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Mer 26 Fév 2020 - 12:51
Depuis la vieille, Noor était occupé à réaménager le bureau de l’ancienne Ruse. Elle se dit, pendant un instant de réflexion, qu’il lui faudrait poser quelques questions aux autres sur son prédécesseur, savoir s’il y avait des dossier en attente dans un placard ou tout au fond d’un tiroir. Irina, la première enclaviste que notre princesse avait rencontré lors de leur entrevue, avec Tom, lui avait spécifié où se trouver son futur lieu de travail et comment y aller. C’est un lieu étrange au premier abord pour Noor.
La belle femme rousse se tient là, les bras plein à craquer de carton en tout genre, devant une étagère de livre, poussiéreuse, rangé au fin fond d’une bibliothèque se trouvant dans le quartier des affaire. Ce rayonnage est en bois massif, sombre et ancien, couvert de gravure des plus intéressantes, comme une multitude de petits écrits dans une langue oublié de tous, ainsi que quelques décoration floral, végétal. Elle traite des sujets les moins intéressant de toute l’histoire, ces livres poussiéreux que personnes n’ouvrent jamais, sauf pour peut-être les décrasser, ou par intrigue, par curiosité. Il se trouve alors sur elle, non pas comme tout le monde pourrait s’attendre, comme par exemple un livre particulier à tirer vers soi, ou un bouton sur la tranche du meuble, mais une sorte de code connu de tous les enclavistes, au sein de la gravure, qu’il faudra enfoncer dans le bon ordre.
La sorcière pose son bordel au sol, puis cherche dans ses souvenirs, se rappelant des morts prononcé par sa nouvelle collègue, qui lui précisait alors le code ainsi que son ordre. Bien Sûr elle était déjà venue la veille, à peine nommé, qu’elle avait commencé à s’installer doucement mais surement, pour être prête à toute éventualité, ce n’est pas parce qu’elle est nouvelle qu’on lui épargnera les problème à venir ou déjà présent. Seulement, ce code n’est pas des plus simple à retenir, surtout en si peu de temps mais l’image finit par lui revenir en tête, elle composa alors le code tranquillement, puis sourit glorieusement lorsque le clic significatif de l’ouverture se fit entendre, sa mémoire ne lui fait toujours pas défaut. Fière d’elle, elle descend alors les escalier un à un, tapissé de cachette pour y entreposer des reliques ou autres objets précieux pour la communauté des sorciers.
Après une bonne vingtaine de marches, elle finit par arriver dans un long couloir, la menant directement vers un magnifique bureau de bois sur lesquels elle pose lourdement les cartons de sa vie. Ce bureau est tout aussi ancien que celui de l’étagère servant de porte, il est magnifiquement présenté avec des gravures faites dans son bois en forme de rosier, chaque bouton ou fleur épanouie, représentant une rose, cache en son saint un rangement pour toute sorte de chose. Il y a peu de tiroirs du côté où elle devrait s'asseoir, ce qui embête quelques peu Noor, mais elle ne manquera certainement pas d’y remédier dans le temps. La chaise, tout aussi vieille que le reste, est fort confortable, portant les même gravure que son bureau, ainsi qu’une cachette au niveau du légé prolongement de son siège en dessous, mais avec en plus de cela, elle est entièrement recouverte de velours à l’endroit où Noor devra s'asseoir. Elle posa ses yeux longuement sur la chaise, surnommé également chauffeuse, de couleur vert foncée puis pense qu’elle serait bien mieux dans les chaises informatique pour se mouvoir rapidement sans avoir à se lever toutes les cinq secondes. Les murs sont recouverts de tapisserie portant le même thème de couleur que la chaise ainsi que les même décoration que celle-ci et son meuble.
Noor ▬ Un véritable fanatique des roses et des choses anciennes ma parole !
Soupir alors la Babylonienne désespérer de voir cette salle si sombre et vieillotte que celle-ci.
Elle observe alors les murs de plus prêt, s’attendant à y trouver encore de nouvelles cachettes, comme celles des escaliers, qu’elle avait découvert en le dévalant la veille. Posant ses mains sur la tapisserie elle ferme les yeux et essaye de sentir le moindre relief qui pourrait dévoiler la présence d’un nouveau tiroir, d’une nouvelle petite porte, lui permettant d’y entreposer ces objets les plus précieux, loin des regards indiscrets.
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Mer 26 Fév 2020 - 17:36
Un nouvel aménagement peu commun
Ft. Noor
Le quartier des affaires. C’était bien un lieu typique. Toutes activités industrielles, professionnelles d’entreprise, se concentraient en cet endroit. Entre autres, l'hôpital où travaillait Devdan. Encore une fin de service, mais cette fois-ci, sur ordre de Masahiro. Il lui avait parlé d’une nouvelle venue, prenant ses effectifs à partir d'aujourd'hui : l’enclaviste de la Ruse. Son mentor disait que, même par son affiliation, une visite de courtoisie s’imposait, mais n’étant pas disponible, il envoyait son disciple lui apporter un message de bienvenue de la part de son sensei. Il semblerait que la vieillesse commençât à faire ses dégâts : son maître devenait de moins en moins mobile, malgré son vénérable âge. Ou alors, il était un flemmard.
Il lui avait parlé du lieu à atteindre, un bureau spécifique où l’ancienne enclaviste faisait ses affaires. Cependant, c’était par une énigme qu’il devait chercher : “La Ruse se cache là où le Savoir est abondant, aux yeux de tous, même pour elle.” Court, mais si on ne lui avait spécifié que le quartier des affaires était l’endroit à quadriller. Par déduction, si on parlait de savoir, on associait souvent ce mot avec un autre, et c’était la connaissance. Quel lieu regorgeait de connaissances ? Une bibliothèque bien sûr ! Mais dans le quartier des affaires ? S’il avait su, il n’aurait pas fait autant de chemin pour aller prendre des livres. Où se trouvait ce lieu sacré ? Dans quelle jonction de ruelle ?
Il questionna quelques passants, et après dix bonnes minutes de recherche, il trouva la boutique. Dans un style plutôt rustique, on n’y voyait pas grand chose depuis l'extérieur. Mais une fois entré à l’intérieur, l’odeur du vieux bouquin pouvait enivrer plus d’un fervent lecteur. Cependant, il aurait cru qu’au moins une personne se trouverait dès l’entrée, mais nada. Il aurait bien dit un “bonjour” de vive voix, mais comme la règle commune de ce lieu, est que “le silence est d’or”, il aurait fait mauvaise impression dès le départ.
Fouillant un peu, d’étagère en étagère, de rayon à rayon. Des livres communs, à des ouvrages qu’on qualifierait de best-seller, en passant par des revues scientifiques, ou des ouvrages philosophiques, de poèmes, cette bibliothèque avait beaucoup de diversité pour du 5e art. Les motifs, la finition des meubles, tout était un style très particulier. Bon, il se devait d'accélérer. En deuxième énigme, Masahiro lui avait dit ceci : “Par les yeux, les motifs se superposent. Par les mains, les imperfections s’imposent. De ses deux sens, dénicher la vérité inscrite dans le bois.”
Vue ou toucher, il fallait compter sur les deux. Mais en parlant du mot “bois”, que fallait-il voir ou effleurer ? Le sol ? Le plafond ? Les murs ? Les meubles ? Tout ? Même les livres ? Son grand-père chercherait-il à tester sa capacité à résoudre ses phrases cryptiques ? Depuis quelque temps, il devenait étrange, comme si lui-même cachait quelque chose.
Tout passa au peigne fin, dans le plus grand des silences, et personne n’aurait pu le suspecter, car il n’y avait vraiment aucune âme vivante dans cette libraire. Une trentaine de minutes, ayant repassé deux fois à certains endroits, il trouva non pas un, mais plusieurs boutons, camouflés par le relief du bois. Sacrément malin. Or, il semblait qu’un code dût être composé. Peut-être dans les livres ? Il n’en avait pas besoin, car son maître avait pensé à cette éventualité. Grâce à un haïku connu seulement des sorciers de l’Enclave, il put reproduire dans l’ordre la combinaison.
