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Dim 23 Fév 2020 - 22:07
Récolte alchimique sans soucis ?
Ft. Elämehiel
Nous étions en milieu de saison. Le printemps n’avait pas été clément, comme toujours. Entre de belles journées ensoleillées, et des jours pluvieux, les moments pour s’offrir une petite escapade forestière s'amenuisaient.
Mais plus le mois de juin approchait, et plus le soleil chassait les mauvais nuages gorgés d’eau. C’est là que Devdan se pouvait de partir en expédition pour ramasser quelques plantes, des ingrédients alchimiques pour son maître et ses collègues. En tout, il lui fallait un panier de houx, quelques églantines, des fleurs de lotus, et tout un tas de minéraux. Bref, on avait bien besoin de tout ça, les réserves descendaient à une vitesse sur les projets multiples de certains élèves, apprentis de la transmutation.
Le houx n'était pas une mince affaire dans le territoire japonais. Mais avec un peu de bon sens, on tombait vite sur ce qu’il fallait. Les églantines, on commençait à bloquer. Pas une seule à l’horizon. Rien. Nada. C’était plutôt décourageant, mais rebondissant sur l’échec, les fleurs de lotus vinrent juste après. Par chance, il était assez fier d’être tombé sur un beau groupement de nénuphars pour les cueillir. Deux objectifs sur les trois d’accomplis, il prit un peu plus de temps sur le début de mâtiné, se promenant doucement sur les sentiers battus.
Les bruits forestiers, l’odeur de la nature, tant de choses qu’il n’avait pas pu trop chercher à planifier dans ses journées. Le poids des responsabilités faisait que sortir aller ralentir son avancée dans son expertise médicale, et ses compétences de sorcier.
Cela faisait bientôt plus d’une heure qu’il marchait sans but précis, même si la recherche d'églantines commençait à se faire ressentir de nouveau. Il vira de cap, passant par quelques buissons, pour commencer à pénétrer dans la forêt, où la pente se faisait légèrement plus raide, et plus rocailleuse. Les massifs montagneux bordant toute la péninsule de Noto faisaient du territoire comme une grande cuvette, d’où la pluie ruisselait sur les flancs des grandes structures géologiques. Cependant plus il s’avançait, plus l’effort devenait important, et plus l’estomac… Grognait. Oui, l’hispano-japonais avait complètement oublié de prendre une petite collation pendant son trajet. Sur quoi allait-il compter pour se remplir la panse ? Des baies sauvages ? Pêcher en revenant sur le grand lac ? Il fouilla une dernière fois ses poches, pour retrouver une barre énergétique, une qu’il avait dû prendre de l’hôpital où il travaillait.
Il ouvrit délicatement l'emballage, révélant le contenu pour y croquer un bout. Assis sur une pierre sortante du sol rocheux, il chercha du regard une présence de son ingrédient tant recherché.
Mais plus le mois de juin approchait, et plus le soleil chassait les mauvais nuages gorgés d’eau. C’est là que Devdan se pouvait de partir en expédition pour ramasser quelques plantes, des ingrédients alchimiques pour son maître et ses collègues. En tout, il lui fallait un panier de houx, quelques églantines, des fleurs de lotus, et tout un tas de minéraux. Bref, on avait bien besoin de tout ça, les réserves descendaient à une vitesse sur les projets multiples de certains élèves, apprentis de la transmutation.
Le houx n'était pas une mince affaire dans le territoire japonais. Mais avec un peu de bon sens, on tombait vite sur ce qu’il fallait. Les églantines, on commençait à bloquer. Pas une seule à l’horizon. Rien. Nada. C’était plutôt décourageant, mais rebondissant sur l’échec, les fleurs de lotus vinrent juste après. Par chance, il était assez fier d’être tombé sur un beau groupement de nénuphars pour les cueillir. Deux objectifs sur les trois d’accomplis, il prit un peu plus de temps sur le début de mâtiné, se promenant doucement sur les sentiers battus.
Les bruits forestiers, l’odeur de la nature, tant de choses qu’il n’avait pas pu trop chercher à planifier dans ses journées. Le poids des responsabilités faisait que sortir aller ralentir son avancée dans son expertise médicale, et ses compétences de sorcier.
Cela faisait bientôt plus d’une heure qu’il marchait sans but précis, même si la recherche d'églantines commençait à se faire ressentir de nouveau. Il vira de cap, passant par quelques buissons, pour commencer à pénétrer dans la forêt, où la pente se faisait légèrement plus raide, et plus rocailleuse. Les massifs montagneux bordant toute la péninsule de Noto faisaient du territoire comme une grande cuvette, d’où la pluie ruisselait sur les flancs des grandes structures géologiques. Cependant plus il s’avançait, plus l’effort devenait important, et plus l’estomac… Grognait. Oui, l’hispano-japonais avait complètement oublié de prendre une petite collation pendant son trajet. Sur quoi allait-il compter pour se remplir la panse ? Des baies sauvages ? Pêcher en revenant sur le grand lac ? Il fouilla une dernière fois ses poches, pour retrouver une barre énergétique, une qu’il avait dû prendre de l’hôpital où il travaillait.
Il ouvrit délicatement l'emballage, révélant le contenu pour y croquer un bout. Assis sur une pierre sortante du sol rocheux, il chercha du regard une présence de son ingrédient tant recherché.
:copyright: Belzébuth
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Dim 23 Fév 2020 - 22:43
Ma tête posée contre le sol rocailleux de la montagne j'ai gardé les paupières closes un moment. Pourtant la chaleur du soleil a caressé mon poil, réchauffant mon corps exténué. J'étais restée un long moment prostrée à observer les étoiles. Je ne suis pas descendue voir les humains depuis un bout de temps. J'ai passé plus de temps à localiser et déterminer les effets des plantes, en les mastiquant, en les réduisant en bouillie et en appliquant sur des égratignures. Je me devais de parfaire ma connaissance des plantes.
Les humains me considèrent... Non, ils ne me considèrent pas. Au mieux ils m'ont brièvement croisée. Au pire ils m'ont déjà oubliée. J'ai fini par ouvrir les paupières lorsque les rayons ont décidé de s'immiscer par les failles de celles-ci. M'étirant avec la grâce d'une chèvre... Je sais pas si vous avez déjà vu une chèvre les gars. Mais ça n'a rien de gracieux. Gras, à la limite, mais gracieux... Bon moi je ne suis pas grasse donc bon.
