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Dim 23 Fév 2020 - 22:44
Ton installation a Nakanoto avait été plus difficile que tu ne l'aurais crue au premier abord. Passer sous le radar des chevaliers mes couilles avait été plus dur que prévu. Trouver des proies avec une telle concurrence était devenu compliqué oui, mais tu ne perdais pas espoir, non loin de la désormas tu avais même une piste. Une piste que tu avais entendu en remplaçant le barman au pied levé, une rumeur ténue comme quoi les gens qui s'aventuraient trop dans la forêt disparaissaient. Paroles d'un ivrogne ou vérité tu devais y jeter un oeil non?
C'est ainsi que tu te dirigea vers les montagnes, en y repensant bien peut être que tu aurais la capacité de passer le blocus millitaire si tu choisissait un des sentiers de chèvres qui permettait a la faune locale de se déplacer. Quoique certains étaient dangereux et la perspective d'une chute a incontrolée malgré tes pouvoirs lupins était loin d'être une perspective qui te réjouissait, si tu n'avais trouvé de limite a ta force et vitesse un arbre mal placé et tu finissais empalé. Un long soupir franchit tes lèvres de faux jeune adulte et tu commences a te diriger plus loin que tu ne le devrais.
La forêt était un territoire hostile, toi habitué au combat en zone urbaine ainsi que d'évoluer dans ces zones la. C'était seulement la perspective d'un vampire qui aurait échappé aux chevaliers qui sillonnent la ville que tu t'étais rendu la bas sur les dires d'un alcoolique notoire... tu avais déjà eu plus probant comme preuve mais tu devais faire avec. Tes gantelets couleur dorée prirent vite place dans tes mains alors que ton masque recouvre ton visage, jamais tu ne t'étais totalement habitué a la sensation lorsque tes oreilles et ta queue de renard apparaissaient.
C'est le nez en l'air que tu te baladais, espérant capter l'effluve caractéristique qu'un vampire. Malheureusement le nombre d'animaux vivant dans la forêt profonde rendaient ta tâche compliquée et c'est silencieusement que tu pestes contre cette idée idiote. Prendre de la hauteur te permettrait peut être d'avoir de l'air moins pollué par la faune et la flore? Ta queue battait nerveusement dans cet environnement que tu ne maîtrises absolument pas et tes oreilles se dressent alors que tes iris se rétrécissent devant la scène que les doux rayon du soleil t'offraient:
"Sainte Marie mère de dieu..."
Ta voix avait l'air profondément ennuyée et pour cause... ce n'était pas un vampire qui te faisait face mais un duo de sangliers a l'air passablement en colère. Derrière celui que tu pouvais deviner être une femelle se trouvait une ribambelle de petits marcassins. Des sangliers déjà en position de charger, les naseaux dilatés et leurs yeux littéralement écarquillés de peur... voila pourquoi tu ne supportes pas la forêt, toute la putain de faune sauvage retapisse le feuillage d'excrément quand tu passes ou t'attaque quand ils sont idiots ce qui sans spoiler le moins du monde semble être du genre de ces deux cochons sauvages.
C'est par réflexe que ta position de garde vient intercepter la charge du premier, le cochon écrasant son puissant front contre himetsuki. Malheureusement le choc te fait reculer de quelques pas, tu avais beau être sous ta forme hybride il n'était pas rare qu'un sanglier gagne un choc frontal contre une petite voiture alors ton bras qui a encaissé le choc... disons que la il est salement engourdi. Ta jambe vient soudainement frapper l'animal sauvage, ce n'était pas un coup porté mais juste de quoi le repousser sur plusieurs mètres tu ne voulais pas le tuer après tout.
C'était sans oublier le second qui faillit te surprendre, peut être par énergie de désespoir ce dernier a ta plus grande surprise s'était jeté sur toi de toutes ses forces au mépris de sa propre sécurité. En territoire urbain tes bras croisés et tes gantelets anti vampire auraient encaissé un tel choc, en territoire urbain les branchages se seraient pas brisés sous tes pieds et en territoire urbain ça n'aurait pas été un putain de vide qui attendait ta chute.
