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Sam 17 Aoû 2019 - 4:23
Après avoir laissé Alyssa une fois son entraînement du jour terminé, j’ai décidé de partir à la hâte pour le quartier général. Il fallait que je parle à Aaren de toute urgence maintenant. Toutefois les rues sont tous sauf sûres ces temps-ci. J’ai décidé de prendre la tenue de mon père que j’avais eu soin de modifier. Une sorte de manteau à capuche tombant jusqu’au cheville avec un pantalon souple et une veste rigide en apparence, mais le tout est pourvu d’une doublure renforcée avec des plaque de cuir rigide en faisant une sorte d’armure légère déguisée. Je me suis armé avec mon arme de chasseur, mais aussi avec la lame de mon père pour l’autre bras.
Les rues sont malfamées à Nakanoto dans le quartier culturel une fois la nuit tombée. D’un côté les indigents ne veulent pas venir à Bonsecours pour y dormir et y être en sécurité et de l'autre ils ont peur de mourir dans les rues et sont capables de tout pour obtenir à manger ou d’autres trucs.
Les humains comme nous autres chasseurs commencent à avoir de plus en plus peur à mesure que les lycans font la une des journaux de la région. Chaque messe devient de plus en plus difficile à gérer. La peur se distille lentement dans le cœur des gens et je ne peux pas les blâmer. Si je n’étais pas du côté des chasseurs, avec le savoir que des vampires œuvrent également dans l'ombre pour régler ce problème de virus et calmer les choses, j’aurais aussi peur qu’eux.
Mes pas m’ont aisément conduit à cet endroit connu de tous maintenant que l’organisation était devenue célèbre, mais c’était une mémoire musculaire qui m’avait guidé ici. J’entrais en trombe sans même saluer le personnel d'accueil de nuit, passant ma carte pour l'ascenseur et accéder aux étages employés.
J’avançais d’un pas décidé jusqu’à l’ascenseur qui permet de monter jusqu’au bureau du chef des chevaliers des ombres. Jorgen surgit du bout du couloir, ce fidèle bras droit d’Hermansson, si mystérieux et étrange. Je m’arrêtai à sa hauteur, le toisant du regard.
Riku ▬ Ecartez-vous Jorgen. Je dois le voir maintenant.
Je devais avoir l’air d’un fou ahuri, un véritable dément, mais je ne pouvais pas laisser une seule seconde de plus s’écouler sans que le chef des chevaliers ne soit au courant de l’existence de monstres capables de séquestrer une fille à peine majeure pendant sept années en faisant fi de toute morale. Les responsables devaient répondre de cet affront fait à la morale.
Jorgen est quelqu’un d’impressionnant, qui dégage une dose de mystère palpable. À chaque fois qu’il apparaît, mon instinct me fait me dire à quel point il faut que je me méfie de cet homme, comme s'il pouvait me balayer de la main sans vraiment comprendre pourquoi je ressens cela. Avec son regard impassible de norvégien, je sentais le danger monter à mon encontre, mais il décida de s’écarter pour que je puisse avancer.
J’arrivais dans le bureau d’Hermansson. Le temps de la monté suffit à me faire recouvrer mon calme naturel. La première chose que j’eus fait une fois le tintement de l’ascenseur et l’ouverture des portes fût de prendre la parole avant qu’il ne puisse le faire.
Riku ▬ Je suis vraiment désolé d’arriver de la sorte Hermansson-sama, mais il faut vraiment que je vous parle.
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#101632#101632#101632#101632#101632#101632
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
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Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
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Mer 11 Sep 2019 - 19:21
Aaren fixait la carte de la région avec intensité, comme s'il s'attendait à ce qu'elle lui confiât quelque secret. Sur le papier épinglé au mur, derrière son bureau, il avait marqué consciencieusement les emplacements de chacune des attaques identifiées de Lycans, plus d'autres agressions dont la nature restait à déterminer. Un travail fastidieux mais nécessaire pour tenter de débusquer ces pauvres créatures vidées de raison. Il avait ainsi quadrillé certains secteurs pour envoyer des équipes aguerries y patrouiller. Jusqu'à présent, cette technique ne lui avait pas permis de capturer un autre infecté, mais au moins, elle offrait un semblant de protection aux civils. Une bête enragée préférait les cibles faciles. En voyant des humains armés jusqu'aux dents, ils devraient logiquement chercher une autre proie, ailleurs, et restaient à distance. Il ne saurait dire si ces patrouilles étaient réellement efficaces. Néanmoins, c'était mieux que rester assis sans rien faire.
Il tendit une main derrière lui pour attraper sa tasse de café. Mais en la portant à ses lèvres, il constata qu'elle était indéniablement vide. Il lui fallait se refaire en caféine. Il frôlait les limites journalières recommandées, mais avec les récents événements il était constamment sollicité. Il lui fallait donc rester vigilant et prêt à réagir en cas de besoin. Il s'accorda une petite pause pour refaire un expresso dans la salle juste en face de son bureau. Tandis que la machine s'activait, il s'autorise quelques minutes de méditation pour faire le point. Et alors qu'il était à la tête d'une organisation de hunters, sa première pensée s'évada vers le Sekidozan, là où résidait Arisugawa Miyuki. Une femme a l'esprit aussi aiguisé que les lames qu'elle devait manier avec grâce et dextérité. Depuis sa première visite, le vendredi 1er juin, il retournait la voir, le même jour de la semaine à la même heure. Cela faisait donc déjà trois qu'il s'y était rendu, et malgré L'attitude distante et réfractaire de la concernée, il ne s'en lassait pas. Quand il avait une idée en tête, impossible de la lui faire sortir…
D'autres réflexions se succédèrent. Jorgen et les sorciers, le Sénat et ses membres, son vieil ami Bradley qui lui avait annoncé son arrivée prochaine, sa promesse à Junya, le malheur qui frappait Raphaël… Il se concentra sur ses sens pour faire le vide, veillant à se recentrer sur lui même dès que son esprit captait une bribe de pensée. L'odeur de caféine lui rappela que s'il souhaitait déguster son café encore chaud il devait faire vite. Il récupéra sa tasse et reprit le chemin en sens inverse. Mais alors qu'il regagnait son bureau, la sonnerie de l'ascenseur retentit et les portes s'ouvriront sur un Riku en apparence calme mais dont le regard trahissait une certaine agitation.
Tiens donc. Le chef avait pourtant demandé à ne pas être dérangé. Si Jorgen l'avait laissé passer, il devait y avoir une raison. Et le prêtre n'était pas un homme qui dérogeait aux règles. Ce devait être important. Le norvégien retint un soupir ; il sentait les ennuis de plein nez. Le ton pressant de son officier confirma ses soupçons. Aaren se passa la main sur les pommettes avant de désigner son bureau.
Bonjour Ri… Hum Kobayashi-san. Venez, allons nous installer à mon bureau, nous serons mieux.
L'européen avait buté sur le nom de son interlocuteur. Habitué à appeler les chevaliers par leur prénom en Norvège, il lui fallait sans cesse se reprendre quand il s'adressait à un japonais. Soucieux de respecter les convenances auxquelles ils tenaient tant, il faisait des efforts pour s'en imprégner. Même si, dans l'urgence, les habitudes revenaient. Les nippons n'étaient pas réputés pour leur grande ouverture d'esprit sur l'accueil de résidents étrangers. Ils adoraient la culture européenne, tant qu'elle ne s'invitait pas chez eux. Ainsi, adopter les mœurs et apprendre le keigo était un bon moyen de se faire accepter plus facilement. Le chef hunter laissa Riku passer en premier puis il le suivit, prenant soin de fermer la porte derrière lui. Car la conversation qui allait suivre s'annonçait délicate, il le sentait. Et son instinct le trompait rarement.
Aaren rassembla les quelques affaires sur son bureau, n’ayant pas pris le temps de ranger en le quittant, car il n’attendait aucune visite. Puis il prit place dans son fauteuil et appuya ses coudes sur le bois massif, le menton soutenu par ses mains croisées.
Alors dites-moi, que se passe-t-il ? Je vous ai rarement vu si agité.
Il tendit une main derrière lui pour attraper sa tasse de café. Mais en la portant à ses lèvres, il constata qu'elle était indéniablement vide. Il lui fallait se refaire en caféine. Il frôlait les limites journalières recommandées, mais avec les récents événements il était constamment sollicité. Il lui fallait donc rester vigilant et prêt à réagir en cas de besoin. Il s'accorda une petite pause pour refaire un expresso dans la salle juste en face de son bureau. Tandis que la machine s'activait, il s'autorise quelques minutes de méditation pour faire le point. Et alors qu'il était à la tête d'une organisation de hunters, sa première pensée s'évada vers le Sekidozan, là où résidait Arisugawa Miyuki. Une femme a l'esprit aussi aiguisé que les lames qu'elle devait manier avec grâce et dextérité. Depuis sa première visite, le vendredi 1er juin, il retournait la voir, le même jour de la semaine à la même heure. Cela faisait donc déjà trois qu'il s'y était rendu, et malgré L'attitude distante et réfractaire de la concernée, il ne s'en lassait pas. Quand il avait une idée en tête, impossible de la lui faire sortir…
D'autres réflexions se succédèrent. Jorgen et les sorciers, le Sénat et ses membres, son vieil ami Bradley qui lui avait annoncé son arrivée prochaine, sa promesse à Junya, le malheur qui frappait Raphaël… Il se concentra sur ses sens pour faire le vide, veillant à se recentrer sur lui même dès que son esprit captait une bribe de pensée. L'odeur de caféine lui rappela que s'il souhaitait déguster son café encore chaud il devait faire vite. Il récupéra sa tasse et reprit le chemin en sens inverse. Mais alors qu'il regagnait son bureau, la sonnerie de l'ascenseur retentit et les portes s'ouvriront sur un Riku en apparence calme mais dont le regard trahissait une certaine agitation.