Je bondis et saute sur le rebord. Descendant la montagne avec une aisance des plus évidentes. Je rejoins la fraîcheur de la forêt. Reprenant ici mes aises d'humaine. Je me suis habituée à cette forme, debout sur mes deux jambes, recouverte de mon opulente chevelure claire. La rosée effleure mes pieds alors que j'appuie légèrement sur la mousse au fil de mes pas.
Il est tôt. J'aime beaucoup me promener quand le matin vient de poindre. On dit d'ailleurs que le matin est le meilleur moment pour récolter les plantes et autres baies. Ramassant quelques fleurs sur le chemin glissant celles-ci dans mon épaisse crinière. Les églantines aux pétales multicolores, la finesse des fleurs de cerisier, la beauté du rouge et du rose des camélias retardataires...
Je déambulais, si certaines fleurs finiraient broyées bien vite pour servir en certaines décoctions. La plupart avaient pour but premier de décorer ma chevelure. Pour une fois que je décidais dévoiler mon apparence humaine, j'étais totalement en joie. Seule dans la nature, quelle que soit ma forme, je me sens à ma place. Je me sens bien. Je me sens libre.
Cependant je me fige. Bondissant derrière un arbre. J'ai entendu. Un truc. Un truc pas naturel. Je serre les dents et me risque à poser un regarde de l'autre côté de l'arbre. Un humain. Oh zut. Un humain. Dois-je prétendre que je suis un arbre ? Puis-je prétendre être le sol ? Ai-je le temps de me transformer et fuir à toutes pattes ?
La réponse à toutes ces questions est non. Bien que la première et la seconde puisse être tentées sans réel succès. J'inspire profondément, pensant mes grands yeux bleus aux reflets irisés de violet sur l'humain. Je me décide finalement à m'approcher, prête à détaler au moindre mouvement brusque. Chaque pas est robotique.
Je ne dois pas m'enfuir. On ne s'enfuit pas devant les gens c'est malpoli. En restant à bonne distance. Je pointe mes yeux. Puis je le pointe lui. Articulant dans leur dialecte qui m'est encore abstrait sur beaucoup de points.
« Beau. »
Bon. Nous sommes bien loin de l'éternelle approche tu as de beaux yeux tu sais. Seulement, allez traduire ça quand vous avez autant de vocabulaire dans une langue qu'un enfant. Je le fixe avec intensité. Son regard vert me rappelle l'herbe dansante de la taïga et les jeunes épines de leurs conifères. J'ai un peu moins peur. En un sens. Ce qui me met en confiance c'est son odeur. Inspirant l'air bruyamment j'ai constaté qu'il dégageait ce genre d'effluves étranges, celle des changelins, mais je dirais que c'est bien plus fort. Et bien plus nuancé.
Je ne peux pas m'empêcher de le fixer.
Et si jamais je détournais le regard ? Tenterait-il de me tuer ?
C'est ma faute en soi. Ce serait le destin. Pour m'être approchée aussi près. Qui ne serait pas mal face à moi. Avec mes grands yeux. En train de fixer comme une malpolie. Je le sais que pour eux c'est mal. Je l'ai déjà entendu de plusieurs de ces humains. Mais je ne peux pas m'en empêcher ! C'est plus fort que moi.
Je ne connais pas assez les humains. Et mes instincts de changelins qui me murmurent de m'enfuir. Autant je comprends ce qu'ils disent, tant que c'est simple. J'arrive à décrypter. Lorsque cela devient compliqué, j'ai l'impression de discuter avec des manchots enrhumés. J'inspire et j'expire, intimant à mes muscles de ne pas trembler. De toute façon, au moindre geste nocif, je pars en un clin d’œil.
Je me souviens d'une légende, qui a dit qu'autrefois nous étions humains. Comme eux. Qu'ils ont oublié qu'on existait. La curiosité est un vilain défaut qui m'habite. Un vilain défaut que j'apprécie. Il me permet de découvrir le monde en soi. En bien comme en mal. Cependant il y a quelque chose que je n'aime pas. Ne pas savoir si cela est bien, ou mal.
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Dim 23 Fév 2020 - 23:46
Récolte alchimique sans soucis ?
Ft. Elämehiel
Chaque bouchée de cette pause mangée comblait le vide de son ventre. Après avoir entamé plus de la moitié de la nourriture, une chose surprenante se passa devant lui.
Une jeune femme, totalement dénudée, d’une silhouette forte appréciable et qui sautillait à travers champ de façon totalement décontractée et insouciante de son entourage. Devdan continuait de regarder impassiblement la scène, avant de croquer dans ce qui n’était pas la barre énergétique, et plutôt l’emballage fait d’aluminium. S’étouffant de la sorte, l’inconnue se retourna, s’arrêta et bondit derrière un arbre en l’espace d’une demie-seconde. Le sorcier reprit un peu ses moyens, avant de mieux observer ce qu’il mangeait.
*On me drogue à mon insu, ou ce que j’ai vu, c’était de la pure réalité folle ? J’ai atterri dans quelle forêt, ou un camp de nudistes s’y trouve pas loin?*
Cependant, le regard repris vite à l’endroit où la personne s’y dissimulait. Leur regard respectif se croisait, se plongeait en l’un et l’autre. Ses yeux étaient d’une particularité génétique incroyable. Deux couleurs s’y trouvaient, et pourtant, aucun mélange qui briserait cette hétérochromie de l’iris. Tantôt, cela paraissait bleu, puis violet. Les rayons solaires semblaient avoir une influence sur ses couleurs. Elle observait d’un seul œil, mais assez pour qu’il puisse mieux poser son regard sur… Non, c’était complètement indécent !
D’un réflexe gêné, il se cacha le visage, les yeux surtout. Mais la curiosité l'emportait sur sa raison. Il écarta quelques doigts, laissant sa capacité visuel capable d’exercer son œuvre. Elle approchait à pas de velours, craintive. Chaque mouvement de sa part semblait calculé. Enfin à seulement quelques mètres de moi, mais pas à portée de bras, elle pointa ses yeux à elle, puis ceux de Devdan.
“Beau.”
Cela prit énormément de court la réaction de Devdan. Il ne savait absolument pas répondre à ça. Elle signifiait quoi par là ? Ses yeux à lui semblaient attirants à son égard ? Mais il y avait plus important ! Se vêtir par exemple !
Déboutonnant son long manteau très lentement, tout en fermant les yeux, il se déchargea de ce textile et le tendit doucement vers la jeune femme. Tremblant un peu de la main, les joues rosées par ce qu’il avait vu, il chercha à lui expliquer la marche à suivre.