Lorsque ton cerveau comprit ce qui allait arriver, ton réflexe fut d'impulser une poussée du plat de tes mains a la bestiole pour pas qu'elle tombe avec toi avant de sentir ton dos toucher le sol dûrement. La suite n'est plus qu'un ramassis flou de douleur, frappant arbustes et pierres diverses pendant une descente incontrôlable dans une pente qui semblait n'en plus finir. Enfin si, ta tête que tu croyais avoir pourtant protégé de tes bras avaient frappé quelque chose d'assez dur pour te faire voir des étoiles... tu n'avais même pas remarqué cette obscurité s'étant emparé de tes sens.
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Lun 24 Fév 2020 - 10:44
Je soupire, assise sur le rebord rocailleux. Cela fait bien quatre ans que je foule le sol de l'île. Enfin, que j'explose ses montagnes. En équilibre sur le rebord, ma chevelure gonflée par le vent du matin. Je garde les paupières closes. Un sommeil revigorant, j'aime l'air de la montagne. Je côtoie la faune locale depuis longtemps. J'aime la douceur odeur de pin et de liberté qui m'entoure m'imprègne.
J'observe le paysage qui me coupe toujours le souffle. Pourtant je le connais. Cependant, je ne peux m'empêcher de l'aimer. J'inspire à pleins poumons ouvrant mes bras à la nature, comme si je pouvais l'enlacer de mes petits membres graciles. Je souris bêtement. J'aime la nature. Je l'aime tant. Je prends une impulsion en étendant mes mains, m'élançant dans le vide, la transformation effleure chaque parcelle de mon corps et l'oiseau prend possession de moi. Me redressant à l'aide d'un courant d'air chaud je parcours le ciel de Nakanoto en dansant avec le vent.
La forêt voit quelques corbeaux croasser en s'envolant. Je vire de bord en direction du bruit. Je me pose sur une branche, observant la scène avec stupéfaction. C'est quoi cette abomination ? C'est donc pour ça l'odeur de chien mouillé et de mort ? Pourquoi lui il a des oreilles et une queue ? Et pas les autres ? Je l'observe alors que deux sangliers sont passés en mode protection. C'était à prévoir avec sa dégaine de prédateur.
Je me demande si je dois intervenir.
Non.
Je n'en ai pas envie.
Qu'il se démerde.
Il s'est foutu dans la merde tout seul.
Il s'en sort tout seul.
C'est la loi de la nature.
La vie me l'a appris à coup de poings dans la gueule.
J'observe avec attention, va-t-il tuer mes amis ? Après tout. Je les croise souvent ceux-là, s'il les tue, je ne lui pardonnerais pas, et je l'achèverais moi-même. Cependant je constate bien vite à mon grand soulagement que la danse macabre est a but non létal. Il rend les coups sans les rendre. Interceptant les charges des deux sangliers. Alors que le second charge mon souffle se coupe et je redeviens humaine. Ils vont tomber ! Bondissant au sol je constate qu'il repousse le sanglier qui est ramené sur le sentier en roulant. Je sautille jusqu'à lui caressant la bête. Observant mon ami. Je souris.
Il pue la mort. Mais il ne la sème pas. C'est très étrange comme odeur. Un sacré paradoxe en vérité. Assise sur le rebord je l'ai regardé dégringoler le long de la montagne. Il n'était pas une mauvaise personne. Dommage qu'il clamse comme ça...
J'aurais peut-être aimé te parler. Dommage que tu sois déjà mort.
Je soupire et bondis sur mes jambes. Je vais déplacer son corps, il serait dommage qu'un carnivore ne le défigure et que personne ne puisse le reconnaître. Et peut-être qu'il a miraculeusement survécu ? Non. Personne de normalement constitué ne survit à ce genre de chute.
« Impossible. »
S'il était dans un sale état, je pouvais clairement le voir en arrivant auprès de lui qu'il était bel et bien vivant... Par. Tout. Mes. Ancêtres. IL. EST. VIVANT. Est-il seulement sensible à la mort ? Je grommelle et le soulève précautionneusement. Il n'est pas aussi lourd que je m'y attendais. Son torse recouvert de divers débris était appuyé dans ma chevelure, l'ayant forcé à passer ses bras par-dessus mes épaules. Je me déplace extrêmement lentement, mes instincts d'ibex me permettent de jouer avec son attrait fort pour le sol, gardant mes mains fermement sur ses cuisses pour le garder sur mon dos.
