de leur volonté. Surtout Marya qui, en pleine phase ingrate, préfère accorder du temps aux garçons plutôt qu'à ses révisions. Alors oui, c'est de son âge, mais c'est important aussi d'étudier. Et puis officieusement, je prie aussi le big boss pour le succès de mes missions. Surtout celle à venir. Avec la quarantaine ça ne sera pas une partie de plaisir. Je croise les mains derrière mon crâne.
Mikhaïl ▬ Je ne suis peut-être pas le plus fervent pratiquant mais, j'ose croire qu'Il veille sur nous à chacune de mes prières. Dans ce monde qui devient fou, c'est à peu près la seule chose que je puisse faire pour nous préserver.
Je fixe la croix du Christ l'air songeur. Prier pour notre salut, ça m'arrive parfois, même si je sais que je suis loin d'être tout blanc. Quelque part je me dis qu'Il comprend pourquoi je fais tout ça. Après tout, mes intentions sont pures en soit : subvenir aux besoins de ma famille et les protéger quoi qu'il en coûte.
"Le pouvoir de croire"
Etilya sur DK RPG
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Sam 19 Déc 2020 - 22:22
Ce jeune homme savait faire de l’esprit, mais ce ne faisait que prouver qu’il en a beaucoup. L’humour est une marque de grands hommes capables de porter un regard particulier sur le monde pour oublier que nous le rendons si imparfait. Saïanski Mikhaïl, un jeune homme aux valeurs simples et pourtant élémentaires et primordiales dans la vie. Le bonheur de ses proches, voilà ce qui lui tient tant à cœur et qui suffit à lui apporter quiétude et réconfort. C’est rare de nos jours, d’autant plus pour les jeunes de son âge qui ne rêvent que de grandeur, richesse et autre au détriment de tout ce qui devrait être sacré à jamais.
Il reste imperméable à mon intension première que de le faire parler un peu plus de ce qu’il pourrait ressentir comme trouble. Toutefois, je sens que le message est bien passé tout de même et qu’il ne m’en tient pas rigueur. Il faut dire que je ne souhaite pas non plus le braquer et je pense qu’il l’a bien compris.
Il tient à me rassurer sur le fait qu’il sait bien qu’il peut venir ici pour chercher du réconfort spirituel, mais aussi sur sa foi véritable et honnête. Je ne cesse de garder un léger sourire alors qu’il m’explique que malgré sa présence ici se limitant à la messe du dimanche en famille, il n’en prie pas moins le Tout-Puissant là-haut. Peut-être me dit-il cela pour que je le laisse en paix pour l’heure, mais j’osai croire en lui sur ce qu’il me dit à cet instant.
Alors que je m’égarai dans mes rêveries spirituelles, j’en revins au sujet qui nous intéressait pour l’heure.
Riku ▬ Certes le monde se marche sur la tête et ce n’est pas nouveau, mais il est réconfortant de voir que certain gardent les choses essentielles dans leur vie.Je lui souris gentiment afin de bien faire passer le message, bien que je ne doutasse pas qu’il avait compris que je parlai de lui. *
Il reste imperméable à mon intension première que de le faire parler un peu plus de ce qu’il pourrait ressentir comme trouble. Toutefois, je sens que le message est bien passé tout de même et qu’il ne m’en tient pas rigueur. Il faut dire que je ne souhaite pas non plus le braquer et je pense qu’il l’a bien compris.
Il tient à me rassurer sur le fait qu’il sait bien qu’il peut venir ici pour chercher du réconfort spirituel, mais aussi sur sa foi véritable et honnête. Je ne cesse de garder un léger sourire alors qu’il m’explique que malgré sa présence ici se limitant à la messe du dimanche en famille, il n’en prie pas moins le Tout-Puissant là-haut. Peut-être me dit-il cela pour que je le laisse en paix pour l’heure, mais j’osai croire en lui sur ce qu’il me dit à cet instant.