Tiens donc. Le chef avait pourtant demandé à ne pas être dérangé. Si Jorgen l'avait laissé passer, il devait y avoir une raison. Et le prêtre n'était pas un homme qui dérogeait aux règles. Ce devait être important. Le norvégien retint un soupir ; il sentait les ennuis de plein nez. Le ton pressant de son officier confirma ses soupçons. Aaren se passa la main sur les pommettes avant de désigner son bureau.
Bonjour Ri… Hum Kobayashi-san. Venez, allons nous installer à mon bureau, nous serons mieux.
L'européen avait buté sur le nom de son interlocuteur. Habitué à appeler les chevaliers par leur prénom en Norvège, il lui fallait sans cesse se reprendre quand il s'adressait à un japonais. Soucieux de respecter les convenances auxquelles ils tenaient tant, il faisait des efforts pour s'en imprégner. Même si, dans l'urgence, les habitudes revenaient. Les nippons n'étaient pas réputés pour leur grande ouverture d'esprit sur l'accueil de résidents étrangers. Ils adoraient la culture européenne, tant qu'elle ne s'invitait pas chez eux. Ainsi, adopter les mœurs et apprendre le keigo était un bon moyen de se faire accepter plus facilement. Le chef hunter laissa Riku passer en premier puis il le suivit, prenant soin de fermer la porte derrière lui. Car la conversation qui allait suivre s'annonçait délicate, il le sentait. Et son instinct le trompait rarement.
Aaren rassembla les quelques affaires sur son bureau, n’ayant pas pris le temps de ranger en le quittant, car il n’attendait aucune visite. Puis il prit place dans son fauteuil et appuya ses coudes sur le bois massif, le menton soutenu par ses mains croisées.
Alors dites-moi, que se passe-t-il ? Je vous ai rarement vu si agité.
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Jeu 12 Sep 2019 - 22:34
Le bureau du chef des chevaliers des ombres, endroit que peu on le droit de visiter comme ça, surtout à une heure pareille. Il y a quelque chose d’intimidant bien que la décoration est assez rudimentaire, trahissant le côté pragmatique de l'homme qui en a l'usage. Je ne doutais pas qu’il y avait aussi une partie de l’explication à la sobriété de l’endroit qui tenait du fait que ce quartier général n’était qu’une antenne locale et que son véritable bureau se trouvait en Norvège, le pays où était né cet ordre. Pourtant, j’avais l’impression de me retrouver dans le bureau de notre maître assassin dans les montagnes. Sa stature imposante était toujours très impressionnante bien que je n'ai pas à rougir de ma propre taille, mais ces épaules très large et sa carrure de véritable nordique baignée dans l’ombre avait ce petit je ne sais quoi qui pouvait être intimidant.
Il me fit passer dans son bureau sans mal, en butant sur mon prénom comme une sale manie qu’il pouvait tenir. Ayant beaucoup voyagé selon les missions de la Confrérie, j’avais appris à me faire aux différentes coutumes des gens avec qui j’étais en relation. En tout cas il faisait beaucoup d’efforts pour se faire aux coutumes japonaises et c’est tout à son honneur d’en faire autant. Les japonais sont très prompts à juger les étrangers, à leur signifier qu’il faut respecter les traditions et les coutumes ancestrales du Japon sans se soucier de la difficulté qu’il y a à les saisir.
J’eus donc un léger sourire en coin lorsqu’il fit ce léger écart en se forçant tout de suite à se corriger bien que je ne lui en aurais pas tenu rigueur.
La réalité se rappela rapidement à moi lorsqu’il évoqua l’air que j’avais ce soir. Il faut dire que je suis plutôt stoïque d'ordinaire et malgré ma contenance, je su alors que mon regard m’avait surement trahi. Il faut dire qu’on n'apprend pas tous les jours qu’il existe dans ce monde une menace de l’importance des vampires et tellement organisé qu’on les relègue au rang de mythe même pour des érudits de l’occulte comme les chevaliers des ombres.
J’affichai soudainement une mine affreusement grave alors que je pris place dans le siège qui se trouvait en face de son bureau pour m’adresser à lui. Je joignis les mains avant de poser mon nez dessus et cacher ma bouche comme si ce que j’allais dire allait signer le glas de la soirée de mon supérieur.
Il me fit passer dans son bureau sans mal, en butant sur mon prénom comme une sale manie qu’il pouvait tenir. Ayant beaucoup voyagé selon les missions de la Confrérie, j’avais appris à me faire aux différentes coutumes des gens avec qui j’étais en relation. En tout cas il faisait beaucoup d’efforts pour se faire aux coutumes japonaises et c’est tout à son honneur d’en faire autant. Les japonais sont très prompts à juger les étrangers, à leur signifier qu’il faut respecter les traditions et les coutumes ancestrales du Japon sans se soucier de la difficulté qu’il y a à les saisir.
J’eus donc un léger sourire en coin lorsqu’il fit ce léger écart en se forçant tout de suite à se corriger bien que je ne lui en aurais pas tenu rigueur.
La réalité se rappela rapidement à moi lorsqu’il évoqua l’air que j’avais ce soir. Il faut dire que je suis plutôt stoïque d'ordinaire et malgré ma contenance, je su alors que mon regard m’avait surement trahi. Il faut dire qu’on n'apprend pas tous les jours qu’il existe dans ce monde une menace de l’importance des vampires et tellement organisé qu’on les relègue au rang de mythe même pour des érudits de l’occulte comme les chevaliers des ombres.
J’affichai soudainement une mine affreusement grave alors que je pris place dans le siège qui se trouvait en face de son bureau pour m’adresser à lui. Je joignis les mains avant de poser mon nez dessus et cacher ma bouche comme si ce que j’allais dire allait signer le glas de la soirée de mon supérieur.
Riku ▬ Hermansson-sama, l’heure est grave, plus grave que je ne l’aurais jamais imaginé à vrai dire.J’étais redevenu vraiment très calme à ce moment-là et j’allais maintenant énoncer la totalité de ce que je savais avec une voix contenant toute la gravité qui m’habitait en cet instant.
Riku ▬ Les archives d’ici n’en font pas mention, mais peut-être qu'un érudit comme vous en a eu vent après tout. Je sais que par nature, plus on monte dans la hiérarchie, plus on a accès à des savoirs qui feraient pâlir les nouveaux venus. Comme tout se situe en Norvège il m’est facile de penser qu’on est loin d’avoir accès à tout. Toutefois, je porte à votre intention que je viens d’acquérir la certitude que la magie maîtriser par des êtres humain est loin d’être une légende et que ces sorcier sont très dangereux.Je pris beaucoup de soin à présenter les choses de façon presque militaire, c’était après tout une déformation professionnelle de longue date, un peu comme sa façon de vouloir nous appeler par notre prénom.
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Aaren S. Hermansson#101774#101774#101774#101774#101774#101774
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Mer 2 Oct 2019 - 23:14
L’expression de son officier changea lorsqu’Aaren eut fait remarquer son état d’agitation. Percé à jour, Riku dut se résoudre à jouer franc jeu, et l’air grave qu’il affichait désormais ne rassurait pas son chef. Avec lenteur, le japonais adopta une position similaire à celle du norvégien, qui ne perdait pas une miette du spectacle, analysant soigneusement chaque regard et chaque tressaillement. Comme s’il cherchait à deviner ce qui lui trottait dans le crâne. Et justement, le hunter se demandait bien ce qu’il avait en tête. Il plissa les yeux aux premiers mots qui franchirent les lèvres de l’assassin. Quelles énigmatiques paroles. Faire références à leurs archives restées en Norvège… Ce ne pouvait qu’être mauvais signe. Un sujet appartenant au passé, à l’Histoire, peut-être même au mythe.
Puis, l’annonce tomba. Aaren cligna des yeux, abasourdi. Il était parfaitement au courant de l’existence des sorciers. Mais personne ne le savait. Aussi, il ne serait pas difficile de se méprendre sur l’origine de sa réaction. Comment Riku avait-il eu vent de leur existence ? Voilà l’objet de sa stupeur. Il n’eut ainsi pas besoin de feindre la surprise -car tout stoïcisme aurait paru suspect. La grande majorité des chevaliers lui faisait confiance au prix de leur vie. Cependant, Riku était loin d’être aveugle. Aussi, il allait devoir naviguer avec habilité dans ces eaux troubles qui s’agitaient.
Attendez, uh… Je ne suis pas sûr de vous suivre…
Aaren ferma les yeux et se frotta le coin des paupières avec ses majeurs, avant de se masser les tempes. Puis il fixa de nouveau son interlocuteur.