Après avoir marché en ondulant avec le basculement de son corps j'atteins un petit lac clair de montagne que je connais bien. Entouré de conifères majestueux, l'eau y était translucide. Je le dépose délicatement près du bord. L'allongeant avec douceur. Je l'observe en arquant un sourcil, il a vraiment pas une égratignure... C'est étrange.
J'arrache de la mousse avec un soupire et la trempe dans l'eau, effaçant à l'aide du végétal les traces de terre qui ternissent ses traits. Devrais-je le dévêtir pour voir s'il a besoin de soin ? J'inspire profondément. Les humains tiennent beaucoup à leurs vêtements. Je ne comprends pas trop l'intérêt de certains de leurs apparats mais soit.
Je passe l'éponge naturelle sur son torse, l'eau froide faisant tressaillir certains de ses muscles. Je constate quelques coupures bénignes aux endroits où les tissus avaient été déchirés, arrachés, coupés nets par la végétation et les roches qu'il a rencontrées dans sa chute. Je m'étire une fois que j'ai bien vérifié que rien n'est grave. Je me plonge moi-même dans l'eau.
M'immergeant presque entière, mes doigts dansant dans ma lourde chevelure dans laquelle je retire la terre qui peut y être logée. Alors que j'entends un mouvement je me tourne en posant mes grands yeux bleus violacé sur l'homme-loup-chien-renard-insérez-un-canidé. Il est donc bien vivant.
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Lun 24 Fév 2020 - 13:31
Tu te sentais soudainement léger et un poil secoué, tes yeux s'ouvrent légèrement rencontrant une étrange mer bleutée. Ton nez était empli d'une odeur inconnue mais qui n'avait rien a voir avec la base qui te permettait habituellement de reconnaître les vampires. C'était étrangement doux et très vite l'inconscience vient te cueillir a nouveau, t'envoyant au doux pays de morphée.
Il ne faisait pas si chaud que ça, un léger grognement de dépit parcours tes lèvres, sérieusement ces courbatures étaient infâmes. Cela te rappelait une fois ou un vampire avait usé d'une voiture pour te renverser. Tes yeux dorés s'ouvrent et te permettent de voir ce qui avait l'air d'être une jolie clairière, te redressant, tu poses ta main sur ta joue et remarque qu'il te manque ton masque. Bon en vérité tu as tellement frappé de choses que si tu l'avais perdu tu n'aurais pas été surpris...
Tes yeux continuent de regarder ton décor, un lac de montagne a l'eau cristalline et de magnifiques sapins. Un lieu superbe si tu n'avais pas eu les fesses gelées par le froid... T'étirant, tu met une seconde a l'apercevoir, une jeune femme se baignant dans l'eau, tes yeux dorés s'entre ouvrent un petit peu d'étonnement, elle n'était pas vêtue? Si ses cheveux la couvrent astucieusement, tes yeux la fixent d'étonnement, la chevelure bleue que t'avais vu, une superbe peau pâle, une poitrine parfaite que tu pouvais distinguer malgré la chevelure, mais le plus surprenant était les yeux violets qu'elle avait, jamais t'en avais vu de tels.
Comprenant la nudité de l'inconnue, tu détournes soudainement le regard le pourpre s'emparant de tes joues, après tout tu es sensé être un gentleman avec les femmes. Par réflexe tu poses ta main sur ta veste pour vouloir l'en recouvrir mais tu remarques que tu ne la porte plus. Baissant les yeux tu comprends qu'en fait tu n'étais pas plus vécu qu'elle mais toi tu n'as pas de longs cheveux pour te dissimuler. Ton premier réflèxe fut de te cacher de tes mains... Le second de remarquer que si tu es propre sur l'avant tu ne l'étais pas forcément sur l'arrière. Tes yeux parcourent nerveusement la zone et les gantelets dorés d'Himetsuki t'apparaissent, laissant un soupir de soulagement franchir tes lèvres.