Un clic, suivi d’un léger mouvement de l’étagère qui paraissait scotché au mur, dérobait sur un escalier descendant. Le sourire aux lèvres après avoir réussi sans défaut, il poussa, pour s’engouffrer dans le passage secret. Les murs étaient remplis d’interstices pouvant contenir une ou plusieurs choses, les marches étaient comme poussiéreuses. Était-ce vraiment le lieu où l’enclaviste de la Ruse se trouvait ? Même avant elle, cet endroit avait-il connu un peu de nettoyage ? On se croirait dans la découverte d’un passage totalement interdit, contenant un savoir maudit, ou…
Ou simplement, après dix secondes, une pièce meublée, où papier peint, sol et meuble s’accordait en couleur et thème. De là, il aperçut une présence : une jeune femme aux cheveux de rubis, et à la peau aussi mat que la sienne. D’un style très exotique, plutôt côté du Moyen-Orient, elle semblait concentrée, tout en caressant de sa main divers endroits d’une tapisserie.
N’ayant pas noté sa présence, le sorcier devait tout de même se présenter. S’il ne le faisait pas, cela aurait paru très suspect, et complètement malpoli d’observer sans rien dire. Un sourire jovial, et il s'exprima, en toussant un petit peu pour se faire remarquer.
“Veuillez m’excuser dans votre inspection, mais permettez-moi de me présenter. Devdan Lavisto, disciple de Masa… De l’Altruisme. Il vous souhaite la bienvenue ici, aussi bien qu’enclaviste que habitante de Nakanoto.”
Il lui avait parlé du lieu à atteindre, un bureau spécifique où l’ancienne enclaviste faisait ses affaires. Cependant, c’était par une énigme qu’il devait chercher : “La Ruse se cache là où le Savoir est abondant, aux yeux de tous, même pour elle.” Court, mais si on ne lui avait spécifié que le quartier des affaires était l’endroit à quadriller. Par déduction, si on parlait de savoir, on associait souvent ce mot avec un autre, et c’était la connaissance. Quel lieu regorgeait de connaissances ? Une bibliothèque bien sûr ! Mais dans le quartier des affaires ? S’il avait su, il n’aurait pas fait autant de chemin pour aller prendre des livres. Où se trouvait ce lieu sacré ? Dans quelle jonction de ruelle ?
Il questionna quelques passants, et après dix bonnes minutes de recherche, il trouva la boutique. Dans un style plutôt rustique, on n’y voyait pas grand chose depuis l'extérieur. Mais une fois entré à l’intérieur, l’odeur du vieux bouquin pouvait enivrer plus d’un fervent lecteur. Cependant, il aurait cru qu’au moins une personne se trouverait dès l’entrée, mais nada. Il aurait bien dit un “bonjour” de vive voix, mais comme la règle commune de ce lieu, est que “le silence est d’or”, il aurait fait mauvaise impression dès le départ.
Fouillant un peu, d’étagère en étagère, de rayon à rayon. Des livres communs, à des ouvrages qu’on qualifierait de best-seller, en passant par des revues scientifiques, ou des ouvrages philosophiques, de poèmes, cette bibliothèque avait beaucoup de diversité pour du 5e art. Les motifs, la finition des meubles, tout était un style très particulier. Bon, il se devait d'accélérer. En deuxième énigme, Masahiro lui avait dit ceci : “Par les yeux, les motifs se superposent. Par les mains, les imperfections s’imposent. De ses deux sens, dénicher la vérité inscrite dans le bois.”
Vue ou toucher, il fallait compter sur les deux. Mais en parlant du mot “bois”, que fallait-il voir ou effleurer ? Le sol ? Le plafond ? Les murs ? Les meubles ? Tout ? Même les livres ? Son grand-père chercherait-il à tester sa capacité à résoudre ses phrases cryptiques ? Depuis quelque temps, il devenait étrange, comme si lui-même cachait quelque chose.
Tout passa au peigne fin, dans le plus grand des silences, et personne n’aurait pu le suspecter, car il n’y avait vraiment aucune âme vivante dans cette libraire. Une trentaine de minutes, ayant repassé deux fois à certains endroits, il trouva non pas un, mais plusieurs boutons, camouflés par le relief du bois. Sacrément malin. Or, il semblait qu’un code dût être composé. Peut-être dans les livres ? Il n’en avait pas besoin, car son maître avait pensé à cette éventualité. Grâce à un haïku connu seulement des sorciers de l’Enclave, il put reproduire dans l’ordre la combinaison.
Un clic, suivi d’un léger mouvement de l’étagère qui paraissait scotché au mur, dérobait sur un escalier descendant. Le sourire aux lèvres après avoir réussi sans défaut, il poussa, pour s’engouffrer dans le passage secret. Les murs étaient remplis d’interstices pouvant contenir une ou plusieurs choses, les marches étaient comme poussiéreuses. Était-ce vraiment le lieu où l’enclaviste de la Ruse se trouvait ? Même avant elle, cet endroit avait-il connu un peu de nettoyage ? On se croirait dans la découverte d’un passage totalement interdit, contenant un savoir maudit, ou…
Ou simplement, après dix secondes, une pièce meublée, où papier peint, sol et meuble s’accordait en couleur et thème. De là, il aperçut une présence : une jeune femme aux cheveux de rubis, et à la peau aussi mat que la sienne. D’un style très exotique, plutôt côté du Moyen-Orient, elle semblait concentrée, tout en caressant de sa main divers endroits d’une tapisserie.
N’ayant pas noté sa présence, le sorcier devait tout de même se présenter. S’il ne le faisait pas, cela aurait paru très suspect, et complètement malpoli d’observer sans rien dire. Un sourire jovial, et il s'exprima, en toussant un petit peu pour se faire remarquer.
“Veuillez m’excuser dans votre inspection, mais permettez-moi de me présenter. Devdan Lavisto, disciple de Masa… De l’Altruisme. Il vous souhaite la bienvenue ici, aussi bien qu’enclaviste que habitante de Nakanoto.”
:copyright: Belzébuth
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Jeu 27 Fév 2020 - 14:53
Noor était dans une posture un peu étrange, surtout face à cette personne qui venait de faire irruptions dans son bureau sans crier gare au premier abord. Elle était si concentré sur sa tâche, qu’elle ne remarqua pas immédiatement la présence de l’homme, tant elle était concentrée sur le mur, qui n’attendait qu'à dévoiler ses secrets pour elle. Un raclement de gorge se fit alors entendre, puis cette personne inconnue fini par s’excuser de sa présence, ainsi que se présenter à elle de manière maladroite mais plutôt mignonne. L’altruisme alors lui aurait sommet de venir à la rencontre de la nouvelle Ruse, mais qui est-il pour que ce vieille homme lui demande de venir à sa place ? Noor tourna alors le visage dans sa direction d’un air surpris. Elle ne s'attendait aucunement à recevoir une personne aussi rapidement, alors qu’elle n’est pas du tout prêtre dans son aménagement, que ce soit dans ce bureau ou même mentalement. Elle l'analyse deux seconde du regard, se demandant bien qui il peut bien être, se redresse dans une position un peu plus sérieuse qu’auparavant, lui sourit chaudement et finit par lui répondre de la manière le plus agréable qu’elle puisse.
Noor ▬ Bonjour, et enchantée Devdan-san, je me nomme Noor Naram-Din et vous remercie de votre accueil, je suis en effet nouvelle au saint de l’enclave mais certainement pas dans cette ville. Puis-je vous demander pourquoi donc l’altruisme vous à demander de me passer le message ?
