Page 1 sur 2 • 1, 2
Mitsutsuki Alyssa#106952#106952#106952
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Mar 19 Juil 2022 - 18:58
Nouvelle journée à la maison, mère était bien occupé avec les affaires du clan et je ne voulais pas la déranger. En ce qui me concerne je commençais à m'y faire à la vie de noble grâce aux enseignements de Sarah. Aujourd'hui est une journée calme si ce n'est mon entrainement avec Rowena sensei. La garde du corps de mère dispose d'une maîtrise tel de l'épée qu'être son élève n'est pas chose facile. Malgré que je sois une vampire et elle une humaine, elle me surpasse de loin. Mes avantages sont comme inexistant avec elle. J'étais courbaturé de l'entrainement. J'aurai dit que Rowena voudrait ma mort si je n'avais pas explicitement montrer mon intérêt de vouloir apprendre l'art de l'épée. J'en avais assez d'être faible et je voulais apprendre à me défendre toute seule. Je marchais dans le couloir du manoir, vêtue de vêtements d'entrainement noble et épée dans le fourreau à la main pour regagner ma chambre pour ainsi profiter d'une bonne douche.
J'avais encore quelque petites chose à gérer vis à vis de mes devoirs de Lady et en faire compte rendu au soupé à mère. Elle était très strict avec moi mais je ne m'en plaignais plus. Au contraire le jour où elle cesserait d'être strict j'en serai inquiètes. J'étais à présent heureuse et bien dans ma peau. J'acceptais enfin ce que j'étais et qui j'étais. Je me rendis compte en me perdant dans mes pensées que j'avais oublié de rendre visite à maman louve. Oui, Asuna était ma mère de coeur, bien qu'au début je ne pouvais pas la piffrer, j'ai fini par m'attacher à elle au point de lui confier mes problèmes de jeune femme plus que de vampire même si elle a le don pour creuser là où il y a inutilité dans le seule but de m'embêter pour que je sois embarrasser. Tous les plus gros problèmes que je pouvais rencontrer je faisais part à mère de mes inquiétudes et elle trouvait toujours les mots pour me rassurer. C'était ma super maman aussi parfaite dans sa façon d'être que sa beauté.
J'avançais encore un peu jusqu'à sentir une odeur familière. Le blondinet était là, rien que de penser aux réunions et lui j'en étais exaspéré. Cependant, c'était un autre jour. Arrivée à bonne distance et dans la politesse je m'inclinais telle une lady pour saluer l'homme face à moi.
Bonjour Raphaël, quel bon vent vous amènes ? Si vous cherchez mère, elle est dans son bureau. Je crains cependant qu'elle ne soit occupée par des obligations urgentes. Vous devriez patienter un moment, je vais faire savoir votre venue. Un thé pour patienter ?
Je n'avais pas forcément des affinités avec les autres vampires, mais je faisais les choses comme il le fallait . Même si les servantes et majordomes faisaient formidablement leur travail, mère m'avait toujours dit qu'il était dans le devoir d'une lady de prendre soin des invités et ainsi je préparais le thé moi-même. M'enfin avant de préparer le thé encore fallait-il savoir s'il allait refuser l'invitation ou non et si oui ou non nous nous prendrions la tête. A vrai dire je ne savais pas moi-même pourquoi je me prenais souvent la tête avec lui. Je ne savais pas si c'était sa façon d'agir ou de penser qui m'horripilait. Lors des réunions, des propositions ou façons de pensées était toujours sujet de dispute futile et stérile. Je savais très bien que je n'étais pas estimé car on me jugeais trop jeune quand bien même que certaines expériences ayant vécu dont ils peuvent se priver est à prendre en considération. Peut-être un jour j'aurai l'occasion de faire valoir ma vision des choses à leurs yeux tous autant qu'ils sont et qu'ils verront la vérité en face.
J'avais encore quelque petites chose à gérer vis à vis de mes devoirs de Lady et en faire compte rendu au soupé à mère. Elle était très strict avec moi mais je ne m'en plaignais plus. Au contraire le jour où elle cesserait d'être strict j'en serai inquiètes. J'étais à présent heureuse et bien dans ma peau. J'acceptais enfin ce que j'étais et qui j'étais. Je me rendis compte en me perdant dans mes pensées que j'avais oublié de rendre visite à maman louve. Oui, Asuna était ma mère de coeur, bien qu'au début je ne pouvais pas la piffrer, j'ai fini par m'attacher à elle au point de lui confier mes problèmes de jeune femme plus que de vampire même si elle a le don pour creuser là où il y a inutilité dans le seule but de m'embêter pour que je sois embarrasser. Tous les plus gros problèmes que je pouvais rencontrer je faisais part à mère de mes inquiétudes et elle trouvait toujours les mots pour me rassurer. C'était ma super maman aussi parfaite dans sa façon d'être que sa beauté.
J'avançais encore un peu jusqu'à sentir une odeur familière. Le blondinet était là, rien que de penser aux réunions et lui j'en étais exaspéré. Cependant, c'était un autre jour. Arrivée à bonne distance et dans la politesse je m'inclinais telle une lady pour saluer l'homme face à moi.
Bonjour Raphaël, quel bon vent vous amènes ? Si vous cherchez mère, elle est dans son bureau. Je crains cependant qu'elle ne soit occupée par des obligations urgentes. Vous devriez patienter un moment, je vais faire savoir votre venue. Un thé pour patienter ?
Je n'avais pas forcément des affinités avec les autres vampires, mais je faisais les choses comme il le fallait . Même si les servantes et majordomes faisaient formidablement leur travail, mère m'avait toujours dit qu'il était dans le devoir d'une lady de prendre soin des invités et ainsi je préparais le thé moi-même. M'enfin avant de préparer le thé encore fallait-il savoir s'il allait refuser l'invitation ou non et si oui ou non nous nous prendrions la tête. A vrai dire je ne savais pas moi-même pourquoi je me prenais souvent la tête avec lui. Je ne savais pas si c'était sa façon d'agir ou de penser qui m'horripilait. Lors des réunions, des propositions ou façons de pensées était toujours sujet de dispute futile et stérile. Je savais très bien que je n'étais pas estimé car on me jugeais trop jeune quand bien même que certaines expériences ayant vécu dont ils peuvent se priver est à prendre en considération. Peut-être un jour j'aurai l'occasion de faire valoir ma vision des choses à leurs yeux tous autant qu'ils sont et qu'ils verront la vérité en face.
Raphaël de La Roche#107147#107147#107147#107147#107147#107147#107147
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Mar 16 Aoû 2022 - 21:49
Mes pas foulaient les lattes du parquet Ryan d'un rythme nonchalant, tenant plus d'une certaine lassitude que d'une réelle sérénité. La semelle claquant sur le sol produisait un bruit sec qui se répercutait sur les murs alentour, comme un écho à la solitude intérieure qui m'accablait. Je tenais une pochette de documents regroupant, entre autres, les résultats stériles de mes recherches sur Junya. Voilà quatre ans qu'il s'était éclipsé après avoir violemment tué son fils adoptif, dans ce que j'interprétais comme un accès de folie terrifiant. Je le savais déjà quelque peu… préoccupé auparavant. Il m'avait confié ses "absences" de plus en plus fréquentes, craignant pour sa santé mentale -à l'instar de son cousin Isaac. Il semblait hélas que lui aussi y avait succombé…
Mon nez sensible perçut une odeur familière à l'approche du bureau de Sarah. Mais il ne s'agissait pas de la sienne. C'était celle d'Alyssa, sa fille adoptive, une vampire de mon rang orpheline, abandonnée par ses parents -fait qui me révoltait autant par empathie que par bienséance ; on n'abandonnait pas un bébé, encore moins lorsqu'il était issu d'une naissance élevée. Mes rapports avec elle étaient pour le moins… discordants. Nous partagions tous les deux notre affection pour la race humaine, mais nos perceptions du monde étaient diamétralement opposées. En un sens, je la comprenais. J'aurais bien aimé moi aussi que ses idées pussent aboutir un jour. Mais là où elle se noyait dans un océan d'idéalisme -et même chimérique- je gardais les pieds sur terre, fort de mon siècle et demi d'existence. Vivre sans secret en paix avec l'intégralité des êtres humains relevait de l'utopie. Ainsi lors des réunions regroupant level A et B pour débattre de l'actualité et des décisions pour l'avenir du clan, nos opinions se confrontaient, elle cherchant à insuffler un souffle de changement emprunt d'une touchante naïveté, moi faisant le contrepoids pour la ramener à la triste réalité, contrariant ses rêves de grandeur et d'insouciance.