Si cela n'avait duré que quelques secondes, tu finis par décider d'aller te baigner dans le lac montagneux toi aussi, tu sentais la terre mêlée aux poils de ta queue te démanger désagréablement et l'avoir secouée sèchement n'a pas vraiment aidé. Un frisson t'arrache une grimace alors que tu te met toi aussi dans l'eau claire... elle cache rien en plus tsss. Adressant un petit sourire a la jeune femme, tes oreilles lupines se dresse de curiosité:
"Merci... Comment t'appelles tu? Pourquoi m'avoir aidé?"
N'empêche... c'était un sacré exercice mental de devoir faire abstraction du fait que cette beauté sous sa chevelure avait l'air complètement nue, pas sûr que tu le réussisse cet exercice. Après l'eau bien que glacée te faisait vraiment du bien a tes bleus naissants.
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Lun 24 Fév 2020 - 15:40
Démêlant la terre de mes mèches avec douceur. Il s'est redressé. Sans le perdre du regard, mes instincts me crient de reculer. Et c'est bien évidemment ce que je fais. Reculant avec une certaine aisance dans le liquide clair je fronce les sourcils. Pourquoi il s'approche lui. Il a cru quoi ? Que parce que je lui avais donné un coup de main il pouvait s'approcher comme ça ?
Note à moi-même : Ne surtout pas se retransformer, déjà qu'il sent le chien mouillé de base alors là... Ma lèvre se déforme nerveusement alors que je le fixe durement.
« Approches. Pas. Loin. Reste. De rien. Elämehiel. Pas tué. Amis. »
Si je n'ai pas capable de faire passer un message construit. J'avais au moins le mérite de faire un minimum d'efforts pour me faire comprendre. Prendre les mots, les aligner, y mettre ses émotions. Je ne pensais pas qu'il s'approcherait. Je l'avais imaginé s'offusquer pour ses vêtements mais il n'en est rien. Je le pointe du doigt en fronçant le nez.
« Toi. Nom. Mal ? »
Décline ton identité le demi-chien. Tu es une aberration de la nature. Que fais-tu entre l'animal et l'humain. Tu ne devrais être qu'un loup. Ou qu'un humain. Tu n'es pas comme moi. Ton odeur, celle qui m'a emplie les narines plus tôt alors que je n'étais qu'un innocent volatile sur sa branche. Elle était infâme. Tu pues. Restes loin, je ne veux pas de ton odeur sur moi.
Je ne veux pas non plus te laisser crever. Cependant de ce que je vois tu n'as pas réellement besoin de moi. J'aurais peut-être dû continuer mes occupations. J'ai pensé naïvement que tu pouvais avoir besoin d'aide. Je me suis visiblement trompée. Et c'est aussi le fait que tu me fixes. Les humains d'ici n'osent pas fixer comme ça. Je ne suis pas gênée par les regards habituellement, mais ils ne sont pas aussi appuyés habituellement. Je sors de l'eau avec une légère grimace de mécontentement.
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Lun 24 Fév 2020 - 16:14
Par chance, tu n'avais pas besoin de chercher une excuse pour détacher ton regard d'elle, ta queue lupine se rabattant vers toi, tu prends le temps de commencer a en démêler la terre qui a pu s'y mêler, très désagréable mais déjà cela avait l'avantage de ne montrer ce qui permettait de te déterminer comme un homme ainsi que de vraiment t'enlever ce truc gênant. De plus elle te l'avait signifié clairement, elle ne voulait pas que tu t'approches plus, bon en même temps tu pouvais la comprendre, tu n'es pas sensé exister et pourtant elle avait la preuve que tu n'étais pas en cosplay... que faire...?
Néanmoins tu t'interroges sur son niveau mental, elle parle mal très TRES mal... Peut être comme un enfant comme si qu'elle avait du mal. Un accent étranger certain remettait en cause ce diagnostic, sûrement ne maîtrise t-elle pas la langue locale sûrement devras-tu baisser ton rythme de parole. En tout cas un léger sourire naît sur tes lèvres, elle l'avait vu que tu faisais en sorte de ne pas tuer ces bêtes sauvages. Après tout elles ne faisaient que de protéger leurs petits et tu étais un loup civilisé, tu achetais ta viande au supermarché tu n'allais pas ravager la faune locale... De toute manière cela te prendrais un temps trop précieux pour des résultats aléatoires.