“J’aurais besoin que… que tu mettes ça… Après, on pourra discuter. O… Ok ?”
Il espérait seulement qu’elle puisse mettre ça autour d’elle, histoire qu’il puisse répondre de manière construite.
Une jeune femme, totalement dénudée, d’une silhouette forte appréciable et qui sautillait à travers champ de façon totalement décontractée et insouciante de son entourage. Devdan continuait de regarder impassiblement la scène, avant de croquer dans ce qui n’était pas la barre énergétique, et plutôt l’emballage fait d’aluminium. S’étouffant de la sorte, l’inconnue se retourna, s’arrêta et bondit derrière un arbre en l’espace d’une demie-seconde. Le sorcier reprit un peu ses moyens, avant de mieux observer ce qu’il mangeait.
*On me drogue à mon insu, ou ce que j’ai vu, c’était de la pure réalité folle ? J’ai atterri dans quelle forêt, ou un camp de nudistes s’y trouve pas loin?*
Cependant, le regard repris vite à l’endroit où la personne s’y dissimulait. Leur regard respectif se croisait, se plongeait en l’un et l’autre. Ses yeux étaient d’une particularité génétique incroyable. Deux couleurs s’y trouvaient, et pourtant, aucun mélange qui briserait cette hétérochromie de l’iris. Tantôt, cela paraissait bleu, puis violet. Les rayons solaires semblaient avoir une influence sur ses couleurs. Elle observait d’un seul œil, mais assez pour qu’il puisse mieux poser son regard sur… Non, c’était complètement indécent !
D’un réflexe gêné, il se cacha le visage, les yeux surtout. Mais la curiosité l'emportait sur sa raison. Il écarta quelques doigts, laissant sa capacité visuel capable d’exercer son œuvre. Elle approchait à pas de velours, craintive. Chaque mouvement de sa part semblait calculé. Enfin à seulement quelques mètres de moi, mais pas à portée de bras, elle pointa ses yeux à elle, puis ceux de Devdan.
“Beau.”
Cela prit énormément de court la réaction de Devdan. Il ne savait absolument pas répondre à ça. Elle signifiait quoi par là ? Ses yeux à lui semblaient attirants à son égard ? Mais il y avait plus important ! Se vêtir par exemple !
Déboutonnant son long manteau très lentement, tout en fermant les yeux, il se déchargea de ce textile et le tendit doucement vers la jeune femme. Tremblant un peu de la main, les joues rosées par ce qu’il avait vu, il chercha à lui expliquer la marche à suivre.
“J’aurais besoin que… que tu mettes ça… Après, on pourra discuter. O… Ok ?”
Il espérait seulement qu’elle puisse mettre ça autour d’elle, histoire qu’il puisse répondre de manière construite.
:copyright: Belzébuth
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Lun 24 Fév 2020 - 11:17
Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi se cache t'il les yeux ? J'ai un morceau de mousse sur le visage ? Je suis pleine de boue et me voir lui donne envie de vomir ? Je fronce les sourcils. Je fais l'effort de m'approcher et lui il fait semblant de pas me voir ?
Je gonfle les joues.
Les humains quel que soit leur odeur.
Ils sont sans gêne.
Incapable d'être franc.
Trahis par leurs propres gestes.
Je le fixais avec d'autant plus d'intensité alors qu'il écartait ses doigts pour m'observer. Eh bien quoi ? Regarde-moi, imbécile heureux. Je vais pas te brûler la rétine. Je ne suis pas non plus un monstre que sache. Je n'ai peut-être pas les traits d'une de vos humaines, certes. Seulement à la base nous sommes de la même espèce. Boudeuse, j'ai un petit temps d'arrêt des plus évidents.
Il a dit quoi là ? Il a parlé beaucoup trop vite. BEAUCOUP. TROP. VITE. Je le fixe lui et son bout de tissus tendu interdite. Pourquoi me donne-t-il son vêtement ? Je n'ai pas froid... Je me rapproche et renifle le tissu tendant timidement la main, arquant ma tête sur le côté. Mes grands yeux passants du tissu à l'humain.
Est-ce un stratagème pour que je m'approche encore plus ? Cette simple pensée me fait faire un bond en arrière. Mon opulente crinière suivant mon mouvement, retombant son mon corps pour en masquer la majeure partie. Mon visage se tord en une expression de mécontentement.
« Confiance. Pas. Peur. »
Je n'arrive pas à construire leurs phrases. J'aligne les mots comme une poupée déréglée, mon expression changeant de nouveau avec ma propre déception d'être incapable de construire une phrase. J'enfouis mon visage dans mes mains avec un grognement d'agacement. Je n'apprécie pas ne pas être capable de communiquer. Si seulement de base il observait mes gestes. Cependant j'ai l'impression que les gestes de l'interlocuteur ne l'intéressent pas, les mots sont plus parlants pour lui.
Je soupire. Comment communique-t-on avec quelqu'un que l'on ne comprend pas complètement. J'inspire et le fixe en ouvrant grand la bouche.
« Parle. Lentement. Difficile. »
J'essaie de mon mieux de transmettre mes soucis d'élocution et de compréhension, si j'arrive à comprendre les paroles, j'ai tout de même besoin que ça soit lent. Je n'ai pas réussi à apprendre à construire leurs phrases encore, j'essaie de comprendre leurs mots déjà. Ce n'est pas évident. Je soupire. En détournant le regard. Pourquoi je m'acharne à essayer comme ça. Je me relève et lui tourne le dos. Ne lui offrant en vue que ma chevelure couverte de fleurs.
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Lun 24 Fév 2020 - 15:43
Récolte alchimique sans soucis ?
Ft. Elämehiel
Malgré son embarras, il regardait où tendait son bras gauche, pour garder son membre le plus droit possible, tout en calmant ses tremblements. Il l’observa faire, elle s’approcha pour… Renifler son manteau ? Elle penchait la tête comme par… Curiosité ? Cependant, cela avait eu plus un effet inverse… Plutôt surprenant.
Elle avait pris du recul, s’éloignant un peu plus de Devdan après avoir posé son regard de nouveau sur lui. Son visage se crispait, elle semblait d’être un peu plus sur la défensive. Il se demandait quel facteur aurait pu lui faire peur ? Était-elle craintive de nature ? Il y a une minute en arrière, elle se complaisait à faire sa balade printanière, et puis maintenant, elle guette le moindre fait et geste du sorcier. Mais sur qui était-il tombé ?
“Confiance. Pas. Peur.”