J'interrompis ma marche lorsque j'arrivais à quelques mètres d'elle. La jeune fille m'avait elle aussi identifié à distance. Elle s'inclina pour me saluer, accompagnant son geste par des paroles des plus courtoises. Je pouvais au moins lui accorder les progrès qu'elle avait fait en matière de politesse. L'éducation stricte mais bienveillante de Sarah y était pour beaucoup. Je lui rendis ses salutations avec une certaine réserve, ne sachant trop à quoi m'attendre. Si elle semblait de bonne humeur, j'avais appris à mes dépends que cela pouvait changer aussi vite que la météo en pleine mer.
- Bonjour Lady Alyssa. Un vent de mauvais augure, j'en ai bien peur. Tout du moins, aucun qui ne porte de bonne nouvelle.
Je laissai échapper un discret soupir avant de poser mes documents sur le bois lustré de la table basse qui trônait près de la fenêtre de l'antichambre.
- J'étais justement venu en faire part à votre mère, mais j'attendrai qu'elle soit disposée à me recevoir. En attendant, je prendrai volontiers du thé, merci pour la proposition.
Je pris place sur le fauteuil pourvu à cet effet, et, les doigts entrelacés sur mes jambes croisées, je portai sur Alyssa un regard inquisiteur, mitigé, mais dénué de toute forme d'animosité. Le silence s'installa, chacun redoutant un mot qui déclencherait les hostilités. Après un long moment d'hésitation, d'humeur aventureuse, j'osai une question pour lui retourner la politesse.
- Et vous, comment allez-vous ? Les études se passent bien ?
J'écris en #00cc66
Mitsutsuki Alyssa#107215#107215#107215
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Ven 19 Aoû 2022 - 0:44
Et bien voilà qu'un échange polit s'effectuait entre nous. Une chose bien rare en sommes et qui plus est à dans combien de temps pour le début des hostilités verbales ? Globalement ce ne serait pas pour tout de suite quand bien même j'étais déjà agacé par le "Lady". Est-ce trop dur et trop demandé d'être appelé juste "Alyssa" dans cette demeure ? Je pensais bien finir par être folle à force de supporter ce titre qui à mon sens n'est nullement mérité qu'importe mon statut, mon sang ou mon appartenance. J'étais quelqu'un de simple qui ne voulais pas se prendre la tête. C'était aussi un moyen de me reposer mentalement de ne pas jouer les petites nobles. Bon dieu, j'avais besoin de sortir dehors et retrouver mes amis pour être moi-même oh oui oui.
Appelez-moi juste Alyssa je vous prie. Il n'y a ni réunion, ni rassemblement ou présence de dirigeant de notre espèce sans compter mère bien sûr. Pas besoin d'être aussi protocolaire surtout en privé comme actuellement.
Fis demander discrètement à un servante de prévenir sa supérieure qui pourras se permettre de prévenir mère de l'arrivée de Raphaël et également de ramener le service à thé.
Je me doute bien que les nouvelles ne sont pas terrible, au moins nous ne sommes pas dans une situation critique comme d'autre de nos congénères. J'ose avouer que je me contente de voir, jugé ce que je vois et rester en surface de l'iceberg. M'enfin je ne vous apprends rien. Disons que de façon général j'évite de me prendre la tête. Les réunions sont des exceptions au cas où vous voudriez rebondir dessus.
Le service de thé arrive et je prépare celui-ci devant mon invité avec sérénité. Mon thé est devenu savoureux avec l'entrainement et l'enseignement strict de mère encore une fois. Lorsque la préparation fut fini, je servis mon invité dans un premier temps avant de me servir moi-même. Je gardais un visage souriant et léger.
Et voici le tant attendu breuvage.
J'attendais de me mettre assise face à lui avant de reprendre la parole. Je voyais que les questions partait sur du personnel pourtant on ne pouvait pas dire qu'il y avait affinité suffisante. Je pouvais me contenter d'éluder le sujet, ou y répondre. Ce ne serait que retourner dans mes travers si je l'envoyais bouler cependant. Je posa à mes lèvres ma tasse prenant une fine gorgé avant de reprendre la parole. Je restais méfiante avec lui, l'orage n'était jamais très loin et j'avouais que j'attendais le pique avec impatience. C'était trop calme, ce n'était pas vraiment normal.
Fort heureusement bien. Quant aux études cette nouvelle année sera intéressante. Et vous si ce n'est pas indiscret ?
Je me doutais bien qu'il n'était pas au mieux. Quand bien même cela semblait personnel, il est naturel d'échanger tel un bon procédé un peu de réponse personnel pour du personnel entre nous pour établir un minimum de confiance. Peut-être même qu'une solution à ses soucis, je serais en mesure de lui proposer. A voir en fonction de sa réponse bien entendu sinon je n'irai pas chercher plus loin.
Appelez-moi juste Alyssa je vous prie. Il n'y a ni réunion, ni rassemblement ou présence de dirigeant de notre espèce sans compter mère bien sûr. Pas besoin d'être aussi protocolaire surtout en privé comme actuellement.
Fis demander discrètement à un servante de prévenir sa supérieure qui pourras se permettre de prévenir mère de l'arrivée de Raphaël et également de ramener le service à thé.
Je me doute bien que les nouvelles ne sont pas terrible, au moins nous ne sommes pas dans une situation critique comme d'autre de nos congénères. J'ose avouer que je me contente de voir, jugé ce que je vois et rester en surface de l'iceberg. M'enfin je ne vous apprends rien. Disons que de façon général j'évite de me prendre la tête. Les réunions sont des exceptions au cas où vous voudriez rebondir dessus.
Le service de thé arrive et je prépare celui-ci devant mon invité avec sérénité. Mon thé est devenu savoureux avec l'entrainement et l'enseignement strict de mère encore une fois. Lorsque la préparation fut fini, je servis mon invité dans un premier temps avant de me servir moi-même. Je gardais un visage souriant et léger.
Et voici le tant attendu breuvage.
J'attendais de me mettre assise face à lui avant de reprendre la parole. Je voyais que les questions partait sur du personnel pourtant on ne pouvait pas dire qu'il y avait affinité suffisante. Je pouvais me contenter d'éluder le sujet, ou y répondre. Ce ne serait que retourner dans mes travers si je l'envoyais bouler cependant. Je posa à mes lèvres ma tasse prenant une fine gorgé avant de reprendre la parole. Je restais méfiante avec lui, l'orage n'était jamais très loin et j'avouais que j'attendais le pique avec impatience. C'était trop calme, ce n'était pas vraiment normal.
Fort heureusement bien. Quant aux études cette nouvelle année sera intéressante. Et vous si ce n'est pas indiscret ?
Je me doutais bien qu'il n'était pas au mieux. Quand bien même cela semblait personnel, il est naturel d'échanger tel un bon procédé un peu de réponse personnel pour du personnel entre nous pour établir un minimum de confiance. Peut-être même qu'une solution à ses soucis, je serais en mesure de lui proposer. A voir en fonction de sa réponse bien entendu sinon je n'irai pas chercher plus loin.