"Je ne t'attaquerais pas, je te le promets. Ces sangliers n'étaient pas mauvais, je n'avais pas de raisons de les tuer"
Tes mains sortent de l'eau, se mettant en l'air dans un geste d'apaisement ressemblant a celui d'un homme levant les mains menacé d'une arme. Peut-être tes attributs lupins la dérangeait mais... s'il y a vraiment un vampire dans la forêt... relâcher ta transformation était dangereuse. Mais cette jeune femme semblait connaître la forêt et s'il y avait eu des disparitions elle devait le savoir. Une alliée? Dans ce cas tu devrais lui apprendre l'existence du monde surnaturel, elle qui semblait être une éleveuse de chèvres dans la forêt.
"Shigeru. Je m'appelle Shigeru Shirayuki. Enchanté Elämehiel. Je peux t'appeler Elé-chan?"
Ce surnom aidera peut-être à briser la glace, tes yeux suivent sa sortie de l'eau définitivement une des plus belles femmes que ta longue vie t'as donné de voir. Afin de ne pas l'effrayer tu t'éloignes un peu et fait disparaître tes oreilles et ta queue. La sensation habituelle finit par disparaître alors que tes yeux verts se posent sur elle, tu n'avais pas tes lentilles a remettre cette fois malheureusement.
"C'est mieux comme ça Elämehiel? Sinon oui j'ai encore mal, mais l'eau fait que je ne serais pas violet demain matin."
Tu lui adresses un grand sourire, oui c'était trop tard pour que tu ne lui offres pas d'explications et de plus elle a pris la peine d'essayer de te sauver puisqu'elle ignorait tout de tes capacités de loup garou. Prenant un air plus sérieux tes prunelles d'émeraudes fixent de nouveau la jolie jeune femme:
"Elé-chan, je veux bien répondre a toutes tes questions mais avant j'aimerais qu'Elé-chan soit mon amie tu es d'accord?"
Ce n'était pas vraiment dans ton genre d'essayer de sympathiser comme ça avec les gens que tu venais de rencontrer et tu te forçais un peu honnêtement. Sa connaissance de la forêt était par contre incroyablement précieuse pour toi citadin incapable de te déplacer sans te faire agresser par tous les animaux du coin. T'enfonçant un peu dans l'eau, tes yeux regardent le ciel avant de les refermer doucement:
"N'ait pas peur, je suis un gentil je te le promets."
Qu'est-ce que tu pouvais lui dire de plus pour qu'elle te croie? Néanmoins tu te posais certaines questions... pourquoi sentait elle a la fois la chèvre et l'oiseau? Genre sa mère serait éleveuse de chèvre et son père fauconnier? Hmm sûrement, après tout ce n'était pas une odeur de poulet puis... que fait elle nue dans la forêt? Parce que franchement si elle était tombée sur un type louche peu recommandable elle aurait pu avoir des problèmes et elle n'avait aucune arme d'auto défense... Au final cette femme était un mystère qui s'épaississait de plus en plus et seule l'absence de l'odeur d'un vampire faisait que tu ne l'avais pas attaquée au réveil...
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Lun 24 Fév 2020 - 17:26
Shigeru. Comment il a prononcé ça lui. C'est beaucoup trop dur. Mes tentatives vaines butent à la première syllabe si bien que je finis par abandonner, il avait qu'à avoir un nom plus simple à prononcer. Il se permet de me surnommer. Je me contente de grimacer.
Mon expression se déforme alors qu'il me parle comme si j'étais une retardée mentale. S'il y a un truc que j'ai facilement appris c'était les insultes. J'ai frappé mon pied sur le sol en lui hurlant dessus.
« Connard. »
Je grommelle. Il continue en plus. Il a cru quoi ? Que j'avais huit ans d'âge mental ? Juste parce que je ne suis pas capable de parler comme lui. Je m'approche, hors de moi bondis dans l'eau, lui claquant la figure d'une gifle sonore.