C’était très cryptique comme façon de s’exprimer, mais assez pour former une phrase, si on était intelligent un temps soi peu. Avoir confiance et ne pas exprimer de la peur ? Ce n’était pas de la peur qu’il exprimait. Et pour son premier mot, difficile de croire à une jeune femme perdue et dénudée en plein milieu d’une forêt. Mauvaise cuite ? État second dû à une drogue ? À moins que le Japon cache quelques ethnies de sauvages qui se coupent du contact du monde moderne ?
Son expression avait de nouveau changé. Des yeux plus tristes, une légère moue, puis des mains voilant la seule chose que l’homme pouvait décrypter sans trop d’efforts : son visage. D’une douceur incomparable, sans impureté, elle devait l’entretenir de quelle façon pour atteindre une si grande perfection cutanée ?
Après avoir lâché un léger grognement, elle laissa ses bras le long du corps, inspirant longuement, pour expirer de la même durée par la suite ? Non, elle s'exprima à nouveau.
“Parle. Lentement. Difficile.”
Parler lentement ? Que voulait-elle dire ? Ralentir sa locution ? Ou Parler, puis lentement… Non le premier raisonnement était le bon. Il déduisait que soit elle était étrangère, soit elle manquait d’enseignement, comme un… Un enfant ! Il existe une condition rare qui… Non, c’était trop poussé. Peut-être que demander tout bonnement à la personne concernée serait plus sage que d’avancer des théories ?
Il allait pour parler, mais elle lui tourna le dos, l’air un peu boudeur. Bon, ce n’était pas très poli de discuter sans y voir le visage de son auditeur, mais il pouvait voir beaucoup mieux la longue chevelure de l’inconnue qui descendait à ses chevilles. Sacré exploit capillaire et personnel que d’atteindre ce niveau, impressionnant. Mais il ne fallait pas s’égarer. La meilleure chance s’offrait à lui, car il se sentait plus serein à parler. Sa coiffure cachait ses formes voluptueuses. Les premiers mots devaient être capitaux. Un faux pas, et elle pourrait s’en aller.
“Mettre. Vêtement. Parler. Après.”
Je ne sais pas si le concept du textile était un acquis pour elle, mais si celle-ci pouvait s'en vêtir, la conversation sera moins gênante. Et puis, tant qu’on y était, des présentations s’imposaient.
“Moi. Devdan. Toi. Nom ?”
Elle avait pris du recul, s’éloignant un peu plus de Devdan après avoir posé son regard de nouveau sur lui. Son visage se crispait, elle semblait d’être un peu plus sur la défensive. Il se demandait quel facteur aurait pu lui faire peur ? Était-elle craintive de nature ? Il y a une minute en arrière, elle se complaisait à faire sa balade printanière, et puis maintenant, elle guette le moindre fait et geste du sorcier. Mais sur qui était-il tombé ?
“Confiance. Pas. Peur.”
C’était très cryptique comme façon de s’exprimer, mais assez pour former une phrase, si on était intelligent un temps soi peu. Avoir confiance et ne pas exprimer de la peur ? Ce n’était pas de la peur qu’il exprimait. Et pour son premier mot, difficile de croire à une jeune femme perdue et dénudée en plein milieu d’une forêt. Mauvaise cuite ? État second dû à une drogue ? À moins que le Japon cache quelques ethnies de sauvages qui se coupent du contact du monde moderne ?
Son expression avait de nouveau changé. Des yeux plus tristes, une légère moue, puis des mains voilant la seule chose que l’homme pouvait décrypter sans trop d’efforts : son visage. D’une douceur incomparable, sans impureté, elle devait l’entretenir de quelle façon pour atteindre une si grande perfection cutanée ?
Après avoir lâché un léger grognement, elle laissa ses bras le long du corps, inspirant longuement, pour expirer de la même durée par la suite ? Non, elle s'exprima à nouveau.
“Parle. Lentement. Difficile.”
Parler lentement ? Que voulait-elle dire ? Ralentir sa locution ? Ou Parler, puis lentement… Non le premier raisonnement était le bon. Il déduisait que soit elle était étrangère, soit elle manquait d’enseignement, comme un… Un enfant ! Il existe une condition rare qui… Non, c’était trop poussé. Peut-être que demander tout bonnement à la personne concernée serait plus sage que d’avancer des théories ?
Il allait pour parler, mais elle lui tourna le dos, l’air un peu boudeur. Bon, ce n’était pas très poli de discuter sans y voir le visage de son auditeur, mais il pouvait voir beaucoup mieux la longue chevelure de l’inconnue qui descendait à ses chevilles. Sacré exploit capillaire et personnel que d’atteindre ce niveau, impressionnant. Mais il ne fallait pas s’égarer. La meilleure chance s’offrait à lui, car il se sentait plus serein à parler. Sa coiffure cachait ses formes voluptueuses. Les premiers mots devaient être capitaux. Un faux pas, et elle pourrait s’en aller.
“Mettre. Vêtement. Parler. Après.”
Je ne sais pas si le concept du textile était un acquis pour elle, mais si celle-ci pouvait s'en vêtir, la conversation sera moins gênante. Et puis, tant qu’on y était, des présentations s’imposaient.
“Moi. Devdan. Toi. Nom ?”
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Lun 24 Fév 2020 - 16:13
Je boude. Je boude mon incapacité à déterminer son odeur. Cependant me métamorphoser devant lui me forcerait à le... Je secoue la tête alors que quelques fleurs tombent de ma chevelure. Je soupire en l'entendant.
Résignée. J'inspire profondément pour chasser les moindres peurs qui pourraient m'habiter. Finalement, après quelques secondes. Je me retourne et je m'approche de lui. Prenant le vêtement qu'il tend à sa demande formulée juste avant.
Je ne comprends pas cette nécessité pour les humains d'ainsi porter plusieurs peaux. Je vais mourir de chaud. Je pose le vêtement sur mes épaules en soupirant.
« Pourquoi. Comprends pas. C'est beau. »
Je suis toujours aussi fascinée par les confections humaines je me baisse pour attraper l'extrémité de ma tresse tenant fermement les boucles que l'on m'a offert. Les conceptions humaines me fascinent. Les derniers vêtements que j'ai obtenus je les aie fait disparaître.
« Dev. Dan. Devdan. »
Je répète son nom, décrochant d'abord les syllabes avec difficulté pour pouvoir m'imprégner de leur son le répétant avec un petit sourire satisfait. Je m'assois au pied du rocher où il est assis, levant mes yeux violets vers lui.