Vous insinuez que les magiciens des légendes… enfin, sorciers comme vous les appelez, existent bel et bien, et qu’ils représentent une menace ?
Reformuler, une stratégie vieille comme le monde lorsqu’il s’agissait d’avaler une pilule un peu trop grosse pour le pharynx. Toutefois, le norvégien évoluait sur un terrain instable. Il ne fallait pas en faire trop, au risque d’éveiller les soupçons de son camarade. Et la dernière chose qu’il souhaitait, c’était perdre la confiance que ses hommes lui portait. Surtout les meilleurs d’entre eux.
Lorsque son interlocuteur lui confirma, il poussa un soupire. Il aurait préféré avoir mal entendu. Voire imaginer cette conversation. De l’extérieur, il devait paraître dépassé par cette révélation. Sentant que la suite risquait d’aller de mal en pis, il se leva pour rejoindre le mini-bar à droite de son bureau. Il lui faudra bien un verre ou deux pour faire passer le morceau. Il se saisit de deux contenants et d’une bouteille déjà entamée. Puis revint s’asseoir, posant son chargement devant lui, et croisa les doigts sur le bois massif du meuble.
Entre nous, j’ai vu bien trop d’étrangetés en à peine vingt ans de métier pour ne pas vous croire.
Il déboucha la bouteille pour verser quelques centilitres de son contenu dans le récipient transparent, d’abord à l’attention de Riku, puis pour lui-même. Il savait que son officier ne refuserait pas une bonne boisson dans la situation présente.
Et si vous commenciez par le commencement ? Dites-moi comment vous avez découvert l’existence de ces gens. Et en quoi ils sont si dangereux.
Ce n’était pas tant le premier point qui l’intéressait, mais le second. Car, finalement, s’il était si surpris par cette houleuse révélation, c’était parce que Jorgen lui avait assuré que son peuple n’était pas d’un naturel belliqueux, plutôt désireux de faire profil bas et survivre dans l’ombre. La preuve étant, le chef des chevaliers n’avait encore jamais été inquiété par les sorciers de l’archipel. Son ami lui avait garanti qu’il bénéficiait d’une dérogation, un statut rare et privilégié pour un humain. Alors, pourquoi Riku affirmait le contraire ? Plus le temps passait, et moins il souhaitait le savoir. Car il sentait que la suite ne lui plairait pas.
Puis, l’annonce tomba. Aaren cligna des yeux, abasourdi. Il était parfaitement au courant de l’existence des sorciers. Mais personne ne le savait. Aussi, il ne serait pas difficile de se méprendre sur l’origine de sa réaction. Comment Riku avait-il eu vent de leur existence ? Voilà l’objet de sa stupeur. Il n’eut ainsi pas besoin de feindre la surprise -car tout stoïcisme aurait paru suspect. La grande majorité des chevaliers lui faisait confiance au prix de leur vie. Cependant, Riku était loin d’être aveugle. Aussi, il allait devoir naviguer avec habilité dans ces eaux troubles qui s’agitaient.
Attendez, uh… Je ne suis pas sûr de vous suivre…
Aaren ferma les yeux et se frotta le coin des paupières avec ses majeurs, avant de se masser les tempes. Puis il fixa de nouveau son interlocuteur.
Vous insinuez que les magiciens des légendes… enfin, sorciers comme vous les appelez, existent bel et bien, et qu’ils représentent une menace ?
Reformuler, une stratégie vieille comme le monde lorsqu’il s’agissait d’avaler une pilule un peu trop grosse pour le pharynx. Toutefois, le norvégien évoluait sur un terrain instable. Il ne fallait pas en faire trop, au risque d’éveiller les soupçons de son camarade. Et la dernière chose qu’il souhaitait, c’était perdre la confiance que ses hommes lui portait. Surtout les meilleurs d’entre eux.
Lorsque son interlocuteur lui confirma, il poussa un soupire. Il aurait préféré avoir mal entendu. Voire imaginer cette conversation. De l’extérieur, il devait paraître dépassé par cette révélation. Sentant que la suite risquait d’aller de mal en pis, il se leva pour rejoindre le mini-bar à droite de son bureau. Il lui faudra bien un verre ou deux pour faire passer le morceau. Il se saisit de deux contenants et d’une bouteille déjà entamée. Puis revint s’asseoir, posant son chargement devant lui, et croisa les doigts sur le bois massif du meuble.
Entre nous, j’ai vu bien trop d’étrangetés en à peine vingt ans de métier pour ne pas vous croire.
Il déboucha la bouteille pour verser quelques centilitres de son contenu dans le récipient transparent, d’abord à l’attention de Riku, puis pour lui-même. Il savait que son officier ne refuserait pas une bonne boisson dans la situation présente.
Et si vous commenciez par le commencement ? Dites-moi comment vous avez découvert l’existence de ces gens. Et en quoi ils sont si dangereux.
Ce n’était pas tant le premier point qui l’intéressait, mais le second. Car, finalement, s’il était si surpris par cette houleuse révélation, c’était parce que Jorgen lui avait assuré que son peuple n’était pas d’un naturel belliqueux, plutôt désireux de faire profil bas et survivre dans l’ombre. La preuve étant, le chef des chevaliers n’avait encore jamais été inquiété par les sorciers de l’archipel. Son ami lui avait garanti qu’il bénéficiait d’une dérogation, un statut rare et privilégié pour un humain. Alors, pourquoi Riku affirmait le contraire ? Plus le temps passait, et moins il souhaitait le savoir. Car il sentait que la suite ne lui plairait pas.
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Jeu 3 Oct 2019 - 12:12
Aaren Hermansson, le monstre norvégien, le guerrier inflexible, celui qu’on dit aussi dure qu’un glacier à en croire les emphases à répétition dans les médias depuis son interview. Pourtant, l’homme des glaces affichait une expression stupéfaite à l’écoute de mes dires. Qu’il soit en réalité au courant ou non de l’existence de ces gens, il était surpris de m’entendre parler de ça et ce fut une réaction plus que sincère, j’en étais convaincu.
Beaucoup de gens pense être des as du mensonge, mais à force d'entendre des menteurs, on s'aperçoit facilement que les émotions soudaines comme la surprise, la peur ou la colère et parfois même le rire, n'engagent pas les mêmes muscles du visage que ces mêmes émotions volontairement singées par la personne. Il était donc tout à fait surpris par ce que je venais de lui livrer et se massa doucement les yeux avec les mains avant de faire de même sur ses tempes. Le but était simple, arriver à mettre de l’ordre dans ses penser et sans doute se réveiller un peu étant donnée l’heure qu’il était.
Il reformula mes dires pour être certain d’avoir bien entendu. Ce n’est pas tous les jours qu’on vient nous dire que les sorciers existent et que les légendes à leur propos sont sans doute vraies. C’est étrangement à ce moment-là, juste après un signe de tête sec de ma part en guise de confirmation à sa sollicitation, qu’il décida de se lever pour nous servir à tous deux un verre. Il est bien tard, mais avec ce que je venais d’entendre de la petite Alyssa et les craintes grandissantes que je nourrissais maintenant à l’encontre d’un ennemi dont j’ignorais absolument, un bon verre n’était vraiment pas de refus.
Mon supérieur semblait en tout cas assez enclin à croire ce que j’avais à dire et il est vrai qu’une fois qu’on a connaissance des vampires et de la puissance relative que certains peuvent déployer tout comme les pouvoirs dont ils peuvent être dotés, alors pourquoi pas les sorciers après tout ?
J’eus alors une pensée pour ces êtres singulier, le tout me plongeant dans une certaine mélancolie, courte et soudaine. Ces sorciers avaient, certes, visiblement séquestrés une jeune fille pour le simple fait d’être une humaine ayant été témoins par le passé de leur existence. Mais est-ce que ce n'est pas à cause de nous autres humains qu'ils en sont venus à se cacher avec autant d’ardeur ? Je suis prêtre catholique, bien qu'assez atypique j'ai décidé de me convertir à cette fois lorsque j'ai été formé par les assassins et à force d’éducation dans des écoles catholiques en Chine avant le monastère. Je ne nie pas mon endoctrinement qui aurait pu être tout autre. J’ai pourtant conservé une forme de pensée extrêmement ouverte au monde et à d’autre réponse et ne nie pas que la conception de Dieu dans la Bible est certainement fausse. Je pourrais être traité d'hérétique pour avoir de tels propos et il en allait de même au Moyen-Âge et à la Renaissance pour beaucoup de gens comme Galilée. Si ces sorciers existent bien, alors les persécutions de la Grande Chasse aux Sorcières à travers l’Europe, dirigée par l’Inquisition catholique, tout ça avait été organisé contre les authentiques sorciers. Cependant dans notre culture asiatique, les sorciers tiennent une haute place dans notre passé et ont accomplis des prodiges pour les hommes. Si ces mythes ont une part de vrai, alors nous avons à une époque, à cause de nos croyances, mordu la main qui nous aidait à avancer.
Je bus rapidement une bonne gorgée de cet alcool qu’il avait sorti, pour me donner du courage d’une part, mais surtout pour me remettre les idées en ordre après son invitation à m’expliquer.