« Être gentil. Prendre. Moi. Conne. Bâtard. »
Tout le monde ne peut pas parler aussi facilement que toi. Si tu n'es pas capable de respecter cela ne m'adresse même pas la parole sale chien. Je le hais du plus profond de mon âme. Je fais volte face en sortant de l'eau, dégoulinante de rage. Mon visage déformé par la haine et l'amertume.
Malgré cette rage, celle-ci n'est pas entièrement tournée vers lui. Si bien que bien vite les larmes de ce même sentiment viennent rouler sur mes joues. Ne pouvant cesser de hurler. La faune locale s'envolant alors que mes hurlements résonnent.
« PAS FACILE. PARLER. »
Ma voix s'éteint sur cette invective alors que j'essuie mes joues dans une tentative vaine d'essuyer ma haine, mon impression d'être incapable. Ma voix revient à l'état de murmure habituel. Effleurant à peine les oreilles de mon interlocuteur.
« Qui. Être. Toi. Juger. Pas le droit. »
Je me détourne, m'éloignant du lac avec un agacement certain. Je n'aurais vraiment pas dû l'aider. Une fois hors de portée, je regarde derrière moi, me demandant si je peux me métamorphoser sans l'ombre d'un danger. Je fixe mes pieds puis mes mains, j'aimerais pouvoir montrer que je suis capable de parler. Je ne comprends juste pas toutes les subtilités de leur langage. C'est pas évident.
Il y a bien trop de subtilités qui effleurent mes oreilles. C'est déjà bien que j'essaie de communiquer. Je pourrais très bien rester muette. C'est bien ce que je fais d'habitude. Je m'assois contre l'arbre à quelques mètres de là. Les yeux mi-clos. Réfléchissant, je l'ai vu transformé à demi et je commence à être envahie par la peur.
Si je me mettais à fuir et qu'il décidait de me rattraper ? Me tuer ? Je serais cuite. Je ne suis même pas sûre de pouvoir le fuir sans révéler ma réelle nature. Je soupire me tenant la tête. Pourquoi les gens me prennent pour une attardée mentale ? Cela me fatigue... J'en ai marre d'essayer de communiquer avec les humains. Aussi bizarres soient-ils.
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Lun 24 Fév 2020 - 19:50
Alors la elle venait de te confirmer cette fameuse rumeur, laquelle? Celle que les premiers mots que l'on apprenait dans une langue était ses insultes. Elle n'avait eu aucune difficulté a te balancer cette insulte. Tu met une seconde a comprendre le fond du problème, contrairement a ce que tu avais cru elle comprenait aussi bien qu'elle avait du mal a s'exprimer. Tes oreilles et ta queue apparaissent spontanément lorsque sa main vient rencontrer ta joue, contrairement a ta première impression elle ne t'a pas fait mal du tout toi qui avait cru qu'avec la chute t'aurais eu du mal a encaisser ce coup.
Tu te résumais a un mur silencieux devant ses hurlements, que dire? Que tu l'avais crue incapable de comprendre le japonais aussi bien que toi le comprendre? Hmm... si c'était la réalité il allait devoir arriver une chose dont tu ignorais si t'en étais capable, t'excuser envers quelqu'un dont tu aurais pu ne rien avoir a faire. En temps normal tu l'aurais laissée partir, tu avais commencé a agir comme si tout était normal... mais non tu avais besoin de ces renseignements, de ton guide en forêt.
C'est a ton tour de sortir de l'eau, presque avec une fluidité que tu ne t'étais pas soupçonné dans cet élément. Une seconde te fut nécessaire pour que ton odorat retrouve sa trace, puis honnêtement, le bleu de sa chevelure n'était pas vraiment adapté a cette végétation du début d'hiver donc la retrouver a été assez simple. Elle était de dos, entrain de fixer ses mains... ce que tu allais faire est un pari qui passait ou casserait.
Cela lui apparaitrait peut être comme effrayant mais elle devait comprendre et pour ça elle allait devoir écouter... et pour écouter elle allait devoir rester. Tes mains effleurent ses hanches, ton corps se glisse dans son dos et c'est avec une tendresse qui te surprends toi même que t'attires Elämehiel contre ton torse, tes lèvres arrivant a ses oreilles avant de chuchoter avec sincérité:
"Pardon."