Elle reste alors cordial et chaleureuse, profitant même de cette instant pour lui faire une révérence typiquement japonaise, tout cela pour ne pas paraître rustre au premier abord. Ne sachant pas encore qui peut bien être cette personne en face d’elle, il vaut mieux rester le plus courtois possible.Tranquillement, elle se dirige vers ce bureau qui est dorénavant le sien, s’assoie sur son siège et commence à l’observer. Qu’il est désagréable de ne pas avoir de roue sur un siège aussi confortable. Elle regarde déjà son laboratoire qui lui manque tant mais reste concentré sur la situation actuel.
Ce Devdan lui à tout l’air d’un jeune homme dans la fleur de l'âge mais, un sorcier peut paraître beaucoup plus jeune qu’il n’y parait et elle est très bien placé pour le savoir, elle qui a à présent bien plus de la cinquantaine. Il est plutôt grand, la peau halé comme la sienne, des cheveux foncé et loin d’être lisse, un visage plutôt agréable à regarder à son goût et surtout de magnifique yeux aussi vert que les siens. Elle se demande pendant un instant s’il ne venait pas de son peuple, mais aucun doute la dessus, le fait est fortement impossible. La moindre sortie venant de son peuple lui serait automatiquement prévenue, alors il ne peut venir que d’un autre endroit peuplé de sorcier portant pratiquement, les mêmes caractéristique que les siens. Elle lui sourit à nouveau, mais de manière légèrement plus malicieuse, et finit par se décider à lui poser plus de question, avant de le laisser lui répondre à la première.
Noor ▬ Seriez-vous un employé haut placé de l’altruisme ? Ou bien un apprentie, futur remplaçant de l’un des enclavistes ? Je ne connais encore que très peu autres enclaviste, vu que je suis nouvelle, mais je ne pense pas qu’une personne aussi haut placé demande à quelqu’un d’insignifiant, de venir me saluer à sa place.
Elle croise les jambes délicatement, et pris une allure qui fait presque penser à une reine elle portant à nouveau, fièrement, sa couronne royale sur sa tête. Légèrement accoudé sur son trône actuel et le regarde presque avec envie, profitant des magnifiques traits que la nature à offert à cette homme. Noor est peut-être une femme fortement narcissique, mais elle sait reconnaître la véritable beaucoup quand elle l’a voit, surtout quand elle provient d’un homme de peau mate comme elle.
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Jeu 27 Fév 2020 - 23:23
Un nouvel aménagement peu commun
Ft. Noor
Au vu de la réaction de la Ruse, Devdan se doutait bien que son arrivée ne fût pas arrivée aux oreilles de ladite personne. En observant les quelques cartons de déménagement, il venait juste pour installer quelques objets personnels, histoire que ce lieu face plus elle que l’ancien résident. La jeune femme prit une posture beaucoup plus adéquate de son titre, puis répondit aux salutations de l’hispano-japonais.
Elle savait répondre aux mœurs de présentations, avec la plus grande des aisances, mais aussi d’une élégante manière. Une révérence orientale était toujours un grand signe de respect, et au Japon, garder cette manière de saluer pour se présenter un sens de l’honneur envers son locuteur. Là, c’était peut-être plus pour répondre à Masahiro, et non pour le jeune sorcier.
Son nom était Noor Naram-Din. Très… Atypique comme sobriquet. Comme sa peau ressemblait à celle du disciple de l’Altruisme, un nom japonais aurait été très drôle. Cependant, une chose le chiffonna : elle était bien avant arrivée dans la ville ? Alors pourquoi son sensei à formellement insisté pour que son accueil à Nakanoto soit exécuté avec tout le respect qui se devait. Zut… Encore une plaisanterie de son grand-père. Il aimait bien jouer de la légère obéissance aveuglante de son disciple pour se divertir gentiment. Le sorcier soupira un peu, en secouant la tête. D’un léger rictus, il regarda l’enclaviste, et partit pour dire sa réponse, avant qu’elle soit plus vive à enchaîner sur une question, cette fois-ci sur lui.
Assise sur sa chauffeuse, elle observait longuement, les jambes croisées, une posture semblable à une noble prête à écouter l’audience de son sujet, elle attendait deux réponses pour deux questions. L’homme n’était pas du genre à se décontenancer devant cette ambiance officielle. Étant plutôt une personne formelle, très à cheval sur la hiérarchie, il prit une légère révérence, en signe de respect. Gardant le torse plié vers l’avant, il regarda droit devant lui, le visage détendu. Il serait presque prêt à poser le genou à terre, mais n’étant pas un chevalier de l’ancienne époque, et roturier de son héritage, cela n’aurait servi qu’à faire de l’esbroufe.
“Il semblerait que mon sensei m’ait… Jouer un tour. C’est à son habitude.Il voulait simplement que je me présente à vous, par conclusion.”
Il se releva, car cette posture lui faisait plus de douleur que de bonheur.
“Si je dois m’attribuer un titre, ce serait plus en tant que disciple, même après 30 années sous son service, j’ai tant à apprendre de lui ! Oh et soit dit passant… Il est mon grand-père biologique. Mais…”
Il se tint le menton. Pourquoi lui demander de se déplacer pour si peu ? Depuis quelque temps, Masahiro le préparait à bien des choses, comme des habits, une façon de se comporter spécifique, et des informations sur l’Enclave. Tout ça paraissait suspect, mais étant trop occupé par son propre domaine, il n’avait pas trop eu l’occasion d’aborder le sujet avec lui.
Devdan n’est pas du genre à cacher ses émotions, il était très franc, si bien que Noor aurait remarqué l’introspection, ainsi que les expressions de son faciès, montrant le doute, la suspicion, et l’incompréhension.
“Puis-je me montrer honnête avec vous, Noor-dono ? Depuis peu, mon sensei se comporte… Comme si son heure arrivait. Cependant, impossible de savoir pourquoi, et de quoi il s'agit... Cela me turlupine depuis...”
Il marcha de quelques mètres sur la gauche, puis revint sur sa position initiale, pour continuer sur la droite. Enfin, il se remit face à elle, à un mètre du bureau auquel elle était juste derrière. Il esquissa un sourire, et un clin d’œil.
“Bon, parler de ma personne n'est pas un sujet si... Intéressant pour moi, et pour vous aussi. J’espère que vous vous plaisez à Nakanoto.”
Elle savait répondre aux mœurs de présentations, avec la plus grande des aisances, mais aussi d’une élégante manière. Une révérence orientale était toujours un grand signe de respect, et au Japon, garder cette manière de saluer pour se présenter un sens de l’honneur envers son locuteur. Là, c’était peut-être plus pour répondre à Masahiro, et non pour le jeune sorcier.
Son nom était Noor Naram-Din. Très… Atypique comme sobriquet. Comme sa peau ressemblait à celle du disciple de l’Altruisme, un nom japonais aurait été très drôle. Cependant, une chose le chiffonna : elle était bien avant arrivée dans la ville ? Alors pourquoi son sensei à formellement insisté pour que son accueil à Nakanoto soit exécuté avec tout le respect qui se devait. Zut… Encore une plaisanterie de son grand-père. Il aimait bien jouer de la légère obéissance aveuglante de son disciple pour se divertir gentiment. Le sorcier soupira un peu, en secouant la tête. D’un léger rictus, il regarda l’enclaviste, et partit pour dire sa réponse, avant qu’elle soit plus vive à enchaîner sur une question, cette fois-ci sur lui.
Assise sur sa chauffeuse, elle observait longuement, les jambes croisées, une posture semblable à une noble prête à écouter l’audience de son sujet, elle attendait deux réponses pour deux questions. L’homme n’était pas du genre à se décontenancer devant cette ambiance officielle. Étant plutôt une personne formelle, très à cheval sur la hiérarchie, il prit une légère révérence, en signe de respect. Gardant le torse plié vers l’avant, il regarda droit devant lui, le visage détendu. Il serait presque prêt à poser le genou à terre, mais n’étant pas un chevalier de l’ancienne époque, et roturier de son héritage, cela n’aurait servi qu’à faire de l’esbroufe.