Beaucoup de gens pense être des as du mensonge, mais à force d'entendre des menteurs, on s'aperçoit facilement que les émotions soudaines comme la surprise, la peur ou la colère et parfois même le rire, n'engagent pas les mêmes muscles du visage que ces mêmes émotions volontairement singées par la personne. Il était donc tout à fait surpris par ce que je venais de lui livrer et se massa doucement les yeux avec les mains avant de faire de même sur ses tempes. Le but était simple, arriver à mettre de l’ordre dans ses penser et sans doute se réveiller un peu étant donnée l’heure qu’il était.
Il reformula mes dires pour être certain d’avoir bien entendu. Ce n’est pas tous les jours qu’on vient nous dire que les sorciers existent et que les légendes à leur propos sont sans doute vraies. C’est étrangement à ce moment-là, juste après un signe de tête sec de ma part en guise de confirmation à sa sollicitation, qu’il décida de se lever pour nous servir à tous deux un verre. Il est bien tard, mais avec ce que je venais d’entendre de la petite Alyssa et les craintes grandissantes que je nourrissais maintenant à l’encontre d’un ennemi dont j’ignorais absolument, un bon verre n’était vraiment pas de refus.
Mon supérieur semblait en tout cas assez enclin à croire ce que j’avais à dire et il est vrai qu’une fois qu’on a connaissance des vampires et de la puissance relative que certains peuvent déployer tout comme les pouvoirs dont ils peuvent être dotés, alors pourquoi pas les sorciers après tout ?
J’eus alors une pensée pour ces êtres singulier, le tout me plongeant dans une certaine mélancolie, courte et soudaine. Ces sorciers avaient, certes, visiblement séquestrés une jeune fille pour le simple fait d’être une humaine ayant été témoins par le passé de leur existence. Mais est-ce que ce n'est pas à cause de nous autres humains qu'ils en sont venus à se cacher avec autant d’ardeur ? Je suis prêtre catholique, bien qu'assez atypique j'ai décidé de me convertir à cette fois lorsque j'ai été formé par les assassins et à force d’éducation dans des écoles catholiques en Chine avant le monastère. Je ne nie pas mon endoctrinement qui aurait pu être tout autre. J’ai pourtant conservé une forme de pensée extrêmement ouverte au monde et à d’autre réponse et ne nie pas que la conception de Dieu dans la Bible est certainement fausse. Je pourrais être traité d'hérétique pour avoir de tels propos et il en allait de même au Moyen-Âge et à la Renaissance pour beaucoup de gens comme Galilée. Si ces sorciers existent bien, alors les persécutions de la Grande Chasse aux Sorcières à travers l’Europe, dirigée par l’Inquisition catholique, tout ça avait été organisé contre les authentiques sorciers. Cependant dans notre culture asiatique, les sorciers tiennent une haute place dans notre passé et ont accomplis des prodiges pour les hommes. Si ces mythes ont une part de vrai, alors nous avons à une époque, à cause de nos croyances, mordu la main qui nous aidait à avancer.
Je bus rapidement une bonne gorgée de cet alcool qu’il avait sorti, pour me donner du courage d’une part, mais surtout pour me remettre les idées en ordre après son invitation à m’expliquer.
Riku ▬ Comme vous le savez Hermansson-sama, j’ai recueilli une jeune fille en novembre dernier et depuis elle m’aide à l’église ainsi qu’au refuge pour indigent que j’ai fini de rénover il y a quelques mois de ça. Lors de notre rencontre, elle m’avait parlé de personnes lui voulant du mal et c’est pour ça que je l’ai recueilli et surtout que je l’entraine physiquement pour pouvoir se débrouiller. Que ce soit contre un humain, ou à fuir en cas de vampire ou lycan.Il était facile de dire alors qu’elle devait être folle et ne savait pas ce qu'elle disait ou était atteinte d’une maladie mentale quelconque.
Il se trouve que je viens de quitter cette jeune fille. Elle vient de me faire de terribles révélations. Je la connais bien maintenant et il lui aura fallu près de huit mois pour me dire la vérité. Il se trouve qu’elle s’est sauvée de l’hôpital et plus particulièrement de la section psychiatrique.
Riku ▬ Je sais ce que vous pouvez vous dire chef, mais elle n’est pas folle. Vous mieux que personne savez que ma mère se trouve en soin permanent à l’hôpital, ainsi que le fait que je vais la voir chaque jour. J’ai donc depuis les événements qui ont conduit à me recrutement dans vos rangs, acquis un certain regard sur les malades mentaux et appris à reconnaître certains signes. Je puis vous assurer alors qu'elle est saine d'esprit. Elle est toutefois atteinte d'un mal au niveau de sa mémoire, que je n’arrive pas à soulager en dépit de remèdes naturels.Nous verrons bien que ce que mon supérieur en pensera, mais pour l’heure il voulait que je lui explique la situation en détails. Il fallait tout de même garder à l'esprit que nous pouvions toujours lui faire passer un bilan psychologique ou psychotechnique. On devait bien avoir un expert en la matière. Jorgen faisait passer des entretiens après tout, il devait bien s’y connaître et pouvoir cautionner mes dires. Il faudra que je m’excuse auprès de lui en sortant pour mon comportement par ailleurs ai-je pensé.
Riku ▬ Cette jeune fille a été séquestré par des sorciers qui seraient en coulisse de cet hôpital. Elle a assisté à un duel de sorcier qui aurait mal tourné et aurait tenté de prévenir des gens pour l’aider. Toutefois, ils n‘auraient pas tardé à la retrouver et ont effacé son existence je ne sais comment. Elle se retrouve sans famille et ce, depuis maintenant presque huit années déjà.J’avais fini d’exposer les faits dans les grandes lignes, mais suffisamment précisément pour qu’il puisse avoir toutes les cartes en main pour se forger un avis. J’essayais par la même au fil de mon discours de guetter les moindres réactions de sa part pour essayer de voir s’il avait déjà entendu parler de ça par le passé.
Voilà pourquoi je suis venu aussi vite que possible pour vous prévenir de la menace. Ces gens sont discrets et très organisés, bien plus soudés autour du secret de leur existence que les vampires. Même s'ils sont humains en grande partie, chose que j'ignore, ils sont en tout cas redoutables.
Voyez comment est organisé la Confrérie d’assassins d’où je viens et qui par chance m‘a permis de m’en sortir face à un vampire d’un haut niveau. Certes de jour et surtout par péché de vanité de sa part, mais il faut se méfier de ce que peut faire une société secrète et de l‘emprise qu’elle peut avoir à différent niveau chef.
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#102087#102087#102087#102087#102087#102087
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Sam 2 Nov 2019 - 0:07
Confortablement installé dans son fauteuil, le verre à la main, Aaren focalisa son attention sur son officier. Riku était un hunter valeureux et aguerri. Il avait accompli nombre de missions, et faisait partie des rares à avoir affronté un sang-pur et s’en être sorti vivant. Et il était probablement le seul -humain en tout cas- à avoir pu éliminer l’un d’entre eux. Aussi, sa parole faisait foi pour le norvégien. Il lui accordait toute sa confiance, raison pour laquelle son discours l’avait tant alarmé.
Il commença par lui parler de cette jeune fille qu’il avait recueilli. Le grand blond hocha la tête ; oui, il se souvenait de leur conversation sur le sujet. Riku était un homme généreux et honnête, toujours prompt à aider son prochain. Bien que sa profession de prêtre l’exigeât, cela faisait toute de même partie de sa nature profonde. Et c’était là le premier point commun entre nos deux hommes qui les rapprochait : l’altruisme et le dévouement pour les nécessiteux.
Riku n’eut pas besoin de terminer son récit pour que l’esprit vif de son supérieur fît le lien entre ceux qui voulaient du mal à cette Alyssa et les sorciers contre qui il l’avait mis en garde. Cette pauvre malheureuse était donc à l’origine de cette problématique. Il ne cilla pas en l’entendant parler d’hôpital psychiatrique, cependant il plissa imperceptiblement les yeux. Il n’en restait jamais aux apparences, et cherchait toujours à avoir le fin mot de l’histoire. Le témoignage d’une telle patiente s’avérait pourtant bancal. Heureusement… Etant déjà informé de l’existence des sorciers, il ne doutait pas qu’elle avait dit la vérité sur leur existence.
Aaren hocha deux fois de suite la tête. Il avait connaissance de l’état de la mère de Riku, une pauvre victime du sang-pur qu’il avait tué. Lui-même prenait régulièrement de ses nouvelles via le prêtre. Elle n’avait pas fait partie des chevaliers, néanmoins elle restait une ancienne confrère. Puis Riku arriva enfin dans le vif du sujet. Ainsi, Alyssa O’Brien avait été séquestrée par des sorciers pour en avoir trop vu… Jørgen lui avait vaguement évoqué leurs pratiques concernant les témoins gênants. Ils se contentaient d’effacer leurs souvenirs normalement. Alors, pourquoi effacer jusqu’à son existence chez ses proches ? y’avait-il un lien avec ses problèmes de mémoire ? Quel cruel destin… Voilà qui était préoccupant en effet. Il avala une grande gorgée pour mieux faire couler la révélation.
Quand Riku eut terminé, Aaren se renfonça dans son siège, le bout des doigts joints, en grande réflexion. Il s’écoula plusieurs secondes de silence pendant lesquelles notre homme fit de l’ordre dans ses pensées, afin de choisir soigneusement ses mots pour la suite. Il ne devait pas laisser croire à Riku qu’il était déjà au courant de l’existence des sorciers.