Tu laisses passer une seconde, réfléchissant a quels mots choisir puis c'est d'un débit lent que tu reprends:
"Excuse moi de t'avoir manqué de respect. J'ai cru que tu comprenais mal le japonais et j'ai voulu utiliser des mots simples. Je vais donc te parler comme a n'importe qui désormais."
Reprenant son souffle comme si quelque chose te nouait la gorge, le dire a quelqu'un n'était pas facile et encore moins a un autre humain, allait elle te prendre pour un fou?
"Je suis un loup garou et j'ai besoin de toi Elämehiel."
Le silence plane, la faune n'étant pas vraiment revenue depuis qu'elle avait hurlé. En tout cas tu devais admettre une chose, après le lac glacé la chaleur de cette étreinte était agréable. Etreinte que tu ne forçais pas désormais, si elle voulait pousser tes bras et partir tu la laisseras faire. Oser dire la vérité a haute voix ouvrait des plaies en toi que tu aurais préféré laisser fermer et des larmes naissaient au coin de tes yeux.
Shizue ou es tu...
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Mar 25 Fév 2020 - 7:38
En deux ans je n'avais fait aucun progrès en expression. Par contre j'avais parfait ma compréhension. Cependant c'est peut-être dû a un blocage, j'ai juste peur de faire trois fautes par phrase. Mes mains ne m'aideront pas dans la quête à la compréhension et l'utilisation de la langue.
Je me suis glacée en sentant des doigts fourmiller sur mes hanches, j'allais bondir sur mes jambes alors qu'il m'a enserrée. Glacée sur place j'ai serré les dents. Je sens son torse contre ma chevelure trempée et je me sens encore plus mal. Lâche-moi. Lâche-moi !
Je ne veux pas mourir ici. C'est pourquoi je reste immobile. Mon corps parcourant de tremblement que je ne saurais réprimer. S'il n'a pas levé sa main sur les sangliers, rien ne dit qu'après le flot d'insultes que je lui ai lancé il ne le fasse pas sur moi.
« Toi. Imaginer. Moi. Être. Stupide. Impardonnable. »
Loup-garou. Le mot roule dans ma tête, je sais que c'est important. Seulement je n'ai pas entendu parler de ce.. Problème. Je me suis immédiatement levée lorsque j'ai senti ses bras faiblir autour de ma taille.
Je m'écarte et me glisse derrière un arbre l'observant depuis celui-là.
« Toi. Reste. Loin. Moi. Pas. Confiance. »
Je détourne le regard puis ajoute en pointant le sommet de mon crâne là où lui a ses oreilles.
« Loup. » Puis mon visage. « Humain ? »
Pourquoi garou ? Pour moi il ressemble aux changelins loups, si ce n'est l'odeur infâme qui se dégage lorsque je suis transformée. Et si l'on omet sa capacité à démontrer qu'il est un loup en montrant ses attributs de loup. Avec curiosité je repointe les oreilles là où elles seraient sur mon crâne.
« Comment. Avoir. Que. Oreilles ? »
Mes mots, alignés ainsi ressemblent presque à une phrase et d'un côté mon visage s'illumine à cette idée. Je m'améliore malgré moi, malgré le blocage. Comme quoi, sur ces dernières années j'avais fait un minima de progrès. Néanmoins, sa capacité à n'avoir que des oreilles animales était très intrigante. Tenant l'écorce, je le fixe, gardant la distance entre nous.
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Mar 25 Fév 2020 - 13:39
Voila une des raisons majeures pour lesquelles tu ne tentais jamais le premier pas vers les gens, cela résultait toujours en un désastre incroyable et la on peut dire qu'avec la fuite de la jeune femme on a atteint un certain niveau de malaise. Bon vu qu'elle n'avait pas pris la fuite pouvait on appeller ça un demi malaise et une demie réussite? Une petite moue de déception traverse ton visage avant que tu ailles t'adosser a un autre arbre pendant qu'elle continuait de lâcher sa colère, c'est avec un calme plat que tu réponds d'une voix douce:
"C'est vrai."