Raphaël de La Roche#107272#107272#107272#107272#107272#107272#107272
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Lun 7 Nov 2022 - 23:09
Je sentis rapidement poindre une once d'agacement chez mon interlocutrice. Sa légère crispation n'échappa pas à mes yeux alertent, quand bien même mon esprit était distrait par les affaires qui m'amenaient ici. Je me doutais de l'origine de son irritation, mais sa demande qui ne tarda pas confirma mes pensées. Je retins un soupir de résignation. La jeune fille ne loupait pas une occasion pour piétiner les bonnes manières. Elle ne supportait pas le titre qui lui incombait, et elle ne manquait pas de le souligner.
- Comme vous voudrez… concédai-je d'une voix atone.
Je n'avais pas assez d'énergie pour lui faire entendre raison aujourd'hui. Par ailleurs elle n'avait pas tort, il n'y avait personne pour témoigner. Je supposai qu'une légère entorse à mes principes ne me feraient pas de mal, du moment qu'elle cessait ses jérémiades. La jeune lady enchaîna rapidement sur les raisons qui m'amenaient ici. Je lui jetai un regard songeur. Certes, nous n'avions pas totalement perdu notre chef de clan, puisque Sarah assurait la relève. C'était une manière de relativiser. Mais je n'avais pas vraiment la tête à positiver dernièrement. Je roulai des yeux lorsqu'elle évoqua nos prises de tête régulières en réunion. Je me mordis l'intérieur des joues pour ne pas lancer une réplique cinglante au sujet d'une certaine retenue qui lui manquait cruellement… bien que moins qu'auparavant.
Une servante interrompit ce début d'irritation pour apporter le thé, amenant avec elle un vent d'apaisement. J'observai en silence l'employée déposer son précieux fardeau sur la table qui me séparait d'Alyssa. Celle-ci s'empressa de préparer la boisson traditionnelle avec application. Je pouvais au moins lui accorder que son assiduité avait porté ses fruits. Elle s'y prenait à merveille, d'un point de vue tant japonais qu'anglais. Mon hôtesse me servit avec soin, avant de remplir sa propre tasse. J'attrapai la mienne en délicatesse.
- Merci.
J'amenai le récipient sous mes narines pour en humer les délicates fragrances, les yeux fermés. Outre les odeurs alléchantes, ce breuvage m'apportait également une chaleur réconfortante, qui n'était pas de trop en ces temps obscurs qui me glaçaient de l'intérieur. Je plongeai mes lèvres, indifférent à la température encore élevée. Je pus apprécier les saveurs variées et subtiles, entre tradition et modernité.
- Mes compliments, Lad… Alyssa. Ce thé est divin.
Les félicitations pourtant sincères manquaient d'enthousiasme. Je n'avais pas le cœur à me montrer plus démonstratif. La fille de Sarah enchaîna rapidement sur son état et l'avancée de ses études. A dire vrai, elle n'en dit pas grand chose, seulement que l'année s'annonçait intéressante, mais elle ne précisa pas en quoi. Il me semblait qu'elle suivait un cursus de droit. Ou bien était-ce médecine ? J'avais d'ordinaire une bonne mémoire, mais sur l'instant elle me faisait défaut.
J'avais tellement l'habitude d'échanger des banalités que je fus pris de court lorsqu'elle me retourna la question. C'était pourtant attendu, mais en vérité je ne savais simplement pas quoi lui répondre. Je me voyais mal vider mon sac de but en blanc, mais je n'étais pas non plus un menteur ni un hypocrite, quand bien même je prenais sur moi en bonne compagnie pour retenir ma langue acerbe. Plusieurs secondes s'écoulèrent en silence, le regard rivé sur ma tasse dans une expression contemplative, avant que je ne trouvasse les mots justes.
- Eh bien, j'ai connu mieux, mais je ne suis pas le plus à plaindre. Enfin, dernièrement j'ai de quoi m'occuper avec l'ouverture récente du conservatoire.
J'avais en effet investi pour réhabiliter un ancien complexe éducatif en conservatoire, qui avait ouvert au printemps après de longs mois de travaux. En tant que directeur, son administration me prenait du temps, mais j'avais aussi parfois le plaisir de donner quelques cours. De quoi me changer les idées… Plus que ne le faisait actuellement cette conversation dans laquelle je me trouvais moi-même bien fade, l'esprit préoccupé par les malheurs de ma meilleure amie.... Mon regard se porta sur une fenêtre. Jess me fuyait lorsque nous n'étions pas en conflit, et mon inquiétude pour elle sapait la majeure partie de mes forces. Il m'en restait bien peu pour affronter le reste.
J'écris en #00cc66
Mitsutsuki Alyssa#107273#107273#107273
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Sam 12 Nov 2022 - 12:04
De rien et je vous remercie. Cela faisait un moment que je n'avais pas reçu d'éloge concernant la préparation du thé.
Je le sentais une pointe agacé d'une part et surtout fatigué de l'autre. Même pour un vampire, Raphaël semblait exténué. Je ne savais pas ce qui se passait pour lui, mais il devrait prendre le temps de se ressourcer, ses corvées le tuerai à force. C'était devenu une seconde nature ou peut-être dû à l'éducation de mère, je devenais observatrice et je cherchais à comprendre l'état des émotions et des ressentis des personnes en face de moi. Les comportements pouvaient en dire parfois bien plus que les mots. Dans le cas présent, il ne le cachait pas ou alors maladroitement, mais il était claire qu'il ne voulait pas s'attarder dessus alors je n'irai pas gratter la surface. Néanmoins, j'espère que je saurais lui être verbalement réconfortante.
Raphaël, je ne chercherai pas à vous mettre au pied du mur, mais vous semblez exténué et préoccupé. Après cette entrevue avec mère, je me permets de vous conseiller du repos et de vous ressourcer. Vous semblez en avoir fortement besoin. Ce thé n'est hélas une solution temporaire. N'hésitez pas à demander de l'aide, ce n'est pas une honte. Je vous conseille de le faire avant de comme les gens du peuple le disent si bien "péter les plombs".
Je gardais le visage serein et bienveillante. Je n'étais peut-être pas proche de lui, je ne chercherai pas à lui mettre les bâtons dans les roues pour autant. Il me parlait brièvement du conservatoire qu'il avait récemment ouvert. Je savais bien que c'était en un sens pour détourner l'attention alors j'allais me prêter au jeu pour ne pas le mettre mal à l'aise.
Oui, j'en ai entendu parler au sein même de la faculté entre étudiant. Je vous souhaite de réussir cet objectif. J'ai aussi entendu dire que vous jouez à la fois le rôle de directeur et de professeur. Je vous envie Raphaël.
Je n'en disais pas plus. Cette possibilité de pouvoir agir et faire des choses de mon propre gré n'était pas chose acquise. Je n'avais droit de faire qu'après approbation de mère et plus encore, elle se refusait à me donner des responsabilités parce que je n'étais pas prête ou trop jeune à son regard. J'étais cependant une réelle impatiente qui voulait se montrer utile ou prouver ma valeur. C'était marrant car je répondais moi-même à cette question, si j'étais capable de réfléchir à ceci d'une vision enfantine, alors mère avait raison de ne pas me laisser prendre des responsabilités.