Riku ▬ Vous savez... Je ne pense pas que le Créateur se soucis vraiment du lieu où on lui parle, car il est partout à chaque instant après tout. L’église n’est que pierre, bois, métal, tissus et cire... c’est un lieu que nous avons construit à la gloire du Tout-Puissant pour le prier, mais s’il est partout et en chacun de nous comme le disent les écritures, que ce soit les catholiques, les orthodoxes ou protestantes, alors peu importe, il nous entend.Je ne sais pas si Dieu existe ou non et personne ne saurait arriver à prouver l’un ou l’autre en définitive. Toute religion est perfectible, car elle ne reste qu’interprétation et velléité de pouvoir des hommes. Je ne pense pas qu’une religion ait plus raison qu’une autre, mais j’aime à mettre au sommet une forme de quintessence métaphorique d’un être céleste nous unissant tous comme le pense la chrétienté, bien que ce ne soit pas la seule. Cette religion m’a fasciné bien plus qu’une autre, en raison du fait que mon père s’était convertit bien entendu, mais aussi de l’assimilation de concepts et de fêtes d’autres cultures dans le but de se renforcer. C’est un peu comme si elle était une sorte d’amalgame aujourd’hui de tout un tas de cultures, encore en train de se construire et de se renforcer.
Alors que je m’égarai dans mes rêveries spirituelles, j’en revins au sujet qui nous intéressait pour l’heure.
Riku ▬ Je suis certain que vous êtes sur la bonne voie mon fils. Vous êtes bien mature pour votre âge et vous faite honneur à votre famille en prenant autant de responsabilités. Je m’inquiétai pour vous visiblement à tort.Je sortis mes mains de mes manches pour de la main droite tout près de son front lui faire un signe de croix.
Riku ▬ Allez en paix mon fils et que le seigneur soit avec vous. Dis-je en souriant avant de m’incliner et me tourner.Je gardais pour moi un léger rictus amusé de la façon dont j’avais tourné cette phrase qui ne manquerait sans doute pas de l’amuser lui aussi je l’espérai.
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Sam 16 Jan 2021 - 11:52
Keep calm and faith
Feat Riku & cie
Le Père est d'accord avec moi. En même temps faudrait être aveugle pour penser que tout roule normalement. M'enfin, oui, y'en a qui ne perdent pas de vue le plus important. Je porte le regard sur mes soeurs et je souris. Je ne risque pas de les oublier. Après tout j'ai une promesse à tenir. Et les serments formulés auprès des mourants sont sacrés. Je me reconcentre sur l'ecclésiaste lorsqu'il poursuit son discours sur le Seigneur.
Je ris de bon cœur en pensant à mes sœurs. ça je risque pas de me sentir seul. C'est rare que j'ai une minute à moi -le soir, en général, lorsque tout le monde dort. Et je ne parle pas de mes missions en solo pour nourrir toutes ces bouches. Mais, pour en revenir à Dieu… C'est plus un guide spirituel sur cette terre matérielle, au final. On peut ne pas croire en Lui, mais lui adresser des prières nous aident à avancer. Tant qu'on garde le cap, peut importe vers quoi notre foi se dirige.
Je pince les lèvres en l'entendant me décrire. Mon Dieu, est-ce qu'il vient de dire mature ? HA ! Ah ça t'en bouche un coin, hein Kaïto ? Attends un peu de l'entendre de vive voix d'une personne de confiance !
Je pars dans un nouvel éclat de rire. Mais derrière cette soudaine euphorie, je ne peux m'empêcher de donner raison au père Kobayashi. Si vous saviez à quel point vous êtes dans le vrai. Vous êtes probablement le seul à vous inquiéter autant pour moi, en dehors de ma mère. Je sais à quel point je prends des risques chaque jour pour subvenir à leurs besoins. Si je devais mourir un jour, qui prendrait la relève ? Qui comblerait le vide que je laisserais ? Finalement, je n'ai pas besoin de chercher bien loin la réponse. Je souris alors que ma soudaine clairvoyance m'éblouit.
Je lui adresse un regard entendu. Finalement, tant de gens sont susceptibles de prendre la relève si je devais passer l'arme à gauche. Il y aurait bien sûr Kaïto en premier lieu, mais aussi le patron de l'église, pour continuer de les guider sur la bonne voie. Ma mère en particulier, qui risquerait de s'abîmer dans un profond chagrin si personne ne venait lui tendre la main pour la rapprocher du Seigneur.