Bon qu'elle soit partie après avoir entendu qu'un loup garou la tenait dans les bras, sa fuite et le fait qu'elle ne te fasse pas confiance était tout ce qui était de normal. Elle ne semblait pas avoir compris réellement, encore cette barrière de langue? Tu y réfléchis, tu maîtrisais l'anglais et le français parfaitement, tu avais de plus quelques notions de russe et d'allemand... tes doigts rejoignent ton menton et pour répondre a sa question tu finis par dire:
"Loup garou, werewolf, werwolf, oboroten"
Tu avais essayé dans toutes les autres langues que tu connaissais, peut être l'une d'entre elle la fera tiquer. Prenant une inspiration d'air frais tu reprends:
"C'est l'effet de ma malédiction, je suis né humain j'ai été mordu et transformé. Le jour je peux prendre que quelques aspects, queue, odorat, yeux et queue. La nuit je peux prendre ma forme complète, un énorme loup bipède sous stéroïdes de plus de deux mètres. Je n'en deviens pas une bête pour autant et j'ignore s'il existe quelque chose qui peut me tuer quelque soit ma forme... même le temps échoue."
Tu ne voyais pas comment lui expliquer autrement, tu fixes ta main une seconde avant de dire faiblement:
"Si tu veux voir ma vraie forme de loup il faudra patienter jusque cette nuit."
Tes yeux d'or se posent sur elle a nouveau, vraiment domage qu'elle soit craintive comme un animal sauvage. Tu espérais avoir assez satisfait sa curiosité mais une chose commençait a créer un doute chez toi... elle ne semblait pas être surprise du fait que tu puisses te transformer, mais que te transformer a demi. Te disait elle pas quelque chose ou la barrière de language la faisait mal s'exprimer et tu voyais de la duplicité partout?
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Mar 25 Fév 2020 - 17:45
Je l'observe. Il semble déçu. Il s'attendait à quoi ? Que je lui rende cette étreinte étrange ? Je fronce le nez. Il a cru quoi, que j'étais une poupée ou un jouet en peluche ? Il a confirmé que j'avais raison, ce qui a vaporisé les restes de ma rancœur face à la faute qu'il a commise.
Je soupire et sors de derrière mon arbre, m'asseyant contre celui-ci tout en restant à quelques mètres de lui. Il a cependant utilisé un dialecte que je me souviens avoir étudié et connaître par cœur. Les peuples de Sibérie en parlait une variante. Je me souviens des mythes qu'ils racontaient cependant je les aie toujours affiliés aux loups de mon groupe. Je n'aurais jamais imaginé que c'était un autre genre de changelin qui était au cœur de ces légendes.
Je l'observe parler de sa forme finale et je secoue la tête.
« Moi. Croire. Toi. Pas. Besoin. »
Je l'observe et fais des ronds avec mon doigt dans la mousse.
« Toi. Avoir. Besoin. Moi. Pourquoi ? »
Rien qui ne puisse réellement le tuer. Je n'ai pas besoin de preuve de cela non plus. Cependant je rebondis sur sa demande précédente. Sinon je laisserais un silence infâme s'installer. Et je pense que le niveau de malaise de la situation était déjà élevé.
La manière dont il m'observe me met vraiment mal à l'aise. J'ai l'impression qu'il espérait que parce qu'il m'a étreinte et qu'il a révélé son secret, il aurait obtenu aussi facilement ma pleine confiance. Seulement cela ne se fait pas comme cela. J'ai quelque part plus envie encore de prendre mes jambes à mon cou. Et c'est avec tout de la violence que je peux me faire que je reste là. Et ce bien que mon cœur effrayé frappe comme s'il pouvait s'échapper de mon torse, mes grands yeux posés sur lui. Telle une biche effarée, que je reste immobile à le fixer avec une rare intensité.
Comme si le simple fait de cesser de le regarder allait le faire disparaître ou pire encore me fait moi-même quitter ce monde. Je refuse de perdre la vie comme cela. J'inspire profondément tentant de calmer le tambour qu'est devenu mon cœur dans ma poitrine. Personne n'a eu de contact de ce genre avec moi depuis des années, un simple inconnu se permet de m'étreindre comme si j'étais une poupée sage et immobile.
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