Il était repartit dans ses pensées, il était vraiment ailleurs. J'avouais que je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas doué pour réconforter, en général j'étais celle qu'on réconfortait. Et là encore, je n'étais pas non plus la personne vers qui on pourrait se reposer sur l'épaule. Tant pis, il fallait agir et tant pis encore pour l'étiquette, je me ferai surement réprimander par mère. Je décidais d'agir comme une humaine au sein du manoir juste pour cette fois, bien que ça fait bien la ... je ne compte plus que je le faisais. L'éducation humaine et ou du peuple restait à minima comme parasite dans tous ce qui m'était enseigné, mais si je savais en tirer le meilleur cela devrait aller. Je posais délicatement ma tasse de thé sans un bruit et me levais marchant vers Raphaël. Celui-ci avait toujours le regard perdu vers la fenêtre et je vins l'enlacer dans mes bras doucement. Quand Nath avait fait ça avec moi, je m'étais senti mieux juste après alors ça devrait l'aider aussi. J'espère.
Ca va aller, ça va s'arranger. Tenez pas rigueur de ma façon déplacé de réconforter, profiter juste de ce moment pour lâcher prise rien qu'un peu et ça ira mieux vous verrez. Si vous voulez vous confier, je serai toute ouïe, mais vous préfèrerez surement quelqu'un avec qui vous avez des affinités.
Je ne savais pas si cela allait marcher. Il pouvait tout aussi bien mal le prendre ou me repousser. J'en étais consciente d'autant plus que nos échanges relevaient plus de la bonne étiquette et de savoir-vivre et savoir-être que de naturel. M'enfin à l'actuel, je bravais la bonne étiquette pour essayer de venir en aide. Et puis il n'y avait personne à part mère dans son bureau et les servantes ici et là dans le manoir. J'espérais qu'elle n'écoutait pas d'une ouïe fine où alors elle savait à mes paroles ce que j'étais en train de faire.
Je le sentais une pointe agacé d'une part et surtout fatigué de l'autre. Même pour un vampire, Raphaël semblait exténué. Je ne savais pas ce qui se passait pour lui, mais il devrait prendre le temps de se ressourcer, ses corvées le tuerai à force. C'était devenu une seconde nature ou peut-être dû à l'éducation de mère, je devenais observatrice et je cherchais à comprendre l'état des émotions et des ressentis des personnes en face de moi. Les comportements pouvaient en dire parfois bien plus que les mots. Dans le cas présent, il ne le cachait pas ou alors maladroitement, mais il était claire qu'il ne voulait pas s'attarder dessus alors je n'irai pas gratter la surface. Néanmoins, j'espère que je saurais lui être verbalement réconfortante.
Raphaël, je ne chercherai pas à vous mettre au pied du mur, mais vous semblez exténué et préoccupé. Après cette entrevue avec mère, je me permets de vous conseiller du repos et de vous ressourcer. Vous semblez en avoir fortement besoin. Ce thé n'est hélas une solution temporaire. N'hésitez pas à demander de l'aide, ce n'est pas une honte. Je vous conseille de le faire avant de comme les gens du peuple le disent si bien "péter les plombs".
Je gardais le visage serein et bienveillante. Je n'étais peut-être pas proche de lui, je ne chercherai pas à lui mettre les bâtons dans les roues pour autant. Il me parlait brièvement du conservatoire qu'il avait récemment ouvert. Je savais bien que c'était en un sens pour détourner l'attention alors j'allais me prêter au jeu pour ne pas le mettre mal à l'aise.
Oui, j'en ai entendu parler au sein même de la faculté entre étudiant. Je vous souhaite de réussir cet objectif. J'ai aussi entendu dire que vous jouez à la fois le rôle de directeur et de professeur. Je vous envie Raphaël.
Je n'en disais pas plus. Cette possibilité de pouvoir agir et faire des choses de mon propre gré n'était pas chose acquise. Je n'avais droit de faire qu'après approbation de mère et plus encore, elle se refusait à me donner des responsabilités parce que je n'étais pas prête ou trop jeune à son regard. J'étais cependant une réelle impatiente qui voulait se montrer utile ou prouver ma valeur. C'était marrant car je répondais moi-même à cette question, si j'étais capable de réfléchir à ceci d'une vision enfantine, alors mère avait raison de ne pas me laisser prendre des responsabilités.
Il était repartit dans ses pensées, il était vraiment ailleurs. J'avouais que je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas doué pour réconforter, en général j'étais celle qu'on réconfortait. Et là encore, je n'étais pas non plus la personne vers qui on pourrait se reposer sur l'épaule. Tant pis, il fallait agir et tant pis encore pour l'étiquette, je me ferai surement réprimander par mère. Je décidais d'agir comme une humaine au sein du manoir juste pour cette fois, bien que ça fait bien la ... je ne compte plus que je le faisais. L'éducation humaine et ou du peuple restait à minima comme parasite dans tous ce qui m'était enseigné, mais si je savais en tirer le meilleur cela devrait aller. Je posais délicatement ma tasse de thé sans un bruit et me levais marchant vers Raphaël. Celui-ci avait toujours le regard perdu vers la fenêtre et je vins l'enlacer dans mes bras doucement. Quand Nath avait fait ça avec moi, je m'étais senti mieux juste après alors ça devrait l'aider aussi. J'espère.
Ca va aller, ça va s'arranger. Tenez pas rigueur de ma façon déplacé de réconforter, profiter juste de ce moment pour lâcher prise rien qu'un peu et ça ira mieux vous verrez. Si vous voulez vous confier, je serai toute ouïe, mais vous préfèrerez surement quelqu'un avec qui vous avez des affinités.
Je ne savais pas si cela allait marcher. Il pouvait tout aussi bien mal le prendre ou me repousser. J'en étais consciente d'autant plus que nos échanges relevaient plus de la bonne étiquette et de savoir-vivre et savoir-être que de naturel. M'enfin à l'actuel, je bravais la bonne étiquette pour essayer de venir en aide. Et puis il n'y avait personne à part mère dans son bureau et les servantes ici et là dans le manoir. J'espérais qu'elle n'écoutait pas d'une ouïe fine où alors elle savait à mes paroles ce que j'étais en train de faire.
Raphaël de La Roche#107289#107289#107289#107289#107289#107289#107289
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 4 Déc 2022 - 12:27
Complètement absorbé par la contemplation du domaine Ryan à travers les carreaux limpides, je fis un instant abstraction de ce qui m'entourait, uniquement tourné vers mes pensées et mon ressenti intérieur. Aussi ne fis-je pas attention au regard investigateur d'Alyssa. Ce fut pourquoi sa réplique me prit au dépourvu. Ma tête se tourna vers elle, mes yeux clignant une fois, interloqué par son intervention. Je ne m'attendais pas à tant de sollicitude de sa part, et encore moins de justesse dans son analyse. Je gardai un instant la bouche entrouverte, pris de cours, avant de baisser le regard sur la table basse, un léger rictus sur les lèvres.
- Je ne vous savais pas si psychologue, avançai-je dans une tentative maladroite d'humour. Je vous remercie pour votre sollicitude. C'est… gentil de vous inquiéter pour moi, mais heureusement je suis bien entouré, malgré la disparition de Junya. Il me reste Kevin, en plus de ma propre famille.
J'omis volontairement Jess, qui avait mieux à faire que de s'inquiéter pour moi et me soutenir. Si elle pouvait remonter la pente et revenir à la lumière, ce serait déjà un soulagement en soi. Je pris une autre gorgée de thé alors qu'elle commentait l'ouverture du conservatoire. J'haussai un sourcil lorsqu'elle mentionna son envie pour moi, et je lui jetai un regard par dessus ma tasse.
- Chère Alyssa, je vous assure que ma vie n'a rien pour être enviée.