« Elämehiel. Elä. Me. Hiel. Miel. »
Je décompose mon propre nom, non sans ajouter le sobriquet que me donnait mon compère félin. Cet humain m'intrigue pour une chose. Il a des paniers avec les plantes. Je pointe sa direction puis celle du panier.
« Botaniste ? Humain soin ? »
Je m'en voulais d'être incapable de prononcer une phrase d'une traite, je jouais avec mes mains, ramenant mes genoux contre ma poitrine avec un soupir agacé.
« Pourquoi. Langue. Difficile. »
Je pointe du doigt l'homme avec une moue boudeuse, je voudrais pouvoir communiquer plus facilement. C'est plus aisé pour parler aux humains. C'est pour cela que je me fais passer pour une humaine muette. L'odeur de l'homme est particulière, c'est beaucoup moins subtil que ma propre odeur. Cependant je maudis mon nez d'humaine. C'est comme avoir le nez bouché. J'ai l'impression de ne pas pouvoir sentir quoi que ce soit.
Je me lève finalement. Mettant mon bon sens au placard pour appuyer mes mains sur ses cuisses et approcher mon visage du sien à la recherche de la moindre différenciation avec un humain qui pourrait me permettre de comprendre.
Comprendre quoi ? Pourquoi il y a un humain tout seul, avec des plantes et qui agit bizarrement. Quoi d'autres. Revenant sur terre je pousse un petit cri et retire mes mains.
« Désolée. »
Il n'a pas peur de la faune sauvage. Il doit forcément avoir un moyen de se défendre. A-t-il une arme ? Peut-être il peut prendre une forme animale lui auss- non. Je l'aurais su.
« Forêt. Dangereuse. »
C'était dit de façon placide. Comme lorsque l'on énonce une simple vérité à un enfant.
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Lun 24 Fév 2020 - 19:14
Récolte alchimique sans soucis ?
Ft. Elämehiel
Suites aux paroles du sorcier, l’inconnue se mouva pour aller saisir l’objet tendu à son attention. Elle prit, le posa sur les épaules, pour s’exprimer de nouveau.
“Pourquoi. Comprends pas. C'est beau.”
Parler comme si on écrivait un télégramme, Devdan ne se rendait pas compte de l’effort à fournir, lui qui avait tant l’habitude de parler sans vraiment forcer ses manières, sa façon d’être. Il était face comme à un défi, et surmonter et le réussir, il aimait ça. Pas d’échecs, que de l’excellence. Mince, cela avait vraiment détint ce côté perfectionniste sur lui.
“Dev. Dan. Devdan.”
Elle semblait décomposer, pour recomposer son nom. Un moyen simple d’apprendre, mais qui porte toujours ses fruits, même avec autant d’évolution au sein de l’histoire humaine. De la pédagogie ! C’était ça qu’il fallait faire ! Non, la traiter comme un enfant pourrait bloquer son processus, et rien que de penser à des méthodes de psychologies pour son auditrice, il reviendrait à faire un travail qu’il ne sait pas si bien maîtrisé.
Puis, elle sourit, un air satisfaisant, comme si d’avoir réussi son exercice labial faisait naître un… Et voilà qu’il recommençait à repartir en territoire scientifique. Il ne savait vraiment pas aborder la conversation avec…
“Elämehiel. Elä. Me. Hiel. Miel.”
Devdan allait juste dire Elä, plus rapide à dire, on ne voudrait pas trop écorcher le nom de cette jeune demoiselle. Elle était assise non loin de lui, son regard aux yeux améthyste qui le fixait, un regard plein d'innocence. La jeune demoiselle ne semblait pas vraiment savoir que la nudité n’était pas une chose très familière pour le sorcier.
Enfin, elle montra l’homme, puis les paniers contenant les deux végétaux ramassés.
“Botaniste ? Humain soin ?”
Ce n'était pas vraiment son travail, plus une tâche que chaque personne au service de Masahiro devait s’acquitter, et pour ce jour-ci, c’était son tour. Il ne voyait pas trop ce qu’elle voulait dire par sa deuxième phrase, si l’on puit dire ainsi. Avait-il besoin de se soigner, ou avait-elle pensé que c’était pour d’autres personnes comme lui ? Son intérêt envers ses possessions, aidait énormément pour continuer sur un autre sujet : son boulot.
“Moi soigner humains. Moi neurochirurgien.”
Rien que ce dernier mot aurait fait interloqué une personne non compétente en terme de vocabulaire scientifique, ce qui ne manqua pas d’agacée la pauvre Elämehiel. Ses genoux ramenés auprès de sa poitrine, elle semblait comme se frotter les méninges.
“Pourquoi. Langue. Difficile.”
Et encore, il n’allait pas tenter de parler espagnol. Sûr qu’à cent pour-cent, elle n’aurait pas pu comprendre un traître mot. Cependant, elle semblait se plaindre de son incapacité linguistique, tout en le pointant lui, celui qui pouvait aligner une pléthore de mots justes pour dire que la vie est belle. La pauvre, cela devait être difficile pour faire, ne serait-ce même tenir une conversation. Beaucoup ont dû la laisser à l’abandon, mais ce ne sera pas le cas de Devdan. Comme investi d’une mission (et d’un gros soupçon de curiosité pour cette mystérieuse jeune femme), il faut commencer par la rassurer.
Fermant les yeux, souriant pour mettre à l’aise, il s’exprima calmement.
“Moi comprendre…”
Puis un contact soudain lui fit reprendre la vue. Face à lui, se trouvait Elä, seulement à quelques centimètres de son visage. Il pouvait sentir sa respiration s’accentuait, mais aussi sa respiration à elle, et son odeur, comme celle d’une rosée du matin. Fraîcheur enivrante, seul le silence régna pendant dix bonnes secondes. Puis, une montée rouge se fit à ses joues, la gêne revînt de plus belle, une bouffée de chaleur se propageait à travers tout son corps : Devdan était complètement paralysé par la situation atypique auquel il se confrontait.
Jamais une femme n’avait eu un close-up aussi proche de lui, pas au point d’être presque à se toucher le nez. C’était… Extrêmement déstabilisant.
Le seul réflexe qu’il eut, était de sourire, de façon très maladroite, mais en tout point, rester optimiste. Ce n'était pas une agression, mais rentrer dans son espace vital au moment où il était le plus faible, à savoir incapable de voir ce qui se déroulait à son regard, n’importe qui aurait exprimé un choc pour reprendre par la suite ses esprits. Mais là, on restait à la phase une.
“Désolée.”