“Il semblerait que mon sensei m’ait… Jouer un tour. C’est à son habitude.Il voulait simplement que je me présente à vous, par conclusion.”
Il se releva, car cette posture lui faisait plus de douleur que de bonheur.
“Si je dois m’attribuer un titre, ce serait plus en tant que disciple, même après 30 années sous son service, j’ai tant à apprendre de lui ! Oh et soit dit passant… Il est mon grand-père biologique. Mais…”
Il se tint le menton. Pourquoi lui demander de se déplacer pour si peu ? Depuis quelque temps, Masahiro le préparait à bien des choses, comme des habits, une façon de se comporter spécifique, et des informations sur l’Enclave. Tout ça paraissait suspect, mais étant trop occupé par son propre domaine, il n’avait pas trop eu l’occasion d’aborder le sujet avec lui.
Devdan n’est pas du genre à cacher ses émotions, il était très franc, si bien que Noor aurait remarqué l’introspection, ainsi que les expressions de son faciès, montrant le doute, la suspicion, et l’incompréhension.
“Puis-je me montrer honnête avec vous, Noor-dono ? Depuis peu, mon sensei se comporte… Comme si son heure arrivait. Cependant, impossible de savoir pourquoi, et de quoi il s'agit... Cela me turlupine depuis...”
Il marcha de quelques mètres sur la gauche, puis revint sur sa position initiale, pour continuer sur la droite. Enfin, il se remit face à elle, à un mètre du bureau auquel elle était juste derrière. Il esquissa un sourire, et un clin d’œil.
“Bon, parler de ma personne n'est pas un sujet si... Intéressant pour moi, et pour vous aussi. J’espère que vous vous plaisez à Nakanoto.”
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Sam 29 Fév 2020 - 17:54
Le jeune homme était fort plaisant physiquement pour la princesse mais avec un air aussi gentil et doux, il n’allait pas attirer très longtemps son attention, quoi que… S’il pouvait lui servir à quelque chose pourquoi pas ?
Devdan finit par faire une révérence à son tour de manière élégante et présentant bien sa hiérarchi par rapport à elle, en gardant une pose légèrement penché. Ce qui ne manqua pas de faire plaisir à la babylonienne. Elle sourit agréablement puis finit par écouter ses explications avec attention. Comme ça son “Sensei” aime jouer des tour à ce jeune homme ? Elle ne manquera certainement pas de tenter de le rencontrer directement, pour avoir la joie de parler à une autres personne qui aime s’amuser de la mauvaise position des autres et ne restant pas toujours trop sérieuse et hautaine face à ses cadets. Noor apprécie ce genre d’homme, même s’il est bien plus âgé qu’elle, ce qu’elle avait entendue dire de lui.
Le jeune et beau Devdan finit par reprendre une posture plus agréable pour son dos, pour le plus grand désaroie de la nouvelle Ruse qui prit, bien entendue, la peine de ne pas le lui montrer. Il poursuivit en lui précisant sa position vis-à-vis de l’Altruisme même si, malgré tout, sa précision de le nommé “Sensei” avait déjà fait comprendre à Noor qu’il devait être le disciple du vieille homme lui même.
Le basané prit alors une pause de réflexion, comme s’il cherchait une réponse à une question qui le taraudait. Aurait-il lui aussi quelques questions à poser à la nouvelle de l’enclave ? Intrigué elle leva un sourcil, comme pour lui donner l’autorisation de parler. Il lui arrive encore quelque fois, voir même plus souvent qu’elle ne le pense, d’agir comme une reine qu’elle n’ai pas, pourtant sa mère l’en a déjà réprimandé de nombreuse fois, lui faisant comprendre que les petites gens, les hommes du peuples, ne sont pas à traiter de la sorte même pas une reine ou un roi ! De sage parole venant d’une femme aussi magnifique et puissante que sa mère, mais qui ne fera jamais cogiter la belle Noor et rarement changer d’attitude envers les autres. Elle sait cacher, le plus souvent possible, son attitude des plus insupportable pour se faire accepter des autres, voir aimé dans le meilleurs des cas… Mais comme dit-on toujours : chassez le naturel, il revient au galop !
Devdan finit par présenter son problème face à notre belle Ruse, mais celle-ci ne comprenait pas le moins du monde pourquoi essayait il d’attirer son attention sur le sujet. Elle était pourtant totalement nouvelle, comme il peut dors et déjà le savoir, elle n’avait donc premièrement aucune connaissance réelle des autres enclaviste de ce pays, et deuxièmement c’est une femme totalement narcissique qui ne se soucis pas le moins du monde des autres, à moins de pouvoir en tirer profit ou de pouvoir s’en amuser.
Surprise par cette question inattendue, elle entre ouvrit légèrement la bouche, avant même d’avoir pensée à une réponse probable. Que peut-elle bien pouvoir lui répondre à cela ? Elle a bien envi de lui dire qu’elle n’en sait fichtrement rien et qu’elle s’en fiche, mais pour qui va-t-elle passé en si peu de temps ? Est-ce une question piège ? Une nouvelle manière de l’analyser et de voir s’ils ont fait le bon choix de la choisir au sein de leur enclave ?
Noor ▬ Je n’en ai aucune idée petit… Vous savez, comme dit précédemment, je suis nouvelle… Je ne connais donc pas le moins du monde votre sensei et encore moins le fond de ses pensés… Ne serait-il pas mieux de lui demander directement, plutôt que de vous tracasser avec ce problème insolvable seul ?
Noor n’est pas peut fière de sa réponse, et elle l’observa aller et venir devant son bureau de gauche à droite, avant de s'arrêter de nouveau face à elle pour lui faire une clin d’oeil des plus envoûtant. Il ajouta alors qu’il n’était pas forcément très intéressant pour lui, ni pour elle de parler de sa personne. Un homme n’étant vraiment pas narcissique pour un sous, sachant que même lors de seule et unique question, il ne s'agissait pas de lui mais de son inquiétude vis-à-vis de la santé de l’homme qui lui enseignait depuis, certainement plusieurs dizaine d’années, le rôle d'Altruisme, qu’il joue à merveille.
Noor ▬ Oh je m’y plais à merveille, merci bien ! Tellement de chose à y faire et découvrir… Et toutes ces machines si intéressantes à façonné, si fascinante à manipuler !
Noor était de nouveau repartie dans ses pensés de futur créations d’intelligence artificiel, sa plus grande passion. Décidément une autre sale manie, qu’elle aura du mal à contrôle en toute situation.
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Lun 2 Mar 2020 - 11:38
Un nouvel aménagement peu commun
Ft. Noor
Petit ? Elle avait bien dit que Devdan était un “petit” ? Mais elle avait qu’elle âge au juste ? Elle aurait eu l’apparence de son grand-père, cela aurait une marque affectueuse. Cependant, elle semblait pas loin située entre la vingtaine et trentaine, multiplié par deux comme les deux étaient des sorciers. Après, il restait la marque du respect. N’étant qu’un simple sorcier, certes maître, mais en dessous malgré tout des décisions de l’Enclave. Or, sa remarque restait imparable sur le côté logique : demander directement à la personne concernée était bien plus simple à dire, mais à faire, il avait eu du mal à ne serait-ce accaparer son attention pour plus de deux minutes. Au final, ils se parlaient plus trop depuis quelques mois.