Cette phrase m'avait échappé, un témoignage spontané et incontrôlé d'un cœur usé par les fatalités du sort. Je me raclai la gorge pour chasser le malaise qui me gagnait en réalisant cela et je tournai de nouveau mon regard sur la fenêtre. Tant pis. J'avais parlé avec sincérité, au moins. Depuis une trentaine d'années, ma vie n'était qu'un enchaînement de malheurs entrecoupés de courts instants de joie et d'insouciance. Elle idéalisait certainement ma vie actuelle. Certes, j'avais entrepris d'ouvrir un conservatoire, j'en assurais la direction en même temps que je donnais des cours, à côté de ma vie d'écrivain, de bras droit, et de meilleur ami dévoué qui peinait à soulager Jess de sa peine. En vérité ce conservatoire était un exutoire, un moyen de déverser ces énergies négatives en m'abîmant dans sa gestion, pour ne plus penser, l'espace d'un bref moment, aux obligations extérieures.
Un contact physique m'arracha brutalement à cette introspection. Surpris, je me raidis dans l'instant, puis mes paupières clignèrent plusieurs fois alors que je cherchais à comprendre ce qu'il se passait. Je constatai alors qu'Alyssa avait quitté son siège, et qu'elle s'adressait à moi dans le creux de l'oreille, d'une voix douce et réconfortante. Je restai figé comme une statue, interdit, incapable de prononcer le moindre mot, tant la situation me dépassait. Une part de moi, sensible aux convenances, voulait la repousser, soucieuse de mon image, tandis que l'autre, meurtrie par les événements, souhaitait juste se laisser aller. Les deux se confrontaient et s'annulaient mutuellement. Il en résultait une absence totale de réaction pendant de nombreuses secondes.
Après un instant qui me parut durer une éternité, je me secouai intérieurement, motivé par un bruit de pas qui se rapprochait. Je posai une main sur le bras de la jeune fille, doucement mais fermement, et exerçai une légère pression.
- Alyssa…
Je ne souhaitais pas la repousser brusquement, aussi l'enjoignais-je délicatement à se dégager d'elle-même, de préférence avant que la servante ne traversât la pièce et assistât à la scène.
- C'est très louable de votre part de vouloir me réconforter… Mais pensez à demander la permission avant d'enlacer quelqu'un ainsi, lorsque vous n'êtes pas assez proche pour le faire en toute légitimité. Cela pourrait être vraiment mal reçu. Et perçu.
Je ne pouvais bien évidemment pas m'empêcher de penser à l'image que renverrait cette situation. Une jeune vampire, fille adoptive de la nouvelle cheffe de clan par intérim, qui enlaçait un autre vampire bien plus vieux qu'elle… Nous ne tenions pas compte de l'âge de la même façon que les humains, mais il y avait tout de même des limites. Je lui adressai néanmoins un maigre sourire.
- J'apprécis l'aide que vous me proposez. Mais je ne vois pas en quoi vous pourriez agir. Ma vie est pavée d'expériences malheureuses qui vous sont inconnues, et heureusement, car vous êtes encore jeune. Je ne vous souhaite pas le moins du monde ne serait-ce qu'un dixième de ces peines… même si certaines font partie de la vie et ne sauraient être éternellement évitées.
Nous n'étions pas toujours en bons termes, et elle avait le don de m'agacer, mais elle n'en restait pas moins une jeune âme innocente et insouciante, qui méritait de vivre heureuse par son empathie et son désir ardent de changer le monde en bien. Une pensée incongrue me traversa l'esprit, me laissant quelque peu songeur… Car quelque part, elle me faisait un peu penser à moi-même, dans une version plus jeune. Je faisais preuve de la même insouciance à l'époque, en harmonie avec mon jumeau -mais avec un plus grand respect de l'étiquette. Nous nous sentions tellement vivants, invulnérables… Jusqu'à ce que la vie nous séparât pour toujours.
J'écris en #00cc66
Mitsutsuki Alyssa#107290#107290#107290
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Dim 4 Déc 2022 - 14:42
Je l'écoutais et le voyait réagir à tant de gentillesse de ma part. Il faut dire que je le surprenais. Du moins c'est ce qu'il laissait paraître de mes interventions. Ais-je vraiment l'étiquette de la fille égoïste et immature de Sarah ? Je notais néanmoins l'effet de mon intervention, il semblait moins tendu même si s'était infime. Aurais-je vu juste dans la façon de dire et faire ? J'avouais que j'avais des grands doutes à ce sujet et sa tentative maladroite de briser la glace me fit rire. M'enfin, je ne pouvais pas briser l'étiquette alors disons plutôt que le rire fut étouffé de ma mains sur mes lèvres.
Et pourtant, ce n'est pas la finalité de mes études. Vous aurais-je surpris ? Bien, c'est bon à savoir que vous êtes entouré. M'enfin, vous avez grand intérêt à vous ressourcer.
Je le suivis dans sa tentative maladroite pour ne pas le laisser échouer dans sa tentative. C'était un non-dit, mais disons que je le menaçais de devenir à nouveau agaçante s'il ne prenait pas un peu de repos. Il était pour autant toujours avec ce poids sur les épaules. Je compris rapidement que ce pourquoi je l'enviais était son calvaire. A ce niveau, je ne comprenais pas. Pourquoi faire ces choses si cela était une partie des choses qui plombait son moral ? C'était peut-être quelque chose de plus profond. Puis je réfléchis d'avantage. Alors que je le réconfortais dans mes bras et qu'il avait exactement le même type de réaction que mère au début, je savais qu'il se battait avec lui-même ne sachant comment réagir. Finalement l'étiquette prit le dessus à l'approche d'une servante, ce qui mit fin au câlin. Je pris une remarque censé pour l'étiquette et pourtant c'était double tranchant car si je ne l'avais pas fait toute tentative de réconfort serai vains.
Je le conçois, mais me voulant bienveillante et étant à court d'idée, vous laissez vous poser contre mon épaule était la meilleure solution. Je pense qu'à ce moment présent c'est l'étiquette qui vous a sauver de ne pas lâcher prise.
Je fis un léger coin d'œil en direction de la servante qui passais et aussi j'espérais bien faire comprendre que j'avais compris son dilemme intérieur au moment où je le réconfortais. Décidemment les vampires avaient vraiment un soucis pour exprimer leurs réels émotions. Cela les empêchaient parfois d'agir de façons plus adapter à une situation. Heureusement, je n'avais pas ce problème car j'étais très émotive. et c'était là mon propre problème car je devais apprendre à les réprimer. Je souris à ses dernières paroles avant d'y répondre à nouveau.
Cessez de dicter votre interprétation sur le fait que vous êtes plus vieux. Certes vous avez de l'expérience, vous avez vécu des choses que je n'ai pas vécu, certes. Cependant, malgré ma jeunesse, j'ai eu mon propre lot de malheurs que vous n'avez pas vécu. Je sais que vous êtes au courant dans les grandes lignes de mon histoire, ce n'est un secret pour personne. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut vivre avec. Apprendre des erreurs s'il y en a eu pour s'améliorer pour éviter de la refaire et trouver un solution. Cela vaut pour tout le monde, même vous. Comme je l'ai dit, même si je ne suis pas la bonne personne, rien ne vous empêche de demander de l'aide pour alléger le poids sur vos épaules. Vous avez d'autre personne dans votre entourage.
Je terminais dans ma réflexion pour comprendre quel problème pouvait autant l'atteindre et pourtant cela ne pouvait pas être ce qu'il avait décidé d'entreprendre, ni même les obligations vis à vis du clan car cela faisait un bon moment qu'il effectuait les tâches confier donc rien d'insurmontable non plus ... Oh... Il n'était pas si fermé émotionnellement en réalité, il se cache. Je ne connaissais pas tout le monde, mais j'étais assez observatrice et il est vrai qu'il y avait une personne avec qui Raphaël est proche de base et qu'il avait omis cette personne lorsqu'il a cité toutes les personnes qui l'entoure. Décidément, les vampires... enfin les hommes pour le coup. Cet idiot devant moi et oui pour une fois je n'étais pas l'idiote de l'histoire, ça faisait du bien d'échanger les rôles pour une fois. Je fis un sourire bienveillant et posa ma main sur une de ses épaules pour capter son attention et avoir un regard, les yeux dans les yeux.