Ce que vous me dites là est effectivement très préoccupant… J’imagine que les sorciers ont toujours existé et qu’à une certaine période de l’histoire, ils ont disparu. Tout du moins, pour nous. Et j’imagine aussi qu’ils souhaitent garder leur existence secrète, par n’importe quel moyen… Mais de là à séquestrer une innocente…
Les indexs d’Aaren se tapotèrent l’un l’autre tandis qu’il conduisait sa réflexion sur une nouvelle voie. Pourquoi en étaient-ils arrivés jusque là, quand ils auraient simplement pu effacer de sa mémoire ce qu’elle avait vu les concernant ? Il lui fallait en apprendre plus sur cette histoire. Et il y avait justement quelqu’un dans son entourage qui pourrait se renseigner pour lui…
J’avoue être un peu dépassé par la situation. Tant que je n’en sais pas plus sur ces gens, sur leurs motivations, la moindre entreprise me paraît délicate. D’autant que j’ignore de quoi ils sont capables.
Aaren se massa le front avec le pouce et l’index, les yeux fermés, tandis qu’il prenait une profonde inspiration. Ce pauvre Riku ne réalisait pas dans quelle délicate situation il le mettait. Il ne pouvait pas rester sans rien faire, de par ses valeurs profondes, mais aussi vis-à-vis de la confiance qu’il lui portait. Pour autant, ayant les mains liées par son serment, le moindre faux pas risquait de le compromettre lui et le secret dont il avait la charge.
Déjà, il serait sage de placer Alyssa sous protection rapprochée. Je suppose qu’avec ce qu’elle a vécu, elle ne verra pas d’inconvénient à être surveillée 24h sur 24. Vous ne pouvez pas être au four et au moulin.Vous avez déjà fait beaucoup pour elle, mais vous ne pourrez pas toujours répondre présent. Qu’en pensez-vous, Riku ? Quel est votre avis sur la situation ?
Il l’interrogea du regard en terminant le fond de son verre. Diable, cette affaire était loin d’étancher sa soif, et il n’était pas au bout de ses peines.
Il commença par lui parler de cette jeune fille qu’il avait recueilli. Le grand blond hocha la tête ; oui, il se souvenait de leur conversation sur le sujet. Riku était un homme généreux et honnête, toujours prompt à aider son prochain. Bien que sa profession de prêtre l’exigeât, cela faisait toute de même partie de sa nature profonde. Et c’était là le premier point commun entre nos deux hommes qui les rapprochait : l’altruisme et le dévouement pour les nécessiteux.
Riku n’eut pas besoin de terminer son récit pour que l’esprit vif de son supérieur fît le lien entre ceux qui voulaient du mal à cette Alyssa et les sorciers contre qui il l’avait mis en garde. Cette pauvre malheureuse était donc à l’origine de cette problématique. Il ne cilla pas en l’entendant parler d’hôpital psychiatrique, cependant il plissa imperceptiblement les yeux. Il n’en restait jamais aux apparences, et cherchait toujours à avoir le fin mot de l’histoire. Le témoignage d’une telle patiente s’avérait pourtant bancal. Heureusement… Etant déjà informé de l’existence des sorciers, il ne doutait pas qu’elle avait dit la vérité sur leur existence.
Aaren hocha deux fois de suite la tête. Il avait connaissance de l’état de la mère de Riku, une pauvre victime du sang-pur qu’il avait tué. Lui-même prenait régulièrement de ses nouvelles via le prêtre. Elle n’avait pas fait partie des chevaliers, néanmoins elle restait une ancienne confrère. Puis Riku arriva enfin dans le vif du sujet. Ainsi, Alyssa O’Brien avait été séquestrée par des sorciers pour en avoir trop vu… Jørgen lui avait vaguement évoqué leurs pratiques concernant les témoins gênants. Ils se contentaient d’effacer leurs souvenirs normalement. Alors, pourquoi effacer jusqu’à son existence chez ses proches ? y’avait-il un lien avec ses problèmes de mémoire ? Quel cruel destin… Voilà qui était préoccupant en effet. Il avala une grande gorgée pour mieux faire couler la révélation.
Quand Riku eut terminé, Aaren se renfonça dans son siège, le bout des doigts joints, en grande réflexion. Il s’écoula plusieurs secondes de silence pendant lesquelles notre homme fit de l’ordre dans ses pensées, afin de choisir soigneusement ses mots pour la suite. Il ne devait pas laisser croire à Riku qu’il était déjà au courant de l’existence des sorciers.
Ce que vous me dites là est effectivement très préoccupant… J’imagine que les sorciers ont toujours existé et qu’à une certaine période de l’histoire, ils ont disparu. Tout du moins, pour nous. Et j’imagine aussi qu’ils souhaitent garder leur existence secrète, par n’importe quel moyen… Mais de là à séquestrer une innocente…
Les indexs d’Aaren se tapotèrent l’un l’autre tandis qu’il conduisait sa réflexion sur une nouvelle voie. Pourquoi en étaient-ils arrivés jusque là, quand ils auraient simplement pu effacer de sa mémoire ce qu’elle avait vu les concernant ? Il lui fallait en apprendre plus sur cette histoire. Et il y avait justement quelqu’un dans son entourage qui pourrait se renseigner pour lui…
J’avoue être un peu dépassé par la situation. Tant que je n’en sais pas plus sur ces gens, sur leurs motivations, la moindre entreprise me paraît délicate. D’autant que j’ignore de quoi ils sont capables.
Aaren se massa le front avec le pouce et l’index, les yeux fermés, tandis qu’il prenait une profonde inspiration. Ce pauvre Riku ne réalisait pas dans quelle délicate situation il le mettait. Il ne pouvait pas rester sans rien faire, de par ses valeurs profondes, mais aussi vis-à-vis de la confiance qu’il lui portait. Pour autant, ayant les mains liées par son serment, le moindre faux pas risquait de le compromettre lui et le secret dont il avait la charge.
Déjà, il serait sage de placer Alyssa sous protection rapprochée. Je suppose qu’avec ce qu’elle a vécu, elle ne verra pas d’inconvénient à être surveillée 24h sur 24. Vous ne pouvez pas être au four et au moulin.Vous avez déjà fait beaucoup pour elle, mais vous ne pourrez pas toujours répondre présent. Qu’en pensez-vous, Riku ? Quel est votre avis sur la situation ?
Il l’interrogea du regard en terminant le fond de son verre. Diable, cette affaire était loin d’étancher sa soif, et il n’était pas au bout de ses peines.
Invité
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Lun 4 Nov 2019 - 13:29
J’étais devant mon chef à le voir se plonger peu à peu dans ses pensées que je ne puisse vraiment en comprendre le fil. Avait-il une connaissance approfondie des sorciers sans que cela ne soit connu par le reste des chevaliers à son service ? Tout est possible pour quelqu’un d’aussi influent qu’Aaren. Il est à la tête d'un ordre séculaire millénaire ayant sans doute amassé une quantité de savoir comparable à celle de l’église. Je me souviens d’une fois où j’ai eu accès aux archives du Vatican. C’est une réserve à accès extrêmement sécurisé disposant de plusieurs bibliothèques à pression négative pour conserver les ouvrages.
Quelque part je ne pouvais m’empêcher de penser que j'étais fou et que je donnais beaucoup trop de crédit à cette jeune fille. Elle pouvait avoir des problèmes psychiatriques. J’avais sans doute l’air d’un illuminé à dire ce genre de chose à un homme aussi sérieux et à n’en pas douter, un autre ayant ce discours n’aurait pas autant de crédit aux yeux d’Aaren.
Un moment de l’Histoire ils auraient disparus.
Aujourd’hui les peuples occidentaux ou développés en général ont abandonné pour une grande partie d’entre eux la croyance dans la sorcellerie. Au sein même de l'Eglise, les possessions démoniaques sont rarement confirmées et plutôt orientée vers des établissements de soin psychiatrique à juste titre. Toutefois, en Inde, comme en Chine et au Japon persistent des croyances envers les dieux, les esprits et ceux parlant avec eux. Sans doute dans d’autres pays également, mais je n’en connais que peu sur les cultures des pays que je n’ai pas visité.
Ce pourrait-il finalement que ce soit à cause des actes de l’église chrétienne au sens large, ayant embrasé les passions des peuples contre ceux pratiquant la magie à travers le monde qui aurait conduit à une telle façon de penser des sorciers ? C’était fort probable. Beaucoup de peuple à travers le monde portent encore une profonde rancune à cause des actes du temps passé.
Je réfléchissais alors aux dire de mon chef vis-à-vis de l’acte en lui-même et finalement en laissant le calme revenir pleinement en moi, se déroulait une vision des plus logique. La confrérie peut arriver aux mêmes extrémités. Nous ne tuons pas d’innocents, c’est la règle, mais il faut préserver le secret de nos actes et parfois nous n’avons juste pas le choix que de briser une vie. Ce sont des concepts difficiles à comprendre car ils nécessitent de se mettre dans la position d’une conviction justifiant tous les moyens ou presque. Si les sorciers avaient souffert à travers le monde au point de frôler une extinction de masse, alors préserver leur secret deviendrait la seule chose qui peut importer.