Ses déplacements s’effectuaient pendant cette réflexion, et se terminaient après ses dires, et il écouta attentivement ceux de la Ruse. Machines à façonner ? À manipuler ? Un regard dubitatif, puis un émerveillement se dessinèrent sur son visage. Devdan avait en face de lui une accro à la technologie, ou une passionnée de l’évolution technologique. Un grand sourire fut la réponse adéquate aux paroles de l’enclaviste.
“Vous aussi cette modernité vous époustoufle ? Et sans qu’on le décide, ça évolue sans arrêt ! Plein de choses sortent de ce pays, le Japon est une merveille en terme d’innovation technologique ! Moi-même, j’ai dû mal à suivre par moments, surtout avec les appareils d'hôpitaux. Il parait qu’ils peuvent simuler à présent des conditions médicales, comme la chirurgie et… Bref, content que l’endroit vous sied, Noor-dono.”
Et une nouvelle fois, une autre révérence. S’il n’était pas un médecin, peut-être que la carrière de majordome aurait été un bonheur pour lui. Servir une personne, établir et régir la maison pour que cette personne se sente au paradis, un mot qui résonne comme rien à certains, mais qui pour d’autres, et leur havre de paix : son chez-soi.
Chez-soi… Sa maison… Il avait peu de souvenirs qu’il gardait de ses dix premières années, suivant sa naissance. L’Espagne était devenu qu’un lointain souvenir, et ses parents… Il n’était pas retourné à son pays natal depuis son arrivée au Japon. De même, il n’avait pas souhaité connaître plus, donc la situation familiale à cet endroit lui importait peu. Pourtant, il éprouvait petit à petit une sensation de mal-être, et d’une curiosité voulant connaître si ses parents étaient toujours en vie : il ressentait peu à peu, le mal du pays. Et sans se rendre, son visage devenait un peu plu sombre, assombri par une mélancolie. Même toujours penché, son faciès s’était voilé de pensées introspectives, et son sourire s’effaçait peu à peu. D’une voix un peu plus grave, il s’exprima sans laisser le temps à son esprit de refreindre sa franchise.
“Je me demande ce qu’ils deviennent…”
Se rendant compte qu’il rendait un peu l’ambiance un peu moins gai, il toussa un peu, se sentant un peu confus de parler si ouvertement en face d’une autorité. La gêne remontait à ses joues, qui légèrement se teintaient d’un rose si sa peau avait été plus pâle.
“Excusez-moi de cet égarement, je… Eh bien… Comment dire… Il fait beau, hein ?”
Il se perdait en excuses, et ne savait pas comment redémarrer à nouveau une conversation. Était-ce la nature imposante qu’affichait Noor, assise les jambes croisées, le coude à même l’accoudoir, la main portant sa tête à le regarde fixement, en jugeant le moindre de ses faits et gestes. Et d’un coup, cette pression venait, cette sensation qu’il n'avait pas connu depuis peu : son inexpérience sociale envers la gente féminine. Il n’avait pas autant de mal quand il était en service, même en plein moment ou sa fonction de sorcier devait être mis en avant. Mais là, il se trouvait ici, en présence d’une personne à haute importance, tout ça parce que Masahiro lui avait joué une farce.
Il essaya de reprendre le contrôle de lui-même, souriant avec gêne, le regard un peu fuyant, ses deux index se joignant, et une légère moue.
“Désolé de gêner de votre temps à vous installer. Si vous voulez… Je pourrais me rendre un peu plus utile, qu’à vous noyer de mes paroles insignifiantes…”
Ses déplacements s’effectuaient pendant cette réflexion, et se terminaient après ses dires, et il écouta attentivement ceux de la Ruse. Machines à façonner ? À manipuler ? Un regard dubitatif, puis un émerveillement se dessinèrent sur son visage. Devdan avait en face de lui une accro à la technologie, ou une passionnée de l’évolution technologique. Un grand sourire fut la réponse adéquate aux paroles de l’enclaviste.
“Vous aussi cette modernité vous époustoufle ? Et sans qu’on le décide, ça évolue sans arrêt ! Plein de choses sortent de ce pays, le Japon est une merveille en terme d’innovation technologique ! Moi-même, j’ai dû mal à suivre par moments, surtout avec les appareils d'hôpitaux. Il parait qu’ils peuvent simuler à présent des conditions médicales, comme la chirurgie et… Bref, content que l’endroit vous sied, Noor-dono.”
Et une nouvelle fois, une autre révérence. S’il n’était pas un médecin, peut-être que la carrière de majordome aurait été un bonheur pour lui. Servir une personne, établir et régir la maison pour que cette personne se sente au paradis, un mot qui résonne comme rien à certains, mais qui pour d’autres, et leur havre de paix : son chez-soi.
Chez-soi… Sa maison… Il avait peu de souvenirs qu’il gardait de ses dix premières années, suivant sa naissance. L’Espagne était devenu qu’un lointain souvenir, et ses parents… Il n’était pas retourné à son pays natal depuis son arrivée au Japon. De même, il n’avait pas souhaité connaître plus, donc la situation familiale à cet endroit lui importait peu. Pourtant, il éprouvait petit à petit une sensation de mal-être, et d’une curiosité voulant connaître si ses parents étaient toujours en vie : il ressentait peu à peu, le mal du pays. Et sans se rendre, son visage devenait un peu plu sombre, assombri par une mélancolie. Même toujours penché, son faciès s’était voilé de pensées introspectives, et son sourire s’effaçait peu à peu. D’une voix un peu plus grave, il s’exprima sans laisser le temps à son esprit de refreindre sa franchise.
“Je me demande ce qu’ils deviennent…”
Se rendant compte qu’il rendait un peu l’ambiance un peu moins gai, il toussa un peu, se sentant un peu confus de parler si ouvertement en face d’une autorité. La gêne remontait à ses joues, qui légèrement se teintaient d’un rose si sa peau avait été plus pâle.
“Excusez-moi de cet égarement, je… Eh bien… Comment dire… Il fait beau, hein ?”
Il se perdait en excuses, et ne savait pas comment redémarrer à nouveau une conversation. Était-ce la nature imposante qu’affichait Noor, assise les jambes croisées, le coude à même l’accoudoir, la main portant sa tête à le regarde fixement, en jugeant le moindre de ses faits et gestes. Et d’un coup, cette pression venait, cette sensation qu’il n'avait pas connu depuis peu : son inexpérience sociale envers la gente féminine. Il n’avait pas autant de mal quand il était en service, même en plein moment ou sa fonction de sorcier devait être mis en avant. Mais là, il se trouvait ici, en présence d’une personne à haute importance, tout ça parce que Masahiro lui avait joué une farce.
Il essaya de reprendre le contrôle de lui-même, souriant avec gêne, le regard un peu fuyant, ses deux index se joignant, et une légère moue.
“Désolé de gêner de votre temps à vous installer. Si vous voulez… Je pourrais me rendre un peu plus utile, qu’à vous noyer de mes paroles insignifiantes…”
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Mar 3 Mar 2020 - 15:20
Le jeune Devdan montre alors à la nouvelle Ruse son intérêt pour la machinerie, pour ces merveilles de la création humain, ce qui ne manqua pas de plaire à Noor, elle qui est si passionné et ardente lorsqu’il s'agit de créature mécanique, d’autant plus lorsqu’elles font partie de son laboratoire de rechercher.
Noor ▬ Oh oui ! le Japon, pour ces petites créatures est une véritable mine d’or ! Mais elle n’évolue pas tant que l’on ne l’a pas décidé, il faut toujours qu’on leur donne un petit coup de pouce jusqu'à ce que je crée l’IA parfaite et là, avec malgré tout quelques bridage pour éviter la catastrophe, elles seront capable de s’adapter à pratiquement toutes situations, voir mieux encore.