Parlez-lui et oubliez votre étiquette de noble pour une fois. Je pense que vous serez vraiment écouté et d'un meilleur soutient pour elle. Laissez les émotions prendre les devants, je pense que ça pourrait la surprendre et elle appréciera. Et aussi vous pourrez vraiment l'aider peut importe ce que c'est. Si ça ne marche pas la première fois ce n'est pas grave. Réessayez encore et encore. Vous réussirez.
Je retirais ensuite ma main et reprit place dans mon fauteuil. Je pris une nouvelle gorgé de thé. Je profitais des arômes parvenant à mon nez. Ce moment avec Raphaël était en un sens amusant. Je le voyais sous un autre jour et cela allait peut-être permettre de se comprendre lui et moi.
Et pourtant, ce n'est pas la finalité de mes études. Vous aurais-je surpris ? Bien, c'est bon à savoir que vous êtes entouré. M'enfin, vous avez grand intérêt à vous ressourcer.
Je le suivis dans sa tentative maladroite pour ne pas le laisser échouer dans sa tentative. C'était un non-dit, mais disons que je le menaçais de devenir à nouveau agaçante s'il ne prenait pas un peu de repos. Il était pour autant toujours avec ce poids sur les épaules. Je compris rapidement que ce pourquoi je l'enviais était son calvaire. A ce niveau, je ne comprenais pas. Pourquoi faire ces choses si cela était une partie des choses qui plombait son moral ? C'était peut-être quelque chose de plus profond. Puis je réfléchis d'avantage. Alors que je le réconfortais dans mes bras et qu'il avait exactement le même type de réaction que mère au début, je savais qu'il se battait avec lui-même ne sachant comment réagir. Finalement l'étiquette prit le dessus à l'approche d'une servante, ce qui mit fin au câlin. Je pris une remarque censé pour l'étiquette et pourtant c'était double tranchant car si je ne l'avais pas fait toute tentative de réconfort serai vains.
Je le conçois, mais me voulant bienveillante et étant à court d'idée, vous laissez vous poser contre mon épaule était la meilleure solution. Je pense qu'à ce moment présent c'est l'étiquette qui vous a sauver de ne pas lâcher prise.
Je fis un léger coin d'œil en direction de la servante qui passais et aussi j'espérais bien faire comprendre que j'avais compris son dilemme intérieur au moment où je le réconfortais. Décidemment les vampires avaient vraiment un soucis pour exprimer leurs réels émotions. Cela les empêchaient parfois d'agir de façons plus adapter à une situation. Heureusement, je n'avais pas ce problème car j'étais très émotive. et c'était là mon propre problème car je devais apprendre à les réprimer. Je souris à ses dernières paroles avant d'y répondre à nouveau.
Cessez de dicter votre interprétation sur le fait que vous êtes plus vieux. Certes vous avez de l'expérience, vous avez vécu des choses que je n'ai pas vécu, certes. Cependant, malgré ma jeunesse, j'ai eu mon propre lot de malheurs que vous n'avez pas vécu. Je sais que vous êtes au courant dans les grandes lignes de mon histoire, ce n'est un secret pour personne. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut vivre avec. Apprendre des erreurs s'il y en a eu pour s'améliorer pour éviter de la refaire et trouver un solution. Cela vaut pour tout le monde, même vous. Comme je l'ai dit, même si je ne suis pas la bonne personne, rien ne vous empêche de demander de l'aide pour alléger le poids sur vos épaules. Vous avez d'autre personne dans votre entourage.
Je terminais dans ma réflexion pour comprendre quel problème pouvait autant l'atteindre et pourtant cela ne pouvait pas être ce qu'il avait décidé d'entreprendre, ni même les obligations vis à vis du clan car cela faisait un bon moment qu'il effectuait les tâches confier donc rien d'insurmontable non plus ... Oh... Il n'était pas si fermé émotionnellement en réalité, il se cache. Je ne connaissais pas tout le monde, mais j'étais assez observatrice et il est vrai qu'il y avait une personne avec qui Raphaël est proche de base et qu'il avait omis cette personne lorsqu'il a cité toutes les personnes qui l'entoure. Décidément, les vampires... enfin les hommes pour le coup. Cet idiot devant moi et oui pour une fois je n'étais pas l'idiote de l'histoire, ça faisait du bien d'échanger les rôles pour une fois. Je fis un sourire bienveillant et posa ma main sur une de ses épaules pour capter son attention et avoir un regard, les yeux dans les yeux.
Parlez-lui et oubliez votre étiquette de noble pour une fois. Je pense que vous serez vraiment écouté et d'un meilleur soutient pour elle. Laissez les émotions prendre les devants, je pense que ça pourrait la surprendre et elle appréciera. Et aussi vous pourrez vraiment l'aider peut importe ce que c'est. Si ça ne marche pas la première fois ce n'est pas grave. Réessayez encore et encore. Vous réussirez.
Je retirais ensuite ma main et reprit place dans mon fauteuil. Je pris une nouvelle gorgé de thé. Je profitais des arômes parvenant à mon nez. Ce moment avec Raphaël était en un sens amusant. Je le voyais sous un autre jour et cela allait peut-être permettre de se comprendre lui et moi.
Raphaël de La Roche#107304#107304#107304#107304#107304#107304#107304
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Sam 31 Déc 2022 - 2:17
Enfin, elle conservait des manies impulsives, certes bienveillantes, mais parfois déplacées, comme cette étreinte qu'elle m'avait accordée. Je ne pouvais pas dire que son geste me déplaisait foncièrement, car j'y avais trouvé un certain réconfort, quelque part. Mais en public, ce n'était pas convenable. Son commentaire qui survint après le mien ne me surprit guère, et je ne pouvais même pas la contredire. L'étiquette m'avait certainement retenu -et l'orgueil aussi, sans doute. Je hochai simplement la tête pour signifier que je comprenais son geste, même si je le désapprouvais en partie. Je notai le clin d'oeil au passage de la servante. La jeune fille commençait à me connaître et se souvenait que je portais un intérêt particulier à la bienséance. J'espérais sincèrement que l'employée de maison n'avait rien vu, ou saurait tenir sa langue, par respect pour nos deux personnes.
Ma congénère me livra ensuite une leçon de morale sur les expériences en dépit du jeune âge. Je retins un soupir excédé. Bien sûr qu'elle avait traversé son lot d'épreuves, dont certaines m'échappaient. J'avais grandi dans un foyer chaleureux, choyé par mes parents et ma fratrie, ce dont elle avait été privée avec grande cruauté -une situation d'autant plus incompréhensible chez les vampires car les naissances étaient rares. Je ne pouvais pas saisir pleinement le ressenti d'une enfant abandonnée par ses parents. Mais en contrepartie, elle entrait à peine dans l'âge adulte, avec toutes les découvertes qui en découlaient, et notamment celles du coeur. Mais je me gardai bien de surenchérir. Au fond, quelle importance ? Je risquais plus de ranimer un conflit que de lui faire comprendre mon point de vue.
- Apprendre de ses erreurs, je ne vous donnerai pas tort. Mais c'est loin d'être aussi simple. Il y a des événements qui s'abattent sur vous sans que vous n'ayez aucune emprise, aucun moyen d'y remédier…
Les malheurs de ma vie se succédaient devant mes yeux. De quelles erreurs aurais-je pu apprendre ? En avais-je seulement fait qui méritaient d'être corrigée, évitée ? Du côté de Jess, peut-être… Mon vrai regret était ne n'avoir pas su la préserver de ce drame. Je poussai un soupir las. Là encore, je ne savais pas comment lui faire comprendre ce que je voulais dire, et je ne me sentais pas la force de trouver les mots justes. Je relevai la tête en sentant sa main sur mon épaule. Son regard bienveillant accrocha le mien avant qu'elle ne reprit la parole. Je commençai par froncer les sourcils, avant d'écarquiller les yeux à la fin de sa seconde phrase.