“N… Non ! T’inquiètes pas ! Juste que… Je ne l'avais pas vu venir, celle-là…”
Il ne pouvait pas lui faire style crypté cette phrase. L’émotion prenait le dessus sur la raison. Elle aussi semblait se rendre que son geste était fort déplacée. Mais…
“Forêt. Dangereuse.”
Intéressant. S’inquiétait-elle pour sa sécurité ? C’est vrai qu’il était parti sans trop se soucier d’un éventuel danger. Une forêt habite tout de même quelques dangers, mais c’était rare, mais cela arrivait. Mince !
Il regarda sa montre, et vit que le zénith s’approchait à grand pas, malgré la marge qu’il s’était octroyé. Il se leva doucement, s’époussetant un peu les fesses, pour ramasser ses corbeilles à herbes. Or, il n’avait pas envie de laisser la demoiselle seule sur ce rocher.
“Viens. Moi chercher plantes. Églantine. Toi connaître ?”
Il pouvait toujours essayer de lui demander. Si elle était une sorte de “native” à ce lieu, meilleure serait les chances d’obtenir son dû. Et puis si grâce à elle, c’était le cas, il la récompenserait. Sur le trajet, il y réfléchira, mais pour l’instant, il la regarde, attendant une réponse positive ou négative à sa question.
“Pourquoi. Comprends pas. C'est beau.”
Parler comme si on écrivait un télégramme, Devdan ne se rendait pas compte de l’effort à fournir, lui qui avait tant l’habitude de parler sans vraiment forcer ses manières, sa façon d’être. Il était face comme à un défi, et surmonter et le réussir, il aimait ça. Pas d’échecs, que de l’excellence. Mince, cela avait vraiment détint ce côté perfectionniste sur lui.
“Dev. Dan. Devdan.”
Elle semblait décomposer, pour recomposer son nom. Un moyen simple d’apprendre, mais qui porte toujours ses fruits, même avec autant d’évolution au sein de l’histoire humaine. De la pédagogie ! C’était ça qu’il fallait faire ! Non, la traiter comme un enfant pourrait bloquer son processus, et rien que de penser à des méthodes de psychologies pour son auditrice, il reviendrait à faire un travail qu’il ne sait pas si bien maîtrisé.
Puis, elle sourit, un air satisfaisant, comme si d’avoir réussi son exercice labial faisait naître un… Et voilà qu’il recommençait à repartir en territoire scientifique. Il ne savait vraiment pas aborder la conversation avec…
“Elämehiel. Elä. Me. Hiel. Miel.”
Devdan allait juste dire Elä, plus rapide à dire, on ne voudrait pas trop écorcher le nom de cette jeune demoiselle. Elle était assise non loin de lui, son regard aux yeux améthyste qui le fixait, un regard plein d'innocence. La jeune demoiselle ne semblait pas vraiment savoir que la nudité n’était pas une chose très familière pour le sorcier.
Enfin, elle montra l’homme, puis les paniers contenant les deux végétaux ramassés.
“Botaniste ? Humain soin ?”
Ce n'était pas vraiment son travail, plus une tâche que chaque personne au service de Masahiro devait s’acquitter, et pour ce jour-ci, c’était son tour. Il ne voyait pas trop ce qu’elle voulait dire par sa deuxième phrase, si l’on puit dire ainsi. Avait-il besoin de se soigner, ou avait-elle pensé que c’était pour d’autres personnes comme lui ? Son intérêt envers ses possessions, aidait énormément pour continuer sur un autre sujet : son boulot.
“Moi soigner humains. Moi neurochirurgien.”
Rien que ce dernier mot aurait fait interloqué une personne non compétente en terme de vocabulaire scientifique, ce qui ne manqua pas d’agacée la pauvre Elämehiel. Ses genoux ramenés auprès de sa poitrine, elle semblait comme se frotter les méninges.
“Pourquoi. Langue. Difficile.”
Et encore, il n’allait pas tenter de parler espagnol. Sûr qu’à cent pour-cent, elle n’aurait pas pu comprendre un traître mot. Cependant, elle semblait se plaindre de son incapacité linguistique, tout en le pointant lui, celui qui pouvait aligner une pléthore de mots justes pour dire que la vie est belle. La pauvre, cela devait être difficile pour faire, ne serait-ce même tenir une conversation. Beaucoup ont dû la laisser à l’abandon, mais ce ne sera pas le cas de Devdan. Comme investi d’une mission (et d’un gros soupçon de curiosité pour cette mystérieuse jeune femme), il faut commencer par la rassurer.
Fermant les yeux, souriant pour mettre à l’aise, il s’exprima calmement.
“Moi comprendre…”
Puis un contact soudain lui fit reprendre la vue. Face à lui, se trouvait Elä, seulement à quelques centimètres de son visage. Il pouvait sentir sa respiration s’accentuait, mais aussi sa respiration à elle, et son odeur, comme celle d’une rosée du matin. Fraîcheur enivrante, seul le silence régna pendant dix bonnes secondes. Puis, une montée rouge se fit à ses joues, la gêne revînt de plus belle, une bouffée de chaleur se propageait à travers tout son corps : Devdan était complètement paralysé par la situation atypique auquel il se confrontait.
Jamais une femme n’avait eu un close-up aussi proche de lui, pas au point d’être presque à se toucher le nez. C’était… Extrêmement déstabilisant.
Le seul réflexe qu’il eut, était de sourire, de façon très maladroite, mais en tout point, rester optimiste. Ce n'était pas une agression, mais rentrer dans son espace vital au moment où il était le plus faible, à savoir incapable de voir ce qui se déroulait à son regard, n’importe qui aurait exprimé un choc pour reprendre par la suite ses esprits. Mais là, on restait à la phase une.
“Désolée.”
“N… Non ! T’inquiètes pas ! Juste que… Je ne l'avais pas vu venir, celle-là…”
Il ne pouvait pas lui faire style crypté cette phrase. L’émotion prenait le dessus sur la raison. Elle aussi semblait se rendre que son geste était fort déplacée. Mais…
“Forêt. Dangereuse.”
Intéressant. S’inquiétait-elle pour sa sécurité ? C’est vrai qu’il était parti sans trop se soucier d’un éventuel danger. Une forêt habite tout de même quelques dangers, mais c’était rare, mais cela arrivait. Mince !
Il regarda sa montre, et vit que le zénith s’approchait à grand pas, malgré la marge qu’il s’était octroyé. Il se leva doucement, s’époussetant un peu les fesses, pour ramasser ses corbeilles à herbes. Or, il n’avait pas envie de laisser la demoiselle seule sur ce rocher.