La princesse eu comme une folle envi de retourner dans son laboratoire, auprès de ses petites créations pour pouvoir continuer à modeler, et mettre en place la plus grande intelligence artificielle que le monde est connue. Elle avait changé de posture, moins décontracté, plus passionné et obsessionnelle. Son sourire est plus enclin à la folie, comme une enfant devant un jouet qu’elle allait faire parler, pour devenir son ami imaginaire. Malgré cette passion brûlante qui la dévorer soudainement de l’intérieur, elle s’efforça de rester digne devant un interlocuteur qui n’était pas des moins important.
Le futur enclaviste basané en face de Noor est alors devenue étrange, même pour elle. Inquiet de tout et de rien, pour tout le monde et personne, il est comme perdu dans ses pensées, faites pour des choses, ou des personnes perdus ou cherché. Un altruiste certainement ! Même un peu trop et surtout pour une personne tel que notre princesse. Elle l’observa un instant, une envi de retourner dans son installation la taraudant, une envi presque de le chasser pour vite en finir et pouvoir retourner auprès de ses IA chéris. Le jeune homme glissa une phrase, toujours perdue dans les méandres de ses réflexions, puis ce rattrapa pour parler du beau temps. Noor ne comprit pas ce qui lui prenait et au fond, elle s’en fichait, seul ses IA importaient, et était au final le centre de son attention à l’heure actuel. Il tenta alors de reprendre ses esprits, sourit de manière géné, puis fit suivre une moue avant de réengager une conversation que Noor avait de moins en moins envi de poursuivre.
Il s’excusa de prendre de son temps, et certe c’était clairement le cas à l’heure actuel. Elle trépignait presque d’impatience, mais tenta de toutes ses forces de ne pas le laisser transparaître dans son attitude, même si la difficulté grandissait à mesure que les secondes avançais. Il lui proposa alors de l’aide, pour ranger ses affaires. Ce qu’elle aurait accepté volontier, s’il n’y avait pas des documents sur lequel elle ne souhaitait pas qu’il tombe, y pose les yeux, ou risque de farfouiller lorsqu’elle lui tournera le dos. Elle se leva de nouveau, attrapa finalement un carton plus petit que les autres, moins important en documentation, lui tandis brusquement, et lui demande de bien vouloir le ranger dans le seul tiroir que le bureau possédait de son côté à elle.
Noor ▬ Hey bien… Pourquoi pas ! Prenez donc ceci, et rangez le ici.
D’un mouvement de bras elle lui indiqua le tiroir, puis pris à son tour un carton bien plus gros que le précédent, pour se diriger vers une grande commode et y engouffrer ses dossier classer par ordre alphabétique et dates pour s’y retrouver bien plus rapidement. Le Ruse peut paraître parfois enfantine, folle, nerveuse, ou comme une véritable bourrasque, boule d’énergie, mais elle ne reste pas moins minutieuse et ordonné à la limite de la maniaquerie.
Pendant un instant elle pensa à ce jeune homme, futur altruisme, et possiblement dans peu de temps, et dans quel galère il allait se retrouver avec un naturel aussi doux et magnanime. Qu’allait-elle bien pouvoir en tirer ? pensa-t-elle, un large sourire aux lèvres, le visage caché dans son installation, engouffré dans cette commode, dos à lui.
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Mar 31 Mar 2020 - 17:25
Un nouvel aménagement peu commun
Ft. Noor
Devdan avait connaissance que sa présence même ne devait pas être le bon moment pour la Ruse. En regardant la pièce à nouveau, les cartons, ici et là, prouvaient que soit elle avait emballé les affaires de la dernière personne se trouvant en cet endroit, soit il s'agissait de ses affaires. En éliminant la mauvaise réponse de part la couche de poussière que le sol gardait dans des coins et des lieux, on pouvait raisonner directement que les boîtes cartonnées étaient remplis de ses possessions. Mais de quoi ? D’un timbre curieux, poser la question aurait un acte complètement mal observé par Noor. S’immiscer dans la vie privée était une chose, mais apprendre de secrets liés à sa vie, son ancienne vie même, il n’allait pas y laisser son rang de disciple. Même protéger par le grand Altruisme, on ne pouvait miser sa vie face à l’Enclave. Ce serait bien dommage qu’après une trentaine d’années, on doit dire adieu au petit hispano-japonais.
De là, il posa concrètement une question, à savoir si cette dernière ne voulait-elle pas un peu d’aide, ne serait-ce que de ranger le moins important en terme de confidentialité. Puis, elle attrapa justement un carton, bien plus petit, mais pas léger pour autant. Elle montra le seul tiroir de son bureau. Tout se fit de manière accéléré, brusque même. De façon inattendue, il resta un peu sur place, avant qu’elle-même se décide à exécuter la même tâche, mais avec des affaires bien plus conséquentes, et importantes assurément.
“M...Merci.”
Il fallait bien réagir et rebondir pour faire ce qui a été demandé. Faisant le tour rapidement du mobilier, il posa délicatement sur le bureau, et ouvrit le tout, tiroir et carton compris. De là, il réfléchissait à la manière de ranger. Ancienneté ? Alphabétique ? Thème ? Il tenta de voir assez près la façon de ranger de sa collègue. De A à Z, c’était peut-être le meilleur choix, et aussi sa façon de classifier ses dossiers.
Sans trop de bruits, il classa lentement, sans que ses yeux traînent trop sur les feuilles de papier, les polycopiés, les portes-vues, les classeurs. Ce carton contenait un tas de choses, et le ranger dans un si petit tiroir, tout n’allait pas rentrer, à moins d’être un expert en Tetris.
Le temps passait, et après quelques difficultés, tout rentrait parfaitement dans le meuble. Un léger souffle de satisfaction, quelques mouvements de relaxation pour les poignets et les doigts, et il effleura le bureau, observant la poussière amoncelée sur le mobilier, et le reste de la pièce. Puis, sans faire attention, une partie de l’immondice rentra dans son nez, et le chatouilla de l’intérieur.
Sans prévenir, il éternua d’un coup, brisant le silence des feuilles qui se faisait soigneusement placées dans des rangements boisés. Il avait dû faire peur à Noor, ce qui fait qu’il se retourna, un mouchoir à la main pour s’essuyer.
“Pardon si je vous ai surpris de nouveau. Un coup de balai ? Je peux en chercher un en haut s’il le faut !”
Sur ces mots, il se dirigea vers la pièce du haut, chercha tant bien que mal de quoi balayer et ramasser, puis descendit de nouveau. Cependant, il rata une marche juste au dernier instant, et tenta de se rattraper tant bien que mal pour ne pas tomber. Mais cela ne suffisait pas, et il se tordit la cheville.
“Putain de… Aïe… Ca ne fait pas du bien ça.”
Regardant avec attention l’état de sa blessure, il haussa des épaules, avant de faire d’un geste l’usage de sa magie. Quelques secondes après, la douleur se dissipait, comme un lointain et mauvais souvenir. Il se releva, époussetant ses vêtements, avant d’attraper les deux outils pour commencer à nettoyer. On peut être chirurgien et fée du logis !
De là, il posa concrètement une question, à savoir si cette dernière ne voulait-elle pas un peu d’aide, ne serait-ce que de ranger le moins important en terme de confidentialité. Puis, elle attrapa justement un carton, bien plus petit, mais pas léger pour autant. Elle montra le seul tiroir de son bureau. Tout se fit de manière accéléré, brusque même. De façon inattendue, il resta un peu sur place, avant qu’elle-même se décide à exécuter la même tâche, mais avec des affaires bien plus conséquentes, et importantes assurément.
“M...Merci.”
Il fallait bien réagir et rebondir pour faire ce qui a été demandé. Faisant le tour rapidement du mobilier, il posa délicatement sur le bureau, et ouvrit le tout, tiroir et carton compris. De là, il réfléchissait à la manière de ranger. Ancienneté ? Alphabétique ? Thème ? Il tenta de voir assez près la façon de ranger de sa collègue. De A à Z, c’était peut-être le meilleur choix, et aussi sa façon de classifier ses dossiers.