- Que… Comment avez-vous…
Je restai coi de surprise même lorsqu'elle eut regagné son siège. Je me contentai de l'observer en silence, muet de stupeur, pendant plusieurs secondes. Comment avait-elle compris? Qu'avait-elle vraiment compris au juste ? Sarah lui avait sans doute livré quelques informations à mon sujet, ou Alyssa avait-elle tendu suffisamment l'oreille aux commérages, mais… Elle ne pouvait assurément pas savoir de qui il s'agissait, ni de quoi il en retournait réellement… non ?
- Je…
Mon regard scrutait le sien à la recherche d'indices, mais rien ne me venait. Elle avait au moins compris qu'il y avait une femme dans l'histoire et que je m'efforçais de la soutenir. Alyssa manquait néanmoins d'informations sur ma proximité avec Jess. Cela faisait bien longtemps qu'en discussion privée nous laissions l'étiquette au placard. Je finis par secouer la tête et me laisser prendre au jeu.
- ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus d'étiquette entre elle et moi. Mais ce n'est pas le problème. Vos conseils ne sont pas faux en soi, mais… Elle refuse mon aide. ça fait longtemps que j'essaie. Mais il faut se rendre à l'évidence. On ne peut pas sauver une âme qui ne veut pas l'être.
Laisser les émotions prendre les devant ? Elles s'exprimaient bien plus en sa présence qu'avec n'importe qui d'autres, et rien n'avait pu la raisonner, ou la secouer suffisamment jusque là. Du moins pas assez à mon sens pour la voir sortir enfin la tête de l'eau. Je ne voyais pas comment je pouvais laisser encore plus libre cours à mes émotions, en dehors de… Il y avait bien des ressentis que je gardais pour moi depuis quatre ans, cependant… Je secouai la tête. Non. C'était inconcevable. La décence me l'interdisait. J'adressai à Alyssa un bref sourire.
- Je vous remercie pour l'aide que vous souhaitez m'apporter, ça me touche vraiment. Mais… Je secouai à nouveau la tête avec un rictus amer. La situation est bien trop complexe pour être solvable si facilement. Et ce n'est pas votre rôle.
Mes arguments étaient bancales, j'en avais conscience. La vérité, c'était que j'avais de plus en plus de difficulté à contenir ces émotions qui ne cessaient de me tourmenter, en plus de la situation de ma meilleure amie et de mon propre deuil. Alors c'était plus facile de les emmurer avec des barrières de mots vides de sens. Je ne trouvais plus que ça pour me protéger.
J'écris en #00cc66
Mitsutsuki Alyssa#107305#107305#107305
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Lun 2 Jan 2023 - 3:12
Il répondit à mes déclarations et pour certaines qui pouvaient être surprenant pour lui. Il n'avait pas tord au sujet d'apprendre ses erreurs et que certains aléa n'était pas de notre ressort, je ne pouvais que lui donner raison sur ce point, il suffisait d'accepter et la encore ce n'était pas forcément aussi facile non plus. Le pauvre était dans un dilemme des plus simples à comprendre mais des plus complexe à s'en défaire. Il allait peut être devoir faire un choix à contre coeur si les éléments tiers ne lui devenait pas favorable...
Vous n'avez pas tord. Tout comme il est difficile de les accepter même si nous faisons avec.
Puis ce fut sa surprise qui intérieurement me fit rire. Ais-je à ce point toucher dans le mille ? Je pense que je devrais faire ça plus souvent mais avec les bonnes personnes aussi. Je l'imaginais à sa tête qu'il se demandait comment j'avais su, si mère m'avait appris des choses ou pire encore et le plus probable que je sois du genre à écouter aux portes. Il n'en était rien, en réalité s'était écrit sur son visage, des éléments qui ne sont un secret pour personne, le faire parler un peu, un peu de jujote et de l'observation. Il faut que je garder cette atout secret autant que possible. Peut-être une qualité en devenir ?
Ce que je sais importe peu. La personne qui a des soucis actuellement c'est vous et non moi. Les femmes sont à la fois simple et complexe, un homme ne peut pas forcement le comprendre et même si vous aviez des siècles supplémentaire. C'est un fait élémentaire. Ne lâchez pas prise sinon elle pourrait être définitivement perdu. Vous êtes surement sa dernière épaule mais elle n'est pas prête pour autant. Patience. J'en reviens pas de dire ça moi l'impulsive... Et je vous vois refuser des pensées à secouer la tête, acceptez les soyez en accord avec vous même. C'est surement un élément important pour résoudre ou démêler un soucis. Peut-être est ce même cette raison que vous refusez qui cause tout ceci.
Je repris une gorger de mon breuvage. Il était certains que j'avais muri, je me faisais peur à moi même autant que je pouvais le surprendre et lui adressa un sourire pour répondre au sien. Il me remercia pour mes conseil et me déclarant ce que je savais déjà que je n'étais pas la personne à qui tout confesser, il me demanda à sa façon de bien gentiment aller bouler ailleurs.
Aucun soucis, mais que ce soit vous ou votre amie... refuser l'aide qu'on vous apporte de la part de personne au grand coeur juste par fierté risque de vous déplaire si cela s'en mêle un jour. J'ai refusé tout aide à l'époque à faire la même tête de lard camouflé que vous actuellement et pardonnez mon langage de roturière il a tendance à ressortir lorsque je n'ai pas les mots correctes pour m'exprimer. Cette aide m'a mise des coups de pieds au cul de façon verbal et physique d'un certain point de vue j'ai fini par ravaler ma fierté, accepté, pardonner à moi même, m'attacher aujourd'hui je suis sa fille. Cela n'a rien à voir avec votre histoire, mais si on l'adapte à la votre ou à celle de votre amie, voir au deux... Rassurez vous je ne suis pas celle qui s'en mêlera, je pense l'avoir déjà assez fais par mes conseils et peut être même je pense vous avoir permis de comprendre enfin, mais c'est à vous de faire le pas.
Je regardais alors dans ma tasse à moitié vide avant de me détendre un peu. Je devais être sensiblement agacer de le voir nier quelque chose, alors qu'on pouvait en faire de même avec moi. Je repris alors une dernière fois la parole afin d'apaiser l'instant.
Ne vous inquiétez pas, cette discussion vous met surement au pied du mur, elle n'est pas des plus agréable parce que un sujet critique a été abordé. Mais lorsque vous quitterez le manoir, vous vous direz que la discussion était probablement absurde. Qu'une gamine de mon âge ridicule n'a dit des choses que par pur hasard, que je vous agace parce que je me suis mêlé de quelque chose qui ne me regarde pas. Cependant, vous vous sentirez libérer d'un gros poids et peut être même que le sommeil sera reposant cette nuit.
Je clôturais le débat sur son soucis, car nous en avions dit assez pour aujourd'hui, il devait être mentalement fatigué maintenant et il devait digérer cette conversation pour être en mesure de voir ce qui lui était jusqu'ici invisible. Je pensais bien avoir fait une bonne action aujourd'hui bien que ce n'était pas le but initial. Mais inconsciemment il m'avait demandé mon aide. J'avais cependant peut-être creuser trop profondément d'un coup, mais ce n'était peut être pas une mauvaise chose, il y aurait surement une évolution plus rapide. Peut-être devrais-je discrètement surveiller leur avancé de loin dans les semaines à venir. Je pourrais aider au mieux si jamais on me sollicite.
Vous n'avez pas tord. Tout comme il est difficile de les accepter même si nous faisons avec.