Finalement le prêtre me fait un signe de croix chaleureux sur le front, une bénédiction que j'accueille avec enthousiasme. On a bien besoin de ça. Et son commentaire m'arrache un sourire admiratif. Il a de bien belles références ce prêtre ! Franchement, j'aurais pas pu rêver mieux en guide spirituel.
Je lui lance un dernier sourire satisfait avant de me détourner à mon tour. J'espère sincèrement que je dis vrai. Car je frôle bien souvent la limite avec mes activités. Je mets toujours un point d'honneur à éviter toute violence inutile, mais en ces temps sombres ça devient de plus en plus compliqué. Je souhaite de tout mon cœur de n'avoir jamais besoin de prendre la vie d'autrui. Car j'ai peur que ce jour là je ne bascule définitivement de l'autre côté, sans retour possible.
Mikhaïl ▬ Oui je suis d'accord avec vous. L'important c'est de penser à Lui et de garder à l'esprit que nous ne sommes jamais vraiment seuls. Enfin, surtout dans mon cas hahaha !
Je ris de bon cœur en pensant à mes sœurs. ça je risque pas de me sentir seul. C'est rare que j'ai une minute à moi -le soir, en général, lorsque tout le monde dort. Et je ne parle pas de mes missions en solo pour nourrir toutes ces bouches. Mais, pour en revenir à Dieu… C'est plus un guide spirituel sur cette terre matérielle, au final. On peut ne pas croire en Lui, mais lui adresser des prières nous aident à avancer. Tant qu'on garde le cap, peut importe vers quoi notre foi se dirige.
Je pince les lèvres en l'entendant me décrire. Mon Dieu, est-ce qu'il vient de dire mature ? HA ! Ah ça t'en bouche un coin, hein Kaïto ? Attends un peu de l'entendre de vive voix d'une personne de confiance !
Mikhaïl ▬ La prochaine fois, je vous amène Kaïto. Comme ça vous pourrez lui répéter et il sera obligé d'accepter que je suis quelqu'un de mature !
Je pars dans un nouvel éclat de rire. Mais derrière cette soudaine euphorie, je ne peux m'empêcher de donner raison au père Kobayashi. Si vous saviez à quel point vous êtes dans le vrai. Vous êtes probablement le seul à vous inquiéter autant pour moi, en dehors de ma mère. Je sais à quel point je prends des risques chaque jour pour subvenir à leurs besoins. Si je devais mourir un jour, qui prendrait la relève ? Qui comblerait le vide que je laisserais ? Finalement, je n'ai pas besoin de chercher bien loin la réponse. Je souris alors que ma soudaine clairvoyance m'éblouit.
Mikhaïl ▬ Vous savez mon Père, le monde a beau souffrir le martyr en ce moment, je reste confiant. Car je sais que s'il m'arrive quelque chose un jour, il y aura toujours quelqu'un pour veiller sur elles, de près ou de loin.
Je lui adresse un regard entendu. Finalement, tant de gens sont susceptibles de prendre la relève si je devais passer l'arme à gauche. Il y aurait bien sûr Kaïto en premier lieu, mais aussi le patron de l'église, pour continuer de les guider sur la bonne voie. Ma mère en particulier, qui risquerait de s'abîmer dans un profond chagrin si personne ne venait lui tendre la main pour la rapprocher du Seigneur.
Finalement le prêtre me fait un signe de croix chaleureux sur le front, une bénédiction que j'accueille avec enthousiasme. On a bien besoin de ça. Et son commentaire m'arrache un sourire admiratif. Il a de bien belles références ce prêtre ! Franchement, j'aurais pas pu rêver mieux en guide spirituel.
Mikhaïl ▬ Merci mon Père, et n'ayez aucune crainte, je ne céderai pas au côté obscur, aussi attractif soit-il !
Je lui lance un dernier sourire satisfait avant de me détourner à mon tour. J'espère sincèrement que je dis vrai. Car je frôle bien souvent la limite avec mes activités. Je mets toujours un point d'honneur à éviter toute violence inutile, mais en ces temps sombres ça devient de plus en plus compliqué. Je souhaite de tout mon cœur de n'avoir jamais besoin de prendre la vie d'autrui. Car j'ai peur que ce jour là je ne bascule définitivement de l'autre côté, sans retour possible.
"Que la Force soit avec nous"
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