Sans trop de bruits, il classa lentement, sans que ses yeux traînent trop sur les feuilles de papier, les polycopiés, les portes-vues, les classeurs. Ce carton contenait un tas de choses, et le ranger dans un si petit tiroir, tout n’allait pas rentrer, à moins d’être un expert en Tetris.
Le temps passait, et après quelques difficultés, tout rentrait parfaitement dans le meuble. Un léger souffle de satisfaction, quelques mouvements de relaxation pour les poignets et les doigts, et il effleura le bureau, observant la poussière amoncelée sur le mobilier, et le reste de la pièce. Puis, sans faire attention, une partie de l’immondice rentra dans son nez, et le chatouilla de l’intérieur.
Sans prévenir, il éternua d’un coup, brisant le silence des feuilles qui se faisait soigneusement placées dans des rangements boisés. Il avait dû faire peur à Noor, ce qui fait qu’il se retourna, un mouchoir à la main pour s’essuyer.
“Pardon si je vous ai surpris de nouveau. Un coup de balai ? Je peux en chercher un en haut s’il le faut !”
Sur ces mots, il se dirigea vers la pièce du haut, chercha tant bien que mal de quoi balayer et ramasser, puis descendit de nouveau. Cependant, il rata une marche juste au dernier instant, et tenta de se rattraper tant bien que mal pour ne pas tomber. Mais cela ne suffisait pas, et il se tordit la cheville.
“Putain de… Aïe… Ca ne fait pas du bien ça.”
Regardant avec attention l’état de sa blessure, il haussa des épaules, avant de faire d’un geste l’usage de sa magie. Quelques secondes après, la douleur se dissipait, comme un lointain et mauvais souvenir. Il se releva, époussetant ses vêtements, avant d’attraper les deux outils pour commencer à nettoyer. On peut être chirurgien et fée du logis !
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Ven 10 Avr 2020 - 17:42
Noor n’avait pas forcément envi de discuter pendant des heures avec son nouveau compagnon d’aventure du moment. Il était bien trop gentil à son goût et lui donner l’impression de cacher bien son jeu, pourtant elle sait pertinemment que tout le monde n’est pas comme elle mais cela ne l'empêche pas de se méfier. Et s’il était là pour la tester, pour voir quel genre de personne elle est réellement, et comprendre ses fait et gestes comme pour son seul et unique intérêt bien plus que pour celui de l’enclave ! Il ne vallait mieux pas qu’il le comprenne, pas aussi vite. Qu’il ne révèle pas le poteau rose trop tôt sachant qu’elle pourrait finir par s’attacher à ces lieux, et à ce regroupement de sorciers plus puissant les uns que les autres.
Un sourire s’affiche sur son visage, un large sourire amusé. S’attacher !? Voilà un mot bien étrange et rare pour cette femme qui ne pense qu'à sa propre personne. Et même si lui arrive d’aider autrui avec sérieux et brio, elle ne le fait que pour attirer les bonnes grâces des autres et en tirer profit ! S’attacher pensait-elle, mais quel est donc que ce mot qui ne veut rien dire pour cette babylonienne hormis pour ces petites créations artificielles ?
Perdu dans ses pensées, elle n’avait pas fait attention à ce jeune homme qui lui avait prêté main forte. Elle l’avait surpris dans ses réactions et sa demande d’aide pour son aménagement un peu brusque et ne l’avait pas du tout remarqué. Debout derrière son nouveau bureau, elle se penche sur ses précieuses affaires. De volumineux dossiers parlant de ses recherches scientifiques. Les diverses trouvailles pour améliorer son intelligence artificielle, lui permettant de la rendre bien plus performante que par le passé dans sa rapidité de reflection.
Elle fut alors extirpé de ses pensées par un éternuement des plus impressionnant provenant du beau Devdan, non loin d’elle, qui se confondit immédiatement en excuse.
Noor ▬ A vos souhait !... Oh il n’y a aucun soucis j’étais absente de toute manière, cela m’a permis de me sortir de ma torpeur.
Il propose par la suite de passer un coup de balai, mais avec quel objet pourrait-il bien faire ça !? Noor n’avait aucunement observé ce genre d’ustencil près de l’étagère passage secret. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment prêté attention à son environnement malgré les nombreux passage qu’elle avait fait pour aménager son nouvel environnement de travail.
Devdan monte et redescend avec vitesse et maladresse l’escalier un peu trop raide, pour finir par rater une marche vers la fin. Malgré sa tentative de se retenir il finit les fesses aux sol et une cheville bien foulé suivi d’un juron des plus magnifique montrant sa douleur.
Noor ▬ T… Tout va bien ?
Surprise, Noor se redressa et commence à avancer vers le jeune sorcier qui avait en un instant guéri ses douleurs et repris du service.
Etonnant ce petit homme ! Il est à la fois adroit et maladroit ! Sérieux et foufou… à se demander s’il n'abrite pas deux personnalités dans ce corps mais sa stabilité d'esprit montre le contraire à la sorcière rousse qui éclata de rire en le voyant essayer de sauver les meubles face à elle.
Noor ▬ Hey bien, hey bien petit ! Pas la peine de te faufiler partout tel un vers affamé ! Ne te dépêche pas au point de refaire un faut pas voyons !
Finalement, ce beau garçon commence à amuser Noor qui l’observe se démener dans un ménage qui n’a pas besoin pour le moment d’être impeccable. Après tout, elle aura encore beaucoup d’aller et retour à faire et déplacera encore beaucoup de poussière sur son passage ce qui rendra pratiquement tous ses efforts à néant en très peu de temps.
Noor ▬ Tu sais, si jamais tu as d’autres choses à faire ailleurs bien plus importante que celle-ci, ne te gène pas ! Tu n’es pas obliger d’essayer de me tenir compagnie, je suis une grande filles et je sais me débrouiller.
Fini-t-elle par lui dire avec un clin d’oeil malicieux.
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Ven 10 Avr 2020 - 21:39
Un nouvel aménagement peu commun
Ft. Noor
Un grand merci pour que Devdan ait accès à cette magie ! Toute blessure auto-infligée par sa maladresse (et malchance) pouvait disparaître en un seul geste de sa main. Si seulement celle-ci pouvait faire bien plus que des soins... Voilà donc pourquoi faire le ménage pourrait montrer son utilité, et aussi voir si ces petites choses qu’il a au bout des bras peuvent effectivement servir à du nettoyage. Mais plus il regardait la pièce dans son ensemble, et les cartons toujours pas déballés et rangés, plus la tâche se vouait à être juste un moyen de gagner du temps de conversation avec l'enclaviste. Puis, il se rappela que Noor lui avait demandé son état physique. Il se retourna vers elle, un peu décontenancé d’avoir attendu longtemps pour répondre.
“Oh euh… Oui. Ce n’est qu’un mauvais souvenir.”
Son corps avait définitivement perdu cette sensation désagréable, mais son esprit continuait à s’en rappeler. Combien de blessures avait-il soigné ? Plus les autres que les siennes, et peut-être que le concept de douleur n’était qu’un mot à ranger la catégorie de choses nuisibles mais facilement corrigeables. Elle avait bien rit suite à ça… En fait, il ne savait pas trop pourquoi elle rigolait autant, mais au fond de lui, il se sentait content qu’un sourire aussi bien que le sien se dessine sur son visage, illuminant presque sa fin de journée jusqu’au lendemain même.
Il allait repartir pour rendre la pièce bien moins poussiéreuse que son état d’origine, avant que la Ruse l'interpelle, se souciant presque à ce qu’il n’en fasse pas trop non plus. Par contre, elle avait de nouveau utiliser le mot “petit”. Bon, elle se sentait comme une grand-mère ? Peut-être que dire son âge après tout l’aiderait à mieux se faire appeler qu’un diminutif aussi ridiculisant. Il était le disciple de Masahiro après tout ! Et elle… L’Enclaviste de la Ruse.