Puis ce fut sa surprise qui intérieurement me fit rire. Ais-je à ce point toucher dans le mille ? Je pense que je devrais faire ça plus souvent mais avec les bonnes personnes aussi. Je l'imaginais à sa tête qu'il se demandait comment j'avais su, si mère m'avait appris des choses ou pire encore et le plus probable que je sois du genre à écouter aux portes. Il n'en était rien, en réalité s'était écrit sur son visage, des éléments qui ne sont un secret pour personne, le faire parler un peu, un peu de jujote et de l'observation. Il faut que je garder cette atout secret autant que possible. Peut-être une qualité en devenir ?
Ce que je sais importe peu. La personne qui a des soucis actuellement c'est vous et non moi. Les femmes sont à la fois simple et complexe, un homme ne peut pas forcement le comprendre et même si vous aviez des siècles supplémentaire. C'est un fait élémentaire. Ne lâchez pas prise sinon elle pourrait être définitivement perdu. Vous êtes surement sa dernière épaule mais elle n'est pas prête pour autant. Patience. J'en reviens pas de dire ça moi l'impulsive... Et je vous vois refuser des pensées à secouer la tête, acceptez les soyez en accord avec vous même. C'est surement un élément important pour résoudre ou démêler un soucis. Peut-être est ce même cette raison que vous refusez qui cause tout ceci.
Je repris une gorger de mon breuvage. Il était certains que j'avais muri, je me faisais peur à moi même autant que je pouvais le surprendre et lui adressa un sourire pour répondre au sien. Il me remercia pour mes conseil et me déclarant ce que je savais déjà que je n'étais pas la personne à qui tout confesser, il me demanda à sa façon de bien gentiment aller bouler ailleurs.
Aucun soucis, mais que ce soit vous ou votre amie... refuser l'aide qu'on vous apporte de la part de personne au grand coeur juste par fierté risque de vous déplaire si cela s'en mêle un jour. J'ai refusé tout aide à l'époque à faire la même tête de lard camouflé que vous actuellement et pardonnez mon langage de roturière il a tendance à ressortir lorsque je n'ai pas les mots correctes pour m'exprimer. Cette aide m'a mise des coups de pieds au cul de façon verbal et physique d'un certain point de vue j'ai fini par ravaler ma fierté, accepté, pardonner à moi même, m'attacher aujourd'hui je suis sa fille. Cela n'a rien à voir avec votre histoire, mais si on l'adapte à la votre ou à celle de votre amie, voir au deux... Rassurez vous je ne suis pas celle qui s'en mêlera, je pense l'avoir déjà assez fais par mes conseils et peut être même je pense vous avoir permis de comprendre enfin, mais c'est à vous de faire le pas.
Je regardais alors dans ma tasse à moitié vide avant de me détendre un peu. Je devais être sensiblement agacer de le voir nier quelque chose, alors qu'on pouvait en faire de même avec moi. Je repris alors une dernière fois la parole afin d'apaiser l'instant.
Ne vous inquiétez pas, cette discussion vous met surement au pied du mur, elle n'est pas des plus agréable parce que un sujet critique a été abordé. Mais lorsque vous quitterez le manoir, vous vous direz que la discussion était probablement absurde. Qu'une gamine de mon âge ridicule n'a dit des choses que par pur hasard, que je vous agace parce que je me suis mêlé de quelque chose qui ne me regarde pas. Cependant, vous vous sentirez libérer d'un gros poids et peut être même que le sommeil sera reposant cette nuit.
Je clôturais le débat sur son soucis, car nous en avions dit assez pour aujourd'hui, il devait être mentalement fatigué maintenant et il devait digérer cette conversation pour être en mesure de voir ce qui lui était jusqu'ici invisible. Je pensais bien avoir fait une bonne action aujourd'hui bien que ce n'était pas le but initial. Mais inconsciemment il m'avait demandé mon aide. J'avais cependant peut-être creuser trop profondément d'un coup, mais ce n'était peut être pas une mauvaise chose, il y aurait surement une évolution plus rapide. Peut-être devrais-je discrètement surveiller leur avancé de loin dans les semaines à venir. Je pourrais aider au mieux si jamais on me sollicite.
Raphaël de La Roche#107316#107316#107316#107316#107316#107316#107316
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 5 Fév 2023 - 12:57
Je jetai à Alyssa un regard dubitatif quant à son discours sur les femmes. Je ne partageais pas son point de vue qui tendait à séparer le genre masculin du genre féminin, comme s'il s'agissait de deux espèces différentes. Certes, les femmes étaient dotées de qualités qui manquaient bien souvent aux hommes, leur octroyant des natures promptes à la compréhension, l'empathie, l'écoute, du fait de leur plus grande sensibilité qu'elles ne reniaient pas. Cependant je ne croyais pas qu'il était impossible de les comprendre. Plutôt que d'hommes et de femmes, il s'agissait avant tout d'individus, dans toute leur simplicité et leur complexité à la fois.
Je poussai néanmoins un soupir, car elle n'avait pas tort sur le reste, même si elle n'avait aucune idée de l'ampleur de la situation. Je savais que Jess n'était pas prête, et à dire vrai, moi non plus sans doute. Mais il était de plus en plus douloureux de prendre sur moi lorsque je la voyais. Mon regard revint sur elle alors qu'elle s'identifiait à une personne au grand cœur. C'était sans doute le cas, mais elle avait au moins de l'assurance pour le dire. Je retins une grimace alors qu'elle attaquait ma fierté. Je passai outre le langage familier ; ce qui m'irritait, c'était la vérité qui se cachait derrière. Il est vrai qu'accepter des conseils de la part d'une jeune fille à peine adulte était … déroutant.
Quant à faire le pas… Mon regard se perdit dans le thé en contrebas. La dernière fois que j'avais fait un pas vers elle, la situation avait fortement dérapé, dénaturant à jamais notre amitié. Je ne savais plus comment nous qualifier aujourd'hui. Notre éternelle complicité s'était envolée en même temps que ces barrières volaient en éclat par la force de nos instincts primaires. Je ne retrouvais plus rien de notre amitié passée, et ça m'angoissait terriblement.
- Vous avez peut-être raison, dis-je enfin après un long silence.
Je pris une ultime gorgée de ma tasse avant de la reposer sur la table basse qui nous séparait. Je laissai volontairement planer le doute, ne précisant pas ce sur quoi elle avait raison, tout ou partie de son discours. Je doutai cependant d'avoir un sommeil reposant. Il était bien agité depuis quatre ans. Mes cinq sens me jouaient des tours lorsque mes paupières se fermaient. Je nous revoyais entrelacés, je l'entendais murmurer mon prénom, je percevais son odeur, je sentais sa peau sous ma paume et sa langue contre la mienne. Je n'arrivais plus à m'en défaire.
- Le temps nous le dira, ajoutai-je avec un sourire un peu forcé.
Mon regard dériva sur le dossier qui patientait sagement sur le bois massif, me rappelant la raison de ma présence ici. Pour autant, je devais prolonger l'attente jusqu'à ce que Sarah fut disponible pour me recevoir. Il devenait urgent de trouver un autre sujet de conversation pour détourner notre attention. Mon regard se posa de nouveau sur la jeune vampire.
- Vous auriez peut-être dû choisir Psychologie plutôt que Médecine. Encore que, les deux disciplines sont étroitement liées par la psychiatrie. Serait-ce là un indice sur la spécialité que vous prendrez ? D'ailleurs, je me demandais, qu'est-ce qui vous a inspiré pour choisir cette voie plutôt qu'une autre ?
Ce n'était pas un changement très fin, mais ce n'était pas mon objectif. Au moins le cheminement était logique. Ce qui était déjà bien, quand celle-ci me manquait depuis quelque temps.
J'écris en #00cc66
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|