“Viens. Moi chercher plantes. Églantine. Toi connaître ?”
Il pouvait toujours essayer de lui demander. Si elle était une sorte de “native” à ce lieu, meilleure serait les chances d’obtenir son dû. Et puis si grâce à elle, c’était le cas, il la récompenserait. Sur le trajet, il y réfléchira, mais pour l’instant, il la regarde, attendant une réponse positive ou négative à sa question.
:copyright: Belzébuth
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Lun 24 Fév 2020 - 20:22
Il y a bien un truc qui me fascine particulièrement avec les humains. Ils ont toujours des expressions dont le prix est indéfinissable. Malgré mon geste des plus déplacés. Je suis tout de même préoccupée, que fait un humain dans la forêt tout seul. Bon il ramasse des plantes, certes...
Il emploie un mot que je n'ai jamais entendu et j'ai plus qu'envie de m'arracher les cheveux. Littéralement. C'est quoi ça ! Il y a beaucoup trop de syllabes par tous les seigneurs. Que l'on me donne le don de parler toutes les langues de ce monde par pitié. Que je puisse m'en sortir. Je veux comprendre.
Il essaie toujours de former ses phrases sans utiliser tous les petits mots qui permettent de construire une phrase. J'aimerais comprendre comment il fait pour les utiliser. Donc en un sens cela m'est aussi bénéfique que cela ne l'est pas. Je le comprends plus facilement, certes. Cependant il serait plus enrichissant d'apprendre à parler à ses côtés.
C'est pour cela que je côtoie les humains dans le fond. Le temps de mes actions il s'était remis à parler normalement, la preuve pure et simple que je l'avais désarçonné. Il s'est levé après avoir regardé son poignet. Intriguée je l'ai regardé faire sans bouger, me préparant à ôter son vêtement pour le lui rendre.
Je n'avais prévu qu'il me demande de venir. Il me demande si je peux trouver une plante. Les églantines... Je désigne mon opulente chevelure où j'ai entremêlé plusieurs sortes de fleurs.
« Une. Là ? »
Je tourne légèrement mon visage. Je savais très bien que pour trouver avec plus d'aisance les fleurs en question en plus grande quantité que celles présentes dans mes cheveux, je serais forcée de me transformer. Un seul de mes yeux peu l'observer. C'est pourquoi je pose celui-ci sur lui intensément.
« Moi. Confiance. Toi ? Toi. Confiance. Moi ? Moi. Secret. Toi. Garder ? »
La réponse serait déterminante. Si je ne pouvais faire pas lui faire confiance. Ou s'il ne me faisait pas confiance je ne pourrais donc pas lui dévoiler. Je regardais d'ailleurs aux alentours sondant la faune locale pour y détecter quelque chose d'anormal. Les groupes sont formels, nous ne devons pas révéler ce genre d'information.
Moi. Je m'en fiche. Tant que je peux faire confiance. Il n'y a pas de raisons que cela me mette en danger. Et je ne fais pas partie du groupe. J'ai compris qu'il serait plus évident de me débrouiller seul à force. Je n'aime pas leurs lois... Je regarde l'humain avec un air perplexe, ce n'est pas évident de révéler un secret comme celui-là.
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Lun 24 Fév 2020 - 21:59
Récolte alchimique sans soucis ?
Ft. Elämehiel
Elle prit quelques secondes à analyser les dires de Devdan, puis juste après, elle ouvrit la bouche.
“Une. Là ?”
Elle pivota très légèrement la tête, plus particulièrement sa longue tignasse, où plusieurs végétaux s’y trouvaient : entre des fleurs communes, des feuilles quelconques, et un peu de ronces, c’était un vrai fouilli. Laisserait-elle un parfait inconnu toucher ses cheveux ? Et les manipuler pour trouver un semblant de son objet désiré ? Cela paraissait louche tout de même. Tout ça allait vite… Trop vite.
Puis, quelque chose attira son œil. Une fleur, blanche à quatre pétales, au cœur sombre et aux teintes pures, hétérogènes. Il se rapprocha, tirant tout doucement l’objet, pour l’observer en détail. Un sourire satisfaisant se dessinait, il l’avait enfin trouvé : une églantine. Donc elle existait bien dans ces lieux ! Et sans le savoir, Elä doit pouvoir mieux connaître la topologie de l’endroit ! Il allait la remercier, mais son regard, un de ses yeux fixait intensément le sorcier. Mince, trop d’enthousiasme, il aurait fallu mieux contrôler ses…
“Moi. Confiance. Toi ? Toi. Confiance. Moi ? Moi. Secret. Toi. Garder ?”
Qu’entendait-elle par confiance ? Elle cherchait à savoir si c’était réciproque, et elle-même envers Devdan ? Les choses devenaient de plus en plus étranges. Il arqua un sourcil, tournait un peu la tête de façon interloqué. Naturellement, il se crispait un peu plus qu’avant. Comme par instinct, il cherchait à voir quelle était sa vraie intention. Mais… Elle ne dégageait ni hostilité, ni malice.
Un choix crucial, comme lors de ses interventions. Chaque mot devait être mesuré comme chaque mouvement millimétré lors d’une opération chirurgicale. S'il répondait négativement, la conversation s’arrêterait là, et toute cette conversation, sa venue, tout ça n’aura servi à rien. De plus, elle pourrait le prendre très mal, même devenir agressive. Il la connaissait que depuis cinq ou dix minutes. Mais s’il disait oui, simplement pour la faire plaisir, mais pour voir quel était son secret, la façon dont cela fut apporté, présage quelque chose de fort, de puissant à voir. Un secret que très peu de gens connaisse l’existence, par leur volonté, ou d’une autre force extérieur. Un son léger de déglutition se fit entendre. Le sien. Son cœur palpitait, la peur le gagnait petit à petit, mais elle fut contrôlée, diminuée, puis disparue. Il fallait la faire entendre raison, lui expliquer calmement. Lui répondre, par le plus meilleur des choix.
“Moi. Peu. Connaître. Toi. Mais toi. Pareil. Pourquoi dire ça ? Secret. Danger ?”
Il voulait s’assurer un maximum pour qu’aussi bien qu’elle et lui soient tous deux conscients si un danger, important ou non, pouvait se présenter. Il sentait le vieux piège de la fille perdue en forêt, et que quelques gars attendaient pour l’attraper à son moment le plus vulnérable. Mais il fallait continuer à la questionner. Parler, c’était ce qu’elle voulait, non ? D'un sourire très optimiste, l'air un peu plus détendu par son assurance, il s'exprima.