Quelque part je ne pouvais m’empêcher de penser que j'étais fou et que je donnais beaucoup trop de crédit à cette jeune fille. Elle pouvait avoir des problèmes psychiatriques. J’avais sans doute l’air d’un illuminé à dire ce genre de chose à un homme aussi sérieux et à n’en pas douter, un autre ayant ce discours n’aurait pas autant de crédit aux yeux d’Aaren.
Un moment de l’Histoire ils auraient disparus.
Riku ▬ Malleus Maleficarum... Laissais-je échapper à voix basse.Je me tenais le menton tout en pensant à la bulle d’Innocent VIII ayant conduit à autoriser et donner les pleins pouvoirs à deux inquisiteurs pour conduire une chasse aux sorcières.
Aujourd’hui les peuples occidentaux ou développés en général ont abandonné pour une grande partie d’entre eux la croyance dans la sorcellerie. Au sein même de l'Eglise, les possessions démoniaques sont rarement confirmées et plutôt orientée vers des établissements de soin psychiatrique à juste titre. Toutefois, en Inde, comme en Chine et au Japon persistent des croyances envers les dieux, les esprits et ceux parlant avec eux. Sans doute dans d’autres pays également, mais je n’en connais que peu sur les cultures des pays que je n’ai pas visité.
Ce pourrait-il finalement que ce soit à cause des actes de l’église chrétienne au sens large, ayant embrasé les passions des peuples contre ceux pratiquant la magie à travers le monde qui aurait conduit à une telle façon de penser des sorciers ? C’était fort probable. Beaucoup de peuple à travers le monde portent encore une profonde rancune à cause des actes du temps passé.
Je réfléchissais alors aux dire de mon chef vis-à-vis de l’acte en lui-même et finalement en laissant le calme revenir pleinement en moi, se déroulait une vision des plus logique. La confrérie peut arriver aux mêmes extrémités. Nous ne tuons pas d’innocents, c’est la règle, mais il faut préserver le secret de nos actes et parfois nous n’avons juste pas le choix que de briser une vie. Ce sont des concepts difficiles à comprendre car ils nécessitent de se mettre dans la position d’une conviction justifiant tous les moyens ou presque. Si les sorciers avaient souffert à travers le monde au point de frôler une extinction de masse, alors préserver leur secret deviendrait la seule chose qui peut importer.
Riku ▬ Si je suis mon résonnement. Il n’est pas impossible que l’Eglise soit responsable d’une période ayant manquée de faire disparaître les sorciers. Aussi, il se peut qu’ils aient décidé que la survie primait sur toute morale vis-à-vis des humains dépourvus de pouvoirs. Mais si on imagine un instant qu’ils n’ont pas pu effacer simplement les souvenirs de la jeune fille pour une raison inconnue et que la mort n’ait pas été retenue alors on effacerait l’existence de cette personne.Aaren était d’accord avec moi et ne sachant à quoi il pouvait avoir à faire, il voulait la protéger sur le champ. J’étais heureux d’entendre cela venant de sa part car ce que j’avais à lui demander maintenant n’était vraiment pas une chose facile.
J’en conviens c’est très difficile de croire à une chose pareille. Toutefois, après ce que j’ai vu de la part d’un seul level A et sa capacité à nous envoyer des images si horribles que l’esprit de ma mère ne s’en ai jamais remis... alors pourquoi les sorciers ne pourrait pas avoir tellement essayé que la mémoire de la jeune fille en serait devenu défaillante et approximative tout en voulant la faire passer pour folle ?
Riku ▬ Vis-à-vis de la situation je suis heureux que vous me demandiez. Dis-je avec révérence. J’ai pris sous mon aile cette jeune fille depuis que je l’ai rencontré. Il se trouve que depuis le mois de décembre, je l’entraine. En six mois elle présente une grande forme et j‘ai commencé à l’initier à des techniques sommaires d’art martiaux. Vous proposez qu‘elle soit protégée sans coupures, je suis d’accord. C’est pour cela que je recommande son incorporation pour devenir une chevalier des ombres et faire sa formation. Ainsi elle sera souvent ici pour s’entraîner avec les recrues et protégée par les locaux et ceux qui sont des chevaliers confirmés.
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Lun 2 Déc 2019 - 11:14
Malleus maleficarum. Ces mots échappèrent à Riku, permettant à son supérieur de deviner le cheminement de sa pensée. Il faisait donc le lien avec la sinistre période de la chasse aux sorcières. Aaren l’y avait sans doute aidé, par ses réflexions à voix basse. Avait-il porté de la foi trop vite au récit du prêtre ? Avec du recul, adhérer si vite à des histoires tenant du mythe devait paraître suspect. En même temps, lorsqu’on était le chef d’une organisation ancestrale, dont la fondation remontait plus loin que la mémoire des ouvrages, qui chassait les vampires renégats et avait pour vocation la paix durable entre les races… Ce pourrait être encore plus suspect de renier en bloc des faits surnaturels. Enfin… il était de toute façon trop tard pour faire marche arrière.
Son officier s’engagea alors sur une piste de réflexion et lui livra son raisonnement en détail sur toute cette affaire. Le norvégien fronça les sourcils à mesure que Riku parlait. A dire vrai, son raisonnement était juste sur le début ; grâce à Jorgen, il savait que la grande chasse, comme les sorciers l’appelaient, était à l’origine de la “disparition” des sorciers et les avait obligé à prendre des mesures drastiques pour survivre. Ainsi, il n’avait peut-être pas tort concernant la jeune fille. Peut-être que les responsables de son état avaient d’abord cherché à effacer sa mémoire, avant d’opter pour des mesures plus extrêmes suite à un échec.
C’est une hypothèse qui se tient, en effet.
Riku ne cacha pas sa satisfaction lorsqu’il reçut la confiance explicite de son chef, et sa proposition de protéger Alyssa. Il enchaîna même sur un sujet qui prit le nordique au dépourvu. Il avait commencé à la former ? Même s’il ne mentionnait que de l’initiation aux arts martiaux, de quoi lui permettre de se défendre sommairement dans cette ville dangereuse, Aaren pensait fortement qu’il avait l’intention depuis un moment de l’initier entièrement. Il adressa à son officier un regard entendu, mais il ne fit aucun commentaire. Il n’avait pas à intervenir sur la vie de ses chevaliers en dehors de ces murs, tant qu’ils n’enfreignaient pas leurs règles. De toute manière, son raisonnement se tenait. Cette jeune O’Brien ne pourrait pas bénéficier d’une meilleure protection qu’en intégrant leur ordre. Surtout que lui, en tant qu’humain, bénéficiait d’une dérogation sorcière. S’il avait bien compris les explications de son meilleur ami, il n’avait pas à s’inquiéter de l’Enclave, tant qu’il ne faisait rien contre eux et conservait le secret.
Je n’y vois aucun inconvénient, déclara-t-il après un moment de silence. Par contre, elle devra passer par la voie officielle ; le test physique, vous l’avez déjà validé j’imagine, aussi, s’il n’est pas forcément nécessaire, j’aimerais tout de même qu’elle passe un entretien avec Jorgen.
Il comptait sur son ami pour lui apporter quelques éclaircissements, du moins autant qu’il pourrait sans se dévoiler en tant que sorcier. De toute manière, si ce qu’elle avait raconté à Riku s’avérait exact, elle se méfiait probablement de monsieur tout le monde. Se retrouver confrontée à un sorcier était de loin une mauvaise solution, du moins pour l’heure.
Et n’oubliez pas que vous avez déjà la charge d’Anzu Taena. J’accepte que vous preniez en main la formation d’Alyssa, parce qu’Anzu arrive bientôt au mois d’intégration et, en tant que lycane, elle n’a pas vraiment besoin qu’on la protège. Mais cela ne doit pas vous détourner de vos responsabilités actuelles. Je ne doute pas que vous en avez conscience, mais je préfère le dire, sait-on jamais.
Aaren prit une profonde inspiration, pensif. Il n’avait jamais éprouvé de sentiment négatif envers les sorciers. A dire vrai, idéaliste dans l’âme, il était même plutôt ouvert à des échanges avec eux. Cependant, le sort de cette pauvre fille le touchait et le préoccupait. Si des sorciers l’avaient malmenée, il doutait de pouvoir fermer les yeux, sans rien faire pour lui venir en aide -en dehors de sa protection. Il allait vraiment devoir parler sérieusement avec son bras droit...
J’aimerais aussi la rencontrer, si elle n’y voit pas d’inconvénient, avança-t-il. Je ne doute pas de votre récit, c’est juste pour me faire ma propre opinion sur son cas. Et si elle doit nous rejoindre, compte tenu de la situation, je pense que c’est une bonne chose pour elle. Cela devrait la mettre en confiance, je l’espère.
Aaren se leva pour récupérer un dossier dans l’armoire, derrière son bureau. Il tourna quelques pages avant de s’arrêter sur l’objet de son intérêt. Toujours debout devant son siège, il glissa un regard à Riku.
Concernant la protection permanente, en plus de sa présence parmi nous, j’aimerais lui affecter quelques éléments en qui j’ai le plus confiance, qui alterneront les jours de garde. A commencer par Yukito. En tant que lycan, il est le plus qualifié pour la protéger. Il pourra repérer un individu suspect grâce à son odorat développé et réagir au quart de tour en cas de danger.