Cependant, ses paroles étaient d’une comparaison… Un ver affamé ? En soit, il cherchait vraiment à pas paraître ennuyeux. Sauf que… Il l’était. Pour le moment, Devdan n’était pas d’une si grande aide qu’il aurait espérée. Il posa les outils dans un coin, les regardant à peu près pendant deux secondes, avant de se gratter un peu la tête.
“Bon, j’avoue que là… Je ne vois pas ce que je peux faire de plus ici.”
C’était alors qu’à ces mots, Noor lui répondit. Naturellement, dès qu’elle lui adressait la parole, il se retournait, toute oreille attentive au moindre de ses mots, et tout regard porté sur sa gestuelle. Il n'avait pas pu trop l’observer au départ, mais ses habits n’avaient rien d’ici. Une étrangère de quel endroit ? Le style vestimentaire lui fournissait zéro indice sur son origine, mais on dirait presque une tenue tribale, d’une ethnie plutôt.
Tous ces mots, choisis au sens près, étaient totalement compréhensible pour le sorcier qui n’avait pas à être ici, surtout dans un moment où elle a besoin de s’organiser. Cependant, son clin d’œil eu une réaction sur Devdan : un énorme sentiment de gêne le prit aux tripes, sentant comme une grande bouffée de chaleur lui monter au cerveau, avant que ses joues rougeoyaient suite à cette action imprévue tout droit sorti de nulle part.
Il toussa très fort, d’une manière totalement pas naturelle. Il sentait ses mains qui tremblaient un peu, son corps qui n’arrivait plus trop à savoir où se placer, son esprit cherchant mille questions et réponses, mille phrases à sortir dans une situation qui ne maîtrisait toujours pas à la perfection. Masahiro, petit futé. Et s’il avait même tenu au courant Noor ? Non, elle n'aurait pas feint l’ignorance… À moins que si. Ou alors, son mentor ait fait complice la nouvelle enclaviste pour tendre un piège à son disciple, et qu’au moment que la perche tendue se fasse attraper, il apparaît de nulle part en mode “c’était une blague !”. Cette pensée le mettait légèrement en rogne, mais intérieurement. Pour le moment, son visage laissait transparaître comme un blocage spirituel, comme si on venait de lui poser une question taboue. Il souffla un peu, se laissant un peu plus vers une stature relâchée. Il se sentait toujours dans le malaise, mais il préférait répondre à cet instant précis.
“C’est vrai… Vous auriez quelque chose qui vous fait mal, comme une coupure, ou un souci physique, je suis votre homme. Mais là, je suis rien de plus qu’un bouffon. Mais un bouffon pas comme les autres !”
Ses derniers mots se faisaient plus jovials. Il avait un peu repris du poil de la bête, et tentait d’un peu en rire à la fin. Son sourire était revenu, malgré les couleurs toujours vives sur son faciès. De là, il chercha une carte dans l’intérieur de sa veste. Il s'approcha doucement de Noor, avant de lui tendre timidement le bout cartonné.
“Ceci… Est ma carte de visite. Il y a… Le lieu où j’effectue mes consultations… Et un numéro en cas de soucis… Après tout, je suis peut-être neurochirurgien, mais je reste médecin avant tout, et médicomage aussi. En cas de pépin… Ap… Appeles si t’as un souci…”
“Oh euh… Oui. Ce n’est qu’un mauvais souvenir.”
Son corps avait définitivement perdu cette sensation désagréable, mais son esprit continuait à s’en rappeler. Combien de blessures avait-il soigné ? Plus les autres que les siennes, et peut-être que le concept de douleur n’était qu’un mot à ranger la catégorie de choses nuisibles mais facilement corrigeables. Elle avait bien rit suite à ça… En fait, il ne savait pas trop pourquoi elle rigolait autant, mais au fond de lui, il se sentait content qu’un sourire aussi bien que le sien se dessine sur son visage, illuminant presque sa fin de journée jusqu’au lendemain même.
Il allait repartir pour rendre la pièce bien moins poussiéreuse que son état d’origine, avant que la Ruse l'interpelle, se souciant presque à ce qu’il n’en fasse pas trop non plus. Par contre, elle avait de nouveau utiliser le mot “petit”. Bon, elle se sentait comme une grand-mère ? Peut-être que dire son âge après tout l’aiderait à mieux se faire appeler qu’un diminutif aussi ridiculisant. Il était le disciple de Masahiro après tout ! Et elle… L’Enclaviste de la Ruse.
Cependant, ses paroles étaient d’une comparaison… Un ver affamé ? En soit, il cherchait vraiment à pas paraître ennuyeux. Sauf que… Il l’était. Pour le moment, Devdan n’était pas d’une si grande aide qu’il aurait espérée. Il posa les outils dans un coin, les regardant à peu près pendant deux secondes, avant de se gratter un peu la tête.
“Bon, j’avoue que là… Je ne vois pas ce que je peux faire de plus ici.”
C’était alors qu’à ces mots, Noor lui répondit. Naturellement, dès qu’elle lui adressait la parole, il se retournait, toute oreille attentive au moindre de ses mots, et tout regard porté sur sa gestuelle. Il n'avait pas pu trop l’observer au départ, mais ses habits n’avaient rien d’ici. Une étrangère de quel endroit ? Le style vestimentaire lui fournissait zéro indice sur son origine, mais on dirait presque une tenue tribale, d’une ethnie plutôt.
Tous ces mots, choisis au sens près, étaient totalement compréhensible pour le sorcier qui n’avait pas à être ici, surtout dans un moment où elle a besoin de s’organiser. Cependant, son clin d’œil eu une réaction sur Devdan : un énorme sentiment de gêne le prit aux tripes, sentant comme une grande bouffée de chaleur lui monter au cerveau, avant que ses joues rougeoyaient suite à cette action imprévue tout droit sorti de nulle part.
Il toussa très fort, d’une manière totalement pas naturelle. Il sentait ses mains qui tremblaient un peu, son corps qui n’arrivait plus trop à savoir où se placer, son esprit cherchant mille questions et réponses, mille phrases à sortir dans une situation qui ne maîtrisait toujours pas à la perfection. Masahiro, petit futé. Et s’il avait même tenu au courant Noor ? Non, elle n'aurait pas feint l’ignorance… À moins que si. Ou alors, son mentor ait fait complice la nouvelle enclaviste pour tendre un piège à son disciple, et qu’au moment que la perche tendue se fasse attraper, il apparaît de nulle part en mode “c’était une blague !”. Cette pensée le mettait légèrement en rogne, mais intérieurement. Pour le moment, son visage laissait transparaître comme un blocage spirituel, comme si on venait de lui poser une question taboue. Il souffla un peu, se laissant un peu plus vers une stature relâchée. Il se sentait toujours dans le malaise, mais il préférait répondre à cet instant précis.
“C’est vrai… Vous auriez quelque chose qui vous fait mal, comme une coupure, ou un souci physique, je suis votre homme. Mais là, je suis rien de plus qu’un bouffon. Mais un bouffon pas comme les autres !”
Ses derniers mots se faisaient plus jovials. Il avait un peu repris du poil de la bête, et tentait d’un peu en rire à la fin. Son sourire était revenu, malgré les couleurs toujours vives sur son faciès. De là, il chercha une carte dans l’intérieur de sa veste. Il s'approcha doucement de Noor, avant de lui tendre timidement le bout cartonné.
“Ceci… Est ma carte de visite. Il y a… Le lieu où j’effectue mes consultations… Et un numéro en cas de soucis… Après tout, je suis peut-être neurochirurgien, mais je reste médecin avant tout, et médicomage aussi. En cas de pépin… Ap… Appeles si t’as un souci…”
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