“Moi. Médecin. Travail. Garder. Secret. Client. Toi. Blessée ? Toi. Malheureuse ? Alors. Toi. Dire. Secret. Sinon. Garder. Secret.”
Elle portait trop d'intérêt à son boulot, à sa tâche actuelle. Poser ses questions lui permettait non seulement de mieux savoir sur Elä, mais aussi de réfléchir un peu plus sur la situation : qui était-elle vraiment ?
“Une. Là ?”
Elle pivota très légèrement la tête, plus particulièrement sa longue tignasse, où plusieurs végétaux s’y trouvaient : entre des fleurs communes, des feuilles quelconques, et un peu de ronces, c’était un vrai fouilli. Laisserait-elle un parfait inconnu toucher ses cheveux ? Et les manipuler pour trouver un semblant de son objet désiré ? Cela paraissait louche tout de même. Tout ça allait vite… Trop vite.
Puis, quelque chose attira son œil. Une fleur, blanche à quatre pétales, au cœur sombre et aux teintes pures, hétérogènes. Il se rapprocha, tirant tout doucement l’objet, pour l’observer en détail. Un sourire satisfaisant se dessinait, il l’avait enfin trouvé : une églantine. Donc elle existait bien dans ces lieux ! Et sans le savoir, Elä doit pouvoir mieux connaître la topologie de l’endroit ! Il allait la remercier, mais son regard, un de ses yeux fixait intensément le sorcier. Mince, trop d’enthousiasme, il aurait fallu mieux contrôler ses…
“Moi. Confiance. Toi ? Toi. Confiance. Moi ? Moi. Secret. Toi. Garder ?”
Qu’entendait-elle par confiance ? Elle cherchait à savoir si c’était réciproque, et elle-même envers Devdan ? Les choses devenaient de plus en plus étranges. Il arqua un sourcil, tournait un peu la tête de façon interloqué. Naturellement, il se crispait un peu plus qu’avant. Comme par instinct, il cherchait à voir quelle était sa vraie intention. Mais… Elle ne dégageait ni hostilité, ni malice.
Un choix crucial, comme lors de ses interventions. Chaque mot devait être mesuré comme chaque mouvement millimétré lors d’une opération chirurgicale. S'il répondait négativement, la conversation s’arrêterait là, et toute cette conversation, sa venue, tout ça n’aura servi à rien. De plus, elle pourrait le prendre très mal, même devenir agressive. Il la connaissait que depuis cinq ou dix minutes. Mais s’il disait oui, simplement pour la faire plaisir, mais pour voir quel était son secret, la façon dont cela fut apporté, présage quelque chose de fort, de puissant à voir. Un secret que très peu de gens connaisse l’existence, par leur volonté, ou d’une autre force extérieur. Un son léger de déglutition se fit entendre. Le sien. Son cœur palpitait, la peur le gagnait petit à petit, mais elle fut contrôlée, diminuée, puis disparue. Il fallait la faire entendre raison, lui expliquer calmement. Lui répondre, par le plus meilleur des choix.
“Moi. Peu. Connaître. Toi. Mais toi. Pareil. Pourquoi dire ça ? Secret. Danger ?”
Il voulait s’assurer un maximum pour qu’aussi bien qu’elle et lui soient tous deux conscients si un danger, important ou non, pouvait se présenter. Il sentait le vieux piège de la fille perdue en forêt, et que quelques gars attendaient pour l’attraper à son moment le plus vulnérable. Mais il fallait continuer à la questionner. Parler, c’était ce qu’elle voulait, non ? D'un sourire très optimiste, l'air un peu plus détendu par son assurance, il s'exprima.
“Moi. Médecin. Travail. Garder. Secret. Client. Toi. Blessée ? Toi. Malheureuse ? Alors. Toi. Dire. Secret. Sinon. Garder. Secret.”
Elle portait trop d'intérêt à son boulot, à sa tâche actuelle. Poser ses questions lui permettait non seulement de mieux savoir sur Elä, mais aussi de réfléchir un peu plus sur la situation : qui était-elle vraiment ?
:copyright: Belzébuth
Invité
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Mar 25 Fév 2020 - 8:28
Je fixe l'humain qui répond de manière étrange. Non ce n'est pas incompréhensible, loin de là. Seulement, je ne sais comment l'interpréter. Nous nous connaissons depuis bien trop peu de temps cependant. Cela est vrai. Je tapote ma lèvre inférieure du bout de mon doigt.
Montrer ce que je suis reviendrais à effectuer une instance évidence de cela passe, ou cela casse. C'est pourquoi j'allais finalement laisser échapper un seul mot de mes lèvres. Cependant cela est vite avorté par la nouvelle phrase de l'humain. Refermant ma bouche, j'écoute celle-ci.
« Pas blessée. Non. Malheureuse ? Garder. Secret. Moi. »
Je l'observe en m'étirant avec un petit sourire. Le concept d'être malheureux m'est quelque peu étranger, j'ai toujours vécu de la même manière. Seule en cohésion parfaite avec la nature. Je pointe la fleur entre ses doigts.
« Si. Besoin. Autres. Toi. Revenir. Tard. Ici. »
Une petite réflexion se fait dans ma tête avant que je n'ajoute expressément.
« Non. Demain. Forêt. Dangereuse. Plus. Nuit. Toi. Danger. »
Il ne manquerait plus qu'il croise l'un des prédateurs nocturnes de la forêt. Cependant je ne veux pas montrer qui je suis aussi aisément. S'il y a ces règles, ce n'est pas pour faire joli. Je ne dis pas que les changelins en groupe ont raison. Jamais je ne pourrais penser cela, je ne peux cependant pas dire que ce soit tout noir ou tout blanc.
On ne doit pas se fier aux apparences, je le sais moi-même. Je joue avec l'une de mes immenses tresses. Je me rends compte soudainement d'un truc que je veux savoir. Je l'observe en m'approchant de lui, à quelques centimètres encore.
« Toi. Être. Souvent. Ici ? »
Devdan s'avérait être quelqu'un d'intéressant à qui j'ai envie de faire confiance. Cependant si une partie de moi est prête à faire une confiance aveugle. Mon bon sens émet tout de même de la réserve. Cependant il m'intrigue et je ne peux aller contre mes instincts. Le temps fera son œuvre je suppose. Si cela se trouve lorsque nos chemins se sépareront nous ne nous croiserons plus.
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