Il se tut, laissant le soin à Riku de faire une contre-proposition. Mais il ne doutait pas qu’ils seraient sur la même longueur d’onde.
Son officier s’engagea alors sur une piste de réflexion et lui livra son raisonnement en détail sur toute cette affaire. Le norvégien fronça les sourcils à mesure que Riku parlait. A dire vrai, son raisonnement était juste sur le début ; grâce à Jorgen, il savait que la grande chasse, comme les sorciers l’appelaient, était à l’origine de la “disparition” des sorciers et les avait obligé à prendre des mesures drastiques pour survivre. Ainsi, il n’avait peut-être pas tort concernant la jeune fille. Peut-être que les responsables de son état avaient d’abord cherché à effacer sa mémoire, avant d’opter pour des mesures plus extrêmes suite à un échec.
C’est une hypothèse qui se tient, en effet.
Riku ne cacha pas sa satisfaction lorsqu’il reçut la confiance explicite de son chef, et sa proposition de protéger Alyssa. Il enchaîna même sur un sujet qui prit le nordique au dépourvu. Il avait commencé à la former ? Même s’il ne mentionnait que de l’initiation aux arts martiaux, de quoi lui permettre de se défendre sommairement dans cette ville dangereuse, Aaren pensait fortement qu’il avait l’intention depuis un moment de l’initier entièrement. Il adressa à son officier un regard entendu, mais il ne fit aucun commentaire. Il n’avait pas à intervenir sur la vie de ses chevaliers en dehors de ces murs, tant qu’ils n’enfreignaient pas leurs règles. De toute manière, son raisonnement se tenait. Cette jeune O’Brien ne pourrait pas bénéficier d’une meilleure protection qu’en intégrant leur ordre. Surtout que lui, en tant qu’humain, bénéficiait d’une dérogation sorcière. S’il avait bien compris les explications de son meilleur ami, il n’avait pas à s’inquiéter de l’Enclave, tant qu’il ne faisait rien contre eux et conservait le secret.
Je n’y vois aucun inconvénient, déclara-t-il après un moment de silence. Par contre, elle devra passer par la voie officielle ; le test physique, vous l’avez déjà validé j’imagine, aussi, s’il n’est pas forcément nécessaire, j’aimerais tout de même qu’elle passe un entretien avec Jorgen.
Il comptait sur son ami pour lui apporter quelques éclaircissements, du moins autant qu’il pourrait sans se dévoiler en tant que sorcier. De toute manière, si ce qu’elle avait raconté à Riku s’avérait exact, elle se méfiait probablement de monsieur tout le monde. Se retrouver confrontée à un sorcier était de loin une mauvaise solution, du moins pour l’heure.
Et n’oubliez pas que vous avez déjà la charge d’Anzu Taena. J’accepte que vous preniez en main la formation d’Alyssa, parce qu’Anzu arrive bientôt au mois d’intégration et, en tant que lycane, elle n’a pas vraiment besoin qu’on la protège. Mais cela ne doit pas vous détourner de vos responsabilités actuelles. Je ne doute pas que vous en avez conscience, mais je préfère le dire, sait-on jamais.
Aaren prit une profonde inspiration, pensif. Il n’avait jamais éprouvé de sentiment négatif envers les sorciers. A dire vrai, idéaliste dans l’âme, il était même plutôt ouvert à des échanges avec eux. Cependant, le sort de cette pauvre fille le touchait et le préoccupait. Si des sorciers l’avaient malmenée, il doutait de pouvoir fermer les yeux, sans rien faire pour lui venir en aide -en dehors de sa protection. Il allait vraiment devoir parler sérieusement avec son bras droit...
J’aimerais aussi la rencontrer, si elle n’y voit pas d’inconvénient, avança-t-il. Je ne doute pas de votre récit, c’est juste pour me faire ma propre opinion sur son cas. Et si elle doit nous rejoindre, compte tenu de la situation, je pense que c’est une bonne chose pour elle. Cela devrait la mettre en confiance, je l’espère.
Aaren se leva pour récupérer un dossier dans l’armoire, derrière son bureau. Il tourna quelques pages avant de s’arrêter sur l’objet de son intérêt. Toujours debout devant son siège, il glissa un regard à Riku.
Concernant la protection permanente, en plus de sa présence parmi nous, j’aimerais lui affecter quelques éléments en qui j’ai le plus confiance, qui alterneront les jours de garde. A commencer par Yukito. En tant que lycan, il est le plus qualifié pour la protéger. Il pourra repérer un individu suspect grâce à son odorat développé et réagir au quart de tour en cas de danger.
Il se tut, laissant le soin à Riku de faire une contre-proposition. Mais il ne doutait pas qu’ils seraient sur la même longueur d’onde.
Invité
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Lun 2 Déc 2019 - 12:09
J’étais satisfait qu’Aaren considère la théorie que j’avaiçais comme au moins plausible. Ce n’était pas facile de soutenir une théorie pareille alors qu’il y a encore quelques heures, je n’aurais pas imaginé défendre la thèse de l’existence des sorciers. Il faut dire que j’avais surtout légèrement peur de dire tout ça à mon supérieur, mon chef, sachant que c’est un européen. Pas que je sois contre les européens, mais la culture de la magie, ou en tout cas les croyances superstitieuses sont largement moindres maintenant qu’ici-bas au Japon.
J’étais en revanche bien moins certain qu’elle ne soit apte à réussir les épreuves physiques, en tout cas, pas pour faire d’elle une véritable chasseuse comme Anzu ou d’autres. Elle pourra cependant sans doute réussir les tests en vue de l’intégrer au programme de formation.
Riku ▬ Si vous parlez du test physique dans le but d’intégrer le programme de formation, elle le réussira surement. Si nous parlons en revanche du test physique pour voir si elle a le niveau d’un chasseur, ce n’est pas la peine de l’y soumettre. Elle ne le réussira pas. Depuis novembre nous avons fait de gros progrès, mais cela ne reste qu’une remise en forme, certes à un niveau au-dessus de l’humain lambda, mais pas au point de la lâcher sur le terrain, même accompagnée.Tout le monde passe devant Jorgen lorsqu’il veut intégrer les rangs des Chevaliers, c’est toujours comme ça que cela fonctionne ici. Je ne vois même pas l’intérêt de revenir là-dessus tant cela est évident.
Blue-san, comment l’oublier. Cette lycane est de loin notre élément le plus puissant dans nos rangs avec son statut d’alpha. Rien ne saurait lutter face à elle très longtemps. En plus de ça, elle a décidé de suivre mon enseignement en matière de combat rapproché avec les arts martiaux. Elle va devenir bien plus dangereuse que n’importe quel autre chasseur ici sans même avoir besoin de se transformer totalement sous une forme lupine.
Riku ▬ Je ne me déroberai à aucune de mes prérogative Hermansson-sama. Taena-san est une recrue prometteuse et de talent. Il est certain qu’une fois son mois de test terminé, elle sera une chasseuse qui n’aura besoin de rien ni personne pour quelque aspect que ce soit de sa vie de chasseuse. Il faut encore que je trouve une mission tactique adéquate pour son évaluation finale en situation réelle.Aaren est un homme de fait avant tout et la volonté de la rencontrer une fois tout le reste fait en est la preuve. Il veut se fier à son opinion avant toute autre. Il a cette volonté de l’aider, cela se voit et se sent, le tout avec l’envie en plus de ça qu’elle se sente bien et en sécurité. Je suis vraiment soulagé d’entre notre chef parler ainsi et prouver à quel point c’est un homme d’honneur.
Je conserverai l’enseignement d’Alyssa au même titre que n'importe quelle autre de nos jeunes recrues en formation au niveau de l’entraînement physique en parcours urbain et techniques d’arts martiaux comme vous m’y avez assigné.
Il se lève ensuite pour prendre un dossier, le feuilleté et ensuite me le montrer tout en parlant de la protection de la jeune fille. Yukito-san. C’est un excellent élément. Je me souviens encore de la mission rondement menée contre cette vampire level B qui tuait des prostituées à Tokyo. Sans Yukito sur cette affaire, nous n’aurions sans doute pas eu la chance de pouvoir nous marier avec Sumire. Il est calme et silencieux, assez discret, mais il a un cœur de roi dans la poitrine.
Riku ▬ Cela me va parfaitement Hermannsson-sama. Je ne pouvais espérer un élément qui plus ma confiance que Yukito pour protéger cette jeune femme.Comment demander davantage à son chef alors qu’il offre déjà autant ?
Il me fallait cependant demander plus, mais pas au sujet d’Alyssa. C’est bien au sujet des sorciers que cela m’inquiète vraiment.
Riku ▬ Excusez-moi de vous poser la question mais... Pour les sorciers. Que va-t-on faire Hermansson-sama ? Alyssa O’Brien dit s’être évadée avec l'aide d'un médecin. J'ai rapidement tapé son nom sur mon téléphone en venant pour voir ce que je pouvais trouver et j’ai été surpris de voir son nom dans une coupure de presse narrant son suicide. Le seul problème, c’est que c’est arrivé le lendemain de l’évasion d’Alyssa d’après son récit.J’étais prêt à endosser la mission de renseignement que j’évoquais avec joie. Personne n’était plus apte à faire cela que moi au sein de notre organisation grâce à ma mère que je vais déjà voire chaque jour.
Comme vous vous souvenez, lorsque vous m’avez trouvé il y a presque deux ans dans le salon de ce level A, ma mère n’était plus elle-même et elle se trouve encore aujourd'hui dans le secteur psychiatrique fermé de l’hôpital en question. Est-ce que je dois essayer de repérer des choses suspectes là-bas ?
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#102363#102363#102363#102363#102363#102363
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Yens : 104
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Sam 7 Déc 2019 - 11:19
Riku semblait sincèrement soulagé de la tournure que prenait cette conversation. Aaren pouvait le comprendre ; à première vue, pour un individu lambda, cette histoire pouvait paraîssait totalement alambiquée. Le norvégien savait que les japonais vouaient de nombreuses croyances, notamment polythéistes, pour tout et n’importe quoi. Ainsi, son récit aurait pu être perçu de façon négative, comme les élucubrations d’un croyant qui voyait le mal partout. Mais le chef des hunters, n’était pas n’importe qui. Et s’il s’était peut-être montré trop vite en confiance avec ses hypothèses, il ne pouvait pas simplement rejeter en bloc ce qu’il venait de lui raconter. Et puis, Aaren faisait également confiance au jugement de Riku, qui faisait parti de ses meilleurs éléments.
Lorsque le prêtre mentionna le test physique pour l’intégration d’un hunter à part entière, il fit un geste de la main comme pour chasser cette supposition.
Non, bien sûr que non. Il faut toujours passer par une formation si l’on a jamais été hunter. Je parlais bien du test pour rejoindre notre programme de formation.
Il s’agissait surtout d’un test d’endurance pour vérifier que le corps des candidats pouvait supporter l’effort nécessaire pour être formé. Couplé bien sûr à un examen médical pour vérifier qu’ils n’étaient atteint d’aucune maladie qui pourrait les mettre en danger face à un ennemi. Dans le cas de cette Alyssa, il pourrait faire l’impasse sur sa mémoire défaillante. Il espérait simplement que cela n’affectait pas sa santé physique. Raison de plus pour la rencontrer en personne.
Par la suite, Riku lui confirma qu’il ne mettrait pas de côté Anzu au profit d’Alyssa. Aaren hocha la tête, satisfait de l’entendre. Il n’en doutait pas, venant de l’assassin, cependant on n’est jamais trop prudent. Il accepta sans discuter la protection de Yukito. Il est vrai qu’assigner un lycan vingt-quatre heure sur vingt-quatre, avec des tours de garde, on ne pouvait imaginer mieux pour assurer la sécurité d’une jeune personne. En revanche il fronça les sourcils lorsque Riku lui parla de l’hôpital psychiatrique. Après quelques dizaines de secondes à réfléchir, il se décida à lui répondre.
En toute honnêteté, ce n’est pas une bonne idée.
Voyant la surprise se peindre sur les traits de Riku, il enchaîna rapidement.
Je vous explique. Vous me dites qu’elle s’est enfuie de ce même hôpital, que son bienfaiteur se serait suicidé le lendemain, et qu’elle souffre de troubles de la mémoire. Il n’est pas impossible que ces magiciens soient capables d’influencer les souvenirs. Que ce soit pour les modifier, ou pour les effacer. Il est également fort probable qu’ils fréquentent l’établissement, voire qu’ils fassent partie du corps médical. Dans ces conditions, je pense qu’ils auront tôt fait de deviner vos intentions et vous influencer vos souvenirs si vous découvrez quelque chose de compromettant et qu’ils s’en rendent compte.
Un détail lui sauta subitement à l’esprit. Et si un sorcier infiltré dans l’hôpital pouvait lire les pensées ? Si oui, il n’était pas impossible qu’il sût déjà que Riku hébergeait une patiente en fuite. Voilà une hypothèse inquiétante. Aaren se frotta le menton, la mine préoccupée. Il devenait urgent d’assigner Yukito à la protection d’Alyssa.
Je ne vous empêche pas d’y aller pour voir votre mère et de rester alerte à ce qu’il s’y passe. Mais je vous demande de faire attention et de ne prendre aucune initiative sans m’en parler. Tant qu’on n’en sait pas plus sur eux et sur leurs motivations, de quoi ils sont capables, il faut se montrer très prudent. Pour le moment, je préfère que vous vous concentriez sur Alyssa, sur sa protection et sur sa formation.
Il anticipa la réplique de son officier et l’arrêta en levant la paume dans sa direction.
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas en rester là. Je vais me renseigner de mon côté, faire jouer mes relations pour avoir un peu plus d’informations. Dès que j’aurai du nouveau, je vous en ferai part. Je vous demande d’être patient et de me faire confiance.
Par relation, il pensait surtout à Jorgen. C’était le seul sorcier qu’il connaissait, du moins dont il avait connaissance de la nature. Et c’était son meilleur point d’entrée vers l’Enclave japonais. En passant par lui, il pourrait obtenir les informations qui lui manquaient sur cette affaire. Bien sûr, il devra faire le tri sur ce qu’il pourrait transmettre à Riku. Mais s’il pouvait déjà savoir pourquoi les sorciers s’en étaient pris à Alyssa O’Brien et ce qu’ils comptaient faire maintenant, ils feraient un pas de géant.
Lorsque le prêtre mentionna le test physique pour l’intégration d’un hunter à part entière, il fit un geste de la main comme pour chasser cette supposition.
Non, bien sûr que non. Il faut toujours passer par une formation si l’on a jamais été hunter. Je parlais bien du test pour rejoindre notre programme de formation.
Il s’agissait surtout d’un test d’endurance pour vérifier que le corps des candidats pouvait supporter l’effort nécessaire pour être formé. Couplé bien sûr à un examen médical pour vérifier qu’ils n’étaient atteint d’aucune maladie qui pourrait les mettre en danger face à un ennemi. Dans le cas de cette Alyssa, il pourrait faire l’impasse sur sa mémoire défaillante. Il espérait simplement que cela n’affectait pas sa santé physique. Raison de plus pour la rencontrer en personne.
Par la suite, Riku lui confirma qu’il ne mettrait pas de côté Anzu au profit d’Alyssa. Aaren hocha la tête, satisfait de l’entendre. Il n’en doutait pas, venant de l’assassin, cependant on n’est jamais trop prudent. Il accepta sans discuter la protection de Yukito. Il est vrai qu’assigner un lycan vingt-quatre heure sur vingt-quatre, avec des tours de garde, on ne pouvait imaginer mieux pour assurer la sécurité d’une jeune personne. En revanche il fronça les sourcils lorsque Riku lui parla de l’hôpital psychiatrique. Après quelques dizaines de secondes à réfléchir, il se décida à lui répondre.
En toute honnêteté, ce n’est pas une bonne idée.
Voyant la surprise se peindre sur les traits de Riku, il enchaîna rapidement.
Je vous explique. Vous me dites qu’elle s’est enfuie de ce même hôpital, que son bienfaiteur se serait suicidé le lendemain, et qu’elle souffre de troubles de la mémoire. Il n’est pas impossible que ces magiciens soient capables d’influencer les souvenirs. Que ce soit pour les modifier, ou pour les effacer. Il est également fort probable qu’ils fréquentent l’établissement, voire qu’ils fassent partie du corps médical. Dans ces conditions, je pense qu’ils auront tôt fait de deviner vos intentions et vous influencer vos souvenirs si vous découvrez quelque chose de compromettant et qu’ils s’en rendent compte.
Un détail lui sauta subitement à l’esprit. Et si un sorcier infiltré dans l’hôpital pouvait lire les pensées ? Si oui, il n’était pas impossible qu’il sût déjà que Riku hébergeait une patiente en fuite. Voilà une hypothèse inquiétante. Aaren se frotta le menton, la mine préoccupée. Il devenait urgent d’assigner Yukito à la protection d’Alyssa.
Je ne vous empêche pas d’y aller pour voir votre mère et de rester alerte à ce qu’il s’y passe. Mais je vous demande de faire attention et de ne prendre aucune initiative sans m’en parler. Tant qu’on n’en sait pas plus sur eux et sur leurs motivations, de quoi ils sont capables, il faut se montrer très prudent. Pour le moment, je préfère que vous vous concentriez sur Alyssa, sur sa protection et sur sa formation.
Il anticipa la réplique de son officier et l’arrêta en levant la paume dans sa direction.
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas en rester là. Je vais me renseigner de mon côté, faire jouer mes relations pour avoir un peu plus d’informations. Dès que j’aurai du nouveau, je vous en ferai part. Je vous demande d’être patient et de me faire confiance.
Par relation, il pensait surtout à Jorgen. C’était le seul sorcier qu’il connaissait, du moins dont il avait connaissance de la nature. Et c’était son meilleur point d’entrée vers l’Enclave japonais. En passant par lui, il pourrait obtenir les informations qui lui manquaient sur cette affaire. Bien sûr, il devra faire le tri sur ce qu’il pourrait transmettre à Riku. Mais s’il pouvait déjà savoir pourquoi les sorciers s’en étaient pris à Alyssa O’Brien et ce qu’ils comptaient faire maintenant, ils feraient un pas de